upton, lÀ oÙ l’aluminium se donne en spectacle€¦ · de les rendre accessibles au plus la...
TRANSCRIPT
Outre sa légèreté, l’aluminium possède nombre de qualités qui lui permettent de surpasser ses concurrents beaucoup moins malléables, voire capricieux Par exemple, grâce à sa robustesse légendaire, il se transforme en pont De mégastructure, il devient, de manière plus prosaïque, un pare-chocs ou un bloc-moteur au service de l’industrie automobile
L’aluminium est à ce point polyvalent qu’il est considéré, dans sa forme domestique, comme le compagnon indispensable de nos barbecues de quartiers et des repas servis dans les rues à l’occasion de nos grands et petits festivals. Facilement recyclable, résistant à la corrosion, il correspond, de plus, parfaitement à la définition que l’on se fait du développement durable.
Sous sa forme primaire, on croise l’aluminium dans les salles de
cuves des grands fabricants mondiaux. Sur le plancher des PME spécialisées dans sa deuxième, troisième et même quatrième transformation, il prend des formes et des allures sans cesse renouvelées. Il se prête à tous les designs, aussi bien industriels que décoratifs.
Il y a des lieux, cependant, où on ne s’attend guère à le rencontrer, comme dans les ateliers d’artistes et les compagnies théâtrales. Après avoir séduit les architectes, les ingénieurs et les donneurs de grands travaux, voilà que l’aluminium se donne en spectacle!
Upton en Montérégie : un peu d’histoire.Le charme champêtre d’Upton s’impose au regard du voyageur dès qu’il a franchi la quinzaine de
kilomètres rectilignes unissant, en direction est, cette municipalité typique du Québec rural à l’autoroute 20.
Nichée confortablement dans la plaine montérégienne, à tout juste une heure de Sherbrooke et de la frontière américaine, Upton a aussi comme proches voisines Montréal, Drummondville et Granby.
La municipalité utilise à bon escient la position stratégique qu’elle occupe sur la carte géographique québécoise afin de poursuivre le développement harmonieux de son économie; historiquement, celle-ci repose, pour une bonne part, sur l’industrie agricole, la production agroalimentaire et les activités récréotouristiques. Une infrastructure solide dans le secteur de l’industrie légère et dans les domaines du transport ferroviaire et terrestre complète ce tableau.
UPTON, LÀ OÙ L’ALUMINIUM SE DONNE EN SPECTACLEPAR CAROL NÉRON
C'est à Upton, en mars dernier, qu'une table ronde a fait le pont entre l'aluminium et le spectacle.
GRANDE ENTREVUE
|
45Le magazine de l’aluminium | JUIN 2017
Le tourisme culturel constitue également, grâce à la présence du Théâtre de la Dame de Cœur (TDC), un apport de taille dans le bilan que dresse chaque année l’économie locale.
L’histoire de la municipalité s’amorce en 1800, au moment de la proclamation du Canton d’Upton. Toutefois, il semble que ce soit seulement en 1845 que commence véritablement la colonisation, année de la construction du chemin de fer reliant déjà Longueuil à Richmond.
Le petit village d’Upton devient très rapidement une étape obligée. À mi-chemin du 19e siècle, à peine sorti de ses langes, le village accueille et héberge les voyageurs en provenance de Drummondville qui se rendent à Montréal, à Québec et même aux États-Unis. De plus, le transport du bois et du tanin, ainsi que d’autres produits, oblige les autorités municipales de l’époque à faire appel à une main-d’œuvre abondante, ce qui explique la croissance rapide que connaît alors la municipalité et qui se poursuivra au cours des décennies suivantes.
L’agriculture, quant à elle, se développe lentement, mais de façon continue. À cet égard, plusieurs possibilités se présentent aux villageois, en particulier avec l’apparition des moulins à farine. De nos jours, les différents types d’exploitation agricole sont parvenus à leur pleine maturité. Il est, d’ailleurs, de notoriété publique, qu’Upton recense sur son territoire bon nombre de terres parmi les plus belles et les plus fertiles du Québec.
Un maire aux idées avant-gardistes.Maire depuis trois bonnes décen-nies — « toujours élu par accla-mation », s’empresse-t- il de clamer avec une fierté légitime! — et bientôt retraité de la politique municipale, Yves Croteau affiche, du haut des 70 ans, qui lui en donne à peine 50, l’enthousiasme et la faconde propres aux gens qui ne craignent pas, le moment venu, de relever les plus grands défis et même de les devancer au besoin.
Ce producteur laitier, également propriétaire d’un commerce spécialisé dans l’équipement
agricole, a l’idée, en 2008, de redonner à la population d’Upton le lieu ancestral ayant présidé à la naissance de son village. Situé au croisement des rivières Noire et Le Renne, le site, une presqu’île qui donne accès, mais en partie seulement durant cette période, au Théâtre de la Dame de Cœur (TDC), n’était guère plus acces-sible depuis plus de 40 ans à la suite de l’affaissement du pont de fortune lui en permettant l’en-trée. L’ouvrage rustique, fait de planches et retenu tant bien que mal par des câbles d’acier, avait subi les outrages du temps dans l’indifférence générale.
« En 2008, j’avais la vision d’un parc, illustre Yves Croteau, qui redonnerait à la population l’accès complet à un lieu à la fois porteur d’histoire et accueillant en raison de la nature riche et généreuse qui lui sert de cadre. Au fil des années, je dois dire que ma réflexion a évolué vers une perspective plus large. Avec le résultat qu’en 2013, à mon initiative, Upton a présenté à la MRC d’Acton un projet beau-coup plus élaboré et ambitieux de site culturel et environnemen-tal disponible à l’ensemble de la population de notre région. »
Yves Croteau, maire de la municipalité d’Upton en pleine discussion avec l’équipe de rédaction du magazine Al13.
Une passerelle en aluminium de 46 mètres de longueur par 2,57 mètres de largeur, construite par MAADI Group.
46 Le magazine de l’aluminium | JUIN 2017
Un pont entre l’humain et la machine.Dès sa conception, ce projet fai-sait une grande place au Théâtre de la Dame de Cœur, associé depuis plus de quatre décennies à la population de la municipalité. La compagnie fait la fierté des Uptonais qui, fidèles à leur devise, continuent encore en ce début du 21e siècle d’« occuper le territoire de façon dynamique ».
La Fabrique culturelle de la Montérégie décrit ainsi l’action du TDC depuis 1978 : « Précurseur québécois dans le domaine des spectacles de marionnettes sur-dimensionnées, le Théâtre de la Dame de Cœur connaît non seu-lement un important succès chez nous, mais a aussi partagé sa magie ailleurs dans le monde… »
L’expertise du TDC est reconnue au plan international. Très active en RD, la compagnie construit et anime des marionnettes d’une hauteur de plus de 10 mètres et d’une largeur frôlant les 13 mètres! Ces gentils monstres ne se déplacent pas facilement, on le conçoit sans peine, et ce, même
si leur armature est constituée en totalité de pièces en alumi-nium. Des camions munis de bras hydrauliques et des chariots éléva-teurs sont appelés régulièrement en renfort à chaque production ou, encore, au moment de remplacer certains éléments d’un squelette doté d’un gabarit imposant.
Un harnais sophistiqué a aussi été mis au point par les chercheurs du TDC, qui permet aux manipu-lateurs de déplacer avec plus de facilité les personnages les plus imposants, donc les plus lourds. Cet outil est en développement constant.
La Corporation de développement de la Rivière Noire entre en scène.De fil en aiguille, en 2014, la Corporation de développement de la Rivière Noire (CDRN) fait part de son intérêt pour le projet du maire Croteau, faisant valoir sa grande valeur écologique, patrimoniale et culturelle.
Pour la présidente, Laurise Dubé, cette initiative cadrait parfaite-ment avec la mission de son orga-nisme : « Nous sommes un OSBL qui favorise l’aménagement res-pectueux des milieux aquatiques et riverains de la Rivière Noire et de ses affluents. Nous assurons leur protection et faisons en sorte de les rendre accessibles au plus
La Rivière Noire est un lieu respecté des gens du milieu.
Un accueil plus que chaleureux à la municipalité d’Upton.
47Le magazine de l’aluminium | JUIN 2017
grand nombre de citoyens en res-pectant la faune et la flore. Une autre de nos préoccupations vise la valorisation des forêts. C’est précisément les différents objec-tifs que poursuivait le maire d’Up-ton dès 2008 avec, en prime, une valeur ajoutée à l’action du Théâtre de la Dame de Coeur… »
L’entrée en scène de la Corporation de développement de la Rivière Noire a pour effet d’accélérer les choses de façon significative. C’est ainsi qu’en 2015 le CDRN achète, au coût de 100 000 $ US, une passerelle piétonnière auto-portante en aluminium, reliant deux plates-formes pétrolières… en mer de Chine! L’ouvrage, des-tiné à remplacer le pont de fortune devenu inutilisable à la jonction de la Rivière Noire et celle de Le Renne, avait été réalisé quelques années auparavant par MAADI Group, une entreprise québé-coise, au coût de 850 000 $.
Le CDRN voit dans le rapatriement de cette passerelle une façon éco-logique de recycler au profit de la collectivité un métal, l’aluminium, se prêtant parfaitement à ce genre d’opération. Au final, les efforts
conjugués du maire Yves Croteau, du Théâtre de la Dame de Cœur, du CDRN et de la MRC, donne-ront naissance, en 2016, au Parc nature de la région d’Acton.
Rapatriement et installation d’une passerelle en aluminium.L’opération de rapatriement et l’installation de la passerelle en aluminium, à Upton, à un jet de pierre du site donnant accès au Théâtre de la Dame de Cœur, ont eu lieu en 2015, « en un temps record », précise Laurise Dubé.
Elle ajoute : « Notre intervention a permis au projet d’avancer sur la voie rapide. Nous sommes fiers de notre contribution. La passe-relle permet à présent un accès permanent au Parc nature de la région d’Acton. C’est un magni-fique exemple de recyclage inu-sité d’un pont piétonnier d’une longueur de 46 mètres! »
C’est surtout par l’entremise de CIMA+, une entreprise québé-coise à guichet unique, présente au Canada et en Afrique, qui œuvre, entre autres, dans les secteurs du bâtiment, des infrastructures, des mines, des télécommunications
Jean-Louis Fortin, agent de liaison du CQRDA, accompagné de Cynthia Bossé, directrice générale de la municipalité d’Upton, sont en
réflexion pour la préparation de l’événement.
L’aluminium est un matériau d’avenir parce qu’il est résistant à la corrosion atmosphérique lui procurant une durée de vie infinie, a affirmé dans un communiqué Alexandre de la Chevrotière, président de MAADI Group.
48 Le magazine de l’aluminium | JUIN 2017
et de l’environnement, qu’Upton a pu mener à bien son projet de Parc nature incluant l’ajout de la passe-relle en aluminium.
La directrice générale de la munici-palité, Cynthia Bossé, précise que les ingénieurs, techniciens et bio-logistes de CIMA ont fait preuve de beaucoup d’enthousiasme, d’intérêt et de fierté, pendant le déroulement de toutes les étapes ayant mené à la réalisation du Parc nature. « Dès le mois d’août 2015, dit-elle, CIMA a validé le concept d’acquisition d’une passerelle en aluminium déjà existante. L’avis technique montre que, même si les structures en acier sont plus couramment utilisées pour ce type de réalisation, celles en aluminium peuvent compter sur de nombreux avantages, tels les coûts d’entre-tien pratiquement nuls, la durée de vie et la légèreté par rapport à l’acier. Donc, il y a économie sur le transport et l’installation. »
Après un long périple qui la conduira de la mer de Chine à Boucherville, la passerelle arrive enfin à Upton, qui confie à MAADI Group le mandat
de procéder au redéploiement en entier de la structure d’aluminium afin de la transformer en un pont piétonnier respectueux de l’envi-ronnement et de son écosystème.
Membre actif du Centre québé-cois de recherche et de dévelop-pement de l’aluminium (CQRDA), l’entreprise MAADI Group, fon-dée en 2005, a son siège social à Boucherville. Cette compagnie crée des structures en aluminium adaptées aux besoins des indus-tries œuvrant dans les secteurs du développement durable, de la construction et de la fabrication. La compagnie est présente sur les marchés nord-américain, asia-tique et européen. Elle fait appel, notamment, à l’extrusion dans la réalisation des différents pro-jets qui lui sont confiés. L’une de ces spécialités réside justement dans la conception de structures autoportantes. La passerelle, construite à l’origine pour réunir deux plates-formes de forage en mer de Chine, témoigne de façon on ne peut plus évidente de la qualité de son savoir-faire.
Pont piétonnier qui crée le lien entre le Parc nature de la région d’Acton et le site du Théâtre de la Dame de Cœur (TDC) installée au-dessus de la rivière.
Alexandre de la Chevrotière, président de MAADI Group.
49Le magazine de l’aluminium | JUIN 2017
Exempt d’entretien et résistant à la corrosion.Les modifications structurales apportées à la passerelle, pré-sentement ouverte au public, à la jonction des rivières Noire et Le Renne, à Upton, comprennent le remplacement des garde-corps industriels par une clôture de rail conforme au Code canadien du pont CSAS6, l’installation de nouveaux supports latéraux, la suppression des amortisseurs de vibrations et l’ajout de planches de bois formant la surface pié-tonnière. Une fois cette mise à niveau complétée, l’ouvrage a été transporté par quatre camions remorques à plateau vers le site du Théâtre de la Dame de Cœur.
CIMA a supervisé les différentes
étapes menant à l’installation. Alexandre de la Chevrotière, ingé-nieur et président de MAADI Group, déclarait, à cette occasion : « Nous venons de faire la démons-tration que nos ponts peuvent être recyclés. La clé du succès dans la transformation d’une passerelle de service en mer en un pont pié-tonnier se trouve dans la qualité des structures modulaires en treil-lis, des garde-corps et des com-posantes du tablier en aluminium; celles-ci autorisent une grande polyvalence d’utilisation. »
Il concluait de la sor te : « L’aluminium est un matériau léger et naturel qui conserve sa force structurelle d’origine même après avoir été modifié. Ce métal assurera la durabilité du pont dans un parc dédié à la conservation de la nature. Cette passerelle auto-portante est, à toutes fins utiles,
exempte d’entretien et complète-ment résistante à la corrosion! »
Le Théâtre de la Dame de Cœur.Le Théâtre de la Dame de Cœur et son vaste complexe, consacré aux marionnettes géantes animées, constituent le cœur du Parc nature de la région d’Acton.
Animé de main de maître par Richard Blackburn, à la foi direc-teur général et artistique, la compagnie, de l’aveu même de ce dernier, a tout simplement « squatté » le terrain sur lequel elle a désormais ses quartiers : « Nous nous sommes installés ici en 1978. Nous arrivions de Montréal avec plein de projets en tête. Le site comptait un certain nombre de bâtiments tombant en décrépi-tude; il était laissé à lui-même pour toutes sortes de raisons. Mais, peu à peu, nous avons fait notre place en nous intégrant à la vie de la muni-cipalité. Lorsque le moment est venu de régulariser notre situation pour entreprendre le vaste projet de rénovation qui nous a conduits où nous sommes aujourd’hui, nous avons pu compter sur l’appui total et entier du milieu… »
Le Théâtre de la Dame de Cœur n’est pas un inconnu sur la scène culturelle québécoise. La troupe œuvre également au plan inter-national. Richard Blackburn est, quant à lui, un habitué des grands rendez-vous scéniques québé-cois. Il agit à titre de consultant pour le Cirque du Soleil. Lorsque l’équipe de production du maga-zine Al13 l’a rencontré en mars der-nier, il arrivait tout juste de New York. À son agenda de voyages figurent également Singapour, la Chine et Taïwan…
Le TDC crée, produit et diffuse des spectacles à grand déploiement faisant appel à différents moyens d’expression, dont la marionnette géante. Ce théâtre exploite aussi un Centre multidisciplinaire per-manent, à la fois théâtre en plein air, outil de recherche, de création,
Le maire d’Upton, Yves Croteau, et le nouveau rédacteur en chef du magazine Al13, Carol Néron.
50 Le magazine de l’aluminium | JUIN 2017
de production, de diffusion, de for-mation et d’animation.
« Chaque marionnette géante du TDC, explique Richard Blackburn, est conçue jusque dans ses moindres détails dans un souci de légèreté. L’utilisation de l’alu-minium fait ainsi partie intégrante de l’armature. Le squelette et les différents mécanismes pneuma-tiques, hydrauliques ou manuels sont recouverts de plusieurs couches de matériaux jusqu’à l’opération de mise en place de la « texture finale ». Nous recyclons d’ailleurs depuis toujours les sque-lettes en aluminium devenus inu-tilisables. L’avantage de ce métal réside dans la conservation de ses propriétés même après plusieurs recyclages. Nous plaçons le déve-loppement durable au cœur de nos priorités. »
L’équipe du Théâtre de la Dame de la Dame de Cœur regroupe 85 personnes réparties en dif-férents corps de métiers, pro-fessions et sphères d’activité : artistes, artisans, production, administration, marketing…
Chaque production du TDC donne lieu à des retombées éco-nomiques locales directes de plus d’un million de dollars; son site Internet est suivi par plus de 30 000 abonnés; il exporte son art et son expertise dans plusieurs pays, dont le Mexique, la Norvège, la Malaisie et la Chine.
L’aluminium au service des arts de la scène.
Le Théâtre de la Dame de Cœur n’est pas la seule entreprise cultu-relle majeure du Québec à faire appel à l’aluminium et à sa polyva-lence dans la confection des dif-férents éléments nécessaires à la production de pièces ou d’équipe-ments destinés aux spectateurs et aux festivaliers… Beaucoup d’autres compagnies utilisent ce métal pour les mêmes raisons
Jean-Louis Fortin, agent de liaison du CQRDA, avait à cœur de faire un reportage sur la ville d’Upton, de son Parc, et de son Théâtre tout en conciliant
la passerelle en aluminium de MAADI Group.
Reconnu sur le plan international, le Théâtre de la Dame de Cœur ouvre sur le marché des spectacles et des événements spéciaux de toute envergure depuis plus de 35 ans. Cette photo montre des marionnettes géantes ayant, pour la plupart, une structure en aluminium.
51Le magazine de l’aluminium | JUIN 2017
que le TDC. La grande région de la Montérégie, jusqu’à Montréal, est d’ailleurs considérée par plu-sieurs observateurs qui suivent de près le marché comme un secteur digne d’intérêt.
« Dans un rayon d’une trentaine de kilomètres seulement, compre-nant l’axe Montérégie-Montréal, mentionne Jean-Louis Fortin, agent de liaison pour le Centre québécois de recherche et de
développement de l’aluminium (CQRDA), le Cirque du Soleil, La Tohu, Espace Clown, Stageline, Show Canada et Scène Éthique (cette compagnie ayant son siège social à Verchères est associée étroitement aux spectacles de Céline Dion) ont d’importants pied-à-terre… »
Jean-Louis Fortin précise éga-lement que « d’autres entre-prises québécoises de réputation
mondiale, spécialisées dans la fourniture d’équipements en alu-minium, dédiés aux arts de la scène (gradins, simulateurs de fauteuils, harnais en hauteur, et autres) s’ajoutent à cette liste. Ce sont Paco Spiralift (Saint-Hubert); Canam (Boucherville); Prochute et D-Box (Saint-Lambert); Cirque Akya (Longueuil) et, bien sûr, le Théâtre de la Dame de Cœur ».
Cynthia Bossé et Yves Croteau sont fiers de travailler de concert avec le CQRDA pour mener à bien un événement majeur.
Gilles Déry, directeur général du CQRDA et coordonnateur du magazine Al13, met en place la structure de ce numéro.
52 Le magazine de l’aluminium | JUIN 2017
Upton, symbole de la ruralité en marche. En 2009, Upton a été l’hôte des Grands Prix de la ruralité, qui ont couronné les lauréats québécois dans les catégories Mobilisation, Excel lence, Innovat ion et Organisme rural.
Laurent Lessard, alors ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, décla-rait à cette occasion qu’il était « fier de souligner le travail exceptionnel effectué par des acteurs de notre ruralité. Leur apport, constaté éga-lement par les gens du milieu, rallie l’ensemble de la collectivité autour du même objectif : dynamiser la ruralité québécoise. En soulignant ainsi la participation quotidienne de ces hommes et de ces femmes au mieux-être de leur communauté locale, nous les encourageons à poursuivre leurs actions qui font rayonner les régions du Québec ».
La cérémonie de remise des prix avait lieu au Théâtre de la
Dame de Cœur, symbole, plus que jamais aujourd’hui, du dynamisme de la ruralité qué-bécoise, décrite en 2009 par Laurent Lessard. C’est ce qui fait dire au maire Yves Croteau : « Upton est en pleine efferves-cence. La municipalité offre une qualité de vie exceptionnelle à ses citoyens, en particulier grâce à ses infrastructures et à la pos-
sibilité de dénicher des emplois de qualité. Notre économie est solide, diversifiée et bien déve-loppée. Enfin, avec le Théâtre de la Dame de Cœur et le Parc nature, nous sommes fiers de servir d’exemple dans le domaine du développement durable, de la préservation de l’environnement et de la promotion des arts de la scène ».
Impressionnante structure en aluminium de l’une des marionnettes géantes du Théâtre de la Dame de Cœur.
Grande marionnette en tissu gonflable, avec ou sans épiderme, conçue comme un édredon texturé que soutient une structure d’aluminium.
53Le magazine de l’aluminium | JUIN 2017