un coquillage à l oreille m a dit les contes de la...
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La dolce luce
Pour conter ce qui compte vraiment
Offre pour l’été 2013
Aux petits et grands citadins
Un atelier conte
Un coquillage à l’oreille m’a dit
Les Contes de la Mer
Saphia Larabi - La dolce luce, Pour conter ce qui compte vraiment 06 52 41 70 48
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La mer a déposé
Sur le rivage
Un joli coquillage
La mer a déposé
Un coquillage
Aux reflets bleutés
Il chante les flots bleus
Sur le rivage
Ce joli coquillage
C’est moi qui l’ai trouvé
Devinez où il est
Car je l’ai caché
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TABLE DES MATIERES
L'association La dolce luce et sa fondatrice p 4
Proposition d'évènement culturel estival p 6
Lettre d'intention p 7
Note de mise en voix p 8
Au programme p 9
Curriculum Vitae p 13
Proposition de contes p 15
Remerciements p 21
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L'association La dolce luce et sa fondatrice
L’association La dolce luce est une association loi de 1901 en cours de construction.
Centrée autour des arts du conte, de l’écrit à la parole, elle vise à promouvoir la langue
francaise, permettre la transmission et la communication culturelle ainsi qu’oeuvrer vers
l’épanouissement personnel de chacun.
Le conte est un précieux outil riche de sens : construction d’identité et facteur de
cohésion, initiation au dépassement de soi, apprentissage linguistique et appel à l’imaginaire
et à la créativité. Au plus profond, le conte témoigne d’une relation au monde, à soi et aux
autres. Facteur de lien et de sens, il fait résonner la parole dans un espace plus universel.
Conter est un acte magique en soi, de nature à transformer celui qui raconte et celui
qui écoute. Laissez vous boulverser par cet il était une fois...
"Les histoires sont la chose la plus importante au monde,.
Sans les histoires, nous ne serions pas humains".
Philip Pullman
L'association La dolce luce rayonne autour de différents axes : La rédaction et le
collectage de récit de vie, la création et la programmation de spectacle, la formation ainsi que
la réalisation de projets en partenariat avec des pédagogues et des thérapeutes. Elle se veut
lieu d'échange, de création et de rencontre.
Saphia Larabi, fondatrice
Contez-moi au 06 52 41 70 48
Que mon conte soit beau et se déroule comme un long fil...
Comédienne et juriste de formation, du théâtre au tribunal, Saphia est
passionnée par les histoires et les rencontres. Animée par sa passion pour les
mots et son désir de transmettre, elle devient conteuse pour La dolce luce, pour
conter ce qui compte vraiment.
Brevetée des Cours Florent sous l’enseignement de sociétaires à la Comédie Française
Certifiée de l’Ecole Nationale de Musique de Danse et d’Art Dramatique Jean Wiener
Stagiaire à la Maison du conte de Chevilly Larue
Donneur de voix pour Bibliothèque sonore
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Lettre d'intention
“Les contes sont des bateaux
et les conteurs des matelots
qui ne peuvent dire les vérités de la mer
avec les mots de la terre”
Henri Gougaud
L’association La dolce luce, souhaite aller à la rencontre des jeunes citadins qui ne
peuvent bénéficier de voyage estival afin de leur offrir un divertissement culturel et
pédagogique, un atelier pour le plaisir et pour grandir, pour rêver et pour créer.
Un coquillage à l’oreille m’a dit les secrets de la mer, ses trésors multiples. Des contes
où l’on compte les rêves de fortune du pêcheur comme du pirate, les chants de marins et de
sirènes, et autres merveilleuses aventures de celui parti explorer d’autres contrées. De
l’évasion, des découvertes et des leçons déguisées aussi, du partage et des histoires où le
coquillage nous murmure en refrain qui veut des perles, plonge dans la mer.
La mer fascine, attire et rejette. Elle abrite la vie, rythme naissances et renaissances. A
la fois douce et terrible, puissante et immense, elle exprime toute une gamme d’émotion. Face
à elle, impossible d’être impassible. Immergé par des vagues de sensations. Sur le rivage un
coquillage, a tout vu, tout entendu, tout perçu. Ce coquillage c’est moi qui l’ai trouvé et mon
oreille curieuse s’apprête à vous révéler les secrets de la mer mystérieuse, la mer veilleuse aux
juniors. Ses trésors au grand jour pour ces ateliers autour des Contes de la Mer.
Le conte réveille, le conte apaise et vit son chemin en nous. Ainsi un temps sera laissé
à chacun pour faire parler la mer en lui, donner voix au coquillage. Sans doute, le véritable
secret du coquillage à l’oreille est que tout le monde s’applique à l’écouter, le faire parler, le
rejoindre.
La dolce luce se veut lieu d’écoute, de création et de partage.
Organiser un événement autour des Contes de la Mer permet d’offrir un peu des vagues de
la fraicheur d’ailleurs. Divertir un public ne pouvant s’occtroyer de départ en vacances,
découvrir des contes et se laisser emporter par leur magie.
Occasion donnée de :
Promouvoir la langue francaise et son apprentissage
Participer à la transmission d’un patrimoine culturel
Favoriser l’écoute et stimuler l’imaginaire
Encourager la création et la prise de parole Jodi Harvey Brown
Petit bateau parti sur l’eau sois chanceux en tout lieu…
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Note de mise en voix
Le conteur n’est pas comédien, il ne joue pas, il dit. Il dit pour faire jouer, en vous, en lui. Du
pays de mes grands-parents, les conteurs sont communs, en famille ou en société, au domicile ou au
village. Le conteur captive par sa seule voix, au rythme de l’histoire et de quelques gestes théatralisés.
Au centre du cercle, il maîtrise la parole mais libère le pouvoir. Il partage son histoire, signe que le
conte agit tant sur celui qui dit que celui qui écoute.
Aussi bien, ce qui importe n’est ni le décor, la musique (si ce n’est celle des mots) ou les
costumes mais bien la relation à l’histoire, au public, au monde. Le conte a traversé les âges, il est de
tout temps, et si le conteur prend la parole, en cet instant présent, c’est pour dire, la magie des êtres et
de leur histoires.
Néanmoins, un cadre est nécessaire à l’atelier pour délimiter l’espace d’exploration intérieur
où la parole est libre et bienveillante. Au centre, un drap bleu évoque la mer. Des coussins colorés
disposés autour évoquent les multiples trésors sous-marins. Sur chacun d’eux, un enfant, tous en
cercle. En musique de fond, le son des vagues en soutien à la phase de relaxation et d’invitation au
voyage. Pour appuyer cette invitation, la tenue du conteur, traditionnellement sobre, évoquera ici les
écailles de sirène et les vagues de Kanagawa d’Hokusai. La mise en scène est volontairement réduite,
il ne s’agit pas de séduire par une représentation. L’idée étant de ne pas seulement distraire l’auditoire
mais de lui permettre de solliciter son propre imaginaire. La séance vise ainsi tant à répondre à l’appel
du dépaysement qu’à celui de la construction de son propre monde intérieur et susciter la prise de
parole, le partage, ensemble. Que tous révèle les secrets du coquillage qui murmure à l’oreille les
secrets de la mer…
Par ailleurs, la recherche d’un lieu propice à accueillir l’auditoire se poursuit. Une séance
privée chez particuliers, une salle communale, un jardin public... Soyez prêts à suivre les voies de la
conteuse. Celle qui fait passer la vie sur ses lèvres vous apportera la douce lumière.
Qui veut des perles, plonge dans la mer.
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Au programme
Au programme, quelques contes (à titre illustratif), pour petits et grands.
Chaque séance est concue comme un atelier conte et non seulement une interprétation.
Organisée autour d’un conte des mers, elle laisse place à la découverte, à l’apprentissage et à
l’interactivité. Ainsi, seront abordés des thèmes annexes au conte.
Une lecture à haute voix peut suivre la séance pour le plaisir des plus grands.
Au choix, les aventures Robinson Crusoé de Daniel Defoe, celle de vingt mille lieues sous les
mers de Jules Verne ou encore de Novecento d’Alessandro Baricco.
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Des formulettes: Formules magiques du temps du conte
Les formulettes sont de petites formules déclamées afin d’introduire, rythmer et finir
le conte. D’ancrage culturel, elles constituent un rituel de passage, de l’entrée dans l’univers
magique ou tout est possible à la fin de l’illusion réaliste marquée par le retour à la réalité.
Elles installent le temps du conte.
Des contes de fées : Contes merveilleux du répertoire maritime
Contes issus de la tradition orale, contes d’auteurs, contes anthropologiques, contes
d’ailleurs...
Lhomme qui voulait voir la mer
Le pêcheur et la baleine
La petite sirène
Ma’mzelle Rosaline et le pêcheur
Le moulin magique
Le roi des poissons
Des respirations : Bouffées d’air balnéaire
- Des chants, comptines et devinettes
- Des invitations aux voyages
Cartographie contée des mers et océans de la planète.
Devinez une chose qui toujours
Va et vient,
Jamais ne se repose,
Nulle part ne se pose?
La mer,
Qu’est ce qui mouille, fait vivre et mourir, prend, rend, vient et s’en va? la mer grande.
Des parcours, du corps et de l’esprit
- Parcours du corps: Exploration des fonds marins
Le fonds des mers, sous l’eau et sur l’eau
Les animaux et les bateaux
Les marins et le jargon
- Parcours de l’esprit: Eventail du répertoire des mers
Initiation au répertoire marin: De l’appel du marin aux chants de sirènes, du rêve de fortune du
pêcheur et du pirate, du mystère de celui qui part à l’attente de celui qui reste, de l’horizon et des
découvertes, d’aventures en aventures, l’éventail des personnages et histoires du bord de mer. Vous
en connaissez plus que vous ne croyez...
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Des jeux :
- Jeux de mots: Abécédaire du grand bleu
A comme Algues,
B comme Bernard-l’ermite
C comme Crabe...
...Et ca continue jusqu’au Z.
- Jeux de mains: Le coquillage a dit
Faites parler les coquillages avec du papier coloré, des feutres pailletés, des stylos de perle de nacre,
du ruban de velour ou des fleurs de coton, tout ce qui vous passe par la main, ou par l’envie.
Création de marionnette à base de coquillage ou, pour faire parler le coquillage autrement, de
cadre, porte clé, barette ou serre tête selon les goûts.
Également jeux d’improvision avec le coquillage.
Des apprentissages du respect :
- Respect de soi : Apprentissage de la sécurité à la plage
Quand se baigner ? Les horaires favorables
Comment se baigner ? Les crèmes solaires
Où se baigner ? Les drapeaux
Les risques du bain de mer: les courants, l’électrocution, l’insolation.
- Respect de l’autre : Apprentissage des bases du vivre ensemble
Prise de parole dans le groupe
Temps de parole
L’écoute de l’autre
- Respect du monde : Protection de l’environnement
Marée noire, pollution, espèces protégées...
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Lecture à haute voix :
L’atelier conte peut être suivi d’une lecture publique pour les plus grands. Lecture à
haute voix d’un roman de voyage entre terre et mer. Pour redonner voix aux classiques et pour
promouvoir la lecture de roman auprès des plus jeunes. Lire est aussi une aventure…
Robinson Crusoe de Daniel Defoe
Seul sur son navire, Robinson fait naufrage. Il découvre une île déserte,
avec pour seuls compagnons, la mer et la solitude. Ce petit paradis se
transforme alors en enfer. Comment survivre ? Loin de toute
civilisation, quel avenir Robinson peut-il espérer ?
Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne
Quel est donc ce monstre marin, cette "chose" rencontrée par de
nombreux navires...? Pierre Aronnax, scientifique attaché au Museum,
décide de chasser cet animal fabuleux, se joignant pour cela au
commandant Ferragut et à Ned Land, harponneur de renom. Cette
traque hors du commun va les mener beaucoup plus loin que prévu, à la
découverte d'un monde insoupçonné, "vingt mille lieues sous les mers",
et d'un être attachant et passionnant : le Capitaine Nemo.
Novecento d’Alessandro Baricco
Né lors d'une traversée, Novecento, à trente ans, n'a jamais mis le pied à
terre. Naviguant sans répit sur l'Atlantique, il passe sa vie les mains
posées sur les quatre-vingt huit touches noires et blanches d'un piano, à
composer une musique étrange et magnifique, qui n'appartient qu'à
lui : la musique de l'Océan dont l'écho se répand dans tous les ports.
Sous la forme d'un monologue poétique, Baricco allie l'enchantement de
la fable aux métaphores vertigineuses.
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Saphia LARABI 30 ans
Paris, Ile de France
: 06 52 41 70 48
INTERVENANTE ARTISTIQUE Autonomie – Créativité - Ecoute – Adaptation -
FORMATION
Stage et cours d’Art Dramatique :
2012 : Du réel au récit, La maison du conte, Rachid Bouali
La technique du jeu verbal, cours de Martine Amsili
2011 : Stage Comedia dell’arte, ca’ Gorini, Venezia
2007 : Stage au Théatre de l’Homme qui marche avec Sophie Hutin : théâtre corporel
2006 : Stage au Studio Muller : L’émotion et la technique, approche russe et américaine
2003-2006 : Cours Florent, Brevet de fin d’étude
Professeurs : Véronique Vella, Sylvia Bergé, Laurent Natrella, sociétaires à la Comédie Française
Florian Sitbon, Fabienne Luchetti
Master class : Michel bouquet, Jacques Weber, Edouard Baer, Gad Elmaleh
Stage cinéma avec Daniel Cling
2002 : Stage d’été au Cours Florent avec Raphaël Maton
1997-1999 : Théâtre amateur dans la compagnie de Francis Marques et Marie Anne Guibert
1997 : Ecole nationale de Bobigny sous la direction de Claudie Amand
Formation générale :
Université : IEJ Paris 2, admissible au concours d’entrée à l’Ecole Nationale de la Magistrature en 2010
Maîtrise de droit mention carrières judiciaires et sciences criminelles, Panthéon Assas
Langues : Italien, Anglais, Espagnol
Musique : Solfège (6 ans), conservatoire de Bobigny, notions de flûte, piano, violon, castagnettes
Technique vocale et chant : Ethel Brizard
ACTIVITES PEDAGOGIQUES
- Intervenante artistique auprès de la Compagnie Agora, Cécile Berrebi de Noailles. Cours de théâtre pour enfants
et adolescents avec mise en scène d’un spectacle de fin d’année.
- Prise en charge d’un atelier théâtre pour adolescents ; collège Politzer, Bagnolet
- Création d’une classe d’expression scénique et mise en scène d’un spectacle de fin d’année ; collège Gustave
Courbet, Romainville
- Coaching à des élèves de Terminale option théâtre ; lycée Charles Péguy, Bobigny
- Babysitting et notions d’expression scénique individualisée
- Cours particulier de français à domicile, préparation du Brevet.
CENTRES D’INTERETS et PARTICIPATION ASSOCIATIVE
Théâtre – Contes – Art thérapie – Yoga
Bénévolat divers : Donneur de voix pour bibliothèque sonore, conteuse pour bibliothèque sans frontières, blouse
rose à l’hôpital Robert Debré, membre de la Fabrique Spinoza, think tank du bien être citoyen, juriste à justice
plus, chargée de production pour la Compagnie Nuits d’Auteurs.
Autres emplois : Expériences d’environnement de travail varié, flexibilité opérationnelle et humaine
Assistante d’éducation, collège, lycée ZEP - Hôtesse, libraire, Maison de la culture, Bobigny – Hôtesse
d’accueil, ISS Charleston : (Prisma Presse, Lagardère, Publications Metro, Fortis, Axa, BNP Paribas) –
Téléopératrice, Phone web – Carrefour Avenir – Mc Donald - stages en cabinet d’avocats et juridiction
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EXPERIENCES DE LA SCENE
2012 : Participation au festival EPOS, nuit du conte « tout le monde raconte », Conservatoire de
Littérature Orale, Minotaure, Vendôme.
Bérénice dans Bérénice de Racine, m.e.s Martine Amsili, les Déchargeurs
2007 : « Les corps tragiques » d’après les vers de Racines m.e.s Sophie Hutin,
Rôle d’Andromaque, Thésée et le chœur, représentation au Théâtre de l’Homme qui marche
2006 : Dora dans Les justes de Camus m.e.s Saphia Larabi, Travail de Fin d’Etudes des Cours Florent
Rôle féminin principal dans psychose de Sarah Kane, m.e.s Saphia larabi
Préparation des concours nationaux d’Art Dramatique sous la direction de V. Vella et S. Bergé
Sabine dans Horace de Corneille
Andromaque dans Andromaque de Racine
Zatime dans Bajazet de Racine
Olga dans les trois sœurs de Tcheckov
Eugénie dans les amoureux de Goldoni
La femme dans peur et grande peur du IIIè Reich de Brecht
Consuelo dans Coco de Koltès
La mère dans Roberto zucco de Koltès
June dans Sallinger de Koltes
L’ainée dans j’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de Lagarce
Maryève dans le chant du tournesol d’Irina Dalle
2005 : La misère du monde de Bourdieu, rôle de Martine, m.e.s Laurent Natrella, représentations internes
« Alexandrin et vaudeville », m.e.s de Laurent Natrella, représentations internes
Andromaque dans Andromaque de Racine
Amandine dans le Dindon de Feydeau
2004 : « Perspectives », m.e.s Laurent Natrella, représentation interne
Norine dans l’affaire de la rue de Lourcine de Labiche
Armande dans Les femmes savantes de Molière
Titania dans Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, m.e.s de Saphia Larabi
2003 : Natasha, dans les trois sœurs de Tcheckov, m.e.s Fabienne Luchetti
Hermione, dans Andromaque de Racine, m.e.s Fabienne Luchetti
Marie Steuber dans le temps et la chambre de Botho Strauss, m.e.s Florian Sitbon
2002 : Antigone dans Antigone d’Anouilh, m.e.s Raphael Maton
1999 : Etty Hillesum d’après une vie boulversée d’Etty Hillesum dans « Les années folles de Valentine »
m.e.s Francis Marques et Marie Anne Guibert, festival les très tôt de la scène, salle Max Jacob à
Bobigny
DOUBLAGE voix :
Le public, Cyrano de Bergerac, Comédie française
Donneur de Voix pour Bibliothèque Sonore
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Le pêcheur et la baleine Conte inuit
Un pêcheur s’en revenait presque bredouille. C’était un jour de malchance, il n’avait pêché que deux
pauvres petites morues.
Comme il approchait du rivage, il aperçut sur le sable des bas-fonds un gros rocher qu’il n’avait jamais
vu. La mer avait-elle apporté cet énorme rocher sur le rivage ? C’était peu probable, car il n’y avait pas
eu de tempête récemment et les flots étaient calmes depuis beaucoup de jours.
Le pêcheur sauta de son kayak pour aller observer ce rocher.
Quel ne fut pas son étonnement quand il s’aperçut que ce n’était pas un rocher, mais une baleine qui
dormait sur le sable.
Comment était-elle arrivée là, se demandait le pêcheur, et il lui fallut un moment pour comprendre que
la baleine s’était posée sur les bas-fonds pour se reposer, que la marée était descendue pendant qu’elle
dormait et, qu’ainsi, elle s’était trouvée sur le sable sec.
«Enfin, la chance me sourit, se dit-il tout joyeux, et une chance inouïe ! Pêcher tout seul une baleine,
cela n’est encore jamais arrivé à personne !»
Il courut à son kayak pour prendre son harpon et tuer la baleine. Quand, de retour, il voulut porter à
l’animal un coup de harpon, la baleine se réveilla et dit :
-"Ne me tue pas, cher pêcheur ! Tu en auras riche récompense. "
Le pêcheur fut pris de peur. Une baleine qui parle, se dit-il, ce n’est pas chose ordinaire ! Et il laissa
retomber son harpon.
-"Tu ne le regretteras pas", reprit la baleine.
Le pêcheur s’en retourna vers son kayak, se demandant s’il avait eu raison d’épargner la baleine.
Laisser cette montagne de viande et de graisse retourner à la mer... Ne suis-je pas le dernier des naïfs?
Il vaut mieux que je n’en dise rien, on se moquerait de moi !
Sur ce, la marée remonta et la baleine disparut dans les flots.
Quand, le lendemain, le pêcheur revint sur le lieu de son aventure, il ne fut pas tout à fait sûr de ne
l’avoir pas rêvée.
Mais, de ce jour, il y eut quelque chose de changé.
Quel que fût l’endroit où il s’en allait naviguer, jamais il ne revenait sans poisson. Même quand le
temps ne semblait pas propice à attraper le moindre petit poisson, il revenait le kayak plein à ras bords.
C’était une chose bien étrange.
Il semblait que le kayak fût vivant : il se dirigeait toujours vers les bancs de poissons.
Un jour même, alors que le pêcheur ramait pour le diriger vers la droite, il vogua du côté gauche là où
il y avait du poisson.
Le pêcheur se rendait bien compte que ce n’était pas le fruit du hasard et que la baleine avait tenu ses
promesses. Il garda son secret pour lui. Et toute sa vie, il eut le même bonheur à la pêche.
...Et jamais plus, il ne chassa la baleine.
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Le moulin magique Conte anthropologique
As-tu jamais goûté l'eau de mer ? Pouah, que c'est salé ! Eh pourtant des milliers et des milliers de poissons, de coquillages, de crustacés et bien d'autre plantes et animaux ne
peuvent vivre que dans la mer, et dans la mer … salée. Mais au fait, sais-tu pourquoi la mer est salée ? Voici ce que m'a expliqué un vieux pêcheur de Concarneau, et tu sais que les vieux pêcheurs, surtout ceux de Concarneau, ne mentent jamais … chaque fois qu'ils disent la vérité
…
C'était il y a si longtemps que le grand-père de ton grand-père n'était pas encore né. Le sable du Cabellou était encore rocher et les paysans de Lanriec venaient en charrette aux Glénan pour y faire la moisson. En ce temps-là, le rivage de la mer se trouvait tout là-bas à la ligne
d'horizon et, chose encore plus curieuse, l'eau de la mer…n'était pas salée !
Un paysan de Penmarc’h avait deux fils, Yann et Yvonnik. Ce dernier avait la chance d’avoir
pour parrain et marraine un génie et une fée.
Quand Yvonnik fut en âge de naviguer, sa marraine lui fit cadeau d’un moulin à café qui avait
le pouvoir d’exaucer tous les vœux, dès l’instant où on le tournait.
Mais Yann, en voyant ce cadeau, fut jaloux de son frère et un jour, il le lui vola.
Il formula le souhait d’avoir du bouillon. Il tourna le moulin et aussitôt le liquide souhaité
arriva en si grande abondance que Yann se serait noyé s’il n’avait été un excellent nageur.
Peu de temps après, alors que Yann le voleur était en mer et qu’il se trouvait sans argent, il
tourna le moulin pour obtenir du sel qu’il comptait vendre très cher à son arrivée au port.
Le sel forma d’abord sur le pont un petit tas qui devint un mulon qui ne cessa de grossir
jusqu’à occuper tout l’espace du navire. Tant et si ien que le bateau, alourdi par cette
incroyable charge, s’enfonça puis coula à pic.
Aujourd’hui, échoué au fond de l’océan, repose le navire avec à son bord le moulin qui tourne
toujours.
Et voilà pourquoi la mer est salée.
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Le garçon qui voulait voir la mer
Il était une fois un garçon nommé Igor, qui voulait voir la mer.
Drôle d’idée me direz-vous, quand justement on habite au centre d’un continent aussi éloigné du
Pacifique que de l’Atlantique.
La mer ? Personne ici ne pouvait se l’imaginer, personne n’y était jamais allé.
On ne connaissait que le grand fleuve, les rivières, les innombrables sources, et ma foi, on s’en trouvait
très bien. Sauf Igor !
L’un de ses cousins, marin au service de l’empereur, avait tenté de lui décrire la mer, et depuis, Igor en
rêvait la nuit, et même le jour, quand il travaillait au champs ! Il avait une immensité bleue dans la tête. Il
ne pouvait se confier à personne car on l’aurait traité de fou. Alors, il mitonnait son idée tout seul :
" Un jour, je partirai, je marcherai droit devant moi, le temps qu’il faudra. Mais j’y parviendrai. "
Un matin de printemps, il ne put y tenir davantage, et il partit. A tous il dit qu’il allait chercher un trésor,
un filon d’or ou une mine de diamants. Les gens de sa famille hochèrent la tête : cet enfant-là n’avait
jamais été comme les autres. Mais après tout, puisque c’était son idée….
Quand il eut perdu de vue le clocher de son village, Igor s’arrêta. Il ne savait même pas quelle direction
prendre. A tout hasard, il décida de marcher vers l’ouest : on lui avait dit que lorsque le soleil se couchait,
il s’enfonçait dans la mer. Il avait douze ans, de grands cheveux noirs et les poches percées.
Il marchait ; ses pieds le portaient le long des collines et des plaines.
Comme il n’avait pas d’argent, il était obligé de s’arrêter souvent, afin de gagner son pain.
Il fut successivement pâtre sur les flancs d’une montagne, gardien de dindons, montreur d’ours, garçon
d’écurie…
Quand il avait amassé quelques sous, il saluait la compagnie et reprenait sa route. Quelque fois, il
questionnait ceux qu’il croisait :
- Savez-vous si elle est encore loin ? demandait-il ?
- Et qui ça, mon garçon ?
- La mer, bien sur !
Les gens haussaient les épaules, hochaient la tête et s’éloignaient.
A ce rythme, il n’avançait guère et les années passaient. Il avait fini par franchir les frontières de son
immense pays. Et il était devenu un homme.
Un jour, Igor s’arrêta dans une ferme pour aider aux moissons. La fille de la maison était si belle qu’il en
oublia sa quête. Elle s’appelait Madrépore et avait les yeux bleus, si bleus, qu’il ne pensa plus au bleu de
l’océan.
Ils se marièrent au printemps ; un garçon naquit l’année suivante puis une fille et une autre encore. Pour
assurer l’avenir de ses enfants, il plantait un noyer à chaque naissance. En apparence, Igor s’était
transformé en riche fermier, conscient de ses devoirs.
En apparence seulement, car lorsqu’il était seul, lorsque le travail de la terre lui laissait quelques répit, son
vieux désir le reprenait, plus fort que jamais.
Mais quoi, il lui fallait bien élever ses enfants !
" Quand ils seront grands, je repartirai " se disait-il !
Les années passèrent. Les noyers qu’il avait planté pour la naissance de l’aîné donnaient maintenant de
l’ombre, les cheveux noirs d’Igor avaient grisonnés, puis blanchi. Bientôt, il maria ses enfants.
Puis, un triste jour, il enterra Madrépore aux yeux bleus. Alors, au milieu de sa peine, le vieux désir revint
en lui, aussi frais, aussi ardent que lorsqu’il avait douze ans : la mer l’attendait.
Il partagea ses biens, embrassa ses enfants, et les enfants de ses enfants, puis se remit en route vers
l’ouest.
Oh ! il n’avançait plus au même rythme, il avait oublié les chansons qu’il fredonnait autrefois, mais il
cheminait, il cheminait !
Un jour enfin, il crut sentir dans le vent une odeur inconnue faite de sel et d’iode. Ce soir-là, il dormit
sous un chêne et se leva avec le soleil. Le cœur battant, il avançait. Sans crier gare, la mer, d’un coup fut
devant lui ! Plus belle encore, plus immense et plus bleue que tout ce qu’il avait imaginé durant sa vie.
- Je suis arrivé, murmura-t-il en s’asseyant sur un rocher.
Que dire de plus ?
Il était une fois un vieillard aux cheveux blancs, nommé Igor, et qui contemplait la mer.
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Le Secret des Poissons Contes et légendes des Comores
Autrefois, raconte-t-on, la mer était inhabitée, car les poissons vivaient parmi les animaux de la forêt. Ils
se tenaient debout et marchaient fièrement sur leur queue !
Un jour, Lion, le vieux roi réunit l’ensemble des animaux et leur dit
- Mes amis, la princesse est en âge de se marier. Elle épousera celui qui réussira à m’offrir la plus belle
des dots : LA LUNE !
Les singes grimpèrent sur les cocotiers géants, et sautèrent pour attraper la lune. Mais ils retombèrent et
se firent sérieusement mal aux fesses ! AÏE ! AÏE ! AÏE !
Les oiseaux volèrent haut, très haut, pour recueillir la lune ;
mais ils manquèrent d’air et retombèrent sur la terre en se faisant sérieusement mal aux ailes ! AÏE ! AÏE
! AÏE !
Les tigres montèrent sur les hautes montagnes, bondirent pour saisir la lune, mais tombèrent et se firent
sérieusement mal aux pattes ! AÏE ! AÏE ! AÏE !
Les animaux réfléchirent longtemps, mais aucun ne trouva le moyen d’offrir la lune au vieux roi.
Il n’y a que le chef des poissons qui eut une idée.
Il appela ses congénères, et leur chuchota :
- Mes frères, j’ai un secret ! En réalité, la lune ne se trouve pas au ciel. Suivez-moi !Et tous les poissons
suivirent leur chef. (Chanson des poissons à la queue leu leu)
Les singes qui se soignaient les fesses les virent passer et leur demandèrent :
- Où allez-vous ainsi, amis Poissons ?
- Nulle part, nulle part ! répondirent en chœur les poissons, avant de poursuivre leur chemin.
Mais Lièvre, qui était malin et curieux avait entendu la conversation et commença à suivre les poissons
tout en restant caché dans les fourrés !
Plus loin, ceux-ci rencontrèrent les oiseaux qui se soignaient les ailes.
- Où allez-vous comme ça, amis Poissons ? demandèrent les oiseaux
- Nulle part, nulle part ! répondirent en chœur les poissons, avant de poursuivre leur chemin
Le lièvre, de plus en plus sûr qu’ils cachaient quelque chose, continua de les suivre.
Plus loin encore, ils croisèrent les tigres qui se soignaient les pattes :
- Où allez-vous ainsi, amis Poissons ? Demandèrent les tigres
- Nulle part, nulle part ! répondirent en chœur les poissons, avant de poursuivre leur chemin
Avec Lièvre sur leur talon, ils arrivèrent enfin au bord de la mer.
Là, le chef des poissons confia aux autres poissons :
- En vérité, mes frères, la lune se cache au fond de la mer. Regardez
Et, en effet, la lune brillait au fond de la mer !
Heureux d’avoir trouvé la solution ignorée de tous les autres animaux, les poissons se jetèrent dans
l’océan pour pêcher la lune.
Bien sur, Lièvre avait tout vu et tout entendu.
Il attendit un petit moment pour voir si les poissons ressortaient avec la lune…
Puis, s’approchant du bord de l’eau, il comprit tout à coup ce que les poissons avaient vu, et il partit à
toute vitesse chercher une calebasse, la remplit d’eau et accourut au château en hurlant :
- J’ai capturé la lune ! J’ai capturé la lune !
Le roi sortit de son palais, et tous les animaux se rassemblèrent.
Lièvre présenta sa calebasse d’eau, dans laquelle, bien sur, la lune se reflétait.
Alors le vieux lion déclara solennellement :
- Lièvre, tu m’as offert la lune dans une calebasse et je t’en remercie. Tu épouseras donc ma fille !
En réalité, le vieux roi savait pertinemment que nul ne pouvait décrocher la lune. Il cherchait simplement
l’animal le plus malin, qui l’honorerait en devenant son gendre !
Alors que tous les animaux fêtaient les noces de Lièvre avec la belle princesse, les poissons cherchaient
toujours la lune au fond de la mer, et il semble qu’ils la cherchent toujours !
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Enfant du voyage Chanson de marin
Enfant du voyage,
Ton lit, c’est la mer,
Ton toit les nuages,
Eté comme hiver.
Ta maison c’est l’Océan,
Tes amies sont les étoiles,
Tu n’as qu’une fleur au cœur
Et c’est la rose des vents.
Ton amour est un bateau
Qui te berce dans ses voiles
Mais n’oublie pas pour autant
Que l’on t’attend.
Enfant du voyage,
Ton cœur s’est offert
Aux vents, aux nuages,
Là-bas sur la mer,
Mais tu sais que dans un port
Tremblant à chaque sirène
Une fille aux cheveux d’or
Compte les jours, les semaines
Et te garde son amour
Pour ton retour.
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Remerciements
MERCI à toutes les oreilles qui écouteront ces contes,
Aux voix qui ont dit oui pour aider à les créer
Aux mains toujours prêtes à me soutenir.
Et à mon cœur, fidèle guide.
MERCI à Black Milk Clothing pour ses vêtements hauts en couleurs parmi lesquels, ici utilisés :
- le body sirène à manche (mermaid capsleeves bodysuit)
- le legging sirène (mermaid legging)
- le legging de la grande vague (the great wave legging)
MERCI à Lydia Gaborit pour son recueil La Mémoire de la Mer.
Récits de mer et de grand vent, paroles des dunes et des rivages, chansons de
marins, dictons populaires, jeux de mots, recettes et contes du monde
entier… La Mémoire de la mer est un livre-mosaïque, un trésor poétique et
populaire à explorer sans fin.
“En rêvant de la mer, nous retrouvons nos sens et, sans le savoir vraiment, nous
recherchons la vie, le souffle tonifiant, la plénitude qui amortit la douleur d’exister et nous projette
avec élan dans le simple bonheur d’être au monde”.
Lydia Gabori