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2 27 juillet 2013No 909

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

19 615FANS

Pour tous ceux ou celles qui refusent de le croire, le vendredi 26 juillet, Jencar-los Canela est arrivé en Haïti pour une courte visite afin d’avoir un avant-goût du carnaval des Fleurs au pays. Oui, Dia-blo est bel et bien là ! Accompagné de son père, qui serait également son ma-nager, l’acteur cubano-américain a été chaleureusement accueilli par la ministre de la Culture, Josette Darguste, et le pré-sident du comité du Carnaval, Grégory Saba hier matin au salon diplomatique de l’aéroport Toussaint Louverture.

Maillot gris décolleté, gilet et jeans noir très serré, les muscles saillants, le chanteur-acteur est plus craquant dans la réalité qu’à la télé. Au cours d’un point de presse, Diablo explique que son cœur est resté en Haïti depuis son dernier voyage ici il y a deux ans. Il se dit très honoré d’y revenir, sachant combien sa présence est appréciée par la population haïtienne qui s’était tant accrochée au feuilleton té-lévisé « Más sabes el diablo», dans lequel il a joué le rôle principal.

Jencarlos Canela avoue qu’il aime beaucoup les richesses de la culture haïtienne et surtout les femmes créoles.

Suite à son premier voyage en Haïti, l’artiste dit avoir réalisé une vidéo qu’il a postée sur sa page Facebook afin de démentir les commentaires dégradants que l’on fait souvent sur notre pays. « Je reste constamment en contact avec J. Perry et je compte visiter tout le territoire haïtien et aider à changer son image », a-t-il promis l’air heureux.

Né le 21 avril 1988, acteur, chanteur et auteur-compositeur cubano-américain, a commencé sa carrière musicale dès l’âge de 12 ans, avec un groupe appelé Boom Boom Pop, à Miami. En 2002, il a enregis-tré en tant que soliste, et c’est en 2004 qu’il se fait remarquer lors de l’élection de Miss Monde. L’artiste est célèbre pour ses rôles dans une télénovela, « Más Sabe el Diablo », dans laquelle il a fait ses dé-buts au cinéma. Le 10 novembre 2009, le premier album, “Buscame”, de Jencarlos est sorti. Le premier single de ce disque, “Amor Quédate, est l’un des musiques-thèmes de la telenovela « Más sabes El diablo ». Son deuxième album, paru en février 2011, est signé « Un nuevo dia ». Cette année, le chanteur a publié un single titré “I love it” qui annonce aussi

son prochain album dont la sortie se fera en août 2013.

Aucune prestation musicale n’est programmée en Haïti, quoique l’artiste cubano-américain n’ait pas écarté la pos-sibilité de donner une petite performan-ce. « L’un de mes plus grands rêves est de donner un concert gratuit en Haïti. Mon équipe et moi nous allons travailler pour rendre cela possible », confie le chanteur-acteur qui dit avoir réalisé une traduction en espagnol d’une des chansons de J. Perry, « Enjoy », qui sera gravée sur son prochain album. Par ailleurs, le chanteur a aussi participé à un remix de la musi-que populaire de J. Perry, « Dekole ».

« Haïti est un très beau pays, c’est vrai-ment la perle des Antilles, et je suis ravi d’être de retour », conclut Diablo.

Diablo, qui a malheureusement dû raccourcir son séjour prévu jusqu’au Mar-di gras à ce dimanche, sera au Champ de Mars ce samedi pour goûter à l’ambiance pré-carnavalesque.

John Smith Sanonet Dorine Jeanty

Tout semble prêt pour la deuxième édition du carnaval des Fleurs. Que ce soit du côté des organisateurs ou des artistes, les travaux de finalisation s’accélèrent afin d’of-frir un show de qualité. Vendredi 26 juillet, alors que Shabba de Djakout#1 prédisait une nouvelle victoire sur T-Vice, Fito Farinen essayait de rassurer les auditeurs du 90.1 sur la bonne santé de Carimi qui rentrait au pays en fin d’après-midi.

La polémique s’annonce rude. Rockfam, apprend-on d’une source fiable, aura le double de ce qu’il avait comme son au Cap-Haïtien. Ben Constant, toujours selon l’informateur, n’aura plus Carimi (Cayes 2012) ou Tropicana (Cap-Haïtien 2013) sous sa responsabilité, toutes ses ressources seront au service de Rockfam qui a fait la grande dépense.

Au stade Sylvio Cator, les chars commencent à prendre place. Kreyòl La et Rèv ins-tallent déjà leur système de sonorisation ; les peintres mettront leurs touches finales durant la journée de samedi. Plus loin, les bandes à pied se rassemblent pour une énième répétition avec Jean Yves Régistre, chorégraphe, membre de la fédération des bandes déguisées.

Le carnaval des fleurs est dans quelques heures, les acteurs sont prêts en toute vraisemblance.

Plésius Junior LOUIS (JPL 109)[email protected]

Diablo est dans nos murs

Dans les coulisses du carnaval

Les acteurs sont prêts

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327 juillet 2013No 909

La finale débute avec une chorégra-phie “Olé, Olé” sur un air de “Panama m tombe”. Les neuf postulantes en robe créole griffées Michel Chataigne mettent le feu sur la scène du Karibe le 25 juillet 2013. Peu de temps après, elles revien-nent pour un défilé en bikini. L’ambiance devient de plus en plus détendue. Le public s’anime.

La première étape passée, c’est le moment d’apprécier LeFrançais chanter dans la langue de Neymar Santos Das Silva un tube brésilien qui passe en bou-cle sur la bande FM.

Les neuf beautés reviennent ensuite sur scène en robe de soirée gratifiée par la boutique Champagne. Pas seu-lement pour défiler, mais surtout pour les premières éliminatoires. A noter que celles-ci dépendent du résultat des performances accumulées durant deux semaines. Restent donc sur le podium Daïna Augustin, Miss Beach Beauty ; An-tonnela Sénatus, Miss Top Model ; Ketsia Iciéna Lurdy, Miss Convivialité. Clara Luce Lafond, Miss Populaire, avec 1 800 votes sur Facebook ; Molly Carmelle Coulou-tte, Miss Photogénique ; et Christelle Démosthène Ruysdaelle Denaud ont été repêchées par l’organisation en raison de leurs « attitudes positives » tout au cours des quinze jours.

Pendant l’intermède, c’est l’occasion idéale pour les nostalgiques de Strings de faire un retour dans le répertoire chargé du groupe. Strings revisite deux ou trois de ses hits et interprète une composition inédite qui figurera dans son prochain album.

S’ensuit un moment très important de la soirée, la diffusion d’interviews préenregistrés des finalistes. En effet, les candidates avaient répondu à quelques questions la veille devant une caméra comme “Si vous deveniez Miss Monde, que feriez vous ? que changeriez-vous en Haïti ? que changeriez-vous en vous-même ?” Ce moment très important qui montre les filles sous leur vrai jour (puisqu’elles l’ont fait avec spontanéité) est malmené par des problèmes tech-niques. Le problème est tel qu’une des postulantes se voit contrainte de repren-dre l’exercice en direct sur scène. Cela

ne se passe pas trop bien, mais elle est quand même choisie parmi les cinq.

Suite à un premier verdict du jury composé, entre autres, de Joël Apollon Hudicourt, de Réginald Lubin, de Gaëlle Alexis et de Valéry Vilain, le groupe dégrossit, perd deux de ses membres. En attendant le verdict final, ce sont des moments très émouvants qui se succèdent. Salina Charles et un accom-pagnateur captent toute attention en reprenant “Lè w ou manyen m” de Tinès Salvant. L’interprète de “Etoile de Noël” chante ensuite toute seule “Pòs machan”. Le public est touché par le vidéoclip où Anédie et Sabine, les deux meneuses de l’événement, relatent le déroulement du concours, mais aussi leur belle amitié commencée le 12 janvier 2012, date où toutes les deux assistaient à une cérémo-nie commémorative du séisme de 2010.

Joëlle Apollon Hudicourt, qui a fait l’expérience de Miss Monde en 1975, est ensuite invitée sur scène et raconte ce moment important de sa vie où elle, une grande timide, est parvenue à se hisser à la cinquième place de ce concours international.

Autre moment émouvant, c’est quand Anédie se présente au public en mimant son discours préenregistré. A la fin, des larmes coulent sur ses joues.

Après le suspense, à minuit sept, c’est la proclamation des gagnantes. Daïna Augustin : 2e dauphine ; Clara Luce La-fond : première dauphine (et de fait Miss Haïti International) ; et, à tout seigneur tout honneur, Ketsia Iciéna Lurdy : Miss Monde Haïti 2013.

Ketsia, qui n’a que 19 ans, est dotée d’un vocabulaire riche et d’un esprit de cohésion hors du commun. Au moment de répondre à la question qui élimine, à savoir le changement qu’elle apporte-rait dans notre système éducatif, elle va jusqu’ à paraphraser un adage. Les mots choisis sont justes et son discours mon-tre qu’elle a du fil dans sa pensée.

La jeune fille vient de boucler ses études secondaires au Collège Régina Assumpta, une école congréganiste très réputée de la cité christophienne. La ga-gnante dit que son succès est dû tant au soutien de sa famille que de ses condis-

ciples de la promotion Speed à qui elle dit « chapeau ». A la fin de la cérémonie, notre nouvelle représentante à l’échelle internationale n’avait pas les mots pour exprimer sa joie. Celle qui souhaite étudier la diplomatie ou le droit interna-tional (parce qu’elle envisage d’ouvrir son orphelinat) nous assure qu’en Indonésie, elle fera en sorte de conter l’histoire d’Haïti. « Je veux, précise-t-elle que notre histoire bafouée sur la scène internatio-nale soit mieux connue. »

Selon Anédie, c’est son naturel qui a amené Ketsia à ce niveau. L’organisatrice et détentrice de la licence Miss Monde Haïti rappelle que la gagnante est aussi Miss Convivialité. « Cette fille, dit-elle, a la tête sur les épaules, et c’est idéal pour percer dans la vie ! »

Pour Sabine, coorganisatrice, Ketsia a parfaitement mérité sa couronne. « Elle est saine, dit-elle, confiante ; elle porte attention aux autres. »

De l’avis de l’acteur Réginald Lubin, l’élue est une fille extrêmement bien

Le Cap à la unede Miss Monde Haïti

Eh oui, c’est Ketsia Iciéna Lurdy, une Capoise, qui a remporté cette première édition de Miss Monde Haïti . Les juges sont unanimes à re-connaître que cette « fanm Okap » de 19 ans pourra de par son natu-rel, son physique et son vocabulaire nous représenter dignement en Indonésie au mois de septembre de cette année.

formée. « Elle est capable de répondre aux interrogations avec facilité. Elle est toujours sympathique. Ketsia va nous représenter comme ça doit en Indonésie », rassure-t-il. Réginald suggère toutefois à la miss d’améliorer sa démarche et se propose de l’aider à avoir plus d’assu-rance en elle.

Le maquilleur Valéry Vilain va dans le même sens et tient à expliquer le choix du jury et à rassurer une bonne partie du public présent au Karibe, tenant compte de leurs commentaires lancés à haute voix, qui aurait préféré qu’on choisisse la première dauphine, à savoir Clara Luce Lafond. Le maquilleur précise que 9 fois sur 10, c’est une fille âgée entre 19 et 21 ans qui remporte les concours de ce gen-re. La première dauphine, selon lui, pour-rait de par sa grande beauté, ses cheveux gardés au naturel faire de l’effet devant un jury international, mais elle a 25 ans ! A cet âge, pour qu’une candidate gagne, sans vouloir sous-estimer Clara Luce, il faut un curriculum vitae impressionnant. Ketsia, à 19 ans, n’a pas à prouver tout ça, selon le juge qui rappelle qu’elle est tout de même trilingue.

En tout cas, la victoire de Ketsia Iciéna Lurdy n’est que le début d’un travail acharné. Notre représentante va devoir se préparer sans relâche avec toute une équipe. Mais le vrai danger qui pourrait freiner sa participation à Miss Monde en Indonésie reste l’argent, car, selon les organisatrices Anédie et Sabine, il n’y a pas assez de moyens pour assurer la bonne marche de ce chantier. Comp-tant sur la bonne volonté des gens qui veulent supporter cette noble initiative, les deux capitaines laissent leur numéro de téléphone, 4640-2504, et leur e-mail, [email protected].

Chancy [email protected]

De gauche à droite: Christelle Demosthène(5e), Dayina Augustin (2e dauphine),Molly Carmelle Couloutte, (4e), Clara Luce Lafond (1re dauphine) et Ketsia Iciéna Lurdy (Miss Monde Haïti)

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527 juillet 2013No 909

Òganizasyon volontè ki pi enpòtan nan peyi Dayiti

Ou vle vin jwenn nou? Ou vle chanje reyalite Ayiti? Nou bezwen w!

Volontè! Nou Bezwen’w!

« Ou wè se nou ki numero 1 nan tout radyo ?! » me lance Pooh Bear au télé-phone dans un rire gras. Je me garde bien de contredire celui qui a bel et bien donné le ton en sortant la première méringue remixée pour le carnaval des Fleurs. Sorti depuis plus de huit jours « Men kijan yo fè l », le remix de « Lobèy sou lobèy », est effectivement apprécié. « Lors de la remise des primes, le prési-dent avait demandé que l’on remanie les méringues pour le carnaval des Fleurs.

Team Lòbèy di Men Kijan yo fè l !

Puisqu’on prend très au sérieux les pa-roles de notre président, on a retouché notre morceau. Et surprise, les autres groupes nous ont suivis ! » raconte le rap-peur, fier de cette nouvelle chanson qu’il juge meilleure que la version originale.

Je n’essaie pas de le contredire sur ce point non plus. Je lui rappelle néan-moins le reproche le plus populaire qu’on adresse à son morceau tout neuf. Team Lòbèy pa konn konte, va-t-on jusqu’à dire en référence au fait que les messieurs

On n’en doute plus : Team Lòbèy a trouvé la recette qui marche. Le groupe, qui est entré dans l’arène du carnaval en 2012, a fait ses preuves au défilé du carnaval des Fleurs de la même année, puis au carnaval national du Cap-Haïtien. Avec « Men kijan yo fè l », l’un des meilleurs remix du carnaval des Fleurs, ce jeune groupe a en main les cartes nécessaires pour se tailler définitive-ment une place de choix parmi les grands du carnaval.

scandent « one time, pow ; two times, pow pow pow » à plusieurs reprises dans leur méringue.

« Je ne vois vraiment pas quoi répon-dre à ça ! », me confie l’artiste qui n’en perd pas pour autant sa bonne humeur. « On se souciait beaucoup plus de tenir le rythme de la musique que de tout autre chose. Et on n’a pas trop prêté attention à ça », admet-il.

Il faut bien plus que cela pour in-quiéter la bande à Gio-K qui se dit prête pour les trois jours gras. Ogun, K-V 3D, Black Alex, Gio-K et Pooh Bear, fidèles au format qui avait si bien marché au Cap, seront aux commandes du char. Fabiola Dupoux, Chef Stanley et Jean Raymond Leconte s’occuperont des autres détails tels que la décoration et la sonorisation.

Pooh Bear, qui ne rate jamais l’oc-casion de rappeler qu’il est aussi un businessman averti, promet au public la distribution de 35 000 maillots Rika et d’une grande quantité de Cheezzzz Lo-bèy, un nouveau ‘’cheeco’’ exclusivement produit en Haïti. L’emballage de ce fa-meux amuse-gueule est d’ailleurs frappé à l’effigie des deux principaux chanteurs du groupe, Gio-K ET Pooh Bear.

L’homme d’affaires en profite pour rassurer ceux que son absence à certai-nes prestations du groupe inquiète. « Je suis une personne très affairée. Je dois m’occuper entre autres de Rika, de Rhum Marechal et de Cheezzzz Lòbèy. Je ne peux, par conséquent, suivre le groupe partout. Mais je tâche d’être présent lors des grandes prestations. Je serai par exemple avec ma bande à Petit-Goâve, le 8 août prochain, pour le 350e anniver-saire de la ville. »

C’est donc un Team Lòbèy au meilleur de sa forme que le public retrouvera au Champ de Mars les 28, 29 et 30 juillet. Jamais deux sans trois, dit l’adage. On ne peut donc qu’espérer que Team Lòbèy confirmera le dicton en montrant à tous kijan yo fè l sur l’impitoyable béton !

Daphney Valsaint

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6 Du samedi 27 au mardi 30 juillet 2013

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

A table, le tennis de table !

Il était une fois deux entités se réclamant de conduire le karaté haïtien. Clivages à tout casser,

guerre froide, tiède puis agitée. Le thermomètre montait au point d’indiquer un degré de fièvre inquiétant pour le Comité olym-pique haïtien, instance nationale reconnue par le CIO .

Parce que les arts martiaux constituent une composante inté-grale de la société sportive locale, il paraissait inconfortable pour le COH de laisser pourrir une telle situation. Il s’agissait aussi de don-ner aux athlètes et à la jeunesse de ce pays l’exemple que le sport est surtout fait pour unir, réunir et non désunir. Ainsi, il était impéra-tif pour le COH de réunir autour d’une même table les protago-nistes des deux camps, chacun se réclamant du « pam pi kredib, se li blan ka rekonet ».

En effet, des rencontres au niveau régional avec des associations soeurs eurent

Au local du Comité olympique , le samedi 20 juillet a été signé un protocole d’accord de coopération entre les deux pays se partageant l’île . Les termes de cet accord font état du haut niveau de préparation dont vont bénéficier les pongistes haïtiens en territoire dominicain et la multiplication des échanges entre les deux pays au niveau du tennis de table.

“Je suis en Haïti avec le grand objectif de renforcer tout ce qui est relations avec le nouveau comité de l’Association haïtienne

de tennis de table (AHTT) qui fait un très bon travail dans la promotion et le développement de cette discipline à l’échelle du territoire national”, a déclaré Juan Villa, qui est le prési-dent de la Fédération dominicaine de tennis de table, également président du Conseil fédéral de la Caraïbe, vice-président de l’Union latino-américaine et conseiller de l’instance internationale qui n’est autre que la Fédération internationale de tennis de table (ITTF).

Concernant la formation des ca-dres sportifs à travers cet accord de coopération, Juan Vila a parlé de la tenue de séminaires et de stages pour entraîneurs, l’arbitrage, l’amélioration des techniques chez les athlètes, la prise en charge de ces derniers par la Fédération dominicaine de tennis de table.

Il projette très souvent de se rendre en Haïti pour des cliniques de trois ou quatre jours à l’adresse des entraîneurs et arbitres de tennis de table qui ne peuvent pas se déplacer pour aller en République voisine.

Le président de la fédération dominicaine était accompagné du sélectionneur national de nationalité cubaine, Raul Betancourt, qui pour sa part a précisé le très bon encadrement technique dont vont bénéficier les pongistes haïtiens qui, en la circons-tance, auront accès également à l’in-formation ainsi qu’à la documentation grâce à un système vidéo.

Pendant leur séjour en Haïti, Juan Vila associé à Raoul Betancourt ont tous deux animé une clinique de formation pour entraîneurs et athlètes sur les différentes techniques du jeu.

Cette clinique, déroulée les ven-dredi 19 et samedi 20 à Quiskeya Christian School, a vu la participation d’entraîneurs et athlètes issus des

Tennis de Table / accord

Signature d’un accord de coopération entre Haïti et la République dominicaine

les participants au stage de tennis de table réunis autour des présidents Juan Villa et ralph Kernizan, et du coach cubain raul betancourt

une visite en Haïti.Le plus satisfait de tous n’est autre

que le président de l’AHTT, Ralph Kernizan, qui pense qu’à partir de cet accord de coopération, le tennis de table haïtien peut commencer à rêver d’un lendemain meilleur à condition justement que l’Etat et les autres secteurs concernés apportent leur contribution.

Emmanuel Bellevue/[email protected]

différents clubs de la zone métropoli-taine et également de la province.

Tous sont sortis satisfaits de cette formation comme ce “ vieux de la vielle “ du tennis de table haïtien, Eddy Bertin qui, dans un speech de circonstance, a déclaré que c’est pour

lui un réel plaisir de voir Juan Vila en Haïti. La première fois, c’était à Santiago, à l’occasion d’un tournoi et qui a marqué du même coup le début d’une coopération où le titulaire de la fédération dominicaine prodiguait des conseils avec cette volonté de faire

legende

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Du samedi 27 au mardi 30 juillet 2013 7championnaT naTional d1

haiTi/boxe inTernaTionale

toujours lieu. Celles-ci ont tou-jours donné leur aval à un ac-cord de coopération ou à des

échanges sur le plan associatif, voire culturel. Toute la difficulté était de re-présenter dignement Haïti au niveau des compétitions reconnues par le Comité olympique international.

Aujourd’hui, ce dilemne n’existe plus, les deux branches du karaté sont réunies au sein d’une même fédéra-tion grâce aux bons offices du comité olympique haïtien.

Puisse le ping pong haitien (branche X et branche Y)se mettre enfin à table en suivant l’exemple du karaté !

la GoUTTe d’oh!

A table, le tennis de table !

Entre 2005 et 2011, les équipes du Tempête FC et de Baltimore SC de Saint-Marc ont presque toujours gagné au niveau na-

tional. Au point que les fans du foot identifiaient la cité de Nissage Saget à un bastion du sport roi haïtien. Ce-pendant, voilà déjà deux ans qu’elles ont été détrônées. Le nouveau maître de la compétition reine du pays se nomme le Valencia FC de Léogâne. Ce dernier, qui vient de s’adjuger le titre honorifique de la saison régulière, va devoir lutter pour conserver sa couronne. En face, cinq challengers (Baltimore SC, Racing Club Haïtien, AS Petit-Goâve, Aigle Noir AC et AS Mirebalais), tous en lice pour rem-porter le trophée récompensant le vainqueur de la saison 2013.

Grande attraction de la saison, l’AS Petit-Goâve reste l’unique équipe invaincue à domicile pendant la saison régulière. Auréolée du titre de cham-pion de la D2, la petite équipe de la cité de Faustin Soulouque s’installe dans la cour des grands, et ce, pour y rester. En témoigne, la 4e place dé-crochée juste devant l’Aigle Noir AC et l’AS Mirebalais. « On est motivé rien que pour s’adjuger le titre de champion », a lâché un dirigeant de

Qui remportera la saison 2013 ?l’AS Petit-Goâve. Pour concrétiser ce rêve, les dirigeants ont fait appel à James Morisset. Sous ses ordres, les coéquipiers de Jackson Jean ont déjà repris le chemin des terrains.

Autre outsider, le Racing Club Haïtien. Ce dernier s’entraîne sous la houlette de Roberto Geffrard, il y a plus de deux semaines, pour préparer la dernière phase de la compétition. « Conserver notre place en D1, ça a été notre mission première. Ainsi, nous sommes motivés à l’idée de jouer et remporter le championnat », a déclaré l’entraîneur du vieux lion. Cependant, il aura fort à faire pour matérialiser l’ambition de ses dirigeants.

A côté de l’AS Petit-Goâve et du Racing Club Haïtien, le Baltimore SC se présente comme étant le meilleur challenger du favori de la compéti-tion, le Valencia FC. Pour preuve, les Saint-Marcois avaient remporté la série aller du championnat national de D1, et à plusieurs reprises, ils s’étaient hissés à la tête du classement, avant de prendre finalement la 2e place au terme de la saison régulière. Pour ainsi dire, l’équipe quatre fois championne nationale a toutes les cartes en main pour aller chercher son 5e titre dans la compétition, rattrapant ainsi son

éternel rival, le Tempête FC, ainsi que le Football Inter Club Association (Fica).

Le Valencia FC, qui nage entre deux eaux (championnat national et ligue des champions de la Conca-caf), est évidemment le favori pour remporter le trophée récompensant le lauréat de la saison 2013. En plus de son titre honorifique, l’équipe de la cité d’Anacaona, qui disputera la phase de poule de la C1 de la Conca-caf, se trouve au centre FIFA Goal (Croix-des-Bouquets), et ce, depuis lundi dernier pour peaufiner sa pré-paration. Très en jambe, les protégés de Frantz Décembre disputeront deux matches amicaux, ce samedi face au Don Bosco et lundi contre l’Aigle Noir AC. Si l’on a des doutes sur la qualification du Valencia pour le second tour de la plus prestigieuse compétition au niveau des clubs dans la Concacaf, il est quasi certain qu’il aura un rôle important à jouer dans la phase finale de la D1.

Pour finir, l’Aigle Noir AC, sous la houlette de Pierre Chéry et l’AS Mirebalais, dirigé par Jean-Claude Jo-saphat, sont, à un degré moindre, les deux équipes ayant peu de chance de remporter la compétition si l’on tient

compte de leur passé au terme de la saison régulière. Cependant, ils ont des arguments pour faire valoir leurs droits, d’autant que le compteur de chaque équipe est mis à zéro.

Pour rappel, les équipes faisant partie du groupe des champions sont respectivement le Valencia FC (Léo-gâne), le Baltimore SC (Saint-Marc), le Racing Club Haïtien (Port-au-Prince), l’AS Petit-Goâve, l’Aigle Noir AC (Port-au-Prince) et l’AS Mirebalais. Alors qu’elles sont assurées de jouer en D1 l’an prochain et de disputer le traditionnel tournoi de fin de saison baptisé: «Super Huit», ce sont elles également qui vont devoir lutter pour s’adjuger le trophée récompensant le vainqueur du championnat national de première division (D1).

Signalons que le championnat reprendra ses droits le premier week-end du mois à venir (4 août), et ce, avec le coup d’envoi de la dernière ligne droite. Au terme de cette der-nière (6 octobre), on sera en mesure de connaître l’identité de l’équipe lauréate de la saison 2013, et les deux équipes qui seront reléguées dans l’enfer de la 2e division.

Légupeterson Alexandre/[email protected]

Le Real Madrid prêt à faire des sacrifices pour Cristiano Ronaldo mais...

Le Real Madrid veut à tout prix prolonger le contrat de Cris-tiano Ronaldo. Et pour ce faire, les Merengues sont disposés

à mettre le paquet. Sous certaines conditions.

Le président Florentino Pérez le clame haut et fort : il veut que Cris-tiano Ronaldo finisse sa carrière au Real Madrid, et ce, en dépit du fort intérêt que le Portugais suscite. Seul souci, le patron de la Casa Blanca n’a pas encore prolongé le contrat de CR7 dont l’échéance arrive en 2015. Les dernières rumeurs font pourtant état d’une proposition incluant un bail de cinq ans assorti d’un salaire annuel de 20 M€, soit exactement ce que perçoit Samuel Eto’o à l’Anzhi.

Une information qu’infirme cet après-midi le média espagnol ABC. Oui, Madrid compte bien prolonger CR7 jusqu’en 2018, mais pas à ce tarif. 13 M€ nets par saison, c’est en effet ce que compte proposer la Casa Blanca à son n° 7 (soit 65 M€ nets en 5 ans pour le joueur). Des émo-luments qui feraient du Portugais le joueur disposant du gros salaire (fixe) de Liga, devant Lionel Messi. Une opération qui coûterait en revanche une petite fortune au Real, à savoir 131 M€ impôts inclus.

En revanche, les Merengues se montreront intraitables quant à la répartition des droits d’image. Pour rappel, CR7 souhaite faire grimper son pourcentage à 75%, voire 100%.

Une hypothèse rejetée par Florentino Pérez. Et pour cause, Ronaldo jouit encore de la totalité de ses droits d’image pour des contrats signés avant son arrivée au Real Madrid.

Ce qui lui rapporterait 33 M€ par an. Une coquette somme. Désireux de ne pas être le dindon de la farce, Madrid pourrait compenser son refus de cé-der ses parts en incluant des clauses dans le nouveau contrat du joueur prévoyant des primes au cas où l’atta-quant madrilène remporterait le FIFA Ballon d’Or et/ou le Soulier d’or.

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8 27 juillet 2013No 909

DEKOLEEPI

DEKOLEEPI

DEKOLEEPI

PWOLONGASYON!PWOLONGASYON!PWOLONGASYON!Jiyè, Dawout, Septanm

et plusieurs autres primes!

Gagnants Tirage Juillet 2013

Prénom

Evelyne 509****1012 Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles

Marc Gregoire 509****4490 5,000 Gdes de communication Digicel

Frantz 509****3685 5,000 Gdes de communication Digicel

Sansboi 509****6776 5,000 Gdes de communication Digicel

Wilner 509****3619 5,000 Gdes de communication Digicel

Francky 509****7588 Caisse Rhum Barbancourt 3 étoilesNoel 509****1190 Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles

Adama 509****2441 Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles

Melissa 509****2277 Motocyclette

Benoit 509****3192 Motocyclette

Pierre Louis 509****5076 Caisse Rhum Barbancourt 3 étoiles

Téléphone Prime