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Trimestriel | 16 | Juillet 2016 Vivre et faire ensemble Un nouveau chapitre pour énéoSport . 8 p. 3 p. 7 Pension à points Énéo Fédéral p.

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Trimestriel | 16 | Juillet 2016

Vivre et faireensemble

Un nouveau chapitre pour énéoSport. 8p.3 p. 7Pension à points

Énéo Fédéral

p.

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2 -info

édito info

Ce mardi 22 mars, la journée s’annonce belle. Et chargée. En matinée, je dois rejoindre Liège où l’amicale d’Ans Sainte-Marie fête son vingtième anniversaire. En début d’après-midi, je dois être au Parlement pour débattre de l’éventuelle insertion des principes de neutralité et de laïcité dans la Constitution. En soirée, je dois présider le conseil communal de Woluwé-Saint-Pierre.

Rien ne va vraiment se passer comme prévu. Dès 7 heures, j’ap-prends l’attentat de Zaventem. Et prend sans tarder l’autoroute de Liège. Vers 9 heures, ma fille me téléphone pour m’annon-cer l’attentat du Maalbeek. Après cela, le réseau sera saturé. La radio, la télévision, Internet et les SMS prendront le relais. Le centre-ville de la capitale est hors d’atteinte. Les réunions de l’après-midi sont remises. Un conseil communal express se tiendra à 20 heures.

Quelle journée ! Heureusement que la solidarité et la gentillesse de mes amis ansois incitent à garder le moral. Vers 21 heures, je rejoins mon domicile. Je ne peux m’empêcher de penser : « Rien ne sera plus comme avant. Ce 22 mars, nous avons perdu une certaine insouciance — certains diront : une certaine naïveté —. Sans tomber dans toutes les phobies qui nous menacent, nous devons, sur le plan individuel et collectif, être plus prudents à l’avenir. Nous serons, je l’espère, sur nos gardes.

En sachant que la mise en œuvre du principe de précaution connaît des limites et des failles et ne saurait exorciser les graves périls que peuvent provoquer des hommes et des femmes qui ne respectent même plus la règle élémentaire de la vie sociale : « Tu ne tueras point ». A fortiori, des innocents.

Dès demain, les Belges devront adapter, sinon modifier leur mode de vie. Un seul exemple. Il y a plus de cinquante ans, Gilbert Bécaud chantait : « Dimanche à Orly » (1963). « Sur l’aéroport/on voit s’envoler/des avions pour tous les pays ». Rappelez-vous. L’on montait sur la terrasse en plein air. L’on agitait les mou-choirs. L’on assistait au spectacle du tarmac. Terminé. Depuis belle lurette, les mesures de sécurité ont été renforcées. Les partants ne croisent pas les arrivants. Les uns et les autres passent par des portiques. Les fouilles sont systématiques. Pour-quoi pas, dit-on aujourd’hui, un nouveau contrôle avant d’entrer dans le bâtiment ? Je connais ce dispositif pour l’avoir pratiqué à Tunis-Carthage. Ce n’est pas la solution-miracle. Un conglomérat de personnes se crée à l’entrée de l’aéroport. Je me dis chaque fois : « Quelle cible de choix pour un groupe terroriste ou pour un voyageur kamikaze, la valise à la main ».

Bref, il nous faudra demain réfléchir à un ensemble de mesures de sécurité qui, sans porter atteinte à l’essence de notre liberté et de notre solidarité, nous permettront de respirer, de voyager, de travailler ou, tout simplement de vivre.

Francis Delpérée, Président fédéral d’Énéo.

Ne jetez pas ce magazine

Déposez-le plutôt dans un endroit public

Vous venez de lire notre revue trimestrielle « énéo-info », qu’allez-vous en faire ? La conserver ? La mettre dans les vieux papiers ? Et si vous en faisiez profiter d’autres personnes (amis, famille, voisin...) ?

Offrez-lui un voyage, déposez le dans un endroit public : dans votre pharmacie, dans la salle d’attente de votre médecin, dans un magasin de votre quartier, sur la table du salon d’une maison de repos, chez votre coiffeur ou coiffeuse, bref dans des endroits de pas-sage. De cette façon, les informations circuleront et vous ferez connaître Énéo ! Ensemble, partageons la vie de notre mouvement…

La mention « ne jetez pas ce magazine, déposez-le plutôt dans un endroit public » apparaîtra à chaque parution de l’énéo-info et vous fera penser à le dépo-ser au bon endroit. Merci d’y penser.

Une bonne idée en provenance de Verviers.

En couverture La photo de 450 membres Énéo et énéoSport de la Pro-vince de Namur, ils étaient réunis le 7 juin dernier à La Marlagne pour une grande journée imaginée et organi-sée par un groupe de volontaires motivés.

La phrase

« 20 % des salariés de plus de quarante ans aident une

personne âgée » (Senior Actu)

Rien ne sera plus comme avant

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3-info

info mouvement

« Vivre et faire ensemble », tout un programme pour Énéo

Après la journée d’information du 29 janvier dernier consacrée à la thématique : Migrants, réfugiés, immi-grés… Tous des terroristes ? La commission fédérale Citoyenneté et vieillissement actif, avec la collaboration des régionales, a invité à une réunion de travail d’une journée, les volontaires désireux de s’impliquer dans des projets solidaires aux réfugiés. Oui, s’engager avec pour objectif d’apporter un soutien efficient aux réfugiés arri-vés en Belgique pour faire en sorte, qu’à petite échelle, notre pays soit réellement une terre d’accueil.

Au cours de cette journée, deux animateurs du Centre d’Action Interculturelle de Namur nous ont accompagnés et fait profiter de leur expertise en matière de politique d’accueil.

Nous étions plus de trente à nous retrouver pour les mêmes raisons : partager nos envies d’agir et de nous rendre utiles, communiquer sur nos engagements déjà pris, par-fois depuis de longs mois.

Pierre-Jacques de Namur se présente : Je participe à l’école de devoirs d’Yvoir mise sur pied par la Croix-Rouge. Nous sommes confrontés aux exigences des programmes à suivre alors que ces enfants d’école primaire constituent un public hors programme. Il faut faire preuve de souplesse, savoir mettre des limites, faire confiance en ses propres capacités. Les parents font preuve d’une réelle volonté d’apprendre le français pour soutenir la scolarité des enfants et pour retrouver du bou-lot au plus vite.

Marie-Françoise de Charleroi raconte : Je m’occupe avec d’autres volontaires d’une vingtaine d’enfants en grandes difficultés scolaires, même pour ceux nés ici, suivre est difficile. Faire les devoirs prend toute l’énergie, alors que parfois on aurait envie de faire d’autres choses avec eux. Mais Fedasil refuse que nous sortions les primo arrivants des centres pour découvrir le pays, mener des activités de rencontre.

Pierre, du Luxembourg, nous dit : Je suis grand-père et je voudrais dans cette perspective venir en aide aux mineurs non accompagnés que l’on appelle les Mena. Je voudrais développer une complicité avec eux, les amener à des activités de loisirs, les accom-pagner un bout de chemin. Le directeur du centre est d’accord pour une initiative de ce genre. La régionale du Luxembourg est prête à s’engager dans un projet pilote. J’ai suivi un atelier gestion de projet à la Senior Academy. Je suis prêt !

Willy, de Liège, enthousiaste et en colère, décrit: Nous sommes quatre volontaires à nous occuper d’une famille syrienne avec deux enfants. La maman vient d’ac-coucher du second. Nous les avons installés, équipés, ren-seignés, soutenus dans les multiples démarches adminis-tratives pour lesquelles le dossier est traité en flamand ! Le cours de français est dispensé par des opérateurs agréés, le père prend trois transports en commun diffé-rents pour s’y rendre, une aberration. Notre récompense, le sourire du petit bout qui vient de naître et pour lequel sa mère s’est rendue cinq fois à l’Office des Étrangers pour prouver son existence !

Les autres participants se sont interrogés sur la manière de s’investir dans un projet, parfois avec beaucoup de colère, car il y a urgence et des personnes en danger à secourir… et les choses n’avancent pas, dit Marie, de Thudinie. Cha-cun a ainsi contribué à définir ses attentes et ses besoins, à faire des propositions pour s’investir efficacement dans un projet solidaire des réfugiés.

Nous nous reverrons pour constituer une boîte à outils d’animation sur la thématique « Vivre et Faire ensemble » pour peu que vous votiez et fassiez entendre votre voix afin que l’interculturalité soit une des composantes de la thématique vivre ensemble déjà inscrite dans le plan quin-quennal 2017-2022.

À bientôt.

Anne Jaumotte, chargée de projets

Hélène Eraly vous propose un Énéo Focus sur la jour-née intitulé : « Comment répondre aux défis de l’im-migration et du vivre ensemble ». Vous trouverez le document sur le site www.eneo.be, dans l’onglet « Communication et Publications », analyses 2016.

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4 -info

Nous vous en parlions dans ces mêmes pages il y a quelques mois (Énéo Info n°13 d’octobre 2015), Énéo parraine une recherche menée par l’ULB et l’UCL sur la question du lien entre la santé et les vacances chez les aînés.

Des résultats de la vaste enquête menée en partenariat avec la MC (4.144 répondants entre 60 et 85 ans), il res-sort que pour 76,3 % des répondants, les vacances sont bénéfiques pour leur santé en général. Plus précisément, ils sont 73,7 % à considérer que leur santé physique s’en trouve améliorée et 82,8 % estiment que leur santé psy-chologique en a bénéficié. L’importance de ce dernier pourcentage est d’ailleurs corroborée par les résultats de l’enquête quantitative. En effet, dans le cadre de la même étude, des chercheurs ont accompagné un groupe de seniors d’Énéo lors d’un séjour à la mer. De leurs obser-vations et des entretiens menés avec les vacanciers, ils concluent que « lorsque nous leur demandions : “que pensez-vous des effets des vacances sur la santé ?”, les seniors répondaient que les vacances étaient très béné-fiques, mais leurs réponses étaient, presque à chaque fois, en lien avec la santé mentale ».

Même si ces constats peuvent sembler évidents, leur confir-mation dans un cadre scientifique renforce la volonté de notre mouvement d’orienter son offre de séjours vers la dimension « santé/bien-être » de ceux-ci.

À un moment où l’offre de vacances pour le public des aînés connaît une croissance fulgurante liée à l’explosion de la population des seniors, Énéo se doit de trouver un nouveau positionnement ; celui-ci doit correspondre non seulement à son objet social en tant que mouvement d’éducation permanente, mais également aux besoins des plus fragilisés de ses membres. Soyons clairs : Énéo n’a pas vocation à devenir une agence de voyages généraliste pour seniors. D’autres s’en occupent, dans une visée essen-tiellement commerciale, souvent d’ailleurs à destination des aînés les plus aisés financièrement. Par le biais des vacances, notre objectif est de maintenir l’appartenance des aînés à une vie sociale et collective, en évitant ainsi leur isolement. L’idée étant de favoriser le bien-être, de maintenir l’autonomie et dans certains cas, d’accompa-gner la dépendance.

Ces visées rencontrent pleinement les missions d’Énéo. Pour les remplir, nous nous orienterons prioritairement à l’avenir vers une offre axée sur deux types de séjours : les séjours de proximité et les séjours dits « spécifiques ». Les premiers offrent un accompagnement spécialisé, ras-surant et sécurisant. Ils proposent un encadrement ren-forcé d’accompagnateurs formés et expérimentés, soute-nus éventuellement par la présence d’un(e) infirmier(e).

• Les séjours spécifiques, ou thématiques, sont desséjours solidaires (créés à partir des projets Nord/Sud menés par Énéo par exemple) privilégiant le répitdes aidants proches, la préparation à la retraite, lesséjours émergeant d’un groupe à projet Énéo, soitencore des séjours intergénérationnels (avec Jeu-nesse et Santé) ou des séjours concernant la coopéra-tion internationale, etc.

• Ces initiatives devront constituer l’ossature de notrepolitique vacances, nous ne pouvons.

• cependant pas ignorer la demande et les attentesde nos membres vis-à-vis d’autres types de projets ;les séjours sportifs par exemple devront trouver leurplace dans notre offre ou dans celle d’énéoSport. Ils’agira ici de leur offrir le cadre juridique et institu-tionnel le plus adéquat.

• Quoi qu’il en soit, le point commun à ces projets seratoujours le rôle et l’engagement de nos volontairesdans leur élaboration et l’accompagnement ; il s’agitlà d’une spécificité et d’une plus-value d’Énéo unani-mement reconnues.

• Le secteur vacances de notre mouvement a été bous-culé ces derniers mois, et les volontaires et profes-sionnels chargés de le piloter en ont été les premièresvictimes. Gageons que ces projets en constructionleur procurent une motivation renouvelée.

Jean-Pierre Mailleux, secrétaire général d’Énéo

vacances

Énéo veut innover !

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5-info

Venez écrire avec nous un nouveau chapitre de votre histoire !Un regard nuancé sur le vieillissement cognitif combiné à

un accueil bienveillant au sein d’une ancienne ferme.

Dans une société où vieillir est peu valorisé et où les signes de l’avancée de l’âge sont cachés, le vieillissement cogni-tif (troubles de mémoire, langage, orientation, « maladie d’Alzheimer », etc.) fait peur. Et dans ce contexte, la peur est plus que jamais mauvaise conseillère… Elle entraîne stig-matisation et fatalisme envers la personne concernée qui se voit progressivement réduite à la somme de ses pertes et aux aspects inéluctablement dégénératifs de sa « maladie ». La peur de l’autre nous amène également à trouver mille argu-ments pour justifier l’inutilité d’une série de démarches. « A quoi bon continuer à lui parler, de toute façon il ne comprend pas ? A quoi bon lui demander son avis, il en changera sûre-ment demain ? Il redevient un enfant, n’est-ce pas docteur ? Il faut bien l’attacher, il n’arrête pas de fuguer ! Il dérange les autres par ses cris, alors on l’a mis dans le service sécu-risé ! Ça ne sert à rien, ça ne sert plus à rien… ».

La littérature abonde en arguments soulignant l’impact délétère de ce regard et de ces pratiques sur la personne concernée : baisse de l’estime de soi, perte de confiance dans ses propres capacités et dans le pouvoir de diriger sa propre vie, absence d’exploitation et de préservation des capacités et des expertises, prophéties autoréalisatrices, glissements en termes de santé, augmentation des compor-tements vécus comme problématiques par l’entourage, etc. Les proches et les professionnels pâtissent également de ces visions réductrices.

Face aux stigmatisations, étiquettes, sentences et pratiques non respectueuses, de plus en plus de voix de chercheurs et de praticiens s’élèvent pour défendre d’autres formes d’ac-compagnement (voir Van der Linden, M. & Juillerat Van der Linden, A.-C. « Penser autrement le vieillissement », Mar-daga, 2014).

Un regard nuancé et respectueux ouvre la porte à d’autres pratiques : des pratiques de bons sens trouvant leur source dans une démarche de réflexion éthique qui invite la per-sonne concernée au sein du cercle de prise de décision. Sa parole n’est alors ni étouffée ni exclusive, mais sa vie, ses besoins, ses désirs, ses ressources deviennent le fil conduc-teur des choix d’accompagnement, de la flexibilité des pra-tiques, de l’adaptation éventuelle de l’environnement, de la prise de risque, etc.

Concrètement, la personne est considérée comme un interlo-cuteur de choix auquel on s’adresse, que l’on regarde, avec lequel on ose aborder des thèmes importants ; les moments de la vie quotidienne ont du sens, sont en lien avec les goûts et capacités ; les relations sociales sont prolongées et adap-tées ; les accompagnants viennent d’horizons divers, sont bienveillants et créatifs ; l’accueil en journée ou pour plus longtemps se fait dans des lieux de petite taille, chaleu-reux, entourés d’un environnement ouvert sans être hyper sécurisé ; ou encore, la personne se voit, comme les autres adultes, garder le droit de prendre des risques.

Changer les regards pour changer les pratiques, c’est être à l’écoute de l’autre, entendre et observer et se remettre en question, oser et rectifier. C’est également soutenir toutes les facettes de la vie de l’autre sans tomber ni dans l’angé-lisme qui ne tiendrait pas compte des difficultés ni dans le catastrophisme qui ne regarderait que lui. Un accompagne-ment nuancé implique dès lors de soutenir les douleurs tout en encourageant les forces, d’être délicat et discret pour laisser à l’autre toute sa place, de l’entourer avec tendresse et bienveillance sans l’infantiliser et d’avancer ensemble en s’adaptant continuellement à l’évolution de ses besoins et ressources. Cela semble aller de soi… et pourtant, c’est très différent des approches et décisions actuelles.

société

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6 -info

Préparer aujourd’hui son logement de demain… [Audit gratuit ]

Rester chez soi le plus longtemps possible est le souhait de beaucoup de personnes.

L’asbl Solival propose un nouveau service gratuit en collabo-ration avec Éneo : un audit d’adaptabilité de votre logement.

Forte de son expérience de conseils en adaptation du domi-cile pour les personnes en situation de handicap, l’asbl Soli-val a décidé de proposer un service d’audit accessible à tous, dans la perspective du maintien à domicile.

Simple comme une visite à domicileConcrètement, sur demande auprès de l’asbl Solival, un ergothérapeute se rend gratuitement à votre domicile pour y réaliser une analyse complète de l’accessibilité du logement. Les accès extérieurs et toutes les pièces de la maison sont étudiés. Il faut compter environ une heure. L’analyse peut aussi très bien ne concerner qu’une seule partie du logement (la salle de bain ou les accès extérieurs, par exemple).

Un bilan-conseil en toute libertéL’ergothérapeute de l’asbl Solival rédige un dossier faisant la synthèse de la situation et des améliorations possibles. Vous disposez ainsi d’une documentation complète.

Le dossier donne une vision globale de l’habitation et de son potentiel pour l’avenir. Il vous aide à opérer les choix les plus judicieux et vous informe également sur les éventuelles possibilités de financement (prêt à taux zéro, primes provin-ciales à l’adaptation du logement).

Vous restez libre des suites à donner, ainsi que de la mise en œuvre ou non des solutions proposées.

Si par la suite les besoins évoluent, l’asbl Solival peut aussi réaliser un dossier personnalisé répondant cette fois à une problématique plus précise.

Infos complémentaires au 070 / 22 12 20 – [email protected] – www.solival.be ou auprès de votre permanente Énéo

© S

KAD

2016

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w.ba

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Afin de lutter contre l’isolement des personnes

démentes, j’accueille ma Bobonne

dans ce strip…

Bobonne est peut-être démente mais elle est surtout démentielle !

Salut les yeuves,

c’est trop swag ici !!

Un exemple ? A Boignée, dans la commune de Sombreffe, une initiative a vu le jour début mai 2016. L’ASBL Un Nouveau Chapitre ouvre les portes de sa maison, un jour par semaine, à des per-sonnes âgées qui vivent des difficultés cogni-tives (mémoire, attention, orientation, lan-gage, etc.). Le projet porte bien son nom : « Un Nouveau Chapitre : Venez écrire avec nous une nouvelle page de votre histoire ! »

Il ne s’agit pas d’une innovation technologique impressionnante, ou d’un lieu hyper pointu… mais bien d’un lieu de vie, un lieu d’envies, de libertés et de projets. À la campagne, au milieu des champs, du village, de la nature, des arbres et des animaux. Où chacun définit sa journée comme il l’entend, avec les autres ou dans l’intimité, dehors ou dedans, respecté pour ce qu’il est, encouragé dans ses forces et soutenu dans ses faiblesses.

« Un Nouveau Chapitre », c’est une maison à taille humaine, un environnement fami-lial et familier qui s’écarte totalement des approches médicales dominantes tout en laissant une place aux soins éventuellement nécessaires sans qu’ils prennent toute la place. Parce qu’un diagnostic de maladie de type Alzheimer ne signe pas l’arrêt de la vie, parce que chacun vit son vieillissement et les difficultés qui l’accompagnent à sa manière, avec ses ressources, et parce que les attentes des personnes concernées sont d’abord et avant tout d’être respectées et soutenues dans leur choix en assumant les risques inhé-rents à toute vie humaine.

Si vous aussi vous souhaitez venir passer une journée ou plus avec nous, avoir la possibilité de rencontrer d’autres personnes et de par-tager des moments simples de la vie quoti-dienne, alors, venez nous rejoindre !

« Un Nouveau Chapitre »Rue de la Ferme, 1 5140 Boigné[email protected] - 0474/98 57 04

logement

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7-info

politique

« Pension à point » ou « trou noir » ? Les organismes de pensions mettent des choses au point !

Le ministre des pensions Daniel Bacquelaine a reçu un avis négatif de la part de l’ONP et de l’INASTI sur le projet du nouveau système de « pension légale à point ».

Ce système, largement inspiré du système allemand, consiste à convertir les années de travail en « points » — une année de travail équivaut à « 1 » point —, qui sera converti ensuite en euro, sur base du salaire moyen de l’année où on prend la pension, avec la possibilité d’ajustement pour les années ultérieures en fonction des situations économiques ou démographiques.

Le système en question fut proposé par la Commission de réforme des pensions (instaurée par le Ministre De Croo), et a été incorporé dans l’accord gouvernemental Michel.

Outre la complexité et le coût supplémentaire, prin-cipaux arguments avancés par les organismes publics en défaveur du système, celui-ci est particulièrement incertain au niveau des bénéficiaires, car le montant peut être variable tout au long de la durée de retraite.

Il s’agit ici de la remise en cause — sans le dire — du prin-cipe de « prestation définie : le montant dont on bénéficie est connu d’avance », principe tout aussi crucial que celui de « répartition ».

« Je suis déjà pensionné. Cela ne me concerne pas » ? Attention, le leitmotiv des derniers ministres des pensions consiste à considérer d’abord la pension légale comme dépense à diminuer. Le souhait d’introduire le système à point n’est qu’un exemple parmi d’autres mesures intro-duites à l’encontre des bénéficiaires, actuels, mais aussi futurs) !

Le ministre attend maintenant la réaction du Comité Natio-nal des Pensions et transmettra l’avis de ce dernier au gou-vernement. Cela signifie que le sort du système à point n’est donc pas clos, et Énéo suit cette question de très près.

Philippe Andrianne & Kusuto Naito, coordinateurs service pension

Ceci est un point noir ou un trou noir ?

Journée d’étude sur l’Europe : « l’Europe, ça va

ou ça ne va pas ? »La première action/réflexion concrète de la « Cellule Europe » d’Énéo : « l’Europe, ça va ou ça ne va pas ? » s’est déroulée ce 24 mai 2016 à Saint-Marc.Les principaux objectifs de la journée, conduite par Gérard Bernard, étaient de donner aux « ambassadeurs Europe » d’Énéo l’occasion de saisir les fonctionnements et les dysfonctionnements des institutions européennes, afin qu’ils puissent alimenter le débat au niveau régio-nal et local au sein de notre mouvement. Ce « tissage » d’un réseau de connaissance est une condition sine qua non pour fixer les attentes et les modalités d’actions poli-tiques et sociales.

La matinée a été consacrée à un rapide survol des insti-tutions – ce qu’elles font, ne font pas, et devraient faire –, via les schémas descriptifs et les actualités (plutôt néga-tives… qui ne manquent pas …). Force est de consta-ter que comprendre ces institutions est un défi en soi ! L’autre grand défi que Jean Gengler nous a fait remarquer découle du fait que la constitution européenne d’après-guerre se basait principalement sur les intérêts communs alors qu’aujourd’hui, la recherche d’une réelle solidarité entre les États-nations s’avère urgente.

L’après-midi fut un moment d’approfondissement de réflexion et de discussion avec M. Pierre Reman de la Faculté ouverte de politique économique et sociale (FOPES) de l’UCL. Il a apporté avec brio des éléments de réponses aux questions telles que, Brexit, crise migra-toire, croissance des inégalités, tendance intellectuelle en Europe, etc. — préalablement posées par les membres de la Cellule. Un grand merci à M. Reman !

M. Reman nous a aussi posé une question : en termesrelatifs, la pauvreté touche davantage les jeunes que lesaînés en Europe. Comment se montrer attentifs à évi-ter la « guerre des générations » (tout) en poursuivantles politiques de lutte contre la pauvreté pour toutes lesgénérations en Europe ? Voilà un beau défi européen pourÉnéo !

Enfin, nous accueillons chaleureusement Martine Kevers (HP), Jean-Pierre Mathot (Na), Jean-Pierre Lejeune (Ver) et Jean-Pierre Dupriez (Lg), nouveaux membres qui ont participé à la journée d’étude !

Vous êtes intéressés par les outils d’information dévelop-pés par la cellule Europe et M. Reman pour la journée ? N’hésitez pas à contacter Gérard Bernard ([email protected]), Philippe Andrianne ([email protected]) ou Kusuto Naito ([email protected]) !

Kusuto Naito, Cellule Europe

N. B. Et ne vous en faites pas. Il ne faut pas s’appeler « Jean-Pierre » pour intégrer la Cellule Europe ;-)

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8 -info

Trimestriel | 16 | Juillet 2016

Journal des membres d’

mouvement social des aînés asbl.

Énéo est le mouvement des aînés de la Mutualité chrétienne.

Éditeur responsable : Jean-Pierre Mailleux Chaussée de Haecht 579

1031 Bruxelles www.eneo.be

E-mail : [email protected]

En partenariat avec

Avec le soutien de

Votre journal est attentif à l’environnement en utilisant papier

et film recyclables

Merci de ne pas jeter ce trimestriel sur la voie publique.

Prêtez-le plutôt à votre voisin( e ), ami( e ), cousin( e ) !

sport

L’association énéoSport bientôt repartie pour huit années de reconnaissance AdepsDepuis quelque temps, l’on parle beaucoup d’énéoSport et c’est tant mieux !

Vous le savez, énéoSport est reconnu depuis 1979 par l’Adeps comme asso-ciation sportive multisports de loisirs pour seniors pour des durées de huit années renouvelables. Cela signifie, que tous les huit ans, énéoSport doit sol-liciter le renouvellement de sa reconnaissance. Et l’année 2016 est l’année de ce renouvellement, qui permettra à énéoSport d’être reconnu à nouveau de 2017 à 2025.

Enjeu majeur s’il en est puisque, sans reconnaissance Adeps, pas de subside, pas d’emplois, plus de développement au niveau de l’ASBL… bref, peu de garantie dans ce cas sur la vitalité et la continuité de notre association, plus aucune « carte de visite » à faire valoir.

Afin de nous mettre en totale conformité avec les décrets instituant le sport francophone, nous avons dû adapter les statuts et le règlement d’ordre inté-rieur d’énéoSport sur quelques volets en particulier.

Gros « morceau » vous en conviendrez, mais nous sommes à présent arrivés au bout de ce travail minutieux (et non pas au bout du rouleau).Une chose est certaine : énéoSport sortira renforcé de ce travail.

Aussi, à l’heure actuelle (jusqu’au 16/11/16 – date d’entrée en vigueur de nos nouveaux statuts et règlement d’ordre intérieur), l’ADEPS reconnait nos douze régionales comme étant des « clubs multisports » ou « cercles » d’après le terme exact du décret.

Mais à partir du 16/11/16, l’ADEPS reconnaitra non plus nos régionales comme étant des cercles, mais près de 350 clubs locaux ! Donc nos régionales réintègrent l’ASBL et ce sont nos clubs qui sont reconnus comme étant les vrais clubs.

Bien que cela ne change pratiquement rien pour nous, nous aurons dès lors, beaucoup plus de poids vis-à-vis de l’extérieur et des autorités.

Rendez-vous compte : 333 cercles (pour être exact) regroupant au total 17.486 membres en Fédération Wallonie-Bruxelles – c’est loin d’être anodin ou insignifiant et cela se révèle même beaucoup plus impressionnant que 12 cercles (même s’ils représentaient bien entendu eux aussi le même nombre de membres) !Et la puce de murmurer davantage à l’oreille de l’Adeps ou du m % mire-zaz’èçonde politique… : « énéoSport n’est peut-être pas une si petite fédé-ration que cela… ».

Toujours dans le cadre de ce renouvellement de reconnaissance et dans le même temps, la visibilité et l’identification d’énéoSport sera également ren-forcée tant en interne qu’en externe.

Pour essentielle que soit cette dernière démarche et cette clarté dans l’iden-tification vis-à-vis du monde extérieur et des pouvoirs subsidiants, énéoSport ASBL et Énéo ASBL sont et resteront toutes les deux, des ASBL sœurs, évo-luant main dans la main, partageant les mêmes valeurs.

Et toutes deux se veulent bien entendu entretenir le partenariat avec la Mutualité chrétienne, dans une logique de soutien mutuel.

Ensemble, on est beaucoup plus fort.Et maintenant, en avant toute pour cette nouvelle reconnaissance !

Aurore Devos, coordinatrice énéoSport