véritable croyance de l‘imâm mâlikdata.over-blog-kiwi.com/0/69/05/86/20140511/ob_c40be3... ·...
TRANSCRIPT
1
Véritable croyance de l’imâm Mâlik
Méprisable ignorance
du
pseudo Mâlik
réplique au gourou du forum Aslama dont le pseudo est « Malik ibn anas »
1ère
édition (septembre 2008)
2
Introduction
« La louange est à Allah. Nous le louons, nous demandons son secours, nous lui demandons pardons, et
nous demandons sa protection contre notre propre mal et contre nos mauvaises actions. Celui qu’Allah guide,
personne ne peut l’égarer, et celui qu’il égare, personne ne peut le guider. J’atteste qu’il n’y a qu’une seule
divinité : Allah, le seul, sans associés, et j’atteste que Mouhammad est son serviteur et son messager.
« Ô les croyants! Craignez Allah comme Il doit être craint. Et ne mourez qu’en pleine soumission. »
[Âl ‘imrân : 102]
« Ô hommes! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être, et a créé de celui-ci son épouse,
et qui de ces deux là a fait répandre (sur la terre) beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah
au nom duquel vous vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. Certes
Allah vous observe parfaitement. » [Nisâ : 1]
« Ô vous qui croyez! Craignez Allah et parlez avec droiture, afin qu’Il améliore vos actions et vous
pardonne vos péchés. Quiconque obéit à Allah et à Son messager obtient certes une grande
réussite. »[Al-Ahzâb : 70-71]
Le livre d’Allah est la plus véridique des paroles, et la guidé du prophète est la meilleur des guidé. Les
plus mauvaises choses, sont celle innové. Toute innovation est Bid’a, toute Bid’a est égarement, et tout
égarement mène au feu. » 1
L’internet et l’informatique en générale ont permis au commun des musulmans d’accéder à
l’information où qu’ils soient dans le monde. Beaucoup de sites permettent aux non arabophones
d’apprendre les bases de leur religion de façon correcte, mais nous trouvons à côté de ces sites
d’autres sites qui eux profitent de l’internet pour diffuser leur poison. Le site Aslama et son forum
en sont un bon exemple. Vous avez un gourou qui se fait appelé orgueilleusement Mâlik ibn anas, et
que nous nommerons dans la suite de cet ouvrage « pseudo Mâlik », et des adeptes qui le prennent
pour un cheikh et le suivent aveuglément au point de ne pas voir son ignorance qu’il dévoile parfois
au grand jour et dont nous allons vous donner un échantillon in chaa Allah.
Ce présent ouvrage est une mise en garde et un avertissement pour les lecteurs de ce forum afin que
celui qui le lit ne puisse plus dire « je ne savais pas, personne ne ma mis en garde avec des
preuves ». Nous allons en effet répondre à un post que le pseudo Mâlik avait publié dans ce forum
et qui a la particularité de rassembler dans un même endroit toutes les caractéristiques de cet
individu : le fondement de sa croyance2, son ignorance de la science du Hadith, son incapacité à
comprendre les textes des savants, sa dissimulation d’informations, son mensonge, son irrespect des
savants et son penchant pour l’imitation aveugle sans vérifier ses sources.
1 Sa parole : « Le livre d’Allah est la plus véridique des paroles… » se trouve dans le sahih de mouslim (3/1321), il
prononçait cette dernière formule surtout dans les khoutba du joumou’a.
2 Le raisonnement logique sur lequel toute sa croyance est bâtie.
3
1) Présentation du post Voici les copies d’écran
Comme vous pouvez le constater en haut à gauche, le post a été écrit le 27/12/2007 à 00h59.
Le pseudo Mâlik nous informe qu’une personne lui a écrit en MP (message privé) et qu’il souhaite
répondre dans le forum public (qu’il nomme ici « général ») afin – d’après lui – que tout le monde
puisse en profiter. Les paroles en rouge sont celles du pseudo Mâlik et en bleu les paroles du frère
qui lui a écrit en MP.
A partir d’ici le texte de l’image ne provient que du pseudo Mâlik (quelque soit la couleur).
4
2) Analyse et correction de la traduction du pseudo Mâlik
Le pseudo Mâlik montre son mépris pour le travail du cheikh et prend un ton prétentieux par
l’utilisation de l’expression « Soit disant ».
Sa traduction de l’analyse de cheikh Al-Albânî rahimahoullah étant approximative je donne ci-dessous
ma propre traduction des deux textes :
Les paroles du Hâfidh Adhahabî :
130 – ‘Abdullah le fils de Ahmad ibn Hanbal rapporte dans (son livre1) « Rad ‘alaa al-Jahmiyya »
(réplique aux Jahmîs) : « Mon père m’a dit …(il cite sa chaîne d’aprés) ‘Abdillah ibn Nâfi’ qui a
dit : Mâlik ibn Anas a dit : « Allah est aux cieux et sa science est partout »
Les paroles de cheikh Al-Albânî rahimahoullah :
1 Il le dit explicitement dans « Siyar A’lam annoubala » tome 8 page 101. Nous verrons plus loin pourquoi ce détail est
important.
5
Je dis (Al-Albânî) : il fut rapporté par ‘Abdullah (le fils de l’imâm Ahmad) dans (son livre)
« Assounnah » page 5, et de même Abou dâwoud dans « Al-Massâ-il » page 263, ainsi que Al-
Âjourrî page 289, et Al-lâlikâ-i (n° 1/92/2) et sa chaîne est authentique. L’imâm Ahmad s’est
appuyé dessus dans la version de Al-Âjourri.
Quant à la parole de Al-Kawthari dans sa préface de « Al-Asmaa » (page T) : « Il s’y trouve
‘Abdullah ibn Nâfi’ Al-Assam qui rapporte des récits réprouvés (Manâkir) de la part de Mâlik »,
cela fait partie de ses ruses ou de ses dissimulations. En effet, aucun imâm de la critique ne l’a
critiqué défavorablement avec cette formule. Au contraire, ils ont dit aux sujet de ce qu’il rapporte
de la part de Mâlik en particulier : « Il connaît mieux que quiconque les avis de Mâlik et ses
hadiths. ». Tu peux et si tu veux vérifier cela dans « At-tahzhib ».
Quant au fait de le nommer par « Al-Assam », ceci est le summum de la confusion. En réalité il
s’appelle « Assâ-igh ».
3) La réponse du pseudo Mâlik aux paroles du cheikh.
3.1 Le raisonnement par la logique
Le pseudo Mâlik tente ici de rejeter la croyance qu’Allah est au dessus des cieux au moyen de la
logique. Son raisonnement est le suivant :
Premisse : les attributs d’Allah ne changent pas et n’évoluent pas. Seuls les créatures changent et
évoluent.
Il prétend que tout le monde est d’accord sur ce point.
Syllogisme :
Si Allah n’était pas au dessus des cieux avant de les créer puis il fut au dessus, alors Allah a
changé.
Or Allah ne change pas
Donc Allah n’est pas réellement au dessus des cieux.
Puis il semble suggérer à la fin de son paragraphe que le changement d’état implique le besoin.
6
Le pseudo Mâlik nomme les attributs d’actions comme l’élévation et la descente « changement » ou
« évolution » des attributs.
Nous avons de nombreux textes – qui sont des révélations divines – qui prouvent clairement les
« changements » ou « évolutions » d’état du créateur : En dehors des hadiths et versets bien connu
sur l’élévation et la descente, il y a également des textes qui parlent de la colère et du fait qu’Allah
se réjouis de la repentance de son serviteur plus que celui qui se réjoui de retrouver sa monture
après l’avoir perdu en plein désert1.
Donc pourquoi le pseudo Mâlik est il persuadé qu’Allah ne change pas d’état2 ?
Comment sait-il cela ? A-t-il un Texte qui le dit ?
S’il nous dit : « Parce qu’Allah ne ressemble pas aux créatures. Les créatures changent d’état mais
pas Allah », nous lui répondrons : tu es le premier à dire qu’Allah a une vision et une ouie et à
prendre ses attributs dans leur sens apparent. Or certaines créatures ont également une vision et une
ouie et cela ne semble pas te gêner pour autant. Allah ta’ala a dit au sujet de l’homme : « [c’est
pourquoi] nous l’avons fait entendant et voyant » [sourate l’homme verset 2]. Ce n’est pas parce
que certaines créatures voient et entendent que l’on va nier cela au créateur.
S’il nous dit : « parce que le changement d’état implique le besoin et cela est propre aux créatures »,
nous lui répliquerons : et comment sais tu que la loi3 qui – d’après toi - s’applique à la créature
s’appliquerai également au créateur ? N’est-il pas capable de changer d’état sans que cela ne soit
dû à un besoin ?
En faisant une projection de ce que vous prétendez connaître des créatures sur le créateur vous ne
faite que comparait le créateur aux créatures. Vous êtes donc tombé dans ce que vous vouliez fuir
au départ.
Donc, à moins de posséder un texte qui stipule que le créateur ne change pas d’état, il n’est pas
permis de l’affirmer.
Par conséquent, tout le raisonnement du pseudo Mâlik s’effondre.
3.2 Le sens apparent (immédiat) qui vient à l’esprit des non
anthropomorphistes
Le hafidh Adhahabi سز اهلل a dit dans son livre « al-‘oulouw » et dans son livre « Al-3arch » :
1 Rapporté par Al-Boukharie n°6309 et Mouslim n° 592
2 Et pourquoi est il persuadé que tout le monde pense comme lui ?
3 Changement d’état implique besoin. Nous nous interrogeons sur la validité de cette loi sur l’ensemble des créatures de
notre univers ?
7
Traduction :
Le cheikh Al-Albânî qu’Allah lui fasse miséricorde a dit à la suite de ce texte :
Yazid Ibn Haroun, le cheikh de l’Islam (206H)
182 – Châzh ibn yahya a dit : j’ai entendu yazîd ibn Hâroun lorsqu’on lui demanda « qui
sont les Jahmîs ?» dire : « Celui qui prétend que le miséricordieux s’élève au dessus du
trône avec une compréhension différente de celle qui est ancré dans le cœur du commun
des musulmans est un Jahmî» /160
Le Hafidh Adhahabî سز اهلل a dit : « Le commun des musulman » (3âmma) signifie la
majorité de la communauté et des gens de science. Et ce qui est ancré dans leur cœur c’est
le sens de l’énoncé du verset tout en ayant la conviction que celui qui s’élève, rien ne lui
ressemble. C’est ce qui est ancré dans leur saine nature et leur saine raison. S’il y avait
derrière cela un autre sens ils l’auraient transmis et ne l’auraient pas négligé :Si l’un d’entre
eux avait interprété l’Istiwa, les gens se seraient précipité à le rapporté et cette parole se
serait répandu.
Même s’il existe de stupides ignorants qui voient dans l’élévation une déficience ou une
analogie entre le visible et l’invisible, entre le créateur et la créature, cela reste rare. Celui
qui dit ce genre de chose doit être rappelé à l’ordre et doit être instruit. Et je ne pense pas
que ce genre de pensé soient ancrées dans le cœur du commun des musulmans. Et Allah est
le plus savant.
8
Traduction :
Conclusion :
Nous avons donc un Salaf (yazid ibn Hâroun) qui nous apprend que la majorité de la
communauté et des savants de son époque comprennent le verset de l’Istiwa de la même
manière. C'est-à-dire sans interprétation et sans philosopher sur le comment. C’est la
compréhension de ceux qui ont conservé leur saine nature originelle. Une compréhension
simple et naturelle : celle de monsieur tout le monde : c’est le sens immédiat, tout en sachant
que rien ne lui ressemble.
Cette compréhension est celle des non anthropomorphistes.
Cette parole est donc une réponse à ceux qui prétendent que l’interprétation est la doctrine la
plus répandu.
1 c’est ici que le pseudo Mâlik et les gens de son forum se sont mélangé les pinceaux. Le Hafidh Adhahabî a
l’habitude de nommer le livre de ‘Abdoullah le fils de l’imâm Ahmad « réponse aux jahmis », alors que celui-ci
est plus connu sous le nom « Assounnah ». Le pseudo Mâlik , comme nous allons le voir, a cru qu’il s’agissait du
livre de son père (Ahmad) que Adhahabi a critiqué dans « siyar A’lam annoubala ». Mais il n’en n’est rien ! 2 Il est connu dans la science du Hadith que Al-Boukharie, lorsqu’il ne cite pas de chaine de transmission
complète, il utilise la forme active (Sîghat al jazm) pour signifier que le récit est authentique et la forme passive
(Sîghat at-tamrîdh) pour signifier qu’il a un doute sur son authenticité. Exemple : s’il dit : « il fut rapporté de
ibn 3abbass (forme passive) » cela signifie qu’il a un doute sur l’authenticité. Mais s’il dit : « ibn 3abbass a dit
(forme active) » alors cela signifie que la parole de ibn 3abbass est authentique.
160 - Je dit : ‘Abdoullah le fils de Ahmad l’a rapporté dans son livre « Assounnah » (page
11 – 12). L’auteur (Adhahabi) l’a pris de son livre, simplement il a nommé ici et à
d’autres endroit son livre (le livre de ‘Abdoullah) « réponse au Jahmis ». ‘Abdoullah a
dit : ‘Abbass ibn ‘Abdel ‘Azhîm Al-‘Anbari m’a dit : Châzh ibn yahya m’a dit …
L’a rapporté également Abou Dâwoud dans « Al-Masâ-il » (page 268) : Ahmad ibn sanân
a dit : j’ai entendu Châzh ibn yahya …
Je dit : cette chaine est bonne : plusieurs rapporteurs sûr ont pris de châzh ibn yahya, et
Ahmad l’a évoqué en bien. Et Al-Boukharie a cité ce récit dans « Af’âl Al-‘Ibâd » en
utilisant la formulation active2 : il a dit : « Yazîd ibn Hâroun a mis en garde contre les
Jahmis en disant : … » puis il a cité le récit ci-dessus.
9
A partir d’ici le lecteur pourra constater au sujet du pseudo Mâlik : son ignorance, son
incompétence dans la simple lecture de textes ou son penchant pour le mensonge et la dissimulation
3.3 Adhahabi ne fait pas référence au livre attribué à l’imâm Ahmad
Le pauvre pseudo Mâlik a cru que le livre « Réponse aux Jahmis » dont parle le Hafidh adhahabi est
celui dont il avait nié l’authenticité dans le tome 11 page 287 de « Siyar A’lam annoubala ». Il n’en
est rien du tout. Il fait référence en réalité à un autre livre que son fils ‘Abdoullah a écrit et qui est
plus connu sous le nom de « Assounnah ».
La preuve :
La Hâfidh Adhahabi dit dans la biographie de ‘Abdoullah le fils de l’imâm Ahmad (Siyar A’lam
annoubala tome 13 page 523) :
523 ص 13سير أعالم النبالء ج
مجلد في الرد على الجهميةولعبداهلل كتاب
Traduction :
« ‘Abdullah a un livre « Réponse aux Jahmis» en un volume »
Tout les savants spécialisé dans la biographie citent l’ouvrage « Assounnah » dans la biographie de
‘Abdoullah, Or le Hafidh Adhahabî est le seul à ne pas le citer et à citer à la place l’ouvrage
« Réponse aux Jahmis ». Cela signifie donc que ce titre fait référence au livre « Assounnah ».Cela
est confirmé Dans le livre du Hafidh Adhahabi intitulé « Le Trône » dans lequel Il dit :
10
99
Traduction :
99 – Abou ‘Abderrahman : ‘Abdoullah fils de Ahmad bni Hanbal l’a rapporté dans le livre
« Assounnah et réponse aux Jahmis » dont il est l’auteur.
Le Hafidh Adhahabi nous donne ici le titre complet de l’ouvrage de ‘Abdoullah : « Assounnah et
réponse aux Jahmis ». Ceci explique pourquoi tantôt il le nomme « Assounnah » et tantôt il le
nomme « réponse aux Jahmis » ; en effet, il a fait exactement la même chose avec l’ouvrage de son
père (l’imâm Ahmad) dont le titre complet du livre est : « réponse aux zanâdiqa et aux Jahmis ».
Tantôt il le nomme « réponse aux zanâdiqa » (voir tome 11 page 330 de « Siyar a’lam annoubala »)
et tantôt il le nomme « réponse aux Jahmis » (voir tome 11 page 286 de « Siyar a’lam annoubala »).
De plus, les deux ouvrages sont complètement différent : celui de ‘Abdoullah est une série de
paroles de Salafs rapporté via des chaines de transmission tandis que l’ouvrage de l’Imâm Ahmad
n’est que la transcription de ses paroles avec simplement la chaine de transmission que l’on trouve
au début de l’ouvrage.
Deuxièmement, la parole de l’imâm Mâlik n’existe pas dans l’ouvrage de l’imâm Ahmad. Elle se
trouve uniquement dans celui de son fils
Conscient de la confusion qui peut survenir en utilisant le titre « réponse aux jahmis » le Hafidh
adhahabi à pris la peine de préciser quasiment à chaque fois qu’il parle de l’ouvrage du fils et non
du père :
Il dit dans Al-‘Oulouw page 122 :
اىعي ىيعي اىغفبس
زذث زدبج ث سذ ع اث خشح ع عغبء ع عجذ ث عش قبه ضه اىشة
عضخو شغش اىيو إى اىغبء اىذب فقه غأى فأعغ غزغفش فأغفش ى
الرد أخرجه عبد اهلل بن اإلمام أحمد في كتاب زز إرا مب اىفدش صعذ اىشة عضخو
تصنيفه على الجهمية
Traduction
[…] ‘Abdoullah le fils de l’imâm Ahmad l’a rapporté dans le livre « Rad ‘ala Jahmiya » dont il
est l’auteur.
Et il dit dans sont livre « Târikhoul Islam » (l’histoire de l’Islam) tome 18 page 88 :
11
Traduction
‘Abdoullah le fils de Ahmad a dit dans le livre « Rad ‘ala Jahmiya » son ouvrage : j’ai interrogé
mon père au sujet de certains qui disent : lorsqu’Allah a parlé à Moussa il ne l’a pas fait avec
du son (une voix).
Mon père a dit : Si Allah a parlé avec un son (une voix). Ces hadiths tu dois les rapporter
comme ils viennent1.
Idem pour la parole de l’imâm Malik qu’il cite dans « Siyar A’lam annoubala » tome 8 page 101 :
Traduction
‘Abdoullah le fils de Ahmad ibn Hanbal rapporte dans son livre « Réplique aux jahmiyya » a dit :
mon père m’a dit : sourayj ibn nou’mân d’après ‘abdillah ibn nâfi’ qui a dit : Mâlik a dit :
« Allah est au dessus des cieux et sa science est partout.
Il précise bien qu’il parle de l’ouvrage de ‘Abdoullah.
3.4 Le pseudo Mâlik trompe ses lecteurs
Il dit :
2- le reproche fait par al albany à al kawthari quant ce dernier a critiqué abdu allah nafa3 assamm et
que al albany a dit que non il s'agit de "assaig" et non" al assamm" cette critique de al albany est
compltement à coté de la plaque . et la vérité est avec al kawthari comme on va le prouver :
Je réponds :
C’est toi qui es à côté de la plaque ! Tu affirme à tes lecteurs que tu va leur prouver que le ibn Nâfi3
en question est Al-Assam et non Assâ-igh. Seulement voila, tu ne l’a jamais fait et tu ne le feras
jamais ! Tous simplement parce que ibn Nafi3 Al-Assam n’existe pas ! Tu est incapable de le
trouver, c’est pour cela que tu n’en a plus jamais parlé dans la suite de ton post!!
1 Remarquez qu’ici l’imâm Ahmad explique la signification de l’expression « prenez les comme ils viennent ». Cela
signifie bien qu’il faut les prendre dans leur sens immédiat et non pas prendre le terme dépouillé de sont sens (Tafwîd
du sens).
12
Tu as voulu humilier un savant en disant «cette critique de al albany est compltement à coté de la
plaque » et tu t’es retrouvé ridicule en étant incapable de faire ce que tu as promis à tes lecteurs ! Je
te défis de trouver un seul ‘abdoullah ibn Nâfi3 Al-Assam qui aurait pris quoi que ce soit de l’imâm
Mâlik سز اهلل!!
Il dit ensuite :
- al albany a dit que les specialistes du jarh n 'ont pas critiqué ce rapporteur de malik :
le pbm c est qu ils l' ont tous critiqué et gravement et parmis eux al albany lui même a rendu faible
des ahadith pour la présence de ce rapporteur donc lui même il l'a critiqué:
Il y a dans ces paroles un mensonge et une manipulation :
Il prétend que le cheikh Al-Albânî a dit qu’aucun spécialiste du Jarh n’a critiqué ce
rapporteur. Cela est Faux. Le cheikh, en réponse à la phrase de Al-Kawtharî رحمه اهلل « qui
rapporte des récits réprouvés (Manâkir) de la part de Mâlik », a dit : « aucun imâm de la critique
ne l’a critiqué défavorablement avec cette formule ». Le pseudo Mâlik a complètement occulté la
fin de la phrase et a fait dire au cheikh ce qu’il n’a pas dit. Il n’a pas dit qu’aucun spécialiste n’a fait
de critique défavorable, il a dit qu’aucun d’entre eux n’a utilisé cette formulation au sujet de ce
rapporteur. Il y a une grande différence entre ces deux phrases.
Le deuxième mensonges est sa phrase : « ils l' ont tous critiqué et gravement », Il a ainsi caché à
ses lecteurs la critique favorable de yahya ibn ma3în qui a dit à son sujet : « Il est sûr » (Thiqa) .Or
cette parole de Ibn ma3in pèse lourd dans la balance comme nous allons le voir dans les paroles de
Ibn Taymiya. Et lorsque le pseudo Mâlik prétend que ceux qui ont fait une critique défavorable ont
«critiqué et gravement », il se paye sans aucun doute la tête de ses lecteurs !!
La parole de al-Boukharie : « il rapporte des récits désapprouvés » n’est pas une critique
défavorable prononcé. Le Hafidh Adhahabi a dit dans al-Mîzân (1/57) : « ce n’est pas tous ceux qui
rapportent des récits désapprouvés qui sont faibles ». Et ibn Daqîq al 3îd a dit : « Leur parole « il a
rapporté des récits désapprouvés » ne signifie pas que le rapporteur est rejeté. Et cela jusqu’à ce que
ce rapporteur rapporte beaucoup de récits désapprouvés, auquel cas il sera qualifié de « Mounkar
Al-Hadith » ».(voir Fath Al-Moughith tome 1 page 373 du Hâfidh Assakhâwî).
Puis le pseudo Mâlik a dit :
c - l 'imam ibn 3adiyy dans son celebre le complet des faibles tome 4 page 1556 a dit qu il a
rapporté de malik des choses bisares .
Il n’y a de bizarre que tes traductions ! Ibn 3adîy a simplement dit que ce rapporteur rapporte de la
part de Mâlik des choses qu’il est le seul a rapporté. En effet, n’importe quel débutant en science du
hadith sait que le mot « gharîb » dont le pluriel féminin est « Gharâ-ib » ne signifie pas ici
« étrange » mais plutôt « singulier » et cela ne signifie pas qu’il est faible1. Cela signifie simplement
que le récit n’a été rapporté que par un seul rapporteur. Or cela n’est pas étonnant puisque ce
1 Le Hadith « les actes ne valent que par l’intention » qui est un hadith fondamental dans la croyance et dont
l’authenticité est reconnue par la totalité des savants du Hadith est un hadith singulier (gharîb) : Yahya ibn sa3îd Al-
Ansârî est le seul à le rapporté de Mouhammad ibn ibrahîm attaymî qui est lui-même le seul à le rapporter de 3alqama
qui est le seul à le rapporté de 3oumar ibn Al-Khattâb qui est le seul à le rapporter du prophète sallallahou ‘alayhi wa
sallam.
13
rapporteur est connu pour avoir été un compagnon fidèle de l’imâm Mâlik1 et qu’il connait bien les
opinions de l’imâm Mâlik.
En outre, le pseudo Mâlik aurait dû se rendre compte de sa bévue lorsqu’il a lu - s’il l’a lu ! – la
suite des paroles de Ibn ‘Adî dans « Al-Kâmil » tome 4 page 242:
عجذ اهلل ث بفع قذ س ع بىل غشائت س ع غش أو اىذخ
ف سابر غزق اىسذث
traduction :
‘abdoullah ibn Nâfi3 a rapporté des choses singulière de la part de Mâlik, et il a rapportés de la part
d’autres personnes de Médine. Dans ce qu’il rapporte de lui (de Mâlik) il est fiable.
Ibn ‘Adî nous explique que ce que le rapporteur rapporte de la part de Mâlik est fiable. Et ceci est
confirmé dans « Tahzhib attahzhib » :
عجذ اهلل ث بفع ثجذ قبه ث ع ىب عئو اىثجذ ف بىل فزمش ث قبه
ف
Traduction :
Ibn Ma3în, après qu’on l’eut interrogé sur ceux qui sont fiables dans ce qu’ils rapportent de la part
de Mâlik et après les avoir cité a dit : « ‘Abdoullah ibn Nâfi3 est fiable dans ce qu’il rapporte de
lui ».
Comment donc ceci a-t-il pu échapper au pseudo Mâlik alors que le Cheikh Al-Albânie avait
demandé de vérifier cela dans le livre « tahzhib attahzhib » ?!
Quant à l’imâm ahmad رحمه اهلل , la parole citée par le pseudo Mâlik est erroné. Il a pris la parole
(sans chaine) cité dans « Tahzdib attahzhib », mais celui qui y regarde de plus prêt s’apercevra qu’il
y a une erreur d’édition :
Il est écrit dans « tahzdib attahzdib » tome 6 page 46 :
مب ضعفب فقبه أث عبىت ع أزذ ى ن صبزت زذث
Or Ibn ‘Adî rapporte cette parole avec sa chaine de cette manière :
ثب ث أث عصخ ثب أث عبىت أزذ ث زذ عأىذ أزذ ث زجو ع عجذ
مب مب ضقب ف اهلل ث بفع اىذ اىصبئغ قبه ى ن صبزت زذث
صبزت سأ بىل مب فز أو اىذخ ثشأ بىل ى ن ف اىسذث ثزاك
Et le Hafidh Adhahabî le cite également de la même manière dans « Siyar A’lam annoubala » tome
10 page 373 :
1 Le Hafidh Adhahabî dit dans « siyar A’lam annoubala » tome 8 page 108 : ‘Abdoullah ibn Nâfi3 a dit : j’ai côtoyé
Mâlik pendant 35 ans
14
373ص/10عش أعال اىجالء ج
س أث عبىت ع أزذ ث زجو قبه مب صبزت سأ بىل مب فز أو
مب ضقب فاىذخ ى ن صبزت زذث
Observez bien les parties soulignées ! Ibn ‘Adiy1 et le Hafidh Adhahabi citent la parole de Ahmad
comme tel : « Il n’était pas spécialiste du Hadith, il en a rapporté peu (Kâna Dayyiqan fihi) »,
tandis que dans « tahdzib attazhib » on lit : « il n’était pas un spécialiste du Hadith, il était faible
dedans (kâna Da3îfan Fîhi)».
Les deux mots « Da3îfan » et « Dayyiqân » sont très proche dans l’écriture. Il apparait évident que
le véritable mot employé par Ahmad est Dayyiqân (exergue) puisque c’est celui que l’on trouve
chez ibn 3addî et qu’il est repris par le Hafidh adhahabî. Il se peu qu’une erreur de transcription ait
eut lieu dans « tahzhib attazhib ».
Il y a une grande différence entre les deux expressions : rapporté peu de Hadith ne signifie pas que
la personne est faible. Une personne peu être sûr tout en ayant rapporté peu de Hadith.
Le pseudo Mâlik aurait dû se posé des questions en lisant la suite des paroles de Ahmad dans la
version de Ibn ‘Adî : Après avoir dit qu’il n’était pas un spécialiste du Hadith l’imâm Ahmad donne
son jugement en employant l’expression « Layça bi Zhâk » qui signifie que le rapporteur est
légèrement faible, voir bon. C’est le degré le moins élevé du Jarh. (Voir Fath Al-Moughith tome 1
page 374). Ceci anéantie complètement la soit disant gravité du Jarh affirmé par le pseudo Mâlik.
Quant à ce qu’a dit Abou Hâtim, le pseudo Mâlik a déformé ses paroles. Abou Hatim dit
simplement que Nâfi3 a une mémorisation tantôt reconnu et tantôt désapprouvés. Ceci signifie que
le rapporteur est légèrement faible, voir bon ; c’est le degré le moins élevés du Jarh. (Voir Fath Al-
Moughith tome 1 page 374)
Conclusion : Il apparait de tous cela que ‘Abdoullah ibn Nâfi3 a une légère faiblesse de mémorisation, mais
qu’il est fiable dans ce qu’il rapporte de l’Imâm Malik. C’est pour cela que le cheikh Al
Albânie a authentifié la chaine en disant « Sahih » et non « Hassan ». Nous verrons dans la
suite que la légère faiblesse de mémoire ne le rend pas « faible » mais « bon ».
Nous avons également vu l’étendu de l’ignorance et du vice qui anime ce pseudo Mâlik du site
aslama
Pourquoi donc le pseudo Mâlik utilise t’il le mensonge et la manipulation ? La vérité est elle si
amer pour lui ?
1 Avec sa chaine de transmission
15
3.5 Al-Kawthari a lui-même reconnu qu’il s’agit de Nâfi3 Assâ-igh
‘Abdel Fattah abou Ghoudda l’un des élèves de Al-Kawthari a fait des annotations sur le livre « Al-
Intiqâ » du Hafidh Ibn ‘abdel Barr dans lequel se trouve la fameuse parole de l’imâm Mâlik
rapporté par ibn Nâfi3. Dans sa préface, abou ghoudda explique qu’il a rajouté les annotations de
son cheikh Al-Kawthari et qu’il a mis à la fin la lettre « zay » pour indiquer que ce sont les paroles
de Al-Kawthari (voir l’image ci-dessous).
16
Voici la couverture :
17
Or voici ce que Al-Kawthari dit au sujet de ibn nâfi3 dans l’annotation de bas de page :
Image 1 (page 71)
18
Image 2 (page 72)
Traduction de la deuxième image1 :
On voit ici que Al-Kawtharie سز اهللdit clairement qu’il s’agit de ibn nâfi3 Assâ-igh et non Al-
Assam ! Et au passage il en profite pour dénigrer de manière générale et vague les récits de
‘Abdoullah le fils de l’imâm Ahmad !
Conclusion :
Que reste-t-il au pseudo Mâlik comme arguments pour nous démontrer – la bonne blague – qu’il
s’agit de Al-Assam et non de assâ-igh quand celui sur qui il s’appuie a lui-même reconnu qu’il
s’agit de Assâ-igh?!
Qui donc maintenant est à côté de la plaque ?
1 Nous traduirons et analyserons les paroles de Al-Kawtharie de la première image à la page 21 de ce présent ouvrage
« Mâlik disait : Allah est aux cieux etc… » , les traces de la fabrication de ce morceaux sont
évidentes. Cette version fait partie des singularités que rapporte ‘Abdoullah le fils de Ahmad
d’auprès de son père. Les paroles de son père au sujet de Ibn Nâfi3 Assâ-igh sont connus. Et
combien de paroles attribué à ‘Abdoullah sont à jeter contre le mur ?! Elles se propagent chez
ceux qui ne regardent pas les récits qui font partie des récits rapporté par ceux qui prennent
beaucoup de leur père.
19
3.6 ‘Abdoullah ibn Nâfi3 Assâ-igh (mort en 206H)
‘Abdoullah ibn Nâfi3 assâ-igh est considéré par les grands Houfadh comme bon (Hassan), c'est-à-
dire qu’il n’est ni sûr, ni faible, mais il se trouve entre les deux. Sa mémorisation est légèrement
faible, ce qui peut le conduire à se trompé dans certain récits. Ses récits sont par défaut accepté
jusqu’à ce qu’un indice nous montre qu’il s’est trompé. Par contre, lorsqu’il rapporte un récit de
l’imâm Mâlik son récit est considéré « sûr » (Sahih) comme nous l’avons vu dans les propos de Ibn
3adî et de yahya ibn ma3în1, et comme nous allons le voir tout de suite dans les propos du Qâdhi
3iyyadh.
Nous allons in chaa Allah vous cité les paroles des grands Mouhadiths qui eux connaissent
assurément mieux les paroles des grands Houffadh au sujet de ibn Nâfi3 que le pseudo Mâlik !
Le Hafidh Adhahabî cite l’éloge et le Ta’dîl du Qâdhi ‘iyyadh envers ‘Abdoullah ibn nâfi3
dans siyar A’lam annoubala tome 11 page 371:
371ص/10عش أعال اىجالء ج
عجذ اهلل ث بفع اىصبئغ ظ
مجبس فقبء اىذخ ثبىغ اىقبض عبض ف رقشظ رمش ف صذس مزبة
اىذاسك ى فقبه ىقذ ثعث عس ف سذ ث سص قذ ثيغ أ ش ع
عجذ اهلل ث بفع فقبه ى أذ ععذ اث بفع فقبه أصيسل اهلل إب
اىضثش ىظ ثبىصبئغ فقبه ى في دىغذ ث قبه عس برا خشج ثعذ
اىعقبسة فقذ سأ عس خة ثبب إ مبب ثقز إب زز ال رخزيظ
سابرب فإ اىصبئغ أمجش أقذ أثجذ ف بىل ىغه صسجز ى اىز
خيف ف ديغ ثعذ اث مبخ
Traduction :
1 A la page 13 de ce présent ouvrage
‘Abdoullah ibn Nâfi3 Assâ-igh :
Il est l’un des grands savants de Médine. Le Qâdhi 3iyyadh s’est étaler sur son éloge et l’a évoqué
dans son livre « Al-Madârik », il a dit : SouHnoun a envoyé quelqu’un chercher Mouhammad ibn
Razîn car on lui avait dit que celui-ci rapportait des choses de ‘Abdoullah ibn Nâfi3. Il lui
demanda : « Tu as entendu ibn Nafi3 ? » Il lui répondit : « Qu’Allah te récompense ! Je parlais de
Al-Zoubayrî et non de Assâ-igh ». Il lui dit : « Pourquoi donc a tu dissimulé (ce détail) ? », puis
SouHnoun a dit : « Quels sortes de scorpions vont sortir après moi ?». SouHnoun a donc
considéré obligatoire de préciser duquel des deux il s’agissait, même si tout les deux étaient deux
Imâms fiables, afin qu’on ne mélange pas leurs récits. En effet, Assâ-igh est le plus grand des
deux, le plus prédominant et le plus fiable dans ce qu’il rapporte de la part de Mâlik car il l’a
fréquenté longuement, et c’est lui qui lui a succédé après ibn Kanâna.
20
On voit donc ici le Qâdhi 3iyyadh dire clairement que ibn Nafi3 assâ-igh est fiable dans ce qu’il
rapporte de l’imâm Mâlik
Le Hafidh Adhahabî a dit dans Al-Kâchif (tome 1 page 602, n°3017) : « Al-Boukharie a dit : dans
sa mémorisation il y a quelque chose, et yahya ibn ma’în à dit : Il est sûr »
Le cheikh Al-Albâni a dit dans sont livre « Annassiha » page 150 au sujet de cette parole de
Adhahabi : « ceci signifie sans aucun doute que dans sa mémorisation il est dans un stade
intermédiaire1, véridique en lui-même, il est donc bon dans le hadith ».
Ceci est confirmé par le fait que Adhahabi l’a cité dans son livre intitulé :
connaissance des rapporteurs critiqués sans que cela » : (عشفخ اىشاح اىزني ف ثب ال خت اىشد)
n’implique leur rejet »
Le Hâfidh ibn Hajar a dit dans taqrib attahzhîb tome 1 page 326 n°3659 :
« il est sûr, ses écritures sont authentique, il a une légère faiblesse de mémorisation »
326ص:1رقشت اىززت ج
عجذ اهلل ث بفع اىصبئغ اىخض ال أث سذ اىذ ثقخ صسر 3659
اىنزبة ف زفظ ى مجبس اىعبششح بد عخ عذ بئز قو ثعذب ثخ
4
Ibn Taymiya a dit dans « Iqtida Sirat Al-Moustaqîm » :
« ‘Abdoullah ibn Nâfi3 assâ-igh a une légère faiblesse qui ne nuit pas : yahya ibn ma’în a dit : Il est
sûr. Et qui te dira la valeur de ce tawthîq2 de la part de ibn ma’în ?! Abou zour3a a dit : il n’y a pas
de mal à prendre de lui. Et Abou Hatim Arrâzî a dit : ce n’est pas un Hâfidh, il a une légère
faiblesse, sa mémorisation est parfois reconnu et parfois rejeté3.
Ces expressions sont de leur part tel qu’elles font descendre l’authenticité de ses récits du niveau
« sûr » (Sahih) au niveau « bon » (Hassan). »
321ص/1اقزضبء اىصشاط ج
عجذ اهلل ث بفع اىصبئغ اىفق اىذ صبزت بىل ف ى ال قذذ ف زذث
قبه س ث ع ثقخ زغجل ثبث ع ثقب قبه أث صسعخ ال ثأط ث
قبه أث زبر اىشاص ىظ ثبىسبفظ ى عشف زفظ نش
فإ ز اىعجبساد رضه زذث شرجخ اىصسر إى شرجخ اىسغ
1 Ni sûr, ni faible
2 Le fait de dire : « il est sûr »
3 Cette formulation est le degré le moins grave du Jarh et s’utilise sur les rapporteurs bons.
21
Conclusion :
Voila donc la vérité sur ‘abdoullah ibn Nâfi3 assâ-igh, au niveau mémorisation il n’est ni sûr, ni
faible, il est « bon ». Son hadith est donc accepté.
Mais dans ce qu’il rapporte de l’imâm Mâlik il est « Sûr ». De même que ce qu’il a consigné dans
ses livres et qu’il lit (ou fait lire1) devant les autres.
3.7 Réponse aux arguments d’Al-Kawthari
Nous traduisons ici les paroles de Al-Kawtharie de l’image 1 que nous avons placé à la page 18 de
ce présent ouvrage.
Premièrement, nous observons qu’Al-Kawtharie reste vague dans sa description d’ibn Nâfi3 et de
Souraïj. Il s’adresse au lecteur comme pour lui faire croire que la faiblesse de ces deux rapporteurs
est évidente ! Nous avons vu ce qu’il en est réellement pour le premier, quant au deuxième, ibn
Hajar Al 3asqalânî a dit a son sujet dans « Taqrîbou tahzhîb » tome 1 page229 n°2218 : « Il est sûr
(Thiqa), il se trompe un petit peu (qâlîlan) ». Donc son Hadith est considéré par défaut « Sahih »
(sûr).
Deuxièmement, Le fait que ibn Nâfi3 rapporte des choses de la part de Mâlik que d’autres ne
rapportent pas n’est pas une surprise. Nous avons vu qu’il est l’un des fidèles compagnons de Mâlik
(il l’a côtoyé pendant 35 ans) et lui a succédé dans les assises. Et nous avons vu qu’il est fiable dans
ce qu’il rapporte de lui. Il n’y a donc aucune raison de douter de la véracité de ce qu’il rapporte2. De
plus, dire qu’Allah est aux cieux et que sa science est partout est une parole conforme au texte
Coranique sans ajout de vocabulaire supplémentaire. Il nous montre par ces paroles que la parole
d’Allah ta’ala : « il est avec vous où que vous soyez, et Allah voit tous ce que vous faites »
(sourate le Fer) fait bien référence à la présence de sa science. Tandis que lui est aux cieux : « et ne
craignez vous pas que celui qui est aux cieux … » (sourate la royauté).
Troisièmement, L’imâm Mâlik a dans un premier temps refuser qu’on utilise le mot « diminution »
au sujet de la Foi car ce mot n’existe pas dans le Coran3, il y a seulement le mot « augmentation ».
Mais ensuite il est revenu sur cette position et il disait : « la foi augmente et diminue ». D’ailleurs
1 Abou IsHâq Chîrâzî (393H – 476H) a dit : il était Malentendant et illettré, il n’écrivait pas.
2 Le Hadith « les actes ne valent que par l’intention » qui est un hadith fondamental dans la croyance et dont
l’authenticité est reconnue par la totalité des savants du Hadith est un hadith singulier (gharîb) : Yahya ibn sa3îd Al-
Ansârî est le seul à le rapporté de Mouhammad ibn ibrahîm attaymî qui est lui-même le seul à le rapporter de 3alqama
qui est le seul à le rapporté de 3oumar ibn Al-Khattâb qui est le seul à le rapporter du prophète sallallahou ‘alayhi wa
sallam.
3 Voir « Al-Mouqadimât » de Ibn Rouchd tome 1 page 36-37. Voir aussi le livre « Assounnah » de Al-Khallâl n°1043.
« Ibn Nâfi3 et Souraïj ont dans leur mémorisation et leur rigueur ce que tu sais déjà. De plus
aucun autre compagnon de Mâlik n’a rapporté une telle chose de sa part. Au contraire, ce qui
est largement rapporté de lui (moutawatir) c’est qu’il ne faut pas entrer dans les attributs et
dans ce qui ne concerne pas les actes, comme c’est l’habitude des gens de Médine, comme
cela est évoqué dans « CharH assounnah » de Al-lâlikâ-i et d’autres.
Nous avons vu il y a peu à la page 69 que l’Imâm Mâlik est allé jusqu’à refuser que l’on parle
de la diminution de la Foi, et nous allons voir à la page 73 avec sa chaine que Mâlik a dit ce
qu’il dit ici, sans l’ajout de « Mâlik disait : Allah est aux cieux etc… »
22
Al-Kawtharie parle de la Parole de Mâlik à la page 73 en prétendant qu’elle est identique à celle de
la page 71 sans l’ajout « Allah est aux cieux et sa science est partout ». Or ceci est Faux : il dit à la
page 73 : « La Foi est paroles est actions, elle augmente et elle diminue ». Tandis qu’a la page 71 il
dit : « La Foi est paroles est actions, le Coran est la parole d’Allah … ». Le seul tronc commun
entre les deux versions est la parole : «La Foi est paroles est actions ». Donc comment peut il en
conclure que seul le morceau « Allah est aux cieux… » Serait forgé ??? Que fait-il de la parole « le
Coran est la parole d’Allah » ?
Tous ces arguments sont donc caducs et ne peuvent en aucun cas entacher l’acceptabilité de cette
parole de l’Imâm Mâlik qu’Allah lui fasse miséricorde.
4 Les soi-disant contradictions de cheikh Al-Albâni
Comme son collègue Fourqâne (alias bendini dans Mejliss) le « cheikh » du forum Aslama se lance
dans la recherche des contradictions !
Il dit :
e - le combe du comble c 'est que achaykh al albany lui même a rendu des ahadith faibles à causes
de ce rapporteur abdu allah ibn nafa3 assaigg dans la chaine de transmission comme c est le cas
dans so ouvrages silsilat al ahadith adda3ifat tome 2 page 231 et page 232.
mais c 'est pas nouveau ce genre de contradiction dans les publications du chaykh al albany les
specialistes du hadith lui ont reproché bcp bcp bcp sela qu' allah lui pardonne.
Je réponds : Le comble du comble c’est que tu es incapable de lire un livre !
A la page 231 et 232 le cheikh n’a jamais dit que le Hadith était faible a cause de Ibn nâfi3, mais
plutôt à cause de 3âsam ibn 3omar (page 230 et 232) sur lequel il y a le consensus sur sa faiblesse.
Ceux qui ont parlé de contradictions ne sont pas des spécialistes du Hadith mais des rigolos comme
toi qui se prennent pour des savants et se permettent de s’assoir devant les gens !
5 Conclusion générale et conseils
Nous avons rédigé cet ouvrage afin de rétablir la vérité et d’anéantir le mensonge et de dévoiler le
véritable visage de celui que certains prennent pour cheikh en se laissant ainsi tromper et manipuler.
Allah ta’ala a donner à chacun d’entre nous un cerveau, et nous avons l’obligation de nous en
servir. Ceux qui ont la capacité de déjouer les ruses des manipulateurs après qu’un avertisseur soit
venu à eux ont l’obligation de faire les efforts nécessaires pour les déjouer. Ils n’auront aucune
excuse devant le créateur en disant « nous ne savions pas, nous leur avons fait confiance ». Il leur
sera dit : « un avertisseur n’est il pas venu à vous ? », ils répondront : « certes, un avertisseur est
venu à nous et nous l’avons traitez de menteur…si nous avions écouté ou raisonner nous ne serions
pas parmi les gens du brasier ».
Ô lecteur du site Aslama, servez vous de votre cerveaux ! Je ne suis pour vous qu’un avertisseur !
Prenez garde de qui vous recevez votre religion !
Et de manière générale je dis à mes frères : méfiez vous de ceux qui s’abritent derrière leur
éloquence et leurs « diplômes » pour vous convaincre qu’ils sont sur la vérité. Ne vous laissez pas
impressionné par tout ça. Ayez constamment l'esprit critique.
Que le salue et les prières soient sur le Messager d’Allah et la louange appartient à Allah le maître
des mondes.
23
Sommaire
Introduction (page 2)
1 – présentation du post publié par le pseudo Mâlik (page 3)
2 - Analyse et correction de la traduction du pseudo (page 4)
3 - La réponse du pseudo Mâlik aux paroles du cheikh (page 5)
3.1 - Le raisonnement par la logique (page 5)
3.2 - Le sens apparent (immédiat) qui vient à l’esprit des non anthropomorphistes (page 6)
3.3 - Adhahabi ne fait pas référence au livre attribué à l’imâm Ahmad (page 9)
3.4 - Le pseudo Mâlik trompe ses lecteurs (page 11)
3.5 - Al-Kawthari a lui-même reconnu qu’il s’agit de Nâfi3 Assâ-igh (page 15)
3.6 - ‘Abdoullah ibn Nâfi3 Assâ-igh (page 19) 3.7 Réponse aux arguments d’Al-Kawthari (page 21)
4 - Les soi-disant contradictions de cheikh Al-Albâni (page 22)
5 - Conclusion générale et conseils (page 22)