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Université Hassan II – MohammediaFaculté des Sciences Juridiques
Economiques et Sociales
Master techniques de modélisation et économétrie appliquée
Thème : Évolution de la structure du commerce
international
Sous la direction de :Mme MAMA HMIMIDA
Préparé par : MANAR Rajaa SELLAK Asmaa
Année universitaire : 2010-2011
INTRODUCTION
PARTIE I : Analyse Théorique
Partie II : Des données Statistiques
CONCLUSION
PLAN
Introduction
Le commerce international est défini comme l’échange de biens ou services entre nations, c’est un objet d’analyse circonscrit de façon nécessairement arbitraire : c’est le franchissement d’une frontière lors du déplacement d’un bien, ou à l’occasion de la fourniture d’un service, qui détermine le caractère international de l’échange.
localisations distantes
localisations séparées
Distinction entre Le commerce international et la production
des multinationales à l’étranger
Partie I : Théorique
I- La théorie classique du commerce international
I.1 L’importation, source de gains :
Adam Smith (1776), en s’opposant aux mercantilistes, avance deux arguments importants :
L’avantage absolu : L’importation est à l’origine d’un gain à l’échange et il convient d’acheter à l’étranger ce qui y est disponible à moindre coût. Réciproquement, l’économie nationale exportera les biens pour lesquels elle produit dans des conditions plus avantageuses.
La taille des marchés : Le principe de division du travail, dont Smith fait un moteur de la croissance, est borné par l’étendue du marché. Ce principe, qui s’applique en économie fermée, peut se transposer en économie ouverte : ouvrir l’économie, c’est participer à un plus grand marché et bénéficier de techniques par conséquent plus efficaces.
I.2- Un pays désavantagé dans toutes les activités
peut exporter :
Deux apports distincts doivent être mentionnés.
Le principe d’avantage comparé :
simple mais contre-intuitif. En réalité, ce principe combine l’idée du coût d’opportunité, chère aux économistes, à celle d’un ajustement des balances de paiements par les variations du taux de change. Pour un individu, le coût d’opportunité d’une activité est ce que le même temps passé à une autre activité pourrait rapporter.
Exemple : le médecin et sa secrétaire.
Le principe d’échange fondé sur des différences d’efficacité de production entre pays :
Un pays a intérêt à concentrer ses ressources dans les activités où il est relativement plus efficace. Quant à l’ajustement, l’idée est simple : un pays désavantagé dans toutes les activités verra son taux de change se déprécier jusqu’au point où ce désavantage systématique disparaîtra pour certaines activités, en monnaie internationale.
Tel pays en développement sera désavantagé pour toutes les activités, mais moins pour la confection textile que pour l’industrie aéronautique. Après ajustement du taux de change, ce pays pourra se spécialiser, selon son avantage comparatif, dans la confection.
I-3 Une nouvelle formulation des coûts
comparés:Le point de départ consiste à s’appuyer sur le principe de l’avantage comparatif pour montrer comment l’échange international affecte la distribution des revenus entre les différents facteurs de production, à l’intérieur des pays. Heckscher (1919) énonce la loi des coûts comparés dans une formulation mettant en évidence à la fois le rôle de l’importation et le bénéfice de la spécialisation déjà évoqués à propos de Ricardo.
I.4 Les effets distributifs du commerce international :
Le mécanisme est le suivant, dans un modèle à deux biens et deux facteurs : l’industrie qui est concurrencée par les importations libère beaucoup du facteur rare et peu du facteur abondant, tandis que l’industrie se développant à l’exportation emploie beaucoup du second type de facteur et peu du premier.
En l’absence de mobilité internationale des facteurs, l’ajustement par les prix fait augmenter la rémunération du facteur relativement abondant (demande en excès pour ce facteur) et baisser celle du facteur relativement rare (offre en excès).
On peut montrer que les mouvements de prix des facteurs sont plus que proportionnels aux mouvements de prix des biens : c’est l’effet d’amplification (de Jones).
I.5 Difficultés de la théorie du commerce international
La théorie classique du commerce international, en particulier dans sa version factorielle qui vient d’être rappelée, a été confrontée à des observations empiriques inattendues.
Le paradoxe de Leontief :
Les travailleurs américains sont plus productifs, relâchant à cette occasion le principe d’identité internationale des fonctions de production à la base de la théorie. Cette réfutation est à l’origine d’une longue controverse portant sur les hypothèses, la méthode, l’interprétation des résultats enfin, controverse rendue inextricable en raison de l’imbrication de trois dimensions : dotations en facteurs, technologie de production et flux de commerce.
La progression des échanges intrabranche à l’occasion des épisodes d’intégration commerciale :
lors du lancement du Marché commun européen à la fin des années 1950, l’abaissement des barrières aux échanges aurait dû entraîner un mouvement de spécialisation des pays membres, ainsi que le prévoit la théorie classique du commerce international. À l’inverse de ce résultat attendu, les structures productives des pays sont devenues de plus en plus similaires et la part des échanges intrabranche a fortement augmenté.
II- La nouvelle théorie du commerce international
II- 1 Différents types de rendements croissants:
L’existence de rendements d’échelle croissantsL’existence de rendements d’échelle croissants
La production augmente plus vite que la taille des unités de production (rendements internes) ou que la taille de l’industrie (rendements externes).
Sur le plan théorique, cette distinction est importante, car seules les économies externes préservent la concurrence parfaite. Des économies internes incitent au contraire les firmes à grandir
Les coûts unitaires baissent avec le développement des industries
Les coûts unitaires baissent avec le développement des industries
Cette idée est nouvelle puisque l’on ne peut plus se contenter de raisonner en termes relatifs, comme dans la théorie classique du commerce. Un avantage initial sera cumulatif, puisque les gains de parts de marché à l’ouverture permettront de renforcer la différence de coût.
Les activités à rendements croissants tendront à être beaucoup plus concentrées dans l’espace
Les activités à rendements croissants tendront à être beaucoup plus concentrées dans l’espace
l’avantage comparatif, au sens classique, n’est plus un préalable à la spécialisation des pays. Même si tout est identique (technologie, demande, taille) dans deux pays s’ouvrant aux échanges réciproques, la production à rendements croissants d’un bien sera en effet nécessairement concentrée dans l’un d’entre eux à l’équilibre.
II.2 Interdépendance stratégique :
Lorsque les firmes sont en nombre réduit sur un marché, les décisions prises ont un impact direct sur les concurrents et doivent tenir compte des actions de ces derniers. L’archétype de cette situation est le modèle de commerce international à deux firmes en interdépendance stratégique imaginé par James Brander et Paul Krugman (1983).
Chaque firme ayant un taux de marge plus faible à l’exportation que sur ses ventes nationales, en raison des coûts de transport, on parle de dumping réciproque. Le commerce est de nature intrabranche puisque les produits sont identiques. L’effet net sur le bien-être des consommateurs est ambigu et dépend des coûts de transport
II.3 Concurrence monopolistique :
On considère ici des produits différenciés par des attributs mineurs, mais issus d’une même combinaison productive. Chaque firme a le monopole sur une variété différenciée, en raison du monopole naturel conféré par les coûts de mise au point.
On considère ici des produits différenciés par des attributs mineurs, mais issus d’une même combinaison productive. Chaque firme a le monopole sur une variété différenciée, en raison du monopole naturel conféré par les coûts de mise au point.
On obtient trois résultats :
Le commerce accroît la variété, ce qui augmente le bien-être des consommateurs ou, dans des modèles plus complexes,
L’efficacité des producteurs utilisant les importations en consommation intermédiaire.
L’ouverture au commerce peut être assimilée à un choc concurrentiel : supprimer les entraves aux échanges réduits la protection naturelle offerte par la distance.
Partie II : Pratique
Quelques Statistiques
Croissance du volume des exportations et de la production
mondiales de marchandises, 2000-2009 :
-10.0
-5.0
0.0
5.0
10.0
15.0
20.0
2009
2008
2007
2000-09
Croissance du volume du commerce mondial des
marchandises, par certaines régions et économies, 2000-2009
Principaux exportateurs et importateurs mondiaux de
marchandises, 2009
Principaux exportateurs et importateurs mondiaux de
services commerciaux, 2009
Part des courants d'échanges régionaux dans le commerce
mondial de marchandises, 2009
Exportations et importations de marchandises des pays les moins
avancés, 2009
Cas Marocain
TABLEAU DE BORD MENSUEL: JANVIER - OCTOBRE 2010 *
TABLEAU DE BORD ANNUEL 1998 à 2009
CONCLUSION:
Maroc et USA : l'interactivité stratégique entre les deux pays, notamment dans le domaine militaire, a un impact direct sur la nature des échanges.
Maroc et Russie : les relations entre les deux pays ont connu un développement depuis la fin des années 90.
Maroc et Chine: menace directe de la mondialisation économique
Maroc et France : viennent en tête quoique l'Hexagone préfère des partenariats avec des groupements régionaux du fait de leur efficacité.
Maroc et Espagne : revêtent un caractère spécial marqué par un dynamisme de la coopération économique entre 2005-2009