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MALI 638 www.malikile.com QUOTIDIEN D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION VENDREDI 02 JUILLET 2020 L'information est l'oxygène des temps modernes IBK- Soumaila Cissé : bientôt c’est quand ? Crise sociopolitique : Le sort d’IBK est entre ses mains Sortie de crise : Le faux procès de la CFR au M5-RFP

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MALI

638www.malikile.com Q U O T I D I E N D ’ I N F O R M AT I O N E T D E C O M M U N I C AT I O N

VENDREDI 02 JUILLET 2020L'information est l'oxygène des temps modernes

IBK- Soumaila Cissé : bientôt c’est quand ? Crise sociopolitique : Le sort d’IBK est entre ses mains

Sortie de crise : Le faux procès de la CFR au M5-RFP

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MALIKILÉ - N°638 du 03/07/2020 Quotidien d’information et de communication 3

Sommaire

• Redacteur en Chef :Amadou TALL• Rédaction Générale : Karamoko B., Keïta, Souleymane Mary Diarra (Stagiaire), Moctar Sow • Gérant :Moctar Sow• Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : Rita Tessougué

Une

Actualité

Culture & société

International

M5-RFP : La démission de IBK réaffirmée

Mopti : Trente personnes tuées dans des attaques de quatre villages dogons dans le cercle de BankassManœuvre dangereuse de Boubou Cissé pour la composition du gouvernement : La COFOP va-t-elle rejoindre le M5-RFP ? Présidentielle 2024 au Sénégal : La déclaration qui "disqualifie" Idrissa SeckG5 Sahel : Vers un engagement militaire accru ?Sécurité routière : Comment éviter l’accident de circulation ? « Crise malienne » Lutte contre le terrorisme : Les chefs d’État du G5 Sahel et leurspartenaires pour une meilleure cohérence dans les opérationsMINUSMA : Un nouveau mandat d’un anSahel : L’UE a annoncé l’octroi de 52,5 millions d’euros d’aide supplémentaire…Direction Générale des Impôts : L’étau se resserre-t-il sur les premiers responsables?

Canal+ accompagne les faitières de la presse : Un partenariat fécond !Soutien aux micro-entreprises des jeunes de l’APEJ/PROCEJ : Le Premier ministreremet un financement de 150 millions de fcfaDégradation de la situation sécuritaire au Mali : L’ONU tire sur la sonnette d’alarmeMise en œuvre du Pajerko à Dioïla : Le Directeur Général de l’APEJ sur le terrain

IBK- Soumaila Cissé : bientôt c’est quand ?Crise politique : IBK face son destin !Suspension du mot d’ordre ‘’démission d’IBK’’: Nouvelles revendications du M5l’Imam Dicko dit tout !Crise sociopolitique : Le sort d’IBK est entre ses mainsSortie de crise Le faux procès de la CFR au M5-RFP

Transformation de la mangue : Le défi reste entier

Diplomatie : La Guinée équatoriale suspend la construction d'un mur à la frontièreavec le CamerounRussie : Vladimir Poutine remporte son référendum constitutionnel

Le Président de la Fémafoot Mamoutou Touré face à la presse : « Notre souhait le

plus ardent, après l’avis favorable du Comité ́ scientifique, c’est de reprendre et de terminer le championnat afin de sauver l’essentiel... »

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P.13 P.20 P.25

Politique

Brèves

Edité par la Société Agence Malienne de Presseet d’Informations (AMPI)Siège : Rue du Gouverneur (902) Immeuble BayeNiass – Faladié (Bamako – Mali)Email : [email protected] / [email protected] Web : www.malikile.comContacts : +223 70 44 22 23

Comité de rédactionQuotidien numérique d’informations générales paraissant du lundi au vendredi

• Redacteur en Chef : Amadou TALL• Rédaction Générale : Karamoko B. Keïta, Demba SIDIBE (Stagiaire), Moctar Sow, Diala Teny Konaté, Ibrahim Sanogo • Gérant :Moctar Sow• Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : AZIA Bénédicte

Sport

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Les Maliens s’étaient mis à espérer unesortie de la grave crise sociopolitiqueque traverse le Mali depuis quatre se-

maines, quand une ébauche de dialogue entrele mouvement de contestation du pouvoir etIbrahim Boubacar Kéita (IBK) avait été enclen-chée au cours de la semaine dernière. Des in-formations venant de sources sûres et prochesdu M5-RFP faisaient état de l’abandon parcelui-ci de l’exigence de démission du Prési-dent de la République assortie de nouvellespropositions au pouvoir. Ces propositions ontété rendues publiques ce mardi, 30 juin 2020,à la faveur d’un point de presse où un mémo-randum a été publié. Le moins que l’on puissedire est que les propositions dudit mémoran-dum ont soulevé une vague de protestationdans le camp présidentiel. En effet, dans uncommuniqué daté du mercredi, 1er juillet2020, la Convergence des Forces patriotiques(CFP), proche du pouvoir, a réagi au mémoran-

dum du M5-RFP en exprimant son « étonne-ment et (sa) grande déception ». Plus que ja-mais, le dialogue prôné pour rapprocher lesdeux camps semble compromis car le M5-RFPest toujours déterminé à écarter du pouvoirIBK et son régime.Le M5-RFP, dans sa volonté de faire démis-sionner IBK et son régime, avait essuyé cer-taines critiques de l’intérieur comme del’extérieur du Mali qui l’accusaient de vouloiropérer un coup d’État. On se souvient particu-lièrement de l’intervention de l’Ambassadeurdes États-Unis au Mali, Dennis Hankins, quiavait déclaré que demander la démission d’unPrésident démocratiquement élu était incons-titutionnel. Ce à quoi des défenseurs du M5-RFP avaient répondu en évoquant ladémission, en 1974, du Président américainRichard Nixon suite au scandale du Watergate,une affaire d'espionnage politique au détri-ment du Parti démocrate que deux journa-

listes, Carl Bernstein et Bob Woodward,avaient révélée. Aussi, sans renoncer à la miseà l’écart d’IBK, le M5-RFP a-t-il mis une formepour « pour amener pacifiquement, mais avecdétermination, le Président Ibrahim BoubacarKEITA et son régime à démissionner, par lemoyen d’actions populaires de désobéissancecivile ».Ainsi, le mémorandum rendu public ce mer-credi est considéré par la CFR comme une ten-tative de prise du pouvoir par le M5-RFP, defaçon pacifique. C’est pourquoi la « CFR dé-nonce énergiquement cette proposition anti-démocratique, antirépublicaine etanticonstitutionnelle qui n’est ni plus ni moinsqu’une tentative déguisée de coup d’État et unappel à la violence, au moment où des négo-ciations sont en perspective, grâce aux effortsde la Communauté Internationale et aux nom-breuses médiations nationales », avant d’ajou-ter qu’elle « rappelle le caractère illégitime etillogique de la proposition du M5 RFP qui n’estfondée ni sur une représentativité issue d’élec-tions, ni sur les lois de République. Elle dénotele manque de bonne foi, qui permettrait pour-tant de faciliter le dialogue pour soulager lepays ». Le communiqué poursuit en précisantque « La CFR réitère son soutien indéfectibleaux institutions de la République du Mali, ci-

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UNE

M5-RFP : La démission de IBK réaffirmée

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bles d’une campagne de dénigrement du M5-RFP et rappelle son attachement constant àla Constitution du Mali et au dialogue ». Pource faire, elle « appelle l’ensemble des mili-tants et sympathisants à se tenir mobiliséspour barrer la route aux fossoyeurs de notreConstitution ».Le ton, on le voit, est grave et guerrier. Dèslors, le dialogue entre les parties semble im-possible d’autant plus que dans le mémoran-dum il est précisé que « Le M5-RFP entendpoursuivre ses activités, notamment ses ma-nifestations au Mali et dans la Diasporajusqu’à l’aboutissement total de son justecombat pour la survie du Mali et le bonheurdes Maliens ». Les termes du mémorandumdu M5-RFP sont une réponse aux multiplesallégations qui ont été publiées sur les ré-seaux sociaux et qui faisaient état d’une re-culade du mouvement dans sa tentative departage du pouvoir avec IBK. Non seulementil n’en est rien mais surtout le M5-RFP n’a paschangé d’un iota sa revendication première quiest la démission du Président de la Répu-blique. Le mouvement propose à IBK de s’écar-ter gentiment s’il ne veut pas être emporté parla vague qui va suivre. Quand il sera privé detous ses soutiens (Gouvernement, Cour consti-tutionnelle, Assemblée nationale), IBK n’auraplus rien à gérer au Mali et n’aura aucune em-prise sur les nouvelles institutions qui serontmises en place, et même pas sur le Premierministre qui sera nommé par le M5-RFP. LePremier ministre de ce qui sera une Transition« nomme aux hautes fonctions nationales (Ad-ministration, Justice, Forces armées et de sé-

curité », précise le mémorandum.Dans ces conditions, le Président de la Répu-blique n’aurait plus rien à sauver car il ne se-rait rien et n’aurait rien. C’est pourquoi laconfrontation entre le pouvoir, avec ses parti-sans, et le M5-RFP est inévitable. En effet, ilest peu probable qu’IBK accepte les termes dumémorandum du M5-CFP, ce qui constitueraitun casus belli pour les contestataires du 5Juin. Ainsi l’épreuve de force se poursuit et de-vrait se préciser lors de prochaines « manifes-tations au Mali et dans la Diaspora ». Seule lacommunauté internationale peut aider à dé-crisper la situation au Mali car toutes les voiesde recours semblent avoir été explorées parles mécanismes traditionnels de règlementdes conflits au Mali. Cependant le hic est quela CEDEAO, l’ONU, l’Union Africaine et l’UnionEuropéenne sont toutes favorables au main-tien des institutions actuelles de la Répu-blique, principalement le Président de la

République, même si elles n’excluent pas lerenouvellement de la Cour constitutionnelleet une partie de l’Assemblée nationale en cequi concerne les députés dits « mal élus ».Aucun compromis ne paraît ainsi possible carle M5-RFP n’entend pas faire de concessionau Président de la République et en appelle à« toutes les forces sociales et politiques (or-ganisations de la société civile de l’intérieuret de la Diaspora, partis et regroupements po-litiques, forces syndicales, autorités reli-gieuses et coutumières, forces de défense etde sécurité, groupes signataires de l’Accordissu du processus d’Alger, et toutes les partiesintéressées au processus de paix et de récon-ciliation, etc.) pour soutenir sa lutte en vue de« relever le Mali en mettant un terme à la ges-tion chaotique de M. Ibrahim Boubacar Keita».

Diala Thiény Konaté

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UNE

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UNELU SUR LA TOILE

CMAS de l'imam Mahmoud DICKO

Bravo à ce Peuple digne du Mali qui n'abandonnejamais une lutte !Restons mobilisés

Rokia Touré

" #Hady_Niangadou n'a jamais été testé positifau #Coronavirus, il a menti d'avoir le Covid-19 pouréchapper au Procureur Kassogué du Pôle économiquequi l'a remis une convocation concernant ses sales besognes en fauxet usage de faux ".Dixit Mohammed Aly Bathily #MALI_AFFAIRAGE,ALLONS au delà des émotions !

Ismael Tiendrebeogo

Burkina : l'armée a détruit beaucoup plus d'enginsexplosifs qu'elle n'en a été victime (Colonel Sim-poré)Si "vous voyez quelque chose d'anormale (sur la route) faites demitour, si vous le pouvez, ou faite un détour, sans passer par un cheminprévisible" explique le colonel Simporé

Abdoulaye Diakite

Ce matin à la mairie de la commune IV pour le lan-cement Officiel de grattage des routes de la com-mune IV pour faciliter les accès aux quartiersdéfavorisés par les Honorables députés Assane Sidibe et MoussaMara en collaboration le Maire ELHADJ Adama Berete.Cette action s'inscrit dans le cadre du programme de développementde la commune IV.Ensemble pour la commune IV émergent.

Moussa Nouhoum Guindo

Le président du Mouvement des jeunes du 5 juinappelle tous ces militants et militantes demain 14à la bourse du travail.

Kevin Thera

KIDAL: COMMENT LES SOLDATS MALIENS ONTÉCHAPPÉ À UN ASSASSINAT COLLECTIF La mort d'Abdelmalek Droukdel, tué le 3 juin 2020 pardes commandos français de Barkhane, commence à livrer ses se-crets.Des secrets bien sombres.Fin mai 2020, Droukel, qui dirige depuis plus de 20 ans Al-Qaida auMaghreb islamique (AQMI), quitte son havre montagneux, en Algérie,pour se rendre au nord du Mali. Là, dans un village situé non loin deKidal, il convoque une réunion d'importance majeure. Y participentdes responsables militaires dépêchés par Iyad Ag Ghali du GSIM etAmadou Koufa du Front de libération du Macina, deux groupes ter-roristes affiliés à AQMI. Lors de la rencontre, Droukdel se plaint des offensives de charme dela communauté internationale à l'égard d'Iyad et de Koufa. Selon lui,l'appel lancé par le gouvernement malien pour négocier avec cesdeux hommes est inspiré par la France et vise à détruire leur allianceavec AQMI. Certes, Droukdel avait déjà répondu qu'il n'y aurait pasde négociation avec le Mali avant le départ des troupes françaisesdu Sahel, mais il n'était pas pour autant rassuré : il demandait à Iyadet Koufa de nouvelles preuves de leur allégeance. Et ces nouvellespreuves, c'était de tuer le contingent malien cantonné à Kidal au titrede l'armée malienne reconstituée. En suivant la logique de Droukdel,ce meurtre collectif aurait pour effet de mettre fin à toutes tractationssuspectes entre le Mali et les alliés d'AQMI. Il aurait aussi pourconséquence de détruire le processus de paix entre le Mali et la Coor-dination des mouvements de l'Azawad (CMA) car ce sont les élémentsd'Iyad et de Koufa présents dans la CMA à travers le HCUA (Hautconseil pour l'unité de l'Azawad) qui devaient être chargés du mas-sacre. En prenant une décision d'une telle gravité, Droukdel ne sait pas qu'ilsigne son arrêt de mort. De fait, le massacre projeté met en péril nonseulement les intérêts stratégiques de la France, mais aussi ceux

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UNELU SUR LA TOILE

de l'Algérie qui abrite l'état-major d'AQMI. Ces deux pays ne veulentsurtout pas que les hostilités reprennent entre le Mali et la CMA carelles risquent de précipiter la fin du mandat de la MINUSMA souhai-tée par les États-unis. C'est ainsi que l'ordre est donné de liquiderphysiquement le chef d'AQMI avant qu'il ne retourne en Algérie. Ordreexécuté par les forces spéciales françaises le 3 juin.

Samerou Diallo

CORRUPTION FLAGRANTE DES POLICIERS AU NI-VEAU DE LA FRONTIEREAJCAD porte plainte auprès du Directeur Regional de laPolice de SikassoEn visite de routune, le 30 juin 2020, au niveau des postes de contrôlede Heremakono, localité située à 45 km de Sikasso, l'équipe du Bu-reau de Plaidoyer Citoyen (BPC) de l'AJCAD à Sikasso a été désagrea-blement surpris de voir les policiers entrain de faire rentrer lesBurkinabés en violation des règles de Covid-19 et contre paiementd'une somme indue variant de 10.000 F à 20.000 F. Le paiement sefaisait sans delivrance de quittance aux interessés.Ayant été temoin occulaire de ces faits, le Cordinateur regional del'AJCAD, Ibrahim Sissoko a deposé une plainte au près du DirecteurRegional de la Police avec ampliation aux Ministères de la Sécuritéet de la Protection Civile , au Directeur General de la Police, au Pré-sident de l'Office Centrale de Lutte Contre la Corruption, au Gouver-neur de la Région de Mopti, au Procureur près du Tribunal de GrandeInstance de Sikasso.Voici en pièce jointe ladite plainte.NB: Le Bureau de Plaidoyer est une initiative du Projet sur la Justiceau Mali (MJP) en partenariat avec AJCAD-Mali , financé par USAID.

Nous sommes actuellement à #Tombouctou pour une série de cau-series éducatives et d’émissions radiophoniques interactives sur laCOVID19. Nos remerciements à Sankore Labs pour le soutien tech-nique et logistique. Ce projet est financé par Open Society Initiativefor West Africa (OSIWA) et mis en œuvre par IFE Mali et la @Coalitiondes jeunes contre la COVID19. #OSIWA #IFEMali #CJCOVID19 #Tombouctou #Mali

Gouvernorat de la Région de Kayes

LES MATERIELS D’ECLAIRAGES ET D’ASSAINISSE-MENTS POUR LA VILLE DE KAYES A TRAVERS LA MAI-RIE…….Cette donation est l’œuvre de l’association KAYES KAW KOUMAKANpour appuyer la mairie dans l’exécution de son plan d’assainissementet éclairage de la ville de Kayes.Les matériels sont composés de : 20 poubelles ,03 brouettes, 05pelles, 03 râteaux, 05 pics, 100 sacs vides et 100 lampadaires solairestous présentés au chef de l’exécutif régional ce matin 02 juillet dansl’enceinte du gouvernorat lors d’une cérémonie organisée à cet effet.Selon le président de l’association AKKK, les matériels d’assainisse-ments sont offerts à son groupement par le ministère de l’assainis-sement et du développement durable. Les lampadaires solaires sontréalisés par un de leur de la diaspora en la personne de monsieurIbrahim KEBE.AKKK rassure de travailler avec la mairie pour effectuer des travauxd’installations de ces lampadaires à travers la ville de Kayes et, re-mercie infiniment le gouverneur de région pour son appui constantà l’endroit de l’association dans le cadre de la mise en œuvre de sesactivités de développement de la ville de Kayes.

Pan African Music

Le 30 juin 1960, tout le Congo, et en particulier sacapitale – Léopoldville, danse le cha-cha de l’in-dépendance. Mais les nuages ne vont pas tarder às’amonceler dans le ciel congolais. Le premier ministre, Patrice Lu-

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UNELU SUR LA TOILE

mumba, en fera les frais. Son nom reste depuis gravé dans les mé-moires, et dans les chansons qui racontent sa douloureuse histoire.

RFI

Quelles leçons tirer des épidémies ? Pour ce der-nier épisode de "Petites et grandes histoires desépidémies", Caroline Lachowsky interroge l’anthropo-logue Frédéric Keck, du CNRS, qui vient de publier "Les sentinellesdes pandémies, chasseurs de virus et observateurs d’oiseaux auxfrontières de la Chine" aux éditions Zones sensibles.

Jeune Afrique

Ce 1er juillet devait marquer le début du passagesous souveraineté israélienne d’une partie de la Cis-jordanie. Mais face à la réprobation générale et auxrisques d’embrasement, Benyamin Netanyahou semble contraint derepousser l’échéance.Le président congolais Denis Sassou Nguesso a discrètement reçu àOyo les opposants centrafricains François Bozizé et Karim Meckas-soua. Voici les détails exclusifs d'une médiation visant à apaiser leursrelations avec le chef de l'État Faustin-Archange Touadéra.

Chodi Ag

REPUBLIQUE DU MALIUN PEUPLE - UN BUT - UNE FOIRégion de MénakaPlateforme des Mouvements du 14 Juin 2014 Coordination régionale de Ménaka

Communiqué N ° 004 du 1er juillet 2020 La Plateforme des Mouvements du 14 juin 2014 d'Alger porte à laconnaissance de la population de Ménaka que dans la nuit du 30 juin2020, un voleur a été appréhendé et mis à sa disposition. La plate-forme à son tour a remis l'individu à la Police Nationale aux fins decontinuer les enquêtes. Toutefois, la plateforme demande à la population de Ménaka d'êtrevigilante, par la même occasion, elle met en garde toutes les per-sonnes et tous les individus impliqués ou soupçonnés d'être impli-qués de près ou de loin dans de telles pratiques ignobles et indignesqui n'honorent ni leurs personnes, ni leurs familles, ni leurs com-munautés encore moins la région, de cesser immédiatement ces pra-tiques qui sapent tout développement, faute de quoi la plateformese réserve le droit de prendre les mesures nécessaires pour mettrefin à ces actes qui empêchent aux paisibles populations de vaquerlibrement à leurs occupations. La plateforme reste disponible, engagée et déterminée pour la sé-curité et la stabilité des populations dans la région de Ménaka confor-mément à son combat républicain de tous les jours. Ménaka, le 01 juillet 2020 Le CoordinateurColonel Mohamed AG BACHAR Dit Hamad Bachi

Gouvernement du Mali

Présidence de la République | SEM Ibrahim Boubacar Keita a regagné Bamakoaprès sa participation au #Sommet #G5 #Sahel à #Nouak-c h o t ten MAURITANIE.Le Président de la République, SEM Ibrahim Boubacar Keita a regagnéBamako ce Mercredi 1er Juillet 2020 en début d’après-midi. Le chefde l’Etat a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier MinistreDr Boubou Cissé.

Sputnik France

#SputnikInterview | Assassinat du Président al-gérien Boudiaf: la journaliste Hadda Hazem affirmeque des responsables de médias étaient au courantde l’assassinat avant qu’il ne se produise. Elle rapporte sur Facebookune «prophétie» de son ancien rédacteur en chef qui contredit lathèse officielle.

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UNELU SUR LA TOILE

Yaya Yossi

PAYS DOGON/BANKASS: Plusieurs villages atta-qués ce jour 01/07/2020 dans la commune de Toriet Diallassagou:Des hommes lourdement armés, appartenant à une milice peulheont attaqué les villages de Gouari, Djimiton, Pangadougou et DiallayeKana.L'attaque a commencé à 15H et le détachement de l'armée, basé àSokoura, a été alerté mais jusqu'à à 18H elle n'est pas arrivée surles lieux laissant les assaillants se livrer à des vindictes populairesdont le bilan n'est pas encore connu.Nous y reviendrons.

Demeleaks

●La désinvolture est flagrante devant cettebanque de la place à Bamako:Armes rangées, les yeux rivés sur le " so-billet" et lavie est belle.●En 2013, Quand les djihadistes défonçaient à Konna nos lignes deDéfense , un ami médecin m'a rapporté que certains militaires bu-vaient tranquillement leur thé sur la ligne de front (des soldats mortsportaient des tapettes "babis").

FRANCE 24

#Turquie Quatorze siècles après sa construction,Sainte-Sophie déchaîne toujours les passions. Lesort de l'ancienne basilique, devenue mosquée puismusée, est entre les mains du Conseil d'Etat turc, qui devait rendrece jeudi sa décision sur son statut.Le président #Erdogan souhaite sa reconversion en mosquée

Ammy Baba Cisse

HAIDARA a parlé « Je pense que la démission du Président IBK etson régime n'est pas une solution pour le Mali actuel.Je ne soutiens pas non plus les gens qui exigent la démission deIBK. Pour moi la solution a cette crise c'est le dialogue et non la dé-mission. Le régime doit dialoguer avec les candidats mécontents desrésultats législatifs et les enseignants pour trouver une solution adé-quate. Je gère des situations de crise du pays en cachette et Dieuest témoin. Cependant, je n'ai jamais dit que j'ai pas mangé l'argent d'un richemais je suis jamais parti quémander à la porte d'un homme riche,vous pouvez demander le Président de la République. Dieu seul mesuffit !!" Dixit Ousmane Cherif Haidara à la conférence du HautConseil Islamique. Traduit et Source : MALI_AFFAIRAGE Allons au-delà des émotions !

La CFR dénonce l’amalgame que fait le M5-RFP en associant la li-bération de Soumaila Cissé à la déstabilisation du pays.

La CFR accueille avec étonnement et déception, le contenu du do-cument du M5-RFP dévoilé hier Mercredi.

Quand j’écoute cette solitaire vieille dame, j’ai envie de vomir. Elle areconnu avoir fait des choses indignes, illégales et anticonstitution-nelles.

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UNELU SUR LA TOILE

Ne refusez pas la générosité des autres. Dieu même vous en voudraitpour cela. Que le Tout Puissant soit notre guide et notre boussole.

Larmes des pauvres

#Mali selon les médias locaux, le bilan provisoirede l'affrontement entre la milice dan na amassagouet un groupe à #Gouari dans le cercle de #Bankassest de 25 morts du côté de la milice. Plusieurs affrontements com-munautaires ont été signalés ce 1/07

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MALIKILÉ - N°638 du 03/07/2020 Quotidien d’information et de communication 11

BREVES

Très houleuse, la dernière rencontre de la COFOP l’a été. La fauteincombe pour beaucoup à une manœuvre dangereuse du PremierMinistre Boubou Cissé pour la composition du nouveau gouver-

nement. En catimini, il est accusé d’avoir pris deux CV au nom du re-groupement à l’insu de la majorité des membres. Cet acte considérécomme une tentative de déstabilisation de la COFOP au profit de sesintérêts égoïstes a été rejeté hier par les 98% des membres. De ce fait,ils estiment que les CV déposés en catimini par le Dr Amadou AbdoulayeSy à la demande du PM ne les engagent en rien, comme atteste le com-muniqué qui a sanctionné la rencontre hier. Pour les plus remontés,cette manœuvre de Boubou Cissé doit avoir une suite dans les prochainsjours. A cet effet, certains estiment que la Cofop doit quitter la majoritéprésidentielle pour indiquer au PM qu’elle n’a pas été créée pour desportefeuilles ministériels, mais plutôt pour la défense des préoccupa-tions du peuple. D’autres estiment qu’il est prématuré de parler de gou-vernement sans une réponse adaptée aux préoccupations du peupleexprimées les 5 et 19 juin 2020. A l’interne, selon plusieurs associationsmembres, des sanctions ne sont pas à exclure contre les fautifs s’ilsne se ressaisissent pas. ‘’ Il est inadmissible que celui qu’on considèrecomme un doyen puisse profiter de cette position pour vendre le re-groupement pour son seul intérêt. Nous savons qui vaut quoi. Nousn’avons aucun problème à ce que les gens aillent négocier des postesau nom de leurs partis. Pour ce qui concerne la COFOP, nous n’allonsjamais accepter que cela se fasse sur notre dos’’, a déclaré un respon-sable d’une association. Seront-ils exclus ? En attendant, la Cofop esttrès claire. Pas de participation à un gouvernement d’union nationalesans une réponse aux préoccupations du peuple. C’est dire que les joursprochains s’annoncent riches en rebondissement.

Issa Tandia

Manœuvre dangereuse de BoubouCissé pour la composition du gouvernement : La COFOP va-t-elle rejoindre le M5-RFP ?

Des hommes lourdement armés non identifiés ont attaqué quatrevillages dogons hier 1er juillet dans le cercle de Bankass, régionde Mopti. Lors des hostilités 30 personnes ont été tuées selon

des sources concordantes.30 morts c’est le bilan provisoire des attaques coordonnées dans quatrevillages du cercle de Bankass hier 1er juillet. L’information a été confir-mée par plusieurs sources locales et militaires confidentielles jointespar nos soins. Des dégâts matériels « immenses » ont été égalementenregistrés dans les localités ciblées.« Les assaillants sont arrivés de la zone de Baye vers la frontière duBurkina Faso, hier vers 16h. Ils étaient dans 4 pick-up, deux tricycleset plusieurs motos », témoigne un enseignant chercheur basé à Ban-diagara cercle voisine de Bankass.Les attaques simultanées ont eu lieu dans quatre villages dogons ducercle de Bankass. Il s’agit des localités de Gouari, Djimdo, Panga Doug-pou, Dialakanda, toutes des localités occupées par des dogons.Une source militaire jointe au téléphone a confirmé les attaques simul-tanées sans préciser le bilan. Notre source nous a transféré un messagequi circule dans des groupes WhatsApp de l’armée. « Gouari, communerurale Tori, Cercle Bankass aurait été attaqué par des hommes armésnon identifiés dans la nuit du 01 au 02 juillet 2020 vers 22 h. Les dozospartis pour défendre le village auraient subi d’énorme perte en vie hu-maine et moyens matériels. Aucun bilan fiable n’est pour l’instant dis-ponible », peut-on lire sur le message de l’armée.Joint au téléphone un habitant de Gouari qui participe à l’enterrementdes morts a accepté de témoigner sous anonymat. 15 personnes ontété tuées dans son village. « Bon l’attaque de Gouari a commencé vers16h. Les assaillants sont arrivés à bord des pick-up et plusieurs mots.Ils étaient deux par moto. Ils ont commencé à tirer sur les villageoisnon armés sans distinction », raconte notre source qui rassure qu’il n’ya pas eu de pertes en vies humaines du côté des enfants et des femmes.Un camp des Famas est situé aux alentours de 20 km des villages at-taqués. Selon nos sources l’armée malienne est arrivée à Gourari à 22Haprès que les combats ont cessé. Une psychose générale s’est installéedans les villages attaqués. En attendant l’armée participe à l’enterrementdes morts.

Mohamed Salaha

Mopti : Trente personnes tuées dansdes attaques de quatre villages dogons dans le cercle de Bankass

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°638 du 03/07/202012

BREVES

La rencontre de Nouakchott intervient dans un contexte interna-tional marqué par des développements majeurs, notamment lapersistance des attaques terroristes au Sahel et la détérioration

de la situation sécuritaire en Libye. Pour les dirigeants du G5, les risquessont réels sur la stabilité au Sahel et dans la sous-région. Selon eux,cette stabilité est aussi mise à rude épreuve par la pandémie de laCovid-19, dont l’impact économique et social se fait déjà cruellementsentir. Après avoir examiné la mise en œuvre de la Feuille de route dePau en lien avec l’évolution de la situation dans l’espace du G5 Sahel,les Chefs d’Etat ont salué les efforts accomplis par l’ensemble des ac-teurs aussi bien des États sahéliens que de leurs partenaires interna-tionaux. Les Chefs d’Etat du G5 Sahel ont plaidé pour un engagementmilitaire accru de la Communauté internationale dans la lutte globalecontre le terrorisme au Sahel.Ils ont exprimé leur reconnaissance à l’égard de l’appui apporté par laFrance et les Etats-Unis, ainsi que celui de la MINUSMA au bénéfice dela Force conjointe du G5 Sahel. Ils ont salué les perspectives de dé-ploiement des premiers soldats de la Force Takuba à l’été 2020, d’unebrigade de la Grande Bretagne en appui à la MINUSMAen 2020, et d’uncontingent de3 000 hommes de l’Union africaine. Par la même occasion,les Chefs d’Etat ont apprécié la mise à disposition du Mali, du BurkinaFaso et du Niger, d’un soutien en vue de participer à la sécurisation desTrois frontières de la Zone Liptako. Les Chefs d’Etat ont convenu que leprochain Sommet se tiendra courant 2021 dans un pays du G5 Sahel.

G5 Sahel : Vers un engagement militaire accru ?

Idrissa Seck ne sera pas candidat en 2024. Du moins d'après sespropres dires. Le président de Rewmi qui se prononçait sur le troi-sième mandat de Wade, avait fait une surprenante annonce qu'il a

sans doute oubliée. Il avait, en effet, fixé sa retraite politique à l'âge de63 ans, c'est-à-dire en 2022.

Présidentielle 2024 au Sénégal : La déclaration qui "disqualifie"Idrissa Seck

Quelques conseils pour lutter contre les accidents de la circulationroutière élaborés par l'Agence Nationale de la Sécurité Routière(ANASER). Madame Doumbia Diadji Sacko (DDS) et son équipe

invitent les usagers aux respects et à l'adoption de ces conseils pourun Mali accident zéro.Rester concentré sur la routePour être en pleine possession de vos moyens et garder votre concen-tration sur la route, respectez scrupuleusement le code de la route etsuivez nos conseils :1 - Evitez de boire de l’alcool avant de prendre le volant.N’utilisez pas votre téléphone, que ce soit pour envoyer un message,consulter Internet ou décrocher : même en kit mains-libres, votre at-tention est davantage focalisée sur la conversation que sur votreconduite, et vous risquez un accrochage. De même, garez-vous avantde manipuler votre GPS : le temps de régler votre itinéraire, vous ne re-gardez pas la route.2 - Si vous prenez des médicaments, faites attention aux pictogrammesprésents sur les boîtes : certains traitements peuvent comporter desrisques pour la conduite.Faites une pause au moins toutes les deux heures, et si vous ressentez

de la fatigue, n’hésitez pas à vous arrêter pour faire une sieste : la som-nolence multiplie par 8 le risque d’accidents !Prendre ses précautionsAvant de prendre le volant, n’hésitez pas à appliquer les précautionssuivantes :3 - Prendre garde aux prévisions météorologiques et aux conditions decirculation.Equiper le véhicule en fonction de la saison (adapter les pneus en hiver).Avoir une lampe de poche qui fonctionne dans la voiture en cas de pro-blème la nuit.S’équiper d’une trousse de secours (couverture de survie, compresses,ciseaux, etc.).Faire régulièrement le tour de la voiture pour vérifier l’état des niveaux(huile, liquide de refroidissement, freins, lave-vitre…), la pression etl’usure des pneus (y compris la roue de secours !), les éclairages (phares,feux de croisement, clignotants…) et l’état des essuie-glaces.

Sécurité routière : Comment éviterl’accident de circulation ?

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MALIKILÉ - N°638 du 03/07/2020 Quotidien d’information et de communication 13

BREVES

L’adoption a été faite dans l’après-midi du lundi 29 juin dernier. Lesquinze membres du Conseil de sécurité ont décidé à l’unanimitéde renouveler d’une année supplémentaire le mandat de la MI-

NUSMA qui court ainsi jusqu’en juin 2021. Pratiquement, la missionconserve également le même effectif soit 13 289 militaires et 1 920 po-liciers. Le budget de la mission a même été revu légèrement à la haussepassant ainsi à 1,2 milliard de dollars, devenant la troisième opérationde maintien de la paix de l’ONU la plus coûteuse dans le monde aprèsle Soudan du Sud et la RDC. Notons que la MINUSMA reste aussi la mis-sion la plus dangereuse de l’ONU avec la mort d’environ 216 casquesbleus depuis le début de son déploiement en territoire malien, en juillet2013.Le texte adopté autorise la Mission multidimensionnelle intégrée desNations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) à utiliser tousles moyens nécessaires à l’exécution de son mandat. Par la résolution,le Conseil décide que la première priorité stratégique de la MINUSMAreste l’appui à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconci-liation au Mali par les parties maliennes, ainsi que par les autres acteursmaliens concernés. Pour l’ONU, la priorité de l’application de ce textereste le désarmement de tous les ex-combattants et le rétablissementde l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, particu-lièrement dans le septentrion. Toujours selon le texte, il est décidé quela deuxième priorité stratégique de la MINUSMA est de faciliter la miseen œuvre par les acteurs maliens de la Stratégie de stabilisation ducentre du Mali, de manière globale et sous-direction politique, en vuede protéger les civils, de réduire les violences intercommunautaires etde rétablir l’autorité de l’Etat, la présence de l’Etat et les services sociauxde base au centre du Mali, par la mise en œuvre des tâches qui lui sontconfiées.

CRAINTE D’UN NOUVEAU FRONT TERRORISTELes Chefs d’État ont néanmoins noté la persistance d’un second frontdans la zone du Lac-Tchad au Niger et au Nigeria et un renforcementdes capacités terroristes locales dans ces zones, remettant en causeles résultats obtenus lors de l’opération « Colère de Boma ». Ils ont éga-lement noté l’extension de la menace terroriste en direction de la Côted’Ivoire suite à l’attaque récente de la garnison ivoirienne de Kafolo. Ilssont tous unanimes que le renforcement des capacités militaires desEtats se poursuit et demeure crucial.

Fama

MINUSMA : Un nouveau mandat d’un an

Les Chefs d’État des pays membres du G5 Sahel et le Président dela République française se sont réunis le 30 juin 2020 à Nouak-chott, en Mauritanie. Ils ont fait le point de la mise en œuvre de

la feuille de route convenue lors du Sommet de Pau (France), tenu le13 janvier 2020.Evaluation de la situation au SahelIls ont en outre évalué la situation au Sahel. Aux termes des travaux,les chefs d’Etat ont exprimé leur préoccupation face à l’expansion de lamenace terroriste dans la sous-région et ont souligné l’urgence d’uneaction collective et énergique en vue de l’éradiquer.Dynamisation des PCMSIls ont noté avec satisfaction la dynamisation progressive du cadred’échange, d’analyse et d’exploitation coordonnée des renseignementsà travers le processus d’institutionnalisation de Plateformes Nationalesde Coopération en Matière de Sécurité (PCMS). Les Chefs d’Etat du G5Sahel ont salué l’engagement des effectifs supplémentaires de la ForceBarkhane au cours du dernier semestre et l’opérationnalisation du Mé-canisme de Commandement conjoint facilitant la coordination entre laForce conjointe du G5 Sahel et la Force Barkhane.Des opérations fructueuses dans la zone des Trois frontièresIls se sont félicités de la reprise des opérations soutenues dans la zonedes Trois frontières, et les succès enregistrés par les forces nationales,la Force conjointe et les forces internationales.CHEF AQMI NEUTRALISEIls ont salué la neutralisation du chef d’AQMI le 3 juin 2020 dans le sec-teur de Tessalit par la Force Barkhane et ses alliés.PLAN D’ACTIONS CEDEAOLes Chefs d’Etat saluent également l’adoption par la CEDEAO d’un pland’actions prioritaires 2020-2024 pour éradiquer le terrorisme dans l’es-pace CEDEAO. Ils encouragent sa mise en œuvre effective et saluentles concertations avec les parties prenantes.Les Chefs d’Etat apprécient grandement, dans le cadre de ce plan d’ac-tions, la mise à disposition du Mali, du Burkina Faso et du Niger, d’unsoutien en vue de participer à la sécurisation des Trois frontières de laZone LIPTAKO.

« Crise malienne » Lutte contre le terrorisme : Les chefs d’État du G5Sahel et leurs partenaires pour unemeilleure cohérence dans les opérations

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°638 du 03/07/202014

BREVES

Le monde de la conspiration semble prendre le dessus dans les re-lations professionnelles et même à une échelle extrême. Deux se-maines après la mort douteuse et brutale du régisseur Oumar

Poudiougou, le vent de la justice souffle vers d’autres responsables hié-rarchiques des Impôts.Des sources judiciaires rapportent que des enquêtes sont en cours pourélucider cette mort brusque du régisseur qui venait à peine de faire sonaudition au Pôle économique de Bamako. Ce jour, ajoute notre source,il a fourni beaucoup d’éléments dans le bureau du juge d’instruction.L’évolution de ce dossier est aux portes de ses chefs avec lesquelsOumar Poudiougou serait resté jusqu’à 22h au bureau dans la soirée du17 Juin 2020. Dans la marche de cette justice implacable, nos sourcesévoquent que le Directeur Général des Impôts aurait été écouté par leCommissariat du 6ème arrondissement, sur instruction du Procureur.Le défunt régisseur s’est-il suicidé ou a-t-il été empoisonné ?C’est pour faire la lumière sur cette question et tant d’autres que lesenquêtes sont ouvertes depuis le vendredi, 19 Juin 2020. Selon nos in-formations, le Directeur Général, Mathias Konaté, son adjoint OumarBilal Maiga et le chargé des affaires générales Sékou Koné, auraientvoulu rencontrer le département des finances et le premier ministreBoubou Cissé.Mais l’heure n’est pas à cette ambiance. Boubou Cissé et toute la chaînene souhaiteraient nullement se retrouver mêlés ou cités dans une affairede suicide. Aussi, la tension sociopolitique politique ne favorise per-

Direction Générale des Impôts : L’étau se resserre-t-il sur les premiersresponsables?

Cette aide, mobilisée au titre du fonds fiduciaire d’urgence del’Union Européenne pour l’Afrique, est destinée à appuyer les ef-forts en la matière des pays de la région, dans le cadre de nou-

veaux programmes et d’autres en cours, a précisé la Commissioneuropéenne dans un communiqué.« La prospérité et la sécurité de l’Union européenne sont étroitementliées à celles du Sahel », a expliqué la Commissaire européenne chargéedes partenariats internationaux, Jutta Urpilainen, précisant que les nou-veaux programmes approuvés au titre du fonds fiduciaire pour l’Afriquese concentreront sur le renforcement de la résilience, de l’emploi et lastabilité dans la région du Sahel et du lac Tchad, tout en contribuant àla réponse à apporter à la pandémie de coronavirus. Plus précisément,15 millions d’euros supplémentaires sont destinés au Mali, 15 millionsau Niger, 8 millions à la Guinée, 7 millions au Burkina Faso, 4,25 millionsau Tchad et plus de 3,26 millions au Sénégal.

Sahel : L’UE a annoncé l’octroi de 52,5 millions d’euros d’aide supplémentaire…

sonne. Ce dossier de suicide serait consécutif à l’affaire des fonds com-muns, des primes et pénalités de 2015 à nos jours. Des retraités nousont confié et confirmé que depuis leur retraite, ils n’ont pas touché leurfonds.Nous y reviendronsSource: Figaro du Mali

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°638 du 03/07/202016

ACTUALITEACTUALITE

Il faut noter que cette remise de don estcomposée de masques chirurgicaux et la-vables et de gels hydro alcooliques.

A l’entame de la cérémonie, le DG, Moussa Tié-moko Dao, a félicité la presse malienne pourle travail remarquable en cette période parti-culière marquée par la crise sanitaire et lemaintien, malgré tout, du processus d’infor-mation de la population. Pour cela, le groupe Canal+ voudrait rendre lapareille aux hommes de media, en cette sortiede confinement. « Il est très important pournous, dans le cadre de ce partenariat,après différentes actions de soutien et desolidarité que nous avons menées depuisle début de cette crise, de pouvoir fairece don aux femmes et hommes de lapresse écrite et parlée. Nous savons que

le monde est en train de se déconfinerprogressivement au Mali, officiellement.Nous avons entendu parler du 31 de cemois. Et, aussi, les pays de la sous-régionont déjà commencé, à priori. Il y aura desbrassages, le travail va se réintensifier.Nous avons tenu à doter la maison de lapresse ainsi que les associations faitièresde la presse, afin que nous puissions tousrester en bonne santé et que cela nepuisse pas impacter notre travail », a pré-cisé Moussa Tiémoko Dao. A l’en croire, ce don est composé de 2000 gelshydro alcooliques pour permettre à tout unchacun de se désinfecter les mains, et de 5000masques dont des masques chirurgicaux etaussi des masques lavables. Ces masquessont des produits de l’industrie locale. Dans

ses propos, le directeur général a indiqué quesa structure est résolument engagée pour fairela promotion de ce secteur cotonnier.Dramane Ali Koné, président de la maison dela presse, a salué ce geste qui permettra, sansnul doute, de protéger des milliers d’hommesde média. Ensuite, il a félicité le groupeCanal+ pour cet élan de solidarité et leur sensde professionnalisme à l’endroit des person-nels de l’information. « Le journalisme estun perpétuel risque sur le terrain, cesmasques permettront à ces soldats del’information de se prémunir et de fairesereinement leur travail », a-t-il dit.Par ailleurs, il a demandé un équipement desmaisons de la presse avec du matériel deCanal+ ; une demande partagée par le respon-sable dudit groupe qui promet une réponsedans un bref délai. Dans son allocution, Salif Diarra, président dela presse en ligne au Mali, a affirmé que « cegeste est celui d’un bon ami. Pour la pré-servation de la santé, il n’y a pas meilleurcadeau que cela. Il nous va droit au cœuret nous promettons d’en faire bon usageau cours de nos reportages ».On notait la présence d’une pléiade de jour-nalistes et de certains responsables de lapresse.

Ibrahim Sanogo

Canal+ accompagne les faitières de la presse :Un partenariat fécond !Dans le cadre de sa collaboration avec les hommes de médias, l’agence Canal+ a faitun don aux associations faitières de presse malienne, le jeudi 2 juillet, à son siège àHamdallaye. Ce geste est un témoignage éloquent de la bonne santé de la relationCanal+ et les journalistes.

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ACTUALITEACTUALITE

Le Premier ministre, Chef du Gouverne-ment, Dr Boubou CISSE, a présidé cemercredi matin au siège du Conseil Na-

tional du Patronat du Mali (CNPM), la céré-monie de lancement des remises de fondscomplémentaires à 500 micro-entreprises duvolet entreprenariat des jeunes non diplômésdu PROCEJ de la 4è vague.Outre le Secrétaire Général du Ministère del’Emploi et de la Formation Professionnelle, lacérémonie a enregistré la présence de plu-sieurs collaborateurs du Premier ministre, desresponsables du Département de l’emploi etde la formation professionnelle ainsi que dela Banque Mondiale.

185 295 jeunes maliens touchésdepuis 2004

Dans son exposé sur le processus ayantconduit à la sélection des 500 micro-entre-

prises, le Directeur Général de l’Agence pourla Promotion de l’Emploi des Jeunes, M. YayaDAO, s’est réjoui de la présence du Premierministre pour remettre personnellement cetimportant financement d’une enveloppe de150 millions FCFA aux jeunes promoteurs sé-lectionnés du PROCEJ. Il a également exprimésa gratitude à la Banque Mondiale et à l’Unitéde coordination du Projet.En introduisant sa présentation, M. DAO a rap-pelé que l’Agence pour la Promotion de l’Em-ploi des Jeunes est un Etablissement Publicà caractère Administratif créé par la loi n°03-031/AN-RM du 25 Août 2003 modifiée par laLoi n°2014-068/AN-RM du 31 décembre 2014.Placée sous la tutelle du Ministre en chargede l’Emploi, elle a pour mission de concourirà la création d’emplois pour les jeunes en mi-lieux urbain et rural, notamment en facilitantleur accès au marché du travail et au crédit.Le groupe cible de l’APEJ est donc constitué

de jeunes (hommes et femmes) âgés de 15 à40 ans y compris ceux de la diaspora. De 2004à 2019 dans le cadre de la mise en œuvre duProgramme Emploi Jeune (PEJ) et grâce auconcours de l’Etat et de plusieurs partenaires,les interventions de l’APEJ ont touché 185 295jeunes diplômés et non diplômés.Développer l’esprit d’entreprise et les capaci-tés entrepreneuriales chez les jeunes du MaliEn effet, dans le cadre de la mise en œuvre duVolet entreprenariat des jeunes non scolarisésou faiblement scolarisés du Projet de Déve-loppement des Compétences et Emploi desJeunes (PROCEJ), il était attendu de l’APEJ laformation de 10 000 jeunes en entreprenariatniveau 1 dont au moins 40% de femmes. Le2ème niveau de formation concernait 60% deces 10 000 jeunes du niveau 1 et était axé surune formation approfondie en entreprenariatet à leur encadrement pour l’élaboration deplans d’affaires simplifiés. Spécifiquement,15% de ces jeunes à former devraient être dessortants des dispositifs d’apprentissage (for-mel et non formel) de la Direction Nationalede la Formation Professionnelle (DNFP) et duFonds d’Appui à la Formation Professionnelleet à l’Apprentissage (FAFPA). Cependant,l’APEJ a atteint les indicateurs de départ duprojet avant la mise sur le marché du travaildes produits de la DNFP et du FAFPA. A la fa-veur de la revue à mi-parcours du PROCEJ, ila été ainsi décidé par a Banque Mondiale d’oc-troyer de nouvelles ressources à l’APEJ. C’estdans ce cadre qu’une partie de ces res-

Soutien aux micro-entreprisesdes jeunes de l’APEJ/PROCEJ :Le Premier ministre remet un financement de 150 millions de fcfa

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°638 du 03/07/202018

ACTUALITEACTUALITE

sources, soit 150 millions de Francs CFA a étéallouée pour l’accompagnement de micro-en-treprises fragiles portées principalement pardes femmes et des personnes handicapées.Les 500 entreprises ont été sélectionnéesselon un processus rigoureux et transparentpiloté par une commission avec des critèresprécis dont le genre (les femmes ont été fa-vorisées) et la situation de handicap notam-ment. Ainsi Kayes compte 56 entreprisesretenues, Koulikoro 48, Sikasso 58, Ségou 52,Mopti 56, Tombouctou 47, Gao 66, Kidal 22,Bamako rive gauche 71 et Bamako rive droite24.

3 615 entreprises subventionnées et 7 141 nouveaux emplois générés

A la suite du Directeur général de l’APEJ, celuide l’Observatoire National de l’Emploi et de laFormation (ONEF), M. Boubacar DIALLO a faitla synthèse de l’enquête de suivi des jeunesbénéficiaires des fonds d’appui à l’entreprena-riat de l’APEJ dans le cadre du PROCEJ. Il res-sort de ce résumé que la moyenne d’âge desjeunes promoteurs est de 30 ans. Aussi 72%d’entre eux sont en couple, 27,4% ont le ni-veau fondamental et 20,8% le niveau secon-daire technique. Il est intéressant de releverégalement que 29,5% des bénéficiaires n’ontaucun diplômé alors que 53,4% étaient en si-tuation de chômage avant l’intervention del’APEJ et du PROCEJ. Les secteurs d’activités

dominants sont le BTP, l’artisanat et le com-merce surtout chez les femmes. Le taux desurvie des entreprises accompagnées est de83,6%. Ce taux est jugé très satisfaisant.Au nom des 500 bénéficiaires qui totalisent enréalité plus de 7 000 emplois directs et indi-rects, Mme NIANG Aminata Kadri KEÏTA, quiévolue dans le secteur de l’agroalimentaire, aremercié le Président de la République, le Pre-mier ministre et l’ensemble des Autorités ainsique la Banque Mondiale, le PROCEJ et l’APEJpour ce programme qui a permis d’améliorerla vie de leur entreprise. Ivre de joie, elle a eul’honneur de recevoir le chèque géant de 150millions au nom de ses camarades.Détermination et engagement du Premier mi-nistreDans son allocution de lancement de cet im-portant programme de remises qui va touchertoutes les Régions du Mali, le Premier ministreBoubou CISSE a exprimé toute sa satisfactionde prendre part à cette cérémonie de remisede fonds complémentaires à 500 jeunes pro-moteurs de micro-entreprises fragiles dans lecadre du volet entreprenariat des jeunes nondiplômés du Projet de Développement desCompétences et Emploi des Jeunes (PROCEJ).Il a également félicité l’ensemble des struc-tures de l’Etat et les partenaires qui concou-rent à l’amélioration de l’employabilité desjeunes et à la création de conditions favorablesà l’auto-emploi. Dr Boubou CISSE a particuliè-rement salué les efforts de l’Agence pour laPromotion de l’Emploi des Jeunes (APEJ) et du

Projet de Développement des Compétences etEmploi des Jeunes (PROCEJ) pour l’exécutiondu volet «Entrepreneuriat des jeunes désco-larisés peu ou pas diplômés » qui va permettreà partir d’aujourd’hui à 500 jeunes défavorisésde bénéficier d’un fond d’amorçage pour sortirdu chômage à travers la création de leurs pro-pres entreprises.

Investir dans la jeunesse, tracerdes perspectives pour la paix

H Le Chef du Gouvernement a souligné que letaux de croissance de la population maliennefigure parmi les plus élevés de la sous-région: un taux intercensitaire de 3,6%. Aussi, a t-ilpoursuivi, la population malienne est majori-tairement constituée de jeunes : 53% des20,53 millions de Maliens ont moins de 18 ansselon les projections de 2020.Il en ressort donc, dira t-il, que la structure etla dynamique de la population pourraient êtreà l’origine d’une véritable bombe démogra-phique si les mesures, les politiques indiquéesne sont pas mises en œuvre : il urge d’investiren notre jeunesse. C’est fort de ce constat, quele Président de la République a hissé auxrangs des priorités l’épanouissement, la for-mation, l’emploi et l’entreprenariat des jeunes.Le Premier ministre a également souligné quele Chef de l’Etat a instruit au Gouvernementde créer les conditions pour améliorer l’em-ployabilité des jeunes et favoriser leur inser-tion socioprofessionnelle. Ainsi dans le cadre

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de la mise en œuvre de ces Hautes Instruc-tions, le Gouvernement de la République duMali, en partenariat avec le Groupe de laBanque Mondiale, a décidé de se tenir auxcôtés des jeunes entrepreneurs, en l’occur-rence ceux peu scolarisés, en leur apportantle concours financier nécessaire à la pérenni-sation de leurs entreprises. Le Premier minis-tre d’ajouter que cet appui vient à point nommédans le contexte d’un marasme économiqueinduit par les effets néfastes de la maladie àcoronavirus sur le secteur productif national.De ce fait, il est voulu comme une réponsecomplémentaire aux mesures de ripostes éco-nomique et sociale mises en œuvre par le Gou-vernement pour atténuer les méfaits de cettepandémie sur la vie de nos concitoyens.

L’entreprenariat, un défi de solidarité et de responsabilitésociale

En s’adressant aux récipiendaires, le Dr Bou-bou CISSE a indiqué que cet appui constitueune opportunité à saisir avec courage et ab-négation afin d’être utile pour eux-mêmes età leurs communautés respectives à travers lacréation d’emplois et de richesses. Il a appeléles jeunes à leur sens de la responsabilité enveillant notamment à une utilisation judi-cieuse des ressources ainsi mises à leur dis-position. Il a souhaité que les succès despremiers bénéficiaires puissent inspirer l’en-

semble de la jeunesse malienne et encouragerles partenaires techniques et financiers à ac-compagner le Gouvernement dans l’appui àd’autres jeunes. « Jeunes du Mali, ensembleinvestissons pour votre autonomisation !» aconclu le Premier ministre, Chef du Gouver-nement, sous un ban d’applaudissements desjeunes.

La Banque Mondiale au cœur de l’emploi-jeune

L'Association Internationale de Développe-ment (IDA - Groupe de la Banque mondiale) etl'Etat du Mali ont signé le 25 juillet 2014 unaccord de financement pour la mise en œuvredu Projet de Développement des Compétenceset Emploi des Jeunes (PROCEJ). Le projet estprévu pour une durée de 5 ans pour un mon-tant total de Soixante-trois millions (63 000000) USD. L'Objectif de Développement duProjet (PDO) consiste à « améliorer l’éducationet la formation pour l’employabilité et les pos-sibilités d’emploi créées par le secteur privépour les jeunes au Mali ». Ce projet s’articuleautour de trois composantes: (1) Education etFormation pour l’Employabilité; (2) Créationd’Emplois par le Secteur Privé pour les Jeunes;et (3) Renforcement des capacités institution-nelles et Gestion du Projet. De façon spéci-fique, le projet vise dans sa composante 2 àcréer des opportunités de création d’emploispour les jeunes à travers l’entreprenariat et

l’appui aux PME. Cette composante du Projetest structurée autour de 2 sous-composantesqui sont :Pour la mise en œuvre de cette sous-compo-sante 2.1, l’Agence pour la Promotion de l’Em-ploi des Jeunes (APEJ) a été retenue pourl’exécution du volet « Entrepreneuriat desjeunes déscolarisés peu ou pas diplômés)(2.1.a). Pour la mise en œuvre des activités depromotion de l’entreprenariat pour jeunes di-plômés, un cabinet privé sera recruté.Les résultats attendus sont : 10 000 jeunessont formés sur les concepts de base de l’en-treprenariat niveau 1 ; 60% de ces jeunes re-çoivent une formation approfondie enentreprenariat (niveau 2) ; 3 600 jeunes ontaccès au fonds de démarrage dont 40% defemmes. A la fin des formations de niveau 2,chaque jeune élabore un plan d’affaires sim-plifié. L’APEJ a déjà remis les kits aux troispremières vagues. A la faveur de la revue àmi-parcours, il a été décidé d’octroyer desfonds complémentaires à l’APEJ pour mettreen œuvre la vague 4 dont l’une des activitésphares est la remise de fonds complémen-taires à 500 micros entreprises fragiles. Lesjeunes ainsi sélectionnés recevront chacun unfonds complémentaire d’un montant moyen de300 000F CFA sous forme de subvention.

CICOM APEJ

ACTUALITEACTUALITE

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Les rapports émanant des représentantsdes organisations internationales dansnotre pays ne sont guère rassurantes. Et

pour cause : le secrétaire général de l’ONU,Antonio Guterres, a averti que des groupes dji-hadistes dans la région du Sahel, en Afriquedu Nord, exploitent la pandémie de coronaviruspour intensifier les attaques. Aussi, dans sondernier rapport, l’organisation, par le bureaude la coordination des affaires humanitaire desNations Unies (Ocha), note, entre autres : plusde 367 incidents ; 250 998 personnes dépla-cées (avril 2020) ; plus de 1,3 millions de per-sonnes en insécurité alimentaire sévère… Deson côté, le Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme, Madame Mi-chelle Bachelet, a indiqué que les violencesau Centre ont entrainé la mort de 580 per-sonnes depuis le début de l’année.Le chef des Nations-Unies a appelé à unemeilleure coordination entre les différentesforces anti-djihadistes combattant un ensem-

ble de groupes armés.« Les groupes terroristes profitent de la pan-démie de COVID-19 pour intensifier leurs at-taques et contester l’autorité de l’État danstoute la sous-région », a déclaré António Gu-terres. Il a noté que le problème était particu-lièrement aigu dans la zone connue sous lenom de triangle Liptako-Gourma, une zonefrontalière entre le Niger, le Mali et le BurkinaFaso.« Les preuves suggèrent également une coor-dination et une coopération accrues entre cer-tains des groupes terroristes opérant dans toutle Sahel, de la Mauritanie au bassin du lacTchad », a-t-il déclaré. « La situation désas-treuse dans la région du Sahel est encore ag-gravée par la propagation de la pandémie deCOVID-19 en Afrique, avec des groupes terro-ristes qui l’exploitent à des fins de propagandeet d’action, avec un impact potentiel grave surla région », a ajouté le Secrétaire général.En raison de la pandémie, qui a entraîné la fer-

meture de la frontière entre le Mali et la Mau-ritanie, les opérations de la soi-disant forceanti-djihadiste du G5-Sahel ont été suspen-dues.« L’impact de la pandémie sur la capacité dela Force interarmées et des forces internatio-nales à mener des opérations dans les mois àvenir est difficile à déterminer à ce stade etdevra être soigneusement et continuellementévalué », a déclaré António Guterres. Le rap-port du secrétaire général sur les récents dé-veloppements en matière de sécurité dans larégion du Sahel a souligné que « le nombre depersonnes décédées des attaques terroristesa quintuplé depuis 2016, avec plus de 4.000décès signalés en 2019 par rapport à environ770 décès en 2016 ». Depuis novembre, la réa-lité sur le terrain “a été marquée par une dé-térioration de la situation sécuritaire au Maliet dans la région du Sahel, caractérisée parune augmentation des attaques terroristes deplus en plus complexes, ciblant principale-ment les forces armées et de sécurité”, selonle rapport.

Guterres a appelé à “une meilleure coordination entre les différentes forces et uneclarté en ce qui concerne lecommandement et le contrôle”.

Dégradation de la situation sécuritaire au Mali : L’ONU tiresur la sonnette d’alarme

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ACTUALITEACTUALITE

Outre les différentes armées nationales et lesforces du G5 déployées dans la région duSahel, la région compte également une forcefrançaise de 5.100 hommes et un groupe demaintien de la paix de l’ONU de 15 000 mem-bres. Une nouvelle force internationale estégalement lancée à la suite d’une initiativefrançaise et baptisée Takuba, qui regroupe desforces spéciales de différents pays.

Plus de 350 violations des droits humains-Près de 400. 000enfants privés d’école

En effet, selon l’Ocha, la dernière semaine dumois de mai a été particulièrement meurtrièredans la région de Mopti. Elle a été marquéepar une recrudescence des incidents sécuri-taires dans les cercles de Koro, Bandiagara,Bankass et Douentza : « Selon les informa-tions recueillies auprès des partenaires, aumoins 68 personnes civiles seraient tuées aucours d’attaques ayant conduit à de graves vio-lations des droits de l’homme durant cette se-maine. A cela s’ajoute un accident causé parun engin explosif survenu dans le cercle deDouentza et ayant fait huit morts civils et unetrentaine de blessés dont cinq graves ».Au niveau national, 367 incidents constituant,

indique le rapport, des violations des droitshumains -dont des atteintes au droit à la pro-priété, au droit à l’intégrité physique, au droità la vie, à la liberté et à la sécurité des per-sonnes, à l’accès aux services sociaux de baseainsi que des déplacements forcés de popu-lations- ont été enregistrés en mai 2020. Cecireprésente une détérioration de la situation deprotection comparativement aux mois de fé-vrier, mars et avril où 144 incidents, 351 inci-dents et 332 incidents ont été respectivementdocumentés. « Plus de 75% des incidents rap-portés en mai (soit 282 incidents) ont eu lieudans les régions de Mopti (175 cas) et deSégou (107 cas), au Centre du pays. Les autresincidents se sont déroulés dans le Nord dupays dans les régions de Gao (47 cas), Tom-bouctou (30 cas) et Ménaka (8 cas) », précise-t-il.Le nombre de personnes déplacées internes aatteint son niveau le plus élevé au cours dessix dernières années.Le rapport indique que le nombre de personnesdéplacées internes (PDI) est passé de 207 751personnes en décembre 2019 à 250 998 enavril 2020, soit une augmentation de 43 247personnes selon les données de la matrice desuivi des déplacements (DTM). Les enfants re-présentent 58 pour cent des PDI et les filles

et les femmes 54%. Plus de la moitié des per-sonnes déplacées vivent dans des sites spon-tanés. Le nombre de PDI a atteint son seuil leplus élevé depuis 2013 : « Cette augmentationest due à une recrudescence de la violence etdes conflits variés dans les régions de Mopti,Ségou, Tombouctou, Gao et Ménaka et dans labande frontalière entre le Mali, le Burkina Fasoet le Niger. Plus de 65% des PDI vivent dansles régions de Mopti (102 481 PDI) et de Gao(62 633 PDI).Au total, 97% des PDI se sont déplacées enraison de l’insécurité liée au conflit dans leurlocalité d’origine ou voisine selon le rapportDTM d’avril 2020. Certains déplacements dusà la crise alimentaire et à l’impact économiquerelatif au conflit sont également à signaler de-puis les régions du centre et du nord vers lesgrandes villes desdites régions et celles dusud où les opportunités socio-économiquessont moins limitées ».Suite à une enquête menée auprès des mé-nages déplacés par les équipes chargéesd’analyser les données de la DTM, environ 75%des PDI ont exprimé leur intention de retourtandis que 25% souhaitent rester sur place.La majorité des PDI conditionnent leur retourà une amélioration de la situation sécuritaire,économique et alimentaire dans leurs localités

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ACTUALITEACTUALITE

d’origine.Toujours selon l’Ocha, la grande majorité desménages enquêtés ont perdu leur autonomi-sation et vivent désormais d’aides et de donshumanitaires (49%), d’aides des communautéset/ou de tierces personnes (30%). La majoritédes PDI enquêtées ont indiqué comme besoinsprioritaires les vivres, les abris, les emplois etl’accès aux activités génératrices de revenus :« La plupart des PDI ont un accès limité auxservices sociaux de base comme l’éducationet les soins de santé. Les résultats de l’en-quête précitée révèlent que 66 pour cent desenfants des PDI ne fréquentent pas l’écoledans les cercles d’Ansongo, Bourem, Gao,Niono, Ségou et Gourma-Rharous principale-ment faute d’écoles disponibles sur place (37pour cent) ou à cause de la fermeture desécoles (24%) ».Concernant l’accès aux structures sanitaires,les résultats de l’enquête montrent que plusde la moitié (68 pour cent) des services médi-caux se trouvent en dehors des lieux d’accueil.Les sites se trouvant dans les cercles duGourma Rharous, Gao, Niono, San, Bourem etTombouctou sont les plus touchés. D’où la né-cessité de prioriser et de renforcer rapidementles services médicaux au niveau de ces diffé-rents cercles en cette période de pandémie deCOVID-19.

580 personnes tuées depuis janvier dans le Centre

Les violences au Centre ont entrainé la mortde 580 personnes depuis le début de l’année,a indiqué le Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l’Homme, Mme MichelleBachelet…Ces tueries de civils interviennent dans un cli-mat de «détérioration de la situation en ma-tière de sécurité et d’impunité généralisée quisapent les efforts de protection des civils ».Selon la cheffe des droits de l’homme del’ONU, les milices appartenant à la commu-nauté peule ont été responsables d’au moins71 de ces incidents violents, entraînant la mortde 210 personnes, tandis que celles issues dela communauté Dogon ont perpétré 12 at-taques, faisant au moins 82 morts.Du 1er janvier au 21 juin 2020, la Mission mul-tidimensionnelle intégrée de stabilisation (MI-NUSMA) a documenté 83 incidents deviolences inter- communautaires dans la ré-

gion de Mopti, dans le centre du pays. Et cesactes de représailles interviennent alors queles violents conflits entre les communautésPeul, principalement des éleveurs, et Dogon,principalement des agriculteurs et des chas-seurs, ont augmenté ces derniers mois. Dansce climat de défiance, ces milices communau-taires, initialement formées pour défendre lescommunautés, deviennent « de plus en plusviolentes et sont impliquées dans des attaquescontre d’autres communautés ».Selon Mme Bachelet, ces attaques intercom-munautaires ont également été alimentées etinstrumentalisées par Al-Qaïda au MaghrebIslamique, l’Etat islamique dans le Grand Sa-hara, le Groupe de soutien à l’islam et aux mu-sulmans et par d’autres groupes arméssimilaires ou affiliés. Ces groupes ont été res-ponsables de 105 atteintes aux droits humainsdont 67 morts depuis le début de l’année dansla région de Mopti, selon la MINUSMA. Lesdonnées documentées par la Division desdroits de l’homme de la MINUSMA, montrentque ces groupes ont été responsables, depuisle début de l’année, de 105 atteintes aux droitshumains dans la région de Mopti, notammentla mort de 67 personnes.Dans ce climat de terreur où la population estprise dans l’étau, des individus ont égalementété enlevés, contraints de rejoindre des milicescommunautaires ou déplacés. « Les assail-lants visent clairement à infliger des dom-mages importants et durables auxcommunautés, en incendiant des maisons, enpillant des biens et des greniers et en tuantou en volant du bétail», détaille le Haut-Com-missariat des Nations-Unies aux droits del’homme (HCDH). Ces exactions interviennentalors que ces groupes armés ont accru leurprésence dans les régions du centre du Maliet alors qu’ils continuent d’être aussi mis endifficulté dans le nord du pays par les forcesnationales et internationales. De leur côté, desmembres des Forces de défense et de sécuritémaliennes (FDSM) envoyés dans la région pourlutter contre la violence communautaire et desgroupes armés ont eux-mêmes été impliquésdans des violations des droits humains, ciblantprincipalement, selon l’ONU, des membres dela communauté peule.A ce stade de l’année, la MINUSMA a recensé230 exécutions extrajudiciaires, sommaires ouarbitraires attribuées à des membres desFDSM dans les régions centrales de Mopti et

Ségou.47 de ces morts, survenues en mars 2020,sont attribuées aux forces de défense et desécurité maliennes « agissant probable-ment sous le commandement de la Forceconjointe du Groupe de cinq pays du Sahel (G5Sahel) », relève le communiqué de l’ONU.

L’Impunité dénoncée

Des cas de disparitions forcées, de torture etd’autres traitements cruels, inhumains ou dé-gradants, d’arrestations arbitraires et de des-truction de plusieurs biens ont également étédocumentés. « Le cercle vicieux des attaquesde représailles entre les milices Dogon et Peul,couplé aux violations et abus commis par lesForces de défense et de sécurité maliennes etles groupes armés, a créé une situation d’in-sécurité chronique pour la population civile,qui ne peut pas compter sur la protection desforces maliennes », a fustigé Mme Bachelet,ajoutant que « cela doit cesser ».Plus largement, toutes ces violations et abusont été perpétrés dans un contexte d’impunitécriard. « Cette absence de reddition decomptes continue de saper la confiance de lapopulation dans les institutions de l’État, lesgens comptant sur les milices et les groupesarmés pour leur assurer la sécurité », regrettele HCDH qui appelle les autorités maliennes àouvrir rapidement des enquêtes approfondies,impartiales et indépendantes sur toutes lesviolations présumées des droits humains. Ils’agit « de garantir la mise en place des pro-cessus de reddition de comptes appropriés.C’est le seul moyen d’inverser cette tendancede violence continue », a ajouté Bachelet.De façon générale, la cheffe des droits del’homme de l’ONU invite le gouvernement etles forces nationales « à rétablir l’autorité del’État dans tout le pays et assurer la paix, lasécurité et la protection du peuple ». Unefaçon de rappeler que cet environnement pro-tecteur ne peut être possible que « si l’impu-nité prend fin ». « Et que tous les auteurs, ycompris des membres des forces de défenseet de sécurité, sont tenus responsables deleurs actes. Les gens ont besoin de justice, derecours et de réparations », a insisté Mme Ba-chelet.

Mohamed Sylla

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ACTUALITEACTUALITE

Le Directeur Général de l’Agence pour laPromotion de l’Emploi des Jeunes(APEJ), M. Yaya DAO, a effectué ce mer-

credi 1er juillet une mission de terrain à Dioïla(163 km à l’est de Bamako).Cette mission à laquelle a également pris partM. Mamadou Minkoro TRAORE, Administrateurde l’APEJ, rentre dans le cadre du suivi péda-gogique des formations des jeunes bénéfi-ciaires du Projet d’Appui aux JeunesEntrepreneurs Ruraux de Koulikoro (PAJERKO)financé par l’Agence belge de développement(ENABEL).Lancé en septembre 2019 à Koulikoro en pré-sence du Ministre de l’Emploi et de la Forma-tion professionnelle, ce projet a vu le jour dansle cercle de Dioïla le 12 septembre 2019, à tra-vers une grande séance de sensibilisation etdes programmes d’information radiodiffusés.Les contours du projet tracés et les acteurslocaux impliqués, l’APEJ avait procédé à unappel à candidature en octobre 2019 et le Cer-

cle de Dioila avait enregistré 87 candidaturessur 719 au plan régional à Koulikoro (dont 172femmes et 547 hommes). Les autres cerclescouverts avaient enregistré respectivement410 postulants pour Nara, 82 pour Kolokani et82 pour Banamba.Parmi les 87 postulants de Dioïla, 64 sont deshommes et 23 des femmes. En tout dans l’an-cienne Région de Koulikoro, 719 ont été doncenregistrés pour 20 places.Après les opérations de sélection auxquellesont pris part les élus et les services tech-niques régionaux, des conventions de parte-nariat avaient été conclues avec la Chambred’Agriculture et la Chambre des Métiers deKoulikoro pour dispenser les formations tech-niques et le suivi coaching des jeunes dont les5 de Dioïla. La présente mission de suivi du Projet a portédonc sur le suivi des formations entrepreneu-riales en création d’entreprise et montage deplans d’affaires. Il s’agit d’outiller les jeunes

à mieux maitriser leur idée et gérer plus effi-cacement leurs entreprises après les finance-ments remboursables qui vont de 2 500 000 à3 500 000 FCFA, selon la nature du projet.Au cours de cette visite dans le centre de for-mation sis à la Mairie de Dioïla, M. DAO s’estassuré du bon déroulement des formationssuivant le programme arrêté de commun ac-cord avec le partenaire ENABEL qui finance leprojet pour 196 065 547 FCFA afin de dévelop-per au plan régional une chaine de valeur au-tour de l’aliment de bétail, l’embouche bovine,la boucherie et la tannerie. Il s’est entretenuavec les autorités régionales, les jeunes et lesformateurs qui ont témoigné de leur satisfac-tion et de leur disponibilité et engagement àjouer leur partition pour le succès de cettephase pilote.La mise en œuvre de ce projet permettra nonseulement de lutter durablement contre lapauvreté endémique principalement dans leszones ciblées mais aussi, dans une large me-sure, de participer à la génération de valeurajoutée au niveau de l’ancienne Région de Kou-likoro et à la consolidation de la demande glo-bale motrice de croissance économique. Ils’agira de renforcer l’employabilité des jeunesdans le secteur rural à travers l’entrepreneuriatagropastoral.

CICOM APEJ - Doïla

Mise en œuvre du Pajerko àDioïla : Le Directeur Général del’APEJ sur le terrain

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POLITIQUEPOLITIQUE

L’honorable Soumaïla Cissé, deuxième àtrois reprises à l’élection présidentielleau Mali, a été kidnappé le 25 mars 2020

alors qu’il était en campagne pour les légis-latives dans la région de Tombouctou, dans leNord-Ouest du pays. Et cela fait plus de centjours qu’il entre les mains de ses ravisseursqui restent à ce jour encore inconnus. Sonparti, l’Union pour la République et la Démo-cratie (URD), interpelle ainsi le chef de l’Etatà un moment où des rumeurs d’une libérationont circulé récemment. Occasion pour l’URD de rappeler au Présidentde la république ses propos tenus le 16 juin,selon lesquels Soumaila Cissé serait en vie etse porterait comme un charme. IBK annonçaiten même temps que le chef de file de l’oppo-sition allait bientôt être libre. Ce « « bientôt», c’est quand, Monsieur le président ? », avaitdemandé l’URD dans une déclaration à lapresse, dans laquelle elle soulignait tout l’es-poir suscité par ces propos présidentiels. Unespoir qui s’estompe, vu le temps écoulé de-puis !« Si le président a des nouvelles du genreconcernant la situation de Soumaïla Cissé, il

devrait informer sa famille au lieu de faire desannonces pareilles », avait déclaré aux jour-nalistes Abdrahamane Diarra, président duMouvement des Jeunes du parti. Faut-il le rap-peler, l’URD a toujours mis en cause la res-ponsabilité du pouvoir qui avait décidé dumaintien des législatives malgré la situationsécuritaire dégradée. Pour les cadres et militants de l’URD, jamaisSoumaïla Cissé n’aurait pris la responsabilitésur lui d’aller faire campagne dans son blednatal s’il n’avait pas fait confiance aux assu-rances données par les autorités. Si l’incapa-cité du pouvoir à obtenir la libération deSoumaïla Cissé est l’un des griefs de lacontestation en cours contre IBK, celui-ci af-firmait pourtant le 16 Juin que l’opposant étaitvivant et que des négociations étaient toujoursen cours pour obtenir sa libération bientôt. Auparavant, c’était Moctar Sy, fils des anciensministres Sy Kadiatou Sow et Ousmane Sy, dé-signé porte-parole du Collectif pour la libéra-tion de Soumaila Cissé, qui interpellait legouvernement en tant que premier responsa-ble de cette situation. Ils sont de plus en plusnombreux à exiger que le gouvernement re-

trouve Soumaïla Cissé et le ramène sain etsauf des mains de ses ravisseurs. En effet,pour Moctar Sy, l’Etat est le premier respon-sable qui doit tout mettre en œuvre pour ra-mener Soumaïla Cissé parmi les siens. A l’en croire, c’est l’Etat le département del’Administration Territoriale qui a certifié quela sécurité était acquise sur le terrain, et parconséquent, l’enlèvement de Soumaïla Cisséne peut être amputé qu’à l’Etat et c’est à l’Etatde le ramener parmi les siens. “En tant queprésident de la République et premier respon-sable du pays, IBK doit tout mettre en œuvrepour le retour de Soumaïla Cissé. Il est le pre-mier responsable. Il doit l’assumer et nous al-lons tout faire pour qu’il s’assume”, a quant àelle laissé entendre Mme Adiawiakoye, prési-dente des femmes de l’URD. Avant la sortie du Collectif pour la libérationde Soumaila Cissé, c’est l’ancien Premier mi-nistre Ousmane Issoufi Maiga qui rassurait que« la mobilisation est totale » pour retrouver «Soumi champion » sur les ondes de RFI. Detout ce qui précède, IBK est aujourd’hui acculéde toute part, et à juste titre, depuis son an-nonce du 16 juin. Ces propos de ce jour prou-vent qu’il en sait plus que tout le monde surl’enlèvement de Soumaila Cissé. C’est pourquoi, nous nous associons à ceux quipensent qu’il y est pour quelque chose pourexiger qu’il fasse tout pour le ramener parmiles siens… Pour la simple raison qu’il a man-qué de faire sien l’adage qui nous conseille denous méfier toujours notre langue. « Ko nimôgô ma kouma, Allah tè I malo », disent lesbambara… Alors que le Président IBK s’as-sume!

Yama DIALLO

IBK- Soumaila Cissé : bientôtc’est quand ?Une sagesse multiséculaire nous enseigne ceci : Méfions-nous de notre langue. Uneleçon de sagesse qui a manqué à IBK lorsqu’il a affirmé publiquement et officielle-ment, le 16 juin devant les forces vives de la nation rassemblées à son invitation auCentre international des Conférences de Bamako (CICB) que Soumaila Cissé seraitbientôt parmi nous.

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POLITIQUEPOLITIQUE

A75 ans, le président Ibrahim BoubacarKeïta, plébiscité à la tête du Mali en2013 pour un nouveau souffle est-il

essoufflé ? Réélu pour un second mandat de cinq ans en2018, le président IBK depuis quelques moisest sous pression. Le chapelet de reprochesdes très fâchés de la République est long etjustifié : " mauvaise gouvernance, irrégularitésélectorales lors des législatives, insécurité etconflits intercommunautaires, recommanda-tions du Dialogue National Inclusif sansissue..." Ainsi, l’influent imam Mahmoud Dicko et lesleaders de l’opposition réunis protestent contre" la gestion catastrophique du président IBK" d'où la naissance du M5-RFP, un cocktaild'hommes et de femmes ayant chacun des vi-sées et des recettes pour le Grand corps ma-lade. Après la deuxième sortie de cette opposition,le pouvoir s’est vu dans l’obligation d’une né-gociation. Ainsi, une série d'opérations diplo-matiques s'est mise en marche avec desmédiateurs internationaux notamment la MI-NUSMA, l'Union Africaine, l’Union européenneUE et la CEDEAO qui ont pris soin de prendrelangue avec l'imam Dicko.Au-délà de ces organisateurs internationales,la mouvance présidentielle, elle aussi multi-dimensionnelle avec à sa tête Dr Bocary Treta,sont rentrés dans la danse de la négociation. - Dicko est-il l’homme le plus fort du Mali ? L’imam Mahmoud Dicko, l’ami du président IBKjadis, est de nos jours l’adversaire No1 du pou-voir en place. C’est en 2017 que l’imam lâcheson ami de longue date au moment où il quit-tait la tête du Haut Conseil Islamique du Mali. Manœuvre où règlement de comptes ? Le lancement du mouvement politico-religieuxdénommé Coordination des mouvements, as-sociations et sympathisants (CMAS) de l’imamMahmoud Dicko fera couler assez d'encre etde salive. Le désormais Guide et les siens enchantres de la bonne gouvernance veillent. Lesélections législatives spoliées par la CourConstitutionnelle du Mali ont permis à laCMAS de grossir ses rangs dans une rue Malidéjà en ébullition.Pour mettre fin à la mauvaise gouvernance du

président IBK, cette opposition de circons-tance a un leitmotiv principal : la démissiondu président avec toutes les institutions. Unedemande de trop pour les uns, des exigencesjustes mais à gérer par étapes pour d'autres.Avec le silence pesant du président et l'allureindolente de la majorité, l'opposition renforcéegonfle les muscles et ratisse.Aujourd’hui, le Camp Dicko pèse lourd !- Que faut-il faire ? Dans une dynamique de calmer les esprits, leprésident IBK sort du silence et tend sa mainà l’opposition pour une sortie de crise rapide.Chose rejetée par l’imam Dicko. Un Gouverne-ment d’union nationale a été proposé à l’oc-casion. Il y a une dizaine de jours, la mouvanceprésidentielle a rencontré Dicko afin de privi-légier le dialogue. Selon certains observateurs, l’imam n’est pluspour la démission du président mais revoir lafaçon de la gestion du pays. Et pourtant, lesradicaux de la lutte entendent tout balayerpour finir avec ce qu'ils qualifient de "systèmemafieux sans ambition pour le Mali ". A noter la sortie annulée de la Convergencedes Forces Républicaines, sortie programméeet annoncée en grande pompe qui n'a pu se

tenir samedi dernier. Ce rendez-vous annulépour des raisons peu convaincantes dénoteune situation explosive dans les deux campsopposés. Les jeux sont clairs et les armesmultiples. On monte les enchères, on use dela séduction, de la diplomatie mais aussi del'intimidation. Entre ce Mali des partisans de Dicko et ceuxd’IBK, on joue au chat et la souris, histoire desurprendre au moment opportun. - Le G5-Sahel en renfort ?C’est dans cette atmosphère électrique que leprésident IBK s’est retrouvé en Nouakchottpour le Sommet du G5 Sahel. Sur place, au-delà de la sécurité de cet espace miné par desterroristes et djihadistes de toute sorte, le casmalien sera tamisé en dehors des caméras. Au moment où nous mettons sous presse cenuméro de l’Essentiel du Mali, les résolutionset les échos officieux de cette autre rencontredu G5 Sahel se faisaient attendre. En tout cas, IBK et ses supporteurs peuventrêver d’un coup de main semblable à celui dela CEDEAO et d'autres organismes de la Com-munauté internationale.

Setié Souleymane Sanogo

Crise politique : IBK face son destin !

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Dans une interview audio réalisée parIssa Kaou N’djim au nom des radiosNièta et Dambé, le responsable moral

du mouvement du 5 juin-rassemblement desforces patriotiques (M5-RFP), l’imam Mah-moud Dicko, a tout dit sur les raisons de lasuspension du point concernant la démissiondu président de la République dans leurs re-vendications. Aussi a-t-il précisé qu’ils n’aban-donneront jamais leur combat sans l’atteintede leur objectif : le changement dans la gou-vernance au Mali.Issa Kaou N’djim : Imam, les rumeurs sontnombreuses après les deux rassemblementsdu M5-RFP. Avez-vous abandonné vos reven-dications ? Avez-vous quelque chose à dire àvos militants ?Imam Mahmoud Dicko : après deux sorties,tout le monde, à l’intérieur comme à l’extérieurdu pays, est mobilisé pour la médiation. Noussommes un grand pays, un pays de dignité, dedialogue. Nous n’avons pas abandonné nos re-vendications, nous n’avons pas abandonnénotre combat. Mais nous sommes sages. Moiqui suis devant ce mouvement, je suis unimam. J’ai présidé le Haut conseil islamiquedurant 11 ans et j’ai été, environ 20 ans, se-crétaire général de l’AMUPI. J’ai travaillé dansla médiation durant tous ces temps. Au-jourd’hui, ce sont des gens qui nous ont dé-marchés pour nous proposer le dialogue. Enplus de ces médiateurs nationaux, les mis-sionnaires de la CEDEAO sont venus ici pour

nous parler. Les différents Présidents ont in-tervenu. Nous ne pouvons pas ne pas les écou-ter.IBK n’est pas un étranger au Mali. Il a participéà tous les régimes depuis l’avènement de ladémocratie au Mali. Sous Alpha, il a été Pre-mier ministre pendant six ans. Sous ATT, il aété président de l’Assemblée nationale pen-dant 5 ans. Et il est en tête de ce pays depuis7 ans. Le Mali lui a tout donné. Depuis qu’ilest au pouvoir, nous lui avons toujours parlé,conseillé, critiqué, mais il ne peut pas. Les dif-ficultés sont énormes et c’est l’existence dupays qui est en danger.En 1968, c’est le pouvoir de Modibo Keita quiest tombé, mais rien n’est arrivé au Mali. En1991, le régime de Moussa Traoré est tombé,mais le Mali est resté. Après les évènementsde 2012, on a pu signer l’Accord de Ouagadou-gou grâce auquel les élections présidentiellesde 2013 ont pu être tenues. Après son élection,IBK a mis de côté cet accord en disant qu’il va,lui-même, chercher la solution. C’est en cher-chant cette solution que le pays est tombé en2014. Quand tout le pays est tombé, on a ou-blié Kidal, le centre du pays est invivable àcause des conflits intercommunautaires. Dansla région de Kayes, ce sont des anciennes pra-tiques bannies par la République et la démo-cratie qui refont surface. Tous ces mauxs’expliquent par le fait que le pouvoir esttombé. Pis le pays est aussi sur le point detomber. C’est l’existence même de la nation

qui est en jeu. Donc notre combat est pour leMali et nous ne l’avons pas abandonné.Le M5-RFP avait demandé la démission duprésident de la République et de tout son ré-gime. La revendication concernant le chef del’État n’est plus votre objectif principal et vousdites que vous n’avez pas abandonné vos re-vendications. Comment ?Nous n’avons pas abandonné nos revendica-tions. Je ne suis pas syndicaliste encore moinspolitique. Je suis un imam. Ce statut d’imamm’oblige à écouter ceux qui nous démarchentpour le dialogue. Nous les avons donc écoutéset leur avons dit que là où nous pouvons faci-liter, c’est le point concernant le président dela République, puisque c’est sur ce point qu’ontinsisté les médiateurs. Mais là aussi, il fau-drait que toutes nos autres revendications quilui seront soumises soient appliquées. Si celaest fait, on acceptera pour l’intérêt du Mali.Mais dans le cas échéant, notre combat conti-nuera.Vos revendications sont, entre autres, la dis-solution immédiate de l’Assemblée nationale; la mise en place d’un Organe législatif detransition ; le renouvellement intégral desmembres à la Cour constitutionnelle ; la miseen place d’un gouvernement de Transition avecun Premier ministre plein pouvoir… Et si leprésident ne respectait pas ses engagements?La promesse qu’il prendra sera faite devanttout le peuple malien et la communauté in-ternationale. S’il ne respecte pas, les média-teurs seront témoins. Il (IBK) sera aussiresponsable de ce qui se passera s’il ne res-pecte pas ses engagements. Ce qui est sûr, jene mettrai pas du feu dans ce pays.Ce que je voudrais que tous nos partisans re-tiennent est que nous n’avons pas changé,nous n’allons pas changer. Notre objectif, c’estde faire changer la gouvernance dans ce payset nous allons y arriver s’il plait à Dieu.

Votre dernier mot

J’invite les Maliens à rester mobilisés. Nousallons travailler avec sagesse. Nous devonsécouter les médiateurs, mais nous allonscontinuer à nous battre avec sagesse jusqu’aurésultat final. Nous n’avons aucun agenda,sauf celui du Mali.

Interview transcrite par Boureima Guindo

Suspension du mot d’ordre ‘’démission d’IBK’’: Nouvellesrevendications du M5 l’ImamDicko dit tout !

POLITIQUEPOLITIQUE

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MALIKILÉ - N°638 du 03/07/2020 Quotidien d’information et de communication 27

POLITIQUEPOLITIQUE

En effet, le M5-RFP travaille à fairepreuve d’une grande maturité straté-gique et d’une grande capacité de dis-

cernement. Définir les conditions, les axes etles contours d’un Mali nouveau est l’une desprérogatives du Mouvement, a dit Choguel Ko-kala Maiga. « Ces temps ont été mis à profitafin de densifier la base de contestation dé-mocratique contre ce régime d’oligarchique quia pris notre pays en otage », a-t-il poursuivi.A titre de rappel, il a indiqué que le M5-RFP aété rejoint, depuis quelques jours, par de nom-breux mouvements, notamment, les plushauts cadres, les associations de femmes etde jeunes, entre autres. « Le travail estpresque achevé, ce qui reste est l’assaut final,de façon pacifique et démocratique, sans vio-lence contre cette citadelle devenue irrémé-diablement illégitime, si, dans les meilleursdélais, une suite favorable n’est pas donnéeau mémorandum », a déclaré Dr Choguel Ko-kala Maiga, avant d’annoncer la prochaine

grande manifestation prévue le 10 juillet.Afin d’imposer la volonté du peuple, il de-mande de faire confiance au Mouvement du 5juin pour le maintien de sa position concernantle départ d’IBK et son régime.Pour sa part, le représentant des 55 partis po-litiques ayant adhéré au M5-RFP, Modibo Koné,a affirmé ceci : « nous sommes au nombre de55 partis politiques qui ont rejoint le M5-RFP.Ce qui constitue un gros poids dans ce mou-vement. L’ensemble des partis affiliés au M5est d’accord avec ce Mémorandum pour fairecomprendre à l’opinion nationale et interna-tionale que nous ne sommes pas des casseursni des opportunistes. Nous voulons que l’en-tente et la cordialité soient là. Nous restonsmobilisés pour accoster notre pays à bon port.D’ailleurs, c’est ce qui nous a amené à signerau nom des 55 partis politiques. C’est la raisonpour laquelle nous allons encore donner uncertain temps, afin que le Président de la Ré-publique et son régime puissent examiner,

dans un meilleur délai, avant l’assaut final ».Le candidat malheureux en Commune V, BabaNadio de l’Adema a affirmé que ce combat deM5-FRP est le leur, avant de préciser que sonassociation a adhéré au M5-RFP depuis ledébut de ce mouvement. « Aujourd’hui j’ai dé-cidé de venir m’enquérir un peu de l’état etheureusement, un Mémorandum devrait êtreremis au Président de la République. J’y ai as-sisté et personnellement ce Mémorandum meconvient très bien. L’opinion nationale et inter-nationale sait que nous avons décidé, malgrénous-mêmes, de garder le Président IBK, maisil faudrait qu'il accepte les autres conditionsque nous demandons, notamment un Premierministre, une Assemblée constituante et uneCour constitutionnelle », a poursuivi le candi-dat déchu en Commune V. En ce qui concernel'enlèvement de l’honorable Soumaïla Cissé,Amina Fofana, militante de M5-RFP et duMouvement Populaire Démocratique a indiquéque la disparition du chef de file de l'opposi-tion, lors de la campagne électorale dans sonvillage natal, est une confiscation de la libertéd'expression et de la démocratique. « Je n’aijamais vu le Chef de file de l’opposition d’unEtat enlevé et le Président de la République,sous pression, dire que le chef de file sera li-béré bientôt. C’est une honte pour notre nationet maintenant tout est clair car le vrai pro-blème c’est le Président IBK. Nous exigeonssans condition la libération de Soumaïla Cissé», a-t-elle conclu, avec les larmes aux yeux.

Ibrahim Sanogo

Crise sociopolitique : Le sortd’IBK est entre ses mainsDr Choguel Kokala Maiga a déclaré, au siège de la CMAS, que : « si une suite favorablen’est pas donnée au mémorandum dans les meilleurs délais, le Mouvement du 5 juin -Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) restera sur sa position concernantle départ du Président IBK et son régime.» Au regard de tout ce qui précède, selon lui,le travail est presque achevé…

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°638 du 03/07/202028

POLITIQUEPOLITIQUE

Les soutiens du Président de la Répu-blique, Ibrahim Boubacar Kéita, réunisau sein de la Convergence des Forces

Républicaines (CFR), ont clairement désap-prouvé les propositions de sortie de crise sou-mises au Président IBK par le M5-RFP. Poureux, ces propositions sont contraires à l’espritet au principe d’un Etat démocratique et ré-publicain. Comme si nous étions encore dansun « Etat démocratique et républicain » sousle règne de IBK et en particulier depuis lesélections bâclées de 2018 ! Les responsables du M5-RFP n’ont en effet pasattendu trop longtemps pour réagir, dans uncommuniqué, au contenu du mémorandumsoumis par le M5-RFP à l’intention du Prési-dent de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.Dans ce communiqué, La CFR dit avoir ap-pris, avec étonnement et grande déception, lecontenu de la proposition du M5-RFP lors d’unpoint de presse tenu ce jour mercredi 1er Juil-let 2020 à Bamako ». Avant de dénoncer éner-giquement ce mémorandum qu’elle qualifie«d’antidémocratique, d’antirépublicain et d’an-ticonstitutionnel ».« Elle (la proposition du M5) n’est ni plus nimoins qu’une tentative déguisée de coupd’État et un appel à la violence, au moment oùdes négociations sont en perspective, grâceaux efforts de la Communauté Internationaleet aux nombreuses médiations nationales »,fustige-t-on au niveau de la CFR et dénonce« le caractère illégitime et illogique de la pro-

position du M5-RFP qui n’est fondée ni sur unereprésentativité issue d’élections, ni sur leslois de la République ».Pour les acteurs de la RFP, les responsablesdu M5-FRP font là preuve d’« un manque debonne foi » aux antipodes de tout esprit de dia-logue. Tout en rappelant son attachementconstant à la Constitution du Mali et au dia-logue, la CFR a saisi l’occasion pour appelerses militants à se tenir mobilisés pour barrerla route aux fossoyeurs de la Constitution ma-lienne. Un grave faux procès fait au M5-RFP par lesresponsables de la CFR qui oublient là que lemémorandum en question ne leur est pas des-tiné, mais plutôt au président IBK, le seul àmême de juger de son contenu. Aussi, à partle fait de demander que le président de la Ré-publique accepte de se contenter d’une «fonction honorifique » et la formation d’ungouvernement de transition avec un Premierministre plein pouvoir à désigner dans leur

rang, les responsables du M5-RFP demandentpeu de choses qui ne leur soient déjà propo-sées par IBK lui-même lors de la rencontrechez l’ancien Président Moussa Traoré !

Flash-back sur les propositionsdu M5-RFP

Les points saillants de ces propositions onttrait à la dissolution de l’Assemblée Nationale,celle de la Cour Constitutionnelle, et la nomi-nation d’un Premier ministre de pleins pou-voirs devant être désigné par le M5-RFP. CePremier ministre, selon les responsables duM5-RFP, ne pourrait non seulement pas êtredemis par le président de la République, il seraaussi le seul à former son gouvernement et ànommer aux hautes fonctions nationales (Ad-ministration, Justice, Forces armées et de sé-curité…). Le M5-RFP propose en outre l’adoption d’uneFeuille de route de refondation de l’Etat et desauvegarde de la démocratie, de l’unité natio-nale, de la paix et la cohésion sociale, assortied’un chronogramme précis ; l’adoption d’unpacte de stabilité nationale et le respect destextes relatifs au droit et à la liberté syndicale,à la justice sociale et aux engagements entreles parties ; l’adoption d’un mécanisme desuivi-évaluation annuel… Et aussi, le retrait de la présidence de la Ré-publique des services exécutifs de l’Etat ; lasignature d’un accord politique sur l’ensemblede ces points avec de solides garanties pourleur mise en œuvre jusqu’à la fin du mandaten cours ; le tout formalisé par une Charte detransition pour concilier les dispositionsconstitutionnelles actuelles avec les organesde la Transition. Est-ce vraiment demander trop pour la restau-ration de l’honneur et de la dignité du Mali etdes Maliens ?

Yama DIALLO

Sortie de crise : Le faux procèsde la CFR au M5-RFP A la suite de Propositions de sortie de crise du M5-RFP adressées au Président, laConvergence des Forces Républicaines (CFR), après sa déculottée du week-end der-nier, a cru devoir répondre en lieu et place du président IBK qui n’a pas encore réagit auMémorandum de ses contestataires.

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°638 du 03/07/202030

CULTURE ET SOCIETE

Une étude réalisée en 2009 estimait à575.000 tonnes par an la productionnationale, toutes variétés confondues.

Seulement 8.673 tonnes sont transformées«Des clients dénoncent chaque jour la qualitéde mes mangues. Pourtant, c’est grâce à cetteactivité que j’arrive à tirer mon épingle du jeu,notamment en cette période très difficile fi-nancièrement. » Fatoumata Kéïta, vendeusede mangues à Kati depuis cinq ans, se plaintainsi de la mévente actuelle de ce fruit trèsprisé. «Car, j’ai des difficultés à trouver desmangues de qualité. Pour m’approvisionner ac-tuellement en mangues, je fais le tour de troisà quatre vergers. Après ce périple, je me re-trouve avec des mangues que personnen’achète. C’est la mévente», enchaîne-t-elle,l’air désarçonnée.Comme elles, la plupart des commerçantesqui ont fait du commerce de mangue leur ac-tivité génératrice de revenus de premier ordre,sont confrontées à cette situation. Cela,chaque année vers la fin de la saison desmangues. Parmi elles, figure Awa Diarra. Elleaussi se plaint de ne plus pouvoir écouler sesfruits vedettes.En cause l’anthracnose. Cette maladie fon-gique dont est atteinte la mangue générale-ment pendant la floraison et tout au long dela formation, entraîne souvent une décompo-sition rapide. C’est une maladie favorisée parles piqûres d’insectes comme les mouches quioffrent une porte d’entrée idéale pour l’instal-lation du champignon dans le fruit.Cette situation pose la problématique de latransformation de la mangue, visiblementchère à Awa Diarra. Pour elle, grâce aux tech-

nologies innovantes, la mangue peut êtretransformée en produit séché, en confiture, enjus et même en purée pour permettre saconservation et sa commercialisation à longterme. «En la transformant en mangues sé-chées, elle peut être conservée plus long-temps et même être commercialisée hors denotre pays», soutient la vendeuse de manguesà Kati. Elle déplore le manque de formation etde moyens financiers pour lancer son businessde transformation de cet agrume.Ces pertes qui constituent un manque à ga-gner énorme pour notre économie, peuventêtre évitées s’il existe un créneau de valorisa-tion de ce fruit, ajoute Alidou Kéïta. Pour cepropriétaire de verger, le potentiel disponibleest immense, mais reste sous-exploité à causedu faible moyen technique, financier et entermes de formation adéquate. Il cite en exem-ple les grandes zones de production commeSikasso où, faute de moyens, pourrissent desquantités importantes de mangues chaqueannée dans les plantations. Selon une étudedu Programme compétitivité et diversificationagricole (PCDA) réalisée en 2009, notre pays aun potentiel de production estimé à 575.000tonnes de mangues par an toutes variétésconfondues.Au regard de cette potentialité, l’accès auxmoyens de transformation par séchage, en juset autres, offre des perspectives de revenusintéressants pour nos familles rurales. Ainsi,pour valoriser la filière, le gouvernement etses partenaires au développement ont installédes unités de transformation dans certainesrégions. Le but étant la création d’emplois etl’amélioration des conditions de vie des ac-

teurs du secteur.Le Projet d’appui à la compétitivité agro-in-dustrielle au Mali (Pacam), initié à cet effetpar le ministère de l’Agriculture, entre dans lecadre d’une stratégie gouvernementale visantla valorisation de l’agriculture commerciale.Ses composantes 1 et 2 s’intéressent à l’aug-mentation, la transformation, l’exportation demangues et à la consolidation de l’accès auxzones de production de mangues. Financé parla Banque mondiale et le gouvernement, il ap-puie techniquement et financièrement les ac-teurs de la filière en matière detransformation.Grâce à ces appuis, la quantité de manguestransformées est estimée à 8.673 tonnes ausortir de la campagne 2019, selon le spécia-liste des filières et alliances productives duPacam. Cette quantité est répartie ainsi qu’ilsuit : mangues séchées (75,369 tonnes),transformées en purée (6.910 tonnes), enconcentrée (1.681 tonnes), en confiture (2,7tonnes), en nectar (3,56 tonnes) et en sirop(1,3 tonnes), détaille Aliou Kassogué.Le projet est, selon lui, très regardant sur laqualité de la mangue transformée. En la ma-tière, la priorité est donnée à la préservationde la santé des consommateurs. «Les mesuresd’hygiène et sanitaires sont respectées au ni-veau des unités de transformation membresde l’Interprofession et qui sont officiellementenregistrées au niveau de cette structure faî-tière», assure-t-il. Aussi, chaque unité detransformation rédige un diagramme de fabri-cation comprenant les opérations unitaires defabrication selon leur succession dans laconfection du produit, ajoute l’expert, précisantque les industries ayant déposé des demandesau sein du Pacam et évaluées par lui sont es-timées à une trentaine. A chaque étape, pour-suit notre interlocuteur, tous les intrantsnécessaires sont spécifiés, les quantités à uti-liser détaillées.En dépit de ces efforts, ces unités installéesqui sont insuffisantes en nombre et en capa-cité installée, ne transforment qu’une infimequantité de mangues fournies par ces grandeszones de production, ce qui interpelle les ac-teurs de la filière. Un paradoxe si l’on sait queces industriels sont souvent confrontés, euxaussi, à la mévente des produits finis qu’ilsmettent sur le marché national.

Anne-Marie KEÏTA

Transformation de la mangue : Le défi reste entier

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MALIKILÉ - N°638 du 03/07/2020 Quotidien d’information et de communication 31

INTERNATIONALINTERNATIONAL

Le gouvernement du président équato-guinéen Teodoro Obiang dément avoircommencé la construction d'un mur à la

frontière avec le Cameroun.Le gouvernement du président équato-guinéenTeodoro Obiang dément avoir commencé laconstruction d'un mur à la frontière avec leCameroun (image d'illustration) REUTERS/AmrAbdallah DalshLa Guinée équatoriale a-t-elle renoncé à sonprojet de mur le long de sa frontière avec leCameroun ? Le ministre camerounais de la Dé-fense assure en tout cas que les travaux sontsuspendus. Il l’a affirmé mardi 30 juin à l’issued’un entretien à Yaoundé avec son homologueéquato-guinéen. Rencontre consacrée à cet

épineux dossier qui empoisonne depuis plu-sieurs mois les relations entre les deux pays,et qui selon le communiqué final aurait permisde trouver un compromis. C’est à l’été dernier que le conflit éclate augrand jour. Yaoundé accuse alors son voisinéquato-guinéen d’avoir commencé à construireun mur le long de leurs quelques 200 km defrontière commune et d’empiéter sur son ter-ritoire. Malabo dément.Sur place, des témoins assurent que les tra-vaux sont rapidement stoppés. Mais la tensionperdure. Elle est même ravivée il y a quelquesmois, lorsque Malabo se lance cette fois dansla construction de miradors sur ce même tracécontroversé, selon des sources camerou-

naises. Malabo continue de nier.« Nous n’avons pas construit de mur », affir-mait encore mardi à l’AFP un membre de ladélégation équato-guinéenne présente àYaoundé, reconnaissant seulement « des opé-rations de repérage ». Au point que dans lecommuniqué sanctionnant la rencontre demardi le terme de « mur » ne figure même pas. Quoi qu’il en soit de part et d’autres, on tientdésormais un langage d’apaisement. Un com-promis semble donc avoir été trouvé pourstopper les travaux le temps au moins que lesdeux pays s’accordent sur un éventuel tracé,selon des sources camerounaises. Mardi, Ma-labo et Yaoundé ont par ailleurs annoncé lamise en place de patrouilles mixtes pour sur-veiller la frontière, officiellement pour luttercontre la piraterie maritime. Même si officieu-sement la préoccupation de Malabo est da-vantage de lutter contre les trafics et lesmigrations clandestines, surtout depuisqu’une trentaine d’hommes armés ont été ar-rêtés à cette frontière fin 2017 accusés d’avoirtenté un coup d’Etat contre le présidentObiang.

Diplomatie : La Guinée équatoriale suspend laconstruction d'un mur à la frontière avec le Cameroun

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°638 du 03/07/202032

INTERNATIONALINTERNATIONAL

LVes réformes constitutionnelles vontpermettre à Vladimir Poutine d'effectuerdeux nouveaux mandats.

Sans surprise, les électeurs russes ont votéce mercredi 1er juillet 2020 en faveur desamendements constitutionnels qui permet-tront notamment à Vladimir Poutine de briguerdeux nouveaux mandats.C’est un résultat qui va au-delà de cequ’avaient prévu les autorités, rapporte notrecorrespondant à Moscou. Bien qu'encore pro-visoires, les résultats du référendum sur laConstitution sont sans appel : plus de 77%des électeurs ont voté favorablement aux ré-formes voulues par Vladimir Poutine, avec une

participation supérieure à 65%. Ils correspon-dent à ce qui était attendu dans ce scrutin or-ganisé malgré le coronavirus.C’est ce contexte qui a d’ailleurs permis auxautorités de s’affranchir d’un certain nombrede contraintes en vigueur en temps normal, etqui a favorisé selon l’opposition les fraudes,et les irrégularités… On retiendra sans doutede ce scrutin les fameux bureaux de vote am-bulants – ces urnes installées au pied des im-meubles, sur des bancs ou à l’arrière decamionnette - « même dans les pays du TiersMonde, il n’y a pas une telle honte » a com-menté sur internet l’opposant au KremlinAlexei Navalny.

Les résultats portent sur 65% des bureaux devote répartis sur l'immense territoire russe etdiffusés par la Commission électorale cen-trale, alors que les derniers ont fermé à 20hlocales (18h TU) dans l'enclave de Kaliningrad,après une semaine de scrutin.Que va faire Vladimir Poutine du résultat dece scrutin ? L’enjeu principal de ce vote était la possibilitépour Vladimir Poutine d’effectuer deux nou-veaux mandats, en 2024 et en 2030, et de res-ter au pouvoir s’il le souhaite jusqu’en 2036.C’est une nouvelle « merveilleuse », se réjouitElvira. Cette habitante de Moscou a voté « oui» à la réforme, avec un seul objectif : aider leprésident russe à rester au pouvoir le pluslongtemps possible. « C’est lui qui nous re-donné une place dans le monde. Lorsqu’il estarrivé au pouvoir, à la fin des années 90, c’étaitle chaos en Russie. Mais lui, il a relevé le pays,et depuis, grâce à lui, on va de l’avant ! »Il a pourtant été assez peu question de ladurée du mandat durant la campagne, les par-tisans du « oui » préférant insister sur les va-leurs conservatrices traditionnelles qui serontinscrites désormais dans la Constitution. Àaucun moment d'ailleurs, durant la campagne,le président russe n’a laissé entendre qu’ilsouhaitait rester au pouvoir jusqu’en 2036. Denombreux observateurs estiment en fait quele président russe ne sait pas encore ce qu’ilfera – il souhaite selon eux se laisser plu-sieurs options : se chercher un successeur, ouse donner la possibilité de rester au pouvoir…Comme président ou alors à la tête de ceConseil d’État dont le rôle a été renforcé ausein de la Constitution… Si les soutiens de Vladimir Poutine comme El-vira se réjouissent du résultat, l’ambiance esttout autre sur la place Pouchkine, rendez-voushabituel de l’opposition dans la capitale russe.Plusieurs centaines de personnes s’y sont re-trouvées à la sortie des bureaux de vote poury dire leur consternation ou même leur colère.« Pour moi, ce vote est illégal, dénonce Mar-garita, une retraitée. Cela me rappelle l’époquesoviétique, quand on vous obligeait à allervoter. J’espère que la jeune génération ne selaissera pas faire, qu’ils iront manifester. »Au sein de l’opposition, on se prépare déjà à lasuite. Aux mobilisations à venir, dans la rue,mais aussi dans les urnes. Avec les électionslocales en septembre prochain… et surtout leslégislatives qui auront lieu à l’automne 2021.

Russie : Vladimir Poutine remporte son référendumconstitutionnel

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MALIKILÉ - N°638 du 03/07/2020 Quotidien d’information et de communication 33

SPORT

Le Comité� exécutif de la Fédération Ma-lienne de Football est en ordre de ba-taille pour la reprise des compétitions

nationales (championnat et Coupe du Mali),arrêtées depuis le 17 mars dernier à cause dela maladie à Coronavirus. Le président du CE, Mamoutou Touré « Bavieux», accompagné de certains de ses collèguesétait face à la presse mardi, 30 juin 2020, ausiège du Conseil National du Patronat du Mali. Le président a annoncé que le souhait du Co-mité exécutif de la FEMAFOOT est de reprendre

très prochainement le championnat nationalLigue 1 Orange et la Coupe du Mali.« Notre souhait le plus ardent, après l’avis fa-vorable du Comité scientifique, c’est de re-prendre et de terminer le championnat afin desauver l’essentiel. Vous savez, le format actueldu Championnat national Ligue 1 Orange avec23 clubs est intenable et très coûteux : Un mil-liard soixante-dix-neuf millions francs CFA (1079 000 000 CFA). Aidez-nous donc a� aider lefootball malien », a-t-il plaidé avant d’indiquerque si jamais cette saison 2019-2020 n’est pas

achevée, le Mali risque de ne pas avoir de re-présentants aux compétitions interclubs de laCAF, la saison prochaine. L’on se rappelle que le Ministère de la Jeu-nesse et des Sports, sur instructions duConseil supérieur de la défense nationale,avait décidé de la fermeture des stades et dessalles de sports en vue de réduire les risquesde propagation de la maladie. Suite à la lettre circulaire de la CAF, destinéeaux Associations membres, le CE de la FEMA-FOOT a décidé de poursuivre ses compétitions

Le Président de la Fémafoot Mamoutou Touréface à la presse : « Notre souhait le plus ardent,après l’avis favorable du Comité́ scientifique,c’est de reprendre et de terminer le championnatafin de sauver l’essentiel... »

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Quotidien d’information et de communication MALIKILÉ - N°638 du 03/07/202034

SPORT

nationales à l’instar d’autres pays africains.C’est ainsi que le CE de la FEMAFOOT a saisile Comité scientifique (Covid-19) pour requérirson avis en vue de la poursuite de la saisonsportive notamment le championnat Ligue 1Orange, le 10 juillet prochain. Ledit Comite�scientifique, apre�s analyse et observations, adonne� son avis favorable à la FEMAFOOT pourla poursuite du championnat.Concernant le respect des recommandationssanitaires du Comité scientifique, le présidentTouré a donné des assurances et a affirmé quede fortes mesures ont été adoptées à cet effetpour éviter la propagation de la maladie. Entre autres mesures : la dotation de l’ensem-ble des équipes des stades en masques ; desthermo flash pour la prise des tempe�ratures ;des kits de lavage des mains ; l’usage du gelhydroalcoolique sur l’ensemble des sites de-vant abriter les matchs du Championnat Ligue1 Orange ; l’organisation de tous les matchesà huis clos, jusqu’à la fin du championnat etc.Le président a surtout insisté sur la nécessitéd’assister et d’accompagner le monde du foot-

ball. C’est pourquoi, poursuit-il, le CE de la FE-MAFOOT fera dans les prochains jours un appuifinancier à l’ensemble des acteurs du footballmalien.Le président Touré a également annoncé unaccompagnement en équipements sportifs,Mamoutou TOURÉ « Bavieux » a signifié quechacun des 23 clubs de Ligue 1 Orange aura40 ballons ; 50 ballons pour chacune desLigues régionales de football et 20 ballons,des survêtements et des jeux de maillots auxclubs du football féminin. En évoquant la polémique autour de l’ouverturedes stades, le président Touré a été plus queclair : « il n’y a aucun problème entre la FE-MAFOOT et le Ministère de la Jeunesse et desSports. C’est tout à fait normal que la DNSEPsoumette notre demande à l’analyse duConseil Supe�rieur de la Défense Nationale quiavait instruit l’interdiction des regroupementssportifs. D’ailleurs, dès la mise en place denotre bureau, le ministre Arouna Modibo Touréet son département se sont mis à notre dis-position sans problème ».

Dans son intervention, le premier responsabledu football malien a annoncé la visite prochai-nement au Mali du Président de la FIFA, GianniInfantino, pour la pose de la premie�re pierredu Centre technique à Kabala. Selon ses ex-plications, la FIFA a décidé d’offrir ce deuxièmeCentre technique au Mali après celui de Kayo(Koulikoro) dans le cadre du programme FIFAForward. Ce futur joyau devrait abriter un grandho�tel de plusieurs étoiles pour l’hébergementdes joueurs de l’équipe première, des blocsadministratifs et techniques, des dortoirs, laDirection technique, un réfectoire, des pis-cines, et une salle de gym etc.Le président de la FEMAFOOT a aussi informéles journalistes de la construction de nouveauxsièges pour l’ensemble des Ligues régionalesgrâce aux fonds Forward. C’est pourquoi lePrésident de la FEMAFOOT n’a pas manqué desaluer les efforts exceptionnels ainsi que l’élande solidarité du Président Gianni Infantino dela FIFA et celui de la CAF, Ahmad à destinationdes 216 Associations sportives de par lemonde pour atténuer les effets du Covid-19.

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Bélier (21 mars - 19 avril)Les complications dans votre activité s'enchaîneront les unes après les autres.Elles vous demanderont une attention qui vous empêchera de mener vos tâchesen heure et en temps. Vous parviendrez à les terminer de justesse, grâce à vostalents.Toutes vos affaires d'argent devront être à jour, claires et sous contrôle. Il nesera donc pas question de négliger vos factures, ni de laisser filer vos euros àl'aveuglette, mais plutôt de recadrer certaines de vos dépenses et de faire lesbons choix.

Taureau (20 avril- 19 mai)Une envie de changement vous taraude, mais vous ne saurez pas par quoi com-mencer. Avant de vous précipiter, prenez le temps de réfléchir à ce que vousvoulez. Il y a certaines pistes professionnelles que vous n'avez pas explorées.Pluton pourrait vous faire la surprise d'une rentrée d'argent inattendue. Parexemple un trop-perçu, un remboursement sur lequel vous ne comptez pas ouune aide à laquelle vous avez droit. Dans tous les cas, cette rentrée d'argenttombe à point nommé !

Gémeaux (20 mai - 21 juin )Vous pouvez amorcer une nouvelle façon de travailler. Du changement flottedans l'air à la fois dans vos tâches et dans l'organisation. Celle-ci fait défautet vous en êtes pénalisé. Une recherche d'emploi peut s'amorcer et prendrebeaucoup de temps.Le climat financier est mitigé. Vous disposez de moyens stables, mais insuffi-sants parce que vous avez en ce moment de nombreuses charges. Le salairene vous apporte pas assez. Un désir de gagner plus se fait sentir et la patienceest recommandée.

Cancer (21 juin - 21 juillet )Toute activité vous demandera une forte dose d'énergie. Vous la fournirez parcequ'il le faudra bien, mais vous traînerez des pieds en fin de journée. Vous nesaurez pas si ces félicitations sur votre travail seront sincères ou calculéespour vous encourager.Vous devrez impérativement vous connecter à votre compte afin d'effectuer unvirement. Vous ne pourrez y accéder, car le site sera en maintenance. Vouscraindrez un découvert, car vous aurez des frais et il vous sera impossible deles reporter.

Lion (22 juillet - 23 août )Vous aimez travailler avec des collègues, car des sentiments amicaux ont puarriver récemment. Si vous coopérez, pensez à écouter les propositions qui ar-rivent. Votre implication et conscience professionnelle pourraient faire de l'om-bre à des collaborateurs.La prudence est conseillée pour éviter de dépenser dans des frais inutiles. Vousêtes sujet à des coups de coeur et à des moments où l'impulsivité peut vousfaire craquer sur des articles qui reviennent cher. Prenez le temps de réfléchirà vos priorités.

Vierge (23 août 23 septmbre)La communication est favorisée et vous aidera à tisser des liens professionnelsintéressants. Si vous cherchez un emploi, votre réseau vous aidera prochaine-ment à décrocher un entretien. En poste, vous aurez ouï-dire d'une place quipourrait bien vous intéresser.Sécurisé par un coup d'oeil sur vos comptes bancaires, vous aurez le champlibre pour penser au mois prochain. Qu'il s'agisse des vacances ou d'une grossedépense, vous ne perdez pas de temps pour budgétiser tout ça dès à présent.

Balance (23 septmbre - 22 octobre )L'activité actuelle vous fatigue. On vous demande beaucoup et vous devez four-nir des résultats efficaces sous un délai assez court. Il ne faut pas vous dé-courager, car pour le moment, vous multipliez les efforts et la satisfaction n'estpas au rendez-vous.Les dépenses continuent d'être importantes, car vous traversez un moment oùles factures se suivent. Il ne vous reste guère de trésorerie après les prélève-ments obligatoires. Il est essentiel de lâcher prise sur la situation qui est sim-plement passagère.

Scorpion (23 octobre - 22 novembre )Vous n'arriverez pas à aborder vos occupations avec sérénité. Il y aura quelquechose qui clochera. Vous aurez besoin de faire vos preuves, mais vous vous fa-tiguerez à la tâche. Ne vous comparez pas aux autres. Vos qualités parlerontd'elles-mêmes.On vous demandera de l'argent d'un côté, on refusera de vous en octroyer del'autre. Vous serez pris dans un étau, constamment acculé pour préserver votreéquilibre financier. Un bonus aujourd'hui pourrait cacher des frais plus impor-tants demain.

Sagittaire (23 novembre - 21 décembre)Le trigone Mars/Jupiter annonce un déplacement, voire une mutation. Quelquechose de souhaité, donc pas de contrariétés à prévoir. Toutefois, assurez-vousque tout ce dont vous avez discuté sera bien respecté. À noter noir sur blanc !Vous gérez de mieux en mieux ! Vos charges de fonctionnement s'allègent,vous parvenez à réduire les coûts de certains postes, ce qui vous dégage unepetite épargne pour les vacances ou pour les plaisirs que vous aimez vous ac-corder tout au long de l'année.

Capricorne (21 décembre -20 janvier ) N'attendez pas que les choses arrivent toutes seules. Si vous voulez que leslignes bougent, agissez sans attendre. Faites savoir haut et clair ce que vousvoulez et n'hésitez pas à négocier rudement pour obtenir la promotion espé-rée.Vous n'aurez pas beaucoup de temps à consacrer à vos finances aujourd'hui,ni même l'envie. Vous préférez laisser vos comptes de côté pour vous amuser,vous détendre ou plancher sur un projet professionnel qui vous tient à coeur.

Verseau (20 janvier - 19 février)Ce n'est pas facile pour vous de supporter le stress actuel. Votre nature entre-prenante entraine vos collaborateurs vers de l'optimisme. Votre engouementséduit et apporte une bonne ambiance malgré votre autorité qui commence àirriter les forts égos.La prudence est conseillée pour ne pas faire d'erreurs. Vous donnez le meilleurde vous et cette générosité finit par déséquilibrer votre budget. Les dépensessont éparpillées, mais nombreuses et occasionnent une impossibilité de fairede solides économies.

Poisson (19 février - 21 mars)La rétrogradation de Saturne vous laissera le temps de souffler. Ce climat dé-tendu ne vous empêchera pas de donner un coup de collier. Au contraire, l'ab-sence de pression vous incitera à accélérer la cadence ou le développementde votre activité.Sous vos airs de ne pas y toucher, vous serez dur en affaire et il sera difficilepour ne pas dire impossible de vous rouler dans la farine. En parlant de blé, ceque vous aurez semé en termes de placement ou d'économie vous assurera debonnes récoltes.

HOROSCOPE

MALIKILÉ - N°638 du 03/07/2020 Quotidien d’information et de communication 35

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