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UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE SERVICE DES IMMEUBLES GUIDE DE LENTREPRENEUR POUR LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION 9 JANVIER 2013

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UNIVERSITÉ DE SHERBROOKE SERVICE DES IMMEUBLES

GUIDE DE L’ENTREPRENEUR POUR LES TRAVAUX DE CONSTRUCTION

9 JANVIER 2013

Table des matières

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 2

1. INFORMATIONS GÉNÉRALES ................................................................................................................. 3

2. DEMANDE DE PRÊT DE TROUSSEAU DE CLÉS ................................................................................... 3

3. RÈGLEMENT CONCERNANT LES STATIONNEMENTS ........................................................................ 3

4. RÈGLES DE SÉCURITÉ ............................................................................................................................ 4

5. PROCÉDURES ET MESURES DE SÉCURITÉ POUR TRAVAUX DANS SECTEURS À HAUTS RISQUES .................................................................................................................................................... 7

6. PROCÉDURES POUR LES TRAVAUX ÉLECTRIQUES (50 V ET+) ..................................................... 11

7. PROCÉDURE DE CADENASSAGE DES ÉQUIPEMENTS (ENTRETIEN ET RÉPARATION) .............. 18

8. PROCÉDURE DE CADENASSAGE DES ÉQUIPEMENTS PAR LE MAÎTRE D’ŒUVRE (ENTREPRENEUR GÉNÉRAL) ............................................................................................................... 24

9. PROCÉDURE D’APPLICATION POUR ÉTIQUETTES DE SÉCURITÉ .................................................. 30

10. PROCÉDURES DE TRAVAIL À CHAUD ................................................................................................. 32

11. PROCÉDURE - CIRCULATION DES VISITEURS OU ENTREPRENEURS DANS LES SALLES ÉLECTRIQUES ........................................................................................................................................ 37

12. PROCÉDURE POUR LE TRAVAIL DANS UNE SALLE ÉLECTRIQUE.................................................. 38

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 3

1. INFORMATIONS GÉNÉRALES

Le « Guide à l’entrepreneur » décrit les diverses procédures à respecter lors de travaux de construction à l’Université de Sherbrooke.

Les informations contenues dans ce document ne dégagent pas l’entrepreneur de ses obligations, de ses devoirs et de ses responsabilités de maître d’œuvre en ce qui a trait à la Loi sur la santé et sécurité du travail (L.R.Q.c.S-2.1) et de ses règlements.

Les informations contenues dans ce document ne dégagent pas l’entrepreneur de ses obligations, de ses devoirs et de ses responsabilités contractuels. L’entrepreneur a la responsabilité complète des travaux.

S’il y a divergence entre les prescriptions contenues dans ce document et les prescriptions contractuelles, légales ou autres; la prescription la plus sévère sera mise en application. Dans un tel cas, l’entrepreneur doit en aviser le représentant du Propriétaire.

L’entrepreneur doit adresser toutes ses demandes au représentant du Propriétaire désigné pour le projet.

Aux endroits où il est spécifié un délai en jours ou en heures, il s’agit de jours ouvrables ou d’équivalents jours ouvrables. Par jour ouvrable, l’Université de Sherbrooke entend du lundi au vendredi inclusivement sauf les journées réputées fériées pour l’institution. Lorsque le délai est spécifié en heures, celui-ci doit être calculé en équivalents jours ouvrables. Un équivalent jour ouvrable égale vingt-quatre (24) heures.

2. DEMANDE DE PRÊT DE TROUSSEAU DE CLÉS

1. L’entrepreneur doit contacter le représentant du Propriétaire afin d’obtenir un trousseau de clés.

Avant le début du chantier, l’entrepreneur doit fournir la liste de toutes les personnes devant avoir accès aux locaux en indiquant leur adresse et leur numéro de téléphone personnel.

Notes : Si l’entrepreneur ou le sous-traitant omet de corriger ou d’ajouter une personne à sa liste et que l’accès lui est refusé, il en sera de sa responsabilité.

L’employé devra présenter une pièce d’identité lors du prêt. S’il y a perte de clés, il s’expose à des frais importants.

3. RÈGLEMENT CONCERNANT LES STATIONNEMENTS

1. Tous les automobilistes devront se conformer à la réglementation de l’Université et/ou du CHUS et payer les frais, à l’exception des véhicules de livraison identifiés qui pourront stationner temporairement aux lieux de déchargement ou dans les aires de chantier identifiées et autorisées par l’Université. Aucun véhicule non identifié ne pourra stationner sans permis à l’intérieur ou à l’extérieur des aires de chantier autorisées.

Pour connaître les coûts de stationnement en vigueur, veuillez consulter l’adresse suivante : www.USherbrooke.ca/sa/stationnement ou appelez au numéro 819-821-7693 pour le Campus principal.

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 4

4. RÈGLES DE SÉCURITÉ

1. Équipements individuels de protection

Protection de la tête

Le port du casque de sécurité est obligatoire en tout temps sur les chantiers de construction.

Protection des yeux (RSST art. 343)

Le port des lunettes de sécurité est obligatoire lors de travail avec des outils à main. Elles sont aussi obligatoires lorsqu’il y a risque de recevoir des particules ou produits chimiques dans les yeux (ex.: soulever des tuiles de plafond, travail en laboratoire, etc.). Pour les risques électriques, se conformer à la norme Z462-08.

Port de la visière

Le port de la visière en plus des lunettes de sécurité est obligatoire lors de l’utilisation d’une meule portative ou fixe.

Protection de l’ouïe

Le port des protecteurs auditifs est obligatoire dans les zones désignées à cette fin ainsi que pour tout travaux ou le bruit qui dépasse les normes réglementaires. La limite maximale permise sans protection est de 90 dB.

Protection des voies respiratoires

Pour l’accès aux toits, il faut suivre la procédure d’accès aux toits pour les bâtiments suivants : C-1, C-2, D-1, D-2, D-3, D-4, D-5, Z-4, Z-5, Z-6 ou Z-7. Gants de protection (RSST art. 345)

Utiliser une paire de gants qui vous protègera contre le risque avec lequel vous êtes exposé. S’assurer que les gants soient compatibles avec le produit que vous manipulez.

Protection des pieds

Le port de chaussures de sécurité conformes est obligatoire pour les travailleurs qui doivent accéder à un chantier de construction.

2. Équipements collectifs de protection

Écran de protection

L’écran est obligatoire lors de travaux de soudure pour protéger les personnes qui se trouvent à proximité.

3. Travaux en espace clos

Seuls les travailleurs ayant les connaissances, la formation ou l’expérience requise pour effectuer un travail dans un espace clos sont habilités à y effectuer un travail. (RSST art. 298).

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 5

4. Air comprimé

1. Il est interdit d’utiliser l’air comprimé pour nettoyer des personnes. (RSST art.325).

2. Il faut utiliser un aspirateur.

3. La pression d’air utilisé pour nettoyer une machine ne doit pas dépasser 200 Kilopascals. (RSST art.326).

5. Appareil de levage

1. S’assurer de ne pas dépasser la capacité de l’appareil de levage.

2. Toujours utiliser des élingues en bon état.

Pont roulant

Un pont roulant doit être utilisé uniquement par un opérateur ayant reçu une formation théorique et pratique donnée par un instructeur. (RSST art. 254.1)

6. Travail en hauteur

Si vous êtes exposé à une chute de plus de trois (3) mètres vous devez porter un harnais. (RSST art. 346)

Il est interdit de s’approcher à moins de deux (2) mètres de la bordure d’un toit sans dispositif de protection contre les chutes.

Si vous travaillez sur les toits, vous devez suivre la procédure d’accès aux toits.

1. Échelles :l’échelle doit dépasser de 900 mm (3 pieds) et être attachée solidement. Vous devez utiliser la méthode des trois (3) points d’appui.

2. Escabeaux : ne jamais utiliser la plateforme et la tablette comme échelon. Monter et descendre l’escabeau en respectant la règle des trois (3) points d’appui; c’est-à-dire toujours avoir deux pieds et une main ou deux mains et un pied en contact avec l’escabeau. Si vous êtes en présence d’un risque électrique, vous devez utiliser un escabeau en fibre.

3. Échafaudages : ériger et utiliser conformément au Code de sécurité sur les chantiers de construction.

7. Sécurité des machines (RSST art. 182-183)

Article 182 : sous réserve de l’article 183, une machine doit être conçue et construite de manière à rendre sa zone dangereuse inaccessible.

8. Propreté du chantier

1. Garder le chantier propre et ordonné.

2. Garder les voies d’accès libres de tout obstacle.

3. Garder les équipements d’urgence (extincteurs, douches d’urgence, etc.) disponibles et libres d’accès en tout temps.

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 6

9. Mesures d’urgence

Alerter la Division des services de sécurité en composant le 811, sur les postes téléphoniques du Campus principal ou le 819-821-7699 à partir d’un téléphone cellulaire et à partir du Campus de la santé. Donnez votre nom, le lieu et la nature de l’urgence.

1. Procédure en cas de blessure ou d’accident

1. Appeler le poste de contrôle pour signaler l’événement au 819-821-7699 ou au 67699.

2. Procédure en cas alarme-incendie

Début de l’incendie

1. Déclenchez aussitôt l’avertisseur d’incendie le plus rapproché. Le présignal sonore se fera entendre à une cadence de 20 cycles par minutes.

2. Alertez la Division des services de sécurité en composant le 819-821-7699 ou utilisez le téléphone rouge, s’il s’en trouve un dans votre secteur.

3. Attendez les pompiers ou les agents de sécurité afin de les conduire sur les lieux de l’incendie.

4. Soyez prêt à quitter l’immeuble.

5. Demeurez calme.

Si la cadence du signal sonore de l’avertisseur d’incendie augmente à 120 cycles par minutes, vous devez quitter l’immeuble immédiatement.

Avertisseur d’incendie

1. Présignal 20 c.p.m.= mise en garde.

2. Signal 120 c.p.m.= évacuation.

Évacuation générale

1. Utilisez les sorties les plus proches.

2. N’utilisez pas les ascenseurs.

3. Empruntez les escaliers et dirigez-vous vers le lieu de rassemblement du secteur où vous vous trouvez.

10. Matières dangereuses

Pour le travail avec des matières dangereuses, la formation SIMDUT est obligatoire.

Pour les personnes qui ont à transporter des matières dangereuses, le cours TMD (transport des matières dangereuses) est obligatoire.

Toutes les personnes qui manipulent des produits chimiques doivent porter l’équipement de protection individuel inscrit sur la fiche signalétique.

Il faut respecter les consignes inscrites sur la fiche d’information à l’entrée du laboratoire.

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11. Amiante

Avant d’entreprendre des travaux dans un entretoit ou un plafond, ou avant de percer un mur, une vérification de présence de matériaux d’amiante doit être faite.

12. Radioprotection

Si vous devez entrer dans un laboratoire identifié avec un symbole radioactif, veuillez vérifier les consignes de sécurité auprès du représentant du Propriétaire.

Le risque relié à la radioactivité est variable d’un laboratoire ou d’un local à l’autre en fonction du type de produit radioactif présent.

Les locaux à risques modérés et élevés sont identifiés par un symbole radioactif sur les fiches à l’entrée des laboratoires.

L’accès aux laboratoires doit être autorisé par le représentant du Propriétaire.

À l’intérieur des laboratoires :

1. se tenir loin des zones à risque;

2. ne pas déplacer les objets dans ces zones;

3. ne pas toucher aux contenants de résidus

4. en cas d’accident dans ces laboratoires, avisez la Division des services de sécurité en composant le 819-821-7699 pour le Campus principal ou 819-346-1110 poste 14121 pour le Campus de la santé.

13. Biosécurité

Si vous devez entrer dans un laboratoire identifié avec un symbole biosécurité, veuillez vérifier les consignes de sécurité auprès du représentant du Propriétaire.

1. Apportez avec vous le minimum d’outils et d’équipement dans le laboratoire de NC2.

2. Sur place, demandez un sarrau propre pour vous protéger dans le laboratoire. Ne le portez pas à l’extérieur du laboratoire et déposez-le dans le bac à sarraus sales à la fin de votre tâche.

3. Lavez-vous les mains avant de quitter le laboratoire.

4. Si vous pensez avoir contaminé vos outils, laissez-les sur place, demandez au responsable du laboratoire qu’il vous fournisse le désinfectant approprié. Si personne du laboratoire n’est disponible, communiquez avec le représentant du Propriétaire.

5. PROCÉDURES ET MESURES DE SÉCURITÉ POUR TRAVAUX DANS SECTEURS À HAUTS RISQUES

1. Directives générales pour l’exécution des travaux

1. L’entrepreneur général et ses sous-traitants devront obtenir l’autorisation du représentant de l’Université de Sherbrooke avant de pénétrer à l’intérieur d’un local à l’extérieur de la zone de chantier ou de monter sur le toit.

2. La réalisation de travaux dans un secteur ou un local devra être autorisée par la Division santé et sécurité en milieu de travail et d’études (SSMTE) du Service des immeubles.

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 8

Pour obtenir cette autorisation, l’entrepreneur devra compléter sa partie de la fiche « Demande d’autorisation de travail » ci-jointe et remettre celle-ci au représentant de l’Université de Sherbrooke, cinq (5) jours avant le début des travaux.

3. Le SSMTE de concert avec les gestionnaires de l’Université, veillera durant cette période de cinq (5) jours à identifier les sources de danger reliées aux matières dangereuses et à appliquer les mesures préventives pour éliminer ou contrôler les risques durant la période des travaux. Advenant le cas où des installations permanentes, pouvant représenter des risques, ne peuvent être enlevées, on indiquera à l’entrepreneur les procédures et les précautions qu’il devra appliquer.

4. Après l’application des mesures préventives, le SSMTE autorisera l’accès aux locaux pour l’exécution des travaux. Cette autorisation, avec la date applicable, sera indiquée sur la fiche technique qui sera remise au représentant de l’Université, lequel la transmettra à l’entrepreneur.

5. L’Université veillera durant la période de construction à faire identifier l’accessibilité aux locaux à l’aide de l’étiquette « Accès interdit » ci-jointe.

6. Comme prérequis à ce que l’entrepreneur général ou un sous-traitant puisse travailler sur le toit, il faut que chaque travailleur ou individu soit muni d’une protection respiratoire adéquate.

2. Directives pour les prises de mesures et examens visuels à l’intérieur d’un local

1. Local ne renfermant aucune matière dangereuse :

1. accès possible en présence d’un représentant de l’Université.

2. Local renfermant des matières dangereuses :

1. accès possible uniquement en présence d’un représentant du SSMTE et du responsable du laboratoire.

3. Directives pour les menus travaux qui n’affectent pas les locaux adjacents (aucune perforation, vibration ou autres)

1. Local ne renfermant aucune matière dangereuse :

1. accès possible selon la fiche technique;

2. affichage non requis;

3. cohabitation possible avec une délimitation des travaux;

4. procédure plus rapide (pas d’analyse de risque et de libération du local).

2. Local renfermant des matières dangereuses :

1. aucune modification aux directives générales;

2. processus complet d’autorisation.

DEMANDE D’AUTORISATION DE TRAVAIL

ZONE

LOCAL

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EN

TREP

RE

NE

UR

Liste des locaux affectés par les travaux :

Date de début ______________________ Temps requis ______________________ Fin ______________________

Détection – coupure

Électricité/détection o Électricité/coupure o Ventilation o Eau domestique o Eau froide o Contrôle o

Libération du local : totale o partielle o

Notes :

Signature ___________________________________ Date _____________________________________

San

té, s

écur

ité a

u tra

vail

Sources de danger du local

Sources de danger des locaux adjacents

Signature ________________________________________________ Date _____________________________________

Facu

lté

Date prévue de la libération du local : _______________________________________________________

Date de l’avis aux membres du personnel : _________________________________________________

Signature _________________________________________________ Date ___________________________________

Rec

omm

anda

tions

Sécurité, mesures préventives, coordination, mesures spéciales, etc.

Uni

vers

ité Notes

Signatures _____________________________________________ Date ____________________________________

• Concerne uniquement les dangers reliés aux matières dangereuses en présence

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6. PROCÉDURES POUR LES TRAVAUX ÉLECTRIQUES (50 V ET+)

Le présent document décrit la procédure à utiliser dans le cas de travaux sur des équipements de distribution électrique haute tension (50 V et +). Cette procédure est à suivre dans tous les cas afin de protéger les travailleurs et les équipements de distribution.

Aucun travail ne doit être réalisé sur de l’équipement sous tension.

Tout travail sur de l’équipement haute tension (750 V et +) existant doit avoir été préalablement planifié par le Service des immeubles. (voir feuille de planification pour coupure électrique – page 14)

Tout travail exécuté sous tension à 600 V et moins, à part la recherche d’un trouble où tester est nécessaire, doit avoir été préalablement étudié et soumis à une analyse de risque par le Service des immeubles. (voir feuille de permis de travaux électriques sous tension – page 16)

1. Équipement de sécurité et vérification

1. Équipement de protection individuelle selon classe et tâches à accomplir. (CSA Z462-08) (voir tableau page 26)

2. Gants isolants (voir page 12 pour procédure de vérification)

3. Vérificateur de présence de tension.

4. Barre de mise à la terre.

5. Câbles de mise à la terre.

6. Lunettes de sécurité.

7. Cadenas (voir procédure d’utilisation page 18)

8. Étiquettes de sécurité. (voir procédure d’utilisation page 25)

2. Procédure de manœuvre hors tension

1. Effectuer le délestage de la charge en ouvrant le ou les disjoncteurs principaux (600 ou 120/208 V) de la sous-station où seront effectués les travaux (si applicable).

2. Mettre les gants isolants en ayant pris soin d’effectuer la vérification de leur état auparavant.

3. Effectuer la manœuvre du poste en ouvrant le sectionneur ou l’interrupteur 15 kV du poste où doit se faire le travail (si applicable).

4. Vérifier visuellement si les couteaux sont bien ouverts. (si possible)

5. Effectuer la pose des cadenas et des étiquettes de sécurité sur l’équipement afin d’éviter des manœuvres accidentelles.

6. Ouvrir la porte d’accès de l’équipement et vérifier la présence de tension avec les gants isolants et l’équipement de vérification.

7. Si l’équipement n’est plus sous tension, effectuer la décharge des conducteurs hors tension et faire la pose des conducteurs de mise à la terre sur les trois (3) phases.

8. Une fois ces vérifications terminées, les travaux peuvent commencer.

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3. Procédure de manœuvre pour la remise sous tension

1. Effectuer une vérification de l’intérieur de l’équipement où a été effectué le travail afin de s’assurer qu’il ne reste pas d’outils ou de guenilles de nettoyage.

2. Enlever les conducteurs de mise à la terre.

3. S’il y a eu modification de la configuration des câbles ou des barres omnibus, effectuer un test d’isolation avec un meg-ohm mètre 5000 V afin de s’assurer qu’un court-circuit n’est pas présent.

4. Fermer les panneaux d’accès de l’équipement.

5. Enlever les cadenas et étiquettes de sécurité sur les pièces d’équipement concernées.

6. Mettre les gants isolants.

7. Effectuer la manœuvre de remise sous tension de l’équipement 15 kV.

8. Vérifier visuellement si les couteaux sont bien fermés. (si possible)

9. Remettre les charges secondaires sous tension (si applicable).

10. Nettoyer la sous-station ou l’équipement.

4. GANTS ISOLANTS

1. Consignes de sécurité

Généralités

Les gants isolants doivent être portés lorsque des manœuvres d’équipement haute tension (750 V et +) sont à effectuer ou qu’il y a risque de contact accidentel avec un équipement sous tension. Le port de ces gants n’autorise pas le travail sur de l’équipement sous tension.

1. Procédure de vérification des gants

Ils doivent être vérifiés chaque fois qu’on en fait l’usage.

1. Vérifier si la date de vérification est valable.

2. Presser les doigts ensemble, relâcher rapidement; les doigts ne doivent pas adhérer l’un à l’autre.

3. Étirer les gants vigoureusement entre chaque doigt sur la longueur et sur la largeur de la manchette et vérifier que :

1. le gant ne contient pas de fissures, coupures entailles, trous d’épingles ou toute détérioration due à l’ozone;

2. le gant est résistant.

4. Faire une vérification en emprisonnant de l’air à l’intérieur du gant, placer le gant près du visage afin d’entendre ou de sentir l’air qui pourrait s’en échapper par un trou quelconque dans le caoutchouc et vérifier tous les côtés du gant de cette façon.

N.B. : Si vous découvrez une anomalie mentionnée ci-dessus, effectuez immédiatement le remplacement des gants.

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 13

5. Avant de porter les gants isolants, on doit enlever montres, bagues et bracelets.

6. Les gants doivent être rangés dans leur étui lorsqu’ils sont secs.

2. Gants protecteurs de cuir

1. Les gants protecteurs en cuir servent à protéger les gants de caoutchouc et doivent toujours être exempts de créosote, de graisse, d’éclat de bois, etc. Ils doivent être portés par-dessus les gants isolants.

2. Avant d’utiliser les gants protecteurs, il faut les vérifier de la façon suivante :

1. examiner et enlever les agrafes, les éclats de bois, etc.

2. les protéger contre la créosote et la graisse en les essuyant avec un linge sec.

3. s’assurer que les gants protecteurs sont de pointure égale ou supérieure aux gants de caoutchouc.

3. Les gants en tissus servent à absorber la transpiration et à garder les mains chaudes en hiver. On doit toujours les porter avec les gants en caoutchouc.

4. On ne doit pas se servir des gants protecteurs ou de gants de tissus pour effectuer d’autres travaux que ceux associés à l’usage des gants de caoutchouc.

5. Lorsqu’on range les gants, il faut s’assurer qu’ils sont secs à l’intérieur et à l’extérieur et ils ne doivent pas être rangés dans un endroit où ils seront écrasés ou percés par des outils ou des objets lourds. Ils doivent être rangés dans un étui réservé au rangement des gants isolants.

3. Rangement des gants

1. Étui sans séparateur

1. La paume et les doigts des gants protecteurs doivent être repliés dans le rebras. Il faut placer les gants protecteurs face à face et les mettre au fond du sac.

2. Les gants intérieurs doivent être placés par-dessus les gants protecteurs afin d’empêcher que le cuir ne vienne en contact avec le caoutchouc, puis on place les gants isolants (lorsqu’ils sont secs) dans le sac, les doigts vers le haut. Le poignet des gants isolants doit être placé le long des gants protecteurs au fond de l’étui. Fermer la fermeture éclair avec soin.

2. Lorsque l’étui est muni d’un séparateur

1. Ranger les gants en tissus et les gants protecteurs en cuir à l’arrière de la paroi et les gants isolants à l’avant ou du côté le plus grand.

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PLANIFICATION POUR COUPURE ÉLECTRIQUE

LIEU DES TRAVAUX : PAVILLON :

DESCRIPTION DES TRAVAUX :

EPI INDIVIDUEL REQUIS :

CIRCUITS AFFECTÉS :

PLANIFICATION DU TRAVAIL :

APPROUVÉ PAR :

DATE ET HEURE DES TRAVAUX :

DURÉE PRÉVUE :

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 15

EXIGENCES PARTICULIÈRES POUR TRAVAUX À HAUTS RISQUES

Approuvé par :

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Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 17

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 18

7. PROCÉDURE DE CADENASSAGE DES ÉQUIPEMENTS (ENTRETIEN ET RÉPARATION)

1. Objectif

Cette procédure détermine les étapes nécessaires à l’application du cadenassage pour les équipements et machines incluant les espaces clos de l’Université de Sherbrooke. Le principe du cadenassage vise à protéger la santé et la sécurité des travailleurs en éliminant les dangers à la source de tout démarrage accidentel.

2. Portée

Cette procédure s’applique à tout le personnel de l’Université de Sherbrooke et aux sous-traitants qui doivent intervenir sur un équipement, une machine ou en espace clos.

3. Généralités

La procédure de cadenassage est complémentaire à toute procédure d’entretien, réparation, réglage, déblocage, inspection, ajustement, nettoyage y compris l’entrée en espace clos.

La pose du cadenas doit se faire à un endroit où il sera impossible à un autre employé d’actionner la pièce d’équipement sans enlever le cadenas.

Pour tout travail sur un équipement de distribution électrique ou sur un équipement mécanique, le cadenas devra s’apposer sur l’interrupteur principal en amont de l’équipement, et ce, afin qu’il n’y ait pas de tension dans l’équipement à entretenir.

S’il doit y avoir plus d’un corps de métier qui doit travailler sur l’équipement, chaque employé doit avoir à ce qu’il y ait installation de son cadenas à tour de rôle. Le dernier employé à travailler enlève complètement le système de verrouillage et remet l’équipement en marche s’il y a lieu.

Il est important de mettre le cadenas sur l’alimentation électrique et non pas sur le bouton d’arrêt puisque les équipements sont de plus en plus commandés à distance par les systèmes numériques. Ceci pourrait faire qu’un équipement démarre accidentellement par bris de contrôle.

4. Définitions

A. Cadenassage :

Consiste à mettre et maintenir hors d’état de fonctionner un équipement ou une machine, si possible par un moyen physique tel un cadenas pour empêcher le démarrage sans l’action volontaire de toutes les personnes exposées pendant qu’on effectue des tâches.

B. Cadenassage simple:

Consiste à l’application d’un cadenas sur un seul point de coupure d’énergie par un travailleur. On utilise le cadenas de département si vous cadenassez pour une autre personne. Si c’est vous qui effectuez le travail, vous utilisez votre cadenas personnel.

C. Cadenassage multiple :

Consiste à l’application de plusieurs cadenas sur plusieurs points de coupure d’énergie ou lorsque plusieurs travailleurs doivent intervenir sur un équipement, une machine ou en espace clos.

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 19

D. Cadenas personnel :

Le cadenas personnel est utilisé pour la protection d’une seule personne. Il doit être identifié au nom de l’employé avec son matricule. Il doit posséder une clé unique. Le travailleur ne doit posséder qu’un seul cadenas personnel et seul celui-ci peut l’utiliser et le retirer à moins d’avis contraire selon les procédures établies.

E. Cadenas de série :

Cadenas servant au cadenassage multiple. Ils sont disponibles en série et s’installent sur les équipements à cadenasser. Une seule clé ouvre une série de cadenas d’équipement.

Le cadenas d’équipement NE peut PAS servir comme cadenas personnel ou de département.

F. Cadenas de département et métier :

Cadenas (identifier par couleur) servant à contrôler l’application du cadenassage. Il sert notamment à cadenasser l’équipement. La clé doit être unique et est sous le contrôle du responsable du cadenassage dans chaque département ou secteur. Il NE doit PAS servir du cadenas personnel.

G. Boite de cadenassage fixe :

Boîte fixée aux endroits stratégiques. Elle est utilisée lors d’un cadenassage multiple. Elle sert à regrouper les éléments servant au cadenassage notamment clé des cadenas d’équipement et la fiche de cadenassage. Chaque travailleur doit y apposer son cadenas personnel.

H. Tableau de cadenassage pour entrepreneur :

Tableau de cadenassage contenant des boites de cadenassage, étiquettes et cadenas. Ce tableau doit être installé sur le chantier pour permettre d’effectuer le cadenassage sur le chantier de construction.

I. Boite de cadenassage mobile :

Boîte mobile pouvant être transportée sur les lieux de travail. Elle est utilisée lors d’un cadenassage multiple. Elle sert à regrouper les éléments servant au cadenassage notamment clé des cadenas d’équipement et la fiche de cadenassage. Chaque travailleur doit y apposer son cadenas personnel.

Tout cadenas posé doit avoir une identification : nom de l’employé, nom de l’entreprise, numéro de téléphone pour rejoindre en tout temps.

J. Fiche de cadenassage :

Document de référence unique à chaque équipement qui indique la séquence de cadenassage, les outils nécessaires, le test de démarrage.

K. Outils de cadenassage :

Outils servant à pouvoir cadenasser un dispositif :

Étiquettes de verrouillage, câble de verrouillages tout usage, verrouillage pour robinet à tournant sphérique régulier, verrouillages pour robinets-vannes, verrouillages pour disjoncteur surdimensionné, verrouillage pour fiche, moraillon, câble, etc.

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L. Mise à énergie zéro :

La mise à énergie zéro est la condition par laquelle les intervenants doivent s’assurer que toutes les formes d’énergie sont neutralisées qu’elles soient : mécanique, électrique, pneumatique, thermique, hydraulique, potentielle, etc.

La mise à énergie zéro signifie également qu’en plus de neutraliser toutes les formes d’énergie, l’énergie résiduelle doit être dissipée.

M. Source d’énergie :

Potentiel : Énergie qui sert à fonctionner les équipements.

Résiduelle : Ce qui peut-être toujours présents mêmes accumulateurs, vapeur, air comprimé, ressorts, énergie hydraulique, force de gravité force d’inertie, condensateurs, etc.

N. Test de démarrage :

S’assurer que toutes les sources d’alimentation sont bien coupées en tentant de remettre l’équipement ou la machine en fonction.

Le test de démarrage doit être effectué par une des personnes responsables des travaux.

L’information comme quoi le test a été effectué doit être consigné sur la fiche de cadenassage.

O. Étiquette d’identification :

Une étiquette doit être apposée au point d’interruption de l’énergie ou sur la boîte de cadenassage afin de permettre à quiconque se présente sur les lieux d’être renseigné sur les opérations en cours. La partie détachable de l’étiquette doit suivre la clé du cadenas.

* Voir Annexe A – page 29

5. Rôles et responsabilités

A. Direction

• Adopte une procédure définissant les modalités d’application du cadenassage.

• Fournit toutes les ressources nécessaires pour mettre en application le cadenassage.

• S’assure que la procédure de cadenassage est appliquée et révisée périodiquement.

• S’assure que les équipements ont des dispositifs nécessaires pour pouvoir être cadenassés et que les accessoires servant au cadenassage sont disponibles.

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B. Superviseur, coordonnateur ou contremaître

• S’assure que les personnes responsables du cadenassage ont les compétences requises pour accomplir leur tâche.

• Fournit aux membres de son équipe l’information, la formation ainsi que le matériel requis pour appliquer la procédure.

• Fournit à chaque employé visé par la procédure un cadenas personnel avec son nom ainsi qu’une clé.

• Fais appliquer la procédure.

C. Travailleur :

• Coupe ou isole les sources d’énergie selon les méthodes sécuritaires prescrites.

• Avise les utilisateurs de l’équipement lorsqu’il prévoit cadenasser.

• Utilise son cadenas personnel à chaque fois que le cadenassage est requis.

• Effectue l’essai de démarrage et consigne le résultat sur une étiquette ou sur une fiche de cadenassage.

• Avise le superviseur, coordonnateur ou contremaître qu’il a perdu sa clé.

6. Étapes de cadenassage

Avant d’entreprendre les travaux d’entretien ou de réparation sur un équipement, une machine, ou avant de faire une entrée en espace clos, la personne responsable du cadenassage doit :

1. Obtenir et référer à la fiche de cadenassage lorsque celle-ci est disponible.

2. Repérer et identifier tous les modes d’alimentation.

Lorsque l’information est incomplète, référez aux personnes spécialisées (plombier, électricien, etc.) des secteurs.

3. Prévenir toutes les personnes concernées par les travaux.

4. Compléter le registre de cadenassage.

Tous les sous-traitants qui ont à effectuer des travaux pour lesquels la procédure de cadenassage s’applique doivent la suivre sans exception.

A. Cadenassage simple:

Cette procédure s’applique lorsqu'il n'y a qu'un seul point à cadenasser.

Les étapes sont les suivantes :

a) S’assurer qu’il y a seulement un point de cadenassage.

b) Vérifier le numéro et la description de l’élément à cadenasser (valve, sectionneur, etc.).

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 22

c) Apposer le cadenas personnel sur le point de cadenassage et conserver la clé sur soi ou apposer le cadenas de département sur le point de cadenassage remplir l’étiquette.

d) d) Effectuer un test de démarrage.

e) Exécuter le travail sur l’équipement cadenassé.

f) Pour le cadenas départemental, apporter la clé du cadenas et la partie détachable de l’étiquette à la boite de cadenassage de votre département et remplir le registre.

B. Cadenassage multiple:

Cette procédure s’applique lorsqu'il y a plusieurs points à cadenasser.

Les étapes sont les suivantes :

a) Obtenir et consulter l’information de cadenassage de l’équipement, machine ou lors d’une entrée en espace clos.

b) S’assurer que la fiche a été validée. Dans le cas contraire, valider la fiche selon la procédure.

c) Compléter la fiche de cadenassage en indiquant la position de départ des équipements à cadenasser et confirmer l’étape de cadenassage.

d) Compléter la fiche en indiquant le numéro de la (des) série (s) de cadenas utilisés.

e) Effectuer le test de démarrage et apposer sa signature sur la fiche. La personne ayant accompagnée le travailleur responsable signe également la fiche SEULEMENT lorsque toutes les étapes sont réalisées.

f) Ranger la (les) clé (s) des cadenas d’équipement utilisés ainsi que les cadenas de série non utilisés dans une boite de cadenassage fixe ou mobile.

g) Poser un cadenas de département afin d’empêché quiconque d’avoir accès à (aux) clé(s). La personne responsable du cadenassage doit apporter la clé du cadenas de département et la partie détachable de l’étiquette à son superviseur.

h) Prendre connaissance de la fiche de cadenassage dûment complété.

i) Installer le cadenas personnel de chaque travailleur présent lors des travaux sur la boîte de cadenassage fixe ou mobile lorsque celui-ci juge le cadenassage satisfaisant, pour sa sécurité. En cas de doute raisonnable, le travailleur doit vérifier personnellement les éléments cadenassés, avant de fixer son cadenas à la boîte de cadenassage. Il peut également demander un test de démarrage.

j) Afficher la fiche de cadenassage sur la boîte de cadenassage afin de facilité sa consultation

Fin des travaux :

Les étapes sont les suivantes :

a) Aviser toutes les personnes concernées que le travail est terminé et que l’équipement sera remis en fonction.

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 23

b) Replacer l’équipement dans son état habituel sans oublier de remettre les protecteurs en place, d’enlever tous les outils et de nettoyer la zone de travail.

c) Chaque travailleur, qui termine son travail, doit enlever son cadenas.

d) Récupérer la fiche de cadenassage et enlever le cadenas de département.

e) Procéder au décadenassage en ordre décroissant. Replacer l’élément cadenassé dans la position telle que notée sur la fiche. Indiquer le décadenassage sur la fiche.

f) Remettre la fiche lorsque tout est terminé au responsable

IMPORTANT : Si des travaux sur l’équipement de prolonge au-delà du quart de travail du travailleur, ce dernier doit enlever son cadenas lorsqu’il quitte les lieux de travail et doit le remplacer par un cadenas de département si ce n’est pas encore fait. Il NE DOIT en aucun cas laisser un équipement sans protection si des travaux sont réalisés.

C. Procédure à suivre lors d’un changement de quart ou d’équipe

En cas de travaux prolongés ou de changement d’équipe de travail. L’employé qui termine enlève son cadenas personnel et l’employé qui commence installe son cadenas personnel sur la boite de cadenassage.

D. Procédure à suivre pour les cadenas oubliés.

Chaque travailleur est responsable de son cadenas. Lorsqu’un cadenas personnel est oublié sur une boîte de cadenassage, le travailleur est rappelé au travail, pour l’enlever (à ses frais). Si on ne peut rejoindre le travailleur, la personne responsable du cadenassage doit contacter le coordonnateur ou le contremaître, pour donner l'ordre de couper le cadenas, après que le responsable du cadenassage ait vérifié que cette opération peut être effectuée sans danger.

7. Mesures disciplinaires ou administratives

Des mesures disciplinaires ou des mesures administratives (entreprises externes) peuvent être appliquées dans le cas d’un manquement à la procédure de cadenassage.

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 24

8. PROCÉDURE DE CADENASSAGE DES ÉQUIPEMENTS PAR LE MAÎTRE D’ŒUVRE (ENTREPRENEUR GÉNÉRAL – figure 1)

Généralités

Les articles 1., 2., 3., 4. et 7. de la section « 7 » s’appliquent également à cette section (Procédure de cadenassage des équipements par le maître d’œuvre (entrepreneur général) d’un projet de construction, rénovation et/ou agrandissement.

1. Demande de coupure

Le maître d’œuvre remplit le formulaire de demande de coupure d’énergie dangereuse (annexe 1). Il doit faire parvenir sa demande au chargé de projets de l’UdeS. Le chargé de projet doit s’assurer que l’entrepreneur général a bien une procédure de cadenassage. Le chargé de projets de l’Université fait parvenir la demande au contremaître concerné de l’Université. Au besoin le contremaître participe à la rencontre de chantier.

2. Cadenassage de l’équipement

Le contremaître de secteur de l’Université fait effectuer le cadenassage de l’équipement ou du réseau concerné par un membre de son équipe. Les clés du cadenassage devront être mises dans la boite de cadenassage de l’entrepreneur général et barré avec le cadenas du département concerné. Une fois cadenassé, le contremaître confirme au chargé de projets que l’équipement ou le réseau est cadenassé dans la boite de cadenassage de l’entrepreneur général. L’entrepreneur général appose alors son cadenas sur sa boite de cadenassage. L’entrepreneur général doit s’assurer que chacun de ses sous-traitants soit bien cadenassés (figure 2) avant d’effectuer leur travail. Chaque employé de sous-traitant doit apposer son cadenas personnel sur la boite de cadenassage de l’entrepreneur général.

3. Mise en œuvre de la remise en service

Une fois les travaux terminés, l’entrepreneur général s’assure que l’ensemble des travaux est terminé et que tous ses sous-traitants ont retiré leurs cadenas personnels. Ensuite, il retire son cadenas et avertit le chargé de projets de l’Université que le travail est terminé. Le chargé de projets peut alors contacter le contremaître concerné de l’Université pour faire effectuer le décadenassage de l’équipement ou du réseau. Le contremaître confirme au chargé de projets que le décadenassage est complété. L’entrepreneur général peut alors remettre l’équipement en fonction.

Figure 1

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 25

Figure 2

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 26

ZONE

Annexe 1

DEMANDE D’AUTORISATION DE COUPURE DE SERVICE

LOCAL

Guide de l’entrepreneur – Université de Sherbrooke 27

EN

TREP

RE

NE

UR

Liste des locaux affectés par les travaux :

Date de début ______________________ Temps requis ______________________ Fin ______________________

Détection – coupure

Air comprimé o Glycol o Vapeur o

Électricité/détection o Électricité/coupure o Ventilation o Eau domestique o Eau froide o Contrôle o

Libération du local : totale o partielle o

Nature des travaux (par discipline) :

Signature ___________________________________ Date _____________________________________

Responsable ________________________________ Cellulaire _________________________________

San

té, s

écur

ité a

u tra

vail

Sources de danger du local

Sources de danger des locaux adjacents

Signature ________________________________________________ Date _____________________________________

Uni

vers

ité

Chargée ou chargé de projet _______________________________________________________

Cellulaire _________________________________________________

Contremaître ___________________________________________________________________

Cellulaire __________________________________________________

ZONE

Annexe 1

DEMANDE D’AUTORISATION DE COUPURE DE SERVICE

LOCAL

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Rec

omm

anda

tions

Sécurité, mesures préventives, coordination, mesures spéciales, etc.

Rem

ise

en s

ervi

ce Les services peuvent être mis en opération

Entrepreneur ________________________________________________________________________

Signature _____________________________________________ Date :____________________________________

• Les demandes de coupure de service doivent être faites sept (7) jours à l’avance.

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ANNEXE A

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9. PROCÉDURE D’APPLICATION POUR ÉTIQUETTES DE SÉCURITÉ

Généralités

Le présent document décrit l’utilisation des étiquettes de sécurité conçues pour protéger les travailleurs et l’équipement contre les dangers de nature électrique ou mécanique. Les étiquettes sont utilisées durant le travail ou lors d’une mise hors service prolongé. Cette procédure révise la procédure émise le 7 septembre 1994.

L’étiquette est conçue pour fournir un avertissement visuel maximum sur les appareillages qui sont hors service. De plus, ce dernier comporte une partie détachable qui sert de référence pour le suivi des réparations.

Lorsqu’une personne travaille sur une pièce d’équipement, elle devrait verrouiller la source d’alimentation électrique en position hors circuit. Ce verrouillage doit être avec le cadenas de sécurité prévue à cet effet en plus d’y apposer l’étiquette.

1. Étiquetage des équipements

L’entrepreneur est responsable de la gestion de ses étiquettes de sécurité, c'est-à-dire qu’il est responsable de voir à ce que les talons soient ramassés, classés et que les étiquettes soient enlevées au bon moment.

Le travailleur doit consigner sur l’étiquette, la date, la raison de l’étiquette, son nom, sa section.

Si l’équipement étiqueté doit demeurer pendant plus que vingt-quatre (24) heures hors service, le travailleur qui l’a étiqueté doit, avant de quitter son travail, détacher la partie du bas et la remettre à l’entrepreneur.

1. Enlèvement des étiquettes

Aucune étiquette de sécurité ne doit être enlevée de son emplacement jusqu’à ce que tous les équipements aient été remis en service.

Une étiquette de sécurité doit être enlevée de son emplacement par la personne qui l’a installée ou une personne autorisée par le supérieur immédiat.

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10. PROCÉDURES DE TRAVAIL À CHAUD

1. Objectifs

L’instauration d’une procédure de travail à chaud est le meilleur moyen de :

1. réduire les risques d’incendie causés par le manque de précaution;

2. assurer la sécurité des occupants et de l’exécutant;

3. évitez le déclenchement de dispositifs de protection incendie (détection, extinction).

2. Politique

Les travaux de travail à chaud peuvent être exécutés sans danger, pourvu que les exécutants connaissent les précautions à prendre. Pour effectuer des travaux de soudage, de découpage, de brassage, de meulage, de dégel de conduites, de passage des toitures au chalumeau et de fixation par collage de métallisation à chaud, il est obligatoire de :

1. obtenir un permis de travail à chaud, auprès de la Division des services de sécurité, avant d’effectuer les travaux;

2. satisfaire les exigences et respecter toutes les règles de sécurité;

3. d’être muni de tout équipement de protection personnelle stipulé dans l’édition la plus récente de la norme Acnor (VV.117.2.);

4. d’être qualifié pour les travaux de soudage sur les appareils sous-pressions, conformément au règlement du Gouvernement du Québec (C.A.20,01,001.1);

5. demander un permis au moins vingt-quatre (24) heures avant la tenue des travaux.

3. Champ d’application

Cette procédure est spécifique aux travaux qui sont exécutés dans les bâtiments et les tunnels de l’Université de Sherbrooke et s’adresse aux entrepreneurs et leurs sous-traitants effectuant de tels travaux. C’est le responsable de la Division des services de sécurité qui a la charge de l’application de cette politique.

4. Rôles et responsabilités

1. Division des services de sécurité

Seule la Division des services de sécurité est mandatée pour délivrer un permis de travail à chaud et de voir à sécuriser les sites des travaux. La Division des services de sécurité se réserve le droit de retirer un permis ou l’arrêt des travaux si :

1. un exécutant travaille sans permis;

2. les exigences ne sont pas respectées;

3. il y a danger de causer un incendie.

2. Le requérant (entrepreneur, sous-traitant)

Cette personne ou personne morale est responsable de demander avant le début des travaux, soit vingt-quatre (24) heures à l’avance, un permis auprès de la Division des services de sécurité.

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5. Surveillance des dangers

Les incendies et le déclenchement des dispositifs de protection des systèmes d’alarme incendie dus aux travaux de travail à chaud sont pour la plupart causés par :

1. un manque de précautions lors de l’utilisation des appareils de soudure;

2. une déficience des équipements causée par un manque d’entretien;

3. l’éclaboussure des étincelles produite par l’appareil utilisé;

4. une concentration de fumée.

6. Règles de sécurité et précautions à prendre

AVANT LE TRAVAIL, L’EXÉCUTANT DEVRA :

1. obtenir un permis auprès de la Division des services de sécurité;

2. sécuriser les lieux du travail :

1. en installant des écrans de protection pour éviter l’éclaboussure des étincelles pouvant se loger dans les fissures ou les petites ouvertures;

2. en recouvrant les planchers de bois avec des feuilles métalliques ou en les humectant;

3. en enlevant de l’aire de travail tous les matériaux dangereux et inflammables ou en les couvrant de bâches ignifugées, lorsque requis;

4. en s’assurant que l’atmosphère n’est pas explosive.

3. attendre que l’agent de sécurité ait procédé :

1. à l’inspection des lieux (aire de travail) en compagnie du requérant;

2. au désarmement du système d’alarme incendie (zone) si nécessaire.

4. désigner un auxiliaire instruit des mesures de sécurité, lorsque requis (voir permis);

5. l’émission d’un permis ne sera faite qu’à la suite de l’inspection des lieux par un agent de la Division des services de sécurité.

PENDANT LE TRAVAIL:

1. surveiller l’éclaboussure des étincelles de métal en fusion;

2. selon l’ampleur des travaux, désigner un auxiliaire pour faire de la surveillance;

3. le travailleur ou la personne qui surveille les travaux doit être muni d’un extincteur ou d’un boyau à incendie afin d’être prêt à intervenir;

4. il est obligatoire d’avoir prêt à intervenir, en tout temps, un extincteur ABC-10 et un extincteur à eau sur les lieux du travail.

APRÈS LE TRAVAIL :

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1. aviser la Division des services de sécurité à la fin des travaux afin qu’une inspection des lieux soit effectuée. Cette vérification permettra de déceler si des feux (étincelles) peuvent couver dans le secteur de travail;

2. aviser la Division des services de sécurité afin de procéder au réarmement du système d’alarme incendie;

3. par ailleurs, si des matières dangereuses ou des liquides inflammables ne peuvent être déplacés dans un laboratoire ou un local d’entreposage avant les travaux, une surveillance spéciale devra être maintenue pendant un minimum d’une (1) heure après la fin des travaux;

4. le requérant devra retirer le permis à l’échéance de celui-ci.

7. Types de permis

1. Permis journalier : émis pour une durée maximum de huit (8) heures.

2. Permis hebdomadaire : relatif aux chantiers de construction, d’une durée maximum de cinq (5) jours (lundi au vendredi).

3. Permis annuel : émis pour les ateliers où se fait régulièrement de la soudure.

8. Recommandations importantes

1. Le permis de travail à chaud doit être dûment complété et signé avant le début des travaux.

2. Les aires de travail doivent être inspectées avant et après le travail et les consignes doivent être scrupuleusement respectées.

3. Maintenir une surveillance après la cessation des travaux, pendant le temps prescrit indiqué sur le permis.

4. Les équipements doivent être en excellent état de fonctionnement.

5. Les travaux doivent être exécutés par du personnel qualifié.

6. Les bouteilles de gaz propane qui sont utilisées pour des travaux de soudure sont autorisées. Dans ce cas, les bouteilles (max. 30 lbs) devront être entreposées à l’extérieur à la fin d’une journée de travail, et ce, dans un endroit sécuritaire.

9. Équipements de protection obligatoire

1. Bâches synthétiques homologuées ULC-S214 ou VLC-S-109;

2. Extincteur ABC-10 (plein) ou à eau, ou un boyau à l’eau;

3. Capteurs de fumée de soudure, lorsque requis.

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11. PROCÉDURE - CIRCULATION DES VISITEURS OU ENTREPRENEURS DANS LES SALLES ÉLECTRIQUES

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12. PROCÉDURE POUR LE TRAVAIL DANS UNE SALLE ÉLECTRIQUE