standard vegaplan - manuel · 2020. 1. 15. · le standard vegaplan est un cahier des charges qui...

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Standard Vegaplan - Manuel

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  • Standard Vegaplan - Manuel

  • Page 2

    1. INTRODUCTION ................................................................................... 5

    1.1 Qu’est-ce que le Standard Vegaplan ? ................................................................................ 5

    1.2 Qu’entend-on par ‘certification’ ? ...................................................................................... 5

    1.3 Guide sectoriel versus Standard Vegaplan .......................................................................... 6

    1.4 Qui est Vegaplan ? ............................................................................................................. 6

    1.5 Comment se faire certifier ? ............................................................................................... 6

    2. ENTREPRISE ET BÂTIMENTS ................................................................. 9

    2.1 Stockage des produits phytopharmaceutiques et des biocides ........................................... 9

    2.2 Locaux de manipulation, de stockage et de vente directe ................................................. 13

    2.3 Gestion des déchets ......................................................................................................... 18

    3. MACHINES, APPAREILS ET OUTILLAGES ............................................ 20

    3.1 Machines ......................................................................................................................... 20

    3.2 Caisses, conteneurs, matériel de conditionnement .......................................................... 23

    3.3 Transport agricole ............................................................................................................ 23

    3.4 Outillage .......................................................................................................................... 27

    4. DIRECTEUR, PERSONNEL ET TIERS .................................................... 28

    4.1 Application des produits phytos ....................................................................................... 28

    4.2 Hygiène ............................................................................................................................ 28

    4.3 Accidents ......................................................................................................................... 30

    4.4 Enregistrements – Autorisations – Agréments .................................................................. 33

    4.5 Gestion du personnel ....................................................................................................... 36

    4.6 Enregistrement des plaintes ............................................................................................. 37

    5. TECHNIQUE DE CULTURE ET TRAITEMENTS ....................................... 38

    5.1 Matériel de reproduction et rotation des cultures ............................................................ 38

    5.2 Engrais ............................................................................................................................. 47

    5.3 Produits phytopharmaceutiques et biocides ..................................................................... 47

    5.4 Dossiers IN/OUT ............................................................................................................... 49

    5.5 Fiche parcelle/produit ...................................................................................................... 50

    CONTENU

  • Page 3

    5.6 Irrigation et qualité de l’eau de rinçage, de lavage et/ou de transport .............................. 53

    5.7 Nouveaux champs de production ..................................................................................... 56

    5.8 Analyse du substrat .......................................................................................................... 57

    5.10 Mesures de gestion contre les mycotoxines .................................................................... 64

    6. NOTIFICATION OBLIGATOIRE ........................................................... 65

    INFORMATIONS GENERALES ......................................................................................... 66

    7. ANNEXES ........................................................................................... 73

    7.1 Formulaire d’achat – vente d’un pulvérisateur ................................................................. 73

    7.2 Formulaire de mise hors service d’un pulvérisateur .......................................................... 74

    7.3 Phytolicence – modèle de déclaration .............................................................................. 75

    7.4 Certificat pour l’importation de germes ou de graines destinées à la production de germes

    76

    7.5 Echantillonnage et analyse des graines germées .............................................................. 77

    7.6 Préparation et conditionnement des pommes de terre de consommation ....................... 79

    7.7 Passeports phytosanitaires ............................................................................................... 83

    7.8 Coupe des plants de pommes de terre destinés à la multiplication ou à la production de

    pommes de terre de consommation ........................................................................................ 84

    7.9 Adresses et liens utiles ..................................................................................................... 86

  • Page 4

    Cher Agriculteur,

    Le présent manuel vient en complément de la check-liste et contient l’information

    nécessaire en vue de répondre aux mesures relatives aux enregistrements et aux

    documents nécessaires dans le cadre du Standard Vegaplan pour la Production Primaire

    Végétale. L’annexe reprend des documents officiels auxquels fait référence le Standard

    Vegaplan. Il existe également des FAQ reprenant la réponse aux questions posées par

    les agriculteurs et les organismes de certification. Ce document à la même structure que

    le manuel et la check-liste. Il est disponible sur notre site www.vegaplan.be et est

    actualisé régulièrement. Nous vous en conseillons la lecture. Ces trois documents

    (check-liste, manuel et FAQ) peuvent être regroupés dans un même dossier.

    Les documents mentionnés dans le manuel sont également disponibles sur notre site

    web. Vous pouvez les télécharger séparément.

    Pour rappel, le Standard Vegaplan s’applique aux cultures suivantes :

    • pommes de terre (avec ou sans stockage)

    • légumes pour le marché du frais (sous abri et de plein air)

    • légumes industriels (avec ou sans intervention manuelle)

    • Petits fruits et fruits secs

    • fruits à pépins et fruits à noyaux

    • betteraves sucrières

    • biomasse destinée à l’industrie des biocarburants/bioliquides

    • céréales, oléagineux et protéagineux (avec ou sans stockage) (y compris la paille

    • céréales immatures et cultures associées

    • chicorée

    • houblon (avec ou sans stockage)

    • vente directe au consommateur

    • semences et co-produits

    • plants

    • tabac (avec ou sans stockage)

    • cultures fourragères reprenant le maïs fourrager, les betteraves fourragères, le

    fourrage prairie, ainsi que toutes les autres cultures destinées à la production de

    fourrage pour l’alimentation des animaux.

    Le Standard Vegaplan n’est pas applicable aux cultures ornementales.

    Bon succès !

    PREFACE

    Attention

    Cette brochure tient compte de la réglementation telle qu’applicable au moment de sa rédaction. Les changements qui seraient

    entretemps survenus dans la législation devront également être pris en considération.

    http://www.vegaplan.be/

  • Fin des années 90, les partenaires de la chaîne végétale (associations agricoles,

    négociants et transformateurs), se sont réunis afin de définir un système d’accès aux

    marchés pour la production végétale permettant d’optimaliser la qualité des produits et

    de garantir la confiance sur les marchés nationaux et internationaux. Associations

    agricoles et acheteurs ont défini ensemble les éléments clés en termes de sécurité

    alimentaire, de traçabilité et de qualité des produits livrés. De cette négociation

    interprofessionnelle est né le cahier des charges ‘Standard GIQF’ (Gestion Intégrale de la

    Qualité de la Filière), qui depuis le 01.06.14, se nomme le Standard Vegaplan.

    1.1 Qu’est-ce que le Standard Vegaplan ?

    Le Standard Vegaplan est un cahier des charges qui contient les conditions de base qui

    permettent au producteur de pouvoir vendre ses productions végétales aux acheteurs,

    que ce soit ou non dans le cadre d’un contrat de livraison. Il intègre également de

    nombreuses exigences légales. Il regroupe donc à la fois :

    • les exigences de l’AFSCA en matière de sécurité alimentaire, de traçabilité et de

    notification obligatoire,

    • un nombre important d’exigences liées à la conditionnalité,

    • les prescriptions des acheteurs en matière de qualité des produits livrés,

    • les exigences régionales relatives à la mise en œuvre de la lutte intégrée (IPM),

    identifiées par un ‘I’

    • les mesures liées au développement durable, identifiées par un ‘D’.

    1.2 Qu’entend-on par ‘certification’ ?

    La certification est un processus d’évaluation qui vérifie si des mesures, décrites dans un

    cahier des charges, sont correctement appliquées. Cette évaluation est faite par un

    organisme de certification indépendant (OCI). Celui-ci délivre un certificat valable pour

    une durée déterminée (3 ans dans le cas du Standard Vegaplan). La liste des organismes

    de certification est reprise à l’annexe 7.

    La certification constitue en quelque sorte le contrôle technique de l’exploitation. Le

    certificat garantit et reconnait la qualité du produit et du travail fournis.

    Pour l’AFSCA, la certification n’est pas obligatoire, mais vivement conseillée. Elle permet

    à tout agriculteur qui se fait certifier pour l’ensemble de ses activités de bénéficier d’une

    réduction importante sur sa contribution annuelle à l’AFSCA et de se faire ainsi, à

    l’avenir, moins contrôler inopinément par les inspecteurs de l’AFSCA.

    1. INTRODUCTION

  • Page 6

    1.3 Guide sectoriel versus Standard Vegaplan

    Le Guide sectoriel de l’Autocontrôle pour la production primaire (G-040) ne reprend que

    les exigences légales de l’AFSCA en termes de sécurité alimentaire et de traçabilité. Il

    comporte 4 modules, dont 3 relèvent de la production végétale :

    - Module A : production végétale

    - Module B : fourrage grossier

    - Module C : production animale

    - Module D : production horticole non comestible

    En choisissant d’appliquer le Standard Vegaplan, vous répondez de facto aux exigences

    du Guide sectoriel (volets A et B). L’AFSCA a reconnu l’équivalence entre ces deux

    cahiers des charges en vue d’une simplification administrative lors de la certification.

    1.4 Qui est Vegaplan ?

    Vegaplan est une asbl qui gère le contenu du Standard et du Guide sectoriel de

    l’Autocontrôle pour la production primaire (modules A, B et D). Outre le développement

    et l’actualisation de ces cahiers des charges, les tâches de Vegaplan sont multiples : la

    gestion de la banque de données qui reprend le statut de certification de tous les

    participants, la collaboration internationale et la promotion de l’interchangeabilité avec

    les systèmes étrangers ; la gestion du site Internet ; la coordination des diverses

    formations et audits de démonstration destinés aux agriculteurs ; l’information des

    personnes et organismes intéressés ; la formation des organismes de certification et des

    consultants en vue d’une interprétation uniforme des exigences des cahiers des charges.

    1.5 Comment se faire certifier ?

    Préparation à l’audit

    Se préparer à l’audit consiste à vérifier au moyen de la check-liste si votre exploitation

    répond aux prescriptions du Standard Vegaplan et si vous tenez correctement à jour les

    registres nécessaires. Vous réalisez ainsi votre autocontrôle. Il est également important

    de prendre connaissance des annexes avant l’audit afin de gagner du temps lors de

    l’audit.

    Il est nécessaire de la compléter chaque année et de la conserver. Ainsi, cela vous

    permet de vérifier si les prescriptions sont respectées tout au long de la durée de validité

    de votre certificat. Il suffit d’y indiquer une fois par an si les exigences sont respectées

    (OK), non respectées (NOK) ou pas d’application (PA).

    N’oubliez pas de compléter la date. Vous réalisez ainsi votre autocontrôle.

    La version actualisée de la check-liste est disponible sur notre site web:

    www.vegaplan.be. Au départ de notre site web, vous pouvez générer automatiquement

    votre check-liste qui sera ainsi adaptée à votre exploitation. Dans l’onglet ‘Document’ de

    notre site, il vous suffit de cliquer sur ‘Check-liste Vegaplan, version PDF et de répondre

    ensuite aux 3 questions concernant :

    1. Le cahier des charges choisi

    2. La localisation de vos parcelles (Flandre, Wallonie, hors Belgique)

    3. Vos activités.

    Les modifications par rapport à la version précédente sont mentionnées en rouge dans le

    document. Vous pourrez ainsi suivre aisément les changements survenus dans le cahier

    des charges, par exemple à la suite des modifications de la législation.

    http://www.vegaplan.be/

  • Page 7

    Demande

    Vous prenez ensuite contact avec l’OCI afin de connaître le prix de l’audit correspondant

    à votre situation. Vous pouvez également utiliser à cette fin le formulaire disponible sur

    notre site web (www.vegaplan.be >Comment s’affilier à Vegaplan > Demande d’offre),

    qui sera transmis automatiquement à l’OCI de votre choix.

    Vous concluez ensuite un contrat avec l’OCI de votre choix, qui devra venir effectuer

    l’audit au cours des neuf prochains mois. Attention : n’attendez pas la dernière minute

    pour contacter un organisme de certification si votre décision est prise. Dans le cadre du

    Guide sectoriel, il est important de prévoir l’audit avant la fin du mois d’octobre afin de

    pouvoir recevoir le certificat avant le 31 décembre. En effet, la réduction sur la

    contribution de l’AFSCA est appliquée pour autant qu’un certificat soit délivré avant le 31

    décembre de l’année précédente.

    Audit

    L’auditeur de l’OCI vient réaliser l’audit à la date et l’heure que vous aurez convenue

    avec eux et qui aura été confirmée. Toutes les exigences applicables à votre exploitation

    sont contrôlées lors de cet audit au moyen de la check-liste.

    Certification

    S’il est établi au cours de l’audit initial que vous devez mettre certaines choses en ordre,

    un délai de trois mois vous est accordé à cette fin.

    Après un audit de renouvellement, cette période est limitée à un mois.

    Les corrections à apporter peuvent constituer en l’envoi de documents ou de photos, ou

    par la réalisation (payante) d’une nouvelle visite de l’auditeur lorsqu’il est nécessaire qu’il

    se rende compte sur place de la situation.

    Votre certificat a une durée de validité de trois ans.

    Attention, si vous renouvelez votre certificat, pensez à préparer votre

    audit au moyen de la dernière version de la check-liste, soit en la

    téléchargeant sur le site de Vegaplan, soit via votre organisme de

    certification.

    http://www.vegaplan.be/

  • Page 8

    Demande

    Signez le contrat avec l’OCI de votre choix.

    Audit de suivi après 3 ans

    Si lors de cet audit votre exploitation est conforme aux exigences, votre certificat est

    renouvelé pour trois ans.

    audit complémentaire.

    Au cours des neuf mois qui suivent, l’OCI réalisera un audit de votre exploitation à une date que vous aurez convenue.

    .

    Audit

    Conforme Non conforme

    Audit inopiné, d’extension

    Préparation

    Autocontrôle

    Certificat

  • Page 9

    2.1 Stockage des produits phytopharmaceutiques et des biocides

    ➢ Exigence 1.1.3 – Pictogrammes - niveau 1

    A partir du 25.11.15, l’identité et les coordonnées du gestionnaire du local/de l’armoire

    (y compris le n° de la phytolicence) doivent être apposée sur l’accès au local/à l’armoire,

    ainsi que la mention ‘accès interdit aux personnes non-autorisées’ (et un symbole

    équivalent) et un symbole de danger approprié.

    2. ENTREPRISE ET BÂTIMENTS

  • Page 10

  • Page 11

    ➢ Exigence 1.1.10 – Gestion des produits non utilisables - niveau 1

    Les produits phytopharmaceutiques non utilisables (PPNU) sont rangés ensemble avec la

    mention « PPNU/Périmés ». Les produits destinés à des fins privées sont rangés

    ensemble avec la mention « Privé ».

    Enregistrement des PPNU périmés depuis plus de 2 ans et des produits provenant

    d’une reprise d’exploitation :

    Date Nom du produit Quantité restante estimée

    PRIVE

    PPNU / PERIMES

    REPRISE D’UNE

    EXPLOITATION

  • Page 12

    Les produits agréés sont reconnaissables par leur numéro d’agréation (…/B) ou

    d’autorisation d’importation parallèle (…/P) repris sur l’étiquette. La liste des produits

    agréés est disponible sur le site www.fytoweb.fgov.be. La recherche peut se faire soit en

    introduisant le n° d’agréation du produit repris sur l’étiquette, soit le nom commercial,

    soit la matière active,…. Il suffit d’aller dans l’onglet ‘Consulter agréations’ (cf. ci-

    dessous).

    ➢ Exigence 1.1.12 – Produits non agréés en Belgique - niveau 1

    Un produit non agréé en Belgique destiné à être utilisé sur des parcelles situées dans un

    pays frontalier doit être clairement identifié et faire l’objet d’une autorisation

    d’importation/exportation délivrée par l’AFSCA.

    UTILISATION SUR

    PARCELLES

    FRONTALIERES

    http://www.fytoweb.fgov.be/

  • Page 13

    2.2 Locaux de manipulation, de stockage et de vente directe

    ➢ Exigence 1.2.6 - Procédure de bris de verre et Procédure de fuite

    d’huile/mazout /lubrifiant – niveau 1

    Les bris de verre constituent un danger sérieux pour la santé publique, surtout lorsque

    les produits ne sont pas triés par les maillons suivants de la chaîne (et que le danger

    n’est donc pas supprimé lors d’une étape ultérieure). La procédure bris de verre

    concerne :

    - les serres (vitres),

    - les lampes (éclairage des bâtiments, des serres et des tracteurs),

    - les fenêtres et rétroviseurs des machines (tracteurs, récolteuses, moyens de

    transport, …).

    La procédure de fuites concerne :

    - les canalisations ainsi que leurs endroits de raccordements ou de jointure.

    En cas de constatation d’un bris de verre touchant des produits qui ne sont pas triés par

    les maillons suivants de la chaîne, ou en cas de fuite d’huile et/ou de mazout, de

    lubrifiants, il faut:

    - soit détruire le produit dans une zone suffisamment grande et éliminer

    soigneusement tous les éclats ou résidus du produit qui a fui ;

    - soit délimiter soigneusement une zone de sécurité suffisamment grande en

    utilisant un ruban de couleur voyante et/ou des indications locales dans le local de

    production (p.ex. enregistrement des numéros de lots dans le cas de verre de

    serre). Le produit probablement contaminé dans cette zone de sécurité est

    ensuite détruit durant la récolte.

    ➢ Exigence 1.2.9 – Pictogrammes – Niveau 2

    Les pictogrammes ‘Interdiction de fumer’, ‘Interdiction de manger et de boire’ et

    ‘Animaux interdits’ sont apposés dans l’entrepôt et dans les espaces de manipulation, de

    stockage et de vente.

    Attention

    Ne jamais utiliser les emballages servant à la récolte pour y

    récolter des éclats de verre !

  • Page 14

    ➢ Exigences 1.2.26* - Plan de l’entreprise - niveau 3 et des appâts 1.2.29*-

    niveau 2

    Le croquis de l’exploitation (bâtiments, étables, local phyto, entrepôts) peut indiquer

    également la localisation des appâts. Ceux-ci doivent être contrôlés minimum 4 fois/an

    et les données enregistrées soit dans un agenda, soit dans un document tel que

    mentionné ci-dessous.

    Schéma de l’exploitation

    Légende :

    Entrepôts (s)

    Etables

    Local phyto

    Appâts (◼ et numéro)

    Autres …

    Date N° d’appât Type d’appât* Constatation Action

    *Type d'appâts : chimique, pièges, pinces, collets, ultrasons, lampes ultra-violet, …

  • Page 15

    ➢ Exigence 1.2.42* - Température dans les espaces de stockage – niveau 3

    Pour certaines productions, la température et la ventilation sont réglables dans les

    chambres froides et autres espaces de stockage. La chambre froide est pourvue d’un

    thermostat performant. Les températures sont régulièrement contrôlées et enregistrées

    dans le cas d’une conservation dépassant les 24 heures.

    Dans le cas des COP, la température du lot stocké doit être mesurée et enregistrée en

    cas de stockage ‘long terme’ (c-à-d. supérieur à 6 semaines).

    Date Type de stockage Température

    (°C)

    Remarques Mesures à

    prendre

    Lorsqu’un thermomètre (ou une sonde) est utilisé(e) dans des hangars de

    stockage et/ou dans des locaux réfrigérés, il est conseillé de vérifier

    annuellement son bon fonctionnement. Le contrôle peut se faire au moyen d’un

    thermomètre calibré; une attestation de contrôle peut éventuellement être

    conservée. Le bon fonctionnement du thermomètre peut également être

    contrôlé par rapport à de la glace fondante

  • Page 16

    ➢ Exigence 1.2.25* - Plan de nettoyage - niveau 2

    Le plan de nettoyage indique la fréquence des entretiens.

    Les locaux de stockage et les emplacements où sont manipulées les matières végétales

    doivent être nettoyés régulièrement. Ils seront nettoyés et contrôlés en profondeur avant

    qu’une nouvelle récolte n’y soit amenée. Un contrôle régulier du produit en cours de

    stockage est également conseillé.

    Local (identification) :

    Produit stocké auparavant :

    Produit à stocker :

    Avant stockage Durant le stockage Contrôle du produit stocké

    Type de

    nettoyage

    Fréquence* Type de

    nettoyage

    Fréquence* Type de

    contrôle** Fréquence

    Local (identification) :

    Produit stocké auparavant :

    Produit à stocker :

    Avant stockage Durant le stockage Contrôle du produit

    stocké

    Type de

    nettoyage*

    Fréquence** Type de

    nettoyage*

    Fréquence** Type de

    contrôle*** Fréquence

    * Type de nettoyage : balayage, nettoyage à l’eau, utilisation d’un produit chimique (à préciser)

    ** Fréquence : journalière, hebdomadaire, mensuelle, annuelle

    *** Type de contrôle : résidus, moisissures, …

  • Page 17

    ➢ Exigence 1.2.44* - Fiche de stockage- niveau 1

    Stockage et/ou manipulation et/ou préparation pour le marché

    Nom producteur :

    Référence: identification producteur

    Local de stockage/manipulation:

    Identification produit stocké:

    Référence

    culture

    Date IN Quantité IN Date OUT Quantité OUT Destination

    Traitement produit stocké:

    Référence

    culture

    Nature

    traitement

    Date

    traitement

    Nom produit1 Dose Exécutant/

    entrepreneur

    agricole

    CIPC (poudre,

    liquide, gaz)

    Manipulation ou préparation pour le marché

    Référence

    culture

    Date traitement Type de

    manipulation

    Quantité Destination

    Température des céréales dans le local de stockage (aux points

    de contrôle) :

    Date 1 2 3 4

    1 Identification via le dossier IN

  • Page 18

    2.3 Gestion des déchets

    ➢ Exigence 1.6.4* - Plan d’action pour la réduction des déchets - niveau 3

    Ce plan d’action vise à trier les déchets de conditionnement par type et les déchets non

    organiques, et à réduire ou diminuer les déchets et la pollution. Il est uniquement

    d’application pour le marché du frais et la vente dans l’exploitation.

    Type de déchets Type de stockage

    (ex. conteneur, …)

    Fréquence de

    ramassage * Effectué par

    Plastiques, bâches

    Papier/carton

    Verres

    Huiles/graisses

    Bois

    Métal

    Déchets organiques

    Substrats

    * 1x par semaine, 2x par mois, 1 x par an, …

  • Page 19

    Réduction des déchets :

    Mesures prises Réalisée

    depuis

    Dans

    l’avenir

    Remarques

    Achat d’engrais en vrac

    Emballages réutilisables

    Gestion des stocks de produits phytos

    Réutilisation des eaux de lavage

    Réutilisation des eaux de drainage

  • 3.1 Machines

    ➢ Exigences 2.1.2 - Procédure de bris de verre et 2.1.4 Procédure de fuite

    d’huile/mazout /lubrifiant – niveau 1

    Les machines ne présentent pas de vitres, de lampes, de rétroviseurs, etc. brisés ou fêlés.

    Les débris de verre sont évacués selon la procédure de bris de verre (cf. point 2.2). Les

    machines ne présentent pas de pertes d’huile. Les écoulements d’huile et les produits ayant

    été en contact avec ces écoulements sont immédiatement traités selon la procédure de fuite

    d’huile.

    Les bris de verre constituent un danger sérieux pour la santé publique, surtout lorsque les

    produits ne sont pas triés par les maillons suivants de la chaîne (et que le danger n’est donc

    pas supprimé lors d’une étape ultérieure). La procédure bris de verre concerne :

    - les serres (vitres),

    - les lampes (éclairage des bâtiments, des serres et des tracteurs),

    - les fenêtres et rétroviseurs des machines (tracteurs, récolteuses, moyens de transport,

    …).

    La procédure de fuites concerne :

    - les canalisations ainsi que leurs endroits de raccordements ou de jointure.

    En cas de constatation d’un bris de verre touchant des produits qui ne sont pas triés par les

    maillons suivants de la chaîne, ou en cas de fuite d’huile et/ou de mazout, de lubrifiants, il

    faut:

    - soit détruire le produit dans une zone suffisamment grande et éliminer soigneusement

    tous les éclats ou résidus du produit qui a fui ;

    - soit délimiter soigneusement une zone de sécurité suffisamment grande en utilisant

    un ruban de couleur voyante et/ou des indications locales dans le local de production

    (p.ex. enregistrement des numéros de lots dans le cas de verre de serre). Le produit

    probablement contaminé dans cette zone de sécurité est ensuite détruit durant la

    récolte.

    3. MACHINES, APPAREILS ET OUTILLAGES

    Attention

    Ne jamais utiliser les emballages servant à la récolte pour y

    récolter des éclats de verre !

  • Page 21

    ➢ Exigences 2.2.1 niveau 1 et 2.2.3 niveau 2 – Contrôle du pulvérisateur

    Seuls les pulvérisateurs contrôlés peuvent être utilisés durant la période mentionnée sur

    l’autocollant apposé par l’organisme de contrôle (CRA pour la Wallonie, l’ILVO pour la

    Flandre) ainsi que le certificat de visite. La perte, la détérioration ou la disparition de

    l’autocollant doit être immédiatement notifiée à l’organisme de contrôle.

    Une vérification annuelle (manomètre, filtres, jauge, buse) permettra de détecter d’éventuels

    disfonctionnement.

    Date Type d’appareil Contrôle réalisé Remarques

    Le formulaire d’achat / de vente d’un pulvérisateur ainsi que le formulaire de

    mise hors service d’un pulvérisateur sont mentionnés dans les annexes.

  • Page 22

    ➢ Exigence 2.6.1* - Contrôle de l’épandeur d’engrais – niveau 3

    Il est conseillé d’effectuer un test de l’appareil annuellement et d’enregistrer les résultats.

    L’agriculteur peut s’en charger. L’épandeur peut également être calibré par une tierce

    personne.

    Date Type d’appareil Contrôle réalisé Remarques

  • Page 23

    3.2 Caisses, conteneurs, matériel de conditionnement

    ➢ Exigence 2.3.3 – Emballages conformes pour les denrées alimentaires niveau 1

    Les emballages (papier, carton, …) destinés à entrer en contact avec le produit doivent

    convenir pour les denrées alimentaires. Ceci est mentionné soit sur la facture ou le document

    d’accompagnement lors de l’achat de ces emballages, soit sur l’étiquette, soit sur l’emballage

    qui reprend la mention ‘convient pour les aliments’ ou le symbole prévu à cet effet). Le nom

    et l’adresse du fabricant, du transformateur ou du vendeur responsable de la mise sur le

    marché de ces emballages doivent également être disponible.

    Lorsque les emballages sont mis à disposition de l’agriculteur par les criées et les industries,

    ce sont les criées et les industries, et non l’agriculteur, qui doivent disposer de ces

    attestations.

    3.3 Transport agricole

    ➢ Exigence 2.4.3 Transport de produits végétaux sensibles - Niveau 3

    Il est conseillé de nettoyer et désinfecter les moyens de transport ayant servi au transport

    de produits comportant des risques phytosanitaires afin de réduire les risques éventuels de

    transmission d’agents microbiens pathogènes.

    ➢ Exigence 2.4.9* - Régime de nettoyage – niveau 1

    L’agriculteur détermine, en fonction du produit à transporter, le régime de nettoyage qui

    doit, au minimum, être appliqué après le transport d’un produit :

    0 : absence de nettoyage

    Uniquement dans le cas où il s’agit du transport d’un produit sec identique à celui transporté

    précédemment.

    Les produits humides sont pris en compte au point B.

    A : balayage ou soufflage

    Après le transport de produits secs destinés à l’alimentation humaine, de produits secs

    destinés à l’alimentation des animaux, d’engrais chimiques, de terre, de sable, de graviers,

    de sel alimentaire, de produits emballés.

    Si le transport est effectué par des tiers, vous pouvez demander une preuve de

    désinfection.

  • Page 24

    B : nettoyage à l’eau

    Dans le cas où des restes ou des odeurs sont présents après un nettoyage A ou après un

    transport de produits humides destinés à l’alimentation humaine, de produits humides

    destinés à l’alimentation des animaux, de produits avec des petites particules aigues, de sel

    de déneigement, de déchets de construction, de compost vert (compost obtenu uniquement

    à partir de bois de taille, de plantes et débris de plantes, de produits de taille de haie, de

    feuilles, de tontes de gazon et de tonte de bermes et bords de route).

    C : nettoyage à l’eau et avec un détergent approprié, suivi par un rinçage minimum

    Dans le cas où des restes ou des odeurs sont présents après un nettoyage B ou après un

    transport d’anthracite, de houille bitumineuse, de briquettes, de lignite, de (semi)-coke (de

    houille, de lignite ou de tourbe), de houille à coke, de boulets obtenus à partir de la houille

    (agglomérats) ou déchets métalliques (dégraissés).

    D : D’abord nettoyage à l’eau et au détergent, suivi d’une désinfection

    Après le transport de produits pourris et altérés, de boues, de substrats de champignonnière,

    de restes alimentaires, de sous-produits animaux non destinés à l’alimentation humaine (e.a.

    farines de viande), de verre et déchets de verre non lavés ; d’autres composts (que du

    compost vert). Egalement après le transport de produits d’engrais ayant subi une

    hygiénisation provenant d’une usine de biogaz ou de compostage ou d’une usine de produits

    techniques, conformément au Règlement (CE) n° 1774/2002.

  • ➢ Exigence 2.4.8* - Transport de chargements interdits – niveau 1

    Après le transport d’un chargement interdit, une benne peut à nouveau être utilisée pour le transport de produits destinés à

    l’alimentation des animaux vers des entreprises certifiées GMP, pour autant que l’agriculteur ait effectué un nettoyage et une

    désinfection. Ces opérations doivent être enregistrées.

    Identification de l’espace de chargement : ………………………………………………..

    Nature du chargement

    transporté précédemment

    Date du

    transport

    Type de nettoyage

    effectué

    Date du nettoyage

    & désinfection

    Désinfectant

    utilisé

    Nom de

    l’exécutant

    Signature

  • ➢ Exigence 6.3.10* - Transport par des tiers – niveau 1

    Les transports de pommes de terre, de fruits, de légumes ou du houblon effectués par des

    tiers doivent être enregistrés. La fiche ci-dessous est un exemple d’enregistrement des

    données à conserver.

    Transport (par tiers)

    Nom entrepreneur : ………………………………….

    Référence Identification entrepreneur

    Nom transporteur :

    ………………………………..

    Identification chargement:

    Réf. culture Réf. local

    stockage

    Date

    chargement: Exécutant: Destination:

    Identification transport :

    Moyen de transport Transporteur Référence

    Nettoyage transport (si d’application)

    Chargement précédent Nettoyage appliqué Exécutant

  • Page 27

    3.4 Outillage

    ➢ Exigence 2.5.1 – Installation de coupe des plants de pommes de terre niveau 1

    Si la coupe de plants de pommes de terre est réalisée par le producteur de pommes de terre

    de consommation, une installation spécifique n’est pas nécessaire. Le couteau utilisé doit

    néanmoins être régulièrement désinfecté.

    Une solution d’ammonium quaternaire est conseillée en tant que désinfectant, vu sa faible

    toxicité, son efficacité et ses particularités non-corrosives. L’ajout d’un liquéfiant peut

    renforcer le contact entre le produit désinfectant et la surface de découpage de la lame ou du

    couteau.

    Seuls les désinfectants autorisés par le SPF Santé Publique (https://portal.health.fgov.be) et

    qui, par conséquent, possèdent un n° d’agréation peuvent être utilisés.

    Les activités de nettoyage et/ou de désinfection doivent être tenues à jour et

    consignées dans un registre (voir modèle ci-dessous).

    Equipement

    traité (*)

    Date de

    traitement

    Biocides utilisés

    (dénomination commerciale)

    Concentration Quantité

    appliquée

    (*) Machines, caisses-palettes, autres récipients, unité de stockage, véhicules, infrastructures, ...

    ➢ Exigences 2.7.1* - Thermomètre – niveau 3

    Il est conseillé de vérifier annuellement son bon fonctionnement. Le contrôle peut se faire au

    moyen d’un thermomètre calibré ; une attestation de contrôle peut éventuellement être

    conservée. Le bon fonctionnement du thermomètre peut également être contrôlé par rapport

    à de la glace fondante.

    ➢ Exigences 2.8.1* - Outillage auxiliaire (couteaux) – niveau 3

    L’agriculteur contrôle le nombre de pièces après chaque utilisation. Cela peut s’effectuer par

    exemple au moyen d’une numérotation ou un code couleurs de l’outillage correspondant aux

    emplacements sur le rangement fixe.

    https://portal.health.fgov.be/

  • 4.1 Application des produits phytos

    ➢ Exigences 3.1.1, 3.1.3 et 3.1.4* - Phytolicence – niveau 1

    A partir du 25.11.15, les produits phytopharmaceutiques ne pourront plus être vendus,

    utilisés ou conseillés que par des opérateurs disposant d’une phytolicence.

    Les titulaires d’une phytolicence P1(Assistant) peuvent utiliser les produits à usage

    professionnel sous l’autorité d’un titulaire d’une phytolicence P2 (usage professionnel) ou

    P3 (Distribution ou Conseil). Une déclaration doit être signée par les deux parties (cf.

    Modèle à l’annexe 3). Un exemplaire est remis au titulaire de la phytolicence P1.

    L’utilisation de produits de l’annexe X de l’AR du 10.01.10 (gaz toxiques ou produits en

    dégageant : fluorure de sulfuryl; phosphure d’aluminium ou de magnésium, hydrogène

    phosphoré : trichloronitrométhane (chloropicrine)) est uniquement réservée au titulaire

    d’une phytolicence PS (usage professionnel spécifique). La conservation de ces produits

    nécessite une phytolicence PS ou P3.

    Lorsqu’un entrepreneur applique un traitement phyto, il doit disposer d’une phytolicence

    P2 s’il pulvérise et facture uniquement la pulvérisation et la quantité de produits

    pulvérisés, ou d’une P3 s’il facture des produits non pulvérisés.

    4.2 Hygiène

    ➢ Mesures d’hygiène

    Durant la manipulation, la récolte et la vente directe du produit, le personnel doit

    appliquer des instructions précises en matière d’hygiène.

    - Les maladies contagieuses et les affections de la peau doivent être signalées au

    responsable

    - les plaies ouvertes doivent être lavées et désinfectées et couvertes d’un

    sparadrap dont la couleur diffère de celle du produit. Pour les grandes blessures

    ouvertes aux mains, recouvertes ou non d’un pansement, il est nécessaire de

    porter des gants,

    - les mains sont lavées au savon liquide et séchées, ou par exemple au moyen

    d’une solution de nettoyage à base d’alcool :

    o après un passage aux toilettes

    o avant le début de la récolte/manipulation ou après une activité pouvant

    entraîner une contamination,

    - les mains sont lavées et les vêtements remplacés après avoir travaillé avec des

    pesticides,

    - les ongles sont courts et soignés, le vernis à ongles et les ongles artificiels sont

    interdits, à moins de porter des gants,

    - les cheveux sont soignés, et les cheveux longs attachés,

    4. DIRECTEUR, PERSONNEL ET TIERS

  • Page 29

    - interdiction de porter des bijoux pendants,

    - les tenues de travail doivent être telles qu’aucun objet provenant de cette tenue

    ne puisse aboutir dans les produits récoltés/manipulés,

    interdiction de manger, de boire et de fumer durant la récolte et la manipulation.

    Par leur signature, les membres du personnel reconnaissent respecter ces règles

    d’hygiène spécifiques :

    Date Nom des membres du personnel Signature des membres du personnel

    Les pictogrammes suivants peuvent être affichés :

  • Page 30

    4.3 Accidents

    ➢ Exigence 1.5.4* - Procédure en cas d’accident – niveau 2

    Cette

  • Page 31

    procédure mentionne au moins les numéros de téléphone d’urgence.

    ➢ Exigence 1.5.5* - Enregistrement des accidents – niveau 3

    Date Type d’accident Mesures de correction pour la

    prévention d’un accident similaire

    ➢ Exigence 1.5.6* - Gestes de premiers secours – niveau 3

    Dans les exploitations où du personnel est employé, au moins une personne (employeur

    ou employé) dispose d’une expérience ou d’une connaissance en matière de premiers

    secours.

    Les fiches suivantes peuvent également permettre d’avoir les bons réflexes :

  • Page 32

  • Page 33

  • Page 34

    4.4 Enregistrements – Autorisations – Agréments

    ➢ Exigence 3.3.1 - Autorisation pour la préparation et/ou le conditionnement

    des pommes de terre de consommation - niveau 1

    Les pommes de terre ne peuvent être livrées à un commerce de détail que si elles ont

    été au préalable préparées et conditionnées.

    Une autorisation de l’AFSCA est nécessaire en vue de la préparation et/ou du

    conditionnement des pommes de terre de consommation (exception : livraisons à

    l’industrie, aux entreprises de triage, pommes de terre emballées issues de récoltes

    propres livrées au consommateur).

    Il y a aussi des exceptions pour les pommes de terre primeur et la variété pommes de

    terre longues.

    Pour obtenir cette autorisation, les infrastructures liées à la préparation et/ou au

    conditionnement des pommes de terre de consommation doivent respecter les conditions

    légales (décrites à l’annexe 6).

    L’autorisation pour la préparation des pommes de terre couvre également le

    conditionnement. Dans ce cas, une autorisation spécifique pour le conditionnement n’est

    pas nécessaire. Par contre, l’inverse n’est pas vrai. Autrement dit, si vous disposez d’une

    autorisation pour le conditionnement des pommes de terre et que vous voulez aussi les

    préparer, vous devrez encore demander une autorisation spécifique pour la préparation

    de pommes de terre.

    ➢ Exigence 3.3.5 – Agrément pour l’utilisation du passeport phytosanitaire

    niveau 1

    Un agrément est nécessaire pour l’utilisation du passeport phytosanitaire. La demande

    doit être faite auprès de l’AFSCA (http://www.afsca.be/agrements/).

    La liste des cultures pour lesquelles un passeport phytosanitaire relatif aux plants ou

    semences est nécessaire, est reprise à l’annexe 7. Les passeports phytosanitaires

    doivent être conservés par l’agriculteur qui utilise ce matériel.

    ➢ Exigence 3.3.7 – Agrément pour la production de graines germées niveau 1

    Il est nécessaire de disposer d’un agrément délivré par l’AFSCA

    (http://www.afsca.be/agrements/).

    ➢ Exigence 4.1.18* - Agrément lors du triage des semences fermières –

    niveau 1

    Lorsque le triage est effectué par un tiers, celui-ci doit être agréé. La liste des

    entreprises de triage agréées est publiée annuellement pour la Wallonie et la Flandre.

    http://www.afsca.be/agrements/http://www.afsca.be/agrements/

  • Page 35

    ➢ Exigence 3.4.1* - Entrepreneur certifiés - niveau 2

    Si certains travaux agricoles sont effectués par un entrepreneur, celui-ci doit être certifié

    pour le Standard de Vegaplan ou pour le cahier des charges néerlandais VKL (ex.

    identification sur la facture).

    L’information relative à la certification Vegaplan est également disponible sur le site de

    web de Vegaplan via le lien http://www.primaryproduction.be/index.php?id=316&L=2.

    ➢ Exigence 3.4.3* - Coupe des plants de pommes de terre – niveau 1

    Si la coupe de plants de pommes de terre est effectuée par un tiers, celui-ci doit être

    certifié pour le Standard ‘Entrepreneurs’ de Vegaplan. Les informations relatives à la

    certification des entrepreneurs peuvent être reprises dans le document suivant :

    Nom de l’entrepreneur Activité exercée Certificat : oui/non

    Conservez les factures de l’entrepreneur agricole. Elles peuvent souvent servir

    pour les différents registres.

    http://www.primaryproduction.be/index.php?id=316&L=2

  • Page 36

    4.5 Gestion du personnel

    ➢ Exigence 3.5.1* - Formation du personnel – niveau 3

    Date Type de formation Dispensée par Présence

    (nom + signature)

    ➢ Exigence 6.1.6* - Sécurité sociale – niveau 1

    L’agriculteur qui occupe du personnel (fixe, intérimaires, saisonniers) doit prouver qu’il

    respecte la législation relative à la sécurité sociale, par ex. via le registre Dimona, les

    contrats de travail, ou autre accord.

  • 4.6 Enregistrement des plaintes

    ➢ Exigence 6.3.5 – Procédure de plaintes – niveau 2

    Toute réclamation faite auprès d’un fournisseur, d’un prestataire de services ou émanant d’un client doit être enregistrée dans un

    document par exemple tel que celui annexé ci-dessous.

    Identification

    Objet de la plainte Action corrective

    Exécution

    Plaignant

    (nom + société)

    Personne/Société

    mise en cause

    Date Date Responsable

  • 38

    5.1 Matériel de reproduction et rotation des cultures

    ➢ Exigence 4.1.1 – Passeport phytosanitaire – niveau 1

    Le passeport phytosanitaire doit être conservé (y compris les déclarations de

    plants de pommes de terre fermiers) durant 1 an minimum à l’adresse de

    l’entreprise. Ce document doit être conservé durant 5 ans s’il est utilisé dans le

    cadre de l’enregistrement des produits entrants (Registre IN).

    ➢ Exigence 4.1.3 – Déclaration des fournisseurs de graines pour la

    production de graines germées – niveau 3

    Pour chaque envoi, une déclaration doit être faite par le fournisseur de graines

    attestant que :

    - les graines conviennent pour la production de graines germées

    - les graines ont été produites et manipulées selon des méthodes qui

    permettent d’éviter les risques de contamination microbiologique, chimique

    ou physique (bonnes pratiques agricoles, bonnes pratiques d’hygiène)

    - le producteur dispose d’un système d’autocontrôle validé par l’AFSCA ou

    certifié par un OCI ou d’une garantie similaire.

    ➢ Exigence 4.1.4 – Certificat d’importation des graines germées –

    niveau 1

    Lorsque les graines sont importées d’un pays tiers, une copie du certificat

    d’importation attestant que les graines ont été produites dans des conditions

    respectant les dispositions générales d’hygiène (cf. annexe 4).

    ➢ Exigence 4.1.5 – Résultats d’analyses des graines destinées à la

    germination – niveau 1

    Le fournisseur de graines destinées à la germination doit fournir les résultats

    d’analyses pour E. coli (STEC) et Salmonella. En outre, le producteur de germes

    doit analyser au moins une fois chaque lot (0.5 % du poids du lot en un sous-

    échantillon de 50 g) de graines destinées à la germination (cf. tests de

    germination à l’annexe 5).

    ➢ Exigence 4.1.19* - Etiquette – niveau 2

    Dans le cas des céréales, oléagineux, protéagineux et des fourrages, une

    étiquette par lot de semences certifiées est conservée.

    5. TECHNIQUE DE CULTURE ET TRAITEMENTS

  • Page 39

    ➢ Exigences 4.1.16*– Rotation des cultures niveau 1/2 /5.2.1 niveau 1

    La rotation des cultures est importante. Elle contribue entre autres à interrompre

    le cycle de vie des adventices et des organismes nuisibles aux cultures, ce qui a

    pour effet d’améliorer la structure du sol et de diminuer les phénomènes

    d’érosion. Un agriculteur qui se fait certifier doit pouvoir apporter la preuve que la

    rotation est appliquée pour toutes ses parcelles, comme prévu par le cahier des

    charges. Cela s’applique donc également aux parcelles qu’il loue ou met en

    location. C’est pourquoi il est nécessaire d'informer le locataire des antécédents

    culturaux, et d’avoir l'historique des cultures de la parcelle louée.

    Différents moyens peuvent être utilisés pour apporter la preuve des précédents

    culturaux : l’e-loket développé en région flamande, les fiches cultures, l’indication

    dans le contrat de location, l’utilisation d’un tableau dans lequel les cultures sont

    indiquées (cf. ci-dessous),…

    Identification

    de la parcelle 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019

  • Page 40

    ➢ Exigence 4.1.16*.1.a – Déclaration NNI pour la Flandre – niveau 1

    En cas de bail à rente :

    - Le BAILLEUR joint au contrat de culture une déclaration signée par parcelle,

    mentionnant si les semences de betteraves sucrières, carottes, laitues et endives

    ont été ou non traitées au moyen des substances actives clothianidin et/ou

    thiametoxam

    - Le LOCATAIRE joint au contrat de culture une déclaration signée par parcelle,

    mentionnant si les semences de betteraves sucrières, carottes, laitues et endives

    seront ou non traitées au moyen des substances actives clothianidin et/ou

    thiametoxam.

  • Page 41

    ANNEXE AU CONTRAT DE CULTURE

    RELATIVE A L’UTILISATION DE DESINFECTANTS DE SEMENCES

    Le soussigné ………………………………………………………………………….., utilisateur de la parcelle sous

    le contrat de culture en annexe, déclare par la présente que les végétaux suivants plantés /

    semés en 20………:

    (biffer la mention inutile)

    Betteraves sucrières : ont été désinfectées au moyen de clotianidin (Poncho Beta) ou

    thiamethoxam (Cruiser Force)

    n’ont pas été désinfectées au moyen de clotianidin ou thiamethoxam

    Carottes : ont été désinfectées au moyen de thiamethoxam (Cruiser)

    n’ont pas été désinfectées au moyen de thiamethoxam

    Salades/endives : ont été désinfectées au moyen de thiamethoxam (Cruiser)

    n’ont pas été désinfectées au moyen de thiamethoxam

    Fait à …………………………….. le ………………………………………

    Signature

  • Page 42

    ANNEXE AU CONTRAT DE CULTURE

    RELATIVE A L’UTILISATION DE DESINFECTANTS DE SEMENCES

    Le soussigné ………………………………………………………………………….., propriétaire de la parcelle

    sous le contrat de culture en annexe, déclare par la présente que les végétaux suivants

    plantés / semés en 20………:

    (biffer la mention inutile)

    Betteraves sucrières : ont été désinfectées au moyen de clotianidin (Poncho Beta) ou

    thiamethoxam (Cruiser Force)

    n’ont pas été désinfectées au moyen de clotianidin ou thiamethoxam

    Carottes : ont été désinfectées au moyen de thiamethoxam (Cruiser)

    n’ont pas été désinfectées au moyen de thiamethoxam

    Salades/endives : ont été désinfectées au moyen de thiamethoxam (Cruiser)

    n’ont pas été désinfectées au moyen de thiamethoxam

    Fait à …………………………….. le ………………………………………

    Signature

  • Page 43

    ➢ Exigence 4.1.16*.1.b – Déclaration NNI pour la Wallonie – niveau 1

    En cas de mise à disposition de la parcelle concernée, une déclaration signée

    entre les parties est rédigée pour la parcelle indiquant si les semences de

    betteraves sucrières ont été traitées ou non avec les substances actives

    clothianidine ou thiaméthoxame. Cette déclaration prévoit également que la

    traçabilité de tout traitement des semences de betteraves est assurée au moyen

    d’un document écrit au cours des 5 années suivant le semis de ces semences

    traitées aux néonicotinoïdes lors de chaque mise à disposition de ces parcelles.

  • Page 44

    ANNEXE AU CONTRAT DE CULTURE

    RELATIVE A L’UTILISATION DE DESINFECTANTS DE SEMENCES

    Je soussigné

    ……………………………………………………………………………………………………………………………….,

    domicilié à

    …………………………………………………………………………………………………………………………………..,

    utilisateur de la parcelle de culture en annexe (n° SIGEC…………………………………….),

    Déclare sur l’honneur que les semences de végétaux suivants plantés/semés sur ladite

    parcelle pour

    les années culturales …………… (apd 2019)

    Betteraves sucrières :

    o ont été désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides

    o n’ont pas été désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides

    Carottes (Flandre) :

    o ont été désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides

    o n’ont pas été désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides

    Salades/endives (Flandre) :

    o ont été désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides

    o n’ont pas été désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides

    Fait à …………………………….. le ……………………………………… en autant d’exemplaires qu’il y a de

    parties au contrat principal, chacun reconnaissant avoir reçu un original.

    Signature

  • Page 45

    ANNEXE AU CONTRAT D’ACHAT

    RELATIVE A L’UTILISATION DE DESINFECTANTS DE SEMENCES

    Je soussigné

    …………………………………………………………………………………………………………………..………..,

    domicilié à

    ………………………………………………………………………………………………………………………………..,

    Producteur-vendeur de la culture sous contrat (n° SIGEC

    …………………………………………………………),

    Déclare sur l’honneur que lors de l’année culturale 2019, la parcelle reprise dans ledit

    contrat

    • a fait/ n’a pas fait2 l’objet d’un emblavement de culture dont les semences

    ont été

    désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides.

    Fait à ……………………………………….. le ……………………………………… en autant d’exemplaires qu’il y

    a de

    parties au contrat principal, chacun reconnaissant avoir reçu un original.

    Signature

    2 Biffer la mention inutile

  • Page 46

    ANNEXE AU CONTRAT DE CULTURE

    RELATIVE A L’UTILISATION DE DESINFECTANTS DE SEMENCES

    Je soussigné

    ……………………………………………………………………………………………………………………………….,

    domicilié à

    …………………………………………………………………………………………………………………………………..,

    détenteur de la parcelle de culture en annexe (n° SIGEC…………………………………….),

    Déclare sur l’honneur que les semences de végétaux suivants plantés/semés sur ladite

    parcelle pour l’année culturale 20………:

    Betteraves sucrières :

    o ont été désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides

    o n’ont pas été désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides

    Carottes (Flandre) :

    o ont été désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides

    o n’ont pas été désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides

    Salades/endives (Flandre) :

    o ont été désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides

    o n’ont pas été désinfectées au moyen d’insecticide à base de néonicotinoides

    Fait à …………………………….. le ……………………………………… en autant d’exemplaires qu’il y a de

    parties au contrat principal, chacun reconnaissant avoir reçu un original.

    Signature

  • Page 47

    5.2 Engrais

    ➢ Exigence 4.2.2 - Pour les engrais et amendements du sol autorisés :

    étiquette ou document d’accompagnement – niveau 1

    Tous les engrais et amendements du sol autorisés, achetés en vrac, doivent être

    pourvus d’une étiquette ou d’un document d’accompagnement transmis par le

    fournisseur.

    ➢ Exigence 4.2.3 – Documents pour les engrais et amendements du sol

    provenant de déchets (p. ex. : boues d’épuration, chaux pâteuse, compost,

    engrais organiques simples, …) ): Niveau 1

    En Wallonie : le document d’accompagnement (d’après le modèle OWD) doit être

    présent pour les boues d’épuration ; pour les autres matières considérées comme

    déchets et valorisées sur base de l’AGW du 14.06.2001 favorisant la valorisation

    de certains déchets, l’agriculteur dispose du certificat d’utilisation et du document

    de traçage qui doivent accompagner le produit.

    En Flandre : pour les cas définis par OVAM et si l’annexe 2.2 du Vlarema l’exige

    (p.ex. boues d’épuration), le producteur du produit doit disposer d’une déclaration

    de matières premières. Une copie de la déclaration de matières premières doit

    accompagner le transport. L’agriculteur peut également contrôler si le producteur

    dispose d’une déclaration de matières premières au moyen du registre des

    déclarations des matières premières disponible sur le site web d’OVAM :

    http://www.ovam.be/einde-afval-materialen.

    Ces documents sont transmis par le fournisseur. S’il existe des résultats

    d’analyses, ceux-ci sont conservés durant 5 ans.

    ➢ Exigence 4.2.7* - Fiche produit en cas d’utilisation de boues d’égout et

    d’assainissement des eaux de stations d’épuration publiques pour la culture

    de betteraves sucrières, de céréales et de végétaux oléagineux et

    protéagineux - niveau 1

    Les boues d’égout et d’assainissement des eaux de stations d’épuration publiques

    ne peuvent être utilisées que si, en plus des prescriptions légales, il y a une fiche

    produit qui confirme que le produit satisfait à l’objectif de maîtrise des risques en

    agriculture. L’utilisation de ces boues peut être interdite sur la base du contrat

    conclu avec votre acheteur.

    5.3 Produits phytopharmaceutiques et biocides

    ➢ Exigence 4.3.3 – Contrôle pré-récolte – niveau 1

    Le contrôle pré-récolte, réalisé par l'AFSCA ou par une organisation de

    producteurs agréée, est un contrôle légal des résidus de produits

    phytopharmaceutiques et de nitrates sur/dans certaines variétés de produits. La

  • Page 48

    teneur en nitrates et en résidus de produits phytopharmaceutiques est mesurée

    afin de vérifier si les quantités maximales autorisées ne sont pas dépassées pour

    les légumes cultivés sous abris suivants :

    • Laitue

    • Des variétés alternatives de laitues (laitue feuilles de chêne, Lollo bionda,

    Lollo rossa, Laitue romaine et des combinaisons)

    • Laitue iceberg

    • Scarole

    • Chicorée frisée

    • Radicchio rosso

    • Céleri (vert et blanc)

    • Mâche

    Ce contrôle consiste en l'échantillonnage du lot avant la récolte, l'analyse de

    l'échantillon dans un laboratoire agréé visant à rechercher la présence de certains

    résidus (nitrates et résidus de produits phytopharmaceutiques) et, en cas de

    dépassement d'une ou de plusieurs teneurs maximales autorisées, le suivi du lot

    concerné. Il est interdit de commercialiser les lots des cultures visées à l'annexe 2

    de l'arrêté ministériel du 22/12/2005 sans avoir obtenu l'autorisation préalable de

    l'AFSCA ou d'une organisation de producteurs.

    Les exploitants avertissent l’AFSCA ou l’organisation du producteur agréé au

    moins 10 jours avant la date prévue de récolte.

    La quantité minimale d’échantillons à prendre dans le cadre des contrôles pré-

    récolte de la laitue, variétés alternatives de laitues (laitue feuilles de chêne, Lollo

    bionda, Lollo rossa, Laitue romaine et des combinaisons), laitue iceberg, scarole,

    chicorée frisée, Radicchio rosso et le céleri est d’au moins 6 unités et de 500 g

    minimum. L’échantillon de mâche doit peser au moins 500 g.

    Les dispositions concrètes relatives au contrôle pré-récolte (y compris les résidus

    à examiner, les mesures correctives en cas de dépassement et les fréquences

    d’échantillonnage) sont reprises dans l’agréation de l’instance de contrôle pour

    l’exécution du contrôle pré-récolte.

    Le producteur doit acquitter les frais d'analyse et autres rétributions liées au

    contrôle pré-récolte.

    L’agriculteur doit tenir compte des points suivants :

    • Le registre servant à l’enregistrement des produits pharmaceutiques et

    biocides utilisés doit être complété au plus vite et au plus tard le dimanche

    suivant les traitements appliqués ;

    • Le numéro d’identification des serres doit se faire de façon indélébile sur

    l’une des portes d’accès ;

    • Un plan de situation des parcelles et/ou serres concernées doit être repris

    dans le registre avec mention des numéros d’identification respectifs.

    ➢ Exigences 4.3.4 et 6.3.1 – Enregistrements – niveau 1

    L’utilisation des produits phytopharmaceutiques et de biocide doit être enregistrée

    dans les 7 jours qui suivent le traitement. Vous pouvez utiliser un carnet de

    pulvérisations, un carnet de champ ou tout autre format de document. L’acheteur

  • Page 49

    peut également demander de compléter une fiche culture/parcelle (voir ci-après).

    Les traitements post-récolte doivent également être enregistrés.

    Pour que les plants de pommes de terre puissent être commercialisés en tant que

    pommes de terre de consommation , il faut que les produits appliqués soient des

    produits agréés pour les pommes de terre de consommation et qu’ils aient été

    utilisés dans le respect des conditions mentionnées sur l’acte d’agréation (doses,

    délais d’attente,…)

    L’application de ces produits doit être enregistrée.

    5.4 Dossiers IN/OUT

    ➢ Exigences 6.2.1* et 6.2.2* - Dossiers IN/OUT – niveau 1

    Selon l’art. 6 de l’AR du 14/11/2003 relatif à l’autocontrôle, à la notification

    obligatoire et à la traçabilité, tout exploitant dans la production primaire doit tenir

    à jour les données de tous les produits qu’il achète et utilise (dossier IN) et de

    tous les produits qu’il vend et fournit (dossier OUT). Les données suivantes

    doivent pouvoir être présentées à tout moment pour tous les produits entrants et

    sortants:

    ➢ La nature et l’identification du produit (p.ex. nature = plants de pommes

    de terre de la race « bintje », identification = le numéro sur l’étiquette de

    certification). Pour les graines germées, le nom taxinomique et le n° de

    référence identifiant le lot doivent être précisés.

    ➢ La quantité de produit (p.ex. le nombre de kg de produit acheté) ;

    ➢ Les dates de réception et de livraison ;

    - L’identification de l’unité d’exploitation fournissant ou achetant le

    produit (p.ex. firme « Fournitures agricoles, rue des Pommes de terre 17

    à Pâturages). Il s’agit ici de l’adresse d’où sont issus les produits ou de

    l’adresse de destination et non de l’adresse administrative.

    Ces données demandées figurent souvent sur des documents tels que les

    factures, les étiquettes, les passeports phytosanitaires ou certificats, les bons de

    livraison, les bordereaux d’achat, les déclarations de la banque d’engrais, les

    demandes de primes, les bons de pesage …

    Les informations relatives aux données de traçabilité des registres IN/OUT doivent

    pouvoir être mises à la disposition de l’AFSCA dans un délai très rapide :

    maximum 4 heures pour les données telles que la destination, la nature et la date

    ; dans les 24 heures pour l’identification et la quantité du produit livré. Elles

    doivent pouvoir être contrôlées lors d’un audit ; un classement ordonné de

    tous ces documents est fortement recommandé.

    Lorsque les données essentielles ne figurent pas sur ces documents (nature,

    quantité, date, identification), l’agriculteur doit les compléter.

  • Page 50

    5.5 Fiche parcelle/produit

    ➢ Exigence 6.3.8* - Fiche Parcelle/Culture – niveau 1/3

    La relation entre les produits fournis et livrés (entrants et sortants) s’établit grâce

    aux fiches parcelle/culture correctement remplies. Vous pouvez utiliser soit le

    format utilisé par le client, soit un format propre ou encore le format proposé ci-

    après. Ce modèle de fiche peut aussi être utilisé pour l’enregistrement des

    produits phytopharmaceutiques.

    Un modèle de fiche de stockage a également été élaboré pour l’enregistrement du

    traitement des produits primaires agricoles durant le stockage (cf. Exigence

    1.2.44*). Si le client le demande (via un contrat), vous pouvez faire référence à la

    fiche culture/parcelle. Dans ce cas, vous garderez l’original et le client recevra une

    copie.

    Remplir la fiche parcelle/culture est obligatoire pour la culture de pommes de

    terre, fruits & légumes et houblon. La tenue d’une fiche parcelle/culture est

    recommandée pour les COP, betteraves et chicorées.

    Pour ces cultures, l’on peut également utiliser, par exemple, un carnet de

    pulvérisation, un agenda,…

  • Page 51

    Fiche de culture ou de parcelle

    Culture: ……………………………………… Nom producteur : ………………………… Référence: identification du producteur, SIGEC

    Lieu de production

    Nom: Numéro de lot1 Superficie: Référence:

    Parcelle:

    Parcelle:

    Parcelle:

    Parcelle :

    Serre:

    Contrôle contamination physique du lieu de production:

    Date contrôle: … /… /………… Résultats:

    A

    Culture antérieure: Référence:

    20XX:

    20XX:

    20XX:

    Semis et plantation

    Date semis/plantation:

    Variété ou race:

    Numéro de lot2: Référence: dossier IN

    Semences fermières/Plants fermiers: 0 oui 0 non

    Exécutant/Sous traitant

    FP FN

    Porte-greffe: Référence: dossier IN

    Greffon:

    Plant:

    Traitement phyto: ‘voir produits

    phytopharmaceutiques

    Engrais

    Date Type d’engrais3 Dose/ha Exécutant/Entrepreneur

    agricole

    1 Les parcelles ou serres où des lots sont cultivés doivent être identifiées au moyen d’un numéro 3 Identification grâce au dossier IN

  • Page 52

    Utilisation de produits phytopharmaceutiques

    Date: Nom produit4: Dose/ha5 Superficie traitée

    Exécutant/

    Entrepreneur

    agricole

    Traitement des semences, semis ou plants: uniquement si réalisé soi-même

    Traitements herbicides, fongicides et insecticides

    Autres moyens de lutte appliqués et taux de réussite des mesures

    Traitement Observations à la base de la lutte

    réalisée

    Efficacité

    Irrigation

    Irrigation effectuée: 0 oui 0 non Référence: Provenance de l'eau: 0 ruisseau

    0 puits ouvert

    0 puits

    0 eau de ville

    0 eau de pluie

    Récolte

    Période de récolte: Référence:

    Exécutant/Entrepreneur

    agricole:

    Facture entrepreneur

    agricole

    Echantillonnage6 (si d’application)

    Date: Résultat d’analyse Réf. enregistrement

    résultats d’analyses

    4 Identification grâce au dossier IN 5 Si la dose/ha est notée, la surface de la/des parcelle(s) doit être connue grâce à l’enregistrement de

    parcelle, ou il faut remplir la surface totale traitée 6 Si le plan d’échantillonnage ne prévoit rien pour l’année concernée, il n’est pas nécessaire

    d’enregistrer la date d’échantillonnage, ni les résultats d’analyse. Si les résultats d’analyse sont favorables, il n’est pas nécessaire de les enregistrer

  • Page 53

    5.6 Irrigation et qualité de l’eau de rinçage, de lavage et/ou de

    transport

    ➢ Exigence 4.4.1 et 6.3.8.14* – Irrigation – niveau 1

    Pour l’irrigation, seules l’eau de ruisseau, l’eau de puits ouvert, l’eau de puits,

    l’eau de ville ou l’eau de pluie sont utilisées.

    L’irrigation au moyen de l’eau provenant des processus suivants est également

    autorisée, à savoir :

    • Le lavage des fruits et légumes (à l’exception de l’eau de lavage des

    racines et tubercules) ;

    • Les processus pour stabiliser les produits (eau provenant du blanchiment

    ou de la stérilisation) ;

    • Les processus qui interviennent à la suite de toutes les manipulations qui

    stabilisent les produits (eau qui provient du refroidissement après le

    blanchiment/la stérilisation, eau provenant de la congélation rapide) ;

    • Le nettoyage des chaînes de blanchiment/stérilisation et le nettoyage et du

    dégivrage des chaînes de refroidissement.

    L’utilisation d’eau potable est nécessaire dans le cas des graines germées afin

    d’éviter toute contamination.

    Le mode d’irrigation utilisé et la provenance de l’eau doivent être enregistrés.

    Date Parcelle Mode

    d’irrigation Type d’eau

    Identification Culture

  • Page 54

    ➢ Exigence 4.5.1 – Qualité de l’eau (uniquement d’application pour les

    légumes et les fruits destinés au marché du frais, et vendu directement au

    consommateur) - niveau 1

    Eau potable Eau propre Eau claire

    Fruits et légumes prêts à être consommés (tomates, fruits, …)

    - Dernier rinçage x

    - Rinçage(s) précédent(s) x

    - Eau de transport des pommes et des

    poires

    x

    Fruits et légumes qui ne sont pas prêts à être consommés ou destinés à la

    transformation (pommes de terre, navets, carottes, poireaux, salade, épinard,

    … ; pommes pour la compote ou pour la production de jus)

    ➢ Eau de lavage x

    ➢ Dernier rinçage x

    Fruits et légumes destinés à la vente directe au consommateur dans

    l’exploitation

    ➢ Eau de lavage (élimination de la

    terre)

    x

    ➢ Dernier rinçage :

    ➢ Prêts à être consommés en l’état x

    ➢ Pas prêts à être consommés

    (pommes de terre, carottes,

    poireaux, salades, épinard, …)

    x

    Graines germées

    ➢ Eau de germination, de lavage et de

    rinçage

    x

    Des analyses d’eau potable et d’eau propre doivent être disponibles (sauf pour

    l’eau de distribution).

    Eau potable: pour les prescriptions concernant l’eau potable, se référer à l’arrêté

    royal du 14 janvier 2002 et à la note de l’AFSCA relative à la qualité des eaux

    dans le secteur alimentaire qui sont disponibles sur le site Internet de l’AFSCA.

    Eau propre: eau non potable naturelle, artificielle ou purifiée ne contenant pas

    de microorganismes ou de substances nocives en quantités susceptibles d’avoir

    une incidence directe ou indirecte sur la qualité sanitaire des denrées

  • Page 55

    alimentaires. L’eau de pluie collectée de façon à minimiser les contaminations et

    issue d’un réservoir de stockage fermé ou d’un bassin ouvert protégé contre

    l’intrusion d’animaux domestiques, ainsi que l’eau de puits fermé (= eau

    souterraine) pour autant qu’elles fassent l’objet d’une analyse microbiologique

    annuelle et que la valeur indicative max. de 10.000 UFC E. Coli/100 ml soit

    satisfaite. Si ce critère n’est pas respecté, il faut utiliser de l’eau potable.

    En aucune manière l’eau usée ou l’eau de ruisseau ne peut être amenée.

    Eau claire : l’eau de pluie collectée de façon à minimiser les contaminations et

    issue d’un réservoir de stockage fermé ou d’un bassin ouvert protégé contre

    l’intrusion d’animaux domestiques, ainsi que l’eau de puits fermé (= eau

    souterraine), l’eau de source, certaines eaux de recyclage reconditionnées

    spécifiques à déterminer, notamment celles provenant des processus suivants :

    • Le nettoyage des fruits et légumes (à l’exception de l’eau de lavage des

    racines et tubercules);

    • Les processus pour stabiliser les produits (eau provenant du blanchiment

    ou de la stérilisation);

    • Les processus qui interviennent à la suite de toutes les manipulations qui

    stabilisent les produits (eau qui provient du refroidissement après le

    blanchiment/la stérilisation, eau provenant de la congélation rapide ;

    • Le nettoyage des chaînes de blanchiment/stérilisation et le nettoyage et du

    dégivrage des chaînes de refroidissement.

    Cette eau peut être utilisée pour autant que cela n’engendre pas d’augmentation

    des contaminations microbiologiques et chimiques. Elle doit respecter des

    caractéristiques de propreté visuelle et olfactive, et ne doit pas être analysée.

  • Page 56

    5.7 Nouveaux champs de production

    ➢ Exigence 4.9 1* - 4.9.2 * - Analyse de risques pour les nouvelles

    parcelles - niveau 1

    Si de nouvelles parcelles (= nouvelles à des fins agricoles) sont exploitées, il faut

    effectuer une analyse de risques (cf. liste de questions ci-dessous). Cette analyse

    de risque doit être conservée comme documentation et doit être présentée

    lorsque le contrôleur la demande.

    Fiche de renseignements pour les nouvelles parcelles

    Nom de la parcelle :

    Situation :

    Surface :

    Date prévue de mise en

    service :

    Origine: précédente

    utilisation (non-agricole,

    autre agriculteur: nom) :

    Type de sol :

    Sources possibles pour

    l’irrigation :

    Qualité de l’eau souterraine :

    Niveau phréatique :

    Mesures à prendre contre

    l’érosion :

    Nématodes :

    Influence de ou sur les autres

    parcelles

    Décision

    Ce lieu convient-il ?

    Convenance limitée ? Si oui,

    limitée à quelles cultures ?

    Mesures à prendre pour la

    mise en service de cette

    parcelle ?

    Annexes: Analyse de sol; attestation de sol, …

  • Page 57

    5.8 Analyse du substrat

    ➢ Doc. 4.10.3* - Analyse des solutions d’engrais – niveau 2

    Dans le cas des cultures sur substrat, une analyse des solutions d’engrais doit

    être effectuée.

    Fréquence : tous les mois, jusqu’à suppression du point de pousse. S’il ressort de

    l’analyse qu’il n’y a aucune variation dans les valeurs mesurées, la fréquence peut

    être diminuée. Les données des analyses seront notées, et les résultats seront

    conservés (modèle ci-dessous).

    Pour les cultures sur substrat des fraises et la culture hydrique des chicons où les

    schémas de fertilisation sont établis en fonction des différentes phases de la

    culture, aucune analyse n’est réalisée.

    Date Identification

    Type d’engrais Résultats (réf.

    doc. d’analyse) Parcelle, serre Culture

    ➢ Exigence 4.11.7* - Evolution des insectes utiles et nuisibles (culture

    des fruits à pépins) – niveau 2

    L’évolution des insectes utiles et nuisibles est suivie et enregistrée. L’agriculteur

    peut suivre leur présence et l’enregistrer grâce à des coups portés ou à une loupe.

    Il peut obtenir un accompagnement à cet effet.

    Date Culture Insectes utiles Nuisibles Remarques

  • Page 58

    ➢ Exigence 5.8.1*.b – Déclaration présence de souchet comestible

    (Wallonie) – niveau 1

    Dans le cas de présence connue de souchet sur une parcelle, l'agriculteur informe

    l'entrepreneur éventuel de la présence de souchet de façon à ce qu'il prenne les

    mesures adéquates pour ne pas le propager en quittant la terre. En cas de

    location ou mise à disposition d’une terre, le locataire éventuel doit être informé

    par écrit de la présence du souchet et un document doit être signé de commun

    accord.

  • Page 59

    ANNEXE AU CONTRAT

    RELATIVE A LA PRESENCE DE SOUCHET COMESTIBLE

    Je soussigné

    …………………………………………………………………………………………………………………..………..,

    domicilié à

    ………………………………………………………………………………………………………………………………..,

    Cédant de la parcelle sous contrat (n° SIGEC …………………………………………………………),

    Déclare sur l’honneur que la parcelle reprise dans ledit contrat

    • est/ n’est pas7 indemne de souchet comestible

    Fait à ……………………………………….. le ……………………………………… en autant d’exemplaires qu’il y

    a de

    parties au contrat principal, chacun reconnaissant avoir reçu un original.

    Signature

    7 Biffer la mention inutile

  • Page 60

    ➢ Exigence 5.8.*.2 – Déclaration présence de souchet comestible

    (Flandre) – niveau 1

    Dans le cas d'un contrat de location de parcelles entre un propriétaire et un

    locataire, un accord est conclu dans lequel le propriétaire déclare que la terre

    concernée est exempte de souchet comestible, à l’exception des cultures de maïs.

  • Page 61

    Contrat de culture (article 2, 2)

    Entre les parties suivantes :

    1. Monsieur/Madame ……………………………………………………….., exploitant agricole, domicilié à

    …………………………..………………………………….……… ci-après dénommé « l’exploitant A »

    et

    2. Monsieur/Madame ……………………………………………………….., exploitant agricole, domicilié à

    …………………………..………………………………….……… ci- après dénommé « l’exploitant B »

    Il est convenu ce qui suit :

    L’exploitant A accorde à l’exploitant B l’utilisation et la jouissance d’une parcelle de terre, d’une

    surface de ………… ha ………………are, connue des deux parties et située à

    ……………………….…………………………………………………………… pour y cultiver ………………………………………………..

    L’exploitant déclare que la parcelle est/n’est pas8 indemne de souchet comestible.

    La parcelle est remise à l’exploitant B, après que l’exploitant A ait effectué les travaux de préparation

    et de fertilisation.

    L’utilisation de la parcelle prend cours le ………………………………………, et prendra fin sans préavis le

    ……………………………………….

    En contrepartie de cette utilisation, l’exploitant B paiera à l’exploitant A la somme de

    …………………euro, au plus tard le …………………………………………..

    Etabli le……………………………… à ……………………….. en autant d’exemplaires qu’il y a de parties, un

    exemplaire signé étant remis à chaque partie,

    Signatures,

    8 Biffer la mention inutile

  • Page 62

    5.9 Graines de mauvaises herbes

    ➢ Exigence 4.12.5* - Notification graines de mauvaises herbes –

    niveau 1

    L’annexe 1 – partie A de l’Arrêté Ministériel du 12.02.1999 relatif au commerce et

    à l’utilisation des produits destinés à l’alimentation des animaux reprend certaines

    graines de mauvaises herbes avec leur teneur maximale dans les aliments pour

    animaux.

    Des mesures sont prises pour limiter la présence des graines de mauvaises

    herbes (voir ci-dessous) dans les cultures de céréales, d’oléagineux et de

    protéagineux. En cas de présence, il est nécessaire d’en avertit l’acheteur.

    Substances indésirables Teneurs maximales en mg/kg

    d’aliments pour animaux ramené à une

    teneur en humidité de 12 %

    Graines de mauvaises herbes et fruits non

    moulus ni broyés contentant des alcaloïdes,

    des glucosides ou d'autres substances

    toxiques, isolément ou ensemble (mg/kg)

    dont :

    Datura stramonium L.

    3000 mg/kg

    1000 mg/kg

    Ricin – ricinus communis L. 10 mg/kg (exprimé en coques de ricin)

    Crotalaria L. ssp 100 mg/kg

    Autres graines et fruits :

    a) Faine, non décortiquée - Fagus silvatica

    (L.)

    b) Cameline - Camelina sativa (L.) Crantz

    c) Mowrah, Bassia, Madhuca – Madhuca

    longifolia (L.) Macbr. (= Bassia

    longifolia L.= Illipe malabrorum Engl.) –

    Madhuca indica Gmelin = Bassia

    latifolia (Roscb.) = Illipe

    latifolia (Roscb.) F. Mueller

    d) Purgère - Jatropha curcas L.

    e) Croton - Croton tiglium L.

    f) Moutarde indienne - Brassica

    juncea (L.) Czern. et Coss. Ssp.

    integrifolia (West.) Thell.

    g) Moutarde de Sarepte – rassica juncea

    (L.) Czern. en Coss. ssp. Juncea

    h) Moutarde chinoise

    - Brassica juncea (L.) Czern. en Coss.

    ssp. juncea var. Iutea Batalin

    i) Moutarde noire - Brassica nigra (L.)

    Koch

    j) Moutarde d'Abyssinie (d'Ethiopie) –

    Les graines et fruits de ces espèces, ainsi

    que les dérivés de leur transformation, ne

    peuvent se trouver dans les aliments des

    animaux qu’en quantité indécelable

  • Page 63

    Brassica carinata A. Braun

  • Page 64

    5.10 Mesures de gestion contre les mycotoxines

    ➢ Exigence 5.7.1 – Mesures préventives de gestion des mycotoxines

    niveau 2

    Les mycotoxines sont des toxines élaborées par des champignons ou

    moisissures. Elles peuvent se développer soit dans le champ lorsque les

    céréales sont touchées par le Fusarium, soit au cours du stockage par la

    formation de moisissures. Sur les champs, ce sont principalement les conditions

    atmosphériques (humidité) qui favorisent la formation des mycotoxines. Il

    existe cependant certaines mesures de prévention qui peuvent être prises pour

    limiter leur formation.

    Vous pouvez indiquer dans le tableau ci-dessous les mesures que vous avez

    appliquées, celles qui n’ont pas été prises, et que vous prendrez éventuellement

    à l’avenir.

    Mesures de prévention Je n’applique

    pas

    J’applique J’appliquerai

    à partir de :

    Mesures prioritaires

    Le semis de variétés moins

    sensibles aux fusarioses

    Eviter le maïs grain non labouré

    comme culture qui précède une

    céréale

    Le labour (avec si possible

    broyage des résidus) afin que les

    résidus de la culture de maïs

    grain soient complètement

    incorporés.

    La lutte au moyen de fongicides

    adaptés et agréés contre les

    Fusarium

    Mesures complémentaires

    L’utilisation de semences dans

    lesquelles les petites graines

    sont écartées (ex. via des

    semences certifiées ou par un tri

    adéquat)

    Application d’une densité de

    semis optimale et d’une

    fertilisation adaptée

  • 65

    ➢ Exigence 7.1.1 – Notification obligatoire – niveau 1

    Tout exploitant est tenu d’informer immédiatement l’AFSCA lorsqu'il considère ou

    a des raisons de penser qu'un produit qu'il a importé, produit, cultivé, élevé,

    transformé, fabriqué ou distribué peut être nuisible à la santé humaine, animale

    ou végétale. En ce qui concerne la production primaire végétale, il s’agit de la

    présence de contaminants microbiologiques et de toxines, du dépassement des

    résidus de contaminants chimiques (résidus de pesticides, nitrates), des OGM

    interdits et des organismes nuisibles pour les plantes (dont la notification à

    l’AFSCA est obligatoire). Toute notification doit avoir fait l’objet d’une étude

    préalable des risques pour la santé humaine, animale ou végétale. L’exploitant est

    aussi tenu d’informer l’AFSCA au sujet des mesures prises en vue d’éviter et

    d’éliminer les risques. Cette n