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COMMUNIQUÉ DE PRESSELyon, le 15 mars 2017

2ÈME VAGUE DU BAROMÈTRE RCF « LES FRANÇAIS ET LA JOIE » RÉALISÉ PAR L’INSTITUT CSA1

POUR CONSULTER L’ENSEMBLE DES RÉSULTATS, RENDEZ-VOUS SUR BAROMETREJOIE.RCF.FR

DANS LE CONTEXTE ACTUEL, COMMENT SE VIT LA JOIE AU QUOTIDIEN ? LES FRANÇAIS SONT-ILS TOUJOURS JOYEUX ? QU’EST-CE QUI NOUS PROCURE DE LA JOIE ? LA JOIE PEUT-ELLE INVESTIR LE MONDE POLITIQUE ? LES RESPONSABLES POLITIQUES DOIVENT-ILS INCARNER LA JOIE ? EST-CE UN ENJEU POUR LA PRÉSIDENTIELLE À VENIR ?

Pour sa 2ème édition, le baromètre RCF « Les Français et la joie » interroge les Français sur leur perception de la joie au quotidien, mais également, actualité présidentielle oblige, leur perception dans le champ politique.

Joie et politique, les principaux enseignements n La joie absente du champ politique selon les Français n Une attente forte : le responsable politique peut agir sur la joie des Français, et se doit de l’incarnern Deux enjeux majeurs de la présidentielle : donner de l’espoir et améliorer le moral des Français

Les autres enseignements et évolutions depuis 2016 n Des Français qui continuent de se dire joyeux, mais un paradoxe qui perdure : le joyeux c’est moi, pas l’autren La joie, sentiment toujours plus accessible, se vit surtout dans le partagen La famille demeure la 1ère source de joie n La place de l’actualité joyeuse et positive dans le traitement médiatique : une insatisfaction qui se confirme

1 Enquête CSA réalisée en ligne du 12 janvier au 24 janvier 2017 auprès d’un échantillon représentatif de 2 010 Français âgés de 18 ans et plus constitué d’après la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, CSP de l’individu après stratification par région et catégorie d’agglomération.

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CO NTAC T PR E S S EPROFILE PR Mendrika Rabenjamina 01 56 2 24 mrabenjamina@pro lepr.fr

Mendrika Rabenjamina / 01 56 26 72 24 / mrabenjamina@agence-profile.comCONTACTS PRESSE PROFILE PR

Charlotte Philippe / 01 56 26 72 14 / cphilippe@agence-profile.com

BAROMÈTRE RCF LES FRANÇAIS ET LA JOIE » RÉALISÉ PAR L’INSTITUT CSA

DONNER DE L’ESPOIR ET AMÉLIORER LE MORAL DES FRANÇAIS : DEUX ENJEUX MAJEURS DE LA PRÉSIDENTIELLE

88% estiment que «donner de l’espoir aux Français» est un enjeu important pour le prochain Président de la République

dont 49% qui considèrent que cela doit être une priorité

84% des personnes interrogées considèrent que l'amélioration du moral des Français constitue un enjeu important pour le prochain président de la République

DES FRANÇAIS QUI CONTINUENT DE SE DIRE JOYEUX MAIS UN PARADOXE…

LA FAMILLE DEMEURE LA 1ERE SOURCE DE JOIE

DES HOMMES ET DES FEMMES POLITIQUES PAS JOYEUX

LA JOIE ENCORE PLUS ACCESSIBLE,SE VIT SURTOUT DANS LE PARTAGE

TOUJOURS PAS ASSEZ DE JOIE DANS LES MÉDIAS

2017

UNE CROYANCE FORTE EN LA CAPACITÉ DU POLITIQUE À AGIR SUR L'ESPÉRANCE ET LE MORAL DES FRANÇAIS.

79% des Français pensent que le président de la République peut concrètement "donner de l'espoir"

62% des Français attendent des responsables politiques qu’ils incarnent la joie

Pourtant...

88%

74%

des Français considèrent que les hommes et les femmes politiques ne sont pas joyeux

des Français sont insatisfaits de la place accordée à l'actualité joyeuse et positive dans les médias d'information

des sondés pensent que la joie est un sentiment commun accessible et qui se vit d’autant plus dans le partage pour

62%

dont 46% qui les jugent pas joyeux du tout

81% d’entre euxs’estiment joyeux

pour 75%

83% jugent leurs concitoyens

peu enclins à la joie

Le joyeux c’est moi, pas l’autre

+ 3 pts(vs 2016)

et de la vie amoureuse

37%

73%

M A R S

+4 pts (vs 2016)

Suivi de la vie sociale

39%

LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS DU BAROMÈTRE

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QUESTION : De manière générale, diriez-vous que les hommes et les femmes politiques en France sont des personnes… Base : ensemble (n= 2 010)

LA JOIE ABSENTE DU CHAMP POLITIQUE SELON LES FRANÇAIS 88% des Français estiment que les hommes et femmes politiques ne sont « pas joyeux », dont 46% d’entre eux qui les jugent « pas joyeux du tout ». Un constat qui s’accroit notamment avec l’âge et qui est partagé quelque soit la préférence partisane.

POUR AUTANT, 62% DES FRANÇAIS ATTENDENT D’UN RESPONSABLE POLITIQUE QU’IL INCARNE LA JOIEPour la très grande majorité des Français (79%), le Président de la République aurait également le pouvoir d’agir pour « donner de l’espoir aux Français ».

« Lorsque 62% des Français disent attendre d’un responsable politique qu’il incarne la joie, ils songent probablement davantage à cette « joie de combattant » qu’à une « joie d’acceptation » du monde comme il est. Cette attente peut aussi être interprétée autrement : les Français croient encore en le pouvoir de la politique de nous rendre heureux collectivement.(…) Malgré le discrédit d’une partie de la classe politique, les Français restent les héritiers des révolutionnaires du XVIII° qui affirmaient que « le bonheur est une idée neuve en Europe » - entendons : le bonheur politique de vivre ensemble et de choisir son avenir.

Or, un responsable politique qui incarnerait la joie serait comme le symbole même de ce bonheur d’être ensemble. C’est en effet peut-être ce qui manque à la France aujourd’hui. Reste que, s’il venait à exister, la difficulté de sa tâche politique l’obligerait à ne pas apparaître comme trop joyeux. La joie reste pour l’essentiel une force de consentement au monde comme il est. Elle n’est donc pas vraiment compatible avec la tâche politique.

(...) Les Français aiment critiquer, voire se plaindre, mais cela ne signifie pas forcément un désamour profond de l’objet critiqué. D’une certaine manière : « qui aime bien châtie bien ». Comme dit précédemment, il reste chez les Français une croyance en la politique et en ses grands hommes. Une question se pose toutefois : jusqu’à quand ? Les affaires s’ajoutant aux affaires ne finiront-elles pas par avoir raison de ce qu’il reste de foi en l’Etat ? » Charles Pépin, Philosophe

46% 42%

7%

1%

4%

Très joyeux

Plutôt joyeux

Pas vraiment joyeux

Pas joyeux du tout

Ne se prononce pas

TOTAL« JOYEUX »8 %

TOTAL« PAS JOYEUX »

88 %

4

DES FRANÇAIS QUI CONTINUENT DE SE DIRE JOYEUX, MÊME SI LE PARADOXE PERDURE : LE JOYEUX C’EST MOI, PAS L’AUTRE !

81% des Français se déclarent joyeux (+ 4 points par rapport à 2016). Cette aptitude à la joie, en augmentation depuis 2016, semble encore plus prégnante en région PACA et auprès des chrétiens pratiquants . En revanche, même s’ils s’estiment joyeux, les Français continuent de considérer que leurs concitoyens le sont beaucoup moins à 83%.

QUESTION : De manière générale et dans la vie de tous les jours, vous considérez-vous comme quelqu’un de joyeux ? Base : ensemble (n= 2 010)

« Ce fait n’est pas surprenant. La joie est souvent une réponse à l’adversité de l’existence ou à la violence du monde. C’est une ressource que nous avons en nous, et que nous allons chercher lorsque la vie est dure, lorsque nous traversons des périodes historiques violentes (…) La joie est alors à la fois une force d’acceptation et une force de combat (…) La joie est cela même que les fanatiques ne connaissent pas. Elle peut donc être vue comme notre réponse à leur haine. Ils ne supportent pas notre monde. Par notre joie, nous leur répondons que nous aimons ce monde et, au fond, que nous sommes capables de continuer à l’aimer malgré le mal qu’ils lui font. Les terroristes nous agressent par leur haine et leur bêtise, nous les agressons par notre joie de vivre. C’est ainsi que nous pouvons interpréter cette montée du sentiment de joie en région PACA, touchée par l’attentat de Nice. « Je suis contre les femmes, tout contre », dit joliment Sacha Guitry. La joie est « contre l’adversité, tout contre ». Charles Pépin, Philosophe

PAS ASSEZ DE JOIE DANS LES MÉDIAS : UNE INSATISFACTION QUI SE CONFIRME

«Être bombardé par des informations négatives, alors même que nous ne pouvons le plus souvent rien changer à ce que nous entendons, constitue une véritable agression pour notre psychisme : les Français semblent en être conscients. S’il faut évidemment être informé de l’état du monde, nous devons questionner cette préférence médiatique pour le négatif. Une des raisons en est que le « bad » fait plus le « buzz » que le « good » : les journalistes sont donc plus enclins à aller vers le négatif que vers le positif. Probablement craignent-ils aussi implicitement une assimilation de la joie à la mièvrerie… L’insatisfaction des Français montre qu’ils comprennent combien cette assimilation est infondée, et combien nous avons besoin de joie dans une vie humaine. Nous pourrions aussi interpréter ce résultat comme indiquant une fracture entre une élite (notamment médiatique) dévalorisant la joie et une majorité ayant une intelligence plus aigue de la nécessité de la joie ». Charles Pépin, Philosophe

2% 17%

36%

37%

8%

Tout à fait satisfaisante Plutôt satisfaisante Plutôt pas satisfaisante Pas du tout satisfaisante Ne se prononce pas

2% 17%

36%

37%

8%

Tout à fait satisfaisante Plutôt satisfaisante Plutôt pas satisfaisante Pas du tout satisfaisante Ne se prononce pas

2% 17%

36%

37%

8%

Tout à fait satisfaisante Plutôt satisfaisante Plutôt pas satisfaisante Pas du tout satisfaisante Ne se prononce pas

2% 17%

36%

37%

8%

Tout à fait satisfaisante Plutôt satisfaisante Plutôt pas satisfaisante Pas du tout satisfaisante Ne se prononce pas

2% 17%

36%

37%

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Tout à fait satisfaisante Plutôt satisfaisante Plutôt pas satisfaisante Pas du tout satisfaisante Ne se prononce pas

2% 17%

36%

37%

8%

Tout à fait satisfaisante Plutôt satisfaisante Plutôt pas satisfaisante Pas du tout satisfaisante Ne se prononce pas

QUESTION : Selon vous, la place accordée à l’actualité joyeuse et positive dans les médias d’information (télévision, presse et radio) est-elle…? Base : ensemble (n= 2 010)

TOTAL« JOYEUX »81 %

81%

82%79%

78%78%

85%

82%91%

77%

80%

77%

+1

+2

-1+5

+4+6

+11

+3+14

=

-1

+6 +4

91%+14

TOTAL« PAS SATISFAISANTE »73 %

5

LA JOIE SEMBLE ENCORE PLUS ACCESSIBLE ET SE VIT SURTOUT DANS LE PARTAGE ET L’ENGAGEMENT CITOYENLa joie se perçoit toujours comme un sentiment du quotidien, commun et accessible pour 74% des Français (contre 68% en 2016) ; une forte progression observée notamment en PACA (+9 points) et Nouvelle Aquitaine (+10 points). Comme en 2016, la joie se vit de manière collective et dans le partage, une perception qui s’affirme nettement pour 62% des Français (contre 54% en 2016). À noter également que le sentiment de joie se ressent davantage dans l’entraide de proximité et dans la solidarité : 70% des Français ont déjà ressenti de la joie en s’occupant d’un proche en difficulté, 55% en faisant un don à une association, 49% en donnant de l’argent à un sans-abri.

LA FAMILLE DEMEURE, DE LOIN, LA 1ÈRE SOURCE DE JOIEPour 75% des Français, la famille est la 1ère source de joie (+3 points VS 2016), suivie de la vie sociale et de la vie amoureuse. À noter que pour près d’un tiers des chrétiens pratiquants, (32%)2, la vie spirituelle arrive en 3ème position.

2 Cette catégorie de la population correspond aux individus s’étant déclarés catholique, protestant ou orthodoxe et précisant également se rendre au moins une fois par mois à un office religieux.

QUESTION : Dans quel contexte ressentez-vous le plus de joie ? En premier ? Et en second ? Base : ensemble (n= 2 010)

Ensemble, au total

Chrétiens pratiquants

75%

39%

37%

11%

10%

8%

6%

5%

74%

34%

30%

9%

8%

9%

32%

2%

Dans votre vie familiale

Dans votre vie sociale

Dans votre vie amoureuse

Dans votre vie professionnelle

Dans votre vie sportive

Dans votre vie artistique

Dans votre vie spirituelle

Ne se prononce pas

1 =

2 =

4 -1 place

3 +1 place

Rang des items parmi les chrétiens pratiquants :

6

1erRÉSEAU

INDÉPENDANTgénéraliste de radios

de proximité

63IMPLANTATIONS

LOCALESen France

et en Belgique

2,7MILLIONS

Audience nationale globale

500 000AUDITEURS

par jour

RCF, EN QUELQUES CHIFFRES

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PROFILE !Mendrika Rabenjamina – Charlotte Philippe

mrabenjamina@agence-profile.com - cphilippe@agence-profile.com - 01 56 26 72 24

LA VISION DE CHARLES PÉPIN I PHILOSOPHE

«Cette enquête est riche d’enseignements sur ce que j’appelle la sagesse de la joie. La joie, comme les Français semblent le comprendre, est d’abord une expérience du réel, et même du réel le plus simple : un rayon de soleil, un déjeuner avec ceux que l’on aime, un rituel familial… Vivre des temps difficiles renforce donc à la fois la nécessité et l’accessibilité de la joie. Sa nécessité, puisque nous en avons besoin pour nous remplir de force. Son accessibilité, puisque le caractère incertain de l’avenir nous invite à cueillir la joie ici et maintenant.

La quasi totalité des résultats de l’enquête va dans ce sens : c’est paradoxalement lorsque notre bonheur est menacé que nous nous découvrons le plus capable de joie. Si cette joie se vit de plus en plus dans le partage, c’est parce que nous ressentons le besoin d’être ensemble lorsque l’adversité nous frappe ou nous menace.

Lorsque les temps sont durs, nous nous retrouvons sur cet essentiel qu’est la joie, et même la joie partagée. Lorsque notre réalité est rose, nous avons du mal à l’aimer : nous nous prenons à rêver d’idéaux, à vouloir un monde encore meilleur, un monde parfait, et nous commençons à dévaloriser le réel au nom de cet idéal. Finalement, il faut que notre réel soit mis en péril, mis à l’épreuve, pour que nous commencions à en estimer vraiment le prix. La joie est cette lucidité.»

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RCF, LA JOIE SE PARTAGEAvec la 2ème édition de son baromètre « Les Français et la joie », RCF, dont la signature est « La Joie se partage » a choisi de mettre ses convictions à l’épreuve des faits. Ainsi, RCF a interrogé à nouveau nos concitoyens sur leur perception et leur rapport à la joie, tout en ayant en tête le contexte actuel notamment celui des échéances électorales.

« Nous souhaitions identifier les évolutions depuis la sortie du premier baromètre. Aussi, en cette année électorale, il nous semblait intéressant de confronter cette perception à celle que les Français ont du monde politique », explique Emmanuel Jousse, Directeur général RCF.

« Rappelons qu’en 2015, RCF lançait sa nouvelle identité autour de la joie, incarnée par une nouvelle signature, un nouveau site internet et des programmes renouvelés. Dans le contexte actuel, placer la joie au cœur de notre message est un pari audacieux, un engagement exigeant. C’est aussi un formidable message d’Espérance puisé au cœur de notre identité chrétienne, un catalyseur d’énergie, fédérateur et enthousiasmant pour les 63 radios du réseau RCF ».

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