twideco news n°11

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DIRIGEANTS I BUSINESS I REGION CENTRE news Réseaux professionnels mode d'emploi L'alternance c'est tendance ! REGARD SUR... P.5 Les infos économiques en région Centre EN ACTU P.3 RENCONTRES À LA UNE P. 8 Écologie, économie, entreprise : reçu 10 sur 10 GREEN BUSINESS P.6 RH - MANAGEMENT P.13 TWIDECO news DIRECTRICE DE La PUbLICaTION Lucie BRASSEUR RéDaCTION Lucie BRASSEUR - Sébastien BRANGÉ PaRTENaRIaT & aNNONCEURS : Lucie BRASSEUR, Kathryne MARTINET MaQUETTE : AM coNSULTANT édité par : Twideco SaRL au capital de 5000 € RcS orléans 503 309 718. 18 rue bernard Palissy - 45 800 Saint Jean de braye Standard : 02.38.55.82.44 www.twideco.tv Imprimerie : Roto centre / SARAN (45) Routage : Dautry Tromas / oRLÉANS (45) INfoRMATIoNS LÉGALES : Cet hebdomadaire est imprimé à 10 000 ex (dont 5000 en- voyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la ré- gion Centre.). N° ISSN 2107-3392 Dépôt légal à parution SOmmAIrE Yves Broussoux est pur un produit de l’histoire de France de la deuxième moitié du vingtième siècle. Homme d’action et d’en- gagement, il a toujours œuvré à mieux comprendre le monde dans lequel il évolue en tentant d’en décoder les messages et en y apportant des réponses de son temps. Service militaire en Al- gérie au lendemain des « événements », acteur majeur de la ré- organisation du monde bancaire dans les années 80/90 et actif sur Internet via le blog du président depuis plusieurs années... Yves Broussoux est un homme pour qui être témoin des événe- ments de son temps ne suffit pas, il faut agir pour tenter d’en modifier les contours. Agir. Un homme discret, précis dont le regard ne trompe pas. En échangeant avec François Doremus, ses propos s’accordent avec sa présence, la valeur phare c’est la fidélité, l’engagement. Fran- çois Doremus est un homme d’action et pourtant discret. On ne le voit qu’avec parcimonie, là où il sait qu’il pourra apporter son soutien, son expertise. Engagé auprès des jeunes, de ses colla- borateurs, et de la société en général, François Doremus dégage une impression de confiance et de sécurité. Nul doute qu’il soit apprécié de ses collaborateurs et de son entourage. Un manageur qui booste et encourage ses équipes. La poste se modernise Lundi 13 septembre 2010 N°11 En partenariat avec www.twideco.com Yves BROUSSOUX P. 10 François DOREMUS recette de la renaissance des lentilles du Berry LES PRIMO P. 12 900 000 euros ont été investis sur l’agglomération orléanaise pour moderniser 5 des plus fréquentés bureaux de poste de l’agglo d’Or- léans. Fini les files d’attente inter- minables au guichet pour retirer un recommandé ou envoyer un pa- quet urgent à l’un de ses clients. Désormais la poste a revu ses es- paces d’accueil pour gagner en ef- ficacité et en fluidité afin de mieux gérer ses flux de clients. Un espace jUsTe enTre prOs ! Outre les gondoles de produits du type enveloppe pré-timbrée, coli- poste, ou guichet La Banque pos- tale pour le particulier, un espace dédié aux professionnels est ap- paru. clairement identifié visuel- lement, cet espace destiné aux seuls professionnels munis de leur « carte pro » pourront aller et venir sans perdre de temps. Fini les « ah non je ne vais pas à la poste place De Gaulle, je n’ai pas le temps d’attendre ». Désormais, s’il y a bien un bureau de poste où le pro peut aller très vite, c’est justement place De Gaulle ! Mais d’autres bureaux sont en cours de moder- nisation. au total en région centre ce sont 12 bureaux de postes qui fe- ront le bonheur des pros. Une LaBeLLisaTiOn à La cLeF. si le mobilier, la signalétique et la réorganisation des produits ont été complètement revus, la transfor- mation ne s’arrête pas là. Les col- laborateurs ont été mis à contribution. Un projet d’équipe s’est monté autour d’une dé- marche de certification aFaQ « engagement de service ». au bu- reau d’Orléans place De Gaulle le laurier décroché en août sera affi- ché à la vue de tous. Désormais non seulement on circulera mieux entre les services mais en plus tout le monde sait exactement comment répondre efficacement aux clients. La réouverture post travaux a eu lieu le 8 septembre 2010. RENCONTRES À LA UNE Yves Broussoux Président de la CCI du Loiret Président de la CRCI François Doremus Président du comité des banques de la FBF en Région Centre, Président du Comité des banques de la région Centre Membre du directoire en charge de la Banque du Développement Régional à la Caisse d’Epargne Loire-Centre photo : Didier Depoorter Littérature, cinéma, arts... Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander ! CULTURE & VOUS... P. 14

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Twideco News le bi-mensuel économique de la région Centre.

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Page 1: Twideco News N°11

D I R I G E A N T S I B U S I N E S S I R E G I O N C E N T R E newsRéseaux professionnels mode d'emploi

L'alternance c'est tendance !

REGARD SUR... P.5

Les infos économiques en région Centre

EN ACTU P.3

RENCONTRES À LA UNEP. 8

Écologie, économie, entreprise : reçu 10 sur 10

GREEN BUSINESS P.6

RH - MANAGEMENT P.13

TWIDECO newsDIrECTrICE DE la PublICaTIOnLucie BRASSEURréDaCTIOnLucie BRASSEUR - Sébastien BRANGÉParTEnarIaT & annOnCEurs :Lucie BRASSEUR, Kathryne MARTINETMaquETTE : AM coNSULTANTédité par : Twideco sarl au capital de 5000 €RcS orléans 503 309 718.18 rue bernard Palissy - 45 800 saint Jean de brayestandard : 02.38.55.82.44www.twideco.tvImprimerie : Roto centre / SARAN (45)routage : Dautry Tromas / oRLÉANS (45)INfoRMATIoNS LÉGALES :Cet hebdomadaire est imprimé à 10 000 ex (dont 5000 en-voyés nominativement aux dirigeants d’entreprise de la ré-gion Centre.).n° Issn 2107-3392Dépôt légal à parution

SOmmAIrE

Yves Broussoux est pur un produit de l’histoire de France de ladeuxième moitié du vingtième siècle. Homme d’action et d’en-gagement, il a toujours œuvré à mieux comprendre le mondedans lequel il évolue en tentant d’en décoder les messages et eny apportant des réponses de son temps. Service militaire en Al-gérie au lendemain des « événements », acteur majeur de la ré-organisation du monde bancaire dans les années 80/90 et actifsur Internet via le blog du président depuis plusieurs années...Yves Broussoux est un homme pour qui être témoin des événe-ments de son temps ne suffit pas, il faut agir pour tenter d’enmodifier les contours. Agir.

Un homme discret, précis dont le regard ne trompe pas. Enéchangeant avec François Doremus, ses propos s’accordent avecsa présence, la valeur phare c’est la fidélité, l’engagement. Fran-çois Doremus est un homme d’action et pourtant discret. On nele voit qu’avec parcimonie, là où il sait qu’il pourra apporter sonsoutien, son expertise. Engagé auprès des jeunes, de ses colla-borateurs, et de la société en général, François Doremus dégageune impression de confiance et de sécurité. Nul doute qu’il soitapprécié de ses collaborateurs et de son entourage. Un manageurqui booste et encourage ses équipes.

La poste se modernise

Lundi 13 septembre 2010 N°11En partenariat avec www.twideco.com

Yves BROUSSOUXP. 10François DOREMUS

recette de la renaissance des lentilles du Berry

LES PRIMO P. 12

900 000 euros ont été investis surl’agglomération orléanaise pourmoderniser 5 des plus fréquentésbureaux de poste de l’agglo d’Or-léans. Fini les files d’attente inter-minables au guichet pour retirerun recommandé ou envoyer un pa-quet urgent à l’un de ses clients.Désormais la poste a revu ses es-paces d’accueil pour gagner en ef-ficacité et en fluidité afin de mieuxgérer ses flux de clients. Un espace jUsTe enTre prOs !Outre les gondoles de produits dutype enveloppe pré-timbrée, coli-poste, ou guichet La Banque pos-tale pour le particulier, un espacedédié aux professionnels est ap-paru. clairement identifié visuel-lement, cet espace destiné aux seulsprofessionnels munis de leur «carte pro » pourront aller et venirsans perdre de temps. Fini les « ahnon je ne vais pas à la poste placeDe Gaulle, je n’ai pas le tempsd’attendre ». Désormais, s’il y abien un bureau de poste où le propeut aller très vite, c’est justementplace De Gaulle ! Mais d’autresbureaux sont en cours de moder-nisation. au total en région centrece sont 12 bureaux de postes qui fe-ront le bonheur des pros.Une LaBeLLisaTiOn à La cLeF. si le mobilier, la signalétique et laréorganisation des produits ont étécomplètement revus, la transfor-mation ne s’arrête pas là. Les col-laborateurs ont été mis àcontribution. Un projet d’équipes’est monté autour d’une dé-marche de certification aFaQ «engagement de service ». au bu-reau d’Orléans place De Gaulle lelaurier décroché en août sera affi-ché à la vue de tous. Désormaisnon seulement on circulera mieuxentre les services mais en plus toutle monde sait exactement commentrépondre efficacement aux clients.La réouverture post travaux a eulieu le 8 septembre 2010.

RENCONTRES À LA UNEYves BroussouxPrésident de la CCI du Loiret

Président de la CRCI

François DoremusPrésident du comité des

banques de la FBF en Région

Centre, Président du Comité des

banques de la région Centre

Membre du directoire en charge

de la Banque du Développement

Régional à la Caisse d’Epargne

Loire-Centre

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Littérature, cinéma, arts...Tout ce que vous avez toujoursvoulu savoir sans jamais oser ledemander !

CULTURE & VOUS...P. 14

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news N° 11 - 13 SEPTEMBRE 2010 / 2

Perdre sa nationalité, être renvoyé dans son «pays d’origine » pour moi qui en ai deux etpourrait encore prétendre à la nationalité ita-lienne m’a choquée. Oui, le terme n’est pastrop fort, c’est un choc. Pour l’histoire, lorsde mon premier voyage au Brésil, alors en-fant, accompagnée de ma maman, je me sou-viens qu’elle avait été obligée de dissimulerle passeport brésilien à roissy, s’être discrè-tement glissée aux toilettes pendant le volpour ressortir avec un passeport vert, le pas-seport brésilien. Le Brésil, à l’époque, ne reconnaissait pas ladouble nationalité, il fallait faire les choses ca-chées. Un héritage direct de la dictature mili-taire brésilienne des années 70. Depuis, leschoses ont changé – heureusement, car jen’utilise pas les mêmes noms de famille enFrance et au Brésil, imaginez la confusion àl’aéroport – et pourtant... rentrer justement enFrance et découvrir que le pays des Droits del’Homme, de l’humanisme, desLumières, de la culture et du sa-voir – comme est perçue laFrance hors de nos frontières –discute publiquement de la possi-bilité de déchoir une partie de lapopulation – ou même quelquesindividus - de sa nationalité : estvéritablement choquant.

Je me suis toujours sentie en sé-curité ici, protégée par ce bout depapier, à l’abri sous mon passe-port. Pas un régime politique

n ÉDITOPAR LUCIE BRASSEUR

je risque de perdre c’est mon identité. Après 27ans de recherche de sens, d’identité, de confu-sion entre mes origines européennes et latino-américaines, il semblerait que ce débat ait aumoins une vertu – s’il en est – de réduire l’im-portance de la nationalité et donc ma recherchepersonnelle sans fond d’identité. Aujourd’huije suis, demain je ne serai peut-être plus. Sha-kespeare est bien loin et, désormais, nousn’avons plus besoin de nous poser la question« être ou ne pas être » c’est n’est plus à nousde le faire, l’Etat providence s’en charge.Certains contradicteurs me diront qu’un Etat,s’il est organisée pour naturaliser et donc ac-corder la nationalité doit pouvoir l’ôter. Cen’est pas faux, mais dans un monde toujours

plus globalisé, il est peut-être temps de se pen-ser à un Citoyen du monde et non ressortissantd’un état aux frontières délimitées. Commençons par l’Europe. Êtes-vous Fran-çais, Italien ou Européen ? Après la monnaieunique, il serait bon d’envisager la nationalitéunique européenne, un seul et unique passeportpour les 27 pays de l’Union. Ainsi, les romsoriginaires de roumanie ou de tout autre paysd’Europe de l’Est n’entreront plus dans le débatpublic, en tout cas, pas plus qu’une autre popu-lation ayant élu résidence en France. Profitons-en, regardons le verre à moitié plein, etchantons l’hymne de l’Union, l’Ode à la joiede Beethoven car au fond « Notre vraie natio-nalité est l’humanité » HG Wells.

qu’il soit démocratique – en tous cas dans sestextes – ou autoritaire, ne semble plus vouloir

accorder de vrai salut à ses res-sortissants. L’une de mes plusgrandes peurs – bienvenu dansl’intime psycho de Lucie - a tou-jours été d’être condamnée parerreur. La justice des hommesreste humaine et nul n’est àl’abri de commettre des erreursde jugements. Ainsi, outre la liberté physiqued’agir et de me déplacer, désor-mais, si les textes sont adoptéspar les instances législatives, cen’est pas seulement la liberté que

A l’abri sous mon passeport ?Cet été, loin du tapage médiatiquefrançais, certains le savent, je suis re-tournée aux sources. J’ai passé unmois au Brésil. Mes deux passeportsen poche, ma double nationalité sousle bras j’ai traversé l’océan Atlantique.En rentrant en France, j’ai découvertun débat public qui m’a beaucoup in-terpellé, le débat sur la déchéance dela nationalité.

n

Après la monnaieunique, il serait bon

d’envisager la nationalité uniqueeuropéenne, un seulet unique passeportpour les 27 pays

de l’Union. n

2 sites pour mieux vous servirCITROËN ORLEANS

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news3 / N° 11 - 13 SEPTEMBRE 2010

n ACTUSPAR LUCIE BRASSEUR l

salon InternatIonal BeYond BeautY 2010, parIsPremier centre mondial de ressources en parfumerie-cosmétique, la COsMETIC Val-lEY sera présente sur le salon CrEaTIVE avec 15 entreprises illustrant l’excellencedu « Made in France » dans le domaine de la beauté. rendez-vous les 13, 14 et 15septembre 2010 au Parc des Expositions Paris/Porte de Versailles, Pavillon 5 – standsJ60-K61. les Exposants de la région Centre présents sur l’espace Cosmetic Valley :alaban Muller International (28, Fontenay-sur-Eure), Cegedis (28, Gellainville), Cosi-nus-serviscom (28, Dreux), Groupe Intercosmetiques-sagal/alkos Developpement(28, Gallardon), laboratoire spincontrole (37, Tours), secos (28, nogent-le-rotrou),Tpc (45, saint Jean-de-braye), 4 Pole (28, Gellainville).

llla carsat centre succède à la cramle 1er juillet 2010, la Cram est devenue la Carsat :Caisse d'assurance retraite et de la santé au TravailCentre. Organisme du régime général de la sécurité so-ciale à compétence régionale, la Carsat Centre voit sonrôle renforcé dans les domaines : • de la retraite. la Carsat alimente le compte individuelretraite. Elle conseille les assurés et simplifie leur pas-sage à la retraite. Elle procède au calcul et au paiementdes pensions. • de la prévention et la tarification des risques profes-sionnels. la Carsat favorise l’engagement des em-ployeurs dans leur démarche de prévention desaccidents du travail et des maladies professionnelles.Elle calcule les taux de cotisation accidents dutravail/maladies professionnelles. • de l'accompagnement des Personnes malades, acci-dentées ou âgées. la Carsat facilite l’accès aux droitset aux soins des personnes en difficulté sociale. Elle aideles salariés victimes de maladies ou d’accidents à semaintenir dans l’emploi. Elle soutient la prévention dela dépendance des seniors et le maintien à domicile desretraités âgés. www.carsat-centre.fr

l

ll’assocIatIon FadIèse FaIt sa rentrée sous lesIgne de la réconcIlIatIon orthographIquel’association fadièse propose, à l’occasion de leurprochaine rencontre, une conférence sur le thèmesuivant : « On vous embête avec l'orthographe ? ri-postez ! » qui aura lieu le Mardi 21 septembre à 18heures 30 au nOVOTEl OrlEans la sOurCE situé2 rue Honoré de balzac à Olréans la source. Cetteconférence sera donnée par bernard FrIPIaT – au-teur et Comédien. auteur dramatique, agrégé d’his-toire, il anime avec succès depuis plusieurs années,des stages d’orthographe selon une méthode qu’il amise au point en 1988 et qui fut primée en 1991.Consultant au reader’s Digest, enseignant à la Citédes sciences, bernard Fripiat est auteur de nombreuxouvrages, parmi lesquels Trucs et astuces pour réus-sir vos concours (Editions d’Organisation, 1993) etse réconcilier avec l’orthographe (Editions DEMOs).une participation sera demandée de 5 €uros. Vouspouvez vous inscrire avant le jeudi 16 septembre2010 par mail aux adresses suivantes :[email protected] et [email protected]. a l'is-sue de cette rencontre, un dîner au novotel Café estprévu pour poursuivre les échanges, il est égalementdemandé de confirmer sa présence.

l

le jeudi 2 septembre, le soleil s’était joint à la cinquantaine de convives vip pour l’inauguration des nouveauxlocaux de l’agence axa Dupont-amiot de Montrichard. Frédéric amiot dans son discours d’ouverture rappelaitles objectifs premiers de cette agence née de l’union des ses compétences et énergies à celles de PhilippeDupont. le point d’orgue de cette collaboration s’incarne en un mot le service « avec un grand s » comme lerappelle Frédéric amiot « c’est une valeur sûre que nous cherchons à promouvoir » Emu, la voix parfois légè-rement hésitante, le dirigeant a offert à l’assistance une intervention, à l’image de l’attention qu’il porte à sesclients : soignée, intelligente, précise, illustrée de citations de sophocle à Churchill « un pessimiste voit la dif-ficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l'opportunité dans chaque difficulté » en passant par la dé-finition étymologique d’une autre valeur phare de l’agence : l’humilité. Et Frédéric amiot de compléter « noussouhaitons être l’humus afin d’offrir à nos clients les fruits et les produits les plus appétissants ». Philippe Du-pont est revenu sur une préoccupation majeure des deux dirigeants et de l’ensemble du groupe axa, la cohésionet le projet humain « il n’y a d’autre richesse que les hommes et les femmes de l’équipe ». Car, comme le rap-pelait Claude bébéar dans ces colonnes en avril dernier, « qu’est-ce qu’une entreprise si ce n’est une équipe ? ».Enfin, ensemble, ils ont rappelé que l’agence a marqué son développement via l’entreprise et qu’ils ont réor-ganisé leurs services pour être mieux adaptés aux demandes et besoins des entreprises, avec notamment, lacréation d’un poste de responsable en assurances collectives. ah service quand tu nous tient... lb

Agence Amiot-Dupont : 1ère AGENCE AXA DE LA REGION CENTRE

Cabinet Frédéric Amiot - Philippe Dupont86 route de Tours - 41401 Montrichard Cedex

Tél. : 02 54 32 00 53 - [email protected]

L’agence Axa Amiot-Dupont

lève le voile sur ses nouveaux locaux

PUBLI-REPORTAGE

lIls quIttent la régIon ! après 10 années passées en région Centre, annie CHanTElOubE et Dominique Combe laboissière partent,le 1er septembre prochain, vers d’autres horizons, toujours sous le ciel d’OsEO, l’un vers le sud, l’autre plusau nord... l’équipe de Twideco leur souhaite beaucoup de bonheur entreprenerial vers d’autres cieux écono-miques bien entendu. Hervé baZIn, successèdera à Dominique Combe laboissière au sein de la Directionrégionale Centre et Frédéric MOrEau assurera le remplacement d’annie CHanTElOubE.

l

EQUIPMAGsalon du point de vente, du retail et de la distributiondu 21 au 23 septembre 2010 à Paris-Porte de Versailles

Les entreprises régionales y seront dans le cadre d'une opération commune SHOP EXPERTVALLEY - CENTRECO. Sur un espace de 75 m², 5 adhérents du pôle Shop Expert Valleyexposeront avec un concept de stand dans lequel chacun aura contribué à la hauteur deses compétences respectives.

• NEOLUX (41), spécialisé dans les solutions d’éclairage à diodes électroluminescentes(LED) a créé et développé une gamme dédiée aux enseignistes et aménageurs de magasins :STORE by NEOLUX. Cette gamme se compose de modules à LED se substituant aux néonsainsi que divers feux à LED haute luminosité pour l'aménagement de magasins. Elle inclutle rétro-éclairage direct et indirect pour la réalisation d'enseignes, de vitrines et d'intérieursde magasins. Certains de ces produits contribueront à l’éclairage général du stand.

• SAAA (28) est spécialisée dans la sécurité filaire. Son unité de production intègre un dé-partement de R&D de 6 ingénieurs et techniciens dans les domaines de l’informatique, del’électronique et de la mécanique. La société est présente en Europe, au Moyen-Orient, enAsie, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud dans plus de 20 pays au travers d’unréseau de distributeurs. Sur le stand, SAAA fournira les verrouillages électroniques sur lesportes de réserves et des banques d’accueil.

• MERIM Services (36) est le créateur du concept du « Merchandising par l’image ». Asso-ciant des compétences en affichage intérieur et extérieur, bornes interactives, affichagedynamique, logiciels… son métier est la gestion de projets clé en mains. La société fournirale stand en écrans plats LCD et écran 3D.

• STANDIS SAS (41) intervient dans la conception, l’étude, la fabrication de mobilier pourpoints de vente et PLV, l’agencement et la pose, le tout sur un créneau haut de gamme.Le Groupe s’est doté d’un parc machines outils innovant pour les fabrications en métal eten bois, complété le cas échéant par des pièces faisant l’objet d’une sous-traitance trèscontrôlée pour les éléments en verre et en plastique.

Sur un autre espace du salon, la Région Centre accompagnera également une société ré-gionale non membre de Shop Expert Valley : SACRIA INDUSTRIES (28) dont les compé-tences en matière de valorisation des déchets sont parfaitement applicables au secteur del’évènementiel et de l’espace de vente. Cette opération bénéficie du soutien financier duConseil régional du Centre.

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news N° 11 - 13 SEPTEMBRE 2010 / 4

lc’est drôle ! ou pas... rsI – srI : pas le meme comBat !le cabinet d’expertiste comptable safrec, dans sa newsletter met en garde ses partenaires et clients « nousavons déjà évoqué à plusieurs reprises, auprès de nos aimables lecteurs, certaines escroqueries d’organismesvoulant se faire passer pour des organismes officiels ou des prestataires nationalement connus. nous vousalertons à nouveau car un de nos clients, venant fort récemment de constituer une sarl, a reçu un bordereaud’appel de cotisation, pour 249 €, d’un organisme qui se fait appeler srI et qui – visiblement – cherche àcréer la confusion avec le rsI (www.rsi.fr). » Méfiance donc...

Par ailleurs, dans sa rubrique consacrée au Métiers de la restauration et hôtellerie le Cabinet safrec en cetterentrée scolaire revient sur une expression populaire « CHr - D’Ou VIEnT l’EXPrEssIOn « DEMI DE bIErE » ?un demi de bière fait 25 cl et un demi litre est communément appelé un sérieux ou pinte.�Mais d’où vientcette appellation « demi » applicable à un quart de litre ? En fait son origine est Parisienne puisqu’en vieuxfrançais, dans notre belle capitale, un demi-setier désignait un quart de litre.« Qui décrira, qui sentira les charmes de ces repas, composés pour tout mets, d’un quartier de gros pain, dequelques cerises, d’un petit morceau de fromage et d’un demi-setier de vin que nous buvions à nous deux ».Jean-Jacques rOussEau, les Confessions. le setier a disparu, le demi est resté. »

lspeed JoBIng « JoBI JoBa ! » le Centre régional Information Jeunesse (CrIJ), interlocuteur privilégié des jeunes dans leurs recherchesd’un petit boulot, dans le cadre de ces journées d’information sur les jobs, organise et vous propose de par-ticiper à sa troisième édition du « speed jobing » (petit boulot chez les particuliers) le 22 septembre de 12 hà 18 h dans les locaux du CrIJ. « Vous travaillez et vous n’avez personne pour garder vos enfants le soir à lasortie de l’école ? besoin de temps libre le week-end et pourquoi pas une baby sitter ? Votre fils aurait besoind’un coup de main en maths ? Vous allez être hospitalisé et vous ne savez que faire de votre animal de com-pagnie ? Vous venez d’acheter un ordinateur pour communiquer avec vos petits-enfants mais vous n’arrivezpas à le faire fonctionner ? » Cet après-midi a pour objectif de mettre en relation directe les particuliers em-ployeurs et les jeunes.

n ACTUSPAR LUCIE BRASSEUR

22-23 septembrel’industrie pharmaceutique fait sa rentrée à Dreux !

Polepharma meetings, le ren-dez-vous annuel des décideursde l’industrie pharmaceutiquese tiendra les 22 et 23 septem-bre au Parc des expositions deDreux ! Au programme : le congrès natio-nal le 22 sur le thème : « Dans un contexte de mutationsde l’industrie pharmaceutique,pourquoi et comment produire enFrance ? ». PARMI LES INTERVENANTS : Regis Martin, président des opéra-tions, FamarBo Hilligsoe, directeur général deLundbeck ElaiapharmFrançois Sarkozy, associé, AECpartnersPhilippe Lamoureux, Directeur gé-néral du LEEMFrancis Carré, Directeur général,Sanofi Chimie… Et le 23, la convention d’affairesavec la présence d’acteurs de Po-lepharma, le cluster national de laproduction pharmaceutique.Rappel : les adhérents de Pole-pharma bénéficient de tarifs préfé-rentiels pour participer à cetévénement ! Ne manquez pas

l’opportunité de développer vos relations commerciales ! Renseignements et inscriptions sur www.polepharma-meetings.com ou auprès de Ra-phaël Deschamps : [email protected]

MADE IN TOURAINE 2010, patrimoine industriel et terre d’innovation

L’association « Projets pour laTouraine » organise les ven-dredi 24 et samedi 25 septem-bre 2010 au CentreInternational de congrès duVinci à Tours, un évènementéconomique grand public sansprécédent autour des savoir-faire industriels et des métiers :« MADE IN TOURAINE 2010, pa-trimoine industriel et terre d’in-novation » Objectifs :- Valoriser la richesse industrielledu territoire et créer une synergieentre entreprises et institutionnels - Renvoyer une image moderne etinnovante - Mettre en lumière les pôles decompétitivité régionaux - Donner rendez-vous au grandpublic, aux jeunes, pour découvrirla diversité des métiers, des com-pétences et des opportunitésprofessionnelles, - Poser les bases d’un nouveauprojet identitaire, donner rendez-vous au public et aux institution-nels L ‘exposition de 70 entreprises in-dustrielles de Touraine ! Plastiva-loire, Hutchinson, SafetyProduction, SKF, ST Microelec-

tronics, Tupperware, Michelin, Laboratoires Chemineau, Mecachrome, Lytess, CBE group,Mediprema, Saint Gobain, Chesapeake, Arche, et beaucoup d’autres. La manifestation estgratuite, ouverte à tous.

lpeut-on avoIr raIson de la contreFaçon ? 20 septemBre 2010 - conFérence-déBatla DIrECCTE/Centre, avec l'appui de la CrCI, de la CCI 45 et du Pôle national de Traçabilité de Valence, organiseune conférence sur le thème de la contrefaçon le 20 septembre 2010 dans les locaux de la CCI du loiret, 23place du Martroi à Orléans. Des tables rondes seront organisées réunissant des experts de référence et des di-rigeants d'entreprises, confrontés ou exposés à la contrefaçon sous toutes ses formes. Il est conseillé de s’ins-cription avant le 13 septembre 2010 auprès de M. Max Goujon de la Direccte [email protected]ée libre.

laccedom

la commission acceDOM de la Jeune Chambre Eco-nomique de Tours s’engage dans le défi de l’acces-sibilité en participant au salon de l’Habitat de Toursqui se déroulera du 17 au 19 septembre 2010 auParc des Expositions. le projet de cette commissionest de permettre de sensibiliser le public à l’aména-gement de son habitat : un logement accessible,adapté et adaptable. Il permettra aux particuliers deréfléchir à la réalisation de travaux d’aménagementde leur domicile. la présence de la commission ac-ceDOM au salon de l’Habitat se fera sur deux es-paces. un premier espace de 18 m2 proposera desconférences. un autre espace de 54 m2 proposeraun circuit dans une « maison de l’autonomie ». Cettemaison présentera des espaces aménagés pour lespersonnes ayant une perte d'autonomie ou handica-pées et d’autres non aménagés. la JCET proposeraau public de les parcourir sous une forme ludiqueafin de valoriser les installations permettant un accèsaisé. Par cette mise en situation, le public pourraconstater l’intérêt d’aménager son domicile pour qu’ilreste un lieu toujours accessible quels que soient lesaccidents de la vie ou la perte de mobilité liée à l’âge.Des aménagements spécifiques liés aux handicapsmoteur et visuel seront présentés.

lloIret : 2° opératIon de nettoYage des Berges de loIrela 2° opération de nettoyage des berges de loire parles salariés d'entreprises volontaires aura lieu le sa-medi 18 septembre 2010. Celle-ci sera répartie sur3 «grands secteurs» : au autour d'Orléans, un enamont de Jargeau (jusqu'à Châteauneuf, voire sully)et un autour de Gien. Toute entreprise ou toute orga-nisation qui souhaite participer à l'opération doit semanifester avant au plus tôt auprès de la CCI du loi-ret : [email protected] tél. 02 38 77 77 73.a travers ce projet collectif, les entreprises ont sou-haité à la fois sensibiliser leurs salariés à la protec-tion de la nature et montrer leur ancrage dans la vielocale ainsi que leur attachement à leur environne-ment. au total, ce sont 270 salariés et leur famille quise sont mobilisés l’an dernier, samedi 12 septembre2009, pour œuvrer ensemble dans une démarcheéco-citoyenne. répartis sur 10 secteurs, avec la col-laboration de 15 communes, ils ont nettoyé 28 kmde berges en y collectant 4,5 tonnes de déchetsabandonnés.

Page 5: Twideco News N°11

news5 / N° 11 - 13 SEPTEMBRE 2010

n REGARD SUR...PAR SÉBASTIEN BRANGÉ

Le principe des réseaux sociaux professionnels est de démul-tiplier vos contacts grâce aux contacts de vos contacts : au-trement dit les connaissances de vos connaissances sont vosconnaissances, pour ne pas dire les amis de vos amis sontvos amis... Votre profil et vos publications ne circulent pasdans un espace clos et immobile, bien au contraire, mais à lacondition d'entretenir votre site avec un contenu régulière-ment mis à jour. Ainsi, on peut avoir accès à beaucoup plusde personnes qu'on ne le pense grâce à ces connexions : enprincipe chacun est à six connexions de n'importe qui dansle monde selon la théorie établie par le hongrois Frigyes Ka-rinthy en 1929! Cette démarche réseau vous aide à atteindrevos objectifs de business et de développement personnel.Elle vous permet également de créer des partenariats avecd’autres entreprises. Vous trouverez ainsi plus facilement denouveaux clients. Cet outil est aussi un bon moyen pour ré-pondre à certaines demandes de vos clients et leur fournirdes services complémentaires. Les clubs, les groupementsde dirigeants, d’entreprises ou d’indépendants et les groupe-

ments d’achats, sont autant de structures qui vous permettentde développer votre réseau relationnel, de rompre avec votreisolement, de continuer à apprendre. Certains d’entre euxpeuvent même vous permettre de développer votre chiffred’affaires. Effectivement, en vous présentant comme ungroupe, vous pourrez parler d'égal à égal avec de plus grossesstructures et couvrir un territoire plus large. De même vousréduirez certains coûts en groupant les achats pour acheter àmeilleur prix et en partageant du matériel (bureautique, vé-hicule, matériel de production, …), du personnel (secrétaire,comptable, commercial …). malgré ces avantages, de nom-breux dirigeants hésitent encore à franchir le pas, soit parcequ'ils ne sont assez familiers avec l'outil internet pour com-muniquer, soit qu'ils estiment que c'est une perte de temps.

DES SITES INTERNET SPÉCIALISÉSIl est vrai que les réseaux sociaux professionnels sont réputéschronophages car il faut enrichir son profil, créer ses contacts,entretenir son réseau. Pour pallier à ce risque, fixez-vous une

durée à ne pas dépasser ; 15 à 20 minutes par jour pour com-mencer. Si vous estimez votre présence efficace, vous pourrezy passer plus de temps. Gardez en tête que, grâce à une bonneutilisation des réseaux sociaux professionnels, la recherche denouveaux collaborateurs, clients ou partenaires est accélérée.En effet, vous ne passez plus par plusieurs interlocuteurs (no-tamment les secrétaires) avant de trouver la bonne personne.Cette pratique est particulièrement efficace pour les commer-ciaux, puisqu'elle remplace les nombreux appels nécessairespour générer les bons rendez-vous.Vous hésitez encore? Peur de ne pas trouver chaussure à sonpied ? Il existe une pléthore de sites professionnels adaptés àla spécificité de votre business : Linked In, Viadeo, Xing, Zikiou Piwie. Vous pouvez également utiliser les réseaux sociauxgrand public, avec la possibilité d'en faire un outil profession-nel comme Facebook ou mySpace. Pour une utilisation desréseaux sociaux à titre professionnel il est tout de même plusjudicieux d'utiliser Viadeo, principale plateforme en France,où vous trouverez les membres les plus actifs et la plupart desclubs et syndicats de dirigeants. Pour un usage professionnelà l'international, choisissez plutôt Linked In qui est cependantun peu plus difficile d'accès pour les néophytes. Quoi qu'ilen soit la notion de partage est essentielle sur les réseaux so-ciaux professionnels. Vous donnez pour recevoir, des recom-mandations, des conseils, des propositions... Ces échangesfavorisent la création d'un climat de confiance, qui faciliteraensuite la prise de contact et les négociations. Le mauvais ré-flexe à ne pas prendre est de s'intéresser aux réseaux sociauxlorsque vous êtes en demande. Il est conseillé d'utiliser les ré-seaux sociaux professionnels lorsque vous n'en avez pas be-soin, et le jour où vous êtes en recherche d'opportunités, lespersonnes que vous avez aidées vous aideront très certaine-ment en retour, sachant que plus vous avez de contacts plusvous avez de crédibilité.

UN RÉSEAU SOCIAL PROFESSIONNEL DE PROXIMITÉ SUR LEWEB WWW.MONRESEAUBUSINESS.COM

A l’instar du CJD ou des réseaux professionnels réels, la proxi-mité est la clef. Le CJD se veut proche des dirigeants. Son idéed'un monde de l'entreprise plus humain et où le libéralisme se-rait plus responsable séduit près de 3300 chefs d'entreprisesde toute la France grâce à ses valeurs, certes, mais aussi grâceaux évènements de proximité organisés toute l'année. Une re-cette qui marche. Cette recette de proximité, Jean-David re-zaioff, président de la société Womup, l'a bien compris. C’estpour cette raison que Twideco s’est associé à Womup pourfonder un réseau professionnel en ligne exclusivement régio-nal, « monreseaubusiness.com », dont le premier du genrevient d'ouvrir son portail internet en région Centre. A peinequelques jours et voilà déjà près de trois cents membres ins-crits. « l'objectif est de fédérer les acteurs de l'économie ré-

gionale, les TPE et les PME en particulier, à travers un outil

dont ils connaissent les contours et avec lequel ils savent qu'ils

ne seront pas noyés dans la masse des profils et des

échanges », nous confie Jean-David. Effectivement, pour uneTPE, il est pertinent d'entretenir ou d'ouvrir des relations avecson environnement immédiat et de ne pas se perdre à l'autrebout du monde. Finalement, un tel réseau est une copie vir-tuelle de ce que font avec succès les clubs professionnels àl'échelle régionale. Alors, ne tardez plus, rejoignez-nous surwww.monreseaubusiness.com et développez vos affaires avecvos voisins.

Réseaux professionnels mode d'emploiL'agora était le lieu de rassemblement des citoyens grecs, le marché de la cité. On y discutait des lois et ducommerce. Cet espace relationnel d'échanges et de partages était essentiel à la vie de la cité. Aujourd'huil'agora existe toujours mais s'est dématérialisé avec l'avènement d'internet. Il s'agit des réseaux sociaux,en particuliers ceux dédiés aux réseaux professionnels.

THÉORIE DES SIX DEGRÉS DE SÉPARATIONles six degrés de séparation est une théorie établie par le hongrois Frigyes Karinthy en 1929 qui évoque la possibilité que toute personne sur leglobe peut être reliée à n'importe quelle autre, au travers d'une chaîne de relations individuelles comprenant au plus cinq autres maillons. cettethéorie est reprise en 1967 par stanley milgram à travers l'étude du petit monde.elle trouve une application en ergonomie dans la règle des trois clics. elle a été illustrée en 2008 par eric horvitz et Jure leskovec1, chercheurschez microsoft, en analysant des discussions de Windows live messenger2.cette théorie peut se démontrer de nos jours avec le site Facebook, qui met en évidence les liens que nous avons avec les autres et les liens quenous avons avec des personnes que nous ne connaissons pas (amis de vos amis).!

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Écologie, économie, entreprise : reçu 10 sur 10Comment attirer l’attention d’un dirigeantd’entreprise sur une opération dite de déve-loppement durable ou humanitaire ? En luivantant naturellement les bénéfices finan-ciers qui s’y adjoignent ! Une donation spor-tive ou culture, oui mais en mécénat.. Lamise en place d’une démarche de certifica-tion AFNOR, oui mais j’attends un retour surinvestissement sonnant et trébuchant !... Ledirigeant est philanthrope mais point tropn’en faut. Après tout, il faut que ça soit ga-gnant/gagnant. C’est de cette simple idéequ’est partie l’ONG Goodplanet parrainéepar Yann Artus Bertrand. Après le fiasco deCopenhague – tous les événements qui in-carnent trop d’aspirations et d’attentes col-lectives risquent fortement de connaître lemême sort – ils ont décidé d’agir. Monterune opération aux quatre coins du monde,mobilisant tous les peuples de la terre au-tour d’un idée simple : réduire de 10% sesémissions de gaz à effet de serre en 2010.Certaines entreprises de la région Centreont déjà pris cette direction et vont mêmeau-delà.

n GREEN BUSINESSPAR SÉBASTIEN BRANGÉ

économique qu'environnemental. Certains investis-sements allant dans ce sens peuvent être bien plusconséquents. L'exemple du Groupe Deret a de quoidérouter. Installé à Saran (Loiret) et spécialisé dansla logistique, Deret a investi 4,5 millions d'eurosdans la mise en place d'une nouvelle plateforme100% électrique avec notamment l'achat d'une cin-quantaine de véhicules électriques pour monter lepremier réseau de livraison de marchandises en zoneurbaine tout électrique, baptisé « Deretlectric ».Cette plateforme « verte » va s'implanter dès la ren-trée dans 21 grandes villes de France, dont Paris,reims, Nancy, Lyon, Bordeaux, etc. L'objectif estaussi de massifier les flux de marchandises à desti-nation de l'hypercentre à partir de plates-formes destockage situées en périphérie, puis de livrer le clientfinal sous forme de tournées optimisées. « Dans lemilieu des transporteurs la démarche à de quoi per-turber », nous confie Jean-Luc Fournier, responsablede la communication du Groupe Deret, « mais ilscommencent à venir nous voir pour étudier notrefonctionnement et s'y intéressent vraiment ». mais le combat de l'entreprise va bien au delà de sesmurs puisqu'elle fait déjà l'objet d'une convention"Opération exemplaire" avec l'Ademe, signée le 9décembre dernier, en vertu de laquelle Deret trans-met les informations sur la consommation des véhi-cules - 6 à 7 fois moindre par rapport aux camionsclassiques - leur fiabilité et leur perception par lesconducteurs. En échange, le transporteur bénéficied'une aide d'environ 500 000 euros pour l'année

2010. « C'est également sur la réglementation qu'ily a une bataille à mener, même si notre démarcheest philanthropique au départ nous souhaitons allerau bout de la logique environnementale car c'est àtravers une multitude d'aménagements qu'on pourraatteindre des objectifs encore plus ambitieux que10:10 » rappelle Jean-Luc Fournier, puisque letransporteur en est déjà à 14% d'économie d'énergieet compte atteindre 20% dans moins de deux ans.Que ce soit dans le cas du domaine Joseph mellotou celui de Deret l'engagement de l'entreprise leurvaut la reconnaissance de leurs clients pour qui cettepolitique environnementale est un plus indéniablequ'il est de bon de mettre en avant. A noter enfin que certaines collectivités locales telque la Ville de Bourges sont également signataire dela démarche. Par l’intermédiaire de son Agenda 21(Contrat Environnemental), la Ville de Bourges adéjà engagé plusieurs actions significatives : réduc-tion de l’éclairage public dans certains quartiers, tra-vaux d’amélioration des performances énergétiquesdes bâtiments communaux, construction d’unechaufferie urbaine au bois… Les deux démarchesallant dans le même sens, celui de la lutte contre leréchauffement climatique, Serge Lepeltier, Ancienministre, maire de Bourges, a souhaité que la Villede Bourges soit signataire de l’opération 10:10. Unprogramme d’actions est en cours d’élaborationpour poursuivre ces objectifs. La seule chaufferieurbaine au bois a ainsi déjà permis de diviser par 11les émissions de gaz à effet de serre !

Le monde de l'entreprise a de nombreuses préoccu-pations toutes plus importantes les unes que les au-tres. mais il y en a une qui sort tout de même du lot: faire des économies. reste à choisir le secteur parlequel il est possible d'en faire. S'il en est bien unauquel on pense peu, c'est celui des économiesd'énergie puisque l'énergie est encore bon marché.Cependant l'avenir dans ce domaine ne s'annoncepas tout rose, il tend plutôt vers le gris avec la haussedes prix des combustibles fossiles et des matièrespremières.A en croire le bon sens et les discours des organisa-tions environnementales, l'heure est aux économiesd'énergie. Dans ce domaine, les initiatives globales,comme la conférence de Copenhague, ont montréleurs limites dans leur capacité à adopter une lignecontraignante et efficace au niveau des États. Laleçon à retenir est qu'il faut agir au niveau local,voire micro-local, pour avoir une incidence globale.C'est avec cette idée simple que la fondation Good-Planet lance une grande campagne de mobilisationcontre le changement climatique baptisée 10:10.Elle invite toute personne, organisation ou entrepriseà réduire volontairement ses émissions de gaz à effetde serre de 10 % à partir de 2010. Cette campagnea déjà connue un franc succès au royaume-Uni ets'exporte déjà dans une dizaine de pays. En régionCentre certaines entreprises suivent d'ors et déjàcette initiative. Petite fierté régionale, la premièreen France à y avoir participé se situe dans le Cher, àSancerre. Il s'agit des vignobles Joseph mellot.Grâce à leur importateur anglais, ils ont eu vent decette campagne et ont immédiatement rejoint l'ini-tiative française à sa création. En 2009, le domainea considérablement réduit son empreinte écologiqueavec une réduction de 10,3% de ses émissions degaz à effet de serre concernant les emballages (postele plus élevé dans son bilan Carbone). Cette réduc-tion a été possible en abaissant le poids des bou-teilles en verre et en lançant la bouteille en PET(polyéthylène téréphtalate) qui ne pèse que 52g. Lepoids moyen d’une bouteille vide est ainsi passé de473 g (2008) à 446 g (2009). L’économie représente19 tonnes de CO2 soit l’équivalent de 152 000 Kmen voiture. Dans le même temps l’ensemble des ac-tivités de Joseph mellot a considérablement réduitsa consommation de carburant en réalisant 25%d’économie soit 1 550 litres. Cette économie repré-sente l’équivalent de 25 000 Km en voiture. En 2009c’est un total de 177 000 Km en voiture qui ont étééconomisés !

DES AIDES POUR LES ENTREPRISESComme quoi avec quelques changements, une en-treprise peut obtenir de bons résultats tant sur le plan

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LE 10:10:10, C'EST QUOI ?

10:10, solar generation et l'ong 350 ont uni leursforces pour faire du 10 octobre 2010 (10:10:10) unegrande journée mondiale d'action contre le change-ment climatique ! dans le monde entier, des gensvont se réunir pour célébrer cette fête dans un espritpositif, et envoyer un message fort : agir pour la pla-nète rend heureux !Qu'y a-t-il de prévu ce jour-là ?des milliers d'événements sont prévus dans presquetous les pays du monde. aux maldives, les leaderspolitiques vont installer des panneaux solaires surleur maison. en colombie, une pièce de théâtre derue sur le thème du changement climatique va don-ner lieu à la plantation de 350 arbres. au Japon, deuxlutteurs de sumo vont faire du vélo pour montrer lesbienfaits de l'activité physique !

les enseignes de grande distribution leclerc viennent de mettre en place un programme d'aide aux parti-culiers qui entreprennent des travaux pour augmenter la performance énergétique de leur logement. cettedémarche, appelée "l'énergie moins cher", fait partie des activités décidées par e. leclerc au regard de sastratégie développement durable. elle repose sur le système des certificats d'économie d'énergie mis enplace par le gouvernement afin d'inciter les fournisseurs d'énergie à agir auprès des particuliers pour l'éco-nomiser. le procédé est simple : un client de leclerc qui a réalisé des travaux chez lui afin d'améliorer la per-formance énergétique de son habitation peut être "rétribué" en cartes-cadeaux. Il se voit attribuer des "primesénergie" dont le montant varie selon le type de dépense faites : 115 € pour un programmateur d'intermittencesur chaudière existante et jusqu'à 1.162,50 € pour 125 m2 d'isolation des murs. plus d'informations :http://www.lenergiemoinscher.com

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revenons sur votre enfance...Je suis né le 31 mars 1943 à Conches en Ouche enNormandie, pendant la guerre, de parents commer-çants. mes premières années ont dû être très diffi-ciles pour mes parents. Je suis resté dans la régiondu côté de Pacy-sur-Eure où j’ai été à l’école pri-maire. J’y ai déjà appris certaines petites choses. Dèsque j’avais quelques temps libres ou dès que je ren-trais de l’école je donnais un coup de main aux pa-rents. C’était normal à l’époque. Je me rappelle ausside toute la récupération que l’on faisait à ce moment-là. Comme on était épicier, on récupérait, par exem-ple, les têtes de bouteille en plomb que le ferrailleurpassait ramasser régulièrement. Dire que j’ai eu unejeunesse difficile n’est pas forcément le mot, mesparents étant commerçants on était mieux lotis qued’autres personnes qui vivaient avec les tickets derationnement à la sortie de la guerre, donc je n’aimanqué de rien. Je me rappelle qu’à Noël, j’avais ma mandarine oumon orange, c’était vraiment le Pérou. Je me sou-viens de l’arrivée de l’eau courante à la maison, dela première pompe électrique, c’était des événe-ments. Je n’ai jamais eu le chauffage dans ma cham-bre, les vitres étaient gelées l’hiver... Cela fait partiede ce qu’a connu une ma génération et qui faitqu’aujourd’hui on supporte certainement mieux cer-taines choses.

côté études, vous êtes plutôt un autodidacte ?Je suis autodidacte et je le revendique haut et fort.J’ai réussi grâce à deux choses. J’ai eu mon certificatd’étude et de mon BEPC qui, à cette époque, avaientune certaine valeur. Compte tenu de mon entrain àl’école, mes parents m’ont conseillé d’aller travail-ler : soit travailler avec eux, soit travailler dans unautre métier. C’est ainsi que le 6 septembre 1958, jesuis rentré au CNEP (Comptoir National d’Es-compte de Paris) à Dreux qui, par la suite, est devenula BNP. Le premier événement qui m’a marqué c’est la dé-faite de Dien Bien Phu. Il y avait des discussions dansl’épicerie, certains disaient que c’était bien car onn’avait rien à faire là-bas, d’autres que c’était triste.Je croyais toujours que l’on allait s’en sortir, je merappelle le nom des citadelles, ou encore de Gene-viève de Galard, cette femme qui a beaucoup accom-pagné les soldats... C’était ma première connexion àl’information, on aura l’occasion d’en reparler, car çaa toujours été très important pour moi.

En 1962, j’ai fait mon service militaire. J’ai d’abordété incorporé à Cahors et à Laval. Pour le premierhiver, c’était extrêmement agréable d’aller garder lacaserne en plein champ avec de la neige. Puis j’aiété envoyé en Algérie, à Cap matifou, à côté d’Al-ger, un pays merveilleux. Les souvenirs que j’en aigardés sont à plusieurs niveaux. D’abord, l’arrivéeau large de l’Algérie et le silence qui régnait sur lebateau. Puis l’arrivée dans le camp et la vie qui n’yétait pas facile, ni pour les uns ni pour les autres,parce qu’on était entré dans une période de cohabi-tation. Il y avait en face de nous une caserne de l’ar-mée algérienne, l’ambiance était toujours un peutendue. ça m’a beaucoup interpellé car depuis laFrance, je n’avais pas compris ce qui se passait àl’époque. On parlait des Pieds Noirs... Je ne com-prenais pas. Quand j’ai vu sur le terrain, je me suisdit qu’il y avait forcément eu quelque chose. Il yavait une telle opposition de deux populations certestrès différentes mais qui avaient vécu ensemble plu-sieurs années. ça m’a permis de devenir plus ouvertet d’essayer de mieux comprendre l’autre. Je regretted’ailleurs de ne pas avoir profité de ce séjour pourapprendre quelques mots d’arabe.

Finalement quelle a été la leçon la plus importante quevous en ayez tirée ?Le monde n’est pas forcément celui que l’on nousmontre. On reçoit des images et ces images sont-elles réelles ou pas ? C’est la première fois que jeme suis interrogé sur les images que je recevais.

retour en France après le service militaire ? En effet, reprise de la vie professionnelle. J’ai prisma carrière à bras le corps. Les métiers de la banqueétaient à l’époque, et le sont toujours aujourd’hui,des métiers où la formation a une grande place. Cequi permet à ceux qui suivent ces formations conti-nues de pouvoir progresser. J’ai eu mon brevet pro-fessionnel de Banque. J’ai suivi à l’ITB unespécialisation dans les métiers financiers augmentéede la formation interne à la Banque Populaire. Je suispar nature un gestionnaire de taux. J’ai été un des

peut-on avoir des noms ?Non. Confidentialité totale.

on dit que vous êtes issu du monde de la banque etde l’assurance ? En 1986/87 j’ai pris la direction des affaires finan-cières de la banque, en particulier sur tous les nou-veaux produits de placement qui commençaient àémerger et pour lesquels j’étais chargé, avec uneéquipe bien sûr, de mesurer les risques et de promou-voir le développement. J’ai été créateur d’un GIE devoyages, j’ai fait parti du groupe de travail sur le de-venir de l’économie sociale, j’ai été, à un moment,délégué de la banque auprès de l’Union Départe-mentale des Sociétés mutualistes dont j’ai assurépendant quelques années le secrétariat général. Et,fin 1987, est arrivée la nécessité de commencer lesregroupements pour atteindre les fameuses taillescritiques. La fusion de la Banque Populaire BerryOrléanais avec celle de Touraine et du Haut-Poitoua été envisagée. Elles sont devenues la Banque Po-pulaire Val de France, dont je m’honore d’être undes pères du nom. J’ai été appelé à travailler à Tours,ça ne m’enchantait pas, non pas pour la banque maisétant dans des activités financières nouvelles, je pen-sais que ce n’était pas en période de fusion que l’onfaisait les meilleures activités. J’ai également eu lapossibilité d’aller travailler à Paris mais c’est finale-ment un nouveau clin d’œil du destin qui a marquéma carrière. J’ai rencontré marcel Clatot, directeurgénéral des mutuelles régionales d’Assurances(NDLr : Thelem Assurances aujourd’hui), qui m’adit « plutôt que d’aller chercher ailleurs, venez tra-vailler chez moi, si vous le voulez » ce que j’ai ac-cepté, heureux.Cela venait d’ailleurs concrétiser un petit partenariatque nous avions déjà ensemble. Pour le petit clind’œil, nous étions les membres fondateurs, avec laNouvelle république du Centre Ouest et les Nou-velles d’Orléans, d’Orléans Fm. Je représentais laBanque Populaire et marcel Clatot les mrA et nousavons permis l’association possible autour d’un pro-jet Orléans Fm. J’y ai assuré une rubrique financièrehebdomadaire. Ce qui était passionnant. On a fait çaquand Tonton (NDLr : François mitterrand) est ar-rivé, pendant 3 ou 4 ans. C’est un endroit qui m’apermis, en réalité, d’essayer d’expliquer très simple-ment les choses avec un langage qui soit compré-hensible par tous, en essayant de se débarrasser desmots barbelés, des mots trop techniques que les gensne comprennent pas ou peuvent mal comprendre.

connaissez-vous aujourd’hui des émissions qui s’ap-prochent de ce que vous faisiez ?Comme celle-ci, il n’y en a plus. mais il y a desémissions très structurées. Et, sans me comparer àJean-marc Sylvestre, on a quelques journalistescomme lui qui savent expliquer l’économie et la fi-nance très simplement.

reprenons votre parcours ? Ce passage aux mrA, qui a duré jusqu’en 2003, m’apermis de toucher de près ce monde de l’assuranceet de mieux le comprendre. J’étais spécialisé dans lapartie vie et j’ai pu apprendre des notions impor-tantes sur la partie dommages. Parallèlement, en1992, j’ai créé une société d’édition de logiciels fi-nanciers, BC Informatique, qui a eu, à son époque,un grand succès. Elle permettait d’ajuster les taux derendements annoncés par les établissements finan-ciers et autres vendeurs sur les réelles perspectivesde résultats pour les investissements immobiliers,défiscalisation de type quirataire (exemple : co-pro-priétaire d’un bateau). J’ai été l’un des acteurs àmonter le dossier de l’Ile Du Ponant, j’ai participé àla levée de fonds initiale. J’ai participé à toutes lesassemblées générales de l’Ile du Ponant. Quand onest curieux on va dans des aventures.Cela m’a conduit à l’âge de 60 ans, l’âge auquel j’aipu prendre un peu de recul avec une partie impor-tante de ma vie professionnelle.

vous avez été chef d’entreprise ?J’ai trois entreprises en réalité. Cette société éditricede logiciels financiers et une autre de consultants fi-nanciers qui travaillent actuellement sur un logicielde mise en valeur des investissements en viager,avec tous les problèmes de rC professionnelle quecela comporte. On risque toujours son capital et par-fois plus. Par ailleurs, pendant que j’étais aux mrA,j’ai été patron de deux filiales : une société de cour-tage en assurances et une, Coralya, en conseil en ges-tion financière/CGPI (Conseil en Gestion dePatrimoine). Une société en Conseil en Gestion dePatrimoine doit vivre. Elle vit en vendant des pro-duits et inévitablement elle perd sa neutralité dès lorsqu’elle a un fournisseur. Et ça, je ne pouvais pas letolérer.Pendant cette période, un autre événement m’a pro-fondément marqué : les attentats du 11 septembre.Pourquoi ? Je considère que ce jour-là, nous avonsperdu la bataille médiatique. Les médias, particuliè-rement les télévisions, en diffusant en boucle les

n RENCONTRE À LA UNEPAR LUCIE BRASSEUR

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Le monde n’est pas forcément celui que l’on nous montre. n

Yves Broussoux Président de la CCI du Loiret depuis 2003 et Président de la CRCI depuis mars 2010

premiers sur le plan national à bien connaître lesmarchés boursiers, les marchés optionnels et les pre-miers dérivés. J’ai été à la création du mATIF en liai-son avec la Caisse Centrale des Banques Populaires(NDLr : marché à Terme des Instruments Finan-ciers), j’ai été formé comme un gestionnaire de tauxet donc gestionnaire de risques.

1968 a été une année importante pour vous ? La parenthèse 1968. Je me suis marié en avril 1968,avant les événements. J’ai réussi à rejoindre Gisèle,mon épouse, qui suivait les cours pour obtenir uncertificat complémentaire en anglais au sud de Lon-dres, le jour dit et à l’heure dite, en passant par laBelgique. Ce même jour, elle recevait des informa-tions comme quoi la France était en feu, que tout al-lait mal... Je travaillais à Tours, c’était encoretranquille en province mais on sentait bien l’inquié-tude. Les événements se sont solutionnés d’une ma-nière relativement correcte mais je retiens que cetteépoque a vu s’envoler en éclats plusieurs barrièresen particulier la discipline et un peu le respect. Leslogan « il est interdit d’interdire » est resté dans lesmémoires de nombreuses années et nous en payonsaujourd’hui les conséquences.

vous êtes donc arrivé en 1970 à orléans ?Oui, en 1970 je suis arrivé à Orléans à la Banque Po-pulaire Berry Orléans. J’ai été reçu par monsieurCaptier, directeur général. Je lui dois l’accélérationde ma carrière professionnelle. J’ai assumé les fonc-tions de directeur commercial, de directeur marke-ting, j’ai eu l’occasion les années suivantes d’êtreresponsable d’agence, de créer beaucoup d’agencesde la Banque Populaire dont certaines sont toujoursen place, dans la périphérie d’Orléans et de Bourges.J’ai également participé à plusieurs opérations de fi-nancement d’entreprises. J’ai eu à suivre les risquesque l’on a par délégation du directeur général, lesdécouverts, les montages financiers, le financementdes investissements, le financement de l’immobi-lier... A côté de la gestion de taux j’ai eu la gestiondes risques de l’exploitation d’entreprise. Je croised’ailleurs toujours des chefs d’entreprise que j’ai eule bonheur d’accompagner dans leurs premiers paset qui se souviennent toujours de l’importance quej’accordais à la confidentialité. Ce qui n’a pas éténeutre dans la cellule de crise mise en place à la CCIdu Loiret en 2008. Enfin, depuis trois ou quatre ansje vois des gens que j’ai eu le plaisir de suivre à leursdébuts et qui cèdent leurs activités.

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mêmes images, ont mis en valeur la fragilité de nossociétés. Et elles ont alimenté et ont sanctuarisé lesauteurs de l’attentat. Je maintiens, ce jour-là, on aperdu. Le monde a été ébranlé sans que l’on ne s’enrende compte. En particulier dans le monde financieroù je travaillais, on a compris qu’il y avait probable-ment des limites qui avaient été atteintes, voire dé-passées. On s’est aperçu qu’en réalité qu’il suffisaitde taper à un endroit pour atteindre l’économie mon-diale, on n’a même plus besoin de se déplacer, il suf-fit d’envoyer un avion ou un bateau pour toutarrêter... Dans toute cette carrière, j’ai toujours eu unsouci : on a la chance d’avoir une information illi-mitée mais il faut savoir la trier. C’est le challengede demain.

cela confirme les impressions de votre service mili-taire.Oui, le monde bouge. Il faut savoir observer.

passons à vos fonctions consulaires : la première élec-tion à la ccI du loiret ?J’ai été élu vice-président trésorier à la CCI du Loireten 2000. Le président François Huvelin a demandéà mon directeur général si il voyait un inconvénientà ce que je fasse partie des élus de la Chambre.

votre premier passage à la ccI ? Oh, c’était il y a très longtemps car quand j’étais àla banque on participait à des animations ou à desréunions. mais là, le fait d’être intronisé « élu » étaitquelque chose de sympathique, sans en maîtriser for-cément l’ampleur.

a quel moment êtes-vous devenu président ?Le 23 septembre 2003 pour finir le mandat de Fran-çois Huvelin qui était souffrant. Il y avait une com-pétition, deux personnes se sont présentées et j’ai étéélu. C’était à mi-mandat. La première élection gé-nérale a eu lieu en novembre 2004. Elle s’est faitesans problème et, la prochaine, c’est bientôt...

quel a été le message que vous avez voulu faire pas-ser aux dirigeants d’entreprise pendant toute cettepériode ?En 2003, il y a eu deux événements importants aumoment de mon élection : huit jours après, il y a eule départ du Directeur Général et, en même temps,le départ du gardien de l’immeuble. C’est toujourslà, d’ailleurs, que l’on a le plus de problèmes. Lemessage que j’ai tout de suite voulu faire passer

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Quand on est curieux on va dans des aventuresn

c’était d’essayer de travailler sur l’image départe-mentale de la Chambre de Commerces et d’Industriedu Loiret qui me semblait trop concentré autour dela place du martoi. C’est à ce titre-là que l’on a ou-vert l’agence de Beaugency, Pithiviers, Gien et quel’on a accru la surface de montargis. Pour des rai-sons de proximité.Le deuxième message, c’est que je présentais que lefonctionnement propre des chambres de commerce,tel qu’il était, notamment administratif n’était pasforcément adapté à une économie moderne. Ce quid’ailleurs a amené la réforme qui vient d’être votéeau Parlement.Le troisième c’était de dire aux chefs d’entreprisequ’il faut gagner un peu plus d’argent qu’en dépen-ser et de leur demander de travailler parfois en ré-seaux afin de pouvoir communiquer et échangerentre eux. Et qu’ils puissent faire part de leurs diffi-cultés, être solidaires les uns des autres.Enfin, il fallait donner une stratégie à long terme à

la Chambre, c’est le projet Citévolia. Aider à prépa-rer l’avenir des chefs d’entreprise et de leurs colla-borateurs.

en mars 2010, élection à la présidence de la crcI ?Le 25 mars, élection à la présidence de la CrCI à laplace de Paulette Picard, dans des conditions de sim-ple majorité.Dès mon arrivée j’ai eu le souci de faire comprendrequ’une réforme se préparait et elle serait certaine-ment l’occasion de faire comprendre aux gens qu’ilfallait mieux travailler ensemble au niveau régional,ce qui n’est pas une tâche très facile étant donné l’at-tachement de chacun à son territoire qui à ce jour estplus départementale que régionale.

un événement de l’actualité récente qui vous a parti-culièrement marqué ? Le 7 septembre nous avons parlé du problème desretraites et on en parle déjà depuis quelques temps.

Ce qui me frappe beaucoup c’est de voir toujourscette masse d’information et que l’on ne traite pas levrai problème. On est noyé, on se demande si parfoisles informations ne sont pas données pour détournerl’attention. En réalité, on ne traite pas le problèmed’une manière simple et on n’explique pas assez leschoses. Je suis frappé par le fait que les mesures an-noncées ne sont certainement pas suffisantes et qu’ilfaudra y revenir. En réalité tout le monde sait qu’unefille qui naît aujourd’hui a une chance sur deuxd’être centenaire. Il est illusoire de penser que l’ons’arrêtera de travailler à 60 ans et que l’on vivra en-core 40 ans derrière. Donc il faudra bien trouver dessolutions et il ne faut pas les subir il faut les anticiper.Quand j’étais aux mrA, en 1993/94, nous avons faitun petit argumentaire pour sensibiliser les gens, j’ex-pliquais que soit on augmente les cotisations de20%, soit on baisse les retraites de 20%, soit on tra-vaille jusqu’à 74 ans...

travailler en réseau ?C’est permettre aux entreprises de se connaître pourtravailler entre elles. Ce que je souhaite c’est qu’enfonction de ses marchés, de ses besoins on puisseéchanger avec la Chambre pour trouver des solu-tions. Les circuits qui fonctionnaient ces dernièresannées sont en passe d’être complètement doublésou parfois sont mis en concurrence par des réseauxsociaux sur internet. Et puis si quelqu’un a besoinde trouver un financement pour une entreprise s’ilpeut le trouver via internet, c’est parfait.

le réseau moderne c’est la base de l’économie nou-velle ? Oui.

un message à faire transmettre aux entrepreneurs dela région ?C’est une région formidable. Il y a plein d’opportu-nités, il va falloir tous que l’on apprenne à les saisiret que l’on se forme pour ça. Quand on a la chancede vivre à une centaine de kilomètres de Paris, quandon a la Loire, que l’on a une certaine main d’œuvredont il faut assurer la qualification, c’est évident, etbien on n’a pas d’états d’âme à avoir : il faut foncer.Simplement il faut foncer en ayant conscience durisque mais demain, de toute façon, la progressionet l’avancement ne se feront qu’avec des prises derisques.

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news N° 11 - 13 SEPTEMBRE 2010 / 10

pouvez-vous, en quelques mots, nous retracer votreparcours ?Je suis entré en Caisse d’Epargne il y a 35 ans. J’aieu la chance d’intégrer un groupe en perpétuelles mu-tations : la Caisse d’Epargne d’il y a trente ans n’aplus rien à voir avec celle que vous connaissez au-jourd’hui. J’ai vécu de nombreuses restructurationset fusions. Pour preuve, de 400 Caisses d’Epargne,nous sommes passés à 17 caisses régionales au-jourd'hui. J’ai commencé à la Caisse d’Epargne del’Est et du Nord de l’Ile de France. Il y a dix ans, j’aiété promu à Orléans, comme Directeur Général de laCaisse d’Epargne du Val de France-Orléanais qui afusionné depuis avec Centre Val de Loire pour deve-nir la Caisse d’Epargne Loire-Centre.

qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?Ce sont justement ces perpétuels mouvements quim’animent. A mes débuts, la Caisse d’Epargneavait une activité assez peu diversifiée. En 1984,quand le législateur nous a permis d’étendre notrepérimètre d’activité aux entreprises, nous avons ob-tenu notre statut de banque. Ensuite, nous n’avonscessé de faire évoluer notre culture et nos organi-sations. Nous sommes devenus des Caissesd’Epargne régionales autonomes dans la gestionde notre bilan. En tant que membre du directoire

imaginé que j’évoluerais dans ma passion, l’équi-tation, ou en tout cas dans des activités sportivespour lesquelles je prenais énormément de plaisir.Finalement, je me plais encore plus dans ce que jefais : il faut juste croire qu’une passion en a chasséune autre. Aujourd’hui encore, je n’imagine paspouvoir rester dans un emploi si je n’y prends pasde plaisir et si je ne suis pas capable de m’y épa-nouir. Le jour où cela ne sera plus le cas, alors j’entirerai les conclusions qu’il faudra. mais le contexteayant sans arrêt évolué, je ne me suis jamais en-

nuyé dans ce que je faisais au sein de la Caissed’Epargne. Je n’ai jamais passé plus de deux an-nées de suite dans les mêmes circonstances à de-voir faire exactement le même métier. Ca aide.

quel a été votre pire échec ? Ce que je vais vous dire risque de vous semblerprésomptueux mais je tiens à être honnête. Je n’aipas l’impression d’avoir jamais connu d’échec, ence sens que j’ai toujours progressé dans ma car-rière.

qu’est-ce qui vous donne envie de vous lever le matin?Ce qui me donne cette énergie, c’est de trouver duplaisir à ce que je fais et, surtout, de ne pas savoirà quoi va ressembler ma journée. Vous n’imaginezpas la difficulté, et donc le challenge, du dévelop-pement dans un contexte évolutif comme le nôtre.Les problèmes posés par la clientèle ou la concur-rence sont tous les jours différents. Nous venons detraverser une crise financière et, en tant que prési-dent de la fédération bancaire régionale, j’ai étéamené à prendre régulièrement la parole pour dé-fendre l’image des banques à une période où il nefaisait pas bon dire que l’on était banquier. Au-jourd’hui, même si des incertitudes sur la sortie de

n RENCONTRE À LA UNEPAR LUCIE BRASSEUR

n

Savoir tenir ses engagements et signerun contrat moral avecl’entreprise dans laquelle on travaille, me semble évident. n

François Doremus Président du comité des banquesde la FBF en région Centre, Président du Comité des banques de la Région CentreMembre du directoire en charge de la Banque du Développement Régional à la Caisse d’Epargne Loire-Centre

en charge du développement, je me sens pleine-ment responsable du devenir de l’entreprise. Ce nesont pas seulement une croissance et un dévelop-pement qu’il nous faut garantir, ce sont aussi desemplois. Cette responsabilité de développer notrefonds de commerce, de faire en sorte que nouscontinuions à croître et à progresser dans un intérêtbien compris entre les clients et les salariés est,pour moi, un défi permanent.

pouvez-vous revenir brièvement sur ces bouleverse-ments ?La révolution s’est faite sur tous les fronts, social,juridique et technique. Nous sommes passés d'unstatut associatif à un statut coopératif. Les femmeset les hommes qui sont entrés dans le groupe à uneépoque où il n’était pas question de business plan,ni d’informatique individuelle ont dû s’approprierces nouveaux outils et ces nouvelles méthodes.Avec la création de plates-formes informatiques, ilnous a fallu accompagner et piloter le changementpour ne laisser personne sur le bord de la route. Au-jourd’hui, nous y sommes parvenus et nous pou-vons collectivement en être fiers.

petit, de quoi rêviez-vous ? De tout, sauf d’être banquier (rires). J’aurais plutôt

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news11 / N° 11 - 13 SEPTEMBRE 2010

crise demeurent, nous avons su démontrer que lesbanques jouent le jeu et remplissent leur rôle debanquier responsable en apportant leur soutien aufinancement de l’économie.

quelles sont les valeurs importantes à vos yeux ?Je tiens beaucoup à la notion d’intégrité. Dans monmétier, c’est quasiment une obligation déontolo-gique, mais il est important pour moi de la mettreen premier. Ensuite, je dirais la fidélité. rester at-taché à des valeurs de base, que ce soit dans sonentreprise ou dans la vie en général, est primordial.Savoir tenir ses engagements et signer un contratmoral avec l’entreprise dans laquelle on travaille,me semble évident. Enfin, la valeur la plus impor-tante à mes yeux est l’humain. Je crois beaucoupen elle pour ce qu’elle apporte de respect et de priseen considération de l’autre.

avez-vous l’impression que ces valeurs ont dis-paru ? Si vous demandez à un recruteur l’intérêt d’une va-leur comme celle de la fidélité, il vous répondraqu’il lui préfère la recherche du bénéfice personnel.Personnellement, je pense que la fidélité permet detravailler de façon beaucoup plus sereine. Savoirsur qui pouvoir compter, avoir pour ses collabora-teurs une confiance méritée, sont pour moi desconditions de travail idéales. Concernant l’intégrité,c’est une question de repères et de valeurs moralespersonnelles. Si aujourd’hui, dans l’éducation dis-pensée il n’y avait plus ces repères, j’avoue que jeme sentirais en décalage.

pensez-vous qu’elles sont encore bien représen-tées ? Cela dépend de la société dans laquelle vous vivez,du monde dans lequel vous évoluez.

comment percevez-vous votre place à la fois dans lasociété civile et économique ?Je ne fais pas vraiment la différence entre les deuxcar je m’implique sans compter dans mon métier.Et comme pour moi, la principale raison d'êtred’une entreprise c’est d’être au carrefour de la so-ciété civile et économique, je m’inscris au cœur deses enjeux.

pour vous, ce qui compte, est-ce le but à atteindre oula façon d’y parvenir ?C’est clairement la façon d’y parvenir. Ce n’est pasà n’importe quel prix que l’on doit y arriver.

du temps à l’argent, quel lien établissez-vous ?L’argent n’est qu’un moyen, ce n’est pas une fin ensoi. Dans une entreprise, vous avez beau avoir unestratégie, il faut lui donner du sens. Si votre objectifest uniquement la recherche de profit, alors, trèsvite se pose la question des limites. Tout ceci risqued’être sans fin. Alors que si vous donnez un sens

plus temporel à cette stratégie, elle prend toute saplace auprès des salariés qui la comprennent ets’impliquent pour la mettre en œuvre. Je me re-trouve bien dans cette logique, tout en gardant àl’esprit que l’objectif de rentabilité profite à la so-ciété dans sa globalité ainsi qu’aux personnes quis’y consacrent.

rappelez-nous les missions de la FBF ?Notre mission est essentiellement une missiond’information, de promotion de l’image desbanques et de représentation vis-à-vis des insti-tutionnels. Je viens de vous citer la crise finan-cière et l’intérêt d’une prise de parole unique.Dans un contexte aussi confus, un discoursunique et une position commune étaient néces-saires pour espérer être compris et entendus. Cetexemple montre tout l’intérêt de cet organismedans lequel nous travaillons bénévolement. Nousrespectons une charte déontologique, ne mettonspas en avant nos enseignes et travaillons pour lebien commun de la place bancaire.

pourquoi avoir pris cette présidence ? qu’en atten-dez-vous ?J'ai été sollicité par mon établissement pour le re-présenter à la FBF. Les choses se font aussi natu-rellement que cela. Il existe une sorte de légitimitéou d’évidence qui s’instaure avec le temps etlorsque que l’on vous propose une présidence, saufà ne pas le vouloir, vous acceptez normalement,bien naturellement. Le mandat s’écoule sur deuxans par souci d’alternance.

quelles sont vos missions au sein de la FBF centreen tant que président ?La représentation première incombe au président.Dernièrement, nous avons eu en charge d’organiserle forum des métiers de la banque à l’universitéd’Orléans. Il a fallu susciter l’intérêt de l’université,apprendre à travailler ensemble pour proposer, aufinal, un événement original et adapté au plan local.Nous travaillons également sur une convention quiliera des acteurs sociaux du département au mondede la banque en vue d’aider les publics en difficulté.Une troisième piste de travail est l’éducation et lasensibilisation des jeunes publics à l’argent. Noussouhaitons faire intervenir des commerciaux dansdes collèges et lycées pour initier, dès la seconde,les jeunes aux fonctionnements des comptes ban-caires et à l’utilisation des moyens de paiements.A chaque fois, il faut trouver les bons interlocuteursprivilégiés, les convaincre de la pertinence de la dé-marche ou de l’intérêt qui serait le leur. Viennentensuite la mise en œuvre et enfin, et surtout, lacontinuité du projet à assurer. J’aime fédérer desgens qui ne dépendent pas d’un même domaine etqui ne sont pas sous ma responsabilité hiérar-chique. Cela ressemble plus à une action relevantdu monde associatif que du monde de l’entreprise.

valérie ohannessian, directrice générale adjointe dela Fédération bancaire française (FBF), augustin deromanet, directeur général de la cdc et laurentWauquiez, secrétaire d'etat chargé de l'emploi ontsigné le 19 octobre 2009 un protocole pour favoriserla création d’entreprises par les personnes en diffi-culté. comment cela se passe-t-il en région centre ? A la demande de la FBF nationale, j’ai désignéun coordinateur local. Dans l’accord qui a étépassé, il est question de vérifier qu’au moins ungroupe ou une enseigne puisse proposer ce typede prestations par département. Il faut savoir que,pour lutter contre l’exclusion bancaire, le micro-crédit existait déjà dans certains établissements.Aujourd’hui, nous l’organisons et le structuronsà l’échelle de toute la place financière. Nos ac-tions en direction des acteurs sociaux font égale-ment partie de cette approche. Leur proposer desformations, des outils mais aussi des types de fi-nancement destinés spécifiquement aux publicsen difficulté, voilà l’esprit de la démarche pourque, demain, les plus défavorisés, ne connaissentplus d’exclusion bancaire.

dans notre rubrique « tous égaux, tous entrepreneurs», nous interrogeons régulièrement des chefs d’en-treprise sur l’égalité des profils et des genres face àl’entreprenariat. nous y avons reçu notamment despersonnes issues de minorités ethniques, de milieuxdéfavorisés ou des personnes handicapées. tous di-sent qu’il est extrêmement difficile de passer la bar-rière du banquier dans le cadre d’une créationd’entreprise. que voulez-vous leur dire aujourd’hui ? Qu’il existe des dispositifs pour eux. Nous nepratiquons pas comme en Inde le microcrédit endirect tel que le préconise muhammad YUNUS.Nous le pratiquons au travers d’un intermédiaire,généralement une structure associative qui valideces projets, qui soutient ces créateurs et surtout,qui leur fourni un accompagnement. Le créateurexamine avec elle, dans quelles conditions, ilpeut avec son assistance, obtenir un financement.La difficulté de ces microcrédits n’est pas de lesaccorder, la notion de risque étant logiquementacceptée par les banquiers, mais réside plutôtdans la pérennité du projet. Il faut qu’il y ait unbien fondé dans ces octrois de financements pourque, par la suite, ils permettent à ces gens de sor-tir de la marginalisation ou des difficultés quipeuvent être les leurs. Et cela se fait par un ac-compagnement sur le plan de la gestion d’unbudget ou de la construction d’un business plan,entre autres. C’est pourquoi la FBF a signé cepartenariat avec France Active.

d’ici 5 à 10 ans, comment voyez-vous les rela-tions entre le créateur ou chef d’entreprise et sonbanquier ? Paradoxalement, je dirais que la crise nous a faitnous interroger sur la relation de confiance que

l’on entretenait avec le particulier et les ménages,plus que vis-à-vis des entrepreneurs qui ont tou-jours su nous garder cette confiance. Sur le fond,le chef d’entreprise, en tant qu’acteur écono-mique, ne raisonne pas de la même façon qu’unparticulier. Il échange plus fréquemment avec sonbanquier, lequel l'incite - et la crise nous l’a rap-pelé - à venir échanger avec lui le plus en amontpossible, avant qu’il ne connaisse des difficultés.Ce cercle vertueux qui s’instaure entre le chefd’entreprise et son banquier, lorsque cette rela-tion existe, les amène à mieux se connaître et àéviter ainsi tous les écueils liés à une crise. Jesouhaite que nous réussissions à installer systé-matiquement ce type de partenariat au niveau del’entreprise. Un banquier est aussi un chef d’en-treprise et n’est pas qu’un simple analyste finan-cier, il peut aussi croire en un projet et faire lepari sur une stratégie. C’est un des fondamentauxque le public a un peu oublié. Notre métier est unmétier de gestion de risques. Néanmoins, il fautaussi être raisonnable et ne pas nous demanderde prendre toujours et systématiquement desrisques inconsidérés que l’on nous reprocheraitpar la suite, comme cela s’est passé outre-atlan-tique. Je souhaite donc que dans les prochainesannées, nous agissions tous, banquiers, particu-liers et entrepreneurs, avec prudence et vigilancesans pour autant réduire à néant cette composantede notre métier ; la gestion du risque, mais lerisque mesuré qui cumule un projet bienconstruit, un marché existant et un chef d’entre-prise à la fois bon commercial, bon technicien etbon gestionnaire.

pour vous, aujourd’hui, qu’est-ce que l’équilibre entrevie privée et vie professionnelle ?Pour moi, l’équilibre ne relève pas d’une répartitionéquitable. Il s’atteint plutôt en termes de densitédans la relation. L’important est d’être suffisam-ment présent et disponible. Dans la vie profession-nelle, le contrat passé avec l’employeur impliqued’être efficace et productif pour lui donner satis-faction. Côté familial, il existe, pour ma part, cemême contrat moral de se rendre disponible, d’êtreprésent et de partager. Le simple temps de présencene saurait suffire.

a titre personnel, quelles sont les espérances quevous placez en l’avenir ? Je voudrais un monde qui soit plus raisonnable. Onparle beaucoup de régulation au niveau de la placebancaire ces derniers temps mais je ne voudrais pasd’un monde entièrement normé et régulé. Pourmoi, l’important est plutôt que les mêmes règless’appliquent à tous. Je pense que le système nepourra pas fonctionner durablement tant qu’on nerespectera pas tous les mêmes règles du jeu. C’estun appel à la raison que je ferais. Point trop d’excèset de la mesure ! Et de l’action bien sûr.

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n LES PRIMOPAR SÉBASTIEN BRANGÉ

Recette de la renaissance des lentilles du BerryVoilà une trentaine d'années, les lentilles du Berry étaient dans toutes les assiettes du pays. L'arrivée de lentilles moins chères a tué cette culture ancestrale. Heureusement la qualité desproduits du Berry et le savoir-faire des producteurs locaux a permis à la société Cibele, installée à Bourges, de faire revivre cette culture. Cécile Le Taillandier, responsable commercialede l'entreprise nous raconte comment aujourd'hui l'exportation est le point de mire d'un produit qui a failli disparaître.

couvre donc un large panel du circuit commerciald'un produit alimentaire.

Comment expliquez-vous le succès des lentilles duBerry tout particulièrement?Il y a eu une vague de produits du terroir très impor-tante qui s'est tassée et qui revient à nouveau. Donc,comme nous sommes sur un créneau « produit duterroir et produit de qualité » nous apportons une ga-rantie de qualité et de traçabilité au consommateur.Ils recherchent des produits proches de chez eux.Nous avons un circuit court comme nous avons uncontrat de production avec le producteur, on trie lamarchandise, on la revend. On est sur une bonnevague, pour vous dire, on est sur une croissance àdeux chiffres. On ne s'y attendait pas avec la crise.Pour continuer dans cette voix nous devons conser-ver ce niveau de qualité. Ce n'est pas toujours facilecar c'est de plus en plus coûteux, drastique, on esttrès surveillés, en plus de nos contrôles. C'est un in-vestissement de chacun pour maintenir un tel niveaude qualité. Il faut dire que la culture de la lentille estune culture à risques. Nous sommes en pleine Cham-pagne Berrichonne, une terre où il y a peu de diver-sification des cultures. Nos producteurs sont descéréaliers car on ne peut pas vivre que de la lentille.

L'importation a tué la filière, désormais vous voustournez vers l'exportation. Expliquez-nous votre dé-marche.On a choisi de trouver d'autres marchés à l'export.On ne va pas exporter là d'où vient l'essentiel del'importation comme le Canada, la Chine. On essaie,dans un premier temps, de nous tourner vers l'Eu-rope pour des raisons de proximité et de facilitépuisque nous sommes une TPE avec seulement troissalariés. On veut faire quelque chose que l'on puissegérer. On a choisi, grâce à la CCI, de nous tournervers le royaume-Uni et l'Espagne car ce sont despays qui sont de gros mangeurs de légumes secs surlesquels il y a sûrement du travail à faire. Avoir unlabel rouge est un plus mais il faut le faire savoir.Nous avions déjà des clients en Espagne mais jen'avais pas l'occasion de les rencontrer. Le fait dem'inscrire dans le dispositif des primo m'a obligé àfranchir le cap et à aller plus loin dans mes dé-marches. Pour ce qui est de l'Angleterre c'est unpays sur lequel je ne travaillais pas du tout. Le faitd'être obligé de choisir un nouveau pays m'a «forcé » à prospecter de nouveaux clients. Le coup depouce était bien nécessaire. Nous nous sentonsmaintenant plus en confiance pour affronter cesdeux marchés. www.lentilleduberry.com

Racontez nous comment les lentilles du Berry sontarrivées dans nos assiettes.Notre entreprise est née il y a une quinzaine d'annéesà l'initiative de producteurs de chez nous, de l'Indre,afin de remettre au goût du jour un produit qui étaiten perdition : la lentille du Berry. En fait, le Berryétait le premier producteur national de lentilles dansles années 80. On faisait entre 4000 et 5000 hectaresde lentilles dans notre région. On vendait sans ap-pellation dans le contexte d'une culture extrêmementspéculative. Lorsque l'importation est arrivée surnos marchés, elle a fait effondrer les cours et du jourau lendemain les hectares de lentilles ont diminuéjusqu'à presque disparaître. Ensuite les producteursse sont regroupés en 1996 pour remettre en avant ceproduit et mettre une valeur ajoutée en décrochantle label rouge et une appellation afin de se démar-quer totalement des importations et apporter un plusau niveau de la commercialisation et des consom-mateurs. Aujourd'hui, cette culture concerne unetrentaine de producteurs sur 360 hectares avec unvolume d'environ 1000 tonnes de production an-nuelle. La vente se fait sur des créneaux très diffé-rents, de l'épicerie fine jusqu'au secteur de laconserverie. On a la chance d'avoir un produit quiest à la fois en fruits et légumes et en épicerie. ça

PARTIR A L’EXPORT AVEC LEPROGRAMME LES « PRIMO »Les Primo-exportateurs en pôle position

l'export est le meilleur moyen pour une entreprisede se développer. c'est aussi une voie qui rebutebeaucoup d'entrepreneurs. des perspectives loin-taines, mystérieuses, mais enthousiasmantes. uneentreprise qui pense avoir fait ses preuves dans sontissu économique local peut légitimement concevoirune stratégie tournée vers l'export. l'entrepreneurdevient alors un primo-exportateur. un nouvel es-pace économique et de nouvelles règles s'ouvrent àlui. les premières difficultés concernent l'élabora-tion même de la stratégie à suivre pour opérer uneentrée maitrisée sur un marché nouveau aux pra-tiques souvent méconnues. pour aborder sereine-ment l'international le primo-exportateur doit seplier à une discipline en plusieurs étapes : Faire lediagnostic de son entreprise afin de révéler sesatouts et ses faiblesses. suivre des formations adap-tées. élargir son portefeuille clients. échanger sesexpériences avec d'autres entrepreneurs et enfinobtenir un accompagnement durant le processusd'ouverture à l'international.

le programme des primo-exportateurs a été déve-loppé par la crcI (ccI centre International, le serviceInternational des ccI du centre) et son réseau d’ac-compagnement à l’international pour les entreprisesde la région centre. dans chaque ccI de la région,ce sont un à deux experts en développement inter-national qui préparent et suivent les entreprises quidébutent à l’export afin de les aider à obtenir lesmeilleurs résultats.dans le cadre du programme en 2010, 42 primo-ex-portateurs sont en cours d’accompagnement indivi-duel et collectif, par l’équipe ccI centre International.des dizaines d’autres primo-exportateurs bénéfi-cient également des services de ccI centre Interna-tional : informations techniques, règlementaires,commerciales, informations sur les salons, les mis-sions à l’étranger, le financement de leurs actionsetc.

pour plus d’information sur le sujet :international.proforum.fr

news N° 11 - 13 SEPTEMBRE 2010 / 12

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pIgIer Bourges a bâti sa notoriété par sa réactivitéface à l’évolution du marché des métiers du mana-gement, du commerce, du secrétariat, de la gestion,mais également par une offre élargie de formationsprofessionnelles par alternance ou continue, etadaptées à vous chef d’entreprise. tout au long del’année, les étudiants s’investissent et participent àla vie et au développement de l’entreprise, tout ense formant à leur futur métier… une formation arti-culée autour d’une seule thématique : « apporter unevaleur ajoutée à votre activité ! »

les aIdes aux emploYeursla prime de 1800€ pour l'embauche du 1er apprenti ou d'un apprenti supplémentaire est prorogée jusqu'au 31décembre 2010.•crédit d'impôt de 1600€, versé sous conditions.•l'Indemnité compensatrice Forfaitaire composée du soutien à l'effort de Formation de 1200€. cette primepeut être majorée sous conditions.

les aIdes aux apprentIs • l'aide au premier équipement professionnel• tarifs préférentiels pour l'hébergement, la restauration et le transportsource : www.centre-alternance.fr

n RH - MANAGEMENTPAR SÉBASTIEN BRANGÉ

En cette période de rentrée les chefs d'entre-prises cherchent souvent des solutions perti-nentes en matière de gestion et/oudéveloppement de leurs ressources humaines.Il en est une qui rencontre un franc succès de-puis quelques années : recruter un étudiant enalternance. Plusieurs raisons à ce succès. La première etnon des moindres, tient à la nature même del'étudiant recruté. En effet l'entreprises'adresse au centre de formation référent et luiadresse un profil que le centre se chargera detrouver parmi ses candidats. Ceux-ci sontsouvent des jeunes très motivés qui fontpreuve d'une certaine maturité en faisant lechoix de travailler et de poursuivre desétudes. Celui-ci sera ensuite placé sous l'ailed'un maître d'apprentissage ou un tuteur quiaura pour mission de lui transmettre son sa-voir et la politique de l'entreprise. Ainsi vousavez la possibilité de former un jeune dès sespremiers pas dans le monde du travail. Un ar-gument qui fait mouche selon Caroline Lai-zeau, directeur administratif et commercialdu CFSA de l’AFTEC (Centre de FormationSupérieur de l'Association pour la FormationTechnologique dans l'Enseignement Catho-lique) à Orléans. Elle nous explique que«quand un élève voit du concret, il s'intéresseà ce qu'il fait et fait preuve d'une grande ca-pacité d'apprentissage et adaptation ». Deplus, l'étudiant dispose d'un vrai contrat detravail pour une durée déterminée et renou-velable. Il en existe deux types au titre de laformation en alternance, tous deux concer-nent les jeunes entre 16 et 25 ans : le contratd’apprentissage dans le cadre de la formationinitiale et, dans le cadre de l’insertion en al-ternance, le contrat de professionnalisation[NDLr : Le contrat de professionnalisationremplace les contrats de qualification jeuneset adultes, contrat d’adaptation et contratd’orientation depuis le 1er octobre 2004]. Cedernier concerne ceux qui ont abandonnél’école, mais également les demandeursd’emploi (quel que soit leur âge) et les sala-riés en contrat à durée indéterminée (CDI)dont la qualification n’est pas adaptée. maisdans les faits il peut aussi être proposé à desjeunes déjà diplômés du supérieur, en situa-tion de poursuite d'études.

DES AIDES POUR LES ENTREPRISESLa seconde raison qui peut pousser un em-ployeur à recruter un apprenti se trouve dansles aides financières de l'État qui concernentpour l'essentiel les TPE-PmE de moins de 20salariés. Il y a même la possibilité d'obtenirdes exonérations de charges sociales et patro-nales ainsi qu'un crédit d'impôt. Voilà certai-nement un ingrédient qui y est pour beaucoupdans la réussite de la recette de l'alternanceces dernières années. Coté apprenti les chosesont bien évolué. Ils peuvent désormais pré-tendre à des salaires intéressants pour leurâge. Au moins 55 % du SmIC pour les moinsde 21 ans, 80 % au-delà. Cette variation cor-respond à l’âge du signataire et le type de di-plôme déjà obtenu. A noter, l’employeur peutimputer sur la participation à la formationprofessionnelle, les dépenses liées aux ac-tions de formation qui vont au-delà des mon-

L'alternance c'est tendance !L’alternance s'impose doucementdans le paysage du recrutementcomme une solution efficace. Elle per-met à l'étudiant de combiner ensei-gnement théorique et expérienceprofessionnelle. Côté employeurs,c’est un choix à haute valeur ajoutéepuisqu'il a l'opportunité de former unjeune dès son entrée dans le mondedu travail.

tants forfaitaires pris en charge par les OPCA.D’ores et déjà, certaines branches profession-nelles prévoient une rémunération légèrementsupérieure au minimum légal. C’est le cas,par exemple, dans le bâtiment et les travauxpublics, dans la poissonnerie ou bien dansl’automobile. Pour toutes ces raisons l'alter-nance s'avère une solution rH intéressante etune voie pertinente pour les étudiants pressésd'apprendre et de travailler. Pour preuve la ré-gion Centre a reçu 20.424 jeunes en forma-tion au 31 décembre 2008 dont 19 994apprentis en formation et 430 jeunes enpréapprentissage. Enfin si vous souhaitez re-courir à l'embauche d'un jeune en alternance,rien de plus simple. Contactez les responsa-bles du centre de formation le plus proche, ilsvous aiguilleront sur les chemins administra-tifs. Vous devrez simplement remplir le for-mulaire du contrat de professionnalisation quiest disponible dans les Directions Départe-mentales du Travail, de l’Emploi et de la For-mation Professionnelle et les agences localespour l’emploi.

news13 / N° 11 - 13 SEPTEMBRE 2010

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news N° 11 - 13 SEPTEMBRE 2010 / 14

n CULTURE & VOUS

CÔTÉ MUSIQUE

Le 8 septembre le festival jazz enTouraine a pris ses quartiers d’été àmontlouis-sur-Loire pour sa 24°édition. Au programme de cettenouvelle édition, un savant mélangeentre artistes internationaux et fran-çais mais toujours dans la tradition.On s’en éloigne parfois mais jamaisde beaucoup, c’est très appréciable! A noter par exemple le 14 septem-bre 2010 robin mc Kelle & TheSoul City Horns, jazz moderne maisde tradition. La chanteuse sera no-tamment accompagnée des excel-lents reggie Washington (basse),mike Tucker (saxophone)et markmc Lean (batterie). Loin de la diva,robin envoûte son public au son desa voix rauque et profonde. A la

croisée du jazz, du blues et de lasoul. Changement d’ambiance le 15avec raul Paz, et direction le latinjazz, heureux mélange de musiquescubaines et de jazz. Le 16 septem-bre, le rosenberg Trio amène dansses étuis à guitare des sonoritésswing manouche. C’est délicat, élé-gant. Enfin le 18 rendez-vous avecles voix masculines entre croonerdéjanté, mathieu Bolloré, et jazzfunk avec Curtis Stigers (USA).Le festival Jazz en Touraine a étécréé en 1987 par Jean-Jacques Fil-leul, maire de montlouis-sur-Loire.mais l’idée de cet évènement c’estson amour du jazz, sous tous ses as-pects, qui la lui a soufflée. Son sou-hait en créant ce « rendez-vous de

l’automne » était de dynamiser laville et la région, de développer lesactivités locales et bien sûr de fairedécouvrir le jazz à un public desplus variés. Et, nouveauté cette année, le festivala créé sa page Facebook pour queles amateurs de toute la régionpuisse suivre l’activité du festival entemps réel. Enfin, les artistes iront àla rencontre du public : raul Paz enrencontre-dédicace le mercredi 15septembre à 18h à la Boîte à Livreset matthieu Boré en showcase à laFnac le samedi 18 septembre à15h30. LBwww.jazzentouraine.com

Festival Jazz en Touraine à Montlouis-Sur-Loire du 8 au 19 septembre

Perdu depuis quelque temps dans des productions américaines insipides (Dear Wendy, It's All About Love), ThomasVinterberg est revenu tourner au Danemark. Après un tour de chauffe peu convaincant (Un homme retourne chez lui,qui n’est pas sorti en salles en France), Submarino nous redonne espoir dans un cinéaste qui a quand même réaliséFesten dans un passé pas si lointain. Pourtant, la première partie du film a tout du mélodrame sordide, noir comme lasuie, avec trauma d'enfance et dérive inexorable de deux frères, qui dans l'alcool, qui dans la drogue. Tout changeavec un flashback inattendu, quasi incompréhensible à son entame, qui annonce peu à peu comme un semblant d'éclair-cie dans ces existences vouées à la tragédie. Ce n'est pas grand chose, pas même synonyme d'espoir, mais le bascule-ment est tel qu'il fait prendre conscience de l'intelligence du scénario et de la qualité de la mise en scène, d'une sobriétéexemplaire. En même temps, Vinterberg assume le caractère sacrificiel de son histoire et ne recule pas devant un dé-nouement forcément fatal et terrible. mais, paradoxe, la lueur qui trouait ce brouillard opaque semble alors gagner enforce. Dans ce bloc de souffrances partagées, il y aurait sans doute la place pour un peu de tendresse, symbolisée parla paternité. Est-ce une vision trop optimiste des choses ? Peut-être, ou peut-être pas. En tous cas, on en a sacrémentbesoin, au moins autant que les personnages déchus de Submarino.

alain souché - plus d’articles sur alainsouche.blog4ever.com

Frères à la dérive (Submarino)CÔTÉ CINÉ

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le 16 juillet 1942, la petite an-nette Muller a 9 ans. rafléeavec sa mère, rachel, et sestrois frères, elle va connaîtrel'enfer du Vélodrome d'Hiveravant d'être transférée aucamp de beaune-la-rolande.rachel est déportée à aus-chwitz. Elle ne reviendra pas.annette, elle, passe par Drancypuis par l'asile lamark, d'oùelle est sortie par une religieusequi réussit à réunir les quatreenfants dans un orphelinat. En1945, leur père, Manek, lesplace dans une maison d'en-fants au Mans. Ce n'est qu'aupremier trimestre 1948 que lafamille s'installe ensemble àParis. Cette histoire, annetteMuller l'a racontée dans la pe-tite fille du Vel d'Hiv que le Cen-tre d'Etude et de recherche surles Camps d'Internement dansle loiret et la déportation juive(CErCIl), a souhaité rééditer,dans un superbe ouvrage à lariche iconographie, complété

par le récit de la vie de Manek,écrit par lui-même, et de troisarticles d'historiens consacrésaux familles du Vel d'Hiv dansles camps de beaune-la-rolande et Pithiviers, aux or-phelinats catholiques etmaisons d'enfants, au destindes milliers de juifs polonais enFrance. annette Muller est l'undes très rares enfants à avoirsurvécu après le Vel d'Hiv. sontémoignage a valeur historiquemais il est plus que cela. sondestin et celui de sa famille, aucœur d'événements que sergeKlarsfeld, dans sa préface, qua-lifie de "page la plus noire del'histoire de France", nous di-sent avec force, au-delà del'émotion, que le voile sombrede l'oubli ne doit pas recouvrircet épisode innommable de labarbarie humaine. Cela s'estpassé chez nous, en France, ily a moins de 70 ans.

alain souché

LU POUR VOUSAnnette Muller, la petite fille du Vel d'Hiv’

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news15 / N° 11 - 13 SEPTEMBRE 2010

Enigme du jourN°351: Trouver un nombre de 6 chiffres dont :Le premier et le dernier chiffre sont les mêmesLe premier chiffre multiplié par 2 produit un nom-bre à 2 chiffresCe nombre est le deuxième et troisième chiffreLe dernier chiffre multiplié par 3 donne un nombreà 2 chiffres. Ce nombre est le quatrième et le cin-quième chiffre.Le total de tous les 6 chiffres = 2

Extrait de «1001 énigmes»Jordan SARRALIÉ, Editions MensorbisRetrouvez la réponse dans le prochain numéro de TWIDECO news.

Née en Autriche, Pia Imbar a grandiparmi des artistes et a eu très tôtl’envie et le besoin de peindre. Sadémarche, d’abord figurative, setransforme et s’affirme peu à peuavec plus de singularité et une pré-dilection pour lelangage abstrait. C'est avec des cou-leurs, des pigments rapportés desIndes et des collages que Pia Imbarcompose ses tableaux, cherchant àretranscrire ses intuitions profondeset sa perception de la richesse del'existence, de la pensée et del'amour. A noter dans vos agendas :rencontre avec l’artiste : dimanche3 octobre à 15 h.

CÔTÉ EXPO9 SEPTEMBRE - 17 OCTOBREMUSÉE DES BEAUX ARTS D'ORLÉANS

Pia ImbarPeinture et introspection

Point d'orgue de la saison de Chartres enLumières, la Fête de la Lumière, organiséepar la Ville de Chartres, les vendredi 17 etsamedi 18 septembre, alliera la magie deChartres en Lumières à de nombreux spec-tacles d'arts de la rue et des animations pro-posées par une dizaine de compagnies.Cette 8e édition du festival invite le publicà un voyage envoûtant au pays du feu et dela danse : chorégraphies aériennes, mât chi-nois, danse dans une bulle, danse avec lefeu. Visiteurs, curieux et fidèles de l’évè-nement pourront suivre une parade de lu-mière, composée d’un géant accompagnéde fées sur échasses, danser avec les déam-bulations musicales aux sonorités afri-caines et brésiliennes. De simplespectateur, le public deviendra aussi acteurlors d’un spectacle humoristique et interac-

tif de marionnettes place Saint-André etparticiper à des jeux de lumières sur les ter-rasses des jardins de l’Évêché. Comme leveut la tradition, cette fête sera égalementl’occasion de dévoiler les nouveautés 2010de Chartres en Lumières : le portail sud dela cathédrale et trois renouvellements descénographies de l’artiste Xavier de riche-mont : l'église Saint-Aignan, la collégialeSaint-André et la rue des Écuyers.www.chartresenlumieres.com LB

VENDrEDI 17 SEPTEmBrE- dès 20 h 30 : Spectacles et animations- de 21h à 1h : Illumination des sitesSAmEDI 18 SEPTEmBrE- dès 20 h 30 : Spectacles et animations- de 21 h à 1 h : Illumination des sites- à partir de 23 h : Grand final place

CÔTÉ EVÉNEMENTFête de la Lumière à Chartres

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Pia Imbar – amour

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