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TD 3. LA SHOAH EN FRANCE. La persécution des Juifs. LES MESURES FRANÇAISES : 2 STATUTS DES JUIFS, L’INTERNEMENT DES JUIFS ÉTRANGERS DE ZONE LIBRE ET LA SPOLIATION DES BIENS. - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
LA SHOAH EN FRANCE
TD 3
LES MESURES FRANÇAISES : 2 STATUTS DES JUIFS, L’INTERNEMENT DES JUIFS ÉTRANGERS DE ZONE
LIBRE ET LA SPOLIATION DES BIENS
La persécution des Juifs
La mise en place du premier des Juifs et l’internement des Juifs étrangers (lois du 3, 4 octobre parues au JO du 18 octobre 1940)
Les lois d’octobre 1940- Elles visent les juifs français qui n’ont plus le
droit d’être fonctionnaires (loi du 3 octobre)- Elles visent les juifs étrangers car ils peuvent
être internés dans des camps (loi du 4 octobre)
L’élaboration du second statut des Juifs (mars à juin 1941) par le CJQJ sous contrôle allemand
Les lois antijuives du 2 juin 1941
La spoliation des biensLa séquestre des entreprisesLe numérus clausus dans les universitésL’interdiction des professions libéralesDes Juifs réduits à la misère…
Les camps d’internement en France
LA CONCURRENCE DES ORDONNANCES ALLEMANDES EN ZONE OCCUPÉE
La persécution des Juifs
SS- Hauptsturmfuhrer Theo Dannecker (1913-1945)
Responsable (Judenreferent) des questions juives sous les ordres du service IV B 4 dirigé par Adolf Eichmann, il s’occupe de la persécution des Juifs puis organise la déportation des Juifs de France d’août 1940 jusqu’en juillet 1942, puis il sévit en Bulgarie et en Italie. Il se suicide dans sa prison en 1945.
Le marquage des papiers en zone occupée
Arrestations massives de Juifs dans Paris avant l’été 1942, le démarrage de la collaboration
policière
Arrivée des hommes à Drancy, cité de la Muette, le 20 août 1941
8ème ordonnance du 7 juin 1942 : l’étoile jaune marque les Juifs en zone occupée
Georges (12 ans), Clément (10 ans) et Bernard (8 ans) Biderman posant avec l’étoile jaune à Paris, boulevard des
Pyrénées (20ème arrondissement)
9ème ordonnance allemande : l’exclusion des lieux culturels
ACTEURS ET DÉCISIONS
La collaboration française à la déportation
Le SS-Brigadeführer Karl Oberg (1897-1965), chef de la police allemande en France à partir du 1er juin 1942 en compagnie de Pierre
Laval (1883-1945), le 1er mai 1943
René Bousquet (1909-1993) secrétaire général de la Police d’avril 1942 à décembre 1943, ici pendant la rafle du Vieux Port, à Marseille en
janvier 1943
Heinz Röthke (1913-1968)
Successeur de Theo Dannecker à la tête du service IV B4 en France, il conduit la déportation des Juifs de 1942 à 1944, il prend la direction du camp de Drancy jusqu’en juillet 1943.
Alois Brunner (né en 1912)
Après avoir organisé la déportation des Juifs de Salonique (en Grèce) en janvier 1943, il prend en main le camp de Drancy en juillet 1943 et relance la déportation des Juifs jusqu’au dernier convoi du 17 août 1944. Il trouve refuge en Syrie à partir de 1954. Il est gravement estropié par un attentat du Mossad en 1961.
Le processus des rafles de l’été 1942
Bilan des rafles de l’été 1942 : 43 000 déportés
La rafle du Vel’d’Hiv à Paris (16-19 juillet 1942)
Les camps du Loiret, ici celui de Pithiviers, rassemblent les familles parisiennes pendant l’été
1942.
Drancy, camp de rassemblement des convois de toute la France, avant le départ pour Auschwitz.
Répartition des effectifs de déportés juifs par année (total : 76 000 Juifs)
Bilan des pertes françaises de la Seconde Guerre mondiale
Pertes militaires 180 000
Déportés (prisonniers de guerre, STO, déportés civils, déportés raciaux)
310 000 (dont 76 000 Juifs)
Victimes de faits de guerre en France (bombardements stratégiques, combats de la libération, massacres nazis)
130 000
Total 620 000 morts