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paix loHto, sisuréepar notre entent* avec le grandlempire du Nort. ?^tJr ,a S!!,£*. P " * a Europe une situaUon nouve^Ç*** la m«i(«iïatloii de cette si- tuation qui a *l« «datante et qui a fait outre «» plut vive» et ^ espérances le. plus W- i&iw* *"*adeur «t 1» prospérité de la La nati'jn raMe a 068oin de i a FnmM tt besol» 4, MTOi r . #lle 8 e n B(JUI l u g ( «»* allié», dee amis, et en présence de cet Owdd'tolérèts at de sentiments il se rafoi ttn* opinion européenne et considérable de forces en prussienne et dee menaces de la ...v liance. La politique générale en est devenue pins pondéra*, plus rassuraate. La République est, par eeaante, un gouver- nement pacifique. Nous ne menaçons per- sonne, mais ai un Jour noua venions A être reforme n ensemble lace de l'hégémonie ter et de reprendre notre place dans le monde. ..i.jouçd'hui lundi dans la ma- uitw. ii- niaiirJCaùle S|asUii»s, surpris de ne w» voir le eiew Vloteatia Roaelour, reniier demeu- rant A Certigojee, Agé de 65 ans, sortir le matin comme a son habitude, alla regjrder par la fenê- tre et vit an rtchaud toniplt de braises allumées •dépose au milieu de s* chambra, il «sata d'ouvrir la porle mamilne pat T parvenir. Ileoarat alora cheE eu tamr, Urne Biaise, qui habite non loin de là. qui raecompngna aussitôt et «prie pluaieora effort* parvinrent a ouvrir la porle, il* trou v Are») le sieur Rosalear ne donnant plu» signa de vie l'asphyxie «tant déjà compléta. M. Masthîas pré\i«l alors ( pré\i«l alors les i nquième suicide Députa quelque tempe à Ctirlignip» que i.ous avons « relater. un* triple fracture au bras droit at Ata téta. Vnpendu. Hier matin, vers sir heure: M. IX, C8 ans, surveillant de nuit a la filature Vulker, a été trouvé pendu à un arbre dan; la rue Saint-Charles. On ignore les causas de ce suicide. Arrestation. - U police a mis en état d'arres talion le nommé Laman<>, qui a pénétré dans on magasin de nouveautés de la rue des Capucins ci a refusé d'en sorlir. TJn agent, arrivé sur ces entrefaites à i'-té gro*- LE CRIME DE QIVENOHY Daroubaix, l'individu soupçonné du crime de Giveneby, a été éeroué a la prison d'Arro. II continue à nier énergiquement les faits qui lui sont reprochés maïs il lui eatimpoasi- trouvé e Une confronte tlon a à Givenchy-en-Gohelle. lieu prochainemeni L'état de la victime est toujours des plu grave*. Cosirrièi-M. Vendredi dernier, vers ein heures et demi* dn soir pendant l'orage la fouili e de l'église, et l'a détroit e Nwvx-les-Mines. neur, de la fosse c 1, ayant été enseveli t TRIBUNAUX Cour d'assises de Saint-Omer Par ordonnance de M. le premier président do l mai, les assises du Pas-de-Calais, s'o Sulumé, 1? ans, journalier, tous deux demeurant a Mata» François Denacker, 2tf sus, journalier, sans d - micile fixe. Tiol. Camille Turquct, 46 ans, batelier i Bourbijuig-Campagne. Attentats à la pudaur. ~ Charles Deeloovcr, 40 uns, ouvrier mineur à Fesl.<l,ert. Victor Bloquât, iiï ans, journalier, sans domi- cile fixe. Ferdinand Merlier, 21 ans, journalier à Erpe Pierre Buffln, 48 ans, journalier à Saint-fol Infanticide. Marie Façon, femme Penet, ïîi un.-, i.'ii!i:ii'tn'i-o ù Racquinghem. Incendie. — ffmlle Foorieman, 21 ans, mi. ! Julie Jucil'i. marchande, 53 ans, sans arahi ainn ni domicile. Meurtre. Léodie Chubé, femme lioliaut, ï Bailleul-les-Pernes. Les Femmes en proverbe s le fèu à la maison Talley, mais pionvar un alibi et fut mis en liberUdans l'api <»•: i*"H ittOMM*. éternel sujet ds récri mi nations' midi. d'adorations. Bergmea,. Une piqûre mortelle. Atitre de curiosité, voici un petit bouquet i 11 y a huit jours, le jeune Alphonse Vano- proverbes... à Ghloris. U plupart des peuplée tracelo, 14 ans, se baignait au cansl de nata- 01 ' 1 apporté leurs fleurs, à raison de deux par n tlon à environ 200 métrés des fortifications, ! tionsliié. lorsqu'il fut piqué par une mouclie. | D'abord la Le jeune homme ne dit rien de cela ; parents. Mais, vendredi, il en iniorm- l'hymen i soins, le jaune homme succombait midi dan» d'atroces souffrances. PAS-DE-CALAIS Arrsba. — Suite mortelle d'accident. Le 22 courant dernier, un ouvrier menuisier, M. Veret.se crevait accidentellement un oeil en travaillant à la citadelle. 11 M aussitôt transporté à l'hospice. Depuis ce temps, son état ne fit qu'empirer t nier, au moment où il allait subir la dou- loureuse opérution de l'ablation île l'oeil, le malheureux fut pris d'une syncopeet mourut entre les mainB des opérateurs. Accident. — Hier, peu tant la repn'Srn'at'on du Cirque Saytnar, le iil» du directeur faisait des exercice de voltige, quand il tomba d'une façon si mtïhaureuse qu'il se contusionna fotUment le bras gauche. Cet accident a produit beaucoup d'émotion dans 1* nombreux public présent. Un accident s'est produit hier aux travaux de Mimant Ma m an t. \ M. Théry, domicilié ruo la jambe gauche une ;orw«T»»rae. Théry a été reconduit en voiture A sou dimi- •*} Arrestation d'un déserteur. M. Chabot, tAfnmisssira ceutral d'Ajrra, a mis hier en étnt ir, le sieur Henri Chenal, "aronne. employé comme foire, dans le théâtre de Cet mliM-iii afiéimmédiatementdirigé nor Cha- I. amour [ ijue trop clair. mode, c'est la pluie, i Ensuite l'Inde: « Tsux-tu éprouver lafinessede l'or, frotte-le s In pierre de touche ; la fores du boeuf, charge-le ; i jours, ce qu'il y a de pins i me femme : timl << ' femme.. eeoute-le ; la pensée d'u ni ne l'ombre, suivez-la elle L'Espagns : « L'homme est I* tau, la femme l'étonp* et 1* diable le vaat qui souffle. > La femme et la mule obéissent plus par carrasse qus par fores, i Nouvelles à la $aia Jardin de Paris Y Un ami de M... H est avoué en vinee. Qu'il soit avoué en province, je ' bien l'admettre, mais, a, Paris, on ne Vav ru.it pas. CONVOCATIONS Trompettes de la Fanfare la S* .no '-slr.aujo rJlii pa Klït-é^s, :• : sont priés de se réuni a, afin de pouvoir sortir'dimi Tout rociéftiro RS se rendant i considéré comm.) faWssioi . HOtel-Dien. JeanneOllTi'r, rue Wagi«in. Décès. — Maria Fallonx, S a maille, 110. Henri l-ecrosrt, 7 167. — Kindt, présenté sans vie, - Jeanne Cosaait, 17 mois, Marie YVillaume, 21 i iolen rue Verle — Henri Lefebi - Blanche lïeruytnl, à Marin'-re. ~ Henri llom- merri, me d>:s l'halempiu». - (ïeorge* Oeva, Naissances, —Germaine Hennot, les Duriez. r Bouzin, Les Bonnets. Jeanne Melleville, Décès. Louis Florin, 41 i i, marié. Les Du des Processions, a été Mme Dumont. adividu i 106e d'infanterii Calatl*. — U des maltaiteura piniére Beau-Marais leur de 8 a 9 francs i cadenas dans h la- inière de Mme Uronard-Baron, mena s Consulte luujoars ta femme, etfsisensu tète. * * Beaucoup de femmes vaut mieux qu'm se disputant, elles \ou3 Valaient tranquille, i L » Chine : » Plm une femme aime son mari, plu« corrige de ses défauls.Plus u plus il niiKincnte ses travers. « I^a lsngue des femmes e la Laissent jamais rouiller. » La France : * Celui qui bat sa femme est comme celui i un sac ds farine. Le bon s'en va et le m t Où il y a chien, il y a puces ; il y a p y a souris ; ou il y a femme, il y a diable. * L'Allemagne: « Epouse la femme et non pas son visage. : leur èpéert elle* n e et un poète ne doavent pas bouger . uir. s \ belles n et jours ,e femme * Belle, boone.sagcet riche.c'est 4 quatre étages. Le Danemark ; « La femme est comme la mer ; docile 4 qui lu brave, méchante 4 qui en a peur. » Mangez votie poisson pendant qu'il exf t iille •*• liait qu'elle esl jei L'Ecosse : i Deux filles v, voleurs. L'Italie « Les femmer i iiuatoia le miel U ne devient miel. < IL n'est de mauvaise femme; boi\no'(et une porte de derrière soûl CONSEIL PAR JOUR Les huître* vont donc faire leur appari- graves indispositions. Un reconnaît qu huître est saine, lorsqu'elle nage dans une nau claire, limpide, que la chair en est bril- lante, bien nette, que les bords des lèvres ne sont ni ternes ni affaissés. L'huître molle et laiteuse ou dont l'eau est trouble est certaine- ment malade et doit être rejetée. Bonhomme FRANKLIN PLUSDEGHAUVES! NI de CHEVTCUX GRIS wSpMiSMCÏilrûÏMIITESl^^k OjL do Chtvonx MLJ» ^ * l » mut: nrlaiiniBU4BRBB«P£3l Arrêt immédiat Oc» VftMCMpmr ls POMMADE QumïQUS LECHAOX DtPUMW .. Il étant Rtriniritiur t$ Sut ROB LECHAUX Cr*a*on et de Salseparalll* rouer* FORTifîE^lWITlUEuSiUN --^OwLiM,lihrci,lini - Héonills* e.<0r u Divisa** &*Bcunt mmbmmvmtum — ^ L E C M A l A . H n f a r t i i ÇtaïUI Rsa talnU-CSVfcerta». i | « , H I M J > U X •Uil S*na tout». | M Sonna* FharmaoiM !•<•••• mu . La Reine des Kaux r ifjflrsrrugineuses, contr» >12i*a*H«. Chlorose, Gas- a|—tratg «.faiblesse ou u u g PABia MAISON SAKS SIKCVRSAl.S tdruitnl ,-ruiis n fta^ro - VMIIV|» f'ai.lo«a* •t IM GT»\orr* il V. /*.il,. iTicmrnt. i.our «OKMES. Ji:r\i:s ,.i,.vs .1 tNt'ANTi ;Haltoa dn POWT-WEUFr-rif<! PAS rt« 81IOI IRSAU.: COALTAR un»* LE BEUF DtSIKFECTaMT, ARIIUA3*TATIQ0C- AOMII DABI» LIS HOPITAUX Très efficace contre les plaies, cancers, jangrènes,angines,anthrax,berpès,dartres, pityriasis, etc. Aucun autre produit n* peut loi être E référé pour les «oias hygièniqm* du corps, mployé en lotions, ablutions, etc. GUtRISON desMalaaiesSecxètesnpiIj Traitgmmt rarttmul Ma M. VANDENDRIESSCHE M6dedo-«on««lt«nl i t é ^ l l K » LILLK, S, n u PaébU, 6, LILLI CONSDLTATlOlrt PAKTICDLlifc» totulêi jours d«» t 6 h. MoorrwponiUJi» Bonnes fnmitrfislf» H CEREALES & FARINES PACUS, AlAoùl— (Déficit <p*<«l€) VmrlMrm 1 13 mtrqBH. 29 SI I 89 SI Aoûl 6150 «1 60 SepL-Ott. 63- 82 S. Sept 6975 62-l4d«nii«r, 6 3 » 6 8 - ItefU CorMl : 67 - . - CtaaakUn : OMJ (B49A4* t si é derniers mois rt1nuuto ..li«i>»- ./.I- .;. »-.;. »IJ COTONS |BS:::.^9ÎSfe::aaig Et SWBBS- ... LAINES ' ABTan,aiM«t. En Uaponlbla, Il W InùU 00 M b , *• U PI«U n nilnl al 00 Ml» Auitmlie. l-rl,m*tm nrugtaM U PU1», .. Juin. 0.00 NI juillU. 0.00 0|0: u t l . «4» «I'IMIH 0.00 0(0. Contrat S Jula, 0.00 0,0; jiilM, 0.00 OlOj ((Ul^- i 95 M ; mm, (.» Oil ; t\ ; M l|2: ui>. ÔOIOIO j«ilf«l» V.nl» 165.000 kil. AÔÙI. 500 0(0, LA 1 IU.ETT». Il Ao»i- I BOURSE QE LILLE Du 81 10011801 i 1,07... IMrtcout 'J7 2J ( SopL-Ocl. L'. lidanun Counuil.. 23 25 22 —iS«»l.-0« . 32 22 - Sept 21 75 3!—Il dernier. 23 25 88 36 I hygiénique, rijonérâtrloi amitié ajajm/ti »H»ltECH»UX.f»i"^»",nillltile!i«,14«,NWm Dépôt à UUe : Pnermecie dn Docteur Oiil. rn« Bequermoiie, 60, F a n a ; Donte et Cie; Coune; PhArmieu eenknue Oobert et Cie: Deronbtii, me PuébU. A Tonreotnc : UU. BrnnMui ; Vuneut- rille. AVelenetennne : M. SeOnn Bonlet. - Freenee. A. Berria. - A afiubeue. M. Hnnrt, C hermecien, rue de Atone. A Boiaogn»eur-Mer : [. Dutertre, pnârmaden. — De BU, Th. me de le Cour, A HondAehoota (Nord). — Toutee phem»- (Réglisse Rectorale & ^L Sa supériorité sur AU SrHHGOUDRON par tous ceux qui en ont fait uaag*. La bolle : 60 CEJVTUaEH, chei les Pharmaciens Exiger, sur la Bande oui entoure la BoXte, la Marqae L. B. en rouge. Adresser demanda par poste à la phar- macie IdO Beuf, i Baronne. CHOCOLAT MENIER Urf'\mtr lu Imitation: Connut.. 27 50 37 351 Sont-Oct. ; 75 3.175, et Carr» preenew d» 1.6» » HHAJ». - Dene le cronpF de, entre» nlieri. k OeAlt dn Nord r«Ii« légSteaMt é» 478.7» A47M»i Lee Chemine do fer AeoBoaWu» t* Herd eo>H. par l'draaia* eaeaa» u HUILES, SMIRES 1 TOURTEAUX HUILES OR. TOUR. l'hectolitre l'h«. lea 100 kilos. placement d'arenir. août 1891. - Aniche, «6.66. - Oarrtn, aaat- non n- 88. 40 fr.; nontlnatfne. 86 tr. 80; ettnoc* leur, 83 tr. 45. — BlaniT, 85 ir. noaatn, 8M0. *• port. 88,06. 17 août. Blanry ea^oopon 58. «onttm. 400. )rt. 386.66. — B r a n ex-eo*pon 51. MaataaAiTas, «. - Porteur 396.50. «0 aott. - •kaarpalle. 15. Pour lot omtmr» mm ootott, awt> At ejHMie complot puolii mu le* ranntlr. - 51 60!H6 - A 25- 160 50 I23-AS8- ______ 1, _,_ _ Lin de para. Lin étranger. ChaDrra.*.! '.'.'..~.\ 1 1 110 — Huile épurée pour quinqnet 74 — 4 . P A U » , 81 Août (IWnlcAa ipietaU). Courant.. 74 75 71 75 Courant.. 64 50 54 50 tient 75_\S«pt i première 75 75 75 25 épremiere 5116 54 75 SUCRES AjBAB Coure d.jonr Coure précéd Sucre N- 88(88 denrée) . biane tyné'N 'à! > pain 6 kil. N ' 1 . Betteravee dieponiblee Atanae» ~ 3/6 fin disponible PAJU8, 31 A.i.'it— (Dépêche Ipécialo,. Sact» Mloréaei RouxSS- | 87 | «7 - - 107 50 A 107 50 OeSôbre Novembre.. Décembre.. Ao«l 10050 BULLETIN FINANCIER primée. Cette opération préliminaire de la liajtida- ikm a été euraeut inléreeaanta ear notre 8 0|0.alle provoqué un Tit mMTemenl do aauoee aaneé paf lea racnate île randenra é» arimea qui avalée*. attendu At dernier moinonl jionr le courrlr par dea aehaai terme.. Le 8 OrOqui reniait aamedi 4 95.Vi a été réponém 4 96.08V clôturé A 85.77. On a traité quelques prorogations d'enaagsnasen» Un aepleaabre, arec 8 et 6 fr. de déport U S 0)8 uoareau fait 98.85. r.AmottiseaNe 98.80. 1.0 t M 105.1a Le Crédit Ftmceer toit A 1252.50. La Banque As Pari, a rivsnaantmonté A 770.25. Le Criait Ljonnalaeete 518.7*. ht Soatélt iftaérate tK.oll. Le Créait hlobiUer 838.75. . Le Sus, paaae de 2783 A 2S8.7S. L Italiea a Bonté de 10 c 4 90_>. Les antres reniée étrangères ont peu varié. La réponse dea primas a laiaa4 le marché in- On ooat le Turc 18.60. L'Intérieur 70 S 8. LaParugaU39. Imp. du Journal VÀv r ctt RoubaixTourcoiAo Leféraal : E. DUGAKDIN. Feullletan de l'Avenir do Boubaio-Tovrcoino 75 wmm DES VOSGES DEUXIÈME PARTIE Les première* effusions passées, il compli- menta Jeanne sur le» prodiges d'héroïsme qu'elle avait accomplie, et dont quelques-uns au moins étaient venus par son fils à sa con- naissance. Puis, brusquement, il demanda à Jeanne»! elle comptait faire un long séjour & Paris. S<ir «a réponse affirmative, il (Ua sur elle des yeux empreint* d'nnf iniii'-IlnissaMe anxitte, et sembla tomber dans une réflexion profonde. l'u sllenci? Huilait nue bru«que MaattM pesa sur les jeunes gens. Personne n'osait rompre la rêverie étrange semblait perdu levnulard. An bout d'un instant, il releva la léte ; sa pensée l'avait à ce point absorbé qu'il ne a'a- pwçut pas de 1 impression produite. Son vi- sage cependant était changé ; une sorte de politesse correcte remplaçait le sour re de tout à l'heure. Allai, dit-il, allez, mes enfants; je rejoindrai tout a l'heure. Rt eom*a* Jeanne lui tendait ton front gracecharmante.il y déposa un baiser j contraint, et, se détournant aussitôt, se plon- gea dans la lecture d'un dossier volumineux. ! Cette attitude n'échappa point ù Jeanne ei | Le en eut le coeur glacé. Néanmoins, elle ne Ht point part k Georges j s ses impressions, de peur de lui causer un I chagrin, se réservant d'approfondir elle-1. même cette douloureuse énigme. Georges vint lui-même au devant de sas secrète* interrogations, mais tout à fia joie; d'amour, il n'avait pas remarqué le brusque changement dea façons de son père, at il se contents, comme sa mère l'avait fait pour lui, de mettre ce qu'il appelait une inégalité d'humeur sur le compte des affaires et de la fatigue naturelle apportée par un surmenage d'activité cérébral*. Ce* explications ne rassurèrent pas Jeanne et, pendant, tout le déjeuner elle demeura son- geuse. Puis, dans l'après-midi, an contact de 11 tendresse ravie de son liétocé, elle sentit tsc* péniblaa préoccupations s'affaiblir dans son esprit. Et le soir etles journée» qui suivirent, es passèrent pour les deux jeûnas gens dans un perpétuai enchantement. Paria sortait du siège. L'heure sombra de la Commune n'avait pas encore sonné. La réaction de six mois de siège et de réclusion, de révolta sourde, d'angoisses morales et physiques, de misère, de famine, de rage et de deseeyo-r, U réaction de tant de maux endures montait grisant* au coeur d* la grande ville, vaillant* et toujours jeune et joyeuse qnand même. C'était une gaieté un peu nerveuse, une explosion de via intense, fébrile, bruyante, il. besoin de circuler, de marcher, de respi- rer a plains poumons on air où Uy avait de la liberté, d* réjouir ses yeux assombris, de voir du ciel, de la lumière, de ressusciter enfin. La long des boulevards grouillait une foule liuarre, incohérente, gouailleuse et vague- ment attendrie à la fols. On l'arrêtait, on se pressait les mains, on se demandait de* nou- velles des siens, des parents, dea amis, des .-nnies connaissance» , on se félicitait avec .!•• véhémentes poignées de mains d'être en- core ; pois, l'instant d'après, on échangeait s douleurs; un père, nn frère, un ami, et km mains te serraient dans de longs silences C'était ainsi un perpétuel et brusqn* pas- ••;.'« du sourire aux larmes, du deuil a la ta**, nn enfiévrement continu dn coeur et de U tète, un entraînement tumultueux, pathé- tique at irrésistible à j* ne sais quoi d'inco- hérent et de violant qui ressemblait à une vague at charmante folie. Hélas I quelques Jours encore et la folle charmante allait devenir la Folie terrible, la Koiiesnpréma, la Folie Rouge 1 Et l'incendie de la MBjisdne sanglante allait, aux quatre coins da Paria, darder sas grandes langui la uamrnee jusqu'au ciel t Georges et Jeun* qnl, aux muai, avalent subi pendant ce terrible hiver tant d'nffrauses émotions, se laissaient aller il la douce invite du bonheur renaissant ; et, dans leur coeur plein de jeunesse et d'amour, comme dans un foyer plus ardent, se concentrait toute la joie éparseet fiévreuse des foules répandues. ce furent de longues promenade* pares- seuses, des excursions interminables dans le Paris des environs, d'où l'on revenait A la nuit tombant*, serrés l'un contre l'autre, dans un* même communion da pensée tantôt souriante, tantôt mélancolique, et où l'on échangeait son coeur et son Ame dans des con- fidences sans fin où. malgré toute l'ironie de la réalité, sans vouloir songer h la veille, on se grisait de glorieux lendemain. Kt par les longs boulevards, à la clarté dea premiers réverbéras, Jeanne feignant la douce lassitude, s'appuyait adorable et collne Al'épaule de Georges ; et, h pas pins lents, les paroles plus rares, les mains pleines de fleurs dont l'arôme les enveloppait, ils allaient regardant rêveusement poindt* les étoiles, avec une envie de pleurer indéfinissable qnl leur montait an CiPttr. Jeanne, noua l'avons dit. n'avait pas été rassurée par les raisons alléguées par Geor- ges pour expliquer la froideur de son péi Inquiète plus qu'elle ne le laissait voir, aile avait attentivement épié la physionomie 4s l'ingénieur, et soigneusement'surveillé attitude A son égard. Celle-ci restait toujours aussi changeant* et inexplicable, au moins dami son mtsmlth; aigre les précautions prises par l'ingénieur pour dissimuler ses sentiments, Jeanne, au ' guet, percevait dam leurs imperceptibles les transitions par lesquelles elle le . voyait passer de l'abandon et de la joie à une sorte de réserve dure at pénible. I! lui était d'ailleurs impossible de croire qu'elle fdt étrangère A cette façon d'être ; car il suffisait de son apparition un peu Inatten- due pour amener une altération des traits, contraction de la bouche et des sourcils, qui ne lui échappaient pas, et qui, plus que toute vaine parole, l'eussent affermie dans s «ombres pressentiments. Un soir, elle était restée un peu tard auprès de madame Pu val qui voulait terminer une layette pour un ménage pauvre qu'elle secou- it ; eu remontant A la chambre qu'elle oc- pait, ail* passa devant la porte du cabinet où l'ingénieur, suivant son habitude, s'était enfermé auisit.M après le dîner. George* 'était absent** 1* matin pour assister aux obsèques d'un ami d'enfance mort dea suites d'une blessure reçue A Champigny. 11 était fort tard. Tout le monde était couché dans l'hôtet. T'n profond silence ré- gnait. En approchant du cabinet, Jeanne entendit comme un bruit da sanglota mêlés A d'inco- hérentes parole* étouffées par les tentures. Le père de Georges, elle en était sure, était Absolument s*>il. Inquiéta, elle s'approoba. afsinsacant, on n'entendait plus rien. Puis s* M an gr**d touair. Jeanne, en appuyant sur la port*, vit qu'elle n'était pas fermée, elle la poussa doucement et pencha la tête. 1 /ingénieur, le front plongé dans ses mains, comme écrasé, sous la lampe, restait immo- bile. Il parlait par phrases incohérent**, comme dans un rêve : .îeann*... at toi, Georges, mon pauvre enfant I... Et toi, mon vieil Ulrich, toi qui voia peut-être ce que je souffre... Oui mon Dieu, ayes pitié d* mol *.... .Jeanne (... Et les deux mains crispées, if pressait un mouchoir sur se* yeux. Jeanne avait entendu son nom. Xue par cet Instinct de la femme qui la mené a la douleur parc* qu elle est la consolation, lan- ternent, sur ht pointe du pied, sans faire un bruit, elle s'avança. L'Ing*nieur n'avait rian entendu. Alors, quand elle fat derrière toi, case**» «lie eut fait A son pare, doucement elle passa son liras autour du rou du \ .eillard. al hrasq»»- menl l'embrassa sur son front et sur se* cheveux blancs. Stupéfait, le vieillardfcare- garda, sourit, puis tout à coup, comme nrtoé, n'en pouvant plus, il saisit le* mains do fc jeun* fille, et, l'attirant A lui, éclata en san- glot» comme un enfant. Alors la jeun* fille comprenant quelle im- mense souffrance devait ainsi torra***r cet somme de far, le laissa pleurer friitasjutq *T sa poitrine. *t de*) larmes i «U* teaaiwent deaeniwx. ***•**. j HAOUU oniunt,

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  • paix loHto, sisuréepar notre entent* avec le grandlempire du Nort. ? ^ t J r , a S ! ! , £ * . P " * a Europe une situaUon n o u v e ^ Ç * * * la m«i(«iïatloii de cette si-tuation qui a *l« «datante et qui a fait outre

    «» plut vive» et ̂ espérances le. plus W -i & i w * *"*adeur «t 1» prospérité de la

    La nati'jn raMe a 0 6 8 o i n d e ia F n m M tt besol» 4 , M T O i r . # l l e 8 e n B(JUI l u g ( «»* allié», dee amis, et en présence de cet Owdd'tolérèts at de sentiments il se rafoi ttn* opinion européenne et considérable de forces en prussienne et dee menaces de la ...v liance. La politique générale en est devenue pins pondéra*, plus rassuraate.

    La République est, par eeaante, un gouver-nement pacifique. Nous ne menaçons per-sonne, mais ai un Jour noua venions A être

    reforme n ensemble

    lace de l'hégémonie

    ter et de reprendre notre place dans le monde.

    ..i.jouçd'hui lundi dans la ma-uitw. ii- niaiirJCaùle S|asUii»s, surpris de ne w» voir le eiew Vloteatia Roaelour, reniier demeu-rant A Certigojee, Agé de 65 ans, sortir le matin comme a son habitude, alla regjrder par la fenê-tre et vit an rtchaud toniplt de braises allumées •dépose au milieu de s* chambra, il «sata d'ouvrir la porle mamilne pat T parvenir. Ileoarat alora cheE eu tamr, Urne Biaise, qui habite non loin de là. qui raecompngna aussitôt et «prie pluaieora effort* parvinrent a ouvrir la porle, il* trou v Are») le sieur Rosalear ne donnant plu» signa de vie l'asphyxie «tant déjà compléta.

    M. Masthîas pré\i«l alors ( pré\i«l alors les i

    nquième suicide Députa quelque tempe à Ctirlignip» que i.ous avons « relater.

    un* triple fracture au bras droit at A ta téta.

    Vnpendu. — Hier matin, vers sir heure: M. IX, C8 ans, surveillant de nuit a la filature Vulker, a été trouvé pendu à un arbre dan; la rue Saint-Charles.

    On ignore les causas de ce suicide. Arrestation. - U police a mis en état d'arres

    talion le nommé Laman, qui a pénétré dans on magasin de nouveautés de la rue des Capucins ci a refusé d'en sorlir.

    TJn agent, arrivé sur ces entrefaites à i'-té gro*-

    LE CRIME DE QIVENOHY Daroubaix, l'individu soupçonné du crime

    de Giveneby, a été éeroué a la prison d 'Arro .

    II continue à nier énergiquement les faits qui lui sont reprochés maïs il lui eatimpoasi-

    trouvé e Une confronte tlon a

    à Givenchy-en-Gohelle. lieu prochainemeni

    L'état de la victime est toujours des plu grave*.

    Cosirrièi-M. — Vendredi dernier, vers ein heures et demi* dn soir pendant l'orage la fouili

    e de l'église, et l'a détroit e

    N w v x - l e s - M i n e s . neur, de la fosse c • 1, ayant été enseveli t

    T R I B U N A U X Cour d'assises de Saint-Omer

    Par ordonnance de M. le premier président do l mai, les assises du Pas-de-Calais, s'o

    Sulumé, 1? ans, journalier, tous deux demeurant a

    Mata» François Denacker, 2tf sus, journalier, sans d -

    micile fixe. Tiol. — Camille Turquct, 46 ans, batelier i

    Bourbijuig-Campagne. Attentats à la pudaur. ~ Charles Deeloovcr,

    40 uns, ouvrier mineur à Fesl.:s l'halempiu». - (ïeorge* Oeva,

    Naissances, —Germaine Hennot, les Duriez. — r Bouzin, Les Bonnets. — Jeanne Melleville,

    Décès. — Louis Florin, 41 i i, marié. Les Du

    des Processions, a été

    Mme Dumont. adividu i

    106e d'infanterii Calatl*. — U

    des maltaiteura

    piniére Beau-Marais leur de 8 a 9 francs

    i cadenas dans h la-inière de Mme Uronard-Baron, mena

    s Consulte luujoars ta femme, etfsisensu tète. *

    * Beaucoup de femmes vaut mieux qu'm se disputant, elles \ou3 Valaient tranquille, i

    L » Chine : » Plm une femme aime son mari, plu«

    corrige de ses défauls.Plus u plus il niiKincnte ses travers.

    « Î a lsngue des femmes e la Laissent jamais rouiller. »

    La France : * Celui qui bat sa femme est comme celui i

    un sac ds farine. Le bon s'en va et le m

    t Où il y a chien, il y a puces ; où il y a p y a souris ; ou il y a femme, il y a diable. *

    L'Allemagne: « Epouse la femme et non pas son visage.

    : leur èpéert elle* n

    e et un poète ne doavent pas bouger

    . u ir. s \ belles n et jours

    ,e femme * Belle, boone.sagcet riche.c'est 4 quatre étages.

    Le Danemark ; « La femme est comme la mer ; docile 4 qui lu

    brave, méchante 4 qui en a peur. » • Mangez votie poisson pendant qu'il exf

    t iille •*• liait qu'elle esl jei L'Ecosse :

    i Deux filles v, voleurs. •

    L'Italie « Les femmer i

    iiuatoia le miel U ne devient miel. •

    < IL n'est de

    mauvaise femme; boi\no'(f«

    et une porte de derrière soûl

    CONSEIL PAR JOUR Les huître* vont donc faire leur appari-

    graves indispositions. Un reconnaît qu huître est saine, lorsqu'elle nage dans une nau claire, limpide, que la chair en est bril-lante, bien nette, que les bords des lèvres ne sont ni ternes ni affaissés. L'huître molle et laiteuse ou dont l'eau est trouble est certaine-ment malade et doit être rejetée.

    Bonhomme FRANKLIN

    P L U S D E G H A U V E S ! NI de CHEVTCUX GRIS

    wSpMiSMCÏilrûÏMIITESl^^k O j L d o C h t v o n x M L J » ^ * l » mut: nrlaiiniBU4BRBB«P£3l

    Arrêt immédiat Oc» VftMCM pmr ls

    POMMADE QumïQUS LECHAOX

    DtPUMW . . Il étant Rtriniritiur t$ Sut

    ROB LECHAUX Cr*a*on e t de Salsepara l l l* rouer*

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    BULLETIN FINANCIER

    primée. Cette opération préliminaire de la liajtida-ikm a été euraeut inléreeaanta ear notre 8 0|0.alle • provoqué un Tit mMTemenl do aauoee aaneé paf lea racnate île randenra é» arimea qui avalée*. attendu At dernier moinonl jionr le courrlr par dea aehaai terme..

    Le 8 OrOqui reniait aamedi 4 95.Vi a été réponém 4 96.08V clôturé A 85.77.

    On a traité quelques prorogations d'enaagsnasen» Un aepleaabre, arec 8 et 6 fr. de déport

    U S 0)8 uoareau fait 98.85. r.AmottiseaNe 98.80. 1.0 t M 105.1a Le Crédit Ftmceer toit A 1252.50. La Banque As Pari, a rivsnaantmonté A 770.25. Le Criait Ljonnalaeete 518.7*. ht Soatélt iftaérate tK.oll. Le Créait hlobiUer 838.75. . Le Sus, paaae de 2783 A 2S8.7S. L Italiea a Bonté de 10 c 4 90_>. Les antres reniée étrangères ont peu varié. La réponse dea primas a laiaa4 le marché in-On ooat le Turc 18.60. L'Intérieur 70 S 8. LaParugaU39. Imp. du Journal VÀv r ctt RoubaixTourcoiAo

    Leféraal : E. DUGAKDIN.

    Feullletan de l'Avenir do Boubaio-Tovrcoino 75

    wmm DES VOSGES DEUXIÈME PARTIE

    Les première* effusions passées, il compli-menta Jeanne sur le» prodiges d'héroïsme qu'elle avait accomplie, et dont quelques-uns au moins étaient venus par son fils à sa con-naissance. Puis, brusquement, il demanda à Jeanne»! elle comptait faire un long séjour & Paris.

    Sil. Inquiéta, elle s'approoba. afsinsacant, on n'entendait plus rien.

    Puis s* M an gr**d touair.

    Jeanne, en appuyant sur la port*, vit qu'elle n'était pas fermée, elle la poussa doucement et pencha la tête.

    1 /ingénieur, le front plongé dans ses mains, comme écrasé, sous la lampe, restait immo-bile. Il parlait par phrases incohérent**, comme dans un rêve :

    — .îeann*... at toi, Georges, mon pauvre enfant I... Et toi, mon vieil Ulrich, toi qui voia peut-être ce que je souffre... Oui mon Dieu, ayes pitié d* mol *.... .Jeanne (...

    Et les deux mains crispées, if pressait un mouchoir sur se* yeux.

    Jeanne avait entendu son nom. Xue par cet Instinct de la femme qui la mené a la douleur parc* qu elle est la consolation, lan-ternent, sur ht pointe du pied, sans faire un bruit, elle s'avança.

    L'Ing*nieur n'avait rian entendu. Alors, quand elle fat derrière toi, case**» «lie eut fait A son pare, doucement elle passa son liras autour du rou du \ .eillard. al hrasq»»-menl l'embrassa sur son front et sur se* cheveux blancs. Stupéfait, le vieillard fca re-garda, sourit, puis tout à coup, comme nrtoé, n'en pouvant plus, il saisit le* mains do fc jeun* fille, et, l'attirant A lui, éclata en san-glot» comme un enfant.

    Alors la jeun* fille comprenant quelle im-mense souffrance devait ainsi torra***r cet somme de far, le laissa pleurer friitasjutq *T sa poitrine. *t de*) larmes i «U* teaaiwent d e a e n i w x .

    té ***•**. j HAOUU o n i u n t ,

    Veret.seru.itgracecharmante.il