terreur et chaos fabriqués par la psychiatrie

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TERREUR ET CHAOS fabriqués par la psychiatrie Rapport et rôle de la psychiatrie dans le terrorisme international, et recommandations Publié par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme Fondée en 1969

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Page 1: Terreur et Chaos  fabriqués par la psychiatrie

TERREURET CHAOS

fabriqués par la psychiatrieRapport et rôle de la psychiatrie dans le terrorisme international,

et recommandations

« Un contrôleur du mental habile pourrait

d’abord occasionner une transe hypnotique

(à l’aide de drogues). Ensuite, il pourrait

utiliser une ou plusieurs techniques de

modification du comportement avec un vif

succès. Les drogues à elles seules, sans

suggestions émises, affectent le mental au

hasard. Mais quand les drogues sont

combinées avec l’hypnose, un individu peut

être modelé et manipulé au-delà de son

propre accord. »

Walter Bowart,auteur du livre Opération Contrôle du Mental

Publié par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

Fondée en 1969

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INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

La psychiatrie prétend être la seule autorité enmatière de santé mentale. Les faits, cependant,démontrent que la réalité est toute autre :

1. LES « TROUBLES PSYCHIATRIQUES » NE SONT PASDE VRAIES MALADIES. En médecine, certains critèresprécis doivent être réunis pour qu’un certain étatphysique soit appelé maladie. Des frissons et de lafièvre sont des symptômes. La malaria, la fièvretyphoïde sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manière objective l’existencede maladies somatiques. Alors qu’en psychiatrie,personne n’a pu prouver scientifiquement l’existen-ce de la moindre « maladie » mentale.

2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES « TROU-BLES » MENTAUX, NON DES MALADIES RÉELLES.Alors que la médecine somatique a l’habitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptômes observéschez différents patients est appelé trouble ou syn-drome, en l’absence d’une origine connue. JosephGlenmullen, de l’école de médecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que « tous ses diagnostics nesont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptômes soi-disant apparentés, non des maladies. » LeDr Thomas Szasz, professeur émérite en psychia-trie, fait remarquer qu’ « il n’existe pas d’analyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprésence ou l’absence d’une maladie mentale, commec’est le cas pour la plupart des maladies physiques. »

3. LA PSYCHIATRIE N’A JAMAIS PU ÉTABLIR L’ORIGINEDES « TROUBLES ». D’importantes organisationspsychiatriques, tels l’Association américainede psychiatrie et l’Institut national américain de lasanté mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troublesmentaux. De même, ils ne connaissent pas les effetsspécifiques qu’auront leurs « traitements » sur le

patient. Ils n’avancent que des théories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait défaut.

Comme le déclarait un ancien président del’Association mondiale de psychiatrie :« L’époque où les psychiatres pensaient pouvoirguérir les malades mentaux est révolue. À l’ave-nir, les malades mentaux devront apprendre àvivre avec leur maladie. »

4. LA THÉORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLESMENTAUX RÉSULTENT D’UN « DÉSÉQUILIBRE CHI-MIQUE » DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,NON UN FAIT. Une des théories psychiatriquesles plus répandues (en fait la clé pour la vente desmédicaments psychotropes) est que les troublesmentaux résultent d’un déséquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour d’autres théories, iln’y a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu’ « [Il]n’existe aucun test disponible pour mesurer l’étatchimique du cerveau d’une personne vivante. »

5. LE CERVEAU N’EST PAS LA VÉRITABLE CAUSE DESPROBLÈMES DE LA VIE. Les gens sont confrontésà des problèmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent à la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde déclarer que ces troubles constituent une « mala-die du cerveau » qu’on ne peut soulager qu’à l’aidede pilules dangereuses est malhonnête, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes qu’un narcotique, peuvent conduire à laviolence et au suicide. Elles masquent la véritablecause des problèmes de la vie et affaiblissentl’individu. Ainsi, la personne se trouve dans l’im-possibilité de recouvrer sa santé et de retrouverl’espoir d’une vie future plus saine.

Publiée par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme.

© 2004 CCHR. Tous droits réservés. CITIZENS COMMISSION ON HUMAN RIGHTS, COMMISSION DES CITOYENS POUR LES DROITS DE L’HOMME, CCHR, CCDH et le symbole de la CCDH sont des marques déposées propriété de Citizens Commission on Human Rights.Imprimé par Southern California Graphics, 8432 Steller Drive, Culver City, CA 90232, États-Unis. Item #18905-3 FRENCH

Aux États-Unis, CCDH est une association à but non lucratif exemptée d’impôts par l’administration fiscale.

L ’éducation tient une place prépondérante dans toute initiativepour renverser le déclin social. La CCDH assume cette res-ponsabilité très sérieusement. Grâce à une large diffusion de

son site Internet, de livres, de lettres d’information et autres publi-cations, la CCDH renseigne de plus en plus de patients, de familles,de professionnels, de législateurs et autres personnes sur la vérité à

propos de la psychiatrie et sur ce qui peut et devrait être entrepris.Les publications de la CCDH – disponibles en 15 langues – mon-

trent l’impact destructif de la psychiatrie sur le racisme, l’éduca-tion, les femmes, la justice, la réhabilitation des toxicomanes,la moralité, les personnes âgées, la religion et autres domaines.Cette liste comprend :

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’HommeSUSCITER UNE PRISE DE CONSCIENCE

MISE EN GARDE : Personne ne devrait interrompre sa consommation de médicamentspsychiatriques sans l’avis et l’assistance d’un médecin non psychiatre compétent.

LLAA VVÉÉRRIITTAABBLLEE CCRRIISSEE ddee llaa ssaannttéé mmeennttaalleeRapport sur la nature non scientifique de la psychiatrie et sur sonmanque de résultats, et recommandations

PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE :: UUNN SSEECCTTEEUURR CCOORRRROOMMPPUULLaa ffrraauuddee àà ggrraannddee éécchheelllleeRapport et recommandations

LL’’IIMMPPOOSSTTUURREE DDEE LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLaa ssuubbvveerrssiioonn ddee llaa mmééddeecciinneeRapport sur l’influence négative de la psychiatrie sur le systèmede santé, et recommandations

PPSSEEUUDDOOSSCCIIEENNCCEE –– LLeess ffaauuxx ddiiaaggnnoossttiiccss ddee llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur une imposture scientifique, et recommandations

SSCCHHIIZZOOPPHHRRÉÉNNIIEE –– UUnnee mmaallaaddiiee qquuii rraappppoorrttee àà llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les mensonges et les faux diagnostics psychiatriques,et recommandations

UUNNEE RRÉÉAALLIITTÉÉ BBRRUUTTAALLEE –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss nnuuiissiibblleess ddee ll aa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les effets destructifs de l’électrochoc et de la psychochirurgie, et recommandations

VVIIOOLLSS EENN PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLeess ffeemmmmeess eett lleess eennffaannttss vviiccttiimmeessRapport sur les abus sexuels dans le domaine de la santé mentale,et recommandations

CCOONNTTRRAAIINNTTEESS FFAATTAALLEESS –– LLaa vviioolleennccee eenn gguuiisseedd ee «« ttrraaiitteemmeenntt »» ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur l’utilisation des mesures de contention dansles établissements de santé mentale, et recommandations

LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– PPlloonnggee llee mmoonnddee ddaannss ll ’’eennffeerr dd ee ss ddrroogguueessRapport et recommandations

RRÉÉHHAABBIILLIITTAATTIIOONN DDEESS TTOOXXIICCOOMMAANNEESSRapport sur les résultats désastreux des programmes psychiatriquesà base de méthadone et autres drogues de substitution,et recommandations

EENNFFAANNTTSS SSOOUUSS DDRROOGGUUEESS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS,, dd ee ss vv ii ee ss ddééttrruuiitteessRapport sur les faux diagnostics psychiatriqueset sur leurs conséquences, et recommandations

LLEESS JJEEUUNNEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’eenn pprreenndd aauuxx eennffaannttss eett aaddoolleesscceennttss Rapport sur les programmes, tests et évaluations psychiatriquesdans les écoles, et recommandations

QQUUAANNDD LLEE DDAANNGGEERR PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEE SSEE RRAAPPPPRROOCCHHEEDDEE VVOOUUSS –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss ssoouuss ccoonnttrraaiinntteeRapport sur l’échec des centres psychiatriques en ville,et recommandations

LLEESS AARRTTIISSTTEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’aattttaaqquuee àà llaa ccrrééaattiivviittééRapport et recommandations

QQUUAANNDD LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE AATTTTAAQQUUEE LLAA RREELLIIGGIIOONNRapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiquesreligieuses, et recommandations

ÉÉRROOSSIIOONN DDEE LLAA JJUUSSTTIICCEE –– LLaa ppssyycchhiiaattrriiee ccoorrrroommpptt llee ddrrooiittRapport et recommandations : subversion psychiatrique destribunaux et des maisons de correction

AABBUUSS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS ssuurr lleess ppeerrssoonnnneess ââggééeessRapport et recommandations

TTEERRRREEUURR EETT CCHHAAOOSS ffaabbrriiqquuééss ppaarr llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport et rôle de la psychiatrie dans le terrorisme international,et recommandations

LLAA CCRRÉÉAATTIIOONN DDUU RRAACCIISSMMEE –– LLaa ttrraahhiissoonn ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur le rôle de la psychiatrie dans les conflits raciaux,et recommandations

LLAA CCOOMMMMIISSSSIIOONN DDEESS CCIITTOOYYEENNSS PPOOUURR LLEESS DDRROOIITTSS DDEE LL’’HHOOMMMMEESSaauuvveeggaarrddeerr lleess ddrrooiittss ddee ll ’’hhoommmmee ddaannss llee ddoommaaiinnee ddee llaa ssaannttéé mmeennttaallee

Crédits photo : couverture : Andrea Comas/Reuters/Corbis ; page 4 : Landov ; page 6 : 2 photos de Corbis ; AP Wideworld ; page 7 : Reuters/Corbis; page 8 : New York Magazine ; Getty Images ; Reuters/Corbis ; page 9 : Reuters/Corbis ; AP Photos ;Tokyo Shimban/Corbis ; page 10 : Bettmann/Corbis ; Tom Treick/The Oregonian/Corbis ; page 11 : Corbis Sygma ; Pool/AP Photo ; page 13 : Corbis ; Colgate University Archives ; AP Wideworld ; page 14 : Reuters/Corbis ; page 16 : deux photosde David Leeson/Dallas Morning News/Corbis ; English Greg/Corbis Sygma ; page 20 : Bettmann/Corbis ; page 21 : AP Photos ; page 22 : Reuters/Corbis ; page 24 : Bettmann/Corbis ; page 25 : Reuters/Corbis ; page 26 : David Turnley/Corbis.

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®

Page 3: Terreur et Chaos  fabriqués par la psychiatrie

TABLE DES MATIÈRESIntroduction : La fabrication de criminels ....................2

Chapitre un :Les « médecins » de la mort ..................5

Chapitre deux : Les psychiatres justifient le terrorisme ..........................15

Chapitre trois : Les idéologies génèrent la haine raciale ......................19

Chapitre quatre : Cibler les victimes ................................23

Chapitre cinq : La voie de la guérison ..........................27

Recommandations ..............................28

Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme Internationale ........29

CHAOS ETTERREUR

Fabriqués par la Psychiatrie

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Personne n’a oublié les attaques terroristes du 11septembre 2001 contre les tours jumelles duWorld Trade Center à New York et contre lePentagone à Washington DC : les avions enflammes entrant en collision avec les bâti-

ments ; des personnes sautant des immeubles en feu versune mort certaine ; tout unquartier de Manhattan sedécomposant en poussière ;les pompiers se précipitantdans les bâtiments en trainde s’effondrer et devenantà leur tour des victimes. Unmonde abasourdi se repas-sant encore et encore lesimages, essayant de com-prendre la pensée criminel-le qui avait pu concevoir untel plan, et pire encore,l’exécuter.

Des actes d’une violen-ce aussi inimaginable nouschoquent tous. Quel genrede personne peut être aussiimpitoyable et destructriceau point de vouloir renon-cer à sa propre vie ? Quelgenre de mentalité peutplanifier méthodiquementet exécuter une telle bou-cherie avec une indifférencetotale pour l’humanité ?Des « experts » prétendent que ces marchands de terreurne sont pas plus irrationnels que vous ou moi et que nousavons tous des « démons » intérieurs.

Prenez garde à ces experts parce que leurs déclara-tions sont des mensonges flagrants. Le terrorisme est

créé ; il n’appartient pas à la nature humaine. Les bombeshumaines sont fabriquées, on ne naît pas ainsi. En réalité,le terrorisme est le résultat de l’action de fous voués à ladestruction, et ces fous sont le résultat typique des tech-niques psychiatriques ou psychologiques qui ont pourbut le contrôle du mental et du comportement. Ceux qui

se suicident en se transfor-mant en bombe humaine nesont pas rationnels : ce sontdes individus faibles etmalléables, psychologique-ment endoctrinés pourassassiner des gens inno-cents sans éprouver deremords ni de considéra-tion pour la valeur de leurpropre vie. Ce sont desassassins fabriqués.

Une partie de ce pro-cessus implique l’utilisationde drogues psychiatriques,destinées à modifier l’étatmental d’une personne.Voyez les racines du mot :assassin. En 1090, HasanIbn Al-Sabbah fonda dansune forteresse montagneu-se au sud de la MerCaspienne, un groupe ter-roriste appelé : l’Ordred’Ismaili. Pour former lesdisciples à devenir des

tueurs, on leur a d’abord donné des drogues de façon àles rendre inconscients et on les a amenés dans un jardinluxueux, rempli de femmes. Ils furent réveillés afin dejouir de ces « délices » et ensuite ils furent drogués à nou-veau et renvoyés au « Grand Maître » qui supervisait leur

INTRODUCTIONLa fabrication de criminels

I N T R O D U C T I O NL a f a b r i c a t i o n d e c r i m i n e l s

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« Le terrorisme est créé, il n’appartient pas à la nature

humaine. Les bombes humainessont fabriquées, on ne naît pasainsi. En réalité, le terrorisme

est le résultat de l’action de fousvoués à la destruction, et ces fous

sont le résultat typique destechniques psychiatriques ou

psychologiques qui ont pour butle contrôle du mental et du

comportement. »Jan Eastgate

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formation. Le « Grand Maître » leur assurait qu’ils nel’avaient jamais quitté, mais qu’ils avaient plutôt goûté àun avant-goût du paradis qui les attendait s’ils s’acquit-taient avec succès de leur mission de meurtriers.1 Du faitde la grande quantité de haschisch utilisée pour les enni-vrer, les tueurs devinrent connus sous le nom de« Hashishiyn » (de l’arabe, « utilisateur de haschisch ») etplus tard, « Hashishiyn » devint « assassins ».2

Les pilotes japonais « kamikazes » qui se suicidaienten attaquant les bateaux alliés pendant la Seconde Guerremondiale utilisaient des amphétamines pour annihilerleur impulsion naturelle à survivre.3 Les effets secon-daires des amphétamines comprennent la psychose, l’eu-phorie et la combativité.4

Pour Beverly Eakman, auteur et éducatrice, « Lesactes inqualifiables de terreur, la torture et les tueries en massene sont pas tant le résultat d’individus qui ont perdu l’espritmais plutôt le résultat d’individus qui ont perdu leur conscien-ce. Les attaques suicides atroces perpétrées contre le WorldTrade Center et le Pentagone remontent à Osama Ben Laden...et le mentor en chef de Ben Laden est un ancien psychiatre... Cene serait pas la première fois que des psychiatres se retrouventà manipuler des personnages charismatiques mais faibles. Cespsychiatres peuvent alors alimenter la haine de ces derniers etflatter leur égo au point que finalement même l’acte le plus bar-bare puisse leur apparaître acceptable et raisonnable, au nomd’une cause tordue ».

Depuis « la solution finale » mise en place par Hitler,en Allemagne il y a 70 ans, ou l’impensable « purificationethnique » et les purges en Bosnie et au Kosovo dans lesannées 1990, jusqu’aux bombes humaines d’aujourd’hui,le monde a énormément souffert entre les mains d’assas-sins programmés et de maniaques du crime de masse.

Cette publication nous montre quels sont les acteursclefs qui se cachent derrière la montée alarmante du ter-rorisme de nos jours : certains psychiatres et psycho-logues. En exposant publiquement cette source destructive

qui se cache derrière le terrorisme, on ouvre des perspec-tives et l’on fournit des solutions à un phénomène quiautrement resterait incompréhensible et dévastateur.

Sincèrement,

Jan EastgatePrésidente de la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme internationale

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Tandis que les médias, le 11 septembre, se concentraient sur Osama Ben Laden, très peuconnaissaient le rôle que jouait le psychiatre égyptien, Ayman Al-Zawahiri, le bras droit de Ben Laden.

Les explosions du train de Madrid, en Espagne, le 11 mars 2004, ont été imaginées et organisées parle psychiatre marocain Abu Hafiza.

Des drogues psychiatriques ont été utilisées pour opérer unlavage de cerveau sur de jeuneshommes en Irak et créer ainsi des auteurs d’attentats suicides.

Pour créer des terroristes, on utiliseaussi des méthodes psychologiquesafin de détruire l’individualisme, lejugement moral et la responsabilitépersonnelle.

Ceux qui contrôlent le mentalcombinent la douleur, les droguespsychiatriques et l’hypnose pouramener des individus (y comprisdes enfants) à devenir des machinesà tuer sans pitié.

3

FAITS IMPORTANTS

12

45

Le 11 mars 2004, à 8 heures du matin, en pleine heure de pointe, 10 bombes ont déchiqueté les passagers des trains dans 3 gares de Madrid.

Cette attaque terroriste, comme celle contre le World Trade Center, impliquait des psychiatres appartenant au premier cercle d’Al Quaeda.

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andis que les médias du 11 septembre seconcentraient sur Osama Ben Laden, surson groupe terrroriste Al Quaeda basé enAfghanistan et sur les 19 pirates de l’airliés à Al Quaeda, très peu connaissaient lerôle que jouait le psychiatre égyptien,

Ayman Al-Zawahiri.Vincent Cannistraro, ancien haut responsable du

contre-terrorisme dans les services de renseignements(CIA), place Zawahiri au cœur du problème : « Zawahiriest la personne - il est le com-mandant des opérations... lenuméro un, le bras droitd’Osama Ben Laden... Il croitque la violence purifie... Il tuedes gens innocents. »5

Ce terroriste impla-cable a été appelé « le cer-veau de Ben Laden » parMuntasir Zayat, un conseil-ler juridique égyptien qui apassé trois ans en prisonavec Al-Zawahiri.6

Le docteur Al-Zawahiriet Al Quaeda ont travailléensemble lors des attaquesdu 11 septembre et cen’était ni la première, ni ladernière fois.

La tragédie de MadridLe matin, en pleine heure de pointe, à Madrid en

Espagne, le jeudi 11 mars 2004, 10 explosions ont éventrédes trains dans trois gares pleines de monde, faisant 191morts et 1 900 blessés.

Celui que l’on dit être le cerveau de toute cette affai-re est le psychiatre marocain, Abu Hafiza ; il a organisé unplan qui prévoyait d’utiliser six agents secrets ; les

bombes fabriquées étaient prévues pour sauter toutessimultanément, de façon à amplifier la violence et créerun impact psychologique plus grand.7

La planification avait commencé au moins 10 moisplus tôt, quand Hafiza réunit un certain nombre d’agentsd’Al Quaeda venant d’Arabie Saoudite et qu’il les emme-na à Fallujah en Irak. Pendant les quelques mois suivants,se faisant passer pour un enseignant d’une école religieu-se, Hafiza se déplaça en Irak pour ramasser des informa-tions, en se référant à Ayman d’Al-Zawahiri.

Les explosions deMadrid furent les dernièresde sa carrière meurtrière deterroriste, qui remonte aumilieu des années 1990,quand Hafiza entra dans lecercle des intimes d’AlQuaeda.

La création deterroristes parlavage du cerveau

En mars 2004, le jour-nal londonien The Timesrévéle qu’Al Quaeda drogueet fait des lavages de cer-veau à de jeunes hommesen Irak pour qu’ils devien-nent des auteurs d’atten-

tats suicides. Le processus implique l’utilisation de dou-leur et de drogue en combinaison avec l’hypnose.

Selon le Colonel Karim Sultan, chef de la police deKarbala, en Irak ; « c’est un long processus pour leur faire unlavage de cerveau. Ils les séduisent avec de l’argent et ils com-mencent ensuite à utiliser des drogues sur eux jusqu’à ce qu’ilssoient à demi- conscients. »8

Sur une période de trois semaines en mars 2004,Karbala a subi neuf attentats suicides. La violence aurait

« L’ancien psychiatre AymanZawahiri est la personne – il est le

commandant des opérations... le numéro un, le bras droit

d’Osama (Ben Laden)... Il croitque la violence purifie... »

Vincent Cannistraro, ancien hautfonctionnaire du contre-terrorisme, dans

les services de renseignements (CIA)

T

CHAPITRE UNLes « médecins »

de la mort

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été bien pire si les officiersdu Colonel Sultan n’avaientpas capturé 12 hommesdans des villages périphé-riques – un certain nombred’entre eux étant connuscomme étant drogués et « prêts à passer à l’action. »9

D’autres méthodespsychologiques de « lavagede cerveau », employéespar des groupes terroristes,incluent l’utilisation d’une procédure comportant troisétapes : « le dégel », « le changement » et « la recongéla-tion ». « Le dégel » isole physiquement la personne de seshabitudes, de ses sources d’information, de ses relationssociales et de ses structures de soutien ; ensuite, l’humilia-tion de l’individu est pratiquée pour qu’il se perçoivecomme étant indigne, soi-disant pour le motiver à changer.

« Le changement » amène la personne à adopter de nouvelles attitudes, très souvent par la contrainte « Larecongélation » implique... « l’intégration des nouvelles

attitudes dans le reste de la personna lité... »10

Ce processus, égale-ment appelé « Entraîne-ment de la Sensibilité », aété « développé pour étu-dier comment les genspourraient être sociale-ment et psychologique-ment manipulés pourrenoncer à leur âme... ».11

Le résultat final étant ladestruction de l’indi-

vidualisme, du jugement moral et de la responsabilitépersonnelle.

Des psychiatres et des psychologues se sont vantésd’être capables, par l’utilisation de ces méthodes, deprogrammer des individus pour qu’ils deviennent desassassins. Bien avant que quelqu’un n’ait entendu par-ler du « Candidat Mandchou » (une personne qui, aumoyen de drogues et d’hypnose, est inconsciemmentprogrammée pour tuer), George Estabrooks, un psycho-logue et ancien professeur de l’Université Colgate de

« Une étude sur la cheville ouvrière du terrorisme - les instigateurs des

attaques terroristes - montre une mainmise des psychiatres et psychologues,

mais le plus évident est les armes de leurcommerce : méthodes des drogues

et méthodes coercitives partiesintégrantes de la création d’un corps

mondial terroriste. »

TERRORISME: Les méthodes employéespar ceux qui forment les

terroristes impliquentl’utilisation de drogues et de conditionnements

psychologiques ainsi quel’endoctrinement

idéologique. Ces méthodespermettent aux terroristes

de perpétrer des atrocitéstelles que l’attentat à la

bombe sur les casernes deMarines à Beyrouth

(1983), l’attentat à labombe sur l’ambassade

des États-Unis auKenya et en Tanzanie

(1998) et dans la villesainte de Karbala en Irak

où des attentats suicidesont tué 112 personnes,

le 2 mars 2004.

Kenya : Attentat à la bombe sur l’ambassade des États-Unis, 1998

Beyrouth : Attentat à la bombe sur des casernes de Marines, 1983 Karbala, Irak : Attentat terroriste à la bombe, 2004

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New York, a annoncé la création de CandidatsMandchous opérationnels pendant la Deuxième GuerreMondiale, du côté des alliés. « La clef, pour créer unespion ou un assassin efficace », a-t-il dit « consiste à réussirà diviser la personnalité d’un homme, ou à créer une multipersonnalité, à l’aide de l’hypnotisme... Ce n’est pas de lascience-fiction. Cela a été et est encore fait. Je l’ai fait. »12

De nombreuses études ont permis de vérifier queles psychotropes peuvent « s’emparer du mentalhumain contre la volonté de l’individu. »13 WalterBowart a écrit, dans son livre Opération Contrôle duMental : « Un contrôleur du mental habile pourrait d’abordoccasionner une transe hypnotique (à l’aide de drogues).Ensuite, il pourrait utiliser une ou plusieurs techniques demodification du comportement avec un vif succès. Lesdrogues à elles seules, sans suggestions émises, affectent lemental au hasard. Mais quand les drogues sont combinéesavec l’hypnose, un individu peut être modelé et manipulé au-delà de son propre accord. »14

Il est bien connu quedes drogues psychia-triques incitent à un com-portement violent. Uneétude suédoise, portantsur 2000 délinquants juvé-niles, a constaté que 40 %de ces jeunes consom-maient abusivement untranquillisant psychia-trique connu comme étantun « réducteur de peur » ;une drogue qui leur a per-mis de commettre desactes d’une violence extrê-me sans qu’ils en éprou-vent de regrets. Ceux quien ont abusé n’ont montréaucune culpabilité en cequi concerne leurs fautes

violentes. « Je n’ai pas ressenti d’émotion quand je l’ai poi-gnardé cinq fois » a annoncé un adolescent.15

On estime que, dans le monde entier, 250 000enfants sont forcés à s’engager dans des combats armés,sur l’ordre de révolutionnaires et de terroristes.16 Selonun rapport des Nations Unies, beaucoup de ces enfantssont drogués avec des amphétamines et des tranquilli-sants pour leur permettre « de continuer leur foliemeurtrière pendant des jours. »17

Corinne Dufka, de l’Observatoire des Droits del’Homme, a déclaré : « Il semble qu’il y ait une stratégie trèsorganisée pour contrôler les enfants : en les droguant au maxi-mum, en détruisant leurs souvenirs et leurs moyens de défen-se et en les amenant à être des machines à tuer qui n’ont plusd’empathie ou de compassion pour la population civile. »18

Colin Ross, docteur en médecine, auteur deL’Oiseau bleu : la création délibérée du dédoublement de lapersonnalité par des psychiatres et spécialiste de l’étudedes méthodes psychiatriques coercitives, a révélé

qu’une variété de tech-niques pourrait êtreexploitée, par un techni-cien psychiatrique habile,pour programmer un indi-vidu à commettre des actesviolents. L’hypnose, lors-qu’elle est combinée à desdrogues et de la douleur,exerce une influence pluspuissante.

Ross soupçonne quela proportion d’auteursd’attentats suicides quisont programmés avec desdrogues est « proche de100 pour cent. »

C H A P I T R E U NL e s « m é d e c i n s » d e l a m o r t

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On estime que, dans le monde entier,250 000 enfants sont forcés à s’engager dans des combats armés, sur l’ordre de

révolutionnaires et de terroristes. Selon un rapport des Nations Unies,

beaucoup de ces enfants sont drogués avecdes amphétamines et des tranquillisants pour

leur permettre « de continuer leur foliemeurtrière pendant des jours ».

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Page 10: Terreur et Chaos  fabriqués par la psychiatrie

A u cours des dix dernières années, une explosionde violences gratuites a terrorisé le monde.L’examen de ces phénomènes destructifs a révé-

lé, en fait, l’influence de traitements psychiatriques derrièretout acte de terrorisme.

Comme Gordon Thomas, envoyé spécial et auteurde Voyage dans la démence, l’écrivait en 1989 : « Tandisque le terrorisme politique a largement captivé l’attentionpour quelques temps, presque rien n’a été rendu publicde nos jours, sur la manière dont les médecins utilisentleurs connaissances et leurs aptitudes pour le soutenir...Rien de ce que j’avais recherché auparavant, ne m’avaitpréparé à la sombre réalité des médecins qui entrepren-nent délibérément de détruire les esprits et les corps qu’ilsavaient appris à soigner. »19

Quelques exemples donnant le frisson, prouventque dès le départ les influences de la psychiatrie et de lapsychologie sont au cœur du terrorisme international :

Ayman al-Zawahiri : Le deuxième homme le plus recher-ché dans le monde ; il est le conseiller en chef de OsamaBen Laden et aussi un psychiatre et un chirurgien qui a étécondamné pour terrorisme en Égypte et condamné à mortpar contumace.20 Al-Zawahiri a étudié le comportement, lapsychologie et la pharmacologie lors de ses études enmédecine à l’université du Caire. Selon le conseiller juri-

dique islamiste Muntasir Zayat, le Dr Al-Zawahiri est pourBen Laden, « ce que le cerveau représente pour le corps...capable de remodeler la pensée et la mentalité de BenLaden et de le convertir à la cause du Jihad afghan et de luifaire exporter l’idéologie du Jihad. »21 Interpol a émis unmandat d’arrêt contre le Dr Al-Zawahiri à cause de son rôledans l’attaque terroriste contre le World Trade Center et lePentagone.22 Cofer Black, un ex-expert en terrorisme de laCIA, actuellement membre du département d’état, disaitd’Al-Zawahiri : « Il représente une plus grande menace queBen Laden. »23

Abu Hafiza : Psychiatre marocain, un des plus anciensleaders d’Al Quaeda est réputé pour avoir conçu l’attentatà la bombe des trains de Madrid le 11 mars 2004 ; selon lesrapports, il a dirigé les opérations qui ont fourni un supportlogistique au meneur Mohammed Atta et à d’autres terro-ristes impliqués dans les attaques du 11 septembre auWorld Trade Center et au Pentagone. Il a aussi été impliqué

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SANTÉ MENTALELes terroristes

Osama bin LadenAyman al-Zawahiri

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Page 11: Terreur et Chaos  fabriqués par la psychiatrie

le 11 avril 2002, dans l’attentat suicide qui a tué 21 per-sonnes, pour la plupart des touristes, dans la station bal-néaire de l’île de Djerba (Tunisie). Il est également lié à unesérie d’explosions de voitures piégées et d’autres explosionsà Casablanca au Maroc, le 16 mai 2003, où 43 personnesont été tuées, dont 12 étaient des bombes humaines, etplus de 100 personnes ont été blessées.

Dr Masamitsu Susaki, Président de Aum la véritésuprême, Japon : Le 20 mars 1995, une attaque au gazneurotoxique dans le métro de Tokyo a fait 12 morts et plusde 5 500 malades.24 Le gaz neurotoxique utilisé était dusarin, un produit chimique développé par les nazis durant laSeconde Guerre mondiale.25 Alors que l’attaque fut ordon-née par le leader de Aum, Shoko Ashara, c’est le Dr Sasaki,président de Aum et psychiatre, qui a introduit des droguespsychotropes, stimulantes et hallucinogènes au sein dugroupe, avec l’intention d’effacer tout sentiment qu’unepersonne pouvait ressentir pour le sexe opposé. Despreuves ont été fournies lors du procès de Aum, en février1996 et ont révélé que Sasaki avait fait de Asahara un accrodu LSD qui se laissa ensuite aller à des « rapports sexuelsanormaux ». Un autre médecin de Aum, Ikuoo Hayashi, acertifié avoir utilisé un barbiturique, du thiopental desodium (un médicament connu pour provoquer la psychose)et des traitements par électrochoc pour « enlever la mémoi-re » des adhérents de l’Aum.26 Des douzaines de membressont morts à cause du thiopental de sodium.27 Pendant lesrituels d’initiation de l’Aum, plus de 2 600 personnes sesont vu donné du LSD.28

« Carlos le Chacal » (Illich Ramirez Sanchez) :Originaire du Venezuela, fut l’un des plus renommés « ter-roristes révolutionnaires » de l’histoire des mouvementsinsurgés modernes. Diplômé de l’Université PatriceLumumba de Moscou en 1969 où il a été entraîné dans leterrorisme psychologique et « le lavage de cerveau », « Le Chacal », selon les rapports, travaillait pour MuammarKadhafi de Libye et Saddam Hussein d’Irak.29

Responsable de nombreuxpiratages aériens et d’atten-tats à la bombe, il fut décritcomme « un terroriste sanspitié qui opérait de sang-froid et avec une grandeprécision. »30

Aziz Al-Abub (alias Ibrahim al-Nadhir) : Le psychiatre quise cache derrière les tortures et les interrogatoires d’otageskidnappés par les terroristes à Beyrouth, au Liban. Al-Abub aétudié la persuasion politique, « les lavages de cerveaux » etd’autres méthodes psychologiques au campus PatriceLumumba de Moscou dans les années 1980. Il s’est familia-risé avec les dernières techniques pharmaceutiques sovié-tiques pour « maintenir une personne passive pendant unelongue durée et réduire sa volonté à résister. » Il a fourni des« excitants » aux personnes faisant les attentats suicides etles a implantées avec une idée de gloire, de sacrifice et demort. Mais sa principale cible est le mental des gens qu’ilattaque, jouant avec les tensions et la peur, à la suite desactes terroristes. De nos jours, Al-Abub travaillerait dans lesystème carcéral en Iran, où il se trouve dans une positionparfaite pour créer un grand nombre de criminels pour desattentats suicides sous l’effet de drogues et d’autres tech-niques psychiatriques.31

Frantz Fanon : La rhétorique du terroriste d’aujourd’huipeut remonter à Fanon, qui s’est entraîné en France pourdevenir psychiatre. Il a rejoint la guerre d’indépendance

Carlos le Chacal Prise d’otage de cadres du pétrole par Carlos, Vienne 1975

Shoko Asahara

Gauche : « Carlos leChacal » (Illich RamirezSanchez) était un diplôméde l’Université PatriceLumumba de Moscou où il a appris le terrorismepsychologique et lestechniques de « lavagede cerveau » et il mit enpratique ses leçons demanière impitoyable avec de nombreuxpiratages aériens, prises d’otage (ci-dessus)et des attentats à la bombe.

Bien que l’attentat mortel au gaz neurotoxique de 1995 dans le métro de Tokyo ait été ordonné par

Shoko Asahara, leader suprême d’Aum, c’est le psychiatre Masamitsu Susaki qui conduisit le leader et ses membres sur un chemin destructeur

en les rendant dépendant de drogues puissantes et débilitantes comme le LSD.

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algérienne en 1954. Blâmant l’Ouest pour avoir déshu-manisé les cultures locales, il prêchait que pour atteindre laliberté et la santé mentale, il fallait avoir recours à des actesde violence. Peu importait si la violence servait à quelquechose, du moment que la cause était célèbre et médiatisée.Le terrorisme implique la mort, affirmait-il, mais il a aussi desbuts positifs et des effets libérateurs. Dans son livre, Lesmisères de la Terre, Fanon écrivait : « la violence est uneforce purificatrice. Elle libère l’état natif de son complexed’infériorité, du désespoir et de l’inaction. Elle le rend sanspeur et restaure son respect de soi. »32

L’unabomber : aux États-Unis, Théodore Kaczynski a livré16 colis piégés à des scientifiques, des académiciens, etd’autres personnes pendant plus de 17 ans, tuant trois per-sonnes et en blessant 23. Suite à son arrestation, il a étérévélé qu’entre 1959 et 1962, Kaczynski a fait l’objet d’une

expérience de contrôle mental. Elle visaità mesurer les réactions des personnessous l’effet du stress. Des psychologuesde Harvard ont conduit l’expérience. Ona identifié le chef de la recherche commeétant le psychiatre Henry Murray, unlieutenant colonel durant la SecondeGuerre mondiale, qui avait travaillé pourl’organisation précédant la CIA, leBureau des Services Stratégiques (OSS).Murray s’occupa de psychanalyse dansles années 1920 et développa une« théorie de la personnalité » : appli-quant ces théories pour la sélection desagents de l’OSS et aussi probablementlors d’interrogatoires. L’expérience de

contrôle du mental deMurray à Harvard était sousla coupe de Sidney Gottlieb,un psychiatre et cerveau dela division des services tech-niques de la CIA.33 SelonKaczynski, l’interrogatoireintensif dont il a fait l’objetfut « véhément, mené defond en comble et person-nellement abusif ». Il a atta-qué ses idéaux et sescroyances les plus chères.Par la suite, Kaczynski acommencé à avoir des pen-

sées au sujet de « démons de la société » et une idéologiede révolution anti-technologie.34

L’attentat d’Oklahoma City : Le bombardement du bâti-ment fédéral Alfred P. Murrah d’Oklahoma City fut, à cetteépoque, le plus grand acte de violence terroriste jamais

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Henry Murray Ted Kaczynski

« La violence est une forcepurificatrice. Elle libère l’état natif

de son complexe d’infériorité, du désespoir et de l’inaction. Elle rend sans peur et restaure

le respect de soi. »Frantz Fanon, psychiatre et terroriste,

auteur de Les Misères de la Terre

Frantz Fanon galvanisé par la

Guerre Algérienne pour l’Indépendance (ci-dessus) en 1954, a utilisé sa formation

de psychiatre pouradhérer au terrorisme

en tant que noble cause, enprêchant que la violence

était nécessaire pouratteindre la liberté et

la santé mentale.

La vie changea pour Ted Kaczynski, responsable de l’unabomber,après des expériences sur le contrôle du mental auxquelles il participa

de 1959 à 1962, dans le cadre d’un projet de recherche mené par le psychiatre Henry Murray à Harvard.

Troupes françaises en Algérie, 1956

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commis aux États-Unis. Dansson livre, « Les autres cesinconnus », Stephen Jones,avocat principal de la défen-se dans l’affaire États-Uniscontre McVeigh, a affirmé :« La véritable histoire dubombardement... s’étendcomme une toile, du cœurde l’Amérique à la capitale dela nation, à l’Orient, àl’Europe et au Moyen-Orient,et beaucoup de choses res-tent un mystère. »35 SelonDavid Hoffman dans« L’attentat d’Oklahoma Cityet La politique de la terreur »,Timothy McVeigh avait étésergent dans l’armée et avaitsuivi des cours sur les Psy-Ops* (opérations psycholo-giques) à Fort Riley.

Richard Baumhammers :Le 28 avril 2000, à Pitts-burgh en Pennsylvanie,Baumhammers a tiré sursix personnes, en tuant cinq et paralysant la sixième.Les victimes comprenaient deux indiens, deux asia-tiques, un afro-américain et une femme juive qui habi-taient près de chez ses parents. Souhaitant obtenir lamême notoriété que Hitler et que les auteurs des atten-tats suicides d’Oklahoma City, Baumhammers a fré-quenté des sites Web consacrés à la suprématieblanche et a essayé de former le parti politique FreeMarket (Marché libre), s’opposant à l’immigration desnon-blancs et des non-européens. Il a ensuite choisises victimes en conséquence. Avant de tuer, il avait vu12 psychologues et psychiatres et pris au moins 17médicaments psychiatriques différents.36

Timothy McVeigh : pendant l’opération Tempête du désert, 1991

Responsable de 168 morts, Timothy McVeigh (ci-dessus) avaitreçu auparavant une formation en « opérations psychologiques »dans l’armée, qui incluait des techniques de contrôle mental.

* Opérations psychologiques (Psy-Ops) est l’étude de la psychologie àdes fins militaires avec l’objectif premier « de provoquer ou renforcerdes attitudes et des comportements étrangerspropices à servir lesobjectifs de celui qui les a créés. » Les Psy-Ops peuvent être utiliséespour « influencer les émotions, les motifs, le raisonnement objectif oule comportement d’un public prédéterminé. »

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En 1995, un professeur de New York décida de traduire etdistribuer un manuel soviétique intitulé : « le lavage decerveau : une synthèse du manuel russe sur la psycho-

politique », pour avertir le public du dangers.* Le manuel étaitbasé sur les méthodes d’Ivan Pavlov, un psychiatre russe qui adéveloppé des théories sur les « réflexes conditionnés » grâce àses expériences sur les chiens, au début des années 1900.

Les travaux de Pavlov ont conduit à une fausse concep-tion psychiatrique de base qui a survécu jusqu’à nos jours :que, tout comme les chiens, les hommes sont, à la base, desanimaux programmables que l’on peut influencer par la peuret la récompense. Les expériences de Pavlov établirent les fon-dations pour la plupart des techniques inhumaines de lavagede cerveau utilisées par l’Union Soviétique et la Chine au milieudu 20e siècle.

Le manuel révélait ceci : « Les premiers psychiatres russes,pionniers de cette science de la psychiatrie, ont parfaitementcompris que l’hypnose est provoquée par une peur aiguë. Ils ontégalement découvert que cela pouvait être provoqué par deschocs d’origine émotionnelle, et aussi par une privation extrême,aussi bien que par des coups et des drogues. »37

« En pervertissant les institutions d’une nation », continua-t-il, « et amenant une dégradation générale à un tel degré que

la privation et la dépression en résultent. Seuls des chocsmineurs seront nécessaires pour produire, sur la population engénéral, une réaction docile ou une hystérie. » Le manuelenseigne que la seule menace de guerre ou de bombardementcrée cette hystérie.38

Ce sont ces méthodes que les psychiatres terroristes tels quele Dr Aziz Al-Abub, ont apprises des psychiatres du KGB (servicessecrets soviétiques) à l’Université Patrice Lumumba en URSS.

DES PSYCHOPOLITIQUESLa guerre contre le mental

En utilisant les méthodes de

conditionnement dePavlov sur les chiens

pour affirmer quel’homme n’est qu’un

animal programmable,les psychiatres russes

ont incarcéré desdissidents soviétiques

dans des goulags où ils furent drogués

et réduit à des zombies contrôlables.

Ivan Pavlov dans son laboratoire

Des nouveaux prisonniers arrivent dans un goulag de Sibérie

* La psychopolitique a été décrite par les Soviétiques comme « l’art et la sciencepour faire valoir ses droits et maintenir la domination sur les pensées et laloyauté des individus, des officiers, des bureaux et des masses, et d’influencerles nations ennemies conquises par la “guérison mentale” ».

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Pendant l’ère soviétique, les instituts Patrice Lumumba etLénine ont entraîné des étudiants en psychologie sociale,aux combats non armés et à la guérilla. Entre 1968 et 1975on a estimé que 2 500 terroristes et guérilleros ont étéentraînés là-bas.39

« Le programme d’études à l’Université PatriceLumumba couvrait tous les aspects des techniques depersuasion », y compris les moyens de « manipuler et sicela s’avère nécessaire, contraindre sans avoir recours àla force physique », écrivait Gordon Thomas, auteur de« Un Voyage dans la démence, Torture médicale et lesContrôleurs du mental ».40 Les psychiatres soviétiquesqui se voyaient eux-mêmes, « moins comme agissantsous les ordres du KGB, que comme s’acquittant desfonctions normales d’un médecin », ont conseillé desterroristes sur la manière de gagner la coopération d’uncaptif en utilisant des drogues.41 De telles drogues pou-vaient réduire une personne à un point « proche de l’imbécilité, ou provoquer des inflammations desarticulations ou une fragilité osseuse, créer une cécitétemporaire, altérer la parole, produire l’incontinence,résulter en une perte de cheveux et conduire à une élé-vation effrayante de la température corporelle », c’estce qu’affirmait Thomas.42

Thomas a également noté que des séminaires étaientconsacrés aux « étapes nécessaires pour dépouiller un indivi-du de son identité, et construire quelque chose de totale-ment neuf sur une fondation psychique mise à nu. Danscette agression contre l’identité, un facteur clé consistait àcréer un état de dépendance infantile, de manière à cequ’une personne soit désorientée, jusqu’à ce que finalementelle... “meurt pour le monde”. À ce stade uniquement,disaient les psychiatres du KGB dans leurs conférences, la vic-time était prête à recevoir le “sauvetage” de ceux qui main-tenant contrôlaient chacune de ses actions. »

Il existe d’autres centres « psychopolitiques » commel’Institut Tavistok en Grande Bretagne et l’École de Francforten Allemagne.

Des techniques ont été développées pour « écraser lapsyché humaine au point d’admettre n’importe quoi », selonle psychiatre spécialiste du contrôle du mental de la CIA,Sidney Gottlieb. Le psychiatre britannique William Sargant,collègue de Gottlieb, recommandait d’utiliser des droguespour des « sources résistantes », notant que les « fonctionsdes drogues sont de provoquer la capitulation, pour aider àtransformer la résistance en coopération. »43

LA RÉUNION DESCONTRÔLEURS DU MENTALCes précurseurs de la terreur des temps modernes (et de lacontre terreur) ont orchestré des projets de contrôle dumental pendant la Guerre Froide.

❚ Sidney Gottlieb, le « grand sorcier » des services derenseignements américains a développé des « tech-niques » pour « écraser la psyché humaine au point où iladmettrait n’importe quoi. »

❚ Le professeur et psychologue de l’Université de Colgate,Georges Estabrooks décrit l’hypnotisme et la programmationutilisés sur les soldats alliés pendant la Seconde Guerre mon-diale pour exécuter des tâches sans qu’ils le sachent ou sansleur consentement. Selon Estabrooks, créer des assassinsdépendait du fait de « diviser » la personnalité du sujet ou d’enfaire une « personnalité multiple », grâce à l’hypnotisme.

❚ William Sargant fonda et dirigea le Département de lamédecine psychologique à l’hôpital St Thomas de Londres,

où il a mené des expériencesde contrôle du mental, ausous-sol. On a rapporté quel’on a trouvé la traduction descitations tirées de la « Bataillepour le mental » de Sargantdans des camps d’entraî-nement de Al Quaeda enAfganistan.44

William Sargant

George Estabrooks Sidney Gottlieb

LE CONTRÔLE

MENTAL À

L’ÉPOQUE ET

MAINTENANT ?

Le livre et le film classiquesLe Candidat Mandchou(Search for ManchurianCandidate), racontel’histoire d’un major qui,suspectant la période de savie où il avait fait la guerrede Corée, dénoue commentlui et d’autres avaient étéenlevés et reçu un « lavagede cerveau ». Un desprincipaux personnagesétait le sergent Shaw,que l’on voit ci-dessusétranglant un camaradeobéissant à l’injonctionhypnotique de seskidnappeurs.

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En 1942, le Premier ministrebritannique Winston Churchill déclaraitque les psychologues et les psychiatresétaient « capables de faire énormémentde mal » et qu’on devrait les empêcherde s’impliquer dans les forces armées.

Quelques psychiatres glorifient etjustifient les actes criminels vicieux des terroristes en évoquant descirconstances atténuantes mentales,biologiques ou culturelles.

En 2002, le Dr Adel Sadeq, président del’Association des Psychiatres Arabesqualifiait les personnes faisant desattentats suicides, de martyres et les actes commis, d’autosacrifice et d’honneur.

Le personnel psychiatrique procuraitdes antidépresseurs provoquant dela violence aux hommes et auxfemmes qui travaillaient dans lesprisons iraquiennes où les prisonniersétaient torturés et maltraités.

Des sources militaires affirment que des pilotes sont placés sous unrégime qui comporte des stimulantspsychiatriques pour combattre lafatigue. Les effets secondaires de ces médicaments incluent la dépressionet les sentiments d’agressivité et deparanoïa.

1234

FAITS IMPORTANTS

Des investigations sur le phénomène terroriste ont montré que l’influence des psychiatres, des psychologues et de leurs méthodes

était forte et convaincante dans les groupes terroristes. Le président de l’Association arabe de psychiatrie et directeur

du département de psychiatrie à l’Université Ain Shams, Adel Sadeq (ci-dessus), incita les téléspectateurs à devenir des bombes humaines,

qualifiant le moment de se faire exploser de moment de « félicité ».

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Le président Georges W. Bush décrivait lesopérations kamikaze du World Trade Centercomme « des actes de fous ». Et la plupart desgens sont d’accord. Cependant, les « experts »de la santé mentale qui conseillent les

services de renseignements sur l’état mental desterroristes, soutiennent que ces fous étaientparfaitement sains d’esprit.

Le Dr Adel Sadeq, président de l’Association despsychiatres arabes et chef du département de psychia-trie à l’Université Ein Shams du Caire, explique lachose suivante : « Quand lemartyr atteint l’étape“un” et ensuite le “boum”, ilexplose et se sent voler, parcequ’il sait avec certitude qu’iln’est pas mort... c’est unetransition vers un autremonde, beaucoup plus beau.Personne dans le monde(occidental) ne sacrifie sa viepour sa patrie. »45

Il affirme plus loin :« ... La structure psycholo-gique (de celui qui commetun attentat suicide) est celled’un individu qui adore lavie. Cela peut sembler étran-ge aux gens [qui] ne com-prennent pas [l’attentat suicide], parce que leur structureculturelle n’a aucun concept d’autosacrifice et d’honneur. »

Dans les 24 mois qui ont suivi les affirmations deSadeq, le nombre d’attentats suicides à la bombe auMoyen Orient, est passé de 201 à 499.

Le Dr Jerrold M. Post, psychiatre, « expert » enpsychologie politique et ancien analyste de la CIA, quienseigne à l’Université Georges Washington, dit luiaussi que les terroristes ne sont pas des

psychopathes, « mais utilisent une stratégie psychologiqueen vue d’obtenir un changement politique. »47 Post a renduvisite à Mohamed Khalfan Khamis, le terroristeresponsable de la mort de 10 innocents et de 74 blesséslors de l’attentat de 1998 à l’Ambassade Américaine enTanzanie. Post a rencontré Mohamed quatre fois et atrouvé qu’il est « indiscutablement une personneremarquable ».48

Concernant le Dr Aziz Al-Abub, le psychiatre quia torturé et drogué des otages à Beyrouth, dans lesannées 1980, Post prétend qu’il possédait peut-

être « une prédispositiongénétique pour devenir à lafois un terroriste et un bour-reau parce qu’il disposait d’unmontant anormal de gènesfavorisant la rancune. »49

Selon Post, SaddamHussein n’est pas « irra-tionnel », « impulsif » ousouffrant d’un troublepsychotique. C’est pour-tant l’homme qui a mis enbranle une guerre sauvageen Iran entre 1980 et 1988,qui a emprisonné et puisexécuté 8 000 membres dela résistance kurde et qui autilisé des armes chi-

miques contre des villages kurdes, tuant près de 5 000personnes et en blessant 45 000 autres. Post prétendque Hussein a seulement une « apparence de para-noïaque » et que ses troubles « remontent jusqu’au seinde sa mère... »50

En glorifiant les actes criminels notoires de ceuxqui commettent des attentats suicides et en ramenantla portée de ces actes horribles à une simple malchancepsychologique ou biologique, les psychiatres, quel que

« ... En tant que psychiatreprofessionnel, je dis que le

summum de la félicité est atteintà la fin du compte à rebours : dix,neuf, huit, sept, six, cinq, quatre,

trois, deux, un. Et alors vous pressezle bouton pour vous faire sauter. »46

Adel Sadeq, président de l’Association arabe de psychiatrie parlant à propos

des bombes humaines, 2002

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CHAPITRE DEUXLes psychiatres

justifient le terrorisme

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soit leur camp, partagentles mêmes points de vue sur la penséecriminelle. Ces points devue consistent à nier ladangerosité réelle de ces criminels pour enquelque sorte lesprotéger. Et cela sansprendre en considérationles risques pour la société.

IRAK : des forces armées droguéesDans un conflit où l’ennemi est prêt à frapper à

n’importe quel moment et à partir de n’importe quelendroit, il est impensable que l’on distribue auxmilitaires des drogues psychiatriques qui atténuent lavigilance afin de les « calmer ».

Le terrorisme et la guerre en Irak ont été uneaubaine pour les psychiatres aux États-Unis.

En janvier 2003, des médias aux États-Unis ont rapporté que deux pilotes américains avaient

pris des amphétaminesau moment où ils ontaccidentellement lâchéune bombe dans le Sudde l’Afghanistan, tuantpar erreur quatreCanadiens.51 Selon dessources militaires, l’utili-sation de tels médica-ments (communément

appelés Dextrine, une drogue psychiatrique stimulan-te) fait partie du régime qui inclut des amphétaminespour combattre la fatigue puis des sédatifs pour pro-voquer le sommeil entre les missions. Les pilotes lesappellent les « pilules qui font aller » (go pills) oules « pilules qui ne font pas aller » (no-go pills). Leseffets secondaires des amphétamines comprennentl’euphorie, la dépression, l’hypertension et la dépendance. Il existe également une possibilitéde « réactions d’idiosyncrasie » (des sentiments agres-sifs et de paranoïa peuvent s’associer avec les amphé-tamines) ainsi que le risque de devenir dépendant de

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Dans un conflit où l’ennemi est prêt à frapper à n’importequel moment et à partir de

n’importe quel endroit, il estimpensable que l’on distribue

aux militaires des droguespsychiatriques qui atténuent lavigilance afin de les « calmer ».

La guerre en Iraka donne aux psychiatres

un potentiel de nouveauxclients à qui délivrer

leurs traitements.

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« l’utilisation cycliqued’une combinaison sti-mulant / sédatif ».52

En mars 2003, LeNew York Times rappor-tait : « Des psychiatres etpsychologues militaires, destravailleurs sociaux etd’autres travailleurs de lasanté mentale sont présents(en Irak) pour offrir leurstraitements sur les lignesavancées... » Le magazinePeople rapportait lesmêmes faits en mars2004, ajoutant que descours de psychologie de« gestion de la colère »étaient donnés à des sol-dats. Alors qu’on prétendque « la gestion de lacolère » apprend auxindividus à contrôler leuragressivité et leur colère,il y a très peu de preuves qui démontrent que cela fonc-tionne. Surtout il est évident que ça peut rendrele comportement bien pire encore. Dans une classe degestion de la colère, aux États-Unis, un garçon a frappé

un autre si fort que la vic-time était encore à l’hôpi-tal six jours plus tard.53

On a donné des anti-dépresseurs à des sol-dats, ces mêmes droguesqui ont fait l’objet d’une enquête en 2004 de la FDA (Food andDrug Administration :Administration desAliments et des Drogues)car leurs propriétésconduisent à la violenceou au suicide.54 Ils peu-vent également provo-quer l’anxiété, l’agitation,l’insomnie, des rêvesbizarres, la confusion etl’acathisie (une incapaci-té à se tenir tranquille) etaboutir à des comporte-ments violents. Ladépendance physique

qui en découle est également un problème.Le 30 avril 2004, les stations de télévision

mondiales ont montré des images de prisonniersiraquiens torturés et maltraités par des soldatsaméricains dans la prison de Abu Ghraib, à l’extérieurde Bagdad.55 Cependant, ce qu’on ne savait pas alors,c’était que des psychiatres avaient distribué desmédicaments psychoactifs aux employés hommes etfemmes de la prison. Le spécialiste David Bischel arapporté que « la section responsable du stress ducombattant avait fait distribuer du Prozac et du Paxil engrosses quantités » au personnel de la prison, « essayantainsi de remédier à la frustration et à la dépression ».56

Comme le magazine Time l’a rapporté lors de laprise de conscience du 11 septembre, personne nedevrait errer dans la nature en étant sous desantidépresseurs qui provoquent l’amnésie.57

Outrepasser cette règle sciemment et donner auxsoldats responsables du maintien de la paix, desantidépresseurs qui déclenchent la violence est, aumieux un mauvais conseil médical, au pire un crime.

« Je suis sûr qu’il serait importantde réduire autant que possible

les travaux de ces messieurs(psychologues et psychiatres) qui

sont capables de faire beaucoup demal avec ce qui peut très facilement

dégénérer en charlatanerie. On doit les contrôler de très près

et ils ne devraient pas être autorisésà se rassembler en grand nombre

au sein des services de combat au frais de la collectivité. »58

Winston Churchill, Premier ministre britannique, 1942

Jerrold Post, psychiatre et expert en psychologie politique qui enseigne àl’université George Washington a déclaré publiquement que son opinion de professionnel, en tant qu’ancien analyste de la CIA, est que les terroristes qui tuent ne sont pas psychopathes, « mais utilisent une stratégie psychologique dans un but de transfert politique ».

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L’influence préalable de lapsychiatrie est apparente dans lesvues racistes et le fondamentalismereligieux radical de la plupart des groupes terroristes.

Déjà en 1916, les psychiatresallemands ont mis en place unecampagne pour « purifier la race »au moyen de la stérilisation et dela castration de « sujets impropres ».Ceux ainsi « sélectionnés » étaientéventuellement gazés dans descamps de concentration.

La « purification ethnique » deBosnie-Herzegovina et du Kosovoétait basée sur les mêmes théoriespsychiatriques « d’hygiène raciale »et de supériorité / infériorité racialequi ont conduit à l’holocauste nazi.

23

FAITS IMPORTANTS

1

L’idéologie eugénique de la pureté raciale mise en œuvre par Hitler et les psychiatres allemands fut développée par des psychiatres

et des psychologues sous la conduite de Ernst Rüdin (en haut à gauche).L’eugénisme a tracé le chemin au programme Nazi d’euthanasie,

à l’Holocauste, et plus tard a conduit directement à d’autres atrocités, telles que la purification ethnique dans les Balkans pendant les années 90.

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C H A P I T R E T R O I SU n e i d é o l o g i e s q u i g é n è r e l a h a i n e r a c i a l e

19

La plupart des groupes terroristes de nos joursembrassent des vues politiques extrémistes ettiennent des positions racistes telles que la« suprématie blanche », l’anti-sémitisme, lefondamentalisme religieux radical et l’anti-

occidentalisme.L’histoire montre avec logique, que ces caractéris-

tiques sont la preuve de l’influence préalable de la psychiatrie, souvent avant que le groupe terroriste nesoit formé.

Ce sont despsychiatres qui ontcréé le nazisme

En 1895, près de 40ans avant que le partinazi n’accède au pouvoir,le psychiatre suisse alle-mand Alfred Ploetz, unadepte du mouvementeugéniste, a publié toutun ensemble de théoriesmatérialistes sur l’infé-riorité raciale dans « Labonne forme de notre race etla Protection des faibles ». Ily répandit le concept de destruction de vies inutilesqualifié de « pur traitement de guérison », et inventa lemot Rassenhygiene (hygiène raciale).

En 1905, Ploetz co-fonda la Société d’hygiène racia-le. Plus tard, le régime nazi a soutenu Ploetz et sesconfrères en les aidant à fournir les « fondations biolo-giques » pour l’état racial nazi.59

Un autre co-fondateur, le psychiatre Ernst Rüdin,était le premier auteur des lois sur la stérilisation del’Allemagne nazie de 1933. Il a insisté pour que la psy-chiatrie tienne un rôle important pour purifier la race

qui, disait-il, impliquait le fait que les personnes généti-quement « déficientes » ne « devaient pas être en mesu-re de procréer ».60

Aveuglé par une attaque au gaz empoisonné lorsde la Première Guerre mondiale, Hitler fut admis dansun hôpital militaire en 1918, où le psychiatre EdmondForster l’a hypnotisé. Après avoir mis Hitler en transe,Forster lui a implanté la croyance que l’Allemagne avaitbesoin de lui, qu’il devait recouvrer sa vue pour servir

la cause de la résurrec-tion nationale.61

Le psychiatre AlfredHoch, en 1920, dans sonlivre La permission dedétruire la vie des gensindignes de vivre, deman-dait que l’euthanasie soitpratiquée sur les per-sonnes « mentalementdéficientes ». En 1932, lesidées d’hygiène racialedes psychiatres étaientdevenues une scienceconformiste. On en par-lait dans 26 cours différents dans les facul-

tés de médecine de la plupart des universités allemandes – tout cela, bien avant que Hitler ne vienneau pouvoir en 1933.

La première étape du plan modèle eugénique de lapsychiatrie était la stérilisation et la castration de ceuxjugés « biologiquement malsains », tels que les maladesmentaux, les handicapés mentaux, les homosexuels etles gens de « couleur ». Entre 1934 et 1945, près de350 000 personnes furent stérilisées. En 1940, des centres« d’éliminations » utilisant des gaz pour exterminer lespatients mentaux se sont mis en place dans les asiles

CHAPITRE TROIS Une idéologie qui génère

la haine raciale

« Les psychiatres doivent êtreregardés... comme ceux

qui ont développé et raffiné les fondements idéologiques

et intellectuels de la théorie racialeet du meurtre médicalisé... »

Ernest Hunter, psychiatre et auteur deDimensions of Medical and Psychiatric

Responsability in the Third Reich, (L’ampleur de la responsabilité médicale et

psychiatrique pendant le 3e Reich), 1993

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allemands. Un an plus tard, ce programme d’euthanasiea été étendu aux camps de concentration. « La tuerie dansles camps de concentration a continué selon les mêmes ligneset avec les mêmes formes de recommandation que pour lesasiles d’aliénés », notait fièrement un psychiatre allemand.

Étrangement, on a seulement engagé des poursuitescontre quatre psychiatres nazis sur des dizaines, lors duprocès de Nuremberg en 1946. La plupart ont échappé àla justice et beaucoup d’entre eux sont retournés à despratiques psychiatriques après la guerre. Certainsd’entre eux ont même occupé à nouveau des postes augouvernement.

Ce n’est pas avant 1999 que les psychiatres alle-mands ont pleinement admis publiquement que la psy-chiatrie avait généré l’idéologie « eugénique » et « d’in-fériorité / supériorité raciale » qui a empoisonné lesesprits allemands pendant près de trois décennies avantque les nazis ne prennent le pouvoir.

Épuration ethnique : Les BalkansL’hygiène raciale et l’eugénisme ont encore un

potentiel dévastateur : les 10 ans de conflits en Bosnie etau Kosovo dans les années 1990, qui ont fait des dizainesde milliers de morts, tirent leurs sources des mêmesthéories psychiatriques nazies.

Le psychiatre serbe Jovan Raskovic, en 1986, a été leco-auteur de l’infâme Mémoire de l’Académie des sciencesde Serbie, qui se faisait l’avocat de la création d’une« plus grande Serbie », réclamant que les Serbes avaientbesoin de dominer les minorités croates et musulmanesà cause de leur supériorité psychologique. Il a égale-ment fondé le Parti Démocratique Serbe (SDS), grâceauquel il promouvait ses idées de la domination serbesur tous les Yougoslaves. De la même manière qu’AdolfHitler accusait les Juifs de dépouiller les Allemands deleurs moyens d’existence, Raskovic a ranimé les préju-gés et la haine contre les Croates et les Musulmans bos-niaques en les blâmant pour les problèmes économiquesde la Serbie.

Dans les années 1980, Raskovic a dénigré de façonrépétitive les Musulmans bosniaques - avec des termesfreudiens, les appelant des personnalités en phase anale,et cataloguant les Croates de types « de castration duplus bas niveau ». À cause de ces traits de caractères, ilen a conclu que les Serbes (disposant d’une personnali-té œdipienne) comprenaient l’autorité et le commande-ment, et devaient régner sur les autres peuples deYougoslavie. [œdipienne : une notion freudienne tom-

Au début des années 1920, lepoliticien d’avenir Adolf Hitlera lu les eugénistes allemands

et en fut profondément influencé.Deux livres écrits par les psychiatres,Alfred Ploetz et Alfred Hoche, respecti-vement, La bonne forme de notre raceet la Protection des faibles (1905) et Lasentence de destruction de vies qui nevalent pas la peine d’être vécues(1920) ont aidé Hitler à finaliser lesthéories qu’il avait énoncées dansMein Kampf (Mon combat) écrit en1924, le livre qui a préparé la scène dumeurtre de millions de gens. CommeHitler l’affirmait : « Le droit à la libertépersonnelle cède le pas au devoir depréserver la race ».

Le psychiatre allemand ErnstRüdin était l’idéologue nazi au som-met et l’architecte en chef du pro-gramme d’hygiène raciale nazi. Il aégalement influencé Hitler, en établis-sant la fausse science de « psychiatrieeugénique » en 1926 où le conceptde survie des plus valides pouvait êtreétendu jusqu’aux faibles mentalementet moralement, envoyant ainsi descentaines de milliers de patients à lastérilisation et en fin de compte, à lamort. Il a mis en action ses plans d’hy-giène raciale bien établis grâce auxsoutiens et aux fonds nazis.

Préparer la scène du génocide

Alfred Ploetz

Alfred E. Hoche

L’holocauste

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bée en disgrâce où l’en-fant mâle fantasme sur lefait d’assumer le com-mandement de la familleen tuant son père, et enayant des relationssexuelles avec sa mère.]

Radovan Karadzic,un psychiatre, élève etami loyal de Raskovic, futchoisi à la tête du PartiSDS. Lui aussi devint l’undes principaux instiga-teurs, puis le leader de laguerre en Serbie contre lesCroates et les Bosniaques.En juillet 1995, il fut accu-sé de génocide et decrimes contre l’humanitépar le tribunal desNations Unies statuant sur les crimes de guerre. Il secacha et est actuellement sur la liste des personnesrecherchées, pour être condamné à cause de ses crimes.

Slobodan Milosevic, le puissant président de laSerbie pendant la guerre des Balkans, était le patient deKaradzic depuis 25 ans. Après la mort de Raskovic etla disparition de Karadzic, il maintint le conflit contreles minorités ethniques jusqu’à ce que la Serbie soitcontrainte d’abandonner. Il fut arrêté et jugé par leTribunal des Crimes de Guerre pour le rôle qu’il avaitjoué dans les guerres génocides en Bosnie et auKosovo.

Ensemble, ces hommes ont orchestré une guerrequi eut pour résultats plus de 100 000 morts et 1,5 mil-lions de personnes chassées de leurs maisons. Mais lesvictimes ne furent pas seulement les morts et les civilsdéplacés. En 1992, le monde apprit l’existence de« camps de viols » en Bosnie où les Serbes violaientsystématiquement les femmes emprisonnées. Lorsqueles victimes tombaient enceintes, on les empêchaitd’avorter. Le gouvernement bosniaque a rapporté que

ces viols se montent àenviron 50 000, et desobservateurs allemandsdu conflit ont noté que« ces viols étaient une tac-tique de guerre plutôt qu’unsimple amusement de lapart des soldats ; lorsque lestroupes de Karadzic pre-naient un village, des viols àtous les niveaux commen-çaient, et continuaient dansles camps de prisonniers misen place ». Ces rapports,a i n s i q u e b e a u c o u pd’autres au sujet d’atro-cités similaires, ont étéconfirmés par les vic-times qui ont compa-ru devant le tribunal

des Nations Unies et témoigné contre leurs ancienstortionnaires.

LES AUTEURS DU CONFLIT DES BALKANS :Le génocide racial et religieux en Bosnie fut inspiré

par le psychiatre Jovan Raskovic. Avec un autre psychiatre,Radovan Karadzic, il a permis les tortures en masse,

le viol et le meurtre d’innocents. L’ancien Premier ministreSlobodan Milosevic, un ancien patient de Karadzic,

organisa et finança une purification ethnique du Kosovo.

Jovan Raskovic

Prisonniers dans un camp de concentration serbe

L’hygiène raciale etl’eugénisme ont encore

un potentiel dévastateur : 10 ans de conflits en Bosnie

et au Kosovo dans lesannées 90, qui ont fait des

dizaines de milliers de morts,tirent leurs sources des

mêmes théoriespsychiatriques nazies.

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Un rapport alarmant disant que71 % des Américains souffraient dedépression à la suite des attaquesdu 11 septembre était basé sur uneenquête psychiatrique auprès deseulement 1 200 personnes, faiteles jours suivant l’attaque. De cette manière, les réactions toutà fait humaines qu’on pouvaitprédire de cette horrible tragédie,furent immédiatement transforméesen « troubles mentaux ».

Des psychiatres opportunistes ontprédit « un trouble de stress post-traumatique » (PTSD) sur un grandpourcentage de New-yorkais après les attaques, réclamant3 milliards de $ pour le traiter.

Le terme de « PTSD » a été inventéau départ par trois psychiatrespour donner un nom aux difficultésdont souffraient les vétérans de laguerre du Vietnam. Les psychiatresutilisent les réactions normales desgens à la suite d’une guerre pourse faire de l’argent en profitant de leur vulnérabilité.

Pour certains experts, « le soutienpsychologique souvent fourni aux victimes du terrorisme ou detragédies est au mieux inutile ».Les bénéficiaires « s’en sortentplus mal que ceux qui n’en“profitent” pas. »

De nombreuses observationsmontrent la faculté de récupérationdes individus après unecatastrophe, et l’intérêt dans cessituations de parler à une personnecompréhensive comme un ami,un parent ou un homme d’église.

2

4

3

FAITS IMPORTANTS

1

TIRER PROFIT DES TRAUMATISMES : À la suite du 11 septembre, l’industrie psychiatrique

s’est lancée dans une action frénétique ; elle a saisi l’occasion pour déclarer « crise de santé mentale », les conséquences

de la tragédie, stratagème qui lui a permis d’encaisser des millions de dollars et qui a fait monter en flèche

les ventes de psychotropes.

5

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Page 25: Terreur et Chaos  fabriqués par la psychiatrie

CHAPITRE QUATRECibler

les victimes

C H A P I T R E Q U A T R EC i b l e r l e s v i c t i m e s

23

Les « équipes de “crise” psychiatriques envoyéespresque immédiatement sur chaque lieu dedésastre nous ont amené à accepter l’idée que lesgens souffrent de graves troubles psychiatriquesen vivant de tels événements – ou simplement

même en y assistant » a déclaré le docteur SydneyWalker III, neurologue et auteur de « A dose ofSanity » (Une dose de Santé d’esprit). « Les symptômesqu’expérimentent la plupart des survivants d’un désastresont classés dans le DSM-IV (Manuel diagnostique etstatistique des troubles mentaux, édition IV) commedes “troubles aigus du stress” », continue-t-il, suggérantqu’ils sont pathologiques et qu’ils nécessitent un traite-ment. Mais ces gens souf-frent-ils vraiment d’un« trouble » nécessitant unepsychothérapie et l’utilisa-tion de médicaments pouvant créer une dépen-dance ? Risquent-ils vrai-ment des conséquences àlong terme à cause de leur traumatisme ? Lesréponses, aussi curieuse-ment que cela paraisse,sont “non” et “non” ».

En sepembre 2001,il a été déclaré à uneaudience du Sénat amé-ricain à propos des« traumatismes psycho-logiques et du terrorisme » : « Soixante et onze pourcent des Américains disent s’être sentis déprimés par lesattentats du 11 septembre ».62 Une statistique alarman-te, jusqu’à ce qu’on réalise que l’enquête fut menéedurant les six jours suivant l’attaque terroriste du 11septembre, lorsque les Américains étaient encore enétat de choc et souffraient des réactions prévisiblesà propos de cet attentat horrible. L’enquête échan-

tillonna 1 200 personnes, et par association des caté-gories, conclut qu’un taux alarmant de 71 % desAméricains souffraient de troubles.

Les jours suivant les attentats du 11 sep-tembre, des psychiatres prédisaient qu’environ30 % des gens seraient affectés par les récentesattaques et développeraient des troubles de stresspost-traumatique (PTSD).63 Trois milliards de dol-lars étaient désespérément nécessaires, préten-daient-ils, pour traiter les seuls problèmes de santémentale à New York.

En 2002, cependant, le New York Times rappor-tait que seulement 120 000 (sur huit millions) de

résidents de New YorkCity (ce qui représente1,5 %) avaient réelle-ment eu besoin d’uneassistance dans les huitmois suivant le 11 sep-tembre. Une étudepubliée en 2003 dans leJournal Américain dePsychiatrie, a aussi indi-qué que l’utilisation desservices de santé menta-le à New York etWashington, les villesles plus affectées direc-tement par les attentats,n’avait pas augmenté.Les chercheurs dirent

que l’étude « fournit les premières informations poursuggérer que les événements du 11 septembre, au moinsdans les six premiers mois, n’ont eu qu’un faible impactsur le recours aux services de santé mentale ».64

L’histoire d’une « maladie » bidonDes soi-disant troubles post-traumatiques (PTSD)

apparurent peu après la guerre du Vietnam, lorsque

Quelques jours après lesattaques du 11 septembre, des

psychiatres prédisaient u’environ30 % des gens affectés par

les récentes attaquesévelopperaient des troubles de stress post-traumatique(PTSD) et demandaient 3

milliards de dollars.

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Page 26: Terreur et Chaos  fabriqués par la psychiatrie

des Vétérans eurent des difficultés à surmonter lesévénements brutaux auxquels ils avaient participé.

Trois psychiatres américains ont inventé leterme PTSD et ont fait du lobbying pour qu’il soitinclus dans l’édition de 1980 de la « Bible payante »de l’Association psychiatrique américaine (APA), leManuel diagnostique et statistique des troubles mentaux(abréviation anglaise : DSM).65

Les professeurs Herb Kutchins et StuartA. Kirk, auteurs de Nous rendre fous, disent que laplupart des soldats souffraient des effets secon-daires pour avoir participé à des « atrocités, avoir vudes corps horriblement mutilés, ou avoir dû faire des mis-sions particulièrement dangereuses » . Ceux qui ont ététémoins de ces scènes souffraient de ce qu’on appel-le en anglais « battle fatigue », en d’autres termes :épuisement, et non pas « maladie mentale ».66

Le Dr Thomas Dorman, un membre du Collège

Royal des Physiciens Canadiens et du Royaume-Uni, affirmait : « En bref, tout le commerce pour créerde nouvelles catégories psychiatriques de “maladies”, for-malisées par un consensus et pour leur attribuer descodes permettant de les diagnostiquer par la suite, ne sertqu’à facturer les assurances, et n’est rien d’autre qu’unevaste escroquerie fournissant une aura pseudo scienti-fique à la psychiatrie. »67

Par « consensus formalisé », le Dr Dorman seréfère au processus où les « troubles » sont littérale-ment créés et votés, grâce à une mise en scène ducomité de l’APA.

En témoignant devant le Congrès des États-Unisen 1992, le psychiatre Walter Afield disait : « La psy-chiatrie n’est pas une science exacte. Elle engendre énor-mément de peur de la part de chacun, et les compagniesd’assurance sont pétrifiées... Vous ne pouvez pas créer unehanche cassée. Cependant, nous pouvons créer des mala-dies mentales grâce à une publicité sélective et soigneu-se ».68

« De nos jours, disait Tana Dineen, Ph. D.,auteur de “Fabrication de victimes”, les troubles dustress post-traumatique se sont “étendus etembrouillés” ».69 Il existe quelques 175 combinaisonsde symptômes associées au PTSD.70 Le Dr Dineendisait aussi : « L’application de PTSD a eu pour résul-tat que tout soit pathologique puisque la seule façond’être, est d’être “anormal” ».71

Plus tard, Kutchins et Kirk ont affirmé que lePTSD « était devenu l’étiquette pour identifier l’impactde toute opposition sur des gens normaux. Ceci signifieque des réactions normales à des événements catastro-phiques ont souvent été interprétées comme des troublesmentaux ».72 Ils affirment plus loin : « L’APA et sessubordonnés ne reconnaissent même pas qu’ils sont entrain de créer une politique publique. Comme ils l’expli-quent, ils font simplement des diagnostics (et ainsi ren-dent davantage de gens fous) ».73

Une fois le PTSD « validé » par son inscriptiondans le DSM, les psychiatres ont pavé leur cheminavec des millions de dollars de financement pourentraîner des « secours pour les catastrophes » eten faire des conseillers psychologiques.

Quelle en a été l’efficacité ?Le professeur Yvonne McEvan de l’Université

de Fife en Écosse, qui a conseillé le gouvernementaméricain après l’attentat d’Oklahoma, disait que

Le trouble de stress post-traumatique

(PTSD) a été inventé à la suite de la guerre

du Vietnam, alors que les vétérans de retour

chez eux avaient du mal à se réacclimater

après les horreurs qu’ils avaient vécues.

Cette appellation s’estrépandue rapidement et

est devenue l’une destromperies les plus

réussies et lucratives de la psychiatrie.

C H A P I T R E Q U A T R EC i b l e r l e s v i c t i m e s

24

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la consultation pour un traumatisme psycholo-gique est au mieux inutile, et au pire hautementdestructive pour des victimes qui recherchent del’aide. « En médicalisant une situation non médicale eten introduisant une thérapie pas suffisamment fondée,suremployée et dont on abuse énormément, la médecinesoutient de nombreuses carrières vouées à l’échec »disait-elle.

En 1996, une étude psychiatrique suivie sur 110 victimes de brûlures a révélé que celles qui avaient reçu une consultation pour un trauma-tisme psychologique, étaient trois fois plus exposées à souffrir de problèmes à long terme. Leprincipal chercheur, leDr Jonathan Bisson,disait : « ... ceux qui onteu un entretien psycholo-gique allaient moins bienque ceux qui n’avaientrien reçu du tout. »74

Le professeurRichard McNally, del’Université deHarvard met en garde :« Vous devez dire à vosemployés que vous allezutiliser une thérapie qui,selon les meilleures infor-mations de la pressescientifique, au mieux nevous apportera aucuneaide et pourrait en réalitéaggraver la situation,êtes-vous toujours intér-essé ? »75

La résistance face aux catastrophesPlus de deux tiers des victimes de traumatisme

étudiées, disent qu’en fait le traumatisme leur a étébénéfique d’une certaine manière, c’est ce qu’affir-mait Richard Tedeschi, un psychologue clinicien del’Université de Caroline du Nord.76

Lors d’une étude sur les prisonniers de guerredu Vietnam, pratiquement deux tiers ont dit qu’ilsétaient plus contents, plus forts et plus sages qu’ilsne l’avaient été avant leur captivité.77

Des naufragés ont rapporté des changements

très positifs sur leur vision de la vie, une plus gran-de estime de soi et, mieux encore, très peu de stresspost-traumatique.78

Le Dr Alex Hossach, conseiller psychologiqueclinique de la société de Ste Hélène au RoyaumeUni, affirmait : « Quelquefois, un membre de la familleattentionné peut aider un individu simplement en écou-tant ses problèmes. »79

Le Dr Sally Satel de New York dit : « Nos prêtreset rabbins ne sont-ils pas à la hauteur de la tâche ? Nosinstincts familiaux à réconforter ne sont-ils pas assezvifs ? »80 Elle prévenait du danger contre « des pro-fessionnels de la santé mentale à la recherche de

sensationnel » disantque les Américains nefont preuve d’aucunerésistance, et déclarait :« Ce dont nous avonsbesoin, et que heureu-sement nous semblonsavoir, est un fort espritcivique, et pas une population introvertie sursa soi-disant fragilitépsychologique. »81

Le PTSD est devenu l’étiquette utilisée pour nommerl’impact des drames sur les gens. Ainsi, les réactions normales aux

catastrophes sont souvent interprétéescomme des troubles mentaux.

L’APA et ses acolytes ne reconnaissentmême pas qu’ils sont en train

de créer une politique publique.

Professeurs Herb Kutchins et Stuart A. Kirk, auteurs de

Making Us Crazy (Nous rendre fous)

Des new-yorkais contemplenthorrifiés les tours du World Trade

Center en flammes.

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Page 28: Terreur et Chaos  fabriqués par la psychiatrie

Les associations de citoyens et les responsables politiquesdevraient œuvrer ensemble pour s’assurer que les diri-geants exposent au grand jour,puis travaillent à abolir, la mani-pulation cachée qu’opère lapsychiatrie sur la société.

Il faut des protections légales et réglementaires pour prohi-ber le mépris qu’a la psychiatriepour les droits des individusà être traités avec humanitéet respect, et à être protégéscontre l’exploitation écono-mique, sexuelle ou autre,contre les abus physiques oude toute autre forme et contreles traitements dégradants.

Toute légitimité de « science »accordée à la psychiatriedevrait lui être retirée. On peut aisément constater et démontrer qu’elle n’est pas fondée.

Ce n’est que lorsque la psychia-trie et la psychologie auront étémises hors jeu que l’humanitéde l’homme envers son pro-chain commencera à vraiments’exprimer.

34

FAITS IMPORTANTS

12

Le respect des droits de l’homme est la pierre angulaire des nations civilisées, et la base sur laquelle les hommes

de bonne volonté pourront aplanir leurs différences. Ci-dessus : poignée de main entre Nelson Mandela et

F.W. de Klerk scellant la fin de l’Apartheid et le nouveau futur de l’Afrique du Sud.

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Page 29: Terreur et Chaos  fabriqués par la psychiatrie

C H A P I T R E C I N QL a v o i e d e l a g u é r i s o n

27

CHAPITRE CINQLa voie de la guérison

Selon les études réalisées, la psychiatrie est un ins-trument de contrôle social. Que ce soit sous formed’idéologies raciales responsables de l’holocausteet de l’épuration ethnique, ou par des tactiquesvisant à fabriquer des terroristes, les méthodes

psychiatriques et psychologiques de contrôle du mental etdu comportement continuent à créer la misère à une échel-le internationale.

Son influence pernicieuse est particulièrement éviden-te chez les militaires, l’ensemble des services de renseigne-ments, les prisons, les hôpi-taux et les systèmes éduca-tifs. Des groupes decitoyens et des responsablesofficiels des gouvernementsdevraient travaillerensemble pour s’assurerque les gouvernementsexposent au grand jour lamanipulation cachée de lapsychiatrie envers la socié-té, et ensuite travaillent àl’abolir.

Les citoyens et lesgroupes intéressés devraientse battre pour des protec-tions légales et politiquesprohibant l’indifférencepsychiatrique à tout droit de l’individu à être traité avechumanité et respect en faveur de la dignité inhérente àchaque être humain, comprenant la protection contre l’ex-ploitation économique, sexuelle ou sous d’autres formes,que ce soit physiquement ou tout autre abus ou traitementdégradant.

On devrait également comprendre qu’il existe unevoie de sortie, aussi mal que la société semble aller quand

nous regardons la criminalité, la folie qui emplissent nos rues,nos maisons, nos écoles et la société dans son ensemble.

C’est essentiellement la voie inverse qui nous a menésvers cette démence.

Si nous voulons un tant soit peu prendre soin de la qua-lité de nos vies pour nous-mêmes, nos enfants, et le futur,nous devons considérer ceci. Nous ne nous réveillerons pasde ce cauchemar avant qu’un changement ne le remplace.

Soyons honnêtes.La psychiatrie est au mieux une fausse philosophie,

embourbée dans les piègesde « faits scientifiques ».

Toute légitimité qu’onlui a accordée en tantque « science », devrait êtreretirée parce que c’est unmensonge manifeste etqu’on peut le démontrer.

Tel qu’un jeune délin-quant qui a fait fi de sonéducation et s’est fourvoyéen mauvaise compagnie,nous devons nous interro-ger sur le fait de continuer àdonner du crédit à des« professionnels » qui necherchent qu’à détruire.

En avons-nous assez ?Si nous voulons mettre une terme à l’inhumanité de

l’homme envers son prochain, nous devons prendreconscience que les véritables ennemis sont certains psy-chiatres et psychologues rompus à semer la mort, la des-truction et le chaos.

L’Homme opprimé ne deviendra complètement libéréqu’en l’absence de la psychiatrie et de la psychologie.

C’est la voie de la guérison.

Si nous voulons mettre un termeà l’inhumanité de l’hommeenvers son prochain, nous

devons prendre conscience queles véritables ennemis sont

certains psychiatres etpsychologues rompus à semer lamort, la destruction et le chaos.

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RECOMMANDATIONSRecommandations

C H A O S E T T E R R E U RR e c o m m a n d a t i o n s

28

Les abus psychiatriques sont l’arme fatale qui a déclenché l’explosion du terrorisme inter-national. Le contrôle mental et comportemental doit être exposé au grand jour, interdit etcondamné dans tous les pays du monde.

Les individus qui emploient des méthodes psychiatriques pernicieuses pour fabriquer desterroristes doivent être identifiés et placés en haut de la liste des terroristes internationauxles plus recherchés. Le seul moyen de gagner la guerre contre le terrorisme est de rendreinopérants les psychiatres qui se cachent derrière la fabrication des meurtriers.

Les Nations Unies, les ONG, les organismes et associations de défense des droits de l’hom-me et les citoyens préoccupés par la question doivent œuvrer ensemble à l’élaboration d’unenouvelle convention internationale des droits de l’homme que les états membres signeraientet ratifieraient pour protéger le droit de chaque individu de ne pas subir de contrôle mentalni de mauvais traitements psychiatriques, et qui exigerait clairement des gouvernementsqu’ils mettent au jour et fassent cesser tous les abus de ce type.

Aucune personne ne devrait jamais être forcée à subir des électrochocs, de la psychochirur-gie, un traitement psychiatrique coercitif ou l’administration autoritaire de psychotropes.Les gouvernements devraient proscrire ces mauvais traitements.

Des protections légales devraient être mises en place pour qu’il ne soit pas possible àcertains psychiatres et psychologues de violer le droit de toute personne à exercer tous lesdroits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels reconnus dans la Déclarationuniverselle des droits de l’homme, dans la Convention internationale des droits civils etpolitiques et dans d’autres instances en rapport, tels que l’Ensemble de principes pourla protection de toutes les personnes soumises à une forme quelconque de détention oud’emprisonnement.

L’argent des contribuables ne doit pas être utilisé pour financer les méthodes et « traite-ments » inefficaces de la psychiatrie pour des « maladies » qui ne peuvent pas être prouvéesscientifiquement. Le PTSD (trouble de stress post-traumatique) n’est pas une « maladie »,c’est une réaction normale à une situation traumatisante.

12345

6

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a Commission des Citoyens pour lesDroits de l’Homme (CCDH) a été fondéeen 1969 par l’Église de Scientologie afinde procéder à des investigations, révélerles violations des droits de l’homme per-pétrées par la psychiatrie et assainir le

domaine de la santé mentale. Aujourd’hui, la CCDHcompte plus de 130 bureaux dans 31 pays. Sesconseillers, appelés commissaires, comprennentdes médecins, des artistes, des avocats, des éduca-teurs, des hommes d’affaires et des représentantsdes droits de l’homme et des droits civils.

La CCDH ne prodigue pas de conseils sur leplan médical ou juridique. En revanche, elle colla-bore avec des médecins. L’effort de la CCDH portesurtout sur les « diagnostics » trompeurs et subjec-tifs de la psychiatrie, de surcroît dépourvus depreuves scientifiques ou médicales. Sur la basede ces faux diagnostics, la psychiatrie prescrit destraitements qui détruisent des vies, parmi lesquelsdes psychotropes qui masquent les problèmes phy-siques sous-jacents et empêchent la guérison.

L’action de la CCDH respecte la Déclarationuniverselle des droits de l’homme, en particulier

les points suivants, que la psychiatrie viole jouraprès jour :

Article 3 : « Tout individu a droit à la vie, à laliberté et à la sûreté de sa personne. »

Article 5 : « Nul ne sera soumis à la torture, nià des peines ou traitements cruels, inhumains oudégradants. »

Article 7 : « Tous sont égaux devant la loi et ontdroit sans distinction à une égale protection dela loi… »

Chaque jour, partout dans le monde, de fauxdiagnostics psychiatriques, des étiquettes stigmati-santes, des lois d’internement, ainsi que des « trai-tements » brutaux et dépersonnalisants plongentinutilement des milliers d’individus dans ce sys-tème coercitif. Ce système bafoue les droits del’homme qui s’appliquent aux patients et illustre lanotion même de violation des droits de l’homme.

La CCDH a inspiré et dirigé des centaines deréformes en témoignant à des audiences législativeset en organisant des audiences publiques sur lesabus de la psychiatrie. Elle collabore aussi avecles médias, les organismes chargés de l’applicationde la loi et les officiels du monde entier.

C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N S p o u r l e s D r o i t s d e l ’ H o m m e

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La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

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LA MISSION DE LA CCDH La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme effectue des enquêteset divulgue les violations des droits de l’Homme commises en psychiatrie. Elletravaille de concert avec des organismes et des individus partageant la même

aspiration, et dont le but commun est d’assainir le domaine de la santé mentale. Ellepoursuivra son action jusqu’à ce que disparaissent les pratiques abusives et

coercitives de la psychiatrie et que les droits et la dignité de tous soient respectés.

LA MISSION DE LA CCDH

Pour plus d’informations :CCHR International

6616 Sunset Blvd.Los Angeles, California 90028, U.S.A.

Téléphone : (323) 467-4242 • (800) 869-2247www.cchr.org • e-mail : [email protected]

Ou contactez le bureau de CCDH le plus proche (voir en fin d’ouvrage).

Bijedic Mustafa, AmbassadeurMission permanente de la République deBosnie-Herzegovine et des Nations Unies :

« La seule arme véritable dont nous disposonsdans cette guerre est la vérité, et vous (CCDH),vous nous avez beaucoup aidés en apportant lespreuves et en diffusant l’information sur ce qui sepasse en Bosnie-Herzegovine. »

Chris Brightmore, Ancien détective superintendant de lapolice métropolitaine, Royaume-Uni :

« À la suite du drame du 11 septembre, laCCDH a découvert l’implication de la psychiatriedans ces événements et le rôle de Ayman Al-Zawahari alors principal aide de camp de OsamaBen Laden. Aujourd’hui il apparaît comme le

maître à penser psychiatre derrière cette campagnede Terreur. Je suis très conscient du mal que despsychiatres malveillants sont capables de faire, sileurs activités ne sont pas soigneusement surveillées.C’est ce que la CCDH accomplit si héroïquement. »

Simon Wiesenthal, internationalement connu comme chasseur de nazis :

« J’apprécie du fond du cœur votre projet quiconsiste à dénoncer les abus de la psychiatrie...,même à notre époque des gens considérés commedes marginaux ont été exclus et réduits à rien.Il est important que les crimes de la psychiatriesoient connus et que tout ce qui est possible soitfait pour les arrêter. »

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Bureaux nationaux de CCDHCCDH France Commission des Citoyens pourles Droits de l’Homme – CCDH BP 76 75561 Paris Cedex 12 , France Tél. : 01 40 01 09 70 Fax : 01 40 01 05 20 E-mail : [email protected]

CCDH BelgiqueCommission des Citoyenspour les Droits de l’HommePostbus 55 2800 Mechelen 2, Belgique Tél. : 324-777-12494

CCDH Lausanne, SuisseCommission des Citoyens pourles Droits de l’Homme – CCDH Case postale 57731002 Lausanne, SuisseTél. : 41 21 646 62 26 E-mail : [email protected]

CCDH Zurich, SuisseCitizens Commission on Human Rights Switzerland Sektion Zürich Postfach 1207 8026 Zürich, SwitzerlandTél. : 41 1 242 77 90 E-mail : [email protected]

CCDH Ticino, SuisseCitizens Commission on Human Rights Ticino (Comitato dei cittadini per i diritti dell’uomo)Casella postale 6136512 Giubiasco, SwitzerlandTél. : 41 76 327 8379E-mail : [email protected]

CCDH Afrique du SudCitizens Commission on Human Rights South Africa P.O. Box 710 Johannesburg 2000 Republic of South Africa Tél. : 27 11 622 2908

CCDH Allemagne Citizens Commission on Human Rights Germany—National Office (Kommission für Verstöße derPsychiatrie gegenMenschenrechte e.V.—KVPM) Amalienstraße 49a80799 München, Germany Tél. : 49 89 273 0354 Fax : 49 89 28 98 6704 E-mail : [email protected]

CCDH AustralieCitizens Commission on Human Rights Australia P.O. Box 562 Broadway, New South Wales2007 Australia Tél. : 612-9211-4787 Fax : 612-9211-5543E-mail : [email protected]

CCDH AutricheCitizens Commission on Human Rights Austria (Bürgerkommission fürMenschenrechte Österreich) Postfach 130 A-1072 Wien, Austria Tél. : 43-1-877-02-23 E-mail : [email protected]

CCDH CanadaCitizens Commission on Human Rights Toronto27 Carlton St., Suite 304 Toronto, Ontario M5B 1L2 Canada Tél. : 1-416-971-8555E-mail :[email protected]

CCDH Danemark Citizens Commission on Human Rights Denmark (MedborgernesMenneskerettighedskommission—MMK) Faksingevej 9A2700 Brønshøj, Denmark Tél. : 45 39 62 9039 E-mail : [email protected]

CCDH Espagne Citizens Commission on Human Rights Spain (Comisión de Ciudadanos porlos Derechos Humanos—CCDH) Apdo. de Correos 18054 28080 Madrid, Spain

CCDH Finlande Citizens Commission on Human Rights FinlandPost Box 14500511 Helsinki, Finland

CCDH GrèceCitizens Commission on Human Rights65, Panepistimiou Str.105 64 Athens, Greece

CCDH HongrieCitizens Commission on Human Rights Hungary Pf. 182 1461 Budapest, Hungary Tél. : 36 1 342 6355 Fax : 36 1 344 4724 E-mail : [email protected]

CCDH IsraëlCitizens Commission on Human Rights Israel P.O. Box 37020 61369 Tel Aviv, Israel Tél. : 972 3 5660699 Fax : 972 3 5663750E-mail : [email protected]

CCDH ItalieCitizens Commission on Human Rights Italy (Comitato dei Cittadini peri Diritti Umani—CCDU) Viale Monza 120125 Milano, ItalyE-mail :[email protected]

CCDH Japon Citizens Commission on Human Rights Japan 2-11-7-7F KitaotsukaToshima-ku Tokyo170-0004, JapanTél./Fax : 81 3 3576 1741

CCDH MexicoCitizens Commission on Human Rights Mexico (Comisión de Ciudadanos porlos Derechos Humanos –CCDH)Tuxpan 68, Colonia RomaCP 06700, México DFE-mail :[email protected]

CCDH Monterrey, MexiqueCitizens Commission on Human Rights Monterrey,Mexico (Comisión de Ciudadanos porlos Derechos Humanos —CCDH)Avda. Madero 1955 PonienteEsq. Venustiano Carranza Edif. Santos, Oficina 735 Monterrey, NL México Tél. : 51 81 83480329Fax : 51 81 86758689 E-mail : [email protected]

CCDH NépalP.O. Box 1679Baneshwor Kathmandu, NepalE-mail : [email protected]

CCDH NorvègeCitizens Commission on Human Rights Norway (Medborgernes menneskerettighets-kommisjon,MMK)Postboks 8902 Youngstorget 0028 Oslo, Norway E-mail : [email protected]

CCDH Nouvelle-ZélandeCitizens Commission on Human Rights New Zealand P.O. Box 5257 Wellesley Street Auckland 1, New Zealand Tél./Fax : 649 580 0060 E-mail : [email protected]

CCDH Pays-BasCitizens Commission on Human Rights Holland Postbus 36000 1020 MA, Amsterdam Holland Tél./Fax : 3120-4942510 E-mail : [email protected]

CCDH République TchèqueObcanská komise za lidská práva Václavské námestí 17 110 00 Praha 1, Czech RepublicTél./Fax : 420-224-009-156 E-mail : [email protected]

CCDH Royaume-UniCitizens Commission on Human Rights United Kingdom P.O. Box 188 East Grinstead, West Sussex RH19 4RB, United Kingdom Tél. : 44 1342 31 3926 Fax : 44 1342 32 5559 E-mail :[email protected]

CCDH RussieCitizens Commission on Human Rights RussiaP.O. Box 35 117588 Moscow, Russia Tél. : 7095 518 1100

CCDH Suède Citizens Commission on Human Rights Sweden (Kommittén för MänskligaRättigheter—KMR) Box 2 124 21 Stockholm, SwedenTél./Fax : 46 8 83 8518 E-mail : [email protected]

CCDH TaiwanCitizens Commission on Human RightsTaichung P.O. Box 36-127Taiwan, R.O.C.E-mail : [email protected]

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38. Ibid, p. 44.39. Op. cit., The Heritage Foundation Reports.40. Op. cit., Gordon Thomas, Journey into Madness, p. 112.41. Ibid., p. 125.42. Ibid., p. 114.43. Op. cit., Gordon Thomas, “The Terror Doctors.”44. Ibid.45. “Chairman of the Arab Psychiatrists Association OffersDiagnoses: … Perpetrating a Suicide/Martyrdom Attack is Life’sMost Beautiful Moment,” Arab Press, 22 mai, 200246. Ibid.47. “Terrorists Aren’t Psychopaths but Use Psychological Strategy forChange,” The Times of India, 15 sept. 2001.48. “Defense Psychiatrist Tells Jury of Embassy Bomber’s Remorse,”Reality Ausetkmt, 2 juillet 2001.49. Op cit., Gordon Thomas, Journey into Madness, p. 59.50. Jerrold M. Post, M.D., “Explaining Saddam,” Frontline, 1999.51. “Lawyer Blames Bombing Mistake on Pills,” CBSNEWS.com, 16janvier 2003.52. Knickerbocker, Brad; “Military looks to drugs for battle readi-ness,” The Christian Science Monitor, 9 août 2002.53. Tamer Lewin, “Class Time and Not Jail Times For Anger, butDoes It Work?,” New York Times, 1 juillet 2001.54. Erica Goode, “Learning From the Last Time; Treatment andTraining Help Reduce Stress of War,” New York Times, 25 mars 2003.55. “Iraq prison ‘abuse’ sparks outrage,” CNN.com, 30 avril 2004.56. Lisa Leff, “Bay Area MPs say abuse rumors circulated at Baghdadprison,” Associated Press, 6 mai 2004.57. Lance Morrow, “The Case for Rage and Retribution,” TIME, 11sept. 2001.58. Winston Churchill, Prime Minister’s Personal Note, Serial n°, M.624/2, “Lord President of the Council,” 19 déc. 1942.59. Robert N. Proctor, Racial Hygiene, Medicine Under the Nazis,(Harvard University Press, 1988), p. 15.60. Dr Thomas Roder, Volker Kubillus, and Anthony Burwell,Psychiatrists: The Men Behind Hitler (Freedom Publishing, LosAngeles, California, 1995), p. 94.61. Ron Rosenbaum, “Explaining Hitler,” The New Yorker, vol. 71, n°10, 1 mai 1995, pp. 54–55.62. Senate Health, Education, Labor and Pensions Hearing on“Psychological Trauma and Terrorism,” Capitol Hearing Testimony,Federal Document Clearing House, 26 sept. 2001.63. Lucette Lagnado, “New York Rushes to Spend Grants forCounseling,” The Wall Street Journal, 5 oct. 2001.64. Erica Goode, “Calculating the Toll of Trauma,” The New YorkTimes, 9 sept. 2003.65. Herb Kutchins & Stuart A. Kirk, Making Us Crazy: The PsychiatricBible and the Creation of Mental Disorders (The Free Press, New York,1997), pp. 108–117.66. Ibid., p. 107.67. “Introducing Thomas Dorman, M.D.,” Internet address: http://www.libertyconferences.com/dorman.htm, accessed: 27mars 2002.68. Joe Sharkey, Bedlam: Greed, Profiteering, and Fraud in a MentalHealth System Gone Crazy (St. Martin’s Press, New York, 1994), pp.280–281.69. Tana Dineen, Ph.D., Manufacturing Victims (Robert DaviesPublishing, Montreal, 1996), p. 150.70. Ibid., p. 124.71. Ibid., p. 271.72. Op. cit., Herb Kutchins & Stuart A. Kirk, p. 125.73. Ibid., p. 122.74. Ian Burrell, “Doubts grow over trauma therapy; Victims not hel-ped by reliving horror of accidents, research shows,” The Independent(London), 21 oct. 1996.75. Ronald Bailey, “Causing More Grief,” Reason Magazine, 26 sept.2001.76. Terence Monmaney, “For Most Trauma Victims, Life is MoreMeaningful,” Los Angeles Times, 7 oct. 2001.77. Ibid.78. Ibid.79. Tanya Thompson, “Counselling for Victims of Disasters ‘Couldbe More Hindrance than Help,’” The Scotsman, 6 janvier 2000.80. Sally Satel, “An Overabundance of Counseling?” The New YorkTimes, 23 avril 1999.81. Sally Satel, M.D. and Christina Hoff Sommers, “Good Grief:Don’t Get Taken by the Trauma Industry,” The Wall Street Journal, 15oct. 2001.

RÉFÉRENCESRéférences

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INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

La psychiatrie prétend être la seule autorité enmatière de santé mentale. Les faits, cependant,démontrent que la réalité est toute autre :

1. LES « TROUBLES PSYCHIATRIQUES » NE SONT PASDE VRAIES MALADIES. En médecine, certains critèresprécis doivent être réunis pour qu’un certain étatphysique soit appelé maladie. Des frissons et de lafièvre sont des symptômes. La malaria, la fièvretyphoïde sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manière objective l’existencede maladies somatiques. Alors qu’en psychiatrie,personne n’a pu prouver scientifiquement l’existen-ce de la moindre « maladie » mentale.

2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES « TROU-BLES » MENTAUX, NON DES MALADIES RÉELLES.Alors que la médecine somatique a l’habitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptômes observéschez différents patients est appelé trouble ou syn-drome, en l’absence d’une origine connue. JosephGlenmullen, de l’école de médecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que « tous ses diagnostics nesont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptômes soi-disant apparentés, non des maladies. » LeDr Thomas Szasz, professeur émérite en psychia-trie, fait remarquer qu’ « il n’existe pas d’analyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprésence ou l’absence d’une maladie mentale, commec’est le cas pour la plupart des maladies physiques. »

3. LA PSYCHIATRIE N’A JAMAIS PU ÉTABLIR L’ORIGINEDES « TROUBLES ». D’importantes organisationspsychiatriques, tels l’Association américainede psychiatrie et l’Institut national américain de lasanté mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troublesmentaux. De même, ils ne connaissent pas les effetsspécifiques qu’auront leurs « traitements » sur le

patient. Ils n’avancent que des théories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait défaut.

Comme le déclarait un ancien président del’Association mondiale de psychiatrie :« L’époque où les psychiatres pensaient pouvoirguérir les malades mentaux est révolue. À l’ave-nir, les malades mentaux devront apprendre àvivre avec leur maladie. »

4. LA THÉORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLESMENTAUX RÉSULTENT D’UN « DÉSÉQUILIBRE CHI-MIQUE » DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,NON UN FAIT. Une des théories psychiatriquesles plus répandues (en fait la clé pour la vente desmédicaments psychotropes) est que les troublesmentaux résultent d’un déséquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour d’autres théories, iln’y a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu’ « [Il]n’existe aucun test disponible pour mesurer l’étatchimique du cerveau d’une personne vivante. »

5. LE CERVEAU N’EST PAS LA VÉRITABLE CAUSE DESPROBLÈMES DE LA VIE. Les gens sont confrontésà des problèmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent à la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde déclarer que ces troubles constituent une « mala-die du cerveau » qu’on ne peut soulager qu’à l’aidede pilules dangereuses est malhonnête, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes qu’un narcotique, peuvent conduire à laviolence et au suicide. Elles masquent la véritablecause des problèmes de la vie et affaiblissentl’individu. Ainsi, la personne se trouve dans l’im-possibilité de recouvrer sa santé et de retrouverl’espoir d’une vie future plus saine.

Publiée par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme.

© 2004 CCHR. Tous droits réservés. CITIZENS COMMISSION ON HUMAN RIGHTS, COMMISSION DES CITOYENS POUR LES DROITS DE L’HOMME, CCHR, CCDH et le symbole de la CCDH sont des marques déposées propriété de Citizens Commission on Human Rights.Imprimé par Southern California Graphics, 8432 Steller Drive, Culver City, CA 90232, États-Unis. Item #18905-3 FRENCH

Aux États-Unis, CCDH est une association à but non lucratif exemptée d’impôts par l’administration fiscale.

L ’éducation tient une place prépondérante dans toute initiativepour renverser le déclin social. La CCDH assume cette res-ponsabilité très sérieusement. Grâce à une large diffusion de

son site Internet, de livres, de lettres d’information et autres publi-cations, la CCDH renseigne de plus en plus de patients, de familles,de professionnels, de législateurs et autres personnes sur la vérité à

propos de la psychiatrie et sur ce qui peut et devrait être entrepris.Les publications de la CCDH – disponibles en 15 langues – mon-

trent l’impact destructif de la psychiatrie sur le racisme, l’éduca-tion, les femmes, la justice, la réhabilitation des toxicomanes,la moralité, les personnes âgées, la religion et autres domaines.Cette liste comprend :

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’HommeSUSCITER UNE PRISE DE CONSCIENCE

MISE EN GARDE : Personne ne devrait interrompre sa consommation de médicamentspsychiatriques sans l’avis et l’assistance d’un médecin non psychiatre compétent.

LLAA VVÉÉRRIITTAABBLLEE CCRRIISSEE ddee llaa ssaannttéé mmeennttaalleeRapport sur la nature non scientifique de la psychiatrie et sur sonmanque de résultats, et recommandations

PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE :: UUNN SSEECCTTEEUURR CCOORRRROOMMPPUULLaa ffrraauuddee àà ggrraannddee éécchheelllleeRapport et recommandations

LL’’IIMMPPOOSSTTUURREE DDEE LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLaa ssuubbvveerrssiioonn ddee llaa mmééddeecciinneeRapport sur l’influence négative de la psychiatrie sur le systèmede santé, et recommandations

PPSSEEUUDDOOSSCCIIEENNCCEE –– LLeess ffaauuxx ddiiaaggnnoossttiiccss ddee llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur une imposture scientifique, et recommandations

SSCCHHIIZZOOPPHHRRÉÉNNIIEE –– UUnnee mmaallaaddiiee qquuii rraappppoorrttee àà llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les mensonges et les faux diagnostics psychiatriques,et recommandations

UUNNEE RRÉÉAALLIITTÉÉ BBRRUUTTAALLEE –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss nnuuiissiibblleess ddee ll aa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les effets destructifs de l’électrochoc et de la psychochirurgie, et recommandations

VVIIOOLLSS EENN PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLeess ffeemmmmeess eett lleess eennffaannttss vviiccttiimmeessRapport sur les abus sexuels dans le domaine de la santé mentale,et recommandations

CCOONNTTRRAAIINNTTEESS FFAATTAALLEESS –– LLaa vviioolleennccee eenn gguuiisseedd ee «« ttrraaiitteemmeenntt »» ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur l’utilisation des mesures de contention dansles établissements de santé mentale, et recommandations

LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– PPlloonnggee llee mmoonnddee ddaannss ll ’’eennffeerr dd ee ss ddrroogguueessRapport et recommandations

RRÉÉHHAABBIILLIITTAATTIIOONN DDEESS TTOOXXIICCOOMMAANNEESSRapport sur les résultats désastreux des programmes psychiatriquesà base de méthadone et autres drogues de substitution,et recommandations

EENNFFAANNTTSS SSOOUUSS DDRROOGGUUEESS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS,, dd ee ss vv ii ee ss ddééttrruuiitteessRapport sur les faux diagnostics psychiatriqueset sur leurs conséquences, et recommandations

LLEESS JJEEUUNNEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’eenn pprreenndd aauuxx eennffaannttss eett aaddoolleesscceennttss Rapport sur les programmes, tests et évaluations psychiatriquesdans les écoles, et recommandations

QQUUAANNDD LLEE DDAANNGGEERR PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEE SSEE RRAAPPPPRROOCCHHEEDDEE VVOOUUSS –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss ssoouuss ccoonnttrraaiinntteeRapport sur l’échec des centres psychiatriques en ville,et recommandations

LLEESS AARRTTIISSTTEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’aattttaaqquuee àà llaa ccrrééaattiivviittééRapport et recommandations

QQUUAANNDD LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE AATTTTAAQQUUEE LLAA RREELLIIGGIIOONNRapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiquesreligieuses, et recommandations

ÉÉRROOSSIIOONN DDEE LLAA JJUUSSTTIICCEE –– LLaa ppssyycchhiiaattrriiee ccoorrrroommpptt llee ddrrooiittRapport et recommandations : subversion psychiatrique destribunaux et des maisons de correction

AABBUUSS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS ssuurr lleess ppeerrssoonnnneess ââggééeessRapport et recommandations

TTEERRRREEUURR EETT CCHHAAOOSS ffaabbrriiqquuééss ppaarr llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport et rôle de la psychiatrie dans le terrorisme international,et recommandations

LLAA CCRRÉÉAATTIIOONN DDUU RRAACCIISSMMEE –– LLaa ttrraahhiissoonn ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur le rôle de la psychiatrie dans les conflits raciaux,et recommandations

LLAA CCOOMMMMIISSSSIIOONN DDEESS CCIITTOOYYEENNSS PPOOUURR LLEESS DDRROOIITTSS DDEE LL’’HHOOMMMMEESSaauuvveeggaarrddeerr lleess ddrrooiittss ddee ll ’’hhoommmmee ddaannss llee ddoommaaiinnee ddee llaa ssaannttéé mmeennttaallee

Crédits photo : couverture : Andrea Comas/Reuters/Corbis ; page 4 : Landov ; page 6 : 2 photos de Corbis ; AP Wideworld ; page 7 : Reuters/Corbis; page 8 : New York Magazine ; Getty Images ; Reuters/Corbis ; page 9 : Reuters/Corbis ; AP Photos ;Tokyo Shimban/Corbis ; page 10 : Bettmann/Corbis ; Tom Treick/The Oregonian/Corbis ; page 11 : Corbis Sygma ; Pool/AP Photo ; page 13 : Corbis ; Colgate University Archives ; AP Wideworld ; page 14 : Reuters/Corbis ; page 16 : deux photosde David Leeson/Dallas Morning News/Corbis ; English Greg/Corbis Sygma ; page 20 : Bettmann/Corbis ; page 21 : AP Photos ; page 22 : Reuters/Corbis ; page 24 : Bettmann/Corbis ; page 25 : Reuters/Corbis ; page 26 : David Turnley/Corbis.

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Page 36: Terreur et Chaos  fabriqués par la psychiatrie

TERREURET CHAOS

fabriqués par la psychiatrieRapport et rôle de la psychiatrie dans le terrorisme international,

et recommandations

« Un contrôleur du mental habile pourrait

d’abord occasionner une transe hypnotique

(à l’aide de drogues). Ensuite, il pourrait

utiliser une ou plusieurs techniques de

modification du comportement avec un vif

succès. Les drogues à elles seules, sans

suggestions émises, affectent le mental au

hasard. Mais quand les drogues sont

combinées avec l’hypnose, un individu peut

être modelé et manipulé au-delà de son

propre accord. »

Walter Bowart,auteur du livre Opération Contrôle du Mental

Publié par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

Fondée en 1969

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