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Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28 Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses N°900 du 25 MARS 2016 P.4 Réhabilitation et renforcement de la route nationale n°17 P.3 Le Fonds koweitien prête 9,80 milliards Cfa pour la route Sokodé-Bassar P.3 Le Togo attendu pour profiter de la mutuelle d’assurance contre les inondations et sécheresses Les Eperviers font le mur devant les Aigles CAN-GABON 2017 P.5 La nouvelle date : les 21-22 juin à Lomé Après le 1 er report de la tenue du Forum africain pour l’investissement hôtelier P.4 Rencontre Faure Gnassingbé et Mohamed Beavogui, Directeur de l’ARC Me. Fiatuwo Kwadjo SESSENOU, Ministre de l'Urbanisme, de l'habitat et du cadre de vie P.3 P.7 SUNU Assurance, les Ministères de la santé et du Développement à la base, partenaires Mise en œuvre du programme «Assurance» du FNFI

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Page 1: SUNU Assurance, les Ministères€¦ · Après le 1 er report de la tenue du Forum africain pour l’investissement hôtelier P.4 Rencontre Faure Gnassni gbé et Mohamed Beavogui,

Prix: Togo, Bénin, Burkina: 250CFA Zone CFA: 300 F Europe et autres pays: 1 euro --- Abonnement: Contacter 22 61 35 29 / 90 05 94 28

Bi-hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses

N°900 du 25 MARS2016

P.4 Réhabilitation et renforcement de la route nationale n°17

P.3

Le Fonds koweitien prête9,80 milliards Cfa pourla route Sokodé-Bassar

P.3

Le Togo attendu pour profiterde la mutuelle d’assurance contre

les inondations et sécheresses

Les Eperviers font lemur devant les Aigles

CAN-GABON 2017P.5

La nouvelle date :les 21-22 juin à Lomé

Après le 1er report de la tenue du Forumafricain pour l’investissement hôtelier

P.4

Rencontre Faure Gnassingbé et Mohamed Beavogui, Directeur de l’ARC

Me. Fiatuwo Kwadjo SESSENOU, Ministrede l'Urbanisme, de l'habitat et du cadre de vie

P.3

P.7

SUNU Assurance,les M inistères

de la santé et duDéveloppement à

la base, partenaires

Mise en œuvre du programme«Assurance» du FNFI

Page 2: SUNU Assurance, les Ministères€¦ · Après le 1 er report de la tenue du Forum africain pour l’investissement hôtelier P.4 Rencontre Faure Gnassni gbé et Mohamed Beavogui,

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L’UNION N°900 du 25 Mars 2016

CULTURES

Bi-hebdomadaire togolaisd’informations et d’analyses

Directeur de la PublicationHugue Eric JOHNSON

Directeur de la RédactionJean AFOLABI

RédactionSylvestre D.

Hervé AGBODANMaurille AFERI

Pater LATEKossiwa TCHAMDJA

Koffi SOUZA Alan LAWSON

Abel DJOBOTony FEDA

Service photographieRoland OGOUNDE

ImpressionGroupe de presse L’Union

Tirage: 2500 exemplaires

Siège: Wuiti - NkafuTél: 22 61 35 29 / 90 05 94 28

e-mail: [email protected] N° 60 / M.P.

Récépissé N°0145/16/02/01/HAAC

Dessin-CaricatureLAWSON Laté

GraphismeBOGLA G.

Réflexions sur le réveil de l'Afr iqueL'association Arctivism présente

le 37ème numéro de Cinéréflex 37ce dimanche 27 mars à l'AgoraSenghor de la Paroisseuniversitaire de Lomé, uneprogrammation qui porte sur laprojection vidéo sur l'histoire ducontinent et de la diaspora noireainsi que sur ces personnalités lesplus marquantes. Il s'agit du grandcombat pour le panafricanisme etle réveil de l'Afrique que porte cetteassociation dirigée par le rappeurElom 20CE, le rappeur le pluscultivé que le Togo ait jamais connu.Généralement les projections sontsuivies de débat fort intéressant.

Le 37ème numéro deCinéreflexe porte sur un livre d'ungrand historien africain, Joseph Ki-Zerbo. Le Burkinabé est l'auteurdu monumental Histoire Généralede l'Afrique, un livre immense quinous fait découvrir l'histoire ducontinent, quand Hegel disait qu'ilétait a-historique. Sans histoire.

Le livre en question est titré Aquand l'Afrique ? Entretien avec lejournaliste René Holenstein. Celivre est un portrait vivant,saisissant, de l'Afrique au temps dela mondialisation. "Il y a du Socrate

Conférence-débatAZIMUTS INFOSTout Game of Thrones téléchargeable

en une seconde par fibre optiqueCherchant à éprouver les limites de la transmission de données

par fibre optique, une équipe de chercheurs britanniques estparvenue à atteindre un débit de plus d'un térabit (soit l'intégralitéde la série Game of Thrones) par seconde. Voilà qui ouvre unemarge de progression importante pour l'amélioration desinfrastructures Internet confrontées à l'explosion de la productionde données.

Une seconde pour télécharger l'intégralité de la série télévisée Game ofThrones en haute définition : assurément, Robert Maher, professeur àl'UniversityCollege de Londres (UCL), sait choisir des exemples qui parlentau plus grand nombre quand il s'agit de vulgariser ses travaux. À la têted'une équipe de spécialistes des réseaux optiques, il vient de battre unrecord de taux de transfert de données par fibre optique en atteignant1,125 térabit par seconde (un térabit = mille milliards de bits). Cette avancéea fait l'objet d'une publication dans les Scientific Reports de la revue Nature.

C'est en travaillant à repousser les limites des systèmes de transmissionoptique que le professeur Maher et son équipe ont atteint ce débit maximal.Selon la comparaison qu'ils ont faite, ceci est 50.000 fois supérieur à lavitesse moyenne d'une connexion Internet haut débit à 24 mégabits/s quel'on trouve outre-Manche. Pour doper de façon aussi spectaculaire le tauxde transfert, les chercheurs expliquent avoir puisé dans les derniersdéveloppements dans le domaine des techniques de théorie de l'informationet de traitement numérique du signal.

Plus particulièrement, ils se sont concentrés sur l'optimisation du rapportsignal sur bruit en prenant en compte les limitations des émetteurs et desrécepteurs. C'est ainsi qu'ils ont réussi à minimiser les phénomènes dedistorsion du signal. Le dispositif repose sur quinze canaux de transmissiondes données qui transportent chacun le signal optique sur une longueurd'onde différente. Chaque canal a été modulé à l'aide du format QAM(quadrature amplitude modulation ou modulation d'amplitude en quadrature),très utilisé par les modems-câble et en téléphonie mobile.

Le dispositif doit être testé sur de longues distancesLes quinze signaux sont ensuite combinés en un " super canal " qui est

envoyé à un récepteur large bande spécialement conçu. Cette avancée ale potentiel de faire évoluer le cœur de l'infrastructure d'Internet en augmentantconsidérablement la capacité des " tuyaux " par lesquels transitent lesdonnées entre les continents, les pays, les villes. De quoi faire face à lacroissance exponentielle du cloud computing et de l'Internet des objets quinécessitent des débits toujours plus performants pour tenir leurs promesses.

Cependant, les 1 Tb/s ne sont pas pour tout de suite. En effet, leschercheurs de l'UCL précisent que leurs essais ont été effectués enconnectant directement l'émetteur et le transmetteur. Ils vont désormaiss'employer à reproduire la performance sur de longues distances afin degérer la distorsion provoquée par les câbles de fibre optique. L'annéedernière, cette même équipe de l'UCL avait battu un record de distance, entransmettant un signal optique sans erreur sur une distance de 5.890kilomètres (voir l'article paru dans les Scientific Reports). Les chercheursparviendront-ils à maintenir un débit de 1 Tb/s dans ces conditions ? Àsuivre…

"Un livre à mettre entre toutesles mains, et pas seulement decelles des afro-pessimistes." ditJulia Ficatier dans La Croix. CarJoseph Ki Zerbo a contribuélargement à doter l'Afrique d'unehistoire propre, qui soit autre quecelle écrite par le colonisateur.

Littérature et terrorisme

À l'ère de la ter reur , politiques de la perversionLes attentats de janvier dernier

ont une fois de plus révélé lesmécanismes pervers du terrorisme: chez ceux qui le mettent en oeuvre(Les Démons de Dostoïevskidemeurant à ce propos d'unesidérante clairvoyance), mais aussidans l'hystérie unanimiste qui aensuite saisi la France tout entière.

L'anarchisme russe donts'empare Dostoïevski dans LesDémons ne partage, à l'évidence,aucune affinité historique niidéologique avec ce que l'onnomme aujourd'hui djihadisme. Lesdeux mouvements ne poursuiventni les mêmes objectifs ni le mêmeprojet social. Mais, par sonextraordinaire compréhension desaffects, des processus et destechniques à l'oeuvre dans laconstruction de la violence politique,dans la vie interne desgroupuscules et des individus quidécident d'en faire usage, ce romande la seconde moitié du XIXe siècleoffre un outil de lecture imparfait,critiquable, mais possible desévénements du présent.

Inspirés de l'affaire Netchaïev,Les Démons mettent en scène lapréparation d'un complot terroristevisant à détruire l'ordre traditionneld'une ville de province russe.L'intrigue sert à exposer la manièredont les idées libérales, anarchisteset nihilistes colonisent toutes lesstrates de la société russe, dansdes formes et avec des intensitésvariables, allant de la sympathiemolle à l'activisme radical

La propagande par le faitLa propagation du mal, dont la

pointe extrême est ici le terrorisme,n'a pas de causes extérieures àl'homme lui-même-de causes quirelèveraient par exemple, commec'est le cas de la tragédie grecqueet shakespearienne, du conflitopposant le vouloir à la justice

chez cet homme-là" écrit à proposde ce livre Jean-Claude Perrierdans Le Figaro lors de sa sortiedébut 2003. "Un essai pleind'espoir réaliste. Un livre tournant."écrit Nova Magazine pour ce textecoédité en Afrique par l'Aube avecsix éditeurs africains indépendants.

Selon lui, l'Afrique est depuis le XVIesiècle une sorte de wagon du traindu développement. Elle doit, auXXIe siècle, reconquérir sonidentité, sa fierté pour redevenir unacteur du monde, elle qui a pourainsi dire inventé l'homme, puis lapremière civilisation de l'humanité -la civilisation égyptienne. Un livretrès politique sur un continenttragique.

Joseph Ki Zerbo est né auBurkina Faso en 1922 où il vittoujours. Premier Africain agrégéd'histoire à la Sorbonne, prix Nobelalternatif pour ses recherches surdes modèles originaux dedéveloppement, il s'est engagé trèstôt dans la lutte pour l'indépendanceet pour l'union africaine. À plus de80 ans, il poursuit sans relâche sonengagement militant..

Histoire de l'Afrique noire, Hatier;La natte des autres: pour undéveloppement endogène enAfrique, Karthala; il a égalementdirigé 2 volumes de lamonumentale Histoire Générale del'Afrique, Unesco.

Ki Zerbo a obtenu en novembre2003 le prix RFI-Témoin du mondepour cet ouvrage.

divine, des effets pervers etincontrôlables de l'action, desexigences du pouvoir, desambiguïtés sémiotiques du langage,qui fondent la possibilité de l'erreur.Ces causes ne découlent pas nonplus, selon Dostoïevski, desstructures économiques et socialesaccablées par la théorie socialiste.Les dieux, le langage, le pouvoir,les autres en général sontépargnés, blanchis : l'homme porteseul la responsabilité de ce qu'ilcommet. Le mal, les démons du titre,ce sont plutôt les idées dévorantes,qui consument leurs hôtes, les fontse jeter dans le lac. Dans un mondeentérinant la mort de Dieu, cesdémons désignent la séductiontyrannique, destructrice,qu'exercent les croyances, lespositions métaphysiques, les choixpolitiques et moraux sur lespersonnages, sur leur façon depenser, de parler, d'agir.

Le recours à l'insurrection, auxassassinats et aux attentats obéitdans Les Démons, comme dans lapratique anarchiste russe, auprincipe de la propagande par lefait. Tous les actes de violencespectaculaire participent de ladéstabilisation de l'ordre établi etconstituent, par là même, desvitrines idéologiques et desmessages de ralliement adressésau reste de la société (aujourd'huinous dirions : campagnes derecrutement). Pour être efficace, lapropagande du groupe doitégalement exagérer dans sondiscours la réalité de ses succès etla réalité de ses effectifs : plus sesmembres sont nombreux, plus ilscomptent d'alliés et desympathisants, plus l'image de lasubversion et la menace du complotparaissent réelles, irrésistibles.

Cette violence jetée sur le mondese reproduit dans la vie interne des

formations terroristes, dans lamesure où les impératifs de l'action,l'ascèse qu'elles imposent, tendentà annihiler l'autonomie de l'individuau profit du groupe et de sesdogmes. Impuissante à décidercollectivement, paralysée parl'expression, en son sein, desopinions et des lieux communs les

plus stériles, l'apparence dedémocratie qui régit leurfonctionnement appelle et légitimedans le roman son principeabsolument opposé : l'autoritarisme.

Ce que Les Démons ne disentpas, c'est combien l'intégration augroupe violent, l'assimilation desvaleurs et des règles qui sont lessiennes, combien ce désir de fairecorps en marge de la sociétécorrespond à un désir plus vasteet, en vérité, plus individualiste de(re)fondation de soi. Lacommunauté élective représentantalors quelque chose comme unordre imaginaire entièrementnouveau, un espace inespéré derésolution des contradictionsintérieures, qui n'a pas d'autre rivalsymbolique que la mort elle-même.Pour les auteurs des attentats dejanvier dernier, cet ordre est mêmeun simulacre héroïque, ainsi qu'entémoigne la phrase qu'ils ontassenée après avoir tué : "On avengé le prophète."

La ligne TGV Par is-Lyonéquipée 4G par Orange

L'opérateur historique est le premier à équiper une ligne deTGV en 4G. Il s'agit de la liaison Paris-Lyon, qui voit passer 40millions de voyageurs par an. Des travaux sont en cours pourles lignes TGV sud-est et nord.

Dans la course au déploiement de la 4G sur le territoire national,Orange a une longueur d'avance. Au mois de janvier, l'opérateurhistorique comptait 8.348 sites actifs, contre 7.144 pour Bouygues Telecom,5.636 pour Free Mobile et 4.587 pour Numericable SFR. Et l'opérateursemble décidé à la conserver puisque selon un article de Clubic, il auraitintégralement couvert deux lignes de trains à grande vitesse (TGV) : laLGV sud-est et la LGV nord.

D'octobre à décembre entre Lille et Paris et de juin à septembre entreLyon et Paris, les tronçons qui étaient des zones blanches ont étérecouverts d'antennes 4G. Et cela a été remarqué par les utilisateurs dela ligne qui ont commencé à voir une amélioration.

L'Arcep n'impose aux opérateurs que la couverture du réseauferré régional

L'opérateur qui n'a pas communiqué sur ce déploiement, préparecependant une conférence de presse la semaine prochaine, avec commethème "Le réseau avance là où ça compte pour vous"*. Celle-ciaura justement lieu à la Gare de Lyon, on peut donc s'attendre à cequ'elle parle de la couverture des lignes TGV en 4G, en attendant ledéploiement du Wi-Fi dans les trains.

Orange aura donc pour l'instant un avantage de taille sur les opérateursconcurrents. Les usagers, particulièrement les professionnels, demandentune connexion internet à bord des trains depuis plusieurs années. LaSNCF avait d'ailleurs annoncé travailler avec les opérateurs pour undéploiement de la 4G sur les lignes entre 2016 et 2017 - une solutionmoins coûteuse que de proposer le Wi-Fi à bord via satellite. L'ARCEPde son côté n'impose aux opérateurs que la couverture du réseau ferrérégional, de l'ordre de 60 % en 2022, 80 % en 2027 et 90 % d'ici la fin2030.

*Orange a finalement annoncé la couverte de la ligne TGV Paris-Lyon en 4G. Les travaux sur les tronçons LGV sud-est et nord sont encours.

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3NATIONALES

L’UNION N°900 du 25 Mars 2016

Late Pater

Des constructions de grandeenvergure se font en toute illéga-lité. Mais le permis de construire,l’un des plus importants actes d’ur-banisme donnant droit à l’occupa-tion du sol, reste très peu usité parles Togolais. Le conseil des minis-tres du 11 mars 2016 s’est rappelécette réalité par le biais d’une com-munication relative au projet dedécret portant réglementation de ladélivrance des actes d’urbanismeen République togolaise, présen-tée par le ministre Fiatuwo KwadjoSessenou de l’Urbanisme, de l’ha-bitat et du cadre de vie. «Sont prin-cipalement mis en cause par lescitoyens, la lourdeur des procédu-res administratives pour l’obtentiondes actes d’urbanisme ainsi que laméconnaissance des textes régle-mentaires», a précisé le communi-qué officiel. Aussi, face à cette situa-tion, mandat a-t-il été audit minis-tère de procéder à une relecture,voire à une refonte totale du décretn°67-228 du 24 octobre 1967 re-latif à l’urbanisme et au permis deconstruire, en tenant compte desréalités.

En réalité, il s’agit d’une optionde court terme pour consolider lesaméliorations apportées grâce auxdifférentes réformes et répondreplus efficacement à l’imminence desexigences liées à l’urbanisationgalopante au Togo. A moyen terme,il sera question de réaliser un codede l’urbanisme et de la constructioncar les éléments nécessaires àl’écriture et à l’usage d’un tel codesont actuellement en chantier : lenouveau schéma directeur d’amé-nagement et d’urbanisme, les plansd’urbanisme de détail, le systèmed’information géographique. Tout aété déclenché à la suite de la séried’actions, entreprises avec l’aide dela Banque mondiale, de mai 2012à mai 2014, pour impulser les ré-formes dites systémiques nécessai-res à l’obtention du permis de cons-truire.

Au rang des réformes, outrel’amélioration du climat des affairesau Togo et une meilleure compétiti-vité de l’économie – la complexitédes procédures décourageant net-tement les investisseurs –, la nou-velle réglementation sur la déli-vrance des actes d’urbanisme atrois objectifs spécifiques. Primo,clarifier et actualiser les condi-tions d’octroi des actes d’ur-banisme au Togo. Ici, quatre ty-pes de régime sont définis : un ré-gime d’information concernant lecertificat d’urbanisme et les différentsactes ; un régime d’autorisation quiveut que le permis de construirecomporte une définition claire de cequi est soumis à cet acte d’urba-nisme, étant entendu qu’il peut in-duire les démolitions, les construc-tions et les aménagements ; un ré-gime déclaratif pour la déclarationdes travaux ; et un régime de con-trôle qui renvoie au certificat deconformité. Secundo, améliorerla qualité du service rendu auxusagers et aux élus. Il est ques-tion de faire accélérer les procédu-

Délivrance des actes d’urbanisme au Togo

La nouvelle réglementationres d’instruction et de délivrancedes actes d’urbanisme en vue d’as-surer un service public de qualité.Ainsi, selon les termes du documentétabli par le ministère de l’Urba-nisme, les collectivités locales dis-posent du pouvoir d’instruire lesactes d’urbanisme au même titreque la commission préfectorale dupermis de construire et la directionchargée de l’urbanisme et de l’ha-bitat. La nouvelle réglementationprévoit une simplification des pro-cédures et une dématérialisation decelles-ci ; elle met en place un mé-

canisme du dépôt électronique etdu suivi de l’instruction des deman-des d’actes d’urbanisme. Tertio,définir les champs d’interven-tion des différents acteurs ainsique leurs responsabilités. A ceniveau, le service instructeur d’unedemande d’acte d’urbanisme pro-cède aux vérifications des docu-ments écrits et graphiques que doi-vent comporter les dossiers de de-mande de permis de construire decatégorie A, B ou C. Le contenu deces documents est précisé par unarrêté interministériel. Les autresacteurs concernés que sont les ar-chitectes, constructeurs, etc. ont laresponsabilité de s’assurer del’achèvement et de la bonne con-formité des travaux. Les autoritéset organismes qui instruisent lesdemandes d’actes d’urbanisme ontl’obligation de procéder aux con-trôles des formalités postérieures àla délivrance des actes d’urba-nisme.

En rappel, à la réunion de hautniveau tenue à Lomé le 7 mars2014 entre le pouvoir de Lomé etla Banque mondiale, il était dit, ence qui concerne les actes de cons-truire, qu’il urge d’adopter et pu-blier une note circulaire supprimantle certificat d’enregistrement de l’Or-dre national des architectes (l’Or-dre ayant marqué son accord quecertains de ses membres ne res-pectent pas) ; d’adopter une notede délégation de signature dumaire pour accélérer la délivrancedes permis de construire (procé-dure déjà utilisée par le BurkinaFaso et le Bénin) ; de prendre desmesures pour réduire les délais deraccordement aux réseaux en eauet les délais de connexion au ré-seau téléphonique (le Doing Busi-ness comptabilisant un délai de 84jours pour l’adduction d’eau et 30jours pour le réseau filaire). La datedes échéances avait été fixée au21 mars 2014. Entre-temps, le rap-port Doing Business 2016 a indi-qué que, en «octroi de permis deconstruire», le Togo occupe le 179èrang mondial, ne devançant que laCôte d’Ivoire (180è) au sein del’Union économique et monétaireouest africaine (Uemoa), bien der-rière le Burkina Faso 76è, le Bénin82è, la Guinée Bissau 163è…

Dans le mémorandum sur lesréformes, écrit par la Banque mon-diale en février 2015, on peut y lirequ’il est recommandé d’étudier lapossibilité de réduire les frais mu-nicipaux. Les frais élevés de traite-ment de la demande de permis deconstruire peuvent décourager et

dissuader les entrepreneurs. Laredevance versée à la municipa-lité est actuellement l’un des coûtsles plus élevés encourus par lesentrepreneurs qui demandent l’ob-tention d’un permis de construction.Ces frais pourraient être examinésafin de s’assurer qu’ils sont unique-ment basés sur la véritable charge

administrative du traitement de lademande et les réduire en consé-quence si tel n’est pas le cas. Il fau-dra aussi imposer des délais à cha-cune des agences impliquées dansle processus d’approbation despermis de construire. Une fois sou-mise à la municipalité, il faut actuel-lement 6 mois pour qu’une de-

mande transite à travers toutes lesautorités d’approbation. Dans unepremière étape et dans un soucide réduire les retards, des délaisstricts doivent être imposés et ap-pliqués aux cinq agences impli-quées dans l’approbation des per-mis de construire : le cadastre, ladirection générale de l’urbanismeet de l’habitat, la direction généraledes travaux publics, l’administrationd’assainissement et l’administrationde la gestion des routes urbaines.Au Mali par exemple, un décret de2006 dit qu’un permis de construire,qui prenait auparavant au moinsun mois pour être traité, doit êtreretourné au demandeur dans les19 jours à compter de sa date desoumission. Si le permis n’est pasdélivré dans ce délai, le deman-deur peut introduire un recoursauquel l’administration se doit ré-pondre dans un délai de 8 jours. Ilétait aussi demandé de clarifier laliste des documents qui sont né-cessaires pour une demande depermis de construire et rendre l’ac-cès aux formulaires et aux frais

Me. Fiatuwo Kwadjo SESSENOU,Ministre de l'Urbanisme, de l'habitat et du cadre de vie

facilement disponibles. Car un ac-cès facile au barème tarifaire et à ladocumentation pour délivrance depermis de construire permet nonseulement de gagner du temps enaffaires, mais augmente laprévisibilité dans l’application desrèglements et du barème. Tous lesdocuments nécessaires pour unedemande de permis de construiren’étaient pas régis par des textesjuridiques ; ce qui rend donc diffi-

cile aux candidats de connaître leséléments à inclure. Une check-listdes éléments à inclure dans la de-mande, ainsi que les formulaires etles frais devraient être largementdiffusés auprès de la municipalité.Une solution efficace consistait à lesmettre en ligne ou à les afficher àtravers des avis publics. Le mémo-randum recommandait égalementde rétablir le permis d’occupationafin de garantir l’application desnormes existantes et d’assurer laresponsabilité de ceux qui ont étéimpliqués dans le processus deconstruction.

Rencontre Faure Gnassingbé et Mohamed Beavogui, Directeur de l’ARC, à LoméLe Togo attendu pour profiter de la mutuelle

d’assurance contre les inondations et sécheressesmutuelle de l’ARC en 2016-2017.Déjà la bonne nouvelle : tous lespays membres ont décidé, cetteannée, de ratifier l’accord de l’ARCavant fin 2017. Une «décision ma-jeure».

«Je sais que la sécheresse etl’inondation pose problème quel-ques fois au Togo que je connaisbien de par mes anciennes fonc-tions (ndlr : ancien Directeur Afri-que du FIDA). Dès que j’ai prisfonction à l’ARC, j’ai jugé opportunde venir au Togo, un pays mem-bre fondateur. Je suis venu pré-senter aux autorités les progrèsréalisés par notre institution, oùnous en sommes et leur dire qu’ilfaut que le Togo profite de notreinstitution. J’ai rencontré le chef del’Etat qui a très attentif et qui a per-mis au Togo d’être au cœur dumécanisme. Et je suis certain quenous allons commencer très bien-tôt à travailler avec le Togo, en toutcas si cela ne tient qu’à lui», a-t-ildéclaré.

Entre deux audiences, il aéchangé avec la presse. D’entrée,il fait un constat, parlant des paysafricains : «jusqu’à présent, dansla plupart des cas, en faisant desprojections pour la planification denotre développement, nous met-tons en place des systèmes de pré-voyance. Mais, dans ces systèmes,nous avons souvent oublié les ris-ques. Or, aujourd’hui, ces risquessont d’autant plus importants quela nature et les changements cli-matiques nous imposent des chan-gements profonds qui font que, sinous ne prenons pas en compteles risques au moment de la plani-fication de nos économies et denos budgets, nous rencontreronsdes surprises». Le Directeur gé-néral de l’ARC se veut plus pré-

cis : «lorsque vous mettez en placeun plan et vous avez une séche-resse ou une inondation que vousn’attendez pas, la conséquence estque le plan mis en place ne peutpas marcher, et les populationsaffectées deviennent plus pauvressi vous n’intervenez pas le plus vitepossible. Finalement, vous avezl’économie dans sa totalité qui estaffectée».

Dans les faits, pour rien que ça,des produits intérieurs bruts ont étéfortement touchés à cause des sé-cheresses et inondations. Surtoutque, témoigne Mohamed Beavogui,«par le passé, on attendait que lacrise survienne pour lancer l’appelinternational à une aide qui n’ar-rive que 9 à 12 mois plus tard ;pendant ce temps, les gens sontaffamés, ils émigrent ou ils perdenttout (champs, semences, outilsagricoles) quand ils choisissent derester sur place». Voilà qui, à justetitre, a amené les gouvernementsafricains à se décider à agir, encréant l’ARC avec cet objectif dedisposer des ressources au mo-

Mohamed Beavogui, Directeur général de l'ARC

Institution spécialisée de l’Unionafricaine, la Mutuelle panafricainede gestion des risques (African RiskCapacity, ARC) est une plateformeinnovante de gestion des risqueset de renforcement de la résiliencequi offre aux États membres del’Union les outils financiers et lesinfrastructures nécessaires pourgérer le risque de catastrophe na-turelle et s’adapter au changementclimatique. A travers sa mutuelled’assurance panafricaine, l’ARCpermet aux gouvernements desouscrire à des assurances contreles catastrophes naturelles en vuede soutenir les populations vulné-rables en cas de chocs climatiques.A ce jour, 32 pays ont signé le traitéde l’ARC. La mutuelle d’assurancepanafricaine, quant à elle, compte7 pays membres. 4 autres pays sontactuellement en phase de finalisationdu programme de renforcementdes capacités de l’ARC, en vue derejoindre le pool de risques de lamutuelle d’assurance en 2016. Ilfaut donc amener la majorité voiretous les pays à bord, l’objectif étantque, d’ici à 2020, plus de pays re-çoivent des couvertures contre lesrisques liés à la sécheresse, auxinondations et aux cyclones. C’esttout le sens du voyage de sensibi-lisation des autorités étatiques en-trepris par le Directeur général del’ARC et Sous-secrétaire généraldes Nations-Unies, MohamedBéavogui. Après le Sénégal, laGuinée, et avant le Mali et le Bur-kina Faso, son escale togolaise (les22 et 23 mars 2016) lui a permis dediscuter avec le président FaureGnassingbé et d’autres membresde l’Exécutif. Pour, dit-il, «leur direque c’est le moment d’appuyer surl’accélérateur». Le Togo étant at-tendu pour sa participation à la

ment précis de la survenance de lacrise. De quoi éviter que les popu-lations affectées, souvent rurales etplus pauvres, ne connaissent unepauvreté encore plus grande.Concrètement, «nous avons réflé-chi à un mécanisme d’assurancesimple et logique qui est basée surun système paramétrique d’ana-lyse des données météorologi-ques ; au niveau de l’ARC, nousavons développé un logiciel quipermet de lire la pluviométrie surle temps, la superposer à la popu-lation et à la pauvreté, permettantainsi de déterminer dans chaquerégion le risque d’inondation surun rayon de 10 km sur 10 km etdans les 3, 5 ou 10 prochainesannées», a expliqué M. Beavogui.Et de poursuivre : «sur cette base,le gouvernement peut planifier ;pendant qu’il fait son budget, ilprend une petite assurance pourles populations et n’attend pas lasécheresse ou l’inondation avantde tendre la main. Par

(suite à la page 4)

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ECO-NATIONALE4

L’UNION N°900 du 25 Mars 2016

Réhabilitation et renforcement de la route nationale n°17Le Fonds koweitien prête 9,80 milliards

Cfa pour la route Sokodé-BassarJohn Afolabi

Au nom du ministre de l’Econo-mie et des finances, son collèguechargé du Budget, Yaya Sani, et leDirecteur adjoint du Fonds koweitienpour le développement arable,Ghanem Sulaiman Al-Ghenaiman,ont signé ce 24 mars 2016 à Lomél’accord de prêt entre le Fondskoweïtien et le Togo pour le finan-cement du projet de réhabilitation etde renforcement de la route natio-nale n°17, Sokodé-Bassar, d’unmontant de 5 millions de dinarskoweitien, soit environ 9,80 milliardsde francs Cfa. «Ce financementpermettra au Togo de réhabiliter,d’une part, la route nationale n°17qui relie trois régions (Centrale,Kara et Savanes) et, d’autre part,d’assurer le contournement desMonts Malfakassa et l’aménage-ment de la bretelle de Binaparba»,a précisé Yaya Sani.

Passé la signature, il va falloirmettre en place les outils de la miseen œuvre. «Je reste persuadé quel’esprit d’urgence et de diligence quia prévalu tout au long de la prépa-ration de ce projet, à la fois par lesspécialistes du Fonds et ceux duTogo, est une parfaite réussite quiest à saluer. Je crois que les ac-tions vont se poursuivre avec lesmêmes diligences pour que lesconditions de mise en vigueur decet accord de financement soientrapidement satisfaites en vue dudémarrage effectif des travauxdans les jours à venir», a souhaitéle ministre du Budget.

Comme à chaque signature, lapartie togolaise a encore rassuré

ses hôtes que «ces financementsaccordés par le Fonds koweitien, laBADEA, le Fonds d’Abu Dhabi pourle Développement et le Fonds del’OPEP pour le Développement In-ternational seront utilisés à bon es-cient» pour atteindre les objectifsfixés par le projet. Il restera, dans leconcret, à veiller à ce que tous lesacteurs jouent bien leur rôle. His-toire de ne pas revoir le spectacledésolant qu’offre aujourd’hui la re-prise des travaux sur lecontournement d’Alédjo, où on a étéobligé d’écrire aux services de con-trôle et exiger qu’ils remboursent l’ar-gent perçu contre un travail mal oupas fait.

Officiellement, la réhabilitation dela route Sokodé-Bassar permettrade diminuer, en moyenne, de prèsde 90% le temps de parcours et detransport des marchandises sur cettevoie ; de réduire le coût d’exploita-tion des véhicules de près de 95%dès la mise en service de cetteroute ; d’améliorer l’accessibilité et

la sécurité routière ; de maintenirune liaison routière permanente etconfortable entre les régions Cen-

trale, de la Kara et des Savanes ; etde contribuer au développementsocio-économique des régionsCentrale et de la Kara. Sur le plantechnique, on devra aboutir, commetoute voie transversale ou nationaleen terre ou en bitumes, à une routequi répond aux normes internatio-nales :  en  rase  campagne,  une

chaussée de 7 mètres de largeavec 2 accotements de 1,5 mètrede part et d’autre, soit une plateformede 10 mètres ; en agglomération,une chaussée de 9 mètres avec 2trottoirs de 2 mètres de large de partet d’autre, soit une plateforme est de13 mètres ; et les ouvrages d’assai-nissement et de drainage. Quant àla structure de la chaussée, elle secompose d’une couche de fonda-tion en latérite naturelle ou en sablesilteux de 20 centimètres d’épais-seur améliorée au ciment, d’unecouche de base en grave concas-sée de 20 centimètres d’épaisseur,d’une couche intermédiaire de scel-lement et d’une couche de revête-ment en béton bitumeux de 5 centi-mètres d’épaisseur.

Le Ministre Sani Yaya (à droite) et Ghanem Sulaiman Al-Ghenaiman (à gauche)lors de la signature de l'accord de prêt

les liens directs avec les derniè-res réflexions gouvernementales.Il y aura également de nombreu-ses opportunités de réseautage etde discussions bilatérales. Deuxrecherches très attendues par l’in-dustrie seront également présen-tées pour la première fois au Fo-rum. Le rapport «Pipeline 2016»de l’influent W Hospitality sera pré-senté par son auteur, Trevor Ward,Directeur général de W Hospitality

Group ; il offrira une mise à jour

complète des projets de dévelop-pement hôtelier des chaînes inter-nationales à travers l’Afrique. Leschiffres présentés par ThomasEmanuel, Directeur du Dévelop-pement chez STR Global, fourni-ront une évaluation unique des re-venus générés par chambre du-rant les 12 derniers mois dans septmarchés africains majeurs. LeForum de Lomé va débuter avecdes échanges en tables rondes quiaborderont une grande variété desujets dont la sécurité, l’établisse-ment de capitaux humains et com-ment augmenter le revenu.

Après le 1er report de la tenue du Forum africain pourl’investissement hôtelierLa nouvelle date : les 21-22 juin à Lomé

que. Par rapport à juin, nous som-mes confiants que des déléga-tions vont vivre (ou apprécier) unprogramme de conférence actif etintéressant, en ce moment cru-cial pour le Togo, d’autant que lepays se pose comme une desti-nation d’investissement stratégi-que pour les affaires et le tou-risme», a déclaré JonathanWorsley, directeur de BenchEvents, l’organisateur du Forumde Lomé. Et d’ajouter : «c’est re-grettable que nous ayons reportéla conférence d’avril et voudronsardemment s’assurer que per-sonne ne soit hors de moyens.Nous apprécions la prompte ré-ponse de Ashok Gupta, directeurgénéral et PDG de KalyanHospitality Development Togo, quinous a assurés que les déléguésdéjà enregistrés bénéficierontd’un hébergement gratuit au mo-ment de la conférence».

A Lomé, des dirigeants de l’in-dustrie devront souligner les dé-veloppements du secteur du tou-risme et des ministres étayeront

Les organisateurs n’ont pas troppeiné avant d’être fixés. Juste 10jours. Depuis ce 24 mars, de nou-velles dates sont annoncées pourle Forum africain pour l’investis-sement hôtelier au Togo : l’événe-ment aura lieu les 21 et 22 juin 2016.Le Forum, qui était prévu pour avril,a dû être reporté en raison des re-tards de dernière minute liés à larénovation du Radisson Blu Hôteldu 2 Février à Lomé, un presti-gieux complexe de 320 chambresavec deux auditoriums, un centred’affaires, piscine, courts de tenniset casino, reprécise le nouveaucommuniqué.

Pour le désagrément causé, desmesures d’hébergement gratuitsont en train d’être offertes parKalyan Hospitality Developmentaux délégations qui ont réservépour la rencontre d’avril. «Nos con-férences sur l’investissement hô-telier permettent de rassemblerdes investisseurs étrangers ma-jeurs, des hommes d’affaires, desministres de gouvernements etdes officiels de haut rang d’Afri-

avec un partenariat public-privé.Signataire du traité de l’ARC depuisnovembre 2012, le Togo a active-ment participé à toutes les négocia-tions et discussions qui ont abouti àl’ARC (25-27 février 2013 à Dakar,26-28 novembre 2013 à Nairobi,22-24 janvier 2015 à Addis-Abeba).Le Togo étant exposé auxsècheresses et inondations, le mi-nistère de l’Economie et des finan-ces a manifesté son intérêt pour leprogramme de l’ARC, en deman-dant une mission exploratoire qui aeu lieu en août 2015. Durant cettemission, l’équipe de l’ARC a pu ren-contrer tous les ministères et struc-tures techniques concernés. Aurang des pays bénéficiaires, il estcité l’exemple du Sénégal qui, pourune prime de 2 millions, a reçu unpaiement de 16,5 millions de dol-lars, lui permettant de contrer la sé-cheresse de 2014-2015 qui n’a pasfinalement fait trop de bruit. Sansoublier la Mauritanie et le Niger. Enjanvier 2015, la mutuelle de l’ARCLtd a décaissé 26,6 millions de dol-lars US à ces 3 pays.

Car «au mieux, cette prime d’assu-rance peut encore baisser si lesAfricains mutualisent leurs efforts,c’est-à-dire qu’il va falloir que l’en-semble, et non un seul, paie pourfaire baisser la prime (…) Dansquelques années, une fois quenous aurons plus de pays qui sous-crivent, nous aurons un mécanismequi s’autofinance. Nous n’auronsplus à demander à quelqu’und’autre de nous financer nos cri-ses. C’est cela notre objectif». Etce, au nom de la solidarité et surtoutde l’indépendance.

Forte de son âge fonctionnel d’unan et demi, la mutuelle veut avan-cer progressivement. Elle a com-mencé avec le plus gros risque iden-tifié en Afrique, la sécheresse. «Lasécheresse est couverte ; cetteannée, nous commençons à cou-vrir les cyclones et, l’année pro-chaine, les inondations», a-t-il sou-tenu.

En rappel, la mutuelle d’assu-rance se veut un mécanisme com-plètement novateur, comptant sur lespropres forces de ses pays mem-bres. Il s’agit d’une institution unique

exemple, avec cette assurance etles 1.000 francs Cfa que je sous-cris pas personne, je peux avoir unpaiement entre 7.000 et 10.000francs Cfa, ce qui équivaut à 7 ou10 fois plus».

Plus est, la mutuelle se fonde surla spontanéité de la réponse : «dèsque vous avez une crise, avec cemécanisme, vous recevez les res-sources sur les comptes de l’Etatdans les deux semaines qui suivent ;et c’est notre accord». Bien avant,l’Etat doit préparer un plan qui indi-que la zone, le nombre des per-sonnes à risque, et précisant l’ac-tion concrète à mener en cas desécheresse ou d’inondation (distri-buer l’argent, acheter la nourritureet la distribuer, acheter l’aliment debétail pour sauver le cheptel,etc.). «En clair, tout est programmé,ce n’est pas le hasard, et nous vou-lons essayer de contrer justementle hasard», a encore insisté M.Beavogui.

La mini-tournée du Directeur gé-néral de l’ARC vise à ratisser large.

(suite de la page 3)

Rencontre Faure Gnassingbé et Mohamed Beavogui, Directeur de l’ARC, à LoméLe Togo attendu pour profiter de la mutuelle

d’assurance contre les inondations et sécheresses

Malanville pour 20 milliards ; Pro-

gramme prioritaire dedésenclavement (PPD), phase I(Sénégal) pour 20 milliards ; cons-

truction de la Centrale thermique deGorou-Banda 100 MW, dernièretranche de 20 MW (Niger) pour 15milliards ; renforcement du système

d’alimentation en eau potable de laville de Parakou et environs, par laSociété Nationale des Eaux du Bé-nin (SONEB) pour 5,575 milliards ;extension et modernisation des ca-pacités d’égrenage de la Compa-gnie Malienne pour le Développe-ment des Textiles (CMDT) pour 15milliards ; un prêt à court terme enfaveur de la Compagnie Maliennepour le Développement des Texti-les (CMDT) pour le financementpartiel de la campagne cotonnièreau Mali de 17,92 milliards.

A la 100ème session ordinaire de son Conseil d’administrationLa BOAD approuve des prêts de 118,5

milliards pour 8 nouveaux projetsAu total, les financements cumulés(toutes opérations confondues) dela Boad s’élèvent à 4 006,9 milliardspour 795 opérations.

Les prêts approuvés portent surle financement partiel des projetssuivant s: aménagement  e t 

bitumage du Boulevard desTansoba (rocades sud-est et nord)à Ouagadougou (Burkina) pour20 milliards ; pavage de rues et as-

sainissement dans 20 communes duBénin (Adja-Ouèrè, Adjarra,Adjohoun, Agbangnizoun,Aguégués, Akpro-Missérété,Boukoumbé, Cobly, Dangbo,Kouandé, N’dali, Nikki, Ouassa-Péhunco, Ouinhi, Pèrèrè, Sinendé,Sô-Ava, Tori-Bossito,Toucountouna et Zagnanado), etconstruction de collecteurs pourl’évacuation des eaux pluvialesdans la commune de

Réuni le 22 mars à Dakar, auSénégal, pour sa 100ème sessionordinaire, le Conseil d’administra-tion de la Banque ouest africaine dedéveloppement (Boad) a approuvé7 prêts à moyen et long termes pourun montant total de 100,575 milliardsde francs Cfa, un prêt à court termede 17,92 milliards et une prise departicipation pour un montant de 10milliards au Fonds d’investissementdédié au développement des ser-vices financiers dans l’Union Eco-nomique et Monétaire Ouest Afri-caine (Uemoa). Ces nouvelles in-terventions portent à 3 768,08 mil-liards le montant global des finance-ments à moyen et long termes de laBoad, correspondant à 768 opéra-tions, précise un communiqué depresse. Quant au montant total desfinancements à court terme, il s’élève à 238,9 milliards pour 27 opérations.

000 euros avec un taux decofinancement de 25% et seront ré-servés aux OP certifiées par un la-bel (Max Havelaar,EcocertEquitable, WFTO, etc.).

Le projet cherchera aussi à ren-forcer ou faire émerger des plates-formes nationales du commerce équi-table et/ou des représentations desOP dans chaque pays où il intervientpour avoir une meilleure représen-tation institutionnelle des réseaux.Une étude sera également conduitepour mesurer le potentiel de déve-loppement du commerce labélisésud-sud.

Dans six pays dont le Togo, le Burkina et le GhanaCoup de pouce aux filières équitables en Afr ique

Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali,Sénégal et Togo – et plusieurs pro-duits agricoles – cacao, fruits, karité,noix de cajou et éventuellement fonio,sésame et moringua – ainsi que l’ar-tisanat, rapporte le portailCommodafrica.

Une facilité financière de 2,5 mil-lions d’euros sera mise en place pourrenforcer les capacités des organi-sations des producteurs (OP) dansles domaines aussi variés que laqualité, la gestion, l’accès au mar-ché, l’achat d’équipement ou la pro-tection de la biodiversité. Les mon-tants alloués iront de 50 000 à 250

La Plate-forme pour le commerceéquitable (PFCE), Agronomes etvétérinaires sans frontières (AVSF),et Fairtrade Africa – West AfricanNetwork (FTA-WAN) lanceront offi-ciellement le 14 avril 2016 à Abidjan,en Côte d’Ivoire, le Projet d’appuiau développement du commerceéquitable en Afrique de l’Ouest. Fi-nancé par l’Agence française pourle développement (Afd) à hauteur de2,9 millions d’euros (1,899 milliardsde francs Cfa) et le Fonds françaispour l’environnement mondial (1 mil-lion d’euros, 655 millions de francs),le projet couvrira six pays – Burkina

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5SPORTS

L’UNION N°900 du 25 Mars 2016

Les Eperviers font le mur devant les AiglesFOOTBALL/CAN 2017

La 3e journée des éliminatoires de la CAN 2017 a débuté mercredi et se poursuit ce vendredi avec un fumant Tunisie vs Togo àMonastir. Occasion pour les Togolais de faire le mur devant les Tunisiens qui n'ont plus droit à l'erreur pour conserver leur chance dequalification.

Après six mois d'interruption,les éliminatoires de la CAN 2017ont repris leurs droits depuismercredi. C'est parti pour deuxjournées disputées, 6 jours decompétition et 52 matchs quimettront aux prises les cadors ducontinent souvent à l'occasion dedoubles confrontations décisives.

Après deux victoires sur leLibéria en juin 2015 (2-1) et sur leDjibouti en septembre 2015 (2-0),les Eperviers du Togo n'ontqu'une obsession : enchaîner denouvelles victoires devant laTunisie qui les propulseraient defacto à la phase finale de la CAN2017.

Mais l’adversaire des deuxprochaines journées s'appelle lesAigles de Carthage qui netotalisent que 3 points en deuxmatches. Et de nouvellescontreperformances leséloigneraient définitivement duGabon. "La Tunisie est à larecherche de points. Nous lesavons. Nous aussi, nous avonsdes objectifs à atteindre sur cesdeux matches. Mon discours,c'est prendre quatre points surles six, ce sera un grand coup.

Mais si nous pouvons gagner lesdeux matches, nous n'hésiteronspas", explique Tom Saintfiet lesélectionneur des Eperviers.

Pour porter l'estocade, le Belgea fait confiance à ses cadreshabituels. Seul Floyd Ayitémanque à l'appel pour raison

Les Attentats de Bruxelles au cœur des inquiétudes

Hervé A.

scénario.Une vague de réactions qui ne

surprend personne, même si lesautorités françaises avaientrapidement réagi. Ironie ducalendrier, le comité de pilotagesur la sécurité de l'Euro, prévude longue date, était en effetorganisé à Paris hier peu detemps après les atrocitéscommises à Bruxelles.

L'occasion pour le ministre del'Intérieur Bernard Cazeneuvede rappeler qu'il était hors dequestion d'annuler le tournoi. " Laposition qui est la nôtre est dene pas céder au terrorisme etque cette manifestation puisseavoir lieu comme la COP 21 apu avoir lieu. En revanche, il fautavoir la souplesse quipermettrait, le cas échéant, dereconsidérer nos positions surtelle ou telle fan zone." Undiscours partagé par lesecrétaire d'État aux SportThierry Braillard. "L'Euro nesera pas reporté ou annulé. Onle répète depuis plusieurs mois,la menace terroriste a étéintégrée à notre réflexion depuisle début", a-t-il indiqué àL'Équipe.

Le monde a la gueule de bois.Plus de quatre mois après lesattentats perpétrés à Paris, c'estdonc Bruxelles qui a, à son tour,été frappée de plein fouet par laviolence du terrorisme. Sous lechoc du double attentat commisau Plat pays, l'opinioninternationale n'a pas tardé àrendre hommage au peuplebelge. Mais très vite, unequestion n'a pu être évitée. Alorsque la planète football se trouveactuellement en pleine trêveinternationale, la tenue de l'Euro2016 en France est déjà au cœurdes interrogations. Touché par derécentes attaques terroristes,l'Hexagone est-il en mesured'assurer la sécurité d'un telévénement ?

Sans surprise, nombreux ontété les quotidiens à faire leursgros titres sur les risquesencourus. "Euro 2016 : Alertemaximale", a ainsi titré L'Équipe.En Italie, la Gazzetta dello Sportse demande si les terroristes"annuleront-ils aussi l'Euro ?"Enfin, le Sun évoque pour sa part" La peur du huis clos " suite auxdéclarations d'un membre del'UEFA faisant état d'un tel

EURO 2016

Dans le sillage de performances catastrophiques sur la scèneeuropéenne cette saison, les clubs anglais perdent pieds dans leclassement UEFA des clubs toujours dominé par le Real Madrid.Chelsea et Arsenal, récemment éliminés de la Ligue des Championsen sont les meilleurs exemples.

Si l'indice UEFA se trouve désormais dans la lumière bien malgrélui en France du fait des errances récurrentes des clubs français enCoupe d'Europe ces dernières années, un autre classement tout aussiimportant est établi sur le modèle de celui de l'indice en fonction desperformances des clubs engagés en Coupe d'Europe, le classementUEFA des clubs. " Le classement par coefficient des clubs est calculésur la base des résultats des clubs sur les cinq précédentes saisonsde la Champions League et de l'Europa League. Le classement estutilisé pour déterminer la position de chaque club dans les tirages ausort des compétitions de clubs de l'UEFA. " En substance, la placede chaque club dans le classement UEFA des clubs est prépondérante,notamment lors du tirage au sort des deux compétitions européennesdébut septembre.

Un classement fondamental donc, largement suivi par les clubs quiont bien évidemment pris conscience de l'importance de leur positiondans la hiérarchie européenne. Ainsi, la direction de Chelsea n'a puque constater son impuissance à voir son équipe baisser d'un rangdans la hiérarchie européenne au profit de l'Atlético Madrid. D'ailleurs,preuve de la toute-puissance du football espagnol sur la scènecontinentale, notre voisin ibérique peut se targuer d'avoir trois desquatre meilleurs clubs européens des cinq dernières années.Finalement, seul le Bayern Munich semble pour l'instant pouvoircontrecarrer les mastodontes espagnols emmenés par l'inévitableReal Madrid, d'une insolente régularité en Coupe d'Europe.

Mais tout ceci pourrait bien changer. Le PSG, bien que septième,devrait intégrer le top 5 d'ici la fin de saison. La saison 2010-11catastrophique, terminée prématurément en phase de poules de laLigue Europa, sera effacée des tablettes l'année prochaine. De quoiespérer talonner l'Atlético Madrid, actuel quatrième du classementsurtout en cas de qualification pour les ½ finale de la Ligue deschampions. Par ailleurs, si Chelsea a perdu une place, que dired'Arsenal. Les Gunners ont encore été éliminés au stade des huitièmesde finale pour la sixième année d'affilée. Une performance qui fait glisserle club londonien au classement.

Classement UEFAdes clubs : le Real

M adr id au top

Fermes face à la menace, lesautorités françaises ont d'ailleursprévu de mettre en place unebatterie de moyens importants.Ainsi, la première décision serad'augmenter le budget alloué parl'État aux villes-hôtes (de 1,4 M€à 5 M€). Et ce n'est pas tout. Pasmoins de 17 M€ serontégalement engagés poursécuriser des fan zones où lapalpation sera systématique.L'État paiera aussi 2 M€ pour

Suite aux attentats qui ont frappé Bruxelles hier, la tenue du prochain Championnat d'Europe en France suscitebeaucoup d'interrogations partout en Europe.

Jack Warner

OM : Diouf exhor teLabrune à par tir

Ancien président de l'Olympique de Marseille, Pape Diouf tire lasonnette d'alarme alors que le club phocéen navigue en eaux troubles.Pour lui, Vincent Labrune doit passer la main.

Ancien président de l'Olympique de Marseille, Pape Diouf est habituéà effectuer des sorties fracassantes à l'encontre de son successeur,Vincent Labrune. En pleine crise, le club phocéen enchaîne lesdéceptions et se morfond à une indigne 12e place en Ligue 1. Vendredi,en même temps que l'équipe subissait une nouvelle humiliation auVélodrome face à Rennes (2-5), enchaînant un 13e match sans succèsà domicile en Ligue 1, les supporters s'en prenaient à leurs propresjoueurs. Pour Diouf, cette situation ubuesque n'a que trop duré.

"Si Labrune doit partir ? Oui, c'est mon sentiment. Je l'ai dit, sonéchec est patent. Il faut qu'il laisse la place, que d'autres amènent denouvelles idées et essaient de faire autre chose pour redonner à ceclub-là son lustre d'antan", a exhorté le Franco-Sénégalais dans lescolonnes de La Provence. "Quand on échoue, on doit en tirer lesconséquences. Il est constaté par tout le monde, sauf peut-être parlui. (...) Quand des problèmes surgissent, un président, et je diraismême tout simplement un homme, doit assumer et accepter sa partde responsabilités."

"'On n'a plus d'argent', nous dit-on. Mais par incompétence, onlaisse partir libres les seuls joueurs qui ont quelque valeur marchande.Comprenne qui pourra ! Mais "on n'a plus d'argent" par rapport à qui? Au Paris SG ? Je suis d'accord. Mais par rapport aux dix-huitautres équipes du championnat, l'OM a un potentiel qu'aucun club nepossède, y compris Lyon ou Monaco. Même un esprit simplet peutpenser que l'Olympique de Marseille a un peu plus d'argent que Nice,Caen, Angers et tous ces clubs-là qui sont aujourd'hui devant lui",déplore l'ancien agent de joueurs.

Selon lui, l'entraîneur Michel n'est qu'une "victime", et Labrunedemeure bien le premier responsable des échecs encaissés par l'OM.

d'une gêne aux ischio-jambiers,signale son club sur son siteInternet. Quant à EmmanuelAdebayor qui avait entre-tempsdécliné l'invitation de la FTF ilpourrait d'ailleurs enfiler la tuniquejaune des Eperviers après desdiscussions avec les

responsables fédéraux et sescoéquipiers apprend-on.

Après les deux premièresjournées, le Togo totalise 6 pointset drafte en tête du classementdans le Groupe A devant laTunisie (3 pts), le Liberia ( 3pts)et le Djibouti (0 pt).

financer de son côté 80% dusystème de vidéo-surveillanceindique La Provence. L'Équipeajoute que des drones pourraientégalement permettre desurveiller ces endroits vus duciel. Enfin, des palissadesseraient installées autour desstades afin d'éviter toute intrusionsuspecte. Bien décidée à ne pascéder à la psychose en vue del'Euro 2016, la France met lesbouchées doubles.

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L’UNION N°900 du 25 Mars 2016

MESSAGE

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7ACTU-PLUS

L’UNION N°900 du 25 Mars 2016

Résultats du tirage N°1314 de LOTO BENZ du mercredi 23 Mars 2016Numéro de base

42 52 34 8761

LOTO BENZ

COMMENTAIRE DU TIRAGE N°1313DE LOTO BENZ DU 16 Mars 2016

Le tirage hebdomadaire de LOTO BENZ a été effectué ce mercredi 23 Mars 2016 et portele numéro 1314.

C’est essentiellement à LOME qu’il a été recensé des gagnants de gros lots, lors du tirageprécédent de LOTO BENZ. A l’intérieur du pays, ce sont surtout des lots intermédiaires, c’est-à-dire des lots de moins de 500.000F CFA qui ont fait le bonheur de nos parieurs.

La capitale a enregistré trois lots de 500.000F CFA, cinq lots de 750.000F CFA, un groslot de 1.000.000F CFA, un gros lot de 2.500.000F CFA et unsuper gros lot de 3.500.000FCFA sur les points de vente 3812, 60323, 90212, 3380, 60100, 60122, 60124, 60800, 6911,30125 et 60501.

Achète à 200F CFA, les tickets ZEM qui te font gagner de l’argent et des motos. Gratteton ticket ZEM et si tu trouves 3 fois le symbole étoile, tu gagnes immédiatement le lotmentionné en dessous. «AVEC ZEM, PREND DE L’AVANCE»

La remise des lots à Lomé se fera au siège de la LONATO et à l’intérieur du pays dans lesAgences Régionales.

Avec la LONATO, JOUEZ PETIT ET GAGNEZ GROS !BONNE CHANCE A TOUS !

Loterie Nationale Togolaise

Etonam Sossou

Vérité des prixNouvelle baisse des pr ix des carburants

Mise en œuvre du programme «Assurance» du FNFI

SUNU Assurance, les M inistères de la santéet du développement à la base, partenaires

jours et les résultats pourront per-mettre au ministère du développe-ment à la base l’étendre aux autressecteurs d’activités. Les bénéficiai-res seront informés sur les mécanis-mes et mode opératoire du pro-gramme à travers des émissions surles radios, télés etc.

Les conventions définissent le rôleet les responsabilités de chacune desparties. Ainsi SUNU Assurance,compagnie agréée sélectionnée parprocédure d’appel d’offres intervien-dra en qualité de porteur financierdu risque potentiel. Le ministère dela Santé pour sa part, instruira lescentres de santé publics pour lesprestations des soins aux bénéficiai-

Le ministère du développementà la base, a signé le 22 mars 2016,deux conventions de partenariatavec SUNU Assurance d’une part,et d’autre part avec le ministère dela Santé et de la Protection sociale.Ces deux structures font partie desacteurs clés et stratégiques impliquésdans la mise en œuvre du pro-gramme «Assurance» du FondsNational de la Finance Inclusive(FNFI).

Le programme «Assurance»duFNFI, est une solution de protectionsociale pour les populations bénéfi-ciaires des produits du FNFI et per-met d’assurer la pérennité des acti-vités de ces dernières même en casde survenance d’événements mal-heureux. Il comprend trois voletsnotamment une garantie Accident/Décès accidentel qui permet uneprotection contre les impayés en casde survenance d’accidents auxconséquences dramatiques ; unecouverture multirisque profession-nelle afin d’assurer la pérennité desactivités génératrices de revenus etune couverture santé afin de faireface aux soins primaires en cas demaladie.

La phase pilote du programmeva démarrer dans les prochains

res du FNFI. Les bénéficiaires desdifférents produits FNFI pourront bé-néficier, dans le cadre du partena-riat, des prestations selon un tableaude soins dans les centres de santépublics du Togo. «C’est une vérita-ble coalition en faveur de la protec-tion sociale des populations à labase», a précisé Mme VictoireTomégah-Dogbé, Ministre du déve-loppement à la base.

A l’horizon 2018, le FNFI entendtoucher un cumul de deux millionsde Togolais pauvres, en projetant labarre des 380.000 nouvelles per-sonnes en 2016, 450.000 nouvel-les personnes en 2017 et 540.000nouvelles personnes en 2018.

trole lampant, 446; Gas-oil, 545;Mélange 2 temps, 598.

Le prix de la bouteille du gazbutane demeure inchangé:6.500 pour 12,5 kg; 3.120 pour6 kg.

Pour tenir compte du cours dubaril de pétrole et malgré la hausse

Le ministre de l’Economie et desfinances, celui des Mines et del’énergie et celui du Commercecommuniquent qu’à compter du 24mars 2016 à 00 heure, les prixdes produits pétroliers au Togosont fixés comme suit, en francs Cfa :Super sans plomb, 496 ; Pé-

du cours du dollar, les prix du car-burant à la pompe avaient été déjàbaissés, le 25 décembre 2015, à520 francs Cfa pour le super sansplomb (baisse de 12,2%) ; 475francs Cfa pour le pétrole lampant(baisse de 7,8%) ; 565 francs Cfapour le gasoil (baisse de 11,4%).

dette. Viennent ensuite, par ordred’importance du montant des émis-sions prévues, le Sénégal (690 mil-liards de francs Cfa), le BurkinaFaso (420 milliards), le Mali (336milliards), le Bénin (300 milliards),le Togo (250 milliards), le Niger (180milliards) et la Guinée-Bissau (11milliards).

Dans un contexte de raréfactiondes ressources de financementsconcessionnelles, les Etats font deplus en plus appel aux marchés fi-nanciers. A ce titre, le recours totalau marché régional et internationalavoisinerait 4 000 milliards de francsen 2015, indique UMOA-Titres.Avant de préciser que l’évolution desvolumes et des maturités observéessur la période de 2013 à 2015 de-vrait se poursuivre en 2016avec l’avènement des Spécialistes

en Valeurs de Trésor (SVT) attenduau début de l’année 2016. Ces par-tenaires privilégiés des TrésorsNationaux devraient contribuersignificativement à améliorer la mo-bilisation des ressources sur le mar-ché financier régional par les Etatsmembres de l’Union.

Pour la 4ème fois déjà depuis le début de l’annéeLe Trésor public retourne rechercher 35

milliards sur le marché monétaire régionaldes personnes physiques et moralesen vue d’assurer la couverture desbesoins de financement à court termedu Trésor public togolais, explique laDirection de la Dette publique du Togo.

Le Trésor du Togo en sera ainsi àsa quatrième émission de l’année, dontune seule d’obligations. Une premièreémission, début janvier, lui a rapportéun montant de 30,000 milliards sur lemontant mis en adjudication. Une émis-sion d’obligations, début février, a en-registré une couverture de souscrip-tion de 305,12%, ce qui se traduit parun montant global des soumissions à91,534 milliards. Umoa-titres en a re-tenu seulement 33,000 milliards pourle Trésor public togolais. Une secondeémission de bons, valeur 17 mars, luia rapporte 20,131 milliards. Ce qui faitun total de 83 milliards sur les troisémissions. Si cette 4ème émission ve-nait à être entièrement couverte, leTrésor public en sera à 118,000 mil-liards de déjà mobilisés sur le marchéfinancier régional, 250 milliards deprévus pour l’année.

Les huit pays membres de l’Unionéconomique et monétaire ouest-afri-caine (Uemoa) vont émettre 3 409milliards de francs Cfa (5,8 milliardsde dollars) de dette en 2016 contre 3304,3 milliards de francs Cfa en 2015,a annoncé l’agence régionale de pla-nification de la dette UMOA-Titres le 9février 2016. Sur ce montant global,920 milliards de francs Cfa seront le-vés durant le premier trimestre, selonla dépêche de l’agence Ecofin. A elleseule, la Côte d’Ivoire, locomotive éco-nomique de la zone Uemoa, va émet-tre 1192 milliards de francs Cfa de

L’Agence UMOA-Titres (AUT),avec le concours de la Banque cen-trale des États de l’Afrique de l’ouest(Bceao), et à la demande de la Di-rection Générale du Trésor et de laComptabilité Publique du Togo, pré-voit d’organiser à la date de valeurdu jeudi 31 mars 2016 une cessionde bons du Trésor sur une duréede 728 jours portant sur un montantde 35 milliards aux taux multiples.L’échéance est donc attendue lemercredi 28 mars 2018, précisel’avis d’appel d’offres. Cette opéra-tion s’inscrit dans le cadre de l’exé-cution du programme d’émissions detitres publics du Togo, en conformitéavec la stratégie à moyen et longterme de gestion de la dette, visant àgarantir sa capacité à honorer seséchéances, indique un communiquéde Umoa-Titres.

25% du montant mis en adjudica-tion est offert sous forme d’Offres NonCompétitives (ONC) aux Spécialis-tes en Valeurs du Trésor (SVT)habilités de l’Emetteur, préciseUmoa-Titres. La valeur nominaleunitaire est fixée à 1 million FCFA.L’opération est composée d’une seuleet unique tranche. Les titres émissont remboursables le premier jourouvré suivant la date d’échéance.Les intérêts sont payables d’avanceet précomptés sur la valeur nomi-nale des bons, souligne l’avis d’ap-pel d’offres émis le 21 mars dernier.

La présente émission de bons duTrésor négociables dans tous lesEtats membres de l’Union économi-que et monétaire ouest africaine(Uemoa) vise à mobiliser l’épargne

Mashoud Yérima Amadou,Directeur général du Trésor public

D’après la Banque centrale, lemontant moyen des soumissionshebdomadaires sur le marché desadjudications est passé de 1.974,1milliards en décembre 2015 à2.140,7 milliards en janvier 2016,soit une hausse de 8,43%. Quantaux montants retenus, il est res-sorti à 1.730 milliards au cours dumois janvier 2016, stable par rap-port à décembre 2015. Le tauxmoyen pondéré sur le guichet heb-domadaire est ressorti à 2,83% enjanvier 2016 contre une réalisa-tion de 2,64% le mois précédent.

Besoin de liquidités bancaires à 7 joursLe total du montant adjugé parles banques togolaises en baisse

de près de 50% cette semainemoyen pondéré se sont situés res-pectivement à 3,2500% et 3,3128%

Au total, soixante six établisse-ments bancaires des huit places del’Union monétaire ouest africaine(Umoa) ont participé à l’opération.Les établissements du Mali et duBurkina Faso s’adjugent respecti-vement 431,160 milliards et 351,912milliards. Ils sont suivis par ceux dela Côte d’Ivoire avec 305,420 mil-liards, du Bénin avec 265,044 mil-liards, et du Niger avec 162,967milliards. Le Sénégal fait 149 mil-liards, et la Guinée-Bissau s’adjuge18,700 milliards.

Dans le cadre de ses adjudica-tions hebdomadaires, la Banquecentrale des Etats de l’Afrique del’ouest (Bceao) a procédé, valeur22 mars 2016, à une injection deliquidités d’un montant de 1 730,000milliards, la totalité du montant misen adjudication, identique par rap-port à la semaine précédente. Lesbanques et établissements du Togos’adjugent 48,485 milliards, pres-que la moitié des 93,200 milliardsde la semaine précédente. L’opé-ration arrive à échéance le lundi28 mars 2016, indique la Banquecentrale. Le taux marginal et le taux

Page 8: SUNU Assurance, les Ministères€¦ · Après le 1 er report de la tenue du Forum africain pour l’investissement hôtelier P.4 Rencontre Faure Gnassni gbé et Mohamed Beavogui,

L’UNION N°900 du 25 Mars 2016

8 MESSAGE

ARNAQUE DES CLIENTS ET POINTS DE VENTELomé, le 14 mars 2016- Il nous a été donné de constater que, depuis quelques temps, des rumeurs de

plus en plus insistantes font état des faits d’arnaque de nos clients et surtout de nos points de ventespar des personnes se faisant passer pour des agents de TOGO CELLULAIRE.

Face à cette situation très préoccupante, TOGO CELLULAIRE exprime ses profonds regretsaux clients victimes de cette supercherie et reste mobilisée à leur côté pour faire échouer lestentatives de la bande de malfrats qui opère dans l’ombre.

Toutefois, TOGO CELLULAIRE tient à rappeler que les points de vente des crédits de communication sontdes partenaires d’affaires et sans eux, son activité ne saurait prospérer. Par conséquent, il n’y a aucune raisonde ne pas les protéger et encourager la bonne marche de leurs activités. C’est pour cette raison que lasociété a eu à diffuser régulièrement des messages rappelant à ses clients d’être vigilants face à des smsou appels suspects provenant des personnes mal intentionnées.

Pour éviter donc que de tels actes insipides se reproduisent, TOGO CELLULAIRE recommande vivementà tous ses clients et partenaires de ne pas donner suite à des demandes suspectes venant des personnesinconnues par sms ou par appel téléphonique. Elle encourage également les victimes à saisirofficiellement sa Direction Générale et à porter plainte contre X auprès des autorités compétentespour escroquerie, arnaque et vol de crédit de communication.

Par ailleurs, il est rappelé que le numéro vert «1010» est mis à la disposition des points de vente pour leurdemande d’assistance qu’ils peuvent joindre en cas de besoin.

TOGO CELLULAIRE compte sur la collaboration de tous ses clients et les remercie pour leurcompréhension.

TOGO CELLULAIRE vous témoigne une fois encore toute sa reconnaissance pour votre fidélité.

Pour obtenir plus d’informations : [email protected] ou appelez le 888.Vous pouvez aussi accéder à notre page Facebook : www.facebook.com/TogocelOu à notre site web : www.togocel.tgContact presse : Mlle OURO-SAMA Djawadatou : 92277170.

TOGO CELLULAIRE est une société d’Etat à caractère commercial de droit privé créée le 18 février 1998 pour répondre au souci permanent dugouvernement Togolais de diversifier et de développer le secteur des télécommunications. Filiale de TOGO TELECOM, elle a démarré ses activitéscommerciales le 1er Juillet 1998. TOGO CELLULAIRE s’est depuis lors positionnée en leader dans le secteur des télécommunications au Togo.Elle s’évertue en 18 ans d’existence à prouver et à légitimer ce leadership. Son actuel Directeur Général est M. Affoh ATCHA-DEDJI.

COMMUNIQUE DE PRESSE