tyron- l'après vie : faits & témoignages

8/14/2019 Tyron- L'aprs vie : Faits & Tmoignages

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LAPRES-VIE : des faits et des tmoignagesTOUS LES RECITS DE CEUX QUI SONT REVENUS DE LA MORT CONCORDENT

Il est vrai que lide dune communication possible avec des morts implique, ainsi que je

lai dj voqu sur le site, lhypothse de limmortalit de lme ou, tout le moins, de

lexistence dune double nature de lhomme, matrielle et spirituelle. Pourtant, il se trouve

quelques chercheurs pour admettre une certaine forme daprs-vie tout en refusant

limmortalit de lme.

Pour eux, lactivit lectrique crbrale de lhomme continuerait aprs la mort sous une forme

diffrente, par ionisation par exemple. Lorsque les conditions requises seraient runies, ilserait possible un tre vivant de capter les ondes mises par le cerveau disparu. Ce serait en

somme quelque peu comparable une liaison tlpathique classique, mais cette fois-ci entre

un mort et un vivant. Cest la mme hypothse, dailleurs, qui expliquerait les cas rels de

maisons hantes. Dans certaines circonstances non encore dfinies, des objets inanims

emmagasineraient de lactivit lectrique crbrale humaine, la restituant ensuite. Ils

fonctionneraient en quelque sorte comme des condensateurs, de la mme faon que les

bouteilles de Leyde ou les lectrophones, qui ne fabriquent pas dlectricit, mais laconservent. Des ouvrages, telLife After Death (la vie aprs de la mort) de Neville Randall et

La vie aprs la vie du DrRaymond Moody, relatent des messages tendant prouver la ralit

de laprs-vie. Aux Etats-Unis lon prend beaucoup plus aux srieux ce genre douvragesquici. Dans ces livres, on peut lire des rcits de personnes en tat de mort clinique qui ont t

rappeles la vie. Ce qui est frappant, cest que leurs tmoignages concordent point par point,

unanimit qui ne manque pas de surprendre. Le docteurRaymond Moody a fort bien dcritce processus qui commence lorsque le mourant entend de la bouche mme de ses mdecins

quil est mort :

Il commence alors percevoir un bruit dsagrable, crit Moody, comme un fort timbre desonnerie ou un bourdonnement et, dans le mme temps, il se sent emport avec une grande

rapidit travers un obscur et long tunnel. Aprs quoi, il se retrouve soudain hors de son

corps physique, sans quitter toutefois son environnement immdiat : il aperoit son proprecorps distance, comme en spectateur. Il observe de ce point de vue privilgi les tentatives


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de ranimation dont son corps fait lobjet ; il se trouve dans un tat de forte tension

motionnelle. Au bout de quelque temps, il se reprend et saccoutume peu peu ltranget

de sa nouvelle condition. Il saperoit quil continue possder un corps , mais ce corps

est dune nature particulire et jouit de facults trs diffrentes de celles dont faisait preuve

la dpouille quil vient dabandonner. Bientt, dautres vnements se produisent : dautres

tres savancent sa rencontre, paraissant vouloir lui venir en aide ; il entrevoit les

esprits de parents et damis dcds avant lui. Et soudain, une entit spirituelle, dune

espce inconnue, un esprit de chaude tendresse, tout vibrant damour- un tre de

lumire -, se montre lui. Cet tre fait surgir en lui une interrogation qui nest pas

verbalement prononce, et qui le porte effectuer le bilan de sa vie passe. Lentit le

seconde dans cette tche en lui procurant une vision panoramique, instantane, de tous les

vnements qui ont marqu son destin. Le moment vient ensuite o le dfunt semble

rencontrer une sorte de barrire, ou de frontire, symbolisant lultime limite entre la vie

terrestre et la vie venir. Mais il constate alors quil lui faut revenir en arrire, que le temps

de mourir nest pas encore venu pour lui. A cet instant, il rsiste, il est dsormais subjugupar le flux des vnements de laprs-vie et ne souhaite pas ce retour. Il est envahi par

dintenses sentiments de joie, damour et de paix. En dpit de quoi il se retrouve uni son

corps physique : il renat la vie.

Les plus rcents tmoignages sur la ralit de laprs-vie manent du docteurMaurice M.Rawlings, de lhpital de Chattanooga, dans le Tennessee, et du docteurMichael Saborn,

professeur de cardiologie la facult de mdecine dAtlanta (USA).

Il y a une vie aprs la mort, dclarent ces deux praticiens.Nous avons interrog des

hommes et des femmes considrs, pendant un bon moment, comme cliniquement mort. Ils

nous ont racont des choses extraordinaires sur les minutes qui se sont coules entre leur mort et leur rsurrection. Nous ne pouvons que les croire. Nos connaissances mdicales

nous permettent daffirmer que pendant quelque temps ces personnes qui ont t par la suite

ramenes la vie taient rellement mortes. Elles auraient d, normalement, ne conserver

aucun souvenir de leur dcs. Or, toutes affirment avoir vcu des minutes inoubliables.

Aucun doute nest permis. Alors que nous les croyions mortes, elles taient vivantes, dans un

autre monde.

Ces paroles tonnent de la part de scientifiques. Et pourtant, elles ne sont pas avances la

lgre car elles sappuient sur ltude de centaines de cas. Certains tmoignages sont

contradictoires premire vue. Ainsi, Charles McKaig, un employ des postes mortsubitement, eut limpression de se trouver en enfer : Jtais dans le noir, environn par un

vacarme affreux, devait-il dclarer aprs son retour miraculeux la vie.Autour de moi, je

sentais la prsence dautres gens, dsesprs et effrays. Jamais je navais ressenti une telle

terreur. Mme genre de tmoignage de la part de Harry Woods, un ingnieur de 60 ansvictime dune crise cardiaque : Je me souviens dune atroce sensation de froid. Javais

limpression dtre compltement perdu. Jtais environn desprits qui tournoyaient une

vitesse vertigineuse. Lun dentre eux, jen suis sr, tait le diable. En revanche, cest un

souvenir beaucoup plus paradisiaque qua laiss Marvin Ford, un ouvrier de Californiemort cliniquement pendant trente minutes, son cours voyage dans lau-del : Javais le

sentiment inou dune totale apesanteur. Jtais heureux. Jai survol la plus belle ville du


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monde, une ville claire par des millions de lumires. Celles-ci provenaient dune source

unique, mille fois plus intense que les autres. Cette lumire, ctait Dieu !

VINGT-HUIT MINUTES DE MORT CLINIQUE

Ajoutons que Marvin Ford a failli rendre lme pour de bon lorsque, en revenant la vie, il avu prs de lui une infirmire tenant la main son certificat de dcs ! Le tmoignage de BettyMaltz vaut galement dtre rapport. Cette jeune femme, habitant dans lIndiana, avait t

hospitalise pour une pritonite aigu. A un moment o son tat empirait et o elle tait

prostre sur son lit, elle entendit trs distinctement un mdecin qui lassistait dire lun de ses

confrres : Trop tard, elle est morte.

Betty Maltz

Jai eu tout dabord un instant daffreuse tristesse, devait raconterBetty aprs ses vingt-huit minutes de mort clinique.Puis je me suis rendu compte que jtais toujours consciente.

Et je me suis retrouve marchant sur une colline, au milieu de fleurs superbes. Jtais seule,

mais javais en mme temps limpression dtre entoure. Je navais dailleurs plus peur de

rien. Ayant aperu une lumire brillante, jallais me diriger dans sa direction lorsque

jentendis soudain la voix de mon pre disant : Ce nest pas possible ! Je lai interrog

par la suite, il a effectivement prononc cette phrase. Et je lai vu distinctement en train de

pleurer prs du lit o jtais tendue, morte. Alors, je me suis dtourne de la lumire et,

faisant le mme chemin en sens inverse, jai rintgr mon corps.

Cest par un tmoignage dun tout autre genre que nous achverons ce panorama, celui dun

prtre anglican, le rvrend Ronald Atkins, qui a pris sa retraite au dbut des annes 80 lge de 62 ans. Pour ce prtre, la pompe liturgique dun service funbre est si mouvante

quelle facilite dans certains cas la matrialisation de lesprit du mort quon enterre.


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Une des premires manifestations dont jai t le tmoin fut la matrialisation dune fillette

morte subitement, raconte le rvrend Atkins.Au moment o le cercueil de cette enfant futpos mme le sol, je levai les yeux et je la vis, trs distinctement, se tenant debout auprs de

ses parents qui navaient pas lair de se rendre compte de sa prsence. Jai eu limpression

quelle cherchait les consoler, leur dire de ne pas se dsesprer car elle tait heureuse l

ou elle se trouvait. Mais le message ne passait apparemment pas et je vis son visage se

rembrunir. Puis elle svanouit, disparaissant comme elle tait venue. Dans une autre

circonstance, un homme dsespr par le rcent dcs de sa femme stait donn la mort.

Jofficiais ses funrailles et, au moment prcis o je disais le Seigneur a dit je suis la

rsurrection et la vie , mon regard se porta involontairement vers une nef latrale du

temple. Et l, ma grande surprise, je vis le couple, le mort et la morte, se tenant dans les

bras lun de lautre, souriant, enfin runis. Dans certains cas, je suis persuad que les morts

se matrialisent pour nous prvenir quils ne souffrent plus l o ils sont. Cest ainsi quune

femme ge qui tait morte dun cancer aprs une longue agonie mest apparue prs de sa

tombe, souriante et avec le visage avenant quelle avait avant que la maladie ne se dclare.Bien sr, ajoute le rvrend Atkins, ces choses sont peine croyables. Je me suis dailleurssouvent demand, au dbut, si je ntais pas la proie dhallucinations. Mais ce ntait pas le

cas. Je me suis aussi demand pourquoi les morts qui se rematrialisent ntaient pas vus de

tout le monde. Je nai aucune explication donner ce phnomne. Pour ma part, je crois

que seules les personnes ayant les dispositions psychiques ncessaires peuvent les apercevoir,

mais ce nest quune hypothse.

CONAN DOYLE ENQUTE SUR LAU-DELA

Une aventure fabuleuse. Un hros de laPremire Guerre mondiale, pilote hors ligne, qui

disparat sans laisser la moindre trace au cours dun raid au-dessus de lAtlantique et qui, un

peu plus tard, par lintermdiaire de deux mdiums, communique avec sa femme, lui donne

des prcisions sur laprs-vie et lui demande de prvenir les constructeurs dun dirigeable du

sort fatal qui leur est rserv, telle est la trame de louvrage de John Fuller, Ces Pilotesmessagers de lau-del, publier auxEditions Robert Laffont, collection Les Enigmes de

lunivers . Ce rcit, qui na rien de romanesque, tant bas sur des documents dpoques et le

tmoignage des protagonistes encore vivants, prsente des faits trs tonnants sur la nature et

la validit des phnomnes spirites ainsi que sur les conditions de laprs-vie. Cest une pice

importante apporte ce dossier toujours ouvert.


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Conan Doyle

Le 13 mars 1928 laube, lEndeavor, un monoplan Stinson-Detroiter, dcollait de

Grantham, dans le Lincolnshire, en Angleterre, pour raliser la premire traverse arienne

dest en ouest de lAtlantique. Le pilote tait le capitaine William G. R. Hinchliffe, un as dela chasse ayant son actif neuf mille heures de vol comme pilote de la compagnie hollandaise

KLMetImperial Airways. Avec lui, comme copilote, la fille de lord Inchcape, Elsie

Mackay, une riche hritire britannique qui avait commandit le raid et assur sur la vie lecapitaine Hinchliffe pour une somme de dix mille livres destine assurer lavenir de safamille en cas de malheur.

Peu aprs lenvol de lEndeavor, qui navait pas de radio bord, on annonait de mauvaises

conditions mtorologiques sur la route quil devait emprunter. Au dbut de laprs-midi, le

gardien chef du phare de Mizenheadaperut lavion qui, quelques heures plus tard, survola

basse altitude le cargo franaisRoussillon. Ce fut la dernire fois quon entendit parler de

lEndeavor. A la fin du mois, quand il fut avr quaucun navire navait recueilli les pilotes

en perdition, il fallut se rendre lvidence. Le monoplan avait disparu corps et biens. Le soir

du samedi 31 mars, Mme Beatrice Earl, qui sintressait au mtapsychisme, suivant lesactivits de lAlliance spirite de Londres, tenta dentrer en communication avec son fils, mortdurant laPremire Guerre mondiale, laide de la planchette oui-ja, instrument classique

servant obtenir une criture automatique. Le premier message reu par Mme Earl neprovenait pas de son fils, mais dun inconnu qui lui demandait de laide. Et cet trange

dialogue sengagea, par oui-ja interpos :

-Pouvez-vous aider un homme qui sest noy ?

-Qui tes-vous ?

-Je me suis noy avec Elsie Mackay.

-Que sest-il pass ?

-Brouillard, tempte, vents abattus dune grande hauteur.


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-O cela sest-il pass ?

-Proximit des les Sous-le-Vent. Dites ma femme que je veux lui parler. Je suis trs afflig.

Batrice Earl ne comprit dabord pas trs bien ce qui lui arrivait. Elle avait entendu parler parla presse de la disparition du capitaine Hinchliffe, mais nosa pas intervenir. Quelques jours

plus tard, toutefois, elle reut les mmes messages et, cette fois-ci, elle se dcida intervenir,

prvenant la veuve du pilote de ce qui lui tait arriv. Puis elle crivit Conan Doyle, le prede Sherlock Holmes, qui militait ardemment en faveur du spiritisme, lui racontant son

aventure. Conan Doyle, intress par cette affaire, prit contact avec Mme Earl et lui proposade tenter encore une fois dentrer en contact avec le capitaine Hinchliffe, en compagnie dun

autre mdium, Eileen Garrett. Cette dernire, qui avait alors une trentaine dannes et devait,par la suite, stupfier le monde par ses tranges perceptions et intuitions jusqu sa mort,

survenue en 1970, stait aperue de ses dons mdiumniques quelques annes auparavant.

Elle prsentait la particularit, quand elle tombait en transe, de parler, avec une voix

compltement transforme, au nom dune trange entit se dsignant sous le nom dUvani.

Le 18 avril, donc, linstigation de Conan Doyle, Eileen Garrett et Beatrice Earl serencontrrent au sige de lAlliance spirite de Londres. Ds que la premire fut entre dans

une transe profonde, la seconde lui posa des questions auxquelles elle rpondit comme

laccoutume par la voix du mystrieux Uvani:

-Pouvez-vous me donner des renseignements sur le capitaine Hinchliffe ?

-Oui, il a pass du temps auprs de vous. Il a essay de vous communiquer des messages et il

semble maintenant quil a bien russi.

-Pouvez-vous me dire ce qui sest pass ?-Il sest beaucoup loign de sa route. Au sud. Environ huit cents km vers les sud. Prvenu

par le ministre de lAir quil y avait des vents trs forts sur lAtlantique.

-Et alors ? Quest-il arriv ? Faisait-il nuit ?

-Il nen est pas sr. Ce devait tre au crpuscule ou au petit jour. Il parle dune lumire grise.

Il ne savait pas sil sagissait de brouillard ou deau.

-Avait-il des ennuis mcaniques ?

-Non.

-Etait-il cours de carburant ?

-Pas suffisamment pour atterrir nulle part. Ballott de tout ct par les vents, la pluie et la

tempte.

A la suite de cette sance, Conan Doyle fut de plus en plus persuad quil tenait l une affaireimportante pour lavenir du spiritisme, capable, son avis, de clouer le bec tous ceux qui

niaient la possibilit dentrer en contact avec les morts. Il crivit Emilie Hinchliffe. Cettedernire ne croyait pas au spiritisme jusque-l, sans pour autant en tre un adversaire acharn.

Mais, impressionne par la personnalit de Doyle, elle se rsolut tenter lexprience. Et,pendant plusieurs mois, par lentremise de Beatrice Earl ou par celle dEileen Garrett,

Emilie Hinchliffe put correspondre avec son mari. Evidemment, le rcit de John Fuller nepossde pas assez de garanties pour enlever la conviction des ennemis du spiritisme. On peut

toujours, en effet, souponner une fraude de la part des protagonistes de cette incroyable

affaire. Cependant, au cours de sances successives, les mdiums donnrent Mme


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Hinchliffe des prcisions connues seulement delle-mme et de son mari. De plus, alors quelord Inchcape refusait de verser la garantie de dix mille livres promise par sa fille, le

capitaine Hinchliffe, par lentremise des mdiums, donna des directives sa femme quant laprocdure engager et lui indiqua le moment prcis o elle toucherait cette somme. En fin, le

1ermars 1929, Emilie Hinchliffe reut du ministre de lAirune lettre linformant que le traindatterrissage de lEndeavoravait t retrouv. Or, le lieu o il avait chou correspondait

exactement une communication spirite.

Mais, le plus surprenant, peut-tre, cest encore laffaire duR-101. Au moment o le capitaine

Hinchliffeprparait son raid malheureux, le ministre britannique de lAiravait entrepris laconstruction dun dirigeable gant, portant le matricule R-101. On croyait alors que si lavion

tait parfait pour assurer des petites liaisons, lavenir appartenait malgr tout aux plus lgersque lair pour le transport des passagers longue distance. Les Allemands, avec leur Zeppelin,

avaient pris un bon dpart dans cette course, tandis que les Franais, les Italiens et les

Amricains avaient connu de nombreux dboires avec leurs aronefs. Le R-101 tait conupour relier lEgypte en deux ou trois jours, lInde en cinq ou six jours et lAustralie en dix. Le

voyage inaugural, prvu pour la fin de 1929, tait une liaisonLondres-New Delhi que le

promoteur de lopration, lord Thomson, le secrtaire dEtat lAir, considrait comme uneopration de prestige. Les techniciens qui taient attachs sa fabrication mettaient donc les

bouches doubles et parmi eux se trouvaient des amis du capitaine Hinchliffe. Or, vers la finseptembre, au cours dune sance de spiritisme ralise encore une fois avec Eileen Garrett,

Emilie Hinchliffe reut un message surprenant.

Il faut que je te parle du nouvel aronef, lui dit son mari dfunt. Tu connais certaines des

personnes qui sont mles cette entreprise, mais tu naimeras pas aborder le sujet. Ils vont

dbuter sans penser un dsastre, mais le dirigeable ne supportera pas la tension. Il

descendra dabord sur un ct. Je ne voudrais pas quils souffrent le mme destin que moi.

Johnston, le navigateur du R-101, tait un de mes amis. Jai tent de les atteindre

directement, mais il est incroyable quel point ces gens sont borns. Si le vol est retard, tout

ira bien. Je voudrais tant quil te soit possible de parler confidentiellement Johnston, et de

lui demander de faire attention. Je sais ce dont je parle.


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Equipage photographi immdiatement avant le dpart.

Dautres messages du mme type suivront. Emilie Hinchliffe dabord, puis Eileen Garrett,tentent de prvenir les responsables de lopration, mais en vain. Le 4 octobre 19h34, le R-

101 prend son vol, ayant son bord lquipage et des personnalits officielles ; cinquante-quatre personnes en tout. Au mme moment, Emilie Hinchliffe, qui se trouvait chez BeatriceEarl, tente une nouvelle fois dentrer en contact avec son mari. Et la rponse tombe aussitt,brutale : La tempte se lve, seul un miracle pourrait les sauver ! Aprs une traverse de

la Manche fertile en incidents, lappareil prit la route de Beauvais, sans jamais russir

atteindre une altitude convenable et fortement secou par la tempte. A 2h30 du matin, le 5

octobre, quelques kilomtres de la ville, le R-101 scrasait au sol. Il ne devait y avoir quesix survivants.

UN ETONNANT TEMOIGNAGE POST-MORTEM

Dans Ces pilotes, messagers de lau-del, John Fuller expose les ides relatives auxconditions de laprs-vie exprimes lpoque des communications spirites de Hinchliffe par

Harry Price, professeur de logique luniversit dOxford.


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Harry Price

Selon lui, avant de pouvoir mme envisager la possibilit dune survie, il fallait se faire une

ide trs claire de cette survie pourrait tre, crit John Fuller.Naturellement, elle nepourrait tre physique, car le corps tait inutile aprs la mort. Mais il fallait ncessairement

une sorte de corps, ou alors il ny aurait plus de moi . Il nous faudrait au minimum

emporter nos souvenirs car, sans eux, il ne saurait y avoir de survie personnelle. Nous ne

pouvions pas non plus abandonner notre personnalit, si nous devions demeurer nous-

mmes. Se pourrait-il quil y et un corps immatriel comme celui que nous avons en rve,

un corps que lon pourrait reconnatre et avec lequel on pourrait communiquer ? En quel lieu

pourraient se trouver ces souvenirs, notre personnalit et notre corps immatriel ? Daprs

H.H. Price, nous pourrions dj lobserver dans nos rves, prcisment. Il sagissait biendun endroit situ hors de lunivers physique, mais il pouvait tre aussi rel. On tait bien

dans un espace, mais non dans un espace physique. On ne pouvait le trouver sur une carte,

mais quiconque a vcu un rve saisissant vous dira que les btiments, les champs, les

montagnes et les villes vus dans ce rve taient aussi rels que ceux de la vie veille. On

pouvait en dire autant des gens rencontrs dans le rve, ainsi que des communications qui

stablissaient entre eux, mme si celles-ci semblaient parfois se produire sans laide de

mots. De fait, concluait Price, nous penserions tous que le monde pseudo-physique de nos

rves serait le monde rel si nous ne nous rveillions pas pour le comparer lautre . Ce type

dimages-rves, selon Price,pouvait expliquer les communications obtenues par lentremisedes mdiums et selon lesquelles les tres-en-survie voyaient danciens amis, voyaient

dautres lieux, communiquaient avec des gens qui leur paraissait aussi rels que lorsquils

habitaient la surface de la terre. Ainsi, des gens ayant des affinits pourraient-ils oprer

selon les lois de la psychologie et non celles de la physique ; ils parviendraient

communiquer entre eux, partager un mme monde dimages-rves, et entrer en contact avec

des mdiums sur terre .

Toutefois, il ne sagissait l que dune simple hypothse. Mais Conan Doyle suggra Emilie Hinchliffe dessayer, avec encore une fois laide dEileen Garrett comme mdium,


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dobtenir de son mari des renseignements sur des modalits de la vie aprs la mort. Au cours

dune sance, Raymond Hinchliffe sexprima donc sur ce sujet par mdium interpos :

Bien peu de gens comprennent ce que je veux dire, dclara-t-il, limpression que lon

ressent lorsquon sort de son corps ; ce que personnellement jai fait, moi, depuis que jai

compris ce qui stait pass ; et finalement, te faire part des impressions que jai ressenties

depuis que je suis dans cette nouvelle vie. Le passage du corps physique au corps

insubstanciel ne dure quun moment. La sparation des deux corps se fait sans douleur. Ils

sont si semblables quil se passe un certain temps avant quon remarque la transition dun

tat lautre ; dans certains cas, cela peut probablement prendre plusieurs jours. En ce qui

me concerne, je men suis rendu compte rapidement, car javais conscience de faire face la

mort pendant plusieurs heures avant de passer finalement de lautre ct. Comme tu peux

limaginer, je me suis pos des questions lorsque je me suis trouv seul et perdu dans une

autre contre. Que stait-il pass ?Deux choses seulement pouvaient stre produites. Ou

bien javais t secouru pendant que jtais inconscient et amen sur une terre dont je neconnaissais rien, ou bien jtais mort. Jtais bien mort. Le rveil, en mon cas,

saccompagnera de si peu de changements dans mon esprit que tu comprendras quel point

le passage dune vie une autre seffectue facilement. Ce que jprouve, cest que je suis

aussi rel dans cette vie que je le fus avec toi. Atteindre ce grand bonheur, ce grand paradis

dont on parle doit tre le fruit dun processus plus lent que ne le pensent la plupart des gens.

Emilie, les gens ne seront pas daccord que ce que je dis est vrai ; mais je crois fermement

avec raison. Lme, ou le moi , est une structure si dlicate quaucun changement rapide

ne peut prendre place sans placer cette me dans un tat de choc, et tout dsorganiser

pendant un moment.

Si tu me demandes o je suis, ce que je suis, et ce que je vois, je dois te dire que, tout

dabord, je me suis trouv dans une contre grise, humide et trs dsagrable qui me parut

aride, presque comme les landes de Belgique que javais lhabitude de survoler. Essaie

dimaginer un paysage nu avec et l, des groupes de trois ou quatre arbres chtifs et

dforms visibles travers un brouillard gris, et tu auras une ide de lendroit o je me suis

rveill Je ne peux pas comprendre pourquoi les humains disent quaprs la mort tout est

bonheur, joie, repos, enthousiasme et lumire. Il faudrait pourtant les amener comprendre

que, tels ils ont vcu, agi et travaill sur terre, telle sera leur rcompense outre-tombe. Car

bien quil ny ait pas de souffrances physiques ici, la souffrance mentale est beaucoup plus

svre que sur terre. Les gens demanderont pourquoi. Parce quici on est plus veill, plusalerte, mieux capable de percevoir les choses du fait que lesprit est beaucoup plus libre,

habitant dans un corps beaucoup plus raffin qui ne procure pas de contraintes. Dans

lensemble, on passe par un processus de purification, et ce nest quaprs avoir pass

travers chaque tape de ce processus qui se trouve dans chaque condition de vie ici quil est

permis datteindre ltat de plus grande lumire.

POUR EN SAVOIR PLUS

Camille Flammarion,La mort et son mystre, ditions Jai Lu .

Raymond Moody,La vie aprs la vie, ditions Robert Laffont.

Sotto et Oberto,Au-del de la mort, Presse de la Renaissance.


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Hans Bender,Etonnante parapsychologie , ditions Retz

Isola Pisani,Mourir nest pas mourir, ditions Robert Laffont.

Jacques Alexander,Les Enigmes de la survivance, ditions Marabout.

Andr Nataf,La rincarnation et ses mystres, ditions Tchou.

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Tyron- La taverne de ltrange- mai 2009

tyron- l'après vie : faits & témoignages

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