We Call It Love

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Une production Ishyo Arts Centre réalisée en partenariat avec le Théâtre de la Poudrerie/Ville de Sevran et avec le soutien de l’Union Européenne !

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!Le spectacle – Contexte et synopsis

!"We call it love" est un Huis clos entre une femme et l’assassin de son fils, question-nant les concepts de justice, pardon et de réconciliation.

Ce récit poétique et fort s'inspire de l’histoire vraie de cette femme qui, au lende-main du génocide, s’est retrouvé totalement seule avec ce trop plein d’amour qu’elle avait pour les siens et qui a décidé de le donner à celui qu'elle pensait en avoir le plus besoin: le meurtrier de son fils.

"We call it love" est une pièce intime qui invite le spectateur à ressentir de l’intérieur la difficulté de survivre à un génocide et de continuer à vivre ensemble malgré tout et l’invite à rentrer à l’intérieur de lui-même et à se poser la question de la respons-abilité individuelle, de la compassion et de la vigilance face à tout ce qui nous en-toure.

Et plus important encore: que reste-t- il de notre part d’humanité...?

Cette pièce, inspirée de l’histoire vraie de cette femme qui a choisi de donner tout l’amour qu’elle avait pour les siens au meurtrier de ces derniers, a été créée à partir de recherches documentaires et d’interviews réalisées dans le cadre du projet “Arts & Memory” sur le thème de la mémoire des génocides et de la transmission de cette mémoire aux générations futures. !En revisitant avec optimisme cette mémoire, l’équipe d’Ishyo espère lutter contre l’oubli et révéler cette incroyable capacité de transformation et de foi en l’homme qu’il y a en chacun de nous.

!« En nous, réside la volonté de

croire que le partage de ces morceaux de vies, réels

témoignages d’amour pour l’humanité, entre nous, rwandais et avec le reste du monde, pourrait participer à la renaissance de ces liens, partiellement brisés, liens indéfectibles nécessaires à la

sauvegarde de la part d’humanité qui est en chacun de nous et au

mieux vivre ensemble. » !Carole Karemera (Directrice Ishyo) !

Paroles d’auteur - FELWINE SARR (Sénégal) !!!!!!!!!!!!!!!!!Mon premier contact avec le Rwanda s’est fait par l’intermédiaire de mon père qui était membre de la Minuar 2. Il était venu au Rwanda avant le génocide et était ob-servateur des accords d’Arusha, le génocide l’a trouvé sur place. Quant à moi, j’étais étudiant en France et mon père m’écrivait des lettres dans lesquelles il me racontait la situation sur place. C’est de là que vient mon intérêt pour l’histoire du génocide des Tutsis. Ma dernière visite au Rwanda date du mois de mai 2015, dans le cadre de l’écriture de la pièce We Call It Love. !Si l’on veut toucher du doigt les situations essentielles et avoir une idée de ce qui se joue réellement sur le plan humain, individuel et sociétal, appréhender ce qui se joue sur le plan de la mémoire et tirer des leçons sur ce qu’est la condition humaine et les questions que cela pose, les arts et la littérature me semblent être des lieux d’une grande richesse et fécondité. S’il faut vivre avec des gens qui, il y a 15 ou 20 ans, ont été auteurs de crimes et d’assassinats qui vous ont touché dans votre chair, comment se réarticule la relation ? Il m’a semblé intéressant d’explorer ces questions-là dans une pièce, un face-à-face entre une dame dont le fils a été tué, et le génocidaire de ce dernier. Les deux se mettent alors à discuter et cela éclaire les potentialités et les impasses d’une telle reconstruction du rapport à l’autre. !J’ai choisi d’aborder les choses de la manière la plus dépouillée, sans fioritures, et ai tenté de retranscrire l’essentiel, sans fictionaliser et sans trop esthétiser. L’interroga-tion était de savoir ce qu’allaient penser les gens qui ont vraiment vécu ces ques-tions-là, quand ils allaient lire la pièce ou la voir jouer. Cette interrogation a guidé la tentative d’une approche minimaliste et essentielle, ce qui n’est pas simple si l’on veut aussi respecter la mémoire de ceux qui ont vécu le génocide et qui continuent à le vivre. !

Notes de mise en scène - DENIS MPUNGA (RDC)

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Lorsque l’histoire à l’origine du spectacle m’a été narrée, j’étais impressionné par le charisme, l’humanité, le dépassement de soi et l’humilité de cette dame et de cette incroyable force dont font preuve les rescapés, les survivants du génocide au Rwanda. Le parcours de cette femme dont s’inspire cette histoire pour surmonter une telle épreuve, fait de sa démarche, un acte presque christique. !Comment transposer cela au théâtre ? Comment rendre palpable le chemin somatique parcouru par cette femme ? A ce questionnement, le texte poétique de Felwine Sarr est venu apporter des éléments de réponse. !Très vite, il s’est avéré que la portée d’un tel texte n’aurait pas le même impact dans un espace scénique à l’italienne. L’espace bi-frontal m’a semblait plus approprié. Jouer parmi les gens, les encercler, faire que cette parole se faufile dans l’intimité de leur écoute. !Par ailleurs, le fait de jouer aussi près du public, pousse l’acteur à ne pas être un personnage, mais un témoin, l’intermédiaire d’une parole qui appartient à la mémoire collective. Dans un tel contexte la préoccupation de l’acteur est avant tout, d’être authentique. Placer le public en deux groupes qui se font face, comme deux communautés à la fois frères et ennemies. La métaphore de l’altérité. L’autre qui est à la fois mon reflet, et mon ombre...L’objectif du spectacle sera une tentative de rapprocher l’ombre et son reflet, les faire se rencontrer, les faire prendre conscience que pour qu’ils existent, l’un comme l’autre, ont besoin de lumière… !

Composition musicale

Hervé Twahirwa (Rwanda/Belgique)

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La musique de We Call It Love est un patchwork de sons fait de chants,

d'instruments traditionnels rwandais et de bruits, vestiges de toute une époque

troublée.

!Inspirée par le texte et le jeu des acteurs, il s’agissait avant tout de visiter les coins et

recoins de l'œuvre écrite, d’en découvrir la poétique, d’en capturer les saveurs et les

tonalités et de tenter de rendre au mieux toute la palette des émotions par

lesquelles passent les porteurs de cette histoire.

!L'ensemble résonne afin de concilier passé et présent, le monde des vivants et des

morts, de se rapprocher le plus possible de l'âme, de cet endroit de l'Histoire que

les mots n'ont pas pu ou n'ont pas osé raconter, le cœur et le ventre de la tragédie

du pays, du Rwanda, de l’humanité toute entière.

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Diffusion We Call It Love - 2015/2016

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Juin 2015 : Création (Kigali/Rwanda), Festival “ça se passe à Kin” - festival du Tar-

mac des auteurs (Kinshasa/RDC)

Septembre 2015: Théâtre de la Poudrerie (Paris-Sevran/France)

Novembre 2015: Kina Festival (Kigali/Rwanda)

Février 2016: Théâtre de la Poudrerie (Paris-Sevran/France)

Mars 2016: Marché des Arts du Spectacle d’Abidjan - MASA (Abidjan-Côte d’Ivoire)

Avril 2016: Tournée au Rwanda

Novembre 2016: Tunisie

Perspectives 2017/2018 : Allemagne, Afrique du Sud, Sénégal, France, Italie, Bel-

gique, Bénin…

!L’Equipe artistique

Ecriture : Felwine Sarr Mise en scène : Denis Mpunga Dramaturgie: Carole Karemera Composition musicale  et interprétation: Hervé Twahirwa Création et régie lumière: Roman Kanobana Traduction anglaise: Ery Nzaramba Chargées de Production : Didacienne Nibagwire, Cécilia Kankonda Avec: Carole Karemera,Michael Sengazi, Hervé Twahirwa !

ÉQUIPE ARTISTIQUE !

��� !Felwine Sarr (Sénégal) !Felwine Sarr est né le 11 septembre 1972 à Niodior, une paisible île dans le Sine Sa- loum au Sénégal. Avec trois romans à son actif : Dahij (Gallimard, 2009), 105 rue Carnot (Mémoire d'encrier) et Méditations africaines (Mémoire d'encrier ), c'est une voix singulière de la nouvelle génération d'écrivains africains.

Son dernier essai, AFROTOPIA (Phippe Rey 2016), salué par la critique interna-tionale, articule avec finesse une pensée qui porte sur le destin du continent africain, en scrutant le politique, l’économique, le social, le symbolique, la créativité artis-tique, mais également en identifiant les lieux d’où s’énoncent de nouvelles pra-tiques, de nouveaux discours, et où s’élabore cette Afrique qui vient.

La quête de soi, la spiritualité, les réflexions philosophiques imprègnent une écriture caractérisée par une grande liberté stylistique.

En plus d'être écrivain, Felwine Sarr est universitaire et musicien. Agrégé en Économie, il enseigne à l'Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis où il a été doyen de la faculté d'économie et de Gestion (2011-2014) et Directeur du Centre de Recherches des Civilisations, Religions, Art et Communication (CRAC) (2011-2013).

Il co-fonde avec l’auteur Boubacar Boris Diop la maison d’édition Jiimsan, dirige égale-ment une maison de production de film et de musique et a composé et inter-prété trois albums à ce jour.

En Octobre 2016, il confonde avec le philosophe, historien et politiste Joseph-Achille Mbembe, les ateliers des la pensée, un nouveau rendez-vous annuel pour repenser l’Afrique réunissant une vingtaine des plus importants intellectuels africains du continent et de sa diaspora.

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" Denis Mpunga (RDC/Belgique) Acteur, metteur en scène, musicien-compositeur né le 29 Septembre 1959, Denis Mpunga crée en 1979, le groupe «Gomma Percussions» avec lequel il va tourner pendant plus de 20 ans. En 1985 il fonde le groupe «Eko Kuango» Afro Jazz musik.

Parallèlement à la musique, il débute sa carrière au théâtre. Son parcours de comé-dien l’ amène à rencontrer des metteurs en scène importants tels que Jacques Nichet "La tragédie du Roi Christophe" présentée à la Cour d'Honneur du Festival d’Avignon (1996), Alain Timar "En attendant Godot" Théâtre des Halles, Avignon (1995), Marcel Delval dans «Edmond», «Harcelèment», «Glengarry Glen Ross», avec Michel Dezoteux ,«Un noir, une blanche» (2002), «Richard III» (2003), «Strange fruit» (2007), «Révizor» (2008), «Hamlet» 2013 au Théâtre Varia (Bruxelles), etc.

Son parcours comme acteur de cinéma lui a fait rencontrer des réalisateurs comme Patrick Ridremont pour qui il tourne dans «Dead Man Talking», pour le rôle de Lopez, il sera Nominé au Magritte 2013 dans la catégorie «meilleur second rôle masculin» ; ce film a reçu le «Magritte du premier long-métrage» lors de la soirée du cinéma belge Francophone au Fes-tival de Cannes 2013. Il joue également dans «Au nom du fils» de Vincent Lannoo, «Je suis supporter du Standard» de Riton Liebman. Auparavant, on le retrouve dans, «Siestes Grenadines» de Mahmoud Ben Mahmoud en 1998, «Hey Stranger» de Peter Woditch 1993, «Je pense à vous» des Frères Dardenne en 1992…

Depuis 2005, il est en résidence et artiste associé au Théâtre Varia et dans ce cadre, il met en scène «Haute-Pression» de Denis Mpunga en octobre 2013, «Nema» de Koffi Kwahulé en 2011, «Nain et Géante» de Denis Mpunga en 2011 au Théâtre Na-tional, «Les recluses» de Koffi Kwahulé au CCF de Bujumbura en 2009, «Ma famille» de Carlos Liscano au Festival Emulation à Liège en 2008, «En Blanc» de Cécile Coz-zolino au Théâtre Varia en 2007, «Jaz» de Koffi Kwahulé au CWB à Paris en 2005, «Atterrissage» de Kangni Alem en 2004 au Théâtre Varia... En 2005,il collabore avec Peter Brook et les Bouffes du Nord, sur la création de « Tierno Bokar ».

En tant que compositeur, il signe la musique de «La promesse» des frères Dardenne, «Le diable et la philosophie» de Luc Jabon, «Harcèlement» de Martin Crimp, «Mor- gane» de Arane Bubbinder. En tant qu’auteur, il écrit «Flash-Black» «Le Jour ou le Soleil nuit», «Nain et Géante», «Haute-Pression», «Tshibinda».

!!!!!!!Carole Karemera (Rwanda)

!Comédienne, musicienne, metteur en scène, diplômée du Conservatoire Royal de musique en Art Dramatique et en saxophone, elle joue dans de nombreuses pro-ductions théâtrales, cinématographiques et dansées saluées internationalement par le public et les critiques telles que «Sometimes in April» de Raoul Peck ,« Si le vent soulève les sables » de Marion Hänsel, «Bogus woman» de Kay Adshead, «Scratching the innerfields » de Wim Vandekeybus/Ultima Vez, «Rwanda 94» et “Anathème” de Jacques Delcuvellerie/Groupov, “Jaz” de Koffi Kwahulé, etc.

En 2006, elle co-fonde ISHYO Arts Centre, le tout premier centre culturel dédié aux arts de la scène du Rwanda, le hub culturel situé au coeur de la ville de Kigali, qui offre aux artistes des résidences et un accompagnement professionnel, et pour le public, un programme innovant et varié. Elle signe plusieurs mise en scène de spec-tacles de théâtre et de musique qui furent présentés en Afrique et en Europe : Umuvunyi, U&Me, Family astray, My little hill, Kura, Mboka, Our house, etc.

En 2009, elle co-fonde le Kina Festival (Festival international de théâtre pour le jeune public), et Centre x Centre (Festival international de théâtre expérimental) et co-produit depuis 2011, le Kigali Up music festival.

Activiste engagée en faveur de la liberté d’expression et de création en Afrique, elle fut tour-à-tour Directrice du Festival Panafricain de la Danse (FESPAD), Secrétaire Générale adjointe d’Arterial Network et siège actuellement à l’Académie Rwandaise des Langues et de la Culture et à l’Institut National des Musées du Rwanda. Elle développe depuis 2014, en collaboration avec des artistes africains et européens un triptyque multidisciplinaire sur le thème de la mémoire et de l’espace public.

Elle se produit actuellement dans “Battlefield” mise en scène par Peter Brook et Marie-Hélène Estienne (Bouffes du Nord).

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��� !Michaël Sengazi (Burundi) !Né en 1988 au Burundi, Michael Sengazi comédien et poète, est également diplômé en droit depuis 2011. Il est repéré en 2009 par l’équipe de Ishyo lors d’un Café Littéraire et rejoindra l’équipe artistique du centre où il confonde « Comedy Nayiti », le rendez-vous mensuel de l’humour au Rwanda. Il participe depuis à une dizaine de productions théâtrales au niveau regional et international dont « Umuvunyi », « La fille de l’ombre » et « Ma petite colline». Il anime également dif-férents programmes radiophoniques et télévisuels au Rwanda et ailleurs.

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��� !Hervé Twahirwa (Rwanda) !Né en 1973, Hervé Twahirwa est musicien, compositeur et interprète, danseur et chorégraphe.

À l’âge de 6 ans, il fait ses premiers pas, au Burundi, sous la direction du maître de ballet Sentore qui l’initie aux danses et chants traditionnels du Rwanda. À 14 ans, il rentre à l’Académie de musique et rejoint peu de temps après la "Brussels jazz school". À 20 ans, il enseigne la danse et débute sa carrière musicale comme cho-riste et arrangeur vocal pour de nombreux artistes mondialement connus tels que Alfa Blondy, Yousou N’dour, Magic System, Mate Pokora, Selah Sue, Craig David, etc.

En 2000, il co-réalise un premier album sous le nom de "DELUXE", qui sera dis-tribué en Belgique et en France. En 2001, il co-réalise l'Album "Freedom Soldiers" pour le projet "Building Bridges" / UNHCR. En 2007, il rejoint le collectif "Soul:ID" et il co-réalise un second Album "Sex Love and Philosophy " qui sera distribué aux USA, UK, Japon et en Europe.

Parallèlement, il est sollicité pour la réalisation de musiques de films publicitaires et prête sa voix pour "Cartoon network et Walt Disney" pour le doublage des chants pour des films internationaux tels que Ben Ten, Pockemon, Adventure Time, etc.

En 2011, il co-fonde la Brussels Music School et depuis poursuit une carrière interna-tionale entre le Rwanda, l’Europe et les USA.

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FICHE TECHNIQUE

Espace de jeu

Espace bi-frontal - Salle occultée – noir absolu

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Nombre de personnes accompagnant le spectacle

3 artistes (2 comédiens et 1 musicien) 1 régisseur technique (avec l’appui d’un technicien à fournir sur place)1 Metteur en scène 1 Chargée de Production

Jauge maximale: 120 spectateurs

Assistance technique

Pour le montage et démontage : 1 personne pour emménager le plateau de jeu 1 technicien lumière + son.

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Espace de jeu

Espace bi-frontal - Salle occultée – noir absolu

L’espace scénique principal se trouve au milieu de spectateurs se faisant face, comme pour un défilé de mode. A la différence du défilé, les spectateurs sont instal-lés sur des chaises disposées en arc/oval.

Idéalement 4 rangées de 15 chaises de chaque côté, se faisant face. En option, un gradin pour optimaliser la vision de spectateurs. Si nous traçons deux médianes qui divisent cet espace circulaire dans le sens de la longueur (A et B) et dans le sens de la largeur (C et D), et (E) couloir externe où évo-lue le musicien, qui encercle les spectateurs, voici les précisions techniques : - A et B : Couloir central : 8 a 10m de longueur X 1,10m de largeur. - A’ et B’ : Sont les extrémités du couloir qui constitue une zone de jeu de 1m carré - C et D : Espaces de jeu derrière le public de 1m carré - E : 1m de largeur qui encercle le public

- Deux loges éclairées, équipées de douche (si possible), miroirs, cintres et portant pour les costumes, eau, thé et fruits

Attention: les régies son et lumière (assez simples) sont à effectuer par les mêmes personnes et en salle de préférence.

Lumière

-  4 découpes 1 Kw ( large 26°/58°)

-  2 découpes 1Kw 614

-  4 néons fluorescent (blacklight) pour couvrir un couloir de 10 mètres sur 1m.

-  4 pars 64 ( lampes cp 61) pour éclairer le public.

-  Tape allu.

- Une console lumière à mémoire en DMX 512 avec patch électronique.

-  12 circuits de 2 KW en Dmx 512

-  Eclairage de la salle commandé depuis le jeu d’orgue

-  8 Pc 1 KW avec volets

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Implantation lumière (plan disponible sur demande)

- A et B : 4 découpes larges + 4 néons fluo - A’ et B’ : 2 découpes + 4 pc, 2 à 2 un en douche, et l’autre en façade - C et D : 4 pc 2 à 2 un en douche et l’autre en façade - 4 pars 64 pour éclairer le public- E, Le musicien qui encercle le public est éclairé par la réverbération des autres lumières.

Son

-  1 lecteurs CD

-  1 table de mixage (assez petite, à coté du pupitre lumière)

-  2 a 4 enceintes min 250w (Disséminée autour de spectateurs)

Nous voyageons avec les accessoires répartis en deux valises de 20kg chacune contenant:

- Un tapis noir qui recouvre le couloir sur 10m, équipement lumière et transfo.

-  Les costumes et accessoires (confettis, casseroles, bâtons, lunettes, lumière noire)

-  Petits instruments de musique

À fournir sur place:

- Un tambour style Djoun, Djembé ou tambour rwando-burundais. - Une tôle ondulée métallique de 1m x 1m. - Un aspirateur pour aspirer les confettis à l’issue de la représentation. - Un fer pour repasser les costumes

!Directeur technique : Roman Judo Kanobana Contact: kanobanajudo@gmail.com

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Ishyo Arts Centre

Depuis sa création en 2006, Ishyo Arts Centre s’est attelé à développer des œuvres et un programme innovant et de qualité, profondément en adéquation avec son en-vironnement direct et la complexe vérité historique, sociale et économique du Rwanda et de la sous-région.

Chacune de ses créations (Family Astray, Umuvunyi, Mboka, U&Me, Ma petite colline, Kura,We call it love, Our house, etc.) soulève la question de la place de l’art dans la société, de sa possible contribution et de son engagement vis-à-vis du pub-lic qu’il prétend servir.

De plus, le carrefour géographique et linguistique qu’offre le Rwanda d’aujourd’hui, la confluence des idées et le développement de nouveaux concepts, tout tend à la remise en question profonde et à la recherche de nouveaux modèles de société  pour cette région; et les arts et la culture n’y échappent pas.

Quelle forme artistique sera la plus pertinente pour traiter de génocide, de conflit, de migration forcée? De possible renaissance, de réconciliation, de la notion de pardon ou de responsabilité? S’il n’en n’existe pas, peut-on prendre la  liberté d’en créer ? Le fond doit-il toujours primer sur la forme, et si oui, quelle nouvelle vérité dramaturgique cela apporte-t-il ? Et à quels publics s’adressent-ils ?

We Call It Love, suivant scrupuleusement cette démarche, tente d’atteindre un double objectif, d’une part, à travers des ateliers de recherche et des interviews, en-richir les connaissances des artistes et du public dans les domaines des droits hu-mains, de la transmission et de la mémoire des génocides, du lien entre mémoire individuelle et collective, et d’autre part, à partir de situations singulières, convoquer l’universel et l’incompressible responsabilité que nous avons envers chaque être humain.

Contactez-nous

Production : Ishyo Arts Centre B.P. 4786 Kigali- Rwanda Direction Générale : Carole Karemera E-mail:  carole.karemera@ishyoartscentre.org info@ishyoartscentre.org !Tel : +250 (0) 788 30 97 06/ 788879791 www.ishyoartscentre.org www.artsandmemory.com