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1 RAPPORT RAPPORT RAPPORT RAPPORT DES DES DES DES ACTIVITES ACTIVITES ACTIVITES ACTIVITES ANNUELLES ANNUELLES ANNUELLES ANNUELLES DE DE DE DE L’ANNEE L’ANNEE L’ANNEE L’ANNEE 2011 2011 2011 2011 JANVIER 2012 AMPO TOND TENGA T T 01 BP 3144 Ouaga 01 Cél. : 70 30 20 48 Tél. : 50 37 02 76 Burkina Faso Unité - Progrès - Justice A.M.P.O. T T 01 BP 3144 Ouaga 01 Cél. : 70 30 20 48 Tél. : 50 37 02 76

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JANVIER 2012

AMPO

TOND

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T T 01 BP 3144 Ouaga 01 Cél. : 70 30 20 48 Tél. : 50 37 02 76

Burkina Faso

Unité - Progrès - JusticeA.M.P.O. T T

01 BP 3144 Ouaga 01 Cél. : 70 30 20 48 Tél. : 50 37 02 76

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Sommaire

................................................................................................................................................................. 1 INTRODUCTION ........................................................................................................................................ 3

I.OBJECTIFS ET RESULTATS .................................................................................................................... 4 I.1 OBJECTIFS ...................................................................................................................................... 4

I.2 RESULTATS ATTEINTS ............................................................................................................. 5

Au total 20 cours ont étés dispensés en élevage, agriculture, maraichage, éducation ............................. 5 II. DEROULEMENT DES ACTIVITES .......................................................................................................... 6

II.1 ACTIVITES MENEES SUR L’ELEVAGE AU COURS DE L’ANNEE ..................................................... 6

1. PREMIER TRIMESTRE .................................................................................................................. 6 2. DEUXIEME TRIMESTRE .......................................................................................................... 7 3. TROISIEME TRIMESTRE ...................................................................................................... 7

4. QUATRIEME TRIMESTRE ................................................................................................................. 8 II .2– ACTIVITES MENEES AU COURS DE L’ANNEE SUR

L’ENVIRONNEMENT ....................................................................................................................... 9 1. PREMIER TRIMESTRE ........................................................................................................... 9 2. DEUXIEME TRIMESTRE ........................................................................................................... 11

3. TROISIEME TRIMESTRE ................................................................................................................. 12 4. QUATRIEME TRIMESTRE ............................................................................................................... 14

II.3 ACTIVITES MENEES AU COURS DE L’ANNEE SUR LE SECTEUR DE L’EDUCATION ET DE L’ADMINISTRATION ................................................................................................................................ 16

1. PREMIER TRIMESTRE ................................................................................................................ 16 2. DEUXIEME TRIMESTRE .................................................................................................................. 18

3. TROISIEME TRIMESTRE ................................................................................................................. 20 4. QUATRIEME TRIMESTRE .................................................................................................................... 22 II.4 ACTIVITES MENEES AU COURS DE L’ANNEE SUR L’AGRICULTURE ................................................. 22

1. PREMIER TRIMESTRE .................................................................................................................... 22 2. DEUXIEME TRIMESTRE ............................................................ Fehler! Textmarke nicht definiert. 3. TROISIEME TRIMESTRE ................................................................................................................. 25 4. QUATRIEME TRIMESTRE ................................................................................................................ 25

II.5 ACTIVITES MENEES AU COUR DE L’ANNEE SUR LE MARAICHAGE ................................................. 27

3. TROISIEME TRIMESTRE ................................................................................................................. 28 4. QUATRIEME TRIMESTRE ................................................................................................................ 30

DIFFICULTES: ........................................................................................................................................ 31

CONCLUSION ......................................................................................................................................... 31

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INTRODUCTION

La formation des jeunes ruraux déscolarisés se veut d’être une réalité pour une insertion durable si toutefois des

mesures idoines sont entreprises pour les instruire sur le socle du développement même du Burkina Faso. C’est

dans cette optique que des activités sont entreprises dans le seul but d’aider ses jeunes à développer leur

potentiel de savoir, de savoir-faire et surtout de savoir-être.

Pris dans le contexte de l’insertion socioprofessionnelle, l’année 2011 a servi de continuité d’action sur

l’ensemble des secteurs de formation au Centre. Il est à noter que les axes prioritaires ont été l’élevage, le suivi

de proximité des jeunes et leur épanouissement dans le volet de l’éducation, le secteur de l’environnement,

l’agriculture, le maraîchage, A côté de ces actions, nous avons pu noter des visites de quelques partenaires au

développement. Pour une question de rafraîchir votre mémoire, il faut reconnaître que c’est par l’expérience

exploité du projet AMPO TOND TENGA que le financement d’ASHOKA est possible. Pour cela, nous vous

adressons nos meilleures félicitations et encouragement du soutien offert gratuitement au compte de Tond

Tenga.

Tout en vous exhortant pour une bonne lecture du présent rapport, nous tenons sincèrement à vous dire que les

actions ont été présenté par secteur et qu’en cas d’incompréhension ou de suggestion, nous sommes disponibles

pour une éventuelle correction ou complément d’information. Seuls les critiques permettent de se construire et de

mieux faire.

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I.OBJECTIFS ET RESULTATS

I.1 OBJECTIFS Dispenser des cours théoriques et des activités pratiques d’apprentissage avec des sorties de visites des jeunes

installés.

De façon spécifique les objectifs ont visé à :

� Instruire les jeunes sur l’élevage pratique et théorique des poules locales, des porcs et du système

d’embouche ;

� Administrer les cours théoriques sur l’anacardier, l’agroforesterie et les agrumes ;

� Accueillir les jeunes du retour des congés et échanger sur les relations avec les parents par rapport à la

formation ;

� Enseigner les bases de savoir être comportementales et sanitaires dans la société ;

� Réviser les notions de mesures agraires pour la faisabilité des micro-projets ;

� Former les jeunes sur la production de l’arachide, du sorgho du riz pluvial avec une initiation à la production

de contre saison ;

� Inculquer des connaissances théoriques et pratiques sur la production d’oignon, de compost et de la

production de légume en général ;

� Recevoir des visites des partenaires

� Organiser des sorties des jeunes sur le nouveau site de projet EMMA YIRI, des techniciens sur les sites des

jeunes installés dans leur village.

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I.2 RESULTATS ATTEINTS

Les résultats atteints au cours du trimestre ont été essentiellement :

Les jeunes maîtrisent de façon théorique et pratique les techniques de production de niébé, de

petit mil, de bananier, de poivron, d’oignon, de Moringa oléifèra, d’embouche de petits

ruminants ;

Au total 20 cours ont étés dispensés en élevage, agriculture, maraichage, éducation En outre :

• 2 hectares du champ prévus pour l’exploitation agricole ont été désherbés

• Délimitation (maïs = 1 hectare, arachide= ½ hectare, petit mil =½ hectare) • Ramassage des résidus du petit mil pour être utiliser comme fertilisant dans le système goutte

à goutte (maraichage) Creusage des trous de Zaï à TT et à Tollsa • 4 tonnes de fumier ont été repandu par poquet • 1 ha a été utilisé pour semer le maïs à TT et 0,75 ha à Tollsa • 1 /4 ha a été utilisé pour semer du petit mil à TT • Creusage des six (06) trous 1,50 de diamètre et 1m de profondeur pour la plantation des

manguiers. • Traitement à l’ivomec de 5 lapins contre les parasites de la peau. • Déparasitage des di (10) poussins • Prétraitement des semences d’Acacia nilotica (30 min à l’acide) puis trempage à l’eau • Remplissage de 1202 pots • Semis de semences d’Acacia nilotica (800 pots) • Confection de deux (02) germoir pour l’ensemencement des noyaux de mangue (3 sacs de

50kg) • Coupe de tous les pieds de Moringa oleifera (30 – 50 cm) du sol • Plantation de 10 Moringa Oleifera • Plantation de 15 Manguiers (derrière les dortoirs et au jardin • Creusage de tranchées : coté jardin 90m de long et coté verger 50 m de long et 18m de large

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II. DEROULEMENT DES ACTIVITES

II.1 ACTIVITES MENEES SUR L’ELEVAGE AU COURS DE L’ANNEE

1. PREMIER TRIMESTRE

Les activités régulièrement exercées sont reparties en deux volets qui sont : activités d’enseignement de cours

théoriques et les activités pratiques.

Pour les activités pratiques, nous avons les nettoyages quotidiens et de désinfections, le service d’aliment,

l’apport des compléments nutritionnels. Aussi, nous avons vidé les litières (poules pondeuses, dindons, canards,

poules locales) ; procédé au transfert d’une partie des lapins dans le bâtiment des aulacodes et réorganisé le

clapier ainsi que le transfert des poules pondeuses de Tolsa à Tond Tenga, nous avons vu la gestion d’un

poulailler, la collecte des termites et des vers, la recherche d’autres compléments et aussi la technique de

déparasitage de la volaille locale,

L’accouplement des porcs et lapins. Nous avons fait la vaccination, la castration des porcelets, la

technique du rationnement des porcs, la détection des chaleurs, la fabrication de bloc nutritionnel, le marquage

des animaux (chèvres, porcs, moutons), le sexage des lapins, l’entretien des lapereaux et des dindonneaux, la

vitamino- thérapie chez les pondeuses

Les activités d’enseignement théoriques ont concerné les cours sur les poules locales (ce niveau, il a été

question de la définition des types de races, le choix de la race à élever, la confection d’une porcherie, les

matériels utilisés, la construction selon le mode d’élevage. Nous avons fait une évaluation mais les notes sont

légèrement basses.) sur l’élevage des porcs (Dans ce sens, nous avons expliqué le choix des races, la technique

de construction du bâtiment, l’alimentation, la reproduction. Aussi nous avons fait des évaluations et calculé les

moyennes. ) Nous avons instruit les jeunes sur l’alimentation, la reproduction, les maladies des porcs avant

d’entamer le nouveau chapitre sur l’embouche.

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2. DEUXIEME TRIMESTRE

Les travaux se sont opérés en pratique : au clapier, nous avons fait la sélection des géniteurs en utilisant les critères comme le profil (la forme, la couleur, le développement des testicules)le comportement (comment il se conduit en accouplement)

Au niveau des poulaillers nous avons planté une haie vive avec une plante nommée main de la sorcière et une autre de Bauhinia À la porcherie, nous avons revu les techniques de détection de chaleur (vulve gonflée, grognement, …) ; la mise en accouplement. Au niveau des ruminants nous avons revu le rationnement (Bœuf : 8kg par jour et par bovins ; Petit ruminant : 2,5kg par jour et par tête en UBT) remblayé les trous au niveau de l’étable avec la terre rouge issue des trous des endroits caillouteux, taillé les sabots des Petits ruminants) En théorie, nous avons vu l’élevage et l’embouche des petits ruminants à savoir: -les aménagements qui regroupent le choix du terrain sur lequel il est indiqué de faire l’embouche, le choix des matériaux de construction, l’orientation, les dimensions avec une densité 2 m2 pour 1male ; 1m2 pour 1 femelle et 2 petits pour 1 m2

-l’alimentation (la composition des rations, les capacités d’ingestion des animaux d’embouche en exemple, le service d’eau) -la reproduction : (15 à 25 femelles pour un jeune mâle. Les femelles peuvent être accouplées à partir de 9 mois et les mâles 10 – 12 mois. Une brebis est normalement en chaleur tous les 17 jours. L’accouplement chez le ruminant est appelé lutte. Il y a la lutte libre, la lutte par lot et la lutte en main. La gestation varie entre 147 et 153 jours soit 5 mois. Le sevrage intervient à 2 mois dans les élevages contrôlés.) - les maladies des petits ruminants : (symptômes des maladies comme la gale, la teigne, la diarrhée, la bronchite, la peste, le charbon bacteridien, la trypanosomiase, la pleuropneumonie, les varioles ovines et caprines, prévention et traitement) Les travaux theoriques se sont opérés sur l’embouche Tous ces cours théoriques et pratiques ont été appuyés par des exercices et devoir(Qu’est ce que l’embouche ?Citez les types d’embouche que vous connaissez. Donnez les critères d’animaux d’embouche. Quel doit être la hauteur d’un bâtiment d’embouche ? Quelle est la quantité de la ration journalière d’un petit et d’un gros ruminant ? Qu’est ce qu’un sous-produit agro-industriel (SPAI) ? Donnez le rôle de la pierre à lécher. Qu’est ce que le foin ? Durée de l’embouche des petits et gros ruminants. Qu’est ce que la période d’adaptation ? Severin veut faire un élevage naisseur de 2 mâles et 50 femelles de petite rumination il décide de construire la bergerie en forme de rectangle. Aidez-le à construire.)

3. TROISIEME TRIMESTRE

Dans l’atteinte des objectifs fixés pour le trimestre, les activités suivantes ont été conduites : en théorie Cuniculture (élevage de lapin)

- Le bon choix pour un élevage de lapin

- Les types de race

- La technique de construction du bâtiment

En travaux dirigé, nous avons fait le déparasitage par injection sous cutanée des lapins à l’Ivomec

- La pratique sur la confection d’une ruche Warré

- Pratique sur le marquage en boucle des lapins et pesée

- Nettoyage quotidien et service de ration dans toutes les sections d’élevage.

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- Récolte quotidienne de fourrage pour le porc, les lapins et les ruminants

- Le vidange hebdomadaire des bassins et puits perdu

- Semis de bauhinia et la main de sorcière en haie vive autour des bâtiments volaille

- Plantation de 70 arbres (Gmelina, albizia, et manguiers)

- Confection de haie morte

- Semis d’antropogon gayanus, et verti-vert.

- Recherche du complément ; le pâture des ruminants mais aussi les travaux extraordinaire qui ont été le désherbage des plantes et des sections ; la désinfection de la section poule locale, Porc, clapier et poule pondeuse avec un mélange vetocid plus eau de javel ; le traitement au kepro des poules atteintes de maladies infectieuses ; le traitement au produit local des porcs atteints de gâle et enfin le traitement des canards qui souffraient de botulisme.

Embottement du fourrage pour les bovins

4. QUATRIEME TRIMESTRE

Les activités d’enseignement theoriques ont concerné : -le transport du lapin : on le soulève par la peau du dos supérieur et on le porte sur le bras (prévoir une cage de transport) -L’âge d’entrée en reproduction des grandes races, de la race moyenne et des petites races -le ratio qui est de 1 mal pour 4 femelles. -Le nombre moyen de portée d’une lapine (4/an) -Les techniques de sevrages. - l’abattage et le dépouillement En outre, nous avons dispensé l’élevage des abeilles après l’introduction nous avons vu la composition d’une colonie (reine, taux bourdons et les ouvrières) Nous avons vu la naissance d’une colonie, les produits de nutrition des abeilles, les périodes d’essaimages, de récolte du miel, la période de la pose de la ruche. Pour les activités de réalisations pratiques, nous avons vu : -La technique de la fosse et conservation du fourrage -La technique de sescage des lapins. -La technique de séparation des poussins de leurs mères pour maximiser la production en milieux protégés. -La chasse des termites et asticots. -L’entretien des pédiluves. -Le tri des œufs à couver.

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II .2– ACTIVITES MENEES AU COURS DE L’ANNEE SUR

L’ENVIRONNEMENT

1. PREMIER TRIMESTRE

Les activités évoluent dans un sens tripartite : les cours théoriques, les travaux pratiques et les travaux dirigés.

Les cours théoriques ont porté sur l’anacardier à travers différents points :

But de la culture : Espèce présentant deux produits que sont : l’amande cajou et la pomme cajou. Apparait

comme une culture stratégique car sa culture permet de résoudre les problèmes économiques, sociaux et

environnementaux.

Botanique : Description des racines, des feuilles, des fleurs et des fruits. Les racines sont pivotantes et latérales.

Les feuilles sont simples, alternes et coniques. Les fleurs sont rouges et odorantes. Les fruits sont constitués de

deux parties : la noix de cajou et la pomme de cajou.

Ecologie : l’anacardier préfère une pluviométrie annuelle de 800 à 4000 mm. Il affectionne les sols légers et

sablonneux, profonds et bien drainés.

Variétés : on a les variétés VJ et VR. La VJ est composée des fruits à pomme jaune pur, jaune clair. La VR est

composée des fruits rouge pur, rouge vin, rouge clair et rose. Au Burkina Faso, la VJ est beaucoup cultivée.

Technique culturale : L’écartement entre les pieds est de 10 m sur la ligne et 10 m entre les lignes soit 100

plants l’hectare. Les zones humides : (60 cm de longueur x 60 cm de largeur x 60 cm de profondeur). Les zones

arides (1 x1 x 1 m). Semis : 02 ou 03 graines par piquet à 6 cm environ de profondeur. Entretien : Démariage des

plants, cultures intercalaires (maïs, sorgho, mil, igname…). La taille, le sarclage, la fertilisation. Le traitement à

base de solution de neem, feuille de tabac, piment.

Récolte et rendement : la production commence 03 ans après le semis. Les rendements sont estimés à 350 à

600kg/ha. Les noix sont séparées de la pomme puis étalées sur des toits pendant 2 à 3 jours de soleil.

Travaux dirigés et évaluation : Les travaux dirigés concernent uniquement les exercices et les devoirs.

Exercices d’approfondissement : Faites la description physique de l’anacardier, quelles sont les différentes

variétés de l’anacardier ? Pourquoi la culture de l’anacardier apparait comme une culture stratégique ? Quelle est

l’écologie adaptée à la plantation de l’anacardier ? Devoir: Répondez par vrai ou faux (Le semis des semences

de l’anacardier peut se faire en germoir. Le semis des semences de l’anacardier peut se faire en pot. Le semis

des semences de l’anacardier peut se faire en planche. Le greffage s’applique à l’anacardier. L’anacardier se

reproduit aussi par bouturage.) Faites la description de l’anacardier. Citez les deux produits du fruit de

l’anacardier et montrer leur importance. Entre la production du papayer, du manguier et de l’anacardier laquelle

ou lesquelles vous semble plus importante ? Justifier votre réponse.

Travaux pratiques : Ramassage de terreaux et de fumier ; Rempotage de 10 manguiers, 10 palmiers à huile, 4

plantes à fleurs, 10 albizzia lebbeck, 2 baobab chacal. Entretien de la fiche de production de l’anacardier (CNSF).

Prétraitement de la semence de l’anacardier : (Trempage 24 h à l’eau ou 1 mn à l’acide sulfurique).

Pépinière : Le mélange de la terre + sable + compost. Arrosage biquotidien (48 à 77 litres pour 1000 plants par

jour).

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Il a été rapporté à la connaissance des jeunes l’apprentissage théorique sur l’avantage de l’agroforesterie par :

� la définition de l’agroforesterie comme étant une association d’activités sylvicoles à des activités

agricoles et/ou d’élevage dans le temps et/ou dans l’espace.

� les atouts majeurs de l’agroforesterie basés sur la conservation du sol, la création d’un micro climat et

les possibilités de variété d’usages sociologiques.

� le rôle de l’arbre en agroforesterie de par la production : bois de feu, fourrage, nourriture, substances

médicamenteuses et rôles de service (création d’un micro climat, lutte contre l’érosion, la fixation de

l’azote atmosphérique, la protection des parcelles pour les haies vives.

� les différents systèmes agro-forestiers dont l’agro-sylviculture : association arbres/cultures ; le sylvo-

pastoralisme : association arbres/animaux et l’agro-sylvo- pastoralisme : association

arbres/cultures/animaux.

Exemple d’étude : Fiche technique de la haie vive défensive.

Définition de la haie vive : alignement d’arbustes et/ou d’arbrisseaux, sa hauteur est limitée à 1,50 m environ.

Objectifs : protéger les cultures, plantations et verges contre les animaux ; produire du bois et du fourrage ;

Délimiter les parcelles de culture.

Travaux diriges et évaluation : Exercice : (Pourquoi la création d’un microclimat est-il indispensable pour les

plantes et les animaux ?

Travaux pratiques : La reconnaissance des plantes ornementales qui se multiplient par bouturage (thombergia,

ficus, rosier, achalia vert, camp de mirette, xanihesia novelis, isoeria, brouelle, arbre de noël, cordeline rouge,

bordure jaune, bambou. La coupe des boutures et la plantation des boutures ; épandage de composte sur les

plantes : albizzia et gmelina.

Nous avons pu instruire les jeunes sur la production des agrumes à travers :

But de la culture : plantes riches en vitamines A, B, et C. Les agrumes sont prisés par la population burkinabè.

Le marché des agrumes est florissant au Burkina Faso surtout à l’ouest du pays (Bobo Dioulasso, Banfora) et au

centre (Ouagadougou).

Botanique des agrumes : description des agrumes tels que les orangers, les mandariniers, les citronniers, les

pamplemousses.

Ecologie des agrumes : besoin en eau, en chaleur, en lumière, en matières minéraux.

Variétés : description des variétés d’agrumes (orangers doux, orangers amers, pamplemousses, pomélo,

mandarinier, citronnier).

Technique culturale des agrumes : multiplication (la pratique du greffage pour l’obtention des variétés, le semis

pour l’obtention des pieds-mère, l’entretien e la pépinière). Le greffage des agrumes : le greffage en écusson est

le plus recommandé. C’est un greffage en forme de T au niveau du pied mère. Epoque du greffage : 08 à 09

mois après le repiquage des plants sortir de la pépinière.

Travaux dirigés et évaluation : devoir sur l’agroforesterie : quel est le rôle de l’arbre en agroforesterie ? (05

pts). Vous avez un champ d’un hectare que vous voulez entourer d’une haie vive, quelles sont les différentes

étapes à suivre ? (05 pts) Comment mettre en place une brise vent ? (05 pts) Citez (05) espèces fourragères. (05

pts) Correction du devoir sur l’agroforesterie. Echange sur le cours d’agroforesterie.

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Travaux pratiques : remplissage de terreau dans des petits pots et classification ; déplacement des arbres de

noël ; déplacement de diffembacia, cordeline, arbre du voyageur ; Plantation à EMAN-YIRI ; Reconstruction d’un

hangar tombé (coté manguier) ; Plantation (d’arbre voyageur) au niveau du triangle ; Confection des trous.

2. DEUXIEME TRIMESTRE

Travaux pratiques : Au niveau de l’environnement, les actions se sont apesanties sur :

• Arrosage des plants telles que : Gmelina, Albizia lebbeck, cola cordifolia, couronne de christ; arbre de noël, flamboyant rouge, flamboyant jaune, agave, pandamus, thombergia, manguier, bauhinia rufescens, cordeline, bec de perroquet.

• Confection des fosses de haie-vives et rebouchage avec du terreau

Cours théoriques et dirigés :

Les cours en classe, les exercices et les devoirs se sont opérés. Ce sont : le cours sur le bananier (Bananier est une plante pérenne, le cycle végétatif dure environ un an.

Le but de cette culture est de montrer qu’il existe deux types de bananes qui sont cultivés. En plus, il s’agit de montrer que la banane est riche vitamine B1, B2, PP, C, E et en sels minéraux, aussi c’est un fruit de demande

intense au niveau des grandes villes comme Ouagadougou, Bobo Dioulasso. 2 – Botanique de la plante Le bananier est une plante herbacée, il n’est pas un arbre mais une plante herbacée, il fait partie du genre Musa le tronc du bananier un seul rameau qui formera un régime de constitué de fruit. Les feuilles sont grandes, droites ou retombantes (jusqu’à 3 mètre de long) 3 - Ecologie Le bananier est une plante de climat tropical humide. La température idéale est comprise entre 25 et 28°c. Le système racinaire du bananier est traçant et superficiel. La plante exige donc un sol profond, fertile et léger. Les sols argileux ne conviennent pas du tout. 4 – Variété Musa paroidisiaca (banane plantain). Poyo banane dessert : fruit sucré, assez long banane rose banane dessert : fruit moyen, à peau rouge rose et à chair blanc très parfumé. 5 – Technique culturale Préparation des plants La préparation des plantes consiste à prélever des rejets dans les plantations bien choisies et bien entretenues on laisse généralement 1 à 2 meilleurs rejets, autour de la douche mère. Préparation du sol et mise en place des plants Confection des trous : 40 à 50cm de coté 35 à 40 cm de profondeur On laisse tremper rapidement le rejet dans l’eau de javel diluée puis procède à la plantation. La densité de la plantation d’environ 2200 plants / ha. Plantation se fait par ligne simple : espacement est de 2 à 2,5 m dans les sens.

- 80 t / ha/an de fumier pour une bonne croissance végétative - Protection phytosanitaire. - Décoction de feuille de neem, la taille des feuilles puis incinération

6 – Récolte rendement La récolte des premiers régimes a lieu après 11 à 14 mois de la plantation. En moyen on obtient : 60 tonnes/an.

Sujet : Après votre formation au centre AMPO/TT, on vous demande de rédiger un projet de plantation d’agrume. Vous choisirez un agrume donné et vous décrirez sa culture dans son ensemble. Qu’est ce qu’un serre ? La culture du bananier est elle possible sous serre ?

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Cours sur le Moringa oléifera

• Généralité sur l’espèce

C’est un arbre à usages multiples, résistant à la sécheresse et originaire de l’Inde • Type de sols

C’est une plante qui reste sur les rives et dans la savane • Description de la semence

Période de la récolte (Avril), nombre de graines par kg (3400) • Prétraitement de la semence

Trempage dans l’eau 24 heures, pourcentage moyen de germination 70%, durée de germination 4 à 10 jours • Technique de production

Semis en pot ou semis direct, bouturage si possible Durée en pépinière 5 semaines, hauteur plantable 25 – 30 cm Période de semis (fin mai – fin juin) Période de plantation (début juillet – fin août) Arrosage en pépinière (48 à 77 litres d’eau matin et soir pour 1000 pots) Sensibilité aux maladies : chenilles défoliatrices Traitement : Réduire 3kg de graines de Neem + 20l d’eau Remuez puis mettre à l’ombre pendant 3 jours

Devoir sur le bananier Questions

1- Qu’est ce qu’un serre ? 2- Peut-on cultiver le bananier sous un serre ? 3- Citez deux (02) maladies ou ennemis du bananier et donnez le traitement à appliquer. 4- Quels sont les différents soins qu’on effectue au niveau du bananier pour avoir une plante saine ? 5- Donnez le nom de la substance qui permet le mûrissement naturel du bananier.

Devoir de maison

1- Donnez la définition des termes suivants : environnement, plante ornementale. 2- Quelle est la profondeur du trou préconisé pour planter un bananier ? 3- Comment se fait la sélection des rejets de bananier ? 4- Quelles sont les conditions de culture du bananier ?

3. TROISIEME TRIMESTRE

Plantation d’arbres

- Dans le secteur d’environnement, il a été question en activités pratiques :

Z) de plantation d’arbres fruitiers, ombragés ou ornementaux se composant comme suit :

Reboisement de 70 arbres (albizia lebbeck, Gmelina arborea) au niveau de l’élevage

- Reboisement de 8 arbres (2 albizia et 6 Gmelina) dans la section environnement

- Repiquage de 50 pieds de jatropha curcas au champ

- Repiquage de 260 acacia nilotrica en haie vive au jardin

Z) Réaménagement des pots en pépinière sous l’hangar.

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Z) vérification des reprises de la greffe de la haie de zizyphus mauritiana, et des plants de manguier.

Z) Bouturage d’arbre de Noel : 10 grands poids et 10 petits

- Z) Rempotage de 10 plants : 2 palmiers, 2 flamboyants rouges, 3 flamboyants jaunes, 3 baobab

chacal.

Z) Récupération de 6 charrettes de terreau

Z) Remplissage de 250 pots plastiques

Z) Semis de 265 plantules de neem en pots

En activités théoriques et dirigées, ont été dispensés :

• des cours sur le goyavier (le goyavier est un arbre fruitier. Il est cultivé principalement pour ses fruits,

ses feuilles et son écorce ; la taille de l’arbre se fait à 3 et mètres de hauteur ; les régions qui reçoivent

une pluviométrie annuelle moyenne de 1000 à 4000 mm sont très favorables à la culture du goyavier ;

les sols convenables pour la culture du goyavier sont les sols argileux, latéritiques, sableux ; la

sélection et production des semences à partir de l’arbre qui a les plus gros et beaux fruits que nous

devons laisser mûrir jusqu’à ce qu’ils tombent tout seul, procéder à l’extraction des pépins ; il faut

planter le goyavier lorsque la saison des pluies est effective ; il faut lutter contre les ennemis et les

maladies du goyavier en utilisant des solutions de neem, papayer bien préparé à cet effet et récolter les

fruits au bout de 3 à 4 ans ; le goyavier contient des protides, lipides, glucides, vitamines c, vitamine

B1, vitamine B2, vitamine PP.)

• un devoir sur le Moringa Oleifera aux Questions suivantes :

1 – Sigué veut produire chaque mois, de la poudre de feuille de Moringa oleifera pour la revendre à un

transformateur du Manga.

Il dispose de :

- 0,5 ha de parcelle

- 1 hangar de 50m2

- 100 séchoirs

- 2 puits

- 5 kg de semences

- 5 mortier, 10 tamis, 10 arrosoirs

Expliquez comment Sigué pourra-t-il réussir cet engagement ?

2 – Décrivez le protocole de traitement bio à base de neem pour détruire les chenilles défoliatrices et les

insectes qui attaquent les feuilles du Moringa

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Sélection de semence et mise en pots de terreau

4. QUATRIEME TRIMESTRE

Les activités régulièrement exercées sont reparties en trois volets qui sont : les cours théoriques, les travaux

pratiques et les travaux dirigés.

Les cours théoriques ont porté sur l’anacardier à travers différents points :

Cours sur les ligneux (prétraitement des semences et utilités). Espèces étudiés : flamboyant. 1- flamboyant Trempage à l’acide sulfurique 30mn + trempage dans l’eau 24h. Utilisation : jardin, les allés, les brise-vent. 2- Melina Trempage à l’acide 5mn + trempage dans l’eau 24h. Utilisation : bois d’énergie, ombrage, arbre d’alignement, les feuilles broyées traitent la dysenterie. 3-Nèb-Neb Trempage à l’acide sulfurique 30mn+ trempage dans l’eau 24h. Utilisation : haie vive, fourrage, orgroforeterie, bois d’énergie.. Cours sur le traitement des semences et l’utilité des plantes (suite). 1 -Caïlcédrat (khaya senegalensis) Prétraitement : Trempage dans l’eau 48k Durée de germination : 14-16 jours Durée en pépinière : 19 semaines Hauteur plantable : 20-25mn Utilisation : bois d’énergie, plantation d’alignement, fourrage plaies chroniques : nettoyer la plaie avec le decocté de l’écorce de la tige puis appliquer la poudre de l’écorce. 2- Faux ébenier Prétraitement : trempage à l’acide sulfurique 10mn + trempage à l’eau 24h Utilisation : diarrhée (fruit macéré en boisson ou en lavement) impuissance sexuel ( macéré des plaques de l’écorce + du miel en boisson). 3-Néré Prétraitement : Trempage à l’acide sulfurique ensuite trempage à l’eau 24h. Durée de germination : 2-10 jours Pépinière : Février-Mars Utilisation : alimentation, bois d’énergie, agroforesterie, pharmacopée ( vers intestinaux). 4-Prunier Prétraitement : trempage dans l’eau 48h(les graines fraichement récoltées).

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Durée de germination : 4-16 jours. Pépinière : avril-mai Durée en pépinière : 11 semaines Hauteur plantable : 20-30cm Utilisation : alimentation, fourrage, taux (décocté d’écorce en boisson, douleurs dentaires (rameau feuillé en cure–dent). 5-Neem(Azadiracta indica) Prétraitement : Trempage à l’eau 24h Pépinière : avril-mai Durée de germination : 8-16jours Durée en pepinière : 20 semaines Hauteur plantable : 25-30mn Utilisation : ombrage, brise vent, bois d’énergie, insecticide. 6-Bouleau d’afrique ( Anogisus leocarpus) Trempage à l’eau : 48h Durée de germination : 25-30 jours Pépinière : Mars-Avril Hauteur plantable : 20-30cm Durée en pépinière : 17 semaines Utilisation : bois d’énergie, bois d’oeune, pharmacopée, brise vent 7-Raisinier (Lannea microcarpa) Trempage à l’eau : 24h Utilisation : fruit utilisé comme boisson, rétention urinaire (l’écorce en boisson). 8-Faidherbia (Acacia albida) Prétraitement : trempage à l’acide sulfurique 5mn+trempage à l’eau 24h Durée de germination : 3-10 jours Pépinière : avril-mai Hauteur plantable : 30-34cm Durée en pépinière : 12 semaines Utilisation : fourrage, agroforesterie, rhumatisme (décocté de racine en bain +boisson) 9-Bouturage des plantes ornementales : Euphorbia ficus, main de la sorcière, bougainvillier, couronne de christ, achalai, bordure jaune. 10-Prétraitement des semences : puis mis en pot. Anacardium occidentale : scarification des bouts des graines. Omelina arborea : trempage à l’acide 5mn+ rinçage à l’eau. Ensuite trempage à l’eau 24h. Travaux dirigés et évaluation : Dévoir sur le goyavier QUESTIONS 1-Comment sélectionner la semence de goyave ? 2-La pépinière est-elle indispensable ? Justifiez. 3-L’arbre produit au bout de combien de temps ? 4-La greffe est-elle indispensable ? 5-La cahenille est-elle la seule maladie ? 6-La fertilisation est-elle possible ? EXCERCICE DE MAISON Identifiez toutes les plantes locales de votre localité et donnez leurs utilités.

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Travaux pratiques : 1-Remplissage des pots plastiques : 884 2-pretraitement des semences de parkia biglobosa Trempage à l’acide sulfurique 10mn+ trempage à l’eau 24h. 3-Prétraitement des semences du tectonq ; mélangez les semences+ du sable dans un mortier puis pilez pour décortiquer, ensuite tremper à l’eau pendant 5 jours. 4- Prétraitement des semences d’omelina Trempage à l’acide sulfurique 5mn+ rincage+trempage dans l’eau 24h. 5-Rempotage de 9 grenadines et 8 baobabs. EXCERCICE DE MAISON Identifiez toutes les plantes locales de votre localité et donnez leurs utilités. II.3 ACTIVITES MENEES AU COURS DE L’ANNEE SUR LE SECTEUR DE L’EDUCATION ET DE

L’ADMINISTRATION

1. PREMIER TRIMESTRE

Les activités pratiques se sont deroulées dans :

- Evaluation qualitative des effectifs - Evaluation quantitative des besoins, - Réunion- bilan avec les jeunes, - Réorganisation du groupe de travail et de restauration par salle. - Entretiens de groupes menés (Gadghin, Banh) ; - entretiens individuels menés ; - Conduite au CSPS des malades. - Mise à jours des problèmes vécus dans les dortoirs, dans les travaux, la restauration et la vie sociale. -Permissions accordées pour des retours au village en vue d’établir les agréments des groupements. - Accueil et visite au centre des parents de jeune. - Permissions accordées pour des cérémonies religieuses en famille ; -Entretiens individuels pour des plaintes d’origine psycho affectives et sanitaires - Permission accordée pour des soins traditionnels ; -Entretiens de groupe pour des difficultés organisationnelles

Les activités théoriques se sont déroulées dans :

Les cours sur les droites perpendiculaires, les droites parallèles, les différents quadrilatères, les tables de

multiplication, les additions, les soustractions, le mètre, la bilharziose, les microbes, les infections, les vaccins,

les unités de mesure, les fractions, l’addition, la soustraction, la multiplication, la division, l’écriture du chiffre, les

infections intestinales; le tétanos; la vaccination ; le paludisme ; l’écocitoyenneté ; la toxicomanie, la drogue.

Visites de l’ENESA -Ecole Nationale de Santé Animale- ; de l’ESTP 3A –Ecole Supérieure des

Transformateurs des Produits Agro-sylvo-pastoraux ; des

clients des légumes BIO et des étudiants du club des

étudiants entrepreneurs de l’université de Ouagadougou

Ces visites ont permis d’agrandir les champs d’action de TT

car les futures vétérinaires ; transformateurs ; étudiants ;

consommateurs des produits BIO travailleront plus avec

nos jeunes.

visite de l’ENESA

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Visite de l’équipe Ashoka : Ashoka sélectionne les Entrepreneurs Sociaux qu’elle soutient au terme d’un

processus rigoureux et exigeant, axé sur les qualités de l’individu et le caractère innovant de son idée. Les 5

grands critères de sélection étaient : Innovation sociale : Solution ou approche vraiment nouvelle, l’activité

proposée par l’Entrepreneur Social doit être capable de changer radicalement les pratiques dans son domaine, et

de se développer au niveau national voire au-delà. Créativité : Pour réussir, un Entrepreneur Social doit savoir à

la fois définir la vision à long terme et constamment imaginer des solutions au quotidien. Qualités

entrepreneuriales : Ténacité, persévérance, sens pratique, vision, pragmatisme, goût du risque...il faut toutes

ces qualités pour être capable de définir et redéfinir, tester et développer son idée. Impact social : l’activité mise

en œuvre par l’Entrepreneur Social doit être suffisamment intéressante et efficace pour avoir le potentiel de

toucher beaucoup de personnes et de se diffuser largement. Éthique : pour faire aboutir une innovation radicale

dans le domaine social, il faut non seulement un fort pouvoir de conviction, mais surtout un sens éthique

irréprochable permettant la confiance. Au bout des entretiens la fondatrice a été retenue ; ce qui a conduit

l’équipe Ashoka à la visite de TT qui a émerveillé les membres du jury.

visite des clients bio de Centre AMPO/TT

Sortie d’étude des jeunes sur le nouveau site EMMA YIRI

Sortie d’étude des jeunes sur le nouveau site EMMA YIRI : pendant ce trimestre, nous avons effectué des

sorties de mise en pratique des activités environnementales dans le site EMMA YIRI, toute chose qui contribue à

l’ouverture d’esprit des jeunes. Elle a servi de lien d’étude et d’exploration du milieu par les jeunes en formation.

Cette sortie sert de source de validation des connaissances apprises.

Sortie des techniciens de suivis sur les sites des jeunes : les techniciens ont pu faire le tour chez les jeunes

qui se sont installés dans leur village pour leur prodiguer des conseils car le travail de terrain mérite un grand

courage surtout pour ceux qui s’y trouvent pour la première fois de travail pour les propres comptes. Tous les

sites ont été visités pendant ces temps et nous louons les actions positives que les jeunes bravent par le

témoignage des habitants du village.

1.1. Réunions hebdomadaires

L’animation des réunions hebdomadaires ont été sur les points suivants au sein de TT tous les Jeudis et à

AMPO tous les lundis : Bilan des activités ; difficultés rencontrées dans chaque secteur ; analyse des

perspectives ; solutionner les difficultés ; compte rendu des visites guidées à T.T. : les visites sont fixées les

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week-ends mais les partenaires de travail peuvent être reçus à tout moment suivant le secteur prioritaire Divers :

rentabilisation des secteurs. Rencontre des techniciens de TT.

visite des étudiants de l’Université de Ouagadougou

visite des membres de ASHOKA

visite des élèves de l’école primaire

2. DEUXIEME TRIMESTRE Travaux pratiques :

En éducation, les activités réalisées au cours du trimestre ont été :

� La conduite des jeunes dans leur village respectif

� L’actualité de l’écocitoyenneté

� La nécessité de la protection de l’environnement

� L’application des 10 commandements des enfants écocitoyens

� Les causeries sur la toxicomanie et des difficultés liées à la drogue

� Des rencontres d’échanges avec les jeunes des villages de Zogoré, Banh, Boumdoundoum, et Gourcy sur le

bilan et perspectives

� Rencontre échanges avec les parents des jeunes, responsables locaux et les jeunes de Boumdoundoum au

village.

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Cours théoriques et diriges

Il a été question de cours sur :

� L’écocitoyenneté,

� La drogue,

Ces cours ont été appuyés par des exercices et des devoirs. Ces thèmes ‘’drogue et santé“, “les

commandements de l’enfant écocitoyen“, “les conséquences des mauvaises pratiques dans la société“ ont été

abordés en séances de sensibilisation.

Sorties des pensionnaires dans la ferme TOLSA

Pendant ce trimestre, nous avons effectué des sorties de préparations de terrain dans la ferme TOLSA. Ces

sorties leur ont permis de mettre en œuvre les connaissances agricoles apprises sur une grande superficie.

Sortie pour un atelier sur le Moringa oleifera à Dano par le coordonnateur et le chargé en

environnement :

Ce partage a été l’occasion de mettre en lumière une richesse très variée, insoupçonnée de plusieurs des intervenants, de produits confectionnés à partir du moringa, témoignant d’une capacité vigoureuse d’innovation et d’imagination de la part des acteurs : feuilles sèches, poudres de feuilles séchées, graines (décortiquées pour consommation et non décortiquées pour les semences), poudre de fleurs, fleurs séchées, écorces (poudre ou morceaux), racines, mélange de poudre de feuilles de moringa avec d’autres compléments alimentaires telles la spiruline, biscuits aux moringa, mélange de poudre de moringa avec des épices et autres préparations culinaires…jusqu’au savon et à la pierre à lécher pour le bétail intégrant du moringa ! Concernant la part à donner aux différents circuits/canaux de diffusion/commercialisation de la poudre de moringa (et autres produits), pour des motifs d’autonomie alimentaire, de destination à privilégier pour les populations locales présentant des signes de malnutrition de type déficience vitaminiques et protéique, la fondation Dreyer suggère aux acteurs du moringa, dans une vision de développement durable, que :

- La priorité soit donnée à la consommation locale et sous-régionale, sous forme d’auto-consommation et en vente à un prix social, c'est-à-dire économiquement accessible à la grande majorité des habitants

- Une partie minoritaire, de l’ordre grosso modo de 1/5 à 1/10, soit destinée à l’export (Europe, Etats-Unis, Japon…) où la demande croît, à des prix autorisant des bénéfices intéressants.

Il serait dommageable et contraire à la volonté des acteurs qui est de contribuer à l’amélioration de l’alimentation des populations locales, que la vente à l’export prévale. En dépit des revenus alléchants à tirer de l’export, le risque serait trop grand de retomber dans de la culture de rente, et de tout perdre en cas de retournement du marché (si fréquents et souvent observés) Exposition des résultats sur une batterie de tests (toxicité, pharmacologie et microbiologie) et des valeurs nutritionnelles mesurées sur des feuilles de Moringa de la commune de Gourcy (BF) et du département d’Arbollé (BF). Les mesures et tests confirment les caractéristiques du moringa que la littérature reporte depuis plusieurs années suite à des études antérieures. En outre, hormis l’aspect nutritif des produits dérivés de cette plante, des essais plus poussés sur le pouvoir de floculation des eaux troubles par la poudre de graines mériteraient d’être menés pour déterminer jusqu’à quelle échelle et dans quelles conditions (dosage, temps d’action…) ce sous-produit du moringa peut être utilisé (travaux en vue au Ministère de la Recherche et à l’ONEA). Photo des participants ci-dessous jointe

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Photo 1 : champ de maïs des jeunes du village de Guibaré résidant dans le village de Yalé

Visiteurs MORINGA

L’animation des réunions hebdomadaires ont été sur les points suivants :

� Bilan des activités en élevage, agriculture, environnement, jardinage, éducation ;

� difficultés rencontrées dans chaque secteur ;

� analyse des perspectives ;

� solutionner les difficultés ;

� visites guidées à T.T.

� Divers

3. TROISIEME TRIMESTRE

Le secteur de l’éducation a connu de grands mouvements à travers des sorties de rencontre avec les

parents des jeunes dans les villages pour échanger sur les voies et moyens à adopter pour un meilleur

accompagnement des jeunes dans leur terroir.

Le mois d’août étant le mois de vacance, nous avons abrité des étudiants stagiaires. Ils apprenaient les activités pratiques menées avec certains de nos personnels pour des fins de vulgarisation de nos connaissances à travers des thèmes comme « la conduite de la couvaison artificielle », « l’utilisation de portulaceus, herbacée riche en vitamine C dans l’alimentation des lapins et leur reproductivité », « Représentation de AMPO/TT par les clients, preneurs des paniers BIO ».

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Des entretiens individuels et groupaux ont été réalisés avec les jeunes pour retracer leur vécu au centre et ou au

village durant ce trimestre. Au bout des échanges, les différents soucis (le refus de certains jeunes de se lever

tôt pour accomplir leurs tâches, les conflits interpersonnels entre les membres du groupe) relevés ont trouvé des

échos favorables

Pour les terrains que les responsables coutumiers en présence des jeunes, des parents, de la mairie, de RENAF et de AMPOTT ont délimité(les trois sites ont des superficies variant de trois à quinze hectares), certains maires leur ont rassuré de s’occuper des Procès verbaux (P.V) Les jeunes de Kokologho ont eu à nouer des contacts pendant leur séjour notamment avec ADTE (Association

pour le Développement des Techniques Agro-écologiques). L’ADTE leur a promis un appui technique s’ils font

preuve de leur savoir faire.

Les jeunes de Gadghin ont rencontré l’agent d’agriculture et profiter le remercier pour son aide précieuse

pendant leurs démarches pour le récépissé d’agrément.

Pendant les congés, les jeunes disent avoir beaucoup aidé les parents, parrains dans les champs et organisé des réunions pour la création de leur compte, pour la rédaction de leur devoir de maison ou pour la recherche de leur récépissé de groupement. Aussi ils ont échangé autour de leur projet immédiat qui s’agit de la clôture de terrain (haie vive) et de la construction d’un bâtiment de poules locale Du côté de leurs parents il y a eu des encouragements et beaucoup de questions concernant l’issue de la

formation.

Dans le domaine de l’administration, nous pouvons énumérer :

o Les réunions à TT dans lesquelles les responsables des domaines et le coordonnateur échangent sur

la vie du centre chaque jeudi

o Les réunions à AMPO directions où tous les directeurs et sous-directeurs des projets se rencontrent

chaque lundi pour mettre en commun les réalités vécues dans les centres

o Les visites guidées dans lesquelles les questions posées par les visiteurs sont répondues par le

coordonnateur et/ou son staff technique (les questions sont surtout relatives au recrutement jeunes, à

leur formation au centre, à leur installation et suivi au village où nous évoquons la grande action de

RENAF qui affilient les groupements formés par les jeunes de TT)

o Les formations modulaires externes organisées par des partenaires comme RENAF au profit des

jeunes et/ou du personnel sur la vie associative

Formation, lecture, visite et rencontre parents sur le site de jeunes

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4. QUATRIEME TRIMESTRE Entretien individuel et groupal des jeunes. Entretien avec les parents des jeunes dans leur village et/ ou au centre, sur le vécu quotidien des jeunes au centre. Visite d’exploitation des sites que les parents ont octroyés pour la future exploitation des jeunes en formation avec l’équipe de RENAF, de TT, des parents, des représentants de la mairie et de la délimitation du site. Sortie des jeunes sur le site d’exploitation sylvicole de M. COULIBALY qui est un exploitant model. Formation des jeunes sur la fabrication de la cuisinière solaire à base de carton et de papier aluminium. Formation des jeunes sur la mise en place des projets sylvicoles et maraichers. Réalisation des documents de cofinancements. Mise en congé des jeunes en vue de mieux consolider les relations familiales.

II.4 ACTIVITES MENEES AU COURS DE L’ANNEE SUR L’AGRICULTURE

1. PREMIER TRIMESTRE En théorie les cours ont été dispensés en Mathématique: Le cercle : reconnaissance, dessin, calcul du périmètre et la surface Exercice plus corrections.

Au cours du mois, nous avons pu faire la collecte de la paille pour le remplissage des fosses fumières et

l’entretien de la culture de contre saison. Chaque salle a

collecté 5 à 6 charretées par jour, c’est ainsi qu’on a pu avoir

une quantité importante de paille pour le remplissage. On a

pu remplir 3 fosses.

Au niveau des cours théoriques, le cours sur le sorgho a été

terminé sur les points suivants :

Généralités sur le sorgho (Il sert à l’alimentation des hommes (les pattes alimentaires, bouille, couscous,

dolo) et les animaux telle que la volaille (grain), les bovins, caprins, ovins, équins, porcins (graine, sons, fourrage

vert, pâture après récolte).

Aspect botanique : Le sorgho se caractérise par un système racinaire puissant, capacité à supporter des aléas

importants, une tige dressée de 50 à 70 cm, des feuilles allongées semblables à celles du maïs, L'épillet sessile

comporte deux «fleurs» mais seule la fleur supérieure est complète).

Ecologie : Le sorgho est moins exigent en eau que le maïs, 550 mm de pluie, le sorgho présente d'énormes

avantages de supporter la chaleur et la sécheresse. Les types de sols qui conviennent a la culture du sorgho

sont : argileux limoneux, verti-sol : sol des vallées, sols limoneux.

Différentes variétés : Dans le cas d'une agriculture traditionnelle, les variétés manifestant de la photosensibilité

sont préférables.

Photo 2 : collecte des matériaux de compostage

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Maladies et modes de traitement : la maladie des bandes de suie ; l'anthracnose ; la pourriture charbonneuse ;

le charbon de la panicule ; le charbon couvert ; les moisissures des grains.

Récolte et conservation : la récolte doit avoir lieu au moment où le rendement et la qualité du grain seront les

plus élevés. Une récolte trop hâtive fait perdre dans certains cas du rendement et risque de donner des grains

immatures ou des graines humides qu'il faudra sécher. Une récolte trop tardive peut conduire à un égrenage

spontané des panicules (d'où pertes) et à une détérioration du grain (variations brutales de température et

d'humidité). Habituellement, le sorgho est récolté à la main.

Nous avons récolté le maïs de contre saison et comptons reprendre la production au cours du mois. Au

niveau pratique, on a mis l’accent sur l’entretien de la culture de contre saison (labour, arrosage).

Le cours théorique sur l’arachide s’est effectué par :

But de la culture : L’arachide est cultivée pour ses graines qui servent à l’extraction de l’huile. Les sous-produits

d’huile sont : les tourteaux (aliments bétail) 1, 22UF/KG) ; les farines de tourteaux ; les coques qui servent après

broyage de combustible ; les mucilages.

Botanique : Les tiges de l’arachide sont courtes. On dit que ces arachides sont rampantes. Chaque feuille est

formée par quatre folioles (quatre petites feuilles). La fleur de l’arachide ne vit qu’une petite journée. Elle a la

particularité de s’enfoncer dans le sol après fécondation. Les fleurs de l’arachide sont jaunes parfois rayées de

rouge. Ce fruit est une coque grise qui contient le plus souvent deux graines, parfois une seule graine, mais il ya

des variétés à trois ou même cinq graines.

Ecologie : La germination de l’arachide exige une température de 32 à 34 degré C pour s’exécuter en 04 ou 05

jours. L’arachide aime les terres légères et assez sableuses. Il faut à l’arachide une hauteur pluviométrique de

400 à 1200 mm pour boucler son cycle végétatif. Les sols légers conviennent biens à l’arachide.

Variété et choix des semences : Les variétés hâtives (90 jours) et les variétés tardives (120jours).

Technique culturale : Une bonne préparation du sol est nécessaire pour retarder le développement des

adventices et pour ameublir le sol et faciliter aussi la pénétration de l'eau et des racines. Le semis doit être

précoce, dès que l'on a une pluie de 20 à 25 mm ou 2 pluies rapprochées totalisant 30mm. Deux binages sont

indispensables en année de forte pluviométrie.

Maladies et ennemis : les maladies sont causées par de nombreux champignons. Cependant on peut les éviter

par utilisation des graines saines par un semis correct, et surtout par la désinfection des semences par des

produits phytosanitaires.

Récolte et conservation : Elle doit se faire dés la maturité c'est-à-dire l’apparition des tâches brunes à intérieur

de la coque.

Travaux dirigés et évaluation : donner le nom scientifique du sorgho ? Que veut dire fumure de fond et citer la

quantité du fumier ? Donner l’écartement du sorgho ? Que veut dire entretien et combien de sarclage il faut ? En

cas d’attaque de maladies, quels sont les mesures à prendre ? Donner le nom d’adventice grave et donner le

traitement adéquat ? Donner la date probable de semis du sorgho ?

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Les travaux pratiques ont été: arrosage maïs de contre saison, collecte des feuilles mortes, remplissage

fosses, retournement fosses.

2. DEUXIEME TRIMESTRE Les cours théoriques ont été dispensés sur le niébé, sur le petit mil

A ce niveau le but de la culture(On cultive le niébé pour ses graines et ses fanes par exemple) le choix et préparation des parcelles(Préférence d’un sol ayant supporté précédemment du mil pour le niébé , le petit mil préfère un sol ayant supporté précédemment arachide, niébé ou mis en jachère , nettoyage du terrain, apport du fumier de 20 à 30 tonnes par hectare pour le mil) les semis(écartement 50 x 50 cm soit 40 000 poquets à l’hectare pour le niébé avec 12 à 16 kg de semence à l’hectare, 3 à 4kg à l’hectare pour le mil avec un écartement de 90 x 90 soit une densité de 12340 poquets par hectare) les entretiens (effectuer un 1er sarclo-binage si tôt après semis et un 2ème sarclo-binage 2 semaines après la levée pour le niébé, profiter du démariage pour effectuer un sarclage manuel autour des touffes tout en procédant au 1er binage 8 jours après les semis et 2ème binage 20 à 30 jours après les semis du mil) les quelques parasites et méthodes de luttes(trips minuscule insecte noir se développant sur les fleurs et causant leur destruction. Il occasionne de dégâts importants s’il n’est bien contrôlé ) récolte et stockage(récolter les gousses à maturité ,traiter les gousses au moyen d’un broyat de Boscia senegalensis, les sécher et ranger dans des sacs hermétiques jusqu’au battage, afin de récupérer les fanes de niébé pour le bétail, couper les tiges après la 2ème récolte avant la chute des feuilles ; récolter les chandelles à maturité complète et ranger les en tas pour séchage. Stocker les chandelles dans les graines à mil. Couper les tiges et ranger les en tas. Effectuer le battage et utiliser les magasins de stockage pour conserver vos graines.) Quant aux cours pratiques et dirigés, des exercices et devoirs ont été soumis aux jeunes pour évaluer l’intériorisation des connaissances acquises(en tant que technicien quels conseils vous pouviez donner à un producteur qui décide de produire le niébé ? donner l’écartement du niébé, et la quantité de semence à l’hectare ? Que veut dire démariage ? Donnez les écartements du petit mil. Donnez le nombre de graines par paquet et le nombre de plants par paquet. En cas d’attaque de striga quelle est la mesure à prendre ? En cas d’attaque de la chenille poilue quelle sera la méthode de lutte ? Désherbage, dessouchage, délimitation des parcelles à cultiver) Les travaux pratiques ont été: la réalisation des zai et des semis

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3. TROISIEME TRIMESTRE

Nous rappelons que le troisième trimestre a recouvert la période de la saison pluvieuse dont l’objectif

était la pratique agricole qui a occasionné les activités de la production du maïs, du sorgho , du mil , du bissap,

du soja, de l’arachide, du gombo , riz , semis et re-semis, sarclo-binage, dessouchage, démariage, buttage,

éclatement de souche d’andropogon gayanus, et leur repiquage ( dans ce cadre, l’apprentissage s’est basé sur

le choix des types de semence, des techniques d’aménagement du terrain, du nombre de labour et de

fertilisation.) récolte de certaines spéculations comme le maïs, le riz, le niébé.

Avec le départ des jeunes en vacances nous avons eu quelques difficultés pour les travaux champêtres. Mais la

présence des six (06) jeunes qui sont restés nous a permis de pallier un temps soit peu à ces problèmes.

Récolte du riz et du mais/séchage du mais

4. QUATRIEME TRIMESTRE Les cours théoriques ont porté sur :

1-Cours sur le cotonnier

Introduction Le coton est une fibre textile pratique et peu couteuse, doux et confortable, il est facile à laver. Buts de la culture : Le coton est cultivé pour sa graine et sa fibre. Les fibres servent à la fabrication des tissus et des couvertures, à la pharmacie pour les fibres hydrophiles. La graine sert à l’extraction d’huile après élimination du gosypol qui est toxique. Botanique : Le cotonnier (genre fossypium, malvacée) est un arbuste originaire de l’inde, cultivé dans nombreux pays chauds pour les fibres qui entourent les graines à maturité du fruit. On dénombre une trentaine d’espèces sauvages et quatre espèces cultivées : gossypium arboreur, G.herbaceum/ espèce la plus couramment cultivée à fibres de taille moyenne. Suivant les pays, la plante est plus ou moins arborescente mais c’est le cotonnier herbacé qui donne les plus belles fibres.

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Ecologie : Le climat La culture du cotonnier nécessite tout d’abord un climat réunissant des conditions de température, d’ensoleillement et d’humidité du sol favorable à une bonne production. Le sol, le cotonnier peut s’accommoder de tous les types de sol tant qu’il soit bien drainant. Il peut résister à de longues périodes de sécheresse, mais il poussera mieux Les variétés cultivées : Le cotonnier est une plante du genre gossypium, dont quatre espèces sont cultivées, l’espèce qui interesse l’afrique au sud du sahara est G.hirsutum Technique culturales : Pour être mis en culture, et particulièrement lorsqu’il s’agit d’y installer des plantes annuelle, il est évident que le sol a besoin, en règle générale d’être préparé c’est-à-dire remué en ameubli. Préparation du sol Les raisons en sont multiples en voici les principales : -L’ameublissement -La suppression de la végétation indésirable -L’enfouissement de la matière végétale et de l’engrais -Laboun -Fertilisation Maladie et lutte contre les ravageux RECOLTE -Séchage et égrenage -La mise en balles -traitement industrielle Travaux dirigés et évaluation : Exercice sur le coton 1-Quel est l but de la culture du coton ? 2-Donnez la variété de coton cultivée ? 3-Que veut dire gossypol ? 4-Dans quel type de sol cultive- t- on le coton ? Dévoir 1-Quel type de sol le cotonnier s’adapter ? 2-Donner la variété la plus utilisée ? 3-Que veut dire coton fibre ? 4-But de la production du coton ?

Travaux pratiques : -Mise en sac de la production Maïs : 10sacs Sorgho : 8sacs Petit mil : 2sacs -Semis de la culture de contre saiso

2- Cours sur le gombo

Généralité : Plante tropicale à fleur originaire d’Afrique utilisée comme légume de soupe et de sauce de très bonne saveur, mucilagineux. C’est une plante qui a aussi des vertus thérapeutiques par ses feuilles, ses tiges. Botanique : 1-Principaux exigence de la plante Nature du sol

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Le gombo développe mieux dans un sol profond bien drainé et léger (sable-angineux). 2-pratiques culturales Choix du terrain Mode de semer 4à 5 graines/paquets Quantité de graine à l’hectare 3kg Entretien : Eclaircir les paquets en laissant un plant, Irrigation pour la culture maraichère 2fois/ semaine à la sigole en saison sèche Ttt : contre les cercosparioses avec la préparation des produits biologiques. Récolte : début 60-80 après semis suivant la saison Durée : 25-30 jours Occupation de terrain 3mois et 3mois et demi. Travaux dirigés et évaluation : Un producteur décide de produire du gombo, en tant que technicien. Quel conseil allez-vous lui donnez ? Travaux pratiques : -Récolte du sorgho et du petit mil -Récolte du maïs à Tollsa -Battage du sorgho et du maïs -Préparation du terrain pour la culture de contre saison (maïs de contre saison)

II.5 ACTIVITES MENEES AU COUR DE L’ANNEE SUR LE MARAICHAGE

Les activités pratiques menées au niveau du maraîchage sont les suivantes : l’irrigation et l’arrosage des

légumes ainsi que la récolte et la vente des produits maraichers à AMPO, le creusage du trou pour changer la

tuyauterie de la montée de l’eau au château. Les entretiens des jardins tels que l’arrosage, la récolte, les sarclo-

binages et les semis de la pomme de terre, carotte, laitue et persil. Donc du 1er aux 05, confections des planches

et l’apport du compost. Du 07 au 12, fauche d’herbe et remplissage de fosse de compostage. Du 14 au 19, semis

de 14 planches de pommes de terre, fauche d’herbe et remplissage d’une fosse compostage. Du 21 au 28, semis

en pépinière de la carotte, du persil et la mise en pépinière du poivron et choux Deux fosses ont été remplies au

cours du mois et une en retournement. Des cours théoriques ont été dispensés sur l’oignon.

Retournement de compost

.

28

2. DEUXIEME TRIMESTRE

Cours pratiques :

Les travaux pratiques :( Irrigation du jardin : Aubergine, carotte, piment, mongols, persil et

poivron/Entretien du jardin : sarclage des mauvaises herbes et binage des légumes/Préparation des planches et

repiquage de la laitue/Récolte et vente des légumes a AMPO/Mise en pépinière des poivrons et des

aubergines/Récolte des oignons avec un rendement de 3,43 kg par m2 = 34 375 kg/ha en oignons

bulle/Traitement biologique avec des extraits de Neem contre les fongicides de l’oignon , racine rose de l’oignon

traité avec les amendes, feuilles de Neem et eucalyptus/Sarclage des mauvaises herbes et l’épandage du

compost au jardin Maman/Remise des concombres et courgettes au niveau du goutte à goutte/Arrosage des

aubergines, piment, tomates, choux et poivrons/Repiquage des aubergines et remise des courgettes et

concombres /Repiquage de la laitue au niveau du goute à goute/Apport du fumier liquide au niveau du goutte à

goutte : ce qui consiste à prélever le fumier des fermes 5 boites de tomate mettre dans un sac et tremper dans un

fût plein d’eau (160 à 200l) pendant 24 heures avant d’appliquer ce liquide aux plantes :Traitement des

courgettes, concombres, poivrons, aubergines, tomates et choux avec des pesticides biologiques)

Cours théoriques et dirigés Les cours théoriques sur le poivron et sur l’oignon (buts de la culture, botanique : Origine du poivron et valeur nutritive, la pollinisation, besoin en lumière, la température, type de sol, les variétés, les techniques culturales, la pépinière et semis, la plantation, l’entretien, l’irrigation, les soins culturaux) et des exercices (Pourquoi cultive-t-on le poivron ? Donnez la famille du poivron et son nom scientifique .Qu’est ce qui assure la pollinisation du poivron ? Donnez les meilleurs sols pour la culture du poivron. Citez les variétés recommandées pour la culture du poivron au Burkina) ont été dispensés

3. TROISIEME TRIMESTRE En pratique :

Le trimestre a été le moment de réalisation des pépinières d’oignon, de chou, d’aubergine, de même

que les semis de courgettes et les nettoyages du terrain pour l’irrigation des plants grâce à la méthode de goutte

à goutte, de trou par trou et d’arrosage.

Il y avait pendant ce temps des recherches de solutions à travers des sorties sur d’autres sites

maraîchers concernant les traitements biologiques sur des spéculations comme la tomate que nous n’avions

jamais réussies à produire à Tond Tenga. Avec les conseils reçus, nous reproduisons la tomate dans une serre

conçue à cet effet.

Plusieurs expériences sont mises en vogue en vue de trouver la meilleure formule qui permettra de lutter

efficacement contre les attaques de nos légumes de façon biologique.

En théorie ont été dispensés des cours sur la tomate avec des points saillants comme :

• Le rôle de la tomate dans le fonctionnement des reins et du tube digestif.

• Les différents types de consommation dans les ménages

• La tomate plante vivace et annuelle

• La tomate est une plante autogame. Ce qui veut que la fleur s’auto-pollinise. Elle exige beaucoup la

chaleur de 15 à 18°

• La tomate préfère les sols légers perméables, riches en humus avec un PH compris entre 6 à 6,5.

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Plan du jardin de goutte à goutte

Légende :

1. CC : concombre & courgette 2. Ch : choux 3. L : laitue 4. K : koumba 5. T. Tomate 6. PG : Piment + gombo 7. Po : Poivron 8. Aub : Aubergine

Les périodes de production des légumes :

Les légumes annuelles : 1- Piment 2- Poivron 3- Aubergine 4- Koumba

Les légumes de 7 jours et semis direct : « laitue »

Les légumes d’un mois : 1- Choux 2- Tomates 3- Oignon 4- Mangol 5- Gombo 6- Betterave 7- persil

Les légumes qui passent par la pépinière : 1 - piment poivron 2 - choux pommé 3 - choux fleur 4 - choux brocoli 5 - choux brocoli 6 - oignons 7 - laitue 8 - aubergine 9 - tomate 10- koumba

1 CC CH L K T PG PO AUB

CC CH L K T PG PO AUB

2 3

4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

passage

30

Traitement biologique, maintenance tuyauterie, Arrosage des pépinières de légumes

4. QUATRIEME TRIMESTRE Cours théoriques sur la culture de la pomme de terre -La pré-germination des tubercules. -La plantation de la pomme de terre. -Les exigences en sol (sol léger) Travaux dirigés et évaluation : 1-Avec quel matériel pouvons-nous faire la taille des tomates. 2-Donnez les écartements pour repiquer les tomates. 3-A quoi servent les tuteurs des tomates. 4-quand peut-on récolter les tomates. 5-Donnez les écartements entre lignes pour semer les tomates En travaux pratiques ont menées ces activités :

Cours pratiques :

• -Arrosage et entretien du jardin • -Semis des courgettes, concombres, aubergines. • -Mise en pépinière de la laitue, tomate, carotte et radis

• -Confection des planches et semis des fraises. • Récolte et vente des légumes.

• Remplissage des fosses compostières

• Mise en place de la haie en grillage

• Mise en place du jardin en carrés au niveau BIOGAZ

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DIFFICULTES: report de certaines missions de sortie de terrain par manque de véhicules adaptés ce qui soutend un besoin réel de véhicule tout terrain pour TT, silence sur l’impluvium qui permettrait d’agrandir les limites des actions de culture de contre saison, les énormes réparations de groupes électrogènes et de véhicules.

CONCLUSION

Pour conclure, il faut retenir que l’année 2011 marque une phase importante dans la formation des jeunes, non

seulement il signale le mis temps et l’autre année restant pour la formation au Centre. A ce titre, il convient de

percevoir ce qui a été fait et ce qui reste à faire pour le compte de la formation de la troisième promotion des

jeunes.

Ainsi, des actions sont entreprises pour les démarches du retour vers les villages des jeunes : réalisation de

certificat d’agrément, ouverture de compte d’épargne et pourparler sur l’octroi des sites d’exploitation à venir.

Le positionnement des cours théoriques dans le temps montre un suivi du chronogramme de formation mis en

place dès le début de la formation des jeunes. L’apprentissage pratique des jeunes est d’autant plus dynamique

qu’il réconforte ces derniers dans leur processus d’acquisition des connaissances agro-sylvo-pastorales. Les

activités de routines sont des moyens sinon des biais rapides pour maintenir de façon permanente les savoirs

appris des jeunes.

Enfin, nous pensons que ce rapport servira de moyen de communication sur le niveau d’avancement de la

formation des jeunes au Centre et interpeller sur ce qui reste à faire avant l’insertion des jeunes en 2012. Nous

disons merci à tous ceux qui nous ont facilité les réalisations des activités