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N° 48 - Octobre 2019 N° 48 - Octobre 2019 LE MAGAZINE QUI RECONNECTE AUX SENS, AU CORPS ET AU COEUR. Vivre sa Nature Au Nom du Corps

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N° 48 - Octobre 2019N° 48 - Octobre 2019

LE MAGAZINE QUI

RECONNECTE AUX SENS,

AU CORPS ET AU COEUR.

Vivre sa NatureAu Nom du Corps

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Sommaire

4

10

22

40

30

VIVRE SA NATURE

PARCOURS DE VIE

PARCOURS DE VIE

POÈME

TÉMOIGNAGE

P 4. "Pourquoi fabriquer des figues alorsque tu es une graine de pommes"par Caroline GAUTHIER

P 10. "Me raconter, raconter mon parcours "par Corinne QUERCIOLI

P 22. "Je suis en apparence une femme quetout comble"par Edith COUDER

P40. "Petit dialogue"par Caroline GAUTHIER

P 30. "De la petite fille qui cherchaitl’extraordinaire... "par Carmen Péra

INFOS

P43.

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"POURQUOI FABRIQUER DES FIGUES ALORSQUE TU ES UNE GRAINE DE POMME ?"

Par Caroline GAUTHIER

Auteur du Roman Initiatique à Succès "Au Nom du Corps"

VIVRE SA NATURE

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 4 -

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VIVRE SA NATURE

pourquoi ils sont faits… et même pire…

du nombre de personnes qui érigent un

MUR, une CUIRASSE, une PORTE

BLINDÉE entre eux et leur vraie nature.

? Je te rassure…

J’étais dans le même cas il y a une

quinzaine d’année.

Et la vie m’a rappelé à l’ordre avec

fracas.

Car tu sais, on ne peut pas agir ad

vitam æternam contre nature sans en

subir les conséquences.

? ET IL Y A UNE CHOSE SÛRE ET

CERTAINE…

On a tous quelque chose d’unique à

accomplir sur terre et on ne peut pas

faire la sourde oreille sans en ressentir,

à un moment donné, les symptômes.

Car oui, chaque personne est unique,

chaque personne sur cette terre a des

talents merveilleux et une force qui lui

appartient... et quand elle y est

connectée, elle est magnétique et rien

ne lui résiste...

? Alors, je voudrais te rappeler qu’il n’y

a jamais eu de personne comme toi, sur

cette terre depuis 13,7 billions d’années

? POURQUOI FABRIQUER DES

FIGUES ALORS QUE TU ES UNE

GRAINE DE POMME ? ?

? La seule chose dont tu as besoin de

savoir aujourd’hui et maintenant, c’est

ceci : Si dans la vie, tu se sens à côté

de la plaque, c’est que tu as pris le

chemin opposé à ta vraie nature, et

que ta graine ne pousse pas dans la

bonne direction…

C’est tout !

Et donc, il est juste temps de changer

de direction... Facile non ?

Pas si simple, en fait...

Car il y a pleins de gardiens qui t’en

empêchent sur ce chemin du

changement...

Mais on va apprendre à les zigouiller

? La vraie question à te poser est

donc la suivante :

Pourquoi continuer à produire des

figues alors qu’au fond tu es une

graine de pomme…

Ça te parle ?

? Je suis effarée en regardant autour

de moi de voir le nombre de

personnes qui vont à l’encontre de ce

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Et bien on se casse la figure…

On est épuisé…

On vit des crises, des burnout… et on

accuse le monde entier alors qu’on est

les seuls responsables !!

? Pourquoi choisit-on de produire des

figues alors qu’on est une pomme ?

Les raisons peuvent être multiples…

en voici quelques-unes pêle-mêle…

- Parce qu’on a appris à le faire

- Parce qu’on nous aime quand on

produit des figues et pas des pommes

- Parce qu’on voit des figuiers partout à

la télé en nous disant que c’est ce qu’on

doit faire

- Parce qu’on est dans les « il faut » et

les « je dois »

- Parce qu’on a peur de ce qu’on

ressent dans notre ventre quand on

écoute la pomme

- Parce qu’on est déconnecté de sa

sensibilité

- Parce qu’on a peur de sa différence

- …

Je pourrais continuer à écrire pleins de

raisons…

et qu’il n’y en aura pas non plus des

comme toi, dans les années futures…

Tu as une chanson unique à chanter

une chanson que toi seule peut

chanter…

Et, il est temps que tu la chantes

partout et très fort si tu vois ce que je

veux dire ;)

Mais, cette chanson, tu ne la

trouveras pas si tu n’ÉCOUTES pas

la graine que tu es…

Si tu ne veux pas entendre ce qui

gronde sous terre et sous tes pieds

depuis si longtemps, si tu ne te

reconnectes pas à ta vraie nature…

A force de nager à contre-courant, tu

vas t’épuiser et perdre le sens de

l’existence, si tu vois ce que je veux

dire.

?A ton avis que se passe-t-il quand

on agit dans le sens inverse des lois

naturelles ?

Quand on fabrique des figues alors

qu’on est une graine de pomme ?

Quand on marche au plafond

alors qu’il existe la loi de la gravité ?

VIVRE SA NATURE

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 6 -

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? Mais, je sais surtout une

chose… :

ON A PEUR DE TA

GRAINE DE POMME !!

Ça te parle ?

Tu n’écoutes pas ta

graine de pomme car tu

as peur de ce que tu

devrais changer dans ta

vie si tu l’écoutais.

Tu as peur de ce que tu

devrais faire, ressentir si

tu t’y reliais.

Alors tu restes dans ta

zone de confort qui

lentement t’endort.

Mais saches que si tu ne

le fais pas… à un moment

ou un autre, la nature

reprendra ses droits et

qu’elle fera péter le MUR

que tu as érigé entre toi et

ta belle nature…

C’est ce qui m’est arrivé...

et c’est ce que je relate en

long, en large et en

travers dans mon roman

«Au Nom du Corps»...

Alors il est temps que tu

démontes, brique par

brique, ces belles

protections pour te mettre

à sentir qui tu es… pour

trouver ta voix et chanter

ta chanson...

Ça te parle ?

Si tu veux télécharger le

petit conte de la graine de

pomme, c’est

ici: http://bit.ly/2kt2b3v

(Illustration de la p.4 :

Audrey BOUTAL.

Tout en valeurs)

CAROLINE GAUTHIERCAROLINE GAUTHIER

VIVRE SA NATURE

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"ME RACONTER, RACONTER MON PARCOURS..."par CORINNE QUERCIOLI

J'accompagne Corinne dans mon programme The Way...

Je suis étonnée de la puissance qu'elle dégage. Très rapidement,

elle a déployé tous les petits aspects techniques qui lui manquaient pour

avoir tout l'impact qu'elle mérite... Et c'est chose faite. Bravo Corine...

C'était important pour moi qu'elle témoigne ici...

Je vous laisse la découvrir

PARCOURS DE VIE

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PARCOURS DE VIE

Mais imaginez une petite fille très

timide, qui sait ce que pense le père de

sa copine, qui sait d'où il vient, ce qu’il

va faire et quel est son état d’esprit.

Je ne savais pas quoi faire avec ça, «on

va me prendre pour une folle si je me

confie à quelqu'un et surtout ma mère

va me dire de me taire», j'avais peur

d’elle.

J'ai vu comme ça plein d'images, plein

d'histoires, entendu pleins de pensées,

ça me terrifiait… alors petit à petit, j'ai

laissé tout s’estomper et disparaître…

J'étais une enfant hypersensible,

délicate et très intelligente.

L'école a été facile pour moi, avide

d'apprendre mais très seule car mes

petits camarades ont de suite perçu une

différence, en tout cas m’ont mise à

part, même si je ne parlais pas de ce

que je ressentais.

Le temps a passé, je suis rentrée dans

le moule, dans la matrice…

Je me suis conformée à ce qu'on

attendait de moi.

J'ai coupé avec toutes mes perceptions

extra-sensorielles, je les ai même

oubliées.

Me raconter, raconter mon

parcours…

Tellement de péripéties, tellement de

mouvement et ça continue.

Du plus loin que mes souvenirs

remontent, j'étais une petite fille très

timide, dans une famille banale, une

mère très autoritaire et sévère, un

père absent et pas vraiment existant

dans son rôle car malheureux (mais

ça je ne l'ai compris que bien tard).

Un frère ainé qui prenait toute la place

car sur agité (problème à la

naissance).

J'ai poussé toute seule, dans mon

monde imaginaire, avec mes livres (je

savais lire à 4 ans ) et avec mes

premières interrogations sur l'humain.

A l’époque, je ne comprenais pas ce

que c’était mais j'avais des

perceptions très fines sur le monde et

je voyais des images dans ma tête,

j'entendais des mots qui concernaient

les personnes que je croisais.

J'avais la possibilité de lire dans la

tête des gens, ça s'appelle de la

télépathie.

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A l’époque, nos parents

ne nous demandaient pas

nos ressentis, ne nous

laissaient pas exprimer

nos émotions.

La seule chose dont je me

rappelle, c'était les

injonctions de ma mère

pour me tenir droite à

table, pour dire bonjour,

merci à la dame ou au

monsieur.

On nous élevait à être de

parfaits petits robots

obéissants, ça continue

encore d'ailleurs dans

certaines familles.

J'étais pourtant une

enfant insoumise, j'allais

le découvrir bien plus tard

quand je me suis

reconnectée à qui je suis

profondément,

l'insoumission ne se

traduisant pas forcément

par de la rébellion

ouverte.

Rien dans ma vie ne

laissait entrevoir le

miracle que je vis

actuellement chaque jour.

Ma vérité a refait surface

et s'est imposée dans ma

vie, dans tous mes

espaces alors que j'étais

destinée à être de la chair

à pâté des idées et des

modèles sociaux et

patriarcaux jusqu'à la fin

de mon existence, si je

n'étais pas sortie de mon

exil intérieur.

Comme toute jeune fille

j'avais des illusions sur

l’amour. Je voulais fuir ma

famille donc j'ai attiré le

premier qui a posé un

regard sur moi.

PARCOURS DE VIE

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PARCOURS DE VIE

Je voulais malgré tout vivre le grand

amour, réussir à avoir une vie de famille

équilibrée.

Je ne perdais pas la foi.

C'est là, au bout de quatre ans de

célibat que j'ai rencontré mon ex-mari,

muté à Lyon pour une courte période et

en partance pour Montpellier.

Un homme très charismatique, qui me

paraissait solide, et qui me faisait

beaucoup rire.

Deux adolescents d'un premier

mariage, une belle situation, il semblait

l’homme idéal pour moi.

Mais n'ayant jamais fait aucun travail

sur moi, je me retrouve à 28 ans à

épouser un manipulateur pervers

narcissique.

Oui, je sais c'est la grande mode

aujourd'hui, on en voit partout mais

sincèrement c'est le portrait craché du

manipulateur.

Je ne l'ai pas vu, je suis tombée dans le

panneau, sous sa coupe pendant 22

ans et j'ai même eu une seconde fille

avec lui.

Un jeune sud-américain très typé,

exotique en tous points, mais pas du

tout bienveillant.

Je me suis laissée glisser dans une

histoire qui a duré six ans de laquelle

je suis sortie très blessée

physiquement et émotionnellement.

J'ai subi plusieurs viols de sa part et

des coups à répétition pendant

presque cinq ans.

Nous avons eu une petite-fille

ensemble, elle avait deux ans et demi

lorsque j'ai quitté son père.

Je travaillais comme auxiliaire

puéricultrice dans différents hôpitaux

de Lyon, en intérim, j'ai toujours

préservé ma liberté professionnelle,

même si je ne savais pas prendre

soin de ma liberté personnelle, dans

mes rapports avec les hommes.

Je ne me respectais pas, je ne savais

pas ce qu'était l'amour, je n'avais pas

eu de modèle étant enfant.

Seule avec une enfant (son père ne

me donnant rien), j'ai dû travailler

sans relâche, sans vacances pendant

quatre ans d'affilée mais j'avais une

grande énergie de vie qui m'a

toujours accompagnée.

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Toutefois de temps en temps, la

Corinne d'autrefois revenait me susurrer

certaines pensées à l’oreille.

Oui, l'amour pour moi avait une place

essentielle dans ma vie, oui, pour moi,

la famille était importante, mais je

n'avais jamais accordé de l'importance

aux biens matériels.

Qui était cette femme qui faisait

régulièrement les boutiques, achetait

trop souvent de nouveaux vêtements,

qui était cette femme qui offrait

généreusement des repas au restaurant

à ses amis, qui était cette femme qui

faisait les courses sans plus regarder

aucun prix.

Et pourquoi faisait-elle tout ça ?

Pourquoi n’osait-elle pas s’avouer sa

frustration, sa tristesse, sa peine devant

son rêve bafoué, piétiné ?

Mon mari était un imposteur, incapable

de la moindre intimité, Il en avait peur.

Toujours à vouloir être au premier plan,

à être vu, être entendu de tout le

monde. Il m'écrasait de toute sa

présence, m'empêchant de m'exprimer,

et le pire c'est que je le laissais faire.

Au début de notre mariage, comme je

l'avais suivi à Montpellier, je me suis

retrouvée plutôt isolée et mon rêve

d'une famille unie encore très présent,

j'ai voulu avoir un second enfant.

J'ai choisi de ne pas travailler pour

me consacrer à la famille.

Et comme ça je suis restée, pendant

toutes les années de notre mariage,

ce qu'on appelle une mère au foyer.

Même s’il m'avait laissée toute liberté

de choix apparemment pour travailler

ou rester au foyer, mon mari n'avait

de cesse de vérifier mes dépenses.

Les premières années furent plutôt

simples, les filles étaient encore

jeunes, entre les devoirs, les jeux

ensemble, les belles vacances, les

belles maisons dans lesquelles nous

vivions, je me racontais une belle

histoire.

Je me racontais l'histoire d'une

femme heureuse, épanouie, comblée,

ayant de la chance d'avoir un mari

avec une si belle situation, ce qu'il ne

manquait pas de me rappeler

régulièrement.

PARCOURS DE VIE

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Je pensais sincèrement

n'avoir rien d'intéressant à

dire comparativement à

lui.

Il avait un QI très élevé,

avait fait une grande

école prestigieuse.

Ma mère déjà était une

femme plutôt étouffante,

qui parlait beaucoup, ne

m’écoutait pas.

J'avais beaucoup de mal

à faire entendre ma voix,

je n'étais pas heureuse.

Je sais que je me suis

contentée de cette

situation pendant toutes

ces années, par peur de

sortir de ma zone de

confort, par peur de me

retrouver encore seule

avec les enfants.

De plus mon ex-mari

donnait une image d'un

homme très puissant, qui

pouvait me faire du mal si

je le quittais, pas

physiquement car il n'a

jamais levé la main sur

moi, j'appréhendais pour

la garde de notre fille car

il avait déjà obtenu la

garde totale de ses

enfants auprès de son ex-

femme.

Il était assez virulent

quand il parlait d'elle, c'est

elle qui l'avait quitté.

J'ai compris bien des

années plus tard que ce

genre de personnage

n’admet pas qu’on le

quitte, sa conception des

choses étant, si vous

n'êtes pas avec lui vous

êtes contre lui, et donc un

ennemi.

Sauf qu'un jour de veille

de Noël 2010, j'ai quitté la

maison, Morgane notre

fille avait seize ans, je

n'en pouvais plus de me

nier, de me laisser

maltraiter. J'ai aussi

pensé à mes filles, quel

modèle je pouvais être

pour elles, quel message

je leur envoyais

implicitement :

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 15 -

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cœur dans la partie logement. Depuis

l'âge de 18 ans, j'avais été habituée

avec ma mère à donner du temps pour

les autres, elle était sévère mais très

généreuse.

Je me sentais revivre avec les autres, à

écouter ces femmes victimes de

violences, comme moi-même j’avais pu

l’être. Cela me permettait en quelque

sorte d'exorciser ma propre histoire,

puisque je me servais de mon propre

modèle pour leur montrer qu'on pouvait

s’en sortir.

Je me sentais très enthousiaste et

engagée, je revivais au contact de ces

femmes.

Nous allions dans les cités pour

éduquer les jeunes filles, nous

voyagions même dans toute la France

pour donner des conférences, c'était à

l'époque de la polémique sur le port du

voile dans les écoles.

J’avais une cause à défendre.

Mon travail à l'hôpital me manquait,

j'aimais tellement apporter du réconfort

aux enfants, aux parents des enfants

malades.

« Quand tu es malheureuse, tu

continues à accepter de te laisser

maltraiter sous prétexte que tu es

mariée ».

Un message de soumission,

qu’allaient-elles comprendre

inconsciemment de mon attitude ?

Même si à une époque, je suis restée

pour elles, mais pas seulement, cette

fois-ci, je devais partir pour elle aussi

et pour moi évidemment.

Pendant ces 22 ans, nous avons

beaucoup déménagé, environ tous les

trois ou quatre ans, mon ex-mari était

très ambitieux, à chaque fois, il était

muté pour un poste plus important.

C'était difficile pour moi de m'investir

dans un nouveau travail, alors j’ai fait

beaucoup de bénévolat, nous avons

pu rester plus longtemps à Nîmes, ce

fut son avant-dernier poste, Le dernier

qui allaient signer la fin de notre

mariage fût en Roumanie.

Pendant un peu plus de quatre ans à

Nîmes, j'ai été secrétaire d'une

association de droit des femmes, j'ai

aussi été bénévole pour les restos du

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PARCOURS DE VIE

J'étais éteinte, j'avais laissé s'éteindre

en moi la petite fille joyeuse qui

s'inventait un monde merveilleux dans

sa chambre avec ses amis imaginaires.

J’avais tué mes rêves, j’avais muselé la

jeune fille qui courait dans la forêt, qui

riait si fort d’un rien, qui rêvait d’une vie

où elle pourrait écrire, chanter, aimer.

J’avais oublié qui j’étais…

Après plusieurs années de thérapies je

savais, je voulais être coach.

J'ai fait plusieurs formations de

coaching professionnel, coaching

intuitif.

Je me suis installée, j’avais l'impression

que je ne pouvais pas accompagner

mes clients assez loin.

J'ai rencontré l'hypnose, ça a tout de

suite été le coup de foudre, je voulais

comprendre comment fonctionne

l'inconscient.

Alors j'ai ouvert mon cabinet

d’hypnothérapeute, mais là encore je

n'étais pas satisfaite, je ne voulais pas

faire de l'hypnose pour traiter les

phobies, les troubles du sommeil ou les

troubles alimentaires.

Alors lorsque je me suis retrouvée

seule, divorcée à 47 ans, sans travail,

sans revenu mais avec une prestation

compensatoire et le partage des biens

auxquels j’avais droit, j'ai longuement

réfléchi à ce que je voulais faire, à qui

je voulais être.

Il m'a fallu plusieurs années de

thérapies pour aller à ma rencontre,

pour comprendre que, toutes ces

années, je m'étais laissée mener par

ma blessure d’abandon.

C'est elle qui avait dirigé ma vie, elle

qui m'avait donné une image de moi

aussi déformée.

Je suis allée vivre dans un petit

village de 500 habitants à 30 km de

Montpellier, en plein dans les vignes.

Isolée dans une maison, j'ai marché,

marché, marché pendant deux ans

tous les jours avec ma chienne, j'ai

parlé aux arbres, aux fleurs, aux

animaux, au ciel, à la pluie, au vent…

Et je me suis reconnectée à mes

émotions, à mon corps, à mon

intuition, à mes sensations… à la vie.

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J'ai encore cherché

comment exercer mon

activité professionnelle,

j'avais décidé que je

voulais être heureuse.

J’ai fait plein de formation,

EFT, ennéagramme,

thérapies par les cartes,

magnétisme,

psychopathologie, soins

énergétiques,

ThetaHealing ®.

Puis un jour…

le Scan thérapeutique, il y

a seulement un an, le

premier jour de la

formation, il s'est passé

quelque chose

d'extraordinaire, c'est

comme si je sortais d'un

trou noir, j'ai retrouvé

toute ma mémoire.

Je me suis soudain

rappelée les capacités

que j'avais petite fille, la

télépathie, tous mes

canaux se sont réouverts,

ce fut extraordinaire.

J'avais de fortes intuitions

avec mes clients mais je

n'avais jamais reconnecté

avec toutes mes

capacités et surtout ma

mémoire.

Depuis j'ai même pu aller

visiter certaines vies

antérieures de mes clients

même si ce n'est pas ce

que je préfère.

Aujourd'hui un an après,

avec une expérience de 5

ans comme coach et

thérapeute, j'ai décidé de

faire du coaching

vibratoire.

Je suis coach Business

Vibratoire.

Je suis Révélatrice du

Merveilleux qu’il y a en

chacun de nous.

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 18 -

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PARCOURS DE VIE

Des femmes qui veulent être et rester

des femmes dans tous les espaces de

leur vie.

Aujourd’hui je suis fière de mon

parcours. Il a été chaotique, le

mouvement est toujours en moi mais

sans la souffrance.

Maintenant je suis libre.

Je n’aurais jamais imaginé que la petite

fille si timide que j’étais puisse un jour

faire des conférences, des vidéos,

puisse avoir un impact dans la vie des

personnes qui font appel à moi.

J’ai beaucoup grandi de mes

expériences, elles m’ont rendue fortes

mais elles m’ont permis de révéler ma

vulnérabilité et de la regarder comme

une puissance.

J’ai encore en moi certaines traces de

mes blessures, je continue d’avancer

avec la joie d’être en vie, d’être en

bonne santé, d’aimer ce que je fais et

surtout de partager mon amour de l’être

humain, avec son ombre et sa lumière.

CORINNE QUERCIOLICORINNE QUERCIOLI

Retrouvez Corinne sur son :Retrouvez Corinne sur son :

- Site : www.corinne-quercioli.com- Site : www.corinne-quercioli.com

- Facebook : L’Académie du- Facebook : L’Académie du

MerveilleuxMerveilleux

J’accompagne les Femmes

Entrepreneures, Coachs Business,

managers, dirigeantes à modifier leur

Fréquence Vibratoire pour Être la

personne qui ouvre son Canal

d’Abondance, à générer de l'argent

facilement en partant de qui elles sont

et en allant vers qui elles veulent être:

Une personne qui vit dans la

Conscience qu’elle a tous les

possibles en elle.

Ensuite mettre en place les actions en

accord avec cette Conscience qui

vient du Cœur.

D'abord coach, puis thérapeute, je

reviens vers le coaching pour

accompagner ces femmes

ambitieuses qui veulent aller plus loin,

qui se sentent limitées par leurs

croyances inconscientes, qui se

sentent freinées par certaines

émotions non exprimées qui les

dépassent.

Mais surtout des femmes qui veulent

vivre leur Féminin en manageant avec

leur intuition, avec le cœur et non

avec des savoir-faire masculins qui ne

leur correspondent pas.

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"JE SUIS EN APPARENCE UNE FEMMEQUE TOUT COMBLE "

par Edith COUDER

Edith a un parcours qui me touche beaucoup...

C'est une femme attachante et d'une grande sensibilité que l'on retouve

dans ces jolis dessins d'"essentiel" qu'elle partage sur le net...

Je l'accompagne aussi dans mon programme et le chemin qu'elle emrunte

pour aider les gens à découvrir leur essentiel est magique.

Je vous laisse la découvrir...

PARCOURS DE VIE

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PARCOURS DE VIE

Côté famille, mes filles ont bien grandi,

je peux m’investir auprès d’elles à

nouveau et notre couple sort renforcé

de ces années traversées.

Derrière cette image de papier glacé...

vous vous en doutez tout n’est pas

réussite et monde des bisounours.

Ce métier pour lequel je me suis

investie pendant 4 ans commence à me

miner. Les relations avec ma

Responsable hiérarchique se

dégradent.

Cela commence quand je reviens de

vacances d’été quand je retrouve dans

mon bureau fermé à clés, un bureau

tout moche à la place du mien.

C’est elle qui s’est servie et m’a laissé

le sien à la place sans rien dire.

À cela s’ajoute ses réflexions acides

bien dosées, puis les refus

systématiques à tous les nouveaux

projets que je présente, etenfin la mise

à l’écart insidieuse.

Mais moi, je m’accroche...

J’aime ce que je fais, travailler avec les

habitants est enrichissant. Je me

remets alors en question pour voir ce

que je peux améliorer... et pourtant je

En 2007, je suis en apparence une

femme que tout comble :

J’ai un travail qui m’éclate dans un

centre social en zone prioritaire et je

suis heureuse de mes 4 ans d’efforts

qui m’ont permis d’obtenir ce diplôme

de Conseillère en ESF.

À 36 ans, je reprends mes études

avec mes filles en bas âge.

J’ai un conjoint très soutenant qui

gère le quotidien de nos filles qui ont

2 et 6 ans.

Moi, je suis dans cette période

«maman câlins, jeux, histoires et

gratouilles du soir».

Je suis allée au bout de mon

challenge et, à 38 ans, j’intègre un

poste de Conseillère en Economie

Sociale et Familiale avec des

missions et fonctions que je trouve

très intéressantes.

Je peux enfin faire un travail où j’ai

des défis à relever, exercer avec les

habitants d’un quartier où le soutien à

la parentalité prime.

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 23 -

Page 24: Vivre sa Nature...remontent, j'étais une petite fille très timide, dans une famille banale, une mère très autoritaire et sévère, un père absent et pas vraiment existant dans

En posant quelques « non » enfin

nécessaires, notre relation se détériore

et ma fille se met à subir la colère de

son père par ricochet.

Je prends alors conscience que mon

ex-compagnon n’a finalement aucun

respect envers moi, mes valeurs fortes

sont anéanties et c’est d’une violence

inouïe.

Dans le même temps, ma maman qui

souffre de déprime depuis des années

menace de se suicider car « elle en a

marre de tout ».

Ma chef... mon ex... ma fille... ma

mère... et ma propre souffrance :

« PAAAAF » j’implose.

Je vis un effondrement émotionnel qui

me lamine.

Pendant ce temps, aux informations,

j’entends que des salariés de Orange

se suicident... trop de souffrances

apparemment.

Ça me parle, je souffre énormément et

est-ce que ça va aller mieux ?

J’ai fait des efforts, tellement d’efforts

pour que tout se passe bien !

me sens de plus en plus en échec

sans comprendre que ce que je vis

est du harcèlement moral.

Je dois apprendre à dire « non » pour

m’imposer et être respectée mais, vu

le contexte, c’est dur !

Je souffre à l’intérieur, me montent

des crises d’angoisse, et je passe de

plus en plus d’énergie à tenter de

tenir la route.

Je vis du compliqué au travail et le

reste de ma vie n’est pas mieux.

J’éprouve le besoin d’avoir de la

stabilité dans ma vie privée, un coin

refuge qui me permette de garder le

cap.

Même si mon couple va bien, c’est

avec le père de ma grande fille dont je

suis séparée depuis longtemps que

ça se complique.

J’ai passé 10 ans à être très

conciliante avec lui pour que notre fille

soit bien.

Et là... Ce n’est plus possible pour

moi de continuer comme ça : je me

nie, je ne me respecte pas assez

dans cette relation.

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 24 -

Page 25: Vivre sa Nature...remontent, j'étais une petite fille très timide, dans une famille banale, une mère très autoritaire et sévère, un père absent et pas vraiment existant dans

Je ne le sais pas encore

mais je suis grandement

responsable de ce qui

m’arrive.

Je décide de travailler sur

moi avec un thérapeute

car je sais que, seule, je

ne peux m’en sortir.

Chaque jour qui passe est

difficile, je fais des efforts

pour moi chaque matin et

je me découvre.

Mon conjoint est là,

patient et bienveillant.

Je réserve le peu de force

aux moments en famille

que j’ai pour partager tous

que j’ai pour partager tous

les quatre.

Je plonge dans la

crevasse géante qui s’est

créée en moi.

Je vais toucher le fond

sombre, découvrir tout ce

qui est moche, devoir y

accueillir, y accepter et

même y aimer...

J’ai l’impression d’être

des ruines grecques, ma

structure psychique est

comme ces colonnes au

sol et je sais que j’ai à

refaire les fondations

avant de remettre mes

colonnes.

Je le sais maintenant : le

faire plaisir, la danse des

émotions pour m’adapter,

et la non-affirmation de

mes besoins m’ont

conduit très loin dans

l’horreur.

A travers cet enfer que je

traverse, je remets petit à

petit de l’ordre dans ma

tête.

J’apprends à m’écouter, à

exprimer mes besoins, à

trouver ma place, je

découvre la douceur des

instants dans la nature, je

m’exprime à travers le

dessin et la peinture.

J’apprends à construire

mon intérieur émotionnel,

je fais le tri, je grandis.

Je finis par ressentir à

nouveau les beaux

sentiments comme

l’Amitié et l’Amour.

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 25 -

Page 26: Vivre sa Nature...remontent, j'étais une petite fille très timide, dans une famille banale, une mère très autoritaire et sévère, un père absent et pas vraiment existant dans

Grâce à ces circonstances, j’ai pris un

mur nécessaire : je ne pouvais

continuer à Faire Plaisir avant d’Être !

Toutes ces années, j’ai pris goût à la

thérapie, j’ai fait du développement

personnel, je suis devenue plus

heureuse et équilibrée.

Il y a 5 ans, j’ai fait une formation en

Magnétisme.

Mon grand-père trouvait de l’eau avec

ses baguettes de noisetier et moi

j’apprends à canaliser cette Energie

autour de la terre pour la transmettre à

qui en a besoin.

C’est comme ouvrir des portes

existantes mais qui étaient bien

cachées.

Je découvre et pratique la méditation.

Une révélation, du possible non

palpable s’invite dans ma vie.

Je découvre que j’ai travaillé sur moi,

fait du développement personnel et

pourtant là, j’avance encore à pas de

géant !

Ma coquille vide se remplit de belles

choses et je décide de me respecter

d’abord et j’apprends enfin à me faire

respecter.

Du bonheur, du plus.

Je peux reprendre le travail et choisis

de le faire ailleurs, je retrouve mon

ancienne équipe.

Je sais maintenant qui je suis après

cet enfer.

Cela me rend plus forte au travail et

ailleurs.

Aujourd’hui, par exemple, je

reconnais les potentiels harceleurs et

je ne laisse plus rien passer.

Je dis «non» dès que c’est nécessaire

et j’aide mes filles à être elles aussi

bien dans leur vie.

J’assume de parler de ce que j’ai

traversé car la force de tomber, c’est

de s’en relever grandie.

Je remercie même mon ancienne

Chef, mon ex, ma mère d’avoir fait ce

qu’ils ont fait !

PARCOURS DE VIE

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 26 -

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PARCOURS DE VIE

Maintenant s’il m’arrive encore de vivre

des moments difficiles, je sais qui je

suis et j’accepte d’être celle que je suis

avec toutes mes imperfections.

Je regarde avec tendresse mes

moments de OFF sachant qu’ils sont

nécessaires à chaque avancée

productive.

Je continue de me nourrir de belles

choses simples et essentielles, j’avance

en confiance et j’apporte mon aide et

soutien à ceux qui souhaitent cheminer

de même.

EDITH COUDER

Retrouvez Edith sur :Retrouvez Edith sur :

- sa page Facebook : Magnétisme- sa page Facebook : Magnétisme

Energie et sens 38 Energie et SensEnergie et sens 38 Energie et Sens

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Vous pouvez la contacter à cetteVous pouvez la contacter à cette

adresse :adresse :

[email protected]@gmail.com

La spiritualité s’invite dans ma vie, je

me connecte à plus grand que moi et

découvre les guidances.

Toutes ces avancées enrichissent ma

vie et je veux continuer et exercer ce

nouveau métier.

J’ai découvert tellement de choses qui

aident à être plus heureux et mieux

dans sa peau que j’ai envie des

transmette ces clés pour reprendre

confiance et avancer

psychologiquement, spirituellement,

énergétiquement.

Tout ça ensemble fait des merveilles.

J’étais timide, réservée, peureuse et

pas sûre de moi.

Aujourd’hui je vis ma vie rêvée.

Je crée début 2019 «Énergie et

Sens» et j’aide en consultation les

gens qui souffrent dans leur corps,

dans leur esprit avec les soins

énergétiques, les guidances, la

thérapie comportementale et les

fleurs de Bach.

Sur le Net, j’écris pour transmettre,

avec ce personnage Essencielle

(photo p.25) qui partage son vécu.

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 27 -

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"DE LA PETITE FILLE QUI CHERCHAITL'EXTRAORDINAIRE..."

par Carmen PÉRA

Carmen réalise des choses extraordinaires...

Des Mandalas Vibratoires personnels

qui vont vous révéler vos mandats d'âmes...

La façon dont s'est invitée cette activité dans sa vie est juste magique.

Il était important pour moi de vous partager son parcours, pour vous

montrer à quel point la vie peut être magique quand on est alignée...

TÉMOIGNAGE

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 30 -

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TÉMOIGNAGE

entoure reflète exactement l’opposé ?

Voilà les préoccupations qui occupaient

mon esprit dès le plus jeune âge. Je

rêvais que je me réveillais dans une

autre famille, dans un autre monde, que

j’avais juste fait un mauvais rêve.

Mais non, chaque matin, c’était un jour

qui se répétait et j’attendais avec

impatience de me réfugier dans le

sommeil pour rêver et fuir ce monde

décidément trop violent, trop insensé,

trop laid.

Issue d’un milieu violent et précaire - je

suis la 2ème de 10 enfants - je vivais

exactement l’inverse des histoires de

Martine.

Cette petite fille qui s’illustre dans des

histoires toujours merveilleuses, où tout

le monde est gentil, tout est beau et où

il fait bon vivre.

La vie d’un être humain peut-elle seLa vie d’un être humain peut-elle se

réduire à cette vie de misère ?réduire à cette vie de misère ?

Et de me demander, à tout instant, si la

vie d’un être humain peut se réduire à

cette vie de misère.

De la petite fille qui cherchaitDe la petite fille qui cherchait

l’extraordinaire dans la vie à lal’extraordinaire dans la vie à la

femme qui vit l’extraordinaire aufemme qui vit l’extraordinaire au

cœur du quotidien.cœur du quotidien.

Connais-toi toi-même, et tu connaitras

l’univers et les Dieux.

- Qu’est-ce ça veut dire « se connaître

» ?

- « Naître avec »

- Ah bon ? La naissance ne suffit

donc pas ? Il se passe encore des

choses après ?

- Oui, c’est s’incarner, vivre dans un

corps tout ce qu’il a à vivre.

- Ah bon ? Et c’est quoi, ce corps ?

Est-ce que je suis ce corps ?

- Non, tu n’es pas ce corps. C’est un

véhicule pour voyager dans la

matière. Il est composé de différentes

densités, les unes sont denses et

solides comme les muscles, les os,

etc...; les autres plus subtiles, comme

la psyché.

- Et moi, qu’est-ce que je suis ?

- De l’Essence divine qui vient

expérimenter l’aventure humaine.

- Mais alors, comment fait-on quand

on sent que la mort n’existe pas,

quand on aspire à la Beauté, à

l’Amour et que tout ce qui nous

- Au Nom du Corps - N°48- Page 31 -

Page 32: Vivre sa Nature...remontent, j'étais une petite fille très timide, dans une famille banale, une mère très autoritaire et sévère, un père absent et pas vraiment existant dans

le sport, les activités manuelles, la

créativité, jusqu’à la possibilité pour moi

d’intégrer une école alternative en

dernière année de collège. Une

expérience où je vais m’épanouir,

m’ouvrir, et nourrir cette Essence du

ciel. Je ne vois rien d’exceptionnel là-

dedans.

Le dessin est présent depuis que je sais

tenir un crayon, et m’a souvent permis

de respirer dans les eaux troubles de

l’enfance. De calmer des colères,

d’apaiser le stress. Pour moi, c’est

ordinaire, je ne vois rien d’exceptionnel

là-dedans.

Pire encore, j’ai honte car je n'ai pas

l’impression que c'est moi qui dessine ;

donc, je crois que je suis une faussaire,

une menteuse.

Et comme cela, toute l’adolescence, la

vie de femme va être ponctuées de :

« - Ohhh, c’est beau, tu as de l’or dans

les mains, quel joli coup de crayon…

Allez, on t’achète des peintures, des

pinceaux, une toile, et tu te lances !

- Mais je n’ai jamais peint sur une toile,

je ne sais pas même pas comment on

fait !

Sans espoir, sans changement, se

lever, manger, travailler, se coucher

et dormir... et on recommence le

lendemain ?

N’y a-t-il pas un sens caché à

découvrir ?

Je suis en contact avec les mondes

subtils mais je crois que c’est une

mauvaise chose.

Je ne peux parler à personne de ces

expériences, de ces évidences, de

ces intuitions. Je me demande même

si je ne suis pas folle.

De nourrices en institutions, la petite

étincelle qui chuchote tout au fond me

pousse irrésistiblement.

Changer de contexte en étant placée

dans une maison d’enfants va être un

tournant majeur. Je découvre en

Claude Barral, directeur de la maison

d’enfants de Clion sur Indre à cette

époque

-1980 -, un homme investi, qui met

tout en place pour favoriser la

réconciliation avec la vie des enfants

tout cabossés…

De là, d’autres portes vont s’ouvrir :

TÉMOIGNAGE

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Page 33: Vivre sa Nature...remontent, j'étais une petite fille très timide, dans une famille banale, une mère très autoritaire et sévère, un père absent et pas vraiment existant dans

- Ahhh, tu devrais vendre

tes tableaux.

Ma chérie, inscris-toi au

concours des peintres

amateurs de la ville. »

Et ainsi de suite.

Sauf que je ne peux

l'accepter car j’ai la

croyance que cela est

ordinaire et que tout le

monde peut le faire

puisque je ne suis pas

allée aux Beaux-Arts pour

apprendre.

Je me cache.Je me cache.

Je suis maman de 2

beaux garçons, sauf que

ce n’est pas facile car je

n’ai pas de repères, je

doute, j’ai peur de ne pas

être une bonne mère, j’ai

envie de fuir car je me

sens un fil à la patte et je

n’ai personne à qui en

parler.

Je choisis d’arrêter de

travailler pour prendre

soin d’eux et dans le

même temps, je me

cache.

Cela m’évite de faire face

au monde, je réduis ma

sphère à : l’appartement,

le bac à sable, l’école et

les courses, la peinture et

aussi les ouvrages

spirituels et romans

initiatiques.

Tout est problématique

dès que je dois sortir, je

ne sais pas m’orienter, j’ai

peur de tout, d’aller au

cinéma, à la piscine.

Je déteste ce corps que je

trouve mal fichu, trop ceci,

pas assez cela.

Je flirte avec le baby

blues pour le premier.

Et toujours enfermée

dans une tour, je n’ose en

parler à qui que ce soit, je

n’arrive tout simplement

pas à demander de l’aide

par peur d’être rejetée,

jugée.

TÉMOIGNAGE

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 33 -

Page 34: Vivre sa Nature...remontent, j'étais une petite fille très timide, dans une famille banale, une mère très autoritaire et sévère, un père absent et pas vraiment existant dans

Je le pressens sans pouvoir solutionner

cela.

Je vais assister à des crises qui se

stoppent d’elles-mêmes uniquement

parce que les mots qu’entend Jérémie

le ramènent à lui-même, le rassurent.

Je lui parle de son étincelle et du fait

que, parfois, il s’échappe de son corps

parce que la vie est trop difficile.

Notamment, l’école.

Sa très grande sensibilité le met en état

de stress permanent.

A peu près dans le même temps, je

retrouve ma maman que j’ai repoussée

pendant 15 ans et je découvre à quel

point elle-même n’a pas connu la joie

d’être aimée pour ce qu’elle est.

S’ouvre tout grand quelque chose en

moi ; la forêt où je lui ai donné rendez-

vous se déverse en moi et me remplit

d’un amour inconnu.

Naitre avec, c’est plonger dans lesNaitre avec, c’est plonger dans les

ombres qui se révèlent au contact deombres qui se révèlent au contact de

la lumière.la lumière.

Naitre avec, c’est plonger dans les

ombres qui se révèlent au contact de

la lumière.

L’opinion que j’ai de moi est juste

consternante et intenable.

A l’âge de 3 ans, le second des

garçons est diagnostiqué épileptique.

C’est un tsunami qui balaie notre

petite famille.

La peur…

Se sentir impuissante face à ces

crises qui surviennent et repartent.

Je vais apprendre une grande leçon

d’amour et d’humilité.

Je vais, coûte que coûte, sans savoir

quand ni comment, mettre toute mon

énergie à la guérison de Jérémie.

10 années en dehors des protocoles

médicaux.

Et je vais découvrir

comment je me suis cachée,

comment j’ai si peur de vivre,

comment je maintiens la maladie,

comment ce qui m’entoure reflète ce

que je me cache.

Que ce qui est appelé « maladie » ,

c’est ce qu’on a du mal à se dire.

Jérémie me pose une question à

laquelle je ne réponds pas.

TÉMOIGNAGE

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 34 -

Page 35: Vivre sa Nature...remontent, j'étais une petite fille très timide, dans une famille banale, une mère très autoritaire et sévère, un père absent et pas vraiment existant dans

TÉMOIGNAGE

Nous ne sommes jamais là pour ce que

nous croyons.

Je suis venue avec, dans mon sac, une

série de mandalas réalisés en A4.

Je n’ose pas les montrer à mon coach.

Je suis une formation en ligne pour

apprendre à me structurer

professionnellement, sauf que je ne

touche pas une bille en informatique

parce que j’ai la croyance que c’est

mauvais pour la santé psychique et

physique, que ça éloigne de la sagesse,

bref tout le tralala du monde dit

spirituel… ou qui s’ intéresse à la

spiritualité.

Je n’ai donc pas réussi à participer aux

coachings en ligne ; Gregory ne me

connait pas et moi non plus, je ne le

connais pas.

Nous sommes 130 personnes et je suis

venue avec une amie.

Elle a utilisé sa voiture.

Pour économiser une nuit de garage,

on laisse la voiture dans la rue, garée

juste où il ne faut pas.

Résultat, c’est la fourrière.

C’est oser aimer ce que l’on

considère ne pas être aimable, c’est

aller au-delà de la surface des

apparences « appâts rances ».

C’est aussi avec l’ombre que se

révèle la lumière dans le dessin.

C’est oser laisser l’inconcevable se

manifester, en lui laissant toute la

place.

2014. Je suis à Bruxelles, j’ai divorcé

depuis déjà 4 ans et recommencé à

zéro.

Je suis allée au Quebec pour

comprendre ce que je n’étais pas.

Que s’était-il passé pendant 20 ans ?

Depuis 2010, je suis entrepreneur

dans l’éveil des consciences, je

tâtonne et ne suis pas complètement

satisfaite.

J’ai donné jusque là, en présentiel,

des cours hebdomadaires à propos

d’une pratique de voyelles vibratoires,

mais je ne suis pas heureuse, il

manque quelque chose.

Oui, ce n’est pas assez vivant.

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 35 -

Page 36: Vivre sa Nature...remontent, j'étais une petite fille très timide, dans une famille banale, une mère très autoritaire et sévère, un père absent et pas vraiment existant dans

Mon amie est

catastrophée et je la

laisse se débrouiller, tout

en ayant honte de ne pas

l’aider mais je suis

déterminée à rester

centrée sur le séminaire.

Grand inconfort entre

nous.

Je suis ennuyée pour la

fourrière et je me sens

concernée.

Le dimanche matin, au

saut du lit, une intuition

me pousse à proposer à

Grégory de faire une

annonce pour vendre les

mandalas et payer la

fourrière avec la somme

récoltée.

Il m’écoute attentivement

et me propose d’étaler

tous les mandalas à

l’entrée, sur une table que

tout le monde peut voir en

entrant.

Il me dit de réfléchir à une

offre et quand il

m’appellera, je monterai

sur scène et ferai ma

proposition.

Résultat, les ventes ont

payé la fourrière, ainsi

que mon séminaire.

Mais cela ne s’arrête pas

là !

La cerise sur le gâteau,

c’est la demande de

plusieurs personnes : que

je leur réalise leur

Mandala perso.

Je ne le savais pas

encore, mais cela allait

devenir le service phare

de ce que je propose

aujourd’hui.

TÉMOIGNAGE

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 36 -

Page 37: Vivre sa Nature...remontent, j'étais une petite fille très timide, dans une famille banale, une mère très autoritaire et sévère, un père absent et pas vraiment existant dans

TÉMOIGNAGE

Cette humilité n’est pas de se

transformer en carpette mais bien oser

partager ce qui est là.

Ça a commencé avec les Mandalas

Vibratoires.

Retranscrire par le dessin le point

d’ancrage du mandat de l’âme des

personnes.

Chaque personne est un champ

vibratoire unique.

Et avant d’être des corps, nous

sommes d’essence divine.

C’est ce qui se retranscrit dans les

mandalas vibratoires.

Ils évoquent le Mandat de l’Ame.

Ce mandat est aux antipodes des

attentes humaines, de nos perceptions

du monde et de la vie.

Bien des gens m’ont dit :

« Ah mais je ne connaissais pas ; c’est

très étonnant!» et de leur répondre

« Mais moi non plus, je ne connaissais

pas... »

Tout est toujours nouveau, nouveau en

ce qui concerne l’indicible qui orchestre

la vie.

Oser vivre pleinement, oser laisser le

vivant nous guider, oser dire oui à

l’improbable, à l’inconcevable.

Cet inconcevable qui a permis la

guérison de Jérémie.

Accepter de ne pas pouvoir envisager

de quelle façon va se résoudre telle

situation, c’est permettre à

l’inconcevable de se déployer sous

nos yeux incrédules.

PPartager au monde Ce que nousartager au monde Ce que nous

sommes, pas qui nous croyonssommes, pas qui nous croyons

être.être.

J’ai enfin accepté de laisser toute la

place à ce qui traverse ce corps.

Cet indicible qui s’exprime de mille

façons.

Ce qui me semblait mensonge a pris

tout son sens aujourd’hui car oui, ce

n’est pas la petite personne qui

dessine mais bien un autre espace,

celui de l’essence qui inspire.

Sentir l’élan qui monte des

profondeurs, et poser le premier pas ;

puis, le suivant sans savoir où cela

nous mène.

Avoir l’humilité de laisser toute la

place, c’est oser être.

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 37 -

Page 38: Vivre sa Nature...remontent, j'étais une petite fille très timide, dans une famille banale, une mère très autoritaire et sévère, un père absent et pas vraiment existant dans

Cette danse m’amène à vous

aujourd’hui en toute simplicité.

Celle de l’enthousiasme, la joie de

l’âme à partager son parfum.

La petite fille qui soupirait en trouvant

que la vie était ordinaire est devenue

une femme qui goûte l’extraordinaire de

la vie.

CARMEN PERA

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Mandal’âme.Mandal’âme.

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Naissent et viennent à notre

conscience les étapes suivantes.

Tout le challenge est de danser avec

ce flux au lieu de lui résister.

Revenir à l’essentiel au cœur du

quotidien, vivre cette vie humaine au

diapason de son essence.

Il n’est plus question de vivre l’une

aux dépens de l’autre.

Mais l’une au service de l’autre.

Aujourd’hui, tout est possible car «je»

ne prétends plus tout porter et «je»

sens le doux parfum de l’indicible

auréoler tout cela.

Sans attente, sans doute juste jouer

dans l’instant qui se propose.

Force est de constater que cette vie

n’est pas mienne.

Elle est un support, un canal du divin

qui s’expérimente lui-même.

Aujourd’hui, j’ai une vie simple et

remplie de petits bonheurs.

Tout est source de gratitude.

L’invitation qui sourd, insistante, c’est

de danser avec le flux de la vie.

TÉMOIGNAGE

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 38 -

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"PETIT DIALOGUE"

POÈME

Poème par Caroline GAUTHIER

— Quand tu cogites et que tu penses,

tu n’es pas là.

— C’est quoi être là ?

— C’est sentir ce qui émerge à

l’intérieur de toi, sans vouloir le

changer.

— Pourquoi faire ?

— Pour sentir la vie qui palpite en toi.

Et la vie, c’est Dieu…

— Si je suis en colère ou triste, c’est

Dieu ?

— Oui puisque c’est de la vie, et que

cela a été créé pour que tu fasses

circuler l’énergie à l’intérieur de toi

quand ton corps subit quelque chose

de l’extérieur.

— C’est simple, alors ?

— Oui c’est simple…

— Pourquoi on complique tout alors ?

— Parce que le cerveau qui devrait

être au service de la vie qui circule en

toi n’est plus le maître, et il n’aime pas

cela.

- Au Nom du Corps - N°48 - Page 40 -

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POÈME

— Pour rester le Maître, il complique

tout ?

— Oui… Il te raconte des histoires et il

aime bien cela les histoires…

— Et la vie, elle ne raconte pas

d’histoire ?

— Non… La vie, elle vit ce qui EST…

— Alors, il sert à quoi le cerveau ?

— A être au service de la vie... À

mettre en place des choses qui soient

au service des élans et aspirations qui

naissent en toi.

Ce n'est pas l'analyse qui doit décider,

mais la vie qui circule en toi... Car c'est

elle qui t'a crée. Cette force de vie a

mis en lien l'ovule et le spermatozoîde

qui t'ont crée.

— Tu veux dire que je dois sentir

cette force en moi et mon cerveau doit

se mettre à son service ?

— Quand tu la sentiras, tu ne me

poseras plus de questions...

— Ah Bon ???? ...............

Caroline GauthierCaroline Gauthier (plus d'inspirations

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