Étude d’opportunités - charles de gaulle airport

Étude d’opportunités

pour l’économie circulaire

sur le territoire du Grand Roissy

Etudiants : Adrián NIETO, Chloé MALAVOLTI, François MASSAT, Oriane LEMAIRE

Tutrice : Catherine CHEVAUCHE

Responsables du projet: Magali CASTEX, François DUBOS, Sophie CELLUCCI, EPA Plaine de France

Sciences Po - EPA Plaine de France - ADP Étude d’opportunités pour l’EC sur le Grand Roissy

1

Juin 2014

I. Introduction à l’étude

II. Étude des flux : état des lieux par filière

III. Présentation des opportunités pour l’économie circulaire

IV. Conclusion

Plan et objectifs


II. Étude des flux: état des lieux par filière


IV. Conclusion

Plan de la présentation

Objectifs

L’objectif de cette étude est d’initier la réflexion sur l’économie circulaire sur le territoire. En combinant l’étude du territoire et les

retours d’expérience, des opportunités pour l’introduction de l’économie circulaire apparaissent.

2 Sciences Po - EPA Plaine de France - ADP Étude d’opportunités pour l’EC sur le Grand Roissy




IV. Conclusion

A. Définition du concept d’économie circulaire

B. Méthodologie

C. Présentation du territoire

L’économie circulaire vise une gestion plus efficace des ressources : ce qui n’est pas ou peu valorisé dans l’économie

linéaire a plusieurs vies dans l’économie circulaire

Constat des limites de l’économie linéaire :

● Raréfaction des ressources naturelles et augmentation

des coûts d’approvisionnement

● Augmentation des coûts de gestion des rejets en

déchets, eau et énergie.

Plusieurs objectifs :

● Réduction de la consommation des ressources

● Réemploi des matériaux consommés

● Recyclage des matériaux consommés

● Eco-conception des produits

● Changement des modes de production et de consommation

L’économie circulaire recouvre une logique territoriale : elle vise à

mettre en oeuvre de nouvelles coopérations entre acteurs Source: IAU IDF

L’économie circulaire





IV. Conclusion


B. Méthodologie


Méthodologie





IV. Conclusion


B. Méthodologie


Présentation du

territoire





IV. Conclusion


B. Méthodologie


Aperçu économique du Grand Roissy

● 600 000 habitants / 280 000 emplois totaux

● Pôles d’emplois et de développement économique

○ Plateforme aéroportuaire internationale de CDG

● Enjeu de diversification et densification des activités notamment tertiaires

○ Grands projets d’aménagement : Aérolians, Roissypôle, Roissy Parc International, Triangle de

Gonesse...

○ Densification, extension des parcs d’activités et d’exposition : Paris Nord 2, Mitry Compans….

● Répartition des établissements actifs :

○ Plus de deux tiers d’activités tertiaires

○ Environ 10% dans le secteur de la construction

○ 5% d’industrie

○ Entre 0,5 et 3% d’agriculture

6





IV. Conclusion

A. Les déchets du BTP

B. Les biodéchets

C. Le textile

D. Les bois et meubles

E. Le cas des liquides de dégivrage

II. Étude des flux :

état des lieux par filière et secteur





IV. Conclusion


B. Les biodéchets

C. Le textile



État des lieux par filière

● Approche axée sur 5 filières définies :

○ Suite à l’analyse globale des flux

○ Suite aux réflexions du comité de suivi

○ Suite aux entretiens réalisés





IV. Conclusion


B. Les biodéchets

C. Le textile



Diagnostic de la situation des

déchets du BTP

● Trois types de déchets :

○ Inertes (terres, granulats, gravats…) :

70%

○ Non dangereux non inertes (métaux,

bois, plâtre, PVC…) : 25%

○ Dangereux (amiante…)

● BTP : 30% moyenne nationale du gisement

total de déchets

● Un territoire dynamique

○ Construction de logements

○ Rénovation urbaine

○ Grands projets d’aménagement

○ Développement des réseaux de transport

● Présence de plusieurs ICPE





IV. Conclusion


B. Les biodéchets

C. Le textile



Résultats du diagnostic sur les déchets du BTP

Forces Faiblesses

Gisement important des chantiers futurs

Capacité élevée des plateformes de recyclage : 1 750 000 t

capacité de stockage

Implication des pouvoirs publics compétents

Tri insuffisant déchets non-dangereux

Logistique (camions chargés à 30%)

Disparité dans la taille des entreprises

Faible coût de mise en décharge de classe 3

Opportunités Menaces

Raréfaction des matériaux et augmentation des coûts

d’approvisionnement

Manque de contrôle interne des maîtres d’oeuvre

Manque de sensibilisation des chefs d’entreprise

Formation de déchetteries sauvages

10





IV. Conclusion


B. Les biodéchets

C. Le textile



Diagnostic de la situation des

biodéchets

● Les principaux types de producteurs :

○ Aéroports

○ Grande distribution

○ Entreprises d’entretien d’espaces verts

○ Hôtellerie et restauration

○ Agriculture

○ Déchets des ménages et des collectivités

● Une filière de valorisation :

○ Bien organisée du côté des déchets verts

○ Embryonnaire pour les déchets

alimentaires et fumiers

Source: Eco-TLC, Rapport d’activité 2012 11





IV. Conclusion


B. Les biodéchets

C. Le textile



Résultats du diagnostic sur les biodéchets

Forces Faiblesses

Gisement important et varié

Débouchés possibles pour le compost et biogaz

Présence d’acteurs capables de mobiliser

Insuffisance du tri à la source

Inexistence ou mauvaise qualité des données

Manque de sensibilisation et de formation


Réglementation incitative

Demande en augmentation pour le tri et la valorisation

des biodéchets

Réticence des entreprises à la gestion collective

Risque de qualité insuffisante du compost

Le manque de sécurisation des approvisionnements en

cas de concurrence accrue

12





IV. Conclusion


B. Les biodéchets

C. Le textile



Diagnostic de la situation

des déchets textiles

● Après collecte, ils sont triés puis valorisés

dans trois directions :

○ Réemploi

○ Matière

○ Énergie

● 84% de la valorisation est effectuée à

l’étranger

● Filière bien organisée et en

développement pour les déchets des

ménages

● Filière embryonnaire pour les déchets

textile des entreprises

Source: Eco-TLC, Rapport d’activité 2012 13





IV. Conclusion


B. Les biodéchets

C. Le textile



Résultats du diagnostic sur le textile

Forces Faiblesses

Gisement important à l’échelle du territoire

Collecte et valorisation en progression

Présence de prestataires dynamiques sur le territoire

Filière organisée autour de la collecte des déchets

textiles ménagers uniquement

Export de 70 à 75% des matières collectées à

l’étranger

Industrie du recyclage textile peu développée


Une filière à fort potentiel en terme d’emplois et de

réinsertion

Présence de l’éco-organisme Eco-TLC

Taille critique à atteindre pour l’installation d’un centre

de recyclage (2 500 tonnes/an)

Concurrence avec d’autres pays européens et hors

Europe (Asie pour le recyclage)

Volatilité des cours du textile 14





IV. Conclusion


B. Les biodéchets

C. Le textile



Diagnostic de la situation des déchets de bois et meubles

● Origine du gisement :

○ déchets d’origine ménagère

○ déchets d’entreprises (notamment du domaine du transport et de la grande distribution)

● Collecte facilitée par l’éco-organisme Eco-mobilier

● Acteurs de la transformation

○ Ressourcerie

○ Entreprise de traitement spécialisé

○ Recycleur spécialisé

○ Chaufferie

● Options de valorisation

○ Matière : Création de palettes et fibres de bois isolantes

Remise en état et revente

○ Énergie : Chaufferie

● Produits valorisés réutilisables sur le territoire

15





IV. Conclusion


B. Les biodéchets

C. Le textile



Résultats du diagnostic sur les bois et meubles

Forces Faiblesses

Gisement important (forte densité d’entreprises)

Forte valorisation matière et énergétique possible

Présence insuffisante de ressourceries

Gisement de meubles usagés instable

Déficit de connaissances sur les débouchés de

réutilisations possibles


Création d’emplois (réseau de ressourceries)

Présence de l’éco-organisme Eco-mobilier

Législation limitant la valorisation énergétique

Marché volatile du bois-énergie

16





IV. Conclusion


B. Les biodéchets

C. Le textile



Diagnostic de la situation

du glycol

● Présence d’un important gisement au

niveau des places aéroportuaires

● Actuellement, valorisation énergétique

mais peu de recyclage

● Possibilités de recréer du glycol pur

via un processus de recyclage

● Deux possibilités d’utilisation après

recyclage:

○ Utilisation sur place comme

liquide de dégivrage

○ Vente à des entreprises

(multiplicité des usages du glycol)

17





IV. Conclusion


B. Les biodéchets

C. Le textile



Résultat du diagnostic de la situation sur le glycol

Forces Faiblesses

Présence d’entreprises qui peuvent utiliser du

glycol recyclé

Gouvernance simplifiée (ADP acteur principal)

Critères quantitatifs et qualitatifs contraignants pour la

substitution

Niche qui parle peu aux néophytes


Existence de procédés de recyclage du glycol

Grande diversité d’usage

Expériences réussies à l’étranger (ex :

Toronto)

Cadre réglementaire contraignant pour les déchets

dangereux

Coût élevé de l’investissement

Technicité des procédés de recyclage

18





IV. Conclusion

A. Plan d’action global

B. Plan d’action pour les déchets du BTP

C. Plan d’action pour les biodéchets

III. Présentation des opportunités

pour l’économie circulaire dans le Grand Roissy

19





IV. Conclusion




Plan d’action global : s’inspirer des enseignements des retours d’expérience

Critères de choix des études de cas : exemplarité, similarités avec le Grand Roissy, filières clés, gouvernance

● L’économie circulaire en France : 24 expériences retenues, 7 approfondies.

● Les aéroports à l’étranger: Amsterdam (Schiphol), Atlanta, Toronto, Stockholm, Manchester

● Les parcs industriels à l’étranger : Mexique (Toluca), Danemark (Kalundborg), Chine (Suzhou) et Japon (Kawasaki)

20





IV. Conclusion




● Amorcer une initiative collective

o Leadership

o Gestion collective

o Communication et partage des données

o Créer un climat de confiance

o Sensibilisation et formation

● Poser les questions d’échelle spatiale et temporelle

o Importance de la proximité spatiale des acteurs

o Une vision territoriale permet d’élargir la carte des acteurs concernés

o Des projets qui s’inscrivent dans une perspective de long terme mais avec des victoires à court terme

● Identifier les synergies à fort potentiel

o Mutualisation : gestion collective des déchets

o Synergies énergétiques: biomasse et échanges de chaleur

o Optimisation de l’usage des ressources

Plan d’action global : s’inspirer des enseignements des retours d’expérience

21





IV. Conclusion




Plan d’action global : approche stratégique

1. Mutualisation : Mise en commun de la gestion des déchets

Avant: Multiplicité d’entreprises + gestion disparate = coûts élevés

Après: Appel à un prestataire unique + gestion mutualisée = coûts en baisse

=> Effet masse + densité du tissu d’entreprises = Réduction des coûts via la mutualisation

2. Substitution : Valorisation des déchets d’une installation comme ressource pour une autre installation

Avant: Existence de flux sortants non valorisés + besoins en flux entrants

Après: Réduction du coût de traitement des déchets + réduction du coût d’approvisionnement en ressources

=> Profitabilité accrue de la matière échangée

Deux types d’approches possibles

22





IV. Conclusion




Plan d’action global : approche opérationnelle

Deux options possibles :

● Organisation de la gestion commune par une structure existante (association d’entreprise, gestionnaire de zones d’activité...)

● Création d’une structure ad hoc en charge de la coordination sur le territoire concerné

Les étapes de mise en oeuvre :

● Identification de besoins communs: un gisement pas ou peu valorisé

● Qualification et quantification des besoins

● Définition des objectifs (collecte, tri, valorisation ?)

● Gouvernance de projet - identification d’acteurs leaders

● Étude de faisabilité

● Appel d’offre commun, accords de financement

● Choix d’un prestataire commun de collecte et gestion

● Signature du contrat et mise en oeuvre

La mutualisation, première étape vers une optimisation de l’usage des ressources

23





IV. Conclusion




Plan d’action global : approche opérationnelle

Deux options possibles :

● Cas d’échanges bilatéraux entre deux acteurs

● Approche plus intégrée qui engage une multiplicité d’acteurs autour d’une usine ou infrastructure “centrale”

Étapes de mise en oeuvre similaires à un projet de mutualisation

Principales différences :

● Phase de recherche plus poussée nécessaire après identification des besoins:

○ Au niveau de la R&D (ex : déchets inertes)

○ De la gouvernance collective (ex : création d’une structure ad hoc?)

● Investissements de départ plus importants

● Peut nécessiter un projet d’infrastructure

La substitution, vers l’approfondissement d’une logique circulaire

24





IV. Conclusion




Tableau résumé des pistes d’action

BTP Biodéchets Textile Bois et meubles Glycol

1. Mutualisation des plâtres

issus des chantiers

2. Mutualisation des autres

déchets non-dangereux

valorisables issus des

chantiers

3. Substitution: utilisation

des déchets inertes pour

l'aménagement des

espaces verts

1. Mutualisation de la

gestion des

biodéchets

alimentaires

2. Développement du

compostage pour les

déchets alimentaires

des entreprises

3. Installation d’une

unité de méthanisation

biodéchets

1. Mutualisation de

la gestion des

déchets textile des

entreprises

2. Mise en place

d’une filière locale

de recyclage du

textile

1. Développement

des ressourceries

2. Développement

de l'usage de fibres

de bois isolantes

recyclées

3. Installation de

chaufferies à bois

1. Recyclage

des liquides de

dégivrage,

puis utilisation

ou vente

25





IV. Conclusion




Plan d’action pour les déchets du BTP

● Acteurs : entreprises du BTP, Aménageurs, Prestataires de collecte et recyclage (eg: Placoplâtre à Vaujours) en gestionnaire

● Pilotage : structure existante (entreprises leader, association d’entreprises) ou dédiée (association ad-hoc)

● Échelle : une quinzaine de km autour des gisements

● Temporalité : mise en place de 1 à 2 ans

● Bénéfices :

○ Rentabilité : Peu d’investissements requis et baisse immédiate des coûts de gestion : 60 HT €/t de recyclage vs 100 HT

€/t de mise en décharge de classe 2 (source ADEME)

Proposition 1: mutualisation de la gestion des déchets non-dangereux. Ex: le plâtre

26





IV. Conclusion




Plan d’action pour les déchets du BTP

● Acteurs : entreprises du BTP, Aménageurs, Prestataires de collecte tri et recyclage des DI (6 ICPE sur le territoire),

● Pilotage : structure existante ou dédiée

● Échelle : une quinzaine de km autour des gisements

● Temporalité : 3, 4 ans car nécessite de la recherche et des tests

● Bénéfices :

○ Faibles par rapport au recyclage classique des DI mais répond aux besoins en terres fertiles

○ Evite la mise en décharge de classe 3

○ Création éventuelle d’emplois si les ICPE étendent leurs activités

(Mais plus d’investissements que dans la mutualisation)

Proposition 2 : recyclage des déchets inertes (DI) et utilisation dans d’autres secteurs.

Ex : DI en terres fertiles des espaces verts

27





IV. Conclusion




Plan d’action pour les biodéchets

● Acteurs : entreprises sur et autour de la plateforme CDG, parcs d'activité. Type d’entreprises: Hôtellerie, restauration, GMS

● Échelles : plateforme aéroportuaire, parcs d’activité, Grand Roissy

● Pilotage : association ou structure “centrale” organisant la coopération : structures existantes ou structure dédiée

● Temporalité : 1-2 ans

● Bénéfices :

○ Réduction des coûts de gestion (économies d’échelle)

○ Amélioration des taux de tri, de collecte et de valorisation

Proposition 1 : mutualisation de la gestion des biodéchets

28





IV. Conclusion





Deux pistes : développement de l’usage des plateformes existantes pour les déchets alimentaires

Installation d’une nouvelle plateforme dédiée aux déchets alimentaires

● Acteurs : entreprises sur et autour de la plateforme CDG, parcs d'activité, associations d'entreprises. Type d’entreprises:

Hôtellerie, restauration, GMS

● Échelles : plateforme aéroportuaire, parcs d’activité, Grand Roissy

● Pilotage : 1 ou 2 entreprises leader, structures existantes ou structure dédiée

● Temporalité : courte si utilisation des plateformes existantes, plus longue si installation d’une nouvelle plateforme

● Bénéfices :

o Réduction des coûts de traitement et de transport

o Réduction des émissions de CO2 liés au transport

o Amélioration du taux de valorisation

o Production d’un compost utilisable en agriculture et pour l’entretien des espaces verts

Proposition 2 : développement du compostage pour les déchets alimentaires des entreprises

29





IV. Conclusion





● Acteurs : entreprises sur et autour de la plateforme CDG, parcs d'activité, associations d'entreprises, agriculteurs,

collectivités.

● Échelle : 30 km autour de la plateforme aéroportuaire CDG

● Pilotage : 1 ou 2 entreprises leader, structures existantes ou structure dédiée

● Temporalité : entre 5 et 7 ans

● Bénéfices :

o Réduction des coûts de traitement et de transport

o Réduction des émissions de CO2 liés au transport

o Amélioration du taux de valorisation

o Production d’un compost utilisable en agriculture et pour l’entretien des espaces verts

o Production de biogaz utilisable en cogénération (chaleur + électricité) ou comme biocarburant

Proposition 3 : installation d’une unité de biométhanisation en codigestion

30





IV. Conclusion

Conclusion

● Une démarche méthodologique et un cadre conceptuel pour l’économie circulaire sur le Grand Roissy

● Des principaux enjeux pour la mise en oeuvre

● Des acteurs clés et des typologies d’entreprises représentatives

● Des propositions d’actions de court et long termes

Limites de l’étude :

● Une étude préliminaire

● Difficultés d’accès aux données

● Pistes non évoquées : les flux en eau et énergie, le secteur automobile, …

L’étude a permis de définir :

31





IV. Conclusion

31


Annexes

ANNEXES

Tableau de synthèse des entretiens

32


ANNEXES

1 - Etude par filière

2 - Retours d’expérience

A. BTP D. Bois et meubles

B. Biodéchets E. Liquides de dégivrage

C. Textile

La filière biodéchets

● Depuis le 1er janvier 2012, les producteurs ou détenteurs de quantités importantes de biodéchets (c'est-à-dire + de

50% de la masse des déchets considérés) sont tenus de mettre en place un tri à la source et une valorisation.[1]

● Cette obligation de tri à la source et de valorisation fait l’objet d’une mise en place progressive en fonction du niveau de

production des biodéchets. Les seuils fixés sont dégressifs à partir de 2012 jusqu’en 2016[2]. L’obligation concerne donc en

priorité la restauration collective et le commerce alimentaire

Cadre réglementaire

[1] Article L 541-21-1 du Code de l'environnement. [2] Source: http://www.developpement-durable.gouv.fr/Consequences-pour-les-producteurs.html Source : ADEME 33


http://www.developpement-durable.gouv.fr/Consequences-pour-les-producteurs.html












ANNEXES

1 - Étude par filière




C. Textile

Plan d’action pour le textile

● Acteurs: Entreprises sur et autour de la plateforme CDG, parcs d'activité, associations d'entreprises. Type d’entreprises:

transport, hôtellerie

● Pilotage: 1-2 entreprises leader, associations d’entreprises

● Échelles: Plateforme aéroportuaire CDG - Parcs d’activité - Grand Roissy

● Temporalité: 1-3 ans

● Bénéfices:

○ La réinsertion sociale par la mise en place d’emplois solidaires

○ Réduction des coûts de gestion

○ Réduction des coûts de traitement et de transport

○ Amélioration du taux de collecte

Proposition 1: mutualisation de la gestion des déchets textile des entreprises

34


ANNEXES





C. Textile

Plan d’action pour le textile

● Acteurs: Prestataires de la collecte et du tri sur le territoire, type d’entreprises: transport et hôtellerie, parcs d'activité,

associations d'entreprises, collectivités.

● Pilotage: Quelques entreprises leader, Eco-TLC, lien avec la recherche: voir projet ValTex

● Échelle: Grand Roissy

● Temporalité : 5 ans minimum

● Bénéfices:

○ Réduction des coûts de traitement et de transport

○ Réduction des émissions de CO2 liés au transport

○ Amélioration du taux de valorisation

○ Production de matériaux isolants utilisables dans le secteur du bâtiment

Proposition 2: mise en place d’une filière locale de recyclage du textile

35


ANNEXES





C. Textile

Plan d’action pour la filière bois et meubles

● Acteurs Collectivités locales, Ademe, acteurs de la collecte des déchets, ressourceries existantes sur le territoire (Les

2mains au Blanc-Mesnil)

● Echelle Grand Roissy

● Pilotage L’éco-organisme Eco-mobilier en promoteur de l’initiative, soutien des pouvoirs publics

● Temporalité Plusieurs années

● Bénéfices

○ Création d’emplois pour des personnes en besoin de réinsertion professionnelle

○ Vente de meubles à des prix adaptés dans un territoire socialement défavorisé

○ Déleste les entreprises changeant de mobilier tout en permettant une meilleure valorisation des meubles

Proposition 1 : développement des ressourceries

36


ANNEXES





C. Textile


● Acteurs Plateformes de recyclage et entreprises du BTP

● Echelle Micro à l’échelle d’une entreprise ou macro à l’échelle d’un parc d’activités

● Pilotage Soutien de l’éco-organisme Eco-mobilier comme promoteur de l’initiative

● Temporalité De 1-2 ans à plusieurs années en fonction de l’ambition du projet

● Bénéfice

○ Réduction des coûts de chauffage grâce à l’isolation optimisée

○ Meilleure gestion des rebuts de bois et rentabilité accrue

Proposition 2 : développement de l'usage de fibres de bois isolantes recyclées

37


ANNEXES





C. Textile


● Acteurs Moyennes et grandes entreprises du territoire

● Echelle Entreprises du Grand Roissy

● Pilotage A la charge de l’entreprise ou du parc d’activité

● Temporalité 3-4 ans en fonction de l’échelle (simple entreprise, parc d’activités)

● Bénéfices

○ Diminution des coûts de chauffage (environ 5%) avec une rentabilité à moyen terme

○ Réduction des émissions de CO2

Proposition 3 : installation de chaufferies à bois

38


ANNEXES





C. Textile

Plan d’action pour les liquides de dégivrage (glycol)

● Acteurs: ADP (central), éventuellement entreprises qui ont des besoins en glycol ou liquides de dégivrage, un exploitant de

la plateforme de recyclage

● Échelles:

○ Grand Roissy voire au-delà

○ Plusieurs années

● Pilotage: ADP

● Bénéfices:

○ Importants investissements et retours sur investissement varient en fonction du procédé choisi de recyclage et du

volume du gisement

○ Minimiser les pertes de glycol pendant les hivers doux

○ Vente et bénéfices potentiels

○ Création d’emplois liée au projet d’infrastructure

Proposition : installation d’une plateforme de recyclage des liquides de dégivrage

40


ANNEXES



A. Retours d’expérience en France

B. Retours d’expérience des places aéroportuaires à l’étranger

C. Retours d’expérience des parcs industriels à l’étranger

Les retours d’expérience en France (1)

● Début du projet : 2003

● Échelle : Le département de l’Aube

● Nombre d’entreprises engagées : 100, dont 20 membres du CEIA

● Gestion collective : Création du club financé par le conseil général

○ CEIA: 4 collèges représentant les collectivités, la formation/recherche, les entreprises, les représentations professionnelles

○ Capitalisation de données: plateforme en ligne, outil logiciel Prestéo

○ Groupes de travail

● Actions réalisées :

○ Synergie des sables entre une entreprise de travaux publics et une sucrerie

● Résultats :

○ Économie sur l’approvisionnement en sable pour l’entreprise de BTP et sur les coûts de traitement des déchets pour la sucrerie

Le Club d’écologie industrielle de l’Aube (CEIA)

41


ANNEXES








● Échelle : Deux échelles qui se superposent :

○ L’éco-vallée, territoire de l’EPA Plaine du Var

○ Zone industrielle de Carros-le-Broc, et son Club des Entreprises de Carros-Le-Broc

● Gestion collective :

○ Participations d’acteurs du territoire : CCI, CA, Chambre des métiers, CCCA. Financement région PACA et ADEME

○ Livrables et comités de pilotage communs

○ Mobilisation d’une “équipe d’animation” par l’EPA (5 membres)

○ Organisation d’ateliers thématiques et de groupes de travail


○ A l’échelle de la ZAE : Gestion collective et sélective des déchets non dangereux

○ A l’échelle de la Plaine du Var : Projet de création d'un consortium entre entreprises du BTP, gravatières et routiers // Projet de gestion

collective des matières organiques issues de l’agriculture et de l’alimentation // Projet de création d’un cluster autour de la valorisation du bois

local dans la construction locale // projet de logistique groupée pour livraison et distribution de produits frais

● Résultats :

○ 47% de déchets industriels valorisés en 2012

○ Pour entreprise de 60 salariés: diminution de 40% des coûts de gestion et amélioration de 50% de la valorisation.

Projets à Plaine du Var : Carros Indus’tri

42


ANNEXES








● Échelles :

○ Territoire d’expérimentation : Zone industrielle des Deux Synthe (Grande Synthe et Petite Synthe).

○ Territoire d’application : Grand Dunkerquois.

○ Territoire de réflexion : la région Nord-Pas-de-Calais.

● Nombre d’entreprises engagées : Plus de 200 adhérents à l’association ECOPAL

● Gestion collective : Association ECOPAL créée en 2001

○ Étude d'opportunité financé par CUD, la CCI, la Région, le département, l’Ademe et la DREAL (fond FRAMEE).

○ Partenariats avec les clubs d’entreprise et la CCID (Chambre de Commerce et d’Industrie de Dunkerque)


○ Etude de flux (sur 150 entreprises-5000 flux)- identifications de synergies. Cartographie des flux.

○ Diagnostic énergie collectif

○ 3 synergies de mutualisation en cours; 30 synergies de substitution en test.

● Résultats :

○ Revenus supplémentaires pour 50% des entreprises étudiées, minimisations de coût de production pour 50% des entreprises, 50% diminution

de leur facture énergétique. Les matières résiduelles vendues ont généré un revenu de plus de 54 millions d’euros. + création d'emplois.

○ Mais 25% seulement de synergies réalisées par rapport à ce qui était identifié par l'étude de flux.

ECOPAL (Économie & Écologie Partenaires dans l’Action Locale)

43


ANNEXES








● Échelle : Parc naturel régional d’Armorique

● Nombre d’entreprises engagées : 20

● Gestion collective : Appel à projet lancé par le MEDDE et la DATAR

○ 1 université, 2 lycées des métiers, 1 maison familiale et rurale, 2 associations d’insertion, 1 technopôle, 2 chambres de commerce et

d'industrie et 4 collectivités territoriales

○ Méthodologie de travail et de gouvernance dite d’intelligence collective

● Actions réalisées : Mise en place d’une plateforme collaborative en ligne de type wiki

○ Outils disponibles en ligne : carte des acteurs, et possibilité pour les co-constructeurs de s’inscrire sur le site pour remplir un pré-diagnostic.

○ Concept d’un objet-support: l’Ariomobile

● Résultats :

○ Projet jeune, retour d’expérience à venir

Le parc naturel régional d’Armorique

44


ANNEXES








● Échelle : ZAE des Renardières, à Ecuelles (eco-pôle de 10ha)

● Nombre d’entreprises engagées : 36 agriculteurs, 33 communes

● Gestion collective : Partenariat entre l’Association « la réserve de biosphère du pays de Fontainebleau & Gâtinais » (RBRG), l’école des Mines

ParisTech et Naskéo Environnement (bureau d’études)

● Actions réalisées : Projet de biométhanisation à partir de fumier de cheval. Mise en service prévue pour 2015. Étapes :

○ Étude de faisabilité (2007-2009) :

■ Comités de pilotage organisés conjointement par les trois principaux partenaires, et rassemblant d’autres acteurs

■ Étude de faisabilité menée en lien avec le milieux universitaire

○ Sécurisation des piliers du projet (2010): signature de protocoles d’accord et de lettres d’intention entre les différents partenaires.

○ Signature d’une convention de partenariat avec la société Naskeo Environnement (2011)

○ Construction et mise en service de l’installation (2015)

● Résultats attendus :

○ 5 emplois directs ; 5 à 10 emplois indirects

○ Réduction d’environ 80% des émissions de CO2 (réduction des distances de transport)

○ Production de gaz permettant de couvrir 15 % des besoins du réseau en période hivernale et 90% des besoins du réseau en période estivale

EQUIMETH

45


ANNEXES








● Échelle : ZAE Jean Mermoz

● Nombre d’entreprises engagées : 18 (sur les 200 de la ZAE)

● Gestion collective : CA Plaine Commune et ville de la Courneuve + association d’entreprises Plaine Commune Promotion et Réseau des Entreprises

Eco-Industrielles de Plaine Commune.

○ Mission “compétitivité durable des entreprises” menée par OREE pour la DGCIS + participation de l’ARENE

○ Étude des flux de matière, d’eau et d’énergie (mars à novembre 2011)

○ Restitution auprès des entreprises et validation de quelques synergies réalisables à plus ou moins court terme

○ Accompagnement des entreprises pour la mise en œuvre par l’équipe projet


○ Mise en œuvre de synergies de court terme:

■ Mutualisation d’une station de lavage de camions

■ Partage d’un espace de stockage entre deux entreprises

■ Achat mutualisé de sel de déneigement et création d’un service local d’épandage du sel

○ Projet de mutualisation de services à l’échelle de la ZAE : restaurant inter-entreprises // transport de salariés // conciergerie d’entreprises

○ Mise en place d’un groupe de travail sur la question du bois

ZAE Jean Mermoz à La Courneuve (Plaine Commune)

46


ANNEXES








● Échelle : Lille Métropole sur le périmètre de la ville de Lille. Périmètre de 35 km², pour 230 000 habitants.

● Nombre d’entreprises engagées :

● Gestion collective : Engagement de la ville de Lille via un Agenda 21 à partir de 2000.

○ Étude menée en partenariat avec la Direction de la Recherche de Gaz de France et association Auxilia.

○ Soutient financier de la région Nord Pas-de-Calais, la Délégation régionale de l’ADEME et l’Agence de l’Eau Artois-Picardie

○ Articulation autour de trois comités : Comité de pilotage, comité de suivi et Comité d’experts.

● Actions réalisées : Étude de flux de matières et d’énergie

● Résultats : Identification d’opportunités d’utilisation des textiles usagés comme isolants pour la construction.

Lille Métropole

47


ANNEXES






Les retours d’expérience des places aéroportuaires à l’étranger

● Point de départ : l’évaluation de l’impact économique des aéroports sur leur région: externalités positives et négatives

● Réflexion en développement : l’initiative ARC Airport Region Conference

● Utilité de l’EC dans ce contexte : gains de l’EC favorisent les externalités positives/ montrer que des volumes de

ressources et déchets dans le territoire assez importants pour intéresser un aéroport / la résonance de l’image à

l’international.

● Emergence de l’EC dans les aéroports : stade de la recherche mais va petit à petit faire partir du lexique utilisé

Questionnement central: comment intégrer un aéroport dans une logique territoriale?

48


ANNEXES







● Nombre de passagers : 34,9 M en 2013

● Point fort : Gestion des liquides de dégivrage

● Détails : la plus grande plateforme de dégivrage au monde, recyclage du glycol depuis 2006 par le groupe Almon LTD,

procédé de distillation

● Objectif : récupérer et recycler 85% du glycol

● Circularisation : glycol recyclé utilisé comme à nouveau comme liquide de dégivrage ou vendu sur des marchés

secondaires

Toronto Pearson International Airport

49


ANNEXES








● Point fort : Ambition, pionnier en DD, Ambition dans le secteur de la construction

● Objectifs : Grandes ambitions dans les 3R, volets de Réduction et Recyclage mis en avant, Production de 20% de son

électricité sur site

● Actions : Accent sur la séparation à la source (80% en 2012), Programme de gestion des déchets de construction et de

démolition (90% valorisé sur site en maintenance de la plateforme et du réseau routier), ex: béton recyclé sur place et utilisé

en matériau de fondation.

Amsterdam Schiphol International Airport

50


ANNEXES







● Nombre de passagers : 95 M en 2012

● Point fort : Unité de gouvernance, Initiative de “l’eco-district”

● Gouvernance : Appartient à la ville d’Atlanta, intégration des objectifs de la gestion des flux entre la ville et l’aéroport, CCI

dédiée

● Objectifs : Création d’un éco-district avec un axe sur la réduction des déchets envoyés en enfouissement

● Actions : PPP pour l’éco-district depuis 2010 avec 3 acteurs publics et 4 acteurs privés dont deux compagnies aériennes

Hartsfield-Jackson Atlanta International Airport

51


ANNEXES







● Nombre de passagers : 21 M en 2013

● Point fort : Ambition en DD, membre exemplaire de dAIR “Decarbonizing Airport Regions”

● dAIR : Association de 14 membres pour favoriser l’échange d’expériences entre plateformes, objectif de favoriser les

externalités positives des aéroports et d’acceptation comme catalyste de développement, le R&D, réduction des émissions

de CO2

● Actions : Premier à atteindre le plus haut niveau de Airport Carbon Accreditation, Accent mis sur les énergies renouvelables

(chauffage collectif au biofuel, énergies hydrauliques et éoliennes, etc...), transports verts

● Gouvernance : haute coopération avec les autorités publiques notamment dans les transports, projets collaboratifs naissant

d’un forum établi depuis 2007

Stockholm Arlanda Airport

52


ANNEXES








● Point fort : Programme de réutilisation du mobilier, des équipements électroniques et du textile, Principe de l’économie

solidaire.

● Actions : Réutilisation du mobilier, des équipements électroniques et du textile via partenariat avec associations caritatives

“Tree of Life” et l’Hospice Saint-Anne

● Particularités : Un programme suivi sur la durée

● Relation aux communautés du voisinage : Economie solidaire à ne pas négliger dans des régions aéroportuaires qui sont

structurellement défavorisées

Manchester International Airport

53


ANNEXES






Les retours d’expérience des parcs industriels à l'étranger

Suzhou, Chine

● Début du Projet : 2008

● Échelle : 1.2 million d’habitants dans une surface de 288 km2

● Volumes entrants/sortants : Jusqu’à la fin de 2009, les usines ont traité accumulation des déchets ménagers d’environ 1,92 millions de tonnes, et ont généré

520 millions d'kWh d'électricité en total c’est l'équivalent a une réduction de 680 000 tonnes des émissions de dioxyde de carbone (Données de 2010).

● Réseau industriel : Production et Assemblage automobile /Aviation et aéronautique/ Biotechnologie et pharmaceutique/ Ordinateurs et Logiciels/ Traitements

de Aliments et de boisons/Équipement et fournitures médicales/Équipement de télécommunication.

● Objectifs : Développer l’industrie des hautes technologies récentes y compris biomédicale, nanotechnologies, optoélectronique, nouvelle énergie,

télécommunications intégrées, et de la protection d l’environnement.

● Forces : Grosse population, large investissement directe locale et étranger résumant, un réseau consolidée des entreprises de haute technologie, une très

bien articulé infrastructure et réseau du transport public, abondant offre de ressources humaines hautement qualifiés.

● Faiblesses : Le parc n’est pas abordable pour toutes les classes sociales (Réservé aux personnes ayant compétences élevés sur les domaines mentionnés)

● Domaines d’opportunité : Centres de recherche et développement, peuvent profiter de nombreux politiques préférentielles et des incitations adaptées telles

que l'exonération aux taxes pour les professionnelles de ces domaines, a. Par conséquent, ces avantages sont traduits en plusieurs incubateurs et multiples

plateformes des affaires pour les entrepreneurs.

● Résultats : Actuellement, il y a plus de 1000 entreprises de service d'externalisation de plus de 50.000 talents liés au PAI Suzhou, couvrant les domaines

compris dans le Réseau industriel. De grands noms des entreprises déjà établis comme : Cisco, Oracle, HP, NCS, Dextrys, Black & Decker, Transcosmos,

Manpower, Randstad, etc. 54


ANNEXES







Kawasaki, Japon


● Échelle : 1,4 millions d'habitants dans une surface de 144,35 km2

● Volumes entrants /sortants : Papier: 81000t / an. Plastique: 102 500 t / an. 7,4 millions de kWh / an

● Réseau industriel : Services acier, de l'électronique, de la communication, des machines, des huiles, de la chimie, de l'information. Ainsi que les

industries de technologies de production avancées dans les domaines de l’informatique,de l'environnement et la science du bien-être.

● Objectifs : Affermir le système d'observation de la pollution de l'air. Établir des règles scientifiques sur les motifs et les mesures pour atténuer la

pollution. Parvenir une collaboration entre partenaires pour réduire la pollution de l'air pour faire possible la construction du Parc industriel Kawasaki

Zéro émissions orienté vers la réutilisation des déchets et le recyclage.

● Forces : Grosse population, large investissement directe ; locale et étranger (115 entreprises étrangères, dont 83 d'entre eux ont le siège social

situé à Kawasaki). Activation et revitalisation industriel par le biais des technologies de l’environnement.

● Faiblesses : Espace limité. Il n’y a plus d'espace pour la croissance territoriale.

● Domaines d’opportunité: Centres du recherché et développement grâce à la revitalisation économique à travers de technologies écologiques.

● Résultats : Quatre installations de traitement des déchets, cinq bureaux de collecte des déchets, un site d'élimination des déchets, y compris

plusieurs autres tels que d'installations de recyclage pour les canettes, bouteilles, flacons en plastique, etc. L'eau nécessaire pour la production de

déchets de papier est réutilisé après son traitement à la station de traitement des eaux usées.

55


ANNEXES







Kawasaki, Japon

Source: Clean Japan Center 2008 56


ANNEXES








● Échelle : 16329 habitants dans une surface de 130 km2

● Volumes entrants/sortants : 3,6 millions de m3 d'eau (centrale hydroélectrique)

● Réseau industriel : Cinq entreprises situées très proche l’une de l’autre et la municipalité du Kalundborg. Les entreprises concernées comprennent une centrale

hydroélectrique, une raffinerie de pétrole, une société de biotechnologie, un producteur de plaques de plâtre, et une entreprise d'assainissement du sol

● Objectifs : La conservation des ressources naturelles et financières;l'énergie, ses coûts d'assurance et de traitement, ainsi que les passifs. Améliorer la santé de la

population locale aussi bien que l'image publique. Enfin la réalisation des revenus potentiellement plus hauts grâce à la vente de sous-produits et déchets.

● Forces : Un cas parfait de symbiose que prends avantage de la centrale électrique. Pratiquement chaque entreprise produit plus de 50% des matières premières pour

l'autre. L'exploitation efficace de l’eau résiduaire génératrice de la vapeur, permets au même temps qu’un peu de cette eau non contaminée soit ramené vers le lac.

En même temps la production de déchets est minimale, la plupart sont réduits, réutilisés ou recyclés.

● Faiblesses : Il n'y a pas un grand marché local pour la production d'autres types de produits tels que le papier hygiénique comme dans le cas du Japon par exemple.

Pourtant la région qui comprend le “Grand Kalundborg" à une quantité raisonnable de population pour développer un marché local, toutefois une alternative

pourraient être le commerce avec d'autres régions.

● Domaines d’opportunité : Des opportunités d'investissement dans nouvelles sources d'énergie renouvelables.

● Résultats : Plus de 95% de l'entrée de l'eau à la centrale fait partie du réseau symbiotique alors que 98% de l'entrée d'eau de la raffinerie est en caractère symbiose

dont 20% est utilisé pour les installations de la pharmaceutique Le Novo. Les comptes d'alimentation vapeur / chaleur pour plus contribuent avec plus de 50% de

l'apport d'énergie à l'installation de Le Novo, tandis que environ 4% de l'apport d'énergie pour le raffinage fait partie des activités symbiotiques liées à la génération du

vapeur.

Kalundborg, Danemark

57


ANNEXES







Toluca, Mexique


● Échelle : 81 9561 habitants dans une surface de 420 km2

● Volumes entrants/sortants : 60 tonnes de déchets solides par semaine

● Réseau industriel : Quatre sociétés principales, plus la commune d'accueil. La société leader sur ce processus est Coca-Cola(Mexique)-FEMSA. Les deux

autres sont l'IMER une joint-venture spécialisée dans recyclage du plastique et l’entreprise ALPLA, spécialisée en la création d’emballages en plastique pour

l'industrie alimentaire. Le parc Toluca 2000 avec ces entreprises ont la validation du ministère fédéral de l'Environnement ainsi que le ministère fédéral de la Santé

plus le soutien de la municipalité de Toluca.

● Objectifs : Réduction des déchets en plastique à son minimum, maximiser la ressource principale pour la création de bouteilles en plastique (PET) faire des

profits avec la matière première récupérée par le processus de symbiose ainsi que de réduire la pollution dans la vallée de Toluca.

● Forces : Un cas de symbioses parfait. Le leadership et la bonne volonté de l'un des plus grosses entreprises transnationaux travaillent ensemble avec la plus

grande entreprise locale ainsi que le soutien du gouvernement.

● Faiblesses : Le processus symbiotique est trop concentré dans la filière plastique PET principalement pour répondre aux besoins de production de Coca-Cola en

tout cas les avantages pour l'environnement, même comme un objectif secondaire sont évidents.

● Domaines d’opportunité : Pourrait être possible de tirer parti de la synergie entre ces 4-5 entreprises et ajouter d'autres dans le processus de l'économie

circulaire, complémentaires à celle du plastique PET, étant donné que le boucle est déjà bien connu par eux. En plus ils ont déjà bien géré la logistique de

coopération et de savoir-faire.

● Résultats : Traitement et la réutilisation de plus de 25 tonnes de plastique. Avec l'usine à travaillant à la moitié de sa capacité. Production de 700 000 tonnes par

an de résine de qualité vierge en mélangeant le recyclage et les matières premières d'origine pour une réutilisation en la industrie alimentaire de plus de 15 des

principales entreprises alimentaires dans le pays. 58


ANNEXES






Les retours d’expérience des parcs industriels à l'étranger ● Parties prenantes dans le cas de Kalundborg et de Toluca:

Kalundborg, Danemark Toluca, Mexique

1.- Arsnaes; Centrale Electrique (Power Plant)

1.- Coca-Cola Mexico

2.- Statoil; Une raffinerie de pétrole 2.- Femsa; Entreprise embouteilleur

3.- Novo Group; Une entreprise de biotechnologie et pharmaceutique 3.- ALPLA; Transformateur de résine en PET

4.- Gyproc Nordic; Un producteur de plaques de plâtre 4.- IMER; joint-venture recyclage

5.-Soilrem A/S; entreprise d'assainissement du sol 5.- La municipalité de Toluca. Avec le soutien et supervision des

Ministères de la Santé (SSA) et de l’Environnement-et-

Ressources Naturelles (SEMARNAT)

6.- La Municipalité de Kalundborg 6.- ECOCE : Entreprise conjoint -joint venture- formée par tous

les précédents pour la gestion financière et technique de

processus de symbiose de l’industrie du PET

59


ANNEXES







Toluca, Mexique

60


Étude d’opportunités - charles de gaulle airport

Documents