En point d’orgue à la célébration de la Renaissance àLangres en cette année 2018, le thème retenu pour lesRencontres Philosophiques de Langres est L’ART.Sujet immense aux connotations innombrables et polé-miques qui ne peut qu’alimenter la réflexion philosophique.L’ART, avec ses attributs classiques que sont le BEAUet le GOÛT, est en débat depuis le XVIIe siècle. LaQuerelle des Anciens et des Modernes poursuivie auXVIIIe siècle avec la Querelle des Bouffons resurgit dansnos débats actuels.De l’urinoir de Duchamp au dodécaphonisme de Boulez,en passant par les “noirs” de Soulages, l’art contem-porain nous provoque et nous interroge. Nos voisins del’Abbaye d’Auberive et de la Maison Laurentine noustiennent en éveil.Notre philosophe langrois Denis Diderot a abordé lesujet de L’ART à maintes reprises et sous différentsangles, les Salons en étant le plus emblématique. « Lesbeautés ont dans les arts le même fondement que lesvérités dans la philosophie » (Discours sur la poésiedramatique – 1758).Notre contemporain François Dagognet (1924-2015),natif de Langres, s’est lui aussi intéressé à L’ART.

Il a notamment convoqué Diderot dans Écriture eticonographie (1973), où il s’attache à démontrer queDiderot met son écriture au service de l’expressionartistique, une écriture qui favorise « le dialogue des arts ».François Dagognet conclut ainsi (extraits) :a) Diderot « invente une écriture [qui] transforme, et lesfondements de l’univers, et les assises desgroupements humains ».b) « Il ouvre le texte, le desserre, le désaligne, d’où legraphisme, le visuel dans le sonore (cf. le clavecinoculaire), le polysensoriel, une supra-esthétique, desgenres nouveaux ».c) Il nous offre la mixité recherchée, à la fois « l’image-texte » et le « texte imagé ».« Par lui, Diderot devait découvrir, libérer l’espacelittéraire, une littérature qui a vaincu la rhétoriquelinéaire et dont nous n’avons pas fini d’explorer lesressources : l’iconographie plurielle et généralisée, celledes sciences appliquées et des arts plastiques, tousconjugués, réconciliés. »

Bernard CollinPrésident du Forum Diderot-Langres

Maire de Langres, première ville labellisée Ville d’art etd’histoire en 1985, je m’interroge souvent quant auxconditions d’accès des habitants de notre cité à l’art.Malgré la richesse de notre patrimoine, nos musées,nos médiathèques, nos salles de spectacles, notre écolede musique, nos ateliers divers, j’ai conscience que, pourbon nombre de mes concitoyens, l’art, quelle que soitson expression, peut faire l’objet d’un désintérêt, d’uneméfiance, voire d’un rejet, notamment pour les formesd’expression artistique contemporaines.Le caractère fictif de l’art en fait une activité fonda-mentalement à part dans la réalité, considérée commeinutile d’un point de vue pratique. À quoi bon en effet perdreson temps dans l’approche d’œuvres qui ne serventapparemment à rien ? Ce désintérêt peut même faire l’objetd’une condamnation morale. Par le passé, on a longtempsrefusé aux comédiens une sépulture décente, et Platonprescrit de chasser les poètes de la cité. L’art transformeraitou, pour certains, déformerait le réel, autant de raisonspour s’en désintéresser et même s’en méfier. En outre, il y a les œuvres dont on ne sait que penser, dontles clés manquent pour les comprendre. Or, le goût de l’artne s’inculque pas, il se forge par l’habitude. C’est pourquoiil est de notre devoir d’élus de donner à l’art toute sa placedans notre cité et dans la vie de ses habitants dès le plusjeune âge car l’art nous dit et nous révèle quelque chosedu réel, de nous, des autres, de notre condition humaineou sociale.

Pour cela, les Rencontres Philosophiques 2018 invitentpetits et grands à rencontrer auteurs, comédiens,musiciens, acteurs, danseurs, artistes... au travers d’unriche programme ouvert à tous.Cette année, les Rencontres ont instauré très tôt despartenariats avec des médiateurs de l’art contemporaincomme le Fonds régional d’art contemporain deChampagne-Ardenne, le Centre d’art contemporain del’abbaye d’Auberive, le Centre d’Initiation à la Nature etCENCA, la Maison Laurentine et la Ville de Chaumontainsi que des collaborations avec l’éducation nationaleet la Ligue de l’Enseignement 52 par le biais depédagogies de l’éveil et de la sensibilisation par lapratique dans des actions menées en faveur des artsen milieu scolaire.Comme chaque année, les Rencontres Philosophiquesde Langres accueillent pendant quatre demi-journéesle plan national de formation, une formation continuedestinée plus particulièrement aux enseignants dephilosophie mais également ouverte au grand public,avec un programme de conférences et de séminaires.Avec l’art, après la vérité, la liberté, matière et esprit,l’histoire, la religion, le politique, la nature, c’est ànouveau une question majeure pour la philosophie quisera explorée lors des Rencontres 2018.

Sophie DelongMaire de Langres

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Rencontres Philosophiques de Langres

Depuis huit ans maintenant, le ministère de l’éducationnationale propose à ses professeurs et à ses formateursde philosophie un grand rendez-vous scientifique etpédagogique à Langres. Inscrite au cœur des manifes-tations culturelles qui mobilisent la ville natale deDiderot à la date anniversaire de sa naissance, cetteaction de formation est également ouverte aux amateursde philosophie de la région et suscite de riches échangesintellectuels, très appréciés de tous les participants.Après « la religion », « le politique » puis « la nature »,ces trois dernières années, le thème retenu pourl’édition 2018, « l’art », n’aurait sans doute pas déplu àl’auteur des Salons.Le monde de la création et des activités artistiquesn’est certes plus le même qu’au XVIIIe siècle.Les nouvelles technologies, par exemple, transformentle travail de l’artiste ou encore la place du spectateur.Mais la création, la recherche de l’émotion esthétiqueet le goût de l’art demeurent et, avec eux, la pertinencedu questionnement de cette activité spécifiquementhumaine, qui constitue l’une des premières manifestationsde la culture.L’intérêt de cette réflexion est d’ailleurs sans cesseactualisé dans les classes, où les professeurs traitentde l’art avec des élèves ayant des expériences artistiques

différentes et parfois des pratiques personnellessusceptibles d’être soumises à l’analyse.Pour explorer le thème, les conférences et les séminairesau programme seront conduits par des experts,universitaires et chercheurs en philosophie de l’art eten esthétique. Ils déploieront les problématiques à traversle temps et la diversité des arts (musique, architecture,théâtre, danse...) en accueillant des spécialistes de cesdifférents domaines. Assurément les RencontresPhilosophiques offriront ainsi aux professeurs l’occasiond’enrichir leur réflexion théorique et de penser ensemblede nouvelles démarches pédagogiques.La réforme du lycée, désormais engagée, nous encourageà développer cette réflexion. Dans le nouveau lycée, enplus d’un enseignement commun à tous les élèves, cesderniers pourront en première et en terminale bénéficierd’un enseignement de spécialité. Le nouveau lycée affirmeainsi le caractère fondamental de l’enseignement de laphilosophie et de son enjeu : permettre à chaque élèved’accéder à la culture et à l’exercice réfléchi du jugement.C’est portées par cette conviction que se dérouleront,cette année encore, les Rencontres de Langres.

Jean-Marc Huart,Directeur général de l’enseignement scolaire

Les Rencontres Philosophiques de Langresexistent depuis 2011. Dans la ville natale deDenis Diderot et autour de la date anniversairede sa naissance, le 5 octobre, elles proposentà un large public pendant un peu plus d’unesemaine de nombreux rendez-vous de cultureet de réflexion. Elles accueillent égalementpendant quatre demi-journées le plan nationalde formation, formation continue en directiondes professeurs et inspecteurs de philosophiede toute la France.L’édition 2018 a pour thème l’Art.

2018 / Éditos

L’art du thangkaThangka est le nom donné à des peinturesreligieuses bouddhiques du Tibet, Népal, Bhoutanet de Mongolie. Le mot thangka (littéralement« chose que l’on déroule », « rouleau ») désigneune peinture plate que l’on roule, avec desreprésentations des divinités du panthéontibétain. Elle est destinée à la concentration et laméditation, plutôt qu’à la simple décoration destemples et d’autres espaces consacrés au culte.Les thangkas peuvent être de grandes dimensions(jusqu’à plus de 70 x 50 m), ou de la taille d’untimbre-poste. Mais quelles que soient leursdimensions, l’iconographie et les techniques sontles mêmes, répondant à des règles strictes etfixées depuis longtemps.Les Rencontres Philosophiques accueillent unesélection de thangkas de la collection personnellede Carlos Micháns, compositeur et écrivainargentin-hollandais, qui partage son activitémusicale avec sa passion de collectionneur. Uneplongée dans le monde mystérieux des bouddhaset bodhisattvas.

Du 29 septembre au 4 novembreSalle Colson - Maison des Lumières Denis Diderot

Entrée gratuiteJusqu’au 7 octobre : du mardi au

dimanche de 9h à 12h et de 13h30 à18h30 puis de 13h30 à 17h30

Au cœur du TibetPerformance calligraphique par Jean-MichelDouche alias Jigmé Douche pendant l’inau-guration de l’exposition L’art du thangka.

Vendredi 28 septembre de 18h à 19hSalle Colson - Maison des Lumières Denis Diderot

Calligraphie tibétaineet Route de la Soie

Atelier de calligraphie pour enfants et adultes parJean-Michel Douche alias Jigmé Douche, calli-graphe spécialisé dans la calligraphie tibétaineet auteur de recueils. Jigmé Douche proposeraégalement une initiation à l’écriture verticalePhagspa, qui permet d’écrire le tibétain et lemongol mais aussi le chinois et le sanscrit,écriture créée à l’époque de Kubilai Khan et quisert encore aujourd’hui pour les sceaux. Beau lien entre l’Orient et l’Occident, sur les cheminsde la Route de la Soie et de la philosophie.

Samedi 29 septembre de 9h30 à 12h Salle Colson - Maison des Lumières Denis Diderot

Inscription obligatoire

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ATELIER / PERFORMANCEEXPOSITION

Conversations croiséesLe FRAC / Fonds régional d’art contemporainde Champagne-Ardenne propose une expositionprésentée simultanément au Musée d’Art etd’Histoire ainsi que dans la salle Jean-Favre, surles cimaises de la Capsule, espace d’expositionitinérant dédié plus particulièrement au jeune publicet créé pour le FRAC par la designer matali crasset.Seront présentes des œuvres de Martin Boyce,Tom Burr, Julien Carreyn, Roman Cieslewicz,Claude Closky, Erik Dietman, Kirsten Everberg,Robert Filliou, Nicolas Floc’h, Joan Fontcuberta,Cyprien Gaillard, Paolo Gioli, Isabelle Giovacchini,Raymond Hains, Christian Jaccard, GeorgesJeanclos, Mehryl Levisse, Ciprian Muresan,Philippe Ramette, Patrick Raynaud, BrunoStevens, Angel Vergara, James Webb.

Les artistes entretiennent tous une relation forte àl’histoire de l’art, dans le dialogue permanent qu’ilsont su créer avec les œuvres de leur temps, commeavec celles du passé, célèbres ou parfois méconnues.

De façon ironique, sérieuse ou critique, parfoispoétique, les œuvres se répondent, se questionnent,inventent des sens nouveaux. Ainsi, par exemple,en revisitant La Joconde de Léonard de Vinci,Robert Filliou propose, en même temps, unecritique acerbe de l’institution muséale et l’utopied’un art plus « démocratique ».

Pour certains artistes, le dialogue s’instaure avecd’autres domaines de création tels que la danse, lamusique ou encore le cinéma, dans une porositéféconde de formes nouvelles et inédites, traversantdes frontières de plus en plus floues. L’exposition permet également de s’arrêter surquelques évolutions récentes de l’art et de sesrecherches. Conversations croisées est doncl’occasion de réinterroger la pertinence de ceséchanges ténus, discrets ou au contraire affirmés,qui irriguent la création contemporaine et lui ouvrentdes horizons nouveaux, inattendus, dépassant lesfrontières du temps et des disciplines pour ébaucherune histoire de l’art qui se construit de l’intérieur.

Créé en 1984, le FRAC Champagne-Ardenne agiten faveur de la création et de la promotion de l’artcontemporain. Depuis 1990, il est installé dans une ailede l’Ancien Collège des Jésuites à Reims. Il a pour vocationla constitution et la diffusion d’une collection d’œuvresd’art contemporain, la programmation et la réalisationd’expositions temporaires, l’édition et l’organisationd’actions de sensibilisation à l’art contemporain.

Du 20 septembre au 7 octobre 2018Les samedis, dimanches et mercredis

de 14h à 18h et les vendredis de 18h30 à 21h30Visites guidées : dim. 23.9 à 14h30 / mer. 26.9 à17h30 / lun. 1.10 à 20h30 / jeu. 4.10 à 11h30Salle panoramique de la salle Jean-Favre

Du 20 septembre 2018 au 7 janvier 2019Jusqu’au 7.10 : du mer. au lun.de 9h à 12h et de 13h30 à 18h30.

Après le 7.10 : du mer. au lun. de 13h30 à 17h30Visites thématisées : ven. 5.10 / dim. 7.10 / dim.

4.11 / dim. 2.12 / dim. 6.1.2019 à 16hMusée d’Art et Histoire

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EXPOSITION

Balade etconcert sous les hêtres

avec Laurent Willeneger

Manifestation proposée par le CENCA (Conservatoired’Espaces Naturels de Champagne Ardenne) quigère la réserve naturelle de Chalmessin et leC.I.N. (Centre d’Initiation à la Nature) d’Auberive. Promenade philo animée par Laurent Willenegersur le rapport de l’artiste à la nature qui sedéclinera en plusieurs phases :• Une heure de balade avec les ânes pour serendre de Chalmessin à la réserve naturelle.

• Approche du travail de Laurent Willeneger surun parcours d’environ 1 km dans la réserve.

• Apéro offert par le CENCA vers 18h et repastiré du sac.

• Soirée musicale Concert sous les hêtres de 20hà 22h : Hang et Didgeridoo avec Colas Tastu,musicien bisontin (Repli à la Salle des Fêtes simétéo douteuse).

Laurent Willeneger vit à Yverdon en Suisse.Ornithologue confirmé, il dessine les oiseaux depuis1985. Il mène aussi des travaux avec différents publicsautour du dessin animalier et de nature.

Samedi 29 septembre à 15h30RV Salle des Fêtes de Chalmessin

Vous pouvez prolonger cette expérience en participant,le dimanche 30 septembre, à un atelier de dessin

naturaliste avec Laurent Willeneger. RV 10h au parkingde la Réserve Naturelle de Chalmessin. Repas tiré du sac. Tarif : 30 € la journée. Inscription : C.I.N. : 03 25 84 71 86

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Art, œuvre, valeur etespace politique dereprésentation

Table ronde à propos de l’exposition Scènes de lavie ordinaire autour des œuvres de VincentCordebard et de ses invités.Animation/régulation : Maison Laurentine / PierreBongiovanni (commissaire d’exposition, artiste,expert en politique culturelle, conférencier).Intervenants : Vincent Cordebard, artiste -Christine Guillemy,Maire de la Ville de Chaumont,commanditaire de l’exposition - ChristianGattinoni, photographe, rédacteur en chef de larevue Critique.org, enseignant à l’École NationaleSupérieure de la Photographie d’Arles, plasticienet curateur - Thierry Girard, photographe etconférencier - Eva Jeanne, artiste créatriced’une œuvre sonore pour l’exposition et enrésidence de création à Chaumont.

Vincent Cordebard : Né en 1947 / 1982-Séminaire à l’atelier des enfants du Centre Pompidou /1983 - Commissariat de l’exposition La Couleur duTemps pour le FRAC Champagne Ardenne / 1982-1992- Fondation et animation d’une galerie d’établissementsous tutelle de la Direction aux Arts Plastiques dans le cadred’un programme de sensibilisation à l’art contemporain/ 1986 - Bourse nationale du Fonds d’incitation à lacréation contemporaine (FIACRE) / 1996-1999 - Vice-président des Rencontres Internationales d’Art Graphiquede Chaumont / 1986- 2006 - Expositions personnellesen France et à l’étranger...

Samedi 29 septembre - Départ bus à 15h30Visite de l’exposition 16h30, table ronde 18hChaumont - Ateliers Tisza : 8 Rue Decomble

Bouquet de lectures : Pour accompagnerles passagers, l’association Au Cœur des Motsoffrira une lecture théâtralisée de textes sur l’artDépart du bus : Place Bel’Air - Langres

BALADE PHILO EXPOSITION ET TABLE RONDE

Par les Masques ÉcornésLes Rencontres Philosophiques de Langres vousinvitent à découvrir le Centre d’art contemporainde l’abbaye d’Auberive avec :• au 1er étage, la présentation d’une sélectiond’œuvres du fonds de l’abbaye d’Auberive

• au rez-de-chaussée, la clôture de l’expositionPar les Masques Écornés, installation mettanten scène des œuvres récentes de StéphaneBlanquet. Cette exposition convie le public àpénétrer l’essence de l’abbaye, à sentir lesforces réelles et imaginaires qui font partie deces bâtiments et de leur histoire : drames etjoies, espoirs et peurs, occultés par ces vieillespierres dignes et chauffées par le soleil depuisde nombreuses générations, ces vieillespierres qui forment masque. Les œuvres deBlanquet écornent ces masques. Les fentes etfissures créées révèlent à nos sens l’existencede mondes hermétiques. Qui d’entre nousentrapercevra, à travers ces furtives ouvertureset dans toutes leurs splendeurs, les richessesspirituelles, la beauté originelle et les dangersinfernaux de l’état primitif de l’être ?

Une occasion d’échanger autour d’un verre avecla famille Volot sur ce qui constitue une collectionet le rapport entre un artiste et un collectionneur.

Né en 1973, Stéphane Blanquet est actif sur la scèneplastique depuis la fin des années 1980. Son travailcomprend, entre autres, la conception et réalisationd’installations et d’œuvres d’art, l’art urbain, le cinéma, lethéâtre, l’édition indépendante, la direction artistique...

Dimanche 30 septembre de 10h à 12h30Centre d’art contemporain - 2C2A - Abbaye

d’Auberive - Co-voiturage possibleDépart : 9h30 - Place Bel’Air - Langres

Bruegel, le moulin et la croixDrame historique de Lech Majewski (2011).

Année 1564, alors que les Flandres subissentl’occupation brutale des Espagnols, Pieter Bruegell’Ancien achève son chef d’œuvre Le Portementde la croix, où derrière la Passion du Christ, on peutlire la chronique tourmentée d’un pays en pleinchaos. Le film plonge littéralement le spectateurdans le tableau et suit le parcours d’une douzainede personnages au temps des guerres de Religion.Parmi eux Bruegel lui-même, son ami le collec-tionneur Nicholas Jonghelinck et la Vierge Marie.

Dimanche 30 septembre à 18hCinéma New Vox

Projection dans le cadre de Langres à la RenaissanceTarifs : 5,90 € / 4,90 € - Renseignements :

03 25 88 55 17 et www.new-vox-langres.com

Artistes et créations.Le merveilleux dans quelques

romans médiévauxLise Fuertes présente la façon dont se manifestel’art dans les romans au Moyen Âge par le biaisdu merveilleux (constructeurs merveilleux commeMerlin et Mélusine, automates, chevaliers douéssoudain d’un talent de peintres, fresques peintesde la main de Dieu), pour voir en quoi ces romans(qui ne sont pas des textes centrés sur la créationartistique) relayent des conceptions médiévalesde l’art (humilité de l’artiste/artisan, attitude del’artiste face au démiurge qu’est Dieu, conceptesthétique d’harmonie).

Lise Fuertes, Docteure es Lettres Modernes del’Université de Bourgogne Franche-Comté.

Lundi 1er octobre à 18hAtelier Sycha’rt - Réservation conseillée

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EXPOSITION ET RENCONTRE CINÉMA

CONFÉRENCE

PiccoliSentimenti

Devant les spectateurs, un plateau,de la terre, une lune-miche de pain,un ciel de bambou... Un souffle berceles feuilles. Il n’y a rien d’autre,comme aux premiers temps dumonde. Soudain quelque chose s’agitesous la terre, c’est là que toutcommence vraiment : le début desPetits sentiments, ceux qu’éprouve,un à un, l’unique personnage de cespectacle, une marionnette grandecomme la main. Sur une idée de Flavia Armenzonidu Teatro Delle Briciole, s’entre-mêle l’univers de trois artistes : lemonde loufoque, sensible etmarionnettique du Tof Théâtre,l’art brut d’Antonio Catalano et lessons inventifs du patamusicien MaxVandervorst pour concocter unhymne à l’émerveillement et àl’éveil du sens artistique !Interprétation : Lisou De Henau etCéline Robaszynski.

Mardi 2 octobre à 18h30Salle Jean-Favre

Durée : 45 mn - À partir de 3 ansRéservation conseillée

Comme la pluieIl y a 25 ou 30 000 ans, des hommes, des femmes ont réalisédes dessins sur les parois de grottes dans lesquelles ils sontpassés... Et nous, qu’aurions-nous envie de laisser que desspéléologues pourraient découvrir dans 25 ou 30 000 ans ?Dans Comme la pluie, la compagnie wallonne du FouleThéâtre offre à découvrir les chemins de la création, sesélans, ses silences, son rythme, ses hésitations, son évolutionet ses aboutissements.Mise en scène : Pierre Richards • Interprétation : PhilippeLéonard.

Mardi 2 octobre à 14h15 et à 20h30Théâtre de Langres

Durée : 55 mn - À partir de 8 ans - Réservation conseillée

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© Melisa Stein

© A-Van Ham

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THÉÂTRE D’OBJETS THÉÂTRE

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chaumont.

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DU 23 AU 25 NOV. 2018

16e SALON DU LIVRE

DE CHAUMONT

Re-inventer

le monde

LES SILOS / 7-9 AV. FOCH

Journée de formationJournée de formation des animateurs de loisirs duGrand Langres sur l’animation d’une pause à viséephilosophique par Brigitte Labbé.Organisation : Association Pourquoi pas! / Pôle EnfanceJeunesse de la CCGL.

Mer. 3 oct. de 10h à 12h et de 13h30 à 16h30Accueil de loisirs de Langres

Les Mots du ClicPrésentation du jeu Les Mots du Clic, créé pourquestionner le regard que l’on porte sur l’art. Le jeu Les Mots du Clic permet d’élaborer la critiqued’une image. Un jeu d’observation, d’acquisition devocabulaire et de réflexion.

Mercredi 3 octobre de 10h à 12hCanopé Langres - Tout public à partir de 8/9 ans

Art et littératurede jeunesse

Rencontre avec ÉmileLansman, psycho-pédagogue deformation, journaliste,programmateur,formateur et éditeur,pour la communautééducative(enseignants,animateurs, parents).

En seconde partie d’après-midi, un médiateur deCanopé présente la collection Pont des arts, desalbums pour partir à la découverte de l’art, de la préhistoireà l’art contemporain, par la fiction. Un auteur et unillustrateur unissent leurs talents pour transporter le lecteurdans une aventure avant que celui-ci découvre qu’il estentré dans un tableau (Co-éditeurs Canopé et Élan Vert).

Mercredi 3 octobre de 14h à 17hCanopé Langres - Place Jean-Duvet

Beau, laid,qui décide ?

Pas besoin d’être initié pour apérosopheravec Brigitte Labbé, il vous suffit d’êtrecurieux ! Ouvert à tous, la Ligue 52 vousaccueille pour son 1er apéro philo encollaboration avec l’association Pourquoipas! de Langres. À noter : Brigitte Labbé interviendra àChaumont les 2 et 4 octobre dans des classesde cycle 3 qui participent au Projet ArtistiqueGlobalisé L’enfance de l’art, en partenariatavec la Ligue de l’Enseignement, la DSDEN 52,l’association Pourquoi pas! et le Nouveau Relax.

Mardi 2 octobre à 18h30Chaumont - Maison des AssociationsJauge limitée - Réservation conseillée

au 03 25 03 28 20

Guidée par les cours dephilosophie de Michel Puechet de Pierre-François Dupont-Beurier, Brigitte Labbé seconsacre à la philosophie depuis15 ans. Elle a créé chez Milanla première collection de philo-sophie pour les enfants, LesGoûters philo. Elle intervientégalement auprès d’adultes.

Beauté et laideurApéro philo par Brigitte Labbé qui proposeune démarche originale et dynamique pouraborder certaines problématiques sous unangle philosophique. La beauté est-elle dansles choses elles-mêmes ou dans l’œil qui lesregarde ? Co-organisation : AssociationPourquoi pas!

Mercredi 3 octobre à 18h15Bibliothèque Goscinny - Centre Social / M2K

Tout public à partir de 8 ansRéservation conseillée

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APÉRO PHILO FORMATIONS

APÉRO PHILO

Shirley, un voyagedans la peintured’Edward Hopper

Film autrichien de Gustav Deutsch (2014) - 1h33 - VOSTLe réalisateur met en scène treize des tableauxd’Edward Hopper qui prennent vie, restituant lecontexte social, politique et culturel de la viequotidienne americaine des annees 1930 auxannees 1960 a travers le regard du personnagefeminin, Shirley, directement inspire de Josephine,son epouse.Une discussion animée par Omar Smail etJulien Saïman, professeurs de philosophie etanimateurs de cafés et cinés philo, s’intéresseraau lien d’une œuvre à son époque, au statut del’artiste et à la création d’une œuvre à partird’autres œuvres d’art.

Jeudi 4 octobre à 21h Cinéma New Vox

L’affaire DussaertQui se souvient de l’Affaire Dussaert qui jeta unpavé dans la mare déjà trouble du monde de l’artcontemporain en février 1991, alors que les médiasétaient accaparés par la Guerre du Golfe ? Jacques Mougenot nous en explique les arcanesen nous amusant car l’affaire que suscita la ventepublique de la dernière œuvre de PhilippeDussaert (1947-1989), est l’occasion pour l’auteur-acteur de répondre avec pertinence et impertinenceà toutes les questions que se pose aujourd’hui leprofane en face d’une œuvre d’art contemporain.

Vendredi 5 octobre à 21hThéâtre de Langres

Durée : 1h20 - À partir de 10 ans - Réservation conseillée

Diderot by nightAuteur de l’Encyclopédie des Méconnaissances,Ludovic Füschtelkeit, spécialiste sur commande,de la Compagnie nancéenne Astrotapir, entraînele public dans une déambulation allant du théâtreà la Maison des Lumières à l’occasion de l’anni-versaire de la naissance de Denis Diderot (1713)et de l’ouverture de la Maison des LumièresDenis Diderot (2013). Sur les traces de Diderot,du berceau à la Maison des Lumières, il édifierason auditoire en répondant à toutes les questions,y compris celles qu’on ne lui aura pas posées.Un after plein de surprises en chemin avec laparticipation de la Compagnie Célestroï et del’École de Musique de Langres.

Vendredi 5 octobre - RV : 22h30Du théâtre à la Maison des Lumières Denis Diderot

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Ouverture du plannational de formationdes enseignants et

inspecteursde philosophie

Conférences et séminaires ouverts à tousJeudi 4 octobre à 14h

Salle Jean-Favre (voir page 24 à 31)

CINÉ PHILO

THÉÂTRETHÉÂTRE

VISITE SURPRISE

Coordonnée par la direction des médiathèquesde Langres, une librairie éphémère est installée dansl’espace prestigieux de l’ancienne Caisse d’Épargne,bâtiment au riche décor emprunté aux stylesRenaissance, baroque et classique. Des stands devente, des exposants, des ateliers pour tous, uneexposition... À visiter en famille pour voir, toucher,acheter des livres, rencontrer des auteurs etspécialistes de l’art, participer à des ateliers.

Inauguration de laLibrairie Philosophique

Vendredi 5 octobre à 17h30

avec la visite décalée de l’expositionL’Art Ogre par son auteur Yannick Robert et la

découverte de l’art culinaire et musicalmalgache par l’association locale Gask’Art.

Seront présents :Á LA UNE : Librairies et magasins de presse.CANOPÉ : Réseau de création et d’accompa-gnement pédagogiques.Sylvain CHARLES : Bouquiniste à Fayl-Billot.LIBRAIRIE DE LA MAISON DES LUMIÈRES :150 références autour de Diderot et son époqueainsi que des idées cadeaux inspirées desplanches de l’Encyclopédie et des gravures desMusées de Langres.LES PETITS PLATONS : Éditeur de livres dephilosophie pour les enfants. LES RACCOURCIS : Revue de courtes BD adaptantles textes de philosophes.VRIN : Librairie philosophique et maisond’édition française spécialisée dans la publicationd’ouvrages de philosophie fondée par Joseph Vrinen 1911.LE PYTHAGORE : Librairie et maison d’édition àChaumont qui a obtenu le label LIR, label dequalité décerné par le ministère de la Culture etde la Communication. Elle représente aussi lesÉditions Palette, Chêne, Milan et le groupe Faton(Connaissance des Arts).

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L’Art Ogre,détournements en peinture

Exposition de Yannick Robert

« On ne sait pas grand-chose du mouvementartistique Ogre, resté jusqu’ici secret, confinédans des tiroirs fermés à clé, par la volonté desplus grands anthropologues et historiens d’art ».Ne subsistent que des clichés grotesques présentantles ogres comme d’affreux monstres.Cette poignée de tableaux va tenter de réhabilitercette civilisation crainte car méconnue. Une baladeamusante et pleine d’humour dans laquelle lesOgres subvertissent les grands classiques de l’artpour mieux leur rendre hommage.

Yannick Robert, après les beaux-arts d’Orléans,devient graphiste et illustrateur indépendant. Installé àToulouse, il travaille pour la presse et l’édition en Franceet au Royaume-Uni. Il enseigne également l’illustrationà l’IUP Arts appliqués (Université Toulouse II).

Écoute-VoirAtelier du Signe - centre national du graphismeà Chaumont - par Adrien Chacon et JulienMolland de PPAF éditions.Pour explorer sous forme ludique la transformationde l’écriture en signal sonore, une drôle de machine,inspirée du componium et de l’orgue de barbarie,traduit les lettres en sons et les textes en musique.

Ven. 5 à 18h30 et sam. 6 à 10h et 16h30Pour ados - Sur réservation

EXPOSITION

ATELIER

Librairie Philosophique - Ancienne Caisse d’ÉpargneVendredi 5 octobre de 13h à 20h et samedi 6 octobre de 10h à 20h

Création de strip BDd’après l’ouvrage “Toute la vérité sur l’histoirede l’art” de Marie-Fred Dupré et Sylvain Coissard

Qu’est-il arrivé au Désespéré de Courbet ? Lachambre de Van Gogh était-elle si bien rangée 30minutes avant ? Que faisait la Joconde justeavant de poser pour Léonard de Vinci ? Mais ques’est-il passé avant le tableau ?Les participants, après avoir choisi une œuvrepicturale parmi 3 proposées, imagineront à lamanière du livre le scénario d’un strip BD en 3 casesdont la dernière case serait l’œuvre choisie.

Samedi 6 octobre de 11h à 12h30Jauge : 12 participants à partir de 8 ans et adultes

Inscription obligatoire

Visite de L’Art OgreYannick Robert présente son exposition et échangeavec le public sur le processus de création qui l’aconduit à choisir le personnage emblématique del’ogre dans le détournement d’œuvres célèbres.

Samedi 6 octobre de 11h à 12h30

Speed-dating de l’artAu moment du déjeuner, façon brunch, l’occasionidéale de venir partager un moment de discussionavec artistes, philosophes ou intervenants autourde l’art. Assis à la même table, vous avez 5minutes pour poser LA question qui vous tient àcœur. La librairie sera ouverte pour les dédicaces. Possibilité d’acheter sur place des plateaux-repasbio joliment concoctés par Ô Palais des Fées.

Samedi 6 octobre de 12h30 à 14hPour ados et adultes

Peindre avec Sphero, le robotAtelier de peinture individuelle et collective avecSphero, balle robotique que l’on peut contrôleravec un langage de programmation simplifié.

Samedi 6 oct. de 10h à 11h et de 14h à 15hJauge : 4 personnes + public pouvant assister

Inscription obligatoire

Le beau et le laidAtelier de philosophie et d’arts avec un philosopheet un artiste qui offrent tour à tour un espace-temps de réflexion et de création artistique.L’atelier artistique invite à s’approprier le thèmemis en mots et à illustrer dans la matière lespensées qui émergent au cours de l’échange.

Samedi 6 octobre de 9h à 10h45Jauge : 15 participants adultes - Inscription obligatoire

Le beau et le laidAtelier de philosophie et d’arts autour d’un goûter.Un artiste, des enfants, un thème philosophiqueet une activité artistique à découvrir sur place.Possibilité de s’initier à la discussion philosophiqueet d’explorer leur capacité de création.

Samedi 6 octobre de 15h à 17hJauge : 15 enfants de 7 à 10 ans - Inscription obligatoire

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© SPH

ERO SPRK

Principaux rendez-vous à la Librairie PhilosophiqueATELIER ROBOTIQUE ATELIER

ATELIERS PHILOSOPH’ARTEXPOSITION

DISCUSSION

Ô Palais des FéesService traiteur à emporter ou sur place. Voyagegustatif et poétique avec assiettes mandalas,gourmandises, bar à plantes.

Vendredi 5 et samedi 6 octobre - Midi

Espace d’animationinteractive etexpérientiellepar l’association Natur’Ailes

Ateliers pour enfants et adultes (30 mn) :• Impressions végétales sur tissus.• Aquarelle végétale sur papier cartonné (peinturesfabriquées à partir de fleurs et légumes).

• Le nombre d’or dans le végétal : mandalas degraines avec un concours photo.

Jeux originaux à jouer en famille (20 mn) :Le haricot magique, la roulette des senteurs oule tarot des simples.Sont également présentés les portraits de plantesréalisés par des enfants du Centre Social/Maisonde quartier de Langres au cours de deux ateliersmenés en août 2018 à Varennes-sur-Amance, fiefde Natur’Ailes, sur le thème de la découverte desplantes aromatiques locales.

Samedi 6 octobre à partir de 10h

Jardiniers de la couleur : Parcours incitatif àla créativité avec Marie-Claude Chevallereau, art-thérapeute, de l’association Natur’Ailes.

Samedi 6 octobre à 15h et 17hJauge par atelier : 10 personnes maximum

Sur inscription

13

Sculptures sonorespar l’association PHILéMOi • Sculpteurs de Sons

Dans les traces de John Cage, les Sculpteurs deSons animent une exposition de sculptures insolites.Une occasion pour chacun, adulte comme enfant,de toucher des œuvres d’art, d’oser la musiqueet d’expérimenter des sonorités nouvelles.

Samedi 6 octobre à partir de 10h

Performances sonoresUn trio de musiciens de PHILéMOi présentependant 15 à 20 mn une performance sonore surdes instruments rares comme le Grand CristalBaschet, des percussions numériques, Thérémin,Wavedrum,... Des accents parfois électro, entresons étranges et musique du monde.

Samedi 6 octobre à 11h30, 15h30 et 17hSous le kiosque

Street art / Cross StitchPar le Pôle Enfance Jeunessedu Grand-Langres :• Atelier en famille :réalisation d’une fresquecollective pour s’essayer

à la technique du point de croix sur grillage.• Exposition d’une œuvre réalisée par les enfantsde l’accueil de loisirs Les P’tites Canailles.

Samedi 6 octobre de 13h30 à 17h

Les rendez-vous dans le Square Henryot

Piano-ManègePerché à 4 mètres dehaut, Voël, sur son piano,fait tourner au rythme deses valses un manègemusical extraordinaire faitde nacelles construites àpartir d’instruments demusique.

Samedi 6 octobrede 14h30 à 15h30,de 16h à 17h et de17h30 à 18h30Square Henryot

Convoi exceptionnelPrendre un motoculteur et 2 solex avec gyropharesconduits par 3 musiciens et voilà un convoi musicalexceptionnel avec l’Arbrazik, drôle d’arbre mutantproduisant sons et notes provenant d’objets récu-pérés, trafiqués et transformés. Une musique originaleet joyeuse, interprétée par Vincent Bardin, Pierre Inzaet Sébastien Huguenin de la Cie L’Air de Rien.

Samedi 6 octobre13h place du Théâtre, 15h30 place Diderot

et 18h30 square Henryot

Lutherie insoliteConcert par les enfants de l’accueil de loisirs accom-pagnés par Vincent Bardin, avec des instrumentsde musique fabriqués à partir d’objets de récupération.

Samedi 6 octobre à 14hSquare Henryot

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Surprises littérairesL’association Au cœur des motsde Chaumont distribuera des petitsrouleaux de citations choisies,dans la rue, sur les terrasses ouautres endroits insolites. À noterqu’un Bouquet de lecturessera offert mercredi 26 septembre à 18h30 àla Maison des Associations de Chaumont.

Samedi 6 octobre • L’après-midiRue Diderot

Qu’est-ce que la Beauté ?Spectacle à partir de Hippias majeur de Platonpar Balagan Système. Hippias majeur est unmodèle de la dialectique socratique : définir lanotion du beau au cours d’un dialogue. Abordépar Socrate, le sophiste Hippias propose plusieursdéfinitions de la notion du beau. Les deuxinterlocuteurs se séparent sans être arrivés à unedéfinition. Il revient aux spectateurs de proposerune solution à la question laissée en suspens. Mise en scène : Grégoire Ingold • Interprétation :Jean-Luc Colin, Philippe Vincenot.

Samedi 6 octobre à 14h30Hôtel de Ville - Salle d’honneur

Durée : 40 mn - Spectacle suivi d’un échange avecle public - À partir de 16 ans - Réservation conseilléeSpectacle donné les 27 et 28 septembre devant lesclasses de Terminale du Lycée Diderot de Langres

Les rendez-vous dans le Square Henryot et en ville

THÉÂTRE

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Vendredi 28 sept. Samedi 29 sept. Dimanche 30 sept.

Lundi 1er octobre Mardi 2 octobre

FilmBruegel, le moulin

et la croixprojection

dans le cadre deLangres Renaissance

Cinéma New VoxPayant - p. 7

Exposition -RencontrePar lesMasquesÉcornéspar S.

BlanquetCentre d’artcontempo-rain - 2C2AAbbaye

d’Auberivep. 7

Visite guidée expositionConservations croiséesSalle panoramique -

Salle Jean-Favre - p. 5

SpectaclePiccoli Sentimentipar le TeatroDelle Briciole

Salle Jean-Favre - p. 8

Spectacle - Comme la pluieavec Philippe Léonard

Théâtre - p. 8

Spectacle - Comme la pluieavec Philippe Léonard

Théâtre - p. 8

Visite del’expositionScènes de

la vieordinairede VincentCordebardet tableronde

Art, œuvre,valeur etespace

politique derepré-

sentationAteliersTisza -

ChaumontDépart dubus placeBel’Air

à Langresà 15h30p. 6

ConférenceArtistes et créations.Le merveilleux dansquelques romans

médiévauxpar Lise Fuertes

Atelier Sycha’rt - p. 7

Balade etconcertsous leshêtres15h30 -Départ :Salle desfêtes de

Chalmessinavec lesânes eten

compagniede LaurentWilleneger,18h repastiré du sacet vers 20h,

Concertsous les

hêtres dansla réservenaturelle

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Atelier dedessin

naturalisteavec

LaurentWilleneger,RV parking

de laRéserve

naturelle deChalmessin

Payantp. 6

Performancecalligraphique pendant

l’inauguration del’exposition

L’art du ThangkaSalle Colson Maison desLumières Denis Diderot

p. 4

AtelierCalligraphietibétaine

et Route dela Soie

par JigméDouche

Salle ColsonMaison desLumièresDenisDiderotp. 4

Apéro philoBeau, laid,qui décide ?par BrigitteLabbé

ChaumontMaison desassociations

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Jeudi 4 octobre

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Vendredi 5 octobre

Ouverture du plan nationalde formation

Salle Jean-Favrep. 24

Conférence inauguraleLes mystères de l’artpar Frank BurbageSalle Jean-Favre

p. 25

Conférence - Kant, critique dela faculté de juger, dialectique dela faculté de juger esthétiquepar Jean-Pierre Füssler

Théâtre - p. 26

Séminaires A, B, C et DHôtel de Ville

et Salle Jean-Favrep. 30 et 31

Séminaires A, B, C et DHôtel de Ville

et Salle Jean-Favrep. 30 et 31

Conférence - Théâtreexpérimental et démocratie :lectures de Walter Benjamin

par Véronique FabbriCinéma New Vox - p. 27

ConférenceÉblouir lesdieux et leshommes...par PascalButterlin

Théâtre - p. 27

InaugurationLibrairie PhilosophiqueL’Art Ogre + Gask’Art

Ancienne Caisse d’Épargne - p. 11

ConférenceLa philosophiede l’architecturepar Hervé GaffCinéma New Vox

p. 28

Visiteguidée

Maison desLumières -

p. 22

VisiteguidéeMuséed’Art etd’Histoire

ConférenceLe regard de l’artiste et la

perception enfantinepar Sarah Troche

Théâtrep. 28

ConférenceNelson Goodman ou

la réorientation de l’esthétiquepar Alexandre Declos

Cinéma New Voxp. 29

ConférenceLes œuvres

d’art existent-elles ? par

Roger PouivetThéâtrep. 25

Conférence -Le symbolisme,une philosophie

incluse etlatente ? parP.-H. FrangneCinéma NewVox - p. 26

L’art est-il utile ?RV Square Henryot

Visites-Flash - p. 21

L’art peut-il sauver Langres ?RV Square Henryot - p. 21

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Mercredi 3 octobre

Librairie

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JeuLes Motsdu ClicCanopé

Place Jean-Duvetp. 9

Art etlittératurede jeunesseinterventionpar Émile

Lansman puisprésentation

de lacollection“Pont desarts”Canopé

Place Jean-Duvetp. 9

Apéro philoBeauté et laideurpar Brigitte

Labbé - Centresocial / M2K

p. 9

Journée de formation desanimateurs de loisirspar BrigitteLabbéAccueilde loisirs

p. 9

Journée deformation desanimateursde loisirspar BrigitteLabbéAccueilde loisirs

p. 9

FilmShirley, un voyage dans lapeinture d’Edward Hooperpuis débat avec OmarSmail et Julien SaïmanCinéma New Vox

p. 10

Conférence-théâtreL’affaire Dussaert

avec Jacques MougenotThéâtrep. 10 Déambulation

Diderot by night par la Cie AstrotapirDépart du Théâtre à 22h30 - p. 10

Visite guidée expositionConservations croiséesSalle panoramique - Salle

Jean-Favre - p. 5

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Samedi 6 octobre Dimanche 7 octobre

Conférence de clôtureL’avenir de l’artpar Paul Mathias

Théâtrep. 29

Séminaires A, B, C et DHôtel de Ville

et Salle Jean-Favrep. 30 et 31

AtelierPeindre avec Sphero,

le robotLibrairie Philosophique

p. 12

AtelierPeindre avec

Sphero - LibrairiePhilosophique

p. 12

Atelier philosophiqueLe beau et le laid.

Regarder, voir, réfléchir :comment aborder les

œuvres d’artLibrairie Philosophique

p. 12

Atelierphilo

Le beauet le laidLibrairiePhilo-

sophiquep. 13

Jusqu’à17h

AtelierfamilialStreet artCrossStitchSquareHenryotp. 13

ParcoursJardiniers dela couleuravec M.-C.Chevallereau

SquareHenryotp. 13

ParcoursJardiniers dela couleuravec M.-C.Chevallereau

SquareHenryotp. 13

AtelierCréation de strip BDd’après l’ouvrage“Toute la vérité surl’histoire de l’art”

LibrairiePhilosophique

p. 12

DiscussionSpeed-dating de l’artLibrairie Philosophique

p. 12

Apéro philoLa portée du

symbolisme dansl’art

par DominiqueDesenne

Galerie du Passagep. 20

ConférenceL’article Beau

dansl’Encyclopédiepar Pierre LégerMusée d’Art et

d’Histoirep. 20

Communeavec

Soundtrack etPhilippeBertrand

Cohons - p. 21

Musique - Convoi exceptionnelpar la Cie L’Air de Rien - Place du Théâtre - p. 14

Musique - Convoiexceptionnel

Pl. Diderot - p. 14

Musique - Convoiexceptionnel

Square Henryotp. 14

ConférenceGuillaumeApollinairel’Orphée...par J.-P.DesenneHôtel deVille - p. 19

Table rondeArt social / pratiquesantisociales de l’artmodérateur Pierre

BongiovanniThéâtre - p. 19

Visite etatelier autourde L’Art OgreLibrairie

Philosophique p. 12

Performances sonoresPHIL éMOi

Sous le kiosque - p. 13

Performances sonoresPHILéMOi

Sous le kiosque - p. 13

Performances sonoresPHILéMOi

Sous le kiosque - p. 13

Lutherie insoliteSquare Henryot - p. 14

Piano Manège de VoëlSquare Henryot - p. 14

Piano Manège de VoëlSquare Henryot - p. 14

Piano Manège de VoëlSquare Henryot - p. 14

Visiteguidée

Maison desLumières -

p. 22

VisiteguidéeMuséed’Art etd’Histoire

L’art est-il utile ? - RV Square Henryot - p.21

L’art peut-il sauver Langres ?RV Square Henryot - p. 21

Visite - L’artRenaissance

et sa descendancepar David Covelli

RV Office deTourisme - p. 21

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Librairie

Philosoph

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Ancien

ne Caisse d’Ép

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Espa

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FilmLe TableauCinémaNew Voxp. 20

Spectacle - Qu’est-ceque la Beauté ?

SpectacleMagnificences

à la cour de FranceSalle Jean-Favre

p. 19

Réservations et inscriptions(Sauf manifestations avec autre contact indiqué)

SERVICE SPECTACLES ET AU X ASSOCIATIONSDE LA VILLE DE LANGRES

Maison du Pays de Langres • Square Olivier-Lahalle52200 LANGRES • Tél. : 03 25 87 60 34

accueil.spectacles.associations@langres.frDu lundi au vendredi de 10h à 12h et de 13h30 à 17h et

exceptionnellement, le samedi 6 octobre aux mêmes horaires.L’intégralité des propositions est gratuite (sauf indication).

Ouverture des inscriptions et réservationsle 3 septembre 2018. Ouverture des porteset des sites 30 mn avant chaque manifestation.

Hôtel deVille - p. 14

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Allée des Marroniers

Rue de la

Rue

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Marroniers

Longe-Porte Rue Barbier d'Aucourt

Place desJacobins

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Ruedes Frères Royer

Place duCentenaire

RueCardinal Morlot PlaceZiegler

PlaceDiderot

PlaceJenson

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Place Col. Grouchy

PlacedesEtats-Unis

Chavannes

Rue du 8 mai 1945

Rue Lambert Payen Rue Gambetta

Boulevard Maréchal de

Tour deNavarre

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Rue Diderot

Rue Lombard

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9 • Galerie du Passage 4 rue Claude-Gillot

12 • Théâtre 51 rue Diderot

13 • Maison Renaissance 20 rue Cardinal Morlot

11 • Cinéma New Vox 15 rue du Grand-Bie

15 • Salle Jean-Favre Rue Jean-Favre

10 • Place Diderot, Point information

2 • Hôtel de Ville Place de l’Hôtel-de-Ville

3 • Musée d’Art et d’Histoire Espace François-Mitterrand

1 • Maison des Lumières Denis Diderot 1 place Pierre-Burelle

7 • Square Henryot Place Jeanne-Mance

6 • Librairie Philosophique 4 place Jeanne-Mance

4 • Atelier Sycha’rt Place Ziegler

5 • Chapelle des Annonciades Rue Barbier-d’Aucour

8 • Canopé Place Jean-Duvet

14 • Maison du Pays de Langres Office de Tourisme et Service Spectacles et aux Associations

DirectionChaumontTroyesParisReims

Direction

Sts-GeosmesCohonsAuberiveChalmessin

A • Chez Nina 03 25 86 89 19B • Crêperie le Kerimen 03 25 84 58 06C • La Pignata 03 25 87 63 70

D • Le Rempart 03 25 90 24 46E • D74 09 50 61 68 65

Restaurants ouvrant tard le soir pour les Rencontres Philosophiques de Langres, sur réservation :

Le plan des

Direction16

Centre social /Maison dequartier (M2K)

16 • Centre social / Maison de quartier 79 avenue de la Résistance

Guillaume Apollinaire,l’Orphée moderne

Conférence-lecture illustrée par Jean-Pierre Desenne. Mort le 9 Novembre1918, Guillaume Apollinaire, poète, a étéaussi critique d’art. Il fit connaître Picasso,inventa le mot cubisme. Il fut l’un despenseurs et des acteurs les plus engagés dansla quête de la modernité, accordant à l’art unevaleur suprême. C’est cet aspect de son œuvre etde sa pensée qui sera mis en relation avec le thèmedes Rencontres Philosophiques 2018.

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Jean-Pierre Desenne,Agrégé de Lettres Modernes,a effectué toute sa carrière

en Haute-Marne, àNogent et à Langres,

partageant son activitéentre enseignement et

action culturelle.Diderotiste convaincu, il estaussi curieux de théâtre et de

poésie.

Samedi 6 octobre à 16hHôtel de Ville - Tribunal

Quatre danseurs, deux chanteurs et six musiciensde l’ensemble Doulce Mémoire nous font remonterle temps et nous plongent dans une fête digne dela cour de François Ier. À travers une successionde tableaux vivants, c’est toute l’extravagance,l’élégance et le raffinement des divertissementsde la Renaissance qui allient différents artscomme la danse, le théâtre, la musique, le cirque,l’art du combat...Mise en scène : Philippe Vallepin • Interprétation :Annabelle Blanc, Gloria Giordano, Olivier Collin,Véronique Bourin, Hubert Hazebroucq, HuguesPrimard, Pascale Boquet, Adrien Reboisson, ElsaFrank, Denis Raisin Dadre, Jérémie Papasergio etBruno Caillat.

Samedi 6 octobre à 21hSalle Jean-Favre - Durée : 1h30 - À partir de 8 ans

Réservation conseillée

Table ronde modérée par Pierre Bongiovanni,responsable artistique de la Maison Laurentine,organisateur et animateur de la rencontre, avec :• Françoise Colas, Fonds de dotation Sakura dontles actions sont spécialement orientées art social

• Reza Deghati, photographe et journalisteiranien engagé dans la réalisation d’ateliers decréation photographique avec les enfants et adultesdes zones déshéritées partout dans le monde

• Salah Khouiel, co-responsable de SUP DE SUBà Marseille, programme de formation professionnelleintégrant la création artistique pour jeunes issusde l’immigration

• Karin Vyncke, artiste de la scène artistique

bruxelloise, mène une action artistique urbaineau centre de Bruxelles en direction des usagers dumétro et des parkings

• Yoris Van Den Houte, scénographe et plasticien,a réalisé la scénographie de l’exposition “Imaginairesforestiers” en mettant en relation les œuvres d’artistesavec les réalisations des habitants des vallées del’Aube, de l’Aujon et de la Suize

• Jan Goosens, directeur du Festival de Marseille,est une des figures emblématiques des nouvellesformes de création artistiques contemporainesmenées en dehors des sentiers battus.

Samedi 6 octobre à 18hThéâtre de Langres

Art social / pratiques antisociales de l’art

Magnificences à la cour de France© Laurent Geneix

CONFÉRENCE

TABLE RONDE

DANSE, THÉÂTRE, MUSIQUE

Conférence par PierreLéger. Parmi la variétédes sujets abordés parl’ensemble de l’œuvrede Diderot, les ques-tionnements d’ordreesthétique ont été unede ses préoccupationsmajeures et se re-trouvent disséminés,sous des formesdiverses, dans la quasi-

totalité de ses textes. Cependant, un seul d’entreeux développe à proprement parler une esthétiquethéorique, c’est-à-dire un texte où Diderot donne

à ses questionnements une allure strictementphilosophique et doctrinale. Il s’agit de l’articleBeau de l’Encyclopédie (1752).

Pierre Léger est doctorant en philosophie au CentreGranger (AMU-CNRS) et enseigne à la faculté d’Aix-en-Provence. Sa recherche, intitulée La perception desrapports chez Diderot : une esthétique de la relation etmenée sous la direction de Pascal Taranto et GiuseppeDi Liberti porte sur une nouvelle interprétation del’esthétique de Diderot centrée sur l’article BEAU del’Encyclopédie. Membre de l’équipe d’édition del’ENCCRE, il travaille également à l’édition critiqued’articles de l’Encyclopédie.

Dimanche 7 octobre à 14h30Musée d’Art et Histoire

Le TableauFilm d’animation de Jean-François Laguionie(2011). Un Peintre, pour de mystérieuses raisons,a laissé un tableau inachevé. Dans ce tableauvivent : les Toupins qui sont entièrement peints,les Pafinis auxquels il manque quelques couleurset les Reufs qui ne sont que des esquisses.S’estimant supérieurs, les Toupins prennent lepouvoir, chassent les Pafinis et asservissent lesReufs. Persuadés que seul le Peintre peutramener l’harmonie en finissant le tableau, Ramo,Lola et Plume décident de partir à sa recherche.

Dimanche 7 octobre à 10h Cinéma New Vox - Durée : 1h15 - À partir de 6 ans

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CONFÉRENCE

CINÉ PHILO

La portée du symboledans l’art

Apéro philo animé par Dominique Desenne aumilieu des œuvres de la galerie du peintre etsculpteur ARTHURE, hommage à cet artistelangrois décédé le 27 juillet 2018.

Dominique Desenne, Agrégée de Philosophie, ad’abord enseigné à Langres, puis à Troyes, en ClassesPréparatoires aux Grandes Écoles. Philosophe, ellel’est authentiquement, cherchant moins à adopter unpoint de vue qu’à approfondir et échanger.

Dimanche 7 octobre à 10hGalerie du Passage

L’article Beau dans l’Encyclopédie

APÉRO PHILO

L’art Renaissanceet sa descendance

La Renaissance ne s’arrête pas à la fin du XVIe siècle.Cette visite thématique aborde quelques exemplesde monuments langrois du XVIIe au XXe siècle quiont retenu les leçons de la Renaissance dans leurarchitecture et leur décor.

Dimanche 7 octobre à 15hRV : Office de Tourisme

21

par David Covelli, directeur du ServicePatrimoine de la Ville de Langres

Visites-flashVisites d’environ 30 mn faisant le point sur un sujeten lien avec le thème général des Rencontres.

15h • L’art est-il utile ?En 1985, Langres a été la première ville à obtenirde la part de l’état le label “Ville d’art et d’histoire”.Mais à quoi peut servir un tel label et pourquoia-t-on associé “art” à “histoire”. Cette visite seveut une invitation à décrypter les différentesutilisations qui peuvent être faites de “l’art” à desfins culturelles et touristiques.

16h • L’art peut-il sauver Langres ?Si on admet que l’art est un ensemble de productionshumaines s’adressant aux sens et induisant del’émotion, peut-on envisager que cet “objet d’art”qu’est Langres puisse trouver un destin salvateurdans l’attirance et la séduction qu’il peut provoquerauprès de ses habitants et ses visiteurs ?

Vendredi 5 et samedi 6 octobre RV : devant le kiosque place Jeanne-Mance

CommuneAccueillis par l’équipe municipale de Cohons, petitvillage à 8 km de Langres, Patricia Dallio, MilenaGilabert et Frédéric le Junter de la Cie Soundtrackont partagé les travaux communaux et expérimentédes formes artistiques avec les habitants. Cesrencontres, ces récoltes de paroles et de gestes ontservi de levain à une œuvre éphémère créée pourl’ouverture des jardins remarquables le 3 juin 2018. Les Rencontres Philosophiques proposent unprolongement à ce concept artistique original.Quatre mois après la création de “Commune”,artistes, élus et villageois se retrouvent pour parlerde l’expérience partagée et de ce qui en resteavec la complicité amicale de Philippe Bertrand,animateur des Carnets de Campagne sur FranceInter et autour d’une soupe dont les habitants deCohons ont le secret pour terminer la soirée.

Dimanche 7 octobre à 17hCohons - Co-voiturage : RV 16h30 Place Bel’Air

ANALYSE D’UNE CRÉATION VISITES

VISITE THÉMATIQUE

Langres à la RenaissanceUne grande exposition inédite consacrée à laRenaissance, période faste de l’histoire de Langres,rassemble 175 œuvres, un large panorama de laproduction artistique langroise au XVIe siècle. On yverra comment, des artistes illustres comme lepeintre Jean Cousin, le graveur et orfèvre JeanDuvet ou le sculpteur italien Dominique Florentin,ont contribué au rayonnement des arts à Langres.

Entre chien et loupL’artiste rémois Frédéric Voisin présente unecréation originale librement inspirée du bestiairefantastique publié en 1592 par Joseph Boillot,ingénieur langrois de la Renaissance. 14 linogravuresexposées en regard des estampes de Boillot.

Du mer. au lun. 9h à 12h et 13h30 à 18h30 Visites guidées : ven. 5 et dim. 7.10 à 16h

Musée d’Art et Histoire

Expositiondu concours photo

Dans le cadre du concours photo autour de Langresà la Renaissance, les visiteurs ont livré leur inter-prétation de l’exposition à travers des photographiessurprenantes, décalées, aux points de vue inhabituelsou subjectifs, aux cadrages ou aux lumièresparticulières... Dans le cadre des RencontresPhilosophiques, venez déambuler dans les rueslangroises pour découvrir une sélection de cesphotographies ornant les devantures des vitrines.

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Né à Langres le 5 octobre 1713, Denis Diderot adans sa ville natale, sa place, sa rue, son collège,son lycée, sa statue signée par le célèbre sculpteurBartholdi... Il a désormais son musée : la Maisondes Lumières Denis Diderot, inaugurée le 5 octobre2013, seul Musée de France consacré à Diderotmais aussi à ses précurseurs, au mouvement desLumières auquel il a participé, et à sa postérité. Le parcours muséographique s’organise autour deplus de 250 œuvres originales (peintures, sculptures,lettres manuscrites, objets) qui donnent à découvrirDiderot, son siècle et son œuvre majeure,l’Encyclopédie. Cette présentation commence par l’évocation ducontexte langrois et parisien des premières annéesde Diderot, puis s’intéresse à la France du XVIIIe sièclepour prendre finalement une dimension internationaleavec le voyage du philosophe en Europe et en Russie.La présentation de l’Encyclopédie à la fin du parcourspermet de donner l’importance qu’elle mérite à cetteœuvre qui occupa une trentaine d’années de la vie deDiderot, entre 1746 et 1776. Cette section aborde la fabrication matérielle del’Encyclopédie ainsi que son contenu à traversdifférents exemples de métiers décrits dans l’ouvrage(coutellerie, faïencerie...). Elle rend hommage auxquelque 200 auteurs qui ont collaboré à l’écriture des35 volumes qui la composent avec les suppléments(21 volumes de textes, 12 de planches et 2 de tables).En mars 2017, la Maison des Lumières DenisDiderot a été labellisée Maison des Illustres, labelcréé pour mettre en valeur ces lieux qui conserventla mémoire des femmes et des hommes qui sesont illustrés dans l’histoire de la France.

Visites spécial anniversaireVendredi 5 octobre à 14h30 et à l’arrivée

de Diderot by nightAutre visite : dimanche 7 octobre à 14h30

Maison des Lumières

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Langres

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Maison des LumièresUn artiste, une techniqueÀ travers différents ateliers de création, venezdécouvrir en famille les techniques utilisées parquelques artisans d’art ou artistes de Langres et leurssavoir-faire autour de la terre, du tissu et de l’encre.

Mercredi 3 soir, samedi 6 et dimanche 7 oct.Dans la ville - À partir de 6 ans. Information détaillée,horaires et inscription à compter du 10 septembre

Expositions Langres

Et aussi pendant les

Studiolo dela Renaissance en Europe

Exposition des exemples italiens et français decabinets de travail et d’étude de la Renaissance,appelés aussi studiolo. Celui de la MaisonRenaissance de Langres, restauré en 2018, est undes plus beaux exemples français.

Jeudi et vendredi 13h30 à 18h30Samedi et dimanche 9h à 12h

et 13h30 à 18h30 - Maison Renaissance

La Renaissance dans la villeFruit d’un partenariat avec l’Unité Départementalede l’Architecture et du Patrimoine de la Haute-Marne,cette exposition de panneaux présente les trans-formations de l’espace urbain, de l’habitat et desfortifications du XVIe siècle à nos jours.

Dans les rues

La vie religieuse dansle diocèse de Langres dela Renaissance au Baroque

Exposition d’œuvres d’art sacré proposée parl’Association pour la Sauvegarde de l’ArtSacré en Haute-Marne.

Dimanche 7 octobre 15h à 17hChapelle des Annonciades

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La gastronomie est aussi un art

Chemin du Paradis 52190 ISÔMES03 25 84 39 04 - 06 45 76 75 35

apert.cecile@orange.fr - www.les-cassis-alice.fr

Le Muid MontsaugeonnaisVin de Pays

de la Haute-MarneDégustation, visite de cave et vente

Une histoire, un terroir25 avenue de Bourgogne 52190 Vaux-sous-AubignyTél./Fax : 03 25 90 04 65Portable : 06 70 55 02 86Site : muid-online.com

à la Renaissance

Carte blancheaux Ateliers Parallèles

Les Ateliers Parallèles est une structure quirassemble techniciens du spectacle, artisans etartistes. Elle valorise les savoir-faire et les ressourcesde chacun autour d’ateliers partagés afin de favoriserla création sous toutes ses formes. Elle propose,dans le cadre de la revitalisation du Centre Ville, uneinstallation originale tout au long de la rue Diderot.

Toute la semaine - Rue Diderot

Rencontres Philosophiques

Problématique par Frank BurbageLes Rencontres Philosophiques de Langres quiaccueillent le plan national de formation organisésous l’autorité de la Direction générale de l’ensei-gnement scolaire du ministère de l’éducationnationale, sont, pour leur huitième édition,consacrées à l’art.On ne saurait vivre dans un monde sans art. Et l’onsait que parmi les grandes violences qui peuventêtre faites aux formes humaines d’habitation dela Terre, il y a la destruction ou l’interdiction desarts et des pratiques qui leur sont associées. Orcette évidence de l’art et de notre besoin d’art,celle de son universelle humanité, recouvre, nonseulement une très grande variété d’œuvres etde visées artistiques, mais aussi une multituded’équivoques. On peut aimer l’art pour lui-mêmeet pour ces motifs que l’on dit parfois esthétiques,comme s’il appelait de notre part la suspensionou même la retraite qui sied à la vie devenant ouredevenant contemplative. On peut l’aimer pourses effets, pour cette augmentation de puissance,de gaieté et de pensée mêlées, qu’il introduitdans notre vie individuelle ou collective. Mais

qu’aime-t-on au juste alors dans l’art, et en quelsens de ces termes ? Que les œuvres de l’artpuissent constituer autant de mondes à part, sesuffisant presque à eux-mêmes et s’offrant à nosrêveries, et qu’elles soient tout autant au principed’une ouverture constamment renouvelée sur laréalité d’un monde que nous croyons connaîtreet dont nous nous étonnons sans cesse, celaexprime aussi bien la complexité de l’art et sonirréductible pluralité, que la difficulté que nousavons à penser la part d’expérience, de senscomme de non-sens, que nous lui devons. Sont explorées cette année les tensions consti-tutives d’un art dont la philosophie a souventcherché à délimiter tant la réalité que la vérité,au risque de le voir échapper aux formes et auxfigures de la rationalité ainsi escomptée. Une série de huit conférences – chacune suivie d’unéchange avec le public – et de quatre séminairesréunit spécialistes, chercheurs, professeurs dephilosophie par ailleurs responsables de formationdans leurs académies respectives et le grand public.

Jeudi 4 octobre à 14h Salle Jean-Favre

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Plan nationalde formation

des enseignantset inspecteursde philosophie

Ouverture du plan national de formation

Les œuvres d’artexistent-elles ?

Certains pensent que nous voyons des choses entant qu’œuvres d’art, mais que rien en soi n’en estune. Dès lors, pour eux, les philosophes modernesont eu bien raison d’insister sur l’expérienceesthétique ou les pratiques artistiques. C’estseulement dans cette expérience ou par cespratiques qu’il y a, pour nous, de l’art. La conférencemet en question cette conviction, aujourd’hui sirépandue. Elle propose des raisons de penserque, dans l’inventaire du monde, les œuvres d’artexistent réellement. Elle défend ainsi unemétaphysique réaliste de l’art : dans ce monde,certaines choses sont bien, en elles-mêmes, desœuvres d’art. Quel est alors leur moded’existence ?

Roger Pouivet estprofesseur à l’Universitéde Lorraine et membrede l’InstitutUniversitaire de France.Il a notamment publiéQu’est-ce qu’une œuvred’art ? (Vrin, 2007),L’ontologie de l’œuvred’art (2 e ed. Vrin,2010), L’Art et le désirde Dieu (PressesUniversitaires deRennes, 2017).

Jeudi 4 octobre à 18hThéâtre

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Les mystères de l’art Conférence inaugurale par Frank Burbage,Inspecteur général de l’éducation nationale,

Doyen du groupe de philosophie.

Platon prête à Socrate, dans ce moment importantde l’Apologie où se joue la définition même de lasagesse, cette idée que les productions artistiques– celles des poètes en particulier – ne procèdentpas d’un savoir, mais plutôt d’une dispositionnaturelle ou d’une inspiration divine. L’acte poétique,dans ses ressorts constitutifs comme dans les effetsqu’il induit, se voit ainsi enveloppé d’une espèce demystère, qu’il s’agit à la fois de laisser subsister(car on peut jouir des belles compositions commede simples effets) et de percer, pour assigner auxchoses de l’art la place qui leur revient au seind’un monde savamment ordonné. Or il y a, sur ce point, non seulement discussion,mais bien dispute : parce que les formes, les lieuxet les temps de l’art sont variés, et surtout parceque la définition même de l’art transforme l’idéequ’on peut se faire de la raison, des puissances etdes vertus qui lui sont traditionnellement associées. On accordera sans difficulté que l’art est un faitde culture ou de civilisation – à quoi l’humanitéelle-même devient reconnaissable. Et un tenaceamour de l’art y apparaît dans sa nécessité. Àquelle forme ou manière de rationalité faut-il dèslors faire appel pour comprendre ce qui se jouedans cet « amour de l’art » ?

Jeudi 4 octobre à 15hSalle Jean-Favre

Les conférences du plan national de formationsont ouvertes à tous. Réservation possible.

Kant, critique de la facultéde juger, dialectique de lafaculté de juger esthétique.L’antinomie et sa solution

On se propose d’explorer l’antinomie de la facultéde juger esthétique et sa solution. L’intérêt de cetexamen réside dans l’explicitation qu’il permetdu § 59 sur « la beauté comme symbole de lamoralité », paragraphe qui achève la déductiondes jugements de goût. On voudrait essayer depréciser comment la raison qui, pour Kant, nepeut pas comprendre le fondement de son usagepratique en tant que raison pure, trouve dansl’altérité de la sensibilité une présentationindirecte de ce qui, en cet usage constitutif, lerend possible : la liberté transcendantale. Il n’y apas, pour autant, d’ « affinité intérieure » (§ 42)entre beauté et moralité. Le fondement de leurmise en relation nous échappe. Mais cette miseen relation, vécue à l’occasion de la contemplationde la belle nature ou de l’œuvre d’art, fait enquelque sorte du sentiment esthétique pur un« sentiment de la liberté » (La fin de touteschoses).

Jean-Pierre Füsslera été professeur dePremière Supérieure auLycée Fustel de Coulangesde Strasbourg et au LycéeLakanal de Sceaux. Il apublié Les idées éthiques,sociales et politiques deParacelse et leurs fonde-ments (Presses Univer-sitaires de Strasbourg,1983). Il a réalisé les

traductions, présentations, introductions, notes etbibliographies de la Critique de la raison pratique (en2003) et de La religion comprise dans les limites de la seuleraison d’Emmanuel Kant (publication en cours) pour leséditions GF-Flammarion.

Vendredi 5 octobre à 11hThéâtre

Le symbolisme,une philosophie « incluse

et latente » ?Le symbolisme français, à l’unité si difficile àdéterminer, s’est voulu un mouvement artistiqueau confluent des arts (peinture, littérature,musique) d’une part, de l’art, de la critique et dela philosophie d’autre part. La conférence viseraà comprendre les différentes modalités parlesquelles les artistes symbolistes de la fin duXIXe siècle ont mis en œuvre un art philosophiqueou philosophant à partir d’une critique de laphilosophie et d’une relève de celle-ci au niveauartistique. Au creux de ce paradoxe, le néopla-tonisme et l’hégélianisme jouent un rôle trèsimportant. Il reviendra à Mallarmé de les utiliser enaffirmant, par l’ironie la plus mordante : « […] nulvestige d’une philosophie, l’éthique ou la méta-physique ne transparaîtra ; j’ajoute qu’il la faut,incluse et latente. »

Pierre-Henry Frangne est professeurde philosophie de l’art etd’esthétique à l’universitéRennes 2. Il est directeurde l’école doctorale Arts,Lettres, Langues de l’Uni-versité Bretagne Loire etdu collège doctoral deRennes. Il co-dirige avecRoger Pouivet la collectionAesthetica des Presses

Universitaires de Rennes. Il a publié ou dirigé unevingtaine de livres sur Mallarmé, le symbolisme, lamusique, le cinéma, le paysage photographique, les artscontemporains.

Jeudi 4 octobre à 18hCinéma New Vox

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Théâtre expérimental etdémocratie : lectures de

Walter BenjaminDans les premières années de la révolution russe,Asja Lacis expérimente avec des enfantsdésocialisés une pratique éducative du théâtre.Cette expérience devient un programme lorsqu’ellerédige avec Walter Benjamin le texte sur le théâtred’enfants prolétarien. Benjamin est doublementconcerné par ce projet : depuis ses années dejeunesse il réfléchit à une réforme radicale del’éducation et, inséparablement, il ne cessed’explorer la portée politique du théâtre, d’abordbaroque, puis épique.Dans un tel théâtre expérimental, l’enfant estconsidéré comme un « collectif », au même titreque les habitants de Paris, mais non au sens queprend « collectif » dans l’habitat soviétique. Théâtrede gestes, improvisés, travaillés, cités, il évoquebien sûr le théâtre de Brecht, mais aussi lethéâtre d’Oklahoma de Kafka, « qui emploie toutle monde ». Espace démocratique ? En tout casd’abord intellectuel, physique et sans concession,à l’opposé du kitsch cinématographique... et del’idée d’un art populaire. La conférence mettra enrelation les études de Benjamin consacrées àBrecht, Kafka, et ses réflexions sur le théâtre liéesaux projets de réformes éducatives.

Véronique Fabbriest IA-IPR de philosophie(académie de Montpellier).Ancienne directrice deprogramme au CollègeInternational de philo-sophie (Théâtres du corps,une philosophie pour ladanse), elle a consacréplusieurs livres à la danseDanse et philosophie,L’Harmattan 2007 ;

Paul Valéry, le poème et la danse, Hermann 2009 ainsiqu’un livre à Walter Benjamin L’enfance de la ville,Hermann, 2013.

Vendredi 5 octobre à 11hCinéma New Vox

Éblouir les dieux et leshommes, les multiples vieset morts des statuettes

sumériennesDepuis leur découverte dans les années 30 enSyrie et Irak, les statuettes d’orants mésopotamiensn’ont cessé de fasciner. A l’aube de l’histoire, toutun peuple s’est mis en scène au travers d’œuvressculptées et inscrites chargées d’un immensepouvoir. Nous nous proposons de voir commentces œuvres ont vécu plusieurs vies, au cœur depratiques qui mêlaient respect et outrage, jusqu’àjouer un rôle au cœur des passions les pluscontemporaines.

Pascal Butterlin estprofesseur d’archéologiedu Proche-Orient ancienà l’université Paris 1. Ildirige la mission archéo-logique française de Mari,en Syrie.

Vendredi 5 octobre à 14h30Théâtre

Éduscol

Retrouvez les enregistrementsdes conférences des Rencontres

Philosophiques depuis 2011 sur le portailnational d’informations et de ressourcesdu ministère de l’éducation nationale,accompagnement des professionnels

de l’éducation.http://eduscol.education.fr/pid26143/rencontres-philosophiques.html

Le regard de l’artisteet la perception enfantine :approches critiques d’un lieucommun de l’esthétique

L’assimilation du regard artistique à la perceptionenfantine est un des lieux communs de la sensibilitéesthétique, que l’on peut retrouver, selon différentesmodalités, chez Baudelaire (« le génie n’est quel’enfance retrouvée à volonté »), Picasso, ouencore Matisse (« il faut regarder toute sa vieavec des yeux d’enfant ») : l’artiste, tel l’enfantqui s’étonne de tout, serait ainsi capable d’uneforme de naïveté perceptive première, recevant lemonde de manière directe et vive, d’un œil pur etnon formaté par le savoir. C’est l’histoire de ce cliché,mais aussi les débats proprement philosophiquesqu’il porte en lui, que nous souhaitons interroger :quel idéal perceptif vise cette injonction à uneforme de régression ? Quel type de savoir l’innocencedu regard cherche-t-elle à suspendre ? Et peut-on apprendre à voir innocemment ? Nousanalyserons les débats théoriques qui entourentle thème de « l’œil innocent », depuis Les Élémentsdu dessin (1856) de John Ruskin, reliant uneapproche empirique de la perception à la pratiquede l’exercice, jusqu’aux perspectives critiquesportées sur la possibilité d’une déconstruction duregard, chez Ernst Gombrich et Nelson Goodmannotamment.

Sarah Troche estmaître de conférences enesthétique et philosophiede l’art à l’Université deLille et membre dulaboratoire Savoirs, Textes,Langage où elle dirige lathématique Invention etpratiques dans les arts etla littérature. Ses recherchesportent sur les rapportsentre pratiques artistiques

et mémoire, principalement dans le champ des artsplastiques et de la musique. Elle est l’auteur d’un livreintitulé Le hasard comme méthode, Figures de l’aléa dansl’art du XXe siècle, Presses Universitaires de Rennes, coll.Aesthetica, 2015.

Vendredi 5 octobre à 18h30Théâtre

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La philosophiede l’architecture

L’architecture est pour nous paradoxale, elle estce qui nous est le plus familier et ce qui nous estle plus étranger, en étant à la fois omniprésentedans nos vies quotidiennes et très peu présentedans notre environnement culturel. Si certainsphilosophes se sont intéressés à l’architecture,ils ne l’ont souvent pas considérée pour elle-même, mais pour certaines de ses causes oueffets. Nous adresserons les questions suivantes :comment les philosophes abordent l’architecture ?Qu’est-ce que devrait recouvrir une philosophiede l’architecture ? Et en retour, que pourraitapporter l’architecture à la philosophie ?

Hervé Gaff est diplôméarchitecte D.P.L.G. etdocteur en philosophie.Il a pratiqué l’architecturependant 10 ans et enseignela philosophie à l’EcoleNationale Supérieured’Architecture de Nancyet dans le cadre duMaster Epistémologie etphilosophie de l’Uni-versité de Lorraine. Il a

publié en 2007 l’ouvrage Qu’est-ce qu’une œuvrearchitecturale ? aux éditions Vrin et a participé cesdernières années à deux colloques internationaux surl’esthétique, Pouvoirs de l’architecture (Nice, 2015) etEpistemology of Aesthetics (Nancy, 2017).

Vendredi 5 octobre à 14h30Cinéma New Vox

L’avenir de l’artpar Paul Mathias, Inspecteur général del’éducation nationale, groupe de philosophie

L’histoire de l’art est une histoire de consolidationssuccessives et, à l’intérieur de ces consolidations,de variations pratiques et thématiques. Lesbeaux-arts et l’esthétique qui les a nourris ont delongue date fixé les frontières des pratiquesartistiques, projeté un horizon des goûts et ouvertles possibles de l’art.Si l’art moderne fut, au siècle dernier, une manièred’alerte en même temps que de découverte, dansl’espace des arts : déconstruction de l’espacepictural ou de l’harmonie musicale, par exemple ;l’art dit « contemporain » semble rendre incertainel’idée même d’une continuité des possibles etillisible l’avenir de l’art. En enquêtant sur le foisonnement de l’art dit« contemporain » – dont l’expression, dans l’unitémême de « l’art », est problématique – on s’efforcerade faire émerger les lieux conceptuels et pratiquesd’un avenir dont les traductions esthétiquespourraient avoir rompu avec les héritages dupassé, autant sur le plan des ouvrages que surcelui du discours qui les porte.À toute force sans passé, l’art peut-il désormaisprétendre à un avenir ? À moins que cet avenirne passe justement par une rupture radicale etconsommée avec toute son histoire ?

Samedi 6 octobre à 11hThéâtre

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Nelson Goodman ou laréorientation de l’esthétiqueL’art, dans la tradition esthétique, a souvent étécompris dans sa relation au « goût », au « senti-ment », ou à « l’expérience esthétique » d’unsujet. Ceci semble le rendre étranger par principeau domaine de la connaissance rationnelle etobjective. L’un des intérêts de la pensée deNelson Goodman est qu’elle a constammentcherché à défaire cette partition traditionnelleentre l’art et la science, l’émotion et la raison,l’affectif et le cognitif. Ce faisant, Goodman défendque l’art participe pleinement de la formation dela connaissance et de la compréhension du réel.Faisant fi des débats classiques en esthétique,Goodman cherche à proposer une théorie de l’artcomprise comme théorie du fonctionnementsymbolique des œuvres, c’est-à-dire, de la façondont elles disent ou montrent quelque chose dumonde. Pour savoir ce que sont les œuvres d’art,selon Goodman, il faut tout d’abord se demanderce qu’elles font, et comment elles le font. Le cœurde cette analyse, qu’il s’agira d’expliquer, est queles œuvres d’art peuvent être comprises commedes complexes de symboles qui réfèrent au seinde systèmes symboliques, par lesquels nousappréhendons le réel. Dans la lignée des travauxmenés par Jean-Pierre Cometti, Roger Pouivet etJacques Morizot, nous vérifierons que toutel’originalité de Goodman est de ramener l’esthétiqueà l’épistémologie, c’est-à-dire, de montrer quel’art figure une partie authentique de la théoriede la connaissance.

Alexandre Declos,agrégé et docteur en philo-sophie, est maître-assistantdu Professeur ClaudineTiercelin au Collège deFrance. Il est l’auteur d’unethèse consacrée à Lamétaphysique de NelsonGoodman. Ses recherchesportent sur la métaphy-sique analytique contem-poraine, la philosophie

de la connaissance, et l’esthétique analytique.

Vendredi 5 octobre à 18h30Cinéma New Vox

Michel Houellebecq,l’art et la philosophie

Responsables : David Jérôme et Yoann LoirL’enjeu de ce séminaire est d’explorer, à travers unesélection de textes et d’images, les motifs philosophi-ques qui nourrissent l’esthétique houellebecquienne :roman, poésie mais aussi photographie (Lanzarote),cinéma (La Rivière) et installation (To stay alive, Palaisde Tokyo, 2016).

1ère séance : « Auguste Comte toi-même ! » (LesParticules élémentaires) : Houellebecq, unromancier positiviste ? Les références philosophiques sont nombreuseschez Houellebecq mais la plus singulière est peut-être celle faite à la pensée de Comte et au positivismeen général. Il s’agira de se demander dans quellemesure l’art romanesque chez Houellebecq se donnepour tâche de déployer les gestes fondamentaux duprotocole scientifique, à savoir l’observation, laformulation d’hypothèses et la prédiction.

2e séance : « L’émotion abolit la chaîne causale »(Rester vivant) : un art poétique schopenhauerienL’influence de Schopenhauer sur Houellebecq estparticulièrement visible dans sa conception,volontairement élémentaire, de la poésie : revenir àl’émotion primordiale, la souffrance. Il s’agira dediscuter le principe selon lequel l’émotion aboliraitla chaîne causale. Dans quelle mesure le poèmepermet-il de faire « percevoir les choses en soi » ?En quel sens la transmission de cette perceptionest-elle l’objet de la poésie ?

3e séance : « Les artistes se divisent en deuxcatégories : les révolutionnaires et les décorateurs.J’ai choisi le camp des décorateurs » (LaPossibilité d’une île) Comment expliquer cette partition qu’établit VincentGreilsamer – personnage d’artiste contemporain dansLa Possibilité – entre celui qui se donne pour tâchede transformer le monde et celui qui se contente del’embellir ? Cette dernière séance s’interrogera surles liens entre art, politique et religion.

Hôtel de Ville - Salle Jean-Jacques Rousseau

Une approche philosophiquede L’anneau du Nibelungde Wagner : arts, mythe

et philosophie dans la secondemodernité

Responsables : Gérard Bras et Matthias GaultL’anneau du Nibelung n’a cessé d’interroger tantôtle philosophe, tantôt le musicologue ou critique,mais bien peu ont tenté de concilier ce que Wagnerappelle dans sa conception du drame : réfléchirdans une même activité esthétique non seulementle sens de la musique mais ses effets philoso-phiques. C’est l’objet de notre enquête esthétique.Notre hypothèse consiste d’abord à prendre ausérieux l’ambition du musicien-dramaturge de sesituer à hauteur des tragiques grecs c’est-à-dire, àl’époque où les dieux sont morts, de proposer unmythe, voire une religion de l’art dont Bayreuthserait le temple. Un mythe moderne est-il possibleà l’âge de l’industrialisation du travail, de la mortdes dieux, voire de Dieu ? C’est cette question queWagner tente d’ouvrir dans une conception dudrame musical, pensée comme œuvre d’art totale,autant esthétique, religieuse que politique.

1ère séance : Origine et commencements.Cette première séance portera d’abord sur leprologue de L’Or du Rhin qui se donne à la fois commecommencement d’une œuvre musicale, début d’undrame, mais aussi littéralement origine de lamusique elle-même. Elle interrogera l’idée d’origine.

2e séance : La représentation du travail et de l’art.Deux figurations opposées en sont données dans laTétralogie, dans la 3e scène de L’Or du Rhin, puis aupremier acte de Siegfried.

3e séance : Le Ring et la question de l’« œuvred’art totale ». Drame musical, le projet wagnérien est celui d’uneœuvre d’art totale, qui éduque le peuple, le rendsensible au sens du mythe qui sommeille en lui. Pourtravailler cet aspect nous dégagerons les figures deWotan, prisonnier des contrats, de Brünnhilde etSiegfried. La question portée par l’art rejoint ici cellede la religion, de son statut dans la modernité.

Hôtel de Ville - Salle d’Honneur

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Les séminairesLes séminaires sont ouverts au public en auditeur libre uniquement sur inscription préalable.

Vendredi 5 octobre de 8h45 à 10h30 et de 16h30 à 18h / Samedi 6 octobre de 8h45 à 10h30

Séminaire

A

Séminaire

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Le paysage hors de son cadre

Responsables : Justine Balibar et HenriCommetti, avec l’aimable participation de Jean-Christophe Bailly et Gilles A. TiberghienSi la peinture a joué un rôle fondamental dans laformation et l’évolution de la culture paysagèreoccidentale, il serait cependant réducteur d’enfermerl’expérience du paysage dans la « boëtte cube » dontparlait Leblond de Latour à propos de Poussin. Unefois libérée de la prééminence d’un modèle pictural,l’autonomie esthétique d’une telle expérienceapparaît dans tout son relief, sa variabilité et sarichesse sensible. Ce séminaire défendra l’intérêt,aussi bien pour l’expérience esthétique que pour lespratiques artistiques, d’une définition réaliste etpluraliste du concept de paysage. Celui-ci est alorsentendu comme un espace physique traversé derelations morpho-géologiques, écologiques etanthropologiques, dont la réalité excède lareprésentation picturale.Le séminaire se déroulera en trois moments.

1ère séance : Sera abordée la question d’un pointde vue historique : au XVIIIe siècle se développe uneculture paysagère qui s’émancipe du pittoresquepour explorer des modes originaux de mise enprésence du paysage (le voyage, l’exploration,l’alpinisme), mais également leur mise enreprésentation dans une évolution progressive versl’image cinématographique.

2e séance : Sera défendue la légitimité philoso-phique d’un concept de paysage réel, en insistantsur les caractéristiques qui le distinguent à la foisd’une représentation paysagère et d’un simpleenvironnement physique.

3e séance : Discussion avec Jean-ChristopheBailly et Gilles A. Tiberghien sur différents enjeux dupaysage contemporain : l’aménagement du paysagetel qu’il s’enseigne dans la formation despaysagistes et la manière dont certains artistes deLand Art, par leurs interventions, mettent enévidence l’importance du mouvement et duparcours dans notre perception des paysages.

Salle Jean-Favre - Salle n°3 (panoramique)

La minorité de l’art : unequestion de rythmes

Responsables : Elsa Ballanfat et Typhaine MorilleLe titre du séminaire « La minorité de l’art » fait étatd’un embarras à l’égard de l’expression artsmineurs. C’est un fait que certains arts demeurenten marge de l’esthétique et de l’histoire de l’art : ladanse et le roman graphique, que nous avons choisid’interroger, en font partie. Mais l’idée de minoritéconcerne également toute forme d’art : poétiquemineure, littérature mineure... La minorité désignealors moins une absence effective de reconnaissance- une immaturité, qu’un moment de crise, oùséjournent certains arts plus que d’autres. C’est lemoment où l’art se saisit à la racine, dans sonrapport au temps et à l’espace, en deçà du langage- question de rythmes.L’enjeu du séminaire est de proposer des méthodesd’analyse qui s’appuient sur des philosophiesdiverses de l’espace, du temps et des rythmes ; deconstruire quelques séquences d’un cours sur l’art,fondées sur les exemples du roman graphique et dela danse.

1ère séance : Présentation des enjeux théoriqueset méthodologiques du séminaire.Minorité de la BD et de la danse ?• Mutations de la dynamique des images dans le

9e art. À partir d’une taxinomie élémentaire desformes historiques de la BD, il s’agira d’étudierles tendances qui questionnent la narrationgraphique.

• Les petites formes de la danse moderne (solo,butô).

2e séance : Temps et durée : 2 expériencesesthétiques du rythme dans le roman graphique. Il s’agira de relier les concepts bergsoniens detemps et de durée à des expériences de lecture. Onen tirera une réflexion sur les différentes formes derythme dans le récit graphique. Atelier : Analyse de planches issues de 3 secondesde Marc-Antoine Mathieu

3e séance : L’ouverture de l’espace dans Bipedde Cunningham. Analyses de séquences (à partir d’une lecture deMaldiney).

Salle Jean-Favre - Salle n°2

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Séminaire

C

Séminaire

D

• Le ministère de l’éducation nationale• La Direction régionale des affaires culturelles Grand-Est

Que soient remerciés tous ceux qui contribuent dans l’ombreà la réalisation de ces Rencontres et tout particulièrement à tousles bénévoles coordonnés par le Forum Diderot-Langres.Merci aux élus et aux services de la Ville de Langres, plusparticulièrement au Service Spectacles et aux Associations quicoordonne les Rencontres, aux Services Techniques, auxMédiathèques, au Centre Social/Maison de quartier, à la managerde centre ville, aux Musées et au Service Patrimoine.Merci à l’association Pourquoi pas! pour sa participation financièreet bénévole, à l’association Au cœur des mots pour sa présence.Merci aux Amis des Musées de Langres, à l’Association deSauvegarde de l’Art Sacré, à CANOPÉ, au Centre d’art contemporainde l’abbaye d’Auberive, au C.E.N.C.A., au C.I.N. d’Auberive,au Cinéma New Vox, à la Commune de Cohons, à la Directiondépartementale de la cohésion sociale et de la protection despopulations de la Haute-Marne, à la Direction des ServicesDépartementaux de l’éducation nationale, au FRAC de Champagne-Ardenne, à la Ligue de l’Enseignement 52, au Lycée Diderot deLangres, à la Maison Laurentine, à Natur’Ailes et Ô Palais des Fées,au Pôle Jeunesse de la Communauté de Communes du Grand Langres,au Signe, centre national du graphisme à Chaumont, à Sycha’rt età la Ville de Chaumont pour leur contribution.Merci à l’Office de Tourisme du Pays de Langres pour son précieux concours.

Forum Diderot-LangresMaison du Pays de Langres • Square Olivier-Lahalle • 52200 LANGRES

www.forum-diderot-langres.fr • forumdiderotlangres@gmail.com • Tél. 03 25 87 60 34

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2018 sont soutenues par :

Images : Musées de Langres, collection du Musée d’art et d’Histoire, ©

Sylvain Riandet • Conception Marianne Thoyer 06 95 29 93 39 • Merci à MM. B

oillot et D

uvet pour leurs illustrations

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