utilisation d'un système de virtualisation · 2 ion ram physique (hôte) 5 hyper-v...

32
ISICONCEPT INFORMATIQUE 05 mars 2015 Utilisation d'un système de virtualisation Hyper-V

Upload: buiquynh

Post on 10-Sep-2018

215 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

ISICONCEPT INFORMATIQUE

05 mars 2015

Utilisation d'un système de

virtualisation

Hyper-V

1

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

TABLE DES MATIERES

PRESENTATION DE HYPER-V .............................................................................................................. 2

DEFINITION ........................................................................................................................................ 2

QU’EST-CE QUE LA VIRTUALISATION ? ........................................................................................ 3

AVANTAGES DE LA VIRTUALISATION ............................................................................................ 3

INCONVENIENTS DE LA VIRTUALISATION ..................................................................................... 4

FONCTIONNEMENT ....................................................................................................................... 5

INSTALLATIONS D’HYPER-V AVEC INTERFACE ET CONFIGURATION D’UNE MACHINE VIRTUELLE ...... 5

INSTALLATION DU ROLE HYPER-V ................................................................................................... 6

CONFIGURATION D’UNE MACHINE VIRTUELLE ................................................................................. 9

COMMUTATEUR VIRTUEL ............................................................................................................ 10

MACHINE VIRTUELLE ................................................................................................................... 14

ADMINISTRATION D’UNE MACHINE VIRTUELLE ......................................................................... 19

HYPER-V EN MODE CORE ................................................................................................................... 26

CONSOLE SCONFIG ......................................................................................................................... 26

CONSOLE POWERSHELL ................................................................................................................. 28

ORDINATEUR D’ADMINISTRATION ................................................................................................. 30

Utilisation d'un système de virtualisation

2

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Hyper-V

PRESENTATION DE HYPER-V

Définition

Hyper-V (ou Windows Server Virtualization) est la solution de virtualisation de

Microsoft basée sur un hyperviseur 64 bits, actuellement c’est un rôle disponible sur

deux systèmes d’exploitations Windows :

Windows Server 2008 : Hyper-V (version final publiée en juin 2008) ou Hyper-V

Server 2008

Hyper-V 2 (septembre 2009) ou Hyper-V Server 2008 R2

Windows Server 2012 : Hyper-V 3 (septembre 2012) ou Hyper-V Server 2012

Hyper-V 4 (2014) ou Hyper-V Server 2012 R2, c’est plus ou

moins une version Core (sans interface) de Windows

Server 2012 R2 et c’est un OS indépendant.

Cette documentation traitera Hyper-V sur un Windows Server 2012 R2 (avec Hyper-

V 3).

Tout d’abord, voici un tableau comparatif entre Hyper-V 2 et Hyper-V 3 :

Ressource Hyper-V 2 (2008 R2) Hyper-V 3 (2012)

Machine

physique

(hôte)

Processeurs

logiques (Cores)

64 320

RAM Physique 1 To 4 To

Processeurs virtuels

par Hôte

512 2048

Machine

Virtuelle

Processeurs virtuels

par VM

4 64

3

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

De plus, la version d’hyper-V sous Windows Server 2012 présente de nouvelles

foctionnalités :

- Nouveau format de disques virtuels VHDX (taille maximal supportée à 64 To

au lieu de 2 040 Go pour un VHD).

- Amélioration de l’allocation dynamique de la mémoire en fonction de la

charge.

- Des « extensibles Switch » : permet de supporter les environnements virtuels

les plus complexes ou d’isoler le trafic des VMS.

- Le « Live Storage Migration » : déplacer le stockage d’une machine virtuelle

vers un autre emplacement sans aucune indisponibilité.

- Amélioration de « Remote FX ».

- Le « Core Parking » : permet de mettre en veille des cœurs CPU inutilisés.

Qu’est -ce que la virtualisation ?

La virtualisation sépare les composants du système d’exploitation et des

applications avec lesquels les utilisateurs travaillent.

Avantages de la virtualisation

Voici les avantages principaux de la virtualisation :

RAM par VM 64 GB 1 To

VMs par Hôte 384 1024

Compatibilité

NUMA

Non Oui

4

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

- Une administration du parc informatique amélioré ;

Sécurité : sécuriser plusieurs machines physiques demande plus d’effort

que d’en sécuriser quelques unes.

Systèmes hérités : le matériel et les systèmes d’anciennes générations

continuant d’étre utilisés en entreprise sont de plus en plus coûteux à

entretenir.

Sans entretien, le risque d’une défaillance du système est élevé mais mettre

les systèmes à jour revient souvent très cher.

Compatibilité compliquée : la plupart des grandes organisations

exécutent de nombreuses applications différentes comprenant souvent

différentes versions de mêmes applications.

En effet, certaines applications peuvent être onéreuses à déployer et à

gérer et elles peuvent être incompatibles, soit avec les systèmes

d’exploitation que l’organisation déploie soit avec les autres applications

requises.

- Une réduction des coûts du fait qu’il y a moins de serveurs (gain de places,

moins d’achat/maintenance physique, moins de consommation électrique,

diminuer les solutions de refroidissement…).

- Une reprise d’activité plus rapide sur une machine virtuelle que sur une

machine physique.

- Simplification des manipulations de test : moins de machines physiques à

gérer, cela améliore le confort.

- Une meilleur gestion des ressources : au lieu de monopoliser un serveur pour

une activité nécessitant peu de ressource, la virtualisation permet d’englober

plusieurs activités afin d’occuper idéalement les ressources d’un serveur.

Inconvénients de la virtualisation

Cependant, cette virtualisation présente certains inconvénients tels que :

5

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

- Si la machine qui héberge les machines virtuelles s’arrête ou si une application

occupe beaucoup de ressource, un parc informatique peut vite s’écrouler.

- Une gestion des données assez complexe, en effet il faut attribuer un espace

sur les disques physiques pour chaque machine virtuelle, cela demande donc

une certaine organisation.

- La virtualisation nécessite aussi un temps d’adaptation pour effectuer une

bonne organisation de son parc informatique (surtout si cette virtualisation se

fait en mode Core).

- Lors de l’implémentation de la virtualisation, il est nécessaire d’investir dans de

nouveaux serveurs et systèmes de stockage mais cela reste en général moins

couteux que de posséder que des machines physiques.

Fonctionnement

Hyper-V server 2012 utilise des partitions pour isoler les machines virtuelles.

Une partition est supportée par l’hyperviseur et s’exécute sur un système

d’exploitation.

La couche de virtualisation s’exécute dans la partition parente et dispose d’un accès

direct aux périphériques matériels.

Ensuite, la partition parente crée des partitions enfants dans lesquelles se lancent les

systèmes d’exploitation.

La partition virtuelle n’a pas accès directement au microprocesseur, seul la

configuration de l’hyperviseur permet d’exposer les processeurs à chaque partition.

INSTALLATIONS D’HYPER-V AVEC INTERFACE ET

CONFIGURATION D’UNE MACHINE VIRTUELLE

6

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Voici comment installer le rôle Hyper-V sur Windows Server 2012 sur l’édition

standard x64 (avec une interface graphique).

Pour une installation en mode Core (sans interface, avec consoles), allez page 26 ou

cliquez ici.

Remarque : Installer Windows Server en édition Core permet d’améliorer les

performances du système mais demande une bonne connaissance de Power Shell.

Installation du rôle Hyper -V

Pour installer ce rôle, il faut se rendre sur le gestionnaire de serveur puis

cliquer sur « Gérer » puis sur « Ajouter des rôles et fonctionnalités » :

L’assistant d’ajout de rôle s’ouvre, il faut ensuite cocher «Installation basée sur un rôle

ou une fonctionnalité » en type d’installation puis sélectionner le serveur sur lequel

on veut installer ce rôle et faire « Suivant » :

Vient maintenant le choix du rôle, sélectionner Hyper-V et faire « Suivant » :

7

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Maintenant, il suffit de sélectionner les fonctionnalités à ajouter avec ce rôle, dans

notre cadre nous allons laisser par défaut, cliquer sur « Suivant » :

L’assistant propose ensuite de configurer Hyper-V, notamment en donnant la

possibilité de créer un commutateur virtuel permettant aux machines virtuelles de

communiquer avec un réseau physique (cette manipulation peut se faire après

l’installation avec une configuration plus avancé, tels que création de commutateurs

Externes, Internes ou Privés).

Il faut sélectionner la carte réseau concernée et faire « Suivant » :

8

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Ensuite vous avez le choix d’activer ou non la migration (Live Storage Migration). Elle

permet de déplacer des machines virtuelles en état de marche d’un Hyper-V à un

autre.

Après fait votre choix et cliquer sur « Suivant », il faut choisir l’emplacement des

disques durs virtuel (VHDx) et l’emplacement de leur fichier de configuration puis

cliquer sur « Suivant » :

9

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

La dernière étape consiste à vérifier vos choix, cocher « Redémarrer automatiquement

le serveur de destination, si nécessaire » et cliquer sur « Installer » si tout semble

cohérent :

Le serveur va procéder à l’installation du rôle et de ses fonctionnalités puis va

redémarrer afin de terminer l’installation.

Configuration d’une machine virtuelle

10

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Dans un premier temps, il faut accéder au Gestionnaire d’Hyper-V à l’aide du

menu démarrer :

Commutateur virtuel

Ensuite, il est recommandé de configurer un commutateur virtuel, pour cela

dans le menu Actions, il faut cliquer sur « Gestionnaire de commutateur virtuel » :

Une fenêtre s’ouvre et trois type de commutateur virtuel s’offre à vous :

11

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

- Le type Externe : le Switch virtuel est obligatoirement relié à une carte réseau.

En cochant « Autoriser le système d’exploitation de gestion à partager cette

carte réseau », l’hôte sera relié au commutateur virtuel et aura une nouvelle

interface virtuelle créée automatiquement.

- Le type Interne : le commutateur virtuel peut connecter des machines

virtuelles entre elles en plus de l’hôte qui aura une nouvelle interface virtuelle

créée automatiquement.

- Type Privé : le commutateur virtuel ne peut être connecté qu’à des machines

virtuelles.

Dans ce projet, un contrôleur de domaine a été installé sur une machine hôte.

Pour accéder au Domaine, il faut donc que les machines virtuelles puissent

communiquer avec la machine hôte, pour cela il faut choisir un commutateur virtuel

de type Externe, puis cliquer sur « Créer le commutateur Virtuel » :

12

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Ensuite, il faut attribuer un nom à ce commutateur et configurer le type de

connexion :

Cliquer sur « OK » pour créer ce commutateur virtuel.

Extensions

En cliquant sur le « plus » à côté du nom de votre commutateur virtuel, vous

verrez apparaître le sous-menu « Extensions » :

13

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Il est possible d’ajouter des extensions à votre commutateur virtuel qui deviendra

ensuite un « commutateur virtuel extensible », ceci dans le but de permettre le

développement d’extensions qui permettront d’émuler les fonctionnalités d’un Switch

physique.

- Capture NDIS Microsoft : extension d’analyse qui permet d’activer le pilote

de capture NDIS Microsoft afin de faire de la capture de trafic réseau.

- Plateforme de filtrage Microsoft Windows : permet globalement d’effectuer

du filtrage en filtrant ou modifiant les paquets TCP/IP et en analysant ou en

autorisant les connexions.

14

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Machine virtuelle

Après avoir créé un commutateur virtuel sur lequel connecter les machines

virtuelles et le poste physique, nous allons voir comment procéder à la création d’une

machine virtuelle.

Pour cela, toujours dans le gestionnaire Hyper-V, aller dans « Nouveau » puis

« Ordinateur Virtuel… » :

L’Assistant Nouvel ordinateur virtuel s’ouvre, et demande d’attribuer un

nom à la future machine virtuelle.

Indiquer un nom puis cliquer sur « Suivant » (Il est aussi possible de changer l’endroit

où stocker la machine) :

15

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

La fenêtre suivante impose le choix entre deux configurations de génération.

Dans les versions précédentes d'Hyper-V, il n'existait qu'une seule génération

d'ordinateur virtuel.

Dans Windows Server 2012 R2, vous pouvez choisir parmi deux générations

d'ordinateurs virtuels lors de la création d'un ordinateur virtuel :

- Génération 1 : Fournit le même matériel virtuel à l'ordinateur virtuel que dans

les précédentes versions d'Hyper-V.

- Génération 2 : Fournit les nouvelles fonctionnalités suivantes sur un

ordinateur virtuel :

o Démarrage PXE à l'aide d'une carte réseau standard

o Démarrage à partir d'un disque dur virtuel SCSI

o Démarrage à partir d'un DVD virtuel SCSI

o Démarrage sécurisé (activé par défaut)

o Prise en charge du microprogramme UEFI

Faites votre choix, cela n’a pas beaucoup d’impact pour la suite, mais préférez une

génération 2 pour les machines virtuelles qui vont être configuré en serveur avec un

système d’exploitation récent.

Ensuite, il faut affecter de la mémoire à la machine.

Tout dépend de la configuration physique de votre serveur, si celui-ci dispose peu de

mémoire vive, éviter d’en allouer beaucoup sur une machine ; il faut partager

équitablement sur toutes les machines.

Remarque : Microsoft conseille ces valeurs :

Système d'exploitation

Valeur conseillée de mémoire au

démarrage

Windows 7

512 Mo

Windows Vista

"

Windows Server 2008 R2

"

Windows Server 2008

"

Windows Server 2003 R2

128 Mo

Windows Server 2003

"

16

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Faites « Suivant » et sélectionner le commutateur virtuel (réf. Page 11) puis

« Suivant » :

L’assistant propose maintenant la configuration du disque dur virtuel, laissez

par défaut si cela vous convient où changer les paramètres.

Cette configuration permet aussi de connecter un disque dur virtuel déjà existant.

17

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Cliquer sur « Suivant » pour choisir la manière d’installer le système d’exploitation sur

la future machine virtuelle :

Puis faire « Suivant » et vérifier si la machines virtuelle dispose des bonnes

configurations :

18

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Cliquer sur « Terminer » pour finaliser la création de la machine virtuelle et la faire

apparaître dans la console centrale.

19

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Administration d’une machine virtuelle

Une foi la machine créer, il est possible de la Démarrer, la mettre en Pause,

l’Arrêter ou de la Paramétrer.

Examinons en détail le paramétrage, principalement l’administration du processeur,

du disque dur et de la carte réseau.

Processeur

Il est possible de configurer les processeurs virtuels dans cet onglet, choisir leur

nombre et contrôler les ressources.

- Réserve de l’ordinateur virtuel (pourcentage) : permet de réserver un

pourcentage de CPU minimum garantie pour la machine virtuelle en cas de

surcharge du serveur.

Avec cette option, les applications lourdes pourront toujours tourner sans

perturber la session de l’utilisateur.

Remarque : laisser cette option à 0 signifie qu’on ne réserve pas de ressources.

20

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

- Limite de l’ordinateur virtuel (pourcentage) : C’est le contraire de l’option

décrite ce dessus ; le pourcentage indiqué indique les ressources CPU que la

machine ne pourra dépasser.

- Poids relatif : permet d’attribuer un ordre de priorité dans le système, en effet

une machine qui possède 100 dans cette option pourra utiliser plus de CPU

qu’une machine en possédant moins.

Cette option est intéressante si votre Gestionnaire Hyper-V limite la puissance

alloué aux machines virtuelles.

Cette configuration permet de limiter les fonctionnalités du processeur de la

machine virtuelle ayant une version de processeur différente de l’ordinateur physique.

21

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Du fait que la vitesse et le nombre de processeurs augmentent, il devient de

plus en plus difficile de réduire le temps de réponse de la mémoire requis pour

exploiter cette puissance de traitement supplémentaire.

L'architecture NUMA (Non-Uniform Memory Access) offre une solution évolutive.

C’est un système multiprocesseur dans lequel les zones mémoire sont séparées et

placées en différents endroits (et sur différents bus).

Le système NUMA est conçu pour pallier les limites de l'architecture SMP (Symmetric

Multiprocessing) dans laquelle tout l'espace mémoire est certes accessible par un

unique bus, mais rend de ce fait inefficaces, par encombrement, les accès concurrents

par les différents processeurs. Une architecture plus adaptée devient donc nécessaire

pour les systèmes ayant de nombreux processeurs.

NUMA représente une position intermédiaire entre le SMP et le Clustering (diverses

machines) permettant d’attribuer de la mémoire physique à un ordinateur virtuel.

22

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Disque dur

Cet onglet permet d’administrer les disques durs virtuels (VHDx).

Il est possible :

- D’éditer le disque actuel

(gestion de la taille)

- D’en créer un nouveau

- D’inspecter le disque (Nom,

taille alloué…)

- Choisir d’utiliser un autre

disque

Supprimer le disque

Ici, il est possible de

gérer l’écriture par seconde

(minimum et maximum) du

disque dure virtuel, c’est-à-

dire son débit de stockage.

Cette fonction permet donc

que le débit de stockage d’un

disque dur virtuel n’ait pas

d’impact sur les performances

d’un autre disque dur virtuel

du même hôte.

23

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Carte réseau

Cette partie concerne l’administration de la carte réseau.

Il est possible :

- De changer le commutateur virtuel

- Placer la machine virtuelle dans un Vlan

- Administrer l’allocation de la bande passante

- Supprimer une interface réseau

L’interface héritée a l’avantage de ne nécessité que de pilotes générique alors

que l’interface synthétique nécessite les pilotes fournis par les services d’intégration

du système d’exploitation. Par contre l’interface héritée est limitée à 100 Mo/s tandis

que l’interface synthétique peut aller jusqu’à 10Gb/s.

Il est donc recommandé d’utiliser une carte synthétique qu’une carte héritée.

24

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Accélération matérielle

- File d’attente d’ordinateurs virtuels (VMQ) : Cette option améliore le

débit réseau en répartissant le trafic réseau de plusieurs ordinateurs

virtuels sur plusieurs processeurs.

Ce processus réduit l’utilisation des processeurs en déchargeant la

classification des paquets sur le matériel et en évitant à la fois la copie

des données réseau et la recherche d’itinéraire sur les chemins de

transmission.

Remarque : L’option VMQ est compatible avec la plupart des autres

déchargements de tâche et peut cohabiter avec les trames Jumbo et la

décharge d’envoi important.

- Déchargement de tâche IPsec : En cas de ressource matériel

insuffisante, les associations de sécurité sont gérer dans le système

d’exploitation invité.

25

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Fonctionnalités avancées

Dans cette rubrique, il est possible de configuré une adresse MAC ;

- Dynamique : elle est générée automatiquement.

- Statique : saisie manuellement.

- Usurpation d’adresses MAC : Activée, les ordinateurs virtuels remplace

l’adresse MAC source dans les paquets par une autre adresse.

- Protection DHCP : Les ordinateurs virtuels non autorisé ne peuvent pas

envoyer des messages DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) sur

le parc informatique.

Cela permet de renforcer la sécurité afin d’éviter des attaques

d’intercepteur

- Protection routeur : même principe que la protection DHCP mais pour

le routeur.

Le réseau de production est donc protégé.

26

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

HYPER-V EN MODE CORE

Avant de configurer Hyper-V en mode Core, il faut l’installer Windows server

2012 Core.

Pour cela, il faut :

Booter sur le cd d’installation (ou sur un fichier. Iso via une clé USB)

Choisir la langue

Sélectionner l’édition Windows Server 2012 Standard (Server Core

Installation)

Accepter le contrat de License

Cliquer sur « Installer Windows (avancé) »

Choisir une partition

Après que l’installation ait aboutie, il faut choisir un mot de passe

Une foi l’installation faite, le système d’exploitation propose seulement une console

cmd.

Nous allons utiliser deux autres consoles pour configurer la fonctionnalité Hyper-V ;

- Power Shell

- Sconfig

Console Sconfig

Pour lancer la console sconfig, il suffit de taper SCONFIG dans la console cmd.

Cette console permet de configurer les éléments importants du serveur :

1) Domaine ou groupe de travail

2) Nom d’ordinateur

3) Ajouter l’administrateur local

4) Configurer l’administration à distance

5) Paramètres de Windows Update

6) Télécharger et installer les mises à jour

7) Bureau à distance

8) Paramètres réseau

9) Dates et Heure

27

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Tout d’abord, commençons par changer le nom de l’ordinateur pour faciliter

certaines manipulations à venir (comme la prise en main du serveur à distance par

exemple).

Cela concerne l’option 2, il faut donc taper 2 puis « Entrée ».

Rentrez le nouveau nom.

Remarque : un message apparaît proposant de redémarrer l’ordinateur ou non afin de

prendre la modification en compte.

Vous pouvez le redémarrer maintenant ou faire les manipulations suivantes avant de

redémarrer afin de booter une foi les configurations du serveur faites.

Ensuite, il faut ajouter un administrateur local pour configurer un ordinateur

d’administration (sous Windows 8 par exemple) afin de facilité la gestion d’Hyper – V

(c’est-à-dire avoir le gestionnaire Hyper-V avec une interface).

Taper 3 puis « Entrée » et suivre les étapes pour ajouter l’utilisateur de l’ordinateur

d’administration.

Il est possible d’autoriser le Ping entrant via l’option 4 :

Taper 4 puis « Entrée » et taper 3 puis « Entrée ».

La configuration de l’adresse IP se fait dans l’option 8.

Taper 8 puis « Entrée », sélectionner la carte réseau en indiquant le chiffre puis faire

« Entrée ».

Rentrer 1 puis « Entrée », saisir l’adresse IP statique pour que le serveur soit au moins

dans le même réseau que l’ordinateur administration.

Ajouter une adresse DNS si vous avez un serveur DNS, sinon revenir au menu (taper

4).

Redémarrer le serveur (Option 13)

28

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Console PowerShell

Taper POWER SHELL dans la console cmd afin de lancer la Windows Power

Shell.

La commande GET-WINDOWSFEATURE permet de voir les services

installés/disponibles.

Le service Hyper-V est celui qui nous intéresse, on va donc taper

INSTALL-WINDOWSFEATURE HYPER-V, celui-ci va s’installer et un redémarrage

sera nécessaire pour terminer l’installation.

Une fois installé, il faut rentrer : INSTALL-WINDOWSFEATURE HYPER-V-

POWERSHELL afin d’installer les commandes Hyper-V pour Power Shell (certaines

version de Windows Server 2012 ne nécessite pas cette manipulation).

Afin de savoir combien de commande il existe pour Hyper-V, taper :

GET-COMMAND –MODULE HYPER-V).COUNT

Et pour les afficher, taper :

GET-COMMAND –MODULE HYPER-V

Maintenant, il est possible d’accéder à Hyper-V via l’ordinateur d’administration

(configuration Page 29) pour une meilleure facilité mais voici des commandes

utiles pour Power Shell concernant Hyper-V :

Créer une machine virtuelle appelée VM1

New-VM -name VM1

Commande plus complexe (Permet de créer une VM avec 1Go de RAM qui démarre à

partir d'un ISO) :

NEW-VM -NAME VM1 -MEMORYSTARTUPBYTES 1GB

-NEWVHDPATH C:\VMS\VM1.VHDX

SET-VMDVDDRIVE -VMNAME VM1 -PATH

C:\USERS\ADMINISTRATOR\DOWNLOADS\WINDOWS8.ISO

29

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Lister les composants réseaux

GET-NETADAPTER

Créer un réseau interne

NEW-VMSWITCH -NAME SW2 -SWITCHTYPE INTERNAL

Créer un réseau privé

NEW-VMSWITCH -NAME SW3 -SWITCHTYPE PRIVATE

Créer le commutateur sw-ext1 et le brancher à l'interface Ethernet 1

NEW-VMSWITCH -NAME "SW-EXT1" -NETADAPTERNAME "ETHERNET 1"

Connecter la VM1 au commutateur sw-ext1

CONNECT-VMNETWORKADAPTER-VMNAME"VM1" -SWITCHNAME"SW-EXT1

Créer dans le dossier VM1 un disque dur virtuel de 50GB max.

NEW-VHD -PATH "C:\VMS\VM1.VHDX" -DYNAMIX -SIZEBYTES 50GB

Attribuer le disque-dur virtuel à la machine virtuelle VM1

ADD-VMHARDDISKDRIVE -VMNAME VM1 -PATH "C\VMS\VM1.VHDX

Lancer la machine virtuelle nommée VM1

START-VM -NAME VM1

Arrêter la VM1

STOP-VM -NAME VM1

Importer une machine virtuelle VM2

IMPORT-VM –PATH 'D:\VM2.XML'

30

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Ordinateur d’administration

Afin de gagner du temps, il est conseillé d’accéder au gestionnaire Hyper-V

(avec une interface graphique) via un autre ordinateur supportant Hyper-V (Windows

8 permet la gestion d’Hyper-V, contrairement aux versions antérieurs).

Sur cet ordinateur il faut commencer par activer (si ce ne l’est pas déjà fait) la

virtualisation du processeur dans le BIOS, cette manipulation varie selon le modèle de

l’ordinateur.

Ensuite, il faut ajouter Hyper-V sur l’ordinateur.

Pour cela dans « Programmes et fonctionnalités », cliquez sur « Activer ou désactiver

des fonctionnalités Windows » (menu de gauche) :

Puis sélectionner « Hyper-V » et cliquer sur « OK » :

31

Uti

lisa

tio

n d

'un

sys

tèm

e d

e v

irtu

alisa

tio

n |

0

5/0

3/2

01

5

Redémarrer l’ordinateur afin de finir l’installation :

Et lancer le gestionnaire Hyper-V :

Si l’ordinateur n’as toujours pas accès au serveur, il est peut être nécessaire d’utiliser

le script hvremote.wsf :

Télécharger-le

Serveur 2012 Core : cscript hvremote.wsh /add :User (User : le nom de

l’administrateur local configuré Page 17)

Windows 8 : cscript hvremote.wsh /anondcom :grant

Ensuite, l’interface du gestionnaire Hyper-V est la même que celle installée sur un

serveur (Page 10 Configuration d’une machine virtuelle).