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1 50 ans de solidarité

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Ce livret a été réalisé dans le cadre des festivités organisées pour les 50 ans de l’asbl Volont’R et accompagne l’exposition éphémère « Volont’R, 50 ans de solidarité » qui raconte l’histoire de notre association gérée en grande partie par des volontaires, devenue un service de jeunesse composé d’une équipe d’animateurs.

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50 ans de solidarité

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Page 4-5 1963 – 1973 De la fondation à la création de l’asblPage 6-7 1974 – 1981 Les premiers pas de l’asblPage 8-9 1982 – 1992 Un service jeunesse en plein développementPage 10-11 1993 – 1998 L’ouverture vers de nouveaux publicsPage 12-13 1999 – 2008 A l’ère de l’informatisation, nous faisons le pointPage 14-15 2009 – 2012 Un nouveau nom, une nouvelle imagePage 16-17 De l’aide au « tiers-monde » aux projets solid’RPage 18-19 L’évolution de La formation des volontairesPage 20 2013 etc. : Aujourd’hui et demain ? Page 21 Remerciements

Table des matières

Le livret que vous tenez entre les mains a été réalisé dans le cadre des festivités organi-sées pour les 50 ans de l’asbl Volont’R et accompagne l’exposition éphémère « Volont’R, 50 ans de solidarité ».

Ce livret raconte l’histoire de notre association, des débuts d’« Entraide et Charité » au sein de Télé-Service à l’asbl « Volont’R » en passant par « Entraide et Amitié » ; l’histoire d’une association gérée en grande partie par des volontaires, devenue un service de jeunesse composé d’une équipe d’animateurs salariés. Il a évidemment été impossible de détailler la multitude des projets qui ont jalonné ce demi-siècle. Des choix, parfois douloureux, ont donc dû être faits pour garder le fil chronologique et résumer au mieux l’évolution de notre association.

Contrairement à ce que la lecture de ce livret pourrait laisser supposer, l’histoire de Volont’R est loin d’être un long fleuve tranquille et pour garder le cap nous avons dû, quelques fois, faire preuve de créativité ou remettre en question notre pratique. Des mo-ments de réflexion sur le sens donné à notre action ont donc aussi jalonné notre histoire, ce qui peut, en partie, expliquer la longévité de l’association.

Au travers de ce livret et de l’exposition, nous voulons mettre à l’honneur les person-nes qui ont fait et font encore notre association : volontaires en institution, membres du conseil d’administration, responsables régionaux, membres de l’équipe,... Qu’ils se soient investis quelques mois ou de nombreuses années, ils ont porté et portent encore les valeurs de notre association.

Introduction

« Être volontaire, c’est refuser de croire qu’il n’y a que l’argent et que l’on peut trouver bien plus grande satisfaction dans le don gratuit de sa per-sonne »Citation de Frabrice Goossens, président du conseil d’administration lors du discours des 30 ans de Volont’R en 1993.

Rédaction : Séverine Galant et Olivier GerardsMise en page : Delphine Crombez et Ambroise ThomsonPhotos : Volont’REditeur responsable : Martine De Booseré, 43 Rue de la Charité, 1210 Bruxelles

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De la fondation à la création de l’asbl

1961 1963

Création de Télé-Service dont no-tre association est issue.

Début du volontariat jeune en clinique sous le nom « Entraide et Charité, volontariat en clinique».

1963-1973

En janvier 1961, est fondé à Bruxelles un service social polyvalent sous l’appellation Télé-Service, au sein duquel va naître une multitude d’initiatives et d’activités citoyennes. A la base de ce projet, le Père Charles Gielen, homme de projets, actif et inventif, qui a la capacité de sentir les besoins là où ils sont.

En novembre 1962, il se rend, avec quatre autres membres de Télé-Service, à Utre-cht en Hollande, pour s’inspirer des Jeu-nesses Œcuméniques qui ont développé un projet de volontariat dans les cliniques. Le Père Gielen pressent, en effet, que la société souffre d’un manque d’humanité et d’entraide notamment dans les hôpitaux et que, par ailleurs, les jeunes ont un rôle social à y jouer. De retour en Belgique et avec l’aide du chanoine Cauwe, alors di-recteur général de Caritas, ils rassemblent quelques directeurs de cliniques bruxel-loises pour leur exposer l’initiative hollan-daise et espèrent ainsi lancer le volontariat en clinique à Bruxelles. Ils obtiennent, de la direction de la clinique Saint-Etienne, l’accord de réaliser une expérience con-crète de volontariat qui s’avèrera être une réussite. Ce résultat positif parvient à soulever les dernières réticences : trois autres cliniques acceptent d’accueillir de jeunes volontaires dans leurs services.

Nous sommes en 1963, le volontariat des jeunes en clinique voit officiellement le

jour à Bruxelles au sein des « Chaînes de service et d’amitié » dans Télé-Service, sous l’appellation « Entraide et Charité, volontariat en clinique ». Précisons que le système de cotisation auprès des insti-tutions permettant de soutenir des projets de solidarité fait déjà partie du projet. (voir page 16-17)

Dès le mois de septembre 1963, afin de recruter de nouveaux volontaires et de faire connaître ce service, des séances d’information sont organisées dans un grand nombre d’écoles bruxelloises. Suiv-

Le Père Charles Gielen, fondateur de notre association.

ent des week-ends de préparation pour les candidats volontaires, animés par Berna-dette Parfonry, de Télé-Service et François Pierre, un jeune abbé très populaire au-près des jeunes. Le mouvement est lancé et va se développer assez rapidement dans d’autres régions mais également dans les «homes pour personnes âgées».

En 1964, le volontariat jeune s’étend, en plus des 8 cliniques et des 4 homes brux-ellois, à la région de Liège au sein de 5 cliniques et de 3 homes, à la région de Na-mur au niveau des 3 homes de la ville, à la région du Centre au sein de la clinique de Jolimont. D’autres régions suivront : Tour-nai, Mons, Charleroi, Marche, Soignies,…

Dans le courant des années 60, un staff na-tional, composé notamment de membres de Télé-Service et présidé par Pierre Hu-velle de Caritas, gère le développement du mouvement. Il faut, par exemple, réaliser des affiches pour faire connaître ce service ou décider des projets à soutenir finan-cièrement. En dehors de Bruxelles, gérée par Télé-Service et disposant de bureaux en son sein, les autres régions subsistent grâce au bénévolat dynamique de respon-sables régionaux.

Début des années 70, afin de mieux coor-donner les différentes actions sur le ter-rain et de clarifier le statut juridique de ce volontariat, il est décidé de rassembler les

différentes régions au sein d’une asbl. Les statuts sont publiés au moniteur belge du 29 novembre 1973. L’asbl porte officielle-ment le nom de « Volontariat d’Entraide et Amitié ». Le conseil d’administration est composé de membres de Télé-Service, dont le Père Gielen, de Pierre Huvelle, membre de Caritas et de responsables bénévoles des différentes régions où les volontaires sont actifs : Charleroi, La Lou-vière, Liège, Mons et Namur.

La clinique Saint Etienne à Bruxelles, notre premi-ère institution partenaire avec laquelle nous col-laborons toujours!

1963 1973

Début des séances d’information, dans les écoles, sur notre asso-ciation et le volontariat.

Fondation de l’asbl «Volontariat d’Entraide et Amitié ».

1964

Développement de nouvelles régions : Liège, Namur, La Louvière.

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Les premiers pas de l’asbl La fondation de l’asbl en novembre 1973, va structurer le service, permettre une meilleure organisation mais surtout le développement de son action de terrain. L’article premier des statuts précise que « l’association a pour objet toutes activités destinées à promouvoir, sans but de lucre, l’engagement gratuit des jeunes au service des diverses formes d’entraide et d’amitié, par exemple : humanisation des milieux hospitaliers, animation de home, entraide et ani-mation des quartiers…».

Dans les premiers rapports des assem-blées générales, on sent l’envie du conseil d’administration de mieux coordonner le développement de l’asbl. On y apprend notamment que les accords avec les insti-tutions devront, dorénavant, se faire sous la forme de contrats écrits. Ce sera égale-ment le cas pour les volontaires qui con-firmeront leur engagement via la signature d’une convention.

En 1976, un week-end de réflexion est organisé afin de revaloriser la dimension d’humanisation de l’hôpital et de réviser les programmes de formation. Ces moments de pause et de réflexion sur le sens donné à l’action sur le terrain sont une constante dans l’asbl et peuvent expliquer en partie la longévité de l’association.

En 1977, Martine Gillis est engagée en

tant que responsable du « Service des jeunes» de Télé-Service, centre d’entraide volontaire entre des jeunes et des person-nes en difficulté dans lequel se retrouve le volontariat d’Entraide et Amitié, pour la région de Bruxelles. Progressivement, elle finira par se consacrer entièrement à la gestion du volontariat des jeunes en cli-nique et en maison de repos à Bruxelles au sein d’Entraide et Amitié. Elle occupera cette fonction pendant 19 ans pour deve-nir ensuite coordinatrice de l’association jusqu’en 1998. « Ce qui m’a attiré à ce moment-là dans ce travail, en de-

1974 1979

Notre affiche fin des années 70.

Début des contrats écrits avec les institutions et des conventions écrites avec les volontaires.

4 régions principales : Bruxelles, Liège, La Louvière et Charleroi.

1974-1981

hors de l’aspect que j’avais un emploi, c’est la valeur du service et du service gratuit. Je trouve que dans toute la vie et à tous les âges, le service gratuit et volontaire est une valeur de vie con-stante. Ce qui m’a attiré aussi c’est le fait de travailler avec des jeunes (…) et également à ce moment-là ce que l’on a appelé l’humanisation dans les hôpitaux, qui personnellement me tenait à cœur. »Fin des années 70, les activités de l’asbl se maintiennent principalement dans 4 régions : Bruxelles, Liège, La Louvière et Charleroi. Les volontaires se rendant utiles dans une vingtaine d’institutions. La viabil-ité des régions comptant peu d’institutions est souvent liée au dynamisme du respon-sable régional, le départ de celui-ci en-traînant quelque fois la fin de la région.

Pour relancer le mouvement en Wallonie, Yvette Sépulchre est engagée à mi-temps en tant qu’animatrice nationale. « Mes missions dans l’association étaient principalement de remettre en route le volontariat en Wallonie parce que, petit à petit, plusieurs régions s’étaient éteintes et donc je suis partie un peu partout pour recruter… »Elle parcourra, en effet, la région wallonne afin d’y passer de nouveaux contrats avec des cliniques et maisons de repos et d’y relancer le volontariat des jeunes. Le ré-

sultat ne se fera pas attendre puisque le rapport de l’AG 1981 fait état de 6 régions supplémentaires : Arlon, Dinant, Namur, Soignies, Mons et Moresnet ! Toutes ces régions fonctionnant grâce à l’engagement de responsables bénévoles.

Le conseil d’administration arrive ce-pendant rapidement à la conclusion qu’il est nécessaire de développer une équipe nationale pour garder une certaine cohé-sion dans ces différentes régions et y maintenir une activité. Il faut donc trouver des subventions.

1981

Développement de 6 nouvelles régions : Arlon, Dinant, Namur, Soignies, Mons et Moresnet.

Notre logo début des années 80.

8 9

1982-1992

1982 1986

Reconnaissance comme service jeunesse par la Communauté française. Entrée au CJEF et au CJC.

Première publication de l’hôpital à mots ouverts.

Un service de Jeunesse en plein développement

Rédigée par Yvette Sépulchre, la demande de reconnaissance en tant que Service de Jeunesse auprès de la Communauté Française reçoit un avis favorable en juil-let 1982. Cette reconnaissance est un tournant pour l’asbl, qui va entraîner de nombreux changements structurels mais surtout assurer une continuité et permettre un développement de ses activités.

Devenue “Service de Jeunesse”, l’association doit respecter le décret des organisations de jeunesse, qui précise, notamment, que les 2/3 des membres de l’assemblée générale et du conseil d’administration doivent avoir moins de 35 ans. L’implication des jeunes dans la structure de l’association devient l’une des priorités et participe grandement au dyna-misme de l’asbl.

Comme organisation de jeunesse, nous siégeons au Conseil de la Jeunesse d’Expression Française (CJEF) et nous choisissons de rejoindre le Conseil de la Jeunesse Catholique (CJC), coordina-tion d’Organisations de Jeunesse qui, dès 1984, nous fera bénéficier d’une anima-trice à temps plein, pour renforcer l’équipe nationale.

Au cours de cette décennie nous passe-rons petit à petit d’une association gérée en grande partie par des volontaires à un ser-vice composé d’une équipe d’animateurs

salariés. En mars 1992 l’équipe du « na-tional » est ainsi composée de 5 mi-temps. L’augmentation du personnel rémunéré n’enlève rien au rôle essentiel joué par les responsables régionaux bénévoles qui restent les personnes de référence dans les régions. Même si les rôles ont évolué la structure en binôme animateur/respon-sable régional bénévole est encore actuel-lement au cœur de notre travail.

Il est important de signaler ici que de nom-breux volontaires vont, au cours de ces années, apporter une aide indispensable

Assemblée générale 1984: nous fêtons nos 20 ans.

1989 1992

Lancement de notre trimestriel l’« Entram ».

Développement de l’équipe « na-tionale » composée de 5 postes mi-temps.

au bon fonctionnement de l’association, que ce soit au niveau des formations, de la comptabilité, de l’informatique ou de l’administratif.

Afin de toucher les jeunes là où ils se trouvent, la collaboration avec les écoles secondaires est renforcée et au milieu des années 80, l’association se lance dans l’organisation des retraites sociales.

En 1986, est publié pour la première fois, « L’hôpital à mots ouverts ». Ce guide a été réalisé par et pour nos volontaires en milieu hospitalier, avec l’aide de profes-sionnels du monde médical, du secteur du volontariat et de l’éducation à la santé. Il est structuré comme un lexique et a d’abord une vocation formative : permettre aux vo-lontaires en clinique d’accéder plus facile-ment au vocabulaire spécifiquement médi-cal. Il peut aussi être utile à toute personne en contact avec le monde de l’hôpital. Il va connaître un beau succès et sera réédité à quatre reprises.

Contraction d’Entraide et Amitié, l’Entram, le trimestriel de l’association, voit le jour en septembre 1989. Le président de l’époque précise dans le premier éditorial les objectifs de la revue. « L’Entram a pour but principal de rendre la vie de notre association la plus participative possible. Notre activ-ité augmente, notre structure s’élargit,

il est donc impératif de bien orienter toutes nos énergies. Entram est là pour écouter, informer, entrainer, co-ordonner,… ». Véritable vitrine des activités de l’association, cette brochure subira de nombreuses modifications au cours des années et bénéficiera d’un lifting complet en 2010.

La première édition de « L’hôpital à mots ouverts ».

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1993-1998

1993

Début des camps de volontariat avec des jeunes dans la maison de repos Magnolia de Jette.

L’asbl fête ses 30 ans. Création d’un poste de coordination.

L’ouverture vers de nouveaux publicsEn 1993, nous fêtons les 30 ans d’existence de l’association. Dans son discours pron-oncé à cette occasion, le président du con-seil d’administration, fait l’éloge du fonde-ment de notre service : le volontariat.« C’est vous, les volontaires, qui êtes les acteurs de notre beau théâtre vi-vant. Sans vous, nous mettons les clefs sous le paillasson. Près de 700 volontaires jeunes tous d’esprit et de cœur animés du même feu sacré du bénévolat et de l’aide aux plus isolés et démunis. Etre volontaire, c’est faire sa profes-sion de foi, son chemin de croix mais un chemin bien semé de joie et de gaieté.C’est tendre la main ici pour aider le vieillard en hôpital ou en home et ou-vrir l’autre pour pousser en avant un enfant d’un pays du tiers-monde. C’est avec un exceptionnel don gratuit, à l’heure où des soi-disant responsa-bles de la paix mondiale sont, et c’est évident, avant tout motivés par la pu-issance pécuniaire d’un monde pétro-lier et à peine intéressés à la détresse de tout un peuple qui meurt chaque jour sous nos yeux. Etre volontaire, c’est refuser de croire qu’il n’y a que l’argent et que l’on peut trouver bien plus grande satisfaction dans le don gratuit de sa personne. »Suite au développement de l’équipe « na-

tionale », la gestion du personnel prend de plus en plus d’importance si bien qu’en mai 1993, un poste de coordinateur est créé. Durant ces cinq ans, il sera occupé successivement par : Philippe Dekerck, Guy Dardenne et Martine Gillis, responsa-ble régionale de Bruxelles depuis la fin des années 70. La gestion d’une équipe de sal-ariés est le nouveau défi relevé par l’asbl.

En avril 1995, nous emménageons au 43 rue de la Charité, dans un bâtiment de Cari-tas International. En plus de 30 ans, il ne s’agit là que du 3ème déménagement de l’association. En 1982 l’équipe « nationale » louait un bureau, au sein de Télé-Service, situé au 24 rue du Boulet à 1000 Bruxelles.

Les jeunes participant au Camp Magnolia posent avec les résidents.

1998

L’asbl emménage au 43 rue de la charité, dans les bâtiments de Caritas

Participation à la fondation de la plateforme intergénération-nelle « Courants d’Ages ».

1997

Ouverture vers d’autres type d’institutions (crèche, école de devoirs, poupon-nières, etc.)

Fin des années 80, un premier déménage-ment a lieu vers le n°9 de la même rue. La région de Bruxelles restant au n°24 jusqu’en février 1992, pour ensuite tra-verser la rue et aboutir au n° 19. L’équipe nationale la rejoindra quelques mois avant le déménagement rue de la Charité.

Le rassemblement du «national » et de la région de Bruxelles dans les mêmes bureaux va modifier en profondeur la dy-namique de l’asbl et l’interaction entre les membres du personnel.

Parmi les nombreux projets mis en œuvre au début des années 90, citons le camp bilingue au sein de la maison de repos Magnolia de Jette. Pendant plus de 10 ans ce camp réunit des jeunes francophones et néerlandophones qui, pendant une se-maine, apportent du soleil et un vent de fraicheur aux résidents. Organisée en col-laboration avec JOKA (Jongeren Kampen) de Caritasgemeenschapdienst, cette ac-tivité reçoit plusieurs fois l’appui de la Fondation Prince Philippe, dont la vocation est d’encourager les initiatives d’échanges de jeunes des trois communautés linguis-tiques du pays.

En 1997, nous nous lançons dans le vo-lontariat avec les enfants. L’association qui jusque-là ne proposait que du volon-tariat en clinique et maison de repos va proposer du volontariat en crèches puis en

écoles de devoirs, pouponnières et ateliers créatifs. Autant de partenaires qui vont ve-nir diversifier les institutions qui travaillent avec Entraide et Amitié.En 1998, la coordinatrice participe à la cré-ation d’un réseau intergénérationnel : Cou-rants d’Ages. Ses objectifs : promouvoir, soutenir et faire se rencontrer les acteurs de l’intergénérationnel en Communauté française.

Notre tract de l’époque.

1991 1995

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1999-2008

A l’ère de l’informatisation, nous faisons le point

Avec le départ de Martine Gillis du poste de coordinatrice c’est une page qui se tourne pour l’asbl. L’association se dirige résolu-ment vers l’avenir sans pour autant oublier son histoire et les valeurs qui l’animent depuis ses débuts. Durant cette période la coordination est occupée successivement par Moïra Van Zeebrouk, Cécile Croohnen-berg et la coordinatrice actuelle, Martine De Booseré.

Fin des années 90, l’équipe dispose de deux « vieux » ordinateurs, qui en l’absence de connexion internet, sont uti-lisés plutôt comme des machines à écrire. La majorité du travail se fait, par ailleurs, à la main, par téléphone ou par fax. Du-rant cette décennie on verra une évolu-tion dans nos méthodes de travail liées, notamment, à l’informatisation progres-sive de l’association et au développement de l’équipe de salariés.

En 1999, Entraide et Amitié arrive sur la toile avec son premier site internet. Cette nouvelle fenêtre vers l’extérieur va attirer très rapidement les adeptes du Web. Ils vi-ennent surfer sur notre site et prennent di-rectement contact avec nous par ce biais. Il faudra cependant attendre que chaque ani-mateur dispose de son propre ordinateur, connecté à internet via l’ADSL, pour parler d’un réel travail informatisé.

L’ancien logo datant du début des années

80, il est temps de rafraîchir notre image. Un nouveau visuel est présenté lors de l’assemblée générale de 1999, deux visag-es de profil qui se regardent. De nouvelles affiches et de nouveaux tracts suivront, le slogan « Partagez vos 20 ans » qui accom-pagne l’association depuis plus de 10 ans fait place à un plus sobre « Devenir volon-taire ? ».

Durant cette période, l’équipe va s’étoffer avec l’engagement, fin des années 90, d’une nouvelle animatrice puis, en 2006, d’un assistant administratif et financier. Ce dernier reprend le travail de compta-bilité et de facturation des prestations, as-sumé jusque-là, par les animateurs et des

2007, l’équipe prend la pose pour illustrer l’Entram !

1999 2006

Entraide et Amitié lance son pre-mier site internet et change de logo.

Engagement d’un assistant administratif et financier.

volontaires. La diminution des tâches ad-ministratives va permettre aux animateurs de consacrer plus de temps à des projets novateurs et au développement des ré-gions. C’est ainsi qu’une multitude de pro-jets d’année verront le jour. Citons, entre autres, le projet théâtre à Liège, la partici-pation à la « Zinneke Parade » à Bruxelles ou encore le spectacle de Pie Tshibanda organisé au profit de l’asbl.

De novembre 2007 à juin 2008, un travail est entamé avec le soutien du service pour la transformation, l’innovation et le change-ment social, l’asbl STICS. Le premier ob-jectif est de réinterroger les valeurs et le sens de l’action, et de redéfinir, à tous les niveaux et dans une vision commune (responsables de région, administra-teurs et équipe) les finalités et les objec-tifs de l’association. Les autres objectifs sont de rouvrir le champ de la créativité, d’améliorer la communication interne et externe et d’identifier les ressources de l’asbl. Cette année de réflexions et de dé-bats aboutira à de nombreuses évolutions.

C’est aussi durant cette période que naîtra le Fonds Camille Lambert. En 2007, un ancien volontaire de la région de Huy, Mon-sieur Camille Lambert, fait un geste d’une extrême générosité en faveur de notre asbl, en nous léguant une partie de ses biens fi-nanciers. Pour honorer la mémoire de no-tre ancien volontaire et son engagement

pour l’Afrique, l’association décide de met-tre en place le « Fonds Camille Lambert ». Ce fonds a déjà permis de soutenir finan-cièrement une dizaine de projets africains dans le secteur de l’éducation, de la culture ou de la santé.

Le logo du Fond Camille Lambert.

2007 2008

Création du Fonds Camille Lam-bert.

Fin du travail de réflexion avec le STICS .

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2009-2012

Un nouveau nom, une nouvelle image En 2009, suite au travail avec le STICS, le premier plan d’actions quadriennal est présenté. Quatre grandes lignes sont déga-gées : améliorer la qualité de nos actions, améliorer notre image/visibilité en mettant sur pied un groupe de travail communica-tion, améliorer la participation des jeunes et améliorer la manière de sensibiliser à la solidarité internationale.

Nous changeons ainsi de nom et devenons Volont’R pour Volontariat relationnel en institutions. Cela sonne plus jeune et in-dique surtout plus clairement ce que notre association propose comme activités.

Dans ce même esprit, la réalisation d’une nouvelle identité visuelle, à commencer par un nouveau logo, s’avère indispensable. Celui-ci est réalisé en collaboration avec l’agence « Manythink ». Il est le fruit d’une réflexion approfondie sur les différentes caractéristiques et valeurs véhiculées par notre association. «La typographie utilisée a été spé-cialement créée pour évoquer la jeu-nesse tout en gardant la référence au cadre législatif et rigoureux du vo-lontariat (…) Le trait faisant office de sourire exprime, quant à lui, la soli-darité, valeur omniprésente dans nos activités. Mis ensemble, ces éléments forment un visage, symbole de la cit-oyenneté et de l’humanisme, prônés par le volontariat de l’association.»

La même année, après de longues négo-ciations, le nouveau décret régissant les organisations de jeunesse au niveau de la Communauté française voit le jour. Toutes les OJ reconnues passent en période tran-sitoire de reconnaissance jusqu’à fin 2012.

La structure de la coordination évolue avec la création d’un poste d’adjointe à la coor-dination à mi-temps. Fonction occupée par Solange Deberg qui travaille dorénavant en binôme avec Martine De Booseré.

En 2010, la coordinatrice s’emploie à ét-offer l’équipe et deux chargés de com-munication sont engagés. La création de notre « cellule communication » va nous permettre le rafraîchissement de l’entièreté

Nouveau nom, nouvelle affiche, nouveau logo ...

2009 2009

Changement de nom, nous devenons « Volont’R ». Nouveau logo.

Engagement de deux chargés de communication.

de notre image vis-à-vis de l’extérieur. A commencer par notre trimestriel qui est entièrement relooké. Après plus de vingt ans de bons et loyaux services, quatre-vingt-un numéros, l’Entram fait peau neuve et laisse la place à son petit frère : Le car-net du Volont’R. L’apparition de la quadri-chromie et une meilleure organisation des différentes rubriques sont les éléments es-sentiels de ce lifting.

Le renouveau de notre image se poursuit avec la réalisation de nouveaux tracts et af-fiches qui, via un patchwork, montrent la diversité de l’action des volontaires. Le site internet de l’asbl est également entière-ment repensé pour plus de visibilité et de convivialité.

Les différents outils de communication (enveloppes, papiers à lettre, visuels pour les stands…) sont ainsi progressivement mis au goût du jour. En se professionnal-isant la communication de l’association se veut aussi plus cohérente et mieux adaptée au public.

Durant ces années, divers projets nova-teurs voient le jour. Citons parmi ceux-ci : « Passeurs de contes » : au travers d’animations autour des contes, des élèves de secondaire rencontrent des résidents de trois maisons de repos bruxelloises; « Regards » : un groupe de jeunes réal-ise des portraits et des interviews de vo-

lontaires afin de monter une exposition photographique interactive. Associée à une animation de sensibilisation au volontariat, cette exposition sera vue par plus de 600 jeunes.

Début 2011, suite à un accord avec la Fon-dation contre le Cancer, nous reprenons l’encadrement d’une équipe de volon-taires qui apporte un peu de soleil à de jeunes patients soignés dans les services d’oncologie de 4 hôpitaux bruxellois. Ce volontariat repris sous la dénomination « Comme une bulle d’Oxygène…» pour-rait, comme le prévoit le plan quadriennal 2013-2016, se développer dans d’autres régions.

2010 2011

L’Entram est relooké et devient « le Carnet du Volont’R ». Renou-veau et harmonisation de tous les visuels de l’association.

Début de l’encadrement des vo-lontaires en oncologie « Comme une bulle d’Oxygène »

Des élèves participants au projet « Passeurs de Contes ».

16 17

De l’aide au « tiers-monde » aux projets solid’R

Dès la fondation de l’association en 1963 au sein de Télé-Service, un système de cotisation auprès des institutions accueil-lant des volontaires est mis en place. Les bénéfices réalisés grâce aux cotisations sont entièrement redistribués dans des projets solidaires, présentés par les vo-lontaires auprès des autres bénévoles de leur région. Cette double facette qui fait, aujourd’hui encore, la particularité de no-tre volontariat était donc en place dès les origines.

Au départ, il s’agit uniquement de projets dans « le tiers-monde » avec une préfé-rence pour l’achat de matériel médical et de médicaments. Le soutien se fait major-itairement via des congrégations religieus-es présentes sur place, congrégations qui se retrouvent éventuellement dans les in-stitutions où les volontaires sont actifs.

Dès la fin des années 60, nous insistons sur « une collaboration fraternelle et non sur une puissance due à l’argent ». Les projets sont « petits », simples et tendent à favoriser un échange direct avec ceux et celles qui sont là-bas, sur le terrain. La vi-sion coloniale du « blanc tout puissant » est bien loin.

Fin des années 70, en plus des projets soutenus par chaque région, une partie de leur bénéfice est versée au «national» pour permettre de financer des projets présentés lors de l’assemblée générale annuelle. La somme versée par les ré-

gions est décidée, au départ, par le conseil d’administration. Elle représentera ensuite 1/3 des bénéfices régionaux. Au début des années 90, l’augmentation des frais de fonctionnement de l’association, dus au développement de ses activités, aura rai-son de ces projets nationaux.

Petite révolution en 1989, le soutien de projets n’est plus exclusivement réservé aux pays en voie de développement (au tiers-monde). Les volontaires décident en assemblée générale de soutenir également des projets en Belgique (quart-monde). La même année, est réalisé un fascicule pré-cisant notamment les critères de sélection et une méthode d’évaluation des projets dit de « partenariat ».

Projet Solid’R à Bruxelles en 2008.

Autre révolution en 1997. Afin de stimul-er la participation des jeunes, nous leur donnons la possibilité d’être soutenus financièrement s’ils partent en groupe, à l’étranger, pour y réaliser un projet et ren-contrer la population locale. Les jeunes font, dans un premier du temps, du vo-lontariat en Belgique pour pouvoir financer leur projet à l’étranger.

Parallèlement à ces (r)évolutions, plusieurs groupes de travail sont mis en place au fil des années, afin d’affiner les critères de sélection des projets, mais aussi pour uni-formiser les méthodes de travail en région. Comme toujours, la remise en question du mode de fonctionnement est à la base de notre travail et permet un travail de qualité au plus proche des réalités de chaque ré-gion. Ces différents groupe aboutiront, en 2010, à ce qu’on appelle aujourd’hui les projets solid’R.

Les archives avant 1976 étant lacunaires il n’est pas possible de préciser le nombre exact de projets soutenus. On peut toute-fois estimer que, depuis sa fondation, les volontaires ont marqué leur solidarité au travers du soutien de plus de 720 projets à travers le monde, auxquels il faut ajou-ter les projets présentés dans la cadre du Fonds Camille Lambert (voir page 13).Le pays dans lequel le plus de projets ont été financés est, et de loin, la Belgique. En sachant que le soutien de projets dans no-tre pays n’a été possible que fin des années 80, cela montre l’attachement des volon-

taires pour leur région et pour des asso-ciations de proximité qui sont d’ailleurs parfois celles dans lesquelles le volontariat est effectué. Quand on dit que ce dernier permet de faire découvrir certaines réali-tés… !

Projet Solid’R au Sénégal en 2010.

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L’évolution de la formation des volontaires

Depuis toujours, la formation des volon-taires est au centre de nos activités. En ef-fet, l’une de nos missions est d’encadrer les volontaires et de proposer un volontariat de qualité à nos institutions partenaires.

Pour le père Gielen, fondateur de notre association, bénévoles et salariés doivent tous être professionnels. Des réunions obligatoires, qui préparent au volontariat, sont organisées dès 1963 sous forme de formations réparties sur un week-end.

Les institutions concernées à ce moment-là sont principalement des cliniques. Les réunions de préparation sont donc cen-trées sur ce milieu. Trois thèmes généraux y sont abordés : - Le cadre général du volontariat : organisa-tion pratique, respect des horaires, secret professionnel, intégration dans l’équipe ;

- Les aspects affectifs et relationnels : psy-chologie du malade, quelle place face à la famille, « conseils » pour entrer en rela-tion, réflexion autour des réactions possi-bles des patients ;

-Les aspects plus techniques : aider à re-faire un lit, aider à la toilette d’un malade alité, aider à mettre une panne, accompag-ner les mouvements du malade, aider lors des repas ;

Jusque fin des années 90, ces derniers as-

pects sont généralement enseignés avec l’aide d’une infirmière. Précisons que dans le volontariat, tous les gestes techniques se font toujours accompagnés d’un mem-bre du personnel et dans le respect des limites personnelles de chacun.

Petit à petit, la place laissée aux trois grands thèmes présentés ci-dessus va évoluer. Les aspects affectifs et relationnels vont être abordés de plus en plus en détail (savoirs-être relationnels) tandis que les aspects techniques vont diminuer jusqu’à disparaître presque complètement. En ef-fet, la réunion durant laquelle les futurs volontaires étaient préparés, avec l’aide de professionnels du secteur, grâce à un mannequin ou un volontaire couché dans

Une affiche annonçant notre formation à l’écoute.

un lit médicalisé va disparaître pour lais-ser place à des réunions durant lesquelles chaque futur volontaire va être amené à ré-fléchir autour de « situations problèmes » présentées sous forme de jeux de rôle ou de mises en situation.

Tous les aspects relationnels et pratiques sont maintenant rassemblés dans un doc-ument « Quelques notions de comporte-ment ». Quant aux aspects techniques, ils sont aujourd’hui davantage abordés au niveau des limites : ce que le volontaire peut ou pas faire. Pour la pratique, c’est le personnel de chaque institution qui, en accord avec le souhait du volontaire, mon-tre comment aider à réaliser certains actes (changer un enfant, aider à la toilette d’un patient, etc.).

Au fil du temps, les réunions de prépara-tion vont également évoluer, en fonction des changements internes de l’asbl et de la professionnalisation des animatrices et an-imateurs qui encadrent ces réunions. Par exemple, suite à l’ouverture du volontariat vers d’autres types de publics, comme ce-lui des enfants, le contenu des réunions va s’élargir, en y intégrant les spécificités du volontariat en crèche ou en école de de-voirs.

Actuellement, un dossier pédagogique reprenant l’ensemble des documents présentés en réunions de préparation depuis quelques années est en cours de ré-alisation. Il a pour objectif premier de val-

oriser justement toute l’expérience acquise depuis 50 ans.

Depuis la fin des années 80, toujours dans l’optique de proposer un volontariat de qualité, des formations sont mises en place pour les volontaires. Initialement payante et d’une durée de 5 journées et demi, la désormais classique formation à l’écoute devient gratuite pour les membres en 2001 et s’étale sur deux journées. D’autres for-mations, en lien avec le volontariat que nous proposons, sont également organi-sées à Bruxelles et en région: le deuil, ABC des émotions de l’enfant, le handicap, la communication non violente et beaucoup

Notre formation à l’écoute « spéciale jeune », en résidentiel.

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2013 etc. : Aujourd’hui et demain ?En 2013, nous fêtons nos 50 ans. Un évé-nement de taille est organisé par toute l’équipe. Nous mettons les petits plats dans les grands, lors d’une journée fes-tive sous le signe de la rencontre, des échanges et des souvenirs.

Pour notre OJ, l’avenir proche s’annonce plutôt serein. En effet, début 2013, nous avons reçu l’agrément quadriennal « ser-vice de jeunesse » de la Fédération Wall-onie-Bruxelles 2013-2016 : reconnais-sance de nos actions passées et confiance renouvelée pour nos actions futures. Loin de nous reposer sur nos lauriers, notre objectif général pour ce quadriennat est de maintenir et d’augmenter la visibilité exté-rieure de notre association tout en renfor-çant les piliers de l’action de base.

Notre priorité est de continuer à attirer et fidéliser les jeunes : entre autres, en organ-isant davantage de formations orientées vers eux ; en maintenant et en dévelop-pant des collaborations soutenues avec l’enseignement supérieur ; en encourag-eant le passage d’expérience entre volon-taires, etc.

Nous visons aussi à développer et accroî-tre le sentiment d’appartenance de nos volontaires. Nous envisageons également de nous ouvrir à d’autres réseaux, comme l’aide à la jeunesse, les maisons de jeunes ou les AMO (aide en milieu ouvert).

De manière transversale, développer les pratiques participatives régionales et développer notre expertise intergénéra-tionnelle font également partie de nos ob-jectifs.

Au niveau de notre communication exté-rieure, un nouveau site plus ergonomique et plus interactif est en gestation. Comme nous l’avons déjà dévoilé, un outil péda-gogique interne sur nos bonnes pratiques en termes de formations sortira également bientôt.

Enfin, nous souhaitons garder des liens forts avec nos partenaires, que sont les institutions, les écoles et les associa-tions dont nous sommes membres telles que : le Conseil de la Jeunesse Catholique, le Conseil de la Jeunesse, la plateforme francophone du volontariat, la plateforme du Service Citoyen, Courants d’Ages et In-tergénérations.

merciAUX

Volontaires / Bénévoles administratifs / Bénévoles animateurs / Membres du conseil d’administration / Respon-sables régionaux / Interliens /Mem-bres de l’équipe / Institutions qui ac-cueillent nos volontaires / Ecoles avec lesquelles nous travaillons / Associa-tions partenaires

Nous souhaitons remercier toutes les personnes qui de près ou de loin ont rendu l’élaboration de ce livret possible.

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« Un bénévole, c’est quelqu’un qui s’engage, qui le fait avec tout son cœur, toute son âme et tout son sérieux »Père Charles Gielen, fondateur de notre association

Qui sommes-nous ?Fondée au début des années 1960, Volont’R (anciennement Volontariat d’Entraide et Amitié) est une asbl reconnue depuis 1982 en tant que service de jeunesse par la Communauté française.

Notre objectif principal est de promou-voir l’engagement gratuit des jeunes et l’émergence d’une citoyenneté responsa-ble au travers de différentes activités de volontariat à caractère social.Concrètement, nous proposons, à Brux-elles et en Région wallonne, du volon-tariat centré sur le relationnel et l’écoute de l’autre dans diverses institutions : cli-niques, maisons de repos, crèches, écoles de devoirs, centres pour personnes handi-capées…

Le volontariat que nous proposons est ouvert à tous à partir de 17 ans et par-ticipe au développement personnel au trav-ers, notamment, d’une prise d’autonomie, d‘une ouverture à la tolérance et aux diffé-rences. Lié à un désir de s’impliquer dans la société, il permet la découverte d’un mi-lieu professionnel, de réalités sociales et la création de liens de qualité au sein de nos diverses institutions partenaires.

Cette démarche citoyenne peut s’inscrire de différentes manières : volontariat heb-domadaire dans un service hospitalier, animation d’une après-midi en maison de repos, semaine de volontariat dans une crèche… Elle est complétée d’une offre de formations et de rencontres d’évaluation organisées par l’association, ce qui permet

aux jeunes de trouver un espace de réflex-ion et de débat autour des enjeux qui sous-tendent le volontariat.

Nous collaborons également étroite-ment avec les établissements scolaires dans le cadre de l’organisation de retraites sociales durant lesquelles nous assurons l’encadrement des jeunes. Des anima-tions sur des thématiques en lien avec nos activités (la personne âgée…) sont égale-ment mises en place en collaboration avec les professeurs.

Parallèlement au volontariat relationnel en institutions, nous soutenons financière-ment des projets de solidarité en Bel-gique et à l’étranger. En tant que volontaire chez nous, vous avez ainsi la possibilité de proposer un projet qui vous tient à cœur et pouvoir le concrétiser ! (Voir rubrique Projets solid’R)

Volont’R, c’est chaque année :Des volontaires de tous âges, dont près de 500 jeunes, qui s’engagent régulièrement auprès de patients, d’enfants, de person-nes âgées ou handicapées.150 institutions partenaires à Bruxelles et en Wallonie.Des projets solid’R soutenus en Belgique et à l’étranger.

Volont’R asbl 43 rue de la Charité 1210 BruxellesTél : 02/219 15 62 Fax 02/223 33 [email protected] www.volontr.be

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