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JOURNAL COMMUNISTE EN MORBIHAN PCF AU SEIN DU FRONT DE GAU CHE N°14 Avril - Mai 2018 OURS ROUGE MORBIHAN Editeur : fédération PCF du Morbihan - 70 bis rue Marcel Sembat 56600 Lanester Directeur de publication : Joël Gallais • Mise en page : Karbone Studio Impression : Imprimerie des Mauges • N° ISSN en cours. 1€ COUP DE GUEULE 0,5€ pour ceux qui n’ont pas d’sous ! Dans ce numéro P.2 P.3 P.4 P.1 P.2 P.3 P.4 Les agents de la ville d’Hennebont ont défrayé la chronique en boycottant massivement les vœux du Maire. Colère locale contre la remise en cause des conquis sociaux, mais aussi inquiétude face à la disparition annoncée de leurs statuts. SERVICE PUBLIC EN DANGER Territoriaux d’Hennebont, la coupe est pleine Se hisser au niveau de Mai 68 Prendre la mesure de ce qui est mis en œuvre Le gouvernement Macron-Gattaz ne supporte pas les ac- quis sociaux et les droits des travailleurs. En s’attaquant aux statuts, il ne s’attaque pas seulement aux protections des salarié.es et à une certaine conception du fonction- naire-citoyen. Il veut livrer au marché capitaliste tout ce qui peut rapporter de l’argent et remettre ainsi en cause notre bien à tous : les services publics. La riposte doit être à la hauteur Le gouvernement menace de légiférer une nouvelle fois par ordonnances. Face à cette guerre frontale, les syndicats annoncent une journée d’action unitaire le 22 mars qui s’annonce très suivie. Nous y serons. Et nous pensons qu’il faut aller au-delà. Nous savons que la grève générale ne se décrète pas et que l’entrée en lutte se construit sur les lieux de travail. Mais nous pensons que la période que nous connaissons appelle un autre rapport de force social, l’invention d’une autre société à partir des usines, des bureaux, des cités, la construction d’une pers- pective politique à gauche qui est l’affaire de tous. Les fonctionnaires territo- riaux bénéficient d’un statut mis en place en 1983 par Anicet Le Pors, ministre communiste de la fonc- tion publique. Ce statut est protecteur pour les salariés qui bénéficient de la sécurité de l’emploi, garantie de leur indépendance. Les agents sont propriétaires de leur grade, et bénéficient d’un déroulement de carrière basé sur l’ancienneté, les concours et examens pro- fessionnels. Le statut assure l’égalité de recrutement par le concours, garantie de l’égalité d’accès, une partie des personnels pouvant être recrutée directement par jury. Le droit à la formation tout au long de sa car- rière est affirmé.Le statut garantit la laïcité et la liberté d’expression des fonctionnaires (assor- tie d’un devoir de réserve). Bref un statut de « fonctionnaire citoyen » qui en appelle à sa responsabilité plutôt qu’à son obéissance. C’est tout cela que ne supporte pas le gouverne- ment Macron qui rêve d’une fonction publique fonctionnant comme une entreprise.Certes les statuts doivent être améliorés. Mais à l’heure où 25 % des agents des collectivités locales sont contractuels, c’est vers plus de sécurisation qu’il faut aller et non vers plus de précarité. Un statut émancipateur Un appel du PCF 56 TOUJOURS PLUS de FRIC pour les BOMBES ATOMIQUES ! Mais pas d’argent pour les besoins des gens ! EHPAD, hôpitaux, prisons, Universités, SNCF…De partout la colère monte contre la politique libérale et autoritaire d’Emmanuel Macron. Après le Code du travail, les retraités, les chômeurs… les services publics sont aujourd’hui dans le collimateur avec l’annonce de 120 000 suppressions d’emplois, la casse du statut des fonctionnaires et des cheminots. Depuis 2014, les agents de la collectivité subissent les choix idéologiques de la majorité, indique le puis- sant syndicat CGT (140 sur 350 agents). « Ce sont clai- rement des choix libéraux qui sont mis en musique. Il nous est dit que la Ville doit faire des économies, et quel levier utilise-t-on pour faire des économies quand on est libéral ? Bien évidem- ment, sur le personnel ! Le maire et ses adjoints ont une vision des acquis so- ciaux par le bas. Précisons que pour les libéraux le bas n’a pas de fond », com- mente Thibault Le Dévéhat, membre du bureau syndical. Petit florilège : mensuali- sation de la prime annuelle (13 ème mois), qui peut main- tenant baisser au gré des arrêts de travail ; modula- tion du Régime Indemnitaire (complément qui compense la faiblesse des salaires mais compte peu pour la retraite) en fonction du tra- vail des agents, « ce qui engendre vexations, sus- picions et autres poisons dans les rapports entre agents ». Suppression de la « prime » d’un mois de congé dont bénéficient les agents qui partent en re- traite. Ajoutons le non-remplace- ment des départs en retraite qui se traduit par une baisse des effectifs de la mairie. Et un dialogue social particu- lièrement difficile. La CGT est vent debout contre cette politique mise en place par une équipe « sans étiquette » qui compte quand même des élus Modem et LREM. Ni gauche ni droite donc… Le gouvernement Macron, soutenu par tous les députés du Morbihan, veut dépenser chaque année 6 milliards d’euros pour moderniser les armes nucléaires françaises, soit un quasi doublement des dépenses consacrées à l’arme atomique ! Alors que l’ONU vient d’adopter (juillet 2017) un traité bannissant l’arme atomique, pourquoi tant d’argent dans des armes de mort, de destruction massive ? Alors que la France détient déjà 300 têtes nucléaires utilisables ? Mais pour les besoins des gens, il n’y a pas d’argent ! Le gouvernement impose des économies et restrictions partout : sur les Hôpitaux, la Santé, les écoles, l’Enseignement, sur les APL, sur les chômeurs... Beaucoup de nos concitoyens ont du mal à finir les fins de mois, y compris les retraités qui ont vu leurs retraites ou pensions baisser au 1 er janvier 2018.Le discours alarmiste sur « la dette et les déficits publics » veut justifier toutes ces attaques, mais il disparaît quand il s’agit de moderniser les armes nucléaires. De plus ces armes nucléaires menacent gravement l’espèce humaine, la planète et toute forme de vie. Les pays qui développent leur armement préparent la guerre et non la Paix. Moi, je choisis la PAIX et le développement humain. Ces sommes gigantesques pourraient être investies pour: • créer des emplois et répondre aux besoins • éradiquer la pauvreté et la faim en France et dans le Monde • lutter contre le réchauffement climatique et préserver notre planète • aider les pays les plus pauvres à se développer au lieu de piller leurs ressources naturelles • développer la culture et la citoyenneté, le vivre ensemble. Les citoyens doivent s’emparer de ces questions et imposer le débat public, pour trouver des solutions pacifiques aux tensions sociales, économiques et géopolitiques. Eliane BENOIST, militante du Mouvement de la Paix Coup de gueule : toujours plus de fric pour les bombes atomiques ! Service public en danger Territoriaux d’Hennebont, la coupe est pleine. • Se hisser au niveau de Mai 68. Dossier : Notre-Dame des Landes : une nouvelle société est en germe. • Des listes d’appellation « citoyennes » pour dépolitiser les enjeux. Portrait : Boris • Linky, le compteur qui interpelle. • Radio Bro Gwened 97,3. • Le PCF 56 lance un atelier Culture. • On lâche rien.

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JOURNAL COMMUNISTE EN MORBIHAN • PCF AU SEIN DU FRONT DE GAUCHE

N°14 Avril - Mai 2018

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ROUGE MORBIHANEditeur : fédération PCF du Morbihan - 70 bis rue Marcel Sembat 56600 Lanester

Directeur de publication : Joël Gallais • Mise en page : Karbone Studio

Impression : Imprimerie des Mauges • N° ISSN en cours.

1€COUP DE GUEULE

0,5€ pour ceux qui n’ont pas d’sous !

Dans ce numéroP.2 P.3 P.4

P.1

P.2

P.3

P.4

Les agents de la ville d’Hennebont ont défrayé la chronique en boycottant massivement les vœux du Maire. Colère locale contre la remise en cause des conquis sociaux, mais aussi inquiétude face à la disparition annoncée de leurs statuts.

SERVICE PUBLIC EN DANGERTerritoriaux d’Hennebont, la coupe est pleine

Se hisser au niveau de Mai 68

Prendre la mesure dece qui est mis en œuvreLe gouvernement Macron-Gattaz ne supporte pas les ac-quis sociaux et les droits des travailleurs. En s’attaquant aux statuts, il ne s’attaque pas seulement aux protections des salarié.es et à une certaine conception du fonction-naire-citoyen. Il veut livrer au marché capitaliste tout ce qui peut rapporter de l’argent et remettre ainsi en cause notre bien à tous : les services publics.

La riposte doit être à la hauteurLe gouvernement menace de légiférer une nouvelle fois par ordonnances. Face à cette guerre frontale, les syndicats annoncent une journée d’action unitaire le 22 mars qui s’annonce très suivie. Nous y serons. Et nous pensons qu’il faut aller au-delà. Nous savons que la grève générale ne se décrète pas et que l’entrée en lutte se construit sur les lieux de travail. Mais nous pensons que la période que nous connaissons appelle un autre rapport de force social, l’invention d’une autre société à partir des usines, des bureaux, des cités, la construction d’une pers-pective politique à gauche qui est l’affaire de tous.

Les fonctionnaires territo-riaux bénéfi cient d’un statut mis en place en 1983 par

Anicet Le Pors, ministre communiste de la fonc-tion publique.Ce statut est protecteur pour les salariés qui bénéfi cient de la sécurité de l’emploi, garantie de leur indépendance.Les agents sont propriétaires de leur grade, et bénéfi cient d’un déroulement de carrière basé sur l’ancienneté, les concours et examens pro-fessionnels.Le statut assure l’égalité de recrutement par le concours, garantie de l’égalité d’accès, une partie des personnels pouvant être recrutée directement par jury.Le droit à la formation tout au long de sa car-rière est affi rmé.Le statut garantit la laïcité et la liberté d’expression des fonctionnaires (assor-tie d’un devoir de réserve).Bref un statut de « fonctionnaire citoyen » qui en appelle à sa responsabilité plutôt qu’à son obéissance.C’est tout cela que ne supporte pas le gouverne-ment Macron qui rêve d’une fonction publique fonctionnant comme une entreprise.Certes les statuts doivent être améliorés. Mais à l’heure où 25 % des agents des collectivités locales sont contractuels, c’est vers plus de sécurisation qu’il faut aller et non vers plus de précarité.

Un statutémancipateur

Un appel duPCF 56

TOUJOURS PLUSde FRIC pour les BOMBESATOMIQUES !Mais pas d’argentpour les besoinsdes gens !

EHPAD, hôpitaux, prisons, Universités, SNCF…De partout la colère monte contre la politique libérale et autoritaire d’Emmanuel Macron. Après le Code du travail, les retraités, les chômeurs… les services publics sont aujourd’hui dans le collimateur avec l’annonce de 120 000 suppressions d’emplois, la casse du statut des fonctionnaires et des cheminots.

Depuis 2014, les agents de la collectivité subissent les choix idéologiques de la majorité, indique le puis-sant syndicat CGT (140 sur 350 agents). « Ce sont clai-rement des choix libéraux qui sont mis en musique. Il nous est dit que la Ville doit faire des économies, et quel levier utilise-t-on pour faire des économies quand on est libéral ? Bien évidem-ment, sur le personnel ! Le maire et ses adjoints ont une vision des acquis so-ciaux par le bas. Précisons que pour les libéraux le bas n’a pas de fond », com-mente Thibault Le Dévéhat, membre du bureau syndical.

Petit florilège : mensuali-sation de la prime annuelle (13ème mois), qui peut main-tenant baisser au gré des arrêts de travail ; modula-tion du Régime Indemnitaire

(complément qui compense la faiblesse des salaires mais compte peu pour la retraite) en fonction du tra-vail des agents, « ce qui engendre vexations, sus-picions et autres poisons dans les rapports entre agents ». Suppression de la « prime » d’un mois de congé dont bénéfi cient les agents qui partent en re-traite.Ajoutons le non-remplace-ment des départs en retraite qui se traduit par une baisse des effectifs de la mairie. Et un dialogue social particu-lièrement diffi cile.

La CGT est vent debout contre cette politique mise en place par une équipe « sans ét iquette » qui compte quand même des élus Modem et LREM. Ni gauche ni droite donc…

Le gouvernement Macron, soutenu par tous les députés du Morbihan, veut dépenser chaque année 6 milliards d’euros pour moderniser les armes nucléaires françaises, soit un quasi doublement des dépenses consacrées à l’arme atomique ! Alors que l’ONU vient d’adopter (juillet 2017) un traité bannissant l’arme atomique, pourquoi tant d’argent dans des armes de mort, de destruction massive ? Alors que la France détient déjà 300 têtes nucléaires utilisables ?

Mais pour les besoins des gens,il n’y a pas d’argent !Le gouvernement impose des économies et restrictions partout : sur les Hôpitaux, la Santé, les écoles, l’Enseignement, sur les APL, sur les chômeurs... Beaucoup de nos concitoyens ont du mal à fi nir les fi ns de mois, y compris les retraités qui ont vu leurs retraites ou pensions baisser au 1er janvier 2018.Le discours alarmiste sur « la dette et les défi cits publics » veut justifi er toutes ces attaques, mais il disparaît quand il s’agit de moderniser les armes nucléaires. De plus ces armes nucléaires menacent gravement l’espèce humaine, la planète et toute forme de vie. Les pays qui développent leur armement préparent la guerre et non la Paix. Moi, je choisis la PAIX et le développement humain. Ces sommes gigantesques pourraient être investies pour:• créer des emplois et répondre aux besoins• éradiquer la pauvreté et la faim en France et dans le

Monde• lutter contre le réchauffement climatique et préserver

notre planète• aider les pays les plus pauvres à se développer au lieu de

piller leurs ressources naturelles• développer la culture et la citoyenneté, le vivre ensemble.

Les citoyens doivent s’emparer de ces questions et imposer le débat public, pour trouver des solutions pacifi ques aux tensions sociales, économiques et géopolitiques.

Eliane BENOIST, militante du Mouvement de la Paix

• Coup de gueule : toujours plus de fricpour les bombes atomiques !

• Service public en danger• Territoriaux d’Hennebont, la coupe est pleine.• Se hisser au niveau de Mai 68.• Dossier : Notre-Dame des Landes :

une nouvelle société est en germe.• Des listes d’appellation « citoyennes »

pour dépolitiser les enjeux.• Portrait : Boris• Linky, le compteur qui interpelle.• Radio Bro Gwened 97,3.• Le PCF 56 lance un atelier Culture.• On lâche rien.

Joël GallaisENQUÊTE

Le 20 janvier, le Président Macron décidait que l’aéroport de NDDL ne serait pas construit. Le PCF 56 se félicite de cette décision, bien que celle-ci ait été prise pour des raisons politiciennes : à aucun moment celui-qui-décide-de-ce-qui-est-bon-pour-le-pays n’a donné sa « pensée complexe » sur le sujet. A peine son renonce-

ment annoncé, l’Etat prévenait les occu-pants « non histo-riques » qu’ils devaient être partis avant la fi n de la trêve hivernale. Les habitants de la ZAD revendiquent, eux, de pouvoir rester, et de faire de la ZAD un es-pace d’expérimentation d’une nouvelle gestion du foncier agricole. Un lieu d’expérimentation

sociale et démocratique, libre de ses choix et de leur sens, qu’il s’agisse de la réfection d’une route, du ramassage des poubelles, de la plantation d’arbres, de la construction d’un hangar collectif, de la création d’une épicerie solidaire ou d’une Cuma (coopérative d’utilisation de matériel agricole).Le lait tiré n’est pas vendu mais partagé sur le « non-marché ». Comme d’autres productions (maraîchères essentiellement), il sert également à alimenter un réseau de ravitaille-ment des luttes, initié pendant le mouvement contre la loi travail. Si l’agriculture - bio - est au cœur du projet, c’est d’abord le rapport à l’argent et au collectif qui est réinventé par les zadistes, dont certains portent l’idée d’une « agriculture communiste ».(L’Humanité du 10 février 2018)

La ZAD, zone d’autonomiede décision

Le succès de ces listes répondait à l’aspiration d’une partie de l’électorat à intervenir concrètement sur le local, dans le contexte de déception profonde générée par l’équipe Hollande-Valls-Macron ! Avec l’illusion d’être plus effi cace en agissant « au-delà des obédiences » (HIC 2014), c’est le « ni de droite ni de gauche » du Collectif Citoyen d’Inzinzac, susceptible de ratisser large, mais explicitement tourné contre l’union de la gauche ; c’est le refus des « clivages » d’Hennebont IC qui permet d’intégrer dans une même équipe les militants de l’école privée, les socialistes plus ou moins repentis, des aspirations de gauche et des militants du Modem, voire pire. Le rassemblement labellisé « citoyen » se construit en captant les aspirations au changement, avant tout changement de personnes. Rejet des équipes en place, rejet des projets des municipalités sortantes : à Inzinzac, Armelle Nicolas a capitalisé autour de l’opposition à l’aménagement de la ZAC des Forges. A Hennebont, Initiatives Citoyennes est arrivée à ses fi ns en discréditant systématiquement, pendant des années, les réalisations de la municipalité de gauche à direction communiste. On dénonce « l’esprit partisan »,

le maire cumulard des mandats municipal et départemental, condamnable à Hennebont mais miraculeusement devenu vertueux à Lanester.Et pourtant ! « Lanester ne part pas de rien en ce qui concerne son fonctionnement démocratique » affi rmait le nouveau maire LNC Jean-Claude Perron peu après son élection (Territoires n° 422). « La municipalité précédente avait une bonne pratique d’information de la population ».Outre la pratique de la démocratie participative, la municipalité de J-C Perron puis de Thérèse Thierry n’a pas pu rompre totalement avec l’héritage social et culturel laissé par Jean Maurice et J-P Anfré. Les acquis sont solides, le Parti communiste reste bien implanté et seule l’extrême tempérance politique de la nouvelle équipe peut grignoter lentement cet héritage. Par exemple en ne réagissant pas aux projets de refonte de l’offre scolaire lorientaise qui menaceront à terme l’un des deux collèges publics de la commune de Lanester.A Hennebont le maire ne fait rien contre la fermeture de l’école du quartier du Quimpero. Il s’agit pourtant d’un service public de proximité, indispensable à son projet de « ville durable ».

La baisse de la dotation de l’État n’est pas combattue. Le programme d’HIC prévoyait qu’ « en travaillant avec les villes voisines » on allait « trouver des marges » (dans le cadre de cette « ville durable »). Le lancement d’une OPA sur Inzinzac-Lochrist ayant échoué en 2017, il semble que ce soit au détriment des usagers - par hausse des tarifs - et des personnels - par hausse des exigences - que les marges soient cherchées. A l’issue de la quatrième année du mandat d’IC, la presse note « un climat social très tendu » (Le Télégramme du 12 janvier). Le constat est sans appel.A plus long terme la démocratie participative mise en œuvre par ces édiles « citoyens » montre ses limites. Les 45 % d’abstentions aux élections municipales de Lanester sont un camoufl et pour cette municipalité présentée comme le modèle du genre. L’effacement des alliés privilégiés, socialistes et verts, siphonnés par En Marche, va poser de redoutables problèmes à ces forces locales « citoyennes » et « durables » menacées dans leur survie par la gourmandise de l’extrême centre macronien.

La démocratie en questionLe 26 juin 2016, le référendum qui a donné 55 % au Oui avec 51 % de participation semblait clore le débat : le peuple avait tranché. Or, non seulement la surface de consultation (le seul département 44) était très contestable, mais on sait aujourd’hui que l’hypothèse de l’extension de l’actuel Aéroport Nantes Atlantique, à l’époque considérée irréaliste par les experts, est devenue en un an une option envisageable, à un prix très inférieur à ce qui était indiqué, et avec un nouveau trajet possible des avions minimisant les nuisances sonores. Cela veut dire que les votants de juin 2016 n’avaient pas les bonnes informations…Cela doit servir de leçon pour l’avenir : un référendum ne doit pas pouvoir être décidé sans qu’une commission indépendante en ait validé toutes les garanties démocratiques.

Communisme agricoleQue vont devenir les habitants actuels de NDDL ? Nous faisons partie de ceux qui défendent le droit à l’expérimentation sur ces 1600 ha que se sont appropriés des citoyens qui rêvent et font un monde émancipé de la banque et du profi t. La démocratie est la règle. Libres producteurs associés, chacun apporte selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.

Nous ne sommes pas naïfs au point de croire que l’on peut construire un îlot de communisme dans un océan capitaliste, mais laissons à ceux qui entreprennent quelque chose de neuf et d’hu-main aller au bout de leur utopie.

Renforcer les aéroports existants Après avoir été à fond pour NDDL, les décideurs de Bretagne disent maintenant vouloir travailler à la rénovation des aéroports de Rennes, Lorient, Quimper… Nous avons défendu dès le départ l’idée que NDDL allait à l’inverse d’un aménagement du territoire équilibré au profit des métropoles, en concurrence entre elles. Nous n’allons donc pas changer d’avis.Mais dans le même temps nous posons la question : quels dé-veloppements des territoires, quelles dessertes ferroviaires et fl uviales, quels services publics ? Car l’aménagement du territoire est un tout.

Quelle société voulons-nous ?Et puis, parce qu’il faut réfl échir pour demain, voulons-nous une société de la vitesse et du béton ou une société de la solidarité, non productiviste et non consumériste. Donc avec un usage de l’avion maîtrisé et raisonnable, et un aménagement qui ne soit pas dicté par les Chambres de commerce et les politiciens à leur service.

Notre-Dame des Landes :une nouvelle société est en germe

Des listes d’appellation « citoyennes » pour dépolitiser les enjeuxLinky,

le compteur qui interpelleTrois ans avant l’offensive macronienne contre les partis structurant la vie politique française,les dernières élections municipales, en 2014,

avaient déjà vu fl eurir en Morbihan les listes « citoyennes » : Initiatives citoyennes à Hennebont, Collectif citoyen à Inzinzac complétant Lanester Nouvelle Citoyenneté, aux manettes de la 3ème ville du département depuis plus de 15 ans. Le changement a affecté essentiellement les villes populaires de la région lorientaise, à forte tradition ouvrière. Vannes Projet citoyen n’a pas menacé un seul instant une droite hégémonique de l’est du département !

A peine son renonce-ment annoncé, l’Etat prévenait les occu-pants « non histo-riques » qu’ils devaient être partis avant la fi n de la trêve hivernale. Les habitants de la ZAD revendiquent, eux, de pouvoir rester, et de faire de la ZAD un es-pace d’expérimentation d’une nouvelle gestion du foncier agricole. Un lieu d’expérimentation

J-P Fouillé

PORTRAIT

Boris, un médecin de combat…

Linky,le compteur

qui interpelle

Celle-ci s’implique fortement dans la vie politique au sein du Front Farabundo

Martí de libération nationale marxiste (FMNL) contre le

gouvernement soutenu par les Etats Unis (dont les célèbres escadrons

de la mort ont massacré tant d’opposants, en

particulier Mgr Romero). Sa mère aide dans les camps de réfugiés au Honduras, où beaucoup de salvadoriens se trouvent. C’est à 3 ans que Boris découvre la France avec sa mère, séparée désormais de son père. La vie près de Toulouse est simple, le budget est serré avec un seul salaire. De cette période, il garde l’habitude de la frugalité. Ce n’est qu’à l’âge de 14 ans qu’il retournera pendant huit mois au Salvador faire une plongée dans le passé qu’il découvre avec émotion.

La rencontre avec les communistes

A 16 ans, s’il sait que son cœur est bien ancré à gauche, il veut

que sa raison soit en symbiose avec le sentiment. Pour nourrir sa pensée politique, il adhère à la JC, les jeunes sont cools, trop sans doute ! Bien que dépensant beaucoup d’énergie dans l’animation de la JC, Boris reste sur sa faim. C’est au PCF et

son courant d’idée « La Riposte » qu’il va trouver

matière à alimenter

ses attentes marxistes. Professionnellement, Boris se voit médecin depuis le collège. Le Che, la médecine tropicale, l’humanitaire, les voyages sont les images qui le motivent. Pendant la fameuse première année de médecine où il faut travailler sans relâche, la seule sortie hebdomadaire qu’il s’autorise est la réunion avec ses camarades !

A contre-courant de la médecine traditionnelleEn 2012, Boris est interne à Rennes, il croise un collègue qui milite à l’Association Contre Ordre qui s’oppose au tout puissant et conservateur Ordre des médecins. Elle bagarre pour le droit à l’IVG, contre le numérus clausus, contre les visiteurs médicaux, leaders d’opinion des industries pharmaceutiques auprès des médecins qui prescrivent de manière induite.

Il adhère au Syndicat de Médecine Générale, petit syndicat en faveur du Tiers payant et défenseur de l’Hôpital public. Il part en Finlande à la recherche d’un « système de santé idéal ». Au retour, il se rapproche du Centre de santé de Malakoff en lien avec le PCF.

Aujourd’hui, Boris achève sa thèse, qui porte justement sur les dits centres en France. Il a le projet d’en fonder un bientôt à Hennebont, avec une équipe polyvalente de salariés, (sage-femme, travailleurs sociaux, psychologue, médiateurs de santé de quartier, médecins), dans l’optique de la santé communautaire, celle qui implique une réelle participation des habitants à l’amélioration de leur santé.

L’envie d’apporter une réponse de proximité à un système de santé gangrené par la loi de l’argent.

Le déploiement de la nouvelle génération de compteur électrique d’Enedis, fi liale d’EDF, massivement lancé depuis 2015 et appelé à remplacer 90 % du parc existant, suscite de plus en plus de questions. Entre les messages contradictoires des professionnels et des anti-Linky, diffi cile de s’y retrouver. 7,3 millions de foyers en sont déjà équipés début 2018, à raison de 30.000 installations par jour. L’objectif est d’atteindre les 35 millions fi n 2021. Pour un coût estimé à 4,5 milliards.Une politique volontariste donc, « 26 députés de la République En marche ont pris parti en faveur du déploiement des compteurs intelligents », lit-on dans une tribune du « Monde », le 2 mars 2018. « Il est urgent et nécessaire de faire preuve de pédagogie sur ce sujet, car les compteurs Linky sont un outil majeur au service de la transition énergétique. Outre la simplifi cation évidente qu’ils représentent pour les opérateurs, ils permettent de piloter plus effi cacement le réseau, d’intégrer de nouveaux moyens de production, de nouvelles formes de consommation et, surtout, ils permettent aux consommateurs de mieux connaître et donc de mieux maîtriser leur consommation électrique ».Mais un front du refus s’organise et s’étoffe.Des associations et collectifs se mettent en place, vent debout contre l’installation, telle la Plateforme Opérationnelle Anti Linky, qui argumente en ligne.« Les motifs de plainte sont multiples », explique Danièle Bovin, présidente des Citoyens Eclairés, le collectif anti-Linky du pays de Lorient. Depuis sa création, le collectif ne cesse d’interpeller élus et autorités sur « les dangers des compteurs communicants ». Huit pays européens s’opposent à « Linky ». De même 531 communes refusent ou temporisent l’installation des compteurs dont les mairies communistes de Dieppe, St Etienne du Rouvray, Vitry, mais aussi Le Palais à Belle île. Sur quels arguments ?• Ce compteur permet d’identifi er les principaux postes de dépense d’électricité et transmet directement la consommation à Enedis, mais

la communication réelle de la consommation est un leurre, seuls les ménages les plus précaires y ont accès, pour les autres, c’est en surfacturation.• Les émissions d’ondes électromagnétiques sont intolérables pour certains et le courant radiatif créé par la transmission par les fi ls électriques potentiellement cancérigène. • Linky c’est Big Brother ! même si la CNIL protège les données, le piratage est aisé (déjà fait en Allemagne). Le compteur peut repérer la signature électronique de chacun des appareils, potentiellement, on peut tout savoir de ce qui se passe à l’intérieur de nos maisons.• l’action à distance permet la coupure possible en cas d’impayé, mais surtout un délestage « discret » du réseau temporairement et de manière sélective, en cas de problème d’approvisionnement en électricité sur une zone localisée. C’est plus subtil qu’une coupure nette. • Le coût de l’installation : l’association UFC-Que Choisir a lancé le jeudi 8 mars une pétition contre le fi nancement par les consommateurs de l’installation des compteurs. • Le recours à des centaines de CDD en sous-traitance pour l’installation des compteurs.En tout état de cause, Enedis ne peut pas passer en force. Il doit demander l’autorisation aux mairies, propriétaires des compteurs.A elles alors d’organiser la consultation citoyenne qui s’impose !Ainsi Le compteur Linky est emblématique du capitalisme qui assure des profi ts juteux pour Enedis, dénoncés par la Cour des comptes, sans pour autant correspondre aux besoins des citoyens qui, pour certains, ne se soumettent pas.

Celle-ci s’implique fortement dans la vie politique au sein du Front Farabundo

Martí de libération nationale marxiste (FMNL) contre le

gouvernement soutenu par les Etats Unis (dont les célèbres escadrons

de la mort ont massacré tant d’opposants, en

particulier Mgr Romero). Sa mère aide dans les camps de réfugiés au Honduras, où beaucoup de salvadoriens se trouvent. C’est à 3 ans que Boris découvre la France avec sa mère, séparée désormais de son père. La vie près de Toulouse est simple, le budget est serré avec un seul salaire. De cette période, il garde l’habitude de la frugalité. Ce n’est qu’à l’âge de 14 ans qu’il retournera pendant huit mois au Salvador faire une plongée dans le passé qu’il découvre avec

La rencontre avec les communistes

A 16 ans, s’il sait que son cœur est bien ancré à gauche, il veut

que sa raison soit en symbiose avec le sentiment. Pour nourrir sa pensée politique, il adhère à la JC, les jeunes sont cools, trop sans doute ! Bien que dépensant beaucoup d’énergie dans l’animation de la JC, Boris reste sur sa faim. C’est au PCF et

son courant d’idée « La Riposte » qu’il va trouver

matière à alimenter

particulier Mgr dans les camps de réfugiés au Honduras, où beaucoup de salvadoriens se trouvent. C’est à 3 ans que Boris découvre la France avec sa mère, séparée désormais de son père. La vie près de Toulouse est simple, le budget est serré avec un seul salaire. De cette période, il garde l’habitude de la frugalité. Ce n’est qu’à l’âge de 14 ans qu’il retournera pendant huit mois au Salvador faire une plongée dans le passé qu’il découvre avec émotion.

La rencontre avec les communistes

A 16 ans, s’il sait que son cœur est bien ancré à gauche, il veut

que sa raison soit en symbiose

L’envie d’apporterune réponse de

proximité à un système de santé gangrené

par la loi de l’argent.

L’envie d’apporter

par la loi de l’argent.

Agnès Tétu

Agnès Tétu

Quand Boris se promenait en landau, bébé, il servait de prétexte à sa mère pour faire de la reconnaissance dans les quartiers sans être repérée ! Boris est né en 1988, en pleine guerre civile au Salvador, d’un père salvadorien et d’une mère infi rmière française arrivée en 1983.

PARLONS-EN

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Quel avenir pourle port de Lorient ?C’est le thème du forum organisé par l’Association des Elus Communistes et Républicains le 12 avril à Lorient. Professionnels, syndicalistes, univer-sitaires, élus… Les acteurs du port de Lorient sont invités à échanger sur les enjeux économiques, environnemen-taux, sociaux, de l’activité portuaire, à l’échelle du territoire et plus largement de la France et de l’Europe.En présence de Sébastien Jumel, dépu-té PCF de Seine Maritime, ancien maire de Dieppe.

Entrée libre sur inscription au 02 97 21 01 26 ou [email protected]

Hennebont : maintenir une école de proximité

L’école maternelle Angela Duval est menacée de ferme-ture. Confrontée à une diminution pro-gressive des effec-tifs, elle accueille au jourd ’ hu i une seule classe d’une trentaine d’élèves. « Maintenir l’école

pour une classe unique coûte cher » avance le maire André Harte-reau, soutenu par la droite. Les élus du Front de gauche, de leur côté, plaident pour le maintien de cette école dans un quartier composé à 70 % de logements HLM et où va éclore prochainement un nouvel éco-quartier de 135 logements.

Fermeture du cidff à lorientL a f e r m e t u r e d u C e n t r e d’Information sur les Droits des Femmes et Familles, victime des baisses de subventions, a soulevé l ’ i re des élu.e.s communistes de Lorient et Lanester qui défendent « le seul lieu d’accueil de l’agglo où des femmes victimes de violence, pouva ient t rouver écoute , réconfort, soutien, et refuge » « Cette fermeture est consternante alors que la parole des femmes victimes de violences se libère », réaffi rmaient les élu.e.s le 8 mars, journée internationale des droits des femmes.

Liberté pour Salah HamouriArrêté le 23 août, le jeune avocat franco-palestinien est depuis détenu sans inculpation ni réel procès dans une prison du Néguev en Israël. Les démocrates s’insurgent contre cette détention arbitraire et en appellent en vain aux autorités françaises pour exiger la libération du ressortissant français dont le seul tort est de soutenir le droit du peuple palestinien à une terre et un Etat.

trentaine d’élèves.

pour une classe unique coûte cher » avance le maire André Harte-

réconfort, soutien, et refuge » « Cette fermeture est consternante

Le PCF 56 lanceun atelier CultureAprès avoir beaucoup souffert, le budget alloué à la culture est stabilisé à 1,1 % du budget national. Le gouvernement communique sur un effort historique. Mais « en même temps », les budgets « culture » ont baissé dans 59 % des collectivités locales en 2015-2016, cette tendance se poursuivant depuis (La Gazette des communes du 23/02/2017).C’est dans ce contexte que le PCF 56 lance son atelier Culture dont les objectifs sont à la fois de découvrir, contester, proposer.

Création d’une bibliothèque partisane, projections de fi lms et débats ; visites commentées d’expositions, de l’écomusée des Forges, de l’Artothèque Hennebont… L’atelier entend s’exprimer sur les politiques culturelles municipales : baisses de subventions, suppression du bibliobus à Lorient, prix des spectacles, disparition des petites salles… L’atelier accueillera des artistes, des historiens, des témoins, des acteurs, des musiciens, des écrivains, des penseurs ou des professionnels, et tous ceux qui ont une conception de la culture « élitaire pour tous » pour reprendre les mots d’Antoine Vitez.

RADIO BRO GWENED 97,3

La petite radio a largement dépassé l’âge de la maturité. Envi-sagée d’abord par les militants-collecteurs de Dastum qui sou-haitaient un débouché aux trésors de l’oralité qu’ils collectent, l’association RBG fut créée en 1981. Sa première émission - 100 mètres à peu près ! - eut lieu en 1982 mais le vrai démarrage commence en 1983. Le premier studio est installé dans un sous-sol de Malguenac puis à Bieuzy-les-Eaux, encouragée par Roland Le Merlu, maire communiste inspiré qui contribua aussi à lancer l’Art dans les chapelles. Radio associative, elle fonctionne avec 6 salariés, 4,5 « temps pleins » et d’innombrables bénévoles, des anciens, militants de la culture bretonne, passionnés désireux de partager, et des jeunes, notamment de jeunes bretonnants pour qui la radio peut être un tremplin pour d’autres aventures.Elle est gérée, comme toute association, par un conseil d’Admi-nistration composé de représentants des salariés, des auditeurs, des contributeurs ainsi que des collectivités locales qui la sub-ventionnent. La radio bénéfi cie des fi nancements de l’Etat et de la région. Le Conseil départemental contribue ainsi que de

nombreuses communes. Plusieurs dizaines de souscripteurs individuels complètent des ressources qui excluent tout apport publicitaire.Le bilinguisme de RBG assure une audience élargie pour ce me-dia de pays. Les ondes sont ouvertes aux associations, aux or-ganisateurs de festivités. Chaque mois la radio s’installe dans une commune pour y découvrir richesses et talents. On y diffuse des musiques variées, issues de la culture bretonne mais aussi musiques du monde, de grande qualité. Avec RBG le Vannetais (dialecte vannetais) reste vivant à travers les émissions d’actua-lité, les témoignages, les émissions musicales. Trente quatre ans de collectage ! L’association, consciente de l’importance de la ri-chesse patrimoniale accumulée, a déjà versé 1800 de ses heures d’enregistrement aux Archives départementales.

Elle niche à Pontivy, au sein de la Maison des Associations où est installé le studio. Radio Bro Gwened, radio de pays du Vannetais linguistique, c’est-à-dire le Morbihan,est une radio en langue bretonne bien originale : elle est bilingue, elle diffuse autant en français qu’en breton, et ses émissions en breton placent le breton vannetaisau cœur.

92,6 (Pontivy), 97,3 (Lorient) et en ligne : Radio Bro Gwened en ligne.

Pour écouterRBG

tous » pour reprendre les mots d’Antoine Vitez.

J-P Fouillé

Communes : résister à l’austérité

Vendredi 30 mars 18h30 au local du PCF à Lorient 24 rue Jules Legrand Exposition commentée sur l’avant-garde russe engagée dans la révolution de 1917 Focus sur « La Chinoise » de Jean-Luc Godard, fi lm prophétique réalisé en 1967, danslequel des étudiants s’interrogent sur le marxisme-léninisme, la lutte des classes, la cultureet la révolution, celle qui s’opère en Chine notamment. Un chef-d’œuvre cinématographiquequi préfi gure mai 1968 et qui est dévoilé à travers quelques courts extraits (durée 30 minutes) A 20h30, pot fraternel avec retour sur les hits de 1968.

La Chinoise » de Jean-Luc Godard, réalisé en 1967, préfi gure mai 1968

C’est devenu un rituel. Tous les ans des militants communistes marquent les vœux de Lorient Agglomération d’une intervention contre les baisses de dotations de l’Etat aux Collectivités locales.