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Vol. 4, no 1, juin 2016

250 000 $ pour le bâtiment d’accueil de Sentier des Caps !

Dans le cadre du Programme de mise en valeur intégrée (PMVI) d’Hydro-Québec, la MRC de La Côte-de-Beaupré et Saint-Tite-des-Caps ont obtenu une compensation financière pour les impacts causés par l’installation d’un nouveau poste aérien de transport d’énergie. Souhaitant investir dans un projet d’intérêt régional, le conseil de la MRC de La Côte-de-Beaupré a retenu le projet de rénovation du bâtiment d’accueil de Sentier des Caps, d’une valeur d’environ 250 000 $.

Le TNO Sault-au-Cochon est reconnu pour ses paysages exceptionnels et son immense potentiel récréotouristique et archéologique. Gestionnaire du TNO depuis 2003, la MRC a la chance d’avoir comme partenaire la Corporation du Sentier des Caps de Charlevoix, qui aménage et entretient un réseau de sentiers pédestres et d’hébergement pour une clientèle maintenant internationale.

La MRC souhaite contribuer à la mise en valeur de ce territoire au profit des communautés et ainsi se donner les moyens d’aller plus loin sur le plan récréotouristique. Donc, une portion des sommes du PMVI sert à la rénovation du bâtiment d’accueil de la Corporation du Sentier des Caps de Charlevoix. La MRC a fait confiance à STGM, une firme d’architecture de Québec qui a travaillé sur plusieurs projets de renom, tels que l’Hôtel La Ferme de Baie-Saint-Paul, la gare du quai à Petite-Rivière-Saint-François, la reconstruction du Manège militaire de la Grande Allée à Québec, etc. La MRC est heureuse de confier le mandat de la réalisation des travaux de rénovation aux Entreprises Carco inc., une entreprise locale qui travaille dans le domaine de la construction et de la rénovation depuis 2002.

La Corporation du Sentier des Caps fera donc peau neuve au cours de l’été 2016 !

Retombées économiques de 2,5 millions

de dollars du parc éolien communautaire

de la MRC de La Côte-de-Beaupré

Mission accomplie ! C’est avec une immense fierté que la MRC vous informe que le parc éolien communautaire, réalisé en partenariat avec Boralex, a été mis en service le 17 novembre 2015.

En plus de créer des emplois permanents de qualité, la construction de ce parc a généré des retombées économiques locales de l’ordre de 2,5 millions de dollars en contrats de service ou d’approvisionnement avec les entreprises de la région. Plusieurs organismes locaux se sont également partagé des dons totalisant plus de 15 000 $. Nous tenons à remercier Boralex, Énercon et Hamel Construction pour les efforts qu’elles ont déployés pour maximiser les retombées économiques sur notre territoire.

ET CE N’EST QU’UN DÉBUT, puisque le parc communautaire générera des revenus majeurs pour la MRC. En effet, au cours des 20 prochaines années, ces revenus, estimés à plus d’un million de dollars par année, serviront à mettre en œuvre le Plan de développement durable des collectivités de la Côte-de-Beaupré. Ils serviront aussi à soutenir les initiatives de la MRC, des municipalités et des divers organismes œuvrant sur le territoire dans leur volonté de développer le territoire de manière respectueuse de l’environnement et de la qualité de vie.

Le 4 mai dernier, les membres du conseil de la MRC se sont entendus sur la répartition et l’utilisation du Fonds de développement régional. Ainsi, ils ont mis en place une structure décisionnelle afin de soutenir des projets municipaux durables dans chacune des municipalités.

10 éoliennes

23,5 mégawatts, soit l’équivalent de

4 275 foyers québécois

11 760 tonnes d’équivalent de CO2

évitées annuellement

Photo : MRC de La Côte-de-Beaupré

2 L’ÉCHO de la Côte-de-Beaupré Bulletin d’information de la MRC de La Côte-de-Beaupré Vol. 4, no 1, juin 2016

Mot du préfet

Que le travail commence !

Nous y sommes arrivés, les éoliennes du projet communautaire de la MRC, en partenariat avec Boralex, tournent maintenant à grands vents depuis décembre dernier. Les redevances sont évaluées à plus d’un million de dollars par année pour les 20 prochaines années; qu’allons-nous faire avec ces sommes d’argent ? La réponse est : DU DÉVELOPPEMENT DURABLE. Ainsi, nous appuierons le démarrage de projets collectifs de toutes sortes (loisirs, culturels, récréotouristiques, économiques, etc.) qui auront des retombées sur l’ensemble de la région. Mon premier grand défi en tant que préfet de la MRC était de nous entendre sur la façon dont nous allions nous répartir ces sommes et les utiliser. Mission accomplie ! À mon grand bonheur et à celui de tous les maires, c’est officiellement à la séance du conseil de mai dernier que les maires ont convenu par règlement de travailler ensemble au sein de la MRC, de renforcer notre vision régionale de développement durable et d’attribuer les sommes par projet et par

territoire. Le modèle est unique au Québec et nous en sommes très fiers.

Cela nous demandera une grande concertation et une amélioration de nos connaissances des besoins du territoire et des citoyens, peu importe les limites territoriales des municipalités. Pour réussir ce travail, des comités seront formés, représentant l’Est et l’Ouest de la MRC. Tous les maires seront mis à contribution ainsi que Développement Côte-de-Beaupré, le responsable de l’aménagement du territoire et le directeur général de la MRC. Nous sommes fins prêts; que le travail commence !

D’ailleurs, afin d’améliorer ma connaissance du territoire, j’ai amorcé une tournée régionale de toutes les municipalités; j’ai visité Boischatel, Château-Richer, Beaupré ainsi que Saint-Tite-des-Caps. Accompagnée des maires des municipalités concernées, j’ai eu droit à des visites guidées personnalisées. Au cours des prochains mois, je vais compléter ma tournée, c’est si passionnant et instructif. Ces visites m’ont aidée à mieux comprendre les réalités, les bons coups, les enjeux et les problématiques de chaque municipalité. En parallèle, chacun des maires est invité à présenter sa municipalité au conseil de la MRC. Mais quelle bonne idée !

Que les matières résiduelles soient valorisées au lieu d’être enfouies !

Le travail est passionnant, le défi est grand ! Il s’agit en fait de mon deuxième grand défi, mais celui-là en est un collectif. D’une part, nous devons optimiser la gestion de nos matières résiduelles pour réduire le gaspillage d’argent et, d’autre part, nous devons améliorer considérablement notre taux de récupération pour atteindre les objectifs gouvernementaux. Le constat est clair : nous ne sommes pas très performants. Nous devons mettre en œuvre des mesures pour améliorer notre bilan environnemental, faute de quoi des sanctions peuvent nous y contraindre à compter de 2017. Oui, nous récupérons beaucoup de matières recyclables dans notre bac bleu, mais ce n’est pas suffisant pour atteindre les objectifs.

La seule façon de réduire les matières résiduelles de manière considérable, c’est d’implanter le bac brun pour récupérer les matières organiques. Eh oui, nous en sommes là ! Pour plusieurs, ce sera : « Enfin ! », et pour d’autres : « Ah non ! Pas un troisième bac ! » Je comprends tout ça. Cependant, dans la grande région de la Capitale-Nationale, les MRC de Portneuf, La Jacques-Cartier, Charlevoix-Est, Charlevoix, la ville de Lévis et d’autres ont emboîté le pas et ça va très bien. C’est à notre tour ! Nous sommes capables de réussir, nous aussi ! De plus, si nous ne faisons rien, cela nous coûtera plus cher dans les prochaines années. Nous devons réagir, non seulement pour l’aspect financier qui, pour une élue, est un aspect très important, mais surtout pour l’environnement.

Cette terre nous est prêtée, prenons-en soin et pensons à nos générations futures ! Payer cher pour enfouir des ressources est un geste insensé. L’enfouissement des déchets n’est pas une solution; il faut inverser la tendance : recyclons, compostons et réemployons.

Parise Cormier, préfet de la MRC de La Côte-de-Beaupré et mairesse de Saint-Ferréol-les-Neiges


Vous connaissez un endroit, une activité ou une personne à présenter en exemple dans votre MRC ? Envoyez-nous

vos informations et photos.


Des programmes d’aide pour la construction et la rénovation

de bâtiments

Programme d’adaptation de domicile

Vous êtes une personne handicapée et limitée dans l’accomplissement de vos activités ? Le Programme d’adaptation de domicile (PAD) géré par la MRC de La Côte-de-Beaupré pourrait vous aider à adapter votre domicile afin d’y entrer, d’y sortir et d’avoir accès de façon autonome aux pièces essentielles.

En quoi consiste l’aide financière ?

L’aide financière prend la forme d’une subvention qui peut atteindre 16 000 $ par personne admissible. La Société d’habitation du Québec (SHQ) peut, dans certains cas particuliers, verser une aide financière additionnelle pouvant atteindre 7 000 $. Les travaux doivent constituer des solutions simples et économiques, et devront être réalisés par un entrepreneur qui possède la licence appropriée de la Régie du bâtiment du Québec.

Lorsque des équipements spécialisés sont nécessaires, une aide supplémentaire d’au plus 10 000 $ peut aussi être accordée selon certains critères définis par la SHQ.

Pour de plus amples renseignements sur le Programme d’adaptation de domicile, veuillez communiquer avec la MRC de La Côte-de-Beaupré ou visiter l’onglet « subvention » sur le site Internet : www.mrccotedebeaupre.com.

Programme d’aide à la restauration patrimoniale (PAR)

Par Mélissa Ennis, responsable du SARP, MRC de La Côte-de-Beaupré

La MRC de La Côte-de-Beaupré, en collaboration avec le ministère de la Culture et des Communications, est fière de financer de nouveaux projets de restauration qui se réaliseront au cours des prochains mois sur notre territoire. Surveillez dans vos municipalités ces projets inspirants qui visent à conserver et à mettre en valeur notre riche patrimoine bâti.

Il est encore possible pour les propriétaires de bâtiments figurant à l’inventaire du patrimoine bâti de la MRC de déposer une demande d’aide financière pour des projets visant à remettre un bâtiment patrimonial dans son état d’origine. L’aide, versée sous forme de subvention, peut atteindre un maximum de 15 000 $ par bâtiment admissible.

Si vous avez un projet de restauration et que vous désirez obtenir plus d’informations sur les travaux admissibles à ce programme d’aide, vous pouvez communiquer avec la MRC de La Côte-de-Beaupré ou consulter le site Internet sous l’onglet « subvention ».

Depuis plus de 10 ans, le Service d’aide à la rénovation patrimoniale (SARP) accompagne, guide et conseille gratuitement les propriétaires résidents de la Côte-de-Beaupré dans leurs projets de rénovation.

Que savez-vous sur le Fonds

d’embellissement de la route 138 ?

Plus de 85 000 $ ont jusqu’à maintenant été investis afin que sept entreprises puissent réaliser de nouvelles enseignes et améliorer l’environnement visuel de la route 138;

Quarante entreprises ont entamé des démarches pour souscrire au Fonds, soit pour leur enseigne, soit pour embellir l’aménagement paysager le long de la route 138.


Schéma de couverture de

risques en sécurité incendie

Une cinquième année complétée

Par Monique Marier, coordonnatrice en sécurité incendie, MRC de La Côte-de-Beaupré

Depuis la mise en place du schéma de couverture de risques en 2010, nous avons observé une baisse de 20 % des signalements sur le territoire. En 2015, l’ensemble des services de sécurité incendie ont répondu à 401 appels, les trois principales causes étant les feux de cheminée, les travaux sur des bâtiments et les erreurs humaines.

Avez-vous déjà reçu la visite d’un pompier de votre municipalité ?

Chaque année, les pompiers visitent plus de 1 500 résidences afin de :

valider la présence et la fonctionnalité du matériel de protection contre les incendies;

informer les résidents sur la prévention; mettre à jour l’information concernant les propriétés.

Ces visites contribuent à faciliter le travail des pompiers et à améliorer l’efficacité des interventions en cas d’incendie. Les pompiers sont des personnes-ressources, profitez de leur visite pour les questionner.

À vous de jouer !

Voici quelques trucs préventifs faciles :

Chaque étage doit comporter un avertisseur de fumée récent; Tous les six mois, installer une pile neuve dans chaque

avertisseur; Localiser les avertisseurs dans la partie la plus haute de

l’étage; Le propriétaire doit les installer; le locataire, les garder en

état de fonctionner; Un détecteur de monoxyde de carbone fonctionnel doit être

situé dans la pièce d’accès au garage intégré ou près d’un appareil à combustion.

Autres mesures préventives :

Garder l’accès aux sorties d’urgence libre; Préparer un plan d’évacuation, s’exercer à le suivre et

déterminer un point de rassemblement à l’extérieur avec les membres de la famille.

Pour toutes informations en prévention incendie, nous vous invitons à communiquer avec le service de sécurité incendie de votre municipalité.

Sécurité routière

Une priorité pour Boischatel

La Municipalité de Boischatel passe à l’action et apporte des améliorations à la signalisation routière. Elle vise ainsi à assurer une plus grande sécurité des piétons, cyclistes et automobilistes. Ces améliorations ont été soumises à la population lors d’une soirée de consultation tenue à l’automne dernier et à laquelle près d’une centaine de personnes ont pris part.

Limite de vitesse : 40 km/h

Le respect des limites de vitesse est une préoccupation constante pour les citoyens. Lors de la consultation publique, ceux-ci ont clairement exprimé le souhait de voir la vitesse uniformisée à 40 km/h sur l’ensemble du territoire de Boischatel. Ainsi, dès le début de la saison estivale, les nouveaux panneaux de signalisation feront leur apparition sur les rues de la municipalité, à l’exception des principales rues collectrices que sont l’avenue Royale et les rues Notre-Dame et des Saphirs. Ces dernières demeureront à 50 km/h et des zones scolaires seront établies à 30 km/h.

Arrêts obligatoires et passages pour piétons

Le conseil municipal a la ferme intention de faire de Boischatel une ville sécuritaire pour l’ensemble des usagers de la route et de créer un environnement municipal favorable à la courtoisie et au respect des règles de sécurité. Pour ce faire, au courant de l’été, la Municipalité installera des panneaux d’arrêt à différents endroits névralgiques, comme près du parc des Améthystes, et elle augmentera la sécurité aux abords des passages piétonniers. D’ailleurs, le nouveau panneau de passage à commande manuelle installé près du pont de la chute Montmorency est un bel exemple d’initiative sécuritaire. Cette année, cette initiative sera implantée au coin de l’avenue Royale et de la rue Garneau.

Photo : Municipalité de Boischatel


L’eau potable à Boischatel,

développer tout en respectant l’environnement

La population de Boischatel est en croissance constante et il est essentiel que le conseil municipal planifie adéquatement le développement futur de la municipalité, qui passe, inévitablement, par une saine gestion de l’eau potable.

La rivière Ferrée, qui traverse d’est en ouest le territoire de la municipalité, constitue l’unique source actuelle d’approvisionnement en eau potable. Or, le débit écologique minimum dicté par le ministère de l’Environnement nous empêche d’augmenter le captage de l’eau dans cette rivière. Devant cette éventualité, en plus de devoir procéder à une mise aux normes de son usine de traitement d’eau recommandée par le ministère, la Municipalité devait agir.

Pour remédier à la situation et répondre aux besoins grandissants en eau potable, le conseil municipal a opté pour une solution pérenne en développant une nouvelle source d’approvisionnement dans la rivière Montmorency.

L’idée allait de soi, mais le défi était de taille. En effet, le tracé pour la nouvelle prise d’eau traverse le lit asséché de la rivière Ferrée, un site protégé par le ministère de l’Environnement pour les espèces végétales qu’on y trouve et par le ministère de la Culture et des Communications pour son caractère fossilifère.

Pour la Municipalité, il était primordial de préserver l’état naturel des lieux et c’est pourquoi le conseil municipal a choisi une technique de forage directionnel sur 100 mètres, rarement employée au Québec. Les travaux ont débuté au printemps 2015 et la nouvelle station de pompage, accessible par la rue des Dunes, surplombe le lit asséché de la rivière Ferrée, lequel est demeuré intact. Il reste maintenant à brancher cette nouvelle source d’approvisionnement à l’usine de traitement des eaux. Cette opération ainsi que les travaux de mise aux normes de l’usine se feront simultanément, et le tout devrait être opérationnel au milieu de l’année 2017.

Toute l’équipe et le conseil municipal de Boischatel sont particulièrement fiers de ce projet qui a été réalisé dans le respect de l’environnement et dans un souci de développement durable, au bénéfice des générations futures.

À propos de la rivière Ferrée

La rivière Ferrée étonne par son parcours qui devient souterrain à la hauteur du Club de golf Royal Québec. L’eau emprunte le réseau de grottes de Boischatel, reconnu comme étant le plus long à l'est des Rocheuses, et ressort plus loin, près des terrains du Club de golf Le Montmorency, créant sur son passage de nombreuses dolines et résurgences, et se jette ensuite dans la rivière Montmorency. Le tracé de la rivière Ferrée révèle aussi un lit asséché à caractère fossilifère, qui est encore emprunté par l’eau lors de la crue printanière.




Un outil d’aide à la décision pour conserver

et mettre en valeur les milieux humides

Par Payse Mailhot, chargée de projet, OBV Charlevoix-Montmorency

L’Organisme de bassins versants (OBV) Charlevoix-Montmorency a élaboré un outil d’aide à la décision pour aider la municipalité de Boischatel à développer son territoire tout en assurant une protection adéquate et une mise en valeur optimale de ses milieux humides.

La municipalité de Boischatel est en pleine expansion depuis maintenant quelques années. L’implantation de nouveaux quartiers résidentiels représente un défi de taille pour la municipalité de Boischatel, notamment pour conserver l’intégrité de ses milieux humides. Comment tenir compte des services écologiques de ces milieux naturels et les préserver, tout en les intégrant dans une stratégie de développement durable, balisée notamment par les affectations du territoire (résidentielles, forestières, récréatives ou agricoles) ?

Déjà, le plan d’urbanisme de la municipalité prévoit des aires réservées à la conservation correspondant aux milieux humides d’importance. Or, étant donné que ceux-ci n’ont jamais été définis de façon formelle, un travail de caractérisation de ces milieux s’est imposé par lui-même.

Ainsi, à l’été 2015, une équipe a été déployée sur le terrain afin de recueillir une grande quantité d’informations relatives aux milieux humides de la municipalité. Cette équipe a notamment répertorié les plantes envahissantes, les plantes à statut (plantes rares, vulnérables ou susceptibles), les traces laissées par les animaux fréquentant le secteur ainsi que certaines modifications de nature anthropique effectuées au fil des années. Ce travail a servi à délimiter précisément les milieux humides, et certains sites importants ont été géoréférencés. Plusieurs données ont été consignées sur des cartes pour faciliter leur interprétation. Afin d’évaluer objectivement la valeur écologique attribuée aux milieux humides, l’OBV a élaboré une grille multicritère pour être en mesure de les comparer entre eux, de les hiérarchiser et de cibler ceux qui doivent être privilégiés pour la conservation. Enfin, de nombreuses recommandations ont été proposées pour chaque milieu humide, y compris des mesures de restauration et de mise en valeur. Ces recommandations sont présentement à l’étude par les autorités de la municipalité. Elles serviront certainement à mieux planifier le développement à venir de Boischatel.

Conservation volontaire de milieux humides situés dans le bassin

versant de la rivière Sainte-Anne-du-Nord (Phase II)

Par Marie-Pier Landry, OBV Charlevoix-Montmorency

L’OBV Charlevoix-Montmorency a le plaisir d’offrir gratuitement une caractérisation écologique du milieu humide situé sur votre terrain dans le bassin versant de la rivière Sainte-Anne-du-Nord ! Cela vous intéresse ? Communiquez avec Marie-Pier Landry : 418 821-7056 ou [email protected].

Pourquoi s’y intéresser ?

Ces écosystèmes situés à la limite entre le milieu terrestre et le milieu aquatique jouent un rôle écologique très important. En effet, ils représentent un habitat pour plusieurs espèces floristiques et fauniques. On y trouve des plantes carnivores, des orchidées, de la sauvagine, certains rapaces, des amphibiens, des poissons et plusieurs mammifères. De plus, ils participent au maintien de la qualité de l’eau. Certains assimilent les nutriments tels que l’azote et le phosphore, retiennent les sédiments, traitent des agents pathogènes et éliminent des contaminants agricoles et urbains. Ils ralentissent l’érosion des berges et, conséquemment, l’apport de sédiments dans les cours d’eau. Enfin, ils ont la capacité de régulariser les débits et ils contribuent à diminuer les impacts des inondations.

Photo : OBV Charlevoix-Montmorency




L’eau, un enjeu important

à la Communauté métropolitaine de Québec !

Trois grands dossiers sur l’eau sont en cours à la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) : la protection des sources d’eau potable, l’utilisation responsable de l’eau et la gestion des eaux souterraines.

Le dossier de la protection des sources d’eau potable fait les manchettes depuis l’automne 2015 avec l’adoption du règlement de contrôle intérimaire (RCI) qui interdit toutes constructions, activités et interventions dans les bassins versants des rivières Montmorency et Saint-Charles. C’est dans ces rivières que la Ville de Québec puise 69 % de son eau potable. Bien que quelques exclusions et assouplissements aient été accordés, la CMQ souhaite garder cette ligne directrice dans ce dossier : tant pour des enjeux environnementaux que de santé publique, il faut penser autrement le développement de nos municipalités, protéger les ressources et diminuer notre empreinte écologique individuelle et collective. Le territoire de la MRC n’est que très peu affecté par le RCI actuel. Seule une partie au nord des municipalités de Boischatel, de L’Ange-Gardien et de Château-Richer y est assujettie, soit des secteurs forestiers ou agricoles non habités.

Pour les mêmes motifs, en 2013, la CMQ a entamé un programme d’acquisition de connaissances concernant les eaux souterraines, afin de mieux connaître l’état des nappes phréatiques, y compris celles situées sur le territoire des municipalités et des territoires non organisés (TNO) de la MRC de La Côte-de-Beaupré.

Pour plus d’information, consultez le site Internet de la CMQ : http://www.cmquebec.qc.ca/environnement-eau.

L’utilisation responsable de l’eau,

une préoccupation des municipalités

Plusieurs municipalités de la Côte-de-Beaupré ont mis de l’avant des initiatives en appui à l’économie d’eau potable, notamment en incitant les résidents à se munir d’un baril récupérateur d’eau de pluie. Ce moyen contribue à utiliser l’eau de pluie pour certains usages plutôt que l’eau traitée. Néanmoins, la Ville de Beaupré a réalisé une analyse des outils de réduction de la consommation de l’eau potable qui l’a amenée à conclure que l’utilisation de pommes de douche ou de toilettes à faible débit constitue des mesures beaucoup plus efficaces. À l’instar de plusieurs municipalités du Québec, toutes les nouvelles résidences de Beaupré doivent désormais intégrer des douches et toilettes à débit réduit, alors que les citoyens de Saint-Ferréol-les-Neiges peuvent bénéficier d’une subvention pour effectuer les changements dans leur résidence. Finalement, plusieurs initiatives sont mises de l’avant pour sensibiliser les citoyens et faire respecter les périodes d’arrosage extérieur.

La Stratégie québécoise d’économie de l’eau potable incite fortement les municipalités à se doter d’un plan sérieux pour analyser l’état de la situation et réduire le gaspillage de l’eau potable par les consommateurs (citoyens, entreprises, industries, institutions, municipalités) et par le réseau de distribution de l’eau (aqueduc), dont la condition peu occasionnée des fuites importantes. À des fins d’acquisition de connaissances, plusieurs municipalités exigent maintenant des entreprises et industries du territoire qu’elles se dotent d’un compteur d’eau. Dans un avenir rapproché, le plan d’économie de l’eau potable des municipalités et son application deviendront même un préalable pour accorder aux municipalités l’aide financière versée par le gouvernement pour la réalisation de travaux d’approvisionnement, de traitement et de distribution de l’eau potable.

Savez-vous que les fuites peuvent vous faire gaspiller de 5 000 à 30 000 litres d'eau

chaque année ? Vérifiez que tous vos robinets

sont étanches et, surtout, réparez les fuites dès que

vous les décelez.

Photo : CMQ


La plantation d’arbres et d’arbustes :

de multiples bienfaits en agriculture Par Sandra Garneau, MRC de La Côte-de-Beaupré

Planter des arbres ou des arbustes sur sa parcelle de terrain contribue à améliorer la qualité de son environnement à petite et à grande échelle. Les principaux bienfaits que peut procurer un couvert forestier sont :

améliorer la qualité de l’eau d’un fossé ou d’un ruisseau en créant de l’ombre et en retenant le sol aux abords des cours d’eau;

minimiser les pertes de sol dues à l’érosion par le vent et par l’eau de ruissellement; protéger les cultures des effets néfastes du vent et améliorer les rendements; protéger les bâtiments des effets néfastes du vent et réduire les coûts de chauffage; améliorer la biodiversité en créant des habitats pour la faune et assurer une

connectivité entre ces habitats; améliorer la qualité du paysage.

Grâce au programme volet 3.1 du Prime-Vert du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), le Centre d’enseignement et de recherche en foresterie de Sainte-Foy (CERFO) a mis en place un projet sur l’amélioration de la biodiversité dans le milieu agricole de la Côte-de-Beaupré. Une cartographie fine des îlots forestiers présents dans la zone agricole a d’abord été réalisée. Le portrait a contribué à déterminer des secteurs prioritaires de plantation afin d’en améliorer la biodiversité par une meilleure connectivité entre les îlots boisés existants. Un des volets de ce projet a consisté en la production de fiches qui présentent divers modèles de plantation en fonction du site et des objectifs poursuivis. Nous vous invitons à consulter ces fiches sur le site Internet de la MRC, si vous voulez prendre l’initiative de vous en inspirer et favoriser la biodiversité sur vos terres.

Programme d’aménagement durable des forêts (PADF)

Par Gabrielle Rivard, MRC de La Côte-de-Beaupré

En juillet 2015, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a annoncé la mise en place du Programme d’aménagement durable des forêts (PADF). Le PADF délègue aux MRC des responsabilités en regard de la gestion intégrée des ressources et du territoire. Par ce programme, la MRC de La Côte-de-Beaupré assure la coordination de la Table de gestion intégrée des ressources et du territoire (TGIRT) et la gestion des consultations publiques sur les plans d’aménagement forestiers de la réserve faunique des Laurentides.

De plus, le PADF prévoit le financement de projets d’aménagement forestier sur le territoire de la MRC de La Côte-de-Beaupré. La MRC a donc procédé à un appel de projets entre le 7 mars et le 8 avril derniers. Pour l’année 2016-2017, la MRC de La Côte-de-Beaupré subventionnera des travaux d’aménagement forestier et de voirie sur des terres privées appartenant à des propriétaires forestiers reconnus, à la Forêt Montmorency et sur le TNO Sault-au-Cochon.

Qu’est-ce qu’une TGIRT ?

La loi régit la mise en place des tables de gestion intégrée des ressources et du territoire (TGIRT). Au sein des TGIRT, les intérêts et les préoccupations des personnes et des organismes concernés par les activités d’aménagement forestier sont entendus et pris en compte. Le Ministère participe aux travaux de la TGIRT en vue d’inclure, dans les plans d’aménagement forestier, les objectifs et les enjeux locaux.

Le CERFO est maintenant dans la phase opérationnelle du projet et apporte GRATUITEMENT son expertise aux entreprises agricoles désireuses de réaliser des plantations d’arbres et d’arbustes sur leur terrain (bandes riveraines, haies brise-vent, etc.). N’hésitez pas à communiquer avec Emmanuelle Boulfroy :

[email protected] ou 418 659-4225, poste 241.

Bandes riveraines, ferme Anlousie à Sainte-Anne-de-Beaupré.

Photo : CERFO

mailto:[email protected]


Des projets pour mettre en valeur

les paysages de la Côte-de-Beaupré

Par Françoise Roy, chargée de projet, Table de concertation sur les paysages

Dans le cadre de l’appel de projets de l’Entente spécifique sur la mise en valeur et la protection des paysages de la région de la Capitale-Nationale, cinq projets ont été réalisés sur le territoire de la Côte-de-Beaupré, en 2015.

Trois d’entre eux visaient la conception d’une halte mettant en valeur les paysages fluviaux : l’optimisation de l’expérience du fleuve au quai de Sainte-Anne-de-Beaupré, le concept d’aménagement du parc riverain du quai Gravel à Château-Richer et le parc riverain à L’Ange-Gardien.

Ces concepts ont intégré le contenu du Guide de conception de haltes du paysage, conçu par la Table de concertation sur les paysages de la Côte-de-Beaupré, de Charlevoix et de Charlevoix-Est. Ce guide propose une démarche faisant valoir l’authenticité et la signature artistique du milieu. L’aménagement de ces parcs riverains devrait se concrétiser au cours des prochaines années et, à l’instar du parc de l’Anse à Boischatel, devrait redonner un accès public au fleuve et à ses panoramas.

Les deux autres projets visaient davantage l’aménagement des lieux. À Boischatel, on a planté des végétaux – des espèces indigènes adaptées au milieu – à l’entrée du parc de l’Anse, complétant ainsi l’aménagement du parc riverain. À Saint-Joachim, une place publique destinée entre autres aux cyclistes a été aménagée à l’intersection de la rue de l’Église et de l’avenue Royale, un site stratégique à l’entrée du village où il n’y avait aucun aménagement. Des espèces végétales typiques du milieu y ont été plantées.

Au total, une somme de plus de 42 000 $ a été octroyée pour réaliser ces cinq projets. Quant à la somme investie par d’autres partenaires, elle s’élève à plus de 110 000 $.

Un centre multisportif vert

Beaupré innove

C’est en septembre 2016 que le nouveau Centre multisportif de la Ville de Beaupré pourra accueillir ses premiers visiteurs. Il sera unique parmi les bâtiments municipaux de la région. Le concept proposé va répondre à de hauts standards en matière de bâtiment vert et intelligent. Dans ce sens, un souci particulier a été accordé aux impacts du bâtiment sur l’environnement et sur le bien-être de ses visiteurs. Son intégration et sa pertinence dans la communauté, sa consommation énergétique et son appui à l’industrie du bois ont également été des facteurs considérés dans l’élaboration du projet. Le Centre multisportif portera l’équivalent de l’accréditation LEED argent. Cette construction durable a été rendue possible grâce à l’appui financier du Fonds municipal vert (FMV).

Photo : Ville de Château-Richer

Photo : Françoise Roy


Une entreprise de chez nous active dans le développement durable

Par Cathy Dubé, conseillère en environnement et développement durable, MRC de La Côte-de-Beaupré

L’entreprise Gestev est installée sur la Côte-de-Beaupré depuis 1992, et sa notoriété n’est plus à bâtir. Elle est reconnue comme un leader en gestion écoresponsable d’évènements. L’innovation et l’excellence font partie des très nombreuses caractéristiques qui contribuent à son succès. Depuis 2013, Gestev est une filiale de Québecor. Elle est derrière de nombreux évènements extérieurs d’envergure à caractère sportif et culturel qui ont lieu dans la région et qui rassemblent des athlètes de partout dans le monde, tels que le Red Bull Crashed Ice, le Jamboree, la Transat Québec ‒ Saint-Malo, le Ski Tour Canada, les Coupes du monde UCI de vélo de montagne (Vélirium) et plusieurs autres. L’organisation et la tenue de tels évènements entraînent souvent des conséquences néfastes pour l’environnement : surconsommation de papier, génération de grandes quantités de déchets sur une courte période, surconsommation d’eau, génération d’un volume important de gaz à effet de serre en raison des déplacements des participants, etc. Les dirigeants de Gestev et leur équipe travaillent à réduire leur empreinte environnementale ainsi qu’à laisser des traces durables à la collectivité d’accueil, dépassant fréquemment le cadre de l’évènement pour lequel ils ont été mandatés. Ainsi, dans la mesure du possible, ils redonnent à la communauté qui les accueille de différentes façons : sensibilisation au développement durable, dons ou redistribution de matériel à des organismes, soutien financier aux projets communautaires, etc.

L’entreprise doit ce succès aux employés qui ont mis en place, dès 2009, plusieurs initiatives durables en créant notamment le comité Gestevert de même qu’une politique de développement durable interne. En 2011, Gestev a obtenu la certification en gestion responsable d’évènements du Bureau de normalisation du Québec (BNQ). Depuis, tous ses évènements sportifs d’envergure portent l’étiquette de classification du BNQ attestant que ses démarches sont responsables. Les initiatives de l’entreprise l’ont amenée à recevoir, à plusieurs reprises, des prix de reconnaissance lors de nombreux évènements :

lauréate du prix Matières résiduelles, Les Vivats, Les prix Loto-Québec pour les évènements responsables 2015. Évènement : Vélirium 2014 - Coupe du monde UCI de vélo de montagne;

lauréate du prix Sensibilisation au développement durable, prix Coup d’éclat ! Évènement : Vélirium 2014; finaliste dans la catégorie Réalisation à caractère environnemental ‒ action corporative, prix Phénix de l'environnement 2013,

baie de Beauport; lauréate du prix Communication de ses actions responsables, prix Coup d’éclat 2012. Évènement : Transat Québec ‒ Saint-Malo.

Concrètement, cette volonté se traduit par une série d’actions et d’outils intégrés à tous les niveaux dans le fonctionnement de l’organisation, ce qui contribue à façonner la réputation de Gestev et à démontrer le sérieux de son engagement. Aujourd’hui, ce caractère distinctif assure à Gestev, non seulement de se tailler une place dans le domaine des associations sportives de calibre internationale, mais également de recruter des employés passionnés, interpellés par les valeurs de l’entreprise auxquelles ils souhaitent s’associer.

Photo : Gestev

Gestev appuie

Si vous êtes un groupe de jeunes et avez un projet de coopération internationale ou de développement durable, Gestev échange des heures de bénévolat contre du financement de projets jeunesse.

Pour plus de détails, communiquez avec elle : [email protected].

Photo : Gestev


Pour une gestion proactive des matières résiduelles !

Par Cathy Dubé, conseillère en environnement et développement durable, MRC de La Côte-de-Beaupré

D’ici 2017, les municipalités doivent planifier et mettre en œuvre des mesures afin de diminuer les quantités de matières enfouies. Comment y parvenir ? Pour se guider, la MRC a réalisé une étude et vous en présente ici quelques faits saillants.

L’étude a permis d’observer une hausse substantielle de l’efficacité et de la performance de la gestion des matières résiduelles grâce au regroupement des contrats et à la construction d’infrastructures régionales. Ainsi, les principales pistes de solution qui seront à l’étude sont les suivantes :

la collecte des matières organiques (résidus verts, résidus alimentaires, boues);

la construction d’un écocentre régional pour les entreprises et l’industrie de la construction;

la construction d’une plateforme de compostage; la construction d’un magasin du réemploi

(matériaux de construction et encombrants).

À vous de jouer

À partir du mois de juin, vous recevrez de l’information sur la gestion des matières résiduelles;

Au courant de l’été, la population sera invitée à se prononcer. Surveillez votre boîte aux lettres, plusieurs moyens vous seront offerts afin de nous faire connaître votre avis;

Aimez la page Facebook de la MRC pour rester informé en temps réel.

Saviez-vous que…

jeter coûte plus cher que récupérer; la majorité des municipalités avoisinantes ont

implanté le bac brun pour récupérer leurs matières organiques;

les résidents d’un quartier de la ville de Beaupré ont reçu un bac brun en 2008-2009 et plus de 90 % des participants voulaient conserver leur bac brun à la fin du projet pilote.

Coûts par porte en 2015

0 $ 20 $ 23 $ 114 $

Environ 50 000 tonnes de matières résiduelles sont générées sur le territoire (4 % du total de la CMQ);

Le secteur des institutions, commerces et industries ne récupère que 27 % des résidus; le secteur résidentiel 47 %,

et le secteur de la construction 57 % des résidus issus du segment du « bâtiment » et 86 % des agrégats (asphalte,

brique, ciment, béton, gravier, etc.);

Avec un taux de 736 kg de résidus éliminés par habitant, nous sommes les avant-derniers quant à notre performance

au sein de la région de la Capitale-Nationale, la Ville de Québec étant la dernière. Si aucune mesure supplémentaire n’est entreprise, ce taux grimpera à 781 kg par habitant en 2021;

Environ 5 500 tonnes de matériaux de construction, 3 500 tonnes de matières recyclables et près de

8 000 tonnes de matières organiques sont toujours enfouies;

Pour atteindre les objectifs de la CMQ, nous devons doubler la récupération des résidus domestiques dangereux et des encombrants.

Pour en connaître davantage sur les objectifs à atteindre : cmquebec.qc.ca/matieres-residuelles


L ’impact de TAG – travail de rue

Une ressource indispensable pour le bien-être de l’ensemble de la communauté

TAG est un service d’écoute, d’aide et d’accompagnement auprès de personnes qui vivent des difficultés. La présence des travailleurs de rue dans l’ensemble des municipalités de la Côte-de-Beaupré a un impact positif, direct et immédiat sur des personnes plus difficilement jointes par les services actuels. Chaque année, les travailleurs de rue réalisent 1 400 interventions, que ce soit en situation de crise, pour un suivi au quotidien ou bien à titre préventif. Là où les besoins sont exprimés, les travailleurs de rue sont présents. Que ce soit par la discussion, l’écoute, l’accompagnement, l’information, l’orientation, le dépannage alimentaire ou la médiation, les travailleurs de rue varient leur approche afin de s’adapter aux différents cas. Les situations difficiles vécues concernent principalement la famille, le travail, les relations amoureuses, l’école et les relations interpersonnelles. Fréquemment, la drogue, l’alcool, la justice, la loi, la violence et les conflits sont des éléments que les travailleurs de rue doivent apprivoisés afin d’apporter un soutien adéquat. En 2015, ils ont créé des liens avec plus de 100 personnes de 15 à 35 ans, un groupe d’âge pour lequel très peu de services adaptés sont disponibles. TAG travaille en synergie avec les organisations du milieu. À ce titre, il est important de souligner que, cette année, 20 cas ont été dirigés vers d’autres ressources de la communauté, ce qui nous a donné l’occasion d’accompagner 15 personnes supplémentaires adéquatement. TAGguez-nous par téléphone en tout temps : 418 906-8682.

L ’Association Bénévole Côte-de-Beaupré

L’Association bénévole Côte-de-Beaupré existe depuis le 18 mars 1992 et offre des services à la population de la Côte-de-Beaupré.

Sa mission est de favoriser le maintien à domicile des gens du milieu, particulièrement les personnes âgées, handicapées ou malades, d’offrir un soutien matériel et moral et de défendre et promouvoir les intérêts de ces personnes. Depuis 2013, l’Association a bonifié sa mission en offrant de l’aide et du soutien pour contrer la pauvreté sur le territoire de la Côte-de-Beaupré.

Ses principaux services bénévoles sont : la popote roulante, le transport et l’accompagnement, les journées d’activités, le service de préparation de déclarations d’impôts et de formulaires ainsi que les sorties d’amitié.

Tous ces services ne pourraient se réaliser sans l’implication importante de nos bénévoles. En ce sens, l’Association est continuellement à la recherche de bénévoles pour l’ensemble de ses services. Si vous avez quelques heures à donner, peu importe la fréquence, communiquez avec nous et c’est avec plaisir que nous vous intégrerons au sein de notre organisme, en fonction de vos champs d’intérêt et de vos compétences.

La version électronique de ce bulletin est accessible au www.mrccotedebeaupre.com.

Rédaction : Cathy Dubé

Révision linguistique : Hélène Demers

MRC de La Côte-de-Beaupré

3, rue de la Seigneurie Château-Richer (Québec) G0A 1N0

Tél. : 418 824-3444 Téléc. : 418 824-3917

Courriel : [email protected] Site Web : www.mrccotedebeaupre.com

facebook.com/mrccotedebeaupre

Myriam Verreault -

Gagnante

du concours

« Une action pour

la terre ! »

Le 22 avril dernier, la MRC a organisé un concours via sa page Facebook pour récompenser ceux et celles qui se sont engagés à poser une action pour la Terre. Mme Myriam Verreault de Saint-Tite-des-Caps s’est ainsi engagée à composter et à économiser l'eau potable. Sa participation au concours l’a amenée à gagner un panier de produits du terroir local d’une valeur de 250 $. FÉLICITATIONS !

Photo : Martin Pouliot - TAG


11025, boulevard Sainte-Anne, local 7 Beaupré (Québec) G0A 1E0 Tél. : 418 827-8780

http://www.mrccotedebeaupre.com/

mailto:[email protected]

http://www.mrccotedebeaupre.com/

vol. 4, no 1, juin 2016 250 000 $ pour le bâtiment d ... · de la grande allée à québec, etc....

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