Numéro 22

Sphère privative au bureau?

L’architecture du nouveau travail

Les stratégies créatives du DONI

L’intranet 2.0 : une révolution sociale?

Edition : Wiesner-Hager Möbel GmbH, Linzer Straße 22, A-4950 Altheim, T +43/(0)7723/460-0, altheim@wiesner-hager.com, www.wiesner-hager.com; Concept/Rédaction : Wiesner-Hager, plenos creative; mise en page : plenos creative; Auteur invité : Wojciech Czaja; Sous réserve d’erreurs typographiques et de fautes d’impression; 05/2016.

Ensemble, sommes-nous vraiment moins seuls?

Les avantages de l’open space sont une évidence : Conçu avec pertinence, il offre au travail d’équipe des conditions de rêve. Aussi enthousiasmant que cela peut paraître, il se pourrait cependant bien que l’on ait perdu de vue une chose : notre sphère privative? Au travers des recherches nous avons appris ceci : Donner la possibilité d’un repli privatif rend plus heureux, plus efficace et motive…mais prenons-nous aussi cela en compte? Je pense que nous abordons ici un thème très, très sensible. C’est la raison pour laquelle nous en faisons notre une. Dans la droite ligne de ce thème, nous avons rencontré Martin Lesjak, fondateur du cabinet d’architecture INNOCAD. Ses points de vue relatifs au « New Work » sont iconoclastes mais tapent dans le mille selon moi. Et la façon dont lui-même met les gens en mouvement dans ses bureaux est plus que visionnaire. En outre nous vous proposons une série d’idées utiles pour votre quotidien au bureau, elles pourront vous aider à gagner du temps, réduire l’absentéisme et soulageront votre « moi numérique ». Comme toujours, nous jetons un coup d'œil curieux sur le bureau d’un de nos captivants contemporains. Nous vous racontons comment se passe un « day of new ideas », autrement dit un jour des nouvelles idées, chez Runtastic et vous expliquons comment l’intranet 2.0 peut déclencher une révolution sociale au bureau. Nous vous conseillons également de considérer que les tables pliantes appartiennent désormais au passé. Enfin, nous sommes le premier producteur de meubles en Autriche, à proposer un chant laser sans joint, il fallait que ce soit dit.Il y a, comme vous pouvez le constater, de nombreuses raisons de s’installer confortablement pour savourer ce nouveau numéro de contact.

Je vous souhaite bien du plaisir à nous lire !

Bien à vous, Markus Wiesner

La sphère privative en open space ...................................................... 4

Who is Who : Martin Lesjak/INNOCAD ................................................ 7

Le chant laser sans joint .................................................................... 10

Projet de référence : Anton Bruckner Privatuniversität Linz ............... 12

Tuyaux pour le quotidien au bureau .................................................. 15

« Day Of New Ideas » chez Runtastic ............................................... 16

L’impeccable alternative à la table pliante ........................................ 18

La fabrique des aménagements expérimentaux ................................ 20

What’s on your desk, Nerma Linsberger? .......................................... 23

Showroom ......................................................................................... 24

Intranet 2.0 : Une révolution sociale au bureau ? ............................. 26

Aux origines du siège de bureau moderne ........................................ 27

Prière de ne pas déranger ! Sphère privative dans

les bureaux en open space.

Ensemble, c’est tout ! Le titre du bestseller signé par l’auteur française Anna Gavalda illustre la situa-tion actuelle dans les espaces ouverts – car ici on est toujours en bonne compagnie ! Des conditions merveilleuses pour un travail en équipe ! Mais que penser de ces conditions pour des tâches qui nécessitent une concentration particulière ? Comment la sphère privative individuelle peut-elle être intégrée dans un open space ?

Ces dernières années, les concepts flexibles pour les espaces ouverts, qui favorisaient la coopération entre collègues, étaient la grande tendance dans l’archi-tecture moderne pour bureaux. Il fallait rompre les barrières de communication et ainsi l’aménagement des bureaux est passé des espaces fermés aux espaces ouverts. Les bureaux ouverts (Open Offices) passent pour un lieu idéal de travail profitable à équipe tout en laissant de côté un besoin fondamental : la sphère privative !

L’étude « Office Settings (2014) » de l‘institut Fraunhofer définit le rôle de l‘ambiance de travail dans un monde de travail hyper flexible. Un ameublement réussi et les possibilités de s’isoler pour une tâche demandant de la concentration sont, entre autres, les facteurs qui in-fluencent énormément la satisfaction des employés envers l’ambiance de travail. Il s’agit d’un fait très intéressant du point de vue de l’entreprise, puisque les employés satisfaits sont plus performants et leur motivation au travail est renforcée. En principe la sphère privative signifie pour chacun de pouvoir maîtriser la proxi-mité et la distance, ou plus particulièrement encore, réguler les informations personnelles et les influences venant de leur environnement immédiat. Plus facile à dire qu’à faire – surtout dans les bureaux ouverts. A l’époque d’un monde du travail numérique une autre conception de sphère privative émerge : Aujourd’hui on ne peut plus définir la sphère privative exclusive-ment du point de vue territorial, ni par un ensemble de caractéristiques incluant des éléments acoustiques, visuelles ou par la configuration des lieux, mais plutôt du point de vue de critères sociaux et technologiques lors d’une transmission des informations privées. La

culture respective d’un pays ou d’une entreprise, ainsi que la personnalité et l’état d’âme d’un collaborateur et ses tâches influencent le besoin en zones privées de celui-ci. Le besoin de se retirer varie dans la journée selon les tâches à accomplir : qu’il s‘agisse des tâches quotidiennes ou des travaux nécessitant une haute concentration. Les concepts d’aménagement des bu-

reaux devraient le prendre en compte.

Retour à la cellule individuelle ?C’est justement le travail intellectuel moderne qui nécessite des capacités de concentration énormes : Le volume des informations augmente de façon fulgurante et la vitesse de traitement s’accélère. La stimulation des innova-tions et la garantie pour une certaine compétitivité requièrent une com-munication rapide et spontanée, une bonne coopération et un travail en équipe efficace. Le besoin de contacts sociaux ainsi que d’une sphère privative est bien ancré dans l’homme et il est indispensable pour une progression productive de l’entreprise. La solution n’est donc pas de retourner aux bureaux

cellules. La clé du succès réside plutôt dans un concept d’espace bien équilibré – toutes les places de travail devraient être situées dans des zones où les possibilités d’isolation et de communication ouverte sont bien proportionnées.

Sphère privative sur mesure.Bernhard Kern, le gérant de la société Roomware Consulting S.A.R.L., définit ainsi la règle d’or pour l’intégration de la sphère privative dans un concept stratégique d’espace de travail : « Ce qui compte est d’offrir aux collaborateurs divers environnements

La sphère privative ne

pose plus seule-ment la ques-

tion des critères territoriaux,

mais aussi celle des critères

sociaux et tech-nologiques.

Office Concepts

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Une bonne fois pour toutes :

Sortez des sentiers battus !

aptes à servir d’ambiance stimulante avec des espaces plus ou moins ouverts ou fermés. Ces environnements de travail différenciés offrent un concept d’espace équilibré. Ainsi les collaborateurs peuvent choisir leur propre environnement convenant le mieux à leurs besoins et tâches du moment ». Ces conditions favorisent le bien-être et la motivation des collabora-teurs, renforcent l’identité d’entreprise et fidélisent les employés à celle-ci en tant qu’instrument stratégique dans l’Employer Branding. « Il est essentiel de concevoir des espaces de bureaux qui, d’une part encouragent le travail en équipe et l’échange des idées, et d’autre part accordent assez de place à la sphère privative des collaborateurs », explique Bernhard Kern. Celui qui est à la recherche d’inspiration la trouvera dans un working café animé, celui qui cherche un coin tranquille pour un travail demandant d’être concentré ou pour réfléchir intensément, trouvera sa place dans un Silent Room. Pour la dis-cussion des sujets confidentiels on choisit des salles de réunion ou des bureaux isolés, qui sont à la disposition de tous les collaborateurs en cas de besoin. Des tâches quotidiennes peuvent être réglées sans problèmes dans les espaces ouverts. Une circonstance qui favorise la communication informelle, qui est si importante pour

le transfert de connaissances dans les entreprises.

Une réglementation et une culture claire.Une répartition en zones bien conçue des espaces de bureau, ainsi que des règles précises et une culture bien claire jouent un rôle essentiel : Les entreprises peuvent définir des règles qui garantissent un comportement

respectant la sphère privative des collabo-rateurs. Deux exemples :

• Sur place uniquement des appels téléphoniques de courte durée. Pour des conversations plus longues on devrait recourir aux zones prévues.

• Au bureau la sonnerie du portable doit être mise sur silencieux. Les appels entrants sont signalés par une alarme de vibrations.

Il est évident que les supérieurs hiérar-chiques devraient également respecter ces règles, ce qui renforce l’acceptation de la

part des collaborateurs. En résumé on peut retenir, qu’il est important de s’interroger sur son propre comportement et de prati-quer une communication ouverte. Seul celui qui tient compte des autres, peut attendre la même chose de ses collègues.

Il est essentiel de créer une

ambiance de travail qui

correspond aux activités de

chacun.

On le considère comme le pionnier du « New Work » (nouveau travail). En 2015 le magazine Contract (Medium incontournable de l’architecture d’intérieure aux USA) le consacre designer de l’an-née. Il ne possède lui-même pas de propre poste de travail. Il préconise des bureaux en constante évolu-tion pour leurs utilisateurs. C’est Martin Lesjak, fon-dateur et dirigeant du cabinet d’architectes INNO-CAD ainsi que du label design 13&9. Nous l’avons rencontré pour évoquer avec lui sa philosophie du travail, ses projets en cours et ses idées visionnaires.

En 2011 vous avez collaboré avec Microsoft Autriche à un projet de présentation du nouveau travail. Quel enseigne-ment avez-vous tiré de ce projet ?

Lesjak : Au sein du cadre offert par Microsoft nous avons d’abord intensivement abordé ensemble la ques-tion du nouveau travail. Ce projet s’est réellement dé-veloppé au point de faire figure de phare en Europe. Les 12.000 visites effectuées dans les bureaux parlent d’elles-mêmes, mais cela est la conséquence d’un concept exceptionnel à l’esthétique complexe, spécifique, et aussi à la cohérence de son contenu fonctionnel. Depuis, d’autres projets similaires sont à notre ordre du jour et sont devenus un point fort de notre activité.

Dans quelles directions se développe le New Work depuis ces dernières années ?

Lesjak : Aujourd’hui la tendance conceptuelle est manifestement plus tournée vers la clarté. Incidemment l’accent est porté sur le bien-être et la santé. Le design est apaisant et élégant, mais il s’avère fonctionnel et esthétique, néanmoins plus comme dans le bureau clas-sique. Pour le travail en équipe, arrivent en renfort les laboratoires créatifs qui encouragent la pensée libérée des idées préconçues.

Martin Lesjak, fondateur et dirigeant du cabinet d’architectes INNOCAD ainsi que de 13&9, le label design.

Les facteurs

inf luençant l'ambiance au bureau.

Satisfaction avec l‘ameublement

Satisfaction avec l’acoustique

Densité des places de travail trop élevée

Dérangements par le passage d’autres personnes

Possibilités de se retirer pour se concentrer sur un travail

Zones de récréation et de pause

Visibilité continue sur son poste de travail

Disponibilité des zones de réunion

Ambiance de travail colorée

Diversité des possibilités pour des réunions Aménagement décontracté de l’environnement de travail

Lumière trop criarde

Air trop sec

Equipement informatique

Eclairage insuffisant

Ambiance de travail favorisant des entretiens spontanés

Température trop haute

Le sentiment d’isolement sur la place de travail

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© Markus Mansi

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Who is Who

Quelle est votre philosophie du New Work ?

Lesjak : Dans le New Work il est question de créer des structures hybrides qui doivent se compléter avec justesse, promouvoir les rencontres spontanées, et offrir aux gens des alternatives, selon les tâches qui se suivent, pour se choisir un lieu de travail. Il est important que les trois piliers que sont l’humain, la technique et l’espace jouent leur rôle ensemble. L’expression spécifique dépend de l’entre-prise elle-même. Un exemple : si une société ne dispose que de téléphones et d’ordinateurs fixes, ses employés sont naturellement assignés à un lieu. Nous préconi-serons alors des zones de réunion ouvertes et fermées afin de centrer les zones communes pour favoriser l’échange.

Comment vous plongez-vous habituellement dans un projet ?

Lesjak : Normalement, nous commençons par des ate-liers durant lesquels nous présentons à toutes les parties prenantes du projet les possibilités offertes par le New Work. Ce qu’il implique, ce qu’il apporte et pourquoi

il est apparu, c’est la première étape. Dans la seconde, nous essayons de comprendre exacte-ment comment on travaillait jusqu’à présent et quelles innovations pour quelles consé-quences seront pertinentes. Alors seulement nous nous penchons sur l’espace proprement dit.

A quoi ressemblent les bureaux du New Work ?

Lesjak : Pour faire court et concis : Toujours ouverts mais bien pensés en zones.

Ce qui signifie en pratique ?

Lesjak : Un concept spatial voué à réunir les gens. Le frottement social est le moteur de l’innovation en entreprise. Notre credo principal est de garder les gens en mouvement – naturellement aussi pour des raisons liées à la santé. Ce n’est pas grave si on doit marcher 20 mètres pour atteindre la photocopieuse ou s’il faut changer d’étage pour participer à une réunion. En terme de zonage il est question d’une succession pertinente de We-Places, Me-Places et de Work-Places.

On peut constater que le nouveau travail s’étend à tous les secteurs d’activités. Remarquez-vous des particularismes dans la pratique ?

Lesjak : Il n’y a, pour parler franchement, pas trop de différences. Nous incorporons les points clés de notre philosophie à tous les projets. Mais ce qui survient vrai-ment partout est la question des bureaux individuels. En Europe on parvient la plupart du temps à convaincre le décideur de se passer de bureaux individuels. Dans le cas contraire, nous recommandons des salons d’affaires exécutifs, alternativement occupés par différents cadres.

Le siège de la Volksbank à Bolzano est un de vos récents projets de bureaux, le New Work fonctionne-t-il aussi dans une banque ?

Lesjak : Naturellement. C’est précisément dans la Volksbank de Bolzano que le New Work peut être vécu. Nous parlons d’un bâtiment de trois étages comptant chacun 2.000 mètres carrés de surface de bureaux. La nouvelle construction s’est fondue dans un processus de

transformation massive. Même le conseil d’administra-tion siège désormais en open space, conçu si habilement qu’il a conservé une structure fortement « zonée ». Ainsi, c’est un maximum de 8 à 12 personnes qui peuvent être accueillies par zone. En complément on trouve des petites unités pour se rencontrer ou se retirer et des pièces de service. Le rez-de-chaussée intègre une filiale de la banque, un centre de congrès avec salles de réunion et de conférence, une crèche et un café public.

Nous aimerions évoquer un peu votre marque de design. Qu’est-ce qui vous a poussé à créer 13&9 Design ?

Lesjak : Le lancement de 13&9 Design, avec la conceptrice Anastasia Su, remonte déjà à trois ans, à l’occasion de la semaine du design de New York. Notre réelle motivation résulte du fait que, de plus en plus souvent, nous avions créé pour nos clients des objets d’intérieur spécifiques au cours des projets. De là est née l’idée de passer à une production en série. Dans le même temps, nous concevons des designs pour divers fabricants internationaux dans diverses branches et nous avons aussi notre propre petite enseigne de mode.

Votre portfolio montre que vous réalisez de nombreux projets internationaux, pourquoi avoir choisi Graz comme point de chute ?

Lesjak : Près de la moitié de nos projets sont localisés en Autriche. L’autre moitié principalement à l’étran-ger, principalement en Europe, en Amérique et au Moyen-Orient. Notre siège social est pour des raisons historiques à Graz. Nous avons commencé ici et c’est littéralement notre camp de base. Je suis très souvent dans des métropoles internationales telles que New York ou Berlin, et j’aime le cosmopolite et l’urbain qui sont la source par excellence de mon inspiration, mais je m’en retourne volontiers à Graz, précisément afin de coucher cette inspiration sur le papier et lui permettre de se matérialiser.

Une dernière question, M. Lesjak, - en faisant des recherches sur votre site, on rencontre, encore et encore, un cœur d’or. Qu'est-ce que cela signifie ?

Lesjak : (Il rit). Vous faites allusion à notre logo, notre cœur d’or. C’est le symbole clé de notre entreprise, il a une signification concrète et philosophique. D’une part comme évocation de notre bâtiment, le golden nugget et sa façade de losanges dorés. D’autre part, le cœur est comme le symbole de la passion qui doit nous habi-ter dans notre métier créatif, et dans le même temps, un engagement social envers l’environnement et nos contemporains.

L’interaction sociale est le moteur de

l’innovation dans une

entreprise.

© Paul Ott

Le Golden Nugget avec sa façade dorée de losanges, désormais emblématique du centre-ville de Graz. Bureaux en open space habilement organisés

par zones à la Volksbank de Bolzano.

© Paul Ott

© Paul Ott

Siège de la Volksbank à Bolzano : La philosophie à vivre du New Work.

Office Concepts

contact 98 contact

L’art consistait précédemment à plaquer les tables et les armoires par la technique traditionnelle de collage thermoplastique. Son effet négatif est un joint de colle très visible qui a comme conséquence une séparation visible entre le plateau porteur et le chant. En plus la colle échappée laisse des traces sur les pla-teaux qui ne peuvent pas être complètement évitées. Ces résidus de colle doivent ensuite être enlevés par des solvants nuisibles à l’environnement. A l’usage le chant de colle plutôt souple subira des salissures et se présentera alors encore plus visible.

« Grace à cette nouvelle technologie de l’application du chant laser sans joints, nous franchissons une étape importante dans l’industrie des meubles de bureau », souligne Markus Wiesner. Cette technologie n‘utilise plus aucune colle. Au lieu de cela le côté arrière du chant en synthétique spécifique sera chauffé par un rayon laser et ainsi plastifié.

Par la suite le chant sera appliqué par pression à la ma-chine. La matière synthétique qui refroidit pendant ce procédé sera liée au matériau support. Il en résulte un élément en un bloc, une pièce plus ou moins mono-lithique sans transition visible du chant au plateau.

Réorganisation de la fabrication de pla-teaux vers Industrie 4.0.Industrie 4.0 signifie pour Wiesner-Hager d‘une part la poursuite de l’automatisation des processus de production, le développement continu de nouvelles technologies et d’autre part de réagir aux boulever-sements dans le monde du travail et sur le secteur de meubles pour bureaux et collectivités. La fabrication de plateaux se fera complètement sur mesure (série économique 1). On déduit tous les paramètres de fabrication, assisté par l’ordinateur, des informations du système ERP et en génère les programmes de commande des machines.

Wiesner-Hager est le premier producteur de meubles de bureau en Autriche à introduire le chant

laser sans joints. Le résultat : les corps et les plateaux de table semblent taillés d’un seul bloc.

Grâce à cette nouvelle technologie du chant laser

sans joints, nous apportons un progrès dans l’industrie de

meubles de bureau.

Wiesner-Hager pose de nouveaux jalons dans l’industrie du meuble de bureau.

Le chant laser sans joints.

Toutes les parties de meubles à fabriquer sont munies d’un code-barres spécifique, qui permet la lecture des informations nécessaires pour la fabrication sur la machine. Ensuite la machine démarre une procédure de préparation automatique, suivie par le véritable processus de production. Une fois le processus terminé, la machine informe le système de contrôle supérieur sur le progrès de la commande.

Le résultat : Plateaux de table et structures sans passage visible du chant à la surface.

Les avantages principaux de la technologie innovante des chants laser :

Présentation impeccable comme taillé d’un seul bloc : Le procédé laser garantit un chant laser sans joints et propose une vraie innovation pour le design des plateaux.

Résistance à l’humidité haute grâce au « chant sans joints ».

Ecologique par le renoncement à la colle et aux nettoyants organiques ainsi que la consommation réduite de l’énergie.

Chant laser

Chant thermoplastique

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Entreprise

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Les emblématiques baies vitrées et l’ar-chitecture d’intérieur en courbe font du hall d’entrée de l‘université un espace où l’on aime bien passer du temps.

L’université privée Anton Bruckner à Linz.

Une compo-sition f luide dédiée à l’art et la culture sur la colline de Linz.

« Par sa forme courbée, l’université privée

Anton Bruckner révèle déjà de l’extérieur

son objectif d’être un lieu pour la musique,

la danse et le spectacle », ainsi s’exprime

Susanne Seyfert, qui a remporté le concours

d’architecture avec ses confrères Dietmar

Moser et Matthias Seyfert du studio d’archi-

tecture 1 (Linz) en 2008 pour la conception

de l‘université Bruckner.

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© Photo: Shutterstock

Référence

contact 1312 contact

ergonomie-app.de :Plus d’ergonomie sur la place de travail.Une vraie source en informations autour du sujet ergonomie au bureau. Le site internet reprend des thèmes divers, allant de la place de travail ergonomique aux normes et direc-tives jusqu’aux exercices sur place. Des vidéos particulières illustrent cette somme d’informations. Avec la newsletter nous vous tenons au courant. Prix : gratuit. Plus d’informations sur : www.ergonomie-app.de

Tuyaux utiles pour le quotidien au bureau

22,7 % des jours de maladie annuels sont liés aux troubles mus-culo-squelettiques (Source : DAK) .L’app ergonomique aide à réduire ce chiffre.

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gono

mie

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.de

Sept ans plus tard, le projet est livré et l’université se présente

comme une nouvelle et impressionnante construc-

tion sur le Pöstlingberg. L’intention était de concevoir un

bâtiment qui laisse clairement entrevoir sa destination artistique. Le corps du bâtiment

de forme organique s’allonge comme une sculpture dans le parc et il est

entouré de lamelles verticales en coloris clair. Ces 365 lamelles

servent d’une part d’ombrage et confèrent d’autre part une spé-

cifique allure artistique tout en légèreté. L’intérieur est caractérisé par des couloirs et des zones dynamiques, inondés de lumière, qui serpentent dans le bâti-ment comme un fleuve. Des façades vitrées offrent

une vue magnifique sur le centre de la ville de Linz, sur la forêt et le Pöstlingberg. La surface nette

accueille quatre salles pour événements, une centaine de salles de cours, 10 amphithéâtres, 45 bureaux et une bibliothèque d’une surface de 800 m² pour 850 étudiants, 220 enseignants et 40 employés admi-nistratifs. Les salles pour événements et les salles de cours ont été équipées entre autres de 500 sièges pour rangées nooi de Wiesner-Hager. L’atout des sièges pour rangées nooi est le crochetage sur la structure, sans aucun élément additionnel, ce qui signifie un gain de temps remarquable lors de la mise en rangées et du démontage. L’ameublement des halls d’entrée, qui sera déménagé sur la terrasse de l’université pendant les mois d’été, a été réalisé avec les tables macao en version outdoor et résistants aux intempéries. Au back-office on a installé 100 sièges tournants de la famille paro. La priorité du bureau d’architecture était de choisir des meubles de haute qualité et de convivia-lité complétés d’une façon optimale par l’apparence souhaitée. Susanne Seyfert s’est particulièrement montrée enthousiasmée par les tables macao et leurs plateaux de table asymétriques : « Les formats des tables reflètent exactement le style libre de l’université Bruckner. Les tables semblent danser comme des galets dans le hall d’entrée – un effet qui met en valeur l’intérieur orga-nique et ondulant de l’université Bruckner. Souvent des gens demandent si les tables ont été spécifique-ment conçues pour l’université. »

IFTT : Le secrétaire digital.IFTTT (prononciation « ifft ») est une abréviation pour « if this then that » et désigne une application, qui permet par quelques clics seulement la connexion des réseaux entre eux. Un exemple : Si une image est publiée sur instagram lors d’un déplacement, elle devra être partagée automatique-ment sur Facebook, Twitter et Linke-dIn, et en même temps, un email sera envoyé au secrétariat indiquant son emplacement. Vous désirez un autre exemple ? En cas de pluie le matin, le réveil doit sonner une demi-heure plus tôt en prenant en considération le volume de la circulation sur le chemin au bureau. Prix : gratuit. Plus d’informa-tions sur : https:// ifttt.com/

Durant une vie de 80 années, l’Homme en passe, en moyenne, 24 à dormir. Ruggie garantit de ne pas perdre son temps au moment de se lever le matin.

Un lutin digital qui automatise par

la simple pression d’un bouton la vie

sur la toile.

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Ruggie : Précipitez-vous hors du lit.Il existe une aide pour tous les em-ployés de bureau qui ne sautent pas hors du lit au premier son du réveil :Ruggie – le tapis faisant fonction de réveil. C’est seulement quand les deux pieds touchent sa surface ma-gnifiquement moelleuse, que le réveil s’éteint. Fini le marathon matinal de la fonction Snooze. Détail sympa : La descente de lit cite des proverbes pour donner une moti-vation individuelle pour la journée.Disponible à partir de septembre 2016. Plus d’information sur : http://ruggie.co

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Le temps de chacun est quelque chose de très précieux, il ne faut pas

le gaspiller. Les tuyaux suivants vous offrent plus du temps le ma-

tin, réduisent les absences pour maladie et soulagent le moi digital.

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© Photo: Roland Halbe

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Référence Trendwatching

DONIEntreprise start-up fondée en 2009 par quatre étudiants autrichiens, Runtastic a connu une réussite magnifique ces six dernières années : l’idée initiale était de développer une application pour tous les cou-reurs amateurs, pour leur livrer des informations sur la distance, la vitesse et le parcours de leur course. Main-tenant Runtastic connaît un succès international sur Runtastic.com avec 160 millions de téléchargements et 80 millions d’utilisateurs inscrits, et il offre aussi, en plus d’un large choix d’applications dans le domaine de la santé et de la condition physique, du matériel et des services en ligne. Les DONIs ont essentiellement contribué à ce succès. Selon Florian Gschwandtner, un des quatre membres fondateurs et le gérant de Runtastic, de nombreuses idées nouvelles ont été développées depuis 2012, l’année de leur introduction, dont plusieurs ont été réalisées avec succès. Pour cette raison ces « jours de nouvelles idées » qui ont lieu une fois par mois sont devenus un pilier incontournable de Runtastic.

Qu’est-ce que cela signifie : « un jour de nouvelles idées » ? Le titre « Day Of New Ideas » très fluide en anglais,

dans une atmosphère motivante et à des postes de travail librement choisis. Le regroupement interdisci-plinaire des collaborateurs provoque une atmosphère extraordinaire et innovante. Des stagiaires coopèrent avec des développeurs de logiciels et des collègues des ressources humaines avec des collègues du bureau de traduction. La méthode pour s’approprier le thème et le traiter ensuite appartient aux équipes. Cette grande liberté de travailler mène assez souvent à une nouvelle orientation du projet ou même à une nouvelle forma-tion des groupes.

15:30 heures. Showtime ! Les résultats des groupes individuels seront formulés lors des présentations en

anglais en exactement 3 minutes. Ensuite Runtastic invite tous les participants à une réunion conviviale avec des boissons et des en-cas pour passer en revue la journée, les projets et les résultats, pour termi-ner ce travail avec une discussion et un échange de pensées.

Quel est le résultat ? Successful ! Les DONIs ont fait leurs preuves. La chance de travailler librement et de penser hors des sentiers battus a donné naissance à nombre de projets réussis. L’idée du Story Running par exemple a été créée et développée au cours des DONIs. L’intention était d’offrir aux passionnés de sport, l’expérience d’une course spécifique, en leur accordant le premier rôle d’une histoire – tout au contraire des livres audio classiques. Les Story Runs très variés activent le corps entier, font passer le temps et sont une motivation. Entre-temps il y a plus de 16 variantes, dont une a été créée en coopéra-tion avec Hollywood.

sonne plutôt gauche dans une autre langue, mais il est loin de l’être. Il s’agit plutôt d’une stratégie astucieuse, apte à développer de nouvelles idées et à encourager l‘esprit d’équipe dans une entreprise – tout cela avec une bonne dose de plaisir.

Quel est le déroulement d’un DONI ?Si tous ont quitté leurs postes de travail et que des entretiens animés et des discussions captivantes en petits groupes sont en cours, c’est que le dernier jeudi du mois est arrivé chez Runtastic. Les heures sui-vantes s’organiseront autour de la conception d’idées créatives. Les collaborateurs des différents secteurs se regroupent en équipes pour développer des projets, pour élaborer des visions ou présenter des propositions de change-ments.

Les travaux de préparation commencent trois jours avant le véritable DONI. Les collaborateurs présentent leurs propo-sitions, leurs suggestions et leurs idées. Ils peuvent choisir librement le projet qu‘ils prévoient d’enrichir par leurs idées pétillantes. Presque toutes les propositions thématiques sont bienvenues de la part de l’entreprise, à condition qu’ils aient un rapport avec Runtastic. Ainsi une grande diversité de visions et d’idées peut s’exprimer. Commençons les jeux ! Départ : jeudi 8:00 heures. On discute d’abord brièvement toutes les proposi-tions, pour être sûr que tous les collabora-teurs ont été affectés aux projets corres-pondants. Puis on discute, on élabore des concepts et on travaille de bon cœur

« Arrêtez-vous, halte, pause » ! C‘est un mot ra-rement entendu chez Runtastic, ce qui n’a rien d’étonnant, car il s’agit d’une entreprise où tout tourne autour du mouvement. Une fois par mois pourtant les Runtastics interrompent la routine intentionnellement pour une journée spécifique : Day Of New Ideas (DONI)

Un jour pas comme les autres ! « Day Of New Ideas »

chez Runtastic.

Runtastic est une entreprise leader sur le secteur de santé digitale et de la condition physique. Plus de 160 millions de téléchargements d’application et plus de 80 millions d’utilisateurs inscrits sur Runtastic.com en témoignent. Peu importe si on veut perdre quelques kilos, devenir plus actif sur le plan sportif ou améliorer sa qualité de sommeil – sur le blog de Runtastic (www.runtastic.com/blog/en/) on trouve des tuyaux utiles et des inspirations pour atteindre son but personnel !

Grâce aux DONIs ( jours

de nouvelles idées) une

quantité de nouvelles idées a vu le jour et a abouti à des

projets très réussis.

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© Photo: runtastic GmbH

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Office Life

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Avec le programme de table empilable yuno, Wiesner-Hager emprunte de nouvelles voies pour équiper des congrès, des séminaires et divers événements analogues, donc des manifestations où on avait jusqu’à présent recours presque systématiquement et exclusivement aux tables pliantes.

Empilage sans pliage ! yuno, une impeccable alter-native à la table pliante.

Dans les salles grand-volume un maniement facile et efficient des tables et des sièges est primordial. C‘est la raison pour laquelle les tables pliantes se sont établies dans ces espaces. Elles sont empilables et peuvent être rangées avec un gain de place appréciable dans le cas où elles ne sont pas utilisées. La nouvelle table empilable yuno a été conçue exactement pour ces espaces, mais rompt avec la tradition d’une procédure compliquée de pliage. yuno convainc en offrant la synthèse d’un design sobre et d’une technologie bien élaborée : les atouts d’une table pliante occupent le devant de la scène, alors que les inconvénients d’une table pliante classique sont relégués au second plan. Le pliage est révolu, ce qui

signifie un gain de temps considérable lors de la mise en configuration et du rangement. Le concept permet pourtant un empilage très étroit et donc un stockage peu encombrant. Un détail bien pratique favorise les configurations pour banquets et l’installation en ran-gées : Les tables yuno peuvent être alignées bord à bord sur le côté transversal grâce à une méthode spécifique d’assemblage et ne nécessitent aucun élément addition-nel utilisé sur les tables pliantes traditionnelles. Des petites roulettes intégrées dans les patins facilitent le maniement des tables. Au lieu de porter les tables d’un endroit A à un endroit B, elles peuvent être roulées en soulevant légèrement les tables sur un côté. La construction sobre, combinée au piètement fixe

en forme de A, garantit une haute stabilité. Les tables peuvent ainsi facilement résister à une utilisation inten-sive dans les centres d‘événements.

Résumé.yuno est une toute nouvelle génération de tables empi-lables et représente l’impeccable alternative à la table pliante traditionnelle. En rompant avec la fonction de pliage, elle rassemble tous les avantages d’une table pliante tout en évitant ses points faibles selon la devise  : « Empilage sans pliage ». Son excellent niveau de design fait de yuno le programme parfait pour d’autres utilisations notamment dans les espaces de séminaire, les salles de conférence et les espaces de créativité.

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Présentation de produit

Depuis presque 20 ans, Honghua, l’ancienne fabrique de textile dans l’arrière-pays de la méga-métro-pole de Shenzhen restait vide. Le cabinet d’architecte chinois O-Office a désormais construit des bureaux et des studios dans les halls désertés. Une revitalisa-tion emprunte de respect à vous donner la chair de poule.

La fabrique des expérimentations spatiales.

constant après le renouveau. Tout est neuf et s’im-brique dans un mouvement permanent. Notre projet dans les montagnes derrière Shenzhen est quelque chose comme un îlot spatio-temporel, une sorte de fenêtre ouverte sur l’Histoire. Il respecte ce qui était là et qui a manifestement beaucoup à raconter. Et nous l’écoutons. Notre projet est, si vous le voulez, une sorte de porte-voix du passé ». Alors que la plupart des investisseurs immobiliers se seraient volontiers attelés à la tâche à coups de boule de démolition et de pelleteuse, au minimum à la scie et à la meuleuse, le groupe MJH a sollicité les bons soins des architectes tout au long de la planification et du processus de construction. Le résultat est un bâtiment dans le bâti-ment, que l’on pourrait qualifier, dans le meilleur sens conceptuel du terme, d’implant spatial. A la coque de béton préexistante de l’usine désaffectée, il ne semble pas avoir été apporté le moindre changement. Au lieu de cela, des boîtes autonomes ont été installées au mi-lieu de l’étroite et longue structure vide du bâtiment. Elles semblent avoir été placées au hasard comme du mobilier. On est presque tenté de mettre la main à la pâte pour replacer les boîtes géométriques dans le bon alignement. Dans la longue traverse revêtue d’acier noir se trouvent la salle polyvalente, l’espace cowor-king et un café. Derrière le bar, la paroi translucide de l’étagère rétroéclairée mue la couleur des bouteilles qui y sont posées : incolores, puis bleues ou ambrées, une jolie et alléchante vision. La double courbure de la structure sépare l’espace en zones distinctes avec les différentes qualités voulues. Régulièrement, raconte Ying Jiang, des expositions et des petites conférences se tiennent ici.Les sept unités blanches qui sont reliées à la salle commune sombre, sont des bureaux et des ateliers in-dividuels adaptés aux artistes et aux créatifs. Ces pièces sont simples et sobres mais on y trouve tout l’équipe-ment nécessaire à la vie quotidienne au bureau : murs blancs, baie vitrée, climatisation, éclairage LED et

Au premier regard on est amené à penser à Hollywood et ses films catastrophes : Armageddon, 28 jours plus tard ou encore l’épique 2012 de Roland Emmerich. Le spectacle apocalyptique est celui, après l’aban-don, d’une reconquête par la nature du lieu jusqu’au moindre détail. Les fenêtres sont criblées de balles, le plancher est troué, le béton présente d’importantes fissures, l’armature du plafond massif se corrode ici et là et partout les arbres, les arbustes et les graminées s’invitent. Etonnant que les murs tiennent encore debout. Encore plus étonnant que l’investisseur, le groupe MJH, n’ait pas simplement rasé ces ruines pour les remplacer par des bâtiments neufs, plutôt que d’utiliser cette base pour proposer et matérialiser sa vision d’un lieu de travail. « Ici se trouvait jadis la célèbre fabrique de textile de Honghua », explique l’architecte Ying Jiang qui, de concert avec son partenaire Jianxiang, dirige depuis 2007 le cabinet d’architecte O-Office. « L’usine fut bâtie en 1978, mais au bout de seulement dix années, l’activité fut stoppée et le site abandonné. Depuis ce temps-là, les constructions sont vides ici dans les montagnes ». Ici dans les montagnes c’est la province de Guangdong, située à environ 90 minutes en voiture de la méga métropole de Shenzhen. Cette dernière constitue avec Hongkong, Guangzhou et Macau une zone économique à part et se présente comme l’une des zones les plus denses et à la plus rapide et forte croissance dans le monde. Rien qu’à Shenzhen la population est passée depuis 1980 de 30.000 à 10 millions d’habitants. « Shenzhen se développe à une cadence si rapide que l’on peine à la reconnaître d’un jour à l’autre », dit Jiang. « Ici c’est le règne du progrès et du changement

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Bureaux à travers le monde

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L’architecte viennoise Nerma Linsberger, qui s’est fait un nom ces dernières années dans le secteur du logement subventionné, tutoie les sommets. Son bureau se trouve dans une tour d’habitation datant de 1957, dessinée par l’architecte Ladislaus Hruska, à seulement quelques pas de la place Matzleinsdorfer. L’entrée d’ascenseur au 19ème étage aiguise l’appétit envers l’histoire du lieu. Et effectivement : là où Linsberger trace, en compagnie de ses cinq collaborateurs, les plans de l’habitat de demain, se trouvait autrefois un restaurant panoramique avec vue sur toute l’étendue de Vienne. « Un grand nombre de suicides ont prétendument été commis ici », ajoute l’architecte à ce propos. Quelques douzaines de personnes ont sauté dans le vide au cours des dernières décennies. « Mais cela ne me perturbe pas. Ce qui importe avant tout à mes yeux c’est la beauté de la vue. D’ici, Vienne respire la joie, même par un jour d’hiver gris ». En tout, Nerma Linsberger travaille sur 230 mètres carrés répartis sur deux étages. En bas sont concen-trés les postes de travail traditionnels. Dans le penthouse, à l’étage, on trouve une pièce retirée, agrémentée de gazon artificiel vert vif. A côté se trouve une terrasse couverte, avec vue sur le quartier du centre-ville viennois. En été s’y tiendront des fêtes où on dégustera des Cevapcicis au son de la pop bosniaque des années 80.

Wojciech Czaja en visite chez Nerma Linsberger

What’s on your desk, Nerma Linsberger?

A une époque, je n’avais presque pas d’argent. Les moquettes les plus accessibles étaient toutes grises, alors j’ai décidé de garnir mon bureau de gazon artificiel.

Fouillis de câbles. Oui je sais, cela pourrait avoir une autre allure, si on le voulait. A ma décharge je peux dire que je me pencherai là-dessus prochainement.

La lumière est l’élément le plus important dans ma vie. C’est pourquoi je dispose de deux lampes sur mon bureau. Sans aquafix je ne pourrais pas travailler.

Ce sont de photos de mes deux enfants Luka et Laya.

Des classeurs noirs, quoi d’autre sinon ! Mais après tout, les dos sont eux multicolores.

En été il peut faire très chaud ici. Comme je n’ai pas de climatisation, le ventilateur est incontournable.

J’ai récemment terminé, pour le commanditaire BWSG, le projet d’habitation « Sakura » comprenant 120 logements dans le quartier Floridsdorf de Vienne. Il s’agit là d’une maquette réalisée tout en amont du projet. C’est le vieux globe terrestre de mes enfants. La prochaine fois que j’irai à Sarajevo, je l’apporterai à mes neveux.

Derrière le rideau se trouve mon placard. Je n’en dirai pas plus.

J’ai un coach sportif personnel, avec qui je fais régulière-ment de la musculation. Cela me maintient en forme et en bonne santé.

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L’ensemble est maintenant connu sous l’appellation d’iD-Town. Les architectes planchent désormais sur un immeuble de bureaux et une université interna-tionale qui entrera en service en septembre. O-Office démontre avec ce projet qu’il est possible de réhabili-ter un bâtiment avec respect tout en vous donnant la chair de poule, il nous présente une face méconnue et inédite de la construction chinoise.Exemplaire !

Wojciech Czaja

électrification selon les derniers standards technolo-giques. Les salles de conception légère sont complétées par des structures métalliques, des panneaux en acier à l’extérieur et en bois à l’intérieur.

Grâce à la légère surélévation et à la bande lumineuse jaune cachée dans leur socle, les boxes de bureau semblent, à la faveur de la pénombre, flotter au-dessus du sol du hall. « Dans la plupart des bureaux, il y a une partie intérieure et une partie extérieure », dit Aki Lee, qui a accompagné la planification et la médiatisa-tion du projet depuis son commencement il y a deux ans. « Mais ici, il y a cet espace magique, qui est à l'intérieur et à l'extérieur à la fois et n'a pas de fonction spécifique en fait - à l'exception d’une ouverture men-tale et d’une réflexion sur le temps et l'espace. C’est comme si on se rendait à son bureau en traversant un paysage artistique ». Au premier plan, dit Lee, ne figure pas l’architecture parfaite et esthétisée, mais un champ expérimental de possibilités. La demande pour d’autres espaces fonctionnels, sur l’aire de la célèbre usine de textile de Honghua, est devenue si grande dans l’intervalle que le groupe MJH, en collaboration avec O-Office, a lancé des projets dans d’autres halles désaffectées, un musée, une résidence universitaire et une auberge de jeunesse.

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Bureaux à travers le monde

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What’s on your desk?

element canapé solitaireLe programme de canapés modu-laire element a été développé pour les zones centrales situées dans les espaces de bureaux de type open space. Les éléments du dossier peuvent être fixés un par un et en diverses combinaisons les uns sur les autres. La hauteur du canapé ainsi atteinte détermine le niveau de l’isolation visuelle et acoustique. Par conséquent, le canapé element convient parfaitement soit pour s’isoler, soit pour l’utiliser en poste de travail ponctuel.

A la hauteur du temps Smart, élancé et extrêmement confortable – ce sont les deux nou-velles variantes de la famille de sièges pulse : Un siège de conférence avec piètement 4 branches sur patins à hauteur fixe et équipé d’un méca-nisme avec retour automatique, vous donne une sensation de confort dès que vous prenez place. Le modèle pulse avec piètement 4 pieds sou-ligne le caractère lounge du siège.

float_fx armoire extractibleL‘armoire extractible est un meuble de rangement à portée de main. La configuration de l’équipement intérieur est modulable à souhait. L’armoire peut également servir de séparateur des zones de travail et grâce à la hauteur d’un mètre environ elle est utilisée pour des réunions spontanées.

ShowroomLa sensation de légèreté dans la tête et les jambes au bureau : La tête lourde se pose sur le canapé element pour y trouver un repos bien mé-rité. Des documents pesants dans l’armoire extractible float_fx. Grâce à la coque d’assise confortable des nouveaux sièges pulse, les jambes lourdes appartiennent maintenant au passé.

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C’est en 1930 que Wiesner Hager conçoit le premier siège pour table de travail. Il s’agissait d’un modèle en bois avec manchon fileté. Au début des années 1950, un département commercial propre aux sièges tournants s’organise. Les pre-miers « sièges tournants à ressorts » (modèle FD2) ont été construits en 1951. Equipés d’une coque d’assise en bois massif, d’un dossier rigide et d’un piètement 4 pieds non ré-glable, ils comptaient parmi les sièges plutôt inconfortables. Pourtant, dès les années suivantes une gamme de sièges tour-nants à ressorts, riche en variantes, fut conçue. L’utilisation des coussins pour l’assise et le dossier, le piètement sur rou-lettes ainsi que le dossier réglable en hauteur apportaient nettement plus de confort au travail dans les bureaux. Les critères ergonomiques pour les sièges de bureau ga-gnaient de plus en plus d’importance pendant les années 1960. L’accent était porté sur les possibilités de réglage ce qui rapprochait considérablement les performances des concepts de sièges tournants de celles des sièges pour bu-reaux contemporains. Wiesner-Hager a très tôt commencé à mettre l’accent sur le perfectionnement technique dans le domaine fonctionnel et ergonomique et compte ainsi depuis six décennies parmi les leaders des producteurs pour sièges tournants en Autriche.

Ces cloisonnements d’information et de communica-tion devraient être brisés par l’intranet social. Du savoir de quelques-uns au savoir de tous. L’effort sera porté sur l‘échange direct au moyen des forums de discussion, des chats ou des wikis spécifiques.

Le revers de la médaille. Un thème central est la sécurité des données. Les en-treprises sont-elles prêtes à confier leur communication interne aux plates-formes telles que Facebook, Google et LinkedIn ? Même si celles-ci garantissent des stan-dards de sécurité les plus élevés ? LinkedIn par exemple élabore des services qui permettent une mise en réseau et une communication des employés de la même entre-prise. Une certaine paresse des employés pourrait entra-ver la révolution sociale, les modes de comportement traditionnels étant difficiles à abandonner. Est-ce que les employés sont capables de renoncer rapidement aux e-mails conventionnels et d’adopter la communication interne ? Ou bien de devenir, sur injonction, plus actif et plus social au niveau des ressources numériques ? Un autre aspect est la possibilité de s’exprimer libre-ment. Est-ce que dans l’entreprise tous peuvent accepter la critique – à tous les niveaux ? Indépendamment de ces faits il faut embaucher un personnel spécifique, qui observe ces forums et qui intervient en cas de besoin.

Résumé.L’intranet social peut déclencher une révolution au bu-reau, mais pas forcément. La technique est capable de fournir les outils nécessaires, mais l’homme est-il prêt ? Il s’agit d’une évolution qui dépend largement de la culture de l’entreprise et du comportement exemplaire des responsables.

L’intranet n’est pas une nouveauté et sa pertinence s’impose de plus en plus – un fait qui se reflète dans de remarquables études scientifiques. Une méta-analyse actuelle prouve qu’un(e) employé(e) gaspille 1,1 heure par jour dans la recherche d’informations qui seraient accessibles d’un simple clic avec un système intranet existant dans une entreprise. *

Plus d’interactivité, de transparence et de qualité dans la communication. La révolution dans le système Intranet consiste surtout en l’augmentation de l’interactivité, qui doit de son côté améliorer la qualité de la communication. Par exemple : Facebook at Work“ (actuellement en phase beta avec les grands comptes tels que Heineken et Royal Bank of Scotland) essaie de surmonter les hiérarchies d’une entreprise. Comme dans le facebook classique, on peut former des groupes d‘intérêt et cliquer sur le bouton « like ». Dans l’intranet social tous les participants sont équivalents – c’est du moins l’objectif. Un autre critère est la transparence dans la communi-cation.

Aux origines du siège de bureau moderne

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Le bureau moderne avec ses tâches et ses fonctions différenciées a été créé pendant l’industriali-sation du dix-neuvième siècle, et avec lui les meubles classiques tels que les tables, les sièges et les meubles de rangement. C’est à cette époque que commence la marche triomphale du siège pour bureau « mobile » étroitement liée à l’invention de la machine à écrire vers la fin du 19ième siècle.

« Le bureau moderne est une plateforme sociale », citation du professeur d'économie Michael Bartz (IMC Fachhochschule Krems) qui prendra une nouvelle signification avec les développements récents de l'intranet. 1940 1950 1960 1970

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Intranet 2.0 : La révolution sociale au bureau ?

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Inutile de crocheter ou emboîter de façon compliquée les sièges nooi pour rangées. Il suffit de poser les pieds des deux sièges voisins les uns sur les autres et voilà ! Une mise en rangées et un stockage très rapides. Est-ce que nous avons suscité votre intérêt ? Plus d’information sur : wiesner-hager.com

nooi Le siège pour rangées avec le système

de crochetage sensationnel et aisé.

Plus d’information sur :

wiesner-hager.com