turbostart (automne 2012)

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TURBO START PASSIONNÉ PAR TOUT CE QUI ROULE ? ALORS, VOICI TON MAGAZINE ! Automne 2012 QUALIFICATION Des élèves construisent la réplique d’une Lotus 7 QUALIFICATION Des élèves construisent la réplique d’une Lotus 7 Reportage Epreuves sectorielles LE PLEIN DE TECHNIQUE Véhicules électriques et hybrides Formation L’avenir de la carrosserie

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Le magazine des jeunes passionnés par tout ce qui roule.

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Page 1: TurboStart (Automne 2012)

TURBOSTART

PASSIONNÉ PAR TOUT CE QUI ROULE ?ALORS, VOICI TON MAGAZINE !

Automne

2012

QUALIFICATION Des élèves construisent la

réplique d’une Lotus 7

QUALIFICATION Des élèves construisent la

réplique d’une Lotus 7

Reportage Epreuves sectorielles

LE PLEIN DE TECHNIQUEVéhicules électriques

et hybrides

Formation L’avenir

de la carrosserie

Page 2: TurboStart (Automne 2012)

TURBOSTART

TurboStart:ton guide pour un avenir qui roule !

Sommaire:

04-07ReportageLes épreuves sectorielles s’invitent auCTA de Namur

08-09Porte-Clés d’OrGuillaume est le meilleurélève mécanicien automobile 2012

10-12FormationQuel avenir pour les métiers de la carrosserie ?

13-16Le plein de techniqueVéhicules électriques ethybrides

Fasciné par tout ce qui roule? Le secteur automobile te

file un coup de pouce pour vivre ta passion. C’est la

raison pour laquelle tu reçois le magazine gratuit

TurboStart. Un magazine bourré de reportages sur des

cracks de l’auto, des jobs fascinants et des possibilités

de formations palpitantes dans le secteur automobile,

sans oublier des articles bien ficelés sur la technique

automobile.

TurboStart s’adresse à tous les jeunes des filières

automobiles de l’enseignement. Peu importe qu’il

s’agisse de l’enseignement à temps partiel, de l’en sei-

gnement technique ou de l’enseignement professionnel:

ce magazine te présente les perspectives d’avenir que

le secteur automobile t’offre. Tu reçois TurboStart

grâce à ton professeur. (Au début de l’année scolaire,

tous les en seignants des sections automobiles ont eu la

possibilité de commander des exemplaires gratuits de

TurboStart pour tous leurs élèves.)

Page 3: TurboStart (Automne 2012)

03Automne 2012

Colophon

17-19Les p’tits bleusNous n’avons pas dûchercher un emploi’

20-21Société à la loupeRecyclage à 92% : un excellent bulletin pourValorauto

22-24Van Hool : de Guns &Roses à Van Persie

25-27Raw StrikerJonathan & Bruno : wild boyswith wild plans

TurboStart est une publication d’ EDUCAM.

EDUCAMAvenue J. Bordet 1641140 BRUXELLEStél. 02 778 63 30fax 02 779 11 [email protected]

Editeur responsable: Luc De Moor, EDUCAMConcept et réalisation: Link Inc (www.linkinc.be)Rédaction: Link IncLay-out: Anderz ([email protected])Photos: Yel Ratajczak (yelphoto.be), Sven Van Baarle etChristophe ToffoloIllustrations: Anne ManteleersInfos et Contacts : [email protected]

Page 4: TurboStart (Automne 2012)

TURBOSTART

De la technologie de pointepour rester branchés…

e secteur automobile est en constante évolution technologique.

Comment rester au top des dernières innovations et comment

avoir la possibilité de se former sur du matériel de pointe?

TurboStart a mené l’enquête auprès des Centres de Compétence et

s’est rendu à Namur à la découverte d’un Centre de Technologie Avancée

(CTA) dans le secteur automobile ….

Un CTA (Centre de TechnologieAvancée) :• est organisé dans une école secon-

daire• met à disposition une infrastructure

et du matériel technologiquemoderne de pointe qui permet dese former sur des machines trèsproches de la réalité du monde dutravail

• est chapeauté par la FédérationWallonie-Bruxelles (20%) et leFonds européen de développe-ment régional (80%)

Il existe 3 CTA dans l’automobile :Namur, Leuze-en-Hainaut et Mons.

Un Centre de compétence :• a ses propres bâtiments• est un véritable lieu de formation

moderne, un espace dédié augénie innovant

• dispose de ses propres formateurspour encadrer les visiteurs

• est né de l’initiative de différentspartenaires.

Les trois Centres de compétence dusecteur ont chacun un axe particulierAutoFORM Liège (Technologie auto-mobile et Carrosserie), Autotech LaLouvière (Carrosserie et Poids Lourds),Campus Francorchamps (Technolo-gie automobile et Sports automobiles).

Le CTA de Namur, au cœur de l’InstitutHenri Maus

Travailler avec du matériel de pointe tepermet une insertion plus facile sur lemarché de l’emploi

C’est quoi la différence entre un CTA et un Centre decompétence ?

L

Page 5: TurboStart (Automne 2012)

Ces infrastructures sont mises à ladisposition:• des étudiants des classes termi-

nales (5ème, 6ème, 7ème) del'enseignement technique etprofessionnel, de plein exerciceet en alternance,

• des enseignants et formateurs, dansle cadre de leur formation continuée,

• des demandeurs d'emploi et des travailleurs occupés.

Donner l’opportunité aux enseignantset formateurs de découvrir des machines ultramodernes mais aussipermettre aux élèves et apprenantsd’apprendre leur futur métier surdu matériel de pointe, pour favori-ser leur intégration dans leur futur milieu professionnel.

Les métiers du secteur automobileévoluent constamment (rapides évo-lutions techniques & électroniques).Cela influence fortement l’organisationdu travail dans l’industrie automobile.Pour s’assurer que les jeunes soientformés à la réalité du terrain, les Centres de Compétence et les CTA les mettent au contact des dernièrestechnologies. Citons pour exemples:des maquettes didactiques fonction-

nelles simulant le fonctionne-ment réel, ou encore

Kevin Vivier (7ème TQ) utilise la maquette de multiplexage

« Ce que je préfère, c’est recevoir la voiture en panne d’un clientet que, grâce à moi, il puisse repartir satisfait car un bon

diagnostic a été posé et donc la panne réparée au meilleur coût.Au CTA, je peux effectuer des diagnostics sur tous les types de

moteur différents. Je gagne de l’expérience, ce sera bien utile pourréussir dans le futur. »

05Automne 2012

des bancs moteur essence et diesel,avec leurs boîtes à pannes sur lesquelles la plupart des pannes rencontrées dans ces différentes matières peuvent être créées.

Parles-en à ton professeur/formateur pour qu’il organise une visite avec la classe.

Le CTA de Namur a ouvertses portes en 2008 au sein del’Institut Technique HenriMaus et a reçu des budgets

(environ 840.000 euros) pour 5 années. Bien

utile, il met à la disposition des écolesextérieures deux formateurs, qui soutiendront l’enseignant et sa classedans l’utilisation des nouvelles tech-nologies. Les élèves des écoles de larégion viennent en général y suivre desformations d’une journée par semainependant quelques semaines.

Que la formation soit donnée dans unCTA ou dans un Centre de compé-tence, le côté très professionnel et unbrin ludique de ces endroits a d’oreset déjà conquis les élèves, qui se sentent motivés d’apprendre le métiersur du matériel de pointe.

Les jeunes peuvent utiliser du matériel ultramoderne qui pourrait être utilisé lors d'un stage en entreprise.

Qui peut s’y rendre ?

Leur objectif?

Une formation dans un centre dernier cri:un bilan positif !

Du matériel flambant neuf grâce à des budgets

principalement européens

Raphaël Peeters (7ème TQ de l’ITN de Namur) est en visite avec saclasse au CTA « Plus tard, mon rêve c’est d’ouvrir mon propre garage. Ici, je découvre un matériel impressionnant. Il y a différents laboratoires : j’apprends à lire desschéma électriques, à prendre la pression, à prendre la résistance de la sondede température d’eau, à contrôler des capteurs et tout ça sur du matériel flambant neuf… En mécanique, l’électronique, c’est costaud. C’est importantde bien comprendre. »

Pourquoi est–ce intéressant pour toi d’y suivreune formation ?

Kevin Virvier

Page 6: TurboStart (Automne 2012)

Tu te demandes peut-être à quoi ser-vent les épreuves sectorielles alorsque tu dois déjà passer tes examensà l’école ?Ces épreuves, organisées par EDUCAM,existent déjà depuis 10 ans et sontbien reconnues au sein de l’ensem-ble du secteur automobile. Elles neremplacent en aucun cas ton diplômeet n’ont pas de conséquences sur taréussite scolaire. Elles permettent àdes futurs travailleurs comme toid’obtenir une certification du secteuralors qu’ils sont encore sur les bancsde l’école. Cette année, 1000 jeunessont déjà inscrits pour les épreuves2013. Et toi ?Il existe trois types de certificats :mécanicien polyvalent, mécaniciend’entretien et technicien de mainte-nance en diagnostic automobile.

Nouveauté cette année : Les épreuves sectorielles sont tradi-tionnellement organisées dans lesbâtiments des classes moyennes etdepuis trois années, par EDUCAM ausein des Centres de Compétences. Vuleur succès croissant, certainesépreuves sectorielles auront lieucette année au sein de quelques

06

Les épreuves sectorielles : un autre regard sur tes compétences…

Ajoute une corde de plus àton arc !

Encore plus de jeunes motivés !

écoles, dont le CTA de Namur et leCTA de Leuze-en-Hainaut. L’avantagepour toi ? Tu te sentiras plus vite àl’aise dans le cadre d’une école ! Et autre nouveauté cette année :l’épreuve sectorielle en « Prépara-teur Peintre » sera organisée dès2013 en collaboration avec les parte-naires des classes moyennes.

Page 7: TurboStart (Automne 2012)

07Automne 2012

• Pour te rendre compte de tout ceque tu as appris à l’école et de tesacquis… et aussi identifier les domaines dans lesquels tu dois encore progresser

• Pour te mesurer avec d’autresjeunes. C’est enrichissant de voird’autres façons de travailler,d’échanger des points de vuestechnologiques avec d’autres jeuneset d’autres professeurs/formateurs

• Pour augmenter encore un peuplus tes chances de trouver rapide-ment un emploi : les entreprisesqui embauchent des jeunes titu-laires d’une certification secto-rielle savent que ces jeunes sontmotivés et compétents.

Voici les 5 types de questions d’uneépreuve de Mécanicien d’entretienauxquelles tu dois te préparer :1. Epreuve Pneumatique : pneus,

montage/démontage de roues,jantes, réparation…

2. Epreuve Entretien : changer desplaquettes de frein, situer diffé-rents éléments dans un véhicule...

3. Préparer le véhicule en vue dupassage au Contrôle technique(vérification des extincteurs, desfeux…)

4. Epreuve Electricité : lecture deschéma, retrouver différents élé-ments, le circuit de commande…

5. Questions théoriques à choixmultiples sur PC : théorie de mécanique automobile

C’est le moment de réviser àl’atelier pour les épreuves 2013 !

Pourquoi participer avec ta classe aux épreuvessectorielles ?

PRÉPARE-TOI

La remise des certificats sectoriels de l’an passé

Comment bien te préparer aux épreuvessectorielles ?

Page 8: TurboStart (Automne 2012)

TURBOSTART

Le Porte-Clés d’Or, c’est l’occasionpour 40 jeunes élèves mécaniciensde montrer leurs talents technologi-ques et de se mesurer à d’autres élèves, sans oublier les magnifiquesprix en jeu. Cette année, le grandsponsor de l’événement était BMW.La marque allemande a mis à la disposition des jeunes des voitures,

des cadeaux, des techniciens, desmembres du jury et la logistique.

Motiver les jeunes à se plon-ger dans la technique auto-mobile, car le secteurmanque cruellement de

bons techniciens.

Au programme, 7 épreuvesthéoriques et prati-ques développéespar des expertsd’EDUCAM, en l’occurrence cetteannée : lecture deschéma, géomé-trie, électricité,véhicules hybri-des et climatisa-

tion.

La pression est à son maximum et,après plus de 5 heures de compéti-tion, le jury communique son bilanprovisoire : les finalistes seront au nombre de 4, issus de l’enseigne-ment et de la formation en alter-nance.

Pour la finale, les 4 meilleurs candidats de chaque filière de forma-tion se sont mesurés en accomplis-sant une épreuve spéciale. Dans lasalle, 4 BMW immobilisées par lamême panne et 4 futurs championsqui ont 45 minutes pour trouver lessolutions, sous le regard attentif dujury.

‘Motiver les jeunes’n mai 2012, le centre AutoFORM de Liège a accueilli la huitième édition du Porte-Clés d’Or, à l’initiative

de FEDERAUTO en collaboration avec EDUCAM.

Porte-Clés d’Or Guillaume est le meilleur élève mécanicien automobile 2012

E

Guillaume Ramu,19 ans

L’objectif ?

Page 9: TurboStart (Automne 2012)

09Automne 2012

Guillaume Ramu - 19 ansDe l’Institut Don Bosco de Tournai

‘Au début, j’étais convaincu que lesautres étaient plus forts que moi,qu’ils avaient plus d’expérience. Lesprofesseurs chargés de ma prépara-tion m’ont boosté… Ils m’invitaient lesamedi pour réviser. J’ai aussi reçubeaucoup de conseils d’un jeune mécanicien du garage Ford où j’étaisen stage. Ce qui m’a aidé le jour de la finalequand il a fallu trouver la panne, c’estde rester concentré malgré tout lestress autour de nous et d’appliquerma méthode habituelle de travail.

Fonce… Ca en vaut vraiment la peine !Travailler sur du matériel moderne,avec des outils qu’on n’a pas àl’école, ça te donne de l’expérience.J’ai remporté des super cadeaux.

Grâce à ce concours, je suis passé àla télé, dans le JT. Cela m’a aidé àêtre engagé directement dans un garage. J’ai remporté le Porte-Clésd’Or : je ne suis pas un rigolo, je m’yconnais un minimum !’

Le jury délibère et le nomdu gagnant du Porte-Clésd’Or 2012 tombe :

Un conseil pour les autresjeunes ?

Le secteur de la carrosserie a encore un bien bel avenir devant lui…

Page 10: TurboStart (Automne 2012)

TURBOSTART

Accro de l’auto et de belles lignes ?Le métier de carrossier te met aucontact de tous les modèles possi-bles de voitures

Quel avenir pour les métiers de la carrosserie ?

out le monde en parle : la situation du secteur de la construction

automobile est plus inquiétante de jour en jour. La hausse des prix

pétroliers et la crise économique ont créé un contexte de moins en

moins favorable à la vente de véhicules. Des preuves ? Il suffit de voir

l’effondrement des immatriculations et les importantes restructurations

chez les principaux constructeurs.

La construction automobile en panne

T

Si tu t’orientes vers un métier de lacarrosserie, dois-tu te faire du soucipour ton avenir ? Et quelles sont lesdifférentes orientations possiblesdans le secteur de la carrosserie ?TurboStart fait le point …

Alors qu’à la Une de l’actualité, onannonce des difficultés et des re-structurations dans la constructionautomobile, la branche des servicesà l’automobile (entretien, répara-tion, dépannage, contrôle tech-nique) se développe et recrute. Pas trop d’inquiétudes à avoir, tupourras vivre pleinement ta passionpour la mécanique et les voitures carle secteur des services a encore unbel avenir devant lui !

L'essor des services de l'automobile

‘Le secteur de lacarrosserie a encore un bienbel avenir devantlui’

Page 11: TurboStart (Automne 2012)

11Automne 2012

Trouve le métier qui te permettra devivre ta passion de la mécanique et desvoitures !

Son métier

C’est lui qui reçoit les véhicules accidentés.

Après un premier diagnostic des réparations

à effectuer, il doit souvent attendre le pas-

sage de l’expert automobile, qui lui donnera

le feu vert pour effectuer la remise à neuf du

véhicule. Ensuite, il remet en état les car-

rosseries abîmées (débosselage, fabrication

de pièces...), démonte et remplace les pièces

endommagées. Grâce aux progrès techni-

ques, il utilise des outils de haute technicité,

comme par exemple le marbre laser.

Ses compétences

En plus des connaissances en carrosserie, iI

faut des compétences en peinture, en élec-

tricité, en mécanique, voire en électronique.

Ses qualités

Pour réaliser un travail de qualité, il faut :

• de la précision dans les mouvements

• le souci du détail et du travail soigné

• un bon sens de l’observation

Sa carrière

On le retrouve en général :

• dans les garages de réparation

mécanique et de carrosserie

• dans les ateliers spécialisés

en carrosserie

Son métierIl entre en piste après le travail du répara-teur : c’est lui qui va redonner leur couleurd’origine aux pièces remplacées ou répa-rées.Il commence par préparer les surfaces à peindre (il les ponce et

applique un traitement anticorrosion). Il dose la peinture et pré-

pare la teinte dont il a besoin à l’aide d’un mélangeur. Il n’utilise

pas de pinceau mais pulvérise au pistolet à peinture. Dans la ca-

bine de peinture, il doit porter une combinaison de protection, un

masque, des lunettes, des gants et une cagoule pour se proté-

ger des vapeurs de peinture et des solvants très toxiques.Ses compétencesDans les petits ateliers, il est préférable d’avoir les deuxcasquettes : à la fois carrossier-réparateur et peintre car

les garages préfèrent souvent les travailleurs poly-valents.

Ses qualités • être minutieux et précis• avoir une bonne vision des couleurs• être très patient

Sa carrièreLe peintre en carrosserie peut travaillerdans différents types d’entreprise : • dans un garage• dans une entreprise spécialisée dansla carrosserie• chez un concessionnaireAvec le temps, le peintre en carrosserie évo-

lue souvent vers des postes de chef d’équipeou de chef d’atelier.

Carrossier-réparateur

Peintre en carrosserie

Deux fonctions sous le feu des projecteurs

Page 12: TurboStart (Automne 2012)

Ces dernières années, le secteur automobile a connu de profondesmutations technologiques avecune conséquence incontestable : lespatrons ont élevé le niveau mini-mum de qualification pour leursouvriers. Tu as terminé une 6TQ automobile ou une 6ème profession-nelle carrosserie ? Ou encore tu ter-mines ta formation en alternance ?Pourquoi ne pas te lancer dans uneannée de perfectionnement ?

• Tu es en stage environ 1 semainesur 3, ce qui te permet d’acquérirune meilleure connaissance dumonde du travail

• Tu peaufines tes connaissancestechniques et tu apprends à fairedes retouches plus précises

• Tu découvres en stage les der-nières techniques de réparation et

Les avantages d’une 7èmeannée : Thomas Van Hooteghem,

élève à l’Institut Henri Mausde Namur‘ Une 7ème année complé-mentaire en carrosserie, çadonne vraiment de l’expé-rience en entreprise grâce auxnombreux stages. Je suis entrain de me spécialiser dansles nouvelles techniques et,d’un autre côté, j’apprends àtravailler de manière beau-coup plus autonome, sur monlieu de stage. ’

Une 7ème année de spécialisation en carrosserie pour maximiser tes chancesde décrocher un emploi ?

Thomas Van Hooteghem

12

tu peux t’initier à l’utilisation dematériaux composites

• A la fin du stage, la plupart desélèves en carrosserie sont directe-ment engagés par leur entreprise

• Si tu réussis ta 7ème année, tu reçois le certificat de l’enseigne-ment secondaire supérieur (CESS)et un certificat de qualification de7ème année. Un atout certain pourton avenir !

Page 13: TurboStart (Automne 2012)

13Automne 2012

Tu savais que...

… le plus vieux véhicule électrique date de 1881 ?

Et que le plus vieux véhicule à essence n’a été

présenté que cinq ans plus tard par Karl Benz ?

… que le tout premier véhicule à dépasser les 100

km/h était électrique ? Et que cette ‘Jamais

Contente’ avait été construite par un Belge ?

… un des premiers véhicules hybrides est aussi

l’œuvre d’un constructeur belge ? Et qu’il s’agissait

d’un système hybride parallèle, c.-à-d. que le mo-

teur à essence et le moteur électrique pouvaient

actionner les roues en même temps ?

… la Lohner-Porsche était, en 1900, le premier

véhicule électrique à quatre roues motrices ? Et

que c’est le poids des batteries qui, en 1902, a

donné l’idée de monter un moteur à essence

sur le châssis ? Comme ce moteur à essence

actionnait un générateur qui devait charger les

batteries, on peut dire qu’il s’agit du plus vieux

véhicule hybride série.

Conclusion : il y a plus d’un siècle, les véhicules

électriques et hybrides avaient déjà tout ce qu’il

fallait pour marcher. Mais certaines évolutions lui

ont mis des bâtons dans les roues : les progrès

du moteur à combustion, par exemple, ou

l’invention du démarreur, ou encore les bas prix

du pétrole. Exit les véhicules électriques, donc. Il

a fallu attendre cent ans pour qu’ils refassent

parler d’eux. Du coup, il y a encore pas mal de

boulot !

Le plein

de technique

Détachable!

Pour faire un petit plein de technique de temps en temps, tu peux compter

sur TurboStart. Pour ce numéro, nous avons rencontré Tom, formateur chez

EDUCAM. Jour après jour, il approfondit les connaissances techniques de

jeunes qui viennent de quitter l’école pour rejoindre le terrain professionnel.

Et aujourd’hui, Tom nous met directement sous haute tension !

Véhicules électriques et hybrides

Pas si nouveaux que tu crois !

Page 14: TurboStart (Automne 2012)

Le plein detechnique

est un véhicule équipé d’un ou de plusieurs

moteurs électriques pour faire tourner les roues.

Le moteur à combustion n’y a pas sa place. Le

principe consiste donc à transformer l’énergie

électrique stockée (dans la batterie) en énergie

mécanique (vers les roues).

Mais il y a un problème. Le courant des batteries

est continu, tandis que celui des moteurs électri-

ques est alternatif. Il faut donc un convertisseur

DC/AC – ou onduleur – pour convertir la tension

continue en tension alternative, et vice versa.

Quand nous accélérons, nous demandons de

l’énergie à la batterie. Mais quand nous freinons

(freinage électromagnétique), nous produisons

de l’énergie électrique qui recharge les batteries.

Les freins mécaniques sont utilisés le moins

possible pour réduire les frais d’entretien.

Des chiffres frappants

Cherche les différences !

En 2011, 6039 nouveaux véhicules hybrides et 263 électriques ont été immatriculés en Bel-

gique. Ensemble, cela représente environ 0,15 % de notre parc automobile.

Selon les estimations, 3 à 10% de véhicules électriques composeront la flotte européenne

d’ici 2020. Pour la Belgique, cela représente entre 15.000 et 50.000 voitures électriques.

Le chiffre exact dépendra fortement des mesures prises par les autorités pour soutenir

la voiture électrique et de l’acceptation de cette nouvelle technologie parmi le grand public.

Een parallel hybride voertuig

est un véhicule équipé à la fois d’un moteur à

combustion et d’un ou plusieurs moteurs électri-

ques. Les deux types de moteurs servent à faire

tourner les roues. En fonction des circonstances,

c’est soit le moteur électrique, soit le moteur à

combustion qui tourne. Parfois, ils travaillent

ensemble. Pour l’instant, le système hybride

parallèle est disponible en version essence (p.ex.

la Honda Insight) et en version diesel (p.ex. la

Peugeot 3008).

Page 15: TurboStart (Automne 2012)

est un véhicule équipé à la fois d’un moteur à

combustion et d’un moteur électrique. La diffé-

rence avec le système hybride parallèle, c’est que

le moteur à combustion n’entraîne pas les roues.

Le moteur à combustion n’est donc jamais direc-

tement relié aux roues. Mais à quoi sert-il, alors

? A générer de l’énergie électrique pour charger

les batteries. Comme une friterie ambulante qui

a un générateur pour produire de l’électricité.

La propulsion est prise en charge par un ou

plusieurs moteurs électriques, qui puisent leur

énergie dans la batterie.

est un véhicule qui peut rouler en mode parallèle

ou en mode série. Comme l’hybride série, ce

véhicule est équipé d’au moins deux moteurs

électriques, qui ont une fonction différente selon

les circonstances. Tantôt démarreur, tantôt

générateur, tantôt moteur pour la propulsion des

quatre roues. Toyota et Lexus sont les marques

qui utilisent le plus ce système.

Page 16: TurboStart (Automne 2012)

Le plein detechnique

Les avantages de la voiture hybride :

+ Le moteur électrique aide le moteur à com-

bustion à combler ses faiblesses. Ce qui se tra-

duit par une diminution de la consommation et

des émissions. C’est tout bon pour la nature !

+ Les pièces mécaniques s’usent moins. Les

freins, par exemple, sont moins sollicités du

fait que nous freinons plus avec le moteur

électrique (freinage électromagnétique). La

batterie est rechargée pendant cette phase de

freinage.

+ Certains véhicules hybrides peuvent rouler

exclusivement à l’électricité pendant une

durée limitée. Certaines grandes villes,

comme Londres, imposent le ‘zéro émission’ !

Ces véhicules sont dès lors équipés d’une prise

de chargement.

Les inconvénients de la voiture hybride :

- Ces voitures n’offrent généralement aucun

avantage en termes de consommation sur

autoroute. Ils sont surtout avantageux en ville.

- Le prix de ces voitures est assez élevé.

- Lorsque le véhicule roule en 100% électrique,

il ne fait quasiment pas de bruit, ce qui peut

être dangereux pour les usagers faibles de la

route.

Les avantages de la voiture électrique :

+ L’électricité est moins chère que le carburant.

Pour te donner une idée : les 100 km coûtent

environ 2 euros d’électricité, contre au moins

10 euros d’essence.

+ Un moteur électrique dispose de son couple

maximum dès qu’il démarre.

+ Un véhicule électrique demande peu d’entre-

tien.

Les inconvénients de la voiture électrique :

- Un véhicule électrique a une autonomie moyenne

de 100 km. Le voyage en Espagne, c’est pas pour

tout de suite…

- Il faut entre 6 à 8 heures pour charger complète-

ment une batterie. Il y a toutefois le chargement

rapide, qui ramène cette durée à 1 heure.

- Le prix d’achat est relativement élevé. Une

Peugeot Ion de base coûte par exemple 30.000

euros.

Les ‘pour’ et les ‘contre’

Attention ! Attention !

Ces véhicules utilisent des hautes tensions,

allant de 100 à 750 V. Il est donc très important

que les techniciens prennent toute une série de

précautions. Ils doivent bien connaître les dan-

gers, utiliser le bon matériel et les équipements

de protection requis, et toujours appliquer des

méthodes sécurisées. Une formation spécifique

est certainement indiquée.

Les patrons ont l’obligation légale de tout mettre

en œuvre pour protéger leurs salariés contre les

risques sur le lieu de travail.

C’est pourquoi EDUCAM propose trois niveaux de

formation. Il faut avoir au moins le niveau 1 pour

pouvoir travailler sur un véhicule électrique ou

hybride. Y compris si on ne touche pas à la partie

haute tension.

Le centre de connaissance et de formation du

secteur automobile et des secteurs connexes.

Depuis plus de vingt ans, EDUCAM s’efforce

de mettre et de maintenir à niveau les con-

naissances et les compétences des (futurs)

travailleurs. EDUCAM propose un large panel

de formations destinées aux enseignants et

aux jeunes. Et ce, dans plusieurs Training

Centers modernes répartis sur l’ensemble du

territoire belge.

www.educam.be

EDUCAM?

NIVEAU 2 (= 2 jours)

- Techniciens

- Dépanneurs

- Carrossiers-réparateurs

NIVEAU 1 (= 1 jour)

TRAVAILLER EN TOUTE SÉCURITÉ SUR DES VÉHICULES ÉLECTRIQUES

Collaborateursensibilisé

Ne travaille pas

sur le système HT

Collaborateurspécialisé

Travaille sur le

système HT hors

tension

Spécialiste en diagnostic

Peut aussi travailler

sur le système

HT sous tension

NIVEAU 3 (≥ 1 jour)

16

Page 17: TurboStart (Automne 2012)

17Automne 2012

Vous attendiez-vous à atteindrela finale du Porte-Clés d’Or ? Bram et Geoffrey, en chœur : ‘Pas dutout ! Notre prof nous avait dit de nepas trop espérer.’Bram : ‘Aucun de nous deux n’avaitfait de stage dans un garage BMW.C’est pourquoi nous avons eu l’op-portunité de venir nous préparer ici,chez BMW Romein. Le chef d’ateliernous a donné un cours accéléré sur

quelques technologies spécifiques àla marque. C’était passionnant.’

Geoffrey : ‘En fin de compte, noussommes tous les deux arrivés en fi-nale. La tâche qui nous y attendaitétait très classique : il fallait détec-ter un défaut dans une voiture. Leproblème se situait dans le câblagedu système audio. Bram a terminédeuxième, et moi quatrième.’

C’était la fin de l’année scolaire,mais vous n’avez pas dû cherchertrès longtemps pour trouver unjob ?Geoffrey : ‘Nous n’avons pas dû cher-cher du tout ! Geert nous a lui-mêmedemandé si nous voulions travaillerau Garage BMW Romein. J’ai com-mencé le 1er juillet, et Bram m’a re-joint une ou deux semaines plustard.’

Comment s’est passé la transi-tion entre l’école et l’atelier ?Bram : ‘Très bien. La première se-maine, j’ai passé tout mon tempsavec un collègue expérimenté. Après,nous sommes progressivement de-venus de plus en plus autonomes.’Geoffrey : ‘J’ai aussi été envoyé unepremière fois au centre de formationde BMW. Dans ce programme, ils

‘Nous n’avons pas dû chercher un emploi’

ram et Geoffrey ont fait une septième année de spécialisation à

Wetteren, ils étaient finalistes du Porte-Clés d’Or et ils ont débuté

leur carrière en juillet dernier au Garage BMW Romein de Dender-

monde. Non, Bram et Geoffrey ne sont pas des frères siamois. Mais

deux ‘accros de l’auto’ hyper motivés. TurboStart les a rencontrés pour

une interview croisée.

B

Les p’tits bleus

Bram Bogaert, 20 ans

Geoffrey De Moor,19 ans

‘C’est important que l’équipe soit soudée’

Page 18: TurboStart (Automne 2012)

prennent largement le temps deconnaître nos centres d’intérêt et nosobjectifs. Par exemple, si on veut plu-tôt se diriger vers les techniques dediagnostic ou vers l’entretien. Par-tant de là, nous avons encore lachance de suivre d’autres forma-tions.’

Quel regard portez-vous sur vostrois premiers mois de travail ?Bram : ‘Un regard très positif. J’aitravaillé comme étudiant ou commestagiaire dans de nombreux endroits,je peux donc comparer. Ici, l’équipeest soudée, c’est très important.’Geoffrey : ‘Ils ne sont pas tout letemps sur ton dos, mais ils osent telaisser faire des choses tout seul. Enplus, c’est très motivant de pouvoirtravailler sur de belles voitures !’

Responsable du service après-ventechez BMW Romein DendermondeIl est aussi responsable du recrute-mentLe garage occupe 28 personnes, dont 9 dans la mécanique et 7 dans la carrosserie.

‘Bram et Geoffrey ont bien sûr eu unpeu de chance, car nous avions jus-tement besoin de deux personnes.Mais ils méritent cette chance. Ils ontbrillé lors du concours du Porte-Clésd’Or, ce qui a joué dans notre choix.En les voyant, nous nous sommes ditque nous ne pouvions pas les laissernous échapper.’

‘Nous pensons que les élèves ontparfois du mal à franchir les portesd’un garage BMW. Peut-être pen-sent-ils que nous avons de plusgrandes exigences parce noussommes une marque haut degamme. Mais une réparation doittoujours être bonne, quelle que soitla marque. Les élèves ne devraientdonc pas avoir peur de nous.’ ‘Pour un élève motivé, le stage estl’occasion idéale de se montrer. Maisle stagiaire qui attend qu’on lui donnequelque chose à faire n’a rien com-pris. Ce qui compte, c’est l’attitude du

18

‘Il ne faut pas garder les mainsdans les poches si on veut saisir sa chance’Geert Peelman

A propos de Bram et Geoffrey

A propos des stages

Bram : ‘Autre avantage de BMW : surle plan technologique, la marque estsouvent en avance sur les autres. Ledéfi n’en est que plus grand.’ Geoffrey : ‘J’ai même pu faire mespremiers pas dans le service d’assis-tance BMW Mobile Service. Je suis‘de garde’ une semaine sur trois.Concrètement, je travaille à l’ateliermais je peux être rappelé pour allerdépanner un client BMW. La plupartdu temps, il s’agit de problèmes debatterie ou de pneus.’

Comment voyez-vous votre ave-nir ?Bram : ‘Les défis seront nombreuxavec les voitures hybrides et élec-triques (voir p.13). Mais je n’ai paspeur, car je sais que nous recevronsles formations nécessaires.’

Geert Peelman

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19Automne 2012

stagiaire. Pose-t-il des questions ?A-t-il soif d’apprendre ? A-t-il l’espritd’équipe ?’

‘La rotation n’est heureusement pastrès importante, les gens restentlongtemps chez nous. Mais, parfois,nous devons chercher de nouveauxtechniciens et ce n’est pas toujoursévident. Les agences d’intérim nousenvoient souvent des personnes quis’intéressent aux voitures, mais quin’ont pas la formation requise.’‘La formation est donc importante,mais elle ne suffit pas. En réalité, ilexiste deux types de postulants : lesmotivés et les autres. Souvent, nousremarquons que les motivés sontceux qui passent une partie de leurtemps libre sur leur moto ou leur voiture. Ceux qui sont mordus detechnique.’‘Aujourd’hui, BMW applique des pro-cédures de sélection centraliséespour une série de fonctions. Mais pas

encore pour les techniciens, même siça ne devrait pas tarder.’

‘Quel que soit leur niveau de formation,les nouveaux travailleront toujoursquelques semaines en tandem, letemps de maîtriser les techniques etles modèles. L’orientation vers lediagnostic ou l’entretien n’est choisiequ’après un certain temps. Mais lafrontière entre les deux est de plusen plus mince, et l’informatique faitpartie du quotidien de tous. Le centrede formation BMW établit un profil dudébutant, sur la base duquel son parcours de formation est ensuitedéfini.’

‘Avant, nous avions déjà des de-mandes de stages. Mais BMW a souhaité renforcer les liens avec lesécoles en sponsorisant le Porte-Clés

d’Or pendant un an (voir p. 8). Dansce cadre, notre garage a collaboréavec trois écoles de la région. Nousavons invité les candidats et leursprofesseurs à venir se préparer ici.Vous savez déjà ce que ça a donnépour Bram et Geoffrey. Et nous nousréjouissons de poursuivre cette col-laboration avec les écoles.’

‘L’avenir se dessine comme un grandpoint d’interrogation pour tous lesmembres de notre secteur. Il est évi-dent que nous allons au devant d’uneévolution technologique en faveurdes voitures hybrides et électriques.Mais comment allons-nous devoir organiser nos ateliers ? Quellesconnaissances les jeunes devront-ilsavoir ? Et comment les écoles peuvent-elles préparer leurs élèves ? Lesdéfis ne manquent pas. Mais un belavenir est réservé à tous ceux qui ontl’envie et la motivation d’avancer.’

A propos des postulants A propos des débutants

A propos de la collaborationavec les écoles

A propos de l’avenir

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TURBOSTART

Menin, c’est le plat pays par excel-lence. Du coup, nous savons que noussommes arrivés à destination dès quenous voyons surgir devant nous dedrôles de montagnes. Des montagnesde ferraille. Les bras d’une gigan-tesque grue font d’incessants va-et-vient. La première chose que faitVanessa Van Lierde, responsable dela communication chez Galloo, c’estnous filer un casque de sécurité.

Entre les vieux aspirateurs et lescubes de canettes compressées, ellenous guide vers l’arrière du terrain.Là où des centaines de voitures

attendent. Elles attendent quoi ?‘D’aller à la casse.’

Valorauto fait partie du groupe Galloo, qui est actif dans l’industriedu recyclage. Ils traitent des tonnesde déchets, notamment ceux qui pro-viennent des parcs à conteneurs. Surun autre site, ils débardent aussi desvieux bateaux. Mais ici, ils démolis-sent des voitures, donc.

Avant de passer à la démolition, Vanessa nous propose une brève in-troduction: ‘Avant, les voitures étaient

essentiellement constituées en acier.Une partie était recyclée dans la sidé-rurgie. Aujourd’hui, les voitures sontplus légères et se composent detoutes sortes de matériaux. Alumi-nium, zinc, plastique, caoutchouc,verre, tissu, etc. En 2000, l’Europe aémis une directive pour le démantèle-ment des voitures et la réutilisationmaximale de tous ces précieux maté-riaux. C’est la raison pour laquelle lesgarages et les constructeurs sont soumis à une obligation de reprise.Aujourd’hui, ils sont obligés de re-prendre gratuitement une anciennevoiture, même si on n’achète pas denouveau véhicule. Les voitures en finde vie sont ensuite emmenées dans uncentre agréé. Nous avons ainsi plu-sieurs sites en Wallonie et en Flandre.Nous contrôlons les papiers et nousdésimmatriculons la voiture. Donc, sivous espérez trouver une vieille caisseà rafistoler, vous n’êtes pas à la bonneadresse. Par contre, nous prêtons par-fois l’un ou l’autre véhicule à une écoledu coin, qui l’utilise pour ses cours.’

Recyclage à 92%Un excellent bulletin

es dizaines de milliers de nouvelles voitures sont vendues

chaque année en Belgique. Ce qui signifie aussi que des dizaines

de milliers de véhicules sont mises hors circuit. Mais que deviennent

toutes ces voitures ? Au fil de son enquête, TurboStart atterrit à

Menin.

D

Vanessa Van Lierde

La casse

L’obligation de reprise

Société à la loupe

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21Automne 2012

1ère étape : la dépollution‘D’abord, les voitures sont ‘vidées’ par des spécialistes’, nous montre Vanessa. ‘“Dépolluer”, c’est éliminertoutes les substances dangereuses dela voiture. D’abord la batterie, puis lesrestes d’essence ou de diesel, l’huile,le liquide de refroidissement et le liquide lave-glace. Le pot catalytiqueet les pneus sont aussi retirés. Pouréliminer les liquides de climatisationcorrectement, notre personnel amême dû suivre une formation complémentaire. Car la loi imposed’obtenir un certificat pour cette manipulation. Il est donc très impor-tant que tout se passe dans les règles.En effet, le moindre résidu de produitdangereux peut déclencher un vrai feu d’artifice à l’étape suivante.’

2ème étape : la compression‘Ici, nous compressons les voituresdépolluées. Le but principal de lacompression est de faciliter le trans-port vers la phase suivante. Danscette étape, le système d’arrosageest important pour éviter les pous-sières.’

‘A l’heure actuelle, la législation nous oblige à recycler 85% d’une voiture. Leplus gros du travail passe par le tri sélectif des matières, qui peuvent ainsi êtreréutilisées. Nous utilisons comme combustible une plus petite proportion, quiest donc récupérée sous forme d’énergie. La cimenterie et la construction routière utilisent aussi parfois des matériaux issus de carcasses de voitures.Chez Valorauto, nous sommes aujourd’hui à 92% de recyclage. Un très beaurésultat. Mais l’Europe imposera un recyclage à 95% à tous les centres agréésd’ici 2015. Nous avons donc encore du pain sur la planche.’

‘Nous cherchons régulièrement des techniciens en automobile pour la dépollu-tion des voitures. Logique, le mieux placé pour démanteler une voiture est quandmême celui qui sait à quoi ça ressemble à l’intérieur. Il n’est pas toujours évidentde trouver des candidats qualifiés. C’est un peu compréhensible ; les jeunes suivent une formation dans le but de réparer une voiture, pas de la démolir. Maiscertaines matières ne seront pas indéfiniment disponibles et le recyclage deviendra de plus en plus important. Un job dans l’industrie du recyclage, c’estdonc un job qui a de l’avenir !’

A quoi ressemble un cimetière de voitures ?

Le rapport

Un job qui a de l’avenir

3ème étape : le déchiquetage‘Une déchiqueteuse – aussi appeléeshredder – est une énorme installa-tion dans laquelle les carcasses sontmoulues par des sortes de marteaux.Tout va super vite, ça prend à peine30 secondes. Ce qui ressort de lamachine ne dépasse pas la gros-seur du poing. Vient ensuite laphase la plus importante. Nous utili-sons d’abord un aimant pour extrairel’acier. Les autres matières sonttriées grâce à une technologie depointe. Pour faire simple, disons que,dans un liquide, certains métaux etmatériaux flottent, tandis que d’au-tres coulent. C’est ainsi que nouspouvons les séparer. La Lys est àdeux pas d’ici, nous utilisons doncsouvent le bateau pour acheminer lesrésultats du tri sélectif dans d’autressociétés, où ils sont réutilisés.’

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TURBOSTART

En route pour Koningshooikt (près deMalines). Pour un reportage dans la plus grande entreprise familialed’autobus, autocars et véhicules industriels d’Europe. Chaque année,la société construit 1200 bus et cars et4000 semi-remorques, camions-citernes et conteneurs-citernes. 80%des véhicules sont destinés à l’expor-tation. L’entreprise compte plus de4000 salariés, dont 15% d’employés et85% d’ouvriers.

Dès notre arrivée dans la rue BernardVan Hool (ça ne s’invente pas !), noussommes immédiatement frappés parla grandeur du site. C’est que VanHool est l’un des six plus gros employeurs industriels de Belgique.Et le premier employeur de la région,

évidemment. Van Hool met 12 bus à ladisposition de son personnel et encourage le covoiturage. Van Hoolcontribue ainsi à la prévention desproblèmes de mobilité, tout en parti-cipant activement à un environnementplus propre.

Le respect de l’environnement n’estpas un vain mot chez Van Hool. Lesnormes environnementales n’ontcessé d’être renforcées ces dernièresannées. Un constructeur doit aussi entenir compte, cela va de soi. Van Hoolinvestit donc constamment dans l’innovation. La société suit de près lesévolutions des nouveaux systèmesélectroniques.

A l’atelier, nous rencontrons Johan, lechef d’atelier. Correction : à l’atelier‘Montage de châssis’, car le sitecompte autant d’ateliers que de spécialités. C’est fascinant d’assisterà la construction de nouveaux bus.

Johan connaît toutes les normes environnementales par cœur. ‘Oui,elles font désormais partie de nospriorités. Prenez les taux d’émission,par exemple (voir figure 1). Ils ontsensiblement baissé ces 20 dernièresannées. Même les bus qui roulent audiesel polluent de moins en moins.’

La gamme des éco-bus est vaste : busau diesel conformément à la normeEuro 6 ou au CNG (Compressed Natural Gas, gaz naturel comprimé),bus hybrides diesel-électriques et bushybrides à pile à combustible.

Van Hool : de Guns & Roses à Van Persie

uel est le point commun entre Wayne Rooney et Philippe Gilbert ? Un

bus. Dingue, non ?! Mais si ! Le club de Manchester United et l’équipe

de BMC transportent leurs vedettes dans un bus Van Hool spécialement

aménagé.

Q

‘Nos collaborateurs se forment sur place’

Ce bus transporte le champion du monde de cyclisme sur route

Diminution des émissions

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23Automne 2012

Et ils sortent tous de l’usine de Koningshooikt ? Oui, Van Hool n’im-porte que les moteurs et les boîtes devitesses. Par ailleurs, le constructeurpropose à ses clients un large choixde moteurs écologiques.

Un peu plus loin, nous tombons surJan, 20 ans à peine. Il est entré chezVan Hool après un stage. ‘J’ai suivi uneformation de mécanicien automobiledans l’enseignement professionnel,suivie d’une 7ème année de spéciali-sation. Mon but était de travailler dansun garage. Pendant mesétudes, j’ai dû faire desstages dans différentesentreprises. Y comprischez Van Hool, donc. Je

dois vous avouerquelque chose :

mon frère, qui a cinq ans de plus quemoi, travaille ici aussi. En travaillantchez Van Hool, j’ai fait une vraie découverte. Je m’étais imaginé uneusine où l’on travaille à la chaîne, maisce n’est pas du tout comme ça que çase passe. Je me suis bien plu ici.Après ma dernière année, j’ai doncpostulé et j’ai été engagé. C’est unchouette boulot. Il y a toujoursquelque chose à faire. Et les condi-tions de travail sont bonnes.’Tu penses que tu étais prêt pour leterrain après tes études ? ‘Eh bien oui.J’étais dans une bonne école profes-sionnelle. Et puis, j’ai l’opportunitéd’apprendre de nouvelles choses enpermanence. Mes collègues m’expli-

quent tout ce qu’il faut savoir. J’aiaussi suivi une formation sur la sécu-rité, et une autre sur les assemblagespar boulons.’Et le voilà reparti sur le montage deson moteur. Un grand sourire aux lèvres, car : ‘Ca paie bien aussi, c’estimportant !’

Deux stagiaires sont aussi en pleinboulot au sein du même atelier. Tom

et Shaun viennent en stagetous les mardis pendant cinqsemaines. Nos deux futursmécaniciens sont en 7èmeannée. Ici, ils bénéficientde l’encadrement descollègues et du chefd’atelier.

Leur prof, Ronnie Grau-wels, est justement de

passage. ‘Je fais le tour desstagiaires’, sourit-il. ‘Je viensun peu voir comment ça sepasse et discuter avec les

encadrants. Notre programme prévoitque nos élèves doivent aussi faire unstage chez un constructeur de bus etde poids lourds. Notre école a de bonscontacts avec Van Hool. A la fin dustage, l’évaluation des élèves est rapide et efficace. Et tout se terminepar un entretien individuel.’

Les élèves sont-ils motivés ? ‘Oh, pourêtre honnête, ça dépend. Certainssont très motivés, d’autres beaucoupmoins.’

Après son stage, Jan a été embauché chezVan Hool

Figure 1. Voici l’illustration de la baisse sensible des taux d’émission des bus (diesel) aucours des 20 dernières années :

Jan

Les stagiaires au boulot

g/kWh

8

7

6

5

4

3

2

1

0

Euro 1(1992) Euro 2

(1996) Euro 3(2000) Euro 4

(2005) Euro 5(2008) Euro 6

(2013)

NOx (-94%)

PM (-97%)

HC (-88%)

CO (-67%)

Jan

Page 24: TurboStart (Automne 2012)

Eric, responsable formation des ou-vriers, embraye. ‘Nous avons environ120 stagiaires par an. Tous départe-ments confondus. Les mentors, parrains et marraines – qui ont tousune certaine ancienneté dans l’entre-prise – s’en occupent au quotidien.’ Vous devez avoir tout un éventail dejobs ici ? ‘Oui, en effet. Nous comptonspas moins de 120 groupes profession-nels différents. Nous avons d’ailleursédité une brochure spécifique à VanHool, qui reprend tous nos profils demétiers. Le département ‘Montage dechâssis’, où nos mécaniciens atterris-sent le plus souvent, occupe des mon-teurs de châssis, des mécaniciens enmontage de châssis et des câbleurs. Ily a parfois pas mal de points communsavec les métiers de la construction.’Et les filles sont intéressées ? ‘A uneépoque, il y a eu des campagnes depromotion des sections techniques.Malheureusement, force est de con -stater que les filles sont peu nom-breuses à vouloir faire de lamécanique. Nous ne pouvons pas recruter beaucoup de filles pour lasimple raison qu’il y a très peu de mécaniciennes qualifiées.’

Jan y avait déjà fait allusion maisnous, reporters TurboStart, nousavons été surpris de ne pas voir dechaîne de production chez Van Hool.Stefaan, chef de l’atelier Prémontage,explique : ‘C’est justement notreforce. Nous fabriquons des bus surmesure. Pas de travail à la chaîne nide tâches routinières, mais des em-plois passionnants et variés. Et desopportunités. Chez nous, on apprendle métier sur le tas. A nos yeux, il estaussi important que les gens se dé-brouillent seuls. Tout en sachant tra-vailler en équipe, bien sûr. C’est qu’ilfaut pas mal de mains pour construireun bus !’

Profils de métiers chez Van Hool

A découvrir l’an prochain à Metz. Letrambus de Van Hool. Il peut accueil-lir 150 voyageurs, mesure 24 mètresde long et se compose de trois parties.Le trambus est silencieux, car il esthybride. Il roulera en site propre.

Le dernier mot revient à Dirk, publicrelations manager. ‘Deux thèmes sontessentiels chez nous : le savoir-faireet les investissements. Soyez rassu-rés, Van Hool prépare l’avenir. Commele disait notre fondateur, Bernard VanHool : Allons de l’avant !’

Quel est le point commun entreApple, Google et Facebook ?Juste. Van Hool. Ces sociétés pos-sèdent des bus spécialementaménagés pour le service auxclients.Quel est le point commun entre lachorale Scala et Axl Rose ? Oui-oui, on sait :p.

Mécanicien auto – Contrôleur techniquePour cette fonction, il existe des possibilités à la fois dans la production et dansle service après-vente.Dans la production, on prépare le nouveau véhicule pour qu’il soit en état derouler. On règle les moteurs. On teste le bon fonctionnement des canalisations,des systèmes d’aération et des installations techniques. On gonfle les pneus eton contrôle la suspension. Le tout en fonction des réglementations en vigueurdans le pays destinataire. Au service après-vente, le mécanicien automobile s’occupe des contrôles périodiques et de l’entretien général des véhicules vendus.Ces fonctions sont accessibles à ceux qui ont suivi une formation en mécaniqueautomobile et qui ont une expérience utile.

Monteur de châssisLe monteur de châssis travaille sur les châssis des bus et des cars, ou sur lesvéhicules industriels.

Il est responsable de l’intégration despièces mécaniques telles que le moteur,les essieux, la boîte de vitesse, etc.Il travaille suivant les descriptions techniques, en tenant compte des prescriptions réglementaires du paysdestinataire.Il a de préférence suivi une formationen mécanique automobile.

24

Le trambus

Travail à la chaîne ? Bien au contraire !

Stefaan

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Jonathan et Bruno: wild boys with wild plans

25Automne 2012

Jonathan et Bruno sonten 6e TQ automobile à Malines (www.tsmmeche-

len.be) et ils ne manquent pas deprojets. Pour leur qualification, ilsveulent construire une réplique d’uneLotus 7. Rien que ça ! Et tout seraréalisé à l’école : du châssis au résultat final.

Nos deux compères s’occupent de lapartie mécanique. C’est leur épreuvede qualification. La carrosserie et lapeinture primaire seront prises encharge par les élèves du CEFA Car-rosserie. Et le garnissage des siègessera confié aux apprentis tapissiers.Le look final de la voiture (peinturede finition) fera d’abord l’objet d’unconcours organisé par les élèves dutronc commun, puis sera appliquépar les élèves de Carrosserie.

L’équipe fait appel aux sponsors pourboucler son budget. La présentationest prévue pour mai 2013. Le parraindu projet n’est autre que le pilote au-tomobile Bert Longin.Suivez le projet de A à Z sur Facebook :http://www.facebook.com/brunojonathan.rawstriker

‘Nous sommes personnellement àl’origine de ce projet. Nous voulionsrelever un vrai défi. La voiture en kitétait en vente sur le forum LandRover. Nous ne pouvions pas laisserpasser cette occasion. Nous sommestous les deux passionnés de courseautomobile. Ce n’est donc pas seule-ment un défi qui évalue nos connais-

sances pratiques et théoriques, maisaussi un premier pas vers la compé-tition. La réplique était en état de marche,mais elle ne répondait pas à nos exigences. Nous l’avons donc entiè-rement démontée. Et nous allons lareconstruire à partir de zéro. Avec unautre moteur et une autre boîte de vitesses. Nous avons choisi un moteur FordZetec 2.0. C’est le moteur de la Mondeo, connu pour sa robustesse etsa simplicité. Le moteur a 136 cv pardéfaut, mais nous espérons pouvoiratteindre 180 cv. La voiture pèseraenviron 500 kg.Nous la testerons sur le circuit deZolder. L’un de nos objectifs est ausside participer à la course ‘Gips4Vips’.’

Réplique d’une Lotus 7

Le projet

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Pourquoi la mécanique ? Depuis tout petit, je touche à tout ce que je peux. J’ai unepassion pour les voitures anglaises. Petit garçon, monpremier boulot a été de remplacer les boulons par desmodèles en acier inoxydable sur le Land Rover Defenderde mon père. Vers l’âge de 13 ans, j’ai commencé à me plonger danstout ce qui avait un ‘moteur’ et qui ne marchait plus. Je

me suis attaqué à un broyeur, une débroussailleuse, le pocket quad d’un ami,la tondeuse du voisin…A 15 ans, j’ai vraiment commencé à travailler sur des voitures. Grâce à monpère, avec qui je suis allé chercher ma première voiture en Angleterre : unLand Rover Series III de 1975 que j’ai entièrement retapé, repeint, etc. J’ai continué sur mon élan, avec une Austin Devon A40 de 1950 que je suis entrain de restaurer au niveau ‘concours’. Cette année, j’ai aussi réussi à dénicher une Austin 10/4 Ten Cambridge de1936 pour une bouchée de pain. Bref, je suis un vrai passionné d’automobile.

Qui admires-tu ? Stirling Moss, un pilote des années ‘50 et ‘60. Et j’avoueque je suis même un peu jaloux quand je vois les voituresqu’il a eu la chance de conduire : de la Jaguar Type E àl’Aston Martin DB2.

Des héros ? Mon plus grand héros, c’est mon père. C’est lui qui a fait de moi ce que je suis.Il m’a transmis sa passion pour les voitures. Après tout, c’est lui qui m’a re-filé le virus Land Rover.

Comment imagines-tu l’avenir ? Ca fait un peu plus de deux ans que je travaille chez An-gloparts. La société vend des pièces pour les marquesanglaises les plus courantes, comme MG, Triumph, Ja-guar... J’espère pouvoir continuer à y travailler le week-end quand j’aurai quitté l’école. Cette année, je vais faire un stage chez Aston Martin. Ilsm’ont dit qu’ils avaient toujours be-

soin de bons techniciens. J’espère donc un peu y être em-bauché après mes études.

Quelles sont tes ambitions ? J’aimerais devenir garagiste indépendant et retaper quel-ques anglaises en indépendant complémentaire.

Qu’est-ce qui t’attire dans l’automobile ? English cars off course ! J’aime surtout les ancêtres. Etpas seulement les marques les plus célèbres, mais aussiles moins connues comme Austin, Morris, Armstrong Sidley,Hillman...

26

Les créateurs

Jonathan Cuyt

Age :19 ansVille :BlaasveldEtudes suivies :Mécanique automobile

http://www.facebook.com/brunojonathan.rawstriker

Qui?

Page 27: TurboStart (Automne 2012)

Pourquoi la technique automobile ? Les voitures m’ont toujours intéressé. Tout petit, je con-naissais déjà toutes les marques et tous les modèles.Mais aussi leur moteur, leur puissance…

Qui admires-tu ? Ayrton Senna, le plus grand pilote de tous les temps.Senna a piloté comme personne le fera plus jamais, auvolant de F1 qui ne ressemblaient pas du tout aux bolides d’aujourd’hui. Il était audacieux. Il plongeait dèsqu’il voyait une ouverture, quels que soient les risques.Rappelez-vous son duel avec Prost, à Suzuka en 1990.

Des héros ? Mes parents. Je n’en serai pas arrivé là sans eux. Ils m’ont remis sur la bonnevoie quand c’était nécessaire et n’ont jamais freiné ma passion pour l’auto-mobile. Au contraire, ils l’ont encouragée.

Comment imagines-tu l’avenir ? Après mes études, j’aimerais travailler quelques années chezun concessionnaire. Histoire de voir comment ça se passe.

Quelles sont tes ambitions ? J’espère pouvoir monter ma propre affaire dans le secteur automobile. Maisje ne sais pas encore quoi exactement : une entreprise de révision, un garagepour les entretiens et les réparations…

Qu’est-ce qui t’attire dans l’automobile ? Je suis un grand fan de voitures allemandes et italiennes :Mercedes, BMW, Volkswagen, Alfa Romeo, Lamborghini etFerrari. Pas tellement des modèles récents, mais plutôtde ce qui s’est fait entre les années ‘50 et les années ‘90.

Les créateurs

Bruno Calcagnini

Le prof

Dirk Goyvaerts

Fonction:Professeur/Chef d’atelier Technique automobile et Carrosserie au TSM de Malines

27Automne 2012

Age :19 ansVille :MalinesEtudes suivies :Technique automobile

‘Nous avons vite donné notre feu vert quand ces deux élèvesnous ont exposé leur idée. Il était évident que ce ne seraitpas une qualif’ comme les autres. Nous ne pouvions pasbrider l’envie et la passion de ces jeunes gars. L’an prochain,ils suivront certainement la 7ème année en techniques automobiles appliquées.Pour nous, le projet devait dépasser le cadre de l’épreuve dequalification de la section auto. C’est pourquoi nous avonsimpliqué les collègues du CEFA et les jeunes du tronc commun. Chacun apporte sa pierre à l’édifice pour la réussite de ce projet.’

Qui?

A suivre dans le prochain

TurboStart

Page 28: TurboStart (Automne 2012)

le magazine des jeunespassionnés par tout ce qui roule

TURBOSTART

NOUVEAU!www.turbostart.be