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FACE AUX MAGINOÏ ET AUX VARENNE M i démontre la Chambre que le colonialisme assassin mène à la guerre impérialiste conflit mondial qui opposera le Bloc des grandes puis- sances capitalistes et le bloc des puissances asiatiques et révolutionnaires, dont la Chine et l'Union Soviétique IL APPELLE LES OUVRIERS ET PAYSANS A FORMER LE FRONT UNI AVEC LES INDIGÈNES CONTRE LEURS COMMUNS OPPRESSEURS A y courts de la discussion du bud- get dos colonies par la Chambre, deux points de vue se sont opposés celui du ministre Maginot faisant l'apologie du colonialisme celui du octnmnnUte Doriot, appelant les in- d'gènes à îa lutte concertée avec les et paysans français pour rindépendalice des colonies. Le ministre été. approuvé par des affairistes et par des indigènes traî- tres à leur race. Parmi ceux-ci, Dél- inont Alcade, .Gandace,(iratien-et Dia- gne, qui s'est insurgé contre l'idée même du self-gouernmeni des indigè- nefs. ' Le -socialiste Varenne a déploré que l'Indochine ne s'habitue pas à payer l'impôt t> Entre Maginot, flanqué de ses amis, Doriot, une ombre falote a tenté un moment ..de .prendre forme. C'était un socialiste nommé Nouelle. Il bavarda astucieusement sur « ta libération des .colonies ii; Mais ;Doriot l'ayant sommé des' expliquer' 'franchement, Nouelle se déclara piteusement partisan de Avouez donc simplement que vous et. votre, parti -restez .colonisateurs' conclut Doriot. La discussion générale du budget des ccloniés a. commencé au début de l'après- midi d'hier à la' Chambré par un discours démagogique du socialiste Nouelle. Il op- posé, la politique de- l'assimilation pré- conisée par le cardinal de Richelieu l'assujettissement complet pratiqué pour les nouvelles colonies cet assu- jettissement étant « camouflé en politi- que. d'association » On l'entend s'écrier: du Nord, Madagascar cl Vïndo-Chine seront bientôt mûrs pour la liberté. Il faut les y préparer par un apprentissage politique, administra^ et économique Doriot devait exiger un pcu plus tard une mise ati' point pleine d'intérêt de ces déclarations prometteuses. Apres rouelle ce fut le sinistre requin cochinçhinois Outrév qui. multiplia les politesses à l'égard d'Alexandre Varenne. Puis le nègre Candace,. traitre et la race noire, réclama l'intensification de l'ex- ploitation de ses frères. Enfin Taittinger tenta un verbeux panégyrique du ro'o niahsme français, Le "rayonnement" par l'alcool et l'opium Notre camarade Doriot commence par faire bonne justice d'un prétentieux pas- sage d'un bouquin, du rappo'teui *r ehimbault lequel présente le colonialisme français comme exempt de li>npe't du gain et guide seulement pm « le o^som naturel de rayonnement qui cout-k i^ les grands peuples » \otie rayonnement? s'écrie Dou-a Iqnorez-vous la fameuse cir< ula de M Albeit Sanaul, impij atu le développe- ment en Indo-Chine, de i imti ""> a opium et de débits d alcool ? Les suKats d ce travail sont telU k'<£ importants qu'il cool ti Mages 6te qu ti c par les vos coloni Le fhpak t-i un. tain' r.oinV > n'yu»-, de la 0-e uilP" l d'excia' i les cola- mes, V .En îiiio < vest ames les thitl l et en w<$ il >.r& Cu lonk 1t «VQ aii lion tenu lo,n de toutes Ct -Les sociétés nnov me rfi' était de g^2i £ < jO3 soLiclei sawilttuè" ih Notre cdnu'ji que 15 des e\pomaoiLS 3t n i mie so diligent et 'souligne un fait e»b"nM 1 d, i un po i '•n 192') 2 nul liarat, JtX) de pIns aux colonies que icui ni <> I ti l loin pro- duits Iû IP~ a i> i '• ilntt mialo gue Or i if'" 'il miVnuh toiras- ponOul u V" pu déni des ci- pollution k»( '( de la irnvo lut o Le ti des (Olonies .est ? "(M itve corameicial de la ,France, nt u i comratice ac- tuel aitc Itinxi? ? Inticmrnt défi- LE: COLONIES, CE PAYS SEimr EN C1\T MLL.1TL Industrie learde et colonisation Vos ri> tfies son' justes! s'écrie Ar- ch'nibati't in util ce sont ceux de votre rap- voi\ riposte Lot tôt (-c-,t avec vos chif- frt m' que <"i" vous réfute et vous cortuï L" député tiuti n]Tj»lc qutn Gît lt- l o'1 dtP montre que les expé- fji i n s'eiii» servaient les sociétés I DORIOT de la France vers les colonies sont pas- sées de 997.000 quintaux" en quintaux en 1927. Quant aux 1.298.840 quintaux pour la métallurgie de ce pays, les colo- nies sont un débouché considérable. Et les arands <pro\els actuels, comme le Transsaharien et le Transindochinois, ne sont pas pour diminuer celle importance Les bénéfices de la colonisation L'orateur montre qu'il en est de même pour les '.produits "te.\lilès •. Vous colonise;, '-dit-il, pour exporter. Et vos exportations, n'en déplaise au vu Le mmslif MVGI\Or qui attendit son; budget de bunditis) te colonial (inue V \f'unboult peuvent servir n lie e&i'itt i't lune Suit une Lnumciation tdifiante la d ielf des ( aoutchoucs dL l Indocti'ne. distribue par action de 100 franco, n francs de dividende en 192t; 120 Ii en Pu francs en Les Distille tiad de Ivf'orhm lut un buitfice net de 2d millions de francs poui 33 millions de capitaL La, (oripagnu Fianccuse de lAtncue O: i alertlul? a boni poai chaque action de 250 ftanrs en 1921, 6? tr. 50 de* dividende en 19-22, 65 francs en fi'. 50 en 1924, 75 francs, plys un bonus de 50 francs en 1925, 85 francs et en 1rt2d 85 francs plus un bonus de 50 francs. Les actionnaires de la Uanijue dFlal d i \la>ot ont icru pom les année, l'l2 2*2)20 0d° de La Corn, pai/nw des mmm 's di for maqmltque de Mo1 tatt l'a'-lid (Vl-prie a distribué en 1923 °C0, francs en 102 i 321 û 15 en 1925 ]>o fii inc^ par action de 500 francs. VCi inuim d îljeiie et de Tun1- sir c-P'i nient nom des actions de 500 francs a u>^e U~ fr 50 en 1923 225 francs, en et '75 francs en 192i Ils actionnaires, des Phosphates lie Gahn (Tunisie) ont reçu pour 1CO francs. 32 francs.de ili\ului('e en 102 i ,-jb francs en 1!)% et 41 francs en 192,1. ih rne-wn»'. conclut Doriot, lins auii ail i nuitt soi/oii '<aii.es loi/uni M"TI()N EST \l I \II<I n l ULili CE N'EST ror TENTATIVE ul pn )- =1 L^lIbMl \v mt elal h que la, coioni-ilion est si productive pour ies capitalistes, I oi itt Jr vu montrer qulle est pour tes inaio'cn un calamité D les statut qves oflUi'Ues,, dit il, doiiH"! la conquête de l Hrjuie sur 20 mi Wons d'in Unes cultivai h s H nul- lions son pflisc entre les mains des culo ni>ate\<rs n les S00 000 F uiop iw pos sèdrn! (T de la foi tune totale le* 5 mit- U ns d'ndiqines 37 serltem''n' En Tunisie, 7C0.OO0 Hectares furent verni-' aux colon*. Au Maroc hectares sont di'n in pneté de 2 ')O0 colruu eS ni lendemain de la guêtre du Rift, i2 000 he< tai i ovt élu cnlibès « poui c d'uhli'^ iiubliq i< i aui tribus dis rd< U ». El non-* toyon ces f'rns a[iettep\ Il U gundes André DELHA\. '} (LIRB IA SUTS 8& DETJSIEJIJ PAGE) Une LE SCANDALE DE LA GAZETTE DU FRANC De nombreux journaux de province le Quotidien, la Volonté et la Rumeur compromis 600 MILLIONS RAFLÉS A LA PETITE EPARGNE SOUS LE SIGNE DE L'UNION NATIONALE LOCARNIENNE Et c'est la « Gazette du Franc » qui, le 6 octobre 1928 nous attaquait l'aide d'un faux grossier, le stupide « plan 1 » ques bandits se sont émus du fort rai des baadits le banditisme par trop imprudent de quelques bandits. Riualités de Bourse. Enquête offi- cieuse. Inculpations officieuses. C'est l'affaire dite de la Gazette du Franc. On s'inquiète tardive découverte l des agissements d'une Madame Ha- nau qui promettait 48 air, d'intérêf aux gens qui lui confiaient leur argent, gens qu'elle remboursait en. leur donnant un beau papier intitulé « part de f onda- teut n d'une société nouuelle, papier qui leur donnait droit. à de nouveaux inté- rêts fabuleux représentés par de nouvel7 les parts de sociétés de terrains dans la Lune ou de brouillards sur la Garonne à condition toutefois qu'ils s'enga- gent à ne jamais rien contrôler des opé- rations: Indignation comique des vertueux, de' puis Pbincaré qui le parrain de la Gazette du Franc et qui, aujourd'hui, fait poursuivre, jusqu'au Quotidien qui déclare que sa pureté bien connue lui in- terdit de toucher plus longtemps les francs de subvention par mois qu'il'recevait; pour la publicité finan- cière transmise par Interpresse de Ma- dame Hanau. Comme si l'escroquerie à la boule de neige ne sautait pas aux yeux au pre· miet examen. Roçhette nous avait de' puis longtemps habitués à ce genre d'o- pérations (1 audacieuses ». Voilà donc la Gazette du Franc in- culpée ou sur le point de l'être. Les petifs épargnants enrôlés par elle s'affo- lent. Les spéculateurs jouent sur la pani- que. Les banques adverses se réjouis- sent. Et nous ? Nous, nous savons ce que vaut cette prétendue opération de salubrité. Soixante hommes politiques grasse- ment rétribués onf prêté' leurs signatures à :la feuille qui servait de couverture eux opérations, et cette feuille, la Ga- zette du. Franc, dirigée par l'ancien chef de cabinet d'un ministre du Cartel, nous a stupidement et violemment attaqués. C'est cet organe d'une moralité supé- rieure qui, le 6 octobre, écrivant en lea- der': La France est le pays de la mo- rale », donnait; à côté, sous une man- chetfe énorme, le plan d'attaque com- muniste sur Paris », avec la composition du ministère révolutionnaire » et « la transformation des camions d'ordures ménagères en autos blindées Un faux grossier. Nous avons montré alors toute la sot- tise canaille de cet article signé par Pierre dans cette Gazette du Franc que nous dénoncions comme une feuille louche de finances (Huma-' nité du 6 octobre 1928). A la faveur d'une bataille de banques le voile se .'déchire, complètement aujour- VOILA '1 GENS QUl NOUS ATTAQUENT La tardive activité du' gouvememenï intéressée ' n'efface en rien sa Ion igue complicité. Elle ne fait que l'accuser. Marquons le coup. P. VAILLAMT-GOUTURIÊR LA SEME N'A PAS 'MONTÉ HIER m. nI) ft« quai do la Tourne.Ue. Mais, par suite des pluies et d'un relève- ment du niucau de la Marne, il e.;i prévoir que.la Seine va monter sensible- j ,serç Au installés de vastes bureaux. Siège de la bande aujourd'hui dénoncée par d'autres baïides rivales. Les services financiers de la Ga- zette du Franc ont été transférés lorsque cette revue, dirigée par le cartelliste Pierre Audibert, devint l'organe de la Compagnie Générale Financière et Foncière, créée par les directeurs de la Gazelle et par M. La- zare Bloch et Mme Hanau. Bientôt, sous l'impulsion de ces deux associés et administrateurs, cinq sociétés nouvëlles étaient fon- L'Union Française d'Emission et d'Introduction La Société Syndicale Fo'ncière La Société Française des Va- leurs an .Comptant L'Omnium des Valeurs Françai- ses et Etrangères Le -Consortium Financier de Bourse et de. Gestion. Leur titre est assez clair pour que nous ne nous étendions pas sur la 'nature et l'objet des opérations des cinq filiales. Fait caractéristique Dans chacun ne de ces sociétés; le. groupe Bloch- Hanau détenait environ -les 8/10 des actions. -Ainsi, le, contrôle absolu de l'atîminisirsiiQn et de la direction restait entre les mains des. deux com- plices. '• (LIRE I,A SUITE EN DEUXIEME PAGE) ON VA ARRÊTER Mme HANAU ET M. BLOCH et! minuit 30, le scandale de la >< Gazette velle A la suite d'une conférence qui s'est tenue ce soir au Palais de Justice, entre le procureur général, M. Prince de lali section financière, et les trois experts MM. Doyen, Léon et Israël. M. Glard, juge d'instruction, a été commis pour suivre cette affaire, Des mandats d'amener ont été décer- nés contre Mme Hanau et M. Lazare- Bloch pour abus de confiance et escro- querie. niHH!;| Un travailleur du Calvados nous écrit JE VOUS ENVOIE CENT FRANCS. Je ^préfère envoyer mon argent au seul Bârti qui défendé la classe ouvrière, que de le gâcher en dépenses inutiles. »• UN EXEMPLE Il y en a d'autres. Que chaque prolétaire pense au BUDGET DE GUERRE de son Parti l!l!iniliUMIH1MMllI!inilllU;ilMlMinill!lli:!U!llllJlll!iMlllMnill GUANO C'EST LE «CAPITAL» -QUI TUE ouvriers assassinés: 2 ans de prison avec sursis à l'entrepreneur Provini LE CONTREMAITRE TOSCANI EST ACQUITTÉ Et l'instruction hâtive avait eu soin d'écarter la responsabilité de coupables « plus puissants» PROVINT, et TOSCANI en correctionnelle. Le 18 octobre, un immeuble en cons- tuction,. rue de la Jarry, à Vincennes, s'effondrait soudain. De l'amas infor- me des décombres, on devait retirer 19 cadavres de travailleurs, victimes du capital assassin. Le soir même, l'entrepreneur-pro- priétaire-architecte, l'Italien Provint, était arrêté. Une instruction était ou- verte. Et, tandis qu'en semblables occa- sions, il faut aux magistrats, des mois et des mois pour informer, instruire et renvoyer devant la juridiction compé- tente les patrons coupables d'assassi- nat de leurs ouvriers ceux de la Ro- che-la-lIolière par exemple c'est en moins de 6 semaines que le magistrat instructeur a clos son information et traduit devant la chambre correc- tionnelle l'entrepreneur Provini et son contremaître Toscani. Une telle hâte si exceptionnelle de la justice n'est, certes pas, sans raison. ;• Et il n'est pas non plus difficile de le discerner. Que l'entrepreneur Provini soit l'un des responsables de la mort des y vic- times de Vincennes, rien, n'est plus certain: Qu'il soit le SEUL respon- sable, voilà qui n cst pas moins as- suré. Or, les autres responsables four- nisseurs de matériaux, bailleurs, de fonds, etc. n'étaient pas au banc des accusés. La hâte du magistrat instructeur s'explique trop bien. En allant .vite, on limitait l'instruction. Il s'agissait de ne pas mettre en cause des INTE- RETS TROP PUISSANTS. De même, il ne fallait pas trop sou- ligner la responsabilité des pouvoirs publics, administration municipale et préfectorale, inspection de travail, qui, s'ils n'avaient pas montré en. vers l'entrepreneur Provini, la toléran- ce et la complaisance qu'ils montrent d'ailleurs à tous ses confrères, s'ils n'avaient pas laissé Provini violer les règlements d'administration publique concernant la sécurité dans le bâti- ment, auraient pu prévenir la catas- trophe. Une épave humaine C'est une véritable épave humaine que l'homme qui a comparu, au banc des accusés. Provini est un vieillard, aux yeux hagards, aux traits ravagés; aux cheveux gris. Il a à peine 50 ans. La catastrophe de Vincennes l'a ruiné moralement, physiquement, finan- cièrement. Son interrogatoire ne sera presque qu'un long monologue du président Diousidon, qui rappellera les faits, construction sans plan, sans le conseil dun architecte, modifications appor- tées de son propre chef, sur u cro- quis » indicatif établi par un dessina- teur. Provini, en sanglotant, dira Je nie fiais construit avant plus de cent maison sans aucun accident. Des causes de la catastrophe, il ne sait rien. Poussé par le président et son avo- cat, il déclaré entin Peut-être est-ce sous le poids des 7.000 kilos de carreaux de plâtre et de briques montés au troisième étage que lra maison s'est effondrée. Fuis sur une question d'un avocat. il reconnait que les prescriptions du décret du 9 août 1925, concernant la sécurité dans le bâtiment, n'avaient pas été observées pai lui. L'interrogatoire de Toscani, .qui ) comparaît comme prévenu libre, sera bref. Il s'agit seulement de savoir s'il était contremaître homme de con- fiance, de Provini ou simplement un « ouvrier en. premier », comme Toscani et soti avocat, -M0 de Moro-Giafferri le soutiendront. Les experts accusent Trois experts avaient été, chargés de rechercher les causes 'de la catastrophe. Leur témoignage sera lourd pour l'ac- cusé. Le premier, M. Guet, 'architecte en chef des monuments historiques, décla- rera, qu'à son avis, le bâtiment en construction avait plusieurs raisons de ruine Tout d'abord, .les fondations n'a- vaient pas été assez profondes. On construisait sur un sol plastique n, argile et marne. Puis les semelles qui supportaient les piliers de fer de six étages étaient de tôles trop minces et trop étroites. (LIRE LA SUITE EN DEUXIÈME PAGE) !||l!llllllllllilllil!ll!lllllll!lilllllli!lillll!ll!l!ll!III!lll!lllllllillllll! L'AGONIE DU ROI GEORGE V Londres, 3 décembre. –.{Humanité.) Les nouvelles sur la maladie du roi d'Angleterre sont de plus en plus mau- vaises. Le souverain semble être dans un état désespéré. On lui a administré des ballons d'oxygène. La plupart des ministres sont au Palais de Buckingam. llais nul n'est admis auprès du monar- que 'agonisant.. Le prince de Galles a été rappelé de toute urgence. La maladie du roi n'a pas diminué l'intérêt du public anglais pour le grand match de criquet anglOraustralien qui a lieu en ce moment en Australie. C'est de la courtisanerie la plus obséquieuse que de prétendre, ainsi que le fait le Gau- lois, que la et de l'Empire est arrêtée. SOCIALISME DE DÉFENSE NATIONALE 1118 de la paitiô. par Pierre SEMARD Dans le Populaire, sous titre Allons, enfants de la Bolche- vie », un » théoricien » du socialisme de défense nationale, Marcel Déat, interprétant à la façon de Loyola mes articles sur l'attitude des com- munistes et du prolétariat en face de la guerre, me répond par deux colonnes de sottises et d'inepties. Déat a trouvé plus facile de muti- ler l'opinion que j'ai- exprimée que d'expliquer la position du parti so- cialiste, sa. collaboration dans l'U- nion sacrée avec toute la bourgeoi- sie de à 1018, les votes des bud- gets de guerre par son groupe par- lementaire, le soutien que ce dernier a accordé aux gouvernants dans les, guerres, du Maroc, et, de Syrie, la défense des. lois militaires de l'état- major par ses leaders Paul-Boncour et Renaudel, etc. Pour masquer le rôle de collabora- teurs de rjmjpérialisme que les ehefa Onzième semaine de lutte dans le Nord UN ARRETE DU PRÉFET PROVOCATEUR HUDELQ EST ANNULÉ PAR LE CONSEIL D'ÉTAT Il n'avait pas le droit d'interdire la distribution de tracts devant les usines DE NOMBREUX CAMARADES ONT NÉANMOINS ÉTÉ CONDAMNÉS EN VERTU DE CET ARRÊTÉ (de NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL) IlaUuin, 3 décembre.- La' onzième se- maine de lutte des ouvriers: et ouvrières d'Halluin. Roncq et Wervicq a commença ce matin. Comme aux premiers .jours, pas une défection nra .été enregistres.; Les patrons avaient astucieusement fait courir l.é bruit que les sirènes siffleraient ce' matin et que, nombreuses seraient les rentrées sans conditions. Halluin, on avait répondu à ce canard patronal en chantant L'on s'en fout On aura nos dix sous ••' Mais, depuis leur lamentable fiasco due Wervicq, les exploiteurs ont réfléchi. Ils se sont réunis et, ce matin, n'ont pas remis ça: Les douze mille grévistes du secteur ont confiance les uns' dans' les autres. « Ça peut siffler, chacun restera cfiez soi nul ne se dérangera »,,nous ont dit plusieurs grévistes., Et c'est exact. Ce ne sont pas les patrons qui comman- dent assurément, c'est le comité de gre- Hudelo désavoué Le préfet du. Nord est un type dans le genre de Chiappe Il pratique la répres- sion contre le prolétariat sur une vaste échelle. La distribution des- tracts aux portes des usines avait eu le don- de, le mettre fort en colère il l'époque il protégeait l'escroc Dumez. Et, lors de la campagne contre la guerre du Maroc, en 1925, il a fait un arrêté par lequel était interdite la distribution de brochures, tracts, appels, convocations, etc. sur la voie publique. Et depuis, dans toutes les grèves ou mouvements de' la classe ouvrière, le Préfet du Nord fît appliquer strictement l'arrêté qu'il avait pris. Plus de vingt de nos camarades ont été condamnés, à sa requête, pour distribution de tracts ou journaux .d'entreprise." Des qu'un camarade était -pris .'distri- buant des appels pour une réunion ou propageant- des organes syndicaux, il était arrêté aussitôt et procès-verbal était Or. Hudelo a été si fort, qu'il a fini par dresser contre lui, même les associa- tions patriotiques et. il la renuêle de l'une d'elles, l'arrêté préfectoral vient d'être annulé par le Conseil d'Etat. Ceci intéresse tous les militants.- due même que lutte de nos canïarades.c'lu Nord intéresse tous les prolétaires, le désavoeu infligé au provocateur Hudelo intéresse tous les militants. L'arrêté illégal pris dans le Nord l'a étô. aussi dans d'autres départements. C'est sur ordre ministériel qu'on traaûe et poursuit les ouvriers et ouvrières dis- tribuant des tracts. C'est par centaines qu'on les arrête. Aussi. les termes de la décision du Conseil d'Etat méritent-ils dêtre connus. Nous les publierons demain. C'est, pour les grévistes d'Halluin-la- Rouge, par une petite victoire 'que s'ou vre la onzième semaine de lutte.. Petite victoire sur le provocateur Hu- delo, mais victoire pour le prélude de la Grande victoire sur le Consortium tex- tile. " -i Raveau. AU BRESIL' .1 Un hydravion tombe en mer Les quatorze passagers sont noyés Ptio-de-Janeiro, 3 décembre. -'Un' hydravion qui se portait à la ren- contre du paquebot Caparçona pour faire escorte à l'inventeur Santos- Dumont, est tombé à la mer. Les 11 passagers qui avaient pris place dans l'appareil ont- été noyés. Parmi les victimes se trouvent les professeurs à l'école Polytechnique Tobiasmocoso et Fernando Labbu- riau, ainsi que M. Càstroniaia, tous trois leaders du parti démocrate; MM. Amorosolina, publiciste', et Amaury Maderros, professeur à la Faculté de médecine. Ce dernier est connu en Europe par les nombreu- ses conférences qu'il y a faites. du socialisme jouent dans la prépa- ration de la guerre, comme dans sa conduite Déat nous accuse, de rien moins que de prêcher cc la, ;soumis- sion à la loi bourgeoise et à sa mo- bilisation puis il étale son révo- lutionnarisme en se servant des mê- mes phrases sur la grève générale et l'insurrection contre la guerre, dont se gargarisaient les leaders du socialisme français dans tous les congrès nationaux et internationaux d'avant-guerre. Mais à quoi ont servi les excellen- tes résolutions votées dans les con?" grès de la Il,, Internationale à Ams- terdam en 1904, Stuttgart 1907, Co- penhague 1910 et Baie 1912 dans lesquelles on demandait entre au- tres que « Si la guerre éclate les socialistes ont pour devoir d'interve- nir pour en hâter la fin et tirer de toute façon parti de la crise .écono- mique: et politique, pour soulever le;

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Page 1: Une semaine LE SCANDALEciml.250x.com/archive/comintern/sections/france/l...transformation des camions d'ordures ménagères en autos blindées Un faux grossier. Nous avons montré

FACE AUX MAGINOÏ ET AUX VARENNE

M i démontre la Chambre

que le colonialisme assassin

mène à la guerre impérialiste

conflit mondial qui opposera le Bloc des grandes puis-sances capitalistes et le bloc des puissances asiatiques etrévolutionnaires, dont la Chine et l'Union Soviétique

IL APPELLE LES OUVRIERS ET PAYSANSA FORMER LE FRONT UNI AVEC LES INDIGÈNES

CONTRE LEURS COMMUNS OPPRESSEURS

Ay courts de la discussion du bud-get dos colonies par la Chambre,

deux points de vue se sont opposéscelui du ministre Maginot faisantl'apologie du colonialisme celui duoctnmnnUte Doriot, appelant les in-d'gènes à îa lutte concertée avec leset paysans français pourrindépendalice des colonies.

Le ministre été. approuvé par desaffairistes et par des indigènes traî-tres à leur race. Parmi ceux-ci, Dél-inont Alcade, .Gandace,(iratien-et Dia-gne, qui s'est insurgé contre l'idéemême du self-gouernmeni des indigè-nefs. '

Le -socialiste Varenne a déploré quel'Indochine ne s'habitue pas à

payer l'impôt t>Entre Maginot, flanqué de ses amis,

Doriot, une ombre falote a tenté unmoment ..de .prendre forme. C'était unsocialiste nommé Nouelle. Il bavardaastucieusementsur «

ta libération des.colonies ii; Mais ;Doriot l'ayant sommédes' expliquer' 'franchement, Nouellese déclara piteusement partisan de

Avouez donc simplement que vouset. votre, parti -restez .colonisateurs'conclut Doriot.

La discussion générale du budget desccloniés a. commencé au début de l'après-midi d'hier à la' Chambré par un discoursdémagogique du socialiste Nouelle. Il op-posé, la politique de- l'assimilation pré-conisée par le cardinal de Richelieu

l'assujettissement complet pratiquépour les nouvelles colonies cet assu-jettissement étant « camouflé en politi-que. d'association » On l'entend s'écrier:du Nord, Madagascar clVïndo-Chine seront bientôt mûrs pour laliberté. Il faut les y préparer par unapprentissage politique, administra^ etéconomique

Doriot devait exiger un pcu plus tardune mise ati' point pleine d'intérêt de cesdéclarations prometteuses.

Apres rouelle ce fut le sinistre requincochinçhinois Outrév qui. multiplia lespolitesses à l'égard d'Alexandre Varenne.Puis le nègre Candace,. traitre et la racenoire, réclama l'intensification de l'ex-ploitation de ses frères. Enfin Taittingertenta un verbeux panégyrique du ro'oniahsme français,

Le "rayonnement"

par l'alcool et l'opium

Notre camarade Doriot commence parfaire bonne justice d'un prétentieux pas-sage d'un bouquin, du rappo'teui *rehimbault lequel présente le colonialismefrançais comme exempt de li>npe't dugain et guide seulement pm « le o^somnaturel de rayonnementqui cout-k i^

les grands peuples »\otie rayonnement? s'écrie Dou-a

Iqnorez-vous la fameuse cir< ula de MAlbeit Sanaul, impij atu le développe-ment en Indo-Chine, de i imti ""> a opium

et de débits d alcool ? Les suKats dce travail sont telU k'<£ importants qu'il

cool ti Mages6te quti i» c par les

vos coloni

Le fhpak t-i un.tain' r.oinV > n'yu»-,de la 0-e uilP" ld'excia' i les cola-mes, V .Enîiiio <vest ames lesthitl l et enw<$ il >.r& Culonk 1t «VQaii lion tenulo,n de toutesCt

-Les sociétésnnov me rfi' était deg^2i £ < jO3 soLicleisawilttuè" ih

Notre cdnu'ji que 15 dese\pomaoiLS 3t n i mie so diligent

et 'souligne un faite»b"nM 1d,i un po i '•n 192') 2 nulliarat, JtX) de pIns aux coloniesque icui ni < > I ti l loin pro-duits Iû IP~ a i> i '• ilntt mialogue Ori if'" 'il miVnuh toiras-ponOul u V" pu déni des ci-pollution k»( '( de lairnvo lut o Le t i des (Olonies .est

? "(M itve corameicialde la ,France, nt u >» i comratice ac-tuel aitc Itinxi? ? Inticmrnt défi-

LE: COLONIES, CE PAYSSEimr ENC1\T U» MLL.1TL

Industrie learde et colonisation

Vos ri> tfies son' justes! s'écrie Ar-ch'nibati'tin util ce sont ceux de votre rap-

voi\ riposte Lot tôt (-c-,t avec vos chif-frt m' que <"i" vous réfute et vouscortuï

L" député tiuti n]Tj»lc qutnGît lt- l o'1 dtP montre que les expé-fji i n s'eiii» servaient les sociétésI

DORIOT

de la France vers les colonies sont pas-sées de 997.000 quintaux" en

quintaux en 1927. Quant aux

1.298.840 quintaux

pour la métallurgie de ce pays, les colo-nies sont un débouché considérable.Et les arands <pro\els actuels, comme leTranssaharien et le Transindochinois, nesont pas pour diminuer celle importance

Les bénéfices de la colonisation

L'orateur montre qu'il en est de mêmepour les '.produits "te.\lilès •.

Vous colonise;, '-dit-il, pour exporter.Et vos exportations, n'en déplaise au vu

Le mmslif MVGI\Or qui attenditson; budget de bunditis) te colonial

(inue V \f'unboult peuvent servir nlie e&i'itt i't lune

Suit une Lnumciation tdifiante lad ielf des ( aoutchoucs dL l Indocti'ne.distribue par action de 100 franco,n francs de dividende en 192t; 120 Iien Pu francs en Les Distilletiad de Ivf'orhm lut un buitfice net de2d millions de francs poui 33 millions decapitaL La, (oripagnu Fianccuse delAtncue O: i alertlul? a boni poai chaqueaction de 250 ftanrs en 1921, 6? tr. 50de* dividende en 19-22, 65 francs en

fi'. 50 en 1924, 75 francs, plysun bonus de 50 francs en 1925, 85 francset en 1rt2d 85 francs plus un bonus de50 francs. Les actionnaires de la UanijuedFlal d i \la>ot ont icru pom les année,l'l2 2*2)20 0d° deLa Corn,pai/nw des mmm 's di for maqmltque deMo1 tatt l'a'-lid (Vl-prie a distribué en1923 °C0, francs en 102 i 321 û 15en 1925 ]>o fii inc^ par action de 500francs. VCi inuim d îljeiie et de Tun1-sir c-P'i nient nom des actions de 500francs a u>^e U~ fr 50 en 1923 225francs, en et '75 francs en 192i Ilsactionnaires, des Phosphates lie Gahn(Tunisie) ont reçu pour 1CO francs. 32francs.de ili\ului('e en 102 i ,-jb francsen 1!)% et 41 francs en 192,1.

ih rne-wn»'. conclut Doriot, lins

auii ail i nuitt soi/oii '<aii.es loi/uni

M"TI()N EST \l I \II<I n l ULiliCE N'EST ror TENTATIVE ul pn )-=1 L^lIbMl

\v mt elal h que la, coioni-ilion est siproductive pour ies capitalistes, I oi itt Jrvu montrer qulle est pour tes inaio'cnun calamité

Dles statut qves oflUi'Ues,,dit il, doiiH"! la conquêtede l Hrjuie sur20 mi Wons d'in Unes cultivai h s H nul-lions son pflisc entre les mains des culoni>ate\<rs n les S00 000 F uiop iw possèdrn! (T de la foi tune totale le*5 mit-U ns d'ndiqines 37 serltem''n' EnTunisie, 7C0.OO0 Hectares furent verni-'aux colon*. Au Maroc hectaressont di'n in pneté de 2 ')O0 colruu eS nilendemain de la guêtre du Rift, i2 000he< tai i ovt élu cnlibès « poui cd'uhli'^ iiubliq i< i aui tribus dis rd< U ».El non-* toyon ces f'rns a[iettep\ Il Ugundes

André DELHA\.'} (LIRB IA SUTS 8& DETJSIEJIJ PAGE)

Une

LE SCANDALE

DELAGAZETTEDUFRANC

De nombreux journaux de provincele Quotidien, la Volonté et la Rumeur compromis

600 MILLIONS RAFLÉS A LA PETITE EPARGNE

SOUS LE SIGNE DE L'UNION NATIONALE LOCARNIENNE

Et c'est la « Gazette du Franc » qui, le 6 octobre 1928

nous attaquait l'aide d'un faux grossier, le stupide « plan 1»

ques bandits se sont émus du fort

rai des baadits le banditisme partrop imprudent de quelques bandits.

Riualités de Bourse. Enquête offi-

cieuse. Inculpations officieuses.C'est l'affaire dite de la Gazette du

Franc.On s'inquiète tardive découverte ldes agissements d'une Madame Ha-

nau qui promettait 48 air, d'intérêf auxgens qui lui confiaient leur argent, gensqu'elle remboursait en. leur donnant unbeau papier intitulé

« part de f onda-

teut nd'une société nouuelle, papier qui

leur donnait droit. à de nouveaux inté-rêts fabuleux représentés par de nouvel7les parts de sociétés de terrains dans laLune ou de brouillards sur la Garonne

à condition toutefois qu'ils s'enga-gent à ne jamais rien contrôler des opé-rations:

Indignation comique des vertueux, de'puis Pbincaré qui le parrain de laGazette du Franc et qui, aujourd'hui,fait poursuivre, jusqu'au Quotidien quidéclare que sa pureté bien connue lui in-terdit de toucher plus longtemps les

francs de subvention par moisqu'il'recevait; pour la publicité finan-cière transmise par Interpresse de Ma-dame Hanau.

Comme si l'escroquerie à la boule deneige ne sautait pas aux yeux au pre·miet examen. Roçhette nous avait de'puis longtemps habitués à ce genre d'o-pérations

(1audacieuses ».

Voilà donc la Gazette du Franc in-culpée ou sur le point de l'être. Lespetifs épargnants enrôlés par elle s'affo-lent.

Les spéculateurs jouent sur la pani-que. Les banques adverses se réjouis-sent.

Et nous ?Nous, nous savons ce que vaut cette

prétendue opération de salubrité.Soixante hommes politiques grasse-

ment rétribués onf prêté' leurs signaturesà :la feuille qui servait de couvertureeux opérations, et cette feuille, la Ga-zette du. Franc, dirigée par l'ancien chefde cabinet d'un ministre du Cartel, nousa stupidement et violemment attaqués.

C'est cet organe d'une moralité supé-rieure qui, le 6 octobre, écrivant en lea-der': La France est le pays de la mo-rale », donnait; à côté, sous une man-

chetfe énorme, le plan d'attaque com-muniste sur Paris », avec la compositiondu ministère révolutionnaire » et «

latransformation des camions d'orduresménagères en autos blindées

Un faux grossier.Nous avons montré alors toute la sot-

tise canaille de cet article signé parPierre dans cette Gazette duFranc que nous dénoncions comme unefeuille louche de finances (Huma-'

nité du 6 octobre 1928).A la faveur d'une bataille de banques

le voile se .'déchire, complètement aujour-VOILA '1 GENS QUl

NOUS ATTAQUENTLa tardive activité du' gouvememenï

intéressée ' n'efface en rien sa Ionigue complicité.

Elle ne fait que l'accuser.Marquons le coup.

P. VAILLAMT-GOUTURIÊR

LA SEME N'A PAS 'MONTÉ HIER

m. nI) ft« quai do la Tourne.Ue. Mais, par suite des pluies et d'un relève-ment du niucau de la Marne, il e.;i prévoir que.la Seine va monter sensible-

j ,serç

Auinstallés de vastes bureaux. Siège dela bande aujourd'hui dénoncée pard'autres baïides rivales.

Les services financiers de la Ga-zette du Franc ont été transférés làlorsque cette revue, dirigée par lecartelliste Pierre Audibert, devintl'organe de la Compagnie GénéraleFinancière et Foncière, créée par lesdirecteurs de la Gazelle et par M. La-zare Bloch et Mme Hanau.

Bientôt, sous l'impulsion de cesdeux associés et administrateurs,cinq sociétés nouvëlles étaient fon-

1° L'Union Française d'Emission etd'Introduction

2° La Société Syndicale Fo'ncière3° La Société Française des Va-

leurs an .Comptant4° L'Omnium des Valeurs Françai-

ses et EtrangèresLe -Consortium Financier de

Bourse et de. Gestion.Leur titre est assez clair pour que

nous ne nous étendions pas sur la'nature et l'objet des opérations descinq filiales.

Fait caractéristique Dans chacunne de ces sociétés; le. groupe Bloch-Hanau détenait environ -les 8/10 desactions. -Ainsi, le, contrôle absolu del'atîminisirsiiQn et de la directionrestait entre les mains des. deux com-plices. '•(LIRE I,A SUITE EN DEUXIEME PAGE)

ON VA ARRÊTER Mme HANAU

ET M. BLOCH

et! minuit 30, le scandale de la >< Gazette

velleA la suite d'une conférence qui s'est

tenue ce soir au Palais de Justice, entrele procureur général, M. Prince de lalisection financière, et les trois expertsMM. Doyen, Léon et Israël. M. Glard,juge d'instruction, a été commis poursuivre cette affaire,

Des mandats d'amener ont été décer-nés contre Mme Hanau et M. Lazare-Bloch pour abus de confiance et escro-querie.

niHH!;|Un travailleur du Calvados nous

écrit JE VOUS ENVOIE CENTFRANCS. Je ^préfère envoyer monargent au seul Bârti qui défendéla classe ouvrière, que de le gâcheren dépenses inutiles. »•UN EXEMPLE

Il y en a d'autres.Que chaque prolétaire

pense auBUDGET DE GUERRE

de son Parti

l!l!iniliUMIH1MMllI!inilllU;ilMlMinill!lli:!U!llllJlll!iMlllMnill

GUANO C'EST LE «CAPITAL» -QUI TUE

ouvriers assassinés:

2 ans de prison avec sursis

à l'entrepreneur Provini

LE CONTREMAITRE TOSCANI EST ACQUITTÉ

Et l'instruction hâtive avait eu soind'écarter la responsabilité

de coupables « plus puissants»

PROVINT, et TOSCANI en correctionnelle.

Le 18 octobre, un immeuble en cons-tuction,. rue de la Jarry, à Vincennes,s'effondrait soudain. De l'amas infor-me des décombres, on devait retirer 19cadavres de travailleurs, victimes ducapital assassin.

Le soir même, l'entrepreneur-pro-priétaire-architecte, l'Italien Provint,était arrêté. Une instruction était ou-verte.

Et, tandis qu'en semblables occa-sions, il faut aux magistrats, des moiset des mois pour informer, instruire etrenvoyer devant la juridiction compé-tente les patrons coupables d'assassi-nat de leurs ouvriers ceux de la Ro-che-la-lIolière par exemple c'est enmoins de 6 semaines que le magistratinstructeur a clos son information ettraduit devant la chambre correc-tionnelle l'entrepreneur Provini et soncontremaître Toscani.

Une telle hâte si exceptionnellede la justice n'est, certes pas, sans

raison. ;•Et il n'est pas non plus difficile de

le discerner.Que l'entrepreneur Provini soit l'un

des responsables de la mort des y vic-times de Vincennes, rien, n'est pluscertain: Qu'il soit le SEUL respon-sable, voilà qui n cst pas moins as-suré.

Or, les autres responsables four-nisseurs de matériaux, bailleurs, defonds, etc. n'étaient pas au bancdes accusés.

La hâte du magistrat instructeurs'explique trop bien. En allant .vite, onlimitait l'instruction. Il s'agissait dene pas mettre en cause des INTE-RETS TROP PUISSANTS.

De même, il ne fallait pas trop sou-ligner la responsabilité des pouvoirspublics, administration municipaleet préfectorale, inspection de travail,qui, s'ils n'avaient pas montré en.vers l'entrepreneur Provini, la toléran-ce et la complaisance qu'ils montrentd'ailleurs à tous ses confrères, s'ilsn'avaient pas laissé Provini violer lesrèglements d'administration publiqueconcernant la sécurité dans le bâti-ment, auraient pu prévenir la catas-trophe.

Une épave humaineC'est une véritable épave humaine

que l'homme qui a comparu, au bancdes accusés. Provini est un vieillard,aux yeux hagards, aux traits ravagés;aux cheveux gris. Il a à peine 50 ans.La catastrophe de Vincennes l'a ruiné

moralement, physiquement, finan-cièrement.

Son interrogatoire ne sera presquequ'un long monologue du présidentDiousidon, qui rappellera les faits,construction sans plan, sans le conseildun architecte, modifications appor-tées de son propre chef, sur u cro-quis » indicatif établi par un dessina-teur.

Provini, en sanglotant, diraJe nie fiais

construit avant plus de cent maisonsans aucun accident.

Des causes de la catastrophe, il nesait rien.

Poussé par le président et son avo-cat, il déclaré entin

Peut-être est-ce sous le poids des7.000 kilos de carreaux de plâtre et debriques montés au troisième étage quelra maison s'est effondrée.

Fuis sur une question d'un avocat.il reconnait que les prescriptions dudécret du 9 août 1925, concernant lasécurité dans le bâtiment, n'avaientpas été observées pai lui.

L'interrogatoirede Toscani, .qui )comparaît comme prévenu libre, serabref. Il s'agit seulement de savoir s'ilétait contremaître homme de con-fiance, de Provini ou simplement un« ouvrier en. premier », comme Toscaniet soti avocat, -M0 de Moro-Giafferri lesoutiendront.

Les experts accusentTrois experts avaient été, chargés de

rechercher les causes 'de la catastrophe.

Leur témoignage sera lourd pour l'ac-cusé.

Le premier, M. Guet, 'architecte enchef des monuments historiques, décla-rera, qu'à son avis, le bâtiment enconstruction avait ,« plusieurs raisonsde ruine

Tout d'abord, .les fondations n'a-vaient pas été assez profondes. Onconstruisait sur un sol plastique n,argile et marne. Puis les semellesqui supportaient les piliers de fer desix étages étaient de tôles trop minceset trop étroites.(LIRE LA SUITE EN DEUXIÈME PAGE)

!||l!llllllllllilllil!ll!lllllll!lilllllli!lillll!ll!l!ll!III!lll!lllllllillllll!

L'AGONIE DU ROI GEORGE V

Londres, 3 décembre. –.{Humanité.)Les nouvelles sur la maladie du roi

• d'Angleterre sont de plus en plus mau-vaises. Le souverain semble être dansun état désespéré. On lui a administrédes ballons d'oxygène. La plupart desministres sont au Palais de Buckingam.llais nul n'est admis auprès du monar-que 'agonisant.. Le prince de Galles aété rappelé de toute urgence.

La maladie du roi n'a pas diminuél'intérêt du public anglais pour le grandmatch de criquet anglOraustralien qui alieu en ce moment en Australie. C'est dela courtisanerie la plus obséquieuse quede prétendre, ainsi que le fait le Gau-lois, que la et del'Empire est arrêtée.

SOCIALISME DE DÉFENSE NATIONALE1118 de la paitiô.

par Pierre SEMARD

Dans le Populaire, sous lé titreAllons, enfants de la Bolche-

vie », un » théoricien » du socialismede défense nationale, Marcel Déat,interprétant à la façon de Loyolames articles sur l'attitude des com-munistes et du prolétariat en facede la guerre, me répond par deuxcolonnes de sottises et d'inepties.

Déat a trouvé plus facile de muti-ler l'opinion que j'ai- exprimée qued'expliquer la position du parti so-cialiste, sa. collaboration dans l'U-nion sacrée avec toute la bourgeoi-sie de à 1018, les votes des bud-gets de guerre par son groupe par-lementaire, le soutien que ce derniera accordé aux gouvernants dansles, guerres, du Maroc, et, de Syrie, ladéfense des. lois militaires de l'état-major par ses leaders Paul-Boncouret Renaudel, etc.

Pour masquer le rôle de collabora-teurs de rjmjpérialismeque les ehefa

Onzième semainede lutte dans le Nord

UN ARRETE DU PRÉFET

PROVOCATEUR HUDELQ

EST ANNULÉ

PAR LE CONSEIL D'ÉTAT

Il n'avait pas le droit d'interdire

la distribution

de tracts devant les usines

DE NOMBREUX CAMARADES

ONT NÉANMOINS ÉTÉ CONDAMNÉS

EN VERTU DE CET ARRÊTÉ

(de NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL)

IlaUuin, 3 décembre.- La' onzième se-maine de lutte des ouvriers: et ouvrièresd'Halluin. Roncq et Wervicq a commençace matin. Comme aux premiers .jours,pas une défection nra .été enregistres.;Les patrons avaient astucieusement faitcourir l.é bruit que les sirènes siffleraientce' matin et que, nombreuses seraient lesrentrées sans conditions. Halluin, onavait répondu à ce canard patronal enchantant L'on s'en fout On aura nosdix sous • ••'

Mais, depuis leur lamentable fiasco due

Wervicq, les exploiteurs ont réfléchi.Ils se sont réunis et, ce matin, n'ont pasremis ça: Les douze mille grévistes dusecteur ont confiance les uns' dans' lesautres. « Ça peut siffler, chacun resteracfiez soi nul ne se dérangera »,,nousont dit plusieurs grévistes., Et c'est exact.Ce ne sont pas les patrons qui comman-dent assurément, c'est le comité de gre-

Hudelo désavouéLe préfet du. Nord est un type dans le

genre de Chiappe Il pratique la répres-sion contre le prolétariat sur une vasteéchelle. La distribution des- tracts auxportes des usines avait eu le don- de, lemettre fort en colère il l'époque où ilprotégeait l'escroc Dumez. Et, lors de lacampagne contre la guerre du Maroc, en1925, il a fait un arrêté par lequel étaitinterdite la distribution de brochures,tracts, appels, convocations, etc. surla voie publique.

Et depuis, dans toutes les grèves oumouvements de' la classe ouvrière, lePréfet du Nord fît appliquer strictementl'arrêté qu'il avait pris. Plus de vingt denos camarades ont été condamnés, à sarequête, pour distribution de tracts oujournaux .d'entreprise."

Des qu'un camarade était -pris .'distri-buant des appels pour une réunion oupropageant- des organes syndicaux, ilétait arrêté aussitôt et procès-verbal était

Or. Hudelo a été si fort, qu'il a finipar dresser contre lui, même les associa-tions patriotiques et. il la renuêle del'une d'elles, l'arrêté préfectoral vientd'être annulé par le Conseil d'Etat.

Ceci intéresse tous les militants.- due

même que lutte de nos canïarades.c'luNord intéresse tous les prolétaires, ledésavœu infligé au provocateur Hudelointéresse tous les militants.

L'arrêté illégal pris dans le Nord l'aétô. aussi dans d'autres départements.C'est sur ordre ministériel qu'on traaûeet poursuit les ouvriers et ouvrières dis-tribuant des tracts. C'est par centainesqu'on les arrête. Aussi. les termes de ladécision du Conseil d'Etat méritent-ilsdêtre connus.

Nous les publierons demain.C'est, pour les grévistes d'Halluin-la-

Rouge, par une petite victoire 'que s'ouvre la onzième semaine de lutte..

Petite victoire sur le provocateur Hu-delo, mais victoire pour le prélude de laGrande victoire sur le Consortium tex-tile. " -i

Raveau.

AU BRESIL' .1

Un hydravion tombe en mer

Les quatorze passagerssont noyés

Ptio-de-Janeiro, 3 décembre. -'Un'hydravion qui se portait à la ren-contre du paquebot Caparçona pourfaire escorte à l'inventeur Santos-Dumont, est tombé à la mer.

Les 11 passagers qui avaient prisplace dans l'appareil ont- été noyés.

Parmi les victimes se trouvent lesprofesseurs à l'école PolytechniqueTobiasmocoso et Fernando Labbu-riau, ainsi que M. Càstroniaia, toustrois leaders du parti démocrate;MM. Amorosolina, publiciste', etAmaury Maderros, professeur à laFaculté de médecine. Ce dernier estconnu en Europe par les nombreu-ses conférences qu'il y a faites.

du socialisme jouent dans la prépa-ration de la guerre, comme dans saconduite Déat nous accuse, de rienmoins que de prêcher cc la, ;soumis-sion à la loi bourgeoise et à sa mo-bilisation puis il étale son révo-lutionnarisme en se servant des mê-mes phrases sur la grève généraleet l'insurrection contre la guerre,dont se gargarisaient les leaders dusocialisme français dans tous lescongrès nationaux et internationauxd'avant-guerre.

Mais à quoi ont servi les excellen-tes résolutions votées dans les con?"grès de la Il,, Internationale à Ams-terdam en 1904, Stuttgart 1907, Co-penhague 1910 et Baie 1912 danslesquelles on demandait entre au-tres que « Si la guerre éclate lessocialistes ont pour devoir d'interve-nir pour en hâter la fin et tirer detoute façon parti de la crise .écono-mique: et politique, pour soulever le;

Page 2: Une semaine LE SCANDALEciml.250x.com/archive/comintern/sections/france/l...transformation des camions d'ordures ménagères en autos blindées Un faux grossier. Nous avons montré

Mute de la domination capita-

Qu'y a,-t-il eu de pratiquement faitla base de l.at résolution défendueCopenhague par Vaillant et Keiv

:Iardie, qui demandaient «-que "par-ni tous les moyens devant être mis

1 fallait considérer comme particu-ièrement efficace la grève générale

les" ouvriers, Surtout dans les bran-ches- d'industrie qui fournissent duMatériel de guerre armes, muni-

port, etc. » .?.Il n'y eut que des phrases et des

romesses, mais aucune action denasse ne fut organisée ni même ten-éé contre la-guerrc qui se prépa-

Comment en aurait-il été autre-ment puisque les mêmes socialistes

'.ai patrie attaquée. Ainsi Jaurès, in-erprétant la résolution du Congrèsc Stuttgart, déclarait à un meeting,vu' Tivoli-VauxhalJ. en septembreL907 « Le parti socialiste interna-ional s'est prononcé à Stuttgart'outre la guerre et pour Vindépcn-i.ame, des nations, contre les ren-ontres sanglantes et les guets-

jipens des capitalistes, ivais en vit1-)ne tcmps pour la défense nationale,é mot d'ordre de la II' Internatio-iiale à Stuttgart fut et Ni traître auSocialisme et à la classe ouvrière, ni[raitre à la patrie; »Pour ne pas être « traîtres il lalatrie », les chefs socialistes préfé-èrent, en 1914, être traîtres à leurlasse. Leurs affirmations sur la né-essitô de la défense nationale en rê-

Yima capitaliste, montrent combienurs déclarations sur la grève gé-érale et l'insurrectionn'étaient queles phrases creuses l'éclatante dé-monstration en fut faite à la décla-lation de la guerre.Jaurès assassiné, le jour mêne de

kj. mobilisation, .les lîenaudel etpembat se retrouvèrent avec Gues-Se et Jouhaux dans l'Union sacréefcvee toute la bourgeoisie, pour dé-fendre la patrie attaquée et faire laguerre jusqu'au bout

Sauf une poignée do révolutionnai.res qui avec Lénine, Rosa Luxem-bourg et Liebknecht se dressèrentimmédiatement, contre la guerre, lessocialistes de la 11° Internationalefirent dans tous les pays, patrioti-ffuement, leur devoir en collabora-tion étroite avec leur bourgeoisie.

Auraient-ils changé ? Bien au con-traire, leurs trahisons se sont mul-tipliées.

Les socialistes ont exercé ou exer-cent le pourvoir dans une dizaine degrands pays capitalistes. Les Ebert,Noske et Scheidemann ont, en 1918,écrasé la révolution prolétarienneallemande, ils ont maintenu l'or-dre capitaliste » que dirige'aujour-d'hui Je socialiste chef de gouverne-ment Hermann Muller, qui présideau renforcement militaire de l'Alle-magne.En France, l'Union sacrée s'estperpétuée et elle se continue actuel-tement par'la collaboration à l'IJ-nion nationale. Les leaders socialis-tes emploient toujours les mêmesphrases creuses sur la grève géné-rais et l'insurrection contre laguerre, eu même temps qu'ils en-dorment la .vigilance des massespvec d'autres, phrases mensongèresur la paix et le désarmement. Il 11'31

a pas longtemps qu'ils affirmaientà la face du monde le cc

pacifisme dela France il, cependant que l'impé-rialisme français se préparait fié-vreusement à la guerre, avec leurcollaboration.

Déat, dont le taient de polémisteconsiste à être muet comme unecarpe sur la position de son parti,ferait bien.d'expliquer, aux travail-tettrs comment- le sociatismé, qui ad-m.et la défense nationale crt régimecapitaliste, peut être en même tenrpscontre la fabrication du matériel deguerre nécessaire à celle-ci ? Ouel-les méthodes d'action son parti, quiparticipe la défense de la pathiecapitaliste en dotant celle-ci de loismilitaires qui permettent le renforce-ment de l'avinée et l'organisation dela mobilisation industrielle dès letemps de paix, préconise en vued'obtenir le boycott et la grève desindustries, qui travaillent pour laguerre ? Peut-être le parti socialistedéjà, comme avant 1.914, l'assu-rance que la France, qu'il affirmeêtre pacifiste', sera l'agressée dans laguerre qu'elle prépare

Les leaders social-chauvins trouve-ront toujours un prétexte pour en-traîner les masses dans la prochaineguerre, et Jouhaux aura l'occasiond'affirmer son patriotisme et de direqu'il part faire son devoir au front

Nous, ne voulons pas leurrer leprolétariat en lui disant qu'il suffiraque notre parti décide le boycott oudéclenche un mouvement de grèvepour empêcher la guerre, car sinous 'connaissons la. force d'attrac-tion de notre parti sur les masses,frous ne fermons pas les yeux surl'influence néfaste qu'exercent la

de larges couches ouvrièics et pay-

A -l'opposé des social-chauvins quimasquent leur trahison permanenteà l'aide de phrases ronflantes sur lagrève générale et l'insurrection con-tre la guerre, nous nous efforçons(l'organiser méthodiquement la résis-tance dans les entreprises.

Nous proposons que dans toutesles usines, et en particulier dans cel-tes qui travaillent pour la guerre, lefront unique de tous les travailleursse réalise au sei'n des comités d'en-treprise, dont le but doit être l'ac-tion pour l'obtention des revendica-tions immédiates, en liaison avec lalutte contre les préparatifs de guerrejet pour la défense de l'U.R.S.js.

Nous nous .efforcerons de pousser'cette agitation, de développer tefront unique à la base avec les ou-vriers socialistes, réformistes et sansparti, pour réaliser, en temps oppor-tun, urte, jouraée de protestation in-iemaiiondle contre la guerre, et ilcette occasion les travailleurs pour-ront juger une fois de plus l'attitudedes chefs socialistes.

Et si l'impérialisme réussissait mal-grb tout à entraîner les masses dansune nouvelle guerre impérialiste, no-tre action se continuera il l'usine,en même temps qu'à l'armée, où lescommunistes ont le devoir d'organeser, en liaison avec les masses deJ'arriére,. --La..Julie révolutionnairepour abattre le capitalisme et instau-rer la dictature du prolétariat.

Pierre SEMARD.

Un débitant assassiné Hrgenteuil

A la suite d'une dispute le MarocainAhmed bên Brahim, vingt-huit aiis, ma-nœuvre, résidant il. Argenteuil, a blesséjtortiiiloment d'un coût) de couteau dans

débitant, 13, rue GOimcal, ù, Argenteui.lsL'assassin a été appréhendé et détéré

LE SCANDALEPOLITICO-FINANCIER

DE LA GAZETTE DU FRANC

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)Autre point important Par un jeu

d'omission, ces cinq groupements,dont le capital global uc dépassaitpas 17 millious, avaient réussi àémettre 170 millions de bons

Un dividende déL'influence du groupe Hanau ne

se bornait pas ta Onze associésse partagèrent 10.000 actions d'unenouvelles affaire, Y Intcr presse, bulle.tin d'informations financières desti-né à « pousser e en Bourse les va-leurs recommandées par le groupe.

Et, dans ces onze associés, on re-trouvait encore les mêmes Bloch, Au-dibert, etc.

Par cet organe, le groupement fi-nancier offrait à ces lecteurs un rap-port qui atteignait généralement

Aidée encore par ladite feuille, lafirme Hanau-Blocli avait invité sesclients à créer soit à Paris, soit enprovince, des « syndicats de por-teurs dont, l'objet était de jouer enBourse suivant les. indications.d' Interpresse

Aux « clients on donnait des pro-messes de dividendes qui devaientatteindre jusqu'à 48 sur les fondsconfiés

Mais ces revenues inespérés n'é-taient généralement payés dansleur plus grande partie qu'enparts de fondateur d'une des socié-tés créées par la.. Gcczelle du Franc,en papiers dont nous avons vu plushaut la valetir

Un patronage édifiantAujourd'hui, le scandale étant dé-

voilé partiellement, on s'empresse de« lâcher » les escrocs pincés.

Du radical-socialiste Audibert auP. Descaves du' « plan 28 », ontente de se défiler après avoir pa-itronné l'affaire et en avoir grasse-ment profité.

L'ex-prcsse cartellistc qui, pendantdes mois couvrit cetta formidable du-perie et se chargea de « racoler » denombreux clients en province ou àParis, s'efforce aujourd'hui de jouerau moraliste.

C'est la Volonté.C'est la Rumeur, qui avait jusqu'à

ce jour, confié sa rubrique « La Sa-gesse et la Bourse à Audibert-Ha-nau.

C'est le Quotidien qui, hier encore,recevait plusieurs' centaines de millefrancs de la bande de la rue de Pro-vence pour la tenue de sa page fi-nancière

Par eux des centaines d'épargnantsauront encore été livrés aux escrocsde la Gazette

Des journaux de province avaientencore été pressés par les quotidienssus-nommés, d'affermer aux Bloch-Audibei't-Hiuiau leur rubrique finan-cière.

Beau patronage vraiment!Mais qui ne surprendra pas ceux

tiques de gauche, .combien de;lo-carnïeiis –«ont à la fois soutenu etpatronné et la, -Gazelle des Nations etla Gazette du Franc, premiers em-bryons de ce nouveau groupement.politico-financier.

Le sénateur Rio, P. Audibert, ex-c;lus du cabinet de De Monzie i,tcelui-ci vraisemblablement Ch.Laurent, Gast, etc., seraient particu-lièrement compromis dans estte af-faire.

D'autres noms célèbres et au Par-lement et dans les milieux financierssont, déjà mis en avant.

Nous en reparlerons bientôt, .aufur et à mesure que se préciserontles conditions dans lesquelles près de600 miflions auraient été escroquésaux épargnants.

r«^–LES PREMIÈRES OPÉRATIONS

JUDICIAIRES

Bien qu'il n'y ait jusqu'ici aucun plai-gnant, un <,Tand nombre de personnes se'sont présentées ù la police judiciairepour demander, dus renseignements surl'affaire et leurs droits respectifs.

Une expertdse« officieuse»

AI. Prince, chef de ta section financièredu Parquet du la. Seine, avait convoqué,hier, Mme Mavllie lUinuu, directrice deta Gazette du Francet des organesfinanciers qui s'y rattachent, afin de luidemander "Si elle s'opposerait à l'ouver-ture d'une expertise « officieuse desinvestigations do cet ordre ne pouvantêtre pratiquées sans le consentement desintéressés en l'absence d'informationjudiciaire.

Aime Hniutu n'a fait aucune opposition.M. Prince a aussitôt, commis ]es

experts MM. Doyen, Léon et Israël, quise sont immédiatement rendus, avec .il,PuclioL commissaire divisionnaire auxdélégations judiciaires, et ISO, ruede Provence, au siège de la Gazette duFranc »' l'information

Tard dans ta soirée, les trois expertscomptables sont allés rendre compteMM. Pressée, procureur de la Répu-blique, Cord, avocat général, et Prince,des résultats de leurs premières investi-gations. M. Pachot s'est égalementrendu près d'eux.

A la suite d'une conférence relative fila comptabilité de la -Gazette duFranc le bruit courut, au Palais,qu'une information judiciaire avait étédécidée et confiée: Ü M. Glard, juged'instruction.

On parle d'arrestations imminentes.D'ores et déjà, des inspecteurs de

police surveillent les domiciles et ont prisen filature Mme Marthe Hanau et M.Bloch, son ancien mari, qui seront sansdoute arrêtés ce matin ù la premièreïreure.

UN DÉBAT AUJOURD'HUIA LA CHAMBRE

Le=-dépu1é socialiste Cliastanet a faitannoncer hier qu'il interpellerait le gou-vernement. sur l'affaire de la Gazelle duVranc On affirmait à ce propos dans le?couloirs que le député S.F.I.O. se propo-sait d'évoquer d'autres affaires aussi )ou-ches dans lesquelles seraient compromis

tes noms de Maginot, rie François Poucetet surtout. d'Henry Pâté étaient, dès hierprononcés.

Cnastanet a eu, en tout cas, à ce prbtpûs un entretien avec Pûincaré qui ae-oepte qu'un bref débat ait lien à la finde cet aprèsànidi sur la fixation de la.date, mais, qui demandera le renvoi de ladiscussion au fond jusqu'après le vote "lu

Un corbillard. et mie auto sont ntrésen coUisiqi) liouleviivil Ney. Le conil'ictouv,

cliausséa.. A Lariboisiôro.Un passant. est tombé dans le canal

Saint-Martin en .passant sur le pont du

L'entrepreneur!Provini

condamnéà deux ans de prison

(SUITE DE LA 'PREMIERE PAGE)Ces,piliers de fer étaient eux-mêmes

de dimensions trop faibles. En outre,une erreur de construction avait étécommise les murs de refend 'qui au-raient dû « contre venter » ccs piliersn'avaient pas été élevés par étages..Legros œuvre avait été poussé jusqu'ausixième étage sans qu'aucun « contre-ventcment » ait été établi.

Par ailleurs, l'un des murs son-nait creux » il avait soufflé n. Celaseul pourrait expliquer la catastropl'b.

On avait aussi surchargé de façonoutrancière le troisième étage, et dé-coffré hâtivement le sixième.

Quant aux matériaux employés, sila meulière était ïïoline, ainsi que lesable, la chaux était médiocre et entous cas les dosages de chaux entrantdans les mortiers étaient très insuffi-sants.

Pour M. Hauban, professeur l'E-cole centrale, la cause de la catastro-phe est surtout un vice de conception.Quant à M. Guillemin, architecte ex-pert, il confirmera la déposition deses deux collègues,.

Les bailleurs de fondsirresponsables

On entend ensuite un ingénieur, M.Fournier, chargé par la Caisse centraledit Bâtiment, qui avait avancé Goo.ooofrancs à Provini, de contrôler les tra-vaux.

Mon contrôle., dira-t-il., se bornaitiz constater. l'état d'avancement des tra-vaux.

Car il s'agit de mettre la Caissecentrale du Bâtiment hors de cause!

Si son représentant avait eu con-trôler la solidité des travaux, cetteespèce de banque aurait dû être incul-

Le substitut Falco, qui représentel'accusation, ne s'en soucie évidem-ment pas. Les avocats de la partie ci-vile paraissent'n'y pas songer.

,\Il' de Moro-Giafferii fera bien re-marquer au témoin que « Ld Caisseétait tosst de même intéressée ld sé-curité du gage mais n'insistera pasplus.

Les trois derniers témoins, ouvriersrescapés de la catastrophe, n'apporteront aucun élément nouveau.

Les ouvriers exclusdu droit commun

en matière de réparationLe père d'une des victimes, Alexan-

dre Nicelli, et la veuve et les huit enfants d'une autre, Mme Coopman, s'é-taient portés partie civile par l'inter-médiaire de MeB Fernand Laurent etTorrès.

M0 Lagasse, avocat de Provini, fitobserver que ces constitutions de par-tie civiles étaient, irrecevables. La loisur les accidents du travail de 1S9Sinterdit, en effet, il l'ouvrier, ou à ses

représentants, contre son patron, enmatière d'accident survenu ait coursde soit travailj tout recours autre, quedans le cadre de cette loi. Et dans unarrêt récent, absolument scandaleux,la cour de cassation, interprétant arbi-trairement la loi, a étendu cette inter-diction a toute espèce d'accident sur-venu sur le lieu du travail, et mêmeaux blessures 'Volontaires Portées fia?le patrons oit son employeur à son ou-

Mes Torrès et Fernand Laurent,plaidant pour les parties civiles, dé-nonceront vainement le scandale d'unetelle jurisprudence. Le tribunal, tout àl'heure, donnera raison à M0 Lagasse.

Deux ans de prison

avec sursisAprès le réquisitoire très modéré du

substitut Falco et les plaidoiries deM" Lagasse et de Moro-Giafferri pourProvini et Toscani, le tribunal renditson jugement.

Tpscanij acquitté.i'rovini, condamné à deux de

prison avec sursis, et cinq cents francs,

En vérité, quand cest le capital quitue, les cadavres de 19 ouvriers ne jiè-s'ent pas lourd

Rue Pixérécourt,un Yieil immeuble

menacede s'effondrer

Il y a quelques semaines, une fissures'est produite dans le mur d'un vieilimmeuble sis au n° 3$ de la rue Pixéré-court (200). Hier soir. cette fissures'élargit subitement. Une pierre se déta-clin; jetant l'émoi, purmi les nombreuxlocataires de la bâtisse.

Une courte punique se produisit. Lespompiers, mander eu toute hâte, arri-vèrent bientôt et étayèrent le plafond de

heures d'efforts, totit itnnjrer immédiatétait conjuré et les locataires purentréintégrer leurs logements.

Il n'en reste pas moins que des tra-vaux, doivent être effectués de touteurgence, si ou veut éviter un accidentgravie.

AUCONSEILMUX1C1PAL

L'atmosphère. de Paris

reste empoisonnée par les fumées

et vapeurs nocives

Au cours de la séance publique d'hieraprès-midi, noire camarade puteil, aunom de la fraction communiseto, a déve-loppé une question au Préfet de policesnr les mesures qu'il compte prendrepour supprimer les émissions de fuméesépaisses, noires et nocives, sur lu terri-toire' de la Ville de Paris.

L'orateur rappela les déinave'hes qu'il;,1 faites auprès du' la Prélecture dopolice au sujet des émissions de fuméesépaisses dans son quartier et les explications et assurances que lui avait données la Préfecture de police.

Depuis, rien n'a été fait par l'Admi-nistration..

Notre camarade Jolv ezposa il son tourque les quartiers de la. Chapelle et de lu(jOutte-d'Or souffraient particulièrementdes émissions de fimiéps industrielles. IIcite encore en exemple l'établissementdes P. T. T. de la rue Pajol les fuméesdes locomotives des réseaux du Nord etde l'Est:

Pour conclusion à ce débat, Dnteildéposa des projets de voeu et dé délibéra-tion, qui furent adoptés, et tendantnotamment au vote par le SeV duprojet de loi adopte par la Chambré, le13 juillet 1!>27 à l'étude de la questionpar la Préfecture de police, d'accord avec• la commissien des fumées et à .saisir leconseil de propositions précises il invite;1

1 le Gouvernement il étudier l'obligationde la traction électrique des trains dansun rayon de 50 kilomètres de Pqvîx..

UN ÉCRIVAIN «SUR MESURE »

Il nous manquait encore la litté-= «8» rature de grands magazins

Un monsieur, qui se croit écri-vain, parce que membre de

comme Ecrivains combat-tants », écrit au chef du personnel d'ungrand magazin de Paris.

Copie de cette réjouissante correspon-dance est tombée entre nos mains lemonsieur a écrit un livre anticommu-niste et sollicite l'aide pécuniaire dugrand magazin

Le chef du personnel lui envoie 100francs avec ses compliîaciïU bien sentis

Et voilà comme l'on fait de la littéra-ture.

(Nous allions presque dire«

Au BonMarché n, mais il s'agit d'un autre ma-gazin »

M. l'écrivain-combattant veut faire

son petit Coty il y va, lui aussi, de sonpetit

«cri d'alarme », « face au désor-

dre », etc..Quant au généreux chef du grand ma-

gazin ? Il est bien content. Il a payé100 francs un écrivain «. sur mesure n.

C'est moins cher que la marchandisede ses patrons

INTERIM.

A NORMALE SUPÉRIEURE

Que vous te vouMez ou non,vous serez officiers, et tâchezd'abord de vous inscrire auxJeunessespatriotes.

I C'est le 7 décembre |que vient en correctionnelle m

fjj le procès 1|d'ÀNDRÉMÀRTY|

pour sa réponse au g| -MARÉCHAL FOCH 1

g Les travailleurs |I d'André M ART Y au I

1 GRAND MEETING 1M du Secours Rouge International 1

Le Jeudi, décembre 1928h il 20 h. 30, salle Jean-Jaurès, j§

à la Bcilcvilloise, 23, rue §g Boyer, Paris (20°) j|

g Orateurs CORDIEn. "secrétaire §jg du S.R.I. HACA.MOND, au nom mS de la C.G.T.U. et V.A.ILLANT- gi COUTURIER, au nom du P.C. g

Formeset fonds«le ministères

Un pamphlet.Texte.Illustrations.Neuf ministres en huit personnes et

quelques bosses.Neuf portraits au vitriol, voilà ce

que vous offre aujourd'hui Nos Re.gards.

Au HASARD HlîXNESSY

Revient de Berne -pour être Saxon.T.: extrême-gauche de V Union Natio-

nale il fut la conscience financièredu trio Herriol-Painlevé-Blum.

Trois étoiles comme la loge, la man-che du général, les astérisques depresse et sou cognac.

Trois bras pour l'agriculture. Troisjournaux dans. la corbeille de mariagedu nouveau ministère. Trois positionsA bas Poincaré-la-Guerrc, fuis « Vi-ve Poincaré-pelit-franc enfin « Vi-

Trois fois nul.Trois fois trois millions {au moins).

Trois banques, trois châteaux, troischeveux, trois tendrons.

Li Cadet-Roussel de l'Union Natio-nale.

Les neuf portraits sont de cetteveine.

D'ailleurs achetez Ne:; Regards ttvous verrez.

Le numéro l franc. Abonnements •,6 numéros,5 francs 12 numéros,10 francs, 14, rue du Cardinal-Mercier.C, C. P. Paris 1220-59.

UN PROCESE,V CONTREFAÇON UTTEV.A1RK

»

n'auraient aucune

Le substitut Raisin-Dabre Il donné,hier, sa conclusion dans le procès encontrefaçon littéraire intenté par MM.Georges Courtfilûie et Léo Marchés, aMM. Iaerre Veber et Meuzé. Il ne trouveaucune similitude entre la pièce LeTrain il.n S 11. -'i-7 » et « En Bordé;; ». Lesprincipales scènes ne se ressemblentuuciineiiiaiit et un examen impartialrévèle dans les deux comédies des idéespersonnelles bien différentes.

Le jiiffiMnoal scira rendu lA huitaine.

HIER, A LA CHAMBRE

La lutté entre colonisateurset colonises domine

la politique mondiale"déclare JACQUES DORIOT

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)

Genevoise en AUjenc, hi, Société Marseil-laise eu Tunisie, la Société Agricole etCommerciale an Maroc, ont reçu respecti-vement, pour des xirix dérisoires, 100.000

do cette terre prise aux indigènesD'accord inlerrompt Alorinaiu' ra[

c'est le travail de, l'Jimpire•– .-1 Madagascar, reprend Dorlot, nn

Hectares.Ça c'est, le travail de lu IW-piihliquc!

souligne Clumanuis.On rit. Mais Doriot montre que ces

procédés ne sont pas particuliers à l'A-frk|ue du Nord

Dans VAfriiiuu Nuire, indiquo-l-il,

disposant d'un million, d'Iieelores. AnConifo, la Compagnie Forestière duI[aut-Con»oatteint, hectares,c'e.sl-ù.-dirc lu, siipcr[iciu de 5 dépurle-menlt, (rançais.

En Indo-Chine, c'est la Société desCultures Tropicales qui possède 30.00Uhectares, les ('jih:^ du Koniouiuj, 33.001!hectares, cl on shjnalail récemment quel'on venait d'oetroijer à la SociétéMiniè-

pônmùlrcs atteignant OOO.OOO hectares.

Les indigènes sont astreints

au travail force

Pour oblitjcr l?s indigènes à allerau travail, on utilise des moyens decoercition, comme la réquisition. C'estle travail force Et les conditions detravail dans ces coutiiii/enls sont telle-ment dures que la mortalité sur leschantiers est formidable. Des millierset des milliers de nègres sont morts pen-dant, la construction du chemin de ferde Brazzaville à la côte,

Ge ne sont point seulement les indi-gènes qui travaillent qui sont déciméspar la colonisation. Toute la populationest atteinte.

Nous vouons dans l'Afrique Noire75 dos l'iilanis mourir en bas Aquselon M. Louis Proust. D'après a L'En-cyclopédie Industrielle et Commerciale »la population de {'AFRIQUE ËOtlATO-RIALE FRANÇAIISE EST PASSEE D8i. 959.000 EN ]<M A ENSOIT PLUS DE DEUX MILLIONS DEMORTS, 45 DE LA POPULATION TO-TALE. Selon d'autres informations,50 ?o dos enfants musulmans meurentavant d'avoir atteint Varie de 10 ans, onTunisie.

ta colonisation dépeuple

les coloniesDiru-t-on que cette hécatombe n'est

pas due à la colonisation ?Les plus hautes autorités, répond

Doriot, ant signalé qu'une .des grandescauses de la dépopulation de l'Afriquenoire était l'introduction du travail forcé,l'obligation faite aux indigènes de parU-per aux corvées organisées par les gran-des compagnies et les résidents blancs.

te$rois, les hommes d'Etal, colonisateurs. Leprince Léopold de Belgique, au cours d'unvoyage qu'il accomplissait dans le Congobelge, faisait les remarques suivantes«. Par nécessité, nous avons entraîné l'in-digène se déplacer Des régions ontété mises en contact les unes avec lesautres. Les maladies qui étaient locali-secs. -se- sont répandues dans la colonieentière en y causant des ravages d'au-tant plus violents qu'il n'existait d'immu-nisation d'aucune soric. De plus, le tra-vail en commun Il culminé la concentra-lion de.s indigènes dans des conditionsd' hygiène que. par manque d'expérience,les employeurs n'ont, pas toujours su ren-dra favorables. Le cohlacl brusque de no-ire civilisation- avec, les mœurs indigènes asapé le fondement dc la famille. IL SEM-BLE QU'IL SUFFISE DE L'INTERVEN-TION OU DE LA PROXIMITE DES EU-ROPEENS POUR REDUIRE LA NATA-LITE ». Ce n'est pas un communiste quiparle, c'est le parent d'un roi. Et ce textedate de 1926. Il juge votre exploitation.Aux colonies, le travail c'est la mort,

Cette citation abasourdit absolument lesrequins coloniaux dontaucune n'ose pluspiper. Et Doriot montre que !a coloni-sation produit les mêmes effets en Indo-chine. C'est ainsi que c1' après le rapportd'un inspecteur du travail, la Sociétédes Terres-Rouges a dû enregistrer enonze mois décès, hospitalisés,sur 659 travailleurs. A la Société desCultures Tropicales, sur un millier detravailleurs en ou a compté 474 dé-ccs.

Les Annales Coloniales, relève Do-riot, signalent que parmi las 40.000 tra-vailleurs tonkinois emloyés dans les plan-talions de Cochincliine, on a compé l'an-née dernière, pour les unes 40 de dé-cès, pour les autres, 50

C'est pourquoi tes grandis exploiteurs co-loniaux, ci, la Jlombi'rg, réclament contraeux des mesures de coercition pour lesmaintenir sur le terrain où on les exploi-tera jusqu'à ce qu'ils en crevant

Les requin. coloniaux tentent de pro-tester. Noire camarade leur répliqueJE CONCLUS DE CES FAITS OU'IL

Y A OPPOSITION ABSOLUEENTRE LES PEUPLES COLONISES ETLES COLONISATEURS. D'un côté, c'estl'accumulation de profits scandaleux, de

ruina.Mais von c'est la richesse, s'écrie

ûulruy. Nous sommas d'accord là-dessusavec M Varenne.

Ni liberté de la presse, ni liberté'

de réunionVarenne se garde de protester. Et- Do-

riot, après avoir précédemment mqntréque le colonialisme dépouille l'indigèneeu, enrichissant le capitaliste, va main-tenant établir que exploitation colonia-\le est conditionnée par un stjslàmc de jrépression administrativeet politique.

Las colonies, cousiala-l-il, ne con-naissant pas la liberté de presèe depuisla dernière guerre du Maroc, c'est-à-dire de 1927, il a été interdit 47journaux cl trois lieras sur le territoiremarocain. En Indochine, c'est par dizai-nes que sont, supprimés ou interdits leslivres, les brochures el les journaux, etles journalistes sont constamment pour-suivis et condamnés, fe't certains décretsque M. Varenne connaît bien vont jus-qu'à poursuivre les journalistes pour cri-me de lèse-gouverneur.

Varenne baisse le nez sans démentir.Et notre camarade montre que les co-lonies ignorent aussi la liberté d'asso-ciation et de réunion.

.1 Madagascar,sijjnale-t-tl, il faut j

Hw Tunisie, la CûiiftkK'i'ation Générale duTravail Tunisienne a dissoute; six desmilitants qui. l'avaient formée ont étécondamnés à 45 ans de bannissement.

Les indigènes n'ont pas le droit de s'or-ganiser sy ndicalement et même en Al

fférie, où ils sont tolérés dans les syn-dicats, ils n'ont pas te droit d'en assu-rer la direction.

a En Indochine, on a interdit mêmeles hianî[es)alio))s à l'occasion de lamort du qru.nd révolutionnaire Pluin-Chau-Trinh. On condamne même !es

travailleurs an bagne pour [ait, de grève.D'ailleurs .tout q<a*. «at cûolorme auJ

fameux régime de Yindigènat qui pcr.met de frapper d'amende, d'emprisonné-.ment, de misa eu surveillance ci, d'inter-nement les indigènes coupables d'infrac-tions non prévues par le Code pénal.

En Algérie, rappelle l'orateur, dutemps du, proconsulal de Viollellc, monami Bon LcUlial a été déporté deux an-nées dans le t>tiliara parce que « sa seuleprésence ù, Alger était considérée corn-i vif. de. nature à nuire à la sécurité pu-blique." Avjfiurd. Imi c'est, Issad quison tour est interné.

Et le député conimunislr: multiplie le.sexemples de faits empruntés au régimede l'indigéiiat (.ondanmationsadministratives inlligécs de ï'.Hi. à, -lCï2tîaux indigènes nigériens internement, ar-bitraire pendant 3 ans Nouméa deCalédoniens qui s'opposaient aux presto.-tions en nature condamnai ions eu In-do-Chine il l'amende et il la prison sousles prétexte;* les plus futiles.

Les revendications affirmées

par notre PartiUuriol, conclut, ce tableau de la répres-I sion aux colonies par l'énoncé des re-

vendications du Parti CommunistePour mettre fin à lu. répression colo-

niale, dit-il, nous réclamons1. L'abolition de tontes les lois et. me-

sures d'exception2. La liberté' de ta presse, de réunion,

d'association:i. Le droit syndicalh. La mise en application de toutes les

lois sociales (conquises dans lu métropolepar L'action directe du prolétariat)

5. L'égalité du, temps de service mili-taire pour les. indigènes el les Européens.

Enfin, nous opposons Ù la- demandepuérile d'une. n représentation indigène

jours parce qu'alla vous amènerait icihuit cents députés coloniaux, la reven-dication suivante Droit pour les indi-gènes de convoquer, une assemblée natio-nale populaire sui- la, base, du sujfi'ageuniversel, avec exclusion du droit politi-tiqua pour las agents de l'impérialisme.

« Voilà ce que les ouvriers el paysans{rançais vous imposeront, en concertantleur action avec celle des indigènes.

»Notre camarade va montrer que l'ex-

ploitation et la répression capitalistes sus-citent et alimentent l'esprit de révoltedes indigènes:

n Les opérations militaires auxquellesvoui vous livrez a,u Maroc, avec l'accrois-sement -des effectifs un Indochine, mon-trent que vous no pouvez tenir les colo-nies que sous la. domination la plus bru-tale. El, cependant, ce mouvement delatte pour l'indépendance est loin d'at-teindre dans Les colonies' françaises l'im-portance dd celui qui secoué présente-ment la Chine et les Indes. Malgré saforme embryonnaire, on peut pronosli-qer qu'il rejoindra le grand, mouvementd'indépendance qui secoue l'ensemble despeuples coloniaux.

La révolte gronde en Asie

Les députés bourgeois répondent les unspar des protestations, d'autres pur desrires kf celle, affirma lion L rérplulioiniaire -,1

Oui je sais '1 reprend Dorlot. Vousvous dites o Nous avons le tempsNous dominons encore1Je vous réponds

grand journaliste anglais, AI. Durbin.Sous la titra l'Asie en révolta ilécrit a Quelle est la situation depuis

Dans la dernière décade ? Le Japonn traité avec les bolcheviks la Chine estouvertement défiante de. puissances lesIndes ont reçu dans une large mesure leHome-Rule VAlQhanislan est aussi indé-pendant que la France; le traité anglo-persan est ratifié par le gouvernement per-san, nzais les troupes britanniques ont dûpartir depuis longtemps de. Perse laTurquie relient l'Analolie et Constantino-ple. C'est encore un pouvoir de plus,comme le Japon et la, Russie, qui s'estlibéré de l'influence de l'occident pur l'abo-lition, des capitulations iL Lausanne,l'Egypte a un souverainsemi-indépendantqui reçoit sa représentation dans .lescours étra.rtgères.

tous les avantages de la science sontcependant dans les mains de l'occident àl'exception du Japon. Bateaux de guerre,canons, aéroplane, gaz, tanks,toùtes lesinventions sont noire possession particu-lière. IL Y A UN QUART DE SIECLE,ON AURAIT DIT QUE CES INVENTIONSNOUS, ASSURERAIENT LA DOMINA-TION INCONTESTALE SUR L'ORIENT.OR, MALGHE CELA, MAINTENANTNOUS SOMMES DANS LE CAS CON.TRAIRE, L'Occident, comme nous l'avonsvu, au lieu d'assurer sa suprématie, estpartout en retraite. » Voilà la témoi-gnage de l'un des vôtres, messieurs .Vousvoyez que vos sarcasmes sont déplacés.

>.

Vers la guerre contre l'U.R.S.S.

L'orateur évoque les révoltes qui ontéclaté depuis en Indonésie ou celles quiles avaient précédées eri Corée, au Maroc,en Syrie, ainsi que le mouvement d'indé-pendance des Philippines.

Ainsi, s'écrie Doriot, l'ont le mondecolonial se dresse el proclama son droit

L'indépendance. CETTE LUTTE ENTRECOLONISATEURS ET COLONISES DO-MINE LA POLITIQUE MONDIALE

Le député communiste va montrer qui1ce conflit mène une nouvelle guerremondiale.

poursuivre, mais que je ne peux jamaisi rencontrer ni au tribunal ni IL la Cham-bre, a avoué, dans un article du, Re-

sera l'ère du Pacifique. C'est en Asie,dans cet immense réservoir d'hommes,

que la question de la suprématie euro-péenne se pose. Elle sera réésolue sur lePacifique et de la solution dépend peutêtre le sort du monde entier.le maintien de cette suprématie exigerapeul-ôlra une. nouvelle guerre mondiale.DANS LAQUELLE S'OPPOSEHAIENTLU BLOC DES GDANDES PUISSANCESCAPITALISTES ET IMPERIALISTESILES ETATS-UNIS, L'ANGLETERREET LA FRANCE) KT LE BLOC DESGRANDES PUISSANCES ASIATIQUESET DONT LICHINE ET l'U.R.S.S.

« Ainsi, non seulement la colonisationnous entraine des conflits directs avecles 'peuples subjugués, mais encore clicresta lu plus grande cause de guerremondiale, »

les socialistes restent colonisateurs

Notre camarade avait achevé la de-monstration qu'il s'était proposé de me-ner terme. Il avait démontré que lecolonialisme qui dépouille, priva tousdroits les indigciics' et enrichit les capï-

\uiierrc. Avant d'achever, il voulut mettre| au point la déclaration démagogique dul socialiste Noueux.

M. !siuclle, ol.'scrve inromrpjonifiiitDoriot. réclamait l'abandon de t'indochi-ne l'indépendance de ,la Syrie et de VA-trique du Nord. Il oubliait que sés amisavaient voté des erédils.

Oh mais je n'ai [ornais parlé d'a-bandon de l'Indochine. Je veux l'autonomie progressive (sic), proteste le mal'heureux Nouoîie.

Vos explications me rassurent enconfirmant ce que je pensais. Vous n'é-tes pas Pour l'évacuation. VOUS SO-CIALISTE RESTEZ COLONISATEURI NoucUe trouve; un soutien imprévu

.plus sinistres rçquius algériens, Thoni-son, se dresse, brandit l'Officiel el litune citation de Jaurès,. datant de l'JKi,ou le grand artiste de la parole ,étaitlaisee, en bon rhétoricien, il une « pré-caution oratoire un peu complaisante,et prolixe, avant d'exposer le point devue socialiste d'alors.

Monsieur Thomson, réplique Doriotavec bon sens, permettez-moi de vous,dire qu'il est possible de tirer beaucoupde thoscs des Œuvres du grand défunt.Lorsque Jaurès combattait la guerre du.Maroc, ici un homme se dressait et di-sait: j> Cet homme,c'est M. Maginoi, aujourd'hui ministre.

On traitait alors Jaurès d'agent de l'Al-lemagne. Ces calomnies ne sont pu.étrangères à sa mort. Mais je prends aé-le que M. Noiielle est hostile à l'évacua-tion des colonies,

Je suis pour l'autonomie progressi-ve, répète le pauvre Noucllc.

L'autonomie, vous la rcfusez mê-me à l Alsace-Lorraine, souligne Béren.Pour l'indépendancedes coloniesEL Doriot Conclut;

Le monde se trouve actuellementdominé par une liilta gigantesque quimet aux prises un milliard d'hommescoloninés et les pays capitalistes A l'heu-re actuelle, il n'y- a pas da place entreces demi: camps immenses. Il faut êtreavec les uns ou, avec les autres. Nous,nous avons choisi.

Une lois da plus, nous répétons icique les peuplas coloniaux n'ont rienattendre des diverses [ormes de la colo-nisation, que Ici. misère. Pour y résista-,ils doivent s'organiser puissamment dans

dicats; dans leur Parti Communiste1 Avec foutes les organisations luttant ci-fectivement conta l'impérialisme, ils doi-vent former un bloc de lutte anti-impé-

les conduira l'indépendancede leur pays. »

Notre fraction applaudit chaleureuse-ment ce subslauliel discours.

SÉANCEJ)E NUIT

La séance est suspendue de il 21heures. On entend alors Wamm, orateurde l'industrie lourde, qui réclaino le dé-veloppement de l'outillage et des impor-tations coloniaux. Après do brèves in-terventions do Delmont et Diagne,Alexandre Varenne n la parolu

Dans un bref discours, Maginot « don-ne tous apaiseiii'onls » aux divers ora-tcurs et déclare qu'il no cédera pas auxcommunistes.

Avant ta cltiluro du la discussion gé-nérale, IJertlion proteste contre le faitque le ministre des colonies légifère purdécrets même dans les vieilles colonies,il rappelle que Mauinof, alors ministreintérimaire des Colonies, a, en dé-cide "uo les indigènes qui rompraient'leur contrat de travail pourraient 'èlr«frappés fIe cinq ans de prison.

On adopte les divers chapitres et, à mi-nuit, la séance est levée.

Ce matin il'J h. affaires étran-gères.

André DELHAY.

« L'ACCORD EST COMPLET »

Le cartelliste Malîy fait voter

à la Commission des finances

toutes les propositions de Poïncaré

La commission des finances a terminéhier- l'examen des amendements relatifsil la' loi de finances. Elle il Volé Un cer-tain inombre de textes pour la plupart,d'un intérêt secondaire.

Puis ion revint a- l'amendenient.. j\loiù-fcaull. quelques députés trouvant un'peu.trop visible la plaisanterie par' luqûélléChéran 'prétend exonérer les, petits cont-merçante qui font moins de 3.000 francsde bénéfice. Lasteyrie proposa un textenouveau- qui avait l'avantage d'élro à peuprès iucoinpréhwisilile et qui fut.voté.

Mais Cliéron, revenant devant la ru.'n-'mission, y lit en fin da compta adopterune nouvelle réduction doTmnendemen!faisant disparaître la condition desfrancs de bénéfices, mais stipulant en re-ptour que les petits -commerçants bénéli-nieraient d'une, exonération maximum <3o100 francs, il la. condition de ne pas faire

plus de 50.000 francs de chiffre d'affairesannuel et de ne pas occuper, en dehorsde leur famille, plus d'un employé.

Ce qui profitera bien il tin petit com-merçant sur 1.000

Enfin. Chéron voulut bien, ban prince.augmenter de francs it partir dutroisième entant les déductions actuellespour charges de famille dans le calcul del'impôt global et de l'impôt sur les salai-

Ajoutons que TOUTES les propositionsinstances du carlelliste Malvy.

Et celui-ci pouvait conclure lé commu-nique ofUciel eu affirmant, comme',t'annonçait d'ailleurs l'Humanité d'hier,

que *« l'accord est complet entre .lagouvernement et la commission. M.L.;> *+^-<

Notre gérant Denys

condamné à un an de prison

°t ï.C'Ofl d'amendeOn se s mu. que, nuiii dernier. De.

u\^ avait t mi ai devant il 11- chant'bic Pi 1 1 ton iitii 1k pio\Ocationde i ii u di. ob mee dans unbut de nu ir il ni liste TroisiiLi>^ n in ii tembic S clIl fl I-Mlli

r\oti< *nfnt • (Kl li PIUALMIUML\1 avait m tu «ni banc des dt-tenus cirait, l nm u ^tie CamaradePaul v.t m j iv il 'ni I 1 mcompcteiiLLdes juges-> i.t î'ui 'u des poursuites.L 11« chanibn qui avait remis sonjugement a huitaine, i prononcé hiersa. condamnation u u^ ordre

m de ,j/is mMille francs a un i (environ

avec tes décimes et les Irais),C'est ainsi que l'Union mionalo nous

fait dire, par sa. t » dunb.t, comblainotre ca îip 'u ontunihtVi-joa touché

US 1 ( l l JO

1 anair-tiL'agression ctât 0 !!encaisseur

La mère de (.iiiiaut mtmt de dc-stb{îou. Le ,iètt du iiulfaitetu*a tente de se suicidât'.Mai^dU j <V Lia 1 -lu ,mère deinitldut qui- h ibilt. g 10 tu appic

nant Que son fils da d venu un dsbdsin, a succombe nu c ut d'une crise car-dnqui. et son n ert a ni do se suici-der.

M. Piemicci, juge d'instruction: chargéde cette affaire, a délëcmé !a p" brigademobile il l'aiiditioéii1 A» témoignage deM<*o Sénn.c, la femme du propriétaire deal villa Maric-Loui.su et tenancier dubar-restaurant" Au i-uridcK-vous d<\schasseurs », récemmorct écroulé à la pri-son de Chavos.v

Après avoir reeUi'iô te premières dé-positions Mensongères qiiè-ïe dernier fit,a la police, Mme Sénac a1 confirmé lesrectifications que son mari a faites 'pré-cédemment.

A TOUS LES MALADESDes consultations gratuit-As mont donnée*

actiiellomms! pour toutes Ses maladies det'homme et de la Tomme çtv un gfouûe dgmédecins-spécialistes (le la Faculté de Parisdans te plus important corïfe médieal deParis (do formule américaine) sa prdsetuerou écrire ruo «je la ^'opr-â'AnvèrimeParis (priis de la rue aes Mîirtvrs). de e h'à miûi et ticsg8 tt. et !,il cîtoancfcs matin.'K» faites rien avant,

Page 3: Une semaine LE SCANDALEciml.250x.com/archive/comintern/sections/france/l...transformation des camions d'ordures ménagères en autos blindées Un faux grossier. Nous avons montré

dépêches de nos envoyés spéciaux, de, nos correspondants particuliers, et des agences

Après les manifestations fascistes

m»Nous ayons dit que les récents ai>

.ticles de la presse italienne, les ma-nifestations violentes qui les avaientaccompagnés mettaient en causeune fois de plus l'ensemble des re-lations franco-italiennes.

Il serait, en effet, bien naïf de 'Coti-sidérer que le verdict de Paris au-rait suffi v provoquer l'explosion.L'orage depuis longtemps menaçais.La décision des jurésde la Seine futle prétexte c'est ailleurs qu'il fautrechercher le. motif véritable, lacause profonde.

Or dès qu'on s'adonne a ces re-cherchés, on est ramené des ter-mes bien connus et souvent évoquéspar nous.

L'Italie prétend qu'elle est -une

« nation prolétaire qu'elle il étésacrifiée daus>lo partage du mondé.Ce pays compte .i2 millions d'habi-tants; L'excédent des naissancessur les décès y atteint le chiffre de500.000. Sa population vit sur unterritoire de 300.COO kilomètres car-rés dont une partie est malsaine etdéserte. L'Italie expédiait naguèreses -éniigrants vers le NouveauMonde, mais les déliouchés pour l'é-inigratiort' SB- raréîient.

Pauvres, mal peuplées, ses cole-nixes d'Erythrée et du Somalie sédui-sent peu les émigrants « l'Italie afaim de terre », comme dit M. Frân-cesco Coppola.

A côté d'elle, sur un territoire dekilomètres carres, vivent 39

millions de Français. Non seule-ment leur pays est riche en matièrespremières,, mais la guerre et l'après-guerre lui ont permis de consoliderson empire colonial.

Il est certain que les -hommes d'E-tat de l'an VI de l'ère fasciste s'ex-priment plus crûment que leursprédécesseurs, qu'ils étalent pluscyniquement leurs convoitises. Ilreste que leurs revendications n'ontpoint un caractère original. Elles nesont point nouvelles. Elles furent,avant .-d'être les revendication deMusolini, celles d'Orlando et de Sa-landra.

Lorsqu'on 1915, la pression del'Entente contraignit l'Italie trahirla TripleAlliance et a' se. rangerdans le camp des alliés, sou con-cours avait été acheté au prix d'un

Barrère, ambassadeur de France, enparticulier, avaient formulé aux di-rigeants italiens dûs promesses fortprécises.. Ces promesses avaient priscorps dans un acte diplomatique, lePacte de Londres de 1915. On pro-.mettait à l'Etat italien non seule-ment « la frontière, naturelle avec

quête des populatibiis de la rivetorientale de L'Adriatique, mais en-core des droits sur Rhodes et le Do-decaïiesë,. une zone, d'influence enSyrie, une rectification avantageuse

des frontières africaines.Un écrivain allemand, ''Nûwafe, la

raconté, dans un livre très instruc-tif, « Versailles 1018 n; comment, en1918, lors de la Conférence de laPaix, l'Angleterre et la France seressaisirent. Brusquement, elles fil.rent atterrées par la portée redouta-We de leurs engagements, la menaced'une Italie réclamant sa place aubanquet colonial les remplit d'in-quiétude. Inspiré par Lloyd Georgeet Clemenceau, .Wilson opposa sonveto aux exigences italiennes. L'épi·sode faillit tourner au. tragique. Or-lando furieux, ciuitta la Conférence.Mais il-, dut céder.

Il serait fou de s'imaginer que,,dans la. suite, des ambitions qui ti-rent leur origine de raisons si pro-fondes aient pu s'assoupir ou dispa-raître. Pourquoi se sont-elles mani-festées avec tant d'éclat depuistrois ans ? Pourquoi, depuis troisans, la tension franco-italiennes'est-elle si redoutable-ment accrue?Parce Qu'à. la base du jeune unpêria-Usiné, italien. On trouvé L'essor de laproduction italienne, favorisée dansricaine, par la stabilisation de la lira

FEUILLETON DU -t DECEMCriE ÎGiiiiiiiiniiiiiNiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Afëxis DEMIDOV

l[ TOURBILLON

traduit du russepar Maurice PARUAN1NÊ

SUITEles deux hommes ignoraient eneo-,re qu'Eugénie Pëtrovna eût aussi

couru la ville. Surexcites malgréleur fntigue, ils s'accablaient dequestions," racontaient a nui mieux

née; lés choses vues et entendues.'Eugénie Pôtrovna versait de l'eau

dons le samovar, le trapu Kouznet-sev- fendait des bûchettes pour l'ai-luïner, Vorônine écorçait un copeau,et tous trois parlaient cn mômetemps de sergents de ville, d'ou-vriers, de Cosaques, de fusils, de mi-trailleuses.

Matriona les écoutait,nenait rien, souriait toujours et dode-

linait de la têto c'est drôle de voiricfo 'grandes' personnes se réjouir.

et pur l'écrasement des masses labo-rieuses.

Mais, encore un coup, les reven>dications présentes du Palais Chighise trouvaient en germe dans le pacte de Londres de 1915.

Aujourd'hui, comme hier, c'estvers les Balkans, vers le continentafricain, vers la Lybié, vers la Sy-rie, que regarde la bourgeoisie de la

On trompe l'opinion ouvrière lors»qu'on prétend que l'opposition fran-co-italienne est uuo opposition derégime. Elle est, nous ne le souli-gnerons jamais assez, l'oppositionde deux impérialismes égalementodieux.

ÎM. Orlando et M. Nitti eussentpeut-être, présenté les requêtes ita-liennes sous une autre forme làsubstance de leurs ambitions eûtmême.

Pour faire triompher ses convoi-tises, l'Italie a compté pendantdeux ans sur la rivalité franco-bri-tannique. L'appui de la Bourse deLondres permit aux dirigeants ita-liens d'enregistrer des résultats ap-prêciables. Ce sont les financiers an-glais qui imposèrent la ratificationdes accords de Nettuno par la You-goslavie, ce sont eux encore qui in-troduisirent l'Italie dans l'adminis-tration de ^Tanger.

Il est clair que la conclusion del'alliance franco-anglaise a modifiéprofondément cet état de choses.Hier, le Foreign Office était le tu-teur de l'Italie Jans son entreprisebalkanique. Aujourd'hui, Londrèset Paris s'associent contre les Ma-cédoniens de l'O. R. I. M., ülliés del'Italie. Hier, la France et l'Anglè-terre se regardaient avec jniéfiàncedans. leurs possessions colonialesaujourd'hui, elles unissent leurs foï>ces et menacent le postulent italienau banquet coloniaL-/Ce sont ces raisons de méconten-teillent qui sont à la base des ma*nifestatiûns anti-françaises.

Elles n'excluent point sans douteun compromis. Mais, si ce cômprô'mis se réalise, il serait remarqua'blement précaire, et ce sont les OU'vriers italiens émigrés, ce sont lespopulations coloniales, ce sont les

les frais. 'L'Entente franco-italienne ne soir-

tira pas dcs mesures de police d'el'Union nationale et du gouverne-ment fasciste elle ne sera pas lefruit de la collaboration de M. Tar-dieu et des fasci a l'estero » contre

les prolétaire émigrés.

Elle ne sera pas, si elle n'est pasla fille de l'action commune, sur lefront de combat de classe, des pro-létaires cté France eE d'Italie, pourla défense du droit d'asile, pour lalutte antiimpérialiste, pour l'aideactive aux Opprimés, coionlatix etaux minorités nationales sous le

Notre attitude en, face du conflit

Aider les travailleurs de la Pénin>suie en portant lès coups les plusvigoureux contre notre propre i,m->

Le reste n'est que duperie, eom-•plicité honteuse ou participation cri-minelle à la préparation des aven-tures sanglantes.

Gabriel PERI,

Le gouvernementBaldwinet les mineuïs

Questionna il la Chambre des Com-munes sur les intentions du gouverne-ment an sujet de la des mineurs,Baldwin a [,pondu kUiij la détresse dansles régions charbonnières "n'avait pas at-teint une phase telic qu'elle ne pouvaitCire secourue par les moyens ordiiluirésde la charité publique.

Le gouvernepiènt n'a mOnic pas exa-miné la Question d'une contribution clél'Etal aux fonds de secours. 1

ainsi, surtout quand on ne sait paspourquoi.En un mot. c'ést la liberté ?cria Kouznctsov en battant desmains,et il sauta en l'air'

Attiré par ce chahut, Pétrov d'ôô*cenflit. Ses (îipaulettes dôféca avaientgardé leur éclat, son pantalon àsous-pieds était tendu avec lé liiûniepli impeccable. Mais,, dans ses yeux:marron, brillait tant de raison, d'hu-manité dt de, bonté due le clinquantde l'uniforme semblait Un à.lîublênlcnt

Et vous, \.ûus seriez content denotre vieloire lui demanda Voro-'nine.

Mais," sôignetir. bien cjitcndu

cela soit comme on le refait seàle-ment il n'y a pas si longtemps ?

Et son visage s'éclaira d'un sourired'Enthousiasme.

Mais sa question resta sans ré-panse. Des ouvriers que Pctt'ov rn,connaissait pas; probablement desamis du colocataire, arrivèrent envisité, et le chahut reprit de: plus

des histoires et des interrogations il!n'en plus finir sur ce qui se passaiten ville. Nul déjà n'était plus Intimidépar des épaulettes comme celles desPétrov.

Une jolie fille aux cheveux courts*une juive, tomba dans tout ce bruitcomme une bombe, sauta, pirouettaet cria

Hourra 1 Maintenant, nous son-mes tous égaux l

Et, tous en.ch.ceur avec ellg

LE CONFLIT ANGLO-YANKEE

S'AGGRAVE

Kellogg refuse

de prendreconnaissance

de la réponse de Baldwin

la proposition Britten

Saw-York, 3 dOcembro. On sait quemardi dernier, le député américain FrêdA. Britten, président do la commision dela marine de la Chambre des Représen-tants, envoyait un câble au premier an-

conférencesur les ar-

Cotte initiative a eu pour résultat onconflit assez sérieux entre plusieurs mem-bres de la Chambre yonkeo et le secré-taire d'Etat Kellogg, qui juge la procé-dure incorrecte. D'autant plus que Bald-win n'a pas manqué d'exploiter l'ocrasion pour développer une manœuvre forthabile.

En effet, sa réponse n'a pas été envoyéet1 Urittcn, mais à l'ambassadeur de Grau-de-Bretagne, sir Usiné Howard. Cédernier, de par sa position, ne pouvait lutransmettre à Britten, mais Kellogg.Or, le père du pacte de. Paris a immédiate-ment fait savoir qu'il sn refusait con-naître lit réponse de BttUhcin,'«U'ayalilrien et faire ftans la matière n.

Piqué au Vif, Britten, dont les inlcn-lions premières, n'avaient cependant riende suspect, puisqu'il est à la Chambreaméricaine, le leaders du groupe de la«plus grande marine tr aussitôt déclà-re qu'il 'demanderait au congrès une en-quête sur les droits de Kellogg a rel'usci'la notre anglaise.

Par ailleurs, le dépidé de New-York, LaGuardia, a rédigé une résolution cpli re-connaît que Britten a agit correctementet demande (ni département d'Etat j'aii-due s'adresser il la Chambre des Com-munes afin de réunir immédiatement laconférence navale projetée. On voit dontque Baldwin a dans Une certaine mesuréréussi soir opération, puisqu'il est arrivéii dissocier momentanément,la majoritéde l'administration Coolidge au sùjet closarmements de mer.

affaire montre à nouveau la gravité ex-cOj.tionnelle des rapports anglb-âïnêri*

expédient .ayant intentionnellementrefu-sé de prendre connaissance de la notreanglaisé, de même ttu'il de. passerpur Londres, lorsqu'il se rendit on. Ir-lande, de même qu'il fit entamer des né-gociations avec l'Egypte' au montent oule Forci?!! Office menaçait le Caire" d'unbombardement.

La session du Comité exécutifde I'U.R.S.S.

<<Aujourd'hui s'est ouverte la session

ordinaire du Comité exécutif central dél'U H. S. S.

« Au cours de cette session, sera exa-miné lé budget le projet de loi sur l'or-ganisation agricole et sur la jouissancedes terms. On entendra lo rapport surles élections des soviets et le rapport du

Les premiers résultats

des élections

définitifs des élections né sont pas cqcd-ri connus. Ceux connus jusqu'ici mon-trémt que le Parti communiste toliécôslôvVaque, en dépit- de la terreur du goii-Vêfftôm'ênt et màlgrë là campagne dèsjournaux de ftius lès ''âriis, reste le par-ti ouvrier le" -plus fort..

Il est certain qu'il a sul des pertes.A Prague oit les fautes de la journéerouge apparaissaient te plus manifeste-ibent, In P. C. tchccoèiovaque perd 15do voix. tandis qu'il a pu conserver sespositions on province et même gagnerdes voix.

Les social-dômôccalos ollemands ontsubi des perles, cependant que les so-cial-démocrates tcliètiues ont gagné desvoix. Il est difficile de faire une eon>.para'isoii entre les voix étant donne queseuls pouvaient voter celte fois ceuxqui avaient plus de 2-i ans tandis qu'auxdernières élections communales, la limi-te était de 21. ans.

La perle, do voix est plus grande dansgrandes villes, mais ne dépassépas 5

rI est déjà clair que l;espoir de labourgeoisie et des rélorïnîstfis en ce (luiconcerne la défaite communiste iiç s'estpas réalise.

Hourra! hourra!D'un grand élan, elle les embras-

Éiàit fi lotir do rôle, .et tous applau-dissaient.

Un des ouvriers répondait., un en-doïiôêjà chacun de ses baisers, coin-nie ceux qui se congratulent à l'églisela nuit de Pâques

Suffrage. universel. direct.égaiitail-e. secret!

Et tous criaient encore':• Hourra

Eugénie Pélr'ovna, vêfsànt des )ar-mes de joie, leva la main et se mit àchanter

ï)êbdul les damtiés de la foire!Tous là soutinrent on -chœur, et

chacun Croyait éprouver pour la pre-mière fois la force pénétrante del'hymne: Les paroles étalent pleinesde sens parce qu'elles exprimaient

les réalités traduisaient en actes lesparoles (1).

Sitôt le chant achevé la J'uive criaVive l'assemblée constituante

Hourra!Hourra hourra criérent-iLs

lotis. "J

Et longtemps, longtemps, cettenuiUlà, presque jtlsqti a l'auliè, il yeut de la lumière chez les Kouznet-sov longtemps on chanta, on parlabruyamment d'élire dans les usines

(t) Notre tràfliictiph est iiitldèle et il iéfallait ainsi. Nos persôiïMges chantent la

les paroles de la biafseiUUlbe russe sontrévolulionriaires dans la softs où nouscomprenons ce mo1 aujourd'hui ?-. Nidu Trad» '-'

En Roumanie

A Ë1I0N

DU BLOC OUVRIERPAYSAN

mut LA TERREUR

QUI FAIT RAOEEN DOBROUDJA

Bucarest, 3 dëceinbre. (Huma-nité.) A Bucarest à siégé récem-tuent la conférence annuelle du Blocouvrier et paysan, qui s'occupe detoutes les questions intéressant lestuasses travailleuses. On y a adoptéénire autres une résolution de 'pro-testation contre la terreur en Du-broudja, où il est dit

Depuis l'annexion de la Bessara-bie, l'état de siège règne en Un-broudja. Par une loi exceptionnellespéciale,- lai population de ce paysest privée de la liberté de réunion etd'association. Les paysans pauvreHsont chassés de leurs propriétés,tandis que les riches jouissent do laprotection, étendue dos autorités.Les écoles des minorités sont closesou bien privées du droit de publicité.Oh.recrute des côlons étrangers ma-fiédouiôns- qui occupent les maisonsdes indigènes, chassent la popula-tion et la pillent avec l'aide de laforce publique

»La résolution demande l'abolition

de cette loi exceptionnelle, la fin dola colonisation, la reconstruction ru-rale, le sccôlirs de l'Etat, la recon-naissance de raiiiovioniift et. le droitde publicité des écoles dés mïiiôrités,t'amnistie pouf tous les réfugiés etexpulsés, la punition dé tous les dé-lits de t'administration et le désarme-ment des bandes de brigands des co-lons.

La conférence invite les massestravailleuses de la Dobroudja u créerdes comités de front liai au sein duBloc ouvrier et paysaïi.

Une déclaration de Chamberlain

sur l'évacuation rhénane

et les réparations

tuai'ide si le gouvèriiéméntanglais es;lime que le goiiVûrriemeiUâllemamrlaexécuté les téfines de l'article 431 duTiuité de Versailles,Sir Ansten Cha:n-Ijorlrtlndéfclâret|tto cette questioncoin-porte deux aspects, le colô légal, et le,cotépolilîctiie. ï)u point de vueiégal,le gouvernementungtais est inlorniéque la prétenlioiî(le l'Allciiiâgaied'avoirparfait touti.-sles obligationsdécoulantdu traité lui permettantdo revendique'colliiïiciil' est stipulédans l'articleiai, jeretrait Jûs. forces alliées oii HhéiiaiiiiùaVùntl'oxpiràtioii de la périodelixécpili'lu fralté,n'estliiLS:-jUstitiêçi,

Du point-(la vue du«orUvcriienient.laconcession dans l'ortiolo431ne:petit être àcciirrKftil l'AUériiagllequt-lorsquele gouvernefnentdu Belohse se-ra entiôremeiilacquitte de toutes lesobligationsen ce.qui concerneles répa-rations

.Quand l'aspectpoli tiquede lu ques-

glais accueilleraitavec satisfactionuneévacuationprochainode-la Illitiiianieparles trbLipcsalliées,indépendatiiiiièntdosmails léaaux qu'ont lés anciensgouver-nementsolliés do maintenir l'occupationjusqu'à Inspiration de la période niée13'irle traité.

Interrompupar te député KingwoWltyCjililui tlaiiiandesi la déclarationqu'ilvient de faire suppose(\ue le gouverne-ment estimeque la questiondes répara-tions et celle de l'éVâcuatioiisont liéesl'une a l'autre, sir Aiiston Chamberlainïè)Jonclqu'il n'est pas disposéIl ajontêi'qtioiiiuoce soit aux déclarationsci-des-sus.

Les experts se réunirûnt-ils

à Paris ?

Londres, dccenit'it. Le 'finies ter-mine une note relative il la remise desréponses française, belge et italienneconcernant tes suagestions britanniqueset. le comité des experts en disant

« Des réponses actuellement reçues ilLondres, il ressort clairement que Parisest le lieu préféré pour la réunion ducomité des experts envisagée.

Briandcontre avec les ambassadeurs

d'Allemagne et de Belgique

M. Briand a reçu liier matin M. defiaiffier d'Hestroy, ambassadeur do Bel-gique, et M. von Hoescii, ambassadeurd'.Uleinagne;

des délégués au soviet ouvrier, ouparla de la Douma, on évoqua 1905.

Il commençait faire clair quandPétrov remonta chez lui. Il se cou1cha, mais ne put dormir. La joie etft doute Vivaient en lui.

Tout cela, était-ce bien vrai ? Cequ'il avait si ardemment souhaité,au cotirs de ses années d'université;ce. que tant d'hommes avaient siMô-léiiïmënt voulu, était-ce bien ça,l'avait-on ?'? Et comme il aurait étécurieux de savoir l'état d'ilme doces messieurs Pérci-élôv, KoliénoV.

Enfin, à l'étage inférieur, les voixs'apaisèrent. La porte claquait detemps à autre. Très loin, Vers lebois, un coq chanta. Pétrov s'endor-mit.

Or, Koliéhov, ce jour-là, était res-té chez lui, furieux

C'est dégoûtant Tous Ces eo*chers de traîneaux. disparusLeg tramways ne marchent pasMais toute la canaille est dehorsAh attendons un peu On leurfera voir On les salera, ceux-là

Claudine se rappelait jusqu'auxmoindres détails de sa rencontreavec l'étrov elle se réjouissait detout ce qu'il avait dit. Elle se re-voyait en compagnie de Pétrov, surla Nevsky, au milieu d'un peupledélirant, et ses pensées se conf .1-daient il !\ii .semblait que tous ces'événements lui apportaient aussi; àelle, son affranchissement, sa liber-té. « Qu'est-ce qu'il fait mainte»riant, Pétrov. Viendra-t-il bientôtici '1. Va-t'il se disputer avec monmari

Elle sa surprit à réfléchir' là-dès^

AVANT L'ARBITRAGEDE SÉVERING

Le patronat de la Snlir

s'apprête a refuser

la des ouvriers

révolutionnaires

Berlin,odécembre.Malgréla pres-sion, des t'hel's syndicalistes l'ôformisies,il semble que la bataille de la Ruhr nosoit pas prête de se terminer.

Les travailleurs s'opposent de plus enplus à l'arbitrage da Scvoring, persuadésil juste titre que le ministre de l'intc-neur fora le jeu des magnats.

Ces derniers d'ailleurs manifestent uneconfiance suspecte eu l'arl:il.re nommépar Hermann Mullçr. Ils se déclarentprêts à lui soumettre leurs livres afinde lui permettre dose rendre comptedi la situation. Ce qui déjà est certain,c'est qu'ils ont poussé nu locla-out parceque leur industrie subissait un ralentis,sèment et que les commandes se rare-l'iulcnt.

Aujourd'iuii leur état-itiujor fruit sa-voir que les porter des usines seraientrouvertes demain il 7 heures..Mais il sc-rait puéril de croire ine tous les travail-leurs pourront reprendre le travail Ontiendra vraisemblablement compte des« possibilités des diverses entreprises.c'est-à-dire que les ouvriers révolution-naires ne seront pas admis.Séverine rendra son arbitrage il la finde la semaine, mïiis le prolétariat de laRuhr aura déjà fait comprendre aux roisdes trusts et à leurs alliés socialistesqu'il lutter» jusqu'au bout pour les

.pfennîngs d'augmentation et la reprisedu travail sans exception d'aucune sorte.

Le conffit textile de la Saxe

Berlin. :) rlOéernliro On înâiide teSchemnitz que les a fonctionnaires del'Association des ouvriers des textiles alle-mands ont défudé de repousser la senténci/arbitrale rendue dans le conflit textilo del'ouest, et du centre do la Saxe ainsi yiie

de la Tiiuringe".De luur côté, les industriels ont ori;

une décision analogue.Ce conflit intéresse 280.000 ouvriers.

Joynson Hîcksattaque le Labour Party

Lvndtès,!i clécembro. (Ituinanilé.)t– Là liittô dans lev prochaines électionslégislatives sera la lutte .entre le conser-vatisme ou le constituliôjinalisine côli-trd le Hôdialistne, a déclaré aujourd'huile secrétaire au Munie Office dans undiscours ou Constitulioiiual Club.

11 a accusé le Labour Party de jouerUn jeu d'hypocrisie en prétendant ex-pulser les communistes ai< .Si les com-munistes .sont là, a ajouté Joynsonitlck'e, c'est firace.ii leur, iniiueueé clatl»les lôlccs dirigeantes du Labour Parly »,que le secrétaire au Moine. Office quulillede part,! socialiste, pour les besoins de.sav-etitise.1

Quant aux libéiuiix, a-t-il dit. ils.ne niellent •" en curni>agni> • 500 candidatequo pour ennuyer tes conservateurs, »Joynson Hicks ne redoute pas le voledes fëhimés pour le parti conservateur

a'u parliîment mexicain

Notre camarade Labord

dénonce le caractère impérialiste

du voyage de Hoover

l\'eu:-Yorl;, o' décembre. (lliimanilê.)Au Parlement mexicain, le député

communiste IsàHord s'est dressé contrele Voyage de Hoovor dans les Î3làls derÂméricjue lalino et a demandé la soInilaritô de ces puys avec le mouvementîiisurrcetiôiinel du N'icaragua.

Il o. Ètigtnatiïii la lâcheté des députésréactionnaires du Parlement du Mexiqueen face de l'impériaiisino de FAhiérffjuedu l\ord.

Par ailleurs, le Comité central.du P.C.des Ëliits-linls adresse au P.O. duMexique un télégramme de salutationpour son attitude contre Hoover.

« Le P.C. des U.S. A., y oi,dif, élôVèla protestation la plus énergique du prolétariiii des Etats-Unis contre le voyageimpérialiste de lloover. Il assure les ou-vreisr et paysans d'Amérique iatinc desu solidarité et déclare qu'il luttera encas d'inlerveîjtion euerrierc de rimpéria-iisnic ries Etats-Unis contre les ouvrierset paysans d'Amérimie latine aux côtésdo ces derniers pour la chute du gou-vemé'nent yattkco. a>-«»>. B»^<

EN QUELQUES MOTS

Lfi peitiil'a dlleuiand Ivalckreutli est| mort dans- sa propriélo <VEddolsètl àl'âge de î-i ans.

Àl. Albert Thomas a quitté la Chi-ne après avoir fait une fois de jvhis l'élo-re c'lt;s assassins du Kuûmintuue.

Les électioiis cantonales et commu-nales ont eu lieu tuer en Tliui'iuge, dO-rotiléés dans le calme. La partii;ipiitionélectorale a relativement été faible,

sus, et elle songea encore Pétrovquel homme sensible, bon, délicat.

Le lendemain, des groupes degrévistes apparurent dans les ruesde Piter.

La police, renforcée de ses réser-ves, était sortie également pourmaintenir l'ordre et le calme. Lesfoules ouvrières s'accroissaient ettoutes les forces de. la répressionavaient été mobilisées contre elles.Enfin, la troupe fut appelée. Des

en ville1, oh disait qlIe le pouvoir sedisposait à écraser a les émeutiers »et ces bruits faisaient plus grand

effet que les affiches du généralKlmbaiov, invitant les travailleurs ilreprendre leur travail. On' parlaitde tous côtés de manifestations dé-cisives, oh eh parlait avec joieon voyait venir, enfin, les' grandsjours d'épreuve, où le pays tout en-tier aurait à souffrir, mais aprèslesquels naitrait sans doute un nou-vel ordre de choses et s'accompli-rait cette transfiatlruliou de la Rus-sie au' on avait tant '.attendue.

Les ouvriers s'avançaient vers laNevsky des passants qu'ils rençoh-trêrelït leur dirent que les manifes-tants avaient été pourchasses sur làPerspective par la police montée,chargeant sabre au clair, et par dessoldats du 3é ^aï9ïllôn de réservedes chasseurs: mais les manifestantavaient tiré sur les flics, leuravaient lancé des bouteilles vides eten avaient blessé plus d'Un.» Cepen-dant les agents avaient réussi àcinq autres prisonniers dans uneopérer des arrestations et même i)-

TRAGIQUE^BILAN

M morts au Chili

Saniwjo-àe-ChiM, :i déccmbi'e. Lasdépêches parvenues au ministère do laguerre conlirment tes nouvelles reçuesde Talca. Un quartier de la ville est enruines. L'Immeuble de la succursaled'une banque ohliiennc et l'église Mo-lina ont été. détruits.

La ,¡lare, de Peloquoni est en ruines.Le chef de Rare a été tué.

La cathédrale de Linares, prés de Ta'-ca, a souffert il tel point qu'on craintd'être obligé de la démolir complètementavant de pouvoir la reconstruire.

Les dégâts sont évalués il ÎJ.5U0.O0O li-vres sterling. L'hôpital a été détruit parles flammes. Doux cents blesses sontsoignés sous des tentes provisoires.

Une dépêche officielle Omanu.nl. 'ducommandant du croiseur Zcnlcno, en-voyé à Port-Constitucion pour porter se-cours aux habitants, donne un total de57 morts et de 100 blessés, La plus grau-de partie dès édifices de la ville sont lé-zardés ou se sont écroulés.

Plusieurs victimes sont encore enfouiessous les ruines.

Il y a tués et 30 blessés Chillan.,De nombreux cadavres seraient égale-ment restés sous les décombres.

11 y a, en oulro, *J) morts à Sunta-Cruiî.

Dans d'autres villes et villages, les ha-bitants qui n'ont eu que le temps dos'enfuir, dorment dans les parcs oudans d'autres espaces libres. [I lavas).

Sanliar/o-i'lc-Citili, g décembre. Se-lon des renseignements parvenus destrois croiseurs envoyés y. PorMVmslitu-'cibn, cette ville a beaucoup nouffert dutremblement de terre. Plusieurs victimessont enfouies sous les ruines.

Dans d'autres villes et villages, lebhabitants qui n'oJit eu "lie le temps des'enfuir, dorment dans lies parcs oudans d'autres espaces libres. On estimeque, sans exagération, Je nombre desmorts varie de' 100 il 180 et celui des.blessés do 300 à 500.

Près d'Arras, un broyeurde mortier est déchiqueté

Un employé d'usine a élo saisi par unbroyeur de mortier et déciiiqucté lamort fut instantanée. Lorsqu'on parvint

arrêter la machine, le corps n'étaitplus qu'une bouillie sanguinolente.

Un scaphandrier meurtau travail

En participant il la réfection du pontdé Rabat, à Salé, endommagé lors de?dernières inondations, un scaphandriernommé Magnila est mort en cours deplongé.

Un mineur se tueaux charbonnages de Ans

A Liège, aux charbonnages du .Vus, Irichef inmetir Lanneni est tombe dui:fc Unpuits d'une profondeur de mètres etacte tue sur lo coup.

Une jeune femme succombeà la suite d'un avortement

Mme Valère, née Suzanne Rbuir, âgéede i!l ans,' demeurant il Viller.s-Sai.nt-Pui, décédait presque subitement ,hezMme Toupi'y, rue (le l'Eglise, h Villers-Saint-Pol,

Le docteur appelé auprès de la clér-é-dée déclara qu'il y avait lieu à autopsie*CeDe-ci fut faite par le docteur Dtsuroy,médecin légiste Creil.

Une tentative d'avortement avec vio-leticûs ayant entraîné la mort fut cous-talée.

Devant cette constatation, Mme 'l'ou:pry fut arrêtée immédiatement.

TRAITE DES BLAXCIIKS ? )On embarque clandestinement

deux Françaisespour Buenos-Ayres

A bord du Massiliq des individusaymeèï.t emûfti-qUé .clandestinement deuxFrançaises pour Bueliôs-Ayres

Se trouvf-t-on en présence d'une tra-gique histoire de Iraito des blanches ou(t'un fait' insignifiant ?

A M Aïi SEULE

Un cheminot abat un individuqui avait outragé sa fille

Marseille, 3 décembre. Pendant quesa femme s'était rendue il Montpellierpour faire ses couches, Guillaume Picoul,22 ans, avait attiré chez lui la petiteJoaline' Ciiyol, fille d'Un Voisin, 11 avaitabusé de cette fille..

Ce tnatin, t'enfant hiconla les faits ilson père, Joseph Grtyol, 42 ans, employéou chemin de fr'r, habitant au quartierde Saint-Loup, ut celui-ci se rendit chezPicoul.

Ca dernier uni, parait-il, une attifuilf1provocaiite que ses actes rendaient odieu-se du père de l'enfant et. CaVol, s'armantd'un revolver, liia net le satyre.

Cayol a été arrêté

disperser certains groupes. lis s'é.taient emparés d'une soixantaine depersonnes et les avaient enferméesdans Une cour; il y avait vingt-cinq autres prisonniers dans unemaison de la rue Kazan.

Voronine marchait ,en tète d'ungroupe de camarades venus du quar-tier de Vyborg. Fortement ému partout ce qu'il entendait, il se tournavers ses compagnons, palpa dansses poches les grenades dont il s'-c»-

fait muni, et criaEn avant et en vitesse Al-

lons tes tirer de làIls pressèrent le pas.Une auto fila, eh tourbillon, de-

vant eux, éructant sans arrêt lehurlement de s.on klaxon.

Quand ils débouchèrent de laperspective Liteïny sur- la Nevsky,ils aperçurent, dans cette, avenue,des masses d'ouvriers, d'étudiantset, de lycéens 'lui circulaient sansobstacle.

Au milieu de la. chaussée, au-dessus d'un rassemblement tassé,flottait le drapeau rouge, et sousL'étendard un étudiant à courtebarbiche, 'tête nue, assis sur lesépaules de deux manifestants, pro-nonçait un discours. Voronine s'è-lança dans cette direction, se mê-lant à la masse populaire. Mais àpeine avait. fait quelques pas quesurvinrent des gendarmes à cheval,

pânt- du sabre.(A suivre.)

Travaiîleiirs, acheteztoujours « l'Humanitéchez; î« même marchand

Un drame douloureuxdevant le jury de la Seine

INFIRMEDELAGUERRE

HOTE ET AMANT BAFOUÉ

AVRILLEUX TUA CELUI

QU'IL AVAIT HÉBERGÉ

Il est condamné

à quatre ans de prison avec sursis

i'onï boit-, la doubic inculpation detentative d honii de volontaire sui lapersonne m h Ii n nie> I us-pI si mattre.sse, et de întiiiliu de ('ouvrier Pevrard, un n inp un m de .travail u (|in i (tdes joui-, diltiii1 ii uval!, donii umfranche etmenuisier Ikini I!( Ijci t Vvulliiu ( «unparut hier devant les Assises dé l.i *>Liil(J.

Drame Ianient ibh' s'ilen fut jiiliuu-»Anipu'i de la cuisse Ram Hc,u ttoii

reprises après une bli^itlir1 reçue lli1918, à COUl\ IfflialriU, \MlllCUv le-vient de la ^ucin affreusement niuhlidéinoli motdli im ni (t pliWuui îm nt utsi riiniiiiut dm-. MjjJfiU du tm\uilqu'on lui accorde une ]ti n-iioii a M)

11 ne mai ie ot, tiloii que Ii pi tho lilliQu'il eut de (' jiitnnti tiii ilnfli a\ ditsix ans Miilfinitil ^a femme 1 abuiidunueuvec l'eiiltint

Honnêtement, < oui,i{jeii6i nu )H, ils'acharik m H n u pom ubMiiir h 1 ni'tretien <le lu idlcMi qull idon. 1 nib luijout. oi ni illu un u Hinuntic la Juinme Kosiel, i\iornn- e i di buuthue, tjuilse met a dîme' iuo'i iiuiin nt d uii ainouiéperdu.

Le nouveau meii ui a ni tuile {l.ms itJihôtel, b, rue l'ellirh Et, u (|UP]i|tli3tomps rit lJ, AmiiIcuv dllieili PpmUcI,un compagnon de ti i\ jil qui, lui aussi,a Otfi abandonne pii ^i leinmo et (jlie lemutilé d yii'i i u ] ît

A dijlpl dr ( n m 1 1 \ic du riifnuisiei- rlFi\ml inlolLïable Su compngnu..i illarjucllu il i\ùu (kj i i puidomif r cl ->unpenchiinl pjin 1 il<r Iniii et k-, bnit

mirr lit, <iu\lunt li tiiiiitic^f de ln-tMi'd. Devant ce iiju\l1 elfriidlflucut 6utante la vie du bouliem (|ii il o\ ut ii\ee%le rrienuiaiw quitte, le 7 juillet doiniL'l'-hûtel de lri lui Pr.nitv ^ldlSJ il m-vienl, obsède par de leudiûo souvenirs.le M veut ronvoîncie et pnltaîrier (ionahciem.i(> uuiîttc--C Elle- hésite. Et i nslbrutal, Stupide, le drame. L'esprit dupauvre bourre d sllbitcinciif c!if)\iu iltire, nu hasard, c jimm un loi! man-quant sa niHitte^f mais hiimt lViaidda doux balle-, < ie\ul\ii.

Les témoins; unanimes,reconnaissent l'honnêteté

foncière <le l'accuâéBrun, petit, trapu. 1a tfmt coluit tral-*

nant difficilement sou piton do bois, Àvril-léiix a pu, p'di e daiH le box d ou, ii unevoix sourde, • uib dppiât, mais Item,blanlo d'cikKii nnii lepond au\ nur?tions du président. A ]ilublcuis rept'ises,le mailieuieux perd pied dans le ti'daledes mauvais souvenu b et

Je ne sais j/ai il Uc lompiiiids paspourquoi fa/ fait nt paillon pilu poui

Le cummiBsaiic dp police qui u <'J)(jiîlMc iimn rlla*' uHiit upna le dtatue/reconnaît i|iu « Vmi'Iiun a\jit l'Un'ëgaréli'l pieifniukineiH l'uni »

M. Mil, directeur de ¡il lnn'-sei'IeH pallia i deiiine ces louniigc» il In»cuipé

Gelait un travailleur, un hoinmec-onscicntu ux (i poli (en ) l'n dehors dece draiiK il u mon cnluia cttwu

liH- -cicux çoiinn bu -puis Cunliiine.itces appréciations, l'un deelaiant

AliiIIc tx vhut hauntlv, bûvheur,très tooiiKtiiiiijF niiltfii '(i blessure dotil11 soujfidtl iiiauoouj), il n annl nunais eud'hisloîii at t pu bonite

Et l'autre aujoutailC'était tin brat e rœm II adorai 8a

[ille. Quand j'ai appris ce qu'il avait (ait,ie n'ai jamais boulu le Croire.

Après un réquisitoire modéré, notrecamarade 13 fer thon plaida l'à'Cquittumeiuou, tout au moins, les plus larges cir-constances atténuantes pour ce iiiallicii-:roux, ruiné dans sa chair par la gifdrl'é:ignoble et ayant, tlans cette boucherie;d'où il est sorti amputé, perdu commeIons ceux nui y ont participé et on fii-jrent les victimes et les dupes la riofiolf.exacte de ia vie humaine.

Vous ar.cz delà compris, tci'iriiHftM3 Berthon t'ii adressant iflus j tires Unepoignante objurgation, quel eulKairti atsouflert cet tionïïna' tjuU pris dé ccrittjt,a tiré dans un moment d'abe.rraliqn.

La Illicite qu'il udore cs{.' inalntéucinlélevée par l'AssistuneG publique. LUi,dans sa prison, bouri'clë de teriidïàs, liese préoccupe que du cette ônfctnl, Vuiiarendrez ce malheureux père u Ri fillefldqu'il cliérit.

De fait, les jures donnant la preuve dela plus humaine indulgona'o,- ÂvrifîéllSfut condamné il- 4 ans do prison aveosursis. Marcel S.w.

^n, lycéen de KOtïBUS. (lo 1!) ans, l't'irzJe logMiiéiit

de .ses parenis pulpe tj n n'avait. lia S i'lêl'eç.u dans ses exiuiions. Il a anvic-iicé <l"eson -"fréi-o arait. les mêmes intelitiôiis, titiélui, dans une lettre.

Ouvert tous les jours; de 8 h. 30 Il h.

LES TIMIDESN'ONT PAS DE SUCCÈSOn croit généralement que ta timidité1

la consôpuotiGo' d'une fuiblcsso pliysi^iié.Pour vaivicru celle infirmité; car c'en estuni. il faut for; fier l'orgnhisine,éqiiili-.1"

ment obtenus eu buvant avant chaque

leur des ret.'ûnalituuilts tjuu \:aus ferez\'ous-mûine en versant duns un lilro dévin de table, un Iliicon de cet extraitL'oiieentré ciiiej fois plus actif que l'extraitde quinctiiin.il ou l'huile do l'oie de morue.Lu Qiiintonmo est vendue1 fr. ? seu-lement dans toute-; les phurmaties.

DENTS ET DENTIERSLe Premier Dentaire de Purïs (de formule

américaine) 9. Cité Mlltoii, orrfiî ses soinset ses appareils des prix inconnus partoutailleurs. La première consultation étant gra-tuite, il y a intérêt pour tous (le ne rienfaire avant de rendre visite à cet Etablisse-ment unique.

[s TOUJOURSet PARTOUTm

POUR MEUBLES ET PARQUET'

Page 4: Une semaine LE SCANDALEciml.250x.com/archive/comintern/sections/france/l...transformation des camions d'ordures ménagères en autos blindées Un faux grossier. Nous avons montré

les sportsF. S. T.

Le contrôle médical

dans la pratïque des sports

l'iulij mes du tout âge, faites de la cul-mine physique.

La culture physique reposait sur desbases rigoureusementscientifiques, a pourbut de conserver à chaque articulation ducorps, l'angle de- flexion maximum et,

"par conséquence, à chaque muscle, le v:a-Ajmum d'extension et de contraction.

Toute articulation aui ne fonctionnepas fond perd de sa mobilité et. à lalongue, finit par 'se souder de même,tout imuscle qui ne fonctionne pas à fond,'.finit par peu Un, de son élasticité.

Aucun métier, tnalôré le préjugé (•ju-rant, ne peu donc la cultmt-physique. Le paysan, pourtant, adonné<ui rude travail de la terre, arrive et sou-vent très tôt, a se souder. La campagnecompte encore beaucoup de petits vieuxcasses, incapables de se redresser, ccst]a l'exemple le plus typique.

Lorsque les quelques centaines d'arti-culations de l'organisme conservent Um1plein fonctionnemerit, les viscères intG.3'ieuvs foie, poumon, -etc., restent enparlait étut.

MelchnrUoif avait compris que l'une descauses principales du 'Vieillissement pré-et des maladies qui raccompagnent(rhumatismes etc.), est l'infection des

'intestins. Il essuy'a de nous rajeunir enI les uist mancint de. bacilles lactiquesanutkusilb, dtslinés a étouffer les autres..ïl a malheureusementéchoué, pour '\Voiroublie d adjoindre il sa médication ia.cultUre physique, seule capable de guérir.le relâchement abdominal, cause de lin-tcction intestinale chronique.

Jeunes et vieux des deux sexes, quel*que soit leur métier, doivent donc fré-quenter nos centres de culture. l's yd'ailleurs des médecins quipar conseils, brefs, périodiques, leur

donneront les connaissances pemieiiontsde vivre en bonne santé.

Actuellement, l'alimentation, le travail,,sommeil, le plaisir de chacun sont rh-par des habitudes irraisonnées et desméjuges ancestraux. Tout cela doit faireIl un contrôle scientifique s'élen-ihnt aux Vingt-quatre heures de la jour--liée, sans pour cela être désagréable, un'peut vivre avec bonheur une vie iluoti-,tienne ou les désagréments diatétiquessoient réduits au minimum.

La I S I envisage la. création de cenlie^ d'éducation physique et tente il'implanter dans ses clubs 1a visite médicale,de ses membres

Ces questions extrêmement importan-tes seront étudiées à la .réunion du jeu-di b 49. rue dé Bretagne (salle de laFamille Nouvelle), à 20 h. 31) et où nonseulement tous les clubs -F-.S.T. devrontassister, mais aussi tous les sportifs quecette question intéresse (entrée sur pré-sentation d'une licence ou' carte d'aïfi-lié. à un club ou groupe sportif.) Doc-

Un mouvement de solidaritédans la maçonnerie-pierre

6, rue Rousselet, Paris (7°), avait été con-tiamte d'accorder, une augmentation decentimes,'ce qui portait le salaire 'à

6 fr. 75 et 4 fi 73.Le chef de chantier, comme un [¡nebâte, s'évertuait depuis que cette satis-

faction fut accordée il dire que la,' pro-diction n'était pas suffisante.Il fut vertement mis à sa place. Mais,

comme il prétendait congédier ceux quilui avaient donné uné leçon, immédia-tement le chantier fut rléserté par l'équipedes camarades du ravalement.

Nous ne regrettons qu'une chose, c'estque ne lurent pas allongées les oreillesde ce chef qui aura sans doute à compter<.vec ceux qui seront appelés sur ce tra-vail Nous demandons aux camarades'-lui sont occupés à d'autres travaux d'ou-Mir l'œil et de nous avertir. Le secré-lairt

Pour le Congrès des fabriquesde chaussures

Maison blayer, h. 30,café Gamme, à l'angle de la rue de Bel-leville et de;la rue Peneport.

Maison Couplez, à Ï7 h. 30, rue Pixé-

Maison Ilubcit, à la sortie du soir, eaféangle rue Botzaris et du Tunnel.

DEMANDE. DE TEMOINS

Les témoins de l'accident survenu le2 décembre entre 22 heures 15 et 23 heu-

j res, cours de Vincennes, à Paris, au ca-rmarade Le'gentil, ouvrier aux ateliers des} chemins de fer de l'Est à Noisy-le-Sec,

sont priés de se faire connaître au bu-j reau de la Fédération unitaire des chc-minois, rue Lafayette, Paris-10».

NÉCROLOGIETerrassiers, Nous apprenons avec

-regret la mort de notre camarade Audic

Les obsèques auront lieu le mercredi5 dôceml.Tc à 3 heures précises. On seréunira il la maison mortuaire, 1G, ruede Uergovie.

Que la famille, trouve .ici l'expression'de nos condoléances attristées..

Terrassiers. Nous apprenons avec.'regret, la mort de notre camarade Vau-

Les obsèques auront lieu mercredi o'décembre il 9 h. du rnati-n. Rendez-vous

avenue Jean-Jaurès, Aubervilliers.Le syndicat adresse a la famille ses

CONVOCATIONS

FRACriON'SE.VLJ'X.i)ÏK,S ET OUVKIKKS COMMU-

NAUX. A iu il., Ivaçt. 'gle. rue La-fayette.

GI1EMIX0TS DE LA R. P. -'Demain, aii.lu, tract, de la CE., de l'Union, 106,

tue Laïatette.MAL-LOTIS, Frac gJe demain

.heures :U, rue- Laîayette, salle Lénine.IÎAYOXS ADULTES

l»c, S.-R. if. • O. et resp. -Àgit-prop. cel.,ih.

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1193 bis à 18118. 37S. 796 Plateau b. 30.700. Si2 à 21 h,:• -803. Demain, 20 il. 1 h..900. Hemise il •.çleinaiii.'

-CELLULES J, C.5S5. TILLE.TCIF. H. 1. 11. •-535. A 18 h. 30, 1. h.XAGXS. H, convenue.

FEDERATIONSJEUNESSES SÏ^'D. DES P. T. T. -4 Jeu-

lac.teurs, ûistritateurs, boulistes et re

CHEZLES MINEURS

A Carmauxles patrons offrentdesaugmentationsde 0,13 â 1 franc

par jour

Le syndicat confédéré des mineurs det'annaux vient d'avoir après celui duNord, de la Loire et du Gard une en..trevue avec les représentants des minesdans le cabinet du préfet du Tarn.

entrevue toujours do cabinet noir, horsdu contrôle des intéressés. L'Humanitéa déjà signalé- à quoi avaient abouti le»tractations des autres régions. Nousavons marquc les augmentations mini-mes, dérisoires dç quelques centimesil un franc acceptées par les chefs ré-

Augmentations encore diminuées par lupratique du « décalage quelquefois au-dessous des diminutions imposéesavec 1a complicité des Vigne,'Bar et Gie.en

Augmentations variant aussi de caté-il à catégorie, de région il région.Dans le Tarn, le syndicat patronal a

osé proposer une augmentation, de. 13à 47 centimes par heure suivant les ça-Les piqueurs à la tâche rece-vraient un supplément de. un franc parjour.

Les représentants du syndicat.conté.dérô n'ont tout de même pas osé avali-ser une telle aumône. La protestationnui s'élève dans les divers bassins contretes ridicules augmentations acceptéespar' les .lieutenants de Vigne fin pourceux du Tarn le commencement de la

nement des pourparlers pour soumettreau syndicat le bordereau proposé

Les mineurs n'ont rien il' attendre de-ces entrevues et de ces parlotes autourd'un tapis vert. Seule leur action coor-donnée classe contre classe Uasée sur unpuissant:front unique dressant au coudeil coude les « gueules noires » de toutestendances pourra arracher les augmenta-tions de salaire compatibles avec le coûtde la. vie..

Et sur ce terrain la revendication (lescent sous d'augmentation posée par lnFédération unitaire rcpond bien à lasituation actuelle.

L'agitation dans là Loire

Après les ridicules. augmentations :le.captées par les chefs confédérés, unegrosse effervescence règne dans ce bas-sin.

Une réunion a eu lieu avant-hier matinà la Bourse du Travail de- Saint-E tienne.Des orateurs unitaires et confédérés ontpris la parole et se sont élevés contrecelle aumône accordée par les compa-

Un ordre du jour a été voté demandantque soit entreprise une vive campagne

Cette réalisation du front unique estde bon augure, mais les ouvriers ne -dpi-vent compter que sur leurs propres for-ces et leur notion pour arracher leurslégitimes revendications.

j

Une grève dans la chaussureà Nantes

180 ouvriers et ouvrières, sur 230 oc-cupéspar- la fabrique de chaussures Le-moine, rue Léon-Jamin à Nantes (Loire-,Inférieure) viennent de se mettre engrève.

Ils réclamcnt une augmentation do sa·laires. (Dépêche d'agence).

Les grèves dans l'alimentationà Tunis

Nous avons déjà signalé Ventrée enlutte des ouvriers boulangers et des fa-briques de pâtes alimentaires de, 'l'unis,'

Les boulangers, au nombre de 300 (lapresque totalité) sont fermement décidésil poursuivre la lutte.

Les ouvriers et ouvrières des fabriquesde pâtes alimentaires sont en grève aunombre de

Enfin, les ouvriers meuniers ont-reprisle travail ayant obtenu en partie satis-faction.

Métallurgistes, attention

Les ateliers des Batignolles-Ghâtillon,à Saint-Joseph-de-Portric, près de Nan-tes (construction de locomotives et maté-riel de guerre), envoient des recruteursde personnel dans la région de l'Ouest etdu Sud-Ouest.

»Les organisations syndicales sont priéesde faire le nécessaire pour mettre engarde les métallurgistes de leurs localitéscontre les promesses qui pourraient leurêtre faites pour les amener à venir remiplacer les ouvriers de Saint-Joseph quicommencent à réagir contre les salairesde famine, le chronométrage et le mou--chardage doni ils sont victimes.

Les ouvriers métallurgistes qui se diri-gent sur Nantes, sont invités à se présen-ter au Syndicat unitaire de la Métallur-

loup, bureaux 23 ou 2-i, au 2o étage,.pourtous conseils et renseignements, LeSyndicat el la 150 Union Régionale.

l!K!!nWIIB!IBII!l!HllinilllHI!lliB!ii«BII!lii|IIIIHi!l[H!!l[n!!l[!l!!illl

leveurs des bureaux 06, 80, 110 et de taCaisse -Nationale d'Ofcparsno, assister réu-nion à 21 h.. café-restaurant Gari;on, '0-i,

rue du Cherciie-llidi..Jeunes facteur;. boulistes et relflveuTS

du Central du des bureaux satellites etde la banîieuo, assister •> réunion à -J.1 Il

:afé Marty, i>3. rue Bloinet côté du l)U-l'eau '1;;0).BATIMEKT GENERAL. Parquet, sans

joint. A 18 h., réunion du Monodal ausiège du syndicat, co.miAo rondiu de ta. re-uoiise du patron au dépôt des revendica-tions.

Peintres. Camarades travaillant aupistolet invités à réunion Conseil demain,il 18 h., 8, av. Mathurin-Moreau, métroCombat.

Chauffage-fumisterie. Réunion de lasection Poupari, h., 1. h.

BOULANGERS. Réunions ouvriers boutlangers Ile, 120, 2oc arrondissements, salledu C. I., S. ruo. Saint-Bernard, lie.

CIME-NTIEES, MAÇONS D'ART ET AI-DES. Délégués de chantiers le D, 8, ave-nue Mathurin-Moreau. à 17 h. ÔO pour lespostes de 3 à U h., réunion il 13 Il:, mêmeendroit.Conseil extr. demain, 17 lt. 30, ',Il'

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ASNIERES. CI. élargi il. rue Jean-Jaurès, à 20 If. 30. Rapporter listes grèvesdu Nord..

l'o FEDERATION REGIONALE. Secret,passer au siège prendre journal Le Feu »numéro de décembre et cartes l'été du lô

décembre.: U: F.

Jisfi SECTION. -=• Ass, $l& à. 99 il. 30,' fi,

LE FRONT OUVRIERA Trignac

grosseeffervescence

dansla métallurgieLes ouvriers rnétallurgistes de Tri-

gnac sont actuellement en pleine ef-iervescence.

En juin, lors d'uVic entrevue avecles .patrons, il avait été convenu queles avantages retirés aux ouvriers ennovembre 1927 seraient remis dèsque les négociations financières au-raient abouti.

Ces négociations ne devaient du-rer que quelques mois. Or, les ou-vriers attendent toujours depuisjuin.

Les pourparlers, d'après une Iet-des patrons, auraient abouti,mais aucune décision n'a été priseen ce qui concerne les aniéliorationspour les travailleurs.

Le syndicat confédéré s'est vornéjusqu'à présent adresser des let-tres aux patrons. sans résultat.

Or, actuellement les ouvriers s'agi-tent et exigent qu'on les, fasse béné-ficier des avantages qui étaient ac-quis en 1927.

Le syndicat confédéré va pro-chainement » réunir les travailleursde t'usine pour leur faire prendreposition. Le' Peuple laisse croire que1'orgariisatioïi réformiste envisageune grève.

En, juin,, quand les ouvriers étaientprêts à la lutte, les chefs réformistesvenaient a discuter Paris.

,A présent, après 6 mois d'attente,les ouvriers veulent à nouveau lutterpour arracher ce que le patronat leura. enlevé en 1927 Ils doivent, liar-dessus la téte de leurs chefs concilia-teurs, mener une action importantecontre leurs exploiteurs, seul moyen1d'obtenir un résultat.

Qu'ils s'imprègnent de l'exempledes luttes actuelles, ils comprendrontalors -que sentes tes méthodes delutte de la Q.G. T. U..peuvent les uie.ner à la victoire.

A L'USINE RENAULT

OUVRIERS ET OUVRIÈRES

ODIEUSEMENT. EXPLOITÉS

A L'ATELIER 105

jD.'wi correspondant ouvrierL'atelier des usines Renault, peut

Sire considéré comme un vrai bagne.C'est .ainsi que, la maison n'étant sans

:toute pas assez riche pour se payer desnanœuvres, oblige les ouvriers ruéa transporter leurs pièces une fois ter-rnirtées. <

Mais, le temps passé, à ce travail ne2ompte pas. M. Gigax, chef d'équipe,se. contente de les payer en bonimentset leur promet un tas de choses merveil-leuses..

D'autre part, quand les ouvriers ontréalisé leur travail, on leur déclarequ'ayant dépassé la somme horaire, lesurplus sera reporté à la; quinzaine sui-yante.

Il faut dire que le chef d'équipe estintéressé-aux bénéfices et par conséquentfi tout intérêt à pousser à la production.

Quand un ouvrier s'élève contre cettefaçon, dé faire, il est traité d'idiot et de0 (, lion

Les femmes ne sont pas. mieux trai-tées. On les laisse facilement « poireau-ter d une demi-journée à la distributionau travail. Si elles se plaignent, on lesenvoie promener. Aussi un cartain nom-bre s'en vont, et ce n'est qu'entrées etsorties dans cet atelier.

Un .exempte de l'exploitation dont ellessont victimes. Une de ces malheureusesa gagné en deux jours de travail 25 fr.

Mais1 le contremaître s'en moque. ilfait son Don Juan, et les ouvrières quiprotestent contre les façons de ce mon-sieur sont obligées de s'en aller.

Peu de travailleurs sont organisés danscet atelier, pourtant ils doivent compren-dre qu'ils ne se feront respecter et pour-ront revendiquer que dans la mesure oùils seront 'syndiqués.

Mouvement revendicatifà Aubusson

Nous avons il plusieurs reprises signa-lé le réveil des ouvriers en tapis dAu-busson, qui déposaient leurs revendica-tions et entraient en lutte pour les faireaboutir.

La dépêche d'agence ci-dessous illus-tre nouveau l'action des travailleursde la Creuse contre le patronal.

A Aubusson, les ouvriers tapissiersdes, maisons Marner Basconlergue -etLegoues se sont mis en grève, au nom-bre .de 2b3, réclamant une augmentationde salaire.iiiiiiniiiuiiuuiiiniiimiiiiniiiimiiiiiiiiiiiuiiinuiiniiniiiiMiii!

REGION PARISIENNE. A Il. 30. ass.gle des cadres Il.

U. F. F. C..GCLABIART. Réunion «le, 20 11. 30. chez

Couguet, place de la Mairie. S. t\iuîond. CE. extr. à SI h.. chez

l,.ARONNE. Ass. gle dô section, ÎOheures 30, chez Bertramd. 29 rue des VI-

GENNEVILLIERS. Ass. gle. 20 Il.salle Marinier. 13, rue Bois-Colombes, aGennevilliers.

PANTIN. Ass, gle à 20 h. 30, sallerue Bertliier.

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CUIRS ET PEAUX. Nageurs, io- h.¡Jade .pisciné Oberkampt

O.S. CHARONNE. Exceptionnellementréunion de demain avancée ce sois, Il

• 31 IL, au ,5iègc, 74,- rue de la Réunion, -»Dans les Syndicats

de la Région Parisienne

Biseauteurs, tailleurs de glaceLe syndicat des biseauteurs. tailleurs,

polisseurs et argenteurs de glaces pré-vient tous les camarades que le nommePichot père est exclu de l'organisationpnur sa conduite de jaune au cours dela grève "actuelle. Le syndical.

Charpentiers en boisEn raison de la lutte revendicative en-et de la. propagande à effectuer,

un appel sérieux est- fait à tous les mili-tants actifs pour qu'ils assistent à la réu.nion extraordinaire du conseil qui aura

comme annoncé par .erreur. (Très sur-

L'AGITATION DANSLE BOIS

BI SEAUTEURS

TAILLEURSET POLISSEURS

DE GLACEPOURSUIVENT

LA LUTTE

Ainsi qu'il fallait le prévoir, l'intran-sigeance patronale a, jeté de nouvellesmaisons dans le conflit.

Chez Oreiner, quai Jenima-pes, le pa-tron exigeant d'un de nos camaradesétrangers, qu'il exécutât du travail pourune maison en grève, celui-ci refusa etfut immédiatement licencié. Une déléga-tion du personnel s'en fut alors trouverNI. Oreiner. pour. demander le retrait decette mesure abusive, niaise se heurta àun refus brutal dicté par un désir deprovocation inouï. Devant cette situation.les ouvriers quitt l'atelier,, sauf quel-ques lamentables jaunes, toujours lesmêmes, parfaitement méprisables. Lescamarades de chez en cessant letravail, ont signifié hautement qu'ils exi-geaient la réintégration de leur cama-rade, ainsi que les revendications poséespar nos assemblées.

Chez linderuthy, rue Saint-Sébastien,les salaires étant des plus bas, tous lesouvriers abandonnèrent le travail, à l'ex-ception d'un malheureux'inconscient.Uiipdélégation du syndicat, demandant il, êtrereçue par le patron, e'ssu.ya'un refus ar-rogant de la part de celui-ci et de safemme. Ici, encoure, la' volonté de luttede üos camarades est admirable.

La, .maison Sim on. par contre,a accordé,entière satisfaction à son personnel, dimi-nuant ainsi le nombre des résistants,

Le mouvement continue avec disciplineet revêt une ampleur ordonnée vraimentadmirable les ateliers cessent le travailavec "au cœur la volonté de triompher deleurs pâtirons rapaces. Les plus grossessources de production du façonnage dela glace sont frappées de stérilité et toutlaisse à prévoir la victoire ,il brève échéan-

Mercredi 5, à ;1S assemblée gê-nérale des, grévistes et des' camarades lra-vaillant encore, Bourse du Travail, salle

Dans le Varles instituteurs sont en conflit

avec l'administrationacadémique

Dans le mouvement du personnel en-seignant d'octobre dernier diverses in-justices furent commises il l'égard decertains instituteurs. Cette situation pro-voqua déjà une protestation auprès duministre de l'Instruction, publique.

La question .est à 'nouveau venue endiscussion devant l'assemblée généraledu syndicat des instituteurs du Var quivient de se tenir à Toulon.- A l'unani-mité moins deux voix elle a décidé derompre toute relation,avec l'administra-tion académique..

Devant les travailleurs des T. C. R. P.

UN EXPOSÉ DE DECLERCQ

SUR LA BATAILLE DU NORD

Le grand nombre de questions inscrites,leur importance et la large ionqui eu lieu n'ont pas permis à l'assem-blée générale du Syndicat Unitaire desT. C. R. P. d'épuiser entièrement l'ordredu jour.

Une autre réunion sera faite incessam-ment. où la réorganisation syndicalesera traitée à fond, ainsi que les reven-dications générales.

Le camarade Foûhnol, du dépôt deLagny, fut désigné comme secrétaire, enremplacement du camarade Fabre, quine reposait pas sa candidature.

Au cours .de l'assemblée générale, notrecamarade Declercq, du Textile d'Halluin,fit un brillant exposé sur la grève duNord et demanda aux camarades desT. C. R. P. de faire un gros effort poursoutenir les grévistes qui. depuis douzesemaines, sont à la pointe du combat.

Une quête parmi l'assemblée rapport519 fr. 15 aux grévistes. Le Bureausyndical.

Les dockers du Havre ont cesséle travail

Le Havre, 3 décembre. Depuis cematin, le travail est arrêté sur le port àla suite d'un conflit entre employeurs etdockers. [Dépêche d'agence.)

PâtissiersRéunions, mardi IL décembre à 18 li

et à h. 30, salle Jean-Jaurès, Boursedu Travail, '3, rue du Château-d'Eau (10e)

Palisseur«-NickeleursLa section continuant son agitaticn

pour. les revendications suivantes sa-laire de garantie de 0 fr. 50, application-des lois sur l'hygiène, organise pourtous les polisseurs habitant ou travaillantdans le 11e une grande réunion le mardi4 décembre à 20 li: 30. salle du Bec Salé.199, rue de la Hoquette, angle de la ruePétion.

T. C. R. P.Comme suite a notre intervention aucours de la -séance de. la commission

mixte du 22 novomlirej; colle-ci- sera réu-me le mercredi 5 décembre pour exami-ner la question de la' rétroactivité,

En conséquence un compte rendu serafait aux délégués' mercredi soir il '20 h.30, salle PeUÕutier, 8, avenue Mathurin-Moreau.

Les délégués pourront se faire accom-pagner par des camarades syndiqués.

Les révoqués n'ayant pas encore don-ne leurs renseignements au bureau sontpriés de le taire de toute urgence.Le bureau syndical.

La lutte dans les fonderies

Maison Deschamps,Réunion <Xu personnel en • grève, ce

matin, à d- heures, au lieu habituel. avecla présence du secrétaire de' l'organisa-lion syndicale.

Maison AndréTous les grévistes se réunironi cemalin, <) heures, rue, de Noisu-le-Sec.

gu lieu habituel.

Un million d'automobiles

circulent en France aujourd'hui

EN 1927, POUR CETTE INDUSTRIE IL A ÉTÉ FAITPRÈS DE 6 MILLIARDS D'AFFAIRES

L'essor de l'industrie automobilefrançaise a pris une extension con-sidérable depuis la fin de la guerre.

A cette époque, en' 1921, il ne cir-culait dans toute la France que300.000 voitures.

En 1924 il y en avait 600.000 e,t en1928 un peu plus d'un million 1

Cela fait environ une auto par 40habitants, se répartissant commesuit

43 de commerçants, 15 d'in-dustriels, l'i d'agriculteurs, lereste du pourcentage se partageantentre les professions -libérales ren-tiers, fonctionnaires, etc.

Le dernier Salon de l'automobiles'est nettement orienté vers cette ré-partition. C'est ainsi que nous avonspu voir deux firmes importantesCitroën et Renault, présenter desvoitures nouvelles accessibles surrtout aux 43 de commerçants.

Cette orientation a nécessité unetransformation rapide de l'outillage,et rien que chez Citroën, plus de100 000.000 de francs de machinesmodernes ont été installées.L'importance de la, fabricationOn a cité des chiffres qui, bien

souvent, ne répondaient à aucuneréalité. D'après :es recherches quenous avons faites et la ,documenta,.t,ion que nous avons en mains, il ré-sulte que 200.000 ouvriers travaillenten France dans cette industrie.

La Hégion parisienne, qui est laplus importante du pays pour l'au-tomobile, emploie environ -la moitiéde cette main-d'œuvre. Mais cette in-dustrie a de nombreux dérivés etun nombre considérable d'autres ou-vriers et ouvrières y travaillent.

'Sait-on qu'en on a utilisé200.000 tonnes d'acier,. 240.000 mètrescarrés de. glaces à vitres, 8.000 ton-nes d'aluminium, 4.000 tonnes depeinture et vernis, 800.000 bougies,400.000 phares, etc.

Les chiffres^ totaux, d'affaires, pourcette année-là, ont été de 5 milliards700 milîions.

La production française est ac-tuellement de automobiles parjour. L'orientation des industrielsse porte vers 1:000 voitures par jour

Ln 1927, on a livré 191.000 autosdont 52.000 à l'étranger, principalement en Europe, dont le tiers desautomohiles vendues appartient auxindustriels français.

Citroën fabrique actuellement 290 à§00 voitures journellement, soit 7.500

La production pour 1929 atteindravraisemblablement 12.000 automobi-les mensuelles.

Cette situation florissante permetaux gros, industriels,de réaliser desbénéfices considérables et allant en

Une première "paye"

a pu être faite aux emballeursde la maison Chaylus

Aux deux dernières assemblées mer-nredi 28 novembre et dimanche 2 décem-hre les quarante-hui emballeurs et nonsoixante comme nous l'avons annoncé

de la maison Chaylus se sont affir-més prêts ù -continuer la bataille.

La solidarité, de plus en plus, se mani-feste et il y été permis de faire une pre-mière paye.

Tout comme les travailleurs de la boiteMillet, ceux de la maison Thiercelin ontrefusé de faire tout travail, qui devait,être fait par la maison Chaylu-i.

Nous engageons les inconscients quin'auraient pas compris tout leur devoird'imiter ces deux gestes.Les délégués de maison doivent sehâter de porter ou de faire parvenir les

listes de souscription au comité de gièvequi siège en permanence tous les jours,à 1(5 h. Le Comité de grève.

250 ouvriers du Livre-Papier

sont en grève à Roubaix-Tourcoing

Roubaix, 3 décembre. Une grèveimportante s'est déclarée, çe matin, dansla corporation du livre, à Roubaix et àTourcoing. 250 ouvriers environ, soit lamoitié des effectifs occupés normale-ment, ont quitté 'le travail, réclamantl'application à leurs salaires du nouveaucoefficient officiel du coût de la vie.{Dépêche d'agence).

:HIH!iil!BII!!lHIII!nilll||illlHi!!IHII!IH!||!H»||||||D|iini||«ii|ii]

CHIRURGIEN-DENTISTEL. GROUBIER, 25, boulev de Strasbourg

PRIX MODERESMlm 01 Itéduction aux membres1K I P.C., J.C., A.R.A.C., Locataires,o Syndicats, 8.O.I., S.«.l. F.s.T.ainsi qu'à tout lecteur de l'Humanité

porteur de la présente annonce.TRAVAUX GARANTIS

s'accentuant. Voici d'ailleurs quel-ques chiffres pour 1927

Citroën 93,851,801 francs, béné.fices nets Peugeot 29.551.120Hotschkiss Lorraine-Dietrich Chenard etWalker AccumulateursDinin Carburateur Zé.nith 2.528.357 francs.

Nous citons ces maisons importan-tes, mais toutes les'maisons d'auto-mobiles sont en train d'accumulerdes bénéfices, d'acheter des terrains,d'agrandir leurs usines.

Les consortiumset la concurrence étrangère

les sociétés ettroën, où nous y voyons les plusgros financiers des banques natio-nales et internationales, voici main-tenant qu'un nouveau consortium del'automobile vient de se former.

Les maisons Ariès, Chenard etWalker, Donne t, Tiosengairl,Deiahmjeforment maintenant une associationpuissante pour la fabrication et lavente des automobiles.

Nous voudrions attirer l'attentionparticulière des ouvriers et des ou-vrières sur les associations patro-nales. Il est certain que, dans toutesles usines d'automobiles, on faitjouer la concurrence étrangère auxyeux des ouvriers pour empêchertoute augmentation des salaires quigrèvent' les frais généraux.

Alors, les voyages récents, de Re-naulf,, de Peugeot, des représentantsde Citroën en Amérique, ne sont pasfaits seulement dans un seul but derationalisation..

En effet, l'industrie automobileaméricaine est excessivement puis-Isanté. L'Amérique est saturée de voi-turcs. Il y a, là-bas une auto pourcinq habitants.' La production pourles neuf -premiers mois de 1928 a ,étôde voilures.

Ford, il lui seul, fabriqueautos par mois soit 3.846 par jour,480 à l'heure, 8 à la minute, une tou-tes les '7 secondes environ

Si l'on tient, compte qu'en 1927,il n'y a eu que 54.300 voitures élra<ri-i/ères importées en France et qu'enEurope, les industriels Français ontexporte: 52.000 autos, on. peut penserque ces voyages n'ont qu'un seulbut celui surtout de garder le mar-ché européen, et de laisser à l'Amé-rique le soin de trouver d'autres. dé-bouchés.'

La concurrence étrangère sur lemarché français n'existe donc -pas etla thèse des patrons tombe d'elle.même,

Nous démontrerons prochainementaux ouvriers ^e la Voiture que cetessor industriel est lié intime-ment aux dangers de guerre, qui pla-nent actuellement sur la classe ou-vrière. Faure-Brac.

te mouvementde la maison Defontaine

LE PATRONAT S'ESSAYE

A DIVISER LES GRÉVISTES

Les gars du bâtiment de la maisonDefonl.aine poursuivant leur lutte avecsuccès. Sur, un seul chantier, le patrona pu roussir conserver ^quelques ou-vriers en leur accordant une augmenta-tion de salaires. Mais les camaradescomprendront très vite que leurs intérêtssont liés à ceux de tous les ouvriersde l'entreprise et qu'ils ne peuvent ac-cepter cette augmentation qui, dans untel cas, constitue une manœuvre de di-vision. Nos camarades né voudront paspasser pour jaunes » et .rejoindrontleurs camarades en bataille. Le patronat.s'essaye à diviser les combattants. C'est

Defontaine qui, depuis juin, craignaitle développement de la section syndicaleavait manoeuvré pour que ses ouvriersdéposent -le '-plus tard possible leurs re-vendications. Il avait essayé de consti-tuer une amicale suivant les décisionsde sa chambre patronale, amicale quiavait deux fins 10 diviser les ouvriers,lenr [aire illusion, tes éloigner du syn-dicat, les empécher de s'unir étroitementdans le comité d'entreprise qui vient d'ê-tre {orme et partant refuser d'augmenterles saloires 2° transformer l'amicale enmutuelle pour profiter de la loi sur lesassurances sociales.

Ce matin la délégation se présenteraa nouveau et le compte rendu de son en-trevue avec le patron, sera donné à laréunion de la maison qui aura lieu au 8avenue 'Malhurin-Moreau (métro Com-bat).

n![gB!![liH!l!!IM[[!liB!llinilllinill!H!IIBIII!nilillHll!iHniwi;ii

PERMIS MOTO 30

MOTO-ECOLE, 3, r. Dagorno, Métro Bel-Air

L'Humanitéest exécutée par•' des syndiques

«t confédérés

les spectacleLes programmesd'aujourd'huiOpéra, 21 heures Gala ItuMnsteln.Opéra-Comique. 20 h. 15 Saratt le

Terrible.Comédie-Française.- heures Louis XI,Odéon. il) h. 3U Les Bouffons.Atelier si heures IL'Avare.Avenue, "1 heures Départs.Studio des Champs-Elysée». 20 h. 30

Le dernier Empereur,Comédie des Champs-Elysées. Siegfried.Arts (Cie PitoeH). h 30 Le Cadavre

vivant.Œuvre. 20 h. 45 Le Cercle.

CINEMASCiné-Latln. La Roue.Vieux-Colombier. L'Assassinat du duo

de Guise L'Etroit mousquetaire.Ursulines. L'Etoile de mer La Zone

Une Femme dans chaque port.CIRQUES

Cirque de Paris. Antonot et Beby LesAlexime -Quinze attractions.

Cirque d'Hiver, Les FratelliniA l'écouteVous entendrez demain mercredi

Tour Eiffel. 10 b. 30 Radio-concert 1La musique et les. animaux Légende d'unpapillon La Calandrina Les Chevaux debois Le Ver luisant Estelle et Némorin,Que j'aime à voir les hirondelles Le Bes-tiaire d'Orphée Le Cygne Les CygnesL'Hinpopota-me La Puce La Damnationde Faust, Chanson de la Puce La. Chan-son des abeilles (Filipucci) Le ColibriPaipillon Le Chien de Jean de NiveileLe Rossignol en amour Volière; Le Cor-beau et le Renard Nozze d'Ercole e EbeL'Angellin d'à Lucd Les Deux Pigeons,ballet.

Radio-Paris, 15 h. 45 Concert En-tr'o.cte symphonique (F. FouTdram! Cava-tine (d'Ambrosio) Les chérubins (Cowpe-rin) Sérénade (Drala) Chanson triste(H. Duparc) Cordoba (Albeniz) Sous bois(V. Stattb) Mazurka pittorcEfliie. (J.M.ZoubalûffS Chant russe (E. Lalo) Sici-lienne (Ci. Fauré) Menuet (Hugo Becker);Uallet .d'Ascanlo (Saint-Saens-Mouton)..

19 heures Communiqué agricole.19 h. 30 Leçon d'anglais.20 heures Présentation littéraire par M.

Léon Poë.20 h. 30 Radio-concert.P. T. T. –-18 11. 30 Hadio-Journal de

France.ao heures Cours d'anglais.20 h. 30 Cours de littérature.20 h. 45 Concert Ouverture d'AIceste

(Gluck) Orphée aux enfers (Gluck) Aciset Galatliée (Haendel) Premier trio (Schu-bert) Intermezzo (Guy Roipartz):- Azael(CI. Debussy) Adagio et -Allfifro iSchu-inann) Id.vlle (Du:parc) La Brise (Fier-né) Rigaudon et Passe pied (G. Pi6rné)< Le Lion devenu vieux », pièce en 1 actede Villeroy par Mlle Y. Charles,et, Louis

Juswi'à Ii heures Musique de danse.Radlo-L.-L..Paris. a h. Causerie

La vie intellectuelle et littéraire.Il. 30 Concert Patrie (ouverture)

Bacchanale de Samson et Dalila Suite al-gérienne Carnaval: Cavatine de Koutcha-kowna du Prince Igor Sigurd (sélection);Andante (solo de violon).

Radio-Vitus. 19 Il. Le Journal Ra-diophoniqhe.

20 h. Concert offert par' le journalLe Haut-Parieur ».

Lille P. T. T. 1,2 Il. 30 Concert,13 h. 35 Cours.19 Il. 40 Causerie-Concert.21 heures Concert.Radio-Lyon. 19 h. 30 Journal parlé.20 h. 10 Concert de musique légère.20 h. 2S La Mère Cottivet.Lyon P. T; T. 13 heures informations.

13 h. 30 Ouverture de la Bowsé- deParis.

19 heures Eadioigazette de Lyon et duSud-Est.

Il. 30 Relais des postes d'Etat.Radio-Toulouse. ?0 h. Coacer.fc

Du saxophone.20 h. ai 21' minutes de Strauss Orchestre.21 h. 12 Sélection de La Tosca (Pucçînl).21 h. 42 Du Schubert.

DANS LA R. P.

LES RÉUNIONS D'ATELIERDU U¥RRAPIER'CARÏ"ON

Aujourd'hui mardi 4 décembre Polirles 3e et 4a arrondissements, à 18 heures,salle de la Maison Commune, 49, rue deBretagne.

Demain mercredi 5 décembre Pour le18a arrondissement, à 18 heures, salleGarrigues, 20r rue Ordener.

Jeudi 6 décerrtbre Pour Montrouge, à18 heures, salle Chanudant, 78, rue deBagneux. ?

Vendredi 7 décembre Pour Saint-De-nis, Saint-Ouen, Pantin et environs i\

heures, salle de la Bourse du' Tra-vail, 4, rue Suger (église neuve), à Saint-Denis.

unmauvais

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