v r d

52
SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT 1 I introduction et généralités I-1 ) Introduction Ce cours de VRD s’intéresse à l’habitat à faible densité qui se matérialise par des opérations dans lesquelles le nombre de logements est limité. Les logements de ce genre d’opérations peuvent être regroupés de trois façons différentes : Les logements sont isolés sur des parcelles individuelles ou bien sont groupés par bandes ou hameaux ( habitat individuel ) Les logements sont regroupés de façon collective mais ont les avantages des maisons individuelles caractérisées par de grandes surfaces extérieures privatives intégrés au logement, un accès privatif pour chaque logement des logements ne dépassant pas R + 2 ( c’est l’habitat intermédiaire ) Les logements sont regroupés dans de petits immeubles collectifs séparés par de vastes espaces libres ( l’habitat collectif) Chaque type de regroupement correspond à des infrastructures différentes. La circulaire du ministère de l’équipement du 11 Mars 1963 définit trois catégorie de viabilité ( le terme viabilité recouvre l’ensemble des voiries et réseaux divers : 1. la viabilité primaire ou d’équipement général qui est constituée par les équipements reliant la zone à l’extérieur 2. la viabilité secondaire ou viabilité de base de la zone et qui est constituée par les équipements publics de liaison des différents groupes d’habitation entre eux et de ceux ci avec les équipements primaires : ils desservent l’ensemble de la zone 3. la viabilité tertiaire ou de desserte qui est constituée par les équipements de desserte rapprochés des habitations et destinés à un usage privatif donc ne desservent qu’une partie des habitations de la zone L’édification d’un bâtiment ou d’un ensemble de bâtiments nécessite au préalable l’aménagement et l’équipement du terrain. Cette phase est toujours précédée d’une étude technique dont le but est la confection de plans et de documents écrits décrivant les ouvrages . ces documents sont destinés aux entreprises soumissionnaires. Etant donné que l’aménagement intéresse plusieurs corps d’état, il est nécessaire que le technicien projeteur ait une vue synoptique des travaux concernant les divers corps d’état afin d’assurer une coordination efficace entre les divers intervenants par souci de rapidité et d’économie. Ce cours a pour but de décrire les prestations de chacun des corps d’état intéressés par les travaux d’aménagement qui sont dans l’ordre : Les terrassements généraux L’assainissement La voirie La distribution d’eau, d’électricité Les espaces verts II-2 ) généralités L’importance des travaux d’aménagement extérieurs des bâtiments dépend de la taille des opérations immobilières qui de nos jours sont caractérisées par leur relative petite taille : en effet la construction de

Upload: saint2012

Post on 10-Aug-2015

71 views

Category:

Documents


4 download

TRANSCRIPT

Page 1: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

1

I introduction et généralités I-1 ) Introduction Ce cours de VRD s’intéresse à l’habitat à faible densité qui se matérialise par des opérations dans lesquelles le nombre de logements est limité. Les logements de ce genre d’opérations peuvent être regroupés de trois façons différentes :

Les logements sont isolés sur des parcelles individuelles ou bien sont groupés par bandes ou hameaux ( habitat individuel )

Les logements sont regroupés de façon collective mais ont les avantages des maisons individuelles caractérisées par de grandes surfaces extérieures privatives intégrés au logement, un accès privatif pour chaque logement des logements ne dépassant pas R + 2 ( c’est l’habitat intermédiaire )

Les logements sont regroupés dans de petits immeubles collectifs séparés par de vastes espaces libres ( l’habitat collectif)

Chaque type de regroupement correspond à des infrastructures différentes.

La circulaire du ministère de l’équipement du 11 Mars 1963 définit trois catégorie de viabilité ( le terme viabilité recouvre l’ensemble des voiries et réseaux divers :

1. la viabilité primaire ou d’équipement général qui est constituée par les équipements reliant la zone à l’extérieur

2. la viabilité secondaire ou viabilité de base de la zone et qui est constituée par les équipements publics de liaison des différents groupes d’habitation entre eux et de ceux ci avec les équipements primaires : ils desservent l’ensemble de la zone

3. la viabilité tertiaire ou de desserte qui est constituée par les équipements de desserte rapprochés des habitations et destinés à un usage privatif donc ne desservent qu’une partie des habitations de la zone

L’édification d’un bâtiment ou d’un ensemble de bâtiments nécessite au préalable l’aménagement et l’équipement du terrain. Cette phase est toujours précédée d’une étude technique dont le but est la confection de plans et de documents écrits décrivant les ouvrages . ces documents sont destinés aux entreprises soumissionnaires. Etant donné que l’aménagement intéresse plusieurs corps d’état, il est nécessaire que le technicien projeteur ait une vue synoptique des travaux concernant les divers corps d’état afin d’assurer une coordination efficace entre les divers intervenants par souci de rapidité et d’économie. Ce cours a pour but de décrire les prestations de chacun des corps d’état intéressés par les travaux d’aménagement qui sont dans l’ordre :

Les terrassements généraux L’assainissement La voirie La distribution d’eau, d’électricité Les espaces verts

II-2 ) généralités L’importance des travaux d’aménagement extérieurs des bâtiments dépend de la taille des opérations immobilières qui de nos jours sont caractérisées par leur relative petite taille : en effet la construction de

Page 2: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

2

grands ensembles d’habitations est abandonné au profit des groupements de pavillons ou de petits immeubles collectifs comportant au maximum 200 logements ou bien de bâtiments industriels de surface au sol de l’ordre de 5000 m 2 La construction d’un bâtiment, quelle que soit sa destination, est en général accompagné de la mise en place d’ouvrages enterrés (infrastructures, réseaux d’alimentation en eau, d’électricité, de téléphone, de gaz, d’évacuation des eaux usées) et d’ouvrages situés au niveau du sol (voirie). L’habitat à faible et moyenne densité se matérialise par des opérations de lotissement dans lesquelles le nombre de logements est limité. Il peut se concevoir de trois façons différentes :

1. les logements individuels sont isolés sur des parcelles individuelles ou groupés en bandes ou hameaux

2. les logements sont regroupés collectivement mais chaque maison garde les avantages d’une maison individuelle : la principale caractéristique de ce type d’habitat est qu’il possède de grandes surfaces extérieures privatives intégrées aux logements, un accès privatif pour chaque logement et les bâtiments ne dépassent pas R +2

3. les logements sont groupés dans de petits immeubles collectifs séparés par de vastes espaces verts. Les infrastructures de ces lotissements dépendent du mode de regroupement.

L’élaboration du plan de masse est la première étape de l’étude des V R D mais comme il influe sur le coût des V R D, une collaboration étroite entre l’auteur du plan de masse et le projeteur permettra d’obtenir les meilleurs prestations car, en effet, le tracé d’une voie par exemple influe sur les volume des terrassement, qui influe à son tour sur le coût.. l’ensemble des voiries réseaux divers est appelé viabilité et se subdivise en trois catégories :

la viabilité primaire ou d’équipement général qui comprend les équipements reliant la zone à l’extérieur

la viabilité secondaire ou viabilité de base de la zone et qui comprend les équipements publics de liaison des différents groupes d’habitation entre eux et de ceux ci avec les équipements primaires : ils desservent l’ensemble des habitations de la zone.

Les viabilités tertiaires ou de desserte qui comprennent les équipements de desserte rapprochés des habitations et ceux destinés surtout à un usage privatif

Nota Bene : la nature des terrains et du sous sol, surtout sa constructibilité, influe beaucoup sur le coût et c’est pourquoi il est nécessaire de procéder à une étude du sol au préalables afin de vérifier si le sous sol est vaseux, tourbeux ou gorgé d’eau I-3 ) définition des objectifs et élaboration des dossiers d’appel d’offre Le maître d’ouvrage remet au technicien un certain nombre de dossiers ( plan de situation, de masse, de géomètre, le rapport des sondages effectués, le permis de construire ou le dossier, le certificat d ‘urbanisme,) et le technicien s’en réfère pour élaborer un dossier décrivant de manière claire les travaux à effectuer ( dossier d’appel d’offre). En général les lots étudiés sont les suivants :

Page 3: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

3

1. mise à la cote des plates-formes sur l’emprise des bâtiments 2. voirie, aires de stationnement, allées piétonnes 3. réseaux d’évacuation des eaux pluviales et des eaux usées 4. traitement des eaux usées 5. réseaux d’alimentation en eau, électricité, téléphone et

raccordement sur réseaux publics 6. espaces verts et jeux d’enfants 7. éclairage public 8. clôture du terrain

chacun de ces éléments constituera un lot pour lequel il faudra établir un dossier de plans et de pièces écrites répondant aux dispositions administratives et technique en vigueur ( dossier d’appel d’offre). Le dossier d’appel d’offre est échelonné en trois phases : A .P. S , A .P. D ET D .C .E II consistance des travaux Ainsi avant de bâtir un édifice, il est nécessaire d’aménager et d’équiper le terrain sur lequel on envisage de construire : C’est pourquoi la phase d’édification des bâtiments est toujours précédée d’une phase de préparation technique dans le but de fournir aux entreprises adjudicataires les plans et pièces écrites décrivant de façon précise les ouvrages et les travaux. Les différents corps d’état concernés par les travaux de V R D sont : Les terrassements généraux dont le but est de la mise en état de

plate-formes sur les quelles on construira les bâtiments et les infrastructures de la voirie ; ces terrassements sont faits à l’aide d’engins de TP (voire cours correspondant sur dimensionnement des chaussées). La norme NF P 01 003 réglemente l’intervention de l’entreprise de terrassement en lui assignant la mise en place des branchements provisoires d’égout ou d’alimentation en eau pour assurer l’hygiène des travailleurs, l’exécution des voies d’accès provisoires et l’entretien des ces ouvrages durant la durée du chantier

Le réseau d’assainissement dont le rôle est de collecter les eaux usées et les eaux pluviales et de les transporter hors du terrain vers éventuellement une station d’épuration

La voirie comprend aussi bien les circulations des véhicules que celles des piétons ou les parcs de stationnement et les aires piétonnes

Les réseaux d’alimentation en eau potable, téléphone, électricité etc.

Le réseau d’éclairage public Les espaces verts Les clôtures

Page 4: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

4

III démarches administratives Avant de commencer la réalisation d’un chantier, il est nécessaire de faire au niveau de l’inspection du travail, de la caisse régionale d’assurance maladie et au syndicat interprofessionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics, une déclaration d’ouverture de chantier. On devra adresser par la suite une déclaration d’intention de commencement de travaux (DICT) aux services suivants :

SENELEC Service de la voirie SONATEL SDE Mairie(pour avoir l’autorisation d’installer toutou partie du

chantier sur la voie publique Car l’ouvrage à réaliser peut être situé sur d’éventuels réseaux enterrés. Après ces démarches, on demandera le raccordement du chantier aux réseaux utiles :

SENELEC en indiquant la puissance à installer et la tension fixée

SONATEL SDE en indiquant le débit et la pression désirée ONAS

C’est le concessionnaire du réseau qui indiquera l’emplacement possible du raccordement IV implantation et emplacement des réseaux divers Le projet de réseau doit être adapté aux caractéristiques des voies de distribution ou de desserte et à l’implantation des bâtiments. La coordination entre les services ayant la compétence de la définition et du tracé de ces réseaux est indispensable et cette coordination est réglementée par un décret du maire. ainsi les réseaux sont en général enterrés sous les voies de circulation ou piétonne et il est obligatoire de les séparer :

Les canalisations de distribution d’eau, de courants faibles, de courants forts et de gaz sont implantées sous les trottoirs ou les allées si ceux ci présentent une largeur suffisante

Les canalisations d’évacuation d’eau usée ou d’eau pluviale sont implantées sous la chaussée à cause de leur gros diamètre

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 5: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

5

Les tableaux ci dessous indiquent les emplacements possibles et leur écartement emplacement Réseaux Profondeur(hau

teur au-dessus de la génératrice sup. de la canal.) en m

Grillage avertisseur (repère pour trav. de rép.)

Sous chaussée

Espace privatif

Eaux usées 1.50 ok possible

Eaux pluviales

1.00 ok possible

Eaux potable 0.80 bleu déconseillé déconseillé Electricité 0.75 rouge déconseillé Possible. téléphone 0.80 vert déconseillé Inter. gaz 0.78 jaune interdit Possible. Espacement entre réseaux Service subissant la contrainte ► Service créant la contrainte ▼

Assainissement

Eau potable

Electricité Téléphone Gaz

Eau potable 40 cm 40 cm 40 cm 40 cm Electricité 20 cm 20 cm 20 cm Téléphone 20 cm 20 cm 50 cm 20 cm Eclairage public

20 cm 20 cm 40 cm 20 cm

Gaz 40 cm 40 cm 40 cm 40 cm Assainissement

Pas de contrainte

En conclusion, on peut affirmer que le technicien doit être en mesure d’avoir une vue synoptique de l’ensemble des corps d’état de la V R D afin de pouvoir assurer la coordination de l’intervention de l’ensemble des entreprises de manière efficace et garantir ainsi la rapidité des travaux et susciter des économies. Le technicien chargé de l’étude aura à faire en général les démarches préliminaires ci dessous : Collecter le maximum de renseignements concernant l’opération

par une reconnaissance des lieux

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 6: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

6

Rassembler toutes les données concernant les contraintes administratives et réglementaires ayant trait avec l’opération en cours

Ceci est vrai car le technicien a la charge de concevoir la voirie et les réseaux divers mais en accord avec les services publics, les concessionnaires des réseaux et le maître d’ouvrage. Il essayera de faire l’étude des V R D en même temps que celle des bâtiments afin de pouvoir lancer les appels d’offres simultanément car cela permet au maître d’ouvrage d’avoir une estimation du coût des travaux et d’avoir la possibilité de procéder à des arbitrages pour éviter l’appauvrissement des derniers aménagements par manque de crédit. Les dessins types seront classés afin de faciliter leur consultation et donc seront réalisés à l’échelle 1 / 10 E ou 1 / 20 E

V terrassements généraux L’objectif recherché pour les terrassements généraux est de modeler le terrain en vue de son utilisation pour l’urbanisation et comprennent :

1. les mouvements en déblais et remblais pour le nivellement du terrain

2. les terrassements pour la mise en place de la voirie 3. la constitution des plates-formes des bâtiments

En ce qui concerne les bâtiments d’habitation et les écoles, les travaux se résument à établir des plate-formes au droit de ces bâtiments et des chaussées en prenant soin de choisir une côte de projet qui permet de minimiser le mouvement des terres. Pour les bâtiments industriels et les centres commerciaux, le terrain doit être rendu plan sur toute sa surface ce qui entraîne, si le sol d’assise est de qualité médiocre, que l’on devra le stabiliser mécaniquement ou chimiquement selon la nature de celui ci et ceci afin d’en améliorer la capacité portante. V-1 Conception et exécution des terrassements Le plan topographique doit être de bonne qualité et comporter surtout l’indication de tous les éléments du site ( bâtiments, puits, réseaux, plantations existantes) pour l’étude des V R D. on tiendra compte des caractéristiques physiques et mécaniques des terrains en analysant les cartes géologiques de la zone et les résultats des sondages les plus récents obtenus par une campagne de reconnaissance des sols. Cela permet de classer les terrains ainsi : Sols meubles non compacts ( gravier, sable, lœss, limon…) Sols meubles compacts (argile épaisse, marne, craie,

schiste…) Sols compacts (poudingues, grés poreux, calcaires, gypses

etc.…) Sols durs (calcaires durs, basaltes, porphyres, gneiss, grés..) Chaque catégorie de sols nécessite un matériel de terrassements particulier et les prix unitaires de terrassement seront différents d’un sol à un autre tant pour l’extraction que le transport ou la mise en remblai.

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 7: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

7

La présence éventuelle d’eau dans le sol entraîne une plus value (blindage, étanchement etc. …) et cela devra être prévu dans le devis descriptif afin de faire l’objet d’un prix de bordereau. Pour éviter les contentieux, il est obligatoire de vérifier la présence de canalisation abandonnée, de blocs erratiques, de fondations d’anciens ouvrages etc. les terrains inondables sont en principe inconstructibles et ceux comportant une nappe phréatique exigent que des précautions soient prises en ce qui concerne le niveau des ouvrages à implanter et l’exécution des terrassements ( blindage, étanchement ) V-1-1 travaux préparatoires L’excavation est exécutée par les engins de production qui chargent les engins de transport et les engins d’assistance auront la charge d’assurer les travaux de finition de la fouille ou la mise en place des remblais. Une fouille ou un remblai est toujours limitée par un talus dont la pente est fonction de la nature du sol et de la saison. La profondeur d’une fouille ou dénivelé est mesuré à partir du niveau du sol (terrain naturel). L’inclinaison du talus est définie par le rapport h / d avec h : la longueur de la trace horizontale du talus ou du remblai et d : la valeur de la dénivelée mesurée entre les extrémités de la ligne de plus grande pente. Les déblais et les remblais ont les pentes suivantes

Angle du talus de la fouille

Angle du talus du remblai Nature du terrain (sec)

angle h / d angle h / d Rocher compact

80° 1 / 5 45° 1 / 1

Rocher fissuré

55° 2 / 3 45° 1 / 1

Débris rocheux

45° 1 / 1 45° 1 / 1

Terres et pierres

45° 1 / 1 35° 3 / 2

Terres argileuses

Terrain médiocre

45° 1 / 1 40° 5 / 4

Bon terrain

20° 3 / 1

Gravier et sable

35° 3 / 2 35° 3 / 2

Sable fin 30° 2 / 1 30° 2 / 1

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 8: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

8

limon 35° 3 / 2 Limon argileux

30° 2 / 1

NOTA BENE : si une fouille longe une voie de circulation publique ou privative ou bien un bâtiment, sa crête ne devra pas se situer contre ces ouvrages mais éloignée de ceux ci c’au moins trois mètres afin de laisser un passage libre et de ne pas déchausser les fondations ; Dans le cas contraire, on procédera par blindage d’éléments verticaux tels des batardeaux ou des rideaux de palplanche. Si le terrain sur lequel on pratique les fouilles est en présence d’eau et est sensible à celle ci, (marnes, schistes, argiles…) alors on fera une finition du fond de fouille sera exécutée peu de temps avant l’exécution des soutènements et des fondations mais il faudra couler un béton de propreté juste après la découverte du terrain afin d’éviter que les sols ne se détrempent et gonfler éventuellement. V –1-2 décapage –nettoyage Le sol naturel doit être débarrassé de la terre végétale, des détritus et arbustes qui s’y trouvent. Il sera mis à nu jusqu’à la couche saine (en général sur 20 à 40 cm d’épaisseur). Cette terre végétale sera entassée à proximité. Les poches de terre de mauvaises qualités, les blocs erratiques et les souches sont enlevés et remplacés par un matériau de meilleur qualité(sable). Si le terrain est abusivement occupé ou utilisé par un voisin ou par des inconnus(dépôt de matériaux, matériels, gravois ou détritus de toutes sortes), un constat d’huissier sera établi. V –1-3. exécution des fouilles Les petites fouilles sont réalisées au moyen de pelles mécaniques travaillant sur les bords tandis que les grandes fouilles comme les sous-sols nécessitent l’aménagement d’une rampe d’accès de 15 à 20 % de pente pour les camions. Les tranchées pour canalisation de distribution d’eau, d’assainissement, d’électricité et de téléphone sont font partie en général du lot terrassement général si les entreprises chargées de ces lots n’ont pas l’équipement adéquat. V –1-4. exécution des remblais Le remblai est une couche de matériaux rapportés sur une épaisseur telle qu’on obtienne le niveau définitif du projet :

o Si la profondeur de décapage est supérieure à l’épaisseur du futur dallage ou de la plate-forme,

o Si le terrain doit être mis à l’abri o Si le dallage doit être placé au niveau des plates- formes des

camions et wagons pour les entrepôts et usines o Si l’ensemble du terrain doit être mis à un niveau supérieur à celui

du terrain.

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 9: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

9

Le remblai sera fait avec de la terre de bonne qualité trouvée sur place( terre extraite des fouilles) ou rapportée (carrière, laitier de haut fourneau…). Le remblaiement est à effectuer avec soin sinon le remblai peut tasser sous son propre poids et diminuer ainsi de hauteur jusqu’à 5% pour le sable ou 10% pour l’argile. Afin d’éviter ces désordres, il faut choisir un bon matériau et le compacter selon les règles de l’art V –1-4-1. qualité des matériaux Le matériau idéal est constitué par un tout venant latéritique présentant une courbe granulométrique continue ; Homogène avec une faible teneur en eau et ayant une portance suffisante. Ainsi on aura recours à un laboratoire de géotechnique pour y conduire les tests de mesure de l’indice C B R, l’analyse granulométrique et l’essai Proctor. Si le matériau d’emprunt n’a pas les qualités requises, on procédera à une reconstitution du matériau par mélange de divers sols. en ce qui concerne les faibles volumes de remblai tels les poches purgées, les fosses, les tranchées de canalisation, on utilise du sable, du tout venant ou des terres extraites des fouilles auxquelles on ajoute du ciment à faible dose –100 kg de ciment par mètre cube de sable- V –1-4-2. matériels Le compactage consiste à densifier le sol naturel ou le remblai en le tassant mécaniquement avec un apport d’une quantité d’eau à déterminer par essai Proctor Afin de faciliter la mise en place et le serrage des grains. En général on met en place les remblais par couches de 25 à 30 cm d’épaisseur que l’on tasse par le passage d’un rouleau automoteur parcourant la surface de façon régulière et agissant par compression sous l’effet de son poids et par vibration des roues. L’efficacité du compactage est mesuré par l’aiguille Proctor ou par l’essai au gamma densimètre. Les principaux engins de compactage utilisés sont : Nature du terrain Type d’engins Terrain sec Rouleaux lisses, engins à pneus

multiples, cylindres lisses vibrant à une vitesse comprise entre 3 et 5 km / h

Sols grenus Compacteurs à pieds dameurs ( pieds de mouton)

Terrains humides argileux Rouleau à pied de mouton ou à pneus

Surface de faible étendue Dames à explosion, pilettes à air, compresseurs

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 10: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

10

V –1-4-2. les différents essais sur les remblais un remblai de bonne qualité doit être incompressible, avoir une densité voisine de 2000 daN par mètre cube, et une teneur en eau voisine de 8 pour cent : Un indice C B R de 20; Le laboratoire central des ponts et chausséesL C P Ca définit un certain nombre d’essais à faire afin de s’assurer de la qualité des remblais exécutés: Essai Proctor ou essai au nucléodensimètre Essai à la plaque Essai C B R Analyse granulomètrique Etc. Essai Proctor But de l’essai Détermination de la densité sèche du matériau compacté à une teneur en eau donnée Matériels et matériaux Moule

PROCTOR Moule PROCTOR

Moule CBR Moule CBR

Volume du moule

948.55 cm cube

948.55 cm cube

2316.66 cm cube

2316.66 cm cube

Diamètre moule en cm

10.16 10.16 15.23 16.23

Hauteur du moule en cm

11.7 11.7 12.7 12.7

Poids de la dame en kg

2.496 4.54 2.496 4.54

Diamètre de la dame en cm

5.08 5.08 5.08 5.08

Hauteur de chute de la dame en cm

30.5 45.7 30.5 45.7

Nombre de coups par couche

25 25 55 55

Nombre de couches

3 5 3 5

Nature de l’essai

Normal Modifie Normal Modifie

En ce qui concerne les matériaux : Sols à essayer, eau Procédé Quand tout le sol à tester passe à travers le tamis de 5 mm de d’ouverture Peser le moule muni de son fond sans la hausse

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 11: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

11

Prendre 3 kg de matériaux préalablement sèche à l étuve et passer le au tamis de 5 mm ou bien 5 kg de matériaux sèche et passe au tamis de 20 mm Rejeter le refus et remplacer le par une masse équivalente de matériaux Humidifier soigneusement le matériau ainsi prépare à une teneur en eau de 2 pour cent Homogénéiser à la truelle et ensuite à la main Fixer la hausse sur le moule Remplir le moule de pour le compactage de la première couche et pour cela mettre une quantité de matériaux en vrac suffisante afin qu’une fois tassé, chaque couche ait la même épaisseur Compacter chaque couche à l’aide de la dame Enlever la hausse avec soin afin d’éviter la rupture de l’échantillon Araser le moule a l’aide de la règle a araser Nettoyer l’extérieur du moule Peser le moule ce qui donne la masse totale humide Enlever le fond plat du moule et prélever deux petits échantillons dans la partie inférieure et supérieure du moule Effectuer les mesures de teneur en eau Démonter le moule et récupérer le matériau et le mélanger a celui inutilisé restant; malaxer et rajouter deux pour cent de nouveau Effectuer un nouvel essai Arrêter les essais quand on aura deux fois consécutivement une diminution de la masse totale du matériau humide Exploitation des résultats Remplir le tableau de mesures teneur en eau /densité sèche et tracer le diagramme représentatif des variations de la densité sèche en fonction de la teneur en eau du matériau yb yw densité sèche optimale Teneur en eau optimale La densité du matériau naturel ou recompose utilise pour la confection du remblai doit être au moins égale a 95 pour cent de l’optimum proctor modifie pour être agrée

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 12: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

12

La densité du matériau naturel ou recompose utilise pour la confection du remblai doit être au moins égale a 95 pour cent de l’optimum proctor modifie pour être agrée Essai C B R Dans cet essai c’est la résistance au poinçonnement du sol compacte qui est mesure si le sol est de la classe A c’est a dire un sol fin ou bien un sol de classe B humide c’est a dire un sol sablo-graveleux avec plus gros éléments passant au tamis de 20 mm Principe de l’essai On compactera le sol à tester dans le moule C B R en 5 couches et a raison de 25 coups par couche On sature ensuite le sol tasse en l’immergeant dans l’eau pendant 4 jours On charge ensuite la surface de l’échantillon a l’aide de disques annulaires normalisées On procède par la suite la pénétration du sol par un piston cylindrique de 19.3 cm 3 de surface ; la pénétration sera faite a vitesse constante de 1.27 mm par minute On mesurera la contrainte de pénétration en fonction de la profondeur d’enfoncement du piston On relève la pression de pénétration en daN /cm2 correspondant aux enfoncements de 2.54 mm et 5.08 mm L’indice portant C B R I sera la plus grande valeurs obtenues en divisant la première par 70.3 et la seconde par 105.1 I = sup. de(P2.54mm/70.3.P5.08mm /105.1) P est exprime en daN par cm carre

Essai à la plaque Cet essai consiste à mesurer la pénétration d’une plaque de 60 à 80 cm de cote sous l’action d’une charge progressive. Cela permet d’obtenir le coefficient de WESTER-GAARD renseignant sur la résistance maximale à l’écrasement du sol. On trace ensuite le diagramme donnant les variations de l’enfoncement en fonction de la charge: la résistance maximale du sol sera la limite à partir de laquelle le rapport des enfoncements à l’accroissement des charges croit ra brusquement Enfoncement Limite de l’enfoncement proportionnel

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 13: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

13

Dans la pratique on admet une contrainte égale au dixième de celle obtenue au cours de l’essai pour tenir compte du fait que le terrain peut varier de consistance sur l’entendue de la fondation. On fera un essai tous les 200 m2 Essai au nucléodensimètre C’est un appareil constitue d’émetteur radioactif de rayonnement gamma et d’un compteur Geiger La tige porte source est enfonce dans le sol à la profondeur désirée. Les photons gamma émis par la source sont absorbes par le matériau en fonction de sa densité: les photons non absorbés seront comptes par le détecteur Geiger place en surface. c’est un essai non destructif et l’étalonnage du compteur permet de connaître la densité et la teneur en eau du matériau

Les murs de soutènement

définition Permettent de maintenir les terres afin d’empêcher leur éboulement dans le cas de l’existence ou de la création d’une dénivellation brusque dans le sol naturel. 2°) CALCUL DES MURS Le calcul nécessite la détermination préalable des paramètres ci-dessous : - poussée du matériau de remblai qui dépend de sa densité, de l’angle du talus naturel, de la surface (voir annexe) - poussée hydrostatique éventuellement - la surcharge sur le remblai - la nature du sol de fondation et son taux de travail a°) angle du talus naturel Quand on dépose un sol sur une surface, celui-ci prend naturellement une pente constante par rapport au plan horizontale : c’est « le talus naturel »

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 14: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

14

La valeur de reste constante pour un matériau stable. Le tableau ci-dessous donne les valeurs de l’angle du talus naturel fonction de la granulométrie et la teneur en eau.

Nature des terres angle du talus nat. (t / m3)

Sable fin sec 10° à 20° 1,4 Sable fin humide 15° à 25° 1,6 Gravier moyen légèrement humide 30° à 40° 1,9 à 2,1 Terre végétale humide 30° à 40° 1,6 à 1,7 Terre très compacte 40° à 50° 1,6 à 1,8 Cailloux, éboulis 40° à 50° 1,5 à 1,7 Marne sèche 30 à 45° 1,5 à 1, 6 Argile sèche 30° à 50° 1,6 Argile humide 0 à 20° 1,8 à 2,2 Grès tendre roches diverses 50° à 90° 2 à 2,5

- Calcul de la poussée des terres Soit un sol d’angle de talus naturel , terrassé et tassé (remblai) ayant la forme géométrique ci- dessous. = 90 plan de rupture Le physicien coulomb admet que le sol remblai se rompra (rompra son équilibre) suivant le plan BX bissecteur du dièdre formé par le plan vertical AB et le plan du talus naturel BC. Le plan de rupture fait un angle de (90 ) / 2 avec la verticale un + (90 ) / 2 avec le plan horizontal.

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 15: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

15

La poussée des terres est représentée par une charge triangulaire dont les côtés AB et BC sont confondus respectivement avec ce plan vertical et le plan horizontale dans la théorie de coulomb. L’angle  formé par AC et AB est égal a 2/3 de si la terre est soutenue par un mur et Â= si la terre est non soutenue Alors la poussée des terres F est parallèle au plan horizontal si la terre est non soutenue et elle fait un angle égal au 2/3 de avec ce plan horizontal si le sol est soutenu l’intensité de F est égale au poids du volume de terre représenté par la section ABC pour une longueur de 1m. Surface S section = AB.BC / 2 avec BC = AB tag = h tag AB = h implique S= h h / 2 tag ( φ ) = h 2 / 2 t g φ Si est le poids spécifique du sol alors : F = .V = .S.1 = h F est appelée force agissante. La force résistante du mur an soutènement sera son poids P dont le point s’appliquant sera au C.D.g de la section du mur et la direction verticale Le système de forces (F,P) est concourant et sa résultante R peut : - Faire basculer le mur sur son arête inférieur si sa direction passe en dehors de l’assise du mur. Si la direction de R passe par le tiers central, le risque de basculement disparaît. - Faire glisser l’ensemble sur le sol si la résistance du au frottement du sol est insuffisante et dans ce cas on exécute une contre-pente ou un talon (bêche) pour augmenter cette résistance. - Ecraser la maçonnerie d’où la nécessité d’adapter la sollicitation due à R à la résistance admissible à la maçonnerie. CONDITION D’EQUILIBRE Mo ( F) ≤ au moment de stabilité par rapport à ce point o F Mo ( F) = +/- F. d : moment de poussée P Mo ( P) = +/- P. L : moment de stabilité F. d < P. L détermine un stable

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 16: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

16

3) TECHNOLOGIE DES MURS Il y’a 2 types de murs de soutènement : - Les murs massifs en maçonnerie ou en béton pour des hauteurs de remblai peu importantes, un sol de fondation de bonne qualité et une espace libre assez important pour l’encombrement de l’ouvrage. Dans ce cas de mur en maçonnerie ou en béton, le poids propre équilibre la poussée des terres mais dans le cas d’un mur en béton armé c’est le poids des terres chargeant la semelle arrière qui assure la stabilité du mur. Il n’est admis aucune erreur de conception ou d’exécution pour des murs de soutènement c’est à dire : Un mur de soutènement ne doit pas se renverser sous l’action de la poussée des terres et des surcharges éventuelles et ne doit pas glisser sur sa base sous l’action de la composante horizontale de la poussée. Il doit être complété par un drainage efficace de la face arrière afin de neutraliser la poussée des eaux d’infiltration qui sont susceptibles de renverser le mur au-delà d’une certaine limite. Le drainage est en général constitué par une couche de matériaux drainant ou un tapis filtrant et un collecteur en partie basse. Il doit être muni de barbacanes par exutoire(évacuer l’eau). Si sa longueur est grande, on doit le couper par des joints de 1 à 2 cm de largeur tous les 20 à 30 m et ces joints doivent être obturés sur la face arrière par des profils en aluminium ou un empilement de brique (photocopie page 67). 4°) LES TALUS On peut remplacer le mur de soutènement par un talus c’est à dire ce terrain naturel est dressé selon une pente suffisante pour éviter tout éboulement. Le talus est réglé en général avec une pente de 2 en longueur pour 1 en hauteur mais la pente 3 pour 1 est meilleure mais est plus encombrante. En partie basse le talus doit être buté par une murette ou une curette maçonnée pour recueillir les eaux de ruissellement. Si la paroi a une pente très voisine de celle du talus naturel, on devra protéger sa surface par la culture de plantes dont les racines retiennent les terres (iris, luzerne, gazon...)ou bien si la hauteur du remblai est grande ou si la pente est supérieure à celle du talus naturel, on aura recours à un revêtement en «perrés maçonnés » qui est exécuté à l’aide de pierres sèches posées à même le sol damé pour une épaisseur de 25 à 50cm selon la raideur du talus ou bien de pierres maçonnées étanches avec façon de barbacanes à la base pour permettre l’évacuation de l’eau d’infiltration accumulée dans le massif.

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 17: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

17

A/ ADDUCTION D’EAU 1) - Généralités le réseau de distribution d’eau potable doit assurer :

1. la fourniture d'eau potable pour l'usage domestiques 2. l'arrosage des espaces verts et jardins 3. la desserte des équipements collectifs tels les bouches de

nettoyage et les fontaines 4. la fourniture de l’eau nécessaire à la lutte contre les incendies.

Le branchement au réseau public se fait par un collier de prise en charge. Pour cela le collier est fixé sur la conduite principale avec un joint. Le robinet est vissé sur le collier en le plaçant dans le sens ouvert. La machine à percer est fixée sur le robinet et la mèche introduite dans la lumière (trou du robinet) pour percer la conduite par manœuvre du cliquet. Quand le trou est percé, on lève la mèche en laissant sortir un peu d’eau afin d’éliminer les limailles et on ferme ensuite le robinet. Il ne restera plus qu’à réaliser l’installation jusqu’aux limites de l’immeuble ou du particulier (propriétés).

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 18: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

18

2/ paramètres de conception le réseau de distribution d’eau potable d’un groupe nouveau d’habitation dépend principalement :

du débit à desservir qui à son tour dépend de l’option adoptée ( réseau unique assurant tous les services ou deux réseaux séparés pour respectivement la lutte contre l’incendie et les autres services)

de la capacité du réseau existant sur le quel devra se raccorder le réseau du nouveau groupe d’habitation

de la configuration du terrain et du climat. 3 / Recommandations pour la conception le réseau d’eau doit être conçu de manière à pouvoir assurer le débit nécessaire à chaque abonné avec une pression de service minimale de 1 bar au robinet le plus élevé et à pouvoir assurer les débits nécessaires à la lutte contre l’incendie c’est à dire 60 m 3 / h pendant deux heures ; ce débit étant en général supérieur à celui des autres usages, il représente le débit de dimensionnement si le réseau est unique. Si le réseau n’assure pas la défense contre l’incendie, alors, les débits correspondant à l’usage domestique, à l’arrosage et aux équipements sera le débit de calcul. Si le réseau doit être raccordé à un réseau public existant, le responsable du projet devra s’assurer, auprès du concessionnaire du réseau public, des conditions dans les quelles devra se faire ce raccordement surtout si cela nécessite un renforcement des infrastructures existantes. Dans le cas ou ce raccordement est impossible, le réseau du groupe nécessitera la mise en place d’installations particulières d’adduction et de stockage mais ces installations seront prévues en accord avec l’autorité administrative compétente sur le territoire de la quelle est implanté le groupe. On privilégie les réseaux maillés dont les nœuds des différents mailles sont bien réparties de manière à éviter de priver d’eau simultanément un grand nombre d’usagers et à assurer en permanence la meilleur sécurité incendie. 4 / Estimation des besoins selon l’option choisie ( lutte contre les incendies ou non ), les besoins sont évalués de manière différente :

1. réseau assurant la lutte contre l’incendie et eau potable le réseau est dimensionné en fonction des besoins à assurer en cas d’incendie c’est à dire 60 m 3 / h pendant deux heures soit ( 60000 x 2 / 3600 ) l / s soit 17 l / s. la consommation domestique est négligeable devant ce débit mais les canalisations desservant les logements en aval du poteau incendie sont dimensionnées comme un réseau d ‘eau potable 2. réseau d’eau potable seul

le réseau est dimensionné à partir des débits de pointe et le règlement prévoit un débit de pointe de 0,5 l / s par logement pour une habitation collective mais le débit de pointe nécessaire pour l’alimentation du groupe de logements est obtenu à partir tenant compte de la probabilité d’appels

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 19: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

19

simultanés des différents débits des différents logements . Pour un pavillon, Qq 0,15 l/s

Dans tous les cas, on prévoira une majoration du débit calculé de 20 % pour tenir compte des fuites.. Soit N le nombre de logements dans l’immeuble Q p le débit maximal de pointe est donné par la formule empirique : Q p = 0,018 N + 0,137 x ( N ) 1 / 2 + 0,345 ( l / s ) ou bien on peut également utiliser la formule empirique de Clément qui, comme la précédente tient compte du nombre de logements à desservir, du rythme de la vie humaine et du hasard de la simultanéité de la consommation . ( voir cours de plomberie ). On emploie par la suite les formules de débits Manning ou William Hasan pour calculer le diamètre de la conduite nécessaire pour véhiculer le débit de pointe ainsi calculé à une vitesse acceptable (‘ 1 à 2 m / s ). Si la pression est trop élevée (‘ de l’ordre de 3 bars), on pourra fixer la vitesse d’écoulement de l’eau entre 1,5 à 2 m / s ce qui autorisera à adopter des conduites de diamètre relativement faible pouvant induire des pertes de charges plus fortes ; en revanche si la pression est faible ( entre 1 à 2 bars), on devra avoir des vitesses d’écoulement plus faibles ( 0,8 à 1 m /s )et des conduites de diamètres plus gros. Une fois la vitesse d’écoulement de l’eau fixée, on peut déterminer la section des conduites soit par abaque ( Dariés ) ou par formule. .dans la pratique, le diamètre minimal utilisé sera de 20 mm pour les conduites de branchement et de 40 mm pour les conduites de distribution. Dans les réseaux maillés, les canalisations auront un diamètre minimal de 100 mm 3 / implantation et tracé du réseau d’eau le réseau de distribution d’eau doit desservir chaque habitation et il est recommandé d’avoir des trajets les plus courts possibles ; les branchements se faisant perpendiculairement à la canalisation principale 3 .1 /Tracé du réseau Le tracé en plan dépend de la topographie de la zone et de la répartition des habitations à desservir. Le tracé du réseau devra rester aussi rectiligne et court que possible et les dérivations et branchements seront également rectiligne et perpendiculaire à la conduite de distribution. Le tracé sera établi de façon à favoriser le rassemblement de l’air en des points hauts bien déterminés où seront installées des ventouses ou des clapets afin d’assurer l’évacuation de l’eau. Les pentes dans les parties montantes seront au minimum de 2 à 3 mm/m et sur les parties descendantes de 4 à 6 mm/m. - Dans le cas d’un terrain horizontal, il est conseillé de faire un tracé en dents de scie : ( faire schéma)

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 20: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

20

Il est déconseillé de faire un tracé épousant la pente naturelle de TN.( faire schéma) 3.2 / Implantation – piquetage L’axe des tronçons sera matérialisé par un piquetage (comme par la voirie). La distance entre piquets est comprise entre 15 et 25 m. Les conduites principales suivent les voies de circulation et sont sous accotement du côté opposé à celui où est établie la conduite d’assainissement. Elles sont décalées de 60 cm par rapport au réseau électrique MT, 20 cm par rapport au réseau électrique BT et 40 cm par rapport au réseau téléphonique. La pose s’effectue de l’aval vers l’amont et les emboîtements sont dirigés vers l’amont. La pression de l’eau étant assez importante, les efforts qui en résultent à chaque extrémité de conduite, changement de direction (coude), changement de diamètre (cônes) ou dérivation (Tés) sont extrêmement importants de sorte à pouvoir déboîter les éléments de la conduite. Donc on butera à chaque singularité la canalisation à l’aide de massifs en béton dimensionnée de sorte que si Pb est le poids du massif et F la pression F = kPa P : pression Pb + F passe par la base du massif à son 1/3 central

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 21: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

21

Le remblai des tranchées se fera après la pose d’une couche de sable de 20 cm d’épaisseur sur la conduite, avec la terre de déblais purgés de tout élément grossier ou débris organique par couche successive de 25 cm bien compacte. Un grillage avertisseur de couleur bleu sera placé à 70 cm du niveau du sol. Les canalisations utilisées sont la plupart du temps métalliques (fonte, acier galvanisé) ; en amiante – ciment en plastiques. Elles doivent avoir une résistance mécanique à la pression intérieure et aux charges normales suffisantes sur toute leur longueur. 3.3. / Essais de pression et remplissage du réseau On remplira les canalisation en veillant à l’évacuation complète de l’air et pour cela, on doit consulter le profil en long du tracé afin de repérer les points hauts et les points bas ce qui permet de connaître les tronçons qui se remplissent les premiers et ceux qui seront pleins en dernier. Pour atteindre cet objectif, on remplira lentement la condition avec un débit de l’ordre 1/20 à 1/15 du débit normal prévu ceci afin que l’air ait le temps de s’accumuler aux points hauts d’où il s’échappera par le biais des ventouses qui y sont installés ou par la colonne piézométrique. (faire schéma) R : Robinet V : Ventouses D : Vannes de vidange P : Colonne piézométrique Exemple de remplissage Suite voir polycopie 3.4. / Caractéristiques du réseau et choix des matériaux

- La vitesse d’écoulement de l’eau dans les tuyaux doit être composée entre 1 m/s et 1,5 m/s afin d’éviter les dépôts et les coups de bélier.

- Les différents éléments du réseau de distribution sont :

* la prise sur le réseau public ; * la dérivation qui va à l’intérieur de la propriété ; * le compteur général qui est placé dans la propriété.

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 22: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

22

On distingue 2 types de réseaux : les réseaux ramifiés qui sont économiques mais ne permettent pas d’alimenter les abonnés situés à l’aval d’une panne et le réseau maillé qui est plus onéreux mais permet l’alimentation continue des abonnés en cas d’intervention dans le réseau. (faire schéma).. les canalisations d’eau potable sont soit en fonte ductile, en polyéthylène, en PVC soit en acier. Les joints et les raccords dépendent du type de canalisations adoptées. La robinetterie est composée d’appareils de sectionnement ( robinets vanne) , de robinets de branchement équipant chaque branchement particulier et chaque matériel de robinetterie sera équipé d’une bouche à clé. Le compteur général est placé dans un regard le plus près possible de la limite de la propriété sur instruction de la SDE. 3.5. / Terrassement et pose des canalisations Les tranchées seront exécutées après l’implantation intégrale des canalisations. Les fouilles peuvent être exécutées manuellement (terrain meuble entreprise de petite taille) ou mécaniquement. La largeur minimale des fouilles est de 60 cm avec un élargissement au niveau de l’emplacement des pièces de raccordement (vannes, Té, coudes). La profondeur minimale est de 1 m augmente de 20 cm réservé au lit de pose en sable. Les poches dures ou de mauvaise terre doivent être purgées et remplacées par une terre d’apport de meilleure qualité bien compacté (pour éviter les tassements ou les effets de poutres). La pose des canalisations suit l’organigramme ci-dessous :

- Pose d’un lit de sable de bonne qualité de 20 cm d’épaisseur en fond de tranchée dressé et compacté au préalable ;

- Pose des canalisations sur la couches de sable.

Les pièces de raccordement (Té, coude, vanne) sont montées en même temps. La longueur de tranchée ouverte sans pose de conduite est limitée à 200 ml (suite voir en haut)

TECHNIQUES D’EXECUTION : A – Implantation des ouvrages A.1 – Piquetage des ouvrages

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 23: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

23

A.1.1 – Préparation au bureau

- Etablir sur papier calque à l’échelle du plan de masse (1/1000 ou autre), un croquis d’implantation sur lequel on dessine le pourtour de l’ouvrage ainsi que les limites intérieures du gros œuvre.

Exemple :

- Porter les distances et les côtes d’altitudes ; - Reporter sur le croquis les repères de base qui figurent au

dossier en indiquant la valeur des anges des principaux axes ; - Vérifier par superposition que le croquis correspond bien avec

le plan de masse du projet ; Travaux de terrain : D’après les repères de base, matérialiser, hors de l’emprise des travaux, dans un emplacement dégagé et d’accès facile, l’axe longitudinal et transversal de l’ouvrage par 4 gros piquets solidement bétonnés. L’écartement des points ne doit pas dépasser 50 m En terrain pentu, on doit implanter un piquet pour chaque mètre dénivelé (distance horizontale maximum 20 m). Lever le profil en travers correspondant à chaque piquet, les points extrêmes étant situés à une dizaine de mètres au delà du pied du talus. Si les travaux sont confiés à une entreprise, on doit établir un PV de piquetage signé contradictoirement par l’entrepreneur car les profils du travers serviront à l’établissement des métrés. Le PV de piquetage porte des indications sur les n° de profil, la position et l’altitude désignée.

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 24: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

24

Position des piquets

Désignation des parties

de l’ouvrage

Profils Alignements et courbes

Pentes & rampes

Distances

entre piquets

Hauteur de

terrassement

Observations

Fait à Dakar, le__________________

L’Entrepreneur Le Maître d’ouvrage ou son représent Signature Signature B. courant fort et courant faible B.1 – Distribution électrique (courant forte) : 1.1 – Généralités

Tous les immeubles sont alimentés en énergie électrique par la SENELEC suivant des modalités fonctions de la puissance nécessaire. Il existe plusieurs mode de pose de ces réseaux :

- le réseau aérien sur poteaux ou sur façade ; - le réseau placé en ouvrage technique de surface (bordure de

trottoir ou caniveau) ; - le réseau souterrain ; - le réseau aérien est réservé aux habitations ou groupes

d’habitations très éloignés des réseaux principaux et pour lesquels la distribution est d’un coût prohibitif. Il est peu esthétique et est pratiquement abandonné de nos jours.

La desserte en souterrain est utilisée pour l’alimentation basse

tension et moyenne tension. Dans ces cas les différents bâtiments sont alimentés à partir d’un poste de transformation, ou une ligne électrique MT ou un poste de répartition. 1.2 – Dérivations et raccordements aux réseaux : Les courants éléments d’un réseau de desserte électrique d’une opération d’habitation sont donnés par le schéma avec :

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 25: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

25

1 : Source moyenne tension (poste transfo ou THT / MT) 2 : Câble de desserte MT intérieur à la zone (20 kVa) 3 : Poste de transfo MT / BT de distribution publique dont l’accès est réservé au concessionnaire et exploité par lui -même 4 : Réseau de desserte BT (220/380 V) alimentant les abonnés. 4 bis : Armoire de coupure ou boîte de coupure enterrée. 5 : Branchement basse tension des abonnés. 6 : Coffret de comptage des abonnés et disjoncteur de branchement. A noter que l’alimentation électrique d’une opération de petite taille (10 à 20 logements) situés à proximité d’un poste transfo MT / BT de distribution publique ayant des disponibilités de pessaires, s’effectue directement à partir du poste sans réseau MT. 1.3 – Branchements et comptage Le branchement BT est constitué par des canalisations dites de 1ère catégorie et des appareils dont le rôle est d’amener le courant depuis le réseau BT jusqu’à l’intérieur de la propriété desservie. Ce branchement est limité en amont par le système de dérivation ou de raccordement au réseau BT et en aval par le disjoncteur du client situé obligatoirement à l’intérieur de l’habitation. Dans le cas de maisons individuelles, le branchement est réalisé comme suit : 1. réseau BT 2. boîte de dérivation 3. organe de sectionnement 4. compteur et accessoires 5. disjoncteur 6. Installation intérieure. Le coffret de comptage sera encastré dans une partie de la clôture ou dans l’angle d’une accessible depuis le domaine public. Les réservations nécessaires, sont, pour un coffret encastré :(faire schéma) Réseau BT

1. réseau BT – 2 boîtes de dérivation – 3 organes de coupure. 4. compteur et accessoires – 5 disjoncteurs – 6 Installation internes Le coffret de comptage sera encastré dans une partie de la clôture ou dans l’angle d’une annexe accessible depuis le domaine public.

Les réservations nécessaires seront pour un coffret encastré. 1.4 – Détermination de l’installation La puissance de l’installation est déterminée par le projeteur en accord avec les services locaux de la SENELEC. Elle est fonction du type d’installation (pavillon, immeuble collectif, atelier) et de la présence ou non de chauffage électrique.

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 26: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

26

On fait la somme des puissances pour chaque usage (abonnés, parties communes, machines) et on affecte attirance d’un coefficient de sécurité en accord avec la SENELEC. Le calcul des câbles est fait à partir de tableaux établis par les fournisseurs. Un câble se compose de 4 conducteurs (un neutre et 3 phases) dont la section extérieure varie de Ø = 4 à 8 cm 1.5 – Pose des câbles Les câbles de distribution de l’énergie pour l’alimentation des immeubles et l’éclairage public doivent être protégés contre les éventuelles détonations pouvant résulter des tassements de terre, des contacts avec les corps durs ou les actions chimiques des terres et c’est pourquoi ils sont placés dans une tranchée de profondeur minimale. 70 cm sous espaces verts 110 cm sous chaussée de largeur minimale 60 cm Le câble sera posé sur un lit de sable de 10 cm et est recouvert par une seconde couche de 10 cm de sable et 10 cm de terre fine on place un grillage avertisseur plastique rouge sur la terre et on termine le remblai avec la terre ordinaire criblée et compactée. B-2 – Courants faibles (Téléphones) : L’architecture d’un réseau local de communication est donné comme suit : 2.1 – Le réseau de transport : 2 modes de pose :

- Réseau aérien sur poteau ou sur façade (à l’abandon progressivement) ;

- Le réseau souterrain sous tube très approprié pour les zones

pavillonnaires. On utilise des tubes PVC de 2,6 mm d’épaisseur de Ø 80 en général.

2.2 – Le sous répartiteur :

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 27: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

27

Il regroupe les lignes d’une même zone (50 à 500 abonnés). Il est situé à proximité d’une chambre de tirage et est équipé de plusieurs têtes de câble permettant la répartition des paires en provenance du câble de transport (commutateur) et des paires en provenance des abonnés (câbles de distribution). Le sous répartiteur est installé soit dans une armoire étanche au ruissellement et fermant à clef situé sur la voie publique soit dans une chambre souterraine, soit en immeuble dans un coffret métallique fermant à clef et accessible de l’extérieur soit sur poteaux. 2.3 – Le réseau de distribution : Si le mode de transport est réalisé sous tube, le réseau de distribution l’est également (câbles multipares composés de paires à 2 conducteurs unifilaires en Cu de Ø 4/10 mm, 6/10 mm ou 8/10 mm protégés par une gaine isolante en polyéthylène). Il relie le sous répartiteur aux points de distribution appelés aussi points d’éclatement. On utilise des PVC de 1,5 ou 1,8 mm d’épaisseur et de Ø 28 ou 48 mm. 2.4 – Bornes pavillonnaire : Les lots ou habitations sont en général associés par groupe de 5 à 6 qui sont desservis depuis un point de distribution situé dans une borne pavillonnaire implantée en limite de voirie en un lieu le préservant des risques de chocs et à proximité d’une chambre de tirage. La ligne terminale (installation intérieure + branchement) de chaque borne est constitué d’un câble individuel et placé dans un tube PVC Ø 45. 2.5 – Chambres de tirage : Elles permettent le tirage, le raccordement et la division des câbles. Leur nombre et leur dimension est déterminée par le CCL (Centre de ). Les modèles sont normalisés

- sous trottoir quatre types LIT à LUT ont une profondeur de 60 cm ; 2 types (LST et LGT) ont une profondeur de 1,20 m.

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 28: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

28

- sous chaussée 2 types KIC et K2C un trou profond de 75 cm et un seul type MIC a une profondeur de 120 cm.

2.6 – Relation avec la SONATEL : La procédure pour la réalisation de l’équipe de Télécoms se déroule selon les phases suivantes :

- Indication par le projeteur de son programme au CCC qui en examine la faisabilité ;

- Convention entre le M.O et la SONATEL pour préciser les

conditions d’étude et de réalisation ;

- Approbation du projet par le CCL ;

- Prise en charge des travaux par le Maître d’ouvrage ;

- Contrôle et vérification techniques par le CCL ;

- Calibrage du réseau de distribution, des lignes terminales et des raccordements par le CCL ou par entreprise agréée.

- voirie : chaussées, aires de stationnement, trottoirs et chemin piéton

1 . Généralités Le rôle d’une chaussée est de transmettre au sol de fondation les efforts résultant de la circulation :

Efforts verticaux provenant de la charge des véhicules Efforts horizontaux provenant du freinage et de l’accélération

des véhicules . pour remplir ce rôle, les chaussées sont composées de plusieurs couches de matériaux, de plus en performants et de mieux en mieux élaborés au fur et à mesure que l’on se rapproche de la surface.

2 . les différentes catégories de chaussée on distingue trois catégories de chaussées : Les chaussées souples constituées de matériaux non traités ou

traités aux liants hydrocarbonés ( grave bitume etc. ) Les chaussée semi rigides constituées tout ou partie de

matériaux traités aux liants hydrauliques ( ciment, laitier granulés, chaux …)

Les chaussées rigides constituées de dalles de béton 3. structure des chaussées

dans le cas général, un corps de chaussée se compose : d’une couche de fondation

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 29: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

29

d’une couche de base d’une couche de roulement.

Si le terrain support formant l’assise de la fondation est très argileux, on disposera entre celui ci et la couche de fondation une couche anti contaminante ( géotextile tissé ou sable fin )dont le rôle sera d’éviter la pollution des couches supérieures par des remontées de colloïdes d’argiles. Dans le cas des petits lotissements, les couches de fondation et de base pourront être constituées par le même matériau en une couche unique appelé « fondation – base » assez épaisse.

I-1. consistance des travaux de voirie urbaine En zone d’habitation urbaine, la voirie comprend : Une ou plusieurs voies secondaires assurant la circulation à

travers le groupe d’habitation et la liaison du groupe avec les voies extérieures à l’opération.

Des voies tertiaires réservées à la seule desserte des logements et aires de stationnement

Eventuellement une voie d’intérêt général traversant l’opération et dont les caractéristiques sont fixées par l’autorité administrative compétente.

I-2. facteurs déterminants dans l’établissement du plan de voirie I-2-1. statut de la voie Il y’a deux statuts possibles pour les voies urbaines :

o Les voies privées o Les voies classées dans le domaine public

I-2-1-1. Les voies classées dans le domaine public Pour qu’une voie puisse être classée dans le domaine public municipal, elle doit être conforme à la réglementation fixée par le décret du 14 mars 64 fixant les largeurs minimales de plate forme à 8 m et celles des chaussées à 5 m. ainsi lors de l’établissement du projet, on veillera à ce que la voirie secondaire ait les caractéristiques requises autorisant son classement ultérieur dans le réseau du domaine public communal ; La voirie tertiaire, du fait de son caractère privatif, n’a pas besoin d’être classée. I-2-1-2. choix du tracé Le tracé sera un compromis entre la nécessité d’insérer l’opération dans le réseau urbain existant ou futur et de l’étude du plan de masse de l’aménagement mais le responsable du projet devra prendre contact avec les services locaux de lutte contre les incendies afin de déterminer le tracé des voies d ‘accès aux logements par les engins de secours. Il devra également prévoir le passage des engins de nettoyage en prenant contact avec les services municipaux compétents. On cherchera un type de tracé assurant un service satisfaisant avec la plus longueur de voies. Le tableau suivant donne les longueurs de voies par logement en fonction de la densité d’habitation Densité (nbre. de logt. / ha

10 15 20 30 40 50

Long ; en m / logt.

16 11 9 6 5 4

I-2-1-3. largeur des chausses et plate forme

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 30: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

30

La largeur des voies est fonction : 1. du statut de la voie 2. de l’usage de la chaussée avec une prise en compte éventuelle

de la circulation des poids lourds spéciaux, accessibilité des véhicules d’enlèvement d’ordure ménagère, pompiers, camions de déménagement etc.

3. De la disposition des réseaux et des accotements par rapport à la voie : la position des réseaux sous chaussée ou sous accotement et les impératifs techniques réglementaires d’inter distance entre les différents réseaux peut conditionner la largeur de la plate forme ( voir coordination des réseaux)

4. de la possibilité ou non de stationnement sur la voie : on a le tableau ci-dessous qui nous indique les largeurs usuelles de voies selon le cas considéré

Sens unique Double sens Sans stationnement

Avec stationnement

Sans stationnement

Avec stationnement

Voie classable D P

3.5 à 4 m 5 à 5.5 m 5 à 5.5 m 7 à 8 m

Voie privative

3 à 3.5 m 4.5 à 5 m 6 à 7 m4.5 à 5 m

I-3. structure et constitution du corps de chaussée Un corps de chaussée comprend en général :

1. une couche de fondation 2. une couche de base 3. une couche de roulement

le choix des matériaux constitutif dépend de la nature du terrain servant de support, de l’importance du trafic et éventuellement du climat et des possibilités d’emploi des matériaux locaux. Si le terrain est argileux, il sera nécessaire d’intercaler une couche anti-contaminante entre le sol de plate forme et les couches supérieures afin d’éviter leur pollution par les remontées d’argile. Dans le cas de petits lotissements, les couches de base et de fondation peuvent être constituées avec le même matériau en une couche unique appelée fondation – base. La constitution dépend à la fois des caractéristiques du sol ( CBR) et des performances des matériaux. De nombreuses études concernant la voirie routière ont été produites mais celles concernant la voirie urbaine sont plus rares mais existent et permettant, à partir de méthodes simples, de concevoir les chaussées des petites opérations. Le principe fondamental repose sur le fait que lors de la conception et de la mise en œuvre, on s’assure de l’utilisation optimale des matériaux c’est à dire chaque couche doit permettre la mise en œuvre de celle du dessus ( problème de compactage). Les matériaux les plus fréquemment employés sont : Couche anticontaminante Sable fin ou géotextile tissé

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 31: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

31

Matériaux non traités

Tout venant de carrière, empierrement, mâchefer

Couche de base et de fondation

Matériaux traités

Graves traités au bitume, au laitier, au ciment, à la chaux

Couche e roulement

Enrobés, enduits superficiels

I-4. dimensionnement du corps de chaussée Le rôle du corps de chaussée est d’assurer une répartition des contraintes telle que le sol de plate forme ne puisse poinçonner et pour cela, les matériaux utilisés pour constituer les différentes couches doivent avoir des épaisseurs suffisantes et des performances mécaniques suffisantes pour supporter les contraintes répétées de cisaillement, compression et de traction engendrée par le trafic. I-4.1 dimensionnement de la voirie urbaine La voirie urbaine est caractérisée par un trafic très faible donc sa conception et sa mise en œuvre sont identiques à celles de la voirie routière mais en plus léger. De façon général, il existe 3 grandes familles de méthodes de dimensionnement en voirie routière : Empirique ; rationnelle et celle de catalogues mais c’est plutôt la méthode empirique ou celle des catalogues qui est utilisée en voirie routière. Le procédé le plus courant de dimensionnement est celle consistant à : classer les sols de fondation selon la valeur de leur

portance ( CBR ) selon le tableau suivant Nature sol de fondation Indice ou classe du sol

Argile, marne, sable argileux assez plastique

S1

Graves limoneuse assez plastique, sable argileux peu plastique, graves argileuses

S2

Graves limoneuses peu plastiques

S3

Graves propres S4

Chaque type de corps de chaussée est classée selon l’épaisseur des différentes couches qui le constituent et on calcule à cet effet, l’épaisseur équivalente E en affectant chaque matériau d’un coefficient d’équivalence

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 32: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

32

Nature des matériaux

Coefficient d’équivalence applicable

Epaisseur minimale après compactage ( cm )

sable 0.5 5 Tout venant 0.8 15 Graves naturels reconstitués

1 15

Graves ciment 1.3 12 Graves bitume 2 8 Graves laitier 1.5 12 Sable laitier 1.4 12 Sable bitume 1.6 6 Béton bitumeux 2.2 3 Enrobés denses 2.2 3

Pour calculer l’épaisseur équivalente, on remplit le tableau suivant pour chaque projet couches matériaux Coefficient

d’équivalence Epaisseur en cm

Epaisseur x coef. D’équiv.

anticontaminante E1 fondation E2 base E3 roulement E4 épaisseur totale E = E1 + E2 + E3 + E4 Exemple : soit une route constituée d’une couche de fondation en graves naturels ; d’une couche de base en grave bitume et d’une couche de revêtement en enrobés. Le tableau ci-dessus nous donne les valeurs des coefficients d’équivalence et les épaisseurs couches matériaux Coef. C Epaisseur E

( cm) C x E ( cm )

fondation Graves naturels

1 25 25

base Graves bitume

2 8 16

revêtement enrobés 2.2 5 11 E totale E = 52 cm On vérifie par la suite la compatibilité du corps de chaussée ainsi dimensionné et la qualité du sol de plate forme Sol de fondation épaisseur chaussée

S1 S2 S3 S4

E > 50 cm bon bon 40 < E < 50 cm

bon bon

30 < E < 40 bon bon

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 33: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

33

cm 20<E < 30 cm bon Pour l’exemple précédent, E = 52 cm donc cette chaussée est applicable sur un sol de classe S1 ou S2

I-4.2 dimensionnement des routes Il existe trois grandes méthodes de dimensionnement des chaussées :

les méthodes empiriques qui se basent sur l’expérience acquise sur le comportement de planches d’essai ou sur le réseau existant en mesurant les paramètres principaux et en cherchant d’établir une corrélation entre l’évolution des grandeurs de ces différents paramètres. ( AASHTO, TRRL )

la méthode rationnelle basée sur les performances mécaniques de chaque couche. On effectue, au moyen de logiciels ( Alizé III, Eco route, Bisar), le calcul des contraintes et des déformations admissibles en fonction des épaisseurs, des cycles de chargement et des risques acceptés. Les résultats obtenus serviront à établir des catalogues pouvant servir à leur tour à concevoir de nouvelles structures.

La méthode des catalogues qui est une synthèse des méthodes précédentes et qui est de nos jours à la mode en Afrique et en France ( CEBTP, LCPC-SETRA). Toutes ces méthodes dépendent des paramètres de bases ci dessous énumérés :

Trafic Sol de plate-forme Caractéristiques des matériaux utilisés Risques acceptés

1. trafic : si N est le nombre cumulé d’essieux équivalents d’un tonnage donné. En France l’essieu de référence est de 13 tonnes . en définissant l’agressivité d’un essieu comme étant le rapport a = ( P / 13 )α avec α = 4 pour les chaussées souples ; 6 à 8 pour les semi rigides et 12 pour les chaussées en béton. Pour les véhicules légers de poids très petit devant 13 T , a << 1. c’est à partir du trafic lourd ( 5 tonnes ou 3.5 tonnes selon le pays) qu’on dimensionne les chaussées.

2. portance du sol : la portance du sol de plate-forme est déterminé par l’essai de poinçonnement CBR dans des conditions identiques à l’état d’imbibition à long terme du sol. ( en zone tropical, c’est le CBR après 4 jours d’imbibition, à une compacité de 95% OPM, et pour la zone sahélienne, la durée

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 34: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

34

d’imbibition peut être inférieure à 4 jours ou nulle si le réseau de drainage est performant)

3. matériaux : la qualité des matériaux utilisés pour faire les couches de chaussée est fixée par des spécifications qui prennent en compte la couche dans laquelle ils sont placés et l’intensité du trafic qu’ils auront à supporter. L’expérience a montré que pour les matériaux non traités, un CBR minimal de 80 est exigible pour la couche de base et de 30 pour la couche de fondation. Pour les matériaux traités par un ajout de ciment ou de bitume, on vérifiera l’effet de dalle en comparant la contrainte de traction par flexion à la base de la couche à la contrainte admissible du matériaux..

I.4.3. dimensionnement rationnel : Eco route , Alizé III Alizé III est un programme mis au point par le LCPC et qui est très utilisé pour le dimensionnement et la vérification des structures de chaussées et des renforcements. Il modélise la structure de chaussée comme une multi couche élastique caractérisée par la hauteur H i de chaque couche ( Hi est infini pour le sol support), son module de Young son coefficient de poisson et le type de liaison avec la couche sous-jacente. Les charges sont supposées circulaires et sont définies par leur rayon, la pression de contact et l’entraxe des 2 charges dans le cas d’un jumelage. Ainsi les charges peuvent modéliser une ou deux roues. Les contraintes et les déformations trouvées s’exercent en haut et en bas de chaque couche dans l’axe de la roue et de l’entraxe. Le programme ecoroute est une optimisation économique de Alizé III. On choisit dans la structure calculée par Alizé 2 couches ( exemple base et roulement) d’épaisseur respectives hi et h j et de coût / cm d’épaisseur ci et cj : le coût de l’ensemble C = ci hi + cj hj est optimisé ( minimisé) les épaisseurs hi et h j restant supérieures à des limites réalisables et les contraintes et les déformations dans les deux couches restant inférieures à des valeurs admissibles imposées. I.4.4. dimensionnement par catalogue

En Afrique, on utilise le « guide pratique de dimensionnement des chaussées pour les pays tropicaux) qui est un document élaboré par le CEBTP et qui fournit des fiches de dimensionnement basées sur la portance CBR des sols de plate-formes et sur le trafic escompté pendant la durée de vie de la chaussée. On considère 5 classes de trafic et 5 classes de sol

Classe de sol portance Classe de trafic S 1 CBR < 5 T1< 500000 S2 5 < CBR < 10 500000< T2<15000000 S3 10<CBR< 15 15000000<T3< 4000000 S4 15<CBR<30 4000000<T4<10000000 S5 CBR>30 10000000<T5<20000000 Ce qui correspond à des trafics journaliers de 50; 160; 440; 1000; et 2000 poids lourds par jour

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 35: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

35

1.4.3. aires de stationnement, allées piétonnes et trottoirs il existe trois types d’aires de stationnement :

1. les aires privées en garage individuelle ou à l’air libre sur parcelle privative

2. les aires de stationnement collectives, en garage ou à l’air libre 3. les aires spécifiques permettant le stationnement de certains

camions tels que les camions de fuel, les camions d’ordure etc. le choix de l’emplacement de l’aire de stationnement est fait en tenant compte des nuisances occasionnées par les véhicules et des facilités d’accès aux immeubles et propriétés. Il est recommandé de prévoir 1,8 à 2 places de stationnement par logement ; les dimensions les plus courantes des véhicules françaises nous poussent à réserver un espace de 5 x 2,5 m pour chaque véhicule. La structure est dimensionnée de la même façon que la voirie.

Les chemins piéton sont pour objet de permettre aux piétons de circuler à l’écart de véhicules et il est recommandé d’en prévoir dans les cas où l’accès à des équipements collectifs engendrent une circulation particulière. on prévoira une largeur de 1.2 m pour les allées peu fréquentées et 1.5 m pour celles très fréquentées. La structure n’est pas calculée mais elle est pré dimensionnée ainsi :

une couche de fondation en tout venant stabilisé ou en sable compacté d’épaisseur 10 cm en moyenne après compactage

un revêtement en dalle de béton ou autres matériaux ou bien en produit bitumeux

4. trottoirs destinés au passage des piétons, en bordure de voie, ils ont une largeur de 1.2 m est sont constitués par la bordure de chaussée qui bloque une forme revêtue de sable fin ou de sable asphalté ; la forme peut être en grave stabilisée de 10 à 12 cm d’épaisseur ou en béton maigre de 8 à 10 cm.

5. les bordures A / Les enduits Ils sont obtenus en répandant une certaine quantité de liant hydrocarboné (bitume, goudron, cut-back) qui ne pénètre que très peu et que l’on recouvre ou non de gravier, gravillon ou de sable. On en distingue 3 types :

1. les enduits d’accrochage qui sont obtenus en répandant un produit hydrocarboné dont le rôle sera d’assurer un collage énergique entre 2 couches

2. les enduits de scellement dont le rôle est d’imperméabiliser les couches sur lesquelles ils sont posés

3. Les enduits d’usure ( ou superficiels) obtenus en répandant un liant hydrocarboné à la surface de la chaussée et en le recouvrant de gravillon ou de sable : ils peuvent être mono ou multicouches

B / les tapis Un tapis est une couche de roulement réalisée à l’aide de matériaux enrobés : On peut les caractériser selon le procédé utilisé pour leur fabrication ( enrobés à chaud ou à froid) ou selon la texture des matériaux après leur

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 36: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

36

mise en œuvre ( enrobés denses, ouverts. Les enrobés à chaud sont obtenus par mélange de granulats passés au préalable au sécheur à 175° et de bitume chauffé à la même température quant aux enrobés à froid, ils sont obtenus par mélange direct des granulats non chauffés avec le bitume chauffé. Les enrobés denses se distinguent des enrobés ouverts par leur compacité plus grande : le béton bitumeux est l’enrobé dense le plus perfectionné et il est obtenu par mélange d’un granulat de granulométrie très précise autorisant l’obtention de résistance mécanique garanties plus élevées. C / les sables enrobés On en a trois types :

1. sable enrobé à froid 2. sable enrobé à chaud 3. micro béton bitumeux

les sables enrobés à froid C’est un sable ou mélange de sable de granulométrie appropriée que l’on enrobe sans passage préalable au sécheur ; ils se subdivisent en deux groupes :

1. les sables enrobés à froid humides 2. les sables enrobés à froid secs

les sables enrobés à froid humides les granulats contiennent une teneur en eau non négligeable et cela nécessite de doper le liant par rajout de chaux afin de rendre possible l’adhésion sable-liant les sables enrobés à froid secs le sable est ici naturellement sec les sables enrobés à chaud

C’est un sable ou un mélange de sable de granulométrie appropriée que l’on enrobe après passage au sécheur ; on ajoute au sable, une faible quantité de chaux ou de fillers Le micro-béton bitumeux C’est le plus perfectionné des sables enrobés à chaud par le choix plus précis des granulats entrant dans sa confection( fuseau granulométrique plus étroit ) ce qui autorise des résistances mécaniques plus élevées

LA SIGNLISATION DES CHANTIERS ROUTIERS Généralités Les chantiers fixes ou mobiles peuvent constituer un danger, en l’absence de précautions particulières, aussi bien pour le personnel des chantiers que pour les usagers et riverains de la voirie située aux environs des chantiers Des prescriptions édictées par des arrêtés circulaires et instructions ministérielles concernant la sécurité routière s’imposent à tous ceux qui exécutent des travaux sur le domaine routier Exemple : instruction ministérielle sur la sécurité routière (IO du 07/08/1974)

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 37: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

37

Les principes de base de la signalisation La signalisation provisoire ou temporaire des chantiers doit respecter les 5 principes ci- dessous : -adaptation au site La signalisation ne doit pas réduire de façon excessive la capacité de la route ou contraindre beaucoup la circulation publique. Pour cela elle doit être adaptée au cas par cas -Etant donné que les indications données par la signalisation peuvent être différentes de celles de la signalisation permanente, il faudra alors, par souci de cohérence, masquer les panneaux de signalisation permanente afin d’éviter les risques de contradiction pour les usagers -Il faudra concentrer la signalisation à deux panneaux par support -Les panneaux doivent être visibles et pour cela on prendra les précautions suivantes : On ne mettra pas les panneaux trop bas ou trop loin de la chaussée On fera attention à ne pas masquer les panneaux de signalisation

temporaire par la plantation ou les équipements de la voirie ou masquer la signalisation permanente restant en vigueur par les panneaux temporaires

On n’implantera pas de panneaux derrière un dos-d’âne ou après un virage serré

On choisira des panneaux de dimensions adaptées aux conditions locales de visibilité

Pour les routes importantes ( à fort trafic ) implanter 1 panneau tous les 100 m et pour les routes moyennes 1 panneau tous les 50 m afin d’échelonner la signalisation

-On rétablira la signalisation permanente dès que possible LA CONSISTANCE DE LA SIGNALISATION La signalisation temporaire peut se décomposer en plusieurs catégories : - la signalisation d’approche (photocopie page 220) : Elle sert à

prévenir les usagers de la voirie de l’approche d’une zone de travaux. Elle est disposée en amont du chantier et en dehors de la chaussée. Elle est composée de panneaux la présence de travaux. On la complétera éventuellement par des panneaux qui indiquent un rétrécissement de chaussée

Pour les travaux sur les routes importantes, on pourra éventuellement des annonces de signaux lumineux (AK17) pour régler la circulation -dans le cas d’un changement de chaussée on doit implanter des panneaux de pré signalisation photocopie (KA2 KA8) -on peut mettre des panneaux de prescription temporaire de limitation de vitesse ou interdiction de doubler …dans le cas de travaux importants -pour les travaux de moindre importance, une signalisation de prescription suffit en général et elle est placée à proximité immédiate de la zone dangereuse, sur l’accotement ou sur la chaussée si le danger empiète sur la chaussée ( voir figure 5) -on placera un panneau de fin de prescription en aval du chantier pour marquer la fin de celle-ci

Chapitre I la voirie automobile urbaine

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 38: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

38

I-1. consistance des travaux de voirie urbaine En zone d’habitation urbaine, la voirie comprend : Une ou plusieurs voies secondaires assurant la circulation à

travers le groupe d’habitation et la liaison du groupe avec les voies extérieures à l’opération.

Des voies tertiaires réservées à la seule desserte des logements et aires de stationnement

Eventuellement une voie d’intérêt général traversant l’opération et dont les caractéristiques sont fixées par l’autorité administrative compétente.

I-2. facteurs déterminants dans l’établissement du plan de voirie I-2-1. statut de la voie Il y’a deux statuts possibles pour les voies urbaines :

o Les voies privées o Les voies classées dans le domaine public

I-2-1-1. Les voies classées dans le domaine public Pour qu’une voie puisse être classée dans le domaine public municipal, elle doit être conforme à la réglementation fixée par le décret du 14 mars 64 fixant les largeurs minimales de plate forme à 8 m et celles des chaussées à 5 m. ainsi lors de l’établissement du projet, on veillera à ce que la voirie secondaire ait les caractéristiques requises autorisant son classement ultérieur dans le réseau du domaine public communal ; La voirie tertiaire, du fait de son caractère privatif, n’a pas besoin d’être classée. I-2-1-2. choix du tracé Le tracé sera un compromis entre la nécessité d’insérer l’opération dans le réseau urbain existant ou futur et de l’étude du plan de masse de l’aménagement mais le responsable du projet devra prendre contact avec les services locaux de lutte contre les incendies afin de déterminer le tracé des voies d ‘accès aux logements par les engins de secours. Il devra également prévoir le passage des engins de nettoyage en prenant contact avec les services municipaux compétents. On cherchera un type de tracé assurant un service satisfaisant avec la plus longueur de voies. Le tableau suivant donne les longueurs de voies par logement en fonction de la densité d’habitation Densité (nbre. de logt. / ha

10 15 20 30 40 50

Long ; en m / logt.

16 11 9 6 5 4

I-2-1-3. largeur des chausses et plate forme La largeur des voies est fonction :

5. du statut de la voie 6. de l’usage de la chaussée avec une prise en compte éventuelle

de la circulation des poids lourds spéciaux, accessibilité des véhicules d’enlèvement d’ordure ménagère, pompiers, camions de déménagement etc.

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 39: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

39

7. De la disposition des réseaux et des accotements par rapport à la voie : la position des réseaux sous chaussée ou sous accotement et les impératifs techniques réglementaires d’inter distance entre les différents réseaux peut conditionner la largeur de la plate forme ( voir coordination des réseaux)

8. de la possibilité ou non de stationnement sur la voie : on a le tableau ci-dessous qui nous indique les largeurs usuelles de voies selon le cas considéré

Sens unique Double sens Sans stationnement

Avec stationnement

Sans stationnement

Avec stationnement

Voie classable D P

3.5 à 4 m 5 à 5.5 m 5 à 5.5 m 7 à 8 m

Voie privative

3 à 3.5 m 4.5 à 5 m 6 à 7 m4.5 à 5 m

I-3. structure et constitution du corps de chaussée Un corps de chaussée comprend en général :

4. une couche de fondation 5. une couche de base 6. une couche de roulement

le choix des matériaux constitutif dépend de la nature du terrain servant de support, de l’importance du trafic et éventuellement du climat et des possibilités d’emploi des matériaux locaux. Si le terrain est argileux, il sera nécessaire d’intercaler une couche anticontaminante entre le sol de plate forme et les couches supérieures afin d’éviter leur pollution par les remontées d’argile. Dans le cas de petits lotissements, les couches de base et de fondation peuvent être constituées avec le même matériau en une couche unique appelée fondation – base. La constitution dépend à la fois des caractéristiques du sol ( CBR) et des performances des matériaux. De nombreuses études concernant la voirie routière ont été produites mais celles concernant la voirie urbaine sont plus rares mais existent et permettant, à partir de méthodes simples, de concevoir les chaussées des petites opérations. Le principe fondamental repose sur le fait que lors de la conception et de la mise en œuvre, on s’assure de l’utilisation optimale des matériaux c’est à dire chaque couche doit permettre la mise en œuvre de celle du dessus ( problème de compactage). Les matériaux les plus fréquemment employés sont : Couche anticontaminante

Sable fin ou géotextile tissé

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 40: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

40

Matériaux non traités

Tout venant de carrière, empierrement, mâchefer

Couche de base et de fondation

Matériaux traités

Graves traités au bitume, au laitier, au ciment, à la chaux

Couche e roulement

Enrobés, enduits superficiels

I-4. dimensionnement du corps de chaussée Le rôle du corps de chaussée est d’assurer une répartition des contraintes telle que le sol de plate forme ne puisse poinçonner et pour cela, les matériaux utilisés pour constituer les différentes couches doivent avoir des épaisseurs suffisantes et des performances mécaniques suffisantes pour supporter les contraintes répétées de cisaillement, compression et de traction engendrée par le trafic. I-4.1 dimensionnement de la voirie urbaine La voirie urbaine est caractérisée par un trafic très faible donc sa conception et sa mise en œuvre sont identiques à celles de la voirie routière mais en plus léger. De façon général, il existe 3 grandes familles de méthodes de dimensionnement en voirie routière : Empirique ; rationnelle et celle de catalogues mais c’est plutôt la méthode empirique ou celle des catalogues qui est utilisée en voirie routière. Le procédé le plus courant de dimensionnement est celle consistant à : classer les sols de fondation selon la valeur de leur

portance ( CBR ) selon le tableau suivant Nature sol de fondation Indice ou classe du sol

Argile, marne, sable argileux assez plastique

S1

Graves limoneuse assez plastique, sable argileux peu plastique, graves argileuses

S2

Graves limoneuses peu plastiques

S3

Graves propres S4

Chaque type de corps de chaussée est classée selon l’épaisseur des différentes couches qui le constituent et on calcule à cet effet, l’épaisseur équivalente E en affectant chaque matériau d’un coefficient d’équivalence Nature des matériaux

Coefficient d’équivalence applicable

Epaisseur minimale après compactage ( cm )

sable 0.5 5 Tout venant 0.8 15 Graves naturels 1 15

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 41: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

41

reconstitués Graves ciment 1.3 12 Graves bitume 2 8 Graves laitier 1.5 12 Sable laitier 1.4 12 Sable bitume 1.6 6 Béton bitumeux 2.2 3 Enrobés denses 2.2 3

Pour calculer l’épaisseur équivalente, on remplit le tableau suivant pour chaque projet couches matériaux Coefficient

d’équivalence Epaisseur en cm

Epaisseur x coef. D’équiv.

anticontaminante E1 fondation E2 base E3 roulement E4 épaisseur totale E = E1 + E2 + E3 + E4 Exemple : soit une route constituée d’une couche de fondation en graves naturels ; d’une couche de base en grave bitume et d’une couche de revêtement en enrobés. Le tableau ci-dessus nous donne les valeurs des coefficients d’équivalence et les épaisseurs couches matériaux Coef. C Epaisseur E

( cm) C x E ( cm )

fondation Graves naturels 1 25 25 base Graves bitume 2 8 16 revêtement enrobés 2.2 5 11 E totale E = 52 cm On vérifie par la suite la compatibilité du corps de chaussée ainsi dimensionné et la qualité du sol de plate forme Sol de fondation épaisseur chaussée

S1 S2 S3 S4

E > 50 cm bon bon 40 < E < 50 cm bon bon 30 < E < 40 cm bon bon 20<E < 30 cm bon Pour l’exemple précédent, E = 52 cm donc cette chaussée est applicable sur un sol de classe S1 ou S2 A / Les enduits Ils sont obtenus en répandant une certaine quantité de liant hydrocarboné (bitume, goudron, cut-back) qui ne pénètre que très peu et que l’on recouvre ou non de gravier, gravillon ou de sable. On en distingue 3 types :

4. les enduits d’accrochage qui sont obtenus en répandant un produit hydrocarboné dont le rôle sera d’assurer un collage énergique entre 2 couches

5. les enduits de scellement dont le rôle est d’imperméabiliser les couches sur lesquelles ils sont posés

6. Les enduits d’usure ( ou superficiels) obtenus en répandant un liant hydrocarboné à la surface de la chaussée et en le recouvrant de gravillon ou de sable : ils peuvent être mono ou multicouches

B / les tapis Un tapis est une couche de roulement réalisée à l’aide de matériaux enrobés :

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 42: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

42

On peut les caractériser selon le procédé utilisé pour leur fabrication ( enrobés à chaud ou à froid) ou selon la texture des matériaux après leur mise en œuvre ( enrobés denses, ouvert. Les enrobés à chaud sont obtenus par mélange de granulats passés au préalable au sécheur à 175° et de bitume chauffé à la même température quant aux enrobés à froid, ils sont obtenus par mélange direct des granulats non chauffés avec le bitume chauffé. Les enrobés denses se distinguent des enrobés ouverts par leur compacité plus grande : le béton bitumeux est l’enrobé dense le plus perfectionné et il est obtenu par mélange d’un granulat de granulométrie très précise autorisant l’obtention de résistance mécanique garanties plus élevées. C / les sables enrobés On en a trois types :

4. sable enrobé à froid 5. sable enrobé à chaud 6. micro béton bitumeux

les sables enrobés à froid C’est un sable ou mélange de sable de granulométrie appropriée que l’on enrobe sans passage préalable au sécheur ; ils se subdivisent en deux groupes :

1. les sables enrobés à froid humides 2. les sables enrobés à froid secs

les sables enrobés à froid humides les granulats contiennent une teneur en eau non négligeable et cela nécessite de doper le liant par rajout de chaux afin de rendre possible l’adhésion sable liant les sables enrobés à froid secs le sable est ici naturellement sec

les sables enrobés à chaud C’est un sable ou un mélange de sable de granulométrie appropriée que l’on enrobe après passage au sécheur ; on ajoute au sable, une faible quantité de chaux ou de fillers

Le micro béton bitumeux C’est le plus perfectionné des sables enrobés à chaud par le choix plus précis des granulats entrant dans sa confection( fuseau granulométrique plus étroit ) ce qui autorise des résistances mécaniques plus élevées

A / le réseau d’assainissement A.1. généralités et définitions A.1.1. définition Les eaux vannes, usées et pluviales doivent être évacuées hors des constructions par un ensemble d’installations appelé réseau d’assainissement. les eaux collectées à l’intérieur des propriétés par un réseau de canalisations intérieures ( plomberie sanitaire ) Enterrées sont évacuées vers l’égout public chargé d’assurer l’acheminement de celles-ci vers un dispositif d’épuration avant d’être rejetées dans le milieu naturel.

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 43: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

43

Il existe plusieurs systèmes d’assainissement : 1. Le système séparatif qui est constitué d’un réseau chargé d’évacuer

les eaux domestiques et d’un réseau chargé des eaux pluviales. 2. Le système unitaire consistant à évacuer l’ensemble des eaux usées

et pluviales par un unique et même réseau. A.1.2. généralités Le réseau d’assainissement est l’un des plus contraignante au moment de la conception des VRD et sa conception exige une attention particulière. En effet il est très fréquent qu’une zone à viabiliser soit à proximité d’une zone déjà viabilisée ; et dans ce cas on devra tenir compte de cette à proximité ce qui pourra induire un surdimensionnement de certains aménagements ( canalisations), le point de rejet, la pente obligatoire, ou l’intégration de l’assainissement dans un projet général d’assainissement du territoire de la collectivité support.

Conception Un bon réseau d’assainissement doit répondre aux trois critères que voici :

1. Collecte complète des eaux usées et pluviales 2. traitement des eaux us&es 3. évacuation des eaux usées traitées et des eaux pluviales

1) collecte des eaux usées les eaux pluviales ne sont pas traitées en général avant rejet mais elles sont caractérisées par de forts débits intermittents ( orage) tandis que les eaux usées doivent être traitées obligatoirement avant rejet mais elles sont caractérisées par de faibles débits relativement réguliers. Le choix du système d’assainissement dépend de la nature du réseau existant 1.1) existence d’un réseau d’assainissement et d’une station de

traitement

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 44: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

44

le système utilisé devra être adapté à la nature et à la capacité du réseau existant : par exemple si le réseau existant est séparatif , l’assainissement du lot sera également séparatif alors que si l’existant est unitaire, l’assainissement du groupe sera unitaire, séparatif ou pseudo - séparatif ( collecte les eaux usées et les provenant des toitures vers la station d’une part et d’autre part collecte les pluviales vers les exutoires. Le choix tiendra également compte de la capacité du réseau existant, de la station de traitement, de la topographie de la zone et de la capacité des exutoires naturels 1.2. non existence de réseaux et de station l’étude du système d’assainissement du lotissement sera élaborée dans le cadre de l’assainissement du secteur d’urbanisation dont dépend le lotissement. Il est de règle que le traitement se fasse par secteur d’urbanisation en commun c’est à dire dans une même station de traitement afin de garantir un bon fonctionnement et un entretien correct du réseau ce qui fait que tout groupent de logements devra comporter dans la mesure du possible un dispositif d’épuration collectif et un seul rejet en milieu naturel. Etant donné que pour qu’une station d’épuration puisse fonctionner correctement, il est nécessaire que le débit de l’effluent qui y arrive soit régulier et relativement important, donc e groupe à assainir devra comporter au moins entre 40 et 25 logements sinon, on pourra se contenter de fosse septique ( traitement autonome) 2) Branchements Le branchement représente l’ensemble des dispositifs permettant de diriger les effluents d’eau usée et d’eau pluviale vers les conduites appropriées selon la nature du système existant (séparatif ou unitaire) : il est aussi bien réalisé dans les zones privés que dans le domaine public. Le branchement des eaux pluviales ou des eaux usées à l’égout se fait de la même façon : Il est composé en général des éléments suivants entre le bâtiment et l’égout : - Un dispositif de raccordement à l’habitation pouvant être un regard

borgne, un regard de visite situé à l’intérieur de la propriété - Un regard de façade appelé aussi regard de branchement et qui peut

être situé à l’extérieur du coté de la façade et permettant de matérialiser le point de passage du raccordement à l’égout, d’entretenir les ouvrages, de contrôler les effluents.

- Une canalisation de branchement de ф minimum 150 mm et de pente minimum 3 cm par m (faire schéma)

- Un dispositif de raccordement de la canalisation de branchement au collecteur (égout) appelé aussi point de raccordement et dépendant du ф et de la nature du matériau des canalisations et pouvant être :

a / des culottes de branchement si le diamètre du collecteur principal est inférieur ou égal à 400 mm b / des branchements directs sur le regard de visite du collecteur, réalisés de préférence, avant la mise en service du réseau et devant aboutir au niveau de la cunette ( rigole de fond ) du regard c / des boîtes de branchement ou regards borgnes ( non visitable ) dont l’intérêt est de laisser le libre choix pour fixer la profondeur du branchement et d’utiliser n’importe quel matériau que l’on désire

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 45: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

45

d / des raccords par piquage direct en perçant le collecteur et en emboîtant l’élément à raccorder à l’aide d’un joint . A-2) Assainissement pluvial des routes : Le réseau d’évacuation d’eaux de ruissellement est constitué par des canalisations enterrées en matériaux imputrescibles et résistants. Une canalisation se compose des éléments suivants : Des collecteurs en tuyaux circulaires par bouts droits de 1 à 3 m posées en tranchées. Des avaloirs qui sont des éléments recueillant les eaux de ruissellement. Des regards pour la visite et le curage placés aux intersections coudes ou changements de direction et à intervalles réguliers dans les sections droites. Le raccordement à l’égout public dépend de la réglementation locale 2 - 1 Les collecteurs Ils sont constitués par des tuyaux enterrés alignés, allant de regards en regards, avec un diamètre et une pente constante entre regards. La pente devant être suffisante pour éviter la stagnation des liquides chargés( 0.005 ou 5mm/m au moins) Les contraintes principales qui les sollicitent sont : Le poids propre des remblais Le poids du liquide transporté Les charges fixes et mobiles sur le remblai Les tassements différentiels du terrain L’action des racines d’arbres et des rongeurs Les variations du niveau de la nappe Les chocs lors delà mise en œuvre Tout cela rend nécessaire une étude correcte de la fabrication et du mode de pose des canalisations enterrées Ainsi la canalisation doit être enterrée sous une couverture de terre d’au moins 80cm au départ et porté à 1m dans le cas de D>400mm Les canalisations d’eaux pluviales sont posées en parallèle dans la même tranchée que les canalisations d’eaux usées dans un système séparatif. avec un décalage de 30 à 40 cm de niveau afin de permettre le passage des branchements par aux réseaux d’eaux usées On les placera à au moins 3m des arbres en place. L’espacement entre axe sera de 1m ( voir schéma ) Il est conseillé de placer le réseau d’eau pluviale au-dessus du réseau d’eau vanne quand ils sont voisins Les tuyaux utilisés sont en béton non armé jusqu'à Ø 400mm,en béton armé au-dessus ou en plastique 2- 2 Les regards C’est des ouvrages maçonnés constitués par un puits vertical surmonté d’un couvercle mobile(tampon) Ils doivent résister tout en restant étanche à la poussée des terres et aux charges roulantes. Ils sont en général réalisés en béton armé ou non mais peuvent être remplacés par des ouvrages préfabriqués normalisés en polyéthylène etc. Un regard est constitué des éléments suivants : - Une cunette épousant la forme de la partie inférieure de la

canalisation qui traverse le regard avec 2 plages latérales inclinées

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 46: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

46

- Une cheminée verticale circulaire(Ø 1m ou 80 cm) ou carré de 1m de coté terminé par une hotte pour recevoir la dalle de couverture

- Une trappe d’accès constituée par un tampon en fonte ou en acier dont le type est fonction des charges( trottoir, chaussée) avec un orifice pour la ventilation et la manipulation

- Des échelons de descente munis d’une crosse mobile si la profondeur dépasse 1m.

La cunette est coulée sur place mais la cheminée est le plus souvent constituée d’éléments de béton préfabriqués empilés. Le tuyau doit pénétrer dans les regards en béton avec interposition d’anneaux élastomères qui autorisent de légers mouvements. Les dimensions minimales des regards sont ; Ø 80cm si profondeur ≤ 1.5m Ø 1 m si profondeur > 1.5m avec échelon d’accès Epaisseur parois : 8 cm si béton préfabriqué en usine 12 cm pour béton coulé en place L’espacement des regards est de 50 à 70 m pour les réseaux d’eau pluviale (35 m pour E U) 2-3 Les avaloires Ils permettent de récolter l’eau et sont des regards munis d’un dispositif d’entrée à la partie supérieure et d’un système empêchant les gros objets d’y pénétrer et d’obstruer la canalisation. On a : Les regards avaloires qui sont de 2 types - Le regard courant couvert par une grille métallique placée dans le fil

d’eau du caniveau. La visite s’effectue par enlèvement de la grille - Le regard équipé avec une entrée d’eau verticale en acier ou en

pierre de hauteur adaptée à celle de la bordure de chaussée. La visite s’effectue par un tampon placé en trottoir

Le diamètre du regard ( ou coté carré ) varie de 60 à 80cm. La profondeur minimale est de 1.35 m dont 30 cm de dessablage Les barreaux de grille seront placés perpendiculaires à la chaussée pour protéger les bicyclettes. On aura un avaloir tous les 250 m2 de chaussée.

- Les regards à grilles C’est des regards de petites dimensions courantes par une grille en fonte et qui évacuent les eau de ruissellement des parcs à voitures, des allées de piétons, des pelouses. Ils sont alignés dans le fil d’eau Une grille de 40cm évacue le débit de 400m2d’allée pelouse - Les siphons de sol : A-3 / Raccordement du réseau d’eau pluviale à l’égout la canalisation d’eau pluviale doit obligatoirement (selon la réglementation) raccordée au réseau d'égout public sauf cas exceptionnel. Le raccordement sera réalisé a la suite du dépôt d’une demande d’autorisation de déversement auprès de L’ONAS qui indiquera au M.O le mode de raccordement, les points de rejet autorisés et le niveau des fils d’arrivée et les pentes minimales. Le raccordement des pavillons et maisons individuelles sera réalisé par piquage direct sur le collecteur par l’intermédiaire d’une culotte , d’un té

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 47: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

47

ou d’une boîte de branchement non visitable. ( Regard borgne ) Le branchement arrive perpendiculairement au collecteur dans ces cas. Le raccordement des bâtiments collectifs et industriels s’effectue par le biais d’un regard visitable placé sur le collecteur afin de faciliter le nettoyage de l’embranchement, on placera une boite de branchement visitable en limite de propriété. Le branchement à travers un collecteur sous chaussée se fait après une demande d’autorisation d’ouverture de chaussée auprès des services de la voirie A-4 Dimensionnement du réseau Les règles de calcul des réseaux d’assainissement sont fixées en général par circulaire mis à jour de façon périodique par des groupes d’experts qui en change parfois quelques dispositions . A.4.1. ) méthodes de dimensionnement Le dimensionnement d’un réseau passe d’abord par les opérations suivantes :

Choix de l’exutoire Tracé approximatif du réseau à partir du plan de masse et des

pentes du terrain naturel Détermination ou évaluation des débits à évacuer

Si le réseau est séparatif, on effectuera séparément les calculs pour les E P et les EU A.4.1.1.) évaluation des débits d’un système séparatif a) estimations des eaux pluviales de ruissellement

On fixe la pente moyenne du réseau en tenant en compte le tracé du réseau et la pente du terrain . en effet on suivra la pente du terrain si celle ci est comprise entre 0,3 et 15 %

On évalue ensuite le débit instantané à évacuer à l’aide de tableau ou d’abaque ou de formules préétablies. On dispose ainsi de plusieurs méthodes :

Méthode superficielle : elle est basée sur une formule donnant le débit dont la probabilité d’être atteinte ou dépassée chaque année est de 1 / 10( période de retour décennale). Caquot propose une formule valable pour les sites du type parisien : Q 0 ( l / s ) = 1340x I 0,30 x C 1,17 x A 0,75 avec A superficie du terrain en ha, C coefficient de ruissellement moyen du bassin versant ; I pente moyenne du terrain sur le parcours de l’eau ; cette formule empirique est à adapter à chaque site surtout ici au Sénégal

Méthode rationnelle C’est la méthode la plus utilisé depuis 1889 et elle est basée sur une approximation du débit de pointe pondérée par les temps de parcours de l’eau : elle permet de calculer chaque débit de dimensionnement du réseau en commençant en tête de réseau Q ( m 3 / s ) = 1 / 360 ( C . I .A) Q débit maximum de ruissellement , A aire du sous basin versant en ha On se base sur les hypothèses suivantes :

L’intensité max. ; de ruissellement en tout point du réseau dépend de l’intensité de la précipitation durant le temps de concentration. Le temps de parcours étant le temps max. mis par l’eau tombant au point le plus éloigné pour arriver à l’exutoire alors, si le temps

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 48: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

48

de parcours est supérieur à la durée de la pluie, le temps de concentration tc sera égal à la durée de la pluie ; en revanche, si le temps de parcours est inférieur à la durée de la précipitation, tc = tp = L BV / vitesse de l’eau c’est à dire le temps de concentration sera égal au temps de parcours. La formule des aéroports permet de calculer le temps de concentration tc : tc = 3,26 x ( 1,1 – C ) x L 1

/ 2 / I 1 / 3 avec C coefficient de ruissellement, L distance de drainage ; I pente de la surface drainée. Des abaques graphiques intensité- durée- fréquence élaborée par les services météorologiques permettent de connaître l’intensité de chaque précipitation une fois fixée la durée de retour et le temps de concentration

Le coefficient de ruissellement C est extraite d’un tableau de valeurs données en fonction de la nature du sol Nature surface

toits asphalte pavé dalle gravier Par - gazon

Coefficient C

0,70 à ,95

,85 à ,90 ,75 à ,85 ,40 à ,50 ,15 à ,30 ,05 à ,25

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 49: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

49

Exemple considérons les 3 sous bassins drainés par les conduites 1,2 3 respectivement Conduite 1 Conduite 1 La courbe I D F de la zone permet d’avoir la formole de l’intensité en fonction du temps de concentration pour une durée de retour fixée ; en général pour le VRD, on prend selon la taille l’opération 5 ou 10 ans. Pour une période de retour de 10 ans, la formule pour la ville du Québec est : I ( mm / h ) = 3600 / ( 16 +tc ( mn) ) dans notre exemple A1 =2 ha ; C1 = 0,4 ; tc1 = 10 mn ; A2 = 1 ha ; C 2=0,8 ;tc2 = 3 mn : A3 = 1 ha ; C 3=0,6 ;tc3 = 8 mn : Pour la conduite 1, on a I = 3600 / ( 16 + 10 ) = 138,5 mm /h et connaissant la superficie drainée A1 et le coef. De ruissellement C, on a : Q = 1 / 360 x ( C.I.A) = 1 /360 ( 0,40 x 138,5 x 2) = 0,308 m 3 / s. le diamètre de la conduite coulant pleine pouvant passer ce débit avec une pente de 1% de la rue sur une longueur donnée et un coefficient de Manning n = 0,013 ( dépend de la nature du mtx de la conduite) et on a : V = 1 / n x R 2 /3 x P 1

/2 avec R rayon hydraulique = surface mouillée sur périmètre mouillé ( pour une conduite circulaire R = Π D 2 / 4 / (Π D) = D / 4et on sait que Q = V . Π D 2 / 4 ce qui donne en remplaçant V par son expression V . Π D 2 / 4 = 1 / n x R 2 /3 x P 1 /2 Π D 2 / 4 et en remplaçant R par D / 4 on a V . Π D 2 / 4 = 1 / n x (D / 4) 2 /3 x P 1 /2 Π D 2 / 4 ce qui donne Q = Π (1 / n ) D 8 / 3 (1 / 4 ) (1/4) 2 / 3 P 1 / 2 ► D = ( n Q / (Π(1 / 4 ) (1/4) 2 / 3 ) 3 / 8 x 1 / ( P ) 3 / 16 . pour le cas présent on a D = ( 0,013 x 0,308 / 0,3117) 3 / 8 x 1 / 0,01 3 / 16 = 0,1953 x 1/0,01 3 / 16 = 0,463 m 3 / s prenons un diamètre commercial D c = 0,50 m et recalculons le débit plein correspondant Q = (a /n ) Dc 8 / 3 P 1 / 2 = (0,3117 / 0,013) x 0,5 8/3 x 0,01 1 / 2 = 0,378 m3 / s ce qui correspond à une vitesse pleine de V = 4Q / Π D c 2 = 4 x 0,378 / ( 3,14 x 0,5 2) = 1,92 m /s acceptable ; le temps de parcours dans cette conduite est T f = L / V = 50 / 1,92 = ,43 mn Conduite 2 cette conduite draine le second b sous bassin et reçoit aussi un débit venant du bassin situé en amont ; la superficie drainée sera A = ΣA i = A1 + A 2= 3 ha. Le coefficient de ruissellement moyen est calculé comme la moyenne pondérée C du coefficient, des aires drainées à ce point : C = Σ C i A i / Σ A i = (0,4 x 2 = 0,8 x 1 ) 3. le temps de concentration est égale au maximum des temps de concentrations et de parcours T c = max. ( tc2, tc1 + tp1)= max. ( 3 mn, 10+0,43 mn) = 10,43 mn donc I = 3600 / ( 16 +10,43)= 136,21 mm / h d’ou l’on déduit le débit ruisselé Q =( C I A ) / 360= 0.53 x 136.,21 x 3 / 360 = 0,602 m 3 / s ; on détermine le

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 50: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

50

diamètre de conduite pleine comme précédemment et on répète le même scénario Le réseau d’eau pluviale évacue les eaux recueillies par les surfaces imperméables (toiture, chaussée, allées piétons, eaux non absorbées par les espaces verts ) Le calcul du débit se fait après analyse fréquentielle des pluies de 24 heures on choisit ensuite la période de retour avec laquelle on établira le projet i . e la pluie contre laquelle on cherchera à protéger les ouvrages. Dans les zones modérément urbanisées ( petits projets ) une période de retour de2 à 5 ans est suffisante tandis que pour les zones fortement urbanisées où le relief est à peu prés plat ( donc pente naturelle limitée ), on dimensionne les ouvrages avec une période de retour d’au moins 10 ans. La réglementation fixe également les sections minima à utiliser à : - Ф ≥ 300 mm pour les collecteurs - Ф ≥ 200 mm pour le raccordement des immeubles collectifs - Ф ≥ 150 mm pour le raccordement des pavillons et maisons

individuelles 4-2 Calcul du débit de ruissellement sur un bassin versant : - Notion de temps de concentration et de temps de parcours de l’eau

de ruissellement Après une précipitation, la région a1 est la première à participer au débit de ruissellement sur la canalisation IQ, ensuite suit a2 et enfin a3.

a1 I1

a2 I2

a3

I3

Cela montre qu’il se passe un temps Δt avant que le maximum de débit ne commence à ruisseler en I (exutoire) : ce laps de temps est appelé temps de concentration tc dépendant de la durée de la précipitation. Le temps de parcours représente la durée prise par l’eau tombant au point le plus éloigné du BV pour arriver à l’exutoire I : si le temps de parcours est supérieur à la durée de la pluie, tc sera égale à la durée de la précipitation ; en revanche si le temps d’entrée est inférieure à la durée de la précipitation, tc sera égal au temps d’entée. Temps d’entrée te

= longueur BV / vitesse de l’eau. L’intensité de la précipitation est donnée par des relations sous la forme: - i = 100 / (tc + 20 ) avec tc exprimé en mn et i en cm / h pour tc ≥ 20

mn - i = 75 / ( tc +10 ) dans le cas contraire Si A est la surface du bassin versant et C le coefficient de perméabilité du sol ( ou coef. de ruissellement ) alors la formule rationnelle Q = C . i . A avec A en m² et i en m / s permet de calculer le débit ruisselé.

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 51: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

51

Tableau de valeurs du coef. De Strickler n : Nature paroi Très

Bon Bon Assez

Bon mauvais

Ciment lissé 0.01 0.011 0.012 0.013 Mortier de ciment 0.011 0.012 0.013 0.015 Canaux revêtus en béton 0.012 0.014 0.016 0.018 Moellons assemblés 0.017 0.020 0.025 0.030 Pierres sèches 0.025 0.030 0.033 0.035 Canaux et fossés enterrés 0.017 0.020 0.022 0.025 Canevas avec lit de pierres enherbées

0.025 0.030 0.035 0.040

Tôles lissées 0.011 0.012 0.013 0.015 Exemple Soit une canalisation en terre de forme trapézoïdale aux talus mal entretenus : Le tableau donne la valeur de n qui est ici égale à 0.025 Si le canal a les dimensions ci-dessous : section mouillée 1 m2,périmètre mouillé 1.5m et pente 1 pour 1000 alors q = K . S avec K = 1 / n Application un égout circulaire de 460 m de long recueille les eaux de ruissellement à sa tête pour un B V de 20 ha de superficie. Le temps d’entrée de la pluie dans la zone est 5 m et le coef. De ruissellement est de 0.5. La dénivelé entre les points extrêmes est 91.5 cm et la canalisation est en fonte d’où n = 0.013 Dimensionner l’égout voir plus haut le coefficient de ruissellement C est le rapport de la surface totale imperméabilisé sur la surface totale du B V . Si une grande zone est constituée par une variété de petites zones d’imperméabilité différente, on calcule le coef. moyen de ruissellement comme suit : C = ( a1 . C1 + a2 . C2 +. + An. Cn ) / ∑ a i . C i - pour les collecteurs de grande longueur prendre des pentes de 5 mm

/ m - pour les collecteurs de faible longueur la pente minimale sera de 1

cm / m - pour les branchements à l’égout la pente est de 3 cm / m b) dimensionnement d’un réseau d’eaux usées le débit qui est pris en compte est le débit de pointe Qp ; pour chaque canalisation, on appliquera la formule Qp = 2, 4 q h N / 86400avec q le débit moyen journalier à évacuer per capita , on admet généralement qu’il est 200 l par habitant h est le nombre d’habitants par logements, on admet une moyenne de 3,5 habitants par logement N est le nombre de logements desservis par la canalisation ; ainsi le nombre de logements viabilisés et avec les normes édictées, on peut connaître le débit de pointe et par application de Manning on peut dimensionner la conduite

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!

Page 52: V R D

SIDY DIOP INGENIEUR DE L’EQUIPEMENT

52

mais pour des raisons d’entretien des réseaux, le diamètre des collecteurs d’eaux usées ne sera jamais inférieur à 200 mm

A. 4.1.2. mise en place des réseaux a) tracé du réseau on cherchera à raccorder le plus grand nombre possible de logements et pour cela on s’appuiera sur le plan de masse pour faire le trace du réseau ; il est recommandé de faire des tracés rectilignes car chaque changement de direction nécessite la construction de regards ; la distance courante entre regards est de 50 à 70 mais elle définie en fonction de la pente, des moyens d’entretien dont on dispose et du tracé ; la pente est toujours constante entre deux regards.. l profondeur des réseaux dépend des pentes nécessaires à l’évacuation des eaux des immeubles car pour des raisons pratiques de raccordement avec les riverains, tout réseau gravi taire, placé dans le domaine public, doit être suffisamment profond pour permettre un recouvrement de terre sur les branchements particuliers de 0,75 m au moins. Le réseau d’eau pluvial se fera toujours dans la mesure du possible en surface : caniveaux, fossés, canaux, bassins de retenue etc. pour des raisons d’entretien, le diamètre des collecteurs d’eau pluviale ne doit pas être en dessous de 300 mm ; les raccordements entre le collecteur principal et les propriétés privés ne seront pas inférieurs à 150 mm pour les maisons individuelles, et à 200 mm pour les immeubles collectifs. b) Choix des matériaux

1. canalisations le choix des canalisations dépend des contraintes mécaniques auxquelles elles seront soumises, de la nature des terrains traversés ( agressivité ) , des diamètres et des conditions économiques Nature du réseau Nature de

canalisations Diamètre des canalisations en mm

Unitaire ou eaux pluviales

Béton comprimé, béton centrifugé armé ou non

Jusqu’à 400 A partir de 250 mm

Eaux usées Amiante-ciment ou PVC

200

2. regards les regards sont coulés sur place ou maçonnés par superposition d’éléments préfabriqués jointoyés au mortier et reposant sur radier en béton avec façon de cunette de hauteur égal au diamètre

3. bouches d’égout il y’a deux types de bouches : les bouches sélectives ( à panier ) utilisées pour les réseaux très bien entretenus et les bouches à passage direct qui donne satisfaction sur de réseaux à pente supérieure à 0,6% 4. branchements particuliers

un branchement particulier comprend de l’aval vers l’amont : un ouvrage de branchement sur la canalisation principale ( regard de visite, regard borgne, boite de branchement, culotte) ; une canalisation de branchement ; un regard de visite en amont

Created by eDocPrinter PDF Pro!!

Buy Now to Create PDF without Trial Watermark!!