Établissement public musÉe de larmÉe

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MUSÉE DE HÔTEL NATIONAL DES INVALIDES L ARMÉE Rapport d’activité 2012 ÉTABLISSEMENT PUBLIC

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Page 1: ÉTABLISSEMENT PUBLIC MUSÉE DE LARMÉE

MUSÉE DE

HH ÔÔ TT EE LL NN AA TT II OO NN AA LL DD EE SS II NN VV AA LL II DD EE SS

L’ARMÉE

Rapport d’activité 2012

É T A B L I S S E M E N T P U B L I C

Page 2: ÉTABLISSEMENT PUBLIC MUSÉE DE LARMÉE
Page 3: ÉTABLISSEMENT PUBLIC MUSÉE DE LARMÉE

SOMMAIRE

MUSÉE DE

HH ÔÔ TT EE LL NN AA TT II OO NN AA LL DD EE SS II NN VV AA LL II DD EE SS

É T A B L I S S E M E N T P U B L I C

L’ARMÉE

Rapport d’activité 2012

INTRODUCTION

Avant-propos du directeurLe statut et les tutellesLe conseil d’administrationOrganigramme

ACCUEIL DES PUBLICS

FréquentationModalités d’accueil

L’accueil et l’information des publics Politique tarifaire et billeterie Nocturnes du mardiLes services

La médiationVisites guidées adultes Jeunes publics : scolaires et individuels, une offre dédiéeLes activités de formation

LA PROGRAMMATION CULTURELLE

Les expositions temporairesLes événements nationauxLa Fête de la Sainte-BarbeLa Saison musicaleLes rendez-vous scientifiques Les événements en partenariat

PROMOTION ET COMMUNICATION

Le nouveau site internetPublicationsDéveloppement des publicsImages : tournages, reportages photographiques,et commercialisation du fonds photographiqueCommunication interne

ATHENA

Le centre documentaireSalle d’exposition permanente consacrée aux petits modèles, figurines historiques et instruments de musiqueDélocalisation des réserves

4

589

10

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131616171717

181821

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45464750

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COLLECTIONS ET POLITIQUE SCIENTIFIQUE

Gestion des collectionsAcquisitions et dépôts entrantsEtude et expertiseLes activités de restaurationPrêts extérieursMouvement des œuvres et activités autour des réserves

Récolement des collectionsRécolement décennal : campagnes abouties 2009-2012Récolement des dépôts du musée de l’Armée 2009-2012Récolement des dépôts du musée de l’Armée,campagnes en cours, 2009-2012

Diffusion et rayonnement

Partenariats scientifiqueset rayonnement international

Rappel des expositions patrimoniales 2012

Zoom sur quelques projets marquants de l’année 2012

SECRETARIAT GENERAL, SERVICES SUPPORT ET ACCOMPAGNEMENT

Administration Bilan financierLes ressources humaines

Technique et sécurité Gestion du bâtiment et conduite des travauxLa régie multimédiaSystèmes d’information et réseaux

ANNEXES

L’agence comptableLa Société des amis du musée de l’Armée (SAMA)Conditions d’accès au musée, ses activités et ses services

56

575759646670

7174

75

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77

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82

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90

909193

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INTRODUCTION

Un public familial et nombreux, dans la cour d'Honneur lors d'une représentation de La Nuit aux Invalides.

> Avant-propos du directeur

> Le statut, les missions et les tutelles

> Le conseil d’administration

> Organigramme

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5 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

Avant-propos du directeur

INTRODUCTION

remière année d’un contrat d’objectifs et de performances – ou COP 2012–2014 – placésous le double signe de la fin du programme de modernisation ATHENA et de fortes contraintes budgétaires, l’année 2012, prudemment qualifiée d’ « année de transition »,s’annonçait pour le musée de l’Armée comme un exercice difficile et ce, dans toutes les

acceptions du terme. Il est d’autant plus agréable, pour le directeur de l’établissement, de pouvoiren tirer aujourd’hui un bilan à la fois positif et encourageant, à de multiples égards.

Le musée de l’Armée a, tout d’abord, engagé en 2012 un très important chantier de réorganisationqui a visé non à bouleverser son organigramme mais, dans un double souci de pragmatisme et d’efficacité, à le mettre en ordre de marche pour affronter dans les meilleures conditions les difficultéset les aléas liés notamment à la crise économique mondiale et aux inquiétudes qu’elle inspirait pourson équilibre financier.

Les pages qui suivent présentent le détail des mesures prises. Rappelons toutefois, entre autres, lerenforcement de la régie des collections et des expositions, gage de professionnalisme dans la gestiondes mouvements d’œuvres et dans la mise en œuvre de la programmation ; le développement dupôle web-multimédia créé en 2011, fer de lance de la conquête de nouveaux publics ; le renouvelle-ment de l’équipe en charge des locations d’espaces, fonction commerciale stratégique au sein del’établissement.

Il faut aussi mentionner la mise en place de procédures nouvelles, plus rigoureuses, plus rationnelles,plus pragmatiques enfin, dans le pilotage des dépenses de fonctionnement, le suivi de la perceptiondes recettes, la programmation des investissements, comme dans la maîtrise matérielle des 500 000objets que conserve le musée.

A cela s’ajoutent enfin des mesures d’économie, prises à la faveur d’ajustements, de refontes ou derenégociations de marchés, en matière de surveillance notamment mais aussi et surtout une réflexionportant sur l’amélioration du service rendu aux visiteurs, guidée par une double préoccupationd’optimisation de l’accueil du public et d’accroissement des recettes. Après l’ouverture en 2011d’un nouvel espace d’accueil des visiteurs sous le porche Nord des Invalides, il en est résulté uneamplitude annuelle d’ouverture de l’établissement jamais atteinte dans son histoire et par ailleurssans autre exemple dans la capitale.

Un tel effort n’a été possible, il faut le souligner, que grâce à la mobilisation de toutes les équipesdu musée, qui ont veillé à la maîtrise des dépenses de fonctionnement ; qui ont fait face à leursactivités avec des effectifs significativement réduits en fin d’exercice ; qui ont optimisé leur organisationet leurs méthodes de travail ; qui sont allées à la rencontre des visiteurs pour mieux comprendreleurs attentes, pour rendre le musée plus attractif encore et pour faire connaître son offre dans toutesa diversité patrimoniale, culturelle et commerciale. Je suis heureux de leur rendre ici l’hommagequi leur revient de droit.

Corollaire de la réorganisation et des efforts de rigueur, le dynamisme, l’inventivité et l’innovationont été au rendez-vous, tant il est vrai que la conduite du changement, nécessaire pour faire face àune conjoncture difficile, dans un musée comme dans toute institution ou entreprise, ne peut s’opérerdans la frilosité ni dans le repli sur soi-même.

Alors même que le plan ATHENA a été très largement exécuté, le musée s’est montré soucieux depréparer son avenir en engageant, avec le soutien de sa tutelle la DMPA du ministère de la Défense,

P

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INTRODUCTION

6 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

des investissements essentiels à son bon fonctionnement à la conservation comme à l’accessibilité deses collections, à la mise en valeur du patrimoine bâti dont il a la charge. Pour la plupart, ses travauxaboutiront en 2013 et 2014. Si leur ampleur est moindre que celle des campagnes de la décennieprécédente, ils n’en sont pas moins complexes et ambitieux. Outre la refonte du réseau informatique,l’aménagement de nouveaux bâtiments de réserves et des futures salles dédiées aux collections iconographiques, à la bibliothèque, aux petits modèles d’artillerie, aux figurines et aux instrumentsde musique, il faut mentionner la création d’une verrière monumentale qui sera placée à l’entrée du dôme auquel elle restituera la lumière naturelle, tout en protégeant l’intérieur du monument et les visiteurs des intempéries. Véritable prouesse technique, cette opération est rendue possible parle mécénat du CIC qui réaffirme ainsi son attachement à notre établissement.

La recherche de partenaires nouveaux pour l’organisation de grandes manifestations destinées à unvaste public, est un des aspects marquants de cette démarche, essentielle à la notoriété des Invalideset à l’équilibre financier du musée. Il faut donc se féliciter que l’accueil d’Opéra en plein air s’inscrivedésormais dans la durée, dans des conditions de calendrier lisible pour les deux parties et pour le public. Se réjouir aussi de la première édition de la Nuit aux Invalides, superbe spectacle dont laqualité comme la pertinence ont été unanimement soulignées et dont la pérennité sur le site est acquise.

Les travaux préalables à la configuration du nouveau site internet du musée, accessible dans lesdernières semaines de l’année et salué depuis de tous côtés pour son ergonomie, pour sa richesse etsa diversité, pour son esthétique enfin, sont un des signes tangibles de la volonté de l’établissementde s’ouvrir à tous par les moyens les plus propres à toucher de nouveaux publics. Le site internet a d’ailleurs été précédé de quelques mois par la présence du musée sur les réseaux sociaux dont onsait les enjeux, s’agissant des jeunes générations.

Plus généralement, c’est sans aucun doute la programmation de l’établissement, dont le site internetse veut, plus que le reflet, l’expression vivante, qui a, en 2012, incarné mieux que tout autre aspect deson fonctionnement et de son activité, sa volonté de rayonnement, son ambition, son audace même.

Cette programmation s’est caractérisée à la fois par sa variété et par sa cohérence. Cohérence parce queles impératifs de lisibilité, comme de qualité, ont conduit à éviter la dispersion et le « saupoudrage » ;variété parce que la diversité des manifestations consacrées à un même thème – expositions, concerts,conférences, colloques, projections de films – permet de toucher des visiteurs aux intérêts et aux pratiques culturelles multiples.

La programmation du musée a aussi été l’occasion de resserrer ou de nouer avec de nombreux partenaires des liens qui renforcent sa place parmi les institutions culturelles majeures de notre pays.Par leurs domaines d’activités, par leur notoriété, par leurs collections, par leurs réseaux, par leurexcellence enfin, ces partenaires ont contribué au rayonnement de l’établissement, ils ont aussi incarnésa volonté de s’ouvrir à d’autres thématiques et à de nouveaux publics, sans jamais se détourner del’histoire en général, de l’histoire militaire en particulier mais en les abordant avec des moyens et desapproches renouvelés.

Ainsi la saison musicale ne se conçoit-elle pas sans le concours du CIC, déjà mentionné, de la DMPA,du Conservatoire national supérieur de Musique de Paris (CNSM), de la Fondation Safran maisaussi des formations musicales militaires et de nombreuses ambassades à Paris dont l’intervention permet de diversifier les programmes quant au répertoire comme aux interprètes.

Les expositions, tant documentaires que patrimoniales, reposent quant à elles sur l’aptitude du muséeà mobiliser les considérables ressources de son ministère de tutelle, à travers les équipes du SHD, de l’ECPAD, des musées de l’Armée de Terre placés sous l’autorité de la DELPAT.

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INTRODUCTION

7 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

Leur préparation et leur mise en œuvre ont enrichi des liens naturels historiques et offert à ces institutions une formidable « vitrine » propre à faire connaître leurs fonds, leurs collections, leurssavoir-faire.

Avec les grandes institutions muséales relevant du ministère de la Culture ou de la Ville de Paris,comme le Louvre, le château de Versailles, les châteaux de Compiègne, Fontainebleau et laMalmaison ainsi que les Archives Nationales ou le musée Carnavalet, les expositions Algérie 1830-1962. Avec Jacques Ferrandez puis Avec armes et bagages… dans un mouchoir de poche, ontété en 2012, après celles de l’année précédente, bien plus qu’une occasion ou qu’un simple prétexte,un véritable catalyseur des idées et des projets nouveaux. J’ai plaisir à les en remercier ici, comme à exprimer ma reconnaissance à l’INA et à l’INRAP qui ont accompagné le musée de l’Armée respectivement dans ses travaux sur l’Algérie et dans la mise en valeur de ses collections archéologiques.

Enfin l’extraordinaire diversité des autres partenaires culturels de notre établissement, constitue unevéritable cartographie des domaines et champs qu’il a explorés pour mieux présenter la réalité del’histoire militaire dans tous ses aspects et ses implications. Leurs noms à eux seuls sont éloquentspuisqu’on y retrouve, pour n’en nommer que quelques-uns, les Archives du Film français au CNC, leCentre des Archives d’Outre-Mer (CAOM), le musée d’impression sur étoffes de Mulhouse, le muséede l’Education à Rouen, l’Opéra-Comique…

Reste à dire combien, précisément, les projets hors normes que furent les expositions Algérie 1830-1962. Avec Jacques Ferrandez, Vive le dessin libre. De Gaulle en caricatures, puis Avec armeset bagages… dans un mouchoir de poche, ont concentré en eux l’essentiel des valeurs portées par le musée de l’Armée ; combien ils ont mobilisé ses équipes ; combien ils ont porté l’action del’établissement ; combien ils ont contribué à forger l’image qui est la sienne aujourd’hui.

A tous sans exception au musée, il a fallu pour les concevoir et les conduire la confiance de la tutelle ;la sollicitude et les conseils amicaux des historiens ; le soutien et la générosité des partenaires ; lecourage d’aborder des sujets réputés difficiles, voire des tabous ; la sérénité nécessaire pour le fairesans jamais se départir d’une méthode rigoureuse ; l’exigence déontologique qui a permis de ne rientaire, sans pour autant s’appesantir avec complaisance sur les événements douloureux ; la curiosité et l’esprit critique qui, loin d’exclure l’empathie et le respect de l’autre, s’en nourrissent, ainsi que de l’appétit de comprendre ; la volonté de transmettre et d’expliquer au plus grand nombre, en destermes clairs et simples mais jamais simplificateurs ; des convictions bien ancrées, du travail et del’enthousiasme à revendre.

Fin 2011, le musée s’était donc mis en ordre de marche pour traverser la crise, avec volontarisme,tout en préservant l’essentiel. Le bilan 2012 est donc très satisfaisant mais il ne doit pas cacherqu’après les évolutions drastiques engagées depuis le début de l’année 2011, les contraintes budgétairesse durcissent encore pour le prochain exercice, si bien que l’année 2013 s’annonce très délicate à piloter.

Général de division (2S) Christian BaptisteDirecteur de l’établissement public du musée de l’Armée

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INTRODUCTION

8 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

Le statut, les missions et les tutelles

Selon le code de la Défense Section 1 : musée de l’ArméeSous-section 1 : dispositions générales (extraits)

Le musée de l'Armée est un établisse-ment public national à caractèreadministratif doté de la personnalitécivile et de l'autonomie financière etplacé sous la tutelle du ministre de ladéfense.Il est chargé :1- De maintenir et de développer l'esprit de défense dans la nation, le goût de l'histoire militaire, le souvenir de ceux qui ont combattu et sont morts pour la patrie et lamémoire des gloires nationales militaires ;2- De contribuer à l'éveil de vocations au service des armes ;3- D'assurer la conservation, laprésentation et l'enrichissement de ses collections.Il peut favoriser les études, travaux,expositions temporaires, manifestationsculturelles ou éducatives ayant pourobjet de faire connaître au public sescollections et le patrimoine militairefrançais.Il accomplit sa mission en liaison avec les services publics dont la mission est voisine de la sienne et relevant notamment des ministreschargés de la culture, de l'éducation,de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Le musée de l'Armée est administrépar un conseil d'administration etgéré par un directeur.

Sous-section 2 : Organisationadministrative et financière

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION COMPREND :

Un membre du Conseil d’Etatdésigné par le vice-président duConseil d'Etat ;

Six membres de droit, à savoir :> le ministre de la Défense ou son

représentant> le secrétaire général pour

l'administration du ministère de la Défense ou son représentant

> le directeur du Budget au ministèrede l'Economie et des Finances ou son représentant

> le directeur général des patrimoines ou son représentant

> le chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre ou son représentant

> le général gouverneur des Invalides

Douze à quinze membres choisisen raison de leur compétence parle ministre de la Défense

Le directeur du musée de l'Armée,le contrôleur financier et l'agentcomptable assistent aux séances du conseil d'administration avec voixconsultative. Le conseil peut entendre toute personne dont il estime la présenceutile à son information.

Le président et les deux vice-présidents du conseil d'administrationsont nommés par décret du Présidentde la République parmi les membresdu conseil et sur la proposition decelui-ci.Le président, les deux vice-présidentset les membres du conseil d'adminis-tration autres que les membres dedroit sont nommés pour une duréede trois ans renouvelable. En cas devacance d'un siège pour quelquecause que ce soit, un remplaçant estdésigné dans les mêmes conditionsque le précédent titulaire du siègepour la durée du mandat qui reste à courir.Les fonctions des membres du conseild'administration sont gratuites.

Le directeur de l’établissement public du musée de l’Armée est nommé par arrêté ministériel. Il a entre autres sous sa responsabilitéla garde du tombeau de l’Empereur,de la nécropole militaire, des deuxéglises dites « du Dôme » et « desSoldats », ainsi que des trophées. Depuis la parution du décret n° 20061038 du 24 août 2006, le directeur peut déléguer une partiede ses responsabilités au directeur-adjoint qui le remplace par ailleurs en cas d’empêchement ou d’absence.Il peut également déléguer une partie de ses attributions en matièrede gestion financière et d’administra-tion du personnel au secrétairegénéral.

Le musée de l'Armée est placé sousla tutelle du ministre de la Défense,représenté par le secrétaire généralpour l'administration (SGA). Son exercice courant est assuré par ladirection de la mémoire, du patrimoineet des archives (DMPA). Il s'exercedans le cadre d'un contrat d'objectifset de moyens pluriannuel (période2012-2014 pour l’année 2012).

>) AARRTT II CC LL EE RR33441133--11

>) AARRTT II CC LL EE RR33441133--44

>) AARRTT II CC LL EE RR33441133--88

>) AARRTT II CC LL EE RR33441133--99

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INTRODUCTION

9 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

Le conseil d’administrationPRESIDENT DU CONSEIL D'ADMINISTRATION Général de corps d’armée Bruno DARY, Gouverneur militaire de Paris

VICE-PRESIDENTSGénéral d’Armée (2S) Michel SEVRINM. Victor-André MASSENA, Prince d’Essling, Président de la Fondation Napoléon

MEMBRE DE DROIT DESIGNE PAR LE CONSEIL D’ETATM. Thierry DULONG, Conseiller d'Etat

MEMBRES DE DROITLe ministre de la Défense et desAnciens combattants, représenté parM. le CGA Daniel BONOCORI,

Général d’armée (2S) Bruno CUCHE,Gouverneur des Invalides

Le chef d'Etat-major de l'Armée de Terre, représenté par le GénéralLionel LENFANT, délégué au patrimoine de l’Armée de Terre

Le directeur du budget au ministère des finances, représenté par M. Jean-Marc OLERON,conseiller technique en charge des collectivités locales, de l'éducationnationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche.

Le directeur général des patrimoines du ministère de culture et de la communication, représenté par M. Philippe PARIZOT-CLERICO,

Le Secrétaire général pour l'administration du ministère de la Défense, représenté par M. le CGA Eric LUCAS, directeur de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la Défense.

MEMBRES DESIGNES PARLE MINISTRE DE LA DEFENSE

Mme Annette BECKER,Professeur d’histoire moderne àl'Université Paris Ouest Nanterre La Défense

M. Jean-Pierre BOIS,Professeur émérite d'histoire moderne à l'Université de Nantes

M. Philippe CONTAMINE,Professeur émérite d'histoire médiévaleà l'Université Paris IV - Sorbonne,membre de l'Institut

M. Didier DECONINCK,Président du Conseil de Surveillance de Tarkett

M. Bruno FANUCCHI,Grand reporter

M. Marc FOSSEUX,Secrétaire général de la FondationCharles de Gaulle

M. Laurent LE BON, Directeur du Centre Pompidou-Metz

M. Michel LUCAS,Président du Directoire du CIC

M. Gilles PECOUT, Professeur des Universités, directeurdu département d’histoire à l’Ecolenormale Supérieure de Paris de la rued’Ulm

Mme Béatrix SAULE,Directrice générale de l’établissementpublic du domaine et du château deVersailles

M. Pierre SCHOENDOERFFER,Membre de l'Institut (†14 mars 2012)

Mme Valérie TESNIERES,Directrice de la BDIC- Université Paris Ouest Nanterre La Défense

Les membres du conseil d'administrationréunis dans le Grand Salon.

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10 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

INTRODUCTION

OrganigrammeDIRECTEUR

Général de division (2S) Christian BAPTISTE

SECRETAIRE GENERALJean-Joël Clady

DIVISION BUDGET FINANCES

DIVISION DES RESSOURCES HUMAINES

Bureau marchés et ordonnancement

Service achats

Patrimoine immobilier

DIVISION SECURITE ET LOGISTIQUE

Jean-Jacques MONTE, chef de division

Service accueil contrôle

Bureau chefs d’équipes

Service sécurité

Service entretien

SERVICE D’ORGANISATION DES SYSTEMES D’INFORMATION

Bernard LOPEZ, chef de service

Régie informatique

Régie auditorium Austerlitz

Central téléphonique

Cabinet

AGENCE COMPTABLE

Samia LATRI

POLE WEBET MULTIMEDIA

Cécile CHASSAGNE, chef de pôle

POLE ACCUEIL ET REGIE DES RECETTES

Hervé CHEZAUD, régisseur

POLE INFRASTRUCTURE

René BELHUMEUR, chef de pôle

SERVICE COMMUNICATION

Céline GAUTIER, chef de service

Bureau administration, gestion, formation

Bureau traitements et salaires

DIVISION PROMOTION DES PUBLICS

Stéphanie FROGER, chef de division/Régis GUEGAN (par intérim)

Bureau visites et protocole

Bureau d’action touristique

Bureau des locations d’espaces

Atelier maintenance

Monique BRACHET, chef de division

Pierre GELIN,chef de division

POLE COURRIER

Anna Cohen, responsable

Régie multimédia

DIRECTEUR ADJOINTDavid GUILLET

Secrétariat de direction

Page 11: ÉTABLISSEMENT PUBLIC MUSÉE DE LARMÉE

Cellule inventaire

Pôle expert armement

INTRODUCTION

11 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

DIVISION DE LA RECHERCHE HISTORIQUE, DE L’ACTION

PEDAGOGIQUE ET DES MEDIATIONS

DEPARTEMENTS THEMATIQUES

Sylvie LELUC, conservateur

Département artillerie

Département de l’action culturelle et de la musique

Cuir(sous la responsabilité du dép. ancien)

Textiles(sous la responsabilité du dép. artillerie)

Emblématique et décorations

Activités cinématographiques

Bureau de la recherche historique

Bureau de l’action pédagogique et des médiations

Département iconographie

Vincent GIRAUDIER, responsable

Département Historial Charles de Gaulle

Christine HELFRICH, conservateur

DEPARTEMENTS CHRONOLOGIQUES

ATELIERS DE RESTAURATION

Département ancien

DEPARTEMENT EXPERTET INVENTAIRE

Elise DUBREUIL, conservateur

Régie des collections / réserves

Coordination des expositions

REGIE DES COLLECTIONSEXPOSITIONS & RESERVES

Sandrine BEAUJARD-VALLET, chef de service

Michèle MEZENGE, bibliothécaire

Bibliothèque

EXPERTS

Uniformologie groupe conseil

Service photographique

François LAGRANGE, chef de division et conseiller historique de la direction

Agathe FORMERY, responsable

Sylvie LE RAY-BURIMI, conservateur

Sylvie LE RAY-BURIMI, conservateur Métal

(sous la responsabilité du dép. ancien)

CENTRE DE DOCUMENTATION

Olivier RENAUDEAU, conservateur

Département moderne

Emilie ROBBE, conservateur

Département contemporain

Lcl Christophe BERTRAND, conservateur

Page 12: ÉTABLISSEMENT PUBLIC MUSÉE DE LARMÉE

ACCUEILDES PUBLICS

Présentation de la cour d'Honneur lors d'une visite d'un groupe du Secours Catholique.

> Fréquentation

> Modalités d’accueil

> La médiation

Page 13: ÉTABLISSEMENT PUBLIC MUSÉE DE LARMÉE

Au total, 1 404 739 visiteurs ont étéaccueillis dans ses espaces et dans lecadre des activités programmées parle musée (expositions temporaires,activités jeune public et scolaires, conférences, colloques, projections,concerts, soirées privées, visites officielles,nocturnes, manifestations nationalescomme La Nuit des musées ou encoreles Journées du Patrimoine,…), soitune fréquentation en léger repli de 2%. La part des entrées payantes est restée stable par rapport à 2011, contrairement aux entrées gratuitesqui accusent une baisse de 5%.

Les deux grandes manifestationsorganisées en partenariat, dans lacour d’Honneur des Invalides, Opéraen plein air (3ème édition - septembre2012) et La Nuit aux Invalides(1ère édition - avril 2012) ont eu unimpact important en termes de fréquentation et de visibilité pour le musée dont elles ont encore accrula notoriété auprès du public de proximité - particulièrement parisienet francilien.

Les investissements publicitaires etpromotionnels mis en place tout aulong de l’année ont accompagné avec

Gratuits

Payants

Total des entrées

Catégories2010

393 720

110 025

6 803

510 548

916 877

1 427 425

2009

362 720

75 747

4 279

442 988

779 718

1 222 706

2011

470 021

114 764

6 317

591 102

842 748

1 433 850

succès les derniers jours de l’expositionNapoléon III et l’Italie, Naissanced’une Nation et l’ouverture de deuxgrandes expositions temporaires, au printemps Algérie 1830-1962. AvecJacques Ferrandez (43 935 visiteursaccueillis en 72 jours d’ouvertureseulement) et à l’automne Avec armeset bagages… dans un mouchoir depoche, chacune ayant rencontré, parles périodes et les thèmes abordés, unécho différent auprès du public.

L’ouverture d’une billetterie en ligneet une présence active sur les réseauxsociaux à partir de septembre 2012 -en amont de la mise en ligne du nou-veau site internet www.musee-armee.fr,

intervenue en décembre – a égalementpermis de toucher de nouvelles catégories de public, caractérisées parleur âge et leurs pratiques de visites.

En 2012, le bilan de la fréquentationdu musée de l’Armée a été établi sur 359 jours. L’établissement est, eneffet, désormais ouvert tous les jours,sauf les 1er janvier, 1er mai et 25décembre. Depuis juin 2012, il proposeégalement aux visiteurs d’accéderchaque premier lundi du mois à l’Eglisedu Dôme, à la cathédrale Saint-Louis,au parcours artillerie (cour d’Honneur)et à l’exposition temporaire en cours,via un tarif unique de 6 €.

13 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

FréquentationEn 2012, dans un contexte économique difficile, le musée de l’Armée a enregistré une légèrebaisse de sa fréquentation. Porté par une programmation culturelle ambitieuse et une politiquede modernisation de ses moyens de communication, notamment via le multimédia et internet,l’établissement a néanmoins su attirer de nombreux visiteurs français et internationaux.

ACCUEILDES PUBLICS

Autres gratuits

18-25 ans

Enseignants

Sous-totalgratuits

Evolution du nombre total de visiteurs par mois (2011/2012)

200 000

180 000

160 000

140 000

120 000

100 000

80 000

60 000

40 000

20 000

0

Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

2011

2012

Visiteurs

Mois

2012

426 458

128 422

6 860

561 740

842 999

1 404 739

Reporting fréquentation 2009-2012

Page 14: ÉTABLISSEMENT PUBLIC MUSÉE DE LARMÉE

La fréquentation totale annuelleest de 1 404 739 visiteurs dont :

Fréquentation totale payante : 842 999 visiteurs, soit une hausse de 0,2% par rapport à 2011.

Fréquentation totale gratuite(dont entrées libres) : 561 740 visiteurs, soit une baisse de plus de 5% par rapport à 2011.

Les entrées libres renvoient aux manifestations culturelles nationales

auxquelles participe le musée ou qu’ilorganise, notamment :

- Nuit des musées (mai) : 9 810- Fête nationale : 17 800(14 juillet - le musée est gratuit) - Journées du Patrimoine : 49 000(le troisième week-end de septembre) - Fête de la Sainte-Barbe : 4 000(décembre)

Répartition moyenne annuelledes visiteurs français/étrangers : 40% / 60% (la fréquentation touristiqueinternationale étant particulièrementélevée durant la période estivale).

ACCUEILDES PUBLICS

LES CHIFFRES CLES

14 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

Payantes

60%

40%Gratuites

Comparaison des entrées gratuites et payantes en 2012

TITRE

Napoléon III et l’Italie(19 octobre 2011-15 janvier 2012)

Algérie 1830-1962. Avec Jacques Ferrandez(16 mai-29 juillet 2012)

Avec armes et bagages…dans un mouchoir de poche(26 octobre 2012-13 janvier 2013)

Fréquentation totale des expositions patrimoniales 2012

Fréquentation

Total : 21 011Moyenne journalière : 234 (sans gratuité)

Total : 43 935Moyenne journalière : 585 (dont 28 703 payants)

Total : 12 233Moyenne journalière : 157(dont 8 392 payants)

Nombre de jours d’exploitation

84(dont 13 joursen 2012)

73

75 (dont 64 jours en 2012)

La fréquentation quotidienne de chacune de ces trois manifestationspermet de mesurer l’importance del’équilibre de la programmation, non seulement quant à la nature dessujets traités et des périodes abordéesmais aussi quant à l'accessibilitédu propos. Toutes conçues dans ungrand souci de pédagogie, les exposi-tions du musée de l’Armée, commecelles de tous les grands musées, se différencient néanmoins par leur écho auprès du grand public, d’oùl’importance de la variété des thèmes programmés.

Quant à la fréquentation totale desexpositions de l’exercice, elle s’élève à58 091 visiteurs dont 40 380 payantspour un nombre global de 157 joursd’exploitation, soit 370 visiteurs quo-tidiens. Ce résultat est à rapprocher de celuide 2011, soit 68 801 visiteurs dont

53 985 payants pour un nombre globalde 197 jours d’exploitation, soit 349visiteurs quotidiens.

La baisse de fréquentation globaleenregistrée d’une année sur l’autre,n’est donc pas due à la moindreattractivité des expositions de 2012par rapport à celles de 2011 mais à la durée d’exploitation très réduite, à la suite du report de l’ouvertured’Algérie 1830-1962. La durée d’exploitation globale de 188 joursinitialement prévue sur l’année auraitpermis de dépasser les 70 000 visiteursannuels.En effet ce report, imposé au musée,a réduit la durée d’exploitation decette exposition de 17 jours pendantlesquels le musée aurait pu recevoir 9 945 visiteurs si l’on calcule cettefréquentation sur la base de lamoyenne de 585 visiteurs accueillispendant les 75 jours d’ouverture. Indirectement, il a aussi imposé defaçon mécanique le report de la dated’ouverture de l’exposition Avecarmes et bagages… dans un mouchoir

de poche et réduit de 14 jours sonexploitation. Sur la base de lafréquentation constatée de 157 visiteursquotidiens, on peut estimer à 2 198le nombre des visiteurs ainsi « perdus ».On mesure l’impact d’une telle modification de programmation sur le rayonnement du musée.

TENDANCE

Le public scolaire (national et inter-national) du musée de l’Armée en2012 se répartit en trois groupes caractérisés par l’âge et les modèlesde visites : les groupes scolaires, le public jeune, les visites guidées.

Les groupes scolaires (de moins de 18 ans et de 18 à 25 ans) qui ont

>) LLEESS EE XX PP OO SS II TT II OO NN SS

TT EE MM PP OO RR AA II RR EE SS

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DDEESS JJ EE UU NN EE SS PP UU BB LL II CC SS :: SS CC OO LL AA II RR EE SS EE TT

II NN DD II VV II DD UU EE LL SS

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ACCUEILDES PUBLICS

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suivi une tendance haussière depuis2006, ont marqué un repli en 2012.

Le jeune public dépasse, et de beaucoup, les seules visites scolairesen groupe. Une proportion fortimportante d’enfants et de jeunes visite le musée en famille ou à titreindividuel. La comptabilité enregistredepuis longtemps l’évolution desjeunes visiteurs de moins de 18 anset, depuis avril 2009, celle des jeunesde 18 à 25 ans, résidents de l’Unioneuropéenne, auxquels la gratuitéd’accès a été étendue. L’addition destrois ensembles - groupes scolaires,jeunes en famille ou à titre individuelde moins de 18 ans, jeunes de 18 à25 ans - donne une idée probante del’ampleur du public jeune :

En 2012, les visites scolaires reculent,les jeunes de moins de 18 ans en visite individuelle stagnent et les jeunesvisiteurs entre 18 et 25 ans augmentent.Il est vrai que les deux expositionstemporaires de 2012 se sont adressées,de par leur thématique, davantageaux lycéens et aux étudiants qu’auxcollégiens ou aux écoliers. Par ailleurs,les restrictions budgétaires pèsent surles moyens des établissements scolairesqui modèrent le nombre de leurs sorties.Au total, ce ne sont pas moins de370 791 jeunes qui ont visité le muséede l’Armée. Il convient de comptabiliseraussi les 6 421 enseignants bénéficiantde la gratuité grâce au pass-éducation,conformément aux dispositions misesen œuvre en 2009. Quant aux visitesguidées en direction des jeunes publics,elles recouvrent des prestations variées(à l’exclusion des visites pour lesenseignants, disjointes). En 2012 ontété réalisées :825 visites animations pour les scolaires(visites guidées, visites-contes, atelierset jeux d’enquêtes) (882 en 2011) ;56 visites animations pour les familles(visites-contes, ateliers et jeux d’enquêtes)(82 en 2011).Le total atteint 881 visites avecintervention d’un conférencier de laDivision de recherche historique, del'action pédagogique et des médiationsdu (DRHAPM). Le seuil de saturation des conférenciersde la DRHAPM pour les visites scolairesest pratiquement atteint. La baisseenregistrée n’est liée qu’au départd’un conférencier au printemps, qui Visite guidée des collections du musée pour jeune public.

Nombre de jeunes groupes scolaires visiteurs

2007

91 438

2008

93 931

2009

100 434

2010

102 943

2011

103 506

2012

95 088

Zoom EVOLUTION 2011/2012+

Les visiteurs de moins de 18 ans, venant au musée lors d’une sortie en famille,bénéficient depuis longtemps de la gratuité.

jeunes de -18 ans 2011 2012individuels 156 688 153 947 -1,7%

La gratuité accordée aux résidents de l’Union européenne de 18-25 ans, à partir d’avril 2009, a amené à comptabiliser cette population spécifique qui n’était pasrecensée jusqu’alors. Nous disposons pour la troisième fois, après 2010, d’un résultatannuel global qui reflète une très large part des visiteurs de cet âge.

jeunes 18-25 ans 2011 2012gratuits 114 764 121 756 +6,1%

La hausse se poursuit quasiment au rythme de l’année précédente (+ 6, 5% entre 2010 et 2011)

La population jeune cumulée (groupes scolaires + jeunes de 12 à 18 ans + jeunes de 18 à 25 ans comptés) ayant visité le musée de l’Armée en 2011 accuse un très légerrecul.

Total jeunes comptés, 2011 2012avec gratuité 18-25 ans 374 958 370 791

Jeunes (individuels) de moins de 18 ans

153 947

Jeunes des groupes

scolaires

95 088

Jeunes (individuels)

gratuits 18-25 ans

121 756

constitue un pic de fréquentation.Son remplacement n’a pu intervenirqu’en octobre. La réponse à cette saturation implique le recourssystématique à la documentationdidactique de préparation à la visitedestinée aux enseignants (notammentpar l’intermédiaire du site Internet).

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ACCUEILDES PUBLICS

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Modalités d’accueil

L’ACCUEIL NORD (VOÛTE D’HONNEUR)

Dédié au seul accueil des groupes constitués (jeunes et adultes) jusqu’enjuillet 2011, l’accueil Nord a repris safonction initiale en 2012. Il accueilledésormais tous les types de visiteurset peut répondre à leurs demandesgrâce à une gamme de services adaptés : un point d’accueil-information, troiscaisses, deux distributeurs automatiquesde billets, un comptoir de vente desguides multimédia ainsi qu’un dispositifd’affichage actualisé. Point de délivrancedes billets de concerts organisés dansle cadre de la Saison musicale, l’accueilNord est indiqué dès la voûte d’accèsà la cour d’Honneur par une bannièresignalétique bleu et or grand format.Des écrans informatifs, extérieur etintérieur, déroulant l’actualité dumusée (concerts, expositions, réseauxsociaux…) complètent le dispositif.

Après un an et demi d’exploitation,cet espace semble avoir répondu à unbesoin réel puisque 45% des ventesde billets et 74% des locations deguides multimédia y sont comptabilisés.Sa réouverture a également contribuéà rééquilibrer les flux de circulationentre le Nord et le Sud du site, et àattirer davantage de visiteurs versl’aile Orient du musée où se situentl’Historial Charles de Gaulle, ledépartement moderne et les sallesd’exposition temporaire.

LE GUIDE MULTIMÉDIA

Proposé en huit langues aux visiteursdepuis 2010, le guide multimédiaoffre un large choix de contenus(textes, sons, images) sous la formed’un lecteur MP4 tactile (parcours,œuvres commentées, interviews, lexiques, plans…). La mise en servicede cet outil, son exploitation et sondéveloppement dans le cadre d’uneconvention de délégation de servicepublic, confiée à Antenna Audio, s’inscrivent dans la continuité de lapolitique de modernisation et demédiation engagée par l’établisse-ment. Simple et intuitif, ce guide est facilement utilisable par toutes les catégories de public, adultes et

jeunes, débutants ou férus de nouvellestechnologies ; il constitue une véritableaide à l’orientation et à la visite. Enrenfort de la signalétique directionnellemise en place sur les couloirs de circulation, le plan interactif facilitel’orientation dans les Invalides, vastesite sur lequel, par ailleurs, lesespaces du musée se trouvent géographiquement éclatés. Plusgénéralement, le guide multimédiaparticipe à l’information du public ;

il diversifie aussi les parcours de visiteen favorisant les découvertes théma-tiques des collections qui permettentde passer d’un département à l’autre,par-delà les clivages chronologiques.En 2012, 18 772 guides multimédiaont été loués, soit une augmentationde 5% du taux de prise par rapport à2011. Notons que 74% des locationss’effectuent à l’accueil Nord, 26 % àl’accueil Sud.

>) LL’’AA CC CC UU EE II LL

EE TT LL’’ II NN FF OO RR MM AATT II OO NN

DDEESS PP UU BB LL II CC SS

Un jeune visiteur utilisant le guide multimédia pour une découverte ludique et interactive du tombeau de Napoléon Ier et de l'histoire du Dôme.

Evolution du nombre des prises des audioguides (jusqu’en 2010)et guides multimédia (à partir de 2011)

2009 2010 2011 2012

18 77217 757

3 310

7 428

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ACCUEILDES PUBLICS

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>) LLEESS SSEERRVV II CC EE SS

Au mois de septembre 2012, en préfiguration de la mise en ligne dunouveau site internet musee-armee.fr,et conjointement au lancement deson blog des actualités, le musée del’Armée a ouvert sa billetterie en ligne :http://billetterie.musee-armee.fr/

Ce nouveau service permet d’avoiraccès aux offres payantes (billet plein tarif) du musée suivantes :

• Billet musée (collections permanentes)• Billet expositions temporaires (expositions patrimoniales)• Billet combiné (collections perma-nentes et expositions patrimoniales)• L’intégralité de l’offre en matière de concerts

Il s’agit d’un véritable outil de préparation à la visite qui permet àl’utilisateur d’acheter ses billets à l’avance et de les imprimer à domicile.Que ce soit pour un accès aux collections permanentes, aux expo-sitions temporaires et aux concerts, il dispose de billets coupe-file, lui évitant ainsi l’attente aux caisses dumusée.Concernant les concerts, cette facilitéd’achat à l’avance est égalementofferte aux visiteurs sur site.

L’ouverture en nocturne, le mardi, initiée en 2009, se poursuit, avec une ouverture partielle des espaces. Ainsi, en 2012, d’avril à septembreinclus, soit 27 mardis, l’église duDôme et l’Historial Charles de Gaullesont restés accessibles jusqu’à 21h. En juin et en septembre, dans l’Eglise du Dôme, les étudiants del’Association pour la promotion depatrimoine et de l’histoire militaire(APPHM) sont allés à la rencontre desvisiteurs, leur proposant commentaireset échanges sur l’histoire et l’architec-ture des lieux, en particulier sur le tombeau de Napoléon Ier, et le programme iconographique dudécor sculpté qui l’entoure ; les peintures ornant la coupole, ouencore les tombeaux de Foch et deLyautey qui sont la marque laissée par la République dans cet espacechargé d’histoire et de symboles.

LA LIBRAIRIE-BOUTIQUE

La librairie-boutique du musée del’Armée fait l’objet d’une concessionoctroyée à la Réunion des muséesnationaux-Grand Palais.

Les indicateurs 2012

> Chiffre d’affaires Le chiffre d’affaires a connu en augmentation de 3% par rapport à 2011. Celle-ci est due en partie à l’ouverture nocturne de la librairiependant le spectacle La Nuit auxInvalides en avril, mais aussi à l’exposition Algérie 1830-1962. AvecJacques Ferrandez, dont le succès, à cet égard aussi, a été spectaculaire.En 2013, l’installation d’un nouveaucomptoir de ventes, dans l’église du Dôme, permettra d’envisager des perspectives de vente à la hausse.

> Indicateurs commerciaux Le nombre de clients est en baisse de1,31%. L’ouverture, en 2011, d’unespace d’accueil - billetterie sous lavoûte d’accès à la cour d’Honneur,ainsi que la refonte de la signalétique,sont des éléments à prendre encompte quant à la modification dutaux de transformation. En effet, les espaces d’accueil du public situésdans la partie Sud de l’Hôtel desInvalides, ne sont plus désormais unpoint de passage obligé des visiteursqui peuvent passer une demi-journéesur le site sans s’y rendre, comme en témoigne la part des ventes de billets d’entrée et de location desguides multimédia désormais réaliséeau Nord. Le panier moyen par client est de13,81 €, en légère augmentation de1,38% par rapport à 2011.

> Indicateurs des expositions 2012 • Exposition Algérie 1830-1962. Avec Jacques Ferrandez, du 16 maiau 29 juillet 2012 - catalogue édité par les éditionsCasterman / 29 € / 1340 exemplairesvendus sur site : c’est un record par rapport aux ventes de catalogues des précédentes expositions aumusée de l’Armée. - affiche de l’exposition éditée par le musée de l’Armée / 5,50 € / 120 vendues

• Exposition Avec armes etbagages… dans un mouchoir de poche, du 26 octobre 2012 au 13 janvier 2013.

- catalogue édité par les éditionsNicolas Chaudun / 39,50 € / 142 exemplaires vendus sur site. - édition par la RMN-GP d’un crayonet d’une gomme aux couleurs duvisuel de l’exposition. - affiche de l’exposition éditée par le musée de l’Armée / 5,50 € / 68 vendues- La RMN a par ailleurs racheté auMusée de l’Impression sur étoffes deMulhouse un stock de mouchoirsd’instruction, qui ont remporté ungrand succès auprès des visiteurs.

> Mix produits Le succès de l’exposition Algérie 1830-1962. Avec Jacques Ferrandez aentrainé une augmentation du CAgénéré par les livres et les produitsmultimédia.

L’exposition Avec armes et bagages…dans un mouchoir de poche a permisl’augmentation des ventes du textile.82 mouchoirs d’instruction ont étévendus

Le livre représente 44% du CA global.Les CD et DVD représentent 5,47%du CA global.

La part du textile représente 4,81%du CA global contre 2,80% en 2011.L’étole « l’Armure au Dauphin », quiavait été fabriquée pour l’expositionSous l’Egide de Mars en 2011, esttoujours proposée à la vente. LaRMN-GP édite en effet régulièrementdes étoles en soie ou mousseline desoie, proposées aux clients étrangers,produits phares de certains muséesfrançais.

En 2012, elle a par ailleurs édité desproduits dérivés d’objets faisant partiedes collections du musée, tel lebicorne de Napoléon, objet de bellefacture vendu dans un étui de qualité.Ce chapeau remporte un vif succès –10 exemplaires ont été vendus - malgréson prix élevé (489 €), particulièrementauprès d’une clientèle américaine,russe, coréenne – des clients qui pratiquent la reconstitution historique.Napoléon a également inspiré la fabrication d’un calendrier thématique(produit nouveau), ce type de produitest particulièrement apprécié par laclientèle asiatique.

A la demande de l’Office national desanciens combattants, la librairie-bou-tique vend des produits qu’il édite : lebleuet en épinglette (180 exemplairesvendus en 2012) et un parapluiecanne. L’année 2014, marquée par le

>) PP OO LL II TT II QQ UU EE TTAARRIIFFAAIIRREE

EE TT BB II LL LL EE TT TT EE RR II EE

>) NN OO CC TT UU RR NN EE SS

DD UU MM AA RR DD II

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ACCUEILDES PUBLICS

Centenaire du début de la GrandeGuerre, sera certainement une excel-lente année pour la vente des Bleuetsde l’Espoir.

LA CAFETERIA

Le point restauration du musée estconcédé, au bénéfice de CafétériaConcession (Versailles).

> Fréquentation - résultats 2012 a enregistré une baisse defréquentation par rapport à 2011,notamment celle de la clientèle depassage.

Comme chaque année, les événementsorganisés sur le site par le muséemais aussi accueillis dans le cadre desactivités commerciales du service deslocations d’espaces de l’établissement,apportent régulièrement un complé-ment de clientèle à la cafétéria (ex. :défilé mode de la maison Dior, salonRétro-mobile…). Toutefois, la premièreédition du spectacle La Nuit auxInvalides, si elle a été globalement ungrand succès, n’a pas eu l’impactescompté en terme de fréquentationde l’espace de restauration. C’estpourquoi, en 2013, un nouveaupartenariat publicitaire et commercial

sera conclu avec les organisateurs,afin de faire connaître et de valorisercette offre de service.

Les week-ends et les jours fériésrestent les jours de plus fortefréquentation avec une clientèle plusfamiliale qu’en semaine. Dans uneperspective annuelle, la période estivaledemeure toujours marquée par uneforte affluence.

Comme en 2011, et encore plus cetteannée, Cafétéria Concession enregistreune baisse significative de la fréquen-tation et du ticket moyen, malgréune offre de restauration toujoursplus adaptée et variée. En effet, de nouvelles formules, permettant de toucher une plus large gamme declients, ont été développées - formulesrapides, vente sur place et/ou àemporter à prix attractifs.Par ailleurs, grâce au travail del’ensemble de ses équipes, ainsi qu’à l’action du musée, CafétériaConcession a su développer sur le sitedes Invalides la fréquentation destours-opérateurs, avec lesquels l’entreprise travaille sans relâche surson site de Versailles, La Brasserie duMusée. Leur fidélisation est détermi-nante pour le maintien de l’activité.

De ce fait, le chiffre d’affaires 2012enregistre une légère augmentation.

> Formation du personnel L’ensemble du personnel continued’être formé à l’accueil de la clientèle ;les retours clients demeurent trèspositifs depuis l’audit réalisé en juillet2008 par le Comité régional duTourisme d’Ile-de-France qui faisaitressortir un fort taux de satisfaction.

En complément, le personnel derestauration suit régulièrement desformations relatives aux bonnes pra-tiques d’hygiène alimentaire et à leurmise en place selon les principes de laméthode HACCP, conformément auxexigences du règlement CE 852/2004.

> Perspectives 2013 Pour l’année 2013, le concessionnairecontinuera, au regard de la conjonctureéconomique, d’adapter les produitsproposés, et retravaillera les tarifs enaccord avec ses fournisseurs, afind’adapter au plus juste la gamme desproduits proposés.

LES GROUPES AVEC CONFERENCIERS

En 2012, le bureau visites adultes etprotocole a organisé 560 visites, dont274 grand public/payantes et 286 protocolaires, soit une hausse globalede 11,8% par rapport à 2011. La pro-gression amorcée en 2010, suite à lamise en place de nouveaux tarifs, plusattractifs, dans le cadre de la délégationde service public à l’agence Pont desArts, se poursuit. On note égalementune augmentation des demandes concernant deux types de prestations :les visites privatives en « nocturne »(en dehors des heures d’ouverture aupublic) et les visites des deux expositionspatrimoniales annuelles. Les périodesde forte réservation correspondent parailleurs à ces deux grands rendez-vous,au printemps et à l’automne,

>) VV II SS II TT EE SS GG UU II DD EE EE SS

AA DD UU LLTT EE SS

Descente à la crypte vers le tombeau de Napoléon Ier. Visite conférence pour le Secours Catholique.

La médiation (visites guidées, animations et formations)

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la période estivale étant traditionnelle-ment délaissée par ce type de groupeset plutôt dévolue à la fréquentationtouristique.

En plus des expositions patrimoniales,14 parcours thématiques sont proposésau public : le parcours « découverte »- conseillé aux primo-visiteurs pourune approche d’ensemble du site desInvalides et des collections du musée -reste le plus prisé ; viennent ensuiteles parcours « Invalides secrets » (visitedes espaces habituellement fermés aupublic) et « département armes etarmures anciennes ». En liaison avecla DRHAP, le bureau visites adultes etprotocole assure tout au long de l’annéela formation des conférenciers de l’agence à laquelle la conduite des visitesguidées payantes a été déléguée. Cesystème de délégation permet aumusée de s’adapter avec une grandesouplesse aux diverses demandes desgroupes (prestations nécessitantplusieurs conférenciers, visites ensoirées ou le week-end, demandes devisites en langues étrangères rares…).

En raison de la conjonctureéconomique, les visites payantes ontreculé de 9% par rapport à 2011, tandis que les visites gratuites (protocolaires) ont augmenté de 43%,preuve de la notoriété et du rayon-nement du musée. De nombreuses

Système de pré-achat de billets en nombre (billets tours-opérateurs (TO)

Suite aux efforts menés en termes defidélisation, de démarchage et d’offrespromotionnelles, de plus en plus degroupes visitent le musée par l’inter-médiaire de tours-opérateurs (TO),

personnalités politiques et militaires(chefs d’état-major en visite officielle)ainsi qu’un grand nombre de déléga-tions officielles françaises etétrangères ont été accueillies en 2012.

LES GROUPES AUTONOMES

Au sein de la division promotion &développement des publics, le bureaud’action touristique assure la prise encharge, l’accueil et la réservation desgroupes d’adultes en visite dite « libre ».14 345 visiteurs (soit 647 groupes) ontété ainsi accueillis en 2012. En raisond’un contexte économique difficile, un certain nombre de groupes ont étécontraints d’annuler leur venue, ou àdéfaut de limiter le nombre de partici-pants. Les expositions temporairesAlgérie, 1830-1962. Avec JaquesFerrandez et Avec armes et bagages…dans un mouchoir de poche n’ont parailleurs suscité que peu de demandesde visites par des groupes, dont l’intérêt s’est davantage porté vers lescollections permanentes et l’église duDôme. Cette évolution suit celle, plusgénérale, du tourisme parisien sur lapériode, le nombre de Français enséjour à Paris étant en repli en raisonde la crise économique, des électionsprésidentielles puis législatives qui ontmobilisé quatre week-ends, et desponts du mois de mai qui ont pénaliséles voyages d'affaires.

Visite guidée de l'exposition Algérie 1830-1962. Avec Jacques Ferrandez par Monsieur Guillet,directeur adjoint du musée, au Président du Parlement européen, Monsieur Martin Schultz.

P E R S O N N A L I T E S P O L I T I Q U E S

> Monsieur Robert Badinter,ancien Ministre et Président du ConseilConstitutionnel> Monsieur Stephen Harpper,Premier ministre du Canada> Monsieur Chung Hong-won,Premier ministre de la République de Corée du Sud> Monsieur Ollanta Humala,Président du Pérou> Monsieur Ban-Ki Moon,Secrétaire général des Nations Unies> Monsieur Martin Schulz,Président du Parlement européen

P E R S O N N A L I T E S M I L I TA I R E S

> Chefs d’état-major des Armées de :- Egypte- Estonie- Géorgie- Italie- Nouvelle-Zélande- Pakistan- Singapour- Suisse> Chefs d’état-major des Armées de Terre de :- Chili- Pays-Bas- Russie> Chef d’état-major de la Marine française> Chef d’état-major de l’Armée de l’Air du Brésil

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Zoom VISITES GUIDEES : UNE OFFRE DIVERSIFIEE+

>> POUR ADULTES

L’offre de base compte 12 parcours (tous incluent un passage sous le Dôme).Pour autant, les conférenciers adaptentleurs contenus en fonction des souhaitsexprimés au préalable par les groupes devisiteurs.• Parcours Découverte• Les Invalides secrets• Parcours Vauban• Des chevaliers aux mousquetaires• De Louis XIV à la Révolution• Parcours Napoléon Ier

• De la chute de Napoléon Ier

au Second Empire• La Grande Guerre• La Seconde Guerre mondiale• Les Français dans la tourmente• La Seconde Guerre mondiale à l'affiche• Mystères et légendes aux Invalides• Histoire, histoires• Les dames aux Invalides+ visites guidées des expositions temporaires

>> POUR LES JEUNES PUBLICS,SCOLAIRES, FAMILLES

> Ateliers (à partir de 6 ans)Les ateliers prolongent la découverte descollections du musée par une réalisationconcrète (création d’un blason ou d’unanimal fantastique).• Armoiries et emblèmes

(création d’un blason)• Bestiaire : les animaux fantastiques

(création d’un animal fantastique)

> Visites-contes (à partir de 7 ans)Elles sont animées par une conteuse quifait découvrir la vie d’un personnage,célèbre ou anonyme, et à travers lui, sonépoque, par le biais des collections dumusée.• Le connétable Anne de Montmorency • L’invalide Jacques Valot de la Rosière

(siècle de Louis XIV)• L’incroyable destin de Jean Theurel

(de Louis XIV à la Révolution)

• Napoléon Bonaparte : l’histoire et la légende

• Les soldats de la Grande Armée• 1914-1918 : Raoul Magrin-Vernerey -

épisode 1• 1939-1945 : le général Monclar,

un Français libre - épisode 2• 1939-1945 : le général Leclerc,

un Français libre• Portraits de résistants

Nouveauté 2012 :François de Bonne, seigneur deLesdiguière (période des Guerres dereligion).

A travers l’observation des collections d’armures et d’armes anciennes, les plusjeunes découvrent la vie tumultueuse deFrançois de Bonne, né sous le règne deFrançois Ier et mort sous celui de Louis XIIIà l’âge de 83 ans. Après avoir combattu auxcôtés des huguenots à la bataille de Jarnacen 1569, F. de Bonne devient le chef desprotestants du Dauphiné avant d’êtrenommé maréchal de France en 1609 par le roi Henri IV. Celui qu’on a surnommé « le renard du Dauphiné » est ensuitechoisi pour mener la formation militairedu jeune Louis XIII, dont le musée possèdeune armure d’enfant. Il se convertit aucatholicisme en 1622. Il est le dernier connétable de France, le titre étant supprimé,après sa mort, par le cardinal de Richelieu.

> Jeux d’enquêtes (à partir de 7 ans)Les jeux d’enquêtes associent la visite dumusée à des épreuves et à des énigmes ;les enfants deviennent alors des détectives en herbe…• Sur les traces de Méduse

(département ancien)• Sur les traces du dragon

(département ancien)• Du page au chevalier • Enquêtes au temps de la Renaissance • L’hôtel des Invalides dans tous les sens !• Sur les traces de l’empereur Napoléon • Tactique et stratégie au temps

de Napoléon• « Qui est qui ? » au Second Empire

> Visites commentéesCes visites sont animées par un conférencierqui s’adapte à l’âge de son public etpeuvent être modulées en fonction desintérêts de l’enseignant, exprimés lors dela réservation. Des thèmes spécifiquespeuvent être abordés sur demande.Périodes historiques : Moyen-Age,Renaissance, le siècle de Louis XIV, le siècle de Napoléon Ier, La Restauration etle régime de Napoléon III, Première Guerremondiale, Seconde Guerre mondiale.

> Visites thématiques• Sur les traces de l’Antiquité• La conservation du patrimoine• La mode à travers les collections• L’image du pouvoir :

de Louis XIV à Napoléon III• L’âge de la guerre totale : 1914-1945

> Parcours intermusées• Citadelles assiégées : mode d’emploi

(à partir du CM2) - Avec le musée des Plans-reliefs

• L’aigle et le cygne (tous niveaux) - Avec le musée national du château de Malmaison

• Propagande et contre-propagande (collège, lycée) - Avec le Mémorial de la Shoah

• Vivre dans la France sous Vichy (primaire, collège) - Avec le Mémorial de la Shoah

+ visites guidées des expositions temporaires

d’associations ou de guides-interprètes,ces derniers ont adopté le systèmed’achat de billets à l’avance et à tarifsdégressifs, mis en place par le muséedepuis 2009. On note ainsi une augmentation de 21,3% du chiffre d’affaires réalisé sur les ventes de billetsTO. Les ventes, fruit d’un démarchageactif et d’une diffusion fréquente d’informations, progressent suivantune courbe ascendante régulièredepuis plusieurs années. Les ventes TO estivales ont par ailleurs bénéficiéd’une présence à Paris de touristesétrangers plus importante que celledes années précédentes.

Evolution 2010-2012 des groupes adultes en visites guidées (visites payantes et protocolaires)

2010 2011 2012

560

501

341

600

500

400

300

200

100

0

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L’offre dédiée au jeune public,accueilli dans un cadre familial ouscolaire, prend plusieurs formes.

> Découvrir les collections du musée aux InvalidesLes animations proposées au jeune public sont de nature variée : visite-conte, visite commentée, jeud’enquêtes, atelier (cf. p. 20).

> Trois parcours inter-muséesLe musée a noué depuis 2008 despartenariats pédagogiques offrantune mise en regard de ses collectionsavec celles d’autres institutions, oubien une approche complémentairesur un sujet d’histoire.• Avec le musée des Plans-Reliefs, sur le thème Citadelles assiégées :mode d’emploi, à partir du CM2 /accueil d’une classe.• Avec le Mémorial de la Shoah –Paris, sur les thèmes Propagande etcontre-propagande durant leSeconde Guerre mondiale, niveaucollège 3e et Vivre et survivre – laFrance de Vichy, niveau CM2 / accueilde 2 classes sur le premier parcours.• Avec le musée national du châteaude Malmaison sur le thème Napoléonet Joséphine : l’aigle et le cygne /accueil d’une classe.

> Accompagnement des événementsDans un souci de transmission auplus grand nombre, les équipes du

musée développent, lors des manifes-tations culturelles organisées par lemusée, une offre et des supports spécifiques destinés au jeune public(panneaux, livrets-jeux, animations,visites guidées).Expositions patrimoniales, Fête de laSainte-Barbe ou encore Journées duPatrimoine et Nuit des musées sontautant de rendez-vous donnés aupublic familial et scolaire (cf. détailsdans le chapitre « Programmationculturelle »).

La DRHAPM a mené une séance de formation au profit d’une trentained’enseignants, le 1er février, au bénéficede la délégation à l’action artistique etculturelle (DAAC) du rectorat del’Académie de Créteil.

La DRHAPM a également coordonné la formation assurée par le musée del’Armée dans le cadre du partenariatavec l’Université Paris I Sorbonne, ausein du Master professionnel « Histoireet gestion du patrimoine culturel »(coordination : Michèle Lardy). 4 séances ont été programmées les 16 et 23 février, 15 et 16 mars, au profitd’une vingtaine d’étudiants ; y sontintervenus les conservateurs desdépartements artillerie et contemporain,le responsable de l’Historial Charles deGaulle et celui de la DRHAPM.

La DRHAPM, avec le précieux concoursdu colonel Bieuville, membre actif de laSociété des amis du musée de l’Armée,en coopération avec le bureau visitesadultes et protocole, et en liaison avecla conservation, contribue à la formationdes conférenciers de l’agence Pont desarts (délégation de service public pourles visites guidées adultes).

ACCUEILDES PUBLICS

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Visite-conte dans la salle royale, présentant la très riche collection d'armures du musée.

>) LLEESS AA CC TT II VV II TT EE SS

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5 000

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0

Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

Billets TO 2010

Billets TO 2011

Billets TO 2012

Evolution des ventes / billetterie en nombre de 2010 à 2012

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LA PROGRAMMATION CULTURELLE

> Les expositions temporaires

> Les événements nationaux

> La Fête de la Sainte-Barbe

> La Saison musicale

> Les rendez-vous scientifiques

> Les événements en partenariat

Concert en plein air devant le Dôme de la cathédrale Saint-Louis des Invalides, lors des Journées européennes du patrimoine

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Les expositions temporaires

LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

NAPOLEON III ET L’ITALIE,NAISSANCE D’UNE NATION.1848-187019 octobre 2011-15 janvier 2012Aile Orient, 3e étage

Cette manifestation a été organisée à l’occasion du 150e anniversaire del’Unité italienne, célébrée en Italie en2011, en référence à la proclamationdu Royaume d’Italie le 17 mars 1861.Elle a été inscrite au programmeofficiel de ces célébrations dont elle a constitué le point fort en France.

Cette exposition a bénéficié du double haut patronage de MonsieurNicolas Sarkozy, président de laRépublique française et de MonsieurGiorgio Napolitano, président de la République italienne. Elle a été organisée par le musée de l’Armée, avec Alinari 24ORE deFlorence et sa Fondation pour l’histoire de la photographie, la Villede Milan, en particulier les CivicheRaccolte Storiche. Elle a enfin reçu lesoutien du CIC, grand partenaire dumusée de l’Armée, et de la FondationNapoléon pour le catalogue

Le comité scientifique, placé sous laprésidence du professeur Gilles

Pécout, chef du département histoirede l’Ecole normale supérieure de larue d’Ulm, associait notamment laFondation Napoléon, le muséenational du domaine et château deCompiègne ainsi que les partenairesitaliens de la manifestation.

Commissariat :- Musée de l’Armée : Sylvie Le Ray-Burimi, conservateur du patrimoine,chef du département iconographie ;Anthony Petiteau, chargé d’étudesdocumentaires, adjoint au chef dudépartement iconographie.- Fondation Alinari : Monica Maffioli,directrice scientifique de la FondationAlinari pour l’histoire de la photogra-phie de Florence.- Ville de Milan : Marina Messina,directrice scientifique des CivicheRaccolte Storiche.

Cette exposition a retracé les liens quiunirent la France et l’Italie de 1848 à 1870, rappelant le rôle qu’y jouaNapoléon III et l’intensité avec laquellel’opinion et la société françaises lesvécurent. De 1848 à 1870, les relationsfranco-italiennes furent agitées demouvements contradictoires et passionnés, au rythme des engage-ments politiques, des hésitationsdiplomatiques et des conflits armés ;marquées par des intérêts partagésmais aussi par des incompréhensionsqui n’ont pas empêché la marche –

finalement irrésistible – versl’indépendance et l’unité.

Organisée avec pour partenaireAlinari - berceau de la photographiedans la péninsule – et la ville deMilan, en particulier ses musées historiques, la manifestation a retracéces relations en proposant aux visiteurs des regards croisés sur lesépisodes militaires, politiques et diplo-matiques qui ont ponctué cette aventure d’un quart de siècle. Près de 300 œuvres et objets ont étéprésentés, dans le souci permanentde confronter les témoignages d’acteurs français et italiens. Il s’agissaitpour beaucoup, de pièces peuexposées, réunies pour la premièrefois dans leur contexte : photographies,dont certaines inédites – les tout premiers clichés pris en temps deguerre – peintures – portraits, scènesde batailles et de la vie quotidienne –,sculptures, dessins, mais aussi uniformeset armes des campagnes de Criméeet d’Italie…réunis grâce à de trèsnombreux prêts italiens, suisses etfrançais, de musées, ainsi que de collections publiques et privées.

Fréquentation de l’exposition :21 011 visiteurs

>) FFIINN DDEESS EE XX PP OO SS II TT II OO NN SS

DD EE BB UU TT EE EE SS EENN 22001111

Le musée de l’Armée est un opérateur de la politique du ministère de la Défense. A cetitre, selon le contrat d'objectif et de performance (COP), mission 3, le musée doitdévelopper sa contribution à la politique culturelle et mémorielle du ministère de laDéfense et particulièrement au développement du lien Armée-Nation. L’objectif estdonc de concevoir et de mettre en œuvre une politique d’expositions temporaires etplus largement de manifestations culturelles visant à accroître le rayonnement dumusée, à conquérir et à fidéliser de nouveaux publics.

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Expositions organisées par le musée de l’Armée

EXPOSITIONS PATRIMONIALES

ALGERIE 1830-1962.AVEC JACQUESFERRANDEZ16 mai au 29 juillet 2012Aile Orient, 3e étage

Cette exposition a été organisée par le musée de l’Armée, avec le concoursdes éditions Casterman, en partenariatavec l’Etablissement de communicationet de production audiovisuelle de ladéfense (ECPAD), l’Institut national del’audiovisuel (INA) et les Archivesfrançaises du film du CNC (AFF-CNC).

Commissariat :Lcl Christophe Bertrand, conservateur,département contemporain, muséede l’Armée ;Emmanuel Ranvoisy, adjoint, département contemporain, muséede l’Armée ;Sébastien Denis, maître de conférencesà l’Université de Provence-Aix-Marseille 1.

Historiens consultés :Madame Dalila Aït-El-Djoudi, GénéralJean Delmas, Colonel FrédéricGuelton, Professeur Jean-RobertHenry, Professeur Jean-CharlesJauffret, Professeur Maurice Vaïsse.

Scénographie :Agence Klapisch-Claisse

Graphisme :Atelier JBL

Conformément au COP, mission 1,objectif 2, cette exposition traduitl’engagement d’une réflexion, par lemusée, sur l’histoire de la colonisationet de la décolonisation, dans la perspective de la création de sallesd’exposition permanente portant surl’histoire de la colonisation et de ladécolonisation.

En écho au 50e anniversaire desAccords d'Evian qui permirent àl’Algérie d’accéder à son indépendance,cette exposition est revenue sur plusde 130 ans de présence militairefrançaise en Algérie, de la conquête à l’indépendance. La démarche dumusée de l’Armée a été clairementhistorique et son approche péda-

gogique. Cette manifestation, tournéevers le grand public, avait l’ambitiond’éclairer une histoire longue marquéepar des relations complexes, dont ilapparaît aujourd’hui nécessaire desaisir les différents facteurs et aspects,notamment en l’abordant dans satotalité, sans réduire l’approche à laseule période de la guerre d’Algérie(de 1954 à 1962).

Ce projet se situait aux confluentsde l'histoire militaire, de l'histoire des relations entre la France etl'Algérie, et de l'histoire des médias. Il s’agissait de traiter un des épisodesles plus importants de l’histoire de lacolonisation et de la décolonisation,ainsi que les événements et les problématiques qui y sont liés, que lemusée de l’Armée n’aborde dans sessalles d’exposition permanente qu’àtravers quelques épisodes marquantset figures majeures, de l’histoire mili-

taire de la IIIème République. Pourl’essentiel, à ce titre, l’exposition acomblé une lacune au sein de l’établissement et plus largement dans le paysage muséal français.

Le parcours de l’exposition s’établissaiten deux temps, déployés après unespace introductif présentant cartes etchronologies. La première salle (1830-1913) était consacrée à la conquêtede l’Algérie par la France en 1830 puis à l’installation du régime colonial(jusqu’à la Première Guerre mondiale).Y étaient rappelés, notamment, lesgrandes phases de la conquête, lesfaits militaires marquants et les prota-gonistes français et algériens (Abd el-Kader, Bugeaud, Napoléon III). Lesecond espace (1914-1962) débutaitpar un rappel sur la place de l’Algériedans l’empire colonial français et lerôle des Algériens dans les DeuxGuerres mondiales ; il se poursuivaitplus largement par la guerre d’Algérie(raisons, étapes, protagonistes…).

Objets, œuvres, planches dessinées et supports audiovisuelsPour aborder cette histoire, œuvres,objets et documents ont été réunis,et associés aux dessins de JacquesFerrandez, auteur et dessinateur desCarnets d’Orient (Casterman), unebande dessinée en 10 tomes quiretrace l'histoire d'une famille dePieds-noirs en Algérie des années1830 à la fin des années 1950. 34planches originales étaient présentées.Les dessins de cette fiction narrativeont tenu lieu, tour à tour, de toile defond et de contrepoint à la successiondes événements historiques, qu’évoquaient comme autant detraces matérielles et de représenta-tions, objets en trois dimensions

LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

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>) EE XX PP OO SS II TT II OO NN SS

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Zoom LES UNIFORMES +

Les uniformes présentés rappelaient les unités créées enAlgérie, comme la Légion étrangère et l’Armée d’Afrique,qui s’illustrent par la suite sur d’autres théâtres d’opéra-tions ; Zouaves,Turcos, Spahis témoignent par leur aspectde l’inspiration locale et du recrutement de ces troupes.Quant aux tenues datant de la guerre d’Algérie, elles ren-voient notamment aux missions de maintien de l’ordreet à la bataille d’Alger. Les principales figures de l’histoireétaient présentes à travers des pièces personnelles : effetspersonnels d’Abd el-Kader (comme son poignard persanou ses éperons), casquette du maréchal Bugeaud, uni-forme du général Massu.D’autres pièces, enfin, évoquaient les événements quifont figure de charnière, le sabre qu’Abd el-Kader remetau duc d’Aumale lors de sa reddition, notamment.

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

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(uniformes, équipements, armes,emblèmes, objets divers), documentsd’archives, œuvres picturales, photographiques et filmiques.

Pour cette exposition, fut réuni pour la première fois un ensemble de pièces, dont beaucoup ne sonthabituellement pas présentées aupublic, et dont le regroupement étaità lui seul un événement. Ce fut doncl’occasion de découvrir les consi-dérables collections du musée del’Armée qui se rapportent à l’Algérie,exceptionnellement associées à desobjets, des œuvres et des documentsd’archives provenant d’autres institu-tions, musées, bibliothèques... Ontainsi été présentés pas moins de 270œuvres et objets - uniformes, armes,drapeaux et emblèmes, peintures,gravures, documents (officiels et personnels), photos, affiches, coupuresde presse… prêtés notamment par le musée national des châteaux deVersailles et de Trianon, le musée du Louvre, le musée du quai Branly, la Bibliothèque nationale de France,le Service historique de la Défense, le Centre des archives de l’Outre-meretc.

Cette exposition a parallèlement mis en exergue les représentationscontemporaines qui ont été faites desévénements, mais aussi les regardsrétrospectifs, en s’appuyant sur denombreux documents audiovisuels.L’Etablissement de communication et de production audiovisuelle de ladéfense, l’Institut national audiovisuelet les Archives françaises du film duCNC ont fourni nombre d’archivesaudiovisuelles sans lesquels il auraitété impossible de traiter de la périodela plus récente, à partir de la SecondeGuerre mondiale. Ainsi 117 documentsfilmiques de 2’ à 3’ chacun ponc-tuaient le parcours de visite : journauxd'actualité, documentaires, films depropagande, films de fiction, séries TV,auxquels s'ajoutaient des émissionstélévisées, des films amateurs et desfilms d'instruction militaires, sourcesplus rares. Afin que le visiteur puissebien distinguer la nature, le statut etla fonction des images, celles-ciétaient toujours identifiées, replacéesdans leur contexte et décryptées pardes précisions et des commentaires,relatifs au commanditaire, au réalisa-teur, aux motivations de la production,aux publics visés enfin.

Les regards rétrospectifs sur l’histoirede l’Algérie, qui passionne toutautant les artistes que les historiens,étaient illustrés par les planches

dessinées de Jacques Ferrandez, maisaussi par des extraits de la sérietélévisée Les Chevaux du soleil, crééeen 1980 d’après le roman de JulesRoy, lui-même né en Algérie, ancienofficier tirailleur algérien et proched’Albert Camus.

Dispositifs pédagogiques mis en œuvre dans l’expositionSelon une démarche résolument pédagogique, 57 supports de média-tion (10 textes introductifs et 31 textesthématiques, 9 cartes et 7 panneauxenfants) étaient déployés au fil duparcours. Les principaux textes étaienttraduits en anglais et en arabe.

Par ailleurs, dans deux dispositifs distincts, le visiteur pouvait voir etécouter des historiens d’une part, destémoins des événements d’autre part.Ces deux paroles étaient clairementdissociées dans l’espace, afin de nepas générer de confusion chez le visiteur. Sur des écrans répartis sur

l’ensemble du parcours de visite, des historiens exposaient leur analysesur des thèmes précis ainsi que desépisodes charnières souvent objets depolémiques ; ces interviews étaientprésentées auprès des œuvres, desobjets et des documents que leurspropos évoquaient ou éclairaient. Ont ainsi participé : Madame DalilaAït el Djoudi, Raphaëlle Branche,Général Jean Delmas, Didier Guignard,Professeur Jean-Charles Jauffret,Michel Levallois, Professeur BenjaminStora, Sylvie Thénault, ProfesseurMaurice Vaïsse.Enfin, l’exposition a accordé uneplace spécifique à la parole d’acteurset de témoins de l’histoire. A la fin du parcours et sous forme d’épilogue,dans un espace neutre réservé à ceteffet, le visiteur pouvait écouter cestémoignages délivrés par des personnesà l’identité et aux parcours divers. L’objectif de cette exposition fut de renouveler le regard porté par lesspectateurs, quelle que soit leur

Zoom LA PLACE DE L’ŒUVRE DE JACQUES FERRANDEZ+

L’entrée dans l’histoire par la voie de la bande dessinée et plus largement de la fictionnarrative, offrait une dimension supplémentaire à l’exposition, d’une double nature.L’œuvre de Jacques Ferrandez, “les Carnets d’Orient”, accompagnait le visiteur dans sadécouverte de l’histoire de 1830 à 1962, par des images évocatrices ou par des fragmentsde récits extraits de ces carnets qui illustraient l’histoire sans s’y substituer.Par ailleurs, en intégrant le travail de recherche documentaire, d’appropriation et dereconstruction entrepris par Jacques Ferrandez pour réaliser ces 10 albums, l’expositionmettait en évidence la difficulté qui s’attache à la construction d’un tel récit, les choixqu’il nécessite, les partis pris qu’il impose. La démarche du dessinateur illustre l’utilisa-tion des sources, leur interprétation et, ce faisant, confronte le public aux enjeux de sapropre visite puisqu’il lui revient à lui aussi de choisir et de mettre en ordre les impres-sions, les souvenirs et les informations qu’il a recueillis au cours de sa visite.

Présentation de l'exposition Algérie, 1830-1962. Avec Jacques Ferrandez à Monsieur Jean-Paul Bodin, Secrétaire Général pour l'Administration du Ministère de la Défense, par le général Baptiste, Monsieur Guillet et les commissaires, lors de l'inauguration.

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

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nationalité, sur le lien particulier quela France a entretenu avec l'Algérie,en insistant sur la place que les gou-vernements successifs ont attribuéeaux militaires dans la conquête et ladéfense de l'Algérie.

L’exposition a remporté un vif succès.Sur près de 44 000 visiteurs, 85% sesont estimés très satisfaits de leur visite.La rigueur de la démarche, le soucide la pédagogie, l’approche non partisane et la recherche d’objectivitéont été soulignés et appréciés, tantpar les visiteurs que par les médiasqui s’en sont fait l’écho. Ces derniersont même souligné l’audace et lecourage des équipes du musée, ainsique le défi que le traitement du sujetreprésentait.

Enjeux techniques et logistiques :la régie des expositionsLe département des régies assure laproduction des expositions patrimo-niales et leur coordination générale.Algérie 1830-1962. Avec JacquesFerrandez a nécessité des moyenslogistiques importants pour deuxraisons principales : d’une part laplace très importante – sans précé-dent dans l’établissement – des dispositifs didactiques et particulière-ment des outils audiovisuels, dontl’insertion dans la scénographie acomplexifié le projet ; d’autre part, le report des dates d’ouverture et de fermeture de l’exposition, qui a nécessité une reconfiguration detoutes les prestations (scénographie,transport, assurance…). Pour cetteseconde exposition accueillie dans les espaces aménagés en 2011, lesconditions climatiques ont fait l’objetd’une attention constante, de façongénérale, et plus particulièrementpour des pièces sensibles, comme le plan-relief d'Alger, des uniformes,ou une huile sur bois présentée dansun caisson climatique équipé de gelde silice conditionné.

> Visites protocolaires

Parmi les près de 44 000 visiteurs del’exposition, soulignons quelques-unesdes visites officielles : l’ONF (25 mai) ;un groupe d’administrateurs desBleuets (ONAC) (11 juin) ; le CIC (13 juin), le chef d’état-major de l’armée de terre de Georgie (14 juin) ;les membres du cabinet du Préfet dePolice de Paris (20 juin) ; un groupede la revue Inflexions (cabinet du chef d’état-major de l’armée de terre) (19 juin), un groupe d’élus de la communauté d’agglomération deMontpellier (12 juillet) dans le cadre

de la préfiguration du musée de laFrance en Algérie ; Jean-Paul Bodin,Secrétaire Général pour l'Administration,accompagné de membres duSecrétariat général pour l’administration(26 juillet).

LA PROGRAMMATION CULTURELLE ASSOCIEE

VISITES ET ANIMATIONS

> Pour les adultes

Des visites guidées de l’exposition ontété proposées, en plusieurs langues,aux groupes d’adultes pré-constitués.

> Pour le jeune public, scolaires et familles

• Suivant le parcours de visite, depuisla voûte d’accès à la cour d’Honneuroù étaient présentées deux piècesd’artillerie datant de la premièremoitié du XIXe siècle, jusqu’à l’intérieurdes salles, des panneaux dédiés aujeune public proposaient de rentrerdans le sujet puis de l’approfondir, demanière ludique, en attirant l’attentionsur un objet, un événement ou unpersonnage. Sur chaque panneau, la rubrique « Jouons avec les mots »,rappelait des mots et des expressionslangagières nées de la rencontre entrela langue arabe et la langue française(nouba, cafard, faire fissa …).• Un livret-jeux était accessible entéléchargement gratuit sur le site del’exposition et disponible aux accueilsdu musée.• Des visites-conférences étaient proposées aux enseignants.

CYCLE DE CONFERENCES

Orients des arts et des armes Mars-avrilAuditorium Austerlitz(gratuit)

Ce cycle, fruit d’un partenariat entrele musée de l’Armée et l’Universitépermanente de la Ville de Paris, aporté sur la notion d’Orient. Celle-ci,que Jacques Ferrandez a utilisée pour intituler ses Carnets d’Orient, a été envisagée, dans sa diversité, à l’époque moderne, au XIXe siècle et au début du XXe siècle, sur le plangéopolitique, militaire et culturel. Ces cinq conférences ont réuni, encumulé, 533 auditeurs.

14 marsA la mode orientale : des bachibouzouksaux zouaves (XVIe s. - XIXe s.), par

Olivier Renaudeau, conservateur,département ancien du musée del’Armée.

19 marsPeindre l’Orient entre romantisme et réalisme, par Vincent Blanchard, spécialiste du Proche-Orient antique,directeur-adjoint du musée départe-mental de l’Oise.

21 marsL’Orient des canons : artillerie orientaleet artillerie d’Orient dans les collectionsdu musée de l’Armée, par AntoineLeduc, assistant de conservation,département artillerie du musée del’Armée.

2 avrilOrient extrême : le général de Beyliéet la redécouverte d’Angkor, par Jean-François Klein, maître de conférences, Institut national deslangues et civilisations orientales(INALCO).

4 avrilL’Orient de Lyautey : à la conquête duMaroc, par Pierre Vermeren, maîtrede conférences en histoire, UniversitéParis I Panthéon-Sorbonne.

Rencontre avec Jacques Ferrandez 16 juinAuditorium Austerlitz(gratuit)

Au cours de cette rencontre avec legrand public, Jacques Ferrandez aprésenté ses Carnets d’Orient : il aévoqué la genèse de son travail d’auteur et de dessinateur à traverscette grande saga. Il est revenu sur cesujet qui l’a occupé ces 25 dernièresannées, depuis la parution du premiertome en 1987. Il a accueilli les questions des auditeurs sur les relationsentre l’histoire et la fiction, et sur la manière dont ses récits se sont construits, entre documentation historique, mémoire familiale etimagination. Cette rencontre a réuni71 auditeurs.

Jacques Ferrandez pendant la soiréede vernissage de l'exposition.

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

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CYCLE MUSICAL

Les Orientales en musique 21 mai-18 juin

Ce cycle invitait à un voyage poétiqueet onirique en terre algérienne.

21 mai, salle Turenne Mosaïques algériennes. Prestation demusiciens algériens sur instrumentstraditionnels, une chanteuse et unedanseuse algérienne.

7 juin, cathédrale Saint-Louis Orchestre d’harmonie de la GardeRépublicaine et un pianiste dans unprogramme intégrant notammentl’Italienne à Alger de Rossini et laSuite algérienne de Saint-Saëns.

8 juin, Grand salon Cours public d’interprétation de chant sur le thème “Carnet de voyage et Rêve d’Orient”, autourde grands airs d’opéra.

15 et 18 juin, Grand salon En partenariat et avec le soutien de l’Ambassade d’Espagne.Musique arabo et judéo-andalouse, surle thème de l’exil et de la nostalgie.

CATALOGUE

Algérie, 1830-1962. Avec Jacques Ferrandez Editions Casterman256 p., 230 illustrations, format : 22,2x29 cm, 29 €

Cet ouvrage a réuni les contributionsde nombreux auteurs français etalgériens, dont l’engagement et laconfiance ont témoigné du sérieux etde la qualité du travail fourni autourde cette exposition : La première partie du catalogue réunissait les articles de Dalila Aït El-Djoudi, Général de divisionChristian Baptiste, Laurent Beccaria,Colonel (H) Gérard Bieuville,Lieutenant-colonel ChristopheBertrand, Professeur Jean-Pierre Bois,Général Jean Delmas, SébastienDenis, Jean-Marc Durou, JacquesFerrandez, Professeur JacquesFrémeaux, Colonel (E.R) FrédéricGuelton, Professeur Jean-RobertHenry, Professeur Jean-CharlesJauffret, Jean-Jacques Jordi, MichelLevallois, Christine Lévisse-Touzé,Professeur Alain Messaoudi, Colonel(E.R) Henri Ortholan, Ariel Planeix,Jean-Louis Riccioli, Nicolas Schaub,Leïla Sebbar, Professeur BenjaminStora, Professeur Frédéric Turpin,Professeur Maurice Vaïsse.

La seconde partie de l’ouvragerassemblait le catalogue même desœuvres et objets présentés dans l’exposition, ainsi que des cartes etdes orientations bibliographiques.

LA COMMUNICATION

LE MINI-SITE INTERNETCette exposition a été la première,organisée par le musée de l’Armée, à faire l’objet d’un site dédié,www.invalides.org/ExpositionAlgerie.Le principe a été systématisé depuis,pour chaque exposition patrimoniale.Les sites internet dédiés aux expositionsconstituent ainsi un produit webcomplet, permettant à l’internauted’organiser ou de prolonger sa visite,tout en ayant une première approchedes sujets traités dans l’exposition.Chacun des deux sites dédiés auxexpositions patrimoniales 2012 étaitarticulé autour des rubriques suivantes :

> Présentation de l’exposition

• Présentation du parcours :rubrique illustrée d’une sélection de média (visuels d’œuvres et d’objets, extraits vidéos, animations multimédia...).

• L’agenda de l’exposition : événements organisés autour de l’exposition (concerts, conférences,séances cinéma, animations jeunespublics...).

• Prolonger l’exposition : catalogue de l’exposition, bibliographiedes ouvrages vendus à l’occasion del’exposition à la librairie du musée,liens internet « pour en savoir plus »...

• Informations pratiques : modalités relatives à l’organisation de sa visite (accès, horaires, tarifs...).

• Billetterie en ligne.

• Les rubriques Partenaires de l’exposition, Espace Presse etCrédits complètent l’ensemble.

Disponible en ligne dès la veille d'ouverture de l'événement, le sitedédié a enregistré pendant le tempsd'ouverture de l'exposition, unefréquentation de 11 027 visites uniquesou 13 979 visites.

Une fois l’exposition terminée, le mini-site est venu enrichir les archives dusite internet du musée, et demeureconsultable. Ainsi, du 30 juillet au 31décembre 2012,

www.invalides.org/ExpositionAlgeriea reçu 4 307 visites uniques/ 4 791 visites.

LES VIDEOSUne vidéo « making off » (4 min.) etun trailing (30 sec.) ont été réalisés ;leur production s’est inscrite dans lecadre du partenariat avec l’ECPAD. Ils ont été mis en ligne sur le mini-sitedédié à l’exposition ainsi que sur celui de l’agence de presse Heymann,Renoult Associées, agence de commu-nication-relations presse, prestataire dumusée.

LES PARTENAIRES MÉDIAQuatre partenaires média ontsoutenu l’exposition :

• Le Figaro magazine :l’axe essentiel du partenariat portaitsur l’édition d’un cahier spécial de 8 pages quadri, encarté dans le magazine daté du 11 mai 2012 ; cecahier a fait l’objet d’un tirage à partde 30 000 exemplaires, utilisés pourla promotion de l’événement et donnésgratuitement à tous les visiteurs del’exposition• le quotidien gratuit métro :organisation de visites guidées del’exposition, le 5 juin, pour des abonnésdu Club métro ; échange marchandise(encarts publicitaires) et accompagne-ment rédactionnel.• Le magazine L’Histoire : accompagnement rédactionnel dansun numéro des Collections del’Histoire, consacré à l’Algérie ainsique dans le mensuel ; visites guidéesde l’exposition offertes aux lecteurs ;échange marchandise (encarts publicitaires) dans L’Histoire et Historia,ainsi que sur histoire.presse.fr.• Le magazine Combats et opérations : accompagnementrédactionnel et échange marchandise(encarts publicitaires) dans le magazineNapoléon III (appartenant au mêmegroupe de presse).

Visiteurs de l'exposition.

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

AVEC ARMES ETBAGAGES... DANS UNMOUCHOIR DE POCHE26 octobre 2012 - 13 Janvier 2013Aile Orient - 3e étage

Commissariat :- Musée de l’Armée :Elise Dubreuil, conservateur, département expertise et inventaireHélène Klemenz, documentalisteMarie-Noëlle Grison, assistante documentation et production

Comité scientifique :Pour organiser cette exposition, lemusée de l’Armée s’est adjoint lesconseils d’un comité scientifique,présidé par Jean-François Chanet,professeur d’histoire contemporaine à l’Institut d’Etudes Politiques deParis.

Il a réuni : Bernard Chevallier, conservateurgénéral du patrimoine, FondationNapoléon,Ménéhould de Bazelaire, directeur du patrimoine culturel d’Hermès,

Stéphane Laverrière, attachée de conservation du Patrimoine culturelHermès,David Guillet, directeur adjoint du musée de l’Armée, François Lagrange, chef de la division

de la recherche historique, de l’actionpédagogique et des médiations dumusée de l’Armée,Emilie Robbe, conservateur, département moderne, musée del’Armée,

Ainsi que les commissaires del’exposition Mito e bellezza organiséeen 2009-2010 au Palazzo Duccale de Lucques (Italie) : Roberta Martinelli, directrice duMuseo Nazionale delle ResidenzeNapoleoniche (île d’Elbe), Velia Gini Bartoli, architecte,Simonetta Giurlani Pardini.

Scénographie :Jung Architecture

Graphisme :Téra Création

Par ailleurs, le projet a pu bénéficierdes conseils et de l’expertise de nom-breuses autres personnes sollicitées :les prêteurs, avec lesquels le commis-sariat a pu entretenir des échangesfructueux, mais également des spé-

AFFICHAGE ET PUBLICITÉ• Campagnes d’affichage : > réseau Médiatransport (couloirs de métro - format 100 x 150 cm), du 15 au 28 mai, puis du 19 au 25 juin / 120 affiches pour chaquevague.> réseau Insert (réseau commerçants- format 40 x 60 cm) du 21 mai au 3 juin puis du 25 juin au 1er juillet(5OO emplacements de vitrine).> Encarts publicitaires dans la presseécrite : Le Point, Le Parisien, Pariscope.

RELATIONS PRESSELes relations presse des deux exposi-tions temporaires de l’année ont étéassurées par le service communicationavec le soutien de l’agence de presseHeymann, Renoult Associées dans lecadre du marché public passé en 2011.

Ont été diffusés de façon ciblée uncommuniqué de presse général surl’exposition, ainsi qu’un communiquéde presse thématique sur les cyclesde conférences et de concerts liés àl’exposition. Près de 120 journalistes et représen-tants de média ont visité l’exposition,interviewé le directeur, le directeuradjoint, les commissaires ou JacquesFerrandez, pour un total de 340retombées référencées (presse écrite,

audiovisuel et web). L’exposition a fait l’objet d’une couverture média dequalité, qui s’est poursuivie de façonrégulière durant toute sa durée.Elle bénéficie, à ce jour, de la plusimportante couverture média obtenuepour une exposition temporaire dumusée de l’Armée.Malgré le report de son ouverture, de mars à mai, et le contexte de l’actualité du mois de mai (électionsprésidentielles) qui a mobilisé lesrédactions, l’exposition a bénéficiéd’une couverture média large, diversi-fiée, sur des supports à forte audienceet prescripteurs, à travers des articles àcontenu rédactionnel fort et person-nalisé. Les raisons et les motivationsde cette exposition, la démarche dumusée, la méthode de travail, lespartenaires… sont des aspects autantsoulignés par les journalistes que lecontenu de l’exposition et d’autresangles historiques.Par son sujet, l’exposition a en outremobilisé l’attention de médiahabituellement peu intéressés parl’actualité et la programmation dumusée (Libération, BFM Business,Télérama, Voice of America…), unecouverture TV renforcée (France 2 /Télématin, France 3 IDF / JT, Arte Info/ JT, BBC World Service, Euronews /Rendez-vous culturel, RTBF / JT,

France 24 / Culture, France 24 / JT,Berbère TV) et des interviews enplateau (Historiquement Show /chaîne histoire et direct de 6 mn surBFM Business).L’exposition a également touché defaçon significative la presse interna-tionale (dépêches de l’APS (agencede presse algérienne), AP et Reuters,RTBF (Belg.), Deutsche Welle (All.) …),dont la presse arabe (les magazinesféminins Gazelle et Elle Oriental,l’hebdomadaire Jeune Afrique,Berbères TV…ainsi qu’un article surles sites d’Echorouk (quotidienalgérien le plus vendu en Algérie), deEl Watan (quotidien libéral algérien),du Temps d’Algérie (quotidienalgérien), sur Les Clés du MoyenOrient et Ness News ; annonces surMaghrebzine.fr (agenda culturel), etsur radioorient.com.

Notons aussi que la cyberpresse a étémobilisée notamment par l’influencedu community manager de l'agenceHeymann, Renoult Associées : présencesur les réseaux sociaux Facebook,Twitter, Youtube et sur des sites web(agenda, culture, histoire, BD, Algérie,informations, défense, blogs.)

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cialistes des divers aspects du sujetqui ont accepté de répondre à sessollicitations (Dr. Gerhard Bauer, conservateur au MilitärhistorischesMuseum der Bundeswehr, Dresde ;Anne-Marie Bergeret, conservatriceen chef du musée Eugène-Boudin,Honfleur ; Sylvie Biet, conservatricede la Fondation Dosne-Thiers, Paris ;Pierre Branda, chargé de missionauprès du directeur du service patri-moine de la Fondation Napoléon,Isabelle Bruller, historienne ; DenisChevallier, conservateur, directeur-adjoint du MUCEM ; ChantalGeorgel, conseillère scientifique etchargée de mission à l’Institut nationald’histoire de l’art (INHA) ; Dr MarioKramp, directeur du KölnischesStadtmuseum, Cologne ; Ségolène Le Men, professeur à l’universitéParis-Ouest Nanterre la Défense,membre de l’Institut universitaire deFrance ; Sven Lüken, conservateur auDeutsches Historisches Museum,Berlin ; François Robichon, professeuren histoire de l’art contemporain àl’université de Lille 3).

L’idée de cette exposition est née del’exposition Mito e Bellezza organiséeen 2009 par les musées napoléoniensde Lucques, de Rome et de l’Ile d’Elbe,et consacrée aux carrés Hermès,notamment à ceux qui mettent enœuvre une iconographie militaire etnapoléonienne. Le propos en a étéadapté au musée de l’Armée, à sescollections et à son projet scientifiqueet culturel, au cœur duquel figure l’étude du lien entre l’Armée et laNation ainsi que son évolution ; ladémarche initiale, consistant – pourl’essentiel – à mettre en rapport desobjets des collections et des carrésqui en interprètent l’iconographie, adonc été complétée par un travailportant sur l’objet « carré », explorédans ses dimensions esthétique, historique, sociale et anthropologique.

En restituant l’histoire du carré, l’exposition, d’un genre inédit, plongeaitle visiteur dans l’histoire de la sociétéfrançaise du XIXe siècle, en faisantapparaître la place du soldat en sonsein, principalement entre la fin de laguerre de 1870-71 et la PremièreGuerre mondiale, période marquéepar l’esprit de la Revanche, au coursde laquelle tout homme valide est unancien ou un futur soldat. Les liensentre civils et militaires s’intensifient,les lieux de rencontres se multiplient –de la caserne aux kiosques à musiqueen passant par les cabarets – et le soldat devient une figure familière,qu’on croise, qu’on loge, qu’on salue,

qu’on respecte ou qu’on raille. Le « carré » de textile imprimé, objetfamilier et énigmatique, trivial et raffiné, constituait le fil rouge de l’exposition, porteur de sens et témoinmatériel de l’esprit d’une époque.

Le carré d’étoffe imprimé, de la fin duXVIIIème siècle - et plus précisément àpartir de 1785, date des lettrespatentes qui en prescrivent la forme -jusqu’aux dernières années du XXème,se joue des frontières mouvantesentre le monde militaire et la sociétécivile, passant sans cesse de l’un àl’autre au gré des modes et desévénements. Par là, il nous renseignesur l’évolution des relations riches etcomplexes qui se développent entreces deux univers, et que les évolutionsles plus récentes – fin de la conscrip-tion, réduction des effectifs de l’armée– ont effacées des consciences de noscontemporains mais dont la trace seretrouve encore dans la vie quotidienne,dans le langage et dans des objetsfamiliers.

Les mouchoirs et foulards choisis étaientd’origines et de natures diverses :mouchoir commémoratif, mouchoird’instruction, foulard haute couture…Datant des XIXème et XXème siècles, ilsavaient en commun d’être les supportsmatériels d’une vision de l’arméeautant que les accessoires de pratiquescaractéristiques du monde militaireou du monde civil, voire communes à ces deux univers. Ils ont donc étéexposés d’une part comme objetsutilitaires, d’autre part comme supportsde représentations. Pour en expliquerles enjeux, ils ont été mis en perspec-tive au moyen d’objets et de documentsqui en constituent le contexte d’origineou la source iconographique.

Dans l’exposition, les principauxenjeux liés aux mouchoirs, foulards et carrés ainsi qu’à leurs mutations,ont été abordés sous trois angles :

• Tout d’abord la dimension mythique– voire mythologique – qui a inspiré,tout au long du XIXème siècle, la créa-tion des « mouchoirs de cou » dontl’archétype est le mouchoir évoquantla période napoléonienne et la figurede l’Empereur. La vocation commé-morative des mouchoirs et foulardsimprimés a également été largementillustrée. La représentation du rapportau territoire – conquis, occupé,libéré… – constituait l’axe structurantde cette approche. Il était question,d’une part, de montrer comment ontété représentées les conquêtes, lesannexions, voire les occupations tem-

poraires, les libérations, d’autre partd’analyser ces représentations quirésultent à la fois d’attentes politiques,de traditions esthétiques et de canonsformels.

• Puis le rôle didactique assumé parle mouchoir imprimé, qui trouve sapleine expression à travers le mouchoird’instruction militaire, apparu après laguerre de 1870-71 et dont la formuleest reprise dans toute l’Europe à lamême époque. L’iconographiecomme la fonction de ces objets endisent beaucoup sur l’armée de la findu XIXe siècle, sur son organisation et ses matériels, sur les règlements et les consignes qui s’appliquent en son sein, ainsi que sur la condition dusoldat jusqu’à la veille de la GrandeGuerre ; leur étaient confrontés lesobjets que les mouchoirs décrivent et dont ils expliquent l’utilisation mais aussi les autres supports quicontribuent à la formation deshommes : règlements, chansons etautres moyens mnémotechniques.Cette section dévoilait donc précisé-ment l’environnement matériel dusoldat, ses conditions de vie, ainsi que les règles qui les structurent. Laprésence de mouchoirs d’instruction

Mouchoirs, foulards, uniformes, armes, tableaux... ont trouvé une place au sein d'une scénographie colorée et vivante.

Présentation au Ministre de la Défense, Monsieur Jean-Yves Le Drian par Elise Dubreuil, commissaire de l'exposition.

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en usage dans d’autres pays que laFrance, a permis de mettre en évidencece qui est spécifique à notre pays,contribuant à éclairer la nature, ledéroulement et l’issue des principauxconflits de l’époque.

• Enfin, l’exposition abordait lamanière dont le mouchoir imprimétémoigne de l’inscription de l’arméedans la société civile. La seconde moitiédu XIXème siècle témoigne en effetd’un foisonnement de mouchoirs àsujets militaires et patriotiques quicontribuent à la communicationauprès des civils d’épisodes glorieux –notamment des guerres coloniales – ,d’événements géopolitiques danslesquels l’armée est omniprésente.Faisait écho à la présentation de cesmouchoirs, une évocation des autressupports qui, dans la société civile,popularisent la figure du militaire :estampe mais aussi chanson, théâtre,opérette…

De manière symétrique, était évoquéeégalement la prise de distance de lasociété civile avec le milieu militaire, quiintervient au moment du traumatismede la Grande Guerre, apparemmentmême quelques années plus tôt. Avec cette dernière coïncide en effetla raréfaction du mouchoir imprimé à sujet militaire, dans le contexte de l’évolution des formes prises parl’iconographie militaire en générald’une part, de l’évolution de la mode d’autre part. Le mouchoirdevient ainsi un accessoire féminin,support de la propagande de guerrepermettant d’afficher un soutienexplicite au front, mais il connaîtégalement une mutation profondesous la forme du foulard, objet deluxe en soie qui s’impose commeaccessoire de mode féminine entreles deux guerres. Le modèle le plusfameux, le carré Hermès, créé en1937, reprend ainsi le format ducarré imprimé et pour une large partl’iconographie du mouchoir d’instruc-tion en la transposant dans ungraphisme caractéristique. Il illustre le renouvellement de la relation aumilitaire et concrètement à l’objetmilitaire, qui se construit paradoxale-ment sur des rapports de familiaritéet de distance.

LES OBJETS EXPOSÉS

Un important travail de recherche aété nécessaire pour contextualiser lesmouchoirs en les confrontant àd’autres objets. Sur les 238 objetsexposés, une moitié provenait descollections du musée de l’Armée ;

l’autre de 31 prêteurs institutionnelset privés. Aux côtés des 60 « carrés »,étaient exposés des peintures d’histoire,des dessins, des cartes postales, desarmes, des pièces d’uniformes et desobjets du quotidien.L’exposition Avec armes et bagages...dans un mouchoir de poche a eneffet été l’occasion pour le musée del’Armée de nouer de nouveaux parte-nariats et de faire appel à des prêteursavec lesquels il n’avait jamais travailléjusqu’alors. Ainsi, des collaborationsfructueuses ont été initiées avec lemusée d’impression sur étoffes deMulhouse, le musée des traditions etarts normands de Martainville, le muséede l’image d’Epinal, le musée nationaldes Arts et Métiers, le musée nationalde l’Education, ou encore le muséede la Mode et du Textile de Paris.

SCENOGRAPHIE ET MONTAGE

Le parti-pris scénographiqueL’originalité de la scénographie est àsouligner ; elle a été relevée tant parles visiteurs que par les média.Cette scénographie reposait sur unparti pris d’ouverture et de décloison-nement des espaces, et recherchaitune impression visuelle de légèreté.Des « îlots » étaient constitués chacund’un ou de plusieurs mouchoirs,autour desquels s’agrégeaient desobjets mis en relation. Les tableaux,les estampes, les photographies et les documents qui illustraient oucomplétaient le propos construitautour des mouchoirs, étaient

présentés sur les murs, à proximitéimmédiate, pour une meilleure lisibilitéde l’ensemble. En guise de clin d’œilà ce carré de tissu qu’est l’objet-mouchoir, utilisé ici dans sa dimensionpurement décorative et aérienne, lesplafonds avaient reçu une installationde fanions suspendus, évocation poétique des rues pavoisées dont les représentations abondent dans l’iconographie de la seconde moitiédu XIXe siècle.

Enfin, en contrepoint final de l’expo-sition, neuf carrés Hermès étaientprésentés dans une alcôve dédiée,afin de produire une séparation netteentre ces prestigieux et luxueuxfoulards d’une part, les mouchoirsprécédemment présentés dans le parcours d’autre part. De l’objet populaire à l’accessoire de mode, la scénographie traduisait donc ce basculement de statut qui s’opère au début du XXe siècle.

Quatre dispositifs multimédia complé-taient l’ensemble, proposant uneexploration visuelle de quatre mouchoirssous forme d’agrandissement dedétails, d’animation de l’image ou detravelling. Des sources sonores étaientégalement présentes pour accompa-gner les objets évoquant les sonneriesrèglementaires ou la musique dekiosque. Enfin une sélection de filmsdu début du XXe siècle, issus du fondsde l’ECPAD, permettait d’illustrercertaines séquences.

Composition d'équipements militaires pérsentés dans l'exposition, provenant de différentes collections et musées.

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Enjeux techniques et de conservation : mode d’expositiondes mouchoirs Le parti pris scénographique accordantune importance capitale à la manièred’exposer les mouchoirs, un moded’exposition particulier a été trouvéafin de permettre au visiteur de lesapprocher tout en assurant de bonnesconditions de conservation.

L’idée de mouchoirs « suspendus » a nécessité un système de vitrine spécifique, conçu et produit spécia-lement avec le concours de l’atelier de restauration des textiles et dudépartement des régies. Les mouchoirs étaient fixés par desaimants sur une plaque fine de poly-esther, elle-même suspendue par desfils nylon à l’intérieur de vitrines enaltuglass, très étroites, suspenduespar de fins câbles. L’assemblage des différentes parties de ces vitrines aété réalisé par polymérisation de lamatière.

Visites protocolairesParmi les près de 11 000 visiteurs del’exposition, soulignons quelques visitesofficielles : des membres du SGA, des équipes du Service des musées de France du ministère de la Culture (10 décembre), et de la mission ducentenaire (21 décembre), une délégation du MilitärhistorischesMuseum de Dresde, la promotion2012 de l’IHEDN…

LA PROGRAMMATION CULTURELLE ASSOCIEE

VISITES ET ANIMATIONS

> Pour les adultes

Des visites guidées de l’expositionétaient proposées, en plusieurslangues, aux groupes d’adultes pré-constitués.

> Pour le jeune public, scolaires et familles

- Une signalétique spécifique étaitdestinée au jeune public et à la visiteen famille, à la fois sous forme depanneaux muraux et sous forme defiches d’objets.- Un livret-jeux était téléchargeablegratuitement sur le site de l’expositionet disponible aux accueils.- Des animations étaient proposées :la visite guidée Sortez vos mouchoirs !et l’atelier A vos souhaits ! Créezvotre propre mouchoir.

CYCLE DE CONFÉRENCES

Avec armes et bagages : militaires et société en France de 1815 à la Grande Guerre octobreAuditorium Austerlitz(gratuit)

Ce cycle était, lui aussi, le fruit d’unpartenariat entre le musée de l’Arméeet l’Université permanente de la Ville de Paris. Grâce notamment aux objets de la vie quotidienne des militaires (dont les mouchoirs d'in-struction), mais aussi à bien d’autresobjets, militaires et civils, qui évoquentles militaires, ce cycle avait pourambition de cerner les relations, très intenses, qui existent alors entrel'Armée et la Nation.Ces 4 conférences ont réuni, encumulé, 435 auditeurs.

1er octobre Avec armes et bagages... dans unmouchoir de poche, par EliseDubreuil, conservateur, chef dudépartement experts et inventaire du musée de l’Armée, commissairede l’exposition.

3 octobreAvec armes et bagages : les Françaiset la guerre au XIXe siècle, par Jean-François Chanet, professeurd’histoire, Institut d’études politiquesde Paris.

8 octobreLa musique militaire, compagne du soldat de la caserne au champ debataille, par Thierry Bouzard, spécialisted’histoire du chant et de la musiquemilitaire.

10 octobreCamember, Bidasse, Gourdiflot et les autres : le soldat parodié dansla culture populaire du XIXe siècle aumusée de l’Armée, par HélèneKlemenz, documentaliste, commissairede l’exposition, et Marie-Noëlle Grison,assistante du commissariat de l’exposi-tion.

CYCLE MUSICAL

Le Militaire du champ de batailleà l’opéra

4 octobre, cathédrale Saint-LouisConcert avec la Musique desTransmissions et le baryton basseJean-Philippe Lafont, chanteur interprète de Chants de soldats etrécitant dans l’Histoire du Soldatde Stravinski.

16 novembre, Grand SalonPrestation par les classes de chant du Conservatoire de Paris sur lethème du Militaire à l’Opéra, dansdes airs extraits d’opéras et opérettesd’Offenbach, Donizetti et Mozart. Ce programme, élaboré spécialementpour la saison musicale du musée de l’Armée, s’inscrivait parallèlementdans un projet pédagogique duConservatoire.

CYCLE CINEMA

Avec armes et bagages 13 - 22 novembreAuditorium Austerlitz(gratuit)

Ce cycle a permis d’analyser autourde la projection de quatre longs-métrages, réalisés dans les années1930 à 1950, la représentationfilmique de quelques thèmestouchant à la société militaire (prestigede l’uniforme, vie de caserne…). Lesséances étaient animées par PatrickBrion, historien du cinéma et EliseDubreuil, commissaire de l’exposition.

13 novembreLes gaietés de l’escadron, de MauriceTourneur, 1932

15 novembreChristine de Pierre Gaspard Huit, de Maurice Tourneur, 1932

20 novembreLes grandes manœuvres de René Clair,1955

22 novembreGueule d’amour de Jean Grémillon,1937

CATALOGUE

Avec armes et bagages. dans un mouchoir de pocheEditions Nicolas ChaudunFormat : 24 x 24 cm - 288 pp quadri ; cahiers cousus - 39,50 €

Vue des salles de l'exposition.

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

LA COMMUNICATION

LE MINI-SITE INTERNETwww.invalides.org/ExpoArmesetbagagesa relayé l’exposition, reprenant le même rubriquage sur celui de l’exposition Algérie 1830-1962. Avec Jacques Ferrandez (cf.p X).Il a reçu 4949 visiteurs uniques /5707 visites. Après la fermeture del’exposition, il a été archivé et resteainsi consultable.

LES VIDEOSLe service communication a fait appelaux prestations de l’ECPAD pour produire trois vidéos mises en ligne,outre sur le mini-site de l’exposition,sur le compte Viméo de l’agenceHeymann, Renoult Associées, puisrelayées via son compte Twitter :• un film de présentation de l’exposition sous l’angle « coulisses »(interviews du directeur, des commis-saires et prêteurs) ;• un film anglé « une exposition pourtous » (visiteurs jeunes publics, atelierpédagogique…) ;• un trailer.

LES PARTENAIRES MÉDIACinq partenaires média ont soutenul’exposition :• L’hebdomadaire Figaroscope : le principal volet du partenariat portaitsur l’édition d’un cahier spécial de 8 pages quadri, publié dans l’éditiondu 31 octobre ; ce cahier a fait l’objetd’un tirage à part de 25 000 exemplairespour la promotion de l’événement,donnés gratuitement aux visiteurs de l’exposition. Un accompagnementrédactionnel, un jeu concours (dotation : 100 entrées individuelles à l’exposition), et des insertions publicitaires à conditions partenairesont complété le dispositif.• Le quotidien gratuit métro : organisation de visites guidées del’exposition, le 13 décembre, pour 40 abonnés du Club métro ; accom-pagnement rédactionnel ; échangemarchandise (encarts publicitaires).• Le mensuel Historia : jeu concours(dotation : 20 entrées à l’exposition),accompagnement rédactionnel,encarts publicitaires à tarif partenaire(magazine et site internet).• La chaîne Toute l’histoire : diffusiond’un module éditorialisé sur l’exposi-tion, dit « Flash Sur » et de spots jeuconcours (dotation : 200 entrées indi-viduelles), visibilité de l’exposition surle site internet, les réseaux sociaux etla newsletter de la chaîne.• Le mensuel Le Petit Léonard : deuxjeux concours lancés sur le blog du

journal pour gagner une visite guidéede l’exposition d’une part, la décou-verte de l’atelier de restauration destextiles et une rencontre avec lesrestauratrices d’autre part ; accompa-gnement rédactionnel.

AFFICHAGE ET PUBLICITE• Campagnes d’affichage : - réseau Médiatransport (couloirs de métro - format 100x150 cm), du 30 octobre au 5 novembre, du 13 au 19 novembre, du 4 au 10décembre, puis du 26 décembre au 8 janvier / 120 affiches pourchaque vague.- réseau Insert (réseau commerçants -format 40 x 60 cm) du 5 au 18novembre puis du 10 au 23 décembre(5OO emplacements de vitrine).

• Encarts publicitaires en presse écrite :Arts programme, Le Parisien,Télérama Sortir, Pariscope, Hors sérieNouvel Observateur-Beaux Arts magazine « Les arts en guerre », Le Journal des Arts, CineTéléObs.

Dans le cadre du lancement du nou-veau site internet du musée, certainsencarts soulignaient l’existence de labilletterie en ligne – suite à sa miseen place – encourageant les achatsde billets à l’avance.

• Campagne radio : sur Radio Classique du 25 octobre au9 novembre (zone Ile de France).

RELATIONS PRESSEOnt été diffusés de façon ciblée uncommuniqué de presse général surl’exposition, ainsi que trois commu-niqués thématiques relatifs à la programmation culturelle, à savoir lecycle de conférences, le cycle cinémaet les activités jeune public. 68 jour-nalistes et représentants de médiaont participé à la conférence depresse témoignant de la fidélisationd’un réseau de journalistes désormaisidentifiés. Les efforts consentis lorsdes précédents événements ont donclargement porté leurs fruits. Les 231 retombées presse recenséesattestent d’une couverture médiaimportante, de qualité et renouvelée.La presse, dans sa diversité, a témoignéde façon unanime d’une expositionatypique, originale et inattendue. L’originalité du sujet, effectivement, a permis d’intéresser des médiahabituellement peu vecteurs de l’actualité du musée (tels que :L’Humanité, Têtu, Monsieur), auregard des deux précédentes expositions.

La plupart des articles ont souligné lecaractère didactique de l'exposition(expliquer le quotidien du soldat,saisir l'évolution de la vie du soldat...)Cette démarche est désormais largement comprise comme une caractéristique propre au musée del’Armée, comme l’expression de savocation.Enfin, la maison Hermès a été parti-culièrement citée. La présence de carrés en fin d'exposition a été unatout majeur pour la médiatisation de l'exposition (ex. dossier dans Le Figaro magazine)Parmi les retombées – régionales,nationales et internationales - notons :le JT de TF1 et une chronique dansl’émission Télématin sur France2, lesdeux plus grandes audiences du PAF ;mais aussi : une dépêche AFP, un articledans Le Monde, un dossier dans LeFigaro Histoire, une brève dans Directmatin ; la matinale de France Cultureet France Musique, RFI Amériquelatine, l’émission Au cœur de l’his-toire, sur Europe 1...

L’exposition, enfin, a été valorisée sur les comptes de l’agence Heymann,Renoult Associées, animés par lessoins de leur community manager sur Facebook, Twitter et Linkedin, par le biais de photos, de liens versdes articles de presse, de courtesactualités…

Canon de 90 de Bauge présenté sous le porche Nord des Invalides en introduction à l'exposition Avec armes et bagages...dans un mouchoir de poche.

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

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AUTRES EXPOSITIONS CO-ORGANISÉES

VIVE LE DESSIN LIBRE !CHARLES DE GAULLE ENCARICATURES 1er août -18 octobreCour d’Honneur des Invalides

Commissariat :- Vincent Giraudier, responsable de l’Historial Charles de Gaulle - Carine Lachèvre, adjointe.

Comité scientifique :- David Guillet, directeur adjoint du musée de l’Armée- Laurent Martin, Chercheur au centre d’Histoire de Sciences-Po- Bertrand Tillier, professeur d’histoirede l’art contemporain à l’Universitéde Bourgogne, spécialiste des caricatures- Catherine Trouiller, FondationCharles de Gaulle- David Valence, Fondation Charlesde Gaulle

Cette exposition se présentait sous laforme de 25 panneaux thématiques.Elle proposait une approche raison-

née des représentations caricaturéesde Charles de Gaulle à travers unesélection d’une soixantaine de dessins– dessins de presse en grandemajorité.

Les plus célèbres caricaturistesfrançais et étrangers ayant croquéCharles de Gaulle y ont trouvé place :Moisan, illustrateur de La Cour,Chronique du royaume publiéechaque semaine dans Le Canardenchaîné ; Tim dont les dessins ontfait les grandes heures de L’Express ;les dessinateurs anglais Cummings et allemand Behrendt qui travaillaientpour les plus grands journauxeuropéens ; mais aussi des dessinateurscontemporains comme Kichka, Siné,Willem, ou encore Plantu qui, à lademande du musée, a bien vouluréaliser le dessin d’illustration de l’affiche de l’exposition.

Les dessins patrimoniaux comme Le chêne abattu publié par JacquesFaizant dans Le Figaro à l’annonce dudécès du Général, ou le célèbre MonGrand symbolisant la rencontre dupeuple de Paris et de son libérateur le 26 août 1944, étaient bien évidem-ment présentés dans cette expositionréalisée sous l’égide d’un conseil scientifique réunissant, outre lemusée de l’Armée et la FondationCharles de Gaulle, deux universitairesspécialistes de ce sujet : BertrandTillier, professeur à l’université deBourgogne, et Laurent Martin ducentre d’histoire de Science-Po.

La conception de cette exposition a été guidée par le souci constant derigueur scientifique et historique.Chacun des 25 panneaux thématiquescomportait un appareil scientifique de 1500 signes explicitant le contextehistorique des œuvres présentéesmais aussi leur décryptage dans unvéritable souci d’éducation à l’image.

> L’exposition sera présentée, dansune seconde étape, du 2 février au30 septembre 2013, au mémorialCharles de Gaulle de Colombey-les-deux-Eglises dans le cadre du nouveaupartenariat tripartite « parcoursCharles de Gaulle », mis en placepar le musée de l’Armée, le Mémorialet la Fondation Charles de Gaulle, parailleurs propriétaire et exploitante dela Maison natale du Général à Lille.

> 52 retombées presse ont été recensées. L’événement a été relayédès son ouverture par deux dépêches- AFP et Relaxnews.

On trouve principalement desretombées dans la presse régionale(Midi Libre, Le Journal du Centre, la Montagne, la Voix de la HauteMarne…) et Défense (TerreInformation Magazine, La Voix duCombattant, DSI…). Notons égale-ment une interview sur les ondesd’IDFM Radio Enghien.

> Une vidéo promotionnelle relayaitl’événement sur le compte Youtubedu musée.

DE GAULLE ET ADENAUER :LES BÂTISSEURS DE L’AMITIÉFRANCO-ALLEMANDE 11 juillet - 15 septembreCorridor de Perpignan

Le 8 juillet 1962 à Reims, Charles deGaulle et Konrad Adenauer scellaientla réconciliation entre la France etl’Allemagne, qui sera consacrée par la signature du Traité de l’Elysée le 22janvier 1963. Pour commémorer cetévénement, la Fondation Charles deGaulle s’est associée à la Fondationde la maison du Chancelier Adenauerde Rhöndorf (Rhénanie du Nord -Westphalie) pour concevoir une saisonmémorielle franco-allemande. Le muséede l’Armée, partenaire de la FondationCharles de Gaulle, a pleinement par-ticipé à cet événement en accueillantune des expositions itinérantes réaliséespar cette dernière. Outre cette mani-festation, et toujours dans le cadre de la convention de partenariat liantles deux institutions, le départementde l’action culturelle et de la musique du musée de l’Armée a produitplusieurs concerts s’intégrant au seinde cette saison mémorielle.

> Cycle musical : Aux origines de la Réconciliation franco-allemandeSous le haut patronage et avec lesoutien de la Fondation Charles deGaulle et de l’Ambassaded’Allemagne.

- 5 juillet, Cathédrale Saint-Louis,concert avec l’Orchestre de la GardeRépublicaine et le pianiste allemandFlorian Uhlig, dans un programmeSchumann et Beethoven.- 7 décembre, Grand Salon, récital du jeune pianiste allemand JosephMoog.- 13 et 14 décembre, CathédraleSaint-Louis, concert avec l’Orchestrede la Garde Républicaine et le Chœurde l’Orchestre Colonne dans UnRequiem allemand de Brahms, enprésence de l’ambassadeur

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

d’Allemagne et des représentants de la Fondation Charles de Gaulle.- 16 décembre, clôture du cycle musical,avec les 3 organistes titulaires duGrand Orgue et la Chorale liturgiquede Saint-Louis dans un hommage àJ.S. Bach, célébrant égalementl’achèvement de la dernière campagnede restauration du Grand Orgue réalisée avec le soutien du ministèrede la Défense (DMPA).

1689-2011. LES IRLANDAISET LA FRANCE. TROIS SIÈCLESDE RELATIONS MILITAIRES 12 février - 29 avril Corridor de Perpignan

Cette exposition-dossier a été produitepar le musée de l’Armée avec le soutiendu ministère de la Défense et desAnciens combattants – DMPA, et le concours de l’ECPAD, du SHD, de la BDIC et de la RMN.

La rivalité franco-britannique afavorisé, dès le XVIIe siècle, les relationsmilitaires entre la France et l’Irlande.Celles-ci se sont particulièrement renforcées à partir de la Glorieuse

Révolution et de l’exil des Jacobitesirlandais à la fin du XVIIe siècle, prin-cipalement en France. Les partisansde Jacques II et leurs descendants ontdès lors, pour beaucoup, combattuau service du roi de France. Ces liensse sont perpétués tout au long desXVIIIe et XIXe siècles, sur fond d’aspira-tions nationalistes et indépendantistesde l’Irlande face au Royaume deGrande-Bretagne, mais aussi dansune perspective de défense de valeurscommunes, encore sensible au coursdes grands conflits du XXe siècle. Ces rapports se sont pérennisés et,dans un contexte globalisé, militairesfrançais et irlandais contribuentaujourd’hui activement aux missionsde maintien de la paix au sein d’organisations internationales.

LA BATAILLE DE BIR HAKEIM 29 mai - 1er juillet Corridor de Perpignan

L’exposition consacrée aux 70 ans dela Bataille de Bir Hakeim a été inauguréele 29 mai 2012 par le Secrétairegénéral pour l’Administration du ministère de la Défense. Elle a été

réalisée par la Fondation de la FranceLibre et l’Office national des ancienscombattants et victimes de guerre(ONACVG) avec le soutien de la DMPAet du musée de l’Ordre de la Libération.Cette exposition itinérante, composéede panneaux textes et images,retraçant l'histoire de ce fait d'armesdes Forces françaises libres, a étéconçue à la demande de collectivitésterritoriales relayée par les délégationsdépartementales de l'ONACVG. Unexemplaire de cette exposition a prisplace au sein de la nécropole nationalede Tobrouk, où reposent les FFL mortspour la France à Bir-Hakeim.

LA NUIT DES MUSEESSamedi 19 mai de 19h à minuitThème : La Nuit des Princes

Ce rendez-vous national organisé par le ministère de la Culture et de la Communication est l’occasion pourle musée de l’Armée de proposer une soirée à caractère événementiel.La participation de l’établissement àcette manifestation s’inscrit dans sonambition de conquérir de nouveauxpublics et plus particulièrement desensibiliser un public jeune et familialà la richesse et à la diversité de l’offreculturelle du musée. Pour cette huitième édition, le sitedes Invalides a été ouvert au publicgratuitement. Tous les espaces dumusée – salles d’exposition permanenteet église du Dôme – étaient accessiblesà l’exception de l’exposition Algérie1830-1962. Avec Jacques Ferrandez.9 811 personnes ont été accueillieslors de cette soirée.

La programmation culturelle proposéeétait fortement marquée par le bicen-tenaire de la campagne de Russie de1812.

> Animations historiquesDes groupes spécialisés dans lesreconstitutions historiques évoquantla période du Premier Empire ontévolué et présenté les armes dans la cour d’Honneur des Invalides, en évoquant la campagne de Russie de1812.

> Théâtre et musique sur le thème :Sous le signe de l’Aigle et duDiable boiteux. Entre conspiration,intrigue et trahison> ThéâtreLe Souper, de Jean-Claude BrisvilleMise en scène de Mathieu GenetCompagnie du Théâtre en piècesAvec Emmanuel Ray, Talleyrand ;Antoine Marneur, Fouché ; FabienMoiny, le valet Jacques Massoulier2 représentations dans le GrandSalon à 20h et 22h45 (durée : 1h40).

> Concerts- 20h30, Cathédrale Saint-Louis des InvalidesSous l’égide du Label ParatyEnsemble Le Sans-Pareil Direction, Bruno ProcopioChœurs, solistes et ensemble de cuivres.

Programme :Métoyen, La Bataille d’Austerlitz,Te Deum et Dominus SalvumPaisiello, Duos, extraits du Recueil deDuos de Canzoni. La Liberta, Canzonidel Metastasio (Duos de chambre)Neukomm, extraits du Requiem,Missa pro Defunctis pour 2 chœurs,solistes et basse continue, et piècesinstrumentales pour fanfares de cuivres.

Le musicologue Bruno Procopio a mené,dans la perspective de ce concert, des recherches dans les manuscrits

Représentation de la pièce de théâtre Le Souper de Jean-ClaudeBrisville dans le Grand Salon à l'occasion de la Nuit des musées.

Les événements nationaux

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

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de la Bibliothèque nationale deFrance qui ont permis la présentationd’un programme inédit sur lesbatailles de la Campagne de Russieintégrant notamment : de Méhul uneouverture pour instruments à vent(1794) et le Chant du retour pour laGrande Armée (1808) ; de Paisiello,des marches militaires ; de Lesueur,des extraits d’opéras célébrant les victoires napoléoniennes.Le compositeur Sigismund Neukomma été remis à l’honneur avec sa Missa pro Defunctis, Requiem (1814), commande de Talleyrand pour le traité de Vienne, très rarement programmée en concert.

- 22h30, salle TurenneRécital de pianoforte (joué sur unecopie d’un Walter de 1795) deNatalia Valentin, et Marie-Ange Petit(percussionniste de l’Ensemble desArts Florissants de William Christie),percussions anciennes.

Programme :Musique descriptive de batailles etautres bruits de guerre, avec notam-ment : de Jadin, La Grande Batailled’Austerlitz (1806) ; de Steibelt,L’Incendie de Moscou ; de Dourlen,La Bataille de Marengo (1800) ; deBeauvarlet – Charpentier, la cérémoniedu couronnement de SM l’Empereurdes Français (1805) et la Bataille deMontenotte (1796).

> Visites guidées sur le thème :L’image du pouvoir à travers 12 portraits Le conférencier a incité les visiteurs à mieux faire connaissance, à traversleurs portraits, avec quelques person-nages qui ont marqué l’histoire parleur prestance, leur charisme ouencore leurs « coquetteries »(François Ier, Napoléon…). Cette visiteétait aussi l’occasion d’approcher lesartistes ou les artisans qui ont façonnécette image du pouvoir en réalisantun portrait, un vêtement guerrier ou decérémonie et en mariant savammentréalisme et idéalisation.

29e JOURNEES EUROPEENNESDU PATRIMOINESamedi 15 et dimanche 16 septembre, de 10h à 19hThème : Coulisses et curiosités

Ce rendez-vous national est l’occasion,chaque année, pour le musée demettre en valeur son patrimoine soustoutes ses formes : le patrimoine bâtides Invalides (le monument, son

architecture, son histoire, sa restaura-tion…), mais aussi les collections,ainsi que les savoir-faire et les métiersqui permettent de conserver, restaurer,valoriser et développer ce riche patri-moine, afin qu’il puisse être transmisà de nombreuses futures générations. Plus de 49 000 personnes ont étéaccueillies aux Invalides en deux jours.

> Visite guidéeLe thème choisi pour cette édition2012 proposait de revenir sur unepériode peu connue de l’histoire deFrance, quelque peu éclipsée par lesfastes du Premier et Second Empire :les années 1815-1851, de la Restaurationà la Deuxième République. Les visiteursétaient invités à tester leur don d’observation sur les œuvres et objetsdes collections et à y trouver desdétails chargés de sens : insignes etemblèmes, objets symboliques, accessoires, détails de l’architectureinsolites, animaux et plantes utiliséscomme matières premières ou motifspour les uniformes et les armes, etc.

> Concert16 septembre, à 15h, cour du Dôme, puis à 16h30, en la cathédraleSaint-Louis. Prestations de l’Orchestre de lamusique centrale des forces arméesdu ministère de la Défense de laRépublique de Biélorussie (Belarus) –sous la direction de SergueiKostiuchenko (orchestre, solistesinstrumentalistes et chanteurs en tenue).

> Les métiers de la restaurationLes restaurateurs des trois ateliers dumusée, cuir, métal et textiles, ontprésenté leurs savoir-faire, leurs outils,leurs matériaux et leurs techniquesdans le cadre de la restauration descollections et de la conservationpréventive. Cette approche très concrète, permise notamment par desdémonstrations, a suscité la curiositéet l’intérêt des visiteurs, ouvrant ainsisur de nombreux échanges. Cetteanimation, présentée tous les ans lorsdes Journées du Patrimoine, met enlumière celles et ceux qui, quotidien-nement, travaillent à la valorisation etau rayonnement de l’établissement.

> Au plus près des collections : les « manipulations »Avec la collaboration d’étudiants enhistoire et en histoire de l’art, de l’association pour la promotion dupatrimoine et de l’histoire militaire(APPHM), ont pu être présentés desfacsimilés d’objets des collections dumusée, manipulables par les visiteurs :

pièces d’armures, sabre-briquet d’infanterie, giberne avec portebaïonnette, sabre de cavalerie légère,mousqueton de cavalerie légère, shakoet sabre de cavalerie lourde, ainsi quedes képis d’officiers d’infanterie duSecond Empire. - les experts armement du muséeont, par ailleurs, proposé un atelierde présentation du fusil modèle1777, accompagné d’explications sur le mécanisme, le montage et ledémontage de l’arme.

> La restauration de l’Hôtel desInvalides : les tailleurs de pierreLa restauration des façades de la courd'Honneur de l'Hôtel des Invalidesmenée sous la conduite de l'architecteen chef des monuments historiques,Benjamin Mouton, et sous la maîtrised'ouvrage de l'Opérateur du patrimoineet des projets immobiliers de laCulture OPPIC (dans le cadre du protocole Culture Défense) met enjeu les savoir-faire de nombreusesentreprises françaises (pierre de taille,couverture, plâtrerie, sculpture, charpente, ferronnerie, restaurationde décors peints ...). Une animationétait ici proposée sur le métier detailleur de pierre (atelier de taille,démonstrations) par l'entrepriseLefèvre, intervenue sur le chantier derestauration des lucarnes de la courd’Honneur. Un atelier proposé parFrance Vitrail complétait le dispositifdans la perspective de la restaurationdes verrières, programmée en 2012.

A la découverte des métiers de la restauration. Présentation de l'atelier textiles à l'occasion des Journées du patrimoine.

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

Cette manifestation annuelle est proposée au public depuis 2004, enl’honneur de sainte Barbe, patronnedes métiers du feu, et notammentdes artilleurs (fêtée le 4 décembre).Son organisation et son pilotage sontassurés par le département artilleriedu musée de l’Armée.En 2012, la Fête de la Sainte-Barbe a été organisée en collaboration avecl’Ecole d’Artillerie de Draguignan etsa fanfare, la section équestre desécoles militaires de Draguignan, le 1er régiment d’artillerie de Marinede Châlons-en-Champagne, le 8e

régiment d’artillerie de Commercy, le 40e régiment d’artillerie de Suippeset avec le concours de trois groupesde reconstitution historique, Le chantdu départ, Carmagnole-Liberté etL’Obusier.Ont ainsi pu être rassemblés 4 canons,une forge de campagne et son forgeron,ainsi que 35 artilleurs et 30 fusiliersen uniforme des époques révolution-naire ou contemporaine, 18 musiciens,7 chevaux (Postiers-Bretons et Auxois)mais aussi un drone.

Différents matériels des XVIIIe et XXIe

siècles ont donc été présentés, évoquantdeux époques caractérisées par l’excellence technologique de l’artillerie :la Révolution française et la périodecontemporaine.

Pour la première fois dans l’histoire decette manifestation, les spectateursont ainsi assisté à la mise en batteried’un drone DRAC (drone de reconnais-sance au contact), venant compléterla présentation d’un canon CAESARet d’un système MISTRAL pour l’artillerie du XXIe siècle.Parallèlement, des évolutions autourd’un canon de campagne de 8 livres,d’un obusier de campagne de 6pouces et d’une forge portative dusystème Gribeauval, ainsi que lamanœuvre d’un peloton d’infanteriede ligne, armé de fusils modèle 1777et accompagné de sans-culottes, évoquaient la bataille de Valmy (1792).

La fanfare de l’Ecole d’Artillerie, réunissant 18 musiciens vêtus de leurtenue Second Empire traditionnelle, a assuré l’animation musicale et accompagné les évolutions des pièces d’artillerie.

Cette animation a permis la rencontred’un grand public venu nombreux et de soldats de l’Armée française d’aujourd’hui, venus présenter leursmatériels, et témoigner de leursengagements, comme de leurs tradi-tions.

En accompagnement, un livret-jeupédagogique, portant sur l’artilleriede la Révolution, a été distribué auxfamilles et au jeune public (environ300 exemplaires). Il était égalementdisponible en téléchargement gratuitsur le site internet du musée.

Cette nouvelle édition de la Fête de la Sainte-Barbe a une fois de plus rencontré un vif succès, qui s’est parallèlement traduit par une haussede la fréquentation du musée pendantce même week-end.

> Communication et promotionLe service communication et l’agenceAd Vitam ont conçu le visuel de lamanifestation, reprenant pour basede leur travail celui créé pour l’édition2011. Son ton décalé - un visuelinterpellant montrant l’explosion duDôme des Invalides soutenu par leslogan « ça va détoner aux Invalides »- avait, en effet, conquis organisateurset publics.Ce visuel a été décliné en affiches 40 x 60 cm et 120 x 160 cm, ainsiqu’en format carte postale 10 x 15 cm.Ces supports ont été diffusés dansdes écoles, des lieux d’accueil touris-

tique, des centres équestres et dansdivers commerces... Comme en 2011, des badges-boutons aux couleurs del’édition 2012, ont été fabriqués pour,les deux jours de la manifestation,être portés par les organisateurs etdistribués aux spectateurs, en particulieraux plus jeunes.Enfin, deux insertions publicitairespleine-page sont parues dans LeParisien-édition 75 des 6 et 7 décembre.

La Fête de la Sainte-Barbe a bénéficiéd’une couverture média de qualitédans la presse généraliste(Aujourd’hui en France, Le Parisien,Le Point), la presse équine (L’Eperon,Attelages magazine) ou encore dansHistoire Junior. Il est à noter quel’événement a rencontré un échoimportant sur internet, notammentsur des blogs (dont Lignes de défense(Philippe Chapleau), des sitesDéfense, des agendas culturels...Enfin, le musée d’Artillerie deDraguignan a mis en ligne, a posteriori,sur sa chaîne Dailymotion (musee-artillerie) l’aubade de la Sainte-Barbe2012.

Fête de la Sainte-Barbe : l'occasion d'une présentation de matériels d’artillerie anciens et contemporains.

La Fête de la Sainte-Barbe

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

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La Saison musicale

Les activités musicales sont program-mées par le département de l’actionculturelle et de la musique (DACM).

> Quelques chiffresUne centaine de concerts ont étéorganisés par le DACM, dans le cadrede la Saison musicale du musée del’Armée.

78 concerts ont été organisés en2012. Un chiffre en baisse par rapport à 2011, ce qui a permis unemeilleure concentration et une plusgrande visibilité des manifestationsorganisées.

2 spectacles à caractère littéraire ontété donnés au Grand Salon.

• 35 concerts ont eu lieu au GrandSalon (capacité d’accueil : 200 places) :23 à 20h (les lundis et vendredis) et 12à 12h15 (exclusivement les vendredis,ces prestations sans entracte à l’heuredu déjeuner ont souvent été suiviesd’un autre concert en soirée, avec des artistes et un public différents, ce qui a permis de mutualiser les coûtsd’organisation et d’exploitation). • 40 concerts ont eu pour cadre lacathédrale Saint-Louis des Invalides(capacité d’accueil : 550 places) : 31 lors des jours habituels, les mardis

et jeudis en soirée, 7 le dimancheaprès-midi (orgue/chœur), 1 le samedi(Nuit des musées), 1 le mercredi(Mercredi Saint).• 3 concerts se sont tenus dans la salleTurenne (capacité d’accueil : 150 places).

2 spectacles à caractère théâtral ontété organisés au Grand Salon, lors dela Nuit des musées.

2 concerts ont été programmés àl’Ecole Militaire (capacité : 350 places).

> Fréquentation totale, tous lieuxconfondus : près de 30 000 personnes.

PARTENARIAT INSTITUTIONNEL :GRANDS AXES DE LA MISSION CONFIÉE AU MUSÉE PAR LE MINISTÈREDE LA DÉFENSE - DMPA, PAR CONVENTION-CADRE.

Mise en valeur des formations musicales militaires en concert17 concerts ont mis à l’honneur cesprestigieuses phalanges : Musiquedes Transmissions (1) et MusiquePrincipale des Troupes de Marine (2),Musique de l’Air (2), Orchestres de la Garde Républicaine et Chœur del’Armée Française (12).La plupart de ces concerts s’inscrivaitdans les thématiques de l’année

2012, déterminées par le musée. La Saison a accueilli, par ailleurs, leconcert-anniversaire du Chœur del’Armée Française, le 29 novembre àla cathédrale pour les 30 ans de sacréation.

Mise en valeur de l’orgue desInvalides après restauration complète de l’instrument (intégralement financée par leministère de la Défense et desAnciens Combattants, en 2010)4 concerts ont été organisés avec les 3 organistes titulaires et des solistesinvités, tant français qu’étrangers, à la tribune du Grand Orgue deSaint-Louis.

Mise en valeur des instrumentsdes musiques d’harmonie (instruments à vent)Cette mise en valeur intervient dansle cadre de la programmation detoutes les formations militaires, avecdominante d’orchestres d’harmonie(quelques prestations de cordes étantoffertes néanmoins par la GardeRépublicaine avec l’orchestreSymphonique, l’orchestre à cordes etl’ensemble instrumental, ainsi que parl’Armée de Terre - Quatuor à cordes).Un effort a aussi été fait en faveurdes transcriptions et arrangementsd’œuvres, réalisés parfois par leschefs des formations (tel ClaudeKesmaecker pour la Musique de l’Air)ainsi que des créations pour ensemblesà vent, susceptibles de renforcer etdiversifier le répertoire des ensemblesd’harmonie. (ex. : Concerto pourtrompette et orchestre d’harmonie dujeune compositeur français KarolBeffa, créé en première audition auxInvalides).

Le cycle Vents d’Hiver comprenait 4 concerts à la cathédrale, avec desinstruments à vent, solistes degrandes formations militaires ou seprésentant en formation d’harmoniede chambre.

Exaltation du monument en musiqueEn complément du cycle d’orgue, 5 concerts ont particulièrement contribué à mettre la cathédraleSaint-Louis et le monument desInvalides en valeur : 1 concert (22 janvier) orchestre/chœur avecl’Ordre de Malte ; et quatre concertsaccompagnant le colloque 340 ansd’histoire des Invalides (cf. p.39)

Représentation des Talents lyriques dans le Grand Salon.

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Commémoration de grandesdates anniversaires en concert

Cycle Bicentenaire de la Campagnede Russie de Napoléon Ier. L’Année1812.Hommage à l’Armée des Vingt NationsDe la Moskova à la BérézinaCe thème commémoratif a étédécliné en concerts tout au long del’année 2012.

- MusicAlp. Joutes instrumentales sur les cimes musicales. Cycle organisé par le grand violonistecoréen Dong-Suk Kang, autour duthème de l’Année 1812, sous le hautpatronage de l’ambassadeur deCorée.3 concerts en effectif de musique de chambre, les 5, 12 et 19 mars, au Grand Salon.

- Nuit des Musées, 19 mai, Sous lesigne de l’Aigle et du Diable boiteux(cf. p. 34).

- Journées européennes duPatrimoine, 16 septembre, avec laMusique Centrale des Forces Arméesde la République de Biélorussie (cf p. 35)• 25 septembre, cathédrale Saint-Louis :Orchestre de la Garde Républicaine etChœur de l’Armée Française /Concerto l’Empereur de Beethoven,chants russes…) ; • 27 septembre, cathédrale Saint-Louis :Orchestre Régional de BasseNormandie / œuvres de Gossec,Paisiello, Schubert et Mozart ; • 12 octobre, Grand Salon : concertavec Jean-Pierre Wallez, HenriDemarquette, Emmanuel Rossfelder et Bruno Pasquier / Sonate Napoléon,Caprices de Paganini et quintette deBoccherini ; • 22 novembre, cathédrale Saint-Louis :Orchestre de la Garde Républicaine etpianiste.• 4 décembre, cathédrale Saint-Louis :Orchestre de la Musique de l’Air et lepianiste Tristan Raës / programmecomportant L’Ouverture 1812 deTchaikovski et des œuvres deRachmaninov et Rimski-Korsakov.

- Cycle Batailles et Bruits de guerre au Pianoforte, au Premier Empire –L’année 1812• 9 novembre : Journée d’étude auGrand Salon, à l’occasion du bicente-naire de la mort des compositeursWölfl et Dussek. En partenariat avecla Fondation Royaumont, les ambas-sades de Suisse et de la RépubliqueTchèque ainsi que le Forum CulturelAutrichien, avec le prêt, pour l’occa-

sion, de la copie d’un instrument Erard1802 appartenant aux collections dumusée de la Musique.• 10 novembre : Concert à la cathé-drale, avec le Jeune OrchestreAtlantique et le Jeune Chœur de Parisdirigés par le violoncelliste ChristopheCoin, en partenariat avec le départe-ment de musique ancienne duConservatoire de Paris et l’Abbayeaux Dames de Saintes, dans un programme Dussek, Salieri et Mozart,comportant la restitution de partitionsanciennes inédites, avec le soutien dela BnF.

Aux origines de la Réconciliationfranco-allemandeA l’occasion du 50e anniversaire duTraité de l’Elysée et de l’exposition De Gaulle et Adenauer : les bâtisseursde l’amitié franco-allemande(11 juillet - 15 septembre, musée del’Armée) (cf. p. 33)

Commémoration des 70 ans de laRafle du Vel d’Hiv’ et des premièresdéportationsAvec un soutien spécifique du ministèrede la Défense-DMPA.- 2 juillet, Grand Salon, Spectacle LeBlock 15 – La musique en résistanceavec Emmanuelle Bertrand et PascalAmoyel, d’après l’histoire de SimonLaks et Anita Lasker-Wallfisch.

La Commémoration de la GrandeGuerre- 25 mai, Grand Salon, en écho à l’exposition 1917 au CentrePompidou-Metz, concert avec le TrioBrancusi, soutenu par l’InstitutCulturel Roumain au cours duquelont été jouées des œuvres de l’année1917.- 19 octobre, Grand Salon, concert demusique de chambre avec des œuvresde Ravel et Debussy composées pendant la guerre et dédiées à dessoldats tombés au front - 23 novembre, Grand Salon, concert-lecture Le violoncelle de guerre-Maurice Maréchal et le Poilu avecEmmanuelle Bertrand, au violoncellesur la copie d’un instrument detranchée (Le Poilu, violoncelle deguerre ayant appartenu à M. Maréchal,conservée au musée de la Musique)et le comédien Christophe Malavoyen récitant.(avec un soutien spécifique du ministère de la Défense-DMPA)

Cycle Grandes Batailles- 22 mai, cathédrale Saint-Louis, autourde la Cantate Alexandre Nevski :l’œuvre pour chœur et orchestre de

Prokofiev (1939) a été donnée parl’Orchestre et les Chœurs desUniversités de Paris - En écho à ce concert, le 23 mai, aété projeté le film Alexandre Nevskide Serguei Eisenstein (1938) à l’audi-torium Austerlitz.Dédiée aux 60 ans de Staline, cetteœuvre d’A. Niewski est devenue unvéritable chant patriotique en Russie.De la musique composée spécialementpour le film, S. Prokofiev a tiré unecantate pour mezzo-soprano, chœuret orchestre. Cette séance cinéma a été introduiteet animée par Ada Ackermann, doc-teur en histoire de l’Art et chercheurassocié au Laboratoire CNRS-ARIAS.

Cycles musicaux organisés en échoaux expositions temporaires- Exposition Algérie 1830-1962. AvecJacques FerrandezCycle Les Orientales en musique, 5soirées musicales (cf. Programmationculturelle, p. 27)

- Exposition Avec armes et bagages...dans un mouchoir de poche.Cycle Le militaire du champ debataille à l’Opéra, 2 soirées musicales. (cf. Programmation culturelle, p. 31)

Cycle musical en écho au colloque - Les Invalides. 340 ans d’Histoire.Cycle Marte Silente – Et quand Marseut fait faire le fracas de ses armes, 4 soirées musicales.

PARTENARIATS ARTISTIQUES ET FINANCIERS REGULIEREMENTRECONDUITS

Le Conservatoire NationalSupérieur de Musique et deDanse de Paris (CNSMDP)2012 a vu la 19e saison de ce parte-nariat entre le musée et le CNSMDP.

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

Concert donné en la Cathédrale Saint-Louis des Invalides pour la Nuit des musées.

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

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20 concerts ont été organisés (10 ensoirée et 12 à 12h15 les vendredis)aux Invalides en collaboration aveccet établissement, créé en 1795 pourformer les cadres des musiques militaires.Certains de ces concerts ont fait écho aux thématiques de l’année. Ils ont réuni de jeunes musiciens déjàdiplômés, en cours de cycle de perfectionnement, parfois associés au sein de formations de musique de chambre à de grands solistes concertistes, professeurs dans cetétablissement, en récital, effectifs demusique de chambre ou grande formation orchestrale. La majorité desprogrammes est conçue et préparéespécialement pour la saison musicaledu musée.

Fondation Safran pour la musiqueLa subvention fidèlement reconduitedepuis six ans vise à soutenir le cycledes dix concerts Jeunes Talents – Premières Armes du CNSMDP.Le lauréat du Grand Prix Safran estchoisi parmi les jeunes musiciensayant joué l’année précédente auGrand Salon. Après la pianiste chinoiseWenjiao Wang, c’est le pianistefrançais Guillaume Vincent qui a étédistingué.

MusicAlp (Académie-Festival de Courchevel)3 concerts de musique de chambreont été donnés par une trentaine desolistes concertistes coréens et

français de renom, en présence del’ambassadeur de Corée et dudirecteur du Centre culturel coréen,en écho au Seoul Spring Festival.La programmation s’est inscrite dansla commémoration de l’année 1812.Ce cycle sera pérennisé lors des 3 prochaines années.

CIC11 concerts ont été organisés avec leCIC, grand partenaire du musée del’Armée, dont 10 à l’automne avecde jeunes artistes au talent consacré,lauréats des Victoires de la MusiqueClassique. Parmi ceux-ci, le concertdu Mercredi Saint (EnsemblePulcinella et Ophélie Gaillard) ainsique celui ayant mis à l’honneur leRequiem allemand de Brahms les 13et 14 décembre.

PanaSonic Japon1 concert de musique de chambrefaisant écho à l’année 1812, avec des artistes prestigieux, tels Jean-PierreWallez, Bruno Rigutto, BrunoPasquier et Henri Demarquette.

PARTENARIATS PONCTUELS DE LASAISON MUSICALE : AMBASSADESET INSTITUTS CULTURELS

22 concerts ont été organisés sous le haut patronage d’ambassades oud’instituts culturels.10 concerts ont été intégralementfinancés par les ambassades qui ont

assumé tous les coûts relatifs à l’accueilde leurs ressortissants musiciens(cachets/voyage/hébergement), les 12autres relevant d’un co-financementavec le musée.

14 pays représentés en 2012 :Bulgarie (1 concert), Chine (1), Corée(3), Espagne (1), Israël (2), Malte (2),Serbie (1), République Tchèque (1),Azerbaïdjan (1), Roumanie (1),Allemagne (4), Belarus (3), Suisse (1),Japon (1).

Tous ces concerts s’inscrivent désormaisdans la programmation du muséedont ils illustrent les grands thèmesde l’année.

Par ailleurs, de manière à réduire les coûts de plateau artistique, ledépartement musical s’est attaché à susciter des rencontres entre les formations orchestrales militaires etles solistes étrangers présentés par les ambassades, en favorisant la priseen charge du coût des solistes par les représentations étrangères.

Les rendez-vous scientifiques COLLOQUES

Colloque organisé par le musée de l’Armée

340 ans d’histoire des Invalides 4 et 5 décembre Auditorium Austerlitz(gratuit)

En 1974, à l’occasion du tricentenairede la fondation de l’Hôtel desInvalides, le musée de l’Armée publiaitun ouvrage de référence, intitulé Les Invalides. Trois siècles d’histoire,véritable somme des connaissancessur l’Hôtel, son édification, ses évolu-tions, mais aussi ses pensionnaires,ses institutions patrimoniales, etc. des origines à nos jours.Près de quarante ans plus tard, ilparaissait indispensable, devant les

Colloque De Gaulle et l’Algérie, à l'auditorium Austerlitz.

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

4 décembre, matinIntroduction :David GUILLET, directeur-adjoint du musée de l’Armée

L’histoire du monument : vieuxproblèmes et nouvelles questions> Bâtir l'Hôtel royal des Invalides,anciens problèmes et nouvellesdécouvertesAlexandre Gady, Professeur à l’Université Paris IVSorbonne.> Napoléon en son tombeau des malentendusFrançois Lagrange, musée de l’Armée/UMR 8138> Réflexions à partir des peinturesde Joseph Parrocel aux Invalides :une orientation muséale entre histoire de l’art et histoireJérôme Delaplanche, Agence France Muséums

4 décembre, après-midi

Quarante ans plus tard : acquisitions, expositions, restaurations… > 30 ans d'histoire des Invalides : les dessins préparatoires de Charles-Nicolas Cochin pour la publicationde l'Histoire de l'Hôtel Royal desInvalides en 1736 Sébastien Bontemps, Université Aix-Marseille> L’enrichissement des collectionscontemporaines Lcl Christophe Bertrand, conservateur, département contemporain,musée de l’Armée. > Quelles expositions pour quelmusée ?Olivier Renaudeau, conservateur, département ancien,musée de l’Armée. > Actualité de l’histoire des décorsdu Dôme Sylvie Le Ray-Burimi, conservateur, département iconographie,musée de l’Armée.> L’antiphonaire et ses partitionsMarcel Pérès, Ensemble Organum.

5 décembre, matin

La vie de l’Hôtel : des pensionnaires et des fusils > Déterminants et conséquences del’envoi en détachement des soldatsadmis à l’Hôtel royal des Invalides1670-1791 Joël Coste, professeur, Université de Paris V-Descartes,et directeur d’études d’histoire de lamédecine à l’Ecole Pratique des HautesEtudes (EPHE) > Les retombées d’une étuded’épidémiologie historique : renoncements, exclusions et désertions à l’hôtel royal desInvalides 1670-1791 Elisabeth Belmas, professeur d’histoire moderne à l’Université de Paris XIII

> Feu ! La Révolution commenceaux Invalides Boris Bouget, conférencier, DRHAPM, musée de l’Armée

5 décembre, après-midi

Un nouveau chantier : histoires de musées de l’Armée > Splendeurs et misères des portraits de souverains aux Invalides Aliénor Guillemonat, Université Paris IV> Le colonel Le Clerc, historien etethnographe au musée d’Artillerie Cécile Mouillard, doctorante, Université Paris IV> La formation de la collection du musée historique de l'armée :1889-1905 Yves-Marie Rocher, doctorant, chargé de mission au Servicehistorique de la Défense (SHD).

Conclusions : Jean-Pierre Bois, Professeur, Université de Nantes

En écho au colloque, un cycle musical

21 novembre, Grand Salon, Concert avec le claveciniste ChristopheRousset et son ensemble Les TalensLyriques dans des œuvres de Couperinet Rameau.

25 novembre, cathédrale Saint-Louis, Restitution de la Grande Messe desMorts de Hector Berlioz, créée auxInvalides le 5 décembre 1837 à l’occasion des funérailles du Comte de Damrémont, avec les chœurs etorchestres de Chartres, Reims et Dreux,en grand effectif et avec reconstitutiond’une stéréophonie proche de celleimaginée par le compositeur, par l’éclatement des effectifs vocaux et des cuivres dans l’espace (bas-côtés;tribunes…).

5 décembre, cathédrale Saint-Louis, Programme de plain-chant et présenta-tion d’extraits de l’Antiphonaire desInvalides par l’Ensemble Organum etMarcel Pérès. Pour rappel, cet ouvrage de lutrin etlivre d’Eglise, joyau des collections dumusée, a été réalisé, en 1682, dans lesateliers des Invalides par des pension-naires manchots, oeuvrant à la calligra-phie et à l’enluminure. Le souverainfondateur, Louis XIV, en fut si admiratifqu’il leur passa commande d’autresouvrages pour sa propre chapelle deVersailles.

9 décembre, cathédrale Saint-Louis, Au programme : La Guerre et le Retourde la Paix de Monteclair, et une cantateinédite de Campra La colère d’Achillepar l’Ensemble le Parlement deMusique et Martin Gester.

[Programme ]

340 ANS D’HISTOIRE DES INVALIDES

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

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importants développements de larecherche sur les Invalides, selon desorientations fort diverses, de procéderà un nouveau bilan. Spécialistes d’histoire et d’histoire de l’art se sontréunis dans ce but. Trois axes ontstructuré leurs échanges : l’histoire dumonument, de ses architectes et deson décor ; l’histoire de l’institution,des vieux soldats, des événements quiles ont particulièrement marqués ;l’histoire du musée de l’Armée et deses collections depuis leur installationaux Invalides en 1871.Cette manifestation scientifique étaitorganisée en partenariat avec laMaison des Sciences de l’HommeParis Nord.

Colloque associé - organisé enpartenariat et accueilli au muséede l’Armée

Se battre à l’étranger pour des idées. Volontariat armé international et politique Colloque organisé par l’Ecole normalesupérieure de Paris et l'Institut ErichMaria Remarque 12 au 14 avrilLa journée du 12 avril s’est déroulée à l’auditorium Austerlitz du musée del’Armée, les deux suivantes à l’ENS.

Programme de la journée : - matin : Volontaires internationaux et indépendances nationales XVIIIe s -XIXe s.- après-midi : Volontaires politiques et frères d’armes : le cas de l’Italie duXIXe s.

Sylvie Le Ray-Burimi - conservateur,département iconographie, musée del’Armée – est intervenue sur lareprésentation des volontaires interna-tionaux dans le contexte des guerresde l’unité italienne. François Lagrange – chef de la DRHAPM,musée de l’Armée - a présidé la séancedu matin.

L'histoire et la pensée stratégique Colloque organisé par l’Institut de Recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM)12 au 14 avrilAuditorium Austerlitz

Programme : 6 juin- matin : Aspects généraux et épistémologiques.- après-midi : L’époque moderne. Le rôle du modèle antique de laRenaissance aux Lumières.7 juin- matin : Autour de la PremièreGuerre mondiale et du premier XXe s. :l'apogée de l'utilisation de l'histoirepar la pensée stratégique.- après-midi : Les conflits contempo-rains après 1945 : le nucléaire et la question de l'inédit dans l'histoire, Les conflits coloniaux...

David Guillet, directeur adjoint dumusée de l’Armée, est intervenu surles conditions et les modalités de latranscription du discours stratégiquedans un cadre muséal. GrégorySpourdos - département moderne,musée de l’Armée - est intervenu surl’emploi des procédés multimédiapour rendre compte des dimensionsstratégiques et tactiques (batailles)dans les salles d’exposition du muséede l’Armée.

TABLE RONDE

Histoire et uchronie.Et si la France avait continué la guerre en 1940 ?2 juinAuditorium Austerlitz(gratuit)

Dans le cadre des deuxièmesRencontres uchroniques du musée de l’Armée, Jacques Sapir, Frank Storaet Laurent Henninger sont intervenusautour de leurs essais réunis dans l’ouvrage, Et si la France avait continuéla guerre, 1er janvier 1941-17 mai1942, Editions Tallandier, 2012. Cetterencontre était animée par ÉricHenriet, spécialiste de l’uchronie.

Antiphonaire des Invalides, réalisée par l'Atelier de l'hôtel royal des invalides.

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

Les événements en partenariat

LA NUIT AUX INVALIDES : UN NOUVEAU RENDEZ-VOUSDu 11 au 18 avril

La cour d’Honneur a été le théâtred’un son et lumière d’une nouvellegénération, un spectacle 3D monu-mental « au cœur de l’histoire » doté des dernières technologies enmatière d’animation. Bruno Seillier,son créateur, a imaginé La Nuit auxInvalides comme un spectacle à la foisinstructif et sensationnel. Chaque soir,il redonne vie à la nuit tombée àl’Hôtel des Invalides et notammentaux trois grands hommes qui l’ontmarqué : Louis XIV, Napoléon 1er etCharles de Gaulle. Grâce à des effetssonores, aux voix de trois grands narrateurs – André Dussolier, CélineDuhamel et Jean Piat – et à la projec-tion d’images 3D à 180°, la courd’Honneur s’anime, se colore et s’illumine. Les représentations mettentainsi à l’honneur auprès du grandpublic un monument emblématiquedu patrimoine national. Une scéno-graphie dynamique dans l’église duDôme est venue compléter le dispositif.

Poursuivant sa dynamique dedéveloppement culturel à destinationdu grand public, le musée de l’Armées’est associé à la société Amaclio pourcette manifestation exceptionnelle en participant autant à l'élaborationdu contenu historique qu'à sa miseen œuvre technique.

Un plan de communication ambitieuxet multicanal a annoncé et accompagné

l’événement : dès janvier, déploiementon et off-line de la promotion billetteries(Fnac, Carrefour, TicketNet, Digitick,France Billet) ; community managementet promotion sur le web (site dédié,vidéo, réseaux sociaux) ; dès février,affichage et distribution de flyers surles différents réseaux (Carrefours, CE,magasins, lieux culturels dans Paris).Le Parisien, Pariscope, Métrobus etevene.fr étaient partenaires.

La conférence de presse de lancements’est tenue le 6 mars, au musée del’Armée, réunissant 50 journalistes etCE ; cinquante journalistes ont assistéau filage du spectacle le 10 avril ; 800 VIP étaient présents à la soiréede lancement le 11 avril.

Cette première édition a attiré plus de 30 000 spectateurs sur sept soirées,à raison de trois séances par soir. Lesuccès de fréquentation s’est accom-pagné de nombreuses retombéesmédia positives. La signature d’une convention triennaleen 2012 entre l’établissement public et les organisateurs a inscrit cet événement dans la durée.

OPERA EN PLEIN AIRDu 7 au 15 septembre

Evénement populaire visant à démo-cratiser l’opéra et la musique lyrique,le festival Opéra en plein air valorisele patrimoine architectural français enproduisant des opéras dans des lieuxd’exception. Son objectif est égalementde soutenir de jeunes artistes dansleur parcours professionnel.

Après Carmen de Bizet en 2010, puisMadame Butterfly de Puccini en2011, la cour d’Honneur des Invalides

La Nuit des Musées 2012 : plus de 9800 personnes ont été accueillies aux Invalides à cette occasion.

Les façades la cour d'Honneur s'animent au rythme des grands événements de l'histoire de France.Représentation du spectacle La Nuit aux Invalides.

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LA PROGRAMMATIONCULTURELLE

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La cour d'Honneur lors d’une représentation de Aïda de Verdi, dans le cadre d’Opéra en plein air.

a été le cadre de sept représentationsde Aïda de Verdi mis en scène par Elie Chouraqui. Plus de 16 000spectateurs ont été accueillis. La convention triennale signée en2011 entre l’établissement public et la société Akouna a permis d’inscrirecet événement dans la durée, defidéliser le public et de valoriser le site des Invalides sous l’angle musical. Le festival a été accompagné d’unecampagne de communication trèsimportante (publicité, affichage,opérations de relations publiques, flyers, activités pédagogiques…)lancée lors d’une conférence depresse organisée dans l’auditoriumAusterlitz en avril 2012. En amontdes représentations, l’ensemble desespaces de location du musée a étémobilisé lors des soirées de représen-tation pour l’accueil de cocktails VIP.

PARIS QUARTIER D’ETE15 juillet

Evénement estival incontournable dela vie culturelle parisienne, ParisQuartier d’Eté s’inscrit dans la politiquedu musée de l’Armée de recherche denouveaux publics et d’ouverture de laculture au plus grand nombre, avecune programmation où le monumentalpeut côtoyer le délicat. En 2011, lessept spectacles - gratuits ou payants -proposés entre le 14 juillet et le 9 août,avaient réuni plus de 15 000 spectateurs.Les trois spectacles prévus pour la23ème édition du festival en 2012, avec en point d’orgue les artistes etles machines de la célèbre compagnieRoyal de Luxe pour un spectacle sur la thématique du far-west, ont étéannulés en juin par les organisateurspour des raisons d’ordre technique.Seul le spectacle Rizoma de SharonFridman a finalement été joué dans la cour d’Honneur le 15 juillet 2012aux aurores devant 500 personnes.

Un public nombreux pour un spectacle de qualité dans un lieu d’exception.

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PROMOTION ETCOMMUNICATION

Plan interactif du musée proposé sur son nouveau site internet, musee-armee.fr

> Site internet

> Publications

> Développement des publics

> Images : tournages, reportages photographiques, commercialisation du fonds photographique

> Communication interne

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Conformément au COP 2012-2014,mission 1, objectif 4, l’établissements’est doté d’un site internet moderne,outil de conquête de publics nouveaux,divers et rajeunis, outil aussi de rayon-nement national et international.L’enjeu principal, au regard de l’histoirede l’établissement, est de valoriser lesinvestissements réalisés et d’optimiserla diffusion des collections, des connaissances accumulées, ainsi quedes outils de médiation élaborés.

La réalisation du nouveau site internet– doté d’une nouvelle url - musee-armee.fr a mobilisé pendant la duréede l’année 2012 un grand nombred’acteurs internes au musée d’unepart, externes d’autre part. Sa miseen ligne, effective le 10 décembre,avait été annoncée par l’ouverture decomptes propres à l’établissement surles réseaux sociaux.

Les départements, divisions et servicesde l’établissement ont apporté leurcontribution à la production des contenus, en parallèle de la créationet du développement du site, assurépar l’agence web Gaya. Le pôle webet multimédia a assuré le pilotage etla coordination du projet.Dans le cadre de la mise en valeur descollections, une attention particulièrea été apportée au montage des portfolios, avec notamment la créationd’un comité éditorial spécifique, réunissant l’ensemble des acteurs dela politique scientifique et culturellede l’établissement. Celui-ci s’estrégulièrement réuni tout au long del’année.

Musee-armee.fr est conçu dans undouble objectif de clarté et de lisibilité,servi par un design sobre et élégant. Il offre une navigation intuitive et sestructure autour de six rubriques :• Actualités (news, agenda des manifestations, inscription à la lettred’information)• Venir au musée (fiches d’informationspratiques pour préparer sa visite, dontun plan interactif de l’Hôtel nationaldes Invalides)• Programmation (expositions, concerts, animations, séances cinéma,colloques et conférences, activitésjeune public, visites en groupe)• Collections (actualités, présentationdes espaces d’exposition, dossiersthématiques de mise en valeur descollections, publications, documenta-tion en ligne…)

• Hôtel des Invalides (histoire dumonument, l’établissement public du musée de l’Armée…)• Location d’espaces (présentationdes différents espaces, modalités delocation…)Ce site a été pensé pour tous les publicsacquis et potentiels ; les internautessauront y trouver une information

dédiée, qu’ils soient visiteurs individuelsou familles, professionnels du tourisme,enseignants ou professionnels desmusées, chercheurs ou entreprises...

La fréquentation du musée, majori-tairement étrangère, a naturellementconduit à présenter une sélection decontenus en anglais, mais aussi en

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Le nouveau site internet

PROMOTION ET COMMUNICATION

Zoom LA MISE EN VALEUR DES COLLECTIONS+

Le site internet prolonge le travail de mise en valeur des collections initié avec les outilsde médiation installés dans les salles d’exposition permanente lors de leur rénovation, etpoursuivi en 2010 par le lancement du guide multimédia. Cette valorisation bénéficie dutravail scientifique des équipes de la conservation et des équipes de médiation, menédans le cadre du récolement systématique des collections, qui fait progresser la connais-sance des œuvres et des objets conservés par le musée.Le site propose des approches différenciées des collections, pouvant répondre aux diversesattentes et à différents publics, de la première découverte à l’approche scientifique : leblog dédié ; les modules « Trésors du musée » et « Découverte de l’histoire militaire en 50objets » ; les portfolios. Ces deniers offrent une exploration approfondie des collections.Des sujets variés y sont développés – tels « Les grands personnages aux invalides », « LaSeconde Guerre mondiale », « Représenter la guerre », « Figures de soldats » ou encore« Bestiaire... » - mais toujours dans une forme et avec une approche propres à toucher legrand public. Chaque dossier présente 24 objets ou œuvres, tous dotés de fiches deprésentation qui se composent d’une part d’un texte explicatif, rigoureux, clair et concissur l’histoire de l’objet, sa fonction, son décor... d’autre part de photos, celles de l’objet(plan large et détails), mais aussi de documents ou d’œuvres complémentaires, pro-posant une mise en contexte ou une illustration de ses usages... Enfin, le site offre unevisibilité aux objets rarement présentés dans les salles (mis en dépôts, prêtés à des expo-sitions ou trop fragiles pour être exposés en permanence). Les portfolios s’enrichirontrégulièrement.

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PROMOTION ET COMMUNICATION

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allemand, chinois, espagnol, italien,japonais et russe, conformément à un parti adopté pour les supportsd’information papier et le guide multimédia de l’établissement.

En 2012, et en complément du nouveausite, le rayonnement du musée a égale-ment été assuré par une identiténumérique multicanal :

• la version mobile du site internet,accessible via les smartphones ;• deux blogs (le premier consacré auxactualités, le second aux collections) ;• une billetterie en ligne (achat de billets pour les collections permanentes ;billets expositions temporaires ; billetscombinés collections permanentes +concerts) ;• les réseaux sociaux (Facebook,Twitter et YouTube) ;• un mini-site dédié à chaque exposi-tion temporaire patrimoniale, archivéet consultable après la fermeture del’exposition.

LES BLOGS

Dès le mois de septembre 2012, enpréfiguration de la mise en ligne dunouveau site internet, le musée alancé son blog des actualités.Expositions, cycles de conférences,

cinéma, animations jeune publics,informations destinées aux visiteurs,offres spéciales : l’ensemble des informations liées à la vie du muséesont régulièrement mises en ligne sur le blog des actualités. L’internautepeut également, s’il le souhaite, posterun commentaire.Toutes les actualités : http://actualites.musee-armee.fr/Mis en ligne avec le site internet, le blogdes collections permet à l’internautede plonger dans les coulisses du musée :travaux de restaurations, prêts d’œu-vres, focus sur des pièces méconnuesou qui ont fait l’objet de nouvellesétudes… Toute la vie des collections : http://collections.musee-armee.fr/

LES RÉSEAUX SOCIAUX

Dès le début 2012, le musée del’Armée a investi les réseaux sociaux.Dans un premier temps, la page FanFacebook a été créée (29 janvier 2012),avec deux objectifs principaux :• la diffusion de posts réguliersannonçant la programmation culturelle :expositions temporaires, concerts,conférences… mais également toustypes d’activités et d’événements liésà la vie de l’établissement (publications,accueil d’une personnalité…) ;

• la présentation du musée, à traversune série d’albums photos relatifs auxcollections et à l’Hôtel des Invalides.Dans la continuité de la création de la page Facebook, le compte Twitter a été ouvert, diffusant égalementdes informations sur la programmationdu musée.Afin de couvrir sa présence sur lestrois principaux réseaux sociaux, lemusée de l’Armée a procédé à lacréation de son compte sur YouTube.Depuis le 8 juin 2012, le musée del’Armée y est présent avec sa chaîneofficielle « Musée de l’Armée Invalides » ;les expositions temporaires y fontnotamment l’objet de créations deplaylists, dans lesquelles sont intégréesles vidéos de présentation.

Musee-armee.fr s’enrichira de contenusau fur à mesure des évolutions et dela programmation du musée (nouvellessalles d’exposition permanente dédiéesaux figurines, petits modèles d’artillerieet instruments de musique ; expositionspatrimoniales et documentaires ;ouverture de l’iconothèque et de lamédiathèque).

PublicationsL’ECHO DU DOME

L’Echo du Dôme est le magazine d’information du musée. A destinationprincipalement du grand public, cedocument transverse tiré à 12 000exemplaires est le seul support d’information du musée diffusé aussilargement. Outre le programme desévénements et des activités, il témoignedes « coulisses » de l’établissement -les métiers, les activités de la conser-vation, les partenariats avec d’autresmusées, institutions, entreprises… ;certains articles valorisent aussi lemonument et le patrimoine architec-turale des Invalides. L’Echo du Dômetouche à la fois le grand public, les partenaires du musée (tutelle,partenaires publics ou privés), intéressedes prospects, interpelle les média. Cette publication est à ce titre déterminante dans la stratégie decommunication et d’ancrage de l’image,du rayonnement et de la notoriété de l’établissement.

L’année 2012 a été principalementmarquée par le changement demaquette dans le cadre du renouvel-lement du marché de conception et de réalisation. La réflexion sur ce changement avait été amorcée en2011 par une enquête de lectorat.Après un appel d’offre, l’agence Rougevif a été reconduite au printemps2012. Le numéro 25 daté septembre/décembre 2012 a présenté la nouvelleversion. Les grands axes du change-ment ont porté sur l’amélioration dela lisibilité et une meilleure identifica-tion des niveaux de lecture, ainsiqu’une valorisation de l’ensemble desactivités culturelles de l’établissementdans un agenda central (auparavantconsacré exclusivement à la saisonmusicale). La ligne éditoriale a égale-ment été ajustée par un rubriquagesimplifié (Actualités, Dossier, Lescoulisses du musée). Par ailleurs, lacomplémentarité entre L’Echo duDôme et le nouveau site internet du musée se traduit désormais par

un prolongement de la lecture dumagazine en ligne, à travers desdossiers, des interviews, des vidéosou des photographies.

LE RAPPORT ANNUEL

Le rapport d’activité 2011 a étéprésenté aux membres du Conseild’administration en juin 2012.Imprimé à 1 000 exemplaires, sa diffusion s’est faite auprès desinstitutions culturelles, partenaires ou homologues du musée de l’Armée,en France et à l’étranger, ainsi quedes services du ministère de laDéfense, ou encore auprès d’élus.

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PROMOTION ET COMMUNICATION

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PROSPECTION ET COMMUNICATION

En 2012, les actions de promotionont été principalement orientées vers l’ouverture au public individuelfrancilien via un ensemble d’actionsciblées, visant à toucher et à fidéliserde nouveaux visiteurs de proximité.

Actions de développementdes publics

> Insertions publicitairesLa recherche de visibilité du muséeauprès des comités d’entreprises etdes agences événementielles s’esttraduite par plusieurs insertions dansdes magazines spécialisés, tels SocialCE (pour les TO et CE), ou BusinessEvent : une pleine page en quatrièmede couverture dans le magazine n° 8et une page de rédactionnel sur lesespaces locatifs dans le n°9.

> MailingsLe musée s’appuie sur une base de 1 300 contacts français et étrangers(clients, prospects, associations, CE,TO…) auxquels sont adressés desmailings réguliers et ciblés, valorisantla programmation culturelle et

informant des offres réservées àchaque type de public : annonce dela participation du musée aux salonsprofessionnels avec envois d’invitations,événements comme les expositions,la Fête de la Sainte-Barbe ou La Nuitaux Invalides. Une requalification dela base de données TO et CE estégalement intervenue, suite à la participation du musée à des salonsprofessionnels.

> Affichage de proximitéDes affiches et dépliants (relatifs à La Fête de la Sainte-Barbe, auxexpositions Algérie 1830-1962. AvecJacques Ferrandez et Avec armes etbagages… dans un mouchoir depoche) ont été régulièrement distribuésdans les hôtels, commerces, biblio-thèques, librairies et centres culturelsdu VIIème arrondissement parisienpour renforcer la visibilité du muséeauprès du public de proximité.

> Mise en place d’un tarif spécifique CE Un nouveau tarif particulièrementincitatif de 5,50 € a été mis en placeen 2012 à l’attention des CE effectuantdes commandes groupées.

Partenariats

> Les partenariats avec lesinstances du tourisme (Comité Régional du Tourisme, Office du Tourisme et des Congrès de Paris…) ont été reconduits ; ils ont bénéficié des campagnes de promotion à destination notammentdes marchés émergents.

> Partenariat avec le muséeGrévinEn octobre 2012, une convention departenariat a été signée entre lemusée Grévin et le musée de l’Arméepour l’application d’un tarif préférentielaux visiteurs respectifs des deux éta-blissements. La proximité des deuxétablissements, situés tous deux sur la ligne n°8 du métro, apparaissaitcomme un atout qu’il convenait d’exploiter. Par ailleurs, le muséeGrévin présente des statues de ciredes trois personnages historiquesemblématiques des Invalides : Louis XIV,Napoléon 1er et Charles de Gaulle. Ce partenariat, qui se prolongera surles premiers mois de l’année 2013, a permis au musée de l’Armée de rencontrer un nouveau public.

Développement des publics

• Conception : agence de communication Rouge Vif.• Format : 12 pages quadri en format A4 et encart « Agenda » de 8 pages quadri.• Périodicité : 3 numéros par an, n° 23 daté janvier-mars 2012 ; n°24 daté avril-été 2012 ; n° 25 daté septembre-décembre 2012.• Tirage : 12 000 exemplaires. • Diffusion : 10 000 exemplaires sont routés aux contacts du musée référencés dans les fichiers :collaborateurs, homologues et partenaires dans les services des ministères de la Défense et de la Culture ; professionnels du tourisme ; professionnels de l’Education nationale ; partenairesde la Saison musicale ; contacts presse et média ; adhérents de la Société des amis du musée de l’Armée ; individuels souhaitantconnaître et recevoir l’actualité du musée ; il est également diffuséaux collaborateurs internes du musée. • Mis en ligne sur le site internet du musée et téléchargeable ; tous les numéros sont archivés.• L’Echo du Dôme fait aussi l’objet d’envois électroniques aux personnes qui le demandent.

FICHE D’IDENTITE :

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PROMOTION ET COMMUNICATION

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> Partenariat avec la RMN - Grand-PalaisA l’occasion de l’exposition La Franceen Relief (Grand Palais, du 18 janvierau 17 février 2012), qui mettait àl’honneur les collections du muséedes Plans-Reliefs (situé aux Invalides et dont le billet d’entrée est communà celui du musée de l’Armée), unéchange de tarifs réduits réciproquesa été mis en place avec la RMN-GP,organisateur de l’événement.

> Partenariat avec la SNCF et laRATP : le pass Paris VisiteDepuis 2010, le musée de l’Armée aintégré le Paris Visite (pass valablepour 1, 2, 3 ou 5 jours consécutifs etvendu dans les gares RATP et SNCF,permettant de circuler en Ile-de-France et de bénéficier de réductionsdans 18 monuments franciliens). Letarif partenaire de 7 €, au lieu de 9 €,est accordé aux caisses du musée auxporteurs du titre Paris Visite. Le parte-nariat, à nouveau reconduit en 2012,a permis d’augmenter la visibilité dumusée auprès des touristes français etétrangers en court séjour à Paris grâce,notamment, à une importante cam-pagne de communication (flyers, siteinternet, édition d’un programme…).

Salons et rendez-vous avec les professionnels

En raison d’un contexte économiquedifficile, le musée de l’Armée a réduitet ciblé sa participation à trois salonsprofessionnels majeurs :• Les Rendez-vous en France(février - Porte de Versailles)• Réunir (septembre - Porte de Versailles)• Eluceo(octobre - stade de France)

LES ESPACES LOCATIFS

En 2012, 345 manifestations –payantes et gratuites - ont été organisées dans les espaces du muséeouverts à la location, contre 389 en2011 et 375 en 2010. Un ralentisse-ment dû en grande partie au contexteéconomique : les organisateursd’événements réduisent en effet ladurée des manifestations, elles-mêmesréalisées dans un cadre budgétaireplus contraint. Cette baisse doitnéanmoins être relativisée : les locations payantes sont en progressionde 12% par rapport à l’année 2011.

Depuis plusieurs années, la directiondu musée a fait le choix d’undéveloppement actif des locationsd’espaces. Le chiffre d’affaires est

ainsi passé de 281 800 € en 2009 à 734 000 € en 2012. Après uneannée 2011 aux résultats exceptionnelsdans ce domaine, le chiffre d’affaires2012 est revenu à un niveau identiqueà celui de 2010.

> Les espaces proposésLes espaces proposés par le musée à la location sont dits « indoor »(Grand Salon, salle Turenne, salonsdu Quesnoy, auditorium Austerlitz)mais également dits « outdoor », avec la cour d’Honneur et la cour du Dôme.

Espaces « indoor » : le musée a consolidé sa position concurrentielle en offrant les carac-téristiques et fonctionnalités qui correspondent aux attentes de laclientèle. En 2012, tous les espacessusceptibles d’être proposés ont étééquipés d’un réseau Wi-Fi. Un ensemblede sonorisation performant et adaptéaux caractéristiques des espaces (plafond de grande hauteur,…) estdésormais disponible. L’auditoriumAusterlitz a par ailleurs bénéficié d’unerénovation de ses systèmes de sono-risation-éclairage et de projection.

Espaces « outdoor » : plusieurs manifestations de grandeampleur et à forte notoriété se sontdéployées sur le site des Invalides (cf. aussi chapitre Programmation culturelle) :• la 28ème édition du Festival automobile international (février)• un défilé de la maison Armani (février)• un défilé Fatima Lopes(février)• la première édition de La Nuit aux Invalides(avril)• la soirée de gala de Eurosatory(juin)

Le Grand Salon, lieu de prestige, lors d'une location d'espace.

Location de la salle Turenne, ancien réfectoire des Invalides, pour une réception à l'occasion d'Opéra en plein air.

2009 2010 2011 2012

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PROMOTION ET COMMUNICATION

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• le festival Paris quartier d’été(juillet)• sept représentations de Aïdadans le cadre du festival Opéra en plein air(septembre)• un défilé de la maison Dior (septembre)

Le musée de l’Armée conduit unepolitique de fidélisation en entretenantdes liens étroits avec les organisateursde ces événements de prestige quicontribuent à l’attractivité du site desInvalides : la cour d’Honneur a ainsiaccueilli pour la troisième année consécutive Opéra en plein air et lacour du Dôme, pour la sixième annéeconsécutive le Festival automobileinternational.

Plusieurs de ces manifestations sesont accompagnées de visites desespaces du musée (ex. Eurosatory) ou de mise à disposition d’espacesindoor pour l’accueil des cocktails VIP(ex. Opéra en plein air), assurant ainsiauprès des visiteurs qui sont souventdes prescripteurs dans leur domained’activité, une meilleure connaissancede l’offre patrimoniale et culturelle del’établissement.

Un redéploiement du bureau deslocations d’espaces, rattaché à la division promotion et développementdes publics, est intervenu en 2012avec le recrutement d’une nouvelleresponsable marketing afin de mettreen œuvre une politique commerciale

et de prospection plus active. Lesactions engagées en 2012 ont ainsiété recentrées et optimisées avec,notamment :

• une participation au salon Réunir(porte de Versailles - septembre) • une opération de relationspubliques menée auprès d’agenceset de prescripteurs (Hôtel des Invalides - novembre), destinée à faire connaître le musée de l’Armée et plus spécifiquement ses espaces locatifs à plus de 200 professionnels de l’événementiel• une insertion publicitaire (4ème de couverture - n°8) et une pleinepage de rédactionnel (n°9) dans lemagazine spécialisé Business Event • une présence sur les principauxsites internet dédiés à la locationd’espaces

(1001 salles, ABC Salles,…)• la participation au salon Elucéo (octobre) a été l’occasion de renforcerles liens avec les prescripteursd’événements.

La visibilité accordée aux espaces locatifs sur le nouveau site internet dumusée lancé en décembre 2012,notamment via une rubrique dédiée et la mise en place d’un formulaire de réservation en ligne, constituera à l’avenir un important support promotionnel.

Plusieurs manifestations de grandeampleur et de prestige, organiséesdans les zones extérieures du site desInvalides, ont également fortementmobilisé la division promotion despublics en 2012 : le Festival AutomobileInternational dans la cour du Dôme(février), le festival Paris quartier d’été(juillet/août) ou encore les représenta-tions d'Aïda de Giuseppe Verdi dansle cadre de la saison 2012 d’Opéra en plein air (septembre) dans la courd’Honneur. Ces activités nécessitentun important travail de préparation etde coordination entre de nombreuxservices du musée d’une part, et ceuxde l’Hôtel des Invalides d’autre part(sécurité, logistique, accueil despublics, signalétique…).

Le service des locations d’espaces aaussi poursuivi ses actions de promo-tion, notamment par la participationà deux des salons professionnelsmajeurs dans le domaine de l’événe-mentiel et du tourisme d’affaires : les salons Bedouk (février) et Réunir(septembre). De plus, la mise en placede mailings et la refonte de la plaquettede présentation, ainsi qu’une visibilitéaccrue sur le nouveau site internetpermettront, en 2012, de renforcerl’activité.

Janv Fév Mars Avril Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc

260 000

240 000

220 000

200 000

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160 000

140 000

120 000

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80 000

60 000

40 000

20 000

0

Comparaison du chiffre d’affaire entre 2009 et 2012

2009

2010

2011

Zoom EXPOSITION DE CONCEPT-CAR DU 26 AU 29 JANVIER+

Pour la cinquième année consécutive, l’Hôtel des Invalides a accueilli l’exposition Conceptcars au sein d’une structure temporaire transparente de 2 000m2 implantée au pied del’église du Dôme. Eloge du design et de la créativité automobile, cette exposition a pro-posé un panorama des plus exceptionnels concept cars du moment,certains présentés enexclusivité mondiale. Une soirée de gala a par ailleurs réuni plus de 500 invités VIP pourla remise des prix du Festival automobile international.

Un partenariat billetterie mis en place par la division promotion des publics et les orga-nisateurs a permis de capter une partie du public venu spécialement pour l’exposition(18 000 visiteurs) et d’autre part, de proposer aux visiteurs du musée d’accéder àcette manifestation en bénéficiant d’un tarif préférentiel.

Festival automobile international

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PROMOTION ET COMMUNICATION

L’ACTIVITE AUDIOVISUELLE :L’ACCUEIL DES TOURNAGES

L’accueil des tournages - prises de vueaudiovisuelles et photographiques souscertaines conditions - est pris en chargepar le service communication.

L’accueil de tournages

Cette activité relève de la valorisationdu musée dans toutes ses dimensions,ainsi que du monument qui l’abrite,auprès du plus grand nombre : monument historique, collectionsconservées et exposées, connaissances,expertises et savoir-faire de ses personnels. Le service communicationtravaille pour cela en étroite collabo-ration et en contact permanent avec

les équipes scientifiques, culturelles etde sécurité du musée.

La tendance 2012 est similaire à cellede 2011 : peu de tournages payants(7 sur 44 en 2012 contre 5 sur 58 en 2011). Les sociétés de productionne disposent pas toujours des budgetssuffisants pour répondre aux conditionsfinancières afférentes aux prises de vue.La deuxième tendance découle de la première : les tournages accueillissont majoritairement des projetsportés par des rédactions de chaînesde télévision nationales et interna-tionales (17 sessions de tournages,dont 21 françaises et 6 étrangères) ;les autres équipes sont des sociétésde production.La troisième tendance est une percée

des tournages pour la réalisation deproduits on line (11 projets vidéos sur 44 tournages, soit un quart).

> Temps forts de l’année 201244 sessions de tournage ont été programmées sur 2012. Parmi les équipes étrangères, mentionnons 4 équipes russes, 1 anglaise et 1 belge.Parmi les 17 sessions TV (21 françaiseset 6 étrangères) 3 grandes émissionsTV ont braqué leur caméra sur lesInvalides : • L’émission La Galerie France 5,France 5, présentée par LaurencePiquet : un reportage sur la statue deNapoléon de Seurre, qui domine lacour d’Honneur des Invalides (avecinterviews de David Guillet et François

COMMUNICATION

> Relations presseDans la continuité de l’année 2011 et sous l’impulsion donnée par lanouvelle direction, le service commu-nication a poursuivi l’animation et la densification de son réseau de contacts presse. Les expositions temporaires, etsurtout les expositions patrimoniales,représentent les deux grands tempsmédiatiques de l’année pour promou-voir l’offre culturelle de l’établissement.Pour renforcer les relations presse, leservice communication a travaillé encollaboration avec l’agence Heymann,Renoult Associées. Les événements en partenariat – LaNuit aux Invalides et Opéra en pleinair tout particulièrement – ont égale-ment attiré l’attention de la presse et des média sur le patrimoine desInvalides. Les responsables communi-cation des organismes partenairestravaillent en étroite collaborationafin d’optimiser les actions pourassurer le rayonnement le plus largeet dense possible. En 2012, le service communication a produit huit communiqués depresse - sept sur les deux expositionspatrimoniales ouvertes en 2012 et un sur l’exposition Vive le dessin libre !Charles de Gaulle en caricatures -ainsi que 3 dossiers de presse (sur

chacune des deux expositions tempo-raire et la Fête de la Sainte-Barbe).En septembre, des déjeuners de presseont permis à certains journalistes de rencontrer individuellement les directeur et directeur-adjoint (Le Monde, Libération, L’œil, LeQuotidien de l’Art, Télérama, Europe 1).

> Hors-série « Louis XIV auxInvalides », Connaissance des ArtsRéalisé en 2011, ce hors-série a étépublié en janvier 2012, en versionsanglaise et française. Il clôture la trilogie des hors-séries édités avec lemagazine Connaissance des Arts surles trois personnages emblématiquesdes Invalides, après « Napoléon auxInvalides » et « Charles de Gaulle auxInvalides » (2010).

> Projet image « Partageons l’histoire »A compter de la mi-décembre(jusqu’à fin février 2013), le musée de l’Armée a disposé de 22 structuresd’accrochages (panneaux 1.50 m. x 2 m.) mises en place par les servicesdu gouverneur militaire de Paris surles murs des douves Nord desInvalides (côté Esplanade), répartieségalement de part et d’autre de lagrille d’Honneur, accès principal desInvalides. Un projet images conçu etmis en œuvre par le service commu-nication, valorisant les collections dumusée d’une part (sur 14 panneaux),

et l’exposition temporaire en coursd’autre part (Avec armes et bagages…dans un mouchoir de poche) a habilléces structures du 10 décembre 2012au 12 janvier 2013. Les 14 premiersprésentaient une photographie d’unobjet, d’une œuvre ou encore d’unesalle d’exposition, accompagnée de ladevise « Partageons l’histoire » ou « History for all ». Ce projet à caractèrepromotionnel avait pour objectif d’attirer l’attention des passants surles richesses patrimoniales qu’ils pouvaient découvrir à l’intérieur dumonument qui leur faisait face. Il serareconduit en accord avec le GMPpendant les périodes où ce dispositifne sera pas mobilisé pour les initiativesde ses services.

Images : tournages, reportages photographiques,commercialisation du fonds photographique

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PROMOTION ET COMMUNICATION

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Lagrange) ; un reportage sur l’armureéquestre de François Ier conservée par le musée de l’Armée (avec interviewd’Olivier Renaudeau).• Secrets d’histoire, France 2, présentéepar Stéphane Bern : émission consacréeà Louis XIV, avec un focus sur l’Hôteldes Invalides.• L’ombre d’un doute, France 3,présentée par Franck Ferrand : émission consacrée à la prise de laBastille - valorisation des collectionsdu musée de l’Armée relatives à lapériode révolutionnaire.

Enfin, dans le cadre de la préparationde Napoléon, collection documentaireen 10 épisodes de 52 minutes copro-duite par Doc Story et AB Production,diffusée sur la chaîne Toute l’histoireà l’automne, Emilie Robbe a été interviewée pour présenter dans lecadre des bonus destinés au coffretDVD/BR, plusieurs objets-pharesexposés dans les salles permanentesdu musée de l’Armée consacrées auPremier Empire.

LE LABORATOIRE PHOTOGRAPHIQUE

En 2012, 1 900 photographies d’objetsdes collections ont été réalisées etintégrées dans la base de données de l’agence photographique de laRéunion des musées nationaux -Grand Palais (RMN-GP) pour leur diffusion et leur commercialisation. 1 430 clichés ont été réalisés par lelaboratoire photographique du muséede l’Armée, le reste par un prestataireextérieur.

L’essentiel des activités de l’années’est concentré sur les expositionstemporaires du musée en cours depréparation : Algérie, 1830-1962Avec Jacques Ferrandez, Vive le dessinlibre ! Charles de Gaulle en caricatures,Avec armes et bagages… dans unmouchoir de poche et Napoléon etl’Europe, avec pour chacune, unecouverture photographique intégraledes objets des collections du musée

présentés dans l’exposition elle-mêmeou intégrés dans les outils multimédia.Pour l’exposition Algérie, 1830-1962.Avec Jacques Ferrandez, le servicephotographique a réalisé, exception-nellement, des reproductions et destirages des planches de J. Ferrandez.La préparation des expositionsAvec armes et bagages… dans unmouchoir de poche et Napoléon etl’Europe a donné par ailleurs lieu à denombreuses prises de vues d’objetsprêtés par des particuliers ou des institutions qui ne disposent pas d’unservice photographique intégré àmême de réaliser des clichés destinésà l’édition.

Le travail en studio a également permis de répondre aux différentsbesoins des équipes de la conserva-tion (publications, colloques, études,nouvelles acquisitions ou restaura-tions…) et, dans une moindremesure, aux demandes provenant dela RMN-GP, dans le cadre de ses mis-sions de développement commercial.

Tournage de l'émission Enquête d’art pour France 5 dans la salle royale. Prise de vue de la célèbre armure équestre de François Ier.

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Un travail important a également éténécessaire pour le lancement du nou-veau site internet, en particulier laréalisation des portfolios. A cet effet,un photographe prestataire a renforcél’équipe pendant deux mois ; son travail s’est concentré sur les piècesdes départements ancien et artillerie.Ce renfort a permis au service de seconcentrer sur un autre projet : lacouverture photographique exhaustivede la réserve des instruments demusique de Satory dont les piècesvenaient d’être récolées, nécessaireelle aussi dans la perspective dudéploiement de ces collections dansune salle permanente.

Par ailleurs, une cinquantaine dereportages a également été effectuée

sur les différents aspects de la vie dumusée : visites VIP, travail de conserva-tion, locations d’espaces, tournages,etc…Ces reportages sont accessibles à tousles personnels du musée via le logicielde partage de photos Picasa (Google).

LA COMMERCIALISATION DU FONDS PAR L’AGENCEPHOTOGRAPHIQUE DE LARÉUNION DES MUSÉESNATIONAUX - GRAND PALAIS

Résultats d’ensemble de l’agence En 2012, l’agence photographiquede la Rmn-Grand Palais a réalisé unchiffre d’affaires ventes externes de 3 420 millions € contre 3 665 en2011 soit une baisse proche de 6%.

Perspectives généralesAvec une année 2012 marquée parune baisse de la consommation enbiens et une pression importante surle prix unitaire de l’image, l’agence a su préserver sa part de marché face aux concurrents historiquesBridgeman et AKG mais aussi conserver une politique tarifaire fortemalgré une pression importante.

En 2012, de nouveaux fonds ontrejoint l’agence, dont l’Ecole NationaleSupérieure des Beaux-Arts, la NationalGallery of Scotland et l’Institutnational d’histoire de l’art, permettantune complémentarité et élargissantainsi l’offre proposée aux clients, ce dont tous les autres fonds bénéfi-cieront, grâce à l’augmentation dunombre des visiteurs du site de l’agence, qui en résultera.

La part des distributeurs étrangers a,pour la deuxième année consécutive,connu une baisse importante(+ 30%), baisse imputable principa-lement à la baisse des demandesémanant du Japon et consécutive au séisme de mars 2011 ; un redres-sement est néanmoins perceptibledepuis le dernier trimestre 2012.

Résultats spécifiques dufonds du musée de l’Armée

> Une évolution des résultats enforte hausseAvec 38 597 €, en 2011, le chiffred’affaires en ventes externes du fondsphotographique du musée del’Armée avait connu une année relativement faible, liée à l’absencede commémorations importantes en liaison avec l’iconographie. L’année 2012 voit le chiffre desventes directes remonter à 57 132 €,soit une progression de plus de 14%.

L’image la plus vendue en 2012 restetoujours le tableau de Jean-Auguste-Dominique Ingres, Napoléon Premier sur le trône impérial,avec 27 publications et un chiffred’affaires de près de 2 000 €. Unnouveau cliché de cette œuvre estd’ailleurs disponible depuis fin 2011.

> Les perspectives 2013Concernant les images du musée del’Armée, l’accroissement de l’offre autravers de l’intégration des clichésactuellement non encore disponiblessur la base de l’agence permettra decompléter l’offre et ainsi de répondre

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PROMOTION ET COMMUNICATION

Prise de vue d’un mannequin de la galerie du costume de guerre dans le bureau du directeur du musée.

Page 53: ÉTABLISSEMENT PUBLIC MUSÉE DE LARMÉE

VEILLE PRESSE

Réalisée par le service communication,diffusée en interne à tous les services,la sélection de presse résulte d’uneveille média effectuée sur l’actualité dusecteur culturel, patrimonial, mais aussidéfense, ainsi que l’environnement dumusée de l’Armée dans leurs aspectsles plus variés (politique culturelle, législation du travail, tourisme parisien,développement des publics, mécénat,actualité de la recherche historique…).Elle se présente comme un documentd’information et un outil de travailpour le personnel.

Le choix des articles est déterminé à lafois par l’actualité nationale et interna-tionale, mais aussi par les orientationsprises par le musée de l’Armée pourdes mises en perspective, afin d’accom-pagner les choix et les décisions del'établissement. On notera donc lesparallèles sur les grandes thématiquesactuelles et enjeux de la Culture dansle cadre de dossiers tels que « Visites enfamille, 3D, affichage…une approcheplurielle du patrimoine », « Musées -se renouveler pour exister : stratégie etinitiative », « Le numérique dans lesmusées » 9 numéros ont été produitsen 2012, soit 229 articles relayés.

à toutes les demandes. En 2012, plusde 3 000 nouvelles prises de vues ontété intégrées, portant ainsi l’offre àplus de 18 500 images disponiblescommercialement.

Le fonds du musée de l’Armée est liéen grande partie aux commémorationshistoriques pouvant être illustrées parses collections, ce qui entraîne unevariation très importante des ventesréalisées, d’une année sur l’autre.L’agence réalise ainsi une communi-cation spécifique pour le centenaire

de la Première Guerre mondiale. Desportfolios ont été mis en ligne sur lesite de l’agence début 2012, et denombreuses newsletters illustrées parles images du conflit ont été envoyéesà plus de 20 000 professionnels dans le monde. Ce type d’action sepoursuivra en 2013. Les portfoliosassocieront les images du musée del’Armée avec celles d’autres institutions,mettant ainsi en valeur la complémen-tarité des fonds relatifs à ce conflit.

Communication interne

PROMOTION ET COMMUNICATION

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Interview du général Baptise, directeur du musée, dans le Grand Salon pour Une nuit au muséediffusé sur France 5.

Meilleures ventes 2012

Cliché

06-501469

06-507311

06-501957

06-506137

06-505596

06-501097

06-506112

11-533900

06-505752

06-513923

Napoléon ier sur le trône impérial ou Sa majesté l’empereur des Français sur son trône

Marie Laczinska, comtesse Waleska, puis comtessed’Ornano (1786-1817)

Napoléon à Fontainebleau, le 31 mars 1814

Dans la trancée pendant une alerte aux gaz

Abd El-Kader (1807-1883)

Verdun

L’attente et l’ennui dans une tranchée du secteurde Verdun

Napoléon ier sur le trône impérial ou Sa majesté l’empereur des Français sur son trône

Exposition coloniale internationale - Paris 1931

Des libérateurs ? La libération par l’armée crime (Affiche rouge)

Ingres Jean-Auguste-Dominique(1780-1867)

Gérard François Pascal Simon, baron (1770-1831)

Delaroche Paul (1780-1867)

Photographie anonyme

Godefroid Marie Eleonore(1778-1849)

Vallotton Félix (1865-1925)

Photographie anonyme

Ingres Jean-Auguste-Dominique(1780-1867)

Desmeures Jean Victor (20e siècle)

Affiche anonyme

21

7

8

8

5

13

8

6

7

12

1268,76

205,05

997,68

311,5

287,03

742,21

311,5

694,25

239,84

208,86

TITRE AUTEUR occurence TOTAL TTC

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LE CENTRE DOCUMENTAIRE

Conformément au COP 2012-2014,mission 1, objectif 1, l’établissementpoursuit la réalisation du sous-program-me dit « centre documentaire » quiporte sur les collections iconographiquesfragiles, la bibliothèque et la documentation du musée. L’enjeu estde faciliter l’accès de tous les publics à ces ressources iconographiques et documentaires, dans des espaces configurés pour chaque type de consultation.Ce sous-programme est indissociable-ment lié au chantier des collections quipermettra, au cours des prochainesannées, le récolement, voire la priseen inventaire rétrospective de ces fonds,leur traitement, leur numérisation etleur informatisation sur la base souslogiciel micromusée.

Dans le cadre de sa rénovation etdans la perspective de l’ouverture fin2014 de la bibliothèque et du cabinetdes dessins, estampes et photographies,le département iconographie a pour-suivi un chantier des collections qui apermis le dépoussiérage, le recondi-tionnement, le marquage et le récole-ment des albums photographiques du musée.Les campagnes de dépoussiérage, lereconditionnement et le récolementdes plaques de verre ainsi que dessupports souples ont également étélancés, requérant de la part dudépartement un important travail dedéfinition des méthodes et de prépa-ration préalable (regroupementphysique des fonds, recherches desnuméros d’inventaires anciens dans

les archives, recherches biographiquessur les photographes et pré-indexa-tion...).Les architectes candidats à la rénovationde l’aile Monaco ont été auditionnésen février, leurs propositions analyséeset le cabinet Terreneuve a été recrutépar le musée, assisté par l’atelier FL&Copour mener à bien cette opération.L'avant-projet définitif a été rendu endécembre 2012 et validé en janvier2013.L’équipe de la bibliothèque et dudépartement iconographie a proposéun schéma de fonctionnement pourles deux salles de lecture et de consul-tation des œuvres qu'offrira le futurservice et travaillé aux choix demobiliers pour ces salles ainsi quepour les réserves. L’équipe a égale-ment été reçue au département desarts graphiques du musée du Louvrepar Dominique Cordellier dans le cadred’un retour d’expérience sur le projet derénovation du cabinet d’arts graphiques.Les collections de la bibliothèque conservées dans des espaces situésau-dessus des salles du départementdes Deux Guerres mondiales ont étéregroupées, palettisées et protégées,afin de permettre le traitement de la charpente et le changement d’unarbalétrier, travaux réalisés sous maîtrised’ouvrage l’OPPIC en janvier-février2013 et sous la supervision de l’ACMH.

> Travail sur le fonds de la bibliothèque

• Enrichissement de la base de données :355 notices, dont 330 nouveautés, le reste des notices provenant durécolement.

• Restauration : 17 volumes (ouvragesdu XIXe s.).

• Catalogue informatisé CADIC :livraison de la tranche 2 des noticesdestinées à alimenter la base de donnéesMusées hébergée par le Ministère de laDéfense (logiciel CADIC). Ce chargement a nécessité, au préalable,un long travail de coordination avec lasociété KLEE chargée de l’intégration de ces données. L’enrichissement ducatalogue pourra dorénavant se fairedirectement en ligne. Il restera, courant2013, à enrichir et à harmoniser lesdonnées avec celles livrées lors de lapremière tranche (issue de la conversionrétrospective opérée par la sociétéJOUVE). Il est également envisagé, àl’horizon 2013-2014, de participer aucatalogue collectif national SUDOC.

• Une politique d’échanges avec 70 institutions (musées, bibliothèques)en France et à l’étranger, a permis à la bibliothèque d’enrichir ses fonds et enretour, de participer au rayonnement du musée, en proposant à l’échange lespublications de l'établissement dont enpriorité, les catalogues des expositionstemporaires.

SALLE D'EXPOSITION PERMANENTE CONSACRÉEAUX INSTRUMENTS DEMUSIQUE, AUX FIGURINESHISTORIQUES ET AUX PETITSMODÈLES D'ARTILLERIE

Conformément au COP 2012-2014,mission 1, objectif 3, le déploiementdes collections de petits modèles d’artillerie, de figurines et d’instruments

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ATHENA

Projet du maître d'œuvre Philippe Maffre (agence MAW) pour la salle d'exposition permanente consacrée aux instruments de musique, aux figurines historiques et aux petits modèles d'artillerie.

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ATHENA

de musique est engagé. Il s’effectueradans une salle d’exposition permanentesituée au premier étage de l’aile Orient.Cet espace de plus de 200m2 est enrelation directe avec les salles dudépartement moderne situées audeuxième étage et le réfectoire Vaubanconsacré à la cavalerie du Directoireau Second Empire, au rez-de-chaussée.Les collections concernées sontactuellement peu représentées dansles salles, alors même qu’elles fontl’objet d’une réelle attente expriméepar les visiteurs.

Le pilotage du projet est assuré par le département artillerie.

Au cours de l’année 2012, les équipesde la conservation ont poursuivi lesrecherches sur les collections afin depréciser le contenu scientifique de cetespace. En étroite collaboration avec la cité dela Musique, le département musical aconduit une réflexion sur le choix desinstruments qui seront retenus pourillustrer notamment les réformes desmusiques militaires autour de facteurscélèbres comme Adolphe Sax. Ceséchanges ont amené la cité de laMusique à envisager le dépôt aumusée de l’Armée d’un ensemble deplus de trente instruments en relationdirecte avec les musiques militaires.En parallèle à ces travaux, les équipesdu département moderne se sontmobilisées à l’occasion du chantier derécolement des collections, pourapprofondir la connaissance du fondsde figurines historiques et tout parti-culièrement celui des figurines de carteet de plats d’étain. Ces phases de travail ont permis de récoler en 2012de plus de 45 266 figurines et, sur cettebase, préciser et d’enrichir le discoursscientifique qui sera proposé aux visiteurs de ces nouveaux espaces del’aile Orient.Les recherches sur l’historique despetits modèles d’artillerie sélectionnéspour ces nouvelles salles se sont poursuivies, afin de préciser le contenuscientifique des vitrines et de préparerles futurs supports de médiation (cartels, fiches de salle, panneauxdidactiques..). Puis, en collaborationavec les scénographes, a pu être réalisée une simulation grandeur naturede la « vitrine table » consacrée à laprésentation des matériels du systèmeGribeauval. En effet, devant la complexitédu système évoqué et la disparité despetits modèles exposés, il fut nécessairede se livrer à l’exercice consistant àprésenter les collections sur une tableprototype pour valider le dispositif

avant de l’inscrire dans le programmedéfinitif. Par ailleurs, en raison dunombre important de petits modèles(plus d’une centaine) qui serontprésentés, le département a d’ores et déjà entrepris une campagne derestauration sur ces objets. Réaliséepar l’équipe de l’atelier métal dumusée de l’Armée, cette premièrecampagne a concerné plus d’unevingtaine de petits modèles d’artillerieen 2012. Enfin, en relation avec les équipes du secrétariat général du musée et le maître d’œuvre, l’agence MAW(Philippe Maffre), le départementartillerie a suivi toutes les étapesd’élaboration de l’avant-projet définitif(APD) qui a pu ainsi être validé endécembre 2012.

DÉLOCALISATION DES RÉSERVES

Conformément au COP 2012-2014,mission 1, objectif 4, l’aménagementdes bâtiments de réserves s’est pour-suivi de façon à achever le transfertdes pièces encore conservées sur lesite des Invalides.

Bâtiments 40 et 41 Le musée a bénéficié de l’attributionde deux bâtiments de stockage supplémentaires. D’une superficie de300 m2 chacun, l’un est destiné austockage d’une partie des collections etfonds du département iconographiqueet de la bibliothèque, l’autre à celuides pièces d’équipement, du matérielde transmission, d’une partie desmannequins de la galerie du costumede guerre et de la collection des figurines historiques. Ces bâtiments ontfait l’objet d’une étude de program-mation menée par un cabinet d’archi-tectes, la société FL&Co, en étroitecollaboration avec le départementiconographie et celui des régies descollections, des expositions et desréserves, ainsi que le service infrastruc-ture du musée.

Evacuation d’un entrepôt de stockage A la demande de la tutelle, un entrepôtde stockage situé près des réservesdélocalisées du musée a été évacué à la fin de l’année. Cet entrepôt, contenant des pièces d’équipement,de l’iconographie, des pièces d’artillerieet du mobilier, a fait l’objet d’unchantier de juin à décembre 2012.400 m3 d’objets ont donc été répartisdans les réserves délocalisées dumusée, après traitement par anoxiedynamique grâce à l’installation dumatériel nécessaire à l’opération dans

l’un des espaces de réserves. Cesobjets ont ainsi été dépoussiérés,identifiés et conditionnés en vue de leur stockage définitif dans les différents bâtiments.

Installation d’une « bulle »d’anoxie dynamique dansles réserves délocalisées Le musée a fait appel à la sociétéHygiène Office, prestataire de servicesspécialisé dans la désinsectisation desbiens patrimoniaux pour l’installationdu matériel nécessaire au traitementpar anoxie dynamique d’un nombreimportant d’objets de collections.L’évacuation d’un entrepôt de stock-age (cf. supra), ainsi que le transferten nombre de collections jusqu’iciconservées sur le site des Invalides,ont motivé cette décision. Afind’éviter tout risque de contaminationpar croisement de flux d’objets, leurtraitement a été systématique. Lechantier de la collection d’emblèmes,entreposée jusqu’alors dans uneréserve située aux Invalides, ainsi queson transfert vers les réserves déloca-lisées, ont conduit à traiter par ceprocédé près de 800 emblèmes, et autant de piques et de hampes. Au total, près de 140 m3 d’objets ontainsi été traités. Ces transferts et lachaîne de traitement qui leur estassociée se poursuivront en 2013.

Chantier des collectionsentreposées dans le bâtiment024 Le chantier des collections, débuté en 2004, s’est poursuivi. En 2012, les efforts ont porté sur le recondition-nement des coiffes. Ainsi, environ 4 000 pièces ont été traitées : micro-aspiration, constat d’état, miseen forme et création d’un condition-nement spécifique adapté à l’objet.

Chantier des collections. reproduction desplaques de verres des collections du musée.

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Armure équestre de François Ier, réalisée vers 1539-1540 par un atelierautrichien.

> Gestion des collections

> Récolement des collections

> Diffusion et rayonnement

> Partenariats scientifiques et rayonnement international

> Rappel des expositions patrimoniales 2012

> Zoom sur quelques projets marquants de l'année 2012

COLLECTIONS ET POLITIQUE SCIENTIFIQUE

Page 57: ÉTABLISSEMENT PUBLIC MUSÉE DE LARMÉE

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COLLECTIONS ET POLITIQUE SCIENTIFIQUE

Gestion des collections

Acquisitions

DEPARTEMENT MODERNE

Dons

> Habit de chef de bataillon de l’Etat-major de la place de Blaye, v.1815.- Cet habit correspondant au gradede lieutenant du roi de 4e classe a appartenu à Pierre d’Arliguie.Inv.2012.17.6

DEPARTEMENT CONTEMPORAIN

En 2011, ce département s’est enrichipar l’acquisition de plus de 250 objetsdont 180 entrés dans les collectionspar voie d’achat et 88 reçus en don.

Achats auprès d’un particulier

13 maiParachute dorsal type T-7, 1944Numéro d'entrée : 2012.9.1Vendeur : M. Alain Zanfoni

21 juin Coiffure et uniformes du maréchalLyautey et du général Dubail, 1921Numéro d'entrée : 2012.20Vendeur : Mme Elisabeth Rozen

16 novembreVareuse modèle 1940 de la HeerNuméro d'entrée : 2012.38Vendeur : Mme Yvette Chova

Combinaison de saut du SpecialOperation Executive, 1943-44Numéro d'entrée : 2012.39Vendeur : M. Philippe Esvelin

Achats en vente publique

16 novembreBrassard et sabre d’officier de la Sectionde camouflage, 1916Numéro d'entrée : 2012.22Vendeur : Auction Art (Rémy Le Fur & Associés)(pour le brassard : achat par préemption en vente publique).

Dons

13 avril57 objets : coiffures, uniformes,décorations et objets ayant appartenuau général Marcel BigeardNuméro d'entrée : 2012.11Donateur : Mme Marie-France Bigeard

8 objets : coiffures et uniformes d’officier du 2e régiment de zouavesNuméro d'entrée : 2012.12Donateur : Mme Madame Tabourot

Paire de jumelles de la PremièreGuerre mondialeNuméro d'entrée : 2012.13Donateur : M. Jean-Jacques Meyer

Casque modèle 1895 de l'Infanterie-Regiment von Stülpnagel (5. brandenburgisches) Nr 48, 1914Numéro d'entrée : 2012.14Donateur : M. André Lelegard

Couronne de feuilles de chêne en carton doré, 1918Numéro d'entrée : 2012.15Donateur : M. Jean Guitard

Coiffure et uniforme d’officier du génie, 1930Numéro d'entrée : 2012.16Donateur : Mme Chantal Ovejero

21 juin6 objets : coiffure, uniforme, armement,équipements de la Première Guerremondiale et de la guerre d’IndochineNuméro d'entrée : 2012.17Donateur : M. Tessot

5 objets : coiffure et uniforme de la guerre d’IndochineNuméro d'entrée : 2012.18Donateur : Société des amis dumusée de l’Armée

16 décembre19 objets : coiffure, uniformes et équipements d’un officier de l’aéronautique navale, 1956

Zoom SECTION DE CAMOUFLAGE+Lors de la vente aux enchères Rémy Le Fur & Associés (Paris) du 5 juillet 2012, lemusée de l’Armée a fait l’acquisition d’un sabre offert en 1916 par la Section decamouflage au peintre Lucien-Victor Guirand de Scevola (Sète, 1871 – Paris, 1950) etd’un brassard d’officier de cette unité particulière. La première équipe de camou-flage est constituée le 12 février 1915 et dirigée par Guirand de Scevola. En août 1915,elle est rattachée au Grand Quartier Général (GQG).

L’établissement conserve dans ses collections des objets et des documents relatifs aucamouflage durant la Grande Guerre, dont certains sont présentés dans la salle dite« des Poilus » comme un prototype de filet du commandant Kopenhague, unecombinaison en toile camouflée et un projet d’observation télescopique des ateliersde la Section de camouflage d’Amiens, daté de 1915. En 2005, le musée avait déjà faitl’acquisition en vente publique de sept pièces exceptionnelles (manteau, vareuse,pantalon-culotte…) dont le camouflage est l’œuvre de Louis Guingot et d’EugèneCorbin. Il a donc à nouveau saisi une des très rares occasions d’enrichir ses collectionsrelatives au camouflage durant la Première Guerre mondiale.

Pièce unique exceptionnelle, le sabre est un sabre d’officier d’artillerie modèle 1822modifié 1899, fabriqué par la Manufacture d’armes de Châtellerault en 1916, surlequel a été fixée une poignée en bronze fondu, réalisée et signée par Henri Barberis,dessinateur de céramiques pour la manufacture nationale des Sèvres et auteur depeintures militaires sur la Grande Guerre,lui-même membre de la Section de camouflage.

Le brassard pour officier, quant à lui, est une pièce réglementaire dont il resteaujourd’hui très peu d’exemplaires. Celui-ci est conservé dans sa boite d’origine,fabriquée par « V. Petitfils, 41 rue de Richelieu à Paris ». Un caméléon, symbole de laSection de camouflage, est brodé en cannetille d’argent sur les couleurs de l’état-major, rouge et blanc.

Ces deux pièces devraient être présentées dans l’exposition Vu du Front,co-organisée avecla BDIC à l’occasion du centenaire de la Grande Guerre, d’octobre 2014 à janvier 2015.

>) AA CC QQ UU II SS II TT II OO NN SS

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Numéro d'entrée : 2012.34Donateur : M. Guy Jourdain

10 objets : coiffure, décorations et photographies d’un sous-officierdu 4e régiment de tirailleurs tunisiens, 1943-45Numéro d'entrée : 2012.35Donateur : M. Guillaume Lemaire

Montre réglementaire type A11,période Seconde Guerre mondialeNuméro d'entrée : 2012.36Donateur : M. Arthur et M. Hervé Gallet

Cession

21 juin32 objets : coiffure, uniformes etéquipements de la Première Guerremondiale Numéro d'entrée : 2012.19Cession DMPA

Leg13 avril41 objets : coiffures, uniformes,décorations, objets de la PremièreGuerre mondiale et guerred’IndochineNuméro d'entrée : 2012.10Legs de Mme Suzanne Rabioulle

DEPARTEMENT ICONOGRAPHIEBIBLIOTHEQUE

Achats en vente publique

25 janvierVente Tajan (vente 9700, lot 192)Rare affiche éditée par un comité desoutien aux Forces Françaises Libres,constitué sur les docks de Liverpoolau sein du Centre d'accueil « LeVolontaire », : « A la suite du grandmalheur qui a frappé la France, LeGénéral de Gaulle a fait appel à tous les FRANÇAIS LIBRES […] c'est pourquoi nous vous crions : « IL EST ENCORE TEMPS, VENEZ ANOUS pour que VIVE LA FRANCE ».

La préparation de cette acquisition a été assurée par Vincent Giraudier,

responsable de l’Historial Charles deGaulle.

23 octobreVente Audap-Mirabaud 3 ouvrages du XVIIe siècle, destinés à enrichir le fonds des livres rares etprécieux : - Appier Jean, dit Hanzelet, «La Pyrotechnie de Hanzelet lorrainou sont représentés les plus rares &plus appreuuez secrets des machines& des feux artificiels propres pourassiéger battre surprendre & défendretoutes places.» Pont-à-Mousson, I. & G. Bernard, 1630. - Malthus François, «Pratique de la guerre, contenant l'usage de l'artillerie, bombes et mortiers, feuxartificiels et pétards, sapes et mines,ponts et pontons, tranchées ettravaux, avec l'ordre des assauts aux brèches, et à la fin un traité desfeux de joye. Dédié au Maréchal deLa Mellerate». Paris, vers 1646. - Thybourel François et Appier Jean, dit Hanzelet, «Recueil de plusieursmachines militaires, et feux artificielspour la guerre, & recréation. Avec l'alphabet de Trittemius, par laquellechacun qui sçait escrire, peutpromptement composer congruementen latin. Aussi le moyen d'escrire la nuit à son amy absent». Pont-à-Mousson, Charles Marchant, Vers1620.

18 novembre Vente d’art russe Cazo- Deux estampes de propagandepatriotique, créées par l’artiste d’avant-garde russe AristarkhLentulov peu après le déclenchementde la guerre de 1914 et inspirées des lubki traditionnels. - 30 estampes lithographiques japonaises représentant différentsépisodes de la révolte des boxers, la guerre sino-japonaise et la guerrerusso-japonaise.

Ces estampes russes et japonaisesseront mises en valeur à l’occasion del’exposition Vu du front.1914-1918(automne 2014) co-organisée par le

musée de l’Armée et la bibliothèquede documentation internationale contemporaine-BDIC.

Achat auprès d’un particulier

Exemplaire du catalogue d’OctavePenguilly L’Haridon, peintre et conser-vateur du musée d’Artillerie de 1854à 1870.

Achat par préemption envente publique

14 février Vente ArtcurialDeux dessins de GuillaumeApollinaire : - Autoportrait en cavalier masquédécapité, 1916 ; signé et daté à l’encre par G.Apollinaire, Aquarelle et mine de plomb, 19 x 12.5 cm,inv.2012.4.2- Autoportrait en canonnier, 1916,aquarelle, 14 x 19.5 cm,inv.2012.4.1.

DEPARTEMENT MUSIQUE

Achat par préemption envente publique

14 avril S.V.V. R. Geoffroy et Y. Bequet (Saintes)Jeune musicien militaire à l’ophicléideHuile sur toile. 100x61 cm (hors cadre).Inv. 2012.21.1

Ce tableau anonyme présente uneinterprétation d’un élève musicien d’unrégiment d’artillerie à pied, portant leglaive à la ceinture et posant en uniforme.Son instrument est représenté à sa droite,le pavillon étant au sol.Si on relève des inexactitudes et desfantaisies quant à l’uniforme et à lacoiffure, l’instrument est, quant à lui,représenté de manière extrêmementprécise et rigoureuse. L’ophicléide peutêtre daté de 1850/1860. Le tableau, en bon état, a été rentoiléet restauré. Il trouvera naturellement sa place au sein de la future sectionMusique Militaire auprès de deux

Zoom EXEMPLAIRE DU CATALOGUE D’OCTAVE PENGUILLY L’HARIDON,PEINTRE ET CONSERVATEUR DU MUSÉE D’ARTILLERIE DE 1854 À 1870. +

Si cette publication n’est pas une pièce rare, l’exemplaire acquis par le musée de l’Armée est en revanche unique : il a été complétéd’informations manuscrites et de nombreux dessins finement réalisés par l’auteur, également peintre de renom. Cet objet d’étude surl’armement préhistorique, protohistorique et antique, jamais publié, révèle la silhouette de nombreux moulages d’armes de l’âge dubronze qui avaient été collectés par l’ancien musée d’Artillerie. L’ouvrage illustré ainsi projeté, bien que jamais paru, permet de docu-menter l’état des collections et des connaissances sur ces objets dans les années 1860.

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instruments ophicléides (un Coeffet dumusée et un Harteman-Gautrot déposépar le musée de la Musique).

Dépôts entrants

DEPARTEMENT MUSIQUEPOUR LA SECTION MUSIQUE MILITAIRE (ESPACE PERMANENT).

Dans la perspective de l’ouvertured’une section permanente consacréeà la musique militaire, en 2014 au 1er étage de l’aile Orient, des instru-ments de musique sont sollicités endépôt. En effet, le fonds du musée de l’Armée doit impérativement être

complété, pour évoquer, dans le parcours de la visite, la réforme desmusiques militaires ainsi que le facteur d’instruments Adolphe Sax.Le musée de la Musique ayant réor-ganisé ses espaces muséographiques,de nombreux instruments sontretournés en réserves. Le principed’une mise en dépôt d’instruments à vent a été confirmé par le directeurdu musée de la Musique, Eric deVisscher. Une investigation est menéedans les réserves de cet établissement,à l’invitation de Thierry Maniguet etJoël Dugot, respectivement conserva-teurs des cuivres et des bois.Une trentaine d’instruments a ainsiété sélectionnée. Il s’agit pour certainsde prototypes et, pour la plupart,d’instruments spécifiquement destinés

à un usage militaire.De véritables “familles d’instruments”pourront ainsi être présentées etreconstituées en une typologie trèsdidactique, notamment pour lesinstruments d’Adolphe Sax.Une liste définitive de ces dépôts seraétablie début 2013, avec engagementdes quelques travaux de restaurationnécessaires.

La sélection, au sein du fonds d’instruments du musée, a déjà étéfaite dans le cadre du récolement deces collections, et les restaurationseffectuées. Le choix des quelquestableaux ainsi que des tenues, coiffureset accessoires est réalisé, en concer-tation avec tous les départementsconcernés.

Préparation d’expositionstemporaires programméesau musée de l’Armée

LES EXPOSITIONS PATRIMONIALES

� Exposition Napoléon et l’Europe,du 27 mars au 14 juillet 2013.Pilotage : département moderne

Après une année 2011 consacrée àl’élaboration du projet scientifique etd’une liste idéale d’œuvres à présenter,l’année 2012 a été celle de la mise enœuvre effective des marchés et descontrats de prêt.

> Liste d’œuvres- finalisation d’une sélection de 250objets, documents et œuvres d’art àprésenter dans l’exposition, à partird’une liste préalablement établie quicomptait plus de 400 items ;- établissement de contrats de prêtavec plus de 40 musées ou collection-neurs, en France et dans toute l’Europe ;- choix des prestataires chargés dutransport et de l’assurance des œuvres ;- mise en place de conventions departenariat avec des prêteurs particuliè-rement généreux ou attentifs :Fondation Dosne – BibliothèqueThiers (Institut de France), Service historique de la Défense...

> Scénographie- choix du prestataire : Didier Blinassocié à Noémie Lelièvre pour le graphisme et la signalétique- conception du projet de scénographie(APS, APD, dossier de consultation

>) EE TT UU DD EE EE TT EE XX PP EE RRTT II SS EEZoom DEUX AUTOPORTRAITS AQUARELLES REALISES PAR GUILLAUME APOLLINAIRE (1880-1918)+

Le musée a pu acquérir deux exceptionnels autoportraits aquarellés réalisés parGuillaume Apollinaire après sa blessure en mars 1916, suivie de sa trépanation.L’Autoportrait en canonnier, pour le premier, l’Autoportrait en cavalier masquédécapité, pour le second, constituent deux personnifications ou avatars de l’artistedans le recueil de contes Le Poète Assassiné, rédigé avant la guerre mais complété àl’été 1916 d’une ultime nouvelle « Le Cas du brigadier masqué » ; cette dernière puise,en la transfigurant, dans son expérience du front où Apollinaire combat en tant quevolontaire dans l’armée française avant d’être naturalisé. L’Autoportrait en artilleurpuise dans une iconographie guerrière – le canon de 75. Sur le dessin acquis par lemusée de l’Armée, le canonnier tient une grenade, à la fois arme et fruit associé àl’idée de mort, de résurrection et de clairvoyance dans les mythologies orientales,grecques et judaïques (Dieu Rimmon chez les Assyriens, Perséphone chez les Grecs,Idéogramme de la connaissance dans le Jardin des Grenades de Moïse Cordovero),tandis que les raisins pourraient faire allusion aux excès dionysiaques comme aupressoir mystique.

Apollinaire s’identifie à ce nouveau Lazare : « et le canonnier ressuscité suivit lebrigadier masqué (…) s’étant appuyé contre la roue gauche d’un 75, le brigadier sedémasqua et le poète ressuscité vit devant lui tout ce qu’il voulait savoir, tout cequ’il voulait voir. Dans de grands paysages de neige et de sang, il vit la dure vie desfronts ; la splendeur des obus éclatés ; le regard éveillé des guetteurs épuisés defatigue, l’infirmier donnant à boire au blessé ».

L’Autoportrait en cavalier décapité semble illustrer la scène finale du Poète assassinédont il pourrait constituer un projet de frontispice : « Venu à cheval jusqu’aux lignes,avec une corvée de rondins et enveloppé de vapeurs asphyxiantes, le brigadier aumasque aveugle souriait amoureusement à l’avenir, lorsqu’un éclat d’obus de groscalibre le frappa à la tête d’où il sortit, comme un sang pur, une Minerve triomphale.Debout tout le monde afin d’accueillir courtoisement la victoire !»

Apollinaire semble avoir été exposé aux gaz asphyxiants et aveuglants au printempset à l’automne 1915, et souffre de difficultés pulmonaires avant de succomber à lagrippe espagnole le 9 novembre 1918. Il confère au masque une couleur verte évoca-trice de la couleur du gaz chlorique utilisé pour la première fois à Ypres en avril 1915.Sur le plan plastique, l’Autoportrait en brigadier masqué décapité, sans doute le pluspuissant de ces dessins, trahit, à travers ses zébrures violemment colorées, l’influencedes rayonnistes russes ainsi que de l’orphisme de Delaunay à propos duquelApollinaire écrit en 1917 : « On s’achemine ainsi vers un art entièrement nouveau quisera à la peinture, telle qu’on l’avait envisagée jusqu’ici, ce que la musique est à lalittérature. Ce sera de la peinture pure, de même que la musique est de la littératurepure. »

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des entreprises)- choix des prestataires chargés de la réalisation de l’exposition - aménagement muséographique, électricité, fabrication signalétique.

> Médiation culturelle dans l’exposition- rédaction et validation par le comitéscientifique des contenus destinés àla médiation culturelle dans l’exposition- cartes, panneaux, cartels mais aussilivrets de visite pour les adultes et lejeune public ;- conception graphique de la signalé-tique (APS, APD, dossier de consultationdes entreprises) ;- rédaction des contenus et créationdu mini-site internet de l’exposition.

> Catalogue de l’exposition- validation du sommaire du catalogue ;- obtention d’un mécénat de la partde la Fondation Napoléon, en vue dela publication du catalogue ;- rédaction des articles et notices ;- campagne photographique des piècessélectionnées (collections du muséede l’Armée, de la Fondation Dosne-Bibliothèque Thiers, de la FondationNapoléon) et négociations liées auxdroits demandés sur les images destinésà illustrer l’ouvrage ;- établissement de la maquette del’ouvrage, avec Somogy Éditions d’art.

� Exposition : Indochine. Des territoires et des hommes,1856-1956. du 16 octobre 2013 au 26 janvier 2014Pilotage : département contemporain

Dès le lendemain de la fermeture del’exposition Algérie 1830-1962. AvecJacques Ferrandez, le départementcontemporain, autour des deux commissaires, le lieutenant-colonelChristophe Bertrand et EmmanuelRanvoisy a engagé, avec l’aide et l’expertise de Jordan Gaspin et deLaurent Charbonneau, ainsi que deSolène Granier et d’Emmanuelle Sit(deux vacataires), la préparation del’exposition Indochine, des territoireset des hommes. 1856-1956. Uneimportante campagne de recherchesd’objets, d’archives, de dessins, depeintures, de photographies… a été engagée auprès d’un nombreimportant d’institutions patrimoniales(Archives nationales d’Outre-mer,Service historique de la Défense,musée de la Marine, Bibliothèquenationale des France…).

Parallèlement, Delphine Robic-Diaz,maître de conférences en Etudes cinématographiques, à l’universitéPaul Valéry-Montpellier III, et co-com-

missaire de l’exposition, s’est lancéedans un vaste programme de sélec-tion d’archives d’images animéesauprès de l’ECPAD, de l’INA et desArchives françaises du film (AFF) tantpour les dispositifs installés dans l’ex-position qu’au profit du cycle cinémaqui l’accompagnera.

Pour mener à bien la préparation de cette manifestation, le musée del’Armée s’était adjoint, dès 2010,l’expertise d’un comité scientifiquecomposé de spécialistes de l’histoirede l’Indochine. Il s’est réuni pour laseconde fois le 5 octobre 2012autour du directeur-adjoint du muséeet du commissariat de l’exposition,sous la présidence de N’guyen The Anh, directeur d’études émérite à l’EPHE :- Pierre Baptiste conservateur en chefdu patrimoine de la section des artsde l'Asie du Sud-est du musée Guimet- Olivier de Bernon, président du musée Guimet - Capitaine Yvan Cadeau, Service historique de la Défense - Frédéric Chappey, directeur du musée des Années Trente ,Boulogne-Billancourt- Henri Copin, professeur àl’Université permanente de Nantes - Eric Deroo, réalisateur, historien et chercheur associé au CNRS - Christine Hemmet, ethnologue spécialiste du Vietnam - Caroline Herbelin, maître de confé-rences à l’université de Toulouse II- Jean-François Klein, maître de conférences d’histoire contemporaineau département Asie du Sud-Est del’INALCO - Marjolaine Mourot, conservateur en chef au musée de la Marine - Philippe Papin, directeur d’études à l’EPHE - Hughes Tertrais, professeur àl’Université Paris I Panthéon-Sorbonne,directeur du Centre d’histoire del’Asie contemporaine (CHAC) - Bernard Toulier, conservateurgénéral du patrimoine à la directiongénérale des Patrimoines du ministèrede la culture et de la communication - Lieutenant-colonel Champeaux,adjoint du DELPAT - Capitaine Eric Warnant, conservateurdu musée des Troupes de Marine, Fréjus

� Exposition : Mousquetaires !, du 2 avril au 14 juillet 2014Pilotage : département ancien

Le département ancien a débuté les réflexions sur l’expositionMousquetaires ! programmée auprintemps 2014, dont l’un des

objectifs sera de proposer un regardhistorique sur les personnages et lesépisodes qui constituent la matièrepremière pétrie par Alexandre Dumaspour sa célèbre série de romans. Pour préparer cette manifestation, unpremier synopsis a été élaboré puissoumis au comité scientifique consti-tué pour épauler les commissaires decet événement, dont la premièreséance s’est tenue le 31 octobre2012. Les propositions ainsi collectéespermettront de rédiger une secondeversion de ce synopsis ainsi que lesommaire du catalogue, qui serontprésentés au comité scientifique aupremier trimestre 2013. Les membres du comité scientifiquesont : - Jean-Pierre Bois, professeur d’histoire émérite à l’Université d’Angers - Hervé Drévillon, professeur en histoire moderne à Paris I Sorbonne- Séverine Hurard, archéologue àl’INRAP, - Rémi Mathis, conservateur audépartement des estampes,Bibliothèque nationale de France, - Thierry Sarmant, conservateur aumusée Carnavalet,- Claude Schopp, historiographe de Dumas et président de la Sociétédes Amis d’Alexandre Dumas, - Dominique Prévot, adjoint de conservation, département moderne,musée de l’Armée co-commissaire de l’exposition, - François Lagrange, chef de la division de la recherche historiqueet de l’action pédagogique, musée de l’Armée.

� Exposition : D’Azincourt à Marignan, 1415-1515, automne 2015Pilotage : département artillerie (en étroite collaboration avec ledépartement ancien).

Dans la perspective de cette exposition,le département a conduit au cours dupremier semestre plusieurs réunionsde prospection sur les collections etnoué de nombreux contacts avec de futurs partenaires en France(Bibliothèque nationale de France,Archives nationales) et à l’étranger(Royal Armouries de Leeds, Muséed’Armes de Liège, musée Historiquede Bâle). Afin d’aller plus avant dansce projet et de recueillir les avis etsuggestions qui enrichiront le discoursscientifique, un comité scientifique aété constitué ; il s’est réuni pour lapremière fois le 18 septembre 2012,autour du professeur PhilippeContamine, membre de l’Institut etadministrateur du musée de l’Armée.

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Lors de cette séance de travail trèsfructueuse, le comité, composé dedirecteurs émérites, de professeursd’université, de chercheurs et de conservateurs de musées a étudié et enrichi le synopsis de l’expositionqui leur a été présenté.

� Exposition : Churchill-de Gaulle, printemps 2015Pilotage : département HistorialCharles de Gaulle

Dans le cadre de la célébration du 70e anniversaire de la fin de laSeconde Guerre mondiale, le muséede l’Armée se propose de présenterles parcours croisés de deux personnages phares du XXe siècle, Sir Winston Churchill et Charles deGaulle. Même si leurs rôles furentdéterminants durant ce conflit, l’objectif de cette manifestation estde retracer l’itinéraire de ces deuxpersonnalités, avant, pendant etaprès cet épisode qu’ils ont profondé-ment marqué. En effet, tous deux ont eu des parcoursqui, sans être similaires, sont comparables : malgré une générationd’écart, ils ont participé à la PremièreGuerre mondiale et exercé des fonctions ministérielles. Devenus desfigures majeures avec la SecondeGuerre mondiale, ils ont, ensuite,occupé de hautes fonctions politiques.Enfin, ils ont encore en commun d’êtrede grands orateurs et des écrivainsreconnus.Partie intégrante du patrimoinenational de leur pays, ces deux figuresont pourtant connu des crises aucours de leur carrière : périodes devide politique, de désaveu de la part dela population… autant d’événementsà expliciter et resituer dans leurs contextes.La question de leurs relations – parfoisorageuses mais toujours empreintesd’un indéniable respect réciproque –sera évidemment sous-jacente. La mise en œuvre de cette expositions’appuiera sur un conseil scientifiquecomposé d’universitaires – tantfrançais que britanniques - spécialistesde ces questions.

LES EXPOSITIONS DOSSIERS

� Exposition : Sport, Armée etSociété, de 1850 à nos jours (titreprovisoire), février-avril 2014

Le musée de l’Armée a, parmi sesmissions définies par le contrat d’objectifs et de performances, cellede contribuer à témoigner de l’histoire

contemporaine, depuis la fin de laSeconde Guerre mondiale jusqu’auxpremières années du XXIe siècle.L’exposition L’Afghanistan et nous,2001-2009 avait été précurseur en la matière, et le succès des expositionsà sujet contemporain ne s’est pasdémenti depuis, comme en a témoignénotamment l’exposition Algérie1830-1962. Avec Jacques Ferrandezqui sera suivie de l’expositionIndochine. Des territoires et deshommes, 1856-1956, programméeau second semestre 2013.

A partir de février 2013, un nouvelespace sera consacré à ces expositions,le corridor de Perpignan, passagesymbolique entre le musée de l’Arméeet le musée de l’Ordre de la Libération(actuellement fermé pour travauxjusqu’en juin 2015). Cet espace aurapour but de présenter des expositionsdidactiques sur des sujets spécifiques,mais toujours attractifs pour le grandpublic. Alors que les Jeux olympiquesd’hiver se dérouleront à Sotchi enRussie, du 7 au 23 février 2014, l’exposition Sport, Armée et Société,de 1850 à nos jours, programmée defévrier à avril, inaugurera ce cycled’expositions à sujets contemporains. De la création de l’Ecole de Joinvilleen 1852 à la politique sportive opéréeconjointement par les ministères de la Défense et des Sports aujourd’hui,en passant par l’évolution des sportset des pratiques sportives, cette manifestation présentera un panoramades liens étroits et pourtant méconnus,ainsi que des influences de l’arméesur le sport d’une part, et du sport surles pratiques militaires d’autre part.Le comité scientifique, qui accompagneles commissaires Vincent Giraudier,responsable de l’Historial Charles deGaulle, et Carine Lachêvre, son adjointe,comprend, outre David Guillet,directeur adjoint du musée de l’Armée,et François Lagrange, chef de de laDRHAP et conseiller historique de ladirection, deux historiens du sport,Loïc Artiaga, et Fabien Archambault,maîtres de conférences à l’université deLimoges ainsi que des représentantsdu musée national du Sport, del’Institution nationale des Invalides etdu centre national du sport militairede Fontainebleau.

LES EXPOSITIONS HORS-LES-MURS

� Histoires d’Armes, du 6 juillet au 3 novembre 2013 En toute fin d’année 2012, l’établis-sement a été sollicité par le château

royal de Blois et la Direction de laMémoire, du Patrimoine et desArchives du Ministère de La Défense,pour concevoir et réaliser une exposi-tion, qui sera présentée à Blois du 6 juillet au 3 novembre 2013. Cettemanifestation se tiendra dans la perspective des Rendez-vous del’Histoire, à l’automne 2012, dont le thème sera la Guerre. L’exposition,intitulée Histoires d’Armes proposeraune exploration, parfois insolite, desinstruments qui ont écrit l’histoire de la guerre en occident, de l’âge du bronze à nos jours. Une trentainede pièces, certaines exceptionnelles,toutes issues des collections du muséede l’Armée, y seront déployées.

Etudes et recherches conduites par les départementsdu musée pour le compte de l’établissement et aubénéfice d’autres institutions

Ces actions s’inscrivent au cœur du COP.Mission 1 : Conforter la vocationdu musée de l’Armée commemusée de l’histoire militairefrançaise et européenne deréférenceMissions 3 : Développer la contribution du musée à la politiqueculturelle et mémorielle du ministèrede la DéfenseObjectif 1 : Poursuivre la coopéra-tion avec le réseau des musées du ministère de la Défense et avecses partenairesObjectif 3 : Poursuivre et intensifierles relations du musée de l’Arméeavec le réseau des musées etmémoriauxObjetcif 4 : Refonte et développe-ment de la politique patrimonialede l’établissement autour de troisaxes : connaissance, enrichissement,mise en valeur et diffusion descollections.

DEPARTEMENT MODERNE

Trois opérations majeures de l’établis-sement, détaillées par ailleurs, ontfourni l’occasion de préciser sa connaissance des collections en rapport avec la période qu’il traite :• le travail préalable de sélection despièces destinées à des expositionstemporaires ou permanentes orga-nisées par le musée de l’Armée, enparticulier l’exposition Napoléon etl’Europe, a permis l’établissement denotices figurant au catalogue de l’exposition (objets et uniformes du

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COLLECTIONS ET POLITIQUE SCIENTIFIQUE

Premier Empire ; monnaies etmédailles ; estampes étrangères). Onmentionnera ici aussi les recherchessur les collections déclenchées pardes projets du musée de l’Armée,notamment les expositions 1689-2011,les Irlandais et la France, ou Avecarmes et bagages… dans un mouchoirde poche et, surtout, Algérie 1830-1962. Avec Jacques Ferrandez qui a permis, entre autres, d’établir avecprécision l’origine des collections liéesà l’émir Abd-el Kader et à la prised’Alger, puis de dédier à ce sujet unespace dans les salles permanentes.• le récolement des collectionsprésentées dans les salles d’expositionpermanente (collections du XIXe siècle)ou conservées en réserve (armesblanches), en lien avec la préparationde la présentation permanente desfigurines historiques, au premierétage de l’aile Orient (horizon 2014)a fourni des orientations pour appro-fondir les connaissances sur certainespièces ;• la rédaction des fiches destinées auxportfolios du nouveau site internet du musée a permis de préciser et de mettre à jour la documentationrelative aux pièces sélectionnées.

En dehors de ces actions concertéeset planifiées, le département a saisiégalement quelques occasionsponctuelles, telles les questions poséespar des chercheurs. Ces questions ontpermis notamment le défrichage dedossiers complexes comme celui desépées de Napoléon, dans le cadre de la préparation de l’exposition LeMystère de la berline de Napoléonau musée national de la Légiond’honneur et des ordres de chevalerie ;celui des clefs de la ville d’Alger oude la dépouille naturalisée du chevalVizir (sur la sollicitation du conservateurdes domaines français de Sainte-Hélène).Ces recherches viennent enrichir les dossiers et fiches informatiséesconsacrés aux pièces en question,favorisant ainsi l’accès de tous auxdernières recherches.

� Activité au bénéfice d’autresmusées, institutions, particuliers

En 2012, le département moderne aapporté son aide dans des objectifsdivers :- participation à la définition de projets d’expositions temporaires oupermanentes ;- avis et conseils pour l’acquisition de pièces destinées à des musées ;- conseils pour la conception et laréalisation de contenus multimédiadédiés à la médiation culturelle ;

- partage d’expériences au lendemainde l’ouverture des nouvelles sallespermanentes ;- recherches pour l’identification d’objetsou d’uniformes, de personnagesreprésentés sur des portraits, etc.

• Établissements du ministère de la Défense > conseil en vue d’acquisitions :musée du Souvenir – Écoles militairesde Saint-Cyr – Coëtquidan (épée du général Aupicque)musée national de la Marine (épée de récompense, XVIIIe siècle).

> partenariat dans le cadre de l’exposition Des Aigles et des hommesau Service historique de la Défense.L’exposition et son corollaire, la « saison Grande Armée », ontdonné lieu à des échanges nourris etfructueux entre le S.H.D. et le muséede l’Armée qui y a contribué entreautres de la façon suivante : - recherches préalables et aide à lasélection des pièces prêtées ;- prêt de films réalisés pour les sallespermanentes du musée de l’Armée ;- participation du conservateur chargédu département aux événements dela « saison Grande Armée » (colloqueet cycle de conférences) ;

> conseils en vue de projets de réfectionde présentations permanentes :- musée de la Gendarmerie, Melun :conseils pour la définition du projetd’une nouvelle muséographie (scéno-graphie, mannequinage, multimédia) ;

- musée de la Légion étrangère,Aubagne (prêt d’éléments de média-tion multimédia).

• Autres établissements français> Le département moderne apporteson concours au Service des muséesde France du ministère de la Cultureet de la Communication afin de documenter les objets pour lesquelssont demandés des certificats de sortie,temporaire ou définitive du territoire.Il a notamment été sollicité pour participer à une commission destinéeà examiner le cas d’une importantecollection française d’objets du PremierEmpire, destinée à quitter le territoirefrançais pour une série d’expositionstemporaires.

> Le département moderne répondaux sollicitations des responsables decollections publiques qui souhaitentun avis concernant un projet d’acqui-sition entrant dans son domaine decompétence. Il a notamment été sollicité par le musée Saint-Remi de

Reims, le musée de l’Ardenne àCharleville-Mézières ou le musée dela Guerre de 1870 et de l’Annexion à Gravelotte.

> Le département moderne est associéaux travaux des comités scientifiquesdestinés à suivre les projets du muséede la Guerre de 1870 et de l’Annexionà Gravelotte ou du musée Napoléonde Brienne-le-Château.

> Le département a par ailleurs participé à la préparation d’expositionsau-delà de simples prêts. Son champd’activité varie, en de tels cas, deconseils ponctuels pour la sélectiondes objets à la conception du parcoursde l’exposition. Tel fut notamment lecas de :- Rueil-Malmaison, médiathèqueJacques-Baumel, Napoléon Bonaparteet l’Empire, 1793-1815 (expositionconçue dans le cadre du 1er Jubiléimpérial organisé pour les Journéesdu patrimoine 2012)- Lens, musée du Louvre-Lens,Désastres de la guerre (2013)- Saint-Flour, musée de la Haute-Auvergne, L’art au service de laguerre : témoigner, glorifier et fédérer(2013)- Alès, musée du Colombier, Les Armes au temps des Camisards(2013)- Dresde, Militärhistorisches Museumder Bundeswehr, Blutige Romantik(2013)- Bruxelles, Musée royal de l’Armée :demande inaboutie pour un projetd’exposition consacré à « Léopold, de Moscou à Paris »

> Aide et conseil scientifique :- Dijon, musée des Beaux-Arts : conseils en vue de la réfection dessalles permanentes, MBA Dijon- Nice, Musée Masséna : analyse d’unportrait pour identification du modèle- Rennes, Musée de Bretagne : identification d’uniformes sur daguerréotypes- Nancy, musée Lorrain : conseils etretour d’expérience en vue d’un projetde création d’outils multimédia d’aideà la visite.

• Collectionneurs particuliers, associations, entreprises- analyse iconographique des décorsdu palais de l’Élysée dans le cadre dela restauration des façades pour lasociété Stonevox ;- conseils pour orienter les recherchesd’un particulier français détenteurd’un gilet brodé ayant appartenu àNapoléon Ier ;- recherches pour aider à l’identification

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d’aquarelles inédites appartenant àun collectionneur britannique etreprésentant des scènes tirées dessouvenirs du célèbre grenadier Pils ;- visite des collections permanentesdans le but de resserrer les liens dumusée avec les Amis du muséeMarmottan ;- promotion des collections permanentesdu musée par une visite privilégiéedes élus, menée par le conservateurdu département, dans le cadre ducongrès de l’Association des mairesde la Route Napoléon.

• Chercheurs et institutions étrangersDans le cadre de ses activités d’aide etde conseil scientifique, le départementmoderne a été amené à faire découvrirses collections et partager son expertiseavec :- le conservateur du musée duchâteau de Forchtenstein (collectionsde militaria des princes Esterhazy), enHongrie ;- un professeur associé du Near EastSouth Asia Center for StrategicStudies, spécialiste de la campagnemenée par Napoléon Ier en Autriche1809, mais également du Moyen-Orientcontemporain ;- un professeur associé de la Facultéde San Martin en Argentine ;- une chercheuse japonaise préparantune publication sur les uniformesportés par les membres de la familleimpériale au temps de Napoléon III.

DEPARTEMENT ARTILLERIE

- Le département artillerie poursuit sontravail de recherche sur l’historique descanons composant l’actuelle BatterieTriomphale.

- Dans la perspective de l’expositionIndochine. Des territoires et deshommes (cf. supra), les équipes onttravaillé sur l’artillerie asiatique etfrançaise du XIXe siècle, afin de valoriserles collections orientales du muséesouvent méconnues du grand publicet de présenter sous la voûte d’accèsà la cour d’Honneur quelques piècesemblématiques qui composent la première section de cette exposition.

- A l’occasion de l’ouverture prochaineau public du Musée départemental dela Guerre de 1870 et de l’Annexion à Gravelotte, le département artilleriea entrepris une étude des matérielsd’artillerie français développés sous leSecond Empire, comme le canon àballes, ainsi que de leurs munitions.Ces recherches ont permis la valorisa-tion sur des supports de médiation,

des bouches à feu du système mis aupoint par le général de Reffye entre1866 et 1874.

- A la suite de ce qui avait été entre-pris dans le sillage de l’expositionSciences et curiosités à la Cour deVersailles (Château de Versailles, 26oct. 2010 - 3 avr. 2011), le départe-ment artillerie poursuit ses travaux enrelation avec le Château de Versaillessur la restitution du cabinet d’artilleriede Louis XVI dans lequel étaientprésentés des modèles de bouches àfeu et de machines.

- Le département artillerie a égalementassuré des missions d’expertiseauprès des services de la directiongénérale des patrimoines et plus particulièrement auprès des conserva-teurs des antiquités et objets d’arts.Ces missions ont conduit notammentà la protection au titre des monumentshistoriques d’un petit canon en bronzedu XVIe siècle, propriété de la Confrériede Saint-Léonard de Noblat.

DEPARTEMENT ICONOGRAPHIE

Le département iconographie a préparéet suivi le choix et la restauration des peintures et sculptures mises endépôt auprès du musée de la Légionétrangère d’Aubagne. Quatre œuvresont ainsi été déposées dans la perspec-tive de la réouverture de cet établisse-ment après les importants travauxd’aménagement et d’extension dont ilfait l’objet :

Patrice de Mac-Mahon, duc deMagenta (1808-1893), maréchal deFrance, Bronze par Gustave Crauk(1827-1905), 1901, Inv. 4510, Db 142,

Le général Jeanningros (1816-1902),anonyme, bronze, Inv. 6401bis, Db 158,

L'impératrice Eugénie (1826-1920),huile sur toile par J. Vormèse, d'aprèsFranz-Xaver Winterhalter (1806-1873),2e moitié du XIXe siècle, Inv. 15992,Ea 616,

Portrait de Louis-Philippe Ier, roi desFrançais (1773-1850), huile sur toile,Franz-Xaver Winterhalter (1806-1873)ou atelier, vers 1839, Inv. 6296, Ea 263,LP 5626. Le dépôt de cette œuvre àAubagne sera désormais directementgéré par le Centre National des ArtsPlastiques (FNAC), qui administre les dépôts de l’Etat qui avait déposél’œuvre au musée de l’Armée en 1906.

ACTIVITES DU POLE EXPERT-ARMEMENT

Le pôle expert-armement intervienten interne au sein du musée del’Armée sur les thématiques et ledomaine de compétence qui lui sontpropres, à savoir la gestion de la collection d’armes à feu portatives, la politique d’acquisition dans cedomaine, et le récolement décennalde ces collections.Il est également mobilisé pour desactivités externes, comme le récole-ment des dépôts comprenant del’armement (Musée du Souvenir àCoëtquidan, Musée des Transmissionsà Rennes, Musée de la Légionétrangère à Aubagne), ou des mis-sions de conseil proprement dites.Ces dernières portent, d’une part surles spécificités juridiques de ce typede collections (le groupe expert a étéconsulté dans le cadre de l’élaborationde la nouvelle loi sur le sujet), d’autrepart sur la connaissance de cesobjets, qui « posent souvent prob-lème » lorsqu’ils sont conservés dansdes musées à vocation plus large,dont le personnel ne maîtrise pascette spécificité. Ce pôle d’expertiseconstitue donc un dispositif importantpour le rayonnement du musée del’Armée, reconnu comme référentpour les problématiques liées à laconservation de pièces d’armement. Le 1er juin 2012, à la demande del’Institut national du Patrimoine, sespersonnels sont intervenus devant lesreprésentants des directions régionalesdes affaires culturelles (DRAC) detoute la France sur la législation et laréglementation relatives aux armesconservées dans les musées de France.

En 2012, le pôle expert-armement a assuré les missions de conseil suivantes :1) Musée de la Légion étrangère,Aubagne / du 16 au 20 janvier :étude des collections et propositiondes pièces à exposer dans le futurmusée ; assistance à la mise en placeet à la présentation des armes dans le parcours de visite.

2) Musée d’art de Dreux / 19 avril :intervention sur la législation desarmes dans les musées ; neutralisa-tion d’environ une centaine d’armesindividuelles, avec des photos deretour aux Invalides ; travail d’identifi-cation avec trois membres de la conservation du musée de l’Armée,O. Renaudeau (pièces d’armures),S.Leluc (moule d’artillerie) et J.Gaspin(coiffures et casques).

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3) Musée d’art de Chartres / 11 mai :prise de contact et identificationd’une cinquantaine d’armes.

4) Section technique de l’armée de Terre (STAT) – Satory / 15 mai :intervention avec Mme Chapelay -musée de la Marine pour une assistance technique sur une sélectionde 9 armes dans le but d’une cessiongratuite.

5) Musée de la Marine / 22 mai :neutralisation de 114 armes.

6) Musée de la Grande Guerre deMeaux / 6 juin : journée d’échanges.

7) Musée de l’Ordre de la Libération /8 juin : intervention pour identifier etneutraliser 3 armes et des munitions.

8) Musée Jean Moulin et musée d’artde la ville de Bordeaux / du 11 au 15 juin : travail sur l’identification, la législation des armes et la neutralisationde plus d’une centaine d’armes.Beaucoup de manipulations (armesen vitrines ou dans des réservesexiguës).

9) Centre d’Archives et d’Armementde Châtellerault / du 13 au 15 novembre : mission de recherche, en compagnie des équipes dudépartement artillerie.

10) Conservatoire d'Art et d'histoired'Annecy, Musée de la résistance de Morette (collection association des Glières) et musée de Bonneville (3 collections relatives à l’histoire de la Résistance dans la région) / du 3 au 7 décembre : prise de contact,identification et législation surl’armement

Et aussi : 11) 3 septembre : suite à une propo-sition de cession gratuite de la Directiongénérale de l’armement (DGA) sélec-tion de deux armes pour le musée del’Armée, et demande auprès de laDGA de l’affectation du reste (unecinquantaine d’armes) à la Délégationau patrimoine de l’armée de terre(DELPAT).

12) Du 26 au 28 novembre : informa-tion et travail sur la balistique del’armement et les gaz datant de laPremière Guerre mondiale avecBérangère Soustre Condat, médecinlégiste.

Par ailleurs, les missions de récolementdes dépôts assurées par l’ensembledu département expert-inventaire du

musée, sont l’occasion d’échangesentre l’institution dépositaire et leséquipes du musée de l’Armée. Ainsi,les travaux menés dans les muséesrelevant de la DELPAT sont systéma-tiquement une opportunitéd’échanges sur les pratiques d’inven-taire, de récolement et de gestioninformatique des collections. Ledépartement des régies s’associe à cesopérations pour les conseils relatifs àla conservation préventive des objets,l’organisation de leur conditionnementen réserve ou de leur exposition permanente. Cette démarche concerneaussi le musée de l’Empéri à Salon-de-Provence, première institutiondépositaire pour le musée de l’Arméepar le nombre d’objets concernés,environ 8 000.

Les activités des ateliersdu musée

ATELIER METAL

L’atelier métal a assuré la restaurationet le soclage d’objets de natures trèsdiverses, présentés notamment dansles expositions Algérie 1830-1962.Avec Jacques Ferrandez et Avec armeset bagages…dans un mouchoir depoche. Les deux armuriers ont égalementassuré le nettoyage des armes et deséquipements métalliques des troismannequins antiques de la Galerie duCostume de guerre, qui ont dû êtreentièrement restaurés pour être prêtéset présentés à l’exposition Péplum, àLyon et Saint-Romain-en-Gal. Par ailleurs, dans la perspective de lapréparation de la salle d’expositionpermanente dédiée aux petits modèlesd’artillerie, aux figurines historiques etaux instruments de musique, a débutéune importante campagne de remiseen état des petits modèles sélectionnéspour figurer dans cet espace.

Le nombre important d’armures com-plètes prêtées, en 2012, par le muséede l’Armée autant que la préparationde pièces pour des dépôts, ont néces-sité des interventions parfois complexes,comme le changement des cuirsinternes des armures ou la conceptionde nouveaux mannequins. L’atelier métal a également assuré ladépose, le nettoyage et la repose despanoplies installées au Musée de l’Ordre

de la Libération. Il s’est enfin vu confier de très nom-breux petits travaux de serrurerie, deréparations mécaniques ou de métal-lerie, au profit de différents servicesde l’établissement.

ATELIER CUIR

Moins impliqué dans la préparationdes deux expositions temporaires queles années passées, en dehors de larestauration de quelques objets fragileset de quelques prestations dans ledomaine de la tapisserie (rideaux,gainages ou garnitures de sièges),l’atelier cuir s’est surtout consacrécette année au traitement de fonddes pièces de la collection. Il a ainsiété particulièrement mobilisé par la restauration des accessoires à composante cuir des trois mannequinsde la Galerie du Costume de Guerredestinés à participer à l’expositionPéplum. Une part importante de ceséquipements, trop altérés pour pouvoirêtre conservés, a été démontée, a faitl’objet d’un relevé et a été reconstituéeà l’identique pour redonner unecohérence à ces figures qui sont elles-mêmes des reconsitutions. Les élémentsdéposés ont été traités et conditionnés.L’atelier a également débuté la remiseen état des équipements et des harnachements des deux cavaliers qui accueillent les visiteurs à l’entréedu parcours des salles du départementancien. Une paire de rênes a été consolidée et restaurée, tandis qu’unetêtière complète a été reconstituéepour remplacer un facsimile ancienextrêmement dégradé. Enfin, la pose de rideaux occultantsdans divers espaces de réserves ou detravail, la réparation des bannièressignalétiques extérieures aidant l’orientation des visiteurs sur le site,ainsi que divers travaux de sellerie ontcomplété l’activité des restaurateurs. L’atelier cuir a par ailleurs accueillideux stagiaires en bac professionnelet un stagiaire « formation adultes »de la Chambre de Commerce etd’Industrie de Paris.

>) LLEESS AA CC TT II VV II TT EE SS

DDEE RR EE SS TTAA UU RR AATT II OO NN

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ATELIER TEXTILES

L’activité de l’atelier s’est essentiellementportée sur le traitement des collectionstextiles présentées lors des deux expositions patrimoniales organiséespar le musée de l’Armée, aux Invalides :restauration ; mannequinage d’uniformes ; montage d’emblèmes et de mouchoirs d’instruction.

L’atelier a également assuré les missionssuivantes : - dépoussiérage, restauration et mannequinage de tous les objetstextiles prêtés par le musée aux nombreuses expositions extérieures,organisées en France et à l’étranger ;- dépoussiérage de plusieurs dizaines

d’emblèmes règlementaires du modèle 1880 et de fanions devantêtre déménagés vers les réserves, en collaboration avec la sectionEmblématique rattachée au département contemporain ;- restauration de pièces devant êtreprésentées dans les salles permanentesdu musée de l’Armée et dépoussiéragedes nouvelles acquisitions, au profitdu département contemporain.- réalisation de répliques d’uniformespour les mannequins de la galerie ducostume de guerre, prêtés à l’expositionPéplum (Lyon et Saint-Germain-en-Gal).- dans le cadre du vaste chantier derécolement des collections du musée,marquage des textiles, réalisation dehousses et de cintres rembourrés pourle stockage des collections en réserve.

Zooms sur des opérations de restaurations d’envergue

- Le département iconographie a suivi l’achèvement de la restaurationréalisée par Christine Mouterde sousl’égide du C2RMF du tableau de

Laurent de La Hyre La Défaite desAnglais en L’Ile de Ré, 1627, puis samise sous verre par Patrick Mandrondans la perspective de l’accrochagede l’œuvre au sein des salles dudépartement ancien, en 2013.

- La poursuite du projet de redéploie-ment des collections d’artilleriesituées en façade Nord de l’Hôtel desInvalides, a conduit le départementArtillerie à lancer la deuxième tranchede restauration des bouches à feu qui seront exposées sur la Promenadedes canons. Au second semestre2012, cinq canons en bronze desXVIIIe et XIXe siècles ont été restaurés.

- A l’occasion de l’exposition LesCouleurs du ciel. Peintures des églisesde Paris au XVIIe siècle, présentée aumusée Carnavalet du 4 octobre 2012au 24 février 2013, le musée del’Armée a consenti le prêt exceptionneldu modello du décor de la coupolede l’église du Dôme, chef d’œuvre de la maturité du peintre Charles deLa Fosse (Paris, 1636 – Paris, 1716).

LA RESTAURATION DU MODELLO DE L’APOTHÉOSE DE SAINT-LOUISPAR CHARLES DE LA FOSSE

A l’occasion de l’exposition Les Couleurs du ciel. Peintures des églises de Paris au XVIIe siècle,présentée au musée Carnavalet du 4 octobre 2012 au 24 février 2013 et organisée en collab-oration avec la Conservation des Œuvres d’Art Religieuses et Civiles (COARC) de la Ville deParis, le musée de l’Armée a consenti le prêt du modello du décor de la coupole de l’églisedu Dôme, chef d’œuvre de la maturité du peintre Charles de La Fosse (Paris, 1636 – Paris,1716). Cette exposition a présenté une occasion unique d’admirer cette œuvre,habituellement conservée dans le bureau historique des Invalides et non accessible auxvisiteurs.

Etape intermédiaire entre les esquisses autographes et les agrandissements réalisés pardes praticiens, ce modello constitue la maquette de présentation du décor mural avant samise en œuvre, de 1703 à 1706, sous la supervision de La Fosse. Peint à l’huile sur quatre lésde toile assemblés en tondo , d’un diamètre de deux mètres, cerné d’un double liséré brunet doré formant un cadre en trompe l’œil, le modello offre un remarquable condensé duprogramme de la coupole dont il diffère par de nombreuses variantes (figures d’angesmusiciens, orientation des regards, attitudes et drapés…) ainsi que par sa vigueur chroma-tique.

Préalablement à son prêt, le modello a bénéficié d’une restauration fondamentale, priseen charge conjointement par le musée de l’Armée et Paris Musées, organisateur de l’expo-sition. Entrée sous l’Ancien régime dans les collections de l’Hôtel des Invalides et présentéeau plafond de l’ancienne salle du Conseil, l’œuvre porte les stigmates de lacérations volon-taires remontant à la Révolution française, son sujet - affirmation de la nature divine dela Monarchie française -, l’ayant désignée pour cible aux vandales. Une première répara-tion fut effectuée en 1807 par Poinselot, peintre-restaurateur des Invalides depuis la fin duXVIIIe siècle. C’est sans doute à cette occasion que l’écu fleurdelisé fut recouvert d’une pièce,dégagée lors d’une intervention au sein des ateliers du Louvre en 1974. La présente inter-vention, menée à bien par Marielle Doyon-Crimail et Marie Begué pour la couche picturale,Chantal Bureau pour le support, a mis en évidence l’excellente facture de l’œuvre, grâce àl’enlèvement des repeints altérés, du vernis oxydé ainsi que de mastics débordants, perme-ttant d’établir un relevé complet des repentirs, traces tangibles des hésitations du peintre etde la spontanéité de sa création, pourtant précédée d’études préparatoires dessinées.

> (Inv. musée de l’Armée, inv. 2, Ea 0014, 1 HNI)

Zoom +

Restauration de la peinture Saint Louisdéposant son épée aux pieds du Christ,esquisse du décor de la coupole du Dômepar Marielle Doyon-Crimail.

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Prêts simples

Le Camp du Drap d’Or, printemps 2015Château d’Hardelot – Condette (Pas-de-Calais), 1er juillet - 21 octobre2012> Demi-harnois de Galiot deGenouilhac, travail milanais, vers1515-1520, inv. G 36> Armure dite du « chevalier deFlorange » et armet complémentaire,travail de Greenwich, vers 1520-1530, inv. G 46 et H 57

Le Musée Nostradamus : 20 ans !Une vie, une collection, Maison de Nostradamus - Salon-de-Provence, 6 juillet -16 novembre 2012> Armet de joute, travail français,vers 1550-1560, inv. H PO 740

Jacob de Gheyn, Espace Richelieu – Richelieu, 15 juillet - 15 septembre 2012> Cabasset, travail hollandais, vers 1640, inv. H 223> Bandoulière de mousquetaire etses 9 charges, inv. 4124 I> Epée, vers 1630, inv. J 178> Mousquet, travail germanique ouhollandais, vers 1640-1650, inv. M 30> Fourquine, XVIIe siècle, inv. M 2049

Floride, 1562-1565, un rêve français,Musée du Nouveau Monde, La Rochelle,28 septembre - 31 décembre 2012> Demi-armure, travail milanais, vers 1560-1565, inv. G 148> Morion-cabasset, travail milanais,vers 1565-1570, inv. H 11414> Rondache, travail milanais, vers 1560, inv. I PO 1624> Epée, travail français, vers 1550,inv. J 94> Dague, travail français, vers 1560,inv. J PO 1075> Hallebarde, travail allemand, vers 1570, inv. K 09273> Mousquet à mèche, travail français,vers 1600, inv. M 12

Lucas Penni. Un disciple de Raphaëlà Fontainebleau,Musée du Louvre, 11 octobre 2012 -14 janvier 2013> Rondache de la prise de Troie, travail français vers 1550, inv. I 161

Prêts ayant fait l’objet de recherches conjointesavec les commissaires etd’un travail scientifique préparatoire à l’établissementdu catalogue.

Les Guerres de Napoléon. Louis François Lejeune, général et peintre,

musée national du château de Versailles et des Trianons, 14 février - 13 mai 2012.> Recueil de Carle Vernet (d’aprèsBardin) présentant les projets d’uniformes pour l’armée impériale,inv.10873 Bib.> Siège et embrasement de Charleroi,le 7 Messidor An II (25 juin 1794), L-F. Lejeune (1775-1848), 1795,inv.DEP 4705 > Ingénieur topographe de 1808ayant rang de capitaine, HippolyteLecomte, 1842, inv.4320 LP 5805(restaurée pour l’occasion).> Habit de brigadier du 16e régimentde dragons, vers 1800, inv.20357 > Casque de dragon, vers 1800-1805,inv. 2009.29.2> Sabre de chasseur à cheval, modèle1790, inv.4776> Lunette d’approche utilisée parBonaparte en Égypte, Chapman, fabricant, Ca24> Lorgnette ayant appartenu àNapoléon Ier, Bapst, fabricant, Ca25> Plaque de zinc peinte utilisée pourles représentations de L’Épopée de Caran d’Ache, « Maison de SaMajesté : un maréchal, un aide-de-camp et un chasseur à cheval de laGarde », inv.19454

Des Jouets et des hommes,Paris, Galeries nationales du Grand Palais12 septembre 2011 - 23 janvier 2012Helsinki, Helsinki Art Museum 21 février - 20 mai 2012> Mameluck à cheval, figurine-jouetayant appartenu au roi de Rome,Premier Empire, inv.04919 > Fusil d’enfant ayant appartenu auroi de Rome, Premier Empire,inv.1316> Trompette d’enfant ayant appartenuau roi de Rome, Premier Empire,inv.0900

La Berline de Napoléon : le mystère du butin de Waterloo,musée national de la Légion d’honneuret des ordres de chevalerie, Paris, 6 mars - 8 juillet 2012> Epée portée par Napoléon Ier

à la bataille d’Austerlitz, Ca 03> Pistolet de l’Empereur, pris lors dela bataille de Waterloo, Ca 20> Assiette en argent du service del’Empereur, prise au soir de la bataillede Waterloo, Biennais, Ca211

Napoleon : Revolution to Empire,National Gallery of Victoria, Melbourne,2 juin - 7 octobre 2012Le musée de l’Armée a contribué pardes prêts de la plus haute importance

>) PP RR EE TT SS EE XX TT EE RR II EE UU RR SS

Restauration des canons exposés en façade Nord par l'équipe de la société A.Corros.

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à cette manifestation qui a réuni pour la première fois en Australie desobjets venus des collections les plusprestigieuses de France et du mondeentier. La préparation de l’expositiona été l’occasion d’échanges prometteursavec les membres de l’équipe scien-tifique du musée, mais aussi avec lesspécialistes de l’équipe multimédia,très en pointe dans les domaines dela médiation numérique.Tout en présentant la biographie dupersonnage et en analysant son pouvoir,ainsi que le contexte dans lequel s’estinscrite son action, l’exposition a établiun dialogue pertinent et passionnantentre l’histoire de l’Empire français etcelle de l’Australie, notamment à travers les travaux des scientifiques etles récits de voyages.Signalons à ce propos que la présencedans l’exposition d’une miniature survélin représentant les emblématiquescygnes noirs du jardin de Joséphine à la Malmaison – miniature indiquéepar le département moderne auxcommissaires de l’exposition à l’occa-sion d’une découverte fortuite dansune collection particulière – a été très remarquée et que le directeur dela National Gallery of Victoria a tenuà remercier officiellement le muséepour cette contribution.

> Chapeau porté par Napoléon Ier

à Sainte-Hélène, Ca34> Sabre offert au général Bonapartelors de la bataille des Pyramides,inv.3674 DEP> Pistolet de luxe à décor dit « retour d’Égypte », inv.12179> Aigle de drapeau, Premier Empire,inv.07314> Abeille de bronze ayant servi à la décoration de Notre-Dame deParis lors du sacre de Napoléon Ier,inv.05297> Le mamelouk Raza Roustam(1780-1845), Jacques-Nicolas Paillotde Montabert (1775-1848), 1806,huile sur toile, inv. 06-502486> Portrait de Bonaparte et Berthier à Marengo, Robert Lefévre, JosephBoze et Joseph Vernet, 1800-1801,huile sur toile – dépôt de laFondation Napoléon au musée del’Armée.

Napoléon Bonaparte et l’Empire,1793-1815,Médiathèque Jacques-Baumel, Rueil-Malmaison, 1er- 30 septembre 2012

Exposition à l’occasion du PremierJubilé impérial organisé dans le cadredes Journées du patrimoine 2012.Prêts de 8 figurines-statuettes de la

collection Bernard Franck, inv.05481> Hussard de Bonaparte (1799),inv.05481/167> Vétéran de la garde impériale,inv.05481/173> Flanqueur-grenadier de la gardeimpériale (1810) , inv. 05481/182> Mameluck de la garde impériale(1812), inv.05481/184> Porte-aigle du régiment desgrenadiers à pied de la garde impériale,inv.05481/187> Tambour du régiment desgrenadiers à pied de la garde impériale, inv.05481/191> Dragon de la garde impériale(1810), inv. 05481/230> Napoléon Ier, inv.05481/248

Péplum,Musée Gallo-Romain Saint-Romain-en-Gal, 9 octobre 2012- 7 avril 2013> Mannequin de Secutor, inv. 18-35> Mannequin de légionnaire romain,inv. 14-31> Mannequin de chef gaulois, inv. 12

Les commissaires de cette expositionont, en premier lieu, sollicité le muséede l’Armée pour le prêt de sixmannequins antiques provenant de la Galerie du Costume de Guerre(1876). L’état de conservation de ces figures n’étant pas entièrement satisfaisant et leur restauration nécessitant le recours à un prestataireextérieur (particulièrement pour les éléments en plâtre polychrome), le choix final s’est porté sur troismannequins, dont les équipements,armes et vêtements en métal, cuir et textile ont été traités par les trois ateliers de restauration du musée,alors que les parties en plâtre ont été nettoyées et consolidées, aux fraisde l’emprunteur, par une restauratricespécialisée.

Des Aigles et des hommes, sur les traces de la Grande Armée,Service historique de la Défense,Vincennes, 29 novembre 201224 février 2013

Intervenant chronologiquement justeavant "Napoléon et l'Europe" aumusée de l'Armée, l'exposition Desaigles et des hommes a été l'occasionde resserrer les liens entre deux établissements patrimoniaux de laDéfense dont les préoccupations sontproches. La convention de partenariatconclue entre le musée de l'Armée et le Service historique de la Défensefaisait en effet état des prêts consentisde façon réciproque à chacune de cesmanifestations, dont les périmètres

nettement définis se complètent sansredondance. Outre les prêts, ce parte-nariat comprenait une part de com-munication et de travaux scientifiques. Plusieurs membres duSHD ont ainsi contribué au cataloguede l’exposition Napoléon et l'Europe,quand le conservateur du départementmoderne du musée de l'Armée a étéinvité à participer au programme desconférences de la Saison GrandeArmée à Vincennes (décembre 2012 -février 2013), ainsi qu'à intervenir lors du colloque Guerres et arméesnapoléoniennes, bilan d'un renouveauhistoriographique (30 novembre - 1er décembre 2012).

> La route de Moscou à Smolensk,gouache et aquarelle sur papier, XIXe s.,anonyme, probablement réalisé parun témoin de la retraite de Russie(restauré pour l’occasion).> Écritoire de campagne du généralGuyot, inv.21902> Bureau de campagne du JB Pierre,sous-inspecteur aux revues, inv.20710> Aigle régimentaire modèle 1804,inv. 7312 > Sabretache de hussard du 5e régiment, inv.0432 > Fusil d’infanterie modèle 1777modifié an IX, avec baïonnette, M 481> Sabre de cavalerie légère an XI àgarde à trois branches, avec fourreau,inv.999.175> Habit de grenadier à pied de lagarde impériale, avec épaulettes,inv.2005.41.05> Habit ayant appartenu au généralde La Roncière, avec insigne de laLégion d’honneur, inv. 5068 et 4913> Habit de gendarme auxiliaire dit « du département de Marengo »,inv.323bis> Habit de chirurgien du 27e régimentd’infanterie légère, inv.0402> Habit de fantassin du 12e régimentd’infanterie légère, inv.2005.41.18> Tambour de compagnie et paire debaguettes, inv.21130 et 21130.1> Gilet et pelisse de colonel du 4e

régiment de hussards, inv. 0427 > Cassette contenant des renseigne-ments sur les armées autrichiennesd’Italie et d’Allemagne en 1805, MGBiennais, tabletier, inv.21253> Insigne de chevalier de la Légiond’honneur, inv.21008 > Plaque de shako du 4e régimentd’artillerie, inv.04495/549> Plaque de shako d’infanterie de la garde impériale, inv. 04495/512

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COLLECTIONS ET POLITIQUE SCIENTIFIQUE

Prêts précédés d’un important travail scientifique préparatoire et d’une contribution au catalogue

Les couleurs du ciel. Peintures des églises de Paris au XVIIe siècle,musée Carnavalet, Paris, 4 octobre 2012 - 24 février 2013.> Modello de l’Apothéose de SaintLouis, Charles de La Fosse, inv.2,Ea0014, 1HNI.

Le prêt de cette esquisse, et surtoutla préparation de sa restauration, ontfait l’objet d’un important travail sci-entifique préalable visant à retracer leparcours de l’objet et ses vicissitudes.Une mission au C2RMF a permis dereconstituer le dossier ouvert à l’occa-sion des examens scientifiques et dela restauration de l’esquisse en 1974.Ces éléments ont fait l’objet d’uneintervention de Sylvie Le Ray-Burimidans le cadre du colloque « 340 ansd’histoire des Invalides » - musée del’Armée, 4 et 5 décembre 2012.(sur la restauration : cf.p 39)

Lyon au XVIIIe siècle, un siècle surprenant, Musée Gadagne - Lyon,21 novembre 2012 -5 mai 2013.- Fusil de chasse à silex, travail lyonnais,vers 1760, inv. M 622 - Pistolet à silex, travail d’Abel à Lyon,

vers 1650, inv. M 20095- Paire de pistolets à silex, travail de Meyer à Lyon, vers 1660-1670,inv. M 07661- Pistolet-éprouvette, travail de Davierle Cadet à Lyon, vers 1760, inv. M07705

Le prêt de ces armes a été accompa-gné de la rédaction, par Jean-PierreReverseau (précédent conservateurdu département ancien du musée de l’Armée) d’une étude de synthèsesur l’arquebuserie lyonnaise aux XVIIe

et XVIIIe siècles, intégrée au cataloguede la manifestation.

Demandes de prêt abandonnées mais ayant fait l’objet de recherchespréalables

> Edme-François Jomard (1777-1862) :un Égyptien de Polytechnique àPalaiseau, École polytechnique,Palaiseau, 15 septembre-15 décembre2012> Minsk, Musée national d’histoire de la République de Biélorussie, La guerre de 1812 dans l’histoire deMinsk, novembre 2012> Bruxelles, musée royal de l’Arméeet d’Histoire militaire, Léopold deMoscou à Paris

Lithographie représentant des dignitaires ottomans, extrait de l’ouvrage Etat militaireottoman depuis la fondation de l'empire jusqu'à nos jours : album des figures et des dessinsmentionnés dans le Ier volume : Les Janissaires, par Ahmed Djévad, Constantinople, 1882.Ouvrage conservé à la bibliothèque du musée.

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L’exposition : 1917,Centre Pompidou Metz DU 25 MAI AU 24 SEPTEMBRE 2012Les Invalides ne sont pas l’unique lieu où les collectionsdu musée de l’Armée s’offrentau regard du public. Le muséecontribue effectivement pardes prêts à de nombreusesexpositions temporaires, enmoyenne une trentaine paran. Ces mouvements d’objetslui permettent de développerdes liens avec d’autres insti-tutions, tout en offrant unevisibilité aux collections quine peuvent être exposées surle site des Invalides, et encontribuant à son rayon-nement national et interna-tional. Les expositions sontaussi une occasion souventdéterminante, de fairedécouvrir les objets et œuvresdes collections dans un autrecontexte, avec le regardd’autres disciplines qui enmettent en évidence desaspects jusqu’alors méconnus.C’est dans le cadre de cettepolitique que s’est inscrite laparticipation du musée del’Armée à l’exposition 1917,au Centre Pompidou-Metz,et le partenariat conclu aveccette même institution. Ceprojet a mobilisé les équipesdes deux établissements etdonné lieu à des échangesscientifiques particulièrementfructueux.

En étudiant la productionartistique de l’année 1917 àla lumière des faits historiqueset de leurs conséquences surle destin des artistes, cettemanifestation pluridisciplinairea offert des réponses auquestionnement fondamentalde la production culturelleen temps de guerre. Leséquipes du musée de l’Arméeont fait de nombreusespropositions de prêts, denatures très diverses, duspectaculaire char FT 17 aucélèbre tableau de FélixVallotton, Verdun en passantpar des pièces moins connuesmais toutes significatives ;

elles ont participé par ailleursau catalogue de l’expositionpar des essais et des noticesd’oeuvres et d’objets. La sélection des prêts s’esteffectuée notamment grâceaux conseils des départementsiconographie et contemporain,tandis que le départementde l’action culturelle et de lamusique ainsi que la divisionde la recherche historique etde l’action pédagogique ontproposé des pistes pour laprogrammation culturelle quia accompagné l’exposition.

ŒUVRES ET OBJETS PRETES

Armement :

> Char Renault modèle FT17,France, 1917, inv.21374Il s’agit du premier prêt decette pièce depuis plus de40 ans et son déplacement anécessité la mise en œuvred’une lourde opération logistique qui a mobilisé, les équipes de la régie descollections et de la conserva-tion, ainsi que la société detransport spécialisée Bovis. Elles’est déroulée en 3 temps :le char, d’un poids de 6tonnes, a été surélevé aumoyen de crics hydrauliquespour placer des chaînesautour des chenilles, afin deles bloquer ; des roulementsont été positionnés sous cesdernières afin de faciliter sondéplacement vers le camionde transport. Le char aensuite été soulevé par uncamion-grue pour être posésur un camion plateau etprendre la direction de Metz.

Pièces d’uniformes :

> Casque expérimentalDunand, modèle 1918, pourchar de combat, France,inv.3673DEP> Masque à gaz ARS(appareil respiratoire spécial),France, 1917, inv.21413

Iconographie :

> Tableaux- Verdun, Félix Vallotton,huile sur toile, 1917, inv. 21889- Cimetière de Benay prèsSaint-Quentin, MauriceDenis, huile sur toile, 1917,inv. 2009.13.1- Gare de l’Est, MaximilienLuce, huile sur toile, 1917,inv. 11071- Portrait de Guynemer, Henri Zo, huile sur toile, 1918,inv. 34T, Eb 2095/1- Treat’em Rough ! Join theTanks, affiche, NationalPrinting and EngravingCompany, Etats-Unis

> Dessins- Fusées et projecteurs, Paul Madeline, dessin, 1917,inv.1173T- Le bombardement(156e régiment d’infanterie),Caporal André Ducuing,dessin, 1917, inv.19492- « Parce que… » - scènesymbolique sur les destructionsde 1914, Jean-Louis Forain,dessin, vers 1917, inv.22098

> Epreuves photographiques- Gare de Metz-Sablon, vueaérienne. 3500 m., 4 juin1917, 11heures, AdjudantHenri Rebourg, tirage photographique,inv.2010.0.335- La ferme d’Alger, la tranchée Wurtzburg,3 juin 1917, 9h30, vueoblique, anonyme,Champagne-Ardenne, Bois Vidalet, inv.09656-14- La crête des Eparges, vueaérienne. 1600m., 22 janvier1917, 11 heures, anonyme,tirage photographique,Meuse, Les Eparges,inv.09656-15- La Fille-Morte, vue aérienne.1000m., 14 avril 1917, 11heures, anonyme, tiragephotographique, Forêtd’Argonne, inv.09656-16- Nord de la ferme de laHardonnerie, vue aérienne,70/18, 22 janvier 1917,Lieutenant Gérald Allégret,

tirage photographique,Meuse, La Hardonnerie,inv.09656-17- Ludwigshafen, vue aérienne.24 décembre 1917, anonyme,tirage photographique,inv.09656-18- Versailles, vue aérienne,1917, anonyme, tirage photographique, inv.09656-19- Fort de Troyon, vue aérienne,septembre 1917, anonyme,tirage photographique,Meuse-Fort de Troyon,inv.09656-20- Metz-Gare des Sablon etNord de la GrangeL’Hermite, vue aérienne,3500m., 4 juin 1917, 11heures, Adjudant HenriRebourg, tirage photogra-phique, Metz, inv.09656-21- Metz-Gare des Sablon etNord de la GrangeL’Hermite, vue aérienne, 3 500m., 4 juin 1917, 11heures, Adjudant HenriRebourg, tirage photogra-phique, Metz, inv.09656-22- Nord Somme-Py, vue aérienne, 3 200m ., 7 février1917, anonyme, tirage photographique, Marne-Somme-Py-Tahure,inv.09656-38- Venise, vue aérienne, 1917,anonyme, inv.09656-39- Vue prise de l’observatoiredu fort de Tavannes en mai1917, anonyme, tirage photographique, Meuse,inv.09656-40- Ouvrage de Mormont, vue aérienne, 1600 m., 18 septembre 1917, 14h30,anonyme, Meuse, inv.21589-1-2- Photographies aériennes,Photographies de la GrandeGuerre (album), anonyme,France, 1914-1918,inv.2761/13 BIB- En reconnaissance photographique, album de photographies aériennesréalisées en 1917, CaporalEmile Jolibois, après 1918,inv. 28854

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[DES PRETS EXCEPTIONNELS POUR UN PARTENARIAT ENTRE LE MUSEE DE L’ARMEE ET LE CENTRE POMPIDOU METZ]

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Objets :

> Drapeau des volontairesaméricains, 1914-1916 (tablier, hampe, pique), entre1891 et 1896, inv.360C1> Panneau indicateur enbois, France, XXe s., inv.423C> Miroir « Souvenir 1914-1917 », Christofle,Paris, 1917, inv.2010.37.1> Coq d’église, sculpture,XIXe s., inv.05807C1> Autel de campagne, débutXXe s., inv.32380> Retable pour autel portatif,début XXe s., inv.32427

Laurent Charbonneau, « ARS 17 » Jordan Gaspin, « Uniforme »François Lagrange, biographies : « Bethmann-Hollweg », « Briand », « Caillaux », « Clemenceau », « LloydGeorge », « Painlevé », « Poincaré ».

Sylvie Leluc et ChristophePommier, « L’artillerie » Sylvie Le Ray-Burimi, "Félix Vallotton"Anthony Petiteau, "Maurice Denis"Emmanuel Ranvoisy, « Char»Emilie Prud'hom et Marine Branland,"Missions artistiques auxarmées"

[DES PRETS EXCEPTIONNELS POUR UN PARTENARIAT INITIE PAR LE MUSEE DE L’ARMEE ET LE CENTRE POMPIDOU DE METZ]

Contributions au catalogue / rédactions de notices pour le catalogue, 1917, Editions du Centre Pompidou Metz, juin 2012, 592 p.

LA REGIE DES COLLECTIONS

Le département a élaboré et superviséla seconde phase du chantier des collections de figurines. Ce chantier,mené en étroite collaboration avec ledépartement moderne, aura permisd’examiner dans le cadre d’un constatd’état et de conditionner près de 100 000 de ces pièces en vue de laprésentation d’une sélection significa-tive dans la salle d’exposition perma-nente en cours de préfiguration et du transfert de la plupart d’entre ellesdes Invalides vers les réserves déloca-lisées. Le récolement de près de 33 000 figurines a parallèlement étéeffectué, dont 30 407 au cours del’année 2012.

A l’instar du chantier des collectionsde figurines, le département a contri-bué à l’élaboration du cahier descharges du chantier de la collectiond’emblèmes. Ce travail a été effectuéen collaboration avec le départementcontemporain. Environ 600 emblèmes,piques et hampes ont fait l’objet deconstats et ont été conditionnés, surle site des Invalides, en vue de leurtransfert vers les réserves délocalisées.Les transferts de ces objets ont étéeffectués à un rythme hebdomadairepar l’équipe du département. Les objetsont été traités par anoxie dynamiqueavant leur stockage définitif dans lesréserves délocalisées.

Enfin, le département a travaillé encollaboration avec le service d’organi-sation des systèmes d’information àla mise en place du matériel d’analysedes conditions climatiques au sein desvitrines d’exposition temporaire. Cetéquipement permet de connaître précisément l’amplitude et l’ampleurdes variations climatiques dans les vitrines et d’agir rapidement sur lesinstallations de climatisation. Il permetégalement de transmettre les donnéesclimatiques aux prêteurs en conformitéavec le facilities report du musée del’Armée.

LE DEPARTEMENT DE L’INVENTAIRE

Depuis quelques années, le déploiementdes collections dans le bâtiment 024, àSatory, a été stabilisé, à l’exception despièces d’équipement (salle 1.06) quifont toujours l’objet d’un chantier descollections et d’opérations de traite-ment matériel et de conditionnement.L’approfondissement du travail sur lescollections, leur mobilisation pour desopérations de valorisation, ainsi que la mise en place de la démarche durécolement topographique supposentdésormais que les mouvements d’objetssortants (prêts pour expositions, campagnes de photographie, restaura-tions…), et entrants (acquisitions,retours de dépôts, transferts d’objetsanciennement conservés aux Invalides…)soient strictement encadrés.

Dans ce but, les deux départementsdes régies et expert-inventaire ontélaboré et mis en œuvre, en liaison

avec les départements chargés de cescollections, des procédures de mouve-ment des objets. La gestion desréserves et des mouvements sur le sitedes Invalides a également été repenséeet a fait l’objet de nouvelles procéduresvalidées. Ces dernières combinent unsuivi matériel au plus près de l’objet etl’utilisation de la base de donnéesinformatique pour enregistrer et actu-aliser les informations liées aux mouve-ments. Ce travail de formalisation des pratiquesest destiné à faciliter et à rationaliser,d’une part les transferts de collectionsprévus à partir de 2013 vers les réservesdélocalisées (figurines, emblèmes, collections d’arts graphiques), d’autrepart leur gestion quotidienne. En effet,les collections du musée sont extrême-ment mobilisées pour des projets d’expositions, celles organisées par le musée de l’Armée ou par d’autresinstitutions à qui des prêts d’œuvres etd’objets sont accordés. Ces manifesta-tions, dont le nombre s’est accru cesdernières années, sont des opportunitésimportantes pour l’étude et la valorisa-tion des collections. Elles représententune charge aussi considérable sur le plan scientifique, logistique et docu-mentaire, et mobilisent différentsacteurs du musée (repérage et étudedes objets, restauration, conditionne-ment, prises de vue photographiques ...).S’imposait donc la mise en place deces procédures destinées à organiserces mouvements, tout en rationalisantle plan de charge des équipes et enassurant la sécurité des objets.

>) MMOOUUVVEEMMEENNTT DDEESS

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Départ du char Renault modèle FT17 pour l'exposition 1917au Centre Pompidou Metz.

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SYNTHESE DES OPERATIONSDE RECOLEMENT

Le récolement des collections dumusée de l’Armée a débuté en 2009selon deux axes de progression : le récolement des dépôts d’une part,celui des collections exposées au public(sur le site de l’Hôtel des Invalides)d’autre part. Si le premier doit sepoursuivre encore pendant plusieursannées (environ 7 000 objets récolés surun total estimé à 25 000), le seconda fortement progressé depuis 2010. Dès 2011, ont donc été lancées descampagnes de récolement des collec-tions en réserves : réserve de l’Arsenal,armes d’épaule (Satory, bâtiment 014),armes d’hast et armes blanches (toussites), chantiers des collections d’artsgraphiques, de figurines et d’emblèmes.L’année 2012 a vu la poursuite de ceschantiers, ainsi que l’élaborationd’une méthode de travail destinée àpréparer et programmer le récolementdes collections conservées dans lebâtiment 024 (Satory).

LE RECOLEMENT DES COLLECTIONS EXPOSEES

Ces opérations se déroulent dans desespaces d’exposition ouverts au publicla plus grande partie de la journée, ce qui implique un fort niveau de

contraintes. Les collections sontrécolées suivant le parcours de visitede chacun des départements. Lesdépartements thématiques (artillerieet iconographie) effectuent le récole-ment de leurs œuvres et objetsexposés de manière concomitante. Fin 2012, les salles du départementmoderne ont été presque intégrale-ment récolées, la finalisation de cetteopération devant avoir lieu dans lespremières semaines de l’année 2013.

LE RÉCOLEMENT DANS LE CADRE DES CHANTIERS DE COLLECTION

Les trois chantiers qui se sont déroulésen 2012 ont intégré des opérationsde récolement et d’informatisationdes collections.

- Le récolement des collections d’artsgraphiques est effectué par leséquipes d’un prestataire extérieur encharge du chantier, en collaborationavec le département iconographie etle service de l’inventaire. A terme, cescollections seront transférées dans lesnouveaux locaux du département, encours d’aménagement.

- Le récolement des figurines esteffectué par le département moderneen parallèle de l’avancée du traitement

matériel des objets (conditionnement)par le prestataire. Ce type d’objet anécessité une approche méthodo-logique particulière. En effet, le volumede la collection de figurines (environ150 000 unités) ne permettait pas un récolement et une informatisation des objets pièce à pièce, ce que nejustifie par ailleurs pas la naturemême de cette collection. La plupartdes figurines appartiennent à ungroupe plus vaste, puisqu’il s’agit d’unités miniatures destinées à repro-duire un ensemble (dans la plupartdes cas, un régiment). C’est d’ailleursde cette manière que les pièces sontentrées dans les collections du muséede l’Armée au fil du temps : il a étéfait l’acquisition de collectionsentières, composées de lots qui ontété dénombrés lors de leur arrivée au musée. Partant de ces principes, il a donc été décidé de considérer les figurines par rapport au groupeauquel elles appartiennent, ce qui a notamment permis de réaliser uneinformatisation par lot et non pièce à pièce. Ont ainsi pu être traitées plus de 30 000 unités au cours desannées 2011 et 2012. L’ont été prioritairement, tant sur le planmatériel que documentaire, les figurinesdestinées à être exposées dans lesfutures salles d’exposition permanentedévolues à cette thématique. Le chantier a également permis de

FOCUS SUR : LES COLLECTIONSD’ARTILLERIE

A la suite de la livraison du bâtiment004 des réserves, le transfert desmatériels d’artillerie vers ce bâtiments’est poursuivi, en particulier l’ensembledes objets stockés en cave 45(Invalides). Les matériels de petits etmoyens calibres ont été palettisés etrangés sur des étagères. Les grosmatériels ont été stockés au sol, sousles rayonnages. L’ensemble des objetsa été étiqueté, classé et localisé.

Dans le cadre de la mise en œuvre duchantier de restauration des façadesde la cour d’Honneur de l’Hôtelnational des Invalides, quarante piècesd’artillerie exposées dans la partieSud de la cour ont été déplacées. La totalité de cet ensemble a étéredéployé sur le site des Invalides, enfaçade Nord et dans la cour d’Honneur.

Récolement des collections

Installation sous le porche Nord des Invalides, d'un canon ottoman en bronze du XVIIIe siècle provenant d'Alger.

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COLLECTIONS ET POLITIQUE SCIENTIFIQUE

préparer le transfert progressif de cespièces vers le pôle réserves où ellesprendront pour la plupart place dansleur nouveau conditionnement.

- Le récolement des emblèmes esteffectué par le département contem-porain en parallèle des opérations detraitement matériel, réalisées par unprestataire (restauratrices spécialistesdes textiles) qui déploient, micro-aspirentet conditionnent les objets. Cesopérations permettent notamment dedéployer des pièces qui ne pouvaientplus être manipulées depuis de nombreuses années. Une observationminutieuse de chacune, nécessaire au récolement, a donc été possible.De même que pour les figurines, lesemblèmes sont progressivementtransférés vers le pôle réserves où ils subissent un traitement de désin-sectisation par anoxie avant d’êtreredéployés dans leur nouveau modede conditionnement.

Ces trois chantiers nécessiteront donc des transferts et des opérationsde déploiement définitif au cours del’année 2013. Le travail de récolement,qui a donné lieu à une informatisationfiable de ces collections, faciliteraégalement à l’avenir la gestionadministrative et documentaire de ces mouvements.

LE RECOLEMENT DES COLLECTIONS CONSERVEESEN RESERVES

� L’Arsenal Les collections conservées dansl’Arsenal (parcours de visite dudépartement ancien) sont en coursde récolement par l’équipe dudépartement ancien. Les armes d’hastqui y sont conservées ont fait l’objetd’une campagne de récolement dansle cadre du récolement global de cetype d’objet (cf infra). Ce type decampagne liée à des projets de réorganisation ou de valorisation, permet d’approfondir la connaissancesur certains pans des collections.Ainsi, des pièces archéologiques detout premier ordre ont été redécou-vertes ; un partenariat avec l’Institutnational de la recherche et del’archéologie préventive (INRAP) a étésigné dans l’optique de leur étude.

� Les armes d’épaule (Réserves, bâtiment 014) Les armes d’épaule conservées enréserve sont récolées par le pôleexpert-armement qui assure leur gestion en cohérence avec celle des

armes conservées en zone militairesensible (ZMS). Ce travail donne lieu à une étude poussée des pièces, tantsur le plan technique que sur celui de l’étude de leur histoire. Un relevéintégral des poinçons et des marquesest effectué ; une attention particulièreest apportée à la vérification de laconformité à l’inventaire de chaquearme et des pièces annexes (baïonnettes,pièces mobiles…), source fréquentede confusion pour ce type d’objet.

� Les armes d’hast et armesblanches Le récolement de tous les objets relevant de cette typologie est effectuédans le cadre d’une même campagne,quel que soit le département gestion-naire de l’objet. En effet, traiter simul-tanément des objets de même typefacilite la compréhension de la collec-tion dans sa globalité et la résolutiondes problèmes de conformité à l’inventaire. Des objets indûmentassimilés aux collections au fil dutemps ont été identifiés et clairementséparés des collections patrimoniales.Le passage en revue systématique de toutes ces armes et l’approchedocumentaire développée ont également permis de distinguer certaines pièces particulièrementintéressantes, ouvrant donc des perspectives de valorisation éditorialede ce travail de fond.

� Les instruments de musique En raison de la spécificité de ce fondset du nombre relativement réduit depièces, une campagne de récolementspécifique aux instruments demusique conservés en réserves a étéprogrammée. Pendant six mois,l’ensemble de la collection, soit 346objets, a été passé en revue. Ce travail s’est inscrit dans le contexteplus large d’une attention portée à ce fonds en prévision de l’expositionfuture d’un certain nombre d’entreeux dans les nouvelles salles d’exposi-tion permanente dévolues à cettethématique.

� La méthodologie de récolementdes séries La progression du récolement des collections exposées a conduitl’équipe de l’inventaire à réfléchir à la poursuite du travail sur les collections conservées en réserves,notamment dans le bâtiment 024 dupôle réserves. L’important volumed’objets concernés, ainsi que ladimension sérielle de la collection,accentuée par l’organisationtypologique du rangement dans lesréserves, ont nécessité une adaptation

de la méthodologie. La première étape de ce travail a consisté à cerner le nombre d’objetsconservés dans ces espaces. Ledénombrement a conjugué trois facteurs : le comptage des objets,l’exploitation des documents élaboréspar le département des régies dans lecadre des transferts (listes de colisage,tableurs d’optimisation des espaces…),la vérification de la nomenclature delocalisation. Ce travail a abouti d’une part à lacréation d’un document de synthèse(tableur) recensant précisément le nombre d’objets par unité de loca-lisation ; d’autre part à une réflexiongénérale sur les procédures nécessairespour encadrer les mouvements d’objets(cf infra).La question du récolement proprementdit a nécessité l’élaboration d’uneméthodologie adaptée au nombred’objets extrêmement important àtraiter, ainsi qu’à leur nature (objetsde série pour beaucoup) et au range-ment typologique mis en place dansles réserves. Deux séries de tests ont été effectuéespar le service de l’inventaire : en pre-mier lieu le récolement d’une série deguêtres, en second lieu le récolementde la première travée de la réservedes coiffes. De ces tests, les équipesont pu tirer des enseignements précieuxet formaliser la méthodologie la plusefficace à adopter pour le récolementde ces objets. Ces conclusions ont été réunies dans un document(Méthodologie du récolement enréserves) destiné à tous les membres de la conservation impliqués dansles opérations de récolement. Lerécolement de la première travée des coiffes (195 objets au total) a étécomplètement conduit selon cetteméthode. Le principe de base adoptépour l’élaboration de cette dernièreconsiste à délimiter les différentesphases de travail du récolement(identification de l’objet, relevés, vérification de la conformité àl’inventaire, informatisation de l’objet sous Micromusée, enrichissementdocumentaire de la fiche…) afin dedistribuer le travail selon les compé-tences des différents intervenants.L’enjeu de cette méthodologie est de conserver un bon niveau de communication entre les différentsintervenants intéressés à la connais-sance des collections (départementsexpert-inventaire ; des régies ;chronologiques ; thématiques). Samise en œuvre devrait permettre derécoler environ 2 000 coiffes au coursde l’année 2013.

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LE RECOLEMENT DES DEPOTS

Les opérations de récolement desdépôts menées en 2012 ont été relativement hétérogènes : poursuited’opérations d’ampleur (récolementdes dépôts du musée de l’Armée aumusée du quai Branly ou auprès de laFondation de la Chasse et de laNature) ; engagement de campagnesmobilisatrices (récolement des 509objets déposés au musée du Souvenirde Saint-Cyr Coëtquidan) ; conduitede campagnes plus limitées (muséenational de la Renaissance, cerclenational des Armées…). Le cas parti-culièrement épineux des dépôtscroisés avec le musée du quai Branlyconnaît des évolutions notables. Eneffet, après avoir accueilli ses équipesaux Invalides au cours des années2010, 2011 et 2012, c’est au tourdes équipes du musée de l’Armée derécoler trois jours par mois dans lesréserves du musée du quai Branly.Ces sessions de récolement devraientpermettre de récoler plusieurs centainesd’objets en 2013. Par ailleurs, uneconvention sera signée au premiersemestre 2013 afin de formaliser le traitement futur des objets dont le statut n’a pas encore pu êtretotalement éclairé, malgré le travaildocumentaire minutieux effectué parles deux équipes.Chacune de ces missions a néanmoinspermis de progresser dans le récolement général des collections du musée de l’Armée, et de régulariserla situation d’objets particulièrementvulnérables car conservés hors-les-mursde l’établissement. Dans certains cas,il a été mis fin au dépôt qui n’étaitplus adéquat avec la situation actuellede l’institution dépositaire, ni avec lesprojets du musée. Ainsi, les deuxobjets déposés auprès de la Sociéténationale immobilière ont réintégréle musée au deuxième semestre 2012 ;le tableau intitulé Le Billet de logementa d’ailleurs été restauré pour êtreexposé au public au sein de l’exposi-tion Avec armes et bagages… dansun mouchoir de poche.

BILAN ET PERSPECTIVES

L’analyse des résultats des différentescampagnes abouties en 2012 nesaurait être pertinente sans une compréhension générale des résultatschiffrés atteints en quatre ans de2009 à 2012 inclus. Il faut soulignerque le rythme des diverses campagnesest très variable, en particulier selon

la nature des objets, et rappeler queles résultats atteints sont tributairesdes moyens mis en œuvre, notammentles crédits de vacations, ce que révèleun examen attentif des chiffres lesplus récents. Le bilan global affiché dans le tableau« Récolement décennal : campagnesabouties 2009-2012 » met en évidencele traitement, en trois ans et demi, de plus de 48 000 objets soit prèsd’1/10ème des collections, qui sontévaluées à 500 000 objets ; un examenattentif de ce tableau révèle, de plus,que près de 75% de ces objets ontété récolés en 2012, ce qui peut surprendre. En fait, les campagnesconduites en 2012 ont porté, pourplus de 30 000 pièces, sur des objetsde série, à savoir des figurines et desobjets conservés en réserves, dont le traitement est plus rapide une fois la méthodologie arrêtée. Plusprécisément, l’établissement conserve155 000 figurines qui ont fait l’objetde trois campagnes successives derécolement jusqu’à 2012. L’effortréalisé sur les photographies doitégalement être souligné, avec troiscampagnes touchant aux photogra-phies du Second Empire, au titre despremière et deuxième campagnes.Les albums photographiques corres-pondent au travail en cours, engagésur les fonds liés à la Première Guerremondiale. Ce tableau présente égale-ment la campagne portant sur lesinstruments de musique, ainsi que les campagnes dites thématiques -armes blanches africaines et orientales ;dagues (en relation avec le projetd’exposition temporaire sur lesMousquetaires en 2014).Le tableau « Récolement des dépôtsdu musée de l'Armée 2009-2012 »présente toutes les campagnes derécolement des dépôts conduites en2012. La réduction des crédits devacations, mise en œuvre à partir dejuin 2012, a conduit à l’interruption desrécolements de dépôts à l’exceptionde celui du musée de la Légionétrangère à Aubagne, mené à l’automne 2012, dont le résultat seracomptabilisé au titre de 2013 une foisle traitement documentaire effectué.La mobilisation d’une partie dudépartement expert-inventaire, quiassure la majeure partie des opérationsde récolement des dépôts, pour lecommissariat de l’exposition Avecarmes et bagages… dans un mouchoirde poche, explique aussi que descampagnes de récolement de dépôtsplus ambitieuses n’aient pu êtreengagées.D’autres campagnes d’ampleur se

déroulent de manière pluri-annuelle,avec un bilan non encore visible, àl’exception de celle des fanions, quicorrespondent à une première étapedu récolement portant sur lesemblèmes de l’établissement (cf supra,Chantiers de collections).Ce bilan, particulièrement flatteur,masque des perspectives moins favorables. Le ralentissement durythme sera, en effet, significatif en2013 avec la diminution des créditsde vacations, d’ores et déjà program-mée. C’est ainsi que la campagne de récolement des figurines sera suspendue pendant un an, ledépartement moderne se voyant contraint de concentrer ses efforts surla mise en œuvre de l’expositionNapoléon et l’Europe (27 mars -14juillet 2013). De la même manière, le chantier des collections iconogra-phiques, initialement programmé surles années 2013/2014, verra unallongement des opérations sur lesannées suivantes.

Pièces et éléments d'artillerie conservés en réserve. Un système de racks rend lestockage plus facile et permet de mieuxoptimiser l'espace.

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COLLECTIONS ET POLITIQUE SCIENTIFIQUE

Récolement décennal : campagnes abouties 2009 - 2012

Département Campagne Dates Objets

Cour d'honneur, A, B, C, D Cour d'honneur E et FCour d'honneur G et HFaçade Nord - InvalidesCours Victoire et Angoulême - InvalidesSatory bât. 004Salles d'exposition permanente et ArsenalSalles d'exposition permanenteSalles d'exposition permanente / cave 59Arsenal - campagne 1Arsenal - campagne 2Dagues 1Section classique (salles)Armement XVIIIe et XIXe s. - campagne 1Armement XVIIIe et XIXe s. - campagne 2Figurines - campagne 1, figurines en ronde-bosseFigurines - campagne 2, figurines de carte (Wurtz, Roux, Muratti, Bronner)Figurines - campagne 3, figurines de carte, dioramasArmes d'hast - campagne 1Armes blanches africaines et orientalesFanions - réserve Perpignan (Invalides)Salles Troisième République (Alsace-Lorraine)Pastels et dessins sur grille, salle 15, Satory bâtiment 24Pastels, salle 17, Satory bâtiment 24Tableaux en salles, département modernePhotographies Second Empire - campagne 1Photographies Second Empire - campagne 2Albums photographiques, chantier Iconographie (lot 2)Salle des coiffes, travée 1Instruments de musique

2009200920092009

2009-20102010

2011-20122009201020112011201220102010201120112012201220112012

2011-20122010-2011

201120112011

2011-20122011-20122011-2012

20122011-2012

7074994663

10889

1 581411220

1 18219444517648

2 50514 59415 813

5022933572412727

164536219

378 (40401 éléments)

194346

549

3 588

33 581

795

357241

1 351

194346

41 002

Objets pardépartement

récolement en 2009 récolement en 2010 récolement en 2011 récolement en 2012

ArtillerieArtillerieArtillerieArtillerieArtillerieArtillerieArtillerie AncienAncienAncienAncienAncienModerneModerneModerneModerneModerneModerneArmes blanchesArmes blanchesEmblèmesContemporainIconographieIconographieIconographieIconographieIconographieIconographieSatoryMusique

TOTAL global

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Récolement des dépôts du musée de l'Armée 2009-2012

Année Campagne

2009

Institution nationale des InvalidesMusée Historique de StrasbourgBasilique de Saint-Denis Musée Leclerc Jean Moulin, ParisMusée national de la Légion d'honneur

Musée des Arts et MétiersMusée de la PosteMusée de BloisMusée national du Moyen-Âge/ClunyMusée des Plans-reliefsMusée national de FontainebleauMusée de l'Ile de France à SceauxMusée national des Douanes, BordeauxMusée du Sous-officier d'active de Saint-Maixent-l'EcoleEpinal, 1er régiment de tirailleursCEMAT

EAI Montpellier 2 - Hors KoumiaMusée de l'Empéri - Hors collection BrunonEAI Montpellier 1 La KoumiaMusée des Arts décoratifs et musée de la Mode et du textileGouverneur des Invalides 1SEDACMusée GuimetMusée de la figurine historique de CompiègneGouverneur des Invalides 2DELPATMusée de la France en Algérie, MontpellierMusée de la Batellerie, Conflans Ste HonorineMusée des Troupes de marine à FréjusTréfimétauxMusée Carnavalet, Paris

Fondation de la Chasse et de la Nature, ParisChâteau de ChambordMusée de la Chasse de GienThorey-LyauteyMusée national de la Renaissance, EcouenCercle national des ArméesSNIMusée des Transmissions, Cesson SévignéEcole des Transmissions16e groupement d'artillerie de RennesMusée du Souvenir de CoëtquidanMusée national de la Marine

Total 2009

Total 2010

Total 2011

Total 2012

TOTAL global

11370141

1891135

1584

141541116

232558253

4 0067

42101

6272311

1025

5 528289611553122

1711

509144

1 0957 044

5854141

1181035

1383

141141112

184502170

3 3467

37101

6132311725

4 707289611547122

1611

315118868

5 877

000000000000000000000000000000000000000000000000

00000000000000000000000000000000000000000000

1140

114114

5516000

7101002010

4004

485683

6600500

140000300

8210006000100

8026

1131053

Nombre d’objets à recoler

non localisés

non vus

présumé détruits

déclarés volésVus

2010

2011

2012

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COLLECTIONS ET POLITIQUE SCIENTIFIQUE

Récolement des dépôts du musée de l'Armée,campagnes en cours, 2009 - 2012

Institution dépositaire Notes

Musée du quai Branly

Musée des hussards et maison natale du Maréchal Foch, Tarbes

Musée national du Moyen-Âge / Cluny

Musée Guimet

Mobilier national

Cité de la céramique, Sèvres

Musée de la Gendarmerie, Melun

Un important travail de recherche a été nécessaire pour retracerl'histoire complexe des dépôts croisés entre le musée del'Armée et les établissements dont est issu le musée du quaiBranly (Musée des colonies, MAAO,...). Dossier à compléter parles opérations de récolement des dépôts du musée de l'Arméeau musée du quai Branly (en préparation).

Travail de recherche abouti, récolement physique dès que les équipes de Tarbes seront disponibles.

Dossier clos.

Dossier clos.

Travail de recherche en cours

Dossier clos.

Travail de recherche abouti, dossier en cours

TOTAL

Nombre d’objets estimés

NB : On estime à 1500 le nombre d'objets provenant d'autres institutions, en dépôt au musée de l'Armée.

En raison de la complexité du statut juridique de certains mouvements, ce nombre sera affiné au cours du processus de récolement.

Traitement en bulle d'anoxie des nouveaux objets arrivant en réserve.

450

50

60

1

150

2

3

716

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COMMUNICATIONS

François Lagrange- conférence Les soldats paysans de la IIIe République, table rondeorganisée par la revue Inflexions intitulée « Des paysans des tranchéesaux jeunes de banlieues, qui sont les soldats français ? », musée del’Armée (20 octobre).

François Lagrange et Olivier Renaudeau- conférence Les anges mousquetaires,énigme pluridisciplinaire, séminaire « Histoire des pratiques culturelles »de Dominique Alibert, Institutcatholique de Paris (2 mai).Cette conférence fait suite à la rédaction d’un article (à paraître en2013), sur les « anges-mousquetaires »dans l’art baroque des Andes.

- conférence Les anges mousquetaires,énigme pluridisciplinaire, muséeLambinet, Versailles, suite à l’expositionFastes et ferveur d’Amérique latine,musée Lambinet, 17 sept - 24 déc.2012 (20 janvier).

Sylvie Le Ray-Burimi- conférence Napoléon III et l’Italie.Naissance d’une Nation, 1848-1870,Conseil général de Côte d’Or à Dijon(18 janvier).

- conférence sur le portrait de Louis IIde Bourbon recevant la reddition de Dunkerque par Jean Tassel, acquispar le musée de l’Armée en 2007(présenté dans les salles du départementancien), musée d’Art et d’archéologiede Langres (18 octobre).

- conférence Les représentations desvolontaires français dans les guerresd’indépendance italiennes de 1848-1870 ; colloque organisé - et partiellement accueilli à l’auditoriumAusterlitz du musée de l’Armée - parl’Ecole Normale Supérieure de la rued’Ulm et l’Université de New-York sur le Volontariat armé international(du 12 au 14 mars).

Vincent Giraudier- conférence La mise en musée d’unpatrimoine numérique : l’HistorialCharles de Gaulle lors du colloqueinternational Patrimoines et human-ités numériques : quelles formations ?organisé par les Archives Nationaleset l’Université Paris 8, Paris, du 21 au23 juin 2012.

Emilie Robbe- conférence Histoire de la présentationdes collections du musée de l’Armée(département moderne) de la fin duXIXe siècle aux nouvelles salles perma-nentes (2010-11), lors du colloqueGuerres et armées napoléoniennes :bilan d’un renouveau historiographique,30 nov.-1er déc., au Service historiquede la Défense.Conférence donnée conjointementavec Yves-Marie Rocher, doctorant enhistoire de l’art (SHD).

- conférence L’exposition Napoléon etl’Europe, lors du cycle de conférencesAux Sources de l’histoire de la GrandeArmée, Vincennes, S.H.D., 12 déc.2012-6 fév. 2013

Grégory Spourdos- conférence Expliquer la bataille aumusée de l’Armée, lors du colloqueHistoire et pensée stratégique, muséede l’Armée / IRSEM, 6 et 7 juin. (conférence sur les outils multimédia)

PUBLICATIONS

Jordan Gaspin, Soldats de la Seconde Guerre mondiale- Rennes : Editions Ouest-France,2012, 32 p.

Vincent Giraudier, Carine Lachèvre, « Vive le dessin libre ! », revue Espoir, n°170, automne 2012, pp. 5-48.

François Lagrange, « De l’épée de connétable au bâton de maréchal », Bulletin du Centre derecherche du château de Versailles(revue électronique), Objets et insignesdu Pouvoir, 2012.

Antoine Leduc, « De l’Histoire au mythe, regard critique sur les armes du butin bourguignon », actes du colloqueMémoires conflictuelles et mythes concurrents dans les pays bourguignons(ca. 1380-1580).

Sylvie Le Ray-Burimi, - « L’Image des volontaires français enItalie de 1848 à 1870 », Revue de laSAMA, n°142 - « Portraits d’histoire, histoires de portrait », CERMA - Actes du colloqueLes Ombres de l’Empire, 2012

Michèle Mezenge, (en coll. Avec Jean-Paul Amat), « Hommage au général Jacques Bley(1920-2011) », Revue de la SAMA, n° 142, 2011/II, p. 72-73.

Christophe Pommier, « Les canons prussiens de la Batterietriomphale », Revue de la SAMA, n° 143.

Olivier Renaudeau, La Guerre de Cent ans, éditions OuestFrance, collection Histoire, Edilarge,Rennes, 2012, 128 p.

La revue des musées de France.Acquisition 2011-2012 - parution2013 - onze notices sur des objets et œuvres du musée acquis par les départements contemporain et iconographique : - Képi modèle 1914 (inv.2012.17.1),par Jordan Gaspin- Fanion de M. Bigeard(inv.2012.11.37), par LaurentCharbonneau- Fanion du commando Georges(inv.2012.11.51) par Jordan Gaspin- Brassard de la section de camouflage(inv.2012.22.2) par LaurentCharbonneau- Sabre de Guirand de Scevola(inv.2012.22.1) par Jordan Gaspin- Parachute T7 (inv.2012.9.1) parLaurent Charbonneau- Apollinaire, Autoportrait en cannonier(inv.2012.4.2) par Sylvie Leray-Burimi- Apollinaire, Autoportrait en cavaliermasqué décapité (inv.2012.4.1) parSylvie Leray-Burimi- Album de portraits photographiquesdes sapeurs de la Garde impériale(inv.2012.27.1) par Anthony Petiteau- Album de photographies concernantla guerre des Boxers (inv.2012.7.1)par Anthony Petiteau- Catalogue des collections du muséed'artillerie annoté et illustré par sonauteur, Penguilly l'Haridon(inv.2012.26.1) par Olivier Renaudeau

> Les ombres de L’Empire. Approchesanthrospologiques, archéologiques et historiques de la Grande Armée,CERMA hors-série n°5, nov. 2012. Enpartenariat avec le CNRS (UMR 6578)et la Faculté de Médecine de Marseille,avec le soutien de la FondationNapoléon.Cette publication approche la Grande Armée de Napoléon en cinqthématiques essentielles : - Sépultures napoléoniennes dresse

Diffusion et rayonnement

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COLLECTIONS ET POLITIQUE SCIENTIFIQUE

un bilan des fouilles les plus récentes ;- Autres temps, autres lieux introduitune comparaison avec des champs debataille d’autres lieux et époques ; - L’apport de l’historiographie classiqueprésente les derniers résultats derecherches reposant sur les archiveset les documents traditionnels ;- Le regard du conservateur examineles objets militaires dans le contextespécifique des collections muséales ;- L’armement s’intéresse aux modalitésd’emploi et aux effets des armes enusage pendant l’Empire.

> Contribution à un projet de publication : le départementiconographie a conseillé Cécile Coutindans le cadre de la préparation del’ouvrage Tromper l’ennemi, l’inventiondu camouflage moderne pendant la Grande Guerre (éditions Pierre de Taillac, 2012) et lui a proposé unesélection d’œuvres. Cet ouvrage deréférence comporte la reproductionet la mise en perspective historiqued’une vingtaine d’œuvres du muséede l’Armée, consultées lors de cesséances.

FORMATION-ENSEIGNEMENT

Vincent Giraudier,- Inasup, niveau Master : L’Historial de Gaulle et l’apport des nouvellestechnologies en matière de médiationculturelle.

- Ecole du Louvre, Muséographie :L’Historial de Gaulle et l’apport des

nouvelles technologies en matière de médiation culturelle.

- Université Paris I, Master pro « Histoire et gestion du patrimoineculturel, cours sur L’Historial de Gaulle et l’apport des nouvelles technologies en matière de médiationculturelle.

Sylvie Leluc, - Université Paris I, Master histoire et gestion du patrimoine culturel ;intervention : Point de vue du conservateur sur des collections trèsspécifiques.

Olivier Renaudeau, - Membre du jury du diplôme derecherches appliquées de l’Ecole duLouvre de Sophie Vesin (directeur derecherches : Denis Bruna) sur les corsets anatomiques métalliquesdu XVIe au XIXe siècle.

Christophe Pommier,- École du Louvre, « Le patrimoine et l’archéologie militaire » (cours de synthèse : Évolution et rôle de l’artillerie de siège et de place, duXIXe siècle jusqu’à la Grande Guerre ;travaux pratiques : Découverte dupatrimoine militaire et méthodologie).

- Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, Master SACIM(Sciences Arts Culture InformationMultimédia) : cours de l’UE « Le média exposition » : L’expositionde l’Histoire et de la mémoire : traitements, spécificités et exemples.

- Tutelle scientifique du mémoire deMaster de Camille Sarrazin, UniversitéParis IV, sous la direction de PascalGriset, portant sur les missiles Pluton.

Equipes du département iconographie,- Tutelle scientifique du mémoire deMaster II de Aliénor Guillemonat,Université de Paris IV Sorbonne, sousla direction de Basile Baudez etBarthélémy Jobert, portant sur laPeinture aux Invalides avant le muséede l’Armée, sujet proposé par lemusée (mémoire soutenu en juin2012)

Equipes de la bibliothèque ,- Accueil de Thierry Bouzard, pré-parant un doctorat d'histoire auprèsde l'Université du littoral (ULCO,académie de Lille) sur « Les usagesmusicaux dans l'armée française de1815 à 1918 », à partir des fonds du duc de Guise.

CONSEIL TECHNIQUE

Le département contemporain aapporté un conseil technique au profit du documentaire Mussolini,Hitler. L’opéra des assassins, réalisépar Jean-Christophe Rosé, produit par Artline Films et diffusé le 6 juin2012 sur France 3.

Partenariats scientifiques et rayonnement internationalDEPARTEMENT ANCIEN

L’intérêt de la communauté scientifiquepour les collections archéologiques du département ancien, « révélées »à la suite du récolement de 2011,s’est poursuivi en 2012, à travers : - la poursuite des échanges avec ledépartement des antiquités grecques,étrusques et romaines du musée duLouvre ;- l’achèvement d’un mémoire deMaster 1 consacré à l’analyse, par les historiens militaires du XIXe siècle,des guerres préhistoriques ;- l’accueil d’archéologues menant desrecherches sur le combat gaulois ;

- la visite, à plusieurs reprises, descommissaires de l’exposition Péplum(Lyon/St-Romain-en-Gal). - une convention signée par le muséede l’Armée avec l’Institut national dela Recherche en ArchéologiePréventive (INRAP).

Parallèlement, les équipes dudépartement ancien ont poursuivileur dialogue avec leurs collègues dela Rüstkammer de Dresde, autourd’un projet de recherche, d’expositionet de publication consacré aux armesà feu françaises des XVIIe et XVIIIe

siècles. Enfin, le tournage d’unreportage pour l’émission Un Soir

au musée, sur France 5, consacré à l’histoire de l’armure équestre deFrançois Ier (musée de l’Armée – salleRoyale) a permis de nouer de nouveauxcontacts avec le château d’Ambras(Autriche) d’où proviennent plusieursdes grandes armures du musée del’Armée, et de resserrer les liens avecla Hofjagd und Rüstkammer deVienne, dont le château d’Ambrasrelève.

DEPARTEMENT MODERNE

Le projet Napoléon et l’Europe(exposition présentée du 27 mars au

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14 juillet 2013 au musée de l’Armée)repose sur un partenariat établi au cours de l’année 2010 avec laKunst- und Ausstellungshalle de la république fédérale d’Allemagne, à Bonn, dont le musée de l’Armée a repris à son compte et adapté pourson propre projet le concept de l’exposition Napoleon und Europa.Traum und Trauma (17 décembre2010-25 avril 2011).La préparation de l’exposition a étéaccompagnée par un comité scien-tifique. Elle a conduit les équipes du département à entrer en contactavec plus de cinquante institutions et collections majeures à l’étranger,en Allemagne, en Autriche, aux États-Unis, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Italie, en Norvège, en Pologne, en Russie, en Slovénie,en Suisse, etc.Outre Bénédicte Savoy, commissairede l’exposition organisée à Bonn et membre du comité scientifique du projet français, des historiensétrangers de renom – tels les professeurs Luigi Mascilli-Migliorini(Naples, Università degli Studi diNapoli, L’Orientale) et Michael Broers(Oxford University) ou le Dr GerhardBauer (Militärhistorisches Museumder Bundeswehr, Dresde) – ontaccepté de contribuer au cataloguede l’exposition, ancrant ainsi le projetdans l’espace international, qui ledéfinit en propre.

DEPARTEMENT ARTILLERIE

Dans le cadre du schéma directeur de rénovation des musées de l’Arméede Terre, le musée de l’Artillerie

(Draguignan) a sollicité le concoursdu musée de l’Armée pour, notamment,l’élaboration et le suivi de son projet scientifique. Au cours de l’année 2012,l’équipe du département artillerie apoursuivi sa mission d’accompagne-ment notamment dans le domaine de la réalisation des supports demédiation (recherches documentaireset iconographiques).

En parallèle, les équipes ont contribuéau projet de rénovation du musée de la Légion étrangère (Aubagne), aucomité scientifique duquel le directeuradjoint du musée de l’Armée siège.Elles ont participé aux recherchesdocumentaires sur l’histoire des collections, et mis en dépôt deuxmatériels d’artillerie.

Enfin, à l’occasion de la redécouverted’un ange en bronze daté de 1475,faisant partie de la collection Frick àNew-York, le département artillerie aété sollicité pour une étude sur lacomposition des bronzes de la fin duXVe siècle et du début du XVI e siècle.Au cours du mois de mai 2012, Julia Day, conservateur adjoint à lacollection Frick, a procédé à une séried’analyses sur les canons lyonnais enbronze de la Renaissance du muséede l’Armée. Ses résultats l’ontamenée à préciser la provenance de la statue d’ange de la collection new-yorkaise, et ont apporté un nouveau regard sur les matériaux dela sculpture en France au XVIe siècle.L’ensemble de ces travaux a étéprésenté en juin 2012 lors du symposium « Bronzes français :matériaux et techniques de la sculptureen bronze aux 16e et 18e siècles »,organisé au musée du Louvre enpartenariat avec le Centre de Rechercheet de Restauration des Musées deFrance (C2RMF).

DEPARTEMENT ICONOGRAPHIE

Le département iconographie et lestudio photographique du musée ontmis à disposition du site internetArago, portail de la photographie(http://www.photo-arago.fr ) uneprésentation des fonds photographiquesdu musée de l’Armée ainsi que desnotices. Il a contribué aux séances de travail avec les représentants duHeeresgechichtliches Museum deDresde en vue du prêt d’œuvres dansle cadre de l’exposition BlutigeRomantik qui se tiendra à l’automne2013.

DEPARTEMENT DE L’HISTORIAL CHARLES DE GAULLE

> Le 20 mars, les murs du musée ont accueilli une journée d’étude del’Association Nationale des Villes etPays d’art et d’histoire et des villes àsecteurs sauvegardés et protégés,autour de la thématique :Interprétation du patrimoine.L’Histoire en interaction de l’homme à la ville ». Les participants ont visitél’Historial Charles de Gaulle, et ontpoursuivi par un débat autour d’inter-ventions d’élus et de responsableslocaux. > Depuis 2004 et la décision prise parle Président de la République de faireréaliser, sur l’initiative de la FondationCharles de Gaulle, au sein du muséede l’Armée, un Historial dédié à l’action et au rôle de l’homme d’État,chef de la France libre et Présidentfondateur de la Ve République, cesdeux institutions travaillent de concertà faire perdurer et développer cettemémoire. En 2012, un nouveau projets’est inscrit dans la continuité decette action commune : le développe-ment des relations entre les différentssites gaulliens - la maison natale deLille, les Invalides, et sa dernièredemeure de Colombey-les-Deux-Églisesoù le Mémorial est un partenairemajeur au sein de cette nouvelle col-laboration. Parmi les actions projetées :l’accueil réciproque d’expositionstemporaires, une signalétique infor-mative commune aux trois sites incluantla réalisation de dépliants d’informationspour le public, une communicationcroisée, des liens entre les sites internetdes institutions mais aussi une politiquede billetterie spécifique incluant desréductions et des offres spéciales proposées aux visiteurs de ce quideviendra un véritable « parcoursgaullien » à l’échelle nationale. Cepartenariat prendra donc la forme d’unemise en réseau scientifique, culturelleet historique, destinée à faire connaître,développer l’accueil et accroître la fréquentation de chaque lieu, dansle respect de leur originalité.

DRHAPM

Le 7 septembre, François Lagrange a reçu Miho Matsunuma, maître deconférences à l’Université de Gunma(Japon), qui étudie notamment lamémoire de la Grande Guerre enEurope.

COLLECTIONS ET POLITIQUE SCIENTIFIQUE

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Signature d'une convention entre le musée de l'Armée et l’Institutnational de la Recherche en Archéologie Préventive (INRAP).

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COLLECTIONS ET POLITIQUE SCIENTIFIQUE

Rappel des expositions patrimoniales 2012Les équipes de la conservation se sontmobilisées sur les deux expositionspatrimoniales de l’année 2012 :

ALGÉRIE 1830-1962. AVEC JACQUES FERRANDEZ,26 mai - 29 juillet > Commissariat : Lcl Christophe Bertrand, conservateur,département contemporain, muséede l’ArméeEmmanuel Ranvoisy, adjoint, département contemporain, musée de l’ArméeSébastien Denis, maître de conférences à l’Université de Provence - Aix-Marseille 1

AVEC ARMES ET BAGAGES…DANS UN MOUCHOIR DE POCHE,26 octobre 2012 - 13 janvier 2013> Commissariat : Elise Dubreuil, conservateur, département expertise et inventaireHélène Klemenz, documentalisteMarie-Noëlle Grison, assistante documentation et production

Zoom sur quelques projets marquants de l'année 2012DEPARTEMENT ANCIEN

En dehors des opérations de récolement,poursuivies entre janvier et juillet surles objets archéologiques et les daguesmédiévales, puis entre octobre etdécembre pour la seconde série dedagues, le département ancien s’estconsacré à la préparation des portfoliosréalisés en perspective d’une mise enligne sur le nouveau site internet del’établissement. Un certain nombred’objets, précédemment sélectionné,a été restauré, et une importantecampagne de prise de vues a étéeffectuée.

Parallèlement, l’équipe du départements’est investie dans la programmationdu chantier de perfectionnement dessalles d’armes et d’armures anciennes(achevées en 2005 dans le cadre duprogramme ATHENA), qui devra êtreconduit, par étapes, dans les annéesà venir. Ces travaux sont essentielle-ment destinés à améliorer le confort devisite. Ils concernent particulièrementl’éclairage des espaces : ont ainsi étéétudiées, par exemple, des solutionspour réduire l’apport de lumièrenaturelle et ainsi, minimiser les refletssur les vitrines. Par ailleurs, certainsensembles de pièces devraient êtreréorganisés, pour rendre plus lisiblesles articulations du parcours ; les pan-neaux et cartels scientifiques, commela signalétique directionnelle, devrontêtre refondus. Un programme plusambitieux de productions multimédia

a également été établi afin de doterces espaces, qui en sont actuellementtotalement dépourvus, d’outils permet-tant au visiteur une meilleureappréhension des objets, parfoiscomplexes.

L’équipe du département ancien aenfin consacré de nombreuses séancesde travail à l’examen des mannequinsde la Galerie du Costume de Guerre(conservés dans les réserves). Ces figures de guerriers antiques etmédiévaux grandeur nature, réaliséesen 1876 et qui ne sont pas inscritessur les inventaires du musée del’Armée, devaient, pour certainesd’entre elles, faire l’objet de restaura-tions préalables à leur prêt à desmanifestations temporaires. Un diag-nostic a été établi sur cet ensemblede quarante effigies ; un récolementdes accessoires, armes, équipementsdispersés a été mené ; certaines deces figures de bois, de toile et deplâtre, jugées irrécupérables, ont étédétruites après que tous les élémentsdignes d’être conservés aient étéprélevés. Trois de ces mannequins ontpu en revanche être entièrementrestaurés cette année (et prêtés àl’exposition Peplum, Lyon).

DEPARTEMENT CONTEMPORAIN

En 2012, le chantier des collectionsdes emblèmes conservés sur le site

des Invalides s'est déroulé sur quatresessions de trois semaines: du 23 avrilau 23 mai (une semaine test supplé-mentaire), du 3 au 21 septembre, du 5 au 23 novembre, du 3 au 21décembre. Ce chantier était complexe,car il comprenait de nombreusesétapes : récolement, examen despièces par des restaurateursprestataires, anoxie systématique despièces, avant leur conditionnementdéfinitif (dans la nouvelle réserve des emblèmes). Il a permis à la foisd’approfondir les connaissances surces objets et de poursuivre leregroupement de l’ensemble de lacollection vers le site des réserves. 632 emblèmes ont été traités dansl’année. Une cinquième session detraitement en 2013 permettra derécoler, micro-aspirer et conditionnerles emblèmes restants.

Coordonné par le département contemporain et la régie des collections, le chantier a été organiséde la manière suivante : l'examen et le traitement matériel desemblèmes par micro-aspiration, effectué par les prestataires, s'estdéroulé aux Invalides. Le récolementsur pièce des objets, réalisé en parallèle de la première opération, aété confié à deux agents du départe-ment contemporain, Lucie de Janti etAnne-Charlotte Beaussant. A l'issuede ces deux étapes, les prestatairesont procédé au conditionnement desemblèmes en vue de leur transfert

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COLLECTIONS ET POLITIQUE SCIENTIFIQUE

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vers le site des réserves. Par la suite,la saisie des informations sur la baseMicromusée a été effectuée par le département contemporain, en lien avec le service de l'inventaire. La régie des collections a procédé au transport et à l'anoxie des piècespuis à leur localisation dans lesréserves délocalisées. Programmée sur une durée de quatremois s'échelonnant entre avril etdécembre 2012, et au début de l'année 2013, la dernière phase de ce chantier a permis de redécouvrirdes pièces de grande valeur historique ou esthétique parmi les 740 objetsconservés sur le site des Invalides.

DEPARTEMENT ARTILLERIE

L’activité a été particulièrement marquéepar les travaux de recherche dans le domaine du feu nucléaire, dans lecadre de la préparation d’un numérodes Cahiers d’études et de recherchesdu musée de l’Armée (CERMA) consacré aux matériels de l’artillerienucléaire terrestre, de l’Honest Johnau Hadès. Un comité scientifiqueprésidé par le général Sevrin, vice-président du conseil d’administrationdu musée de l’Armée et comprendles personnes suivantes :

Général d'armée (2s) M. Sevrin, vice-président du Conseil d'adminis-tration du musée de l'Armée, ancien commandant de batterie de tirHonest John (302e GA) et anciencommandant en second de régimentPluton (74e RA) ;David Guillet, directeur adjoint du musée de l'Armée ;François Lagrange, directeur de la recherche historique, des activités pédagogiques et des médiations du musée de l'Armée ;Sylvie Leluc, conservateur du départe-ment artillerie du musée de l'Armée ;Christophe Pommier, assistant,département artillerie du musée de l'Armée ;Général de division Robert de Chergé :ancien commandant de batterie de tir Honest John (68e RA), ancien commandant de régimentPluton (4e RA), ancien commandantde la Force Hadès.Général Gilbert Guérin, ancien commandant de régiment Pluton (15e RA), ancien officier de marquedu programme Hadès.Général Jehan-Benoît Cassagnou,ancien commandant de batterie de tir Honest John (60e RA), anciencommandant de régiment Pluton

(74e RA),ancien commandant de la Force Hadès.Général de division aérienne Henri de Cointet, ancien commandantd'escadron de Mirage IIIE, anciencommandant d'escadron et d'escadrede Mirage IV et ancien commandanten second des Forces aériennesstratégiques.Général Hubert Trégoux, commandantl'Ecole d'application de l'artillerie deDraguignan.Colonel Jean Clément, ancien commandant de batterie de tir Pluton(74e RA), ancien officier nucléaire aucorps d'armée (2e CA) ancien adjointà l'état-major de la Force Hadès.Gérard Collot, ancien industrieldirecteur du programme Hadès,Président de l'amicale des Artisans du Pluton et du Hadès.Patrice Bret, docteur en histoire à la Délégation générale pour l'armement, ancien responsable del'Histoire de l'armement à l'Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire, chercheur au CentreAlexandre Koyré.Lieutenant-colonel Philippe Guyot,conservateur du musée de l'Artilleriede Draguignan.

Le comité scientifique s’est réuni àplusieurs reprises afin de définir précisément les contours de ce projet,collecter les informations et l’icono-graphie spécifiques, et commencer larédaction des différents chapitres del’ouvrage dont la parution est prévueà l’automne 2013.

HISTORIAL CHARLES DE GAULLE

Le département a continué de jouerson rôle d’interface avec différentspartenaires, musées ou fondations, se consacrant à l’histoire des conflitscontemporains notamment dans lecadre du réseau animé conjointementpar la DMPA et le service des muséesde France du ministère de la Cultureet de la Communication. Parmi eux,soulignons particulièrement la Fondation Charles de Gaulle, qui a été un acteur essentiel de la saisonmémorielle consacrée aux cinquanteans du Traité de l’Elysée et de la réconciliation franco-allemande.

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SECRETARIAT GENERALSERVICES SUPPORT ET

ACCOMPAGNEMENT

Travaux de restauration des façades de la cour d’Honneur entrepris en avril 2012.

> Administration> Technique et sécurité

Page 83: ÉTABLISSEMENT PUBLIC MUSÉE DE LARMÉE

>) BB II LL AA NN FF II NN AA NN CC II EE RR

83 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

Administration

SECRETARIAT GENERAL

SERVICES SUPPORT ET ACCOMPAGNEMENT

Recettes de fonctionnement (produits) :

La répartition des recettes, et leur exécution sont les suivantes :

Budgetprimitif2012

Budgetfin 2012

après DM n°02

Réalisées au 31-déc.-12

Consoen %

Subventions d’exploitation

Subvention fonctionnement ministère de tutelle

Subvention ministère autre que tutelle

Collectivités publiques et org. internationnaux

Autres subventions d’exploitation

Ressources propres

Fréquentation générale du musée

Fréquentation hors expositions

Fréquentation des expositions

Locations d’espaces

Total des recettes commerciales

Recettes commercialesPort facturé aux clients, Pblications du MA,DSP visites guidées, médailles

Recettes commercialesAOT boutique RMN et cafétéria

Dons et legs, mécénat

Autres produits de gestion courante

TOTAL des produits

6 706 114 €

6 173 114 €

- €

100 000 €

433 000 €

8 845 100 €

7 218 000 €

6 868 000 €

350 000 €

694 000 €

561 000 €

299 000 €

262 000 €

330 000 €

41 100 €

15 551 214 €

93%

100%

48%

0%

95%

94%

94%

80%

106%

86%

79%

95%

108%

113%

94%

6 674 564 €

6 626 365 €

- €

48 199 €

0 €

8 143 842 €

6 513 292 €

6 278 904 €

234 387 €

734 027 €

403 330 €

203 042 €

200 288 €

274 000 €

219 193 €

14 818 406 €

7 148 766 €

6 615 766 €

- €

100 000 €

433 000 €

8 551 363 €

6 941 763 €

6 650 000 €

291 763 €

694 000 €

468 000 €

258 000 €

210 000 €

254 000 €

193 600 €

15 700 129 €

L’année 2012 est marquée : En fonctionnement, par une périodede repli stable de la fréquentation. Le bilan financier a été directementimpacté par les effets de la fréquenta-tion avec un taux d’exécution desressources propres à hauteur de 95%,compensé par une contrainte exercéesur les dépenses. L’établissement aappliqué des mesures de rationalisationdes dépenses, tant au niveau du fonc-tionnement courant que des chargesde rémunérations. La vigilance desservices administratifs, en complémentde la coopération des départementsde la conservation et de l’ensembledes services, ont permis une gestionvertueuse des dépenses.

En investissement, par la mise en chantier des travaux inscrits dans le COP 2012/2014, avec l’engagement juridique des opérationsmajeures telles :- le chantier de réaménagement de l’entrée de l’église du Dôme ; - la réhabilitation des bâtiments 40 et 41 des réserves qui accueillerontd’une part les collections iconogra-phiques et les fonds de la bibliothèque,d’autre part les collections diversesjusqu’ici encore entreposées sur le site

des Invalides et dans le hangar 15 ; - les études de maîtrise d’œuvre : du chantier du centre documentaire(aile Monaco) arrivé en phase d’avant-projet définitif (APD) ; de la salle d’exposition permanente des instrumentsde musique, des figurines historiqueset des petits modèles d’artillerie(également au stade de l’APD fin 2012).

Par ailleurs, les audits préalables desopérations d’investissement destinéesà la meilleure conservation des collec-tions, telles la réhabilitation des centralesde traitement de l’air (CTA) etl’amélioration de la sécurité desœuvres conservées dans les réserves,ont abouti à des préconisations quipermettront le lancement des travauxcorrespondants en 2013.

L’EXECUTION DU BUDGET DE FONCTIONNEMENT

Afin de faciliter la lecture de l’exécutionbudgétaire, les recettes et les dépensessont présentées hors opérations d’ordre.

Les produitsExécutés à hauteur de 95% enressources propres, le total des produits,incluant les subventions accordéespar le ministère de tutelle et cellesissues du remboursement des contrats

uniques d’insertion (CUI), est réalisé àhauteur de 94%.

> Les subventions, pour un montanttotal de 6 626 365 €, représentent45% des produits.- La réalisation est effective à 100%pour ce qui concerne les subventionsaccordées par le ministère de tutelle.Le titre III dédié à l’investissementpour un montant de 965 159 € n’estpas pris en compte dans cetteprésentation, il est repris dans laprésentation de l’exécution du budgetd’investissement.- L’exécution, à hauteur de 48%, des recettes « Collectivités publiques »correspond au remboursement dessalaires versés aux agents embauchéssous CUI. La moins-value constatéecorrespond à une dépense non effectuée, et n’affecte donc pasl’équilibre du budget. - La subvention budgétisée à hauteurde 433 000 €, et non réalisée enfonctionnement, a fait l’objet d’unencaissement en deuxième section,au titre de la ressource fléchée quiconcerne la réhabilitation du bâtiment41 des réserves délocalisées.

> Les ressources propres, pour unmontant de 8 143 842 €, représentent55% des produits, avec une réalisationà hauteur de 95% de l’objectif.

Page 84: ÉTABLISSEMENT PUBLIC MUSÉE DE LARMÉE

SECRETARIAT GENERALSERVICES SUPPORT ET ACCOMPAGNEMENT

84 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

• Les recettes de la billetterie, pour un montant total de 6 593 292 €,représentent 94% de l’objectif.

La proportion respective des visiteursgratuits et payants est en légère progression par rapport à 2011 :

• Les produits sur locations d’espacessont établis à hauteur de 106%, soit une recette de 734 027 € pourun objectif de 694 000 €.

• Les produits du mécénat et autresaides financières de partenaires sont établis à hauteur de 108%, soit une recette de 274 000 € pourune prévision de 254 000 €, avec les mécènes et partenaires suivants :

• Les autres produits de gestioncourante, pour un montant de 219 193 €, sont essentiellement issus d’un “nettoyage” du compte408 (charges à payer) sur les exercicesantérieurs, en tenant compte, d’unepart des sommes déjà mandatées

sur la gestion et non sorties ducompte 408, d’autre part de ladéchéance quadriennale des dettesde l’établissement.

Les dépenses de fonctionnement,Réalisées à hauteur de 97% pour un montant constaté de 14 389 189 €en regard du droit ouvert de 14 896 539 €, elles concernent lesRCS et les autres charges, incluant lesdépenses obligatoires, le fonctionnementcourant, les expositions temporaires,ainsi que les autres dépenses liées au« cœur de métier ».

Les charges de personnels (RCS) :Exécutées à hauteur de 97% desdroits ouverts, soit 8 421 348 €, elles représentent 59 % du budgetexécuté.Cette charge augmente de 2%, soit143 616 € par rapport à la gestion2011 (8 277 732 €). Afin de contenir cette progression,l’établissement a choisi de diminuerles vacations à hauteur de 14%, soit97 412 €.

Les autres charges, exécutées àhauteur de 96% des droits ouverts,s’élèvent à 5 967 840 €. Elles concernent les dépenses obligatoires,le fonctionnement courant, les expositions temporaires et lesautres dépenses liées au « cœur demétier ». Compte tenu de la contraintebudgétaire, le musée s’est efforcé decontenir ses coûts de fonctionnementavec un ajustement de la dépenseaux ressources disponibles. L’exerciceest rendu plus difficile pour les chargesattachées à des marchés ou des contratsdont les montants sont tributaires desaugmentations indiciaires.

> Les dépenses obligatoires, pour un montant total de 3 765 544 €,regroupent essentiellement lesdépenses d’énergie, de gardiennage,nettoyage des espaces, fournituresadministratives, sur contrats de main-tenance ou d’entretien et les diversfrais financiers.

• Les dépenses d’énergie accusentune augmentation de 52 532 €au regard de l’exécution 2011, soit + 8,4% (de 624 057 € en 2011 à 676 589 € en 2012).

• Le gardiennage, pour un montantd’exécution à hauteur de 1 952 330 €,a fait l’objet, fin octobre 2012, soit àl’échéance du marché, d’une nouvellemise en concurrence, incluant l’externalisation de 2 emplois postéssupplémentaires à l’entrée de l’églisedu Dôme, permettant ainsi de redéployer les agents employés par le musée, notamment dans le cadrede l’augmentation du nombre dejours d’ouverture du musée. Suite à l’appel d’offres, un nouveauprestataire – la société LUXANT - a été retenu, garantissant le niveaude qualité en termes d’accueil des visiteurs et de souplesse de fonction-nement, avec une augmentation ducoût limitée à 4,73%.

• Le nettoyage des espaces muséaux,pour un montant d’exécution à hauteur de 426 549 €, a fait l’objetd’une reconduction du contrat passéavec l’UGAP au 1er janvier 2012.Cette dernière a été menée sur labase d’une négociation, redéfinissant,d’une part les surfaces à entretenirdans le cadre de la production duSPSI, d’autre part les prestations, sans

Gratuits

Payants

Total

591 102

842 748

1 433 850

561 740

842 999

1 404 739

40%

60%

41%

59%

20122011

Safran

UVP - CIC

Fondation Napoléon

Ambassade de Corée

25 000 €

225 000 €

9 000 €

15 000 €

Dépenses de fonctionnement (charges) :

La répartition des dépenses de fonctionnenement en 2012 :

Budgetprimitif2012

Budgetfin 2012

après DM n°03

Mandatées au 31-déc.-12

Consoen %

Charges de personnels (RCS)

Charges de personnels

Personnels Militaires

Autres charges

Achats et variations de stocks

Achat de sous traitance et services extérieurs

Autres services extérieurs (hors 621 militaires)

Impôts, taxes : administration des impôts

Autres charges de gestion courante

Charges financières

Charges exceptionnelles

TOTAL des charges

8 989 150 €

7 607 150 €

1 382 000 €

6 181 064 €

957 120 €

659 444 €

4 373 900 €

43 500 €

138 500 €

400 €

8 000 €

15 170 214 €

97%

98%

95%

96%

99%

90%

95%

92%

93%

68%

102%

97%

8 421 348 €

7 389 122 €

1 032 226 €

5 967 840 €

950 224 €

480 661 €

4 352 624 €

39 869 €

106 009 €

259 €

38 193 €

14 389 189 €

8 650 650 €

7 526 195 €

1 082 000 €

6 245 889 €

958 526 €

532 994 €

4 559 369 €

43 500 €

113 720 €

380 €

37 400 €

14 896 539 €

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SECRETARIAT GENERAL

SERVICES SUPPORT ET ACCOMPAGNEMENT

85 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

toutefois abaisser la qualité du service.Le niveau de la dépense a pu ainsiêtre diminué de 10,7%.

• Les fournitures administratives,pour un montant d’exécution à hauteur de 31 700 €, ont fait l’objetd’une contrainte consécutive sur lesgestions 2011 et 2012, avec desbaisses respectives de 61 % et 14 %.Cette réduction est le fruit d’une vigilance accrue sur les achatscourants et d’une sensibilisation des utilisateurs, mais aussi de misesen concurrence ponctuelles et denégociations sur des engagementsd’achats en volume sur l’année.

• Les contrats de maintenance et d’entretien, pour un montantd’exécution à hauteur de 181 047 €,ont fait l’objet d’une rationalisation,abaissant le coût de 43 %, soit 134 461 € (315 508 € en 2011).Par ailleurs, le musée s’efforce defaire exécuter ses travaux légers d’entretien mobilier et immobilier parles ressources internes, sans recours à des prestataires extérieurs. C’estnotamment le cas pour les travaux de peinture, effectués par les atelierspolyvalents.

• Les charges diverses de gestion,pour un montant de 497 329 €,incluent : - taxes et frais financiers, dont

ramassage des ordures et taxe foncière- commissions sur cartes bancaires- frais postaux et téléphoniques- reversement au musée des

Plans-Reliefs- charges exceptionnelles- commissions sur ventes- adhésions diverses- réceptions- formation professionnelle- honoraires sur contentieux- prestations externes diverses.

> Le fonctionnement courant del’établissement, pour un montantglobal de 662 198 €, regroupe lesdépenses liées aux activités suivanteset domaines suivants : - travaux d’infrastructure- fonctionnement informatique- sécurité et logistique- communication- web/multimédia - promotion - accueil et développement

des publics - régie des recettes.

> Les expositions temporaires, pourun montant total de 1 152 311 €,,regroupent les dépenses des deux

expositions patrimoniales annuellespayables sur la gestion de l’exercice,ainsi que celles afférentes aux exposi-tions documentaires (ou expositions-dossiers) présentées dans le corridorde Perpignan et sur les piliers de lacour d’Honneur des Invalides.

> Les autres dépenses liées au « cœur de métier » concernent des opérations visant à conserver,restaurer, mettre en valeur et diffuserle patrimoine de l’établissement, quisont conduites par ses services scientifiques et culturels. Ellestotalisent 387 787 € avec la prise en charge des prestations spécifique-ment orientées autour de la conser-vation et de la mise en valeur des collections, mais également des manifestations culturelles, à l’instardes activités musicales, des cyclescinéma, de conférences, des colloques…faisant notamment écho aux expo-sitions temporaires, ou encore desanimations organisées par l’établis-sement à sa propre initiative ou dansle cadre des grandes manifestationsnationales (Fête de la Sainte-Barbe,Journées du Patrimoine…).

Le résultat de la gestion, en neutralisant les opérations d’ordre,représente un bénéfice à hauteur de 1 394 376 €.

L’EXECUTION DU BUDGETD’INVESTISSEMENT

Les ressources Pour un montant de 3 268 159 €, les ressources sont concomitantes de :> la subvention du titre VII, consentiepar le ministère de tutelle, à hauteurde 1 870 000 € ; > la subvention issue du programme309 pour un montant de 433 000 €,spécifiquement fléchée sur la réhabili-tation du bâtiment 41 des réserves ; > la part de la subvention du titre III àhauteur de 965 159 € (investissementcourant).

Les emplois Sur la base des droits ouverts à hauteurde 8 102 733 €, la consommation des crédits est constatée à 4 663 741 €,soit 58%, en tenant compte des créditsjuridiquement engagés.

Cette consommation libère la sommede 3 438 991€, reportée sur le budget2013 dans le cadre du plan d’investis-sement engagé sur le COP 2012/2014,sachant que les opérations programméessont déjà à un stade d’avancementadministratif et technique qui nécessitecette couverture financière.

LES CHIFFRES CLEFS

En fonctionnement

Les recettes :> exécutées à hauteur de 94%

Les dépenses :> exécutées à hauteur de 94%

Le résultat d’exploitation :> bénéfice hors opérations d’ordre : 1 394 376 €

En investissement> droits ouverts : 8 102 733 € > consommation : 4 663 741 €,soit 58%> report sur 2013 : 3 438 991 €

ACTIVITE PARTICULIERES DE LA DIVISIONBUDGET/FINANCES

Avec un effectif de 9 ETP, la divisionregroupe 3 bureaux :

> Le bureau des marchés et de l’ordonnancement emploie 5 agents,dont un chef de bureau, un rédacteurde marchés, et 3 agents en chargedes opérations de dépenses.- La cellule ordonnancement a traitéplus de 900 titres de recettes, et plus de 3 800 mandats au coursde la gestion. - Le bureau des marchés a mis enœuvre 40 marchés, sur des segmentscomposites, recouvrant notammentles domaines muséal, infrastructure,de prestations intellectuelles et d’entretien courant, > Le bureau des achats a établi, en2012, 902 bons de commandes, avec des mises en concurrence par voiede négociation sur des thématiquesdiverses (contrats d’enlèvement dedéchets toxiques, fournitures adminis-tratives, transport et enlèvements depièces de collection, matériels élec-triques…). La voie dématérialisée est

Total général

Ressources propres

Subventions

14 818 406 €

8 143 842 €

6 674 564 €

-3%

+5%

-1%

Progession20112012

Total général

fonctionnementcourant

Rémunérations

14 389 189 €

5 967 840 €

8 421 348 €

-2%

-7%

+2%

Progession20112012

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SECRETARIAT GENERALSERVICES SUPPORT ET ACCOMPAGNEMENT

86 R A P P O R T D ’ A C T I V I T E 2 0 1 2

privilégiée dans le tiers des opérationsd’achats.> Le bureau de la gestion du patrimoine,restructuré en 2011, prend en chargel’inventaire des biens immobilisablesde l’établissement. Il a par ailleursapporté une contribution significativeà la rédaction du schéma pluriannuelde stratégie immobilière (SPSI).

La division des ressources humainesassure, outre la gestion du personnel,le traitement des rémunérations et des charges sociales, la formationcontinue des agents ainsi que le dialogue social au sein de l’EPA.

LES EFFECTIFS DU MUSEE

En 2012, le plafond d’emploi autoriséa été en diminution de 2 agents parrapport à 2011, passant ainsi de 169à 167. Il se répartit en 141 civils et 26militaires.

Le personnel du musée est regroupéen deux grandes catégories, les permanents et les non-permanents :

> Le personnel permanent englobeles fonctionnaires, les contractuels, les ouvriers d’Etat et les personnelsmilitaires.> Le personnel non-permanent, recrutésous contrat précaire, comprend :- des vacataires, sous contrat à duréedéterminée de 10 mois maximum : autotal, 75 vacataires ont été employésen 2012. Les crédits de vacation sesont montés à 640 568 € contre 734 996 € en 2011, soit une diminutionde 12,85%. Ils ont contribué à renforcerles équipes dédiées à l’organisationdes expositions temporaires, ainsi qu’àla conduite des campagnes de récole-ment, mais aussi à accompagner desmissions au profit de la conservation et à assurer des remplacements durantles périodes scolaires pour l’accueil etle contrôle ainsi qu’au sein de la régiedes recettes.- des contrats aidés du type « contratunique d’insertion » (CUI), recrutéspour une durée maximum de 2 ans : 7 pour l’année 2012.

Malgré une conjoncture difficile et àl’instar des années précédentes, lemusée s’est attaché à intégrer dansses effectifs une partie des emploisprécaires. Ainsi, 8 agents vacataires

ont bénéficié d’un recrutement, auprofit du pôle accueil et régie desrecettes, du pôle web, du SOSI et dela conservation.

Il est à souligner que la DRH gèreentièrement depuis 2012 la carrièredes agents et notamment les dossiersde retraite, jusqu’ici pris en chargepar le ministère de la Défense.

Le musée accueille régulièrement des collégiens de classe de 3ème dansle cadre de leur semaine de stage de découverte du milieu professionnelet de différents métiers. En 2012, 36 jeunes stagiaires ont ainsi été pris en charge par les différentsdépartements et services du musée.

En outre, dans le cadre de leur scolarité(BEP, brevet de formation profession-nelle), 2 stagiaires ont été accueillispar l’atelier cuir et 2 par l’ateliermétal. 24 stagiaires, du niveau BTSau niveau MASTER2, ont égalementété accueillis par les différentsdépartements et services du musée

LES EFFECTIFS DES SOCIETESPRESTATAIRES

Indépendamment des personnels géréspar la DRH, les sociétés prestatairesde service emploient des agents spécialisés dans différentes fonctionset affectés à différents secteurs :

Gestion d'un fonds périodique

Elaborer un plan de conservation des collections

Valoriser vos fonds sur internet

Média training

A la découverte du code des marchés publics

Gérer sa photothèque numérique

Aménager ou réaménager un espace bibliothèque

Préparation oral concours CED

Métadonnées pour les bibliothèques numériques

Conservation préventive

Dématérialisation des attestations Assedic

Comptabilité générale sur WinM9

Commande publique et externalisation

Les bases de montage d'une opération de travaux

La gestion opérationnelle des marchés de travaux

Maîtriser les techniques de paie

ACMO

Bureautique Excel/Word

Module billetterie et contrôle

Nombre de bénéficiaires

Coût GLOBAL

Actions de Formation

1

1

1

4

2

1

1

1

1

1

3

2

1

1

1

1

5

2

1

31

29 303 €

Nombre debénéficiairesIntitulés

>) LLEESS RR EE SS SS OO UU RR CC EE SS

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CH

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SECRETARIAT GENERAL

SERVICES SUPPORT ET ACCOMPAGNEMENT

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> surveillance / société ACP dugroupe Europass / 1 chef de site et 31agents en permanence dans les salles d’exposition> librairie – boutique / Réunion desmusées nationaux-Grand Palais / 7 personnes> cafétéria / Cafétéria Concession / 9 personnes> conférenciers-guides / Pont des Arts / 19 personnes> nettoyage / société TFN Propreté(dans le cadre de la mutualisation des services Défense et UGAP / 12 personnes.

DIALOGUE SOCIAL ETINSTANCES STATUTAIRES

Le comité technique (CT) de l’établis-sement s’est réuni les 29 juin et 11décembre 2012. Le comité d’hygiène,de sécurité et des conditions de travail(CHSCT) s’est réuni le 26 novembre2012. A l’issue des réunions de cesinstances, un groupe de travail a étécréé. Il a été chargé d’étudier leshoraires d’ouverture du musée etd’envisager leur aménagement afind’offrir une amplitude horaire élargieaux visiteurs. Ainsi, la période dite « estivale » est prolongée de 6 à 7 mois(du 1er avril au 31 octobre) et

les journées d’ouverture du muséependant les vacances scolaires d’hiveraugmentées d’une demi-heure. Les 9 lundis mensuels de fermeturepassent en journée d’ouverture par-tielle (l’église du Dôme est désormaisaccessible). Le musée de l’Armée estdonc accessible au public 361 jourspar an, et devient ainsi d’assez loin le musée parisien offrant le plusgrand nombre de jours d’ouvertureaux visiteurs.

A nouveau en 2012, l’ensemble dupersonnel a bénéficié de l’octroi de « chèques-culture » en fin d’année.L’Arbre de Noël a eu lieu le 19 décembreet une cinquantaine d’enfants ontbénéficié de cadeaux.

L’Amicale du musée compte unetrentaine de membres. En 2012, elle a organisé trois sorties au profitde ses adhérents : une soirée théâtre (Le clan des divorcés, au théâtre La Grande Comédie), une sortie « bowling » et une soirée « revue-spectacle » au César Palace en find’année. In situ, elle a également proposé aux personnels des ventes de produits à tarifs préférentiels –chocolats, vins, macarons, produits del’apiculture, articles de maroquinerie…

UNE POLITIQUE DE FORMATION DYNAMIQUE

Des stages de formation ont étéfinancés par le musée à hauteur de29 303 €. La participation du centrede gestion ministériel de Saint-Germain-en-Laye a cessé en 2012.Désormais, l’établissement finance entotalité les actions de formation qu’ilorganise au bénéfice de ses personnels.

En 2012, 31 agents ont bénéficiéd’une formation, notamment dansles domaines de la comptabilité, desmarchés publics, de la conservation,de l’informatique et de la sécurité.

Le général Baptiste, directeur, adressant ses vœux pour l’année 2012 aux équipes du musée réunies en salle Turenne.

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SECRETARIAT GENERALSERVICES SUPPORT ET ACCOMPAGNEMENT

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L’exploitation quotidienne du muséede l’Armée sur le site des Invalides –c’est-à-dire à la fois l’entretien desespaces et des installations commel’accueil des visiteurs et la mise enœuvre des services qui leur sont offerts– est conditionnée par le classementau titre des Monuments historiquesde l’édifice et les contraintes qui enrésultent.D’une façon générale, le dialoguepermanent avec l’architecte en chefdes monuments historiques, est indispensable pour tous les ajustementsou aménagements, qu’il s’agisse del’adaptation et de la mise en œuvrede la signalétique ou de la mise enplace de nouveaux outils d’informationdes visiteurs, particulièrement sur lespiliers de la cour d’Honneur ou sousle porche Nord des Invalides, accèsprivilégié à l’édifice.

A ces contraintes se sont ajoutées, en2012, celles – exceptionnelles – quiont résulté du lancement du grandchantier de restauration des façades,sols et toitures des quatre ailesentourant la cour d’Honneur. Cechantier a débuté par le quart Sud-Estde la cour. L’enjeu en termes d’accueildes visiteurs était considérable en raison de l’impact sur l’accès à l’aileOrient et à la cathédrale, ainsi que de la neutralisation des galeries corres-pondantes, tant au rez-de-chausséequ’au premier étage.Les échanges avec l’opérateur du patrimoine et des projets immobiliersde la Culture (OPPIC), maître d’ouvragedes travaux, ont permis de réduire les contraintes et les nuisances pourle musée :

- en écourtant la durée des chantiers,et particulièrement celle de laprésence d’échafaudages interdisantl’usage des galeries ;- en mettant en place un dispositifsignalétique facilitant l’orientation desvisiteurs ;- en limitant l’impact sur les opérationsde montage et de démontage desexpositions Algérie 1830-1962 avecJacques Ferrandez puis Avec armes etbagages… dans un mouchoir depoche.

Pour autant une phase imprévued’arrêt des travaux a prolongé defaçon inopinée le chantier ; le muséea dû mettre en place des circulationsalternatives qui ont mobilisé la salleTurenne et affecté l’équilibre climatique des espaces d’exposition –permanente et temporaire – de l’aileOrient ; les importants dégagementsde poussière ont pesé sur les conditionsde conservation des collections, sur le confort des visiteurs et sur les conditions de travail des personnels.Ces difficultés ont nécessité desajustements fréquents des modalitésd’accueil du public et une réactivitéde tous les instants des équipes dumusée, en liaison constante avec lemaître d’œuvre et le maître d’ouvrage,lors des réunions de chantier mais ausside façon informelle. Les modalités demise en œuvre de la prochaine tranchede travaux par l’OPPIC tiendrontcompte des expériences de ce chantier.Enfin, il est à noter que le maîtred’ouvrage et le maître d’œuvre, enliaison avec le GMP et la DMPA, ontaccepté d’anticiper, début 2013, unepartie de la seconde tranche, enintervenant sur les combles où serontinstallés les fonds de la bibliothèquedu quatrième étage de l’aile Orient,ce qui facilitera considérablement le chantier dont le musée assure lamaîtrise d’ouvrage.

Les principales opérations en 2012 L’année aura été marquée par seizeinterventions d’importance portantsur l’infrastructure des bâtiments à usage muséal, de réserves, oud’amélioration des conditions de travail des personnels de l’établissement.

Muséal> Renouvellement des générateurs lednouvelle génération du départementmoderne, bâtiment 006/002, premièretranche.> Manutention et reconditionnementdes livres et cartons dans les comblesdu bâtiment 007.> Remplacement des ventilo-convecteursde la salle Europe du département ancien(aile Occident) et du hall de l’aile Orient.> Suivi du marché d’aménagementdu centre documentaire et du cabinetd’arts graphiques > Remplacement d’une pompe doublecorps sur le réseau principal d’alimen-tation EC dans la sous-stationAusterlitz (aile Orient).> Remise en service des portes vitréesgrande hauteur entre la cafétéria etl’accueil Sud.

Réserves> Aménagement du rez-de-chausséedu bâtiment 011 ; sécurité intrusionincendie.> Raccordement électrique définitifdu bâtiment 004 et réalisation de l’alimentation d’une « bulle » d’anoxiedynamique.> Suivi du début du chantier d’amé-nagement de réserves de collectionspatrimoniales des bâtiments 040 et041.> Réfection et reprise du faitage etdes recouvrements de la toiture entôle nervurée du bâtiment 014.

Conditions de travail> Aménagement d’une ancienneréserve en vestiaires pour le personnelde la sécurité/surveillance.> Aspiration, filtrage et rejet d’air vicié/ mise aux normes de l’installation del’atelier métal.> Mise en place d’une borne derecharge pour véhicule électrique.> Réaménagement de bureaux autroisième niveau du bâtiment 006(Hôtel des Invalides).> Remise en service de la climatisationdu local vidéo du PC sécurité, remiseà niveau de la CTA des combles dubâtiment 006.> Remplacement de la climatisationdes locaux onduleurs du bâtiment001 et sous-sol du bâtiment 007.

Pour un montant total de 782 147 €dépensés au titre de l’infrastructure :274 747 € l’ont été au titre du fonctionnement- 181 047 € en maintenance ;- 93 700 € de travaux courant.

507 400 € au titre de l’investissement- 483 500 € en investissement courantaffectés au 28 000 m2 de l’établissement(hors réserves) ;- 23 900 € en équipement des ateliersde polyvalence.

En 2012, la régie multimédia a été rattachée au pôle web et multimédia ;elle fait bénéficier de ses actions etinterventions transversales l’ensembledes départements de la conservation etplus largement tous les services offertsaux visiteurs.Ses principales missions sont de deuxordres, le déploiement et la maintenance

>) LLAA GG EE SS TT II OO NN

DD UU BB AATT II MM EE NN TT

EE TT CC OO NN DD UU II TT EE

DDEESS TT RR AAVVAA UU XX

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Technique et sécurité

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SECRETARIAT GENERAL

SERVICES SUPPORT ET ACCOMPAGNEMENT

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technique des dispositifs multimédia,répartis dans les espaces suivants :l’Historial Charles de Gaulle (diffusionsur supports multimédia exclusivement),le département moderne, les sallesd'exposition permanente des départe-ments moderne et contemporain ; les espaces billetteries Nord et Sud ; les salles d’exposition temporaire.

Pour 2012, le bilan de prévention journalière des pannes et du fonction-nement nominal des dispositifs multimédia se synthétise de la manièresuivante :• Historial Charles de Gaulle : 124 interventions correctives, dont 12 concernant la salle multi-écrans.• département contemporain : 52 interventions correctives, avec unrenouvellement partiel des matériels(installation d’un écran tactile nouvellegénération ; remplacement de projecteurs…).• département moderne : interventionscorrectives légères.• accueils Nord et Sud : équipement de lecteurs Full-HD, afin d’optimiser le confort de lecture des informationsdiffusées.

La régie a par ailleurs assuré la maîtrised’œuvre de la partie audiovisuelle del’exposition Algérie 1830-1962. AvecJacques Ferrandez, ainsi que l’intégrationdes dispositifs multimédia de l’expositionAvec armes et bagages… dans unmouchoir de poche.

Après deux années consacrées principalement à la rationalisation des moyens existants, le service d’organisation des systèmes d’information (SOSI) a pu entreprendredes actions orientées vers une modernisation globale du fonction-nement de l’établissement en matièrede systèmes d’information. La finalitéde ses actions s’inscrit dans le cadred’une rénovation générale des réseauxinformatiques.

> Des moyens appropriés, desapplications métier qui évoluentPour concrétiser techniquement lanouvelle organisation du bureau deslocations d’espaces, des moyensappropriés ont été acquis et mis à disposition. Ainsi, pour améliorer l’offre de prestations auprès des clients,le Grand Salon, la salle Turenne et lessalons du Quesnoy sont aujourd'hui

équipés d’accès internet en Wi-Fi.Quant aux personnels de ce bureau,ils disposent désormais de moyensd’information et de gestion mieuxadaptés à leurs besoins, tels quetablettes numériques et smartphones.

> Des matériels optimisés et renouvelésLe remplacement systématique deséquipements obsolètes s’est poursuivi.A cet effet, sur un parc informatiqueà usage individuel de près de 200postes, 40 d’entre eux ont été renou-velés. De même, le plan d’équipementen téléphonie numérique s’est dérouléde façon conforme. En la matière, la prochaine étapeportera sur l’automatisation du centraltéléphonique du musée ; ce projetdevrait se concrétiser en 2013.

> Une nouvelle politique des outils d’impression La gestion des moyens d’impressionétait jusqu’alors répartie entre le service informatique pour les imprimantes, et la division sécurité-logistique pour les photocopieurs. Ce cloisonnement non rationnel dansl’implantation des matériels a été revu.L’objectif est double : un pilotageunique de la solution d’impression,confié au SOSI, et la maîtrise des coûts.

> Extension du réseau billetterieA la billetterie, l’effort consenti aporté sur la finalisation du système de contrôle d’accès. Ainsi, le réseaupropre à la billetterie a été étenduvers trois entrées : le cathédrale Saint-Louis, le Grand Salon et les sallesd’exposition temporaire (aile Orient –3e étage). Ces nouvelles arrivées-réseausont maintenant pourvues de terminauxà lecture optique. Ce dispositif, à l’instar des cinq autres points d’entréeau musée, permet, outre un contrôleprécis des titres d’entrée, d’obtenird’utiles indications en matière defréquentation des concerts et desexpositions temporaires.

En 2013 l’essentiel des actions duSOSI portera sur la finalisation del’aménagement de la salle des serveurset de son environnement, conditionessentielle à la réfection et à la miseen convergence des réseaux informa-tiques du musée.

Par ailleurs, dans un souci de renforcerla sûreté et la sécurité des bâtimentsdes réserves de l’établissement, unaudit a été conduit afin d’optimiserl’application des règles en la matière,au travers d’un plan d’action intégrédans le budget primitif 2013.

La DSL s’est également attachée àredéfinir les processus sécurisant lestransferts de fonds ainsi que la sécuritéglobale des œuvres en collaborationavec la régie des collections, la régiedes recettes et l’agent comptable.

Forte de 31 personnels dont 24 sontexclusivement chargés des opérationsde contrôle d’accès aux 4 entrées dumusée, la DSL assure aussi une activitéopérationnelle de surveillance24h/24h, et de secours à victimes en cas de besoin. Ainsi, en 2012, les interventions se sont réparties en : - 29 secours à victimes, - 6 dégagements de personnes bloquées dans les ascenseurs, 8reconnaissances pour odeurs suspectes,- 7 interventions pour objets suspects(objets abandonnés, vigilance planVigipirate rouge renforcé), - 15 interventions pour déclenchementde la détection incendie, - 6 interventions pour fuite d’eau.

Enfin en novembre 2012, la DSL a apporté son expertise dans lerecrutement de la société prestatairede service en charge de la surveillancedes espaces d’exposition.

Dans sa dimension logistique, les activités de la DSL s’appuyant surle service des moyens généraux et le bureau courrier, se sont fortementdensifiées en raison des actions dedéveloppement du patrimoineimmatériel de l’Etat voulues par ladirection de l’établissement ; ceci se caractérise par une nette augmen-tation du taux d’occupation des espaceslocatifs aménagés et entretenus parles personnels du service des moyensgénéraux.

De plus, les compétences techniquesdes équipes de la DSL permettentd’effectuer un contrôle qualité journalier de l’activité des sociétésprestataires de service tant dans la dimension surveillance des sallesque du nettoyage des 25 000m2

d’emprise de l’établissement au seinde l’Hôtel des Invalides.

>) LLEESS SS YY SS TT EE MM EE SS

DD’’ II NN FF OO RR MM AATT II OO NN

EE TT RR EE SS EE AA UU XX

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L’agence comptable

> ANNEXE 1

OORRGGAANNIISSAATTIIOONN EETT FFOONNCCTTIIOONNNNEEMMEENNTT

Le musée de l’Armée est un établisse-ment public administratif soumis aux règles de la comptabilité publiqueprécisées dans l’instruction M9-1 de la Direction générale des financespubliques (DGFIP).

L’agence comptable du musée de l’Armée est chargée de la tenuede la comptabilité de l’établissement,de l’exécution des dépenses et desrecettes ainsi que de la gestion de la trésorerie.

Elle est garante de la régularité et de la qualité comptable des opérationsréalisées par l’établissement à traversses contrôles. Elle contribue ainsi à la maîtrise des risques comptableset financiers, en partenariat avec les autres services de l’établissement.

L’agence comptable, qui comptehabituellement 3 personnes (dont l’agent comptable), a connu unrenouvellement total de ses effectifsen 2012 ; elle a fonctionné en sous-effectif (2 agents) les deux derniersmois de l’année, pour la clôture del’exercice.

LL’’AACCTTIIVVIITTEE 22001122

L’agence comptable a pris en charge3 851 mandats, 932 titres de recetteset 112 ordres de reversement. La diminution par rapport à 2011(respectivement -7%, -10%, -7%)s’explique notamment par unregroupement des achats de fourni-tures ainsi que par la réduction desdépenses et le recul des ressourcespropres.

La date de clôture de l’exercice a étérepoussée cette année. Les derniersmandatements et paiements ont ainsieu lieu le 28 décembre 2012. Cela apermis notamment de mandater etde régler tous les traitements et chargessociales avant la fin de l’année. Laréalisation du compte financier a étéanticipée au 11 janvier 2013, soit deuxsemaines plus tôt que le compte financier2011. Cette anticipation permet aumusée de l’Armée de se préparer dansla perspective de la réduction des délaisde reddition des comptes en 2016.

LLAA SSIITTUUAATTIIOONN FFIINNAANNCCIIEERREEDDUU MMUUSSEEEE DDEE LL’’AARRMMEEEE EENN22001122

La situation financière de l’établissementest analysée à travers son compte de résultat et son bilan. Le rapportfinancier de l’agent comptableretrace l’étude de ces éléments.

> En 2012, l’établissement dégage un bénéfice de 1 386 674,29 €, enhausse de 35% par rapport à 2011.Ce résultat s’explique par un reculdes charges (-1,8%) associé à unestabilité des produits. Parmi ces derniers,on note un recul des ressources propres (-5,6%), lié au contexte decrise économique, tandis que les subventions de la tutelle progressentde 17%.

La dotation aux amortissementsreprésente toujours un poste lourdpour le musée, en raison des travauxd’investissements réalisés au cours dela décennie écoulée dans le cadre duplan ATHENA, soit près d’un tiers descharges d’exploitation (27%).

Les produits financiers ont connuune augmentation substantielle(+284%) et s’établissent à près de114 000 € (contre 30 000 € en2011). Cette hausse résulte des clôtures des premiers comptes à terme.

Parmi les produits exceptionnels, un effort important a été réalisé pourapurer les charges à payer anciennes(près de 54 970 € dont 87% parprescription).

Le musée contribue largement à son autofinancement par ses propresrecettes d’exploitation (49% des produits d’exploitation).

> En outre, les charges de personnelà 8,4 millions (+2%) représentent en 2012 pour le musée de l’Armée42,5% de l’ensemble des chargescontre 37% pour des établissementsde même nature. Cette différences’explique par le fait que les muséesdépendant du ministère de la Culturen’ont pas à leur charge la totalité dupersonnel travaillant dans leurs services.

> La capacité d’autofinancement(CAF) dégagée en 2012 par l’activitéde l’établissement s’élève à 1 386

822,91 €, en forte progression(+114%) grâce à un excédent brutd’exploitation qui augmente de 81%.

La capacité d’autofinancement est un bon indicateur de la situationfinancière du musée et de ses margesde manœuvre en matière d’investisse-ments. Elle contribue, en outre, aufonds de roulement, autre indicateurpertinent permettant de mesurer lescapacités de financement des projetsd’investissement de l’établissement.

En 2012, les immobilisations sonten hausse de près de 2%, signed’une politique d’investissement toujours active. Les immobilisationsincorporelles, dopées par la mise enplace du site en ligne, ont progresséde 126%.

Le fonds de roulement croît de 19%pour se situer à près de 9,5 millions €(variation de + 1,5 millions). Il représente241 jours de fonctionnement, contre199 jours en 2011 (hors amortisse-ments), alors que le niveau de sécuritérequis est de 45 jours.

La trésorerie, en baisse de 11%, resteabondante : près de 9,7 millions €au 31 décembre 2012, dont 9 millionsplacés en comptes à terme.

CCOONNCCLLUUSSIIOONN

Malgré un contexte économiquedéfavorable, le musée de l’Arméeaffiche des résultats financiers satisfaisants avec une capacité d’autofinancement et un fonds de roulement en hausse. Toutefois,les efforts pour maîtriser les dépensesdoivent se poursuivre, compte-tenudes réductions prévisibles des aidesfinancières de l’Etat.

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ANNEXES

La Société des amisdu musée de l’Armée (SAMA)

> ANNEXE 2

En 2012, sous la présidence du professeur Jean-Paul Amat, la SAMA a poursuivi ses activitéspartagées entre déplacements en province et manifestations parisiennes. Les différents inter-venants sont toujours remarqués pour leurs exposés "riches d'informations, savants sans êtrepédants, s'exprimant dans une langue française claire et précise, utilisant des phrases belles àentendre, puisant dans l'immense richesse de notre vocabulaire."Au second semestre, le fonctionnement du site internet a connu un coup d'arrêt avec le départdu responsable. Sa reprise est devenue une tâche prioritaire qui pourra être menée en coordi-nation avec le gestionnaire du nouveau site du musée.

AACCTTIIVVIITTEESS DDEE LLAA SSOOCCIIEETTEE

Au cours de l’année 2012, la SAMA amaintenu le rythme d’une activité oud’une manifestation mensuelle. C’estainsi que 483 adhérents ont participé,au moins une fois, à l’une des 12 activitésprogrammées, soit près de 48 % de ses 1007 adhérents. La participationmoyenne a été de 40 adhérents paractivité (42 en 2011).Sur ces 12 activités, 5 ont eu un rapportdirect avec l’actualité culturelle dumusée de l’Armée : 3 visites guidéesdes expositions temporaires Algérie,1830-1962. Avec Jacques Ferrandez,Avec armes et bagages… dans unmouchoir de poche et Vive le dessinlibre ! Charles de Gaulle en caricatures.Une rencontre avec les personnels desateliers de restauration du musée etune visite des réserves délocaliséescomplètent la programmation, à lagrande satisfaction des participants. Les 8 autres activités se répartissent ainsi :• 3 conférences (auditorium Austerlitz), • 3 sorties culturelles, dont une journéeau domaine de Fontainebleau, • le voyage annuel en Alsace du Nord(4 jours).Comparée aux années 2010 et 2011, laparticipation est sensiblement équivalenteavec une légère augmentation de lafréquentation des conférences

(moyenne de 45 auditeurs par conférenceen 2011, 47 en 2012). La qualité et lerenom des conférenciers ont contribué àmaintenir un auditoire fidèle et honorable.

Déplacements en province

• 7 juinLe château et le domaine de Fontainebleau.Le programme de cette journée comprenait les visites du muséeNapoléon Ier et des petits apparte-ments, guidées par Christophe Beyeler,conservateur, ainsi que celle desjardins et du parc commentée par le professeur Jean-Paul Amat.Avec trois jardins remarquables et un domaine de 130 hectares,Fontainebleau est aussi l’un des plus grands et le plus meublé deschâteaux français. Il a entre autre la particularité d’avoir été habité par tous les souverains du XIIe au XIXe siècle ; ainsi, les 45 visiteurs –adhérents de la SAMA – ont-ils pu y découvrir des chefs d’œuvrecommandés par François Ier, Henri II,Henri IV, Marie-Antoinette, Napoléon Ier,Napoléon III et Eugénie. Enfin, c’est à Fontainebleau que Napoléon a abdiqué le 6 avril 1814 et a fait ses adieux à la Vielle Garde, scènesqu’immortalisent dans les salles dumusée de l’Armée le célèbre tableaude Paul Delaroche et le drapeau dit « des adieux ».

• Du 25 au 28 septembre, Alsace - « L’ Alsace du nord, carrefour rhénan convoité ». Au cours de ce voyage, l’accent a été mis sur la défense du Nord-Estde la France : sous Louis XIV avecVauban et le fort Louis sur le Rhin,sur la guerre de 1870 (Reichshoffen,Froeschwiller, et Woerth) puis sur

1940, avec les fortifications de laligne Maginot. Par ailleurs, la défenseallemande autour de Strasbourg a étéévoquée lors de la visite du fort deMutzig. Le mémorial Alsace-Mosellede Schirmeck et le camp du Struthofont fait partie de la commémorationdu souvenir. La visite de la ville deStrasbourg et du Parlement Européena clôturé ce voyage qui a réuni 43adhérents.

Manifestations parisiennes

18 janvierConférence : Des Invalides à lachapelle de Versailles, Jules Hardouin-Mansart, architecte de la France deLouis XIV, par Alexandre Gady, professeur des universités et directeurde la monographie collective sur JulesHardouin-Mansart (1646-1708) parueen 2010 (Maison des Sciences del’Homme Editions).15 févrierVisite de l’Assemblée nationale.7 marsConférence : Les généraux et lasociété française au XXe siècle : l’avantGrande-Guerre, l’entre-deux-guerres,l’après-guerre d’Algérie, par le contrôleurgénéral François Cailleteau.11 avrilConférence : La bataille de Denain(24 juillet 1712) et le maréchal deVillars, par le professeur HervéDrévillon. Episode décisif de la guerre de succession d’Espagne, la bataille deDenain s’est terminée par la victoire,sur les Austro-hollandais, des arméesfrançaises commandées par lemaréchal de Villars. Cette victoire a conduit à la paix, par le traité

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ANNEXES

d’Utrecht, le 11 avril 1713, permettantà la France de reconquérir ses placesperdues et de conserver ses frontières.30 maiVisite guidée de l’exposition Algérie1830-1962. Avec Jacques Ferrandezpar le lieutenant-colonel ChristopheBertrand, conservateur, départementcontemporain, et commissaire del’exposition.25 octobreVisite du musée des Cosaques deCourbevoie, guidée par AlexandreBobrikoff, conservateur.L’histoire des cosaques est intime-ment liée à celle de la Russie et del’émigration russe en France. Lemusée des Cosaques réunit, depuis1930 à Courbevoie, une partie descollections privées d’émigréscosaques de la Garde impériale deCatherine II et du tsar Alexandre Ier.29 novembreVisite des ateliers de restaurationmétal, cuir et textiles du musée del’Armée, guidée par Sylvie Leluc etOlivier Renaudeau, respectivementconservateurs des départementsartillerie et ancien. 6 décembreVisite de l’exposition Avec armes etbagages… dans un mouchoir depoche, guidée par les commissaires,Elise Dubreuil, conservateur, départe-ment inventaire, et Marie-NoëlleGrison, assistante documentaire etproduction.

AASSSSEEMMBBLLEEEE GGEENNEERRAALLEEAANNNNUUEELLLLEE

Le samedi 31 mars 2012, la SAMA a tenu son assemblée générale ordinaire dans le Grand Salon dumusée de l'Armée. Le procès-verbal a été diffusé avec le bulletin n° 51paru en octobre 2012.Après les opérations statutaires obligatoires (renouvellement du conseil d'administration, approbationdes comptes, quitus aux administra-teurs), le directeur-adjoint du musée a présenté les activités de l’établisse-ment de l'année 2012, établi un bilandes expositions présentées en 2011et développé un point de situation

sur la fréquentation, les acquisitions...Puis, dans le rapport moral, le présidenta retracé le parcours de la SAMA en2011-2012 en insistant sur les donsayant contribué à l'enrichissementdes collections du musée dont, entreautres, des équipements de laSeconde Guerre mondiale et de laguerre d'Indochine. La SAMA réalisecet objectif soit en proposant desobjets ou des documents qui lui sontconfiés, soit en procédant à desacquisitions à la demande du musée,soit, enfin, en orientant des donateurséventuels vers les équipes du musée.

AADDMMIINNIISSTTRRAATTIIOONN

FichierLa mise à jour du fichier des adhérentsse poursuit. Elle a permis de retirer de celui-ci quelques membres qui nepayaient plus leurs cotisations depuisdeux années ou plus et quelquesautres dont le décès n'avait pasencore été porté à la connaissance del'association. Cela permet de mieuxajuster le nombre d’exemplaires de la Revue de la SAMA à imprimer etde les adresser aux seuls ayant-droits.Une mesure donne satisfaction : l'envoi simultané, aux adhérents quirenouvellent le règlement de leurcotisation ou aux nouveaux membres,de la vignette annuelle et du reçu fiscal correspondant à la date de leurpaiement en espèces, virement ou de signature de leur chèque.

Site internetMis en ligne en mars 2011, le site dela SAMA, toujours relié au site dumusée de l’Armée, a enregistré 5 800visiteurs uniques depuis le 27 mars2011. Mais le départ de l'informaticienayant créé ce site a entraîné une miseen sommeil temporaire

CCOONNCCLLUUSSIIOONNSS

Toutes les activités de la SAMAreposent, faut-il le rappeler, sur uneéquipe de bénévoles, soudée etdynamique. Tout déploiement, toutnouveau projet ne peut se construirequ'avec l'aide de compétences et de

soutiens nouveaux que le conseild'administration appelle de sesvoeux. Il s'agit en particulier de laparticipation de la SAMA aux actionsde commémoration du Centenaire dela Grande Guerre (2014-2018), dontl'année 2013 verra la programmationet le montage.

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ANNEXES

Conditions d'accès au musée, à ses activités et à ses services

> ANNEXE 3

(à compter du 04 juin 2012)Le musée de l'Armée est ouvert tous les jours : • Du 1er avril au 31 octobre : de 10h à 18h• Du 1er novembre au 31 mars : de 10h à 17h (17h30 pendant les vacances scolaires de Noël)

Exceptions :• Fermetures annuelles du musée les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre

• Depuis le mois d’avril 2012, le musée est ouvert le premier lundi de chaque mois : seuls l'Eglise du Dôme et le tombeau de Napoléon Ier, la cathédrale Saint-Louis des Invalides et le parcours artillerie (cour d’Honneur) sont accessibles. En juillet, août et septembre, l'ensemble du musée est ouvert tous les jours sans exception, même le lundi.

• Nocturne le mardi jusqu’à 21h d’avril à septembre : ouverture partielle du musée.• En juillet et en août, l'Eglise du Dôme et le tombeau de Napoléon Ier restent ouverts jusqu'à 19h

• L'Historial Charles de Gaulle est fermé le lundi.

TTAARRIIFFSS ((AAUU 11EERR JJAANNVVIIEERR 22001122))

Collections permanentes :

Les professionnels du tourisme ont la possibilité de recourir à l'achat de billets à l’avance et à tarifs dégressifs :

Expositions temporaires : Concerts :

Guide multimédia

PLEIN TARIF

TARIF REDUIT

TARIF GROUPE

TARIF CE

TARIF 1er LUNDIDU MOIS

9 € 7 € 7 € 5,5 € 5,5 €

De 50 à 100 billets 6,5 €

De 100 à 500 billets 6 €

A partir de 100 billets 5,5 €

BILLETEXPOSITION

SEULE

BILLET COUPLÉ

(musée + exposition)

8 € 11 €

PLEIN TARIF

Moins de 26 ans

6 € 4 €

PLEIN TARIF

TARIFREDUIT

CONCERT DE 12H15

TARIFPARTENAIRE

9 € 7 € 3 € 3 €

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ANNEXES

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Animations pédagogiques

- Gratuit pour les moins de 18 ans(tous pays)

- Gratuit pour les moins de 26 ans(résidents de l’UE)

- Un adulte gratuit pour 10 élèvessur réservation uniquement (1 pour5 élèves pour les maternelles)

Sans réservation : adultes : 9,50 €par personne

- Groupe d’étudiants 18-26 ans hors UE : 7,50 € par personne- Gratuit pour les moins de 18 ans(tous pays)- Gratuit pour les moins de 26 ans(résidents de l’UE)- Adulte : 9,50 € /personne

- Gratuit pour les moins de 18 ans(tous pays)- Gratuit pour les moins de 26 ans(résidents de l’UE)

- Adulte : 9,50 € /pers.

50 €(pour un groupe jusqu’à 30 élèves)1 adulte gratuitpour 10 élèves (1 pour 5 maternelles)

gratuité sur présentation du pass éducation

adulte supplémentaire : 9,50 € par personne

6 € par enfant(paiement pour un minimum de 12 enfants)

1 adulte gratuit pour 10 jeunes

6 € par enfant 9,50 € par adulte

Groupes scolaires et universitaires

Centres de loisirs etassociations jeune public

Familles en individuels

Visite libreVisite avec

conférencier du musée

Visites guidées adultes (droit de conférence) Prix forfaitaire pour un groupe jusqu'à 30 personnes :> Billet d'entrée du musée à acquitter en sus du droit de conférence : 7 € par personne

Locations d’espaces (tarifs grand public HT au 1er janvier 2012) :

Français

Langue étrangère

Français

Langue étrangère

1/2h supplémentaire(au-delà de 2h de mise à disposition

du conférencier)

190 €

210 €

263,12 €

287,04 €

42 €

Grand Salon

Salons du Quesnoy

Corridor d’Ornano + 1 salon (Bruant ou Mansart)

Corridor d’Ornano seul

Arsenal

Auditorium Austerlitz (journée)

Auditorium Austerlitz (1/2 journée)

Auditorium Austerlitz (en soirée)

Salle Turenne

Salle Turenne + Auditorium

Cathédrale Saint-Louis (concert)

175 €

195 €

263,12 €

287,04 €

30 €

VISITES EN JOURNEE(semaine, dimanche

et jours fériés)

VISITES EN SOIREE(en dehors des heures

d'ouverture du musée)

LanguesGroupe adulte Association Loi 1901 et CE

PRIX € TTCPRIX € TTCType de visites

8 500 €

4 000 €

2 000 €

1 000 €

5 000 €

3 000 €

2 000 €

2 200 €

8 000 €

10 000 €

5 000 €

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DDooccuummeenntt ééddiittéé ppaarr ll’’ééttaabblliisssseemmeenntt ppuubblliicc dduu mmuussééee ddee ll’’AArrmmééeeDirection de la publication : Général de division (2S) Christian Baptiste, directeur

Coordination du projet : Prune Paycha, chargée de communicationConception graphique & réalisation : Pierre-Louis Matias

Impression : SGA - Service Parisien de soutien de l'Administration Centrale, Pôle graphique

Crédits photographiques :

© Musée de l’Armée / Emilie Cambier :p.16, p.21, p.22, p.29, p.31, p.32, p.37, p.43, p.48, p.52, p.55, p.66, p.68, p.70, p.71

© Musée de l’Armée / Christophe Chavan :p.4, p.12, p.15, p.18, p.19, p.25, p.26, p.27, p.34, p.38, p.39, p.42, p51, p.53, p.56, p.65, p.79, p.82, p.87

© Musée de l’Armée / Anne-Sylvaine Marre-Noël :p.76

© Musée de l’Armée / Marie Bruggeman :p.36

© Musée de l'Armée-Paris, Dist. RMN-Grand Palais / Christophe Chavan :p.24

© Collection du Conservatoire de Musique militaire de l’Armée de Terre / musée de l’Armée, Emilie Cambier :p.30

© Paris-Musée de l’Armée / cellule inventaire :p.73, p.76

© Paris-Musée de l’Armée / pôle web et multimédia : p.44, p.45

© Musée de l’Armée-Paris. Dist. RMN / Emilie Cambier-Pascal Segrette :Couverture, couverture / vignette / haut

© Musée de l’Armée-Paris. Dist. RMN-GP / Pascal Segrette :Couverture / vignette / milieu

© Musée de l’Armée-Paris, Dist. RMN-GP / image musée de l’Armée : Couverture / vignette / bas

© Musée de l'Armée-Paris, Dist. RMN-Grand Palais / image musée de l'Armée :p.41

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