stratégie d'internationalisation

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1 tratégie internationale de l’entre

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Management de la Stratégie

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La stratégie internationale de l’entreprise

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I. La démarche stratégiqueII. Le choix de l’internationalisationIII.Le diagnostic export

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I - La démarche stratégique

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La stratégie de l’entreprise peut se définir comme le

choix, compte tenu de la concurrence et de

l’environnement futur, des domaines dans lesquels

l’entreprise s’engagera, ainsi que la détermination

de la nature et du degré de cet engagement.

Le concept de stratégie est indissociable de celle de

l’allocation des ressources. Cette allocation engage

de façon durable, voire définitive, le devenir de

l’entreprise.

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La stratégie d’internationalisation adoptée par une

entreprise est le reflet de la force de sa volonté

d’engagement dans une économie globale ou, en

d’autres termes, l’expression de sa politique de

développement.

Elle a toutes chances d’être multiforme car il n’existe

pas une stratégie d’internationalisation optimale unique

applicable à tous les terrains.

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La configuration internationale de l’entreprise va aussi évoluer dans le temps selon les modifications intervenant dans l’environnement et selon les variations venant marquer les forces et les faiblesses relatives de l’entreprise.Dans la mouvance générale engendrant un degré d’incertitude croissant (que les managers doivent gérer), la stratégie a été présentée comme un « ordre émergeant du chaos ». Le libellé est peut-être exagérément prometteur mais il n’empêche qu’en tout état de cause, la gestion stratégique impose au décideur un cadre de réflexion, et l’aide à faire des choix fondés.

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La réflexion stratégique concerne essentiellement la

relation de l’entreprise/environnement : la stratégie

doit permettre à l’entreprise de maintenir ou

accroître son avantage concurrentiel dans un

environnement changeant.

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Les étapes de la démarche stratégique

La démarche stratégique comporte quatre phases fondamentales, en l’occurrence le diagnostic stratégique, la décision stratégique, la mise en œuvre stratégique et le contrôle stratégique.La première phase consiste à procéder :• à l’analyse de l’environnement afin d’identifier les opportunités et les menaces qui se présentent à l’entreprise ;• au diagnostic de l’entreprise pour étudier les forces et les faiblesses de l’entreprise par rapport à ses concurrents, et mettre en évidence ses compétences distinctives.la deuxième phase du processus stratégique se matérialisera à travers la confrontation de l’analyse interne et externe, à l’identification de l’objectif de l’entreprise et l’élaboration d’une stratégie.

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La mise en œuvre de la stratégie passera à travers

la transformation de la stratégie en des plans

opérationnels (précis et concrets) qui s’appliquent

aux différentes fonctions de l’entreprise. Pour

chacune des fonctions, on établit des engagements

financiers pour une période donnée.

La dernière phase consiste à mettre en place des

outils de contrôle.

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Pour une entreprise à vocation

internationale, il s’agit compte tenu de

l’état et de l’évolution de

l’environnement mondial, et des

données propres à l’entreprise (ses

forces et ses faiblesses relatives) de

déterminer les objectifs de celle-ci. Ils

seront fixés avec la volonté de valoriser

au mieux les opportunités qui s’offrent

à l’échelle internationale tout en

essayant de combattre dans les

meilleures conditions possibles les

menaces qui se présentent.

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État et évolutionde l'environnement

international(opportunités et

menaces)

Diagnostic de l'entreprise(forces et faiblesses)

•Recherche des informations pertinentes•Analyse des besoins et de la demande

Solvable•Analyse de la concurrence

•Détermination des contraintes d'accèsau marché

•Évaluation du risque-pays

Aspirations des forces composantesRessources disponibles

(capacités excédentaires ou mobilisablesAvantages distinctifs en matière de :

- produits- marchés

- technologies- savoir

- ressources productives

Typologie des marchés étrangers ;degrés d'attractivité

Profil de compétencede l'entreprise

Phase 2 : Détermination des objectifs internationaux de l'entreprise

Phase 1 : Analyse des données externes et du potentiel de l'entreprise

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Phase 2 : Détermination des objectifs internationaux de l'entreprise

Le volume d'affaires à réaliser ; parts de marché visées dans le champ internationalRythme de développement recherchéRentabilité des capitaux investis

Phase 3 : Étude des alternatives stratégiques•Exportation directe ou indirecte•Investissement direct•Formes coopératives et alliances

Phase 4 à 6 : Réalisation du programme d'internationalisation

Budgétisation Exécution Contrôle

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La première étape de ce processus d’orientation

stratégique implique une analyse des données

externes et internes. Durant cette phase, on

essaiera de saisir les éléments essentiels de la

chaîne complexe de relations de causes à effets

et de rétroactions entre les phénomènes en jeu

dans l’espace multinational. Il est clair que dans

un contexte le plus souvent confus et

imprévisible les objectifs recherchés ne

pourront être précisés que d’une manière

approximative.

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L’analyse de l’environnement international est délicate en raison de l’éloignement géographique ou culturel de beaucoup de pays, également en raison de la qualité souvent défectueuse des informations disponibles. L’accès à l’information pertinente est coûteux. Il faudra donc concentrer les efforts sur l’essentiel :l’analyse des besoins et de la demande solvable ; l’analyse de la concurrence et des domaines réservés de fait aux entreprises nationales, publiques ou privées, par réactions nationalistes ;la détermination des contraintes réglementaires d’accès au marché : normes, homologations, barrières douanières... ; existence d’accords commerciaux ; fiscalité dissuasive ;l’instabilité politique et le risque-pays (attitude à l’égard des investissements étrangers, risque de saisie des biens, possibilité de rapatrier les profits, contrôle des changes et menaces sur le paiement des créances, insécurité...) ; les informations sur le niveau technologique du pays.

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Par la suite le point doit être mis sur la nature des forces ou faiblesses d’une entreprise.

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Détection des facteurs dominants

Il est clair que même une grande entreprise ne

saurait tirer profit de toutes les opportunités de

marché offertes de par le monde ou de toutes

les forces compétitives recensées en son sein.

C’est dire que la réalité économique, ou la

politique, ou même la mode vont amener

chaque entreprise à prendre en considération

plutôt tel et tel facteur sans que ceux-ci ne

soient stables dans le temps. Chaque secteur

d’activité et chaque type d’entreprise (petite,

moyenne, grande) a ses contraintes propres de

développement.

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Facteurs d’environnement relatifs aux pays jugés importants

la facilité d’accès au marchél’évolution favorable du marché (demande) ;un risque politique modéré ; le caractère avantageux des conditions d’exploitation (ressources humaines, réseau de distribution, circuits financiers, respect de la propriété, libre circulation des biens, tissu industriel local, laboratoires de recherche implantés, la fiscalité...) ;la qualité de l’accueil (incitations publiques, climat social,image du pays) ;l’existence d’une zone franche ou d’une zone de libre échange ;la qualité des ressources locales dans une perspective d’internationalisation des achats ;les parités monétaires ;le niveau d’endettement.

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Motivations stratégiques des entreprisesElles concernent aussi bien les occasions de développement que les conditions de compétitivité, à savoir :• l’existence d’excès de capacité productive, une faible demande locale ou la saturation du marché domestique, la recherche de nouveaux marchés à forte croissance ;• la nécessité d’accompagner ses clients à l’international pour ne pas les perdre (sont concernés en particulier les sous-traitants de l’industrie automobile, les banques, les chaînes d’hôtel, les sociétés de location de voitures, les sociétés d’audit, les agences de voyage, etc.) ;• la recherche de crédibilité : une activité à l’échelle internationale inspire confiance, est un gage de qualité et de dynamisme, crée une image favorable qui rejaillit également sur le marché domestique ;

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•une activité internationale démultiplie les

possibilités de croissance externe ;

• l’internationalisation facilite les économies

d’échelle et les effets d’apprentissage,

améliore les conditions d’amortissement des

frais de recherche-développement, autorise

l’abaissement de certains coûts de production

par la délocalisation ;

• l’internationalisation peut permettre un

allongement du cycle de vie des produits et

donc améliorer la rentabilité par le biais des

flux nets de liquidité positifs sécrétés en phase

III, de maturité.

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En fonction de cette analyse, le manager

devra préciser les objectifs

d’internationalisation de l’entreprise, en

veillant à la cohésion de ceux-ci avec les

moyens disponibles.

Les objectifs doivent être formulés dans

différents champs de manière à assurer

la cohésion des décisions entre elles

d’une part, et l’adéquation des

ressources aux cibles visées d’autre

part.

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II. Le choix de l’internationalisation

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II-1 les facteurs de l’internationalisation

II-2 les risques de l’internationalisation

II-3 le processus de l’internationalisation

II-4 les formules stratégiques internationales

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II-1 les facteurs de l’internationalisation

les facteurs commerciaux

les facteurs industriels

les facteurs d’environnement

les facteurs d’opportunité

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les facteurs commerciaux

l’étroitesse du marché national ou sa saturation

la spécialisation de l’entreprise

la régulation des ventes de l’entreprise

le cycle de vie international du produit

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les facteurs industriels

la recherche d’économies d’échelle

L’abaissement des coûts de production

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les facteurs d’environnement

L’essor du commerce international

L’internationalisation

Recherche d’un effet-volume et d’un effet-revenu

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les facteurs d’opportunité

une demande spontanée

Une production excédentaire

la motivation du dirigeant

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II-2 les risques de l’internationalisation

la sous-estimation des coûts (existence de coûts

cachés et sous-évaluation des coûts d’exploitation,

mauvaise évaluation de l’incidence de la distance

physique, information imparfaite, hétérogénéité des

situations locales). l’environnement international incontrôlable

(modifications réglementaires, variations de taux de

change, le risque-pays).

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II-3 le processus de l’internationalisation

L’internationalisation est un processus, une

succession d’étapes permettant à l’entreprise de

réaliser un apprentissage progressif des marchés

étrangers.

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L’entreprise ne s’intéresse pas à l’exportation

L’entreprise accepte une commande étrangère spontanée mais ne fournit aucun effort de prospection

L’entreprise explore activement la possibilité d’exporter

L’entreprise exporte sur une base expérimentale vers un pays culturellement proche

L’entreprise envisage d’exporte vers des pays culturellement moins

proches

L’entreprise envisage des formes d’internationalisation

qui l’engagent plus :Implantation commercialeImplantation industrielle

Joint-ventures,etc.

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L’entreprise adopte une démarche d’intégration régionale : elle approche une région comme un marché unifié et non comme un

ensemble de marchés séparés aux besoins spécifiques

L’entreprise adopte une démarche de globalisation : elle approche le marché mondial comme un marché unifié

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II-4 les formules stratégiques internationales

Le choix entre concentration (enracinés) et

dispersion (voltigeurs).

le choix entre marché national, international.