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ÉCONOMIE ET FINANCES • 37 E ANNÉE • N°27-28 • BEL/LUX 5 • P509559 • 5 JUILLET 2012 ÉTIENNE DE CALLATAŸ LA RÉPRESSION FINANCIÈRE VA DURER DES ANNÉES PASSER EN SOCIÉTÉ Exemples chiffrés, avis d’experts, analyses : 8 pages pour tout savoir sur le passage en société Est-ce encore intéressant ? > LONDRES 2012 LES JO À L’HEURE NUMÉRIQUE

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ÉCONOMIE ET FINANCES • 37E ANNÉE • N°27-28 • BEL/LUX € 5 • P509559 • 5 JUILLET 2012

ÉTIENNE DE CALLATAŸLA RÉPRESSIONFINANCIÈRE VA DURER DES ANNÉES

PASSER EN SOCIÉTÉ

Exemples chiffrés, avis d’experts, analyses : 8 pages pour tout savoir sur le passage en société

Est-ce encore intéressant ?

>

LONDRES 2012LES JO À L’HEURE

NUMÉRIQUE

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Produire les images vidéo d’un événement sportif coûte aux alentours de 15.000 euros si on vise un ré-sultat de qualité avec des moyens standards. Keemotion, une «spin-off» de l’UCL, s’invite dans l’arène des producteursd’images sportives en facturant le même service 2.900 euros. Comment? Grâce à une nouvelle technologie, premièremondiale qui plus est, permettant la captation automatique d’images, sans aucune intervention humaine durant l’évé-nement. «Le dispositif central, baptisé Keecore, s’installe en deux ou trois heures et permet en outre une personnalisa-tion complète du traitement des images: création de statistiques, “tagging” des actions, captation de certaines phasesou encore suivi de mouvements particuliers. Le tout en temps réel», explique Georges Caron, CEO et cofondateur deKeemotion. L’algorithme générant la production automatisée d’images étant breveté, il s’emploie maintenant à déve-lopper sa clientèle.Parmi les publics cibles de Keemotion figurent évidemment les clubs de sport, mais aussi les four-nisseurs de contenu sportif (dont les médias en ligne). Rayon sport, Keemotion collabore déjà avec le club de bas-ket d’Antibes (France) et de l’université de Harvard (USA). Les Spirous de Charleroi sont aussi conquis; et les «Spurs»de San Antonio, de l’autre côté de l’Atlantique, pourraient bientôt l’être. Reste qu’une «spin-off» belge active dansl’imagerie sportive peut difficilement snober le roi des sports. «Nous venons de conclure un accord avec le Club de Bruges:avec leur collaboration, nous développons un produit spécialement conçu pour le football, qui sera prêt en janvier pro-chain», ajoute Georges Caron. Tous les sports ne se prêtent pas au dispositif de captation avec égal bonheur. Mais avecle basket et le foot en ligne de mire, Keemotion a déjà choisi des cibles à haut potentiel... z OLIVIER STANDAERT

www.keemotion.com

2.900EUROS

La facture quepropose Keemotion

pour la captationautomatique

d’images lors d’unévénement sportif.

Un service dont le coût tourne

traditionnellementaux alentours de

15.000 euros.

PH

OTO

NE

WS

Bizz

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S T A R T E R : K E E M O T I O N

PLUS BESOIN DE CAMERAMENAUTOUR DU TERRAIN

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BIZZ ENTREPRISE

M A L G R É L A C R I S E , L A S U P E R C O N C I E R G E R I E T I R E S O N É P I N G L E D U J E U

Nestor n’est pas mort

«Mon idée de départ,c’était de réactualiserle Nestor du châ teaude Moulinsart», con -fie Lancelot du Bois

de Nevele (37 ans), fondateur et gérantde Sisenior. «Mon travail de fin d’étudesportait d’ailleurs sur le développementd’un service du genre, mais à la basedestiné aux seniors, ce que j’aiabandonné par la suite: à mon sens, lavaleur ajoutée devait se situer davantagedans la proximité que dans l’âge de lacible.» Pourquoi alors avoir appelé sonentreprise Sisenior? «C’est la traductionde “Oui, Monsieur”, mais je reconnaisque cela peut prêter à confusion, d’oùl’adaptation récente de notre nomcommercial en Siseñior», confie l’en-trepreneur, qui n’en est pas à sonpremier écueil.

1Force de travail peu qualifiée= difficile à fédérerC’est un atout et en même temps une

tare : la plupart des travailleurs que

Lancelot du Bois recrute sont deschômeurs. «C’est une satisfaction pourun entrepreneur de mettre des gens autravail et ce type de profil, financière-ment précarisé, correspond bien à ceque nous recherchons : quand on aappris la débrouille chez soi, on est bienplacé pour le faire chez les autres!» Maisil y a un revers à cette médaille : «Lagrande majorité de mes collaborateurs– plus d’une centaine – ont le statutouvrier. Ils sont donc sur le payroll del’entreprise, et sont rémunérés par lebiais d’un salaire fixe, sans commissions.Je pensais que de ce fait, il serait plusfacile de créer une vraie culture d’en-treprise, d’instaurer des valeurs, defaire de Siseniorune “grande famille”.Mais je réalise que c’est loin d’être siévident, car le travail reste trèsindividuel... Et parce que les acquissociaux sont parfois un frein à lamotivation des travailleurs.»

2Le service perçu comme unluxe alors qu’il ne l’est pas

Autre problème auquel Lancelot duBois a dû faire face : la mauvaiseperception de son offre, que beaucoupassocient à un service de luxe. «C’est vraique le majordome a une connotation deprivilège social. Or, pour que nos servicessoient attractifs, ils doivent être rentableset utiles!», avance l’entrepreneur. Unpositionnement qui n’est pas forcémentreconnu au travers des tarifs pratiqués:33 euros de l’heure (TVAC), ou 40 eurosl’heure s’il s’agit d’un one shot (mais avecune base minimum de quatre heures

En lançant Sisenior en 2005, Lancelot du Bois concrétisait une idée qui le titillaitdepuis longtemps déjà. Hyper novateur à l’époque, son concept de conciergerie

a néanmoins dû subir quelques aménagements pour tenir le cap... Et traverser la crise.

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Sisenioren chiffres

CHIFFRE D’AFFAIRES (2011):3.303.515 euros

BÉNÉFICE NET (2011): 3.865 euros

TRAVAILLEURS (2011): 98 équivalents temps plein

GE

TTY

IMA

GE

S

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prestées). «Quand on yréfléchit, c’est équivalent– voire même légèrementinférieur – aux tarifsdemandés par les corpsde métier comme lesplombiers, chauffagistes,électriciens,... C’est doncessentiellement sur laperception que je doistravailler», reconnaît Lancelot du Bois.

3Une réputation à faire

Une fuite d’eau, unepanne de chauffage, unjardin à l’abandon... Dansces cas-là, ce n’est pasforcément à Sisenior quevous pensez. Et pourtant.«Notre ambition est detrouver solution à tous les petitsproblèmes quo tidiens rencontrés par lesparticuliers et les petites entreprises.Peinture, menuiserie, ménage, livraisons,informatique, petits travaux d’électri-cité ou de plomberie, aller chercher desenfants à l’école ou à la crèche, organiserun voyage ou un dîner... Nous voulonsnous positionner comme les profes-sionnels de l’urgence», résume Lancelotdu Bois. Encore faut-il y être assimilé,car pour toutes les tâches précitées, il ya généralement un professionnelspécialisé sur le marché. «Mais les petitschantiers ne les intéressent générale-ment pas : j’en ai donc fait le cœur demétier de Sisenior.» Malin... pour autantque la réputation suive. «Nous nous y

attachons par le biais denewsletters et d’offresd’essai, avec l’espoir queceux qui vivent uneexpérience positiveauront le réflexe de nouscontacter régulièrementà par la suite.»

4Un contexte économique difficile

La fidélisation, voilà undes chevaux de bataillede Lancelot du Bois. Unenjeu qu’il avait proba-blement sous-estimé audépart. «Je misais beau -coup sur la récurrence,reconnaît-il, mais lecontexte économiquedifficile de ces dernières

années ne joue pas en notre faveur.Même dans le chef des particuliers etchefs d’entreprise qui ne subissent pastrop les revers de la crise, un eurodépensé doit être rentabilisé.» Lesformules d’abonnement qu’il avaitimaginées au départ n’ont pas rencontréle succès espéré. «Je les propose encore:nos formules James by day (cinq jourssur sept de 9h à 19h), James by week (ycompris les week-ends) et James neversleeps (7 jours sur 7, 24 h sur 24), sedéclinent en abon nements mensuels ouannuels.» Mais attention : le forfaitd’abonnement (29 euros par mois ou290 euros par an pour la premièreformule, par exemple) n’inclut pas leprix des prestations; il donne droit autarif plancher de 32 euros l’heure, classeau rang des clients «prioritaires» ceuxqui en bénéficient, et inclut quelquesservices annexes (entretien annuel dechaudière à prix avantageux, réserva-tions gratuites de trains, restaurants,...).

Pour compenser ce manque à gagneret faire face à la concurrence des agencesde titres-services, Lancelot du Bois adécidé très vite d’obtenir lui aussil’agrément. «Cela me permet d’assurerle fonds de roulement et constitue uneporte d’entrée facile vers les autresservices de Sisenior», explique-t-il.

z CAMILLE VAN VYVE

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Partenariats : la panacée?

Depuis 2010, Sisenioraconclu un partenariat avecBrico, qui en fait désormaisla promotion auprès de ses clients : vous avezacheté un lustre, une cabine de douche, un bac à sable pour le jardin? Sachez queSiseniorpeut se charger de l’installation, chez vous.Voilà qui semble être une bonne solution auxproblèmes de perception,de réputation et de volumerencontrés par Lancelot du Bois : «En un an et avec seulement deuxmagasins partenaires, nous avons réalisé 112 missions, se réjouit-il.Maintenant que le partenariat est national,j’ambitionne de réaliser100 missions par mois viace canal.» Lancelot du Boiscroit d’ailleurs fermementdans les partenariats pourpérenniser son business:«Nous en avons un avecEurop Assistance, qui faitappel à nous pour les inter-ventions liées à la couverture house assistde leurs adhérents, avec l’Otan pour des services aux expatriés,avec le magasin Heytensde Zaventem pour le placement à domicile de stores, avec desagences immobilières...et nous sommeségalement en pourparlersavec Ikea pour des projets d’aménagement.»

LANCELOT DU BOIS DE NEVELE,

a fondé Sisenior en 2005avec l’idée de faire revivre

le Nestor du château de Moulinsart.

PG

C’est un atout et en même temps

une tare : la plupartdes travailleurs

recrutés sont deschômeurs.

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BIZZINTERNET

Alors que nous sommes àquelques semaines de lacérémonie d’ouverture,de nombreux sites sontdéjà à l’heure des JO,

permettent de découvrir les dernièresinformations ou de préparer un séjourdans la capitale anglaise, tandis que lesapplications et les pages communau-taires se multiplient autourde ce qui sera l’événementsportif de l’été. Qui oseraitaujourd’hui se lancer dansune campagne d’envergure,quel qu’en soit la thé-matique ou le sujet, sans le soutien des réseauxsociaux? Pure folie, ré-pondront la plupart desobservateurs de la planètenumérique qui savent désormais l’im-portance capitale de plateformescomme Twitter et Facebook, quis’imposent comme les meilleursmoyens de communiquer, de partager,d’explorer, d’animer et d’informer entemps réel. Les Jeux olympiques nefont pas exception à la règle, même sil’on peut supposer que la réussite desJO serait assurée, même sans leconcours des réseaux sociaux. Maisles outils sont là, la demande bien réelleet pour des raisons aussi économiquesque sociales, il serait incompréhensi-

ble que le comité olympique se prived’une telle arme.

Des stades aux mursAinsi les JO 2012 profitent-ils déjà

de deux pages Facebook officielles. La première (www.facebook.com/olympics), qui se concentre sur la question olympique dans son

ensemble, est alimentéepresque quotidiennementavec des retours entre autressur d’anciennes datesimportantes de l’histoireolympique, la présentationde certains athlètes ou sportsméconnus, sans oublier tout ce qui fait l’actualité des JO (produits dérivés,évènements parallèles, etc.).

A l’heure d’écrire ces lignes, la pagecompte plus de 2,8 millions de fans.

La seconde page, plus spécifique-ment dédiée aux JO de Londres(www.facebook.com/London2012),est accessible depuis le 19 janvier 2010. Là encore les mises à jour sont quotidiennes et permettent de suivre, presque en temps réel,l’évolution des préparatifs etévénements promotionnels qui nemanquent pas, en particulier depuis ledébut de l’année. Photos inédites,vidéos exclusives, coup d’œil dans les

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T W I T T E R E S T I N T E R D I T A U X A T H L È T E S M A I S L A R G E M E N T U T I L I S É P A R L E C O M I T É O R G A N I S A T E U R

Les Jeux olympiques d’été de 2012 auront lieu du 27 juillet au 12 août prochainsà Londres. Cet événement sportif qui rassemble des millions de passionnés à travers le monde aura une saveur particulière car c’est la première édition qui profitera autant des nouvelles technologies, des réseaux sociaux et del’extrême mobilité offerte par les «smartphones» et autres tablettes quiassurent, plus que jamais, d’être en continu au cœur de l’actualité. BENOÎT DUPONT

Les JO de Londres à

2,8 MILLIONS

Le nombre de fans que compte déjà la page Facebook

officielle des Jeux.

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l’heure numérique

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programme, outre les liens et infor-mations utiles autour de l’événement,vous aurez accès à tout ce qui fait et va faire la vie des Jeux. Cependant il y a un bémol, étonnant et pas des moindres, puisque le Comitéolympique a décidé d’interdire auxathlètes et au public de tweeter pendantles événements sportifs (lire encadré).

C’est une annonce qui a de quoi surpren-dre, mais qui résulte sans doute de l’as-pect inédit de ces premiers Jeux olym-piques sous l’œil du numérique: le Comitéd’organisation des JO de Londres veut in-terdire l’usage de Twitter aux athlètes etau public pendant les événements sportifset les cérémonies officielles. L’objectif estd’éviter tout rapprochement entre les JOet une marque non partenaire, une tech-nique baptisée «l’ambush marketing», etce afin de garantir l’exclusivité des événe-ments aux médias et aux annonceurs offi-ciels. Rappelons que «l’ambush marke-ting» consiste à mettre en œuvre unestratégie publicitaire en marge d’un évé-nement sportif sans pour autant avoir à lesponsoriser, ce qui peut se révéler trèspayant lorsqu’il s’agit d’une manifestationà portée internationale. «Une telle prise deposition de la part de l’exploitant de l’évé-nement est juridiquement cohérente, ex-pliquait Fabrice Lorvo, spécialiste du mar-keting sportif chez FTPA, au Figaro. Maisnous sommes dans l’éternel grand écartentre la volonté du détenteur des droits, etce qui est rendu possible par les nouvellestechnologies».

Pour le comité organisateur, la questiondes réseaux sociaux et le contrôle descommunications des sportifs est un soucipermanent lors des Jeux. Selon Soria Zidelkhile, directrice de la communicationdu Comité national olympique et sportiffrançais (CNOSF), «la première inquié-tude du Comité international olympique(CIO) était que les athlètes se substituentaux journalistes en faisant des blogs. Dèslors, nous avions déjà des contraintes surles sites personnels ou les blogs avant l’ar-rivée de Twitter et Facebook. Le journa-liste et le sportif, aux JO, ont deux identi-tés et deux statuts vraiment différents.»Ce souci du mélange des genres trouveaussi une justification plus mercantile évi-demment. «Le CIO vend aussi les droitsde retransmission à des chaînes de télévi-sion, et doit donc s’assurer que cette ex-clusivité est bien respectée dans chaquepays. Pas question par exemple de re-transmettre en direct une épreuve sur unepage Facebook par le biais d’une vidéo.»Et puis, il y a aussi une volonté d’éviterles débordements. Les JO, ce n’est pasla coupe du monde de football et si lesJeux ne sont pas restés complètement

étanches à un certain aspect commer-cial, le CIO aimerait bien, dans la me-sure du possible, sauver les apparences.«Il faut aussi comprendre qu’aujourd’huiune information circule très rapidement,et qu’il est très difficile et pénible de de-voir faire machine arrière pour corrigerune déclaration postée trop rapidementen ligne. Il y a une forme de pédagogie àl’égard des athlètes qui repose, entreautres, sur les actions que nous mettonsen place, comme le compte Twitter(Ndlr, @Franceolympique) que nousavions déjà aux Jeux de Vancouver.»

Réseaux sociaux : jeux interdits

coulisses, tout est fait pour plonger les415.000 fans actuels dans l’ambiance desJeux. A n’en pas douter, et même si ce serade manière éphémère, gageons que lenombre de fans va exploser à l’approche etdurant l’événement étant donné que tousles résultats, vidéos, interviews, confidenceset révélations passeront par le mur. Autantdire que nous avons là un carrefour pourtout savoir!

Pour un tweet avec toi...Autres espaces incontournables, les deux

comptes Twitter qui permettent de suivre,encore une fois en temps réel, tout ce quise passe avant et qui se passera pendant lesJO. A l’instar de Facebook, on retrouve lehttp://twitter.com/#!/Olympics poursuivre toute l’actualité des jeux olympiquesau sens large (été et hiver), tandis que lehttp://twitter.com/#!/London2012 est bienimplicitement lié aux JO de Londres. Au

Quoi qu’il en soit, les réseaux sociauxjoueront un rôle majeur pendant les Jeux,d’autant qu’une chaîne officielle estapparue dernièrement sur YouTube(www.youtube.com/london2012) afin deproposer des vidéos exclusives de etautour des jeux.

Sur la toileLorsque les JO débuteront, ce qui

intéressera en priorité les foules, c’est lapossibilité de suivre les épreuves en direct,où que l’on se trouve. Outre les applica-tions que nous évoquions précédemment,de nombreux sites proposeront desdiffusions simultanées. En marge du siteofficiel (www.london2012.com), qui sera

BIZZINTERNET

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LE COMITÉ D’ORGANISATION DE LONDRES veut interdire l’usage de Twitter aux athlèteset au public pendant les événements sportifset les cérémonies officielles.

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Reste qu’il semble difficile d’imposer unechape de plomb au public et aux athlètesqui seront logiquement tentés de postersur leurs blogs, comptes Twitter ou au-tres des allusions à leurs sponsors ou descommentaires en lien avec les épreuves.Tout ceci semble donc bien compliqué àmettre en œuvre, à contrôler et à impo-ser, à moins de basculer dans une cen-sure telle qu’elle s’applique en Chine ou à«confisquer» tous les «smartphones» àl’entrée du village olympique, ce qui im-plique une organisation très lourde et lerisque de faire fuir le public.

WWW.TRENDS.BE | 5 JUILLET 2012 63

Du côté de Google Play, ontrouve trois applicationsgratuites intéressantes.London 2012 Olympic

Schedule propose le désormais clas-sique calendrier des épreuves, une vi-site des sites olympiques, les sports etsportifs engagés, la possibilité de par-tager ses impressions avec ses amissur Facebook ou Gmail, et bien sûrl’ensemble des résultats.

Olympic Calendar Free,disponible gratuitement surGoogle Play, se présentecomme le parfait agenda

pour ne rien manquer des nombreusesépreuves qui sont ici classées par disci-pline pour plus de simplicité de lectureet d’utilisation. L’intérêt de cette appli-

cation est que le développeur, TorqueSoft, ambitionne déjà d’utiliser etd’améliorer cette application pour lesJeux de 2014 et 2016.

Olympic Medals est,comme son nom l’indique,une base de données quisera actualisée en temps

réel durant les Jeux afin de connaîtrela répartition des médailles.

Les applications iPhone incontournables

London 2012. Cette application iPhone, vendue 0,79 euro, permettra d’obtenir le

calendrier intégral des épreuves, lesrésultats et médailles, mais aussi denombreuses photos et vidéos.

Même principe aveciLondon 2012, proposéeau prix de 1,59 euro, letout en français, et qui

proposera aussi le calendrier desévénements quotidiens, le classe-

ment des médailles, l’ensemble desrecords et des sports disponibles.Bref un bon moyen de tout savoir rapidement et simplement lorsquele moment sera venu.

Les applications iPhone bonus

Android joue le jeu des JO

Avec l’application iOS Olympiques de Londres 2012 (0,79euro), vous aurez droit à toutes les informations génériques surles Jeux olympiques, sur les Jeux de Londres en continu, sansoublier des liens Facebook et Twitter.

Du côté de l’application gratuite 2012 London Games, vousaurez droit à un compte à rebours et au calendrier des épreuves.Pas forcément folichon, mais il faut espérer qu’elle gagnera unpeu en épaisseur le moment venu.

la pierre angulaire du système, vouspourrez vous rendre sur le siteOlympic.org (http://www.olympic.org)qui s’intéresse à la question olympiquesous toutes ses formes. De même, les grandes chaînes françaises nemanqueront pas d’ouvrir des pagesdédiées sur leurs sites respectifs pourcouvrir, revenir sur et décrypter lesdifférentes épreuves.

Autant dire que suivre les JO ne devraitposer aucun problème à ceux quivoudront tout voir en direct, d’autant quele décalage horaire avec l’Angleterre –une petite heure– joue clairement ennotre faveur en termes de retransmission.Vous voilà dans les starting blocks! z

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BIZZMADE IN BELGIUM

Dans la salle des sirops, les cuves 1 et 2contiennent le grand secret de la célèbreboisson américaine. Nous avons suivi la production du Coca-Cola Light,conditionné dans la PlantBottle, une nouvelle bouteille à base de canne à sucre. TEXTE: HANS HERMANS - PHOTOS: WOUT HENDRICKX

C O C A C O L A E N T E R P R I S E S E M B O U T E I L L E 4 1 0 M I L L I O N S D E L I T R E S D E B O I S S O N S P A R A N

Une bouteille à secret

64 5 JUILLET 2012 | WWW.TRENDS.BE

Un secret jalousement gardé

Seuls quelques hauts diri-geants du groupe seraient aufait de la recette secrète, quicontient le 7x, un ingrédientencore inconnu à ce jour. Lesautres composants dévoiléspar The Coca-Cola Companysont l’eau gazeuse, le sucre, lecaramel (E150d) comme colo-rant, l’acide phosphorique(E338) comme acidifiant etdes extraits de plante, dont lacaféine. Wikipédia cite encorel’extrait de coca, la noix decola, le citron vert, la vanille etla cannelle. Le contenu descuves 1 et 2 est livré séparé-ment et forme le concentré debase du Coca-Cola.

Environ 32.000 tonnes de sucrePour produire 500 litres de Coca-Cola à partir d’un litre de concentré, onmélange celui-ci à du sucre et de l’eaugazeuse. Les grandes cuves de sucre pren-nent presque toute la place dans la salledes sirops de l’usine. On mélange d’abordle sucre de Tirlemont – en 2011, l’usine en a consommé environ 32.000 tonnes – à de l’eau pour obtenir du sirop de sucre.On y ajoute ensuite le concentré, puis du CO

2. Tout cela se passe dans des silos

et des conduites étanches. Lorsque la boisson est prête, elle est immédiate-ment acheminée à l’unité d’embouteillage,située dix mètres plus loin.

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BIZZMADE IN BELGIUM

66 5 JUILLET 2012 | WWW.TRENDS.BE

Une bouteille verte

Pendant ce temps, des centaines de milliers de préformes en PET sontfaçonnées en bouteilles (490 millionsde pièces en 2010). Une PlantBottled’un demi-litre se compose à 25% de PET recyclé, à 22,5% de plastique àbase de bioéthanol de sucre de canneet à 52,5% de PET nouveau. La pré-forme est chauffée très rapidementdans un four à 150°C, puis soufflée en forme de bouteille dans une matriceà l’air comprimé à 40 bars.

Silence, on embouteille

Les bouteilles sont pendues par le goulot dans les rails de trans-port. Propulsées par l’air des ventilateurs, elles flottent par grappes sur des rails de plusieurs centaines de mètres qui les mènent à l’une des quatre lignes de production PET. Et ce dans un silence religieux. On ne peut pas en dire autant des tapis roulants, plus loin dans la production, qui sont souvent en pente pour économiserl’énergie.

Vitesse de croisière: 26.500 bouteilles/heureAvant le remplissage, les bouteilles sont nettoyées à l’eauou à l’air ionisé. Elles se remplissent lentement sur uneroue tournante, par le bord pour éviter la formation demousse. Une bouteille se remplit en un tour. En une heure,26.500 grandes bouteilles ou 60.000 petites sont produites. Elles sont ensuite munies d’un bouchon, d’une étiquette et d’un code de production indiquanttoutes les données d’origine.

BIZZMADE IN BELGIUM

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Pour une goutte de Coca...Après chaque étape, des machines effectuent des contrôles sur les nombreux tapis roulants étroits. Juste après le remplissage,des caméras vérifient si les bouteilles sont bien pleines. Un peu plusloin, des mesures en ligne sont effectuées le long de la bande de transport. L’opérateur et le labo interne procèdent à des exa-mens complémentaires et conservent des échantillons afin de met-tre en évidence les éventuels problèmes.

Une tonne de protectionL’emballage de toutes ces bouteilles requiert environ 1,3 tonne defilm rétractable par an. Placé autour des bouteilles, il forme unsolide emballage après avoir été brièvement chauffé à 180°C. Enfin,chaque palette contenant de 4 à 15 couches de bouteilles est enve-loppée d’un film pour éviter les accidents pendant le transport et lestockage dans l’entrepôt.

Premier arrivé, premier sortiPour terminer, toutes les boissons sont acheminées versl’entrepôt de neuf étages, où des grues pilotées par ordina-teur placent et retirent les palettes suivant le principe du«premier arrivé, premier sorti». Cet espace sombre de 30mde haut, 90m de longueur et 60m de largeur peut accueillir21.700 palettes, soit le contenu de 900 camions. Le charge-ment d’un camion prend 15 minutes. Les premiers véhiculessortent dès quatre heures du matin.

Le bonheur en chiffres

Coca-Cola Enterprises se décline en chiffres fara-mineux. C’est un des plus grands embouteilleursindépendants de Coca-Cola dans le monde, qui possède 17 sites dans huit pays d’Europe de l’Ouest, dont la Belgique. Avec ses 13.250 collaborateurs, il réalise un chiffre d’affaires total de 8,3 milliards de dol-lars (7,4 milliards en 2010) et un bénéfice net de 113 millions de dollars en 2011 (97 millions en 2010). Sur le plan mondial, la marque pèse71,9 milliards de dollars.Les chiffres belges sont du même acabit. En Belgique et au Luxembourg, on boit chaque jour10 millions de boissons des différentes marquesCoca-Cola, dont 71% sont produites en Belgique.Coca-Cola est présent depuis 1927 sur le marchébelge et possède un site de production et de distri-bution à Wilrijk depuis 1989. Cinq cent six colla-borateurs travaillent sur cinq lignes de Coca, Fantaet Sprite. Ils produisent 410 millions de litres paran, dont 18,1% de Coca-Cola Light, et remplissentenviron 250 camions par jour. Entre 1999 et 2011, 90 millions d’euros ont été investis.L’ambiance à l’intérieur du distributeur de cocan’est pas toujours rose. Le dernier conflit social de juin 2011 reste gravé dans les mémoires. «Un plan de changement concocté par la directioneuropéenne met les travailleurs sous pression et cause parfois des problèmes administratifs»,déclare Yvan De Jonge, secrétaire à la FGTB.«Nous avons du mal à trouver une solution. La direction belge est sensible à nos argumentsmais doit se ranger à la politique européenne.»

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BIZZZOOM

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Mastodonte françaisNé en 1974 en France, l’enseigne des surgelés Picard (propriété du fonds Lion Capital depuis2010 après plusieurs changements d’actionnaires) n’est pas un petit acteur de la distribu-tion dans l’Hexagone. Avec plus de 800 boutiques, le groupe y emploie pas moins de 4.500personnes et génère un chiffre d’affaires de près de 1,2 milliard d’euros! Picard représentepas moins de 20% du marché français des surgelés.

Picard attaque (vraiment) la BelgiqueL’enseigne française Surgelés Picard installe sa premièreboutique belge (250 m²) à Waterloo. Pour cela, le groupefrançais a créé, avec deux partenaires belges, une joint-venture : PBB (Picard Belgique België). Le groupe en détient75 % et les deux Belges se partagent les 25 % restants.Pourtant, Picard n’est pas totalement inconnu en Belgique:la firme effectue depuis plusieurs années des livraisons(depuis la France) vers Bruxelles, Mons et Charleroi. Autotal, elle comptait déjà 2.000 clients (grosso modo l’équi-valent d’une boutique) sur notre territoire... dont beaucoupde Français installés chez nous. Ses ambitions sontgrandes: elle prévoit encore trois ouvertures d’ici fin 2012à Bruxelles. Et, à terme, elle pourrait atteindre 70 pointsde ventes dans tout le royaume.

Picardà la conquête de la Belgique

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42KILOSC’est la quantité moyennede surgelés consommésannuellement par chaqueBelge d’après lesresponsables de Picard.C’est nettement plus qu’enFrance où cette moyennen’est que de 33 kilos. De quoi expliquer l’arrivéedu groupe chez nous.

860PRODUITSComposent l’assortimentde la boutique à Waterloo,sur une gamme totale de 1.100 références. Chez nous, Picard disposede quelques produitsadaptés au marché belge(chicons au gratin,carbonnades flamandes,oiseaux sans tête). A terme,Picard Belgique pourraitdévelopper une gammespécifique avec despartenaires belges.

PG

CHRISTOPHE CHARLOT

Aucune productionSi la plupart des produits sont frappés de la marque Picard,la firme ne possède aucune usine de production. Le groupemet au point les recettes et des industriels les réalisent,selon un cahier des charges très précis. Quatre-vingt pourcent des produits sont fabriqués en France sauf pour lesplats exotiques : les plats thaïs proviennent de la banlieuede Bangkok, les préparations mexicaines arrivent duMexique, etc. Question d’authenticité et de... marges plusintéressantes. Les responsables qualité de Picard ont laréputation d’être particulièrement intransigeants et n’ont,par exemple, pas hésité à refuser une cargaison complètealors que la température du camion frigo n’était pasexactement celle demandée.

Catalogue et bouche-à-oreilleDepuis des années, Picard n’investit plus dansde coûteux spots télévisés. Son marketingmise essentiellement sur le bouche-à-oreilleet sur l’impression de (dizaines de millionsde)catalogues, de flyers ciblés ou de quelquesmailings. En Belgique, ce sera également le cas,d’après Georges Heilmann, l’un des deuxassociés belges.

200 nouveautés par anChaque année, le groupe lance 200nouvelles recettes qui viennentremplacer certaines références. Unemanière de continuer, sans cesse, àsurprendre ses clients et à les fidéliser.Il faudrait plusieurs années à un clientmoyen pour pouvoir tester l’ensembledes produits Picard.

Haut de gamme urbain

Picard installe ses boutiques dans les centres urbains, si possible relativement aisés. C’est quela firme fait plutôt dans le «haut de gamme» avec, d’une part, la partie «en cuisine» regroupantles produits bruts et, d’autre part, la zone «à table» proposant les plats préparés et produits plus«premium». Si des concurrents se focalisent sur la diminution de prix (comme O’Cool que Picardaurait d’ailleurs envisagé racheter vu ses difficultés), Picard met plutôt en avant la qualité.

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dont deux dans l’entreprise et en faire lademande par écrit au moins trois mois àl’avance.Mais si ces conditions sont rem-plies, l’employeur ne peut pas s’opposerà la demande du travailleur», expliqueDaniel Boulot, spécialiste de l’Onem.C’est ce qu’on appelle une demande decrédit-temps sans motif. «Néanmoins,afin de ne pas trop désorganiser le tra-vail dans les entreprises de plus de 10 tra-vailleurs, le nombre de bénéficiaires estsouvent limité à 5% de l’effectif.» Dansle secteur public et l’enseignement, l’in-terruption de carrière peut même durerjusqu’à cinq ans au total depuis la nou-velle législation de 2012 (elle était de sixans auparavant).

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«Avec le recul, je m’aper-çois à quel point c’estfacile de réaliser cerêve, malgré la mon-tagne qu’on s’en fait

avant de partir. Et le résultat dépasse mesespérances. Il ne faut pas hésiter, le plusdur est de prendre la décision, mais onne la regrette pas», raconte Patrick Bes-son, qui a créé sa société avant de partirfaire le tour du monde avec sa famillependant un an... et compte l’agrandir àson retour. «J’ai fait la liste de tous lesproblèmes qui se posent, et je me suisvite rendu compte qu’il n’y en a aucunqui soit insoluble», confirme PierreNothomb, cadre supérieur dans la société

Une année sabbatiqueQui n’a jamais rêvé de tout quitter pendant un an pour faire le tour du monde ou seconsacrer à son hobby? Plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsque l’on est en pleineascension professionnelle et que la crise économique ne garantit pas de retrouver un posteéquivalent au retour.Pourtant, il s’agit d’un droit inscrit dans la législation, qui peut donner un nouveau souffle à votre carrière.

d’aide aux investisseurs Deminor, partilui aussi faire le tour du monde avec safamille il y a 10 ans et qui a retrouvé sonposte à son retour. «Chez Deminor, c’estpresque institutionnalisé. On est déjàtrois à l’avoir fait.»

Mais dans n’importe quelle entreprise,prendre un an pour voyager ou se consa-crer à sa passion est rendu possible parla législation depuis 1985. Tout travail-leur du secteur privé peut suspendre soncontrat de travail pendant l’équivalenttemps plein de 12 mois avec la certitudede récupérer une place équivalente dansl’entreprise à son retour. «Il y a quandmême quelques conditions. Le travail-leur doit avoir déjà cinq ans de carrière

U N B R E A K M A L V U P A R L E S E M P L O Y E U R S E N T E M P S D E C R I S E ?

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J’avais besoin d’un break, de mûrir avantde passer de l’autre côté du bureau. Main-tenant, je me sens prête.»

Un plus pour le CV?Une année sabbatique peut aussi ajou-

ter de la valeur à votre CV, pour autantqu’elle ait été utilement mise à profit.«Toutes les années sabbatiques ne sontpas équivalentes. Passer un an à faire desbarbecues avec d’autres Belges en Aus-tralie ne peut pas être valorisé de la mêmefaçon que d’avoir participé à un projethumanitaire au Laos», estime NoémieAllard. «Si une personne prend le tempsde se retrouver, de faire quelque chosequi lui plaît, ça lui permet de se remet-tre en question et de se rendre plus fortet plus motivé pour la suite», ajoute deson côté Yannick Borremans, consultantdans l’agence de recrutement Huxley.«Ce genre de voyage montre aussi quela personne a l’esprit d’entrepreneuriat»,soutient Kristof Vermeire. Une telleannée à l’étranger peut aussi permettred’apprendre une nouvelle langue et, pour

un commercial, d’étudier un nouveaumarché ou de découvrir d’autres modesde consommation... Et pourquoi pas dedénicher une idée de business géniale àreproduire chez nous. De quoi donnerun nouveau tournant à sa carrière.

Le crédit-temps menacé?Crise oblige, certains pensent qu’il est

grand temps de faire usage du crédit-temps... tant que la mesure est encore derigueur. Du côté de l’administration, oncalme le jeu: «Les employeurs deman-dent bien sûr la suppression du crédit-temps depuis longtemps, mais il n’a jamaisété question de le supprimer vu que ladurée de travail est déjà allongée, préciseCélien Van Moerkerke, du service «étudessociales» de la FGTB. On ne peut exigerdes gens qu’ils travaillent plus longtempssans leur permettre au moins d’aména-ger –un peu– leur carrière.» Des déci-sions ont par contre été prises pour dimi-nuer le crédit-temps de fin de carrière,mais il ne s’agirait (encore) que d’un casparticulier. z CÉLINE DELACHARLERIE

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Initialement, le système avait pourobjectif de redistribuer le travail, puisquetout travailleur en interruption de car-rière devait être remplacé par un chô-meur. «En 2002, l’obligation de rempla-cement du travailleur a été supprimée etl’interruption de carrière et le crédit-temps sont devenus des systèmes deconciliation entre l’emploi et la qualitéde vie», ajoute Daniel Boulot.

Une demande difficile à formuler«Une demande n’est jamais perçue

négativement», assure Valéry Halloy,porte-parole de BNP Paribas. La banquea ainsi accordé un crédit-temps à 1.770employés l’an dernier et une suspensiontotale des prestations à 400 employés.En Belgique, 14.000 personnes ont béné-ficié d’une interruption de carrière com-plète en 2011, d’après les chiffres de laFédération des entreprises de Belgique(FEB). Mais ce chiffre ne cesse de dimi-nuer depuis 2006 : «Les entreprises nestimulent évidemment pas ces congésqui posent tout de même quelques diffi-

cultés», admet Kristof Vermeire, res-ponsable de la société de recrutementAndress Consulting.

De plus, du côté des travailleurs, cettedécision n’est pas toujours facile à pren-dre, surtout en temps de crise. L’une descraintes est que leur demande soit per-çue comme de la démotivation ou unefuite des responsabilités. Pour éviter unemauvaise surprise, il vaut effectivementmieux partir une fois que l’on a fait sespreuves. Mais, d’un autre côté, tout quit-ter en pleine ascension professionnellepeut effrayer davantage encore... «Aucontraire, ça redonne de l’énergie pourla suite», répond pourtant PierreNothomb. C’est même «le moment oujamais», pour Eefje Denayer, employéedans l’agence de recrutement Huxley,qui prévoit de partir six mois faire le tour

d’Amérique latine. «Je vais bientôt accé-der à un poste dans le management. Ducoup, il me sera plus difficile de quittermon emploi par la suite». Même si cettedécision reste difficile à annoncer à sonpatron. Un conseil : amener les chosesprogressivement et être sûr de son pro-jet. «J’ai dû présenter les bénéfices quela société pourrait en retirer, comme l’ap-prentissage de l’espagnol et la connais-sance d’une autre culture. C’est aussipositif au niveau du développement per-sonnel». Une affirmation confirmée parNoémie Allard, qui est partie faire le tourdu monde pendant un an après sesétudes: «Ce type de voyage demandebeaucoup de débrouillardise, de patienceet de capacité d’adaptation. Le mondedu travail requiert ce genre de compor-tements. Cela m’a donc bien aidé pourtrouver un emploi par la suite.»

Une transition légitime après les études

Ils sont d’ailleurs de plus en plus nom-breux, ces jeunes qui prennent le large

après leurs études. La période idéale,lorsqu’on est encore sans attaches ni res-ponsabilités. Une sorte de transition légi-time aussi afin de lâcher prise et de seretrouver pour attaquer le marché del’emploi plus sereinement. «J’ai énor-mément appris sur moi-même», expliqueAudrey Robic, qui est partie un an commefille au pair en Irlande pour souffler aprèscinq années de droit intenses. «Je nesavais pas ce que je voulais faire de mavie. Je me disais que je pourrais y réflé-chir tout en respirant et en faisant ce quej’aime: aller à la rencontre de nouvellescultures, de gens qui ne pensent pas for-cément comme moi.» Pour Cécile Paté,future enseignante, passer sept mois enAustralie était aussi un passage néces-saire. «J’ai passé ma vie à l’école et j’ypasserai encore le reste de ma carrière.

pour un retour en force

Dans le secteur public et l’enseignement,l’interruption de carrière peut durerjusqu’à cinq ans au total.

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Repères

V A C A N C E S

Photosd’hôtelsréalistes Vous choisissez votrehôtel sur la base des pho-tos postées sur les sitesweb? Alors vous devez visiter le site Oyster. Ce rebelle dumonde des voyages dévoile depuis peu la vérité qui se cachederrière de magnifiques clichés et les commentaires positifs deprétendus clients. Le voyagiste vous allèche avec une jolie filleen bikini posant devant une superbe piscine sans le moindrebaigneur? Sachez que, dans la réalité, cette piscine sera nette-ment plus petite et bourrée de touristes. Ou que la chambreavec vue sur mer a de très petites fenêtres... z

BIZZZZAP

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pour cent des informaticiens belges ont vu leur salaire augmenter l’an dernier. Au sommet de la pyramide, le CIO gagne, en moyenne, 5.801 euros bruts, selon une enquête de DataNews. 54

É D I T I O NL’argumentdéchetsLes responsablesmarketing ne sontpas toujours «soft»vis-à-vis de leursconcurrents.SodaStream — la société israé-lienne qui vend desappareils permet-tant de réaliser sessodas à la maisonavec l’eau du robi-net — a placé auxquatre coins dumonde plus de 20«cages à déchets»dans lesquellessont entassées descanettes et bou-teilles de soda, afin de montrer les montagnes de déchets engen-drées par desconcurrentscomme Coca-Cola,alors que Soda-Stream réduit lespertes d’embal-lages et émet 65 à 80% de CO2 enmoins. Coca-ColaAfrique du Sud proteste, arguantque ses bouteillessont utilisées danscette action. Ce à quoi le CEO de Soda-Stream répliqueque «si le géantdes sodas sedéclare proprié-taire des milliardsde bouteilles quipolluent la planète,il devrait être jugépour tous lesdégâts occasion-nés par sesdéchets.» zSource: Pub.be

Code QR en boisLes codes QR quel’on scanne avecson smartphonecontinuent de faire le buzz. Au Mexique,Volkswagen en a mis un en scènepour assurer la promo de sonutilitaire Crafter.Afin de prouver sa grande capacité,le constructeur a fabriqué un codeQR géant enpalettes en bois. En scannant cecode, le publictombait sur uneétonnante vidéoprouvant que laconstruction entraitbel et bien dans un Crafter. Bien vu!Vous aussi, scannezle QR pour voir la vidéo... z

Livres classi-ques revus et dessinésLa maison d’édition californienneSmarterComics publie des ouvragessous forme de bandes dessinées.Avec les versions plus accessibles,plus courtes et plus originales degrands classiques comme The LongTail de Chris Andersen, The Art ofWar de Sun Tzu et de nouveauxouvrages commerciaux sur la vente,la réussite ou le management, lastart-up espère cibler un publicjeune qui trouve ennuyeux les livresclassiques consacrés aux affaires.C’est pour atteindre ces jeunes ver-sés dans la technologie que Smarter-Comics mise aussi sur les versions

numériques deses livres. Eneffet, les BD seprêtent bien à lalecture sur unetablette. zSource: L’Entre-preneur.

PG

Capital-risquesous formed’espacemédiasEn raison de la crise économique, denombreuses sociétés de médias voientreculer leurs recettes publicitaires, desorte que des rentrées alternatives sontles bienvenues. De leur côté, les jeunesentreprises n’ont généralement guèrede moyens financiers à consacrer aumarketing — elles ont en effet du mal à trouver du capital-risque — alors quedes actions de marketing sont parfoisvitales pour leur développement. Enassociant ces deux constats, on arriveau modèle commercial de l’entreprisesuédoise Aggregate Media Funds ou del’allemand ProSiebenSat1: offrir à desstart-up du capital-risque sous la formed’espace médias inutilisé, en échanged’une participation dans la jeune entre-prise. La start-up peut ainsi se dévelop-per plus rapidement et racheter ensuitela participation prise par le fonds demédias. Le modèle permet aux sociétésde médias de gagner de l’argent avec de l’espace médias inutilisé qui ne rap-porterait rien, de toute façon. AggregateMedia Funds établit un véritable planmarketing pour la start-up, qui peutfaire de la publicité dans les médiasimprimés, à la télévision, en radio ousur Internet. Dans le cas de ProSieben-Sat1, seule la publicité télévisée entre en ligne de compte. zSource: The Economist

THIN

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TOC

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S T A R T U P

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L ’ A S T U C E

Bien choisirson lift

Cityhook.com est un nouveau serviceweb qui indique la manière la plusfacile de rejoindre la ville en quittantl’aéroport. Il donne aussi une idée dece qu’il en coûtera et du temps queprendra le trajet. On peut ainsi faireun choix à l’avance entre les diffé-rentes formes de transport en com-mun disponibles à l’aéroport. Chaqueoption se voit attribuer un «score deconfort» et la fréquence des corres-pondances est indiquée. z

P A R T N E R Z Z

Marquerecherche...communitymanagerEn novembre 2010, Bruno Nortieret Virginie Margerin se sont lancésdans la commercialisation, par lebiais de ventes privées, de bijouxmodulaires et parfumés qu’ilsconçoivent eux-mêmes. «Virginie acréé trois types de bijoux en argentsous le nom de marque Odawo,dont la gamme Olfactory peut diffu-ser des senteurs», explique BrunoNortier. «Odawo recherche un par-tenaire qui, en tant que communitymanager, puisse rationaliser la com-munication en ligne via notre bloget les médias sociaux. Nous recher-chons un passionné de mode, maisaussi un féru de nouvelles ten-dances», conclut B. Nortier. [email protected] – 068331797

La fonction de ces deux types de com-merciaux est identique : prospecter et visiter une clientèle dans le but de négocier des contrats. Seul changele statut juridique du commercial. Le représentant de commerce est un salarié, qui agit sous l’autorité deson employeur. L’agent commercialest un indépendant, qui n’est pas sou-mis à l’autorité du responsable del’entreprise pour laquelle il prospecte.Pour vous permettre de faire unchoix, voici quelques pistes deréflexion.Au niveau des coûts engendrés parl’engagement de votre commercial, la balance penchera en faveur del’agent. L’agent commercial suppor-tera, en principe, ses frais de fonction-nement (installation, organisation,frais de bureau, de déplacement, de personnel,...). Au contraire, pour le représentant de commerce, c’estl’employeur qui prendra générale-ment en charge les frais occasionnéspar l’activité commerciale.Au niveau de la sécurité sociale,l’agent commercial devra organiserlui-même sa couverture. Par contre,l’employeur d’un représentant decommerce devra verser à l’ONSS les cotisations patronales de sécuritésociale.

Il sera donc plus coûteux pour votreentreprise d’engager un représentantde commerce.Au niveau du contrôle que l’entre-prise pourra exercer sur l’activité du commercial, la balance pencheradu côté du représentant de com-merce. L’employeur aura, en effet, la possibilité d’exercer une autoritésur le représentant. Il sera donc en mesure de contrôler son emploi du temps, l’organisation de son travailet devra donner son accord pour les jours de congé du représentant.L’entreprise devra, au contraire, secontenter de donner à l’agent desdirectives générales sur la politiquecommerciale à suivre. Il ne pourraêtre question de contrôler l’emploi du temps de l’agent. Le contrôle de l’activité du représen-tant sera donc beaucoup plus étroit,ce qui permettra sans doute de ren-forcer la cohésion de l’équipe et lapersonnalisation de votre entreprise.En conclusion, votre choix entre ces deux types de commerciaux seraguidé par le coût engendré par l’enga-gement du commercial (plus impor-tant pour le représentant) et par lecontrôle que vous pourrez exercersur votre commercial (plus étroitpour le représentant). z

Vous avez décidé de confier la tâche de représen-tation de vos produits à un commercial, qui agira en votre nom. Vous hésitez entre l’engagementd’un représentant de commerce et le recrutementd’un agent commercial.

pour cent des vacanciers belges partiront en vacancesen voiture cet été ; 11 % d’entre eux ne quitterontd’ailleurs pas nos frontières, d’après Europ Assistance.

pour cent des propriétaires de smartphone, PC portable ettablette pensent que leur appareil peut menacer la sécuritéde l’entreprise, d’après une enquête d’Oracle.59 10

Vous avez une question ?Envoyez-nous un e-mail à [email protected]

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J U R I D I Q U E Céline Hallut, avocate au barreau de Liège.

Engager uncommercial :sous quel statut ? TH

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