table des matières...rapprocher au mieux des exigences du cahier des charges, tout en préservant...

Table des matières INTRODUCTION ..................................................................................................................................... 2

L’APPROCHE MORALE DU VÉGANISME ......................................................................................... 2

L’APPROCHE EN RESUMÉ ............................................................................................................... 3

LE BUREAU DE CONFORMITÉ E.V.E ............................................................................................... 3

LE REFERENTIEL DE CONFORMITÉ ............................................................................................... 4

LES LABELS DISTRIBUÉS PAR E.V.E ................................................................................................ 4

1.A – LE LABEL EVE VEGAN ............................................................................................................. 4

1.B – LES SERVICES AGRÉÉS EVE VEGAN ................................................................................... 5

1.C - LE LABEL AGRICULTURE VÉGANE ........................................................................................ 5

1.D - INTÉRETS DU LABEL ................................................................................................................ 6

2. DÉFINITIONS ...................................................................................................................................... 6

2.A - DÉFINITIONS DES TERMES DU RÉFÉRENTIEL .................................................................... 6

2.B - NIVEAUX DE CONFORMITÉ ..................................................................................................... 7

2.C - CLASSIFICATION DES CONDITIONS DE CONFORMITÉ ....................................................... 7

3. REGLES DE CONFORMITÉ............................................................................................................. 10

3.A - RÈGLES SUR LES INGRÉDIENTS ......................................................................................... 10

3.B - RÈGLES SUR LES PROCÉDÉS .............................................................................................. 10

3.C - RÈGLES SUR LES EMBALLAGES ......................................................................................... 10

3.D - RÈGLES DE PRODUCTION .................................................................................................... 10

3.E - RÈGLES POUR LES SERVICES AGRÉÉS ............................................................................. 14

3.F - RÈGLES DE CONTRÔLE ET D’AUDIT .................................................................................... 15

3.G - RÈGLES SUR LES TESTS EN LABORATOIRE ..................................................................... 16

3.H - RÈGLES DE COMMUNICATION ............................................................................................. 17

4. ENGAGEMENT DES OPÉRATEURS .............................................................................................. 19

4.A - DÉFENSE DE LA MARQUE ..................................................................................................... 19

4.B - ENGAGEMENT DE PROGRÈS ............................................................................................... 19

5. PROCÉDURES ................................................................................................................................. 20

5.A - PROCESSUS DE LABELLISATION ......................................................................................... 20

5.B - PROCESSUS D’AGRÉMENT DES SERVICES ....................................................................... 20

5.C - RENOUVELLEMENT ............................................................................................................... 20

5.D - DÉROGATION .......................................................................................................................... 20

6. ENGAGEMENTS E.V.E .................................................................................................................... 21

6.A - ÉVOLUTION DU RÉFÉRENTIEL ............................................................................................. 21

6.B - INFORMATION PUBLIQUE...................................................................................................... 21

6.C - COMMUNICATION ................................................................................................................... 21

6.D - TRANSPARENCE .................................................................................................................... 21

6.E - CE QUE E.V.E NE GARANTIT PAS ........................................................................................ 21

6.F - ETHIQUE .................................................................................................................................. 22

6.G - PLATEFORMES ....................................................................................................................... 22

Ce document est protégé par les dispositions du Code de propriété intellectuelle, notamment par celles relatives

à la propriété littéraire et artistique et aux droits d’auteur. Toute reproduction intégrale ou partielle non autorisée

par ses ayants droit est strictement interdite. Ces droits sont la propriété exclusive de la société Expertise Végane

Europe SAS.

Création du référentiel : 09/09/2016

Version : 01/07/2019

REFERENTIEL DE CONFORMITÉ EXPERTISE VEGANE EUROPE

Le présent référentiel est la propriété privée de E.V.E.

Toute reproduction intégrale ou partielle non autorisée par ses ayants droit est strictement interdite. EXPERTISE VEGANE EUROPE SAS | WWW.CERTIFICATION-VEGAN.ORG

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INTRODUCTION Le développement de la consommation « végane » résulte d’une prise de conscience globale. Elle est née de la

conviction des Hommes que le véganisme est un progrès pour les droits des animaux, une source de bienfaits pour

la planète et un progrès pour la société humaine. Ceci se reflète dans une croissance significative des parts de

marché de produits déclarés « végétariens », « végétaliens », « véganes », voir « bio et véganes » en Europe et

dans le monde. La recherche et l’innovation dans ce domaine découlent de différentes motivations humaines qui

mélangent éthique, santé et écologie.

Dans le présent référentiel, comme dans la littérature animaliste en général, on entend par « produits d’origine

animale » ou « produits issus de l’exploitation des animaux » les produits issus de l’élevage, de l’abattage, de la

chasse et de la pêche.

Le terme «végane» officiellement enregistré par le dictionnaire français en 2015 (Le Petit Robert) est adapté de

l'anglais «vegan», cependant son usage prédomine aujourd’hui l’utilisation de l’équivalent français « végétalien ».

Il est aujourd’hui convenu d'adapter l’orthographe "Vegan" et "Vegans" en Végane et Véganes (toujours au féminin).

Rappel sur les définitions :

Végétarien : personne qui exclut de son alimentation, autant que possible en pratique, la chair animale (viande et

poisson).

Végétalien/Végane : personne qui exclut, autant que possible en pratique, tout produit d’origine animale (régime

alimentaire sans viande, poisson, œuf, produits laitiers, miel, etc.) et adopte un mode de vie respectueux des

animaux (habillement, cosmétiques, loisirs...). Adj. Le mouvement végane, véganisme (Le Petit Robert 2015).

Végane (le produit) : Produit exempt de toute substance d'origine animale, n'ayant fait appel à des agents

techniques d'origine animale et n'ayant été testé d'aucune façon sur eux.

Spécisme : n. m. du latin species (espèce) et d'après racisme et l'anglais speciesism (1970). Didacture, idéologie

qui postule une hiérarchie entre les espèces, discrimination basée sur l’espèce. Spécialt. La supériorité de l'être

humain sur les animaux. Par ext. Mauvais traitement, exploitation des animaux. Contr. Antispécisme (Le Petit

Robert 2016).

Sentience : capacité de ressentir, d’éprouver la douleur ou le plaisir, d’avoir des expériences subjectives.

L’APPROCHE MORALE DU VÉGANISME

L’approche morale du véganisme s’attache à considérer que tous les êtres sensibles, humains et non-humains, ont

le droit fondamental à la liberté physique et à la justice. Ce droit implique l’interdiction de l’esclavage, la détention

et l’abattage arbitraire, la torture, les peines et pratiques dégradantes. La reconnaissance de ce seul droit

fondamental signifie qu'il faut abolir, et non pas seulement réglementer l'exploitation institutionnalisée des animaux

par l’Homme. Le véganisme n'a pas à soutenir les campagnes réformistes, ni les campagnes ciblées.

L'approche morale végane lie le statut des animaux à la seule sentience et à aucune autre caractéristique cognitive.

Ainsi, tout comme le rejet moral du racisme, du sexisme, de la discrimination en fonction de l'âge ou l'homophobie,

le véganisme rejette le spécisme. L'espèce à laquelle appartient un être sensible et sentient n'est pas une raison

permettant de lui refuser la protection offerte par ses droits fondamentaux, pas plus que la race, le sexe, l'âge ou

l'orientation sexuelle ne sont des raisons d'exclure d'autres humains de la communauté morale. Le véganisme,

impératif moral et fondamental de non-violence et de justice, doit être considéré comme un principe fondamental

du mouvement pour les Droits des Animaux. L'éducation créative, positive et non-violente au respect des animaux

doit constituer la base même de ce mouvement.




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L’APPROCHE EN RESUMÉ

Le véganisme vise à combattre le spécisme sous toutes ses formes en s’opposant aux discriminations et violences

faites aux animaux. Ce refus s’exprime au quotidien, autant que faire se peut, au travers d’un choix alimentaire

végétalien et d’un mode de vie végane.

Le véganisme dit « étendu » au périmètre seul de ses principes fondamentaux peut-être, par exemple :

- L’agriculture végétalienne,

- La recherche d’une faible empreinte écologique,

- Formulation respectueuse de la santé humaine,

- Respect des standards sociaux et d’un commerce équitable,

- Tout autre progrès en faveur du respect des êtres humains et êtres vivants.

LE BUREAU DE CONFORMITÉ E.V.E

EXPERTISE VEGANE EUROPE (E.V.E) a pour objectif de contrôler et labelliser les produits véganes, mais aussi

de défendre et définir la conformité végane auprès du grand public.

E.V.E permet par ses engagements de répondre à l’absence de réglementation légale, d’assurer une meilleure

transparence et de meilleures garanties pour les consommateurs, de permettre une concurrence loyale entre les

entreprises, d’assurer une meilleure protection des termes servant à identifier les produits véganes.

Pour assurer cette mission, E.V.E développe des moyens humains et techniques pour assurer un service de

labellisation indépendant conforme aux normes internationales. Elle met aussi en place des moyens de

communication au bénéfice des produits labellisés. L’ensemble des actions E.V.E. favorisent la diversification de

l'offre, la transparence, l'innovation et l'accessibilité des produits véganes pour tous.

En créant son propre Référentiel de Conformité, E.V.E cherche à construire le cadre réglementaire dont le futur

a besoin pour progresser :

- des repères réglementaires pour les fabricants, les distributeurs et les consommateurs.

- définir les règles d’utilisation des termes servant à identifier les produits véganes.

- assurer la fiabilité des produits et leur contrôle régulier

E.V.E permet aussi à son référentiel de rester évolutif afin de continuellement respecter les réglementations en

vigueur et de faire face aux contraintes industrielles liées à la conformité végane. Nous invitons les lecteurs à

toujours vérifier si une mise à jour est disponible lorsqu’ils utilisent ce document (voir date de mise à jour sur la

page d’introduction).

Enfin, le bureau d'expertise souhaite gagner la confiance des professionnels, des consommateurs et des acteurs

de la filière afin de devenir une référence reconnue de la qualité végane en Europe mais aussi partout dans le

monde.

E.V.E est une initiative crée par les fondateurs de VEGAN FRANCE INTERPRO, association française pour le

développement économique et la promotion des alternatives véganes. Plus d’infos sur https://www.vegan-france.fr

https://www.vegan-france.fr/




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LE REFERENTIEL DE CONFORMITÉ Le présent référentiel constitue un instrument normatif approprié car il impose des règles claires et détaillées ne

laissant aux opérateurs aucune possibilité de transposition divergente. Ces lignes directrices sont destinées à

fournir les bonnes pratiques de fabrication et de communication à destination des fabricants, des sociétés et des

consommateurs.

Ce référentiel a été élaboré en collaboration avec des consommateurs, des professionnels de l’alimentation, des

professionnels de l’ingénierie industrielle, des associations animalistes et des professionnels de santé désireux de

protéger la réputation des produits véganes. Ce référentiel s’applique sans préjudice aux dispositions

communautaires régissant la fabrication, le contrôle, le conditionnement, la mise sur le marché, l’étiquetage,

l’importation et la distribution des produits de consommation.

La certification « vegan » est à ce jour une démarche volontaire. Il n’existe à ce jour aucune réglementation dite

« officielle » européenne ou internationale définissant la qualité végane, comme il n’existe pas de « haute autorité »

du véganisme. La labellisation des produits véganes est un service proposé par des organismes associatifs

indépendants principalement basés en Europe, aux Etats-Unis, ou bien encore au Japon. Ces organismes, sur la

base de leur engagement de longue date et de leur réputation auprès du public, représentent les seuls experts

crédibles en position de statuer sur la conformité des produits véganes.

Le présent référentiel est la propriété privée de E.V.E. Toute reproduction intégrale ou partielle non autorisée par

ses ayants droit est strictement interdite.

LES LABELS DISTRIBUÉS PAR E.V.E

1.A – LE LABEL EVE VEGAN

Le sigle EVE VEGAN (marque déposée) a pour objet de communiquer et de contribuer à l’information du

consommateur en matière de qualité. La matérialisation de la mention végane par le logotype E.V.E. permet

d’apporter au consommateur, dès la visualisation, toutes les garanties relatives au présent référentiel de conformité.

Il garantit que le produit a été fabriqué par un opérateur soumis au contrôle de E.V.E.

Logo réservé aux produits transformés.

Qui peut bénéficier de ce logo ?

- Les produits alimentaires

- Les produits cosmétiques

- Les produits d’hygiène

- Les produits textiles

- Les dispositifs médicaux ou médicaments

- Etc.




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1.B – LES SERVICES AGRÉÉS EVE VEGAN Les services tels les restaurants, traiteurs et organismes de prestations pour les professionnels et les particuliers ne peuvent prétendre au label des produits transformés EVE VEGAN. Pour autant un droit d’exploitation du label est concédé sous la forme d’un agrément. L’agrément permet de prouver la fiabilité et la conformité des prestations offertes avec l’approche végane. C’est une excellente opportunité d’assurer les critères et les bonnes pratiques qui permettent aux services de se rapprocher au mieux des exigences du cahier des charges, tout en préservant la flexibilité nécessaire à leur secteur d’activité.

Logo réservé aux services agréés.

Qui peut bénéficier de l’agrément ?

Sont recevables les activités proposant une offre exclusivement végane tels que les restaurants, les traiteurs, les hébergements avec repas inclus, les services aux particuliers, les formations aux professionnels, les séjours et loisirs avec restauration végane, les magasins physiques.

1.C - LE LABEL AGRICULTURE VÉGANE

E.V.E est un organisme agréé pour attribuer le label STANDARD BIOCYCLIQUE VÉGÉTALIEN, réservé aux

produits agricoles issus de l’agriculture biologique et végétalienne. Ces produits sont issus d’exploitations qui sont

membre de l’une des associations européennes agréés.

Logo réservé aux produits issus de l’agriculture végétalienne certifiée.

Qui peut bénéficier de ce label ?

Les exploitants agricoles adhérents à une association agréé par le standard.

Plus d’information sur le cahier des charges de ce label : http://www.abv-france.org

http://www.abv-france.org/




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1.D - INTÉRETS DU LABEL

Le label EVE VEGAN est une réelle opportunité de promouvoir les produits véganes auprès des consommateurs

éthiques, dont le nombre ne cesse d’augmenter. Pourquoi opter pour ce label ? Découvrez ses nombreux

avantages :

- Faciliter la vie des consommateurs (gain de temps, confiance, fidélité).

- Valoriser votre professionnalisme, votre fiabilité et votre savoir-faire.

- Renforcer la promotion de vos produits ou services au niveau national, voir international.

- Les garanties du label facilitent l’accès aux distributeurs et magasins spécialisés.

- Bénéficier d’un regard extérieur sur son entreprise grâce à l’évaluation et au contrôle E.V.E.

- Obtenir des conseils personnalisés et mettre en place des solutions adéquates pour optimiser l’organisation,

renforcer la fiabilité, la performance de l’entreprise en vue de la satisfaction client.

- Mieux connaitre les diverses exigences de la labellisation végane.

- Se différencier de la concurrence.

- Bénéficier des plateformes de référencement Internet E.V.E.

2. DÉFINITIONS

2.A - DÉFINITIONS DES TERMES DU RÉFÉRENTIEL

Référentiel de Conformité : présente charte exposant les critères requis pour obtenir une attestation de conformité

et un droit d’exploitation du label EVE VEGAN.

Produits : produits candidats à la labellisation ou ayant fait l’objet d’une labellisation par E. V. E.

Certificat E. V. E : certificat de conformité E. V. E valable pour un lot déterminé de produits et pour une durée

limitée, abstraction faite de son éventuelle reconduction tacite.

Service agréé E.V.E : service candidat à l’agrément ou ayant fait l’objet d’un agrément E. V. E.

Attestation / Agrément E.V.E : attestation d’enregistrement E.V.E d’une société de services pour une liste de

prestations déterminées pour une durée limitée, abstraction faite de son éventuelle reconduction tacite.

Procédure de labellisation / d’agrément : procédure visant à vérifier si le produit ou le service correspond en

tous points au Référentiel de Conformité et se clôturant, le cas échéant, par la délivrance d’un Certificat ou

Attestation E. V. E., ou au contraire, d’un rapport indiquant pour quelles raisons il/elle ne peut être délivré(e).

Annexe externalisée : Liste évolutive des matières premières refusées par le présent Référentiel de Conformité

disponible en annexe de ce document et sur le site internet de E.V.E

Ingrédients : substances et matières premières utilisées dans la préparation des produits visés par le présent

référentiel. Les ingrédients peuvent être physiquement transformés (structure moléculaire non modifiée) ou

chimiquement transformés (procédé chimique ayant modifié la molécule initiale.)

Production/Procédés : ensemble des opérations effectuées visant la fabrication, le conditionnement et

l’étiquetage des produits.

Emballage primaire : tout premier contenant du produit, avec sa fermeture.

Emballage secondaire : tout autre emballage autre que le premier contenant du produit.




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Écovégane ou Biovégane : qui allie à la fois des propriétés écologiques, biologiques et véganes.

Opérateur : personne morale ou physique disposant d’un droit d’exploitation du label E.V.E ou désirant obtenir ce

droit.

Gestionnaire : personne morale ou physique disposant d’un agrément service E.V.E ou désirant obtenir ce droit.

2.B - NIVEAUX DE CONFORMITÉ

Les dispositions du label EVE VEGAN appliquées aux produits transformés, aux services et aux produits agricoles

permettent d’établir différents niveaux de conformité sous la forme d’un code annexe affiché sur les produits, en

général sous le logo. Celui-ci est destiné à contribuer à l’information du consommateur en matière de qualité et de

traçabilité :

Code EVE VEGAN 01 Formulation, fabrication, conditionnement.

Code EVE VEGAN 02

Méthode agricole + formulation, fabrication, conditionnement. (95% minimum d'ingrédients issus de l'agriculture végétalienne certifiée selon le Standard Biocyclique Végétalien )

Code EVE VEGAN 03 Service agréé.

2.C - CLASSIFICATION DES CONDITIONS DE CONFORMITÉ

Les produits véganes sont généralement des produits alimentaires, cependant ils peuvent être également de type

cosmétique ou bien textile.

2.C.1. COMPARAISON AVEC LE PRODUIT TRADITIONNEL

Produit traditionnel :

Formulation, fabrication, conditionnement impliquant des ingrédients d’origine animale. Produits et ingrédients

testés sur les animaux.

Produit végane :




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Formulation, fabrication, conditionnement sans ingrédients d’origine animale. Produits et ingrédients non testés

sur les animaux. Possibilité complémentaire que les matières premières proviennent de l’agriculture végane.

2.C.2. PRODUITS NON RECEVABLES AU LABEL

Le label EVE VEGAN est réellement pertinent et utile s’il s’applique à des catégories de produits qui font

traditionnellement usage des produits d’origine animale.

Dans l’objectif de protéger son utilisation, E.V.E est en mesure de refuser l’enregistrement de certains types de

produits. La faible pertinence à représenter une réelle alternative végane représente un abus de langage, ou une

source de confusion pour le consommateur. Les produits faisant l’objet d’un refus recevront une réponse motivée.

A titre d’exemple, ces produits ne sont pas recevables au label EVE VEGAN 01 :

- Fruits, légumes, thé, herbes, huiles vierges et épices non issus de l’agriculture végétalienne certifiée.

- Sel.

- Bouteille d’eau.

- Ustensiles de cuisine.

-

2.C.3. CLASSIFICATION DES CATEGORIES ANIMALES RETENUES

Il existe une marge d’interprétation selon les différents courants de pensée concernant l’appartenance de certains

organismes vivants au domaine des « animaux » et de la « sentience ». Le présent référentiel de conformité expose

les qualités choisies et motivées par E. V. E. selon les prérequis reconnus par la communauté végane

internationale.

Le terme « animal » se réfère à l’intégralité du règne animal, ce qui comprend tous les vertébrés (non humains) et

les organismes invertébrés multicellulaires (à l’exception des bactéries). Les catégories retenues sont :

A - Mammifères terrestres

B - Mammifères aquatiques

C - Oiseaux

D - Reptiles

E - Poissons, amphibiens et octopodes

F - Crustacés

G - Mollusques

H - Insectes

I - Organismes marins (Éponge, corail, zooplancton, etc.)

J - Différents stades d’évolution (Formes larvaires et formes embryonnaires)

Les êtres vivants invisibles à l’œil nu et non naturellement préhensiles par la main humaine, ne sont pas concernés

par cette classification dans le sens où ils ne sont pas l’objet d’exploitation manifeste pour des produits de

consommation courante et/ou leur présence ne serait ni volontaire, ni liée au spécisme.

Le bureau E.V.E est ouvert aux débats concernant la classification des catégories animales retenue par le présent

référentiel afin de toujours prendre en compte l’évolution de l’opinion publique et de toujours s’invest ir pour la

recherche d’une consommation durable, responsable et compassionnelle. Nous sommes attentifs à toute omission

fondamentale ou remarque utile qui permettrait de renforcer le présent document.

2.C.4. CLASSIFICATION DES CONDITIONS DE CONFORMITE




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En relation avec les possibilités de contrôle et de traçabilité mises à sa disposition, E.V.E a défini une classification

des conditions de conformité. Tout produit labellisé EVE VEGAN doit obligatoirement réunir les conditions

suivantes :

A - Formule :

Produit exempt de toute substance d’origine animale.

B - Production :

Fabrication, transformation n’ayant fait appel à des agents techniques d’origine animale.

C - Prévention de la contamination croisée :

Produit ayant été préparé, transporté, nettoyé ou entreposé à l’aide d’installations ou d’instruments n’ayant été en

contact avec des produits d’origine animale.

D - Essais sur les animaux :

Le développement et/ou la fabrication du produit et, le cas échéant, de ses ingrédients, ne doit pas impliquer ou

faire impliquer des tests sur les animaux, quels qu'ils soient, effectués à l'initiative de l'entreprise ou pour son

compte, ou par des parties sur lesquelles l'entreprise exerce un contrôle effectif.

E - Conditionnement :

Emballage du produit (primaire et secondaire) exempt de toute substance d’origine animale.

F - Distribution :

Les conditions de transport du produit exempt la traction animale.

Exportation interdite vers les pays qui imposent le test du produit sur des animaux pour leur entrée sur le marché.

G - Autres conditions E.V.E

Le produit respecte facultativement la liste des critères facultatifs E.V.E.

2.C.5. CONDITIONS FACULTATIVES

En relation avec les principes étendus du véganisme E.V.E a défini une classification des conditions de conformité

complémentaires et facultatives. Bien que fortement encouragés, ces principes ne peuvent être raisonnablement

imposés et dépendent de la volonté et de l’engagement personnel de l’opérateur.

H - Culture agricole

Produit issu de l’agriculture biologique et végétalienne certifiée.

I - Commerce équitable

Ingrédients issus du commerce équitable, respect des standards sociaux, conditions de travail décentes des êtres

humains compatibles avec la dignité et l’épanouissement personnel.

J - Respect de la santé humaine

Formulation respectueuse de la santé humaine (exempts de perturbateurs endocriniens et cancérigènes, etc.).

K - Empreinte écologique

Conception ayant fait l’objet d’une démarche écoresponsable (réduction des déchets, réduction de production de

gaz à effet de serre, recyclage, etc.).




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3. REGLES DE CONFORMITÉ

Voici en détail les règles et bonnes pratiques liées à l’application des conditions de conformité E.V.E.

3.A - RÈGLES SUR LES INGRÉDIENTS

3.A.1. INGREDIENTS D’ORIGINE ANIMALE

Les ingrédients d’origine animale, selon la classification donnée au chapitre 3, sont refusés. La liste d’exemples

concernés est disponible dans l’Annexe Externalisée.

3.A.2. AUTRES INGREDIENTS

Les substances végétales, minérales ou synthétisées à partir de plantes ou d’hydrocarbures sont recevables.

Concernant les enzymes, levures, champignons, bactéries, les substances fermentées microbiologiquement sont

recevables tant que leur origine est végétale et tant que leur méthode d'obtention ne nécessite pas de substances

issues de l'abattage des animaux (culture sur lait de vache, bouillon de viande, etc.).

3.B - RÈGLES SUR LES PROCÉDÉS

Les ingrédients physiquement transformés ou chimiquement transformés sont autorisés sous réserve que leurs

réactifs ne fassent pas partie des substances interdites. Les ingrédients issus de procédés de biotechnologie

comme l’action bactérienne et les enzymes doivent être garantis non issus de substances d’origine animale.

3.C - RÈGLES SUR LES EMBALLAGES

L’emballage du produit fini, primaire ou secondaire, ne doit pas présenter de matières animales (cuir, soie, fourrure,

etc.), ni adhésifs d’origine animale (caséine, colle de porc, acides gras transformés, etc.) ou étiquetage ou

conditionnement pouvant impliquer ce type de substances. Les encres utilisées pour l’impression graphique doivent

être d’origine végétale, minérale et/ou de synthèse. Les matières plastiques peuvent aussi être concernées comme

les objets moulés semi-souples ou durs (graisse animale utilisée comme agent de moulage).

3.D - RÈGLES DE PRODUCTION

Le suivi des engagements contractuels et de la conformité des produits vis-à-vis des critères du label EVE VEGAN

demeurent l’entière responsabilité de l’opérateur en dehors des opérations d’audit et inspection par E.V.E. Le




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bureau se tient néanmoins disponible pour apporter toute aide informelle et accompagner cet engagement dans la

durée.

Les opérateurs n’ont pas l’interdiction de créer et vendre des produits non-véganes ou non-conformes en parallèle

des produits labellisés. La procédure de labellisation s’applique aux produits et non à l’ensemble de l’activité de

l’entreprise. E.V.E estime que les consommateurs ont le libre choix d’acheter ou non, de soutenir ou non, les

entreprises qui continuent de vendre des produits issus de l’exploitation animale en parallèle de leurs produits

véganes.

Cette approche est commune à tous les labels véganes alimentaires et vise à soutenir la transition et la

transformation des activités non-véganes vers des activités totalement véganes et accélérer le développement et

l’accessibilité des alternatives.

3.D.1. BONNES PRATIQUES DE PRODUCTION

Afin de clarifier les responsabilités, à chaque produit devrait être associé une personne responsable.

Toute formule fait l’objet, préalablement à sa labellisation, d’un référencement et d’un contrôle par E.V.E.

Il n’est pas obligatoire que les matières premières utilisées soient elles-mêmes préalablement labellisés par un

organisme officiel ou par E.V.E. La vérification préalable par E.V.E, sur la base de la documentation fournie, est

suffisante pour accepter ou valider un ingrédient.

L’optimisation d’une formule référencée est possible. Si les ingrédients utilisés par des produits déjà labellisés

doivent être modifiés, alors ce changement doit être notifié et enregistré auprès de E.V.E afin de vérifier que la

conformité est toujours assurée et vérifier s’il y a lieu de délivrer de nouveaux justificatifs.

L’opérateur applique tant au niveau des ingrédients que des produits finis des procédures de maîtrise et de contrôle

de l’hygiène et de la contamination croisée conformément aux chartes pour laquelle il est habilité. L’opérateur de

production doit diffuser à ses agents techniques un guide reprenant les paramètres techniques à respecter

(conditions de conformité E.V.E) et les règles de sécurité sanitaire (protocole de nettoyage-désinfection,

enregistrement des opérations, etc.).

Les fournisseurs de l’opérateur doivent être informés de l’objectif de conformité végane de l’opérateur afin qu’ils

veillent eux-mêmes à fournir la qualité requise et les documents de traçabilité nécessaires.

La sélection des ingrédients destinés aux produits labellisés doit permettre d’éviter toute substance ajoutée interdite

sous forme d’additif, agent technique ou conservateur.

Chaque opérateur tient à jour un registre de fabrication ainsi qu’une fiche par lot sur laquelle il enregistre l’ensemble

des évènements survenus et des interventions effectuées. Ce document permet d’assurer l’enregistrement de

l’ensemble des opérations effectuées et de contrôler la bonne application du présent référentiel de conformité.

Les procédures de traçabilité des opérateurs doivent permettre à tous les maillons de la filière, du fournisseur au

consommateur, de connaître l’historique des produits labellisés, depuis la sélection des ingrédients jusqu’à la

commercialisation au consommateur final. Chaque opérateur doit donc mettre en place le système de traçabilité

(montante et descendante) nécessaire reprenant au minimum les informations définies ci-après :

- Les modalités d’identification des ingrédients et produits aux différents stades,

- Les documents associés permettant de retrouver les informations tracées et les informations contenues dans

chaque document,

- Les mesures prises pour assurer la continuité de la traçabilité, sans rupture, entre les diverses étapes (liens entre

identifiants).




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Les informations requises peuvent être reprises en clair ou codifiées. Dans tous les cas, elles doivent permettre de

retrouver facilement l’identification des produits et ne pas engendrer de rupture d’information entre deux étapes.

Toutes ces données sont archivées à chaque étape par l’opérateur concerné pendant une durée de 5 ans minimum.

Les bons de livraison des ingrédients comportent des références univoques permettant de retrouver chez le

fournisseur la formule mise en œuvre et éventuellement vérifier à tout moment la conformité.

Pour plus d’information, E.V.E met à disposition des opérateurs labellisés des documents détaillés qui permettent

d’appréhender et de maitriser les risques liés à la fabrication des produits labellisés.

3.D.2. GESTION DE LA CONTAMINATION

La présence fortuite d'allergènes majeurs (contamination involontaire par contact avec d'autres produits sur la

chaîne de fabrication, lors du stockage ou du transport) n'est pas impossible.

En conséquence, l’opérateur doit évaluer les risques de contamination et tout mettre en œuvre pour les réduire. Un

étiquetage du type « fabriqué dans un atelier qui utilise... » reste autorisé mais ne doit constituer qu'un dernier

recours dans le cas où il n'est pas possible de maîtriser le risque de contamination, conformément à la

réglementation des allergènes.

Extrait de la position de l’Union Végétarienne Européenne : « La validité d’une allégation selon laquelle un aliment

est dit « végétalien » ne peut pas être remise en cause par la présence involontaire dans l’aliment de produits ne

satisfaisant pas à sa définition dans la mesure où cette présence est techniquement inévitable à tous les stades de

la production, de la transformation et la distribution, malgré les précautions appropriées prises en conformité avec

les bonnes pratiques de fabrication. »

Le bureau d’expertise E.V.E, en accord avec la position de L’Union Végétarienne Européenne considère que la

contamination croisée, après évaluation et validation des conditions de production par E.V.E, reste fortuite, rare, à

l’état de traces infimes et minimisée à son maximum par l’opérateur, elle n’entame donc pas la validité de

l’allégation.

Les opérations de production des produits labellisés E. V. E. doivent être séparées, dans l’espace ou dans le temps,

des opérations de production des produits non labellisés dans le but de minimiser toute contamination ou confusion

avec les substances interdites. Tout bâtiment et espace destiné à la fabrication des produits labellisés doit être

organisé de façon à limiter la contamination croisée avec des produits et ingrédients non conformes. Les

procédures à appliquer sont similaires aux bonnes pratiques données par la réglementation liée aux allergènes

(gluten, œuf, lait…).

Pour assurer une bonne gestion des contaminants, il est recommandé de comporter des salles et bâtiments dédiés

au label EVE VEGAN et d’autres aux productions non conformes. Cependant cette disposition n’est pas une

obligation. Il n’existe pas de règle d’aménagement sauf celle d’un aménagement facilitant la gestion de la

contamination croisée, l’entretien et le nettoyage, la désinfection des bâtiments et du matériel pour le respect des

exigences qualité. Les audits et inspection E.V.E ont pour objet de valider les méthodes appliquées, auquel cas

des actions correctives et améliorations seront proposées.

Il est également fortement recommandé de réserver un jeu complet de matériel aux produits labellisés afin de limiter

la possibilité de contamination. Cependant cette disposition n’étant pas une obligation, le matériel de production

doit être totalement et convenablement nettoyé afin d’éviter tout contamination entre les produits labellisés et les

produits non conformes. Les installations utilisées faisant l’objet de « graissage » ou « lubrification » avec des

graisses d’origine animale doivent être contrôlées et/ou remplacées.

3.D.3. BONNES PRATIQUES DE NETTOYAGE




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Des mesures de nettoyage et de désinfection appropriées, complètes et suffisantes doivent être prises pour

prévenir tout contact, y compris les ustensiles de travail et les machineries (filtration, chimie, récipients, etc.), entre

les produits conformes et non conformes. Les machines doivent être intégralement lavées entre deux cycles de

production. Il est fortement recommandé l’acquisition d’un jeu d’ustensiles dédiés aux préparations véganes.

3.D.4. BONNES PRATIQUES DE TRANSPORT

Les conditions de stockage et de transport doivent permettre d’assurer la traçabilité complète des produits et

matières premières afin d’éviter tout risque de contamination, de confusion ou de mélange avec les substances

interdites. Ainsi le transport de produits labellisés par E.V.E en même temps que le transport de produits non

conformes est autorisé tant que des mesures de séparation (prévention confusion) et de protection physique

(prévention contamination) sont organisées et respectées.

Le type de transport utilisé lors de l’expédition des produits finis doit exclure la traction animale (véhicule tiré par

des animaux), quel que soit le pays de destination, et ce depuis son lieu de départ jusqu’à son lieu de livraison.

Ces conditions s’appliquent tant que l’entreprise reste à l'initiative des modes de transports utilisés ou par des

parties sur lesquelles elle exerce un contrôle effectif.

Enfin, E.V.E encourage les opérateurs à adopter des moyens de transports responsables et à agir pour un impact

environnemental réduit.

3.D.5. RECOMMANDATIONS CONCERNANT L’ELIMINATION DES NUISIBLES

La présence éventuelle d’animaux dits « nuisibles » (expression utilisée ici pour représenter le point de vue de

l’entreprise et les menaces potentielles sur l’intégrité de la production) dans l’enceinte de production n’a pas de lien

avec le spécisme ou des activités d’exploitation animale à l’initiative de l’entreprise. Cette exigence ne peut donc

par faire raisonnablement l’objet de critères obligatoires par E.V.E. Cependant E.V.E communique sur l’approche

végane appliqué à cette problématique.

Les procédés d’élimination des nuisibles représentants une menace pour l’intégrité des ingrédients ou de l’hygiène

dans l’enceinte de production doivent être régis par des principes de remplacement et d’évitement dans l’objectif

d’assurer l’hygiène des produits tout en appliquant une approche compassionnelle du traitement des animaux.

Evitement : Bloquer l’accès des nuisibles au lieu de production.

Remplacement : Appliquer, autant que faire se peut, des alternatives à la mise à mort.

Réduction : Réduire au maximum le temps de piégeage, de douleur, de stress.

En tout premier lieu, le piégeage des animaux doit favoriser des méthodes n’occasionnant pas de blessures, limitant

au maximum la durée du piégeage et la libération du nuisible dans un milieu adapté à sa survie. L’opérateur doit

avant tout prendre toutes les mesures nécessaires pour limiter au maximum l’accès des nuisibles au site de

production et limiter le piégeage et la possibilité de mise à mort. Lorsque toutes les alternatives permettant la survie

et la relâche des nuisibles ont été éprouvées et jugées inefficaces pour la protection de la production, les mesures

d’élimination causant le moins de douleur et une mort la plus rapide possible doivent être privilégiées. Ces mesures

doivent garantir une gestion des nuisibles faisant priorité à l’évitement, le remplacement et la réduction.




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3.E - RÈGLES POUR LES SERVICES AGRÉÉS

Les services agréés EVE VEGAN sont disposés à fabriquer, utiliser ou vendre des produits alimentaires, des

produits cosmétiques, des produits d’hygiène, des produits textiles. Quel que soit le produit destiné à la vente, celui-

ci doit obligatoirement faire état :

- D’une formule exclusivement végétalienne*; - D’une formule non testée sur les animaux vivants*; - D’une veille quant à la contamination croisée avec des ingrédients non conformes ;

* De priorité disposant d’un certificat E.V.E ou autre label reconnu impliquant ces critères. A défaut, le responsable s’assure des engagements du produit grâce à ses compétences d’investigation et à l’appui d’un expert E.V.E.

3.E.1. BONNES PRATIQUES DE PRODUCTION

Les bonnes pratiques de production pour les services agréés sont les mêmes règles que pour les opérateurs, voir

paragraphe précédent 3.D « Règles de production ».

3.E.2. PRESCRIPTIONS GENERALES

Le gestionnaire du service agréé et ses intervenants potentiels établissent une relation de confiance et d’écoute

avec ses clients, ils respectent l'intimité des personnes et des familles, leur culture, leur choix de vie, leur espace

privé et la confidentialité des informations reçues. Le gestionnaire garantit aux bénéficiaires auprès desquels il

intervient l'exercice des droits et libertés individuelles.

Les prescriptions du présent Référentiel de Conformité constituent des références qualitatives que le gestionnaire du service agréé met en œuvre selon ses propres choix d'organisation. Le gestionnaire répond au présent cahier des charges, soit en assumant avec ses moyens propres l'intégralité de la prestation, soit en s'associant avec d'autres structures agréés ou compatibles pour y parvenir.

Il lui appartient de définir et de mettre en œuvre les modalités d'organisation, d'encadrement et de coordination des interventions de façon à assurer une prestation de qualité, de la maintenir dans le temps et d'en justifier l'effectivité dans le cadre des contrôles et procédures prévus à cet effet par E.V.E. Au même titre que les opérateurs, les services agréés sont soumis au contrôle aléatoire dans la limite de deux inspections inopinées par période contractuelle.

3.E.3. BONNE PRATIQUES DE PRESTATION DE SERVICE

Le gestionnaire du service agréé dispose en propre ou de manière mutualisée de locaux propres, agréables et adaptés à l'accueil de ses clients. Il offre un accueil physique et téléphonique cohérent avec son offre de service.

Le gestionnaire met à la disposition du public une documentation écrite à jour, complète et précise sur son offre de service, son mode d'intervention (prestation, mandat, mise à disposition), sur les tarifs des principales prestations proposées, le montant des frais annexes éventuels (frais de dossier, frais de gestion, ...) et les démarches à effectuer ainsi que sur les recours possibles en cas de litige. Ils doivent être affichés dans les lieux d'accueil du public. Cette information doit être claire et exprimés dans une unité de valeur adaptée à la nature du service (heure, jour, semaine, mois ou forfait).




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Tout abonnement et toute prestation donnent lieu à l'établissement d'un contrat écrit dont un exemplaire est remis au client et qui précise la durée, la fréquence, le type, le prix de la prestation. La facture fait apparaître un relevé précis des consommations en cas d'abonnement. Dans tous les cas, la formalisation de l'accord du client sur la prestation proposée et ses modalités est nécessaire. Cet accord est recueilli dans le cadre du contrat avant l'intervention à l'exception des cas d'urgence avérée. Le gestionnaire établit une facturation claire et détaillée et une attestation fiscale annuelle, conformément au code du travail.

Pour réaliser ses missions, le gestionnaire doit s'assurer de disposer de compétences qui permettent de garantir la qualité de la prestation rendue, assurant ainsi, personnellement ou avec des salariés, les quatre fonctions suivantes : le suivi de la qualité EVE VEGAN, la formation du personnel, le traitement des réclamation et l’amélioration continue.

Le gestionnaire se doit d’honorer les commandes et respecter les délais annoncés grâce à une organisation interne efficiente. S'il dispose de salariés, le gestionnaire s'assure des aptitudes des candidats à l'embauche à exercer les emplois proposés, il organise à cette fin le processus de recrutement. Les employés sont soutenus et accompagnés dans leur pratique professionnelle par différents moyens tels que la formation, les réunions d'échange de pratique, les entretiens individuels.

Le gestionnaire procède au moins une fois par an à des contrôles internes portant sur l'application du présent Référentiel de Conformité E.V.E. Ces contrôles couvrent notamment la mise en œuvre de la charte qualité et la formation de ses collaborateurs.

Le gestionnaire organise le traitement des réclamations, tient à jour leur historique et gère les éventuels conflits entre ses collaborateurs et les clients. Le gestionnaire fait procéder au moins une fois par an à une enquête auprès des bénéficiaires sur leur perception de la qualité des interventions.

Le gestionnaire s’efforce de respecter l’environnement en optant pour un comportement et des gestes éco-responsables. Le gestionnaire veille au respect des exigences réglementaires et légales de sa profession et son domaine d’activité.

3.F - RÈGLES DE CONTRÔLE ET D’AUDIT

3.F.1. RESPECT DES REGLEMENTATIONS EN VIGUEUR

Tout opérateur ou gestionnaire doit respecter les réglementations en vigueur dans le pays où il réalise la production

et/ou la distribution de ses produits. Il doit également justifier du respect des réglementations spécifiques

applicables aux types de produits fabriqués (aliments, cosmétiques, vêtements, détergents, etc.). Toutes les

substances utilisées doivent être conformes aux évolutions de la législation concernée.

Il est de la responsabilité de l’opérateur ou du gestionnaire agréé de prévenir E. V. E. dans le cas où les

réglementations dont il dépend sont en désaccord avec le présent Référentiel de Conformité.

3.F.2. MAITRISE DE LA QUALITE ET DES RISQUES

L’opérateur et le gestionnaire sont garants de la vérification continuelle de la conformité des produits en dehors des

opérations de contrôle et d’audit E. V. E. Si les vérifications laissent planer un doute sur un lot ou l’origine d’un

ingrédient, celui-ci doit s’assurer de ne l’utiliser qu’après élimination de toute suspicion de non-conformité.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000018500096&dateTexte=&categorieLien=cid




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L’opérateur doit s’assurer du contrôle des factures, bons de livraison, étiquetage et certificats en cours de validité

à tout moment lors de ses échanges avec ses fournisseurs et distributeurs afin de toujours garantir la conformité

végane engagée. Toute labellisation donne un droit d’accès à E.V.E, dans la limite de trois inspections par période

contractuelle, de surveillance et/ou de prélèvements pour analyse en laboratoire.

L’opérateur doit tenir à disposition les documents permettant aux inspecteurs E. V. E. de contrôler la traçabilité et

permettre de valider l’entière conformité des produits à tout moment (comptabilité, bulletins de réception, rapports

de production, rapports de gestion des stocks, composition exacte des produits fabriqués, opérations de production

datées, opérations de nettoyage et désinfection, analyses en laboratoire, documents de communication, etc.).

Dans l’idéal, et en cohérence avec la taille de la production, un échantillon de chaque lot de produit fini ou de

matière première doit être idéalement conservé le temps de la durée de vie du produit labellisé, et ce, en quantité

suffisante, afin de réaliser à tout moment des tests de conformité.

3.F.3. PÉNALITÉS EN CAS DE NON-CONFORMITE

Le contrôle par E.V.E permettant de démonter la non-conformité d’un produit entraîne la suspension de la validité

des attestations délivrées et la mise en place de procédures et mises en demeure administratives.

L’autorisation d’exploiter la marque E.V.E et les attestations de conformité peuvent être révoquées si les conditions

suivantes se manifestent :

- non-conformité grave lors d’une inspection organisée par E.V.E ;

- non-conformité grave lors d’une analyse d’un échantillon prélevé par E.V.E ;

- non-conformité grave avec les règles de la charte graphique E.V.E ;

Toute non-conformité grave est passible des sanctions suivantes, sans préjudice de toute poursuite civile ou pénale

susceptible d’être engagée :

- Demande d’actions correctives dans un délai déterminé ;

- Suspension du droit d’usage jusqu’à mise en conformité ;

- Suspension du droit d’usage et pénalité forfaitaire et irréductible de 1000€ par infraction constatée et par

produit commercialisé, plafonnée à un maximum total de 500 000 euros annuel ;

- Rappel des produits identifiés comme reliés à l’infraction pour destruction ou suppression du label ;

- Refus définitif de poursuivre toute collaboration avec l’opérateur ;

La cotation des risques et des non-conformités graves sont déterminées par E.V.E au cas par cas. Les opérateurs

obtiennent plus d’informations sur ce point lors de leur audit et peuvent ainsi anticiper et améliorer la maitrise des

critères.

Toutes les remarques et actions correctives communiquées par E.V.E aux opérateurs doivent faire l’objet d’un

engagement de progrès manifeste : rapports d’actions correctives, modifications structurelles, plan d’amélioration,

etc. Ces actions et engagement permettent d’améliorer la note de confiance accordée à l’entreprise et moduler le

rythme des contrôles aléatoires.

3.G - RÈGLES SUR LES TESTS EN LABORATOIRE

3.G.1. GÉNÉRALITÉS

Conformément à la législation européenne, les tests sur les animaux vivants à des fins cosmétiques, incluant les

ingrédients et le produit fini, sont strictement interdits depuis le 11 mars 2013. La nécessité du recours à

l’expérimentation animale reste cependant toujours d’actualité et relié à des obligations légales :




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- pour les produits alimentaires (règlementation type novel-food).

- pour le progrès médical dans les conditions définies par la directive européenne 2010/03.

- par le programme d’enregistrement européen REACH (prérequis à la mise sur le marché).

- par le programme d’enregistrement européen EFSA (prérequis à la mise sur le marché).

- par d’autres réglementations hors de l’Union Européenne.

- sur les supports animaux in-vitro.

3.G.2. EXIGENCES E.V.E

Le développement et/ou la fabrication du produit labellisé EVE VEGAN et, le cas échéant, de ses ingrédients, ne

doit impliquer ou faire impliquer des tests sur les animaux vivants, quels qu'ils soient, effectués à l'initiative de

l'entreprise ou pour son compte, ou par des parties sur lesquelles l'entreprise exerce un contrôle effectif. Cependant

selon des cas particuliers, les organisations réglementaires imposent parfois des obligations de tests. Seule la

configuration ci-dessous sera recevable :

Le produit fini E.V.E ne doit avoir impliqué :

- (N) D’essais in-vivo (animaux vivants).

- (N) D’essais in-vitro sur des supports animaux sans rapport avec une obligation légale reconnue par E.V.E.

Date d’antériorité acceptée : 1 mars 2013.

E.V.E est en mesure de mettre en relation l’opérateur avec des laboratoires proposant des alternatives

technologiques et légalement recevables.

Pour les nouvelles substances soumises à l’enregistrement préalable à la mise sur le marché : dans la mesure où

de nombreuses alternatives naturelles existent et où de nombreuses substances de synthèse dont les effets

toxicologiques et écotoxicologues sont connus par le regroupement et/ou le partage de références scientifiques

sans recours à de nouveaux essais sur les animaux, E.V.E considère que les entreprises (N) peuvent

raisonnablement trouver les moyens d’être conforme aux exigences du label en adaptant leur formulation ou leur

protocole de tests, si telle est leur volonté.

E.V.E participe à faire évoluer au mieux les pratiques des opérateurs en la matière, dans la mesure de son périmètre

d’action et des solutions technologiques disponibles.

3.G.4. EXPORT

Les opérateurs engagés avec E.V.E ont l’obligation de boycotter les pays qui les obligeraient à réaliser de nouveau

des tests sur animaux vivants (produit fini E.V.E) pour accéder à leur marché intérieur. Cette interdiction vise les

réglementations existantes hors de l’Union Européenne, pour qui ces pratiques sont encore d’actualité.

Les pratiques qui viseraient à retirer visuellement le label du produit, puis à le vendre tout de même sans respecter

la règle précédente évoquée constitue une infraction grave.

3.H - RÈGLES DE COMMUNICATION

3.H.1. DISPOSITIONS D’ETIQUETAGE DES PRODUITS

Recommandations d’usage pour la communication et l’étiquetage des produits :




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- Utilisation du logo EVE VEGAN et affichage de code de conformité EVE VEGAN 01 / EVE VEGAN 02 sur

l’étiquetage.

- Un texte d’explication peut être utilisé en complément. Par exemple « La labellisation EVE VEGAN est une

démarche contrôlée par un organisme indépendant qui contrôle sur le terrain le respect d’un cahier des charges

strict en lien avec les principes essentiels du véganisme. »

- L’emploi de l’orthographe français « végane » doit être préférablement utilisée dans les textes en français en

accord avec l’orthographe adoptée par le dictionnaire français en 2015.

- Aucune mention stipulant ou suggérant que E.V.E cautionne ou recommande un produit de quelque façon en

dehors de sa seule prestation de contrôle et de labellisation n’est autorisée.

- Les références au label EVE VEGAN doivent figurer sur l’étiquetage de manière groupée. Elles ne doivent pas

être plus apparentes que la dénomination de vente sur l’étiquetage.

3.H.2. DISPOSITIONS POUR LES SERVICES AGRÉÉS

Afin de ne pas induire les consommateurs dans la confusion, les gestionnaires de services agréés E.V.E ont

l’interdiction formelle d’appliquer le label EVE VEGAN 01 ou EVE VEGAN 02 sur leur production (produits fabriqués,

vendus, distribués). Par ailleurs ils ne doivent jamais employer les termes « certification » ou « certifié » à propos

de leur agrément. En alternative, ils sont autorisés à exploiter le label avec la mention « service agréé » sur leur

vitrine, site Internet et flyers.

3.H.3. MENTIONS ABUSIVES

Le label « EVE VEGAN » ou la mention « végane » ne doit pas être utilisé de façon abusive.

Valeur nutritionnelle

La mention ne doit pas être utilisée de façon à faire croire que les produits véganes ont automatiquement une

valeur nutritionnelle supérieure aux autres produits. Un produit végane peut être riche en sucre, riche en graisses

ou pauvre en vitamines. Un produit végane peut être réalisé avec des produits transformés, raffinés, de synthèse

de telle sorte qu’il ne représente plus nécessairement un produit sain.

Toxicité

La mention ne garantit pas l’absence de pesticides, perturbateurs endocriniens, molécules de synthèse,

xénobiotiques ou polluants en dehors des substances interdites par le Référentiel de Conformité.

Impact écologique

La mention ne garantit pas un faible bilan carbone ou un faible impact écologique.

Fabricant

La mention ne garantit pas que le fabricant ne fabrique pas d’autres produits avec des ingrédients d’origine animale.

Emballage

La mention ne garantit pas l’absence de polluants dans l’emballage en dehors des substances interdites par le

Référentiel de Conformité.




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Produit BIO ou BIO-VEGAN

La mention ne garantit pas que le produit est systématiquement d’origine biologique et/ou qu’il respecte le cahier

des charges d’une production agricole biologique et/ou végane. Seul le code EVE VEGAN 02 peut l’attester.

Les produits qui imitent une source animale

Un produit végane qui imite visuellement ou gustativement une source animale comme la fausse fourrure, les

textiles imprimés façon cuir, les alternatives au fromage, etc. sont recevables à la mention végane. Les

consommateurs sont libres d’apprécier ou non, d’acheter ou non, de soutenir ou non un produit qui imite l’aspect

d’une source animale. Cette pratique peut être critiquée par l’approche philosophique et morale du véganisme,

cependant sa pertinence ne remet pas en cause l’utilisation de la mention.

Marketing

Aucune mention stipulant ou suggérant qu’E.V. E cautionne ou recommande un produit de quelque façon en dehors

de sa seule prestation de contrôle et de labellisation n’est autorisée.

4. ENGAGEMENT DES OPÉRATEURS

4.A - DÉFENSE DE LA MARQUE

Tout opérateur ou gestionnaire s’engage à respecter la charte graphique EVE VEGAN sur tout support de

communication : emballages, publicité ou site Internet. E.V.E et ses ayants droit s’engagent également à se tenir

mutuellement informés de toutes les atteintes à la marque dont ils pourraient avoir connaissance et à collaborer

pour sa défense. E.V.E s’engage quant à elle à tenir les entreprises informées de toute modification liée à

l’exploitation de ses marques déposées.

E. V. E. se réserve le droit de sanctionner par la loi les atteintes à sa marque, ses logos déposés ou à son image

comme délit civil et pénal de contrefaçon. Elle se réserve également le droit de poursuivre toute fausse déclaration

ayant permis l’obtention d’une attestation E. V. E., l’utilisation de documents E. V. E. contrefaits, ou toute autre

atteinte pouvant mettre en doute les compétences et l’intégrité de l’organisme.

L’autorisation d’utiliser la marque peut être révoquée si les conditions suivantes se manifestent :

- non-conformité avec les exigences du présent Référentiel de Conformité ;

- non-paiement des honoraires ;

- rupture du contrat de labellisation ;

4.B - ENGAGEMENT DE PROGRÈS

Tout opérateur ou gestionnaire s’engage au progrès continu de ces méthodes de gestion et fabrication en faveur

de la fiabilité des produits et en faveur du respect du Référentiel de Conformité.

Les opérateurs peuvent témoigner de leur engagement de progrès toute l’année, par exemple lors des opérations

d’audit E.V.E, ou en partageant tout document ou rapport d’analyse indiquant les améliorations apportées. Ces

éléments permettent de faire évoluer favorablement la note de confiance accordée aux opérateurs et de moduler

le rythme des contrôles.




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5. PROCÉDURES

5.A - PROCESSUS DE LABELLISATION

Le processus de labellisation est organisé selon des étapes simples et un cycle de renouvellement spécifié dans

toute convention établie par E. V. E. Chaque candidature fait l’objet au préalable d’une étude de faisabilité qui

permet l’édition d’une convention spécifiant le coût et les conditions de la labellisation.

Suite aux procédures d’expertise et de contrôle, le bureau délivre sur avis favorable les attestations pour une durée

limitée.

Les produits labellisés par E.V.E font régulièrement l’objet d’inspections et de contrôles en laboratoire afin de tester

la confiance accordée aux opérateurs. Les opérateurs acceptent et reconnaissent ce droit à E.V.E.

E. V. E se réserve le droit de refuser la labellisation aux entreprises pour lesquelles il existerait une suspicion de

non-respect des règles en dehors des procédures de contrôle et/ou d’une incompatibilité morale. Toute candidature

rejetée obtiendra un refus motivé.

5.B - PROCESSUS D’AGRÉMENT DES SERVICES

Après réception et analyse du dossier d’agrément, le gestionnaire bénéficie de l’expertise d’un consultant qui

réalisera un audit complet de l’entreprise selon les critères E.V.E. A l’issue de cette évaluation il recevra une

réponse favorable, auquel cas un rapport avec les axes d’amélioration et des propositions d’actions à mettre en

œuvre dans l’entreprise. Une fois validé il recevra un certificat d’agrément valable un an à compter de la date

d’attribution.

Les services agréés par E.V.E font régulièrement l’objet d’inspections et de contrôles en laboratoire afin de tester

la confiance accordée aux gestionnaires. Les gestionnaires acceptent et reconnaissent ce droit à E.V.E.

5.C - RENOUVELLEMENT

Les opérateurs sont libres de renouveler ou non leur labellisation au terme de leur contrat. E.V.E procédera à

l’examen du dossier sur demande de l’opérateur dans la limite de 45 jours avant la date butoir et éditera une

nouvelle convention en prenant en compte les nouveaux paramètres en présence.

E.V.E invite les opérateurs à prendre leurs précautions quant à la surveillance de l’expiration de leur contrat et à

anticiper au mieux leurs demandes vis-à-vis de leurs contraintes de production.

5.D - DÉROGATION

E.V.E se réserve le droit de déroger de manière exceptionnelle au Référentiel de Conformité, de décider de toute

dérogation particulière ou provisoire qui lui semblerait nécessaire, justifiable ou opportune. Les opérateurs ont donc

la possibilité de demander une dérogation exceptionnelle sur la base d’une demande écrite et motivée.




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6. ENGAGEMENTS E.V.E

6.A - ÉVOLUTION DU RÉFÉRENTIEL

E. V. E s’engage à informer par tout moyen les opérateurs des éventuelles modifications apportées au présent

référentiel. Celui-ci doit être considéré comme un document évolutif, susceptible d’être amélioré à tout moment.

Aucun retrait des produits déjà sur le marché ne pourra être exigé en relation avec ces modifications (sauf exigence

réglementaire extérieure à E. V. E. exigeant le cas contraire).

Il est possible que l’enregistrement d’un produit ne soit pas reconduit en raison de la modification du présent

référentiel. En conséquence des alternatives, périodes de conversion et accompagnement seront proposés afin de

trouver une issue à ce type de préjudice pour les opérateurs et leur permettre de continuer à maintenir leur droit

d’exploitation du label.

6.B - INFORMATION PUBLIQUE

E.V.E se tiens à disposition de toute entité ou entreprise pour toute interrogation technique sur le présent Référentiel

de Conformité, voir toute question sur la thématique des produits véganes en général.

6.C - COMMUNICATION

E. V. E s’engage à mettre à disposition du public la liste des produits labellisés via ses différentes plateformes de

communication, sans pour autant prendre part à des opérations commerciales privées qui menacerait son

indépendance et son impartialité.

Aucune mention stipulant ou suggérant qu’E.V. E cautionne ou recommande un produit de quelque façon en dehors

de sa seule prestation de contrôle et de labellisation n’est autorisée.

6.D - TRANSPARENCE E. V. E s’engage à être irréprochable en faveur de la confiance accordée aux produits véganes, à rester libre et

indépendante de tout groupe ou organisme qui pourrait porter atteinte à ses engagements éthiques et à son

impartialité.

E.V.E s’efforce de respecter les normes internationales définissant les règles de fonctionnement des organismes

certificateurs, malgré le fait qu’elle n’y soit pas tenu par obligation juridique. Cette politique de rigueur et d’exemple

fait partie intégrante des valeurs du label.

6.E - CE QUE E.V.E NE GARANTIT PAS L’expertise et la labellisation E. V. E. ne comprend pas d’engagement en termes :

- D’absence de transports aériens.

- De conditions de travail décentes des êtres humains, compatibles avec la dignité et l’épanouissement personnel.

- De contrôle des standards sociaux humains et relations commerciales équitables.

- Du contrôle de l’utilisation limitée des additifs autorisés.

- Du contrôle de la nature renouvelable ou « écoresponsable ».




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- Du contrôle des produits issus de l’agriculture biologique.

- Du respect de l’équilibre nutritionnel des produits alimentaires.

6.F - ETHIQUE

E. V. E. soutient l’approche abolitionniste du véganisme. E.V.E ne soutiendra ni les campagnes réformistes, ni les

campagnes ciblées.

6.G - PLATEFORMES

Suivez notre actualité en consultant notre site Internet : https://www.certification-vegan.org

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la propriété littéraire et artistique et aux droits d’auteur. Toute reproduction intégrale ou partielle non autorisée par

ses ayants droit est strictement interdite. Ces droits sont la propriété exclusive de la société Expertise Végane

Europe SAS.

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ANNEXE EXPERTISE VEGANE EUROPE LISTE DES SUBSTANCES REFUSÉES



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Annexe : Table des matières

Exemples de substances refusées en raison de leur origine animale .................................... 1

Enzymes, champignons, bactéries et micro-organismes ....................................................... 1

Additifs alimentaires refusés .................................................................................................. 2

Substances cosmétiques refusées ........................................................................................ 4

Liste CMR : Autres substances refusées ............................................................................... 5

Exemples de substances refusées en raison de leur origine animale Type Détail

Produits issus de l'abattage des

animaux, de la chasse et de la

pêche

Viande, abats et dérivés (extraits et bouillons), volaille, poisson,

insectes, mollusques, fruits de mer et crustacés.

Sous-produits d’origine animale

et dérivés

Produits laitiers et dérivés (beurre, fromage, petit-lait, yaourt, acide

lactique, caséinates, caséine, lactates, lactose), œufs, produits de

la ruche (cire d'abeille, gelée royale, miel, pollen, propolis, venin

d'abeille), produits de la mer et dérivés (caviar, huile de poisson,

huile de spermaceti, spermaceti etc.).

Noir animal, gélatine animale, collagène animal, etc.

Fourrure, peau et cuir, fibres (laine, angora, astrakan, cachemire,

mohair), poils, plumes, présure, bile, présure, urine, salive,

semence, nacre, perles, ivoire, venin, etc.

Enzymes, arômes, huiles, charbon, présure, hormones, etc.

Produits ayant nécessité la

fermentation animale

Exemple : Café Kopi exploitant la fermentation intestinale de la

civette asiatique (Luwak).

Substances dérivées des

humains Kératine, placenta, cheveux.

Enzymes, champignons, bactéries et micro-organismes Les champignons, micro-organismes et levures sont acceptées tant que leur origine ou leur méthode

d'obtention n’implique pas de substances issues de l'abattage des animaux (par exemple : culture de

levures sur bouillon de viande ou dérivés de produits laitiers).




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Additifs alimentaires refusés Les additifs alimentaires suivants sont de façon conventionnelle issus de dérivés animaux. Si l'utilisation

d'une alternative végétale à ces références est proposée par l'opérateur et que celui-ci est à même de

prouver son origine non animale, alors E.V.E serait à même de valider sa recevabilité.

REF Détail

E101 Riboflavine, 5-phosphate, vitamine B2

E101 a Riboflavine 5'phosphate sodique, vitamine B2

E120 Cochenille, acide carminique, carmin, dactylopius coccus

E124 Ponceau 4R, rouge cochenille A

E153 Charbon organique, noir organique

E161 b Lutéine

E161 g Canthaxanthine

E170 Carbonate de calcium, inorganique

E236 Acide formique

E237 Formiate de sodium

E238 Formiate de calcium

E270 Acide lactique

E322 Lécithine

E325 Lactate de sodium

E326 Lactate de potassium

E327 Lactate de calcium

E422 Glycérol, glycérine

E430 Stéarate de polyéthylène 8, stéarate de polyoxyle 8

E431 Stéarate de polyéthylène 40, stéarate de polyoxyle 40

E432 Monolaurate de polyoxyéthylène sorbitane, polysorbate 20

E433 Monooléate de polyoxyéthylène sorbitane, polysorbate 80

E434 Monopalmitate de polyoxyéthylène sorbitane, polysorbate

E435 Monostéarate de polyoxyéthylène sorbitane, polysorbate 60

E436 Tristéarate de polyoxyéthylène sorbitane, polysorbate 65

E470a Sels d'acides gras de sodium, de potassium, de calcium

E470b Sels d'acides gras de magnésium

E471 Mono- et diglycérides d’acides gras, monostéarate de glycéryle, distéarate de

glycéryle

E472a Esters acétiques des mono- et diglycérides d’acides gras, esters

glycéroliques de l'acide acétique, acétoglycérides

E472b Esters lactiques des mono- et diglycérides d’acides gras, lactoglycérides,

esters glycéroliques de l'acide lactique

E472c Esters citriques des mono- et diglycérides d’acides gras

E472d Esters tartriques des mono- et diglycérides d’acides gras

E472e Esters mono- et diacétyltartriques des mono- et diglycérides d’acides gras




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E472f Esters mixtes acétiques et tartriques des mono- et diglycérides

E472g Monoglycérides succinyles

E473 Sucroesters d’acides gras

E474 Sucroglycérides

E475 Esters polyglycériques d’acides gras

E476

(origine végétale transgénique) Esters polyglycéroliques d'acides gras

polycondensés d'huile de ricin, polyricinoléate de polyglycérol, esters

polyglycéroliques d'acides gras d'huile de soja

E477 Esters de propane-1, 2-diol d’acides gras, esters de propylène glycol

E478 Esters glycéroliques et propylène-glycoliques d'acides gras lactyles

E479b (origine végétale transgénique) Esters glycériques d'acides gras obtenus à

partir d'huile de soja oxydée par chauffage

E481 Stéarol-2-lactylate de sodium, stéaryl de sodium lactylé

E482 Stéarol-2-lactylate de calcium, stéaryl de calcium lactylé

E483 Tartrate de stéaryle

E491 Monostéarate de sorbitane

E492 Tristéarate de sorbitane, span 65

E493 Monolaurate de sorbitane, span 20

E494 Monooléate de sorbitane, span 80

E495 Monopalmitate de sorbitane, span 40

E519 Sulfate de cuivre 2

E542 Phosphate dérivé de déchets d’os de carcasses d’animaux (phosphate d'os

comestible)

E570 Acide gras stéarique, myristique, palmitique et oléique, stéarate de butyle

E572 Stéarate de magnésium (à partir d’E570 acide stéarique ou sels d'acides

gras de magnésium)

E585 Lactate ferreux

E627 Guanylate disodique, 5'-, guanylate de sodium

E631 Inosinate disodique, disodium phosphate issu des déchets de sardines ou de

viande

E635 5’-ribonucléotide disodique, sodium 5’-ribonucléotide issu du E631 disodium

phosphate

E640 Glycine et sels de sodium

E641 L Leucine, acide aminé possiblement issu de la chair animale

E901 Cire d'abeille blanche

E904 Shellac, cire naturelle de sécrétions d’insectes originaires d’Inde,

dendroctone femelle

E905 Minéral hydrocarbone, issu du pétrole ou de la graisse de laine

E920 Chlorohydrate de L-cystéine, L-cystéine hydrochloride issue du canard, poils

de porc, de cheveux humains

E913 Lanoline, laine de mouton

E1517 Diacétine, Diacétate de glycéryle, glycéryle




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E1518 Mono, di et triacétates de glycéryle, triacétine

Hépatonate de calcium Substance dérivée de la bile

Monoacétine Substance issue de la tranformation du glycérol E422 potentiellement

d'origine animale.

E387 Oxystéarine, substance dérivée d'acides gras potentiellement d'origine

animale.

Substances cosmétiques refusées Les matières premières suivantes sont de façon conventionnelle issues de dérivés animaux. Si

l'utilisation d'une alternative végétale à ces références est proposée par l'opérateur et que celui-ci est à

même de prouver son origine, alors EVE est à même de valider sa recevabilité.

INCI Détail

Glycerin Glycérine d'origine animale

Mel, Royal jelly,

Beewax Miel, gelée royale, cire d'abeille

Tallowate Graisse de bœuf (adeps bovis, tallow, dirallowate, tallowamide)

Chitosan Chitosan, Chitosan Glycolate, Chitosan Succinamide, Hydroxypropyl

Chitosan (carcasses de crustacés)

Allantoin Allantoïne (bave d'escargot)

Butyrum Dérivés du lait animal (lactis lictis lipida, whey protein, butyrum)

Lanolin

Lanoline de mouton (lanolin, lanolate, lanolinamide, lanolin acid, lanolin

liquida, Acetylated Lanolin, Hydrogenated Lanolin, Hydroxylated Lanolin,

Lanolin Alcohol, Lanolin Cera, Lanolin Liquida)

Animal Oil Graisses animales (marmota oil, mustela, mink oil, struthio oil, dromiceus oil,

fish oil, pieses extract piscum, piscum lecur oil, gadi iecur oil)

Keratin Kératine (hydrolyzed keratin, Laurdimonium Hydroxypropyl Hydrolyzed

Keratin, Steardimonium Hydroxypropyl Hydrolyzed Keratin)

Collagen Collagène, hydrolyzed collagen (tissue extract, sus extrat, scillii pellis extract)

Chondroitin Chondroïtine, Sodium Chondroitin Sulfate (dérivé de poissons)

Elastin Élastine, elastinate, hydrolyzed elastin

Acid Lactic Acide lactique

Sepia extract Extrait d'encre de sèche

Lardate Graisse de porc (lard, adeps suillis)

CI77267 Noir animal (déchets animaux calcinés)

CI75470 Rouge carmin (cochenilles)

Silk Soie (silk, sericin, serica powder, hydrolyzed silk)

Squalane Squalène, extrait de foie de requin (Squalane, squalene,

pentahydroxysqualene, asquali lecur oil)




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Liste CMR : Autres substances refusées Les substances suivantes ne sont pas d'origine animale, cependant elles ont été retenues dans notre

liste CMR (Cancérigène, Mutagène, Reprotoxique et autres cas particuliers) sur décision du conseil

d'administration.

Référence Détail

Aluminium (poudre) E173, E520, E521, E522, E523, E541, E554, E555, E556, E559

E620 Acide glutamique

E621 Glutamate monosodique, GMS, monostéarate de sorbitane, de synthèse

E622 Glutamate monopotassique

E623 Diglutamate de calcium

E624 Glutamate d’ammonium

E625 Diglutamate de magnésium

E630 Acide inosinique

E951 Aspartame

E950 Acésulfame K

Bisphénols Bisphénols A (BPA), B et S

Microbilles Billes de plastique

Nanoparticules de 1 à

100nm

Titanium dioxide, oxyde de titane, bioxyde de titane, oxyde de zinc, E171,

TiO2, CI 77891. (Définition : ingrédients nanoparticulaires fabriqués

intentionnellement, non solubles et considérés sur une échelle de 1 à

100nm.)

Parabènes

E214, E215, E216, E217, E218, E219, butylparabène, méthylparabène,

éthylparabène, propylparabène, pentylparabène, isopropylparabène,

isobutylparabène, benzylparabène, phénylparabène, pentylparabène, n-

propyl p-hydroxybenzoate (E216), p-hydroxybenzoate, n-butyl p-

hydroxybenzoate, éthyl p-hydroxybenzoate, méthyl p-hydroxybenzoate

(E218), parahydroxybenzoate de propyle, parahydroxybenzoate de méthyle

Phtalates

Diisodecyl phtalate (DIDP), phtalate de butyle benzyle, phtalate de l’ester

dipentylique, phtalate de l’acide 1,2-benzène-dicarboxylique, phtalate de di-n-

pentyle et d’isopentyle, phtalate de di-n-pentyle, phtalate de diisopentyle,

phtalate de bis(2-éthylhexyle), phtalate de dibutyle, diéthyl phtalate

La liste CMR retenue par EVE est susceptible d’évoluer.

table des matières...rapprocher au mieux des exigences du cahier des charges, tout en préservant...

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