SOMMAIRE PREMIERE PARTIE - DIAGNOSTIC TERRITORIAL ................................................................2 PREAMBULE ................................................................................................................................... 3 DONNEES DE CADRAGE ...................................................................................................5 Les zones prioritaires ........................................................................................................10 1 - La population, l’enfance et la famille.....................................................................13 2 - Le développement économique et l’emploi ........................................................17 3 - Le niveau socio-économique des ménages et la précarité...............................22 4 - L’éducation, la réussite scolaire...............................................................................31 5 - Le développement personnel..................................................................................40 6 - La solidarité et la vie sociale.....................................................................................44 7 - La prévention de la délinquance et la sécurité....................................................45 8 - La santé........................................................................................................................50 9 - La dépendance .........................................................................................................56 10 - Le logement et l’habitat .........................................................................................58 11 - Le cadre de vie.........................................................................................................67 12 - Les déplacements ....................................................................................................69 DEUXIEME PARTIE PROJET DE DEVELOPPEMENT SOCIAL URBAIN…………...………..70 I- ENJEUX ET ORIENTATIONS GENERALES DU PROJET ...................................................72 1- Enjeux du projet de développement social et urbain : relever le défi de stopper la paupérisation de la ville, donner aux habitants des quartiers prioritaires les moyens d’évoluer dans la société ..........................................................................73 2- Orientations du projet de développement social de la Ville de Persan............74 II - OBJECTIFS GENERAUX ................................................................................................77 1- Les objectifs généraux du développement urbain ...............................................77 2- Les objectifs généraux du développement social ................................................77 III - OBJECTIFS SPECIFIQUES PAR THEMATIQUES............................................................79 1- La santé.........................................................................................................................80 2- La réussite éducative et le développement personnel ........................................84 3 - L’emploi et l’économie .............................................................................................91 4 - L’aménagement urbain, l’habitat et le cadre de vie..........................................95 5 - La citoyenneté et la prévention de la délinquance ..........................................100 IV - PILOTAGE ET SUIVI DU CONTRAT............................................................................104 Le pilotage du CUCS : pilotage et comité opérationnel, l’articulation avec les pilotages des politiques thématiques.........................................................................104 L’ingénierie......................................................................................................................105 Vers la création d’un observatoire des quartiers......................................................111 Evaluation de l’action du Contrat Urbain de Cohésion Sociale ...........................113 V - ENGAGEMENTS FINANCIERS ...................................................................................116

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PREMIERE PARTIE - DIAGNOSTIC TERRITORIAL

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PREAMBULE La politique de la ville a pour ambition de lutter contre les processus de ségrégation urbaine et sociale. Dans les zones où se combinent et se concentrent actuellement les difficultés urbaines, sociales et économiques, elle vise :

• à mettre en œuvre une politique de l’habitat et du renouvellement urbain qui améliore le cadre et les conditions de vie,

• à intensifier, en articulation avec les politiques de droit commun, les politiques d’accompagnement social

Cette politique a été mise en œuvre par la signature en 2000 d’un Contrat de Ville par l’Etat, la Région, le Conseil Général du Val d’Oise, la CAF du Val d’Oise le FAS et la Ville de Persan. Pour ce Contrat de Ville, les signataires avaient souhaité cibler sept thèmes d’intervention.

1. Le projet urbain 2. L’éducation et l’appui aux parents 3. La précarité, l’insertion et la santé 4. L’action culturelle 5. Le sport et les loisirs 6. La jeunesse 7. La prévention, la sécurité et la tranquillité publique

Ce Contrat de Ville arrivant à échéance au 31 décembre 2006, la Ville de Persan a souhaité s’inscrire dans une démarche de renouvellement de ce cadre contractuel dans le respect des orientations définies par le Comité interministériel des villes et du développement urbain (CIV) du 9 mars 2006. Les priorités de l’Etat et dont tient compte ce contrat sont :

• L’amélioration de l’habitat et du cadre de vie • L’accès à l’emploi et le développement économique • La réussite éducative (réussite scolaire, sport, culture) • L’amélioration de la prévention, et l’accès à la santé • La citoyenneté et la prévention de la délinquance

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Dans chacune des thématiques, des objectifs en faveur de l’intégration, de la lutte contre les discriminations et l'égalité des chances seront considérées comme les liens transversaux qui feront de ce contrat un projet cohérent, global et articulé. Pour définir ce projet et les enjeux inhérents, un état des lieux a été mené en tenant compte au mieux des réalités pressenties par les acteurs locaux et les institutionnels en charge de ce territoire. Le croisement de ce tableau avec les données statistiques recueillies a permis de dégager une réalité assez fine pour extraire un certains nombres de problématiques du territoire ; cependant, en raison de la difficulté de rendre compte de la complexité des phénomènes sociaux, la modestie nous amène à insister sur les temps nécessaires au partage de ce panorama avec l’ensemble des acteurs locaux, temps incompatibles avec les délais impartis à la production de ce contrat. Ont en particulier contribué à l’élaboration de ce contrat et sont ici remerciés pour leur collaboration les représentants de ABM Avenir, AFTAM, Antin, Association Arc en Ciel, CADA, Transport CARIANE, Communauté de Communes de la Haute Vallée de l’Oise, Centre Hospitalier Intercommunal des Portes de l’Oise (service Alcoologie), Conseil Général (Mission Insertion, Observatoire, le service de délégation territorial), Club de Prévention la Bulle, CIDFF/CIDAV, CCAS, Circonscription d’Inspection Académique, Centre Hospitalier psychiatrique des Oliviers, Education Nationale (école maternelles, primaires, collège, section SEGPA, REP 1er et second degré, les infirmières), DASS, Maison de la Justice et du Droit, Maison de l’Emploi, La Mission Locale MILNOVOISE, Maison des Jeunes et de la Culture, Passiflore, Point santé, Police Nationale, Préfecture (DTEPF, DDE, Mission Ville), Restaurants du Cœur, Secours Catholique, Services social Pénitentiaire de l’Insertion et de la Probation, Sous Préfecture , Toit et Joie, Unité Educative en milieu Ouvert, Valestis, l’ensemble des services municipaux (centre social, service enfance, scolarité et centres de loisirs, médiathèque, école de musique,PRE, sport …) et tous ceux qui ont été associés et qui ne sont pas nommés ici .

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DONNEES DE CADRAGE

Historique de la Politique de la Ville de Persan 1991 La structuration du partenariat entre les acteurs locaux et institutionnels commence en avec la signature du DSQ (Développement Social des Quartiers).

DSQ, création de la ZEP, ouverture de la PAIO. 1994 Signature du 1er contrat de ville, reconduction de la ZEP, ouverture du Point Santé 1995 Elaboration du projet urbain, lancement des comités directeurs en 1996 1996 Le village : réhabilitation de l’ensemble du parc bâti, d’une partie des espaces

à extérieurs, démolitions, constructions d’espaces publics 2001 Recrutement d’un chargé de mission gestion urbaine de proximité

Recrutement d’un chargé de mission développement économique – emploi

2000 Signature du second contrat de ville, finalisation du PLH Signature du Contrat Local de Sécurité Signature de la Convention Régionale pour la Ville

2002 Signature de l’Opération de Renouvellement Urbain sur le périmètre ZUS (finalisation des espaces extérieurs et équipements au Village) et hors ZUS (autres sites d’habitat social, reprise de fractures urbaines, création d’un cœur de ville et d’équipements structurants)

Convention de fonctionnement avec la Région.

Lancement du REAAP (Réseau d’Ecoute d’Appui d’Accompagnement aux Parents)

Lancement de l’Atelier Santé Ville

2003 Signature du CIVIQ (Contrat Initiative Ville Qualité) avec le Conseil Général du Val d’Oise sur 3 thématiques : Gestion Urbaine – Participation des habitants, Action sociale - Insertion, Enfance-Jeunesse.

Signature du Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance

Etude sur la requalification des zones d’activités.

2004 Signature du PEL (Projet Educatif Local) et de la convention locale d’accompagnement à la scolarité Lancement de l’étude pré-opérationnelle de l’OPAH-RU et insalubrité Finalisation de la convention de Gestion Urbaine de Proximité Réalisation de l’étude urbaine du Pole Gare Constitution d’un groupe de travail sur la mise en place d’une Maison de l’Emploi au quartier le Village Etude pour la prévention de l’isolement des personnes âgées Dépôt du 1er dossier de candidature à l’ANRU.

2005 Rapport de présentation du PLU Octobre 2006 Présentation de la candidature ANRU en attente de signature de convention Octobre 2006 Mise en place du Programme de Réussite Educative (PRE)

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CONTEXTUALISATION DE LA VILLE ET DE LA ZONE PRIORITAIRE

Persan et la Communauté de Communes du Haut Val d’Oise PERSAN est situé à 30 Kms au nord de Paris, dans la 3ème couronne de péri urbanisation de la capitale ; à mi-chemin entre Creil et Cergy-Pontoise, elle est à 48 Kms au sud de Beauvais. Sa situation particulière en fait une ville « trait d’union » entre 2 villes centre (Beaumont-sur-oise et Chambly), 2 départements (Val d’Oise et Oise) et 2 régions (Ile de France et Picardie). RAPPEL HISTORIQUE → La vocation industrielle de Persan est affirmée suite à l’installation des lignes de chemin de fer (notamment par la ligne Paris-Lille créé en 1846 puis la ligne Paris-Beauvais créé en 1877) et remonte à la fin du siècle dernier. L’industrialisation de Persan a suivi plusieurs accélérations variables suivant les conjonctures et s’étale entre 1860 et 1960, le plus souvent sur des terrains plats et marécageux. → Dans les années 1920, une augmentation du nombre d’ouvriers employés localement dans les nouvelles usines posait déjà le problème du logement et de la main d’œuvre. L’apparition des lotissements (en particulier le Nouveau Persan) intervient au début du siècle. → Pendant plus de 60 ans, les industries chimiques et de transformation du Fer

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ont dominé les activités industrielles de Persan. La désindustrialisation commence à faire sentir ses effets tant sur le plan des entreprises elles-mêmes que sur le plan de l’urbanisation de ce secteur proche de Paris ; la crise économique nourrie du double choc pétrolier de 1973/74 aggrave ainsi une situation déjà existante. → Les projets de réactivation industrielle dans la partie nord de Persan ne peuvent empêcher un déplacement de l’emploi en direction de Paris et de Cergy-Pontoise. → En 1955, un programme de constructions de logements sociaux voit le jour pour répondre aux besoins grandissants. La commune fournit gratuitement les terrains (une parcelle agricole située en plein centre de la commune) et confie le projet à l’Opievoy (Office public HLM Interdépartemental de l’Essonne, du Val d’Oise et des Yvelines). → La construction est mise en œuvre en 1963. Les bâtiments 1 à 14 sont achevés en 1968 et les bâtiments 14 à 30 en 1972. Malgré l’absence de charge foncière, le projet, pensé sous la pression de la demande de logement, est dense. Au total, près de 1250 logements sont réalisés ; ils abritent environ 5000 habitants. Ainsi, comme le précisait une employée persanaise, "Persan s’est construit autour des usines, et non pas les usines autour de Persan". Diagnostic urbain La ville s’est développée au cours de phases successives : industries, pavillonnaire ouvrier, habitat social, puis lotissements bas de gamme, sans cohérence d’ensemble, formant un territoire peu lisible. Le parc locatif social est apparu à la fin des années 60, pour répondre à l’afflux de populations ouvrières autour du site industriel. Le " Village " en a constitué la principale opération, créant ainsi 1183 logements HLM appartenant à l’OPIEVOY.

Un aménagement obsolète L’urbanisation « anarchique » de PERSAN, l’absence d’un village traditionnel constitué et de ses extensions, rendent son territoire peu lisible et morcelé. L’absence de cœur historique et de centre ville traditionnel, une évolution autour des voies de communication, des contraintes nombreuses se lisent dans la structure actuelle de la ville.

Une urbanisation en grappes et d’importants délaissés urbains L’urbanisation s’est développée en « grappes » autour de la gare construite en 1846, du vieux village qui se trouvait au croisement de la RD 78 (ancienne RN1) et de la RD4z puis le long des voies. Entre ces poches d’urbanisation, on observe d’importants espaces vides comme les terrains de l’ancienne gare de triage et qui ont aujourd’hui une allure de friches.

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Une coupure opérée par la voie ferrée Le réseau ferré constitue une coupure de la ville, les traversées sont en effet peu nombreuses et ne parviennent pas à la faire oublier. La traversée la plus importante a été réalisée en 1986 par la mise en service d’un passage souterrain à gabarit réduit sur la RD78 à hauteur de la gare. Le fonctionnement de la circulation automobile et des cheminements piétons de cet espace est complexe. Le morcellement et la faible lisibilité de la structure urbaine aggravent les défauts d’image et d’attractivité tant économique que résidentielle.

D’une manière générale, la composition et le fonctionnement du territoire de Persan sont peu lisibles. L’importance du parc social, le déclin industriel qui démarre tôt et se poursuit encore, la faible qualité urbaine, vont concourir très rapidement à stigmatiser Persan et lui donner un rôle de "repoussoir" voire de relégation au sein du marché local de l’habitat. La paupérisation de la population s’accentuant rapidement, l’ensemble de ces indicateurs va conduire l’Etat à impulser la mobilisation des partenaires locaux dès 1990, mais surtout à partir de 1994, dans le cadre d’un premier contrat de ville.

Un morceau de la ville : le quartier d’habitat social « du village », dont la requalification est en cours de finalisation. En 1965 un grand ensemble est venu combler l’espace libre entre deux parties urbanisées. Sa structure urbaine sans lien avec le parcellaire et la forme urbaine existante est semblable aux grands ensembles construits dans les années 1960 à 1970. Le quartier comprend 29 bâtiments (1183 logements) dont la composition dessine des cours intérieures puis des îlots sous forme de peigne qui imposait des passages sous bâtiments. Ce quartier désigné comme prioritaire au titre de la politique de la ville a fait l’objet dés 1992 de réhabilitations de logements, et depuis 1994 d’un projet urbain dont les objectifs furent : la requalification de la Place de la Rencontre qui constitue l’espace central, la diversification du quartier, le désenclavement et l’amélioration des liaisons avec le reste de la ville, l’amélioration des liaisons internes, l’accessibilité, la clarification des relations entre espaces extérieurs publics et espaces résidentiels, l’appropriation des espaces. Pour atteindre ces objectifs, 95 démolitions – reconstructions ont du être réalisées entre 1995 et 2001. L’Etat local prendra l’initiative de lancer les premières études sur le quartier du « Village » et d’élaborer un programme de référence, qui sera adopté par la ville en 1995, lequel tracera les grands axes de la requalification à entreprendre.

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La réhabilitation lourde du parc de logements qui démarre en 1996 avec la démolition d’une centaine de logements s’achève en 2001. Elle va s’inscrire dans un réel projet de restructuration du quartier se traduisant à partir de 1998 par des actions sur les espaces extérieurs, les circulations et liaisons avec le centre de la ville et des équipements. Le financement des investissements a été contractualisé entre les différents partenaires, Etat, Ville, Conseil Régional, Conseil Général, CDC, dans le cadre du contrat de ville, puis, à partir de 2001, dans le cadre d’une convention d’ORU qui acte notamment la poursuite de l’engagement de l’Etat à hauteur de 6,097 M€. Cette convention a marqué un pas décisif dans l’évolution du projet qui se présente depuis clairement comme un projet à l’échelle de la ville dépassant les limites de la ZUS. Les actions qui aujourd’hui restent à réaliser concernent principalement la requalification des espaces extérieurs, la reconstruction et la création d’équipements publics sociaux et culturels ainsi que le réaménagement urbain. En effet, l’ensemble des structures inscrites sur les champs de l’enfance, la jeunesse, la culture, l’action sociale, la prévention, le sport… sont aujourd’hui dispersées dans la Ville, difficilement accessibles et sans schéma d’ensemble. La Maison de la Justice et du Droit ainsi que le Club de Prévention sont installés de manière permanente dans des locaux en préfabriqués à proximité de zones inondables. L’unique gymnase municipal accuse un taux de remplissage anormal : tous les créneaux horaires sont remplis, de 8 h à 22 h et 7 jours / 7. Hors, l’offre d’accueil sportif de proximité et d’activités de prévention fait particulièrement défaut sur le quartier du Village. L’Ecole municipale de musique, la Maison des Jeunes et de la Culture et la Bibliothèque sont concentrés dans un Centre Culturel qui ne leur permet plus d’évoluer ni même de fonctionner normalement, au regard des normes de sécurité. Le manque de surface a conduit la DDJS à dé labelliser le Point Information Jeunesse (PIJ) organisé par la MJC.

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Les zones prioritaires

La zone prioritaire retenue pour l’élaboration du projet du contrat de ville 2007-2009 est constituée :

- du quartier du Village

- du quartier des Fresnoys

de l’ensemble d’habitat social Emmaüs

Le quartier du Village Localisé à l’ouest du « centre-ville » derrière la Mairie, à 700 m de la gare et délimité par 4 axes routiers, le quartier du « Village » est situé en Zone Urbaine Sensible (ZUS). Il constitue un des plus importants quartiers de la ville, aussi bien en terme d’habitants qu’en terme de logements. Ainsi, il regroupe plus de 1150 logements soit environ 30 % des logements de la ville, dont une part non négligeable de logements sociaux, majoritairement construits entre 1967 (1ère tranche HLM) et 1972 (2ème tranche PLR), 28 bâtiments (dont le 14 qui en fait 5) de R+1, R+3 & R+4, 6 pavillons.

Ce grand ensemble est intégré dans un tissu majoritairement pavillonnaire (70% du parc social). Le sentiment de ségrégation y règne, y compris au sein même de l’habitat social. Au sein de ce quartier, la résidence de l’OPIEVOY (OPAC Interdépartemental d’Habitation à Loyer Modéré de l’Essonne, du Val d’Oise et des Yvelines), occupe une place importante avec un patrimoine de 1089 logements, 120 cages d’escaliers et 11 gardiens. Sur site depuis 1997, l’agence située au cœur du quartier compte 15 personnes (1 chef d’agence, 1 assistance d’agence, 1 coordonateur, 1 conseillère en économie sociale et familiale, 2 agents d’accueil, 3 assistantes locatives, 3 assistants techniques, 2 agents comptables). Par ailleurs, afin de répondre aux attentes, 1 chargée de développement social et d’insertion et un chargé de concertation interculturelle situés à la Direction Régionale de Cergy interviennent dans les différents projets du quartier du « Village ».

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Le quartier est équipé d’un groupe scolaire. Les services publics et à destination de la population sont représentés en particulier par la Maison de l’Emploi et la Mission Locale (MILNOVOISE), un local PMI, un centre social dont une ludothèque, un Centre de Loisirs en Milieu Ouvert, un local de la mairie appelé forum à destination de la concertation avec la population. Les commerces sont peu nombreux et parfois fermés, mais l’attractivité commerciale du quartier est assurée par la présence d’un marché couvert.

Le parc d’habitat social appartenant à Emmaüs Habitat Est contigu à une zone pavillonnaire du Village. C’est un petit ensemble homogène de bâti (collectif et pavillons individuels accolés) qui se distingue par sa conception. 16 maisons individuelles bordent la rue qui aboutie à deux bâtiments collectifs présentés perpendiculairement. Ceux-ci abritent une trentaine de logements. La rigueur de la composition voirie/habitat rendue par le premier ensemble, se dilue par la présence d’un espace vert relativement grand sur lequel a pris place le collectif. Des sortes de clins de bois inhabituels dans l’architecture locale récente habillent les façades. L’impression qui se dégage de cet ensemble est celui d’un patrimoine délaissé et nécessitant une intervention forte.

Le quartier des Fresnoys C’est un quartier excentré par rapport au ‘centre-ville’, peu de commerces se sont implantés à proximité. L’habitat est de type mixte : collectifs et individuels où se côtoient propriétaires et locataires ; parc social et parc privé. Un foyer AFTAM Jean Catelas permet à des hommes ayant obtenu un titre de séjour d’être hébergés et des logements CADA (centre d’accueil pour demandeurs d’asiles) abritent des familles. Un groupe scolaire (Emilie Carles) permet aux enfants d’être scolarisés en primaire. Le quartier des Fresnoys est finalement encore peu connu en termes statistiques, et peu d’acteurs locaux savent l’identifier autrement que par sa définition géographique (avec des limites fluctuantes par ailleurs en fonction des interlocuteurs).

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1 - La population, l’enfance et la famille La ville de Persan est depuis octobre 2004 rattachée à la Communauté de Communes du Haut Val d’Oise. Celle-ci comprend 6 communes dont le poids démographique peut paraître faible à l’échelle du département. Cependant, la densité de population de la ville de Persan rend compte d’un contexte urbain qui contraste fortement avec les autres communes constitutives et la classe au niveau des communes de Gonesse (1 230 hab./ km2) et de Goussainville (2 374 hab./ km2).

Persan Communauté de

Communes du Haut Val d’Oise

Part de la CCHVO dans le Val d’Oise

Population (en nb d’habitants)

9 600 23 830 2.34 %

Superficie 5,14 km2 31 km2 2.47 %

Densité 1 869 hab./km2 840 hab./ km2 Sources : Insee, Recensements de la population-dénombrement- 1999

L’enquête annuelle de l’Insee évalue provisoirement la croissance de la population persanaise à 5.5 % en 2005 par rapport à 1999, infléchissant radicalement la décroissance connue dans la période 1990 à 1999. La croissance de population semble tenir davantage à un solde migratoire positif qu’à une évolution du solde naturel.

020406080

100120140160180200

1999

2000

2001

20022003

20042005

Naissances domiciliéesNombre total d'enfantsnés vivants

Décès domiciliésNombre total

Sources : Insee 2006, naissances et décès par commune Si elle est confirmée, cette statistique confirmera les indicateurs d’évolution positive de l’image de la ville : vacance inexistante des logements du parc de l’OPIEVOY (principal bailleur de la ville) ; demande forte en termes de constructions neuves. Cette croissance démographique appelle un

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STRUCTURE DE LA POPULATION EN 1999

29%

31%

26%

10% 4%0 à 19 ans

20 à 39 ans

40 à 59 ans

60 à 74 ans

75 ans ou plus

questionnement sur les catégories de population qui ont émigrées vers Persan durant cette période. L’offre sociale La composition des ménages 3 384 ménages vivent dans la commune en 1999, avec une composition de 2.8 personnes par ménage. En 2005, la commune compte 221 ménages supplémentaires, soit une augmentation de 6.5 %, Cette différence entre la croissance des ménages et celle de la démographie s’explique en particulier par le phénomène de desserrement des ménages (divorce en particulier et recomposition familiale) et par un taux de vacance devenu quasi nul sur l’ensemble du parc de logement social. Le tableau des caractéristiques des ménages persanais est le suivant : Sur la population de 100 ménages persanais, 78 personnes vivent en couple avec ou sans enfant, 9 personnes sont seules, et 9 forment une famille monoparentale. Les 3 ménages restant sont constitués de personnes cohabitantes sans pour autant former un couple ou une famille (les personnes cohabitantes dans les logements du foyer AFTAM sont notamment dans ce cas). Une structure de population marquée par sa jeunesse

Si La commune de Persan n’est pas épargnée par le phénomène général du vieillissement de la population, la commune à l’instar du département du Val d’Oise, bénéfice d’une structure de la population particulièrement jeune. Sources : Insee RGP 1999

La part des moins de 20 ans (2 751 personnes) dans la population totale, bien que régressant de 3 points reste élevée, représentant 29 % de la population. A l’autre bout de la pyramide des âges, les plus de 60 ans représentent 14 % de la population avec 1 327 personnes, égalant en cela le niveau départemental.

STRUCTURE DE LA POPULATION EN 1990

32%

34%

22%

8% 4%

0 à 19 ans

20 à 39 ans40 à 59 ans

60 à 74 ans

75 ans ou plus

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Les 363 habitants qui ont plus de 75 ans ou plus représentent 4 % de la population. La population âgée a connu une croissance démographique de 0.61 % par an de 1990 à 1999, évolution qu’il faut confronter à celle de la population (-1.1 % par an) durant la même période. Aussi, bien que le poids des seniors persanais n’ait pas suivi l’évolution départementale, il n’en reste pas moins qu’il faut tenir compte de cette notable évolution pour appréhender les besoins de cette population en termes d’adaptation à l’habitat, d’offre en soins médicaux et plus largement dans le cadre de la part faite à cette population dans la vie sociale. Les données communales provisoires de l’enquête annuelle de recensement de l’Insee corroborent cette évolution : La part des retraités ou pré retraités pourrait passer de 11.2 % de la population à 12.1 %. La population étrangère tend à diminuer : de 16 % en 1990, elle est passée à 13 % et il semble que cette population soit assez bien intégrée pour l’ensemble, dans la société persanaise. Néanmoins, elle doit faire face à des phénomènes de ségrégation dans le milieu de l’emploi et de la vie quotidienne.

Données de la Zone Prioritaire

Au total la zone prioritaire du contrat de ville devrait représenter un peu plus de 55 % des habitants de la ville soit environ 5 290 (l’incertitude tenant au nombre d’habitants exact de l’ensemble Emmaüs Habitat). Le quartier du Village (ZUS, données Iris 1 et 2 Insee en 1999) La population est de 3153 personnes, représentant 33 % de la population persanaise. La part des moins de 20 ans est plus élevée sur le Village que sur l’ensemble de la ville (33 % pour 29 %). Chez les jeunes, la répartition en tranches d’âges est relativement homogène, impliquant des besoins égaux dans les différentes catégories de population. La part entre hommes et femmes est quasiment égale (49 % d’hommes) ; phénomène national, à partir de 60 ans l’écart se creuse au bénéfice d’une sureprésentation féminine.

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Sources : Insee, RGP 1999, IRIS

Les Fresnoys 2010 personnes résident en 1999 sur le quartier des Fresnoys, soit près de 21 % de la population persanaise. 52 % sont des femmes. Les moins de 20 ans sont au nombre de 565, soit 28 %. Ce quartier est donc un peu moins jeune que celui du Village et la part des personnes en âge d’être en ménage et actifs (20 à 49 ans) est prépondérante, avec plus de 60 % (entre 52 % et 56 % sur les IRIS du Village). EMMAUS-HABITAT La population de cet ensemble immobilier n’est pas statistiquement connue, néanmoins il est possible d’approcher de la réalité par les ratios connus sur la ville. En fonction du nombre de logements présents et du nombre moyen de personne par ménage recensé sur la commune, le nombre d’habitants peut être évalué dans une fourchette de 125 à 130 individus.

Répartition des catégories de jeunes dans le quartier du Village

18%

25%

19%

21%

17% 0 à 4 ans 5 à 9 ans 10 à 14 ans 15 à 19 ans 20 à 24 ans

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2 - Le développement économique et l’emploi Données de cadrage1 L’échelle de la pertinence de l’analyse des données économiques est un préalable non seulement à la connaissance mais aussi à la définition de la géographie d’actions à mener. Le développement économique étant de compétence intercommunale, il s’agit de s’interroger sur la suffisance et la capacité de ce territoire à répondre à un phénomène de désindustrialisation et de chômage majeur. A l’échelle de la Communauté de Communes, entre 1993 et 2004 les constats sont les suivants :

• dans le secteur industriel, diminution des effectifs salariés de 27 % avec notamment le départ de grands groupes tels que Great Lake Chemical, contre une diminution de 7 % pour l’ensemble du Val d’Oise.

• secteur de la construction, diminution des effectifs salariés sur la même période avec une baisse de 20 %

• secteur du commerce augmentation de 7 % sur le territoire contre une augmentation de 23 % pour le département du Val d’Oise

• secteur des services augmentation de 17 % contre 56 % au niveau du département

L’emploi privé sur la période 1993- 2004 a baissé de 5 % contre une augmentation de 24 % au niveau du Val d’Oise. Néanmoins, sur le plan économique, la ville de Persan est un pôle d’activités encore important : en 2002, Persan compte 3 871 emplois (sources GARP et CEEVO). Près de la moitié des emplois se concentre sur les 33 entreprises du secteur industriel en déclin. Le tertiaire regroupe 46,5% des emplois.

L’activité économique se localise essentiellement sur 4 zones : ZAE du chemin vert (18 ha), ZAE les bords de l’Oise est (12 ha), ZAE les bords de l’Oise Ouest (23Ha), ZAE de l’Esches (15 ha) qui rassemblent 46 entreprises et 1 900 emplois. Certaines d’entres elles présentent des dysfonctionnements et une image physique plus ou moins dégradée. Des actions pour leur requalification devraient être engagées à court terme pour leur assurer une évolution positive dans le temps. La résolution, ou tout au moins l’évolution positive des problèmes de chômage et de croissance économique de Persan ne peut être envisagée qu’à l’échelle d’un territoire élargi. Le territoire d’actions de la Maison de l’Emploi 1 Ces données sont essentiellement extraites du dossier de demande de labellisation de la Maison de l’Emploi Intercommunale

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(intercommunale) devrait pouvoir à terme être en cohérence avec les autres dispositifs (ANPE, Mission Locale…) et approcher une vingtaine de communes pour être pertinent. L’offre sociale Fin décembre 2005, le territoire de la Communauté de Communes compte 1286 demandeurs en fin de mois (DEFM) de catégorie 1. Après une période caractérisée par une forte augmentation du chômage avec des taux proches de 17 %, le nombre de DEFM cat. 1 a diminué de 11 % entre 2004 et 2005. Pour la ville de Persan, l’année 2004/2005 était encore marquée par une augmentation de 7 % du nombre des demandeurs d’emploi en fin de mois. Cette croissance s’est stoppée en 2005/2006 avec une baisse près de 9 % pour un nombre annuel moyen de chômeurs de 766 pour cette dernière année (chiffre arrêté en décembre).

Evolution de la demande d'emploi sur Persan, en 2006

640660680700720740760780800820840

janvie

r

févrie

rmars av

ril mai juin

juille

tao

ût

septe

mbre

octob

re

nove

mbre

déce

mbre

Caractéristiques des demandeurs d’emplois à l’échelle de la ville

Part des hommes et femmes demandeurs d'emploi sur Persan, en 2006

56%

44%HommesFemmes

Sources : ANPE, DDTEFP 2006

Si la part des hommes en demande d’emploi est prépondérante, celle des femmes peut être analysée : -pour les mères de familles comme l’expression d’une nécessité économique de

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contribuer aux revenus familiaux dans un contexte où le chef de famille est lui-même en recherche d’emploi ou à un salaire insuffisant pour faire vivre sa famille. La volonté des femmes à rechercher un statut différent de celui de femmes au foyer peut aussi être une des explications. - le nombre de femmes chef de famille monoparentale sur Persan implique de fait une exigence de recherche d’emploi.

Le nombre de DEFM hommes a baissé de près de 11 % cette dernière année, soit près de deux fois plus rapidement que pour les femmes.

Evolution annuelle des femmes demandeuses d'emploi

320325330335340345350355360

2004 2005 2006

L’offre locale

Les Elus du territoire ont confié à la CCHVO la compétence développement économique et l’action territoriale en matière d’emploi.

A l’échelle de la Communauté de Communes on recense les services d’emploi et les dispositifs suivants : - la Maison de l’Emploi et de l’initiative économique a été crée à l’initiative de la Mairie de Persan, elle est aujourd’hui portée par la Communauté de Communes. Cette structure est actuellement dans une démarche de modification de son fonctionnement et de sa portée pour être labellisée Maison de l’Emploi au sens de la loi de cohésion sociale. - un point emploi dédié au RMistes sur Beaumont- sur-Oise et un CCAS sur Persan - La Mission Locale (Milnovoise), dont le siège est à Beaumont-sur-Oise et une antenne à Persan sur le quartier du Village au sein de la Maison de l’Emploi intervient sur un territoire de 26 communes. - 1 agence locale de l’ANPE à Persan dont le territoire couvre 24 des 26 communes couvertes par la Milnovoise - 1 agence locale de l’ASSEDIC à Persan qui couvre le même territoire que l’ANPE. - 1 Pôle Permanent d’Insertion (PPI) à Beaumont-sur-Oise, 2 à Persan - les différentes structures de formation et d’insertion La présence de ces services sur un même territoire favorise la mise en place de partenariats effectifs. Le « Carrefour des Métiers » organisé annuellement associe un grand nombre de partenaires (Communauté de Communes du haut Val d’Oise, Milnovoise, ANPE, Assedic, CIO, DDTEFP…) et contribue au rapprochement des entreprises et des forces vives du territoire.

Evolution annuelle moyenne des hommes demandeurs d'emploi

400410420430440450460470480490

2004 2005 2006

20

Le système d’acteurs Dans le domaine du développement économique et de l’insertion, il existe un partenariat particulièrement fort et très dynamique. Les acteurs locaux élaborent régulièrement des projets communs et ont une capacité d’investissement qui dépasse largement la thématique de l’économique et de l’emploi. Aussi, ils sont des partenaires incontournables à l’élaboration de beaucoup de projets menés sur Persan. Néanmoins il semble que l’amélioration de la connaissance des modalités de prise en charge des publics permettrait d’éviter une superposition des suivis.

Données de la Zone Prioritaire La part des chômeurs de la zone prioritaire est de 60 % du total communal. Le Village Sur 784 demandeurs d’emploi inscrits auprès de l’ANPE en juin 2006, 310 habitaient le Village, soit près de 40 % d’entre eux.

Sur le quartier du Village, toutes catégories de demandeurs confondus : • 74 % des demandeurs d’emploi ont un niveau de formation inférieur ou égal au niveau 5, le taux est inférieur d’un point à l’échelle communale ; • 26 % des demandeurs d’emploi ont 1 à 2 ans d’inscription soit 2.5 % points de plus qu’à l’échelle communale ; • 35 % ont des faibles niveaux de qualification (manœuvres, ouvriers qualifiés, employés non qualifiés) soit 16 points de moins qu’à l’échelle communale ; • 62 % possèdent le permis de conduire Le CCAS et le Service Social Départemental recensent les demandes de RMI. Bénéficiaires du RMI recensés par le CCAS juin 2006 : 165 dont 43 % habitait le Village. EMMAUS-HABITAT Les données quantitatives des DEFM ne sont pas pertinentes à l’échelle de cet ensemble, elles ne peuvent être exploitées en termes d’évolution ou de caractéristiques en raison du faible nombre de référence.

Evolution des DEFM

0

100

200

300

400

500

600

700

800

900

1000

Ville de Persan ZUS Village

Zone

Cen

tain

e

2002

2003

2004

2005

21

Quartier des Frenoys Le nombre de chômeurs s’établit aux alentours de 140 personnes mensuellement. Cette population représente 17 % des effectifs de la ville. Sur 2005/2006, jusqu’au mois d’octobre, la baisse du nombre des demandeurs d’emploi sur le Village et les Fresnoys est plus forte que celle constatée sur la ville.

Nombre de DEFM moyen sur la ville de Persan et la ZUS du Village

0

100

200

300

400

500

2000 2003 2004

Années

Vale

urs

DEF

M

Homme DEFM sur villede persan Femme DEFM sur villede Persan Homme DEFM sur laZUS "Village "Femme DEFM sur laZUS " Village"

Evolution comparative des demandeurs en fin de mois

au mois de janvier DEFM 2004 2005 2006

Ville de Persan 810 863 828

Zone géographique prioritaire 513 531 493

Pourcentage sur la Zone prioritaire 63 62 60

ZUS Village 357 366 341

Pourcentage sur la ZUS 44 42 41

Frenoys 142 154 138

Pourcentage sur les Frenoys 18 18 17

Emmaüs 14 11 14

Pourcentage sur Emmaüs 2 1 2

Quartier du Bouquet 18 22 16

Pourcentage du Quartier du Bouquet 2 3 2

Autres quatiers 279 310 319

Pourcentage sur Autres quartiers 34 36 39

Source Données ANPE mois de janvier Problématisation : L’offre en termes d’emploi est particulièrement faible et le manque de qualification des publics est un des facteurs d’empêchement d’emploi pour la population persanaise. Par ailleurs, certains opérateurs notent une offre de formation insuffisamment diversifiée empêchant le positionnement des demandeurs d’emploi sur certains secteurs. Les populations jeunes souffrent d’handicaps cumulés pour accéder à l’emploi : difficulté de socialisation, arrêt précoce de la scolarité et inactivité consécutive durant plusieurs années.

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3 - Le niveau socio-économique des ménages et la précarité La mixité et structure sociales

Répartition des ménages par catégories socio professionnelles

3% 4%

14%

14%

35%

22%

8%0%

agriculteursartisans commerçantscadres, professions int.professions intermédiairesemployésouvriersretraités

sources : Insee 1999, RGP La prégnance des catégories socio professionnelles ouvriers, employés et professions intermédiaires sur la ville permet de caractériser Persan comme une ville populaire avec plus de 63 % des ménages dont la personne de référence exerce une des ces professions. La catégorie des ménages d’ouvriers est en sur représentation sur la ville, elle représente 35 % des actifs travaillant alors qu’à l’échelle de la Communauté de Communes (hors Persan), les ménages ouvriers représentent 19,5 % de la population active contre 13,5 % au niveau du Val d’Oise. A contrario, les cadres sont peu représentés, avec seulement 4 % des ménages. A l’échelle du territoire intercommunal la part de cadres et professions intermédiaires (18 % de la population active) est néanmoins plus importante mais reste nettement en dessous du taux départemental (24,5 %). Ces disparités s’expliquent d’une part par le contexte historique de formation de la ville industrielle et par la présence d’un parc significatif d’habitat social, attractif pour les ouvriers et employés mais jouant un rôle ‘repoussoir’ pour les catégories plus élevées. Un niveau de revenus très faible, une situation relativement isolée au sein de la Communauté de Communes En 2003, la proportion des foyers non imposable est de 57 %. Elle dépasse de près

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de 17 points la part des ménages val d’oisiens qui ne peuvent contribuer à l’effort fiscal en raison de la faiblesse de leurs revenus. Indicateurs Beaumont-

sur-Oise Bruyères –sur-Oise

Bernes-sur-Oise

Mours Nointel PERSAN

% foyers fiscaux non imposables

44.21 % 39.65 % 38.66 % 26.03 % 27.56 % 53.93 %

Revenus moyen par habitant

7 537.92 € 6 387.35 € 7.293 € 9 573.26 € 9 072.21 € 6 054.19 €

Impôt moyen par foyer imposé

1 014 € 847 € 1 265 € 2 009 € 1 666 € 552 €

Sources : Fiches signalétiques des communes du Val d’Oise 2003, IRPP 2001, Conseil Général

A l’échelon intercommunal, la population persanaise est celle dont le niveau de revenu moyen par habitant est le plus bas, avec une différence de plus de 3 519 € par an avec celui des habitants de Mours. Les indicateurs retenus classent cette commune comme étant la plus riche. Les différents indicateurs fiscaux prouvent la spécificité de la ville de Persan au sein de la Communauté de Communes ; Beaumont-sur-Oise qui se rapproche pour certains indicateurs de Persan ne peut être comparée à elle. En effet, la ville de Persan est composée de quartiers socialement homogènes (sureprésentation des populations pauvres et très pauvres) alors qu’il semble que Beaumont-sur-Oise bénéficie d’une structure spatialement plus hétérogène. L’Insee a classé Persan dans le type de communes ‘très spécialisée dans la résidence des plus pauvres’ . De 2001 à 2004, le nombre de foyers fiscaux a augmenté de 3.5 % alors que dans le même temps le nombre de ménages imposés sur le revenu a décru de 3.5 %. La ville est donc marquée par l’attractivité qu’elle exerce en direction des populations des classes fiscales les plus basses, voire non imposables.

5 3495 1925 2075 168

2 2972 2892 3472 381

0

1 000

2 000

3 000

4 000

5 000

6 000

2001 2002 2003 2004

Nombre de foyersfiscauxNombre de foyersfiscaux imposés

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Pour affiner cette présentation du niveau de vie des persanais, 3 catégories peuvent être distinguées :

• Les ménages modestes dont les revenus permettent d’avoir accès aux logements des parcs HLM et SEM financés par un Prêt Locatif à Usage Social (PLUS) des parcs HLM (ex : soit pour 1 pers. seule 18 463 €/an, 2 pers. 27 593 €, 4 pers. 39 730 €)(base d’accès = 100 %)

• Les ménages à faibles revenus dont les revenus permettent d’avoir accès aux logements financés par un Prêt Locatif Aidé d’Intégration (PLAI), les ressources sont inférieures à 60 % des plafonds PLUS

• Les ménages ‘pauvres’ dont les revenus sont inférieurs à 30 % des plafonds HLM

A l’échelle de l’ensemble des ménages:

• 80 % des ménages peuvent être considéré comme ayant des revenus modestes, soit 2 501 foyers

• 44 % ont des revenus faibles, soit 1 370 ménages • 15 % des ménages sont considérés comme ménages ‘pauvres’ soit 470

foyers Ressources/plafonds d’attribution 2003 2001

<=30 % 15 % 16 %

30 à 60 % 29 % 30 %

60 à 100 % 36 % 36 %

100 à 130 % 13 % 12 %

130 à 150 % 3 % 3 %

> 150 % 4 % 4 % Source : Filocom 2003, METATTM d’après DGI, cd-rom ANAH/DAEI/DGUHC de l’habitat privé, exploitation ville de Persan

Données de la Zone Prioritaire Persan est fortement marquée par un type de profil dans sa structure sociale : les catégories ouvrières et employées y sont très fortement représentées. A l’échelon de la zone prioritaire sur le quartier du Village, la validité des principales conclusions formulées à partir de la typologie réalisée à l’échelon communal se confirme, à savoir que les habitants souffrent de conditions financières en termes de revenus particulièrement basses. Les catégories défavorisées et très défavorisées y prédominent. Avec un revenu moyen par habitant de 5 959 € pour un iris et de 7 089€ pour l’autre, un revenu moyen par ménages d’environ 19 700 € (inférieur de 31 % au niveau communal) le quartier tend à être stigmatisé dans un ensemble communal déjà ‘défavorisé’.

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Problématisation : La ville est teinte d’une homogénéité sociale avec une nette sureprésentation du dernier décile de revenu, la pauvreté est un phénomène identifié à l’échelon communal, dont l’intensité croît sur le quartier du Village : il existe une certaine concentration spatiale sur ce quartier des populations les plus pauvres. Néanmoins aucun quartier de Persan ne peut être considéré comme vraiment aisé, aussi la ville est bien caractérisée par une absence de mixité socio-spatiale. Malgré les travaux menés pour inverser l’image du quartier du Village, et bien que ces efforts aient porté lors fruits, l’image de la ville est encore empreinte des stigmates liés à la désindustrialisation et à un vécu social difficile. Ces données sont des freins à l’élargissement du pouvoir d’attraction de Persan sur des catégories socio professionnelles variées.

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Une présomption de précarité confirmée par les indicateurs Ces indices peuvent être révélés par deux sources :

• d’une part grâce aux données de la CAF. Elles permettent de décrire une population bénéficiant d’aide ‘à la subsistance’ relevant d’un régime de droit commun

• d’autre part les données des associations caritatives. La population pouvant être la même dans les deux cas.

A - Les données de la CAF, Le nombre de ménages couvert par les aides de la CAF est de 2 063 individus. Ces foyers sollicitent des aides pour différentes raisons au titre : - de la composition familiale (aide aux familles avec au moins deux enfants sans justificatif de ressources), - à celui de l’aide au taux d’effort logement (Aide Personnalisée au Logement, Aide au Logement, Aide au logement à caractère Social consentie sous conditions de ressources) - et enfin pour le soutien financier pour lutter contre les situations de précarité et d’exclusion (RMI, AAH, API)5. Ces dernières données sont particulièrement indicatives sur le niveau et l’évolution des difficultés socio-économiques de la population persanaise. Néanmoins, elles sous-estiment le phénomène de pauvreté, certaines catégories n’étant pas allocataires CAF : personnes âgées ne percevant pas le ‘minimum vieillesse’, fonctionnaires… Mesurer le nombre de personnes en situation de précarité est un exercice difficile : l’ensemble de la population recensée comme étant en dessous du seuil de bas revenu ne bénéficie pas des minima sociaux et par ailleurs, un certain nombre d’allocataires des minima sociaux ne se trouvent pas sous le seuil de bas revenus. L’évolution de 2003 à 2005 des indicateurs CAF de repérage de la pauvreté tend vers une précarisation voire une paupérisation de la population. Cependant, les données concernant le nombre de bénéficiaires du RMI sont à pondérer par la fluctuation des dispositifs de contrats aidés non renouvelés. Les bénéficiaires de ces contrats n’ont pu pérenniser durablement leur accès à l’emploi, et sont donc ‘retombés’ dans le dispositif RMI en 2005. Les services instruisant le RMI font état d’une grande difficulté à extraire durablement les bénéficiaires du dispositif. Les échéances des contrats aidés, la

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difficulté des populations à investir un emploi et à prouver la nécessité de pérenniser leur poste au-delà de l’échéance de la durée de l’aide octroyée à l’employeur sont parmi les facteurs qui entraînent un processus d’allers-et-retours entre situation de RMI et accès à l’emploi.

Données CAF Foyers allocataires

Foyers allocataires à bas revenus

Foyers allocataires RMI

Foyers allocataires minima sociaux (AAH, API, RMI)

en 2003 1 883 569 130 297

en 2005 2 063 629 214 412 Evolution + 9.5 % + 10.5 % + 64.6 % + 38.7 % En 2005, 51 % de ces allocataires peuvent être considérés comme « pauvres », ils ont un niveau de revenu inférieur au seuil de bas revenu établi à 739 € par mois (629 allocataires, 30.5 % des ménages allocataires) ou le dépassent grâce à la perception des prestations CAF (415 ménages). A titre de comparaison ‘seulement’ 24 % des allocataires du Val d’Oise ont un revenu mensuel de consommation inférieur au seuil de bas revenu pour 30.5 % sur Persan. Mais, le seuil de bas revenus n’est pas l’unique indicateur de repérage de la pauvreté dans la population connue de la CAF. Les minima sociaux c'est-à-dire le Revenu Minimum d’Insertion, l’Allocation, l’Allocation Parent Isolé et l’Allocation aux Adultes handicapés servent également de repère, ces aides sont attribuées lorsque les ressources n’excèdent pas un certain plafond. Données concernant les Minima Sociaux dont le RMI Sur Persan, on compte près de 261 bénéficiaires du RMI 161 allocataires AAH2, et près de 37 allocataires API. Les demandeurs de RMI sont souvent des ouvriers sans qualification sur le territoire de la commune de Persan (51,97% contre 39,59 à l’échelle de la Commission Locale d’Insertion (CLI)). Le niveau d’étude est moins élevé sur la commune de Persan que sur le territoire de la Commission Locale d’Insertion (CLI).

• 43, 31% des demandeurs de RMI sont sortis du système scolaire avant la 3eme (29,80% à l’échelle de la CLI)

• 7% des demandeurs de RMI sont diplômés de l’enseignement supérieur (22,48% à l’échelle de la CLI)

2 voir chapitre 9 sur le Dépendance

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Sur les demandes de RMI instruites par le CCAS de Persan les mêmes caractéristiques sont décelables

• 40% d’hommes isolés, 38 % de femmes Isolées et 21 % de couples Pour les hommes

• Ce sont essentiellement des hébergés (ni locataires, ni propriétaires) • 56 % ont entre 26 et 35 ans • Près de 30 % sont de nationalité étrangère • 86 % ont un niveau d’étude inférieur au CAP/BEP

Des associations d’aide et d’assistance aux services des familles en difficulté Les associations comme les Restaurants du Cœur ou le Secours catholique réalisent une action déterminante dans l’aide aux ménages en grande difficulté sur Persan. Le Secours Catholique permet l’accès à des colis alimentaires (en liaison avec le service social municipal ou départemental) et prend en charge des nuits d’hôtel pour les plus en difficulté. Les Restaurants du Cœur disposent en particulier d’un local fréquenté par 353 foyers. 223 habitent Persan ce qui représente une population de plus de 580 personnes composant majoritairement des familles.

38 % sont des ménages d’une personne 38 % sont des familles de 2 ou 3 personnes 16 % sont des familles de 4 personnes et plus.

La demande envers les produits spécifiques pour enfants en bas âge (plus d’une trentaine de bébés) est relativement forte traduisant l’embarras des familles à faire face au surcoût engendré par l’arrivée d’un enfant. Le CHRS des Villageoises est établi à Beaumont et à Persan, il propose une résidence sociale en appartements, un accueil de jours et un abri de nuit pour une dizaine de places. Une attention particulière aux populations fragilisées « Les relations entre pauvreté, chômage et emploi sont étroites et complexes. Les analyses montrent que toute situation de chômage n’est pas synonyme d’une situation de pauvreté et que l’emploi ne protège pas à lui seul de la pauvreté. ». Dans une démarche de ciblage des populations les plus en proie à devoir lutter contre l’exclusion sociale, les données suivantes permettent de situer la commune.

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Part des familles

monoparentales Part des sans diplômes parmi les plus de quinze ans

Proportion des demandeurs d’emploi de moins de 25 ans

Val d’Oise 13.5 % 18.5 % 17.4 %

PERSAN (en %) 14.6 % 33.9 % 19.5 % Sources : Insee, RGP 1999 ; ANPE décembre 2005 ; Observatoire Départemental

D’après la Mission insertion les besoins spécifiques des populations les plus éloignées de l’emploi sont de l’ordre :

• Du développement des activités d’insertion par l’économique • De la prise en charge insuffisante des problèmes de santé (mentale et

addictions – échelle de la CLI) • Du logement : public bénéficiaire du RMI est majoritairement hébergé ou

locataire • Du manque d’accès aux loisirs

La fragilité des familles monoparentales est révélée par l’examen de la composition des ménages Rmistes. A l’échelle de la CLI ce sont 29 % des ménages Rmistes qui sont en situation de monoparentalité. Leurs besoins concernent : • Problèmes de garde d’enfants • Frais liés à une reprise d’emploi (transport, garde d’enfants, CMU ….) • Nature des emplois proposés (horaires décalés, atypiques …)

Données de la Zone Prioritaire

Le quartier du Village et celui des Fresnoys peuvent être caractérisés par une forte proportion de présence de familles monoparentales. Ces quartiers qui présentent un parc de logements locatifs sociaux prépondérant, sont susceptibles d’accueillir une population qui ne peut accéder au secteur privé en raison de la structure même de sa composition familiale.

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En effet, le niveau de loyer du parc privé est peu accessible à une personne seule, de plus, la demande étant plus importante que l’offre sur le parc privé, le choix des propriétaires bailleurs se porte en priorité sur des compositions familiales présentant deux salaires. Les familles monoparentales se tournent donc vers le secteur public pour se loger. Le facteur de risque d’exclusion sociale et de difficultés socio- économiques de ces familles tient dans l’unique ressource de revenus (qu’elle soit salaire ou versement Assedic ou allocation) face à des charges fixes peu dépendantes de la composition du ménage. La part des personnes sans diplôme est extrêmement forte sur les deux quartiers ciblés par rapport au niveau départemental, dépassant pour le Village de près de plus de 12 points la valeur communale. 43 % des hommes isolés en demande de RMI vivent au Village pour 51 % des femmes isolées Problématisation : le nombre important de personnes présentant des facteurs de risques de précarité à l’échelle de la commune, ce constat se trouve accentué sur la zone prioritaire. Il existe de fortes réticences des employeurs à l’embauche des bénéficiaires du RMI, une coupure entre le monde de l’insertion et de l’entreprise mais par ailleurs des gisements d’emploi non pourvus. Les populations fragiles et précaires ont de besoins spécifiques qui ne trouvent pas encore toujours de solutions sur le local pour leur faciliter l’accès à l’emploi.

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4 - L’éducation, la réussite scolaire Ce paragraphe est en grande partie extrait du diagnostic préalable à la mise en place de Programme de Réussite Educative réalisé par le cabinet d’Etude Résonances en mai 2006. L’offre locale

1- L’offre pour les plus petits et parallèle à l’Education Nationale La Maisonnée (Lieu d’accueil parent-enfant) : est une structure municipale ouverte en 2002 qui accueille les 0 à 4 ans de façon anonyme, différentes activités encadrées par une équipe pluridisciplinaire (psychologues, puéricultrices, animatrice jeune enfant, musicien) sont proposées aux parents et à leur enfant. La place des parents est déjà au cœur des réflexions et actions menées (sur l’alimentation par exemple) et elle accompagne la relation parents/enfants pour surmonter des situations difficiles. La Maisonnée développe un lien étroit avec la CAF et la PMI qu’elle souhaite développer mais aussi avec la médiathèque afin de favoriser dès le plus jeune âge l’accès au langage et à l’écrit (marmothèque). L’accompagnement par la PMI de familles en grande difficulté dans leur relation à l’enfant dans des activités musique a notamment permis à celles-ci de reprendre confiance dans leur compétence. En 2004, le LAPE a accueilli 154 enfants différents avec une moyenne de 18.5 présence par séance. La structure est en passe de dépasser son seuil de saturation. Le relais assistantes maternelles : a un double objectifs, limiter l’isolement des personnes en charge de garde d’enfants (75 % des 51 assistantes maternelles de la ville fréquentent la structure), conforter la socialisation des enfants gardés à domicile par des temps de rencontre. Les professionnels de la petite enfance et les parents notent une meilleure connaissance des besoins de l’enfant, une plus grande variété des activités proposées au domicile des assistantes. Le Centre Social : a mis en place des temps forts d’échange parents/enfants à travers le jeu par la création d’une ludothèque, par ailleurs des moments autour des jeux de société ou des livres qui favorisent l’échange et le partage intergénérationnel. Les places de crèches de l’Hôpital CHI : un certain nombre de place sont réservées aux Persanais qui souhaitent en particulier laisser leur enfant la nuit en garde pour des raisons professionnelles. Cette initiative répond au besoin spécifique de certaines catégories de travail de nuit. Des demandes insatisfaites : Une étude statistique menée auprès de 85 parents fréquentant les structures petite enfance de la ville montre que le mode de garde collectif est

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particulièrement préféré par les parents (85 %), 4/5 jours hebdomadaires et de préférence en journées continues. Une dizaine de familles persanaises ont fait une demande dans l’année auprès de la crèche associative de Beaumont pour faire garder leur enfant, sans succès faute de place. La garde à domicile est vécue par les parents comme un choix « à défaut » manque de place en structure collective. Par ailleurs, en 2003 les demandes auprès de la crèche hospitalière de Beaumont sont non satisfaites, faute de place. 2- Les données de scolarité Des données générales sur la population scolaire (données recueillies auprès de l’Inspection d’Académie pour l’année 2004-2005) Persan Val d’Oise

Nombre d'écoles élémentaires publiques 4 470

Nombre d'élèves scolarisés dans une école élémentaire publique 678 78 343

dont CP 117 15 864

dont CE1 152 16 466

dont CE2 129 15 581

dont CM1 126 15 234

dont CM2 154 15 198

Nombre de collèges publics 1 102

Nombre d'élèves scolarisés dans un collège public 930 61 174

dont 6e 237 14 517

dont 5e 209 13 964

dont 4e 206 15 019

dont 3e 214 15 374

dont SEGPA 64 2 166

Toutes les écoles de Persan sont classées en ZEP. Le lycée Polyvalent Evariste Gallois situé à Beaumont propose les filières

suivantes : CAP

installation équipements électriques BEP :

métiers de la comptabilité métiers du secrétariat électrotechnique métiers de la production mécanique informatisée

BAC PROFESSIONNEL :

secrétariat comptabilité

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Une classe itinérante CLINEE (Classe Linguistique d’Initiation des Enfants Etrangers) suit actuellement 14 enfants en élémentaires. Le RASED est particulièrement chargé sur cette zone et manque de disponibilité pour répondre aux nombreuses attentes et à la hauteur des demandes. 3- L'accompagnement à la scolarité dans la chaîne éducative De manière générale, la demande de la part des familles est importante. Celles-ci confient facilement leurs enfants durant les temps d’étude même lorsqu’ils ne travaillent pas (problème de capacité de suivi de la scolarité). Lorsqu’un problème de coût apparaît, les familles retirent alors leurs enfants des structures. L'accompagnement scolaire à Persan, est assuré essentiellement par deux structures sur des quartiers différents de la ville : le Centre de Loisirs En Milieu Ouvert (CLEMO) et La Bulle (club de prévention). Le Centre de Loisirs Primaire (CLP) offre un accueil post scolaire qui inclut un accompagnement scolaire. Des études surveillées sont aussi proposées dans 3 écoles primaires, ainsi que des ateliers sur l’école Paul Eluard 2 : 2 groupes de 10 à 12 enfants sont accueillis deux fois/semaine, un atelier est animé de 16 h à 17 h par l’association « Lire et faire lire ». 40 % des élèves scolarisés en primaire et 12 % en secondaire (dont la moitié en 6ème) sont concernés par ces accueils, ce qui paraît insuffisant au regard de l'ampleur des difficultés.

Structures Nombre d’enfants inscrits Lieu d’accueil

La Bulle Environ 95 enfants inscrits MJC LCR

Ludothèque (accueil des 6ième)

CLEMO Primaires = 45 inscrits Collège = 20 inscrits

Maison blanche sur le Village

Centre de Loisirs Primaire 60 inscrits TOTAL des enfants = Environ 220 enfants 8 classes d’études surveillées 100/120 enfants

L’accompagnement à la scolarité ne concerne pas que les enfants en difficulté, c’est aussi une occasion d’offrir aux élèves après la classe un cadre éducatif et convivial où l’on poursuit l’action de l’école ( vie collective, respect de la règle commune…) Depuis septembre 2006, le Programme de Réussite Educative se met en place sur Persan. Une des premières actions a été d’offrir des ateliers ‘coup de pouces’ aux 6/7 ans. Si ces temps d’aide sont principalement adressés aux enfants dont le contexte familial ou socioculturel n’est pas favorable à l’apprentissage de la lecture, ils ne peuvent être réduits à une aide à la scolarité. Leur objectif est bien plus large et vise en premier lieu à l’épanouissement de l’enfant dans une démarche de valorisation.

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L’offre sociale : des parcours scolaires marqués par de grandes difficultés Ces difficultés d’apprentissage, décelées dès la petite enfance par les acteurs locaux, ont des causalités variées.

Le niveau d'étude et de qualification des adultes (et donc des parents), globalement peu élevé, ne constitue pas un atout dans les difficultés que rencontrent nombre d'élèves.

Le collège accueille une population très fragile et en majorité défavorisée (61% en 2005 contre 29% dans l’Académie) et seul 6 % de familles favorisées contre 32 % pour l’Académie. La proportion de collégiens boursiers est de 30.6 % pour 21.3 % dans le département (en 2005). Des difficultés scolaires qui perturbent aussi le parcours de l'enfant et sa socialisation. La surcharge du Centre Médico-Psycho Pédagogique (CMPP) tient beaucoup à ces difficultés d'apprentissage décelées au cours de la scolarité. Les professionnels médico-sociaux relèvent deux problèmes particuliers : 1 - des troubles du langage sur les enfants en bas âge 2 - l'agressivité manifestée par ces enfants dans leur relation avec les autres. Les enseignants notent, dans les familles, une difficulté à verbaliser les émotions ou les problèmes ; « le langage est souvent pauvre et chargé de tensions ».

Persan ne dispose pas de structure spécialisée permettant le traitement spécifique de ce type de problème. Le Centre d'Action Médico-Sociale Précoce de l'hôpital de Pontoise peut être un relais à l'action de dépistage de la PMI mais il doit déjà faire face à une saturation pour traiter les demandes les plus aigües.

Néanmoins, les acteurs locaux agissent par la mise en œuvre d’actions dans le champ de la socialisation, de l’aide parentale et du développement de l’oralité : Maisonnée, le Relais Assistantes Maternelles, centre social participent en fonction de la spécificité de leur structure à l’amélioration des relations parents enfants et au développement du langage. Les échanges autour du jeu ou du livre développent des mécanismes d'apprentissages chez les très jeunes enfants. Ces rencontres connaissances un vif succès et ne peuvent répondre favorablement à la demande. Ainsi, l’action ‘Eclat de Lire’ est destinée aux enfants de 4 à 7 ans des parents adhérents du Centre Social et ne couvrent pas la demande ni en nombre (nécessité de dédoubler les groupes), ni en âge (des demandes au-delà de 7 ans). La prévention de l'échec scolaire et de l'exclusion, doit donc être abordée dès la petite enfance en donnant les moyens aux structures de favoriser l'accueil et de pourvoir au développement des compétences motrices et intellectuelles des enfants, en association avec les parents.

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Des difficultés scolaires dès l’école primaire

Persan Val d’Oise

% de collégiens en retard scolaire de 2 ans et plus à l'entrée en 6e - Collège public 4,8% 3,1%

% de collégiens en retard scolaire de 2 ans et plus à l'entrée en 3e - Collège public 14,6% 8,8% Sources : Données 2004 - Inspection Académique Taux de réussite au brevet des collèges (%) - Collège public

2004 64,7% 74,7%

2005 66.26% 71.95%

2006 65.03% 67.63% Sources : Inspection Académique Les difficultés apparaissent dès l'école primaire, dans l'acquisition des bases en mathématiques et en français. Ce sont ainsi 45 % des élèves entrés en 6ème, en 2005, au collège de Persan qui ont de un à deux ans de retard (29 % sur l’Académie.)

Près d’un élève sur deux entre au collège avec du retard :

Retard d’une année pour 37 % d’entre eux en 2005 (moyenne académique 29%) ; Retard de 2 années pour 8 % (moyenne académique 1%).

C’est ce dernier critère qui positionne Persan au 47ème rang (sur 98 dans le Val d’Oise) du classement des collèges dans l’observatoire de la difficulté scolaire externe (élèves qui entrent en 6ème avec plus de 2 ans de retard). Ce retard se traduit immanquablement par un taux de réussite aux tests d’évaluation à l’entrée en 6ème inférieur à la moyenne nationale et départementale. Collège

2004 Segpa 2004

Moyenne nationale 2004

Moyenne départementale 2004

Collège 2005

Résultats français 56,4

13,1

63,7

63,5

47,3

Résultats mathématiques

56,9

7,5

63,3

61

54,3

Données 2004 Une proportion importante d’élèves entre en sixième sans avoir acquis les compétences de base en français ou en mathématiques. L’amélioration des performances dans ces compétences de base est donc considérée comme une priorité absolue, inscrite comme telle dans le projet d’établissement et le contrat de réussite.

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Des solutions alternatives à l’échec sont recherchées, peut-être ailleurs que dans le redoublement qui conduit souvent à une démobilisation et à une dérive comportementale. Au collège, cette priorité prend la forme d’ateliers de soutiens en français et d’aide aux devoirs en mathématiques. En fin de 3ème, l’orientation pour 2005 est la suivante : 42.7 % des élèves sont admis en seconde générale ou technologique, et 52,6 % sont orientés en BEP (surtout au lycée de Beaumont-sur-Oise) (contre 60,9 et 33,3 pour l’Académie) Un travail commun inter-degré, mené dans le cadre de la liaison CM2 – 6ème, sur la base des évaluations nationales d’entrée en 6ème et des évaluations d’entrée en CM2 permet d’accentuer les efforts sur les compétences repérées comme les moins bien maîtrisées. Complété par un temps fort de concertation entre maîtres de CM2 et professeurs de 6ème au moment de la commission d’harmonisation ce travail favorise la mise en place du dispositif de consolidation s’appuyant sur les ateliers individualisés en 6ème. Ces ateliers permettent de différencier l’aide apportée aux élèves et de personnaliser autant que possible la remédiation des déficits. Dans le cadre de la ZEP, le collège a déjà mis en place diverses actions : 6ème de consolidation et 4ème Aide et Soutien ; temps scolaire pour l'orientation de la 5ème à la 3ème ; atelier méthodologique et de soutien (en mathématiques, en anglais).

Le collège propose aussi aux élèves des ateliers de découverte, de citoyenneté : théâtre, arts plastiques, sorties culturelles, sports, santé, apprentissages des droits et devoirs.

Les écoles ont pris aussi des initiatives dans le cadre de la ZEP : une éducation musicale, un journal, des clubs de jeux, l'ouverture de bibliothèques.

Mais, ces actions sont assez mal connues des acteurs locaux du secteur socio-éducatif de Persan qui, pourtant, accueillent les mêmes jeunes et leurs parents, notamment en accompagnement scolaire. L’absentéisme doit être considéré comme un problème essentiel traité en premier lieu par l’éducation Nationale. Néanmoins, le problème des temps d’errance’ des jeunes fréquemment absents peut entraîner une dérive comportementale et éloigner un peu plus le jeune du système éducatif. Pour certains élèves dès la sixième la question se pose de la place et de l’importance qu’ils accordent à l’enseignement qui leur est destiné. Le collège a mis en place une commission d’absentéisme, néanmoins ce problème est pour l’instant peu identifié (combien d’enfants sont concernés, quel type d’absentéisme, combien d’enfants sont déscolarisés définitivement, où vont-ils…) Les parents face à la réussite éducative et scolaire : des parents « désemparés »

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face à l’échec de leur enfant Le constat de la précarité du rapport au savoir et à l’éducation des familles est fortement partagé par l’ensemble des professionnels. Un fossé continue à se creuser entre l’école et les familles et conforte une situation de démobilisation des enfants sur les apprentissages. D’après les professionnels de l’enfance et du travail social, les parents se sentent désemparés et impuissants face à l’échec de leurs enfants, pourvu qu’ils le connaissent. Aujourd’hui, le REP, les écoles, à travers le contrat de réussite, et le REAAP insistent sur la prise en compte des parents dans le traitement des difficultés des enfants/des familles. Quel que soit le professionnel éducatif, la relation avec les parents est assez ténue et les parents sont rarement actifs dans les projets mis en place. Pourtant, chacun reconnaît que majoritairement les parents ne sont pas insouciants de la réussite scolaire de leurs enfants, ni indifférents à leurs problèmes comportementaux ou relationnels. Ils sont plutôt désemparés, peu confiants dans leurs compétences face aux difficultés posées par l'éducation de leurs enfants, fragilisés par des situations économiques précaires voire dévalorisés par des situations d'exclusion sociale. Les pères sont considérés souvent comme les plus atteints dans leur autorité et malgré les apparences ou les discours, ce sont les mères qui poseraient les limites. D’après les professionnels, le manque d’autorité du père et d’éducation à la frustration feraient davantage s’éloigner les limites du licite en positionnant les enfants dans le « tout-tout de suite ». Par ailleurs, les familles monoparentales, en augmentation, sont confrontées à des problèmes spécifiques d'absence du père, de jeunesse de la mère, de repères pour les enfants dans les modèles parentaux, le tout dans un contexte financier souvent difficile. Si bien que beaucoup de relations familiales sont marquées par une souffrance psychologique, des tensions notamment dans le dialogue entre parents et enfants. Le système d’acteurs Le renouvellement des personnels enseignants est rapide (55 % des enseignants, dont 38 % en premier poste, ont entre quelques mois et 5 ans d’ancienneté). Le collège souffre d’un défaut d’attractivité et le nombre de remplacements de longue durée (entre 4 mois et 1 an), assumés par de nouveaux enseignants sans aucune expérience, pour la plupart vacataires, est important. Les contacts entre l’Education Nationale et les acteurs du domaine socio-éducatif sont encore insuffisants, surtout sur le premier degré, pour mettre en cohérence les actions proposées aux enfants en difficulté (que cette difficulté soit d’ordre scolaire ou comportementale). Le positionnement du PRE par rapport aux autres dispositifs du champ éducatif

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porté par la ville manque de lisibilité pour les acteurs locaux et nécessite un recadrage à partir du PEL et de ses orientations.

Données de la Zone Prioritaire 40 % des habitants du Village sont sans diplôme, au total 80 % de la

population du quartier a un niveau inférieur au bac. Néanmoins, ce public possède des compétences transversales qu’il ne sait pas mettre en valeur. Sources : insee RGP 1999

COMPARAISON VILLAGE - AUTRES QUARTIERS EN 2003 SUR LE NIVEAU DE QUALIFICATION DES PERSANAIS - POPULATION AGEE DE 15 ANS OU +

40,70%

25,20%

29,95%

7,13%

4,80%

8,20%

3,00%

7,80%

6,33%

40,00%

47,20%44,99%

11,50% 11,60%11,60%

0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

20,00%

25,00%

30,00%

35,00%

40,00%

45,00%

VILLAGE (2364) AUTRES QUARTIERS (5230) ENSEMBLE PERSAN (7594)0,00%

5,00%

10,00%

15,00%

20,00%

25,00%

30,00%

35,00%

40,00%

45,00%

50,00%

Sans diplôme BAC & B.P BAC + Etude en cours En dessous du BAC

P.EL. (Comité de pilotage)

C.E.L. Actions en direction de l’ensemble du public persanais.

C.L.A.S. Actions en direction de l’ensemble du public persanais

P.R.E. Actions individualisées en faveur d’un public dit fragilisés

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Problématisation : Des demandes de garde insatisfaites pour les plus petits. La garde en multi accueil ou spécifiquement crèche est avant tout une aide de retour à l’emploi pour un certain nombre de familles et en particulier celles monoparentales. De plus en raison des contextes familiaux tendus, la séparation momentanée de l’enfant et du parent au foyer peut être aussi permettre de soulager ce dernier et lui offrir la possibilité de ne pas se sentir débordé par la fonction parentale. La demande porte donc en particulier sur des heures très matinales, tardives voire de nuit. Des difficultés précoces d’accès au langage pointées par les professionnels de l’Enfance qui marquent de façon prégnante l’évolution de l’enfant puis du jeune tant dans sa scolarité que dans son rapport avec le monde qui l’entoure. Ce problème exerce une forte influence sur la capacité d’accès de l’emploi et peut être vu comme le premier facteur d’exclusion et d’empêchement (les Rmistes sont souvent des personnes d’origine française qui savent à peine écrire). Un niveau de qualification particulièrement faible à l’échelle de la ville qui peut être considéré comme un des obstacles majeurs de l’accès à l’emploi et la conséquence du taux de chômage local (niveau scolaire de base peu élevé, peu de diversité dans les cycles courts de proximité, insécurité des transports en commun frein à la mobilité étudiante). Des difficultés importantes pour les jeunes qui sont déscolarisés (définitivement après 16 ans) ou très fréquemment absents pour se raccrocher à un système d’apprentissage tardif.

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5 - Le développement personnel L’offre locale Les activités sportives sur Persan : Les clubs de sport sur persan sont très diversifiés, le vœu de la ville est que la palette d’activités présentée aux habitants soit la plus large possible. Les sections d’associations sportives ou du service municipal des sports sont les suivantes : Football (âge minimum 6ans) - Cirque (âge minimum 5ans) - Step (adolescents adultes) Gymnastique dynamique (adolescents adultes) - Handball (âge minimum 5ans) - Tennis (âge minimum 7ans) - Basket- Ball (âge minimum 5ans) - Cyclisme (âge minimum 8ans) Pétanque (âge minimum 5ans) - Boxe anglaise (âge minimum 8ans) - Kick Boxing (âge minimum 8ans) - Judo- Kata (âge minimum 4ans) - Club Canin (âge minimum 8ans) - Pêche (âge minimum 8ans) - Athlétisme (âge minimum 9ans) La Maison des Jeunes et de la Culture propose également des activités sportives :

Atelier de recherche chorégraphique pour les plus de 18 ans. Danse contemporaine pour les plus de 18ans. Danse moderne pour les 6-11 ans et les 12-15 ans. Danse orientale pour les plus 16 ans. Equitation pour les 12- 17 ans. Eveil à la danse pour les 4-5 ans. Gymnastique senior pour les plus de 18ans. Taï chi chuan pour les plus de 16 ans. Yoga pour les plus 18ans.

Tous les dimanches les jeunes de la ville sur inscription au préalable peuvent se rendre au gymnase pour effectuer un foot en salle, et par ailleurs une ‘activité multisports’ proposée par la municipalité rencontre depuis son ouverture en septembre 2006 un certain succès. Les activités culturelles et artistiques de la ville : Une école de musique a une offre variée et assez complète, de l'éveil musical pour les plus petits (3-4 ans), à de la formation à partir de 7 ans, instrumentale pour tous, des pratiques collectives instrumentales, des pratiques collectives chorales. L’école jouit d’une réputation au-delà de Persan et accueille les

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amateurs des alentours. Aujourd’hui elle se positionne sur une échelle intercommunale bien que 30 % de ses effectifs soient persanais. Néanmoins, bien que les coûts pratiqués soient en moyenne moins élevé que sur le secteur ; il n’en reste pas moins que la pratique musicale reste un loisir peu accessible pour une partie des habitants des zones prioritaires ou représente un effort financier insoutenable. Aussi, la mise en œuvre de demande d’aide individuelle municipale évoquée doit être utilisée et faire l’objet d’une promotion auprès des familles pour permettre un accès à tous.

La Médiathèque propose en particulier des activités autour du livre. C’est une structure très ouverte sur la ville et les partenariats mais qui souffre encore de la difficulté d’atteindre les publics les plus éloignés de la lecture. Les plus jeunes sont particulièrement ciblés dans des temps d’accueil parent/enfant spécifiques. Cette action est particulièrement riche mais le manque de places est un empêchement à son développement.

Le Centre social fonctionne sur la base de l’initiative et de la participation des bénévoles. Implanté sur le Village, il semble avoir développé une identité propre auprès des habitants du quartier, tant dans sa conception de l’accueil que dans son fonctionnement participatif. Les champs particulièrement investis sont ceux qui touchent à la famille, à l’intergénérationnel, à l’action collective et à la solidarité.

La Maison des jeunes et de la culture de Persan s’appuie sur le renforcement des liens sociaux et l’émergence de rencontres conviviales et partagées. Elle propose pour se faire une gamme d’activités et de manifestations tout au long de l’année et cherche à développer et à renforcer les pratiques amateurs dans un esprit de « faire ensemble ».

La Milnovoise (la mission locale) bien qu’œuvrant dans le domaine de l’insertion, propose des ateliers SLAM préparé en collaboration avec différents ateliers (d’insertion ou non), cette pratique qui n’était pas destinée à être pérennisée (en raison du portage insertion) connait un tel succès (350 participants lors de la dernière représentation) que les acteurs locaux réfléchissent à un portage culturel.

L’activité théâtre dans la ville permet à une compagnie de théâtre extérieure à Persan de proposer en différents lieux des cours et des pratiques de rencontre entre le théâtre et d’autres activités artistiques (danse). Néanmoins, un des objectifs de l’action qui était de promouvoir la pratique régulière et individuelle des représentations n’est que peu atteinte. Les adultes fréquentent les spectacles lorsque leurs enfants se produisent sur scène.

L’Association Reportage Et Cinéma propose aux jeunes de la Ville des stages pour leur permettre de s’exprimer au travers de la réalisation d’un court métrage, différentes actions à disposition notamment des établissements scolaires et des acteurs socio-éducatifs viennent compléter cette offre.

Enfin, les Centres de Loisirs sont reconnus par les jeunes comme des lieux de réalisation d’activités culturelles, artistiques et sportives mais n’ont néanmoins

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pas la prétention de remplacer les structures spécifiquement dévolues aux pratiques régulières.

Les représentations de spectacles sont diffuses sur la ville et ponctuelles en fonction des actions spécifiques engagées par les différents acteurs : par exemple, la médiathèque est utilisée par les scolarisés pour écouter et mettre en scène des contes, des représentations jeune public, adolescents et adultes sont programmés à la MJC, l’école de musique propose également des spectacles vivant à destination des plus jeunes et des concerts de façon régulière.

La vie sociale :

Les données concernant les adhérents d’associations sportives permettent de recenser plus de 2 145 pratiquants. Les clubs de cyclisme et de basket dépassent largement une fréquentation locale.

Pour le domaine artistique et la pratique culturelle, malgré les efforts des acteurs locaux la pratique est difficile à faire émerger dans la population persanaise. La ville est peu reconnue dans son offre de spectacles comme de pratique. La fréquentation des spectacles rend bien compte d’une difficulté d’accès des populations au domaine culturel et artistique. La pratique du spectacle ou de toute autre activité culturelle (visite de musée …) est peu reconnue par les parents comme un apport essentiel dans l’ouverture au monde de leur enfant. Aussi, les sorties organisées par les différentes structures (collège, CLEMO, centre social…) sont les vecteurs principaux de la sensibilisation des enfants (et parfois de leurs parents) au domaine artistique et de la culture générale.

Problématisation : L’offre d’activités sportives est particulièrement ouverte sur Persan, par ailleurs les pratiques effectuées dans le cadre municipal sont mises en place avec l’objectif de permettre au plus large public d’y accéder. Aussi, les coûts d’inscription pour la plupart des activités sont particulièrement adaptés à la faiblesse des revenus. Le passage de ce type de pratique à celui des clubs et associations spécialisées pose un problème majeur qui peut stopper l’usage de la pratique sportive. Or, la pratique du sport doit être considérée comme un temps de développement personnel au même titre que la pratique d’activités artistiques et culturelles. Elle permet de développer des aptitudes et des compétences transversales, initie aux nécessités de socialisation et participe à la santé mentale des individus.

Le manque de pratique culturelle (assurée pour les enfants en très grande partie par les initiatives compensatrices des écoles, centres de loisirs …) individuelle doit être considéré comme un empêchement majeur pour les enfants et jeunes d’accéder à une ouverture culturelle que leurs parents n’ont pas connu et ne savent pas transmettre, et donc être priorisée comme un des éléments à part entière de la Réussite Educative.

Le domaine de l’action culturelle, artistique et sportive est un de ceux qui manque à l’échelle de la ville le plus de cohérence : dans les démarches

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entreprises et dans le partenariat entre les acteurs locaux. Ce qui est à pointer est moins un problème de relationnel qu’une insuffisance de réflexion sur les démarches communes en termes de positionnement des différentes offres par rapport à la population en place. Quelles sont les objectifs communs des projets pédagogiques des différentes structures ? Comment à partir de ce constat et des points communs peut-on élaborer un projet à l’échelle de la ville ? L’absence de Service jeunesse d’une part et de Service culturel d’autre part est très certainement un obstacle à la construction de ce projet commun.

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6 - La solidarité et la vie sociale Le nombre d’associations dont l’activité principale ne relève pas du domaine sportif est très restreint. Excepté les associations amicales de locataires indiquées ci-dessous et d’une association de représentants des DOM TOM, il n’existe pas de groupements communautaires qui pourraient être des interlocuteurs de la ville sur les quartiers. La vie sociale des quartiers est marquée par un profond repli des habitants et le contact avec les habitants passe par l’intermédiaire des structures du type centre social, MJC … Lorsque les habitants sont impliqués dans l’aménagement de leur logement, des espaces extérieurs, le cadre de vie s’améliore durablement. La prise en charge de leur cadre de vie par les résidents eux-mêmes n’améliore pas seulement leur environnement, elle les valorise aussi socialement. Les persanais en général et les habitants des zones prioritaires en particulier, manquent de possibilités d’implication dans la vie municipale, pourtant des actions ont été réalisées par le service de Gestion Urbaine de Proximité pour les initier à cette démarche ; Néanmoins les habitants réellement participatifs sont peu nombreux. Deux amicales sont actives sur les zones prioritaires, il s’agit de l’Amicales des locataires des Fresnoys AOTEP-CLCV (logements France Habitation) et l’Amicale des locataires du Village (qui ne représente que le parc OPIEVOY). Problématisation : Des habitants peu conscients de leur capacité à agir sur leur quartier en participant aux actions mise en place par la municipalité et par les bailleurs.

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7 - La prévention de la délinquance et la sécurité L’offre sociale Les données des faits délinquants sont nettement insuffisantes pour dresser le tableau de la délinquance sur Persan et elles ne rendraient compte que d’une vision très parcellaire de cette réalité. Le Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation mène une activité dans le domaine de l’action sociale sur une dizaine de communes dans le secteur Persan Beaumont. Sur les personnes suivies dans ce cadre, 32 % ont réalisé des infractions relatives au trafic de stupéfiants. L’offre locale En termes de dispositif, le Contrat Local de Sécurité constitue le volet prévention sécurité du Contrat de Ville 2000-2006. Il a été finalisé en janvier 2001, mais son instance de suivi et d’évaluation n’a été constituée qu’en 2003. Différentes raisons peuvent expliquer l’investissement encore insuffisant de la ville sur cette thématique, il s’agit en particulier d’une part de la difficulté des acteurs locaux à se saisir pleinement de ce dispositif, d’autre part de la réticence de ceux-ci à envisager une coordination et de la concertation sur les priorités et les actions à envisager en terme de prévention de la délinquance. Les acteurs de terrain sont : - L’association La Bulle (Club de prévention spécialisé) est reconnue comme étant un des acteurs principaux de la prévention de la délinquance, l’association opère sur Persan et Beaumont-sur-Oise et s’adresse prioritairement aux 13-24 ans. Elle propose du soutien scolaire, différentes activités menées régulièrement et ponctuellement. Elle œuvre directement sur les quartiers. - La Maison de la Justice et du Droit : rassemble un certain nombre de services à l’intention des persanais afin de promouvoir l’accès au droit et accueille l’exercice de l’autorité judiciaire de proximité. Magistrats, délégués du procureur, médiateurs, travailleurs sociaux conciliateurs de justice assurent une présence judiciaire et mettent en œuvre de nouveaux modes de traitement de la petite délinquance quotidienne, elle est le lieu d’exercice des audiences pénales de mineurs. Les permanences sont les suivantes : - aide aux victimes (CIDFF/CIDAV qui réalise des permanences aussi au centre social) - aide au logement (ADIL)

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- notariale - juridique par avocat - de médiation familiale civile - de conciliation de justice - de médiation de la République - du service pénitentiaire d’insertion et de probation Cette structure mise en place par la commune de Persan souffre néanmoins d’un manque de lisibilité dans la ville. Elle est installée de façon provisoire depuis plusieurs années dans des bâtiments en préfabriqués et est peu signalée.

- Le Centre de Loisirs Jeunes

- La Police Nationale

- La Police Municipale

- L’unité Prévention Educative

- Tous les acteurs de terrains qui œuvrent directement avec les habitants Rappel des orientations proposées dans le cadre du CLS :

1. Développement des actions en soutien à l’autorité parentale en lien entre l’école et les services sociaux

2. Développement de la prévention des conduites addictives. (Service du sous Préfet à la Ville)

1 Mieux organiser la présence et dissuasions pour garantir tranquillité, respect des personnes et respect des biens sur les espaces publics et collectifs. - Meilleures conditions pour une police plus proche de la population. (Police Nationale). - Complémentarité entre police nationale et police municipale. (Ville de Persan). - Réduire les conflits sur l’occupation de l’espace public et des espaces collectifs par des groupes. (Ville de Persan). - Mise en œuvre d’un plan anti-tags et anti-dégradations. (Ville de Persan). - Accroître la pression des services de police pour réduire les risques inhérents à la circulation routière, et des comportements délictueux. (Police Nationale) - Renforcement de présence humaine en gare SNCF. (Police Nationale en lien avec SNCF) - Améliorer la tranquillité et la qualité des usages à bord des bus. (Cariane)

2 Mieux accueillir et aider les victimes, et mieux maîtriser la chaîne des poursuites et

réparations. - Améliorations de l’accueil et de la prise en compte des plaintes et des doléances par la police nationale. (Police Nationale) - Donner à la MJD la place de structure judiciaire de proximité. (Procureur de la République). - Proposer et encadrer davantage de peines sous la forme de TIG. (Service pénitentiaire d’insertion et de probation). - Réinsertion du sortant de prison. (Parquet de Pontoise).

3 Mettre en place une organisation locale prévention et sécurité de proximité.

- Mise en place d’une organisation interne prévention et sécurité en lien avec le CLS et contrat ville. (Ville de Persan).

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- Mettre en place une structure de suivi et d’animation du CLS. (Ville de Persan). - Mettre en place une cellule opérationnelle de suivi de la délinquance. (Procureur de la République). - Elaboration, pour chaque partenaire d’un tableau de bord « CLS Persan », et d’un état annuel normalisé et commenté de situation et d’activité. (Ville de Persan). - Recueillir et centraliser l’information, la répartir dans le cadre des partenaires en place. (Ville de Persan).

4 Rendre la démarche locale prévention et sécurité plus lisible pour les professionnels et

pour le public. - Familiariser les acteurs locaux avec l’ensemble des pratiques mises en œuvre dans les champs prévention et sécurité. (Ville de Persan en lien avec le comité de pilotage). - Mettre à profit le CLS pour communiquer et améliorer la connaissance des dispositifs par le public. (Ville de Persan).

Le système d’acteurs Le système d’acteurs est encore en cours de mise en place dans le domaine de la prévention de la délinquance. Des liens à renforcer entre la MJD et les autres structures Parce que la MJD peut être le lieu de relai du rappel de la Loi, de la médiation pénale et du suivi des litiges civils de moindre importance, elle mérite d’être mieux intégrée au système d’acteurs du champ de la prévention de la délinquance ; et au-delà de cette thématique, il lui reste à prendre pleinement sa place dans le champ de la citoyenneté, en renforçant les actions partenariales avec les acteurs socio-éducatifs. La difficulté des acteurs locaux à se saisir du CLS La majorité des actions inscrites dans le CLS relève plus de la sphère éducative et préventive que des initiatives visant à contrer les phénomènes de délinquance avérée, du domaine du judicaire. Néanmoins, l’opposition ente « prévention » et « sécurité » n’a su être dépassée par les acteurs (associatifs et institutions). Aussi, la réactivation du dispositif nécessite préalablement un temps de réappropriation des parties du dispositif et de compréhension de chacun des spécificités des uns et des autres. Concertation et coordination difficile au sein du CLSP L’adoption d’un règlement au CLSPD n’a pas permis de résorber la défiance des parties. Bien que différentes réunions fussent organisées au cours des années précédentes, l’opposition entre les types de stratégies d’actions, de gestion et de compréhension des phénomènes et des faits a pris le dessus sur les relations de confiance et de coopérations nécessaires entre les acteurs socio-éducatifs et les forces de l’ordre. Les représentants de l’ordre ont privilégié une approche statistique, étayée par les faits constatés, incitant à un traitement à court terme des problèmes qui étaient présentés en réunion de CLSPD, alors que les acteurs socio-éducatifs ont insisté sur la nécessité des traitements à long terme, parfois

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individualisés qui prennent en considération les causes de la délinquance. Le partenariat local qui aurait du émerger grâce aux CLSPD est néanmoins à réactiver et à conforter. Il faut néanmoins souligner certains partenariats qui se sont crées spontanément et permettent une approche croisée du problème des faits délinquants. Il s’agit en particulier d’actions sociales menées par le service pénitentiaire d’insertion et de probation dans le cadre du suivi des condamnés pour faits commis sous emprise d’un produit (alcools, cannabis…) en collaboration avec le Centre d’alcoologie et de tabacologie du CHI de Beaumont.

Données de la Zone Prioritaire Le Village Les données Sécurité et Tranquillités Publiques ‘Etat 4001’ de 2004 et fournies par la Police Nationale permettent de préciser les faits délinquants établis sur la ZUS. La destruction et la dégradation de véhicules arrivent en première position des faits commis, suivi de loin par un ensemble dont le nombre d’actes est équivalent, il s’agit des vols contre les particuliers dans les lieux publics et des cambriolages de locaux commerciaux et financiers. Enfin, les vols d’automobiles et les coups et blessures volontaires peuvent aussi être soulignés comme un type de délinquance qui bien qu’inférieur à 5 par an et par type mérite d’être soulignés pour tenter de représenter la délinquance sur les quartiers. L’absence de données concernant le trafic de drogue, la violence conjugale et familiale amène à rester prudent sur le renvoi à la réalité des données indiquées. La requalification du quartier du Village a permis, par la modification de l’image que le lieu renvoyait, d’améliorer le sentiment de sécurité. Cependant, il est fort possible que ce soit bien plus une évolution de la perception de ce sentiment qu’une diminution des faits délinquants et de vandalisme qui soit renvoyée par les habitants du quartier et de l’extérieur. En effet, le phénomène de vandalisme à l’encontre des espaces verts, des équipements du quartier est loin d’être totalement éradiqué. La plupart des habitants et des gardiens craignant les représailles ou connaissant les délinquants ne les dénoncent pas. Il faut noter qu’une fresque géante a été réalisée par les habitants sous l’égide de la municipalité en plein cœur du Village. Celle-ci depuis plus de deux ans n’a jamais fait l’objet de dégradation. Les Fresnoys Quartier relativement calme. Présence d’une occupation ponctuelle des espaces publics par des groupes de jeunes (parfois extérieur à la ville), néanmoins l’échange avec les habitants du quartier est maintenu et permet encore une compréhension mutuelle.

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Problématisation : Le fait que les destructions/dégradations de véhicules soient les méfaits les plus opérés à l’encontre des persanais tend à mettre en évidence une délinquance juvénile d’’occupation’, de manque de maturité et de responsabilités. Mais, le manque de sécurité est aussi le fait de l’incivilité routière pratiquée par les jeunes et les moins jeunes et qui doit être rapproché en particulier du problème des conduites addictives (alcool et drogues).

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8 - La santé L’offre de soins Avec une densité de 8.7 médecins généralistes pour 10 000 habitants Persan est relativement bien pourvu en accès aux soins généraux (10,2 au niveau national en 2003, 9.1 régional IDF en 2004). Si au regard de la situation assez contrastée dans le Val d’Oise (avec les cantons de Taverny et Goussainville identifiés comme déficitaires), l’offre de soins généralistes est relativement favorable sur la ville, il convient néanmoins de noter qu’en matière de démographie médicale 3 des 8 médecins de la ville pourraient être partis dans les dix prochaines années. En termes de disponibilité (mesurée en distance d'accès aux soins ou en temps d'accès aux soins), l'offre, notamment par la présence de l’hôpital de Beaumont, est très favorable sur le canton de Beaumont.

Pop 99 Taux de plus 65 ans

Nb. infirmiers au 31/12

Nb.généralistes au 31/12

Beaumont-sur-Oise 8 390 14,7% 7 10 Bernes-sur-Oise 2 220 7,7% 0 2 Bruyères-sur-Oise 3 391 6,3% 0 4 Champagne-sur-Oise 3 889 10,6% 3 3 Mours 1 475 7,5% 0 1 Nointel 754 9,7% 0 0 Persan 9 600 9,5% 5 8 Ronquerolles 742 17,4% 0 0 Source : Observatoire URCAM 2004

La France compte en moyenne 9 spécialistes pour 10 000 habitants en 2003 (hors dentistes) ; Persan est en dessous de ce taux. Beaumont-sur-Oise joue le rôle de pôle médical sur la communauté de communes et dans les environs par la présence de l’hôpital général, de l’hôpital psychiatrique mais aussi de la présence des spécialistes libéraux. La représentation des médecins spécialistes sur Persan et la communauté de commune est la suivante :

51

Spécialités Persan Beaumont Dermatologie 2 1

Pédiatre 1

Gynécologie 1

Ophtalmologie 1 1

Pathologie cardiovasculaire 2

Radiodiagnostic imagerie médicale 12

Gastroentérologue et hépatologue 1

Médecine interne 1

O.R.L. 1

Rhumatologue 1

Psychiatrie générale 1

En ce qui concerne la répartition des dentistes : 5 dentistes sont installés sur Persan 8 sur Beaumont-sur-Oise et, 1 à Bruyères-sur-Oise La vie sociale Une notable différence entre le recours aux généralistes et aux spécialistes Le niveau d’accès aux soins par les habitants peut être évalué grâce à la fréquence de consommation des actes de soins, à savoir le nombre de consultations et de visites des généralistes par les persanais. Avec un recours de 5.6 visites et consultations par an et par consommateur, le niveau de recours est l’un des plus haut du canton (au niveau régional la consommation des actes de soins n’est que de 4.1).

Pop 99 Taux de plus 65 ans

Nb. consommateurs

Consommation moyenne

généralistes (C/V)

Beaumont-sur-Oise 8 390 14,7% 6018 5,1 Bernes-sur-Oise 2 220 7,7% 1621 5,8 Bruyères-sur-Oise 3 391 6,3% 2446 5,4 Champagne-sur-Oise 3 889 10,6% 3073 4,9 Mours 1 475 7,5% 917 4,7 Nointel 754 9,7% 474 4,7 Persan 9 600 9,5% 7618 5,6 Ronquerolles 742 17,4% 562 5,2

Source : Observatoire URCAM 2004

52

Néanmoins, pour relativiser ce propos deux aspects sont à prendre en compte. Les moyens dont dispose la population pour recourir aux soins : Le contexte socio-économique de Persan et plus particulièrement du Village est défavorable à l’accessibilité aux soins. Les ressources financières disponibles par la population pour se soigner sont particulièrement faibles. Le poste médical dans les budgets des familles n’est pas prioritaire sur les autres besoins et, aux dires des professionnels, les habitants et les jeunes en particulier se retranchent derrière une absence déclarée de besoins pour évacuer le problème du financement de ceux-ci. Aussi, on peut s’interroger sur- la bonne fréquence de recours aux médecins généralistes à Persan au vu du contexte socio-économique. Deux raisons peuvent être avancées : d’une part la difficulté des familles à consulter des praticiens de santé spécialisés (bien que la plupart puisse avoir droit à une aide des fonds sociaux sollicitée par un travailleur social), d’autre part la saturation des praticiens officiant dans le domaine de la santé mentale entraîne une prise en charge partielle du public par le secteur généraliste. Une prise en charge des soins dentaires et ophtalmologiques insuffisante Les acteurs locaux insistent sur le constat alarmant de l’hygiène bucco dentaire de deux populations : celle des populations vulnérables, celle des enfants et des jeunes. Néanmoins, ce tableau nécessite d’être précisé, en effet grâce à un programme spécifique mis en place depuis 2003 en direction des élèves du primaire et de la maternelle, l’hygiène bucco dentaire s’est très nettement améliorée sur cette tranche d’âges.

Persan fait parti d’une des 45 communes du Val d’Oise qui bénéficie du dépistage bucco-dentaire chez les enfants de CE1 et CM1 grâce au service des unités mobiles du programme régional ARCADE (actions régionales contre les atteintes dentaires des enfants).

Les objectifs de cette action sont de :

• Réaliser un dépistage bucco-dentaire • Informer les parents sur l'état dentaire de leurs enfants • Faciliter l'accès aux soins • Sensibiliser les enfants sur l'hygiène bucco-dentaire

Face aux constats alarmant du taux carieux des enfants scolarisés dans la commune, la municipalité a souhaité renforcer cette action en menant depuis janvier 2003 une action HYGIENE BUCCO-DENTAIRE lors du temps de restauration du midi. Il s’agit de : - l’aménagement dans chaque école (maternelle et primaire) d’un poste de brossage des dents - mise à disposition du matériel individuel - l’apprentissage du brossage par des animateurs spécialisés - la diffusion de l’information auprès des parents

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L’action en faveur des enfants en maternelle (3 à 5 ans) et de leurs parents a reçu le label ARCADE ‘Information Education pour la santé’. A ce jour Persan est l’unique commune du Val d’Oise ayant reçu ce label. L’acquisition de connaissances auprès des plus petits passe par différents moyens de communication (projection, affiches, démonstration ludique…) et par l’apprentissage quotidien : Une moyenne de 170 enfants de maternelle fréquente la restauration scolaire et bénéficient de cette action, pour un total d’environ 480 enfants à l’année. Pour 2005, l’action complète a porté sur

- 397 maternels - 463 primaires - 1 500 plaquettes ont été distribuées

Les résultats de cette action sont quantifiables en primaire par le dépistage réalisé en CE1 et CM1 par la CPAM. Pourcentage d’enfants ayant besoin de soins dentaires : Ecole Primaire

Jaurès Ecole E. Carles Ecole P. Eluard 1 Ecole P. Eluard 2

2001 61.05 % 53.52 % 74.49 % 68.89 %

2005 53.49 % 28.85 % 54.29 % 65.28 % Source : Caisse d’Assurance Maladie du Val d’Oise (service prévention/santé)

Nombre moyen de dents cariées par enfant Ecole Primaire

Jaurès Ecole E. Carles Ecole P. Eluard 1 Ecole P. Eluard 2

2001 1.94 1.58 2.56 2.48

2005 1.31 0.71 1.26 2 Source : Caisse d’Assurance Maladie du Val d’Oise (service prévention/santé)

Ecoles implantées sur le Village Ecoles implantées sur les Fresnoys En 2005, il a été évalué par les encadrants que 50 % des enfants se brossaient les dents spontanément après le repas du midi en cantine élémentaire. L’alcoolodépendance, problème majeur et les conduites addictives Le problème de la consommation excessive d’alcool et de ses répercutions sociales, économiques, juridiques, familiales et médicales est reconnue comme un problème majeur par l’ensemble des acteurs locaux (qu’ils soient représentant de la santé, du champ économique ou juridique). Depuis le diagnostic du contrat de ville 2000-2006, l’évolution en termes de consommation d’alcool concerne essentiellement l’augmentation du nombre

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de femmes en état d’alcoolodépendance. Les jeunes lycéens ont une consommation occasionnelle de fin de semaine et symboliquement ‘festive’, les cas d’alcoolopathie (état pathologique lié à la consommation d’alcool, sans qu’il y ait nécessairement alcoolodépendance) dans l’enceinte du lycée sont encore rares. Par ailleurs, l’alcoolodépendance est reconnu comme un déterminant du processus de précarisation d’une certaine population : la consommation permettant momentanément l’oubli d’un accident du parcours de vie entraîne le rejet du monde économique et enclenche une spirale de mise à l’écart. Dés lors, le pré requis pour un nouvel accès à l’emploi sera la prise de conscience de la nécessité d’un accompagnement pour traiter l’habitude de la prise d’alcool et les problèmes sous jacents. La souffrance psycho sociale et mentale au cœur des difficultés de développement personnel La précarité et l’isolement des personnes fait le lit des souffrances psychologiques des individus : déprimes, dépression ou repli sur soi même sont fortement lié à l’image que les individus se font d’eux-mêmes et de la place qu’ils peuvent occuper dans la société. Aussi, dans un contexte économique et social, voire familiale pour certains foyers, fortement dégradé, nombreux sont les témoignages du manque d’épanouissement personnel des individus : fragilité psychologique des chercheurs d’emplois, incapacité à prendre des risques ou enthousiasme inadapté pour les créateurs d’entreprises, difficulté à vivre exprimée par les adolescents de parents alcoolodépendants, parents oscillant entre culpabilité de se savoir dépassés et difficulté à accepter les aides concrètes, mères seules ayant besoin de soutien moral et technique (garde de l’enfant) pour reprendre ‘souffle’ etc. La présence de l’hôpital psychiatrique des Oliviers est à la fois un atout pour la ville de Persan (des soins gratuits y sont dispensés, un point adolescent permet d’aider concrètement les jeunes dans la reconnaissance de la spécificité de leur problème), mais est aussi vécu par la population comme regrettable : tout ce qui touche la santé mentale fait peur, de plus la proximité de cet établissement attire sur la ville des malades en recherche d’hébergement. Si les services de cet hôpital sont particulièrement actifs et participatif aux projets de collaboration qui leurs sont proposés et bien que ceux-ci soient saturés (comme ceux de la CMP, de la CMPP) l’atteinte des personnes en difficulté mentale est contrarié par le phénomène de déni de la maladie. Cette souffrance morale peut se transformer en souffrance mentale, elle est à la fois à l’origine et/ou une des conséquences du processus d’exclusion sociale. Le système d’acteurs Les acteurs du secteur santé semblent entretenir des liens relativement forts mais les partenariats semblent encore à conforter.

55

L’ensemble de ceux-ci se positionne sur la réactivation des Ateliers Santé Ville qui ont été réalisés de 2000 à 2002, les réunions ont été moins régulières ensuite. Depuis 2003 environ les partenaires ne se sont pas réunis.

Données de la Zone Prioritaire

Les Fresnoys et l’AFTAM Les seules données santé en termes d’habitants localisables géographiquement concernent des résidents du foyer AFTAM. Une étude réalisée en 2006 doit permettre la mise en œuvre d’action de prévention et d’éducation envers cette population. Les traits caractéristiques de celle-ci sont les suivant : - un vieillissement général de la population - un mal être chez ceux qui ne sont plus en activité (1/3 des retraités vit continuellement au foyer) - Près des 2/3 des résidents se déclarent atteints d’une pathologie - Une détérioration de la santé liée à l’âge - des pathologies liées à l’exercice d’un travail pénible ou d’accidents du travail - une assez bonne fréquentation des généralistes (bien que 13 % ne s’y rendent jamais) qui dépend aussi des la couverture sociale des intéressés - les problèmes dentaires et de vue sont importants (entre 60 et 65 % des résidents en ont) - une difficulté d’accès au soin liée à la question financière Problématisation : Même si la connaissance de l’offre est loin d’être particulièrement mauvaise parmi la population, sa propension à se soigner est emprunte des difficultés sociales, économiques et culturelles. Les soins bucco-dentaires et ophtalmologiques sont de loin les plus déficients. La carence de soin des enfants du primaire commence à être compensée par l’action de prévention menée par la municipalité et labélisée ARCADE. Le problème demeure néanmoins pour les jeunes et les adultes, et pour l’ensemble de la population en ce qui concerne les soins optiques. Les problèmes médicaux non résolus peuvent être considérés comme faisant partie du processus d’exclusion sociale : la réussite scolaire nécessite une prise en charge des soins optiques, tout comme l’accès à l’emploi est conditionné par le règlement préalable de la souffrance psychique, et de l’alcoolodépendance. Ce dernier problème rend aussi évidemment compte du domaine de la violence, qu’elle soit conjugale ou non.

56

9 - La dépendance L’égalité des chances et de l’accès à la vie sociale doit être appréhendée au regard de la difficulté de certains habitants à être autonome du fait de leur âge ou de leur possibilité physique ou mentale. Et, même si la population du Val d’Oise et a fortiori celle de Persan est réputée pour sa jeunesse, en raison du vieillissement de la population, les démences et la dépendance qui en résulte deviennent un enjeu pour l’avenir.

L’offre sociale Les seniors de plus de 75 ans représentent en 1999 près de 4 % de la population persanaise avec 363 habitants (soit 2,4 % des hommes de la commune et 5, 2 % des femmes), l’évolution de 1990 à 1999 est très légèrement décroissante (-0 ,8%).

Le nombre d’handicapés résident sur Persan est inconnu. Un peu plus de 160 personnes perçoivent une Allocation Personne Handicapée mais ce nombre est très certainement loin du chiffre réel d’habitants atteints d’un handicap (l’AAH étant une perception soumise à condition de ressources). Le croisement des données recueillies par les différents intervenants sociaux, médicaux ou autre dans le cadre d’une étude (Analyse des Besoins Sociaux) permettra d’approfondir la connaissance sociale et les conditions de vie de cette population.

L’offre locale La commune a mis en place un certain nombre de démarches pour rendre la ville plus solidaire des personnes diminuées physiquement ou mentalement, favoriser le maintien à domicile de cette population et l’établissement de structures d’accueil spécifiques. L’aide au maintien à domicile : Le développement de l’offre de services à domicile répond à la demande des personnes vieillissantes ou en difficulté physique de rester le plus longtemps possible hors des établissements spécialisés. - Le Centre Communal d’Action Sociale de la Ville propose en particulier : de faciliter les rencontres et l’activité des personnes âgées par l’animation d’un club du troisième âge, l’aide à domicile auprès de 80 familles, le service de potage de repas (pour 40 à 45 personnes par jour). Ce service au départ réservé aux personnes âgées ou dépendantes doit être développé envers les personnes plus jeunes momentanément en difficulté d’autonomie. - La médiathèque propose aussi le portage de livres, CD à domicile pour rompre l’isolement et le déficit culturel subit par les personnes en perte d’autonomie. Afin de répondre au mieux aux besoins de ces populations spécifiques une Analyse des Besoins Sociaux est en cours de réalisation. Celle-ci devrait

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permettre d’approfondir la connaissance des caractéristiques sociales et des orientations de la politique à mener dans ce secteur. L’accessibilité à la ville et l’offre en structures d’hébergement Hormis les besoins en terme de structures d’accueil spécifiques, la commune doit s’interroger sur l’accessibilité des espaces et services publics (ou l’amélioration de ceux-ci) et des nouveaux équipements qui seront créés dans les années à venir. En ce qui concerne la couverture en hébergement collectif pour les personnes âgées, le territoire de la Plaine de France dont fait partie Persan est plutôt favorable par rapport au taux départemental (215 places contre 179 pour 1000 personnes de plus de 75 ans)3. Pour le logement, en raison du taux de rotation faible dans le parc social et d’un taux de vacance quasi nul, les logements adaptés au handicap de ce parc sont difficilement accessibles. Dans le parc privé une campagne d’informations sur les aides financières apportées par l’ANAH, dans le cadre de travaux d’adaptation aux handicaps ou d’équipements permettant le maintien à domicile, pourrait permettre d’orienter des demandeurs et les aider à améliorer leurs conditions de vie. Enfin, un projet global de développement d’une association d’aide aux personnes handicapées mentales est en cours d’élaboration : il s’agira de renforcer à la fois le secteur activités (Centre d’Adaptation par le Travail) et les possibilités d’hébergement.

Données de la zone prioritaire

Lieu de résidence des plus de 75 ans dans Persan

La part des femmes de plus de 75 ans vivant au village est remarquable puisqu’à elles seules elles représentent 22 % de la population de cette classe d’âge (hommes et femmes confondus) (1999). Le quatrième âge est très peu présent avec seulement 21 personnes de plus de 85 ans pour le Village et une douzaine dans le quartier des Fresnoys.

3 Observatoire Départemental du Conseil Général, Mars 2005, Schéma Départemental Gérontologique 2006-2010

Plus de 75 ans Le Village Les Fresnoys Nb 108 78 Part 30 % 21 %

58

10 - Le logement et l’habitat L’offre locale Un parc de logements composé à 91.5 % de résidences principales

0

5001000

1500

2000

25003000

3500

4000

Résidencesprincipales

Logementsvacants

Résidencessecondaires et

logementsoccasionnels

RP 1999

RP 2005 (chiffresprovisoires)Filocom 2003

sources : RGP 1999 et Filocom 2003, METATTM d’après DGI Résidences Principales : RP

Les deux sources principales de connaissance du parc de logements sont relativement proches sur le nombre total de logements existant sur le territoire : en 2003, 3 765 d’après les données issues du rapprochement des fichiers de taxe d’habitation, du foncier et de l’impôt sur les revenus des personnes Filocom et 3 698 d’après le recensement de l’Insee 1999. La différence peut rapidement être cernée comme étant le résultat d’une sur estimation du nombre de logements vacants par les services fiscaux. En effet, l’existence d’un patrimoine ancien et obsolète en voie de disparition est néanmoins conservée dans les fichiers de la Direction Général de Impôts le temps que les propriétaires n’ont pas déclaré la démolition ou la déclaration de changement de nature. Le nombre réel de logements vacants sur le parc privé en particulier ne peut être déduit de ces deux sources, qui se révèlent en effet peu fiables

59

(301 logements pour l’Insee 1999, 396 pour Filocom 2003). Pour s’approcher d’un état de la vacance conviendrait d’examiner la liste des logements vacants recensés pour l’établissement de la dernière taxe d’habitation. Cette liste confidentielle pourrait être transmise dans le cadre d’une étude préalable d’OPAH intercommunale par les services fiscaux à la Communauté de Communes. Evolution du parc

Evolution du nombre de logements autorisés

0

20

40

60

80

100

1990

1992

1994

1996

1998

2000

2002

2004

individuels pursindividuels groupéscollectifs

Sources : SITADEL

Evolution du nombre de logements commencés

0102030405060708090

1990

1992

1994

1996

1998

2000

2002

2004

individuels pursindividuels groupéscollectifs

Les résidences principales En 2003, les 3 336 résidences principales formaient environ 90 % du parc immobilier (après ajustement de la surestimation du parc vacant).

60

Surfaces moyennes des résidences principales

Taille des résidences principales

0%5%

10%15%20%25%30%35%40%45%

<35 m2 35-54 55-74 75-94 95 et +

Sources : Filocom 2003, METATTM d’après DGI ; traitement ANAH

L’offre en petits logements est très faible avec seulement, tout produit immobilier confondu, 282 logements de moins de 35 m2 sur 3 336. La majorité des résidences principales ont une surface comprise entre 55 et 74 m2. Si les grands logements de plus de 95 m2 représentent 12 % de l’offre (429 logements), il convient de noter le relatif faible nombre de logements dont la surface serait comprise entre 75 et 94 m2. Néanmoins, cette segmentation est à rapprocher du nombre moyen de personnes vivantes dans le logement : 2.76 (Insee, 1999). D’après les indicateurs fiscaux 83 logements seraient en état de suroccupation lourde et 249 seraient en suroccupation ‘ légère’, dont près d’une majorité sur le parc social. En raison de la provenance de la source, ces données ont besoin d’être confrontées aux dires des acteurs locaux, bailleurs HLM et SEM et professionnels de l’action sociale. Période de construction des logements <1948 1948-1990 1991 et + Résidences principales 1 126 1 999 211 Sources : Filocom 2003, METATTM d’après DGI ; traitement ANAH

60 % des résidences principales ont été construites entre 1948 et 1990. Le parc est plutôt récent puisque 42% des logements datent d'après 1970. Il apparaît cependant que les constructions de logements depuis 1990 sont très

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rares (à peine 250 logements), l'essentiel des constructions ayant été réalisé entre 1970 et 1990 (1179 logements). Le parc ancien comptant un peu moins de logements (668) que le parc construit entre 1950 et 1970 (967). Le parc social de la ville a été majoritairement construit entre 1970 et 1980, puis le parc pavillonnaire en accession s'est largement développé depuis 1982 (1461 logements). Le confort des logements Le parc de logements est en relativement bon état :

83 % des logements utilisés comme résidences principales présentent tout le confort d’un logement moderne

12 % ont un confort partiel

Et en 2005, la quasi-totalité des habitations (99.3 %) est pourvue d’une installation sanitaire. Néanmoins, les objectifs du P.L.H. formalisés en 2001 comprennent un axe d’amélioration de l’habitat privé par le biais d’une Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat. Par ailleurs, l’amélioration du parc de logements sociaux est prévue dans le cadre du Projet Urbain ANRU (voir paragraphe spécifique). L’offre sociale Les différents statuts d’occupation Le parc de résidences principales permet de loger : 1348 propriétaires occupants, soit 40 % de l’occupation du parc 1 953 locataires, soit 59 % des logés 35 ménages logés par les collectivités territoriales ou à titre gratuit, en meublé La part des logés à titre gratuit ou en meublé est sans doute nettement sous évaluée (1 %). Les logements occupés par des locataires qu’ils appartiennent à des propriétaires bailleurs privés ou des organismes de logements publics et HLM sont donc très fortement majoritaires.

62

Statut d'occupation du parc de résidences principales

1348

1587

366 35Propriétaires OccupantLocataires HLM et SEMLocataires Secteur PrivéAutres

Sources : Filocom 2003, METATTM d’après DGI ; traitement ANAH

Dans ce parc, le nombre de logements sociaux s’élève à 1 662 (DRE 2002). La différence entre les données de logements sociaux et celui des locataires qui les occupent tient très certainement dans la déclaration du mode d’habitat par les locataires aux services fiscaux (sources Filocom). Type de logements du parc de résidences principales et du locatif

Répartition du type d'occupation, en fonction des statuts

15%

91%

75%85%

9%

25%

0%10%20%30%40%50%60%70%80%90%

100%

PropriétaireOccupant

Locataire HLM etSEM

Locataire SecteurPrivé

CollectifIndividuel

Sources : Filocom 2003, METATTM d’après DGI ; traitement ANAH

Le graphique ci-dessus présente clairement l’offre du mode d’occupation proposée sur Persan. Les locataires résident majoritairement dans un habitat de type collectif : 89 % des logés en collectif sont des locataires en titre. Les propriétaires occupants sont logés à 85 % en maison individuelle. Néanmoins, il faut remarquer que les locataires du secteur privé ont une offre en maisons individuelles bien plus importante que les locataires d’HLM ou SEM.

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Les ménages les plus fragiles et le logement Les populations fragiles que sont les jeunes décohabitants, les personnes éloignées de l’emploi, les populations en souffrance psychologiques mais ne relevant pas de structures spécifiques sont pour lesquelles la question du logement est un des facteurs de précarisation et du processus d’exclusion. Les jeunes L’action d’insertion et d’aide au parcours de vie de la Mission Locale auprès des jeunes est souvent en bute à la résolution préalable du logement. Les possibilités ouvertes par le passage de conventions avec les structures d’hébergement temporaire locales (foyers de jeunes travailleurs de Beaumont, CHRS des Villageoises…) sont nettement insuffisantes pour loger l’ensemble des demandeurs. Par ailleurs, ces solutions ne sont que temporaires, alors qu’il existe une nécessité d’ancrer ces populations dans un contexte de stabilité et de sécurité, le temps nécessaire à l’émergence d’une orientation ou d’un projet professionnel. Les populations éloignées de l’emploi et les populations en souffrance psychologiques mais ne relevant pas de structures spécifiques 58 % des demandeurs de RMI sur la commune de Persan sont hébergés. 21 % sont locataires. Un certain nombre de personnes suivies par l’hôpital des Oliviers est logé dans les hôtels meublés de Persan, ces structures attractives au niveau des prix pratiqués par rapport à la Région Ile de France, sont néanmoins particulièrement coûteuses dans le cadre d’une prise en charge par la collectivité. Par ailleurs, les conditions de confort et de sécurité de ces immeubles nécessiteraient une étude. Les ménages fragiles locataires du parc privé très ancien Le parc locatif privé doit normalement occuper une place particulière dans le parcours résidentiel. « Traditionnellement », les jeunes couples accédaient en premier au secteur public type logement HLM, l’amélioration de leur condition professionnelle permettait dans un second temps d’accéder au secteur privé lorsqu’il n’avait pas été choisi lors de la décohabitation par défaut au secteur privé en raison de l’insuffisance du parc. Enfin, dernière étape, les couples devenaient propriétaires à 35-40 ans. Aujourd’hui, ce schéma n’est aujourd’hui plus valable. La rotation du parc HLM n’est plus assurée et les candidats locataires du parc privé ont, en raison du marché immobilier, de plus en plus de mal à trouver un logement correspondant à leur potentiel d’effort. Une attention particulière doit être portée aux ménages fragiles locataires du parc privé très ancien. Ceux-ci sont peu nombreux (52 ménages estimés pour une population de 141 personnes) mais vivent dans des conditions difficiles : des revenus inférieurs à 50 % du plafond de ressources HLM PLUS, dans des logements classés 7 et 8 au niveau cadastral (médiocres et très médiocres).

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Ces ménages vivent pour les ¾ d’entre eux dans un logement collectif. Ces logements sont petits (30 sur 53), voire exigus (pour 19 de ceux-ci), impliquant une suroccupation des lieux. Les ménages sont des familles (avec 2.76 personnes par logement) dont la personne de référence est en âge d’être actif (à proportion égale entre 25-39 ans et 40-59 ans). Le nombre de familles monoparentales est notable (34 %). L’identification de ce parc de logements spécifiques est à rechercher, au cours d’une étude d’OPAH, dans le parc ancien antérieur à 1948. La demande locative HLM D’après le fichier préfectoral de demandes de logements social de la Préfecture, la demande de logements sociaux, la pression de la demande locative apparaît modérée : en juin 2006, on dénombre 230 demandes. Cependant, les demandes directes enregistrées par la municipalité sont plus que multipliées par deux. Cette donnée serait à affiner pour connaître plus précisément la demande aussi bien quantitativement que qualitativement.

Données de la Zone Prioritaire

Le quartier du Village aujourd’hui Le Village compte 70 % des logements du parc social de la ville. Près de 1150 logements Le Quartier du Village : un maillage incomplet malgré des opérations visant à améliorer son insertion dans la ville Le parc social appartient majoritairement à l’OPIEVOY et à Valestis. Une grande partie des logements a été réhabilitée (OPIEVOY). La réhabilitation lourde du parc de logements qui démarre en 1996 avec la démolition d’une centaine de logements s’achève en 2001. Elle va s’inscrire dans un réel projet de restructuration du quartier se traduisant à partir de 1998 par des actions sur les espaces extérieurs, les circulations et liaisons avec le centre de la ville et des équipements. Une convention d’Opération de Rénovation Urbaine marque ensuite un pas décisif dans l’évolution du projet présente depuis clairement comme un projet à l’échelle de la ville dépassant les limites de la ZUS.

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Sources : étude urbaine cabinet Rist/Amar Le patrimoine du bailleur VALESTIS constitué de 2 résidences limitrophes (78 & 66 logements) fait aussi partie de la ZUS du Village. D’après les bailleurs sociaux l’évolution du quartier bien qu’ayant bénéficié d’une réhabilitation lourde se fait dans le sens d’une paupérisation de la population. Les impayés sont approximativement de 4.5 % des loyers exigibles dans le parc OPIEVOY, le surendettement et la faiblesse des ressources sont mis en avant par les locataires. Les locataires du Village sont particulièrement attachés à Persan et au quartier en particulier, aussi les demandes de mutation sont souhaitées dans la même zone géographique. 67% sont satisfaits de leur logement dans le parc OPIEVOY Le phénomène de vacance est désormais résorbé sur le parc de l’OPIEVOY (le parc Valestis n’a jamais connu de vacance de type structurelle). Moins d’1% des logements sont inoccupés alors que taux de vacance structurelle en France sur les Zones Urbaines Sensibles est de 2.6 % en moyenne contre 0.9 % hors zone.

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Le parc des Fresnoys Est composé de logements sociaux (Toit et Joie, Antin, France Habitation) collectifs et maisons individuelles ; mais aussi de propriétés privées individuelles. A cela il convient d’ajouter les hébergements : - du Centre d’accueil pour les Demandeurs d’Asile (CADA) : 100 places réparties sur des studettes, des chambres et des T1 - du foyer AFTAM : 221 places en T1 regroupées au sein d’appartements. Hormis les cas de suroccupation des logements dont le nombre est établir, les conditions d’habitat semble correctes ; les sanitaires peuvent être communs pour les chambres en appartements. Le parc Emmaüs est de 16 logements individuels et de 31 logements collectifs. Ces logements sont globalement en assez mauvais état, et présentent une carence d’entretien du bailleur (les problèmes d’isolation, de chauffage sont particulièrement pointés). Par ailleurs, les locataires ont cessé d’investir dans un entretien régulier des logements. Un projet de réhabilitation et d’aménagement de la ville a été présenté auprès de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine.

Problématisation : L’amélioration de l’habitat sur Persan a pris en premier la forme d’une action de rénovation urbaine forte menée sur le quartier du Village. Celle-ci a permis d’améliorer l’image du quartier et de la ville en général. Pour preuve, la vacance qui est aujourd’hui totalement résorbée sur le parc social OPIEVOY. Aujourd’hui la ville souffre néanmoins d’une insuffisance de diversification de son offre de logements (que l’on peut qualifier de collectif social et privé de qualité moyenne) qui limite l’accès potentiel d’une nouvelle population. L’offre de conditions stables de vie et d’hébergement est le premier élément d’insertion ou de réinsertion dans la vie sociale et active des populations fragiles (des jeunes, public des hôtels meublés en grande précarité et difficulté psychologique).

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11 - Le cadre de vie Au cours de la période contractuelle précédente, les actions menées pour l’amélioration du cadre de vie ont été pilotées par le service de Gestion Urbaine de proximité. En premier dévolu au service des habitants et des bailleurs de la ZUS du Village, son intervention s’étend à l’ensemble de la ville. Jusqu’en 1996, la gestion urbaine du quartier du « Village » était réduite au strict minimum à savoir l’entretien sommaire et irrégulier des bâtiments et espaces extérieurs. La restructuration profonde engagée à cette époque a aussitôt impliqué une remise à plat totale de la gestion urbaine ne serait-ce que pour pérenniser les importants travaux engagés et garantir une qualité de vie aux habitants.

L’intervention sur la gestion urbaine s’inscrit actuellement dans une

réflexion plus large sur le devenir du quartier, initiée dans le cadre d’un projet urbain lancé en 1995 (plan de référence approuvé en juin 1995). Ce projet a permis à la fois de définir une stratégie d’ensemble, de conforter un partenariat interne aux services de la ville et entre la ville et l’OPIEVOY, de constituer des structures de maîtrise d’ouvrage concertée. Le déroulement de ce projet urbain s’est traduit par :

la mise en place en 1996 d’un Comité Directeur du Projet Urbain

Le lancement des études en 1996 et 1997, études complémentaires de définition et de programmation sur un périmètre comprenant la Place de la Rencontre, la Place du Marché et leurs abords

La mise en œuvre en 1998 et 1999 d’un programme d’actions comprenant 2 volets :

la réhabilitation des 2ème, 3ème et 4ème tranches impliquant des changements d’usages (réaffectation à des services publics) et la démolition d’une centaine de logements améliorant les circulations internes et l’intégration du quartier à la ville. Un réaménagement des espaces extérieurs, résidentiels et commerciaux et des voiries comprenant la création d’îlots et l’amélioration des espaces verts, une nouvelle organisation des circulations et une nouvelle affectation des espaces non bâtis, la réhabilitation des voiries et réseaux.

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Données de la Zone Prioritaire

Le Village La signalisation - Difficultés à s’orienter dans le quartier lorsque l’on vient de l’extérieur (entreprises, particuliers, médecins etc.) ; - Difficultés de distribution du courrier ; - « Stigmatisation » des habitants du quartier par l’intitulé de leur adresse qui fait référence au quartier du Village en mentionnant le bâtiment, la cage d’escalier et le nom du quartier - Certaines rues et places ne sont pas nommées. Le problème de stationnement sauvage - Insuffisance de l’entretien actuel des espaces extérieurs (voirie, trottoirs, aires de jeux) : - De plus en plus de personnes se plaignent des déjections canines : trottoirs, pieds d’immeubles, aires de jeux, abords des écoles etc. - Nombreux espaces verts et aires de jeux sont détruits ou en très mauvais état en raison du stationnement sauvage des véhicules et du vandalisme. - Occupation ponctuelle des halls d’entrées. - Interphones HS, vitres brisées, portes détériorées, cages d’escalier vandalisées, boîtes aux lettres vandalisées, murs tagués, panneaux d’information brûlé etc. - Le stationnement reste problématique par manque de places - Des difficultés de circulation existent sur le quartier - Enfin la condamnation du parking souterrain est encore mal comprise par certains habitants - La rétrocession du foncier afin de rationnaliser les interventions des services municipaux et du bailleur n’est pas aboutie. Les Fresnoys Les bailleurs sociaux et la population sont particulièrement en demande d’un investissement du service de Gestion Urbaine de Proximité dans ce secteur afin d’améliorer concrètement le cadre de vie, notamment dans les aspects de gestion des déchets.

Problématisation : Le cadre de vie des habitants du Village s’est particulièrement amélioré depuis d’une part les travaux engagés dans le cadre de la rénovation urbaine, d’autre part grâce à la mise en place de la Gestion Urbaine de Proximité menée entre les services municipaux et les bailleurs du Village.

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12 - Les déplacements Mobilité et emploi La mobilité est un problème majeur pour l’emploi des persanais : ceux-ci sont de l’avis des professionnels de l’insertion peu mobiles. Néanmoins, la présence de la gare de Persan doit être considérée dans l’environnement intercommunal comme un atout en termes d’accès. Le transport reste une réelle difficulté pour l’accès à l’emploi et aux formations, car la plupart se trouvent sur la région parisienne. Aucune liaison n’existe entre le pôle de Roissy et la gare de Persan Beaumont. A l’heure actuelle pour se rendre à Roissy, un changement à Creil RER C est nécessaire, une seconde solution consiste à se rendre jusqu’à la gare de Châtelet et reprendre le RER B. Cette difficulté d’accès est un réel handicap pour que la population persannaise pourvoie aux emplois potentiels du pôle d’activités de Roissy, dont la zone aéroportuaire. Plus proche les petites zones d’activités locales des environs n’en sont pas plus inaccessibles par les personnes en recherche d’emploi. En effet, par exemple aucune liaison de transport en commun n’existe entre Persan et la zone commerciale de l’Isle-Adam. Pour les employés une carte orange mensuel pour se rendre sur Paris-Nord coûte 103 € par mois, soit pour l’année un montant de 1 240€. Ce budget est à rapprocher du revenu moyen des ménages, dans ce cas précis, ils consacreraient en moyenne 6 % de leurs revenus annuels et après prise en charge par l’employeur la moitié de ce pourcentage.

Persan Département

Nombre Part Nombre Part Ensemble 3940 100,0% 472889 100,0%

Pas de transport 104 26,0% 13803 2,9% Marche à pied 413 10,5% 27689 5,9%

Un seul mode de transport 3056 77,6% 378415 80,0% deux roues 121 3,1% 10137 2,1%

Voiture particulière 2039 51,8% 246919 52,2% Transport en commun 896 22,7% 121359 25,7%

Plusieurs modes de transport 367 9,3% 52982 11,2% Source INSEE recensement de la population de 1999, exploitation principale.

La part des personnes n’utilisant pas les moyens de transports est particulièrement marquante par rapport au département (26 % pour Persan, 3% pour le département). 25 % des ménages de Persan ne possède pas de voiture

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contre 21 % au niveau national, 21 % des ménages possèdent deux voitures ou plus contre 30 % au niveau national. Le niveau socio-économique de la population ne permet pas à la majorité d’acquérir le permis de conduire et une voiture, aussi, les habitants sont-ils contraints de se déplacer soit à pied soit en transport en commun. Néanmoins, pour les personnes Rmistes les crédits d’insertion financent une action de passage du permis de conduire pour des bénéficiaires ayant un projet professionnel précis. Déplacement et formation L’achat d’un titre de transport est particulièrement lourd dans le budget des familles, et les étudiants sont amenés à travailler pour financer leur titre de transport. Et ce, dès le lycée. En effet, celui-ci est situé sur Beaumont-sur-Oise. Le choix parental des cycles courts dans la formation scolaire et de proximité est sans aucun doute à mettre aussi en lien avec le coût de ces transports et la difficulté d’accès des lieux d’enseignement. Pour les universitaires, les pôles de formations supérieurs les plus proches de leur ville sont Cergy Pontoise les Chênes et Epinay Villetaneuse (Université Paris XIII). Pour accéder à ces universités la voiture et le train peuvent être utilisés. Néanmoins, le coût (en fonctionnement et investissement) d’une voiture est souvent trop élevé pour permettre l’utilisation de ce moyen de transport. Pour l’utilisation du réseau ferroviaire, l’achat d’une carte Imagine R pour l’année scolaire, revient à près de 300 € pour la faculté de Cergy Pontoise et de Villetaneuse. Pour les étudiants s’inscrivant dans une faculté sur Paris le coût avoisine les 600 €. Problématisation : la mobilité des persanais est un véritable frein au développement de l’accès à l’emploi. En raison de l’isolement de la ville par rapport aux lieux de formation en premier lieu ; les étudiants privilégient en particulier les cycles proposés à proximité (correspondant à des cycles courts) ; dans un contexte de difficultés psychosociales, et ce malgré la présence de la gare, les populations en demande d’emploi en particulier sont difficilement mobilisables sur des propositions éloignées de Persan ; enfin le coût de transport, quelque soit le mode, fait parti des éléments à prendre en compte dans la définition des conditions favorables de retour à l’emploi.

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DEUXIEME PARTIE - PROJET DE DEVELOPPEMENT

SOCIAL URBAIN

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I ENJEUX ET ORIENTATIONS GENERALES DU PROJET

Une politique de la ville qui porte ses fruits dans le domaine urbain…

Le constat dressé il y six ans pour le contrat de ville précédent faisait état d’une décroissance démographique dû à un solde migratoire négatif, d’espaces urbains qui malgré les travaux de réhabilitation entrepris étaient encore considérés comme des délaissés, d’un sentiment d’insécurité sur l’ensemble de la ville et renforcé sur le quartier du Village et enfin d’un contexte socio économique défavorable avec un secteur industriel en crise. Aujourd’hui, certains indicateurs permettent d’augurer que la ville renoue avec la croissance démographique. Les efforts portés par la ville et les bailleurs sociaux pour améliorer la qualité urbaine, du quartier du Village en particulier, a permis d’enrayer le phénomène de vacance du parc social. Par ailleurs, la rénovation urbaine de la ZUS a modifié l’appréhension du quartier par la population persanaise et extérieure à Persan. Un recul dans la ségrégation de représentation sociétale du quartier permet aujourd’hui de considérer le Village comme un quartier à part entière de la ville et non comme un quartier à part de la ville. Si la politique de la ville consiste en un ensemble d'actions visant à revaloriser certains quartiers urbains et à réduire les inégalités sociales entre territoires, le diagnostic réalisé sur le territoire permet de pressentir une évolution favorable pour le premier objectif général. … mais qui est encore particulièrement insuffisante dans le domaine socio-économique… Loin d’être dans un contexte économique plus favorable qu’il y a 6 ans, la ville a dû faire face à l’accélération du processus de désindustrialisation et a assisté à un appauvrissement global de sa population. L’observation sociale du territoire permet de définir l’ensemble de la ville comme un espace urbain attractif pour les populations les moins aisées, et la répartition géographique des différentes catégories sociales ne permet pas d’envisager un rééquilibrage à l’échelle des quartiers. La mixité sociale et le rééquilibrage potentiel doit donc être un projet à l’échelle de la ville qui implique l’arrivée d’une nouvelle population.

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…et nécessite une nouvelle géographie de solidarité économique La force de la concentration des difficultés sociales et économiques de la population persanaise ne permet pas d’envisager un développement endogène sur la ville. L'économie résidentielle, doit être un nouveau ressort du développement territorial. En effet, dans un contexte de désindustrialisation et de nécessité de temps pour réorienter le secteur économique du territoire, l’enjeu du développement de Persan ne peut s’assoir sur l’unique capacité à produire de la richesse. L’enjeu à venir réside dans son aptitude à en capter le plus possible. Dans un contexte immobilier et foncier favorable, la ville a un potentiel à exploiter pour attirer une nouvelle population. Celle-ci pourrait contribuer significativement à la croissance du niveau de revenu, d’emploi et de mixité sociale de la ville, par la stimulation de l’activité locale (consommation, équipements et services). Ce projet amène a l’interrogation suivante et essentielle du vivre ensemble à l’échelle de la ville dans l’esprit d’une communauté de citoyens égaux, sans discrimination spatiale. La construction d’une identité commune et fédératrice à l’ensemble des quartiers actuels et futurs de la ville est donc un des facteurs préalables à la réussite du développement social de Persan. Par ailleurs, le territoire économique intercommunal se positionne comme un pôle dynamique et est amené à rayonner sur un territoire élargi y compris en région picarde. Le territoire présente des potentialités pour investir un certain nombre de projets économiques de la région Ile-de-France et de portée nationale à moyens et longs termes (projet de canal Seine Nord, développement du Port Autonome de Paris sur Bruyères-sur-Oise, positionnement sur les activités multimodales de l’IDF, renforcement des lignes de transport en direction de la gare de Persan). Ceux-ci devraient avoir un retentissement sur l’économie locale et des répercussions sur le niveau socio économiques des populations. 1- Enjeux du projet de développement social et urbain : relever le défi de stopper la paupérisation de la ville, donner aux habitants des quartiers prioritaires les moyens d’évoluer dans la société Le projet de développement social et urbain de la ville de Persan se définit dans le cadre du Plan de Cohésion Sociale national : l’emploi, le logement et l’égalité des chances sont les piliers qui permettent de structurer la démarche visant à amender l’avenir de la ville. Ce projet est mis en œuvre pour apporter une réponse aux besoins de la population persanaise. Ceux-ci étant particulièrement nombreux et dans des

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domaines diversifiés (santé, logement, cadre de vie, sécurité, emploi, déplacement…), il paraît nécessaire de construire ce projet comme une succession d’étapes structurées et cohérentes entre-elles qui ont pour objectifs :

- de stopper la paupérisation de la Ville de Persan - de donner à la population des quartiers les plus en difficulté et aux

persanais en général les moyens de se construire et d’évoluer dans la société : lutter contre les inégalités auxquelles ils font face dans l’accès à l’emploi, au logement, à l’éducation, à la santé, à la culture, aux loisirs et à la sécurité.

Ce projet est utopique à échelle de temps du futur contrat de ville (3 ans) mais, les actions pérennisées depuis plusieurs années prouvent que le maintien des efforts dans le temps assure la lisibilité des résultats. 2- Orientations du projet de développement social de la Ville de Persan Une question de périmètres… En raison de la superficie réduite de la ville, de la répartition homogène des populations en difficulté sur les différents quartiers, d’un rapport zone prioritaire (quartier du Village, quartier des Fresnoys, Emmaüs)/ville déséquilibré en termes de superficie et de population, la position de la ville est de lutter contre les inégalités, les phénomènes de discrimination et les processus de ségrégation à une échelle communale et non sectorisée. Assigner à trois quartiers de la ville des dispositifs spécifiques sur une commune d’environ 10 000 habitants revient à considérer comme prioritaires d’une intervention publique et relevant de la solidarité de territoire plus de la moitié de la population (env.55 %). Néanmoins, le CUCS constituant « le cadre de mise en œuvre du projet social et urbain en faveur des quartiers en difficulté reconnus comme prioritaires » (circulaire du 24 mai 2006), la Ville de Persan acte que trois quartiers sont concernés par ce contrat, à savoir :

1. Le quartier du Village 2. Le quartier des Fresnoys (de l’allée Georges Brassens jusqu’à la pointe

formée par le chemin du Bosquet et la rue G. Sillard) 3. L’ensemble de logements sociaux du patrimoine Emmaüs (de part et

d’autre et fond de la rue Van Gogh) Une question de priorisation des objectifs Agir ou mener des actions pour un développement équilibré social, économique et urbain d’une ville, c’est en premier lieu s’interroger sur les conditions favorables à mettre en place pour le ‘bien être’ des habitants. Celui-ci peut être défini par un état physique, mental et social satisfaisant.

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ESTIME DE

SOI

APPARTENANCE ET AMOUR (être aimé, écouté, compris,

estime des autres, avoir un statut, faire partie d’un groupe)

SECURITE (emploi, sentiment de sécurité, confiance, propriété

et maîtrise sur les choses)

BESOINS PHYSIOLOGIQUES

(faim, soif, sexualité, repos, douleur)

Avoir pour ambition de donner à tous les persanais la possibilité de se réaliser, c’est-à-dire de créer, d’entreprendre et de résoudre leurs problèmes par eux-mêmes, c’est préalablement avoir répondu aux besoins ‘primaires’ qui sont les leurs.

Utiliser la pyramide de Maslow permet de comprendre les bases nécessaires à la santé de l’individu. Dans le cadre de la politique de la ville, son utilisation peut renseigner sur les besoins sociétales dans un objectif de développement. Elle permet par exemple de comprendre pourquoi des actions visant au développement de la citoyenneté ou de l’initiative du lien social ou de la pratique artistique ne trouvent pas d’écho auprès d’une population dont les besoins en terme de sécurité ne sont pas assurés. La nécessité impérative de répondre aux besoins de bases :

pour mener un processus favorable à la construction d’un vivre ensemble (réaffirmation de la valeur du collectif, rencontre entre les groupes sociaux, générationnels, culturels),

pour que chacun des individus contribue à l’offre d’un territoire équilibré (construire et exercer sa citoyenneté, avoir des ambitions pour le territoire sur lequel on vit)

apparait alors.

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Animation & coordination

CUCS

Développement du lien social exercice de la citoyenneté

Développement du savoir, savoir être, savoir faire, socialisation

Accès à l’emploi

Accès au soin

Capacité à être un acteur du local

Capacité d’initiatives, de pratiques culturelles, sportives et artistiques

Par rapport au diagnostic qui a été précédemment présenté et des problématisations qui ont été relevées, l’interprétation de la pyramide de Maslow dans la perspective d’un processus menant au développement social pourrait être celle-ci :

Néanmoins, cette schématisation du rapport entre l’équilibre individuel et le comportement sociétal est simplifiée, et à l’aune du quotidien, la réalité vécue par les acteurs de terrains qui aident et assistent les populations des quartiers en difficulté est beaucoup plus complexe. Ainsi, la pratique d’activités culturelles, sportives ou artistiques peut être un soutien indispensable aux personnes en grande difficulté et leur permet selon l’expression des professionnels, de ‘garder la tête hors de l’eau’ ; pour preuve l’utilisation de l’expression artistique (arts musicaux, graphiques comme le stylisme etc.) comme outil de ‘redynamisation’ individuelle dans le cadre des démarches d’insertion professionnelle (dans ce cadre l’activité artistique est considérée comme un prétexte assez motivant pour amener les bénéficiaires au développement de compétences transversales).

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II - OBJECTIFS GENERAUX 1 Les objectifs généraux du développement urbain Au regard des potentialités et contraintes précédemment mises en évidence, et dans le respect des objectifs communaux de développement du territoire, des enjeux se dégagent, assurant le fondement et les bases du Projet Urbain de la ville.

1. Améliorer le cadre de vie des quartiers existants

2. Porter une attention particulière aux situations de mal logement des populations fragiles

3. Modifier l’image de la ville : réalisation du cœur de ville

4. Créer de nouveaux sites économiques

5. Attirer une nouvelle population

2- Les objectifs généraux du développement social Forte d’une population particulièrement jeune, le développement de la ville de Persan doit s’assoir sur la capacité à termes de cette force vive à contribuer activement à la croissance de la commune. Aujourd’hui, cette population est particulièrement touchée par le chômage : l’insuffisance de l’offre ne peut être considérée comme l’unique obstacle à l’intégration des jeunes générations dans la vie active. Il faut pointer l’insuffisance de leur niveau de formation et d’études, mais aussi la difficulté de s’adapter et de s’intégrer à la vie sociale. C’est aussi une population qui plus que toute autre cumule les effets discriminatoires et les conséquences de l’inégalité des chances : à la discrimination raciale pour certains, il faut rajouter celle de l’inexpérience professionnelle, l’imprégnation d’un sentiment de déterminisme social et culturel, auquel s’ajoute une sous estimation dans les capacités à réussir. Aussi, le projet de développement social de Persan est particulièrement orienté sur la politique en faveur des enfants et de la jeunesse. Mais de façon non exclusive.

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Ce projet porte sur plusieurs axes forts que sont :

1. Soutenir la fonction parentale

2. Mettre en place des conditions favorables d’apprentissage du savoir, savoir être, savoir faire en direction des enfants et des jeunes à travers toutes les actions socio-éducatives portées par les acteurs locaux et mettre en place des passerelles solides entre le monde scolaire et l’extérieur

3. Réduire le nombre d’habitants présentant des facteurs de risques

d’exclusion ou de paupérisation dans l’avenir

4. Développer le lien social notamment pour les personnes isolées ou empêchées : portage de livres ou des repas à domicile, développement d’actions d’éveil autour du jeu, actions éducatives ou d’animations intergénérationnelles …

5. Lutter contre les phénomènes de discrimination dans le domaine de

l’emploi

6. Partager la connaissance des problématiques par le développement d’outils d’observation locale et de recueil des informations et le suivi : développer la connaissance partagée du territoire et de l’exclusion en particulier (observatoire local), développer un usage pertinent des indicateurs de suivi

7. Inciter les citoyens à devenir des acteurs de la politique de la ville (réunion

de citoyens, formation, développement des échanges et liens) Ces enjeux, tant urbains que sociaux, permettent de poser les axes forts de la commune et d’entrevoir ainsi son évolution pour les années à venir.

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III - OBJECTIFS SPECIFIQUES PAR THEMATIQUES

1- La santé

2 La Réussite éducative

3 - L’emploi et l’économie

4 - L’aménagement urbain, l’habitat et le cadre de vie

5 - La citoyenneté et la prévention de la délinquance

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1- La santé

Enjeux : Améliorer la santé de la population : mettre les enfants en condition médicale favorable pour suivre leur scolarité et assurer des conditions médico-sanitaires acceptables pour permettre l’accès à l’emploi et la pratique professionnelle. Objectifs :

• Mieux observer la santé

Réactiver l’Atelier Santé Ville : l’objectif est l’amélioration de la connaissance de l’offre sociale, de l’offre locale et du système d’acteurs, développement des partenariats pour mettre en place des actions. Une attention particulière sera portée à la mise en exergue des obstacles de l’accès à la santé pour les personnes les plus en difficulté. Les Ateliers Santé Ville ont pour objectifs de répondre aux actions prioritaires qui sont déclinées ci-après (un choix pourra être opéré si nécessaire parmi ceux-ci), de définir les stratégies d’actions de prévention et d’éducation des objectifs et d’orienter les méthodologies d’actions en fonction des porteurs de projets qui seront intéressés (aide à la décision et élaboration de projets).

• Développer l’accès aux soins dentaires et ophtalmologiques des jeunes

Si le taux de fréquentation des médecins généralistes permet de supposer une bonne prise en charge des problèmes médicaux généraux, la question de l’accès au soin se porte particulièrement sur les points suivants :

l’hygiène bucco dentaire déficiente des adolescents collégiens et lycéens

Ceux-ci ne sont plus touchés par les campagnes et actions des programmes ARCADE. Ce problème concerne plus largement les populations les plus fragiles.

La difficulté de la population à recourir aux ophtalmologistes et à leurs prescriptions.

Ce constat porte essentiellement sur les classes d’âges post primaires. Les parents se laissent infléchir par le refus de leur enfant de porter des lunettes et ne prennent pas la mesure de l’importance des soins de vue dans l’apprentissage scolaire. Par ailleurs, le coût des lunettes est fréquemment mis en avant pour expliquer le retard pris à s’équiper.

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• Promouvoir la prise en charge de la santé mentale

Peut être plus que dans tout autre domaine, s’interroger sur la lutte contre la souffrance mentale nécessite préalablement de s’interroger sur les moyens méthodologiques à mettre en œuvre pour arriver à plus d’opérationnalité. La souffrance mentale est essentiellement prise en charge par l’hôpital psychiatrique des Oliviers situé à Beaumont-sur-Oise. L’accès aux soins s’y effectue pour les plus nécessiteux gratuitement. Pourtant, les professionnels s’accordent sur la prégnance du malaise psychique des publics accueillis dans les différentes structures de la ville. Les services de l’hôpital des Oliviers répondent favorablement aux différents partenaires pour mettre en place des conventions permettant d’accueillir plus favorablement des populations spécifiques (Mission Locale par exemple). Le déni de la souffrance mentale ou psychosociale empêche un certain nombre d’habitants à consulter dans le cadre de l’hôpital des Oliviers, lieu particulièrement bien identifié en raison de sa visibilité géographique (à la sortie de Beaumont en direction de Viarmes).

• Prévenir les surconsommations d’alcool et de toxiques

L’alcoolodépendance (sujétion à la prise d’éthanol dont la suppression engendre un malaise psychique et/ou des troubles physiques) de la population locale ne doit pas être considérée comme un problème spécifique, mais doit être reliée à la souffrance psychosociale. Traiter ce problème aura des répercussions sur le domaine du champ de l’enfance, de la famille, de l’emploi et de la prévention de la délinquance. Un lien pourra être fait avec le CLS et le CILSPD en fonction des actions entreprises par les porteurs de projets. Ce problème est prégnant sur Persan et doit absolument faire l’objet d’actions de prévention notamment envers les jeunes et les femmes.

• Développer une approche préventive dans les secteurs ayant un impact sur la santé et identifiés comme problématiques sur le territoire

Sensibiliser aux dangers liés aux conduites à risque dans le milieu du travail

Les professionnels de l’accès à l’emploi et de l’insertion pointent en priorité les problèmes suivants :

- les conduites addictives dans le milieu professionnel

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- la pratique de gestes et postures conduisant à une détérioration de la santé dans certains milieux professionnels (ex BTP)

- l’insuffisance de la connaissance en matière de sécurité Pré requis pour améliorer l’accès au soin - Développer des actions en matière d’éducation à la santé bucco-dentaire et ophtalmologique pour permettre une prise de conscience des enjeux en matière de réussite scolaire par les parents. - Un déni des problèmes des consommateurs addictifs d’alcool et de cannabis, et des personnes en souffrance psychosociale.

- Deux obstacles principaux peuvent empêcher le développement de cette prise en charge nécessaire :

la saturation de tous les services médico pyschiatriques (CMPP, CMP,

Hôpital) la capacité des ses structures médicales à venir au devant des publics

qui ne feront pas la démarche d’une consultation mais qui néanmoins sont identifiés comme ayant des besoins.

Les facteurs majeurs facilitant le développement social en matière de santé Des acteurs de terrain particulièrement impliqués. Une capacité des acteurs de terrain à se mettre en lien pour développer des actions communes dans le secteur santé/scolarité Des liens à renforcer dans le domaine santé/précarité et santé/accès à l’emploi.

PROGRAMME D’ACTIONS

Objectifs opérationnels Orientations des actions

1 – Mieux observer la santé Réactivation des Ateliers Santé Villes 2 – Développer des projets d’éducation pour la santé et de prévention sur les quartiers prioritaires en direction des familles et des jeunes

Une action ciblée particulièrement sur les enfants et les familles, en lien avec la réussite éducative

Education à la santé et promotion de la santé en lien avec les acteurs de quartier : Réduire les déficits d’information sur différentes thématiques : (la nutrition, le rythme de vie, le cadre de vie, l’usage des soins, l’hygiène…)

3- Développer l’accès aux soins dentaires et ophtalmologiques des jeunes

Action de Prévention bucco dentaire (collège)

Inciter au dépistage des problèmes ophtalmologiques

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4 - Prévenir les surconsommations d’alcool et de toxiques

Prévention des conduites addictives : jeunes et enfants

Sensibilisation à l’acceptation

Représentation de l’ivresse régulière

5 - Promouvoir la prise en charge de la santé mentale

Sensibilisation à l’acceptation

Amélioration de l’accompagnement dans le logement

6 – Développer une approche préventive dans les secteurs ayant un impact sur la santé et identifiés comme problématiques sur le territoire

Sensibiliser aux dangers liés aux conduites à risque dans le milieu du travail : Formation aux gestes de sécurité dans le milieu du travail et prévention des risques de détérioration de la santé

DISPOSITIFS Atelier Santé Ville de Persan ORIENTATION DES ACTIONS Action de prévention des conduites addictives (axe 3 GRSP), éducation au dépassement des obstacles de la vie sans conduite addictive (axe 4 GRSP), prévention et éducation bucco dentaire et ophtamologique (axe 3), faciliter l’accès à l’aide psychologique (axe 4) Autres actions soulevées par l’ASV dans les premières années. FINANCEMENTS Etat, Conseil Général, GRSP, CPAM (ARCADE), MILDT, Ville EX DE PARTENARIATS A SUCITER CPAM, Hôpital, mobilisation des ophtalmologistes libéraux

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2 LA REUSSITE EDUCATIVE ET LE DEVELOPPEMENT PERSONNEL ENJEUX :

1- du champ scolaire

- Réduire les difficultés, à tous les niveaux scolaires, en associant tous les acteurs de l’éducation, y compris les parents, afin d’obtenir des résultats en progression

- Agir de façon précoce sur les difficultés décelées pour éviter qu’elles ne s’amplifient

- Mieux positionner l’accompagnement à la scolarité dans la chaîne éducative

2 – Du champ de l’orientation et l’insertion professionnelle

- Diversifier l’offre d’orientation du secteur - Encourager la curiosité et la mobilité des élèves et essayer de

convaincre les parents de permettre l’accès à leur enfant à des orientations moins fréquemment choisies

3 – Du champ de la parentalité

- Restaurer le lien aux parents sur les bases d’une écoute réelle, d’une reconnaissance mutuelle des rôles, des responsabilités et des compétences

- Développer les actions de soutien à la parentalité et instaurer des relais éducatifs

- Redonner confiance aux parents dans leurs compétences face aux difficultés posées par l’éducation de leurs enfants

4- Du champ du « médico-social »

- Intensifier les actions de prévention - Développer l’offre de suivi psychologique

5- Du champ du partenariat - Mette en cohérence les actions d’éducation sur le territoire - Multiplier les échanges et les rencontres entre le personnel de

l’Education nationale et les acteurs socio-éducatifs, pour améliorer la compréhension globale des enjeux éducatifs et favoriser la réalisation de projets communs, articulant milieu scolaire et extra-scolaire

- Assurer la continuité de la chaîne éducative La réussite des enfants ne doit pas reposer seulement sur l’école, qui joue un rôle prépondérant mais ne peut pas tout. Une intervention éducative, culturelle, sociale, sanitaire est souvent nécessaire, en dehors du temps scolaire pour aider les familles à parfaire la construction de la personnalité de leurs enfants.

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Nous menons depuis plusieurs années déjà, à Persan, un travail actif en matière d'éducation et de prévention, par le développement et la création d’outils adaptés aux difficultés rencontrées par les familles les plus fragiles. Convaincus de l’importance du maillage partenarial en la matière, nous nous sommes inscrits, dès son démarrage, dans la démarche du Projet Educatif Local. Notre implication dans le Programme de Réussite Educative a été facilitée par ces pratiques déjà élaborées. Cependant, les partenaires locaux ont pris le temps nécessaire à la réflexion pour élaborer une articulation de ce dispositif novateur en matière d’éducation, pour apporter une réelle plus-value par rapport à ce que localement les autres dispositifs éducatifs apportent déjà. La force de ce dispositif est dans l’exigence de la fédération des compétences des acteurs de l’éducatif et du social au profit de l’ENFANT. Les objectifs dans le cadre de la Réussite Educative : Le scolaire et l’accompagnement à la scolarité L’orientation prioritaire n°1 du PRE est de réduire les difficultés d’apprentissage, à tous les niveaux scolaires.

• Dépister dès la maternelle des retards (langages, problèmes de comportements, autres)

• Renforcer les accueils d’accompagnement à la scolarité • Prévenir précocement l’échec et le décrochage scolaire • Assurer des prises en charges particulières pour les publics

spécifiques (enfants non francophones, enfant du voyage, enfants porteurs de handicap)

• Accompagner l’orientation et l’insertion professionnelle

(encourager la curiosité et la mobilité des élèves) en développant des outils d’orientation et de suivi des jeunes du réseau des acteurs éducatifs.

• Aider au développement des compétences transversales

dans et hors temps scolaires, notamment des élèves les plus en difficulté

• Renforcement de la lisibilité du lien entre apprentissages

scolaires et réalisation dans l’accompagnement à la scolarité

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La Ville de PERSAN préoccupée depuis de longues années par les phénomènes de décrochage scolaire, s’est engagée au travers de différents dispositifs partenariaux politique de la ville, afin de mieux comprendre ces phénomènes de ruptures avec l’école pour tenter de les prévenir ou d’y pallier.

Depuis la rédaction du PEL, le partenariat est mieux défini en matière d’accompagnement à la scolarité. Une démarche cohérente et complémentaire se développe peu à peu. La Charte Locale de l’Accompagnement à la scolarité a réuni le REP (Coordonnateurs premier et second degré-Principale du Collège-l’Inspectrice Education Nationale), le REAAP, le Club de prévention la Bulle, les structures municipales (Centres de Loisirs en Milieu Ouvert). L’Accompagnement à la Scolarité doit être conçue comme une action globale qui doit mobiliser les trois pôles éducatifs, à savoir : la famille, l’Animation socio-culturelle, l’Ecole.

La notion d’ « Education partagée » prendra par conséquent la dimension que chaque partenaire devra tenir compte afin de transformer l’existant tant dans la conduite des actions que dans le mode de relation entre partenaires. C’est en cela que peut exister une véritable dynamique éducative locale !

Le « socio-éducatif » (citoyenneté, lien social, prévention de la violence, sports, loisirs éducatifs)

• Eviter les ruptures éducatives • Développer les actions spécifiques en faveur des adolescents

(12/17 ans) • Multiplier les échanges et les rencontres entre le personnel de

l’Education Nationale et les acteurs socio-éducatifs pour améliorer la compréhension globale des enjeux éducatifs.

• Favoriser les échanges de pratique et de savoir faire. • Favoriser dans le temps périscolaire les actions en lien avec

les projets d’école et développer l’accès aux activités culturelles

• Coordonner la programmation des vacances scolaires et les

actions sociales et culturelles. Si sur le champ de l’accompagnement à la scolarité, le partenariat est mieux défini, il nous faut poursuivre cette démarche et l’étendre à l’ensemble des actions développées sur le territoire par des acteurs certes aux appartenances professionnelles et institutionnelles diverses mais qui partagent un même objectif : L’EDUCATION ! Le Programme de Réussite Educative (PRE)

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exige un tel partenariat pour être efficace. Tous les acteurs devront décliner dans leurs projets de structures cette volonté de s’inscrire dans une chaîne éducative locale. La parentalité exemples : « soutien à la parentalité » : aider les familles dans leurs fonctions éducatives, « valoriser les compétences des parents » ; mais aussi socialisation des parents -accompagnement dans leurs démarches…entre autre vers le monde scolaire

• Renforcer et impulser le rôle et la place des parents en tant que premiers éducateurs, partenaires et acteurs à part entière de la réussite de leurs enfants.

• Restaurer le lien parents/institutions sur les bases d’une écoute

réelle, d’une reconnaissance mutuelle des rôles, des responsabilités et des compétences.

• Développer les actions de soutien à la parentalité et instaurer

des relais éducatifs. Au-delà de susciter les occasions de rencontre et d’échanges entre les parents, le REAAP a pour objectif de mettre à leurs dispositions des services et des moyens leur permettant d’assumer pleinement, et en premier, leur rôle éducatif. Le REAAP met donc en réseau les partenaires qui contribuent à conforter les parents dans leur rôle structurant vis-à-vis de leurs enfants. Le groupe de travail de Persan a apporté une réflexion quant à l’articulation REAAP/PRE, à savoir qu’il nous faudra adopter une position commune au regard notamment des réalités de travail locales. La famille est un partenaire à part entière, et non pas entièrement à part ! Dans le cadre du PRE, rien ne se fait sans son accord, et rien sans sa participation à l’élaboration du parcours éducatif. Le « médico-social » (exemples : prévention bucco-dentaire et ophtalmologique, Hygiène alimentaire et corporelle, mais aussi pédopsychiatrie, dyslexie, « fragilité psychologique »).

• Développer l’accès aux soins et l’accompagnement psychologique

• Intensifier les actions de prévention santé Consciente que l’enfant doit avoir satisfait ses besoins primaires pour pouvoir s’épanouir, la ville de PERSAN mobilise les partenaires locaux de santé à

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œuvrer avec les acteurs du socio-éducatifs, de l’Education Nationale. Des actions en matière de prévention sanitaire et d’accès aux soins sont à intensifier sur le territoire. En particulier des moyens renforcés seront développés dans le cadre du PRE, le dispositif viendra consolider les ateliers Santé Ville au travers de suivis individualisés. Les objectifs dans le cadre du développement personnel des enfants, adolescents et des persanais adultes

• Développer l’éveil et la pratique culturelle, artistique et sportive en direction des enfants et de leurs familles

• Soutenir financièrement les familles qui souhaitent la pratique par leur

enfant d’une activité à laquelle ils peuvent difficilement subvenir • Mettre en valeur l’action culturelle et artistique de la ville par la

création de nouveaux équipements et la promotion de ce qui y est fait

• Mettre en valeur la portée culturelle des actions qui utilisent le domaine culturel comme outil de transversalité (Emploi et développement économique, lutte contre les exclusions…) ex SLAM

La démocratisation de la culture passe par une meilleure lisibilité de la vie culturelle sur le territoire. Mais celle-ci doit s’accompagner d’un soutien de la fréquentation de ces lieux par l’ensemble des publics du territoire et donc des habitants des quartiers prioritaires en particulier. Pré requis : - Réappropriation du diagnostic PEL par l’ensemble des acteurs de ville. Le PEL doit être L’OUTIL de mobilisation et être le fondement de l’ensemble des actions à réaliser. Il doit permettre le développement d’une identification commune et lisible. - Envie des partenaires de partager un projet commun dans un intérêt commun

PROGRAMME D’ACTIONS

Objectifs opérationnels Champs d’actions 1 - Mettre en place les conditions favorables au savoir, savoir faire, savoir être

Développement des actions favorisant l’apprentissage du langage et de la lecture pour tous les âges - sensibilisation auprès des parents

Maintien et renforcement de l’accompagnement à la scolarité dans le respect de la charte locale

Aide à la découverte du monde de l’emploi auprès des scolarisés

Formation des enfants et

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adolescents aux nouvelles technologies d’information et de communication et leur donner accès à ces technologies.

Actions favorisant l’approche inter générationnelle, interculturelle (ex SLAM, parcours de vie)

Actions spécifiques en direction des 14/16 ans

Actions envers la promotion de la citoyenneté

2 - Soutenir l’aide à la parentalité

Coordination et mise en réseau des différentes actions liées à la parentalité

Des actions de soutien à la parentalité : ateliers des parents : échanges, débats, valoriser le rôle du parent, groupes de paroles, conseils éducatifs, alphabétisation, soutien psychologique… + activités familiales : favoriser les échanges des parents/institution sur des temps de rencontres autour de l’enfant, et entre parents

3 - Individualiser les parcours éducatifs au service de la réussite éducative des enfants (PRE)

Mutualisation des compétences (familiale, professionnelle…) afin de favoriser le développement des ressources de l’enfant et du jeune pour lui permettre de devenir acteur de son parcours

Ré interrogation des pratiques par les différentes institutions et structures au regard des difficultés rencontrées par certains enfants

4 - Développer les modes de garde

Création d’un pôle enfance (halte garderie, centre de loisirs maternel, centre de loisirs primaire) (opération Cœur de Ville)

5- Développer l’éveil et la pratique culturelle, artistique et sportive en direction des enfants et des persannais

Renforcement de la fréquentation des équipements culturels et des activités culturelles en allant au devant d’un public qui ne les fréquenterait pas naturellement.

Réalisation d’équipements servant au développement de la pratique culturelle et artistique : une nouvelle école de musique dont un auditorium, réaménagement de la MJC, agrandissement de la médiathèque (opération Cœur de Ville)

Lutter contre le désoeuvrement de certains jeunes pour les vacances scolaires et les temps extrascolaires

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6 - Renforcer la coordination des actions éducatives

Etude sur la continuité de la chaîne éducative – réflexion sur la création d’un service jeunesse

Communication auprès des familles et des professionnels sur l’offre éducative, culturelle…

Impulsion d’une nouvelle dynamique PEL pour donner de la cohérence et de la complémentarité aux différents dispositifs éducatifs (amélioration des temps d’études)

Déclinaison du projet éducatif local sur des thématiques choisies (autonomie, citoyenneté, solidarité) constituant le fil conducteur de l’intervention éducative

DISPOSITIFS CEL/PEL PROGRAMME DE REUSSITE EDUCATIVE REAAP CLAS CONTRAT ENFANCE JEUNESSE VVV ORIENTATION DES ACTIONS Les actions doivent se fonder sur les grands axes prioritaires du PEL afin que l’ensemble des porteurs de projets de la ville s’inscrivent véritablement dans un projet de territoire dans le champ éducatif. FINANCEMENTS Etat Conseil Général CAF Ville EX DE PARTENARIATS A SUCITER Education nationale/parents/structures socio éducatives/médico social/Maison de la Justice et du Droit/judiciaire/structures sportives culturelles et artistiques/CAF …

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3 - L’emploi et l’économie

L’emploi, l’insertion socio-professionnelle et le développement du territoire relèvent des instances intercommunales suite au transfert des compétences en direction de la Communauté de Communes du Haut Val d’ Oise. Enjeux : 1- Stabiliser de façon pérenne l’évolution du chômage sur Persan 2- Enrayer les spirales du déterminisme du chômage et du RMI de certaines familles 3- Favoriser la création de nouveaux emplois par l’implantation d’activités nouvelles pour compenser la désindustrialisation Objectifs :

• Contribuer activement à la mise en place et au fonctionnement de la Maison de l’Emploi intercommunale

Créer un partenariat dans le cadre de la mutualisation des données des observatoires Améliorer encore l’articulation des actions des professionnels en charge du travail d’insertion (et d’intermédiation avec l’emploi) sur Persan et de celles des professionnels en charge du développement économique.

• Positionner les habitants en recherche d’emplois et les jeunes

générations sur les secteurs porteurs du bassin de proximité en fonction des orientations dégagées par la Maison de l’Emploi

Orienter les parcours d’insertion en fonction des axes de développement économique potentiel, développer à proximité les structures d’enseignement ad hoc, rechercher la création ou l’optimisation de filière de formation et de filière économique

• Elargir les offres de formations locales : filières professionnelles de proximité des lycées et études supérieures courtes

• Favoriser la création des nouvelles formes d’emploi

Soutenir les projets de création d’entreprises ou d’emploi par des demandeurs d’emplois

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• Faciliter l’insertion professionnelle et sociale des personnes en difficulté

Par la création ou le développement de parcours individuel d’insertion et notamment en accompagnant et en facilitant la recherche de supports d’intervention locale pour les ateliers et chantiers d’insertion, Réduire la coupure qui existe entre le monde de l’insertion et de l’entreprise en renforçant le suivi individualisé des personnes ayant accès à un contrat aidé en particulier Placer les persanais sur les gisements d’emploi non pourvus

• Réduire le nombre d’habitants présentant des facteurs de risques d’exclusion ou de paupérisation dans l’avenir en favorisant l’accès à l’emploi des moins de 25 ans

Faire baisser significativement la part des jeunes non diplômés, développer la pré-qualification et la qualification, promouvoir la formation professionnelle dans les collèges et lycées, développer les rencontres entre jeunes scolarisés et monde professionnel

• Lutter contre la discrimination à l’embauche

• Développer les conditions favorables à un retour à l’emploi ou à l’accès à l’emploi :

Dispositif ou d’actions favorisant la mobilité (permis de conduire, voiture…) Réduire les problèmes de gardes d’enfants (spécificité des horaires décalés…)

• Développer les compétences économiques de Persan Créer des nouvelles zones d’activités économiques sur Persan Soutenir les projets de reconversion de friches Capter des entreprises à même d’employer les persanais en fonction de leur qualification Le développement économique de Persan devrait en particulier être mené pour les années à venir sur les zones d’activités du chemin herbu et du chemin vert.

• Profiter du projet Cœur de Ville et de la finalisation de la rénovation urbaine pour inciter à l’emploi local

En contrepartie de son intervention, l’ANRU demande, dans le cadre de l’article 10, la mise en place de clauses d’insertion permettant de réserver, à minima, - 5% des heures de travail liées aux marchés de rénovation urbaine aux habitants du quartier - 10% des heures de travail liées à la gestion urbaine de proximité à ces mêmes habitants Soit, pour la réalisation de l’opération municipale « Cœur de ville » une évaluation de 7 ‘équivalent Temps Pleins’ travaillés pendant trois ans.

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Le chantier Cœur de Ville doit être l’occasion par le biais de la Charte d’insertion de rapprocher les habitants éloignés de l’emploi des activités du BTP et des entreprises d’entretien d’espaces verts. Cet engagement sera complété par avenant à celui des bailleurs sociaux dans le cadre de leur projet de rénovation immobilière : - l’insertion dans les travaux sous maîtrise d’ouvrage OPIEVOY, Emmaüs Habitat et Valestis - l’insertion au travers de la gestion urbaine de proximité et de la gestion des équipements faisant l’objet d’aides de l’ANRU. Le chantier en œuvre pour plusieurs années est une opportunité majeure pour permettre à un certain nombre d’habitants éloignés de l’emploi de profiter de l’insertion offerte sur certains secteurs. Pré-requis : Pour cette dernière modalité, une collaboration entre les services GUP et l’OPIEVOY est à approfondir, en tenant compte qu’une partie de l’activité d’entretien des espaces verts est déjà dévolu à des travailleurs d’un Centre d’Adaptation par le Travail.

PROGRAMME D’ACTIONS

Objectifs opérationnels Orientations des actions 1 - Développer les conditions favorables à un retour à l’emploi ou à l’accès à l’emploi

Soutien à la création des nouvelles formes d’emploi

Recherche et soutien d’actions en vue d'une meilleure maîtrise de la langue française

Mise en place d’aides ‘logistiques’ (garde enfant, mobilité…)

Soutien aux actions de parcours individualisés (formations, insertion prof, chantier école…)

Mise en valeur des compétences des non diplômés

Application de la charte d’insertion ANRU

Développement du maillage avec le réseau entreprises pour la recherche de stages ou de tutorat

2 – Contribuer activement à la mise en place et au fonctionnement de la Maison de l’Emploi intercommunale

Mutualisation des données d’observation dans le cadre de l’observatoire de la Maison de l’Emploi et de l’observatoire local (à créer)

Contribution à la réflexion sur l’élargissement des offres de formations locales

Positionnement des demandeurs persanais sur les emplois d’avenir du territoire par l’orientation et la formation

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3 – Développer l’emploi sur Persan

Développement des zones d’activités éco

Requalification des friches industrielles

4 - Améliorer la prise en compte des besoins des jeunes en insertion sur la ville

Renforcement de l’approche globale des jeunes en développant des parcours d’insertion sous tous les aspects (santé, emploi, mobilité savoir être etc.)

Aide aux jeunes et à leur famille à propos de leur orientation au collège et au lycée et multiplier les propositions de découverte des métiers et des entreprises

Poursuite de la politique d’accueil de stagiaires

Avoir une attention particulière sur les jeunes sous main de justice

Accompagnement de la prise en compte des jeunes en grande marginalité ou en errance dans la ville

5 - Lutter contre les discriminations à l’embauche

Sensibilisation des employeurs locaux (publics et privés) aux différentes formes de discrimination par des actions adaptées et information à la population sur les droits

DISPOSITIFS Charte insertion ANRU Ceux de la Maison de l’Emploi et de la Mission Locale, de l’ANPE, des centres de formations et structures d’aide à l’emploi ORIENTATION DES ACTIONS Faciliter l’accès à l’emploi sous toutes ses formes, développer des moyens pour pérenniser les emplois, tout moyen pour développer l’emploi local et de proximité FINANCEMENTS Ceux afférents aux différents dispositifs et structures de l’économique et de l’insertion ETAT Ville EX DE PARTENARIATS Services municipaux, Communauté de Communes, Maison de L’Emploi, ANPE, Mission locale, structures de formation…

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4 - L’aménagement urbain, l’habitat et le cadre de vie

Enjeux :

1. Améliorer le cadre de vie des quartiers existants 2. Porter une attention particulière aux situations de mal logement des populations fragiles 3. Modifier l’image de la ville : réalisation du cœur de ville et réalisations collatérales

4. Attirer une nouvelle population 5. développer l’offre de logement pour les populations spécifiques

Objectifs :

• Améliorer la qualité urbaine et résidentielle des quartiers prioritaires Le projet ANRU pour achever la rénovation urbaine du quartier et de la ville Une demande de financements auprès de l’Agence nationale de Rénovation Urbaine a été sollicitée et acceptée au mois de septembre 2006. - Achever la requalification du quartier du Village, en terminant l'ensemble des aménagements prévus pour désenclaver le quartier, restructurer les circulations et hiérarchiser les espaces. La requalification des espaces extérieurs est à finaliser, - Renforcer le rôle de la Gestion Urbaine de Proximité : pérenniser l’action en cours, développer les liens avec les habitants en dehors de s structures existantes, renforcer le partenariat avec l’ensemble des bailleurs sociaux de la ville - Tendre à une banalisation du quartier du Village dans la Ville par la normalisation de l’adressage ; en améliorant l’orientation et l’accessibilité du quartier entrepris dans le cadre de la réhabilitation

- Répondre aux besoins des habitants des autres quartiers de logements sociaux au même niveau que ceux du Village

• Créer une centralité et améliorer les équipements de services par une opération Cœur de Ville

Création d’un pôle d’accueil enfance

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Création d’un bâtiment accueillant la Maison de Justice et du Droit et le Club de prévention spécialisé Création d’une nouvelle école de Musique avec un auditorium Agrandissement et réaménagement de la MJC Réaménagement de la médiathèque Création d’espaces de circulation et d’espaces verts pour conforter l’image de centralité du projet et inviter au déplacement piétons dans la ville.

- Changer l'image de la ville, pour que les investissements faits sur le Village soient pérennisés et induisent de réels effets sur le long terme en renforçant l'espace de centralité sur lequel s'ouvre le quartier. Il s'agit de pérenniser l'ensemble des investissements consentis en prenant en compte les autres quartiers d'habitat social, le niveau et la qualité des équipements au service de l'ensemble de ces quartiers, le traitement des fractures urbaines et l'amélioration des déplacements. - … dans une dynamique globale de projets Le dossier de rénovation urbaine s’inscrit dans le cadre plus large d’un ensemble de projets visant à requalifier la ville et à améliorer son image, mais aussi à relancer l’activité économique et dynamiser l’emploi local. Les projets en cours de réalisation ou envisagés sont :

1 La restructuration du pôle gare de Persan-Beaumont 2 La reconversion de la friche industrielle Great Lakes 3 Les projets de Zone d’activités 4 Le projet d’OPAH intercommunale

Une attention particulière sera portée à l’amélioration de la qualité des services :

Dans le cadre de la Gestion Urbaine de Proximité sera mis en place le tri sélectif sur le Village en premier lieu puis sur l’ensemble de la ville.

Sur certains parcs sociaux (Valestis Dolet en particulier, parc Emmaüs après réalisation d’un projet de rénovation urbaine) la résidentialisation, la sécurisation des parkings, la requalification des espaces extérieurs seront à étudier. De même que la gestion de locaux poubelles.

• Développer des formes d’hébergement adaptées pour des populations spécifiques

Il existe un vrai besoin urgent de logements ‘adaptés’ pour trois populations spécifiques : - les personnes concernées par un handicap - personnes en fragilité psycho sociale ne relevant pas de structures spécialisées - jeunes suivis par la Mission Locale ou par des structures d’insertion qui sont en ‘errance’ et pour lesquels cette situation est un obstacle majeur à une évolution notable de leur insertion.

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• Développer de nouvelles zones d’habitat Le marché immobilier actuel est favorable à l’investissement de Persan par des catégories socio professionnelles permettant une évolution favorable au rééquilibrage de la mixité à l’échelle de la ville.

• Améliorer la qualité du parc privé dans le cadre d’une OPAH intercommunale dont la forme Renouvellement Urbain reste à étudier

Développer la communication sur le droit des locataires à un logement digne Promouvoir les possibilités de maintien à domicile des personnes âgées et à mobilité réduite par l’aménagement du logement Etudier les conditions d’hébergement dans les hôtels meublés recevant une population captive et trouver des moyens d’actions correspondant aux problèmes relevés. Pré-requis : - Pour l’aménagement du cœur de ville et la réalisation des équipements et services à la population Ces constructions doivent inciter à s’interroger sur leur fonctionnement et leur suffisance :

La nouvelle halte garderie ou crèche devrait répondre en fonctionnement aux besoins spécifiques des habitants Le positionnement de la Maison de la Justice et du Droit dans le

champ de la prévention de la délinquance, l’affirmation des liens entre MJD et club de prévention L’utilisation de l’auditorium de musique dans l’acception d’une offre

culturelle large - Pour le développement de nouvelles zones d’habitat Une attention doit être portée à la qualité de l’offre en termes de logements mais aussi de cadre de vie afin de s’assurer de l’attractivité de ces zones pour de nouvelles catégories socioprofessionnelles. L’arrivée d’une nouvelle population implique aussi nécessairement une réflexion sur les services exigés par celle-ci et la correspondance avec l’offre actuelle. En particulier, l’attraction commerciale du centre ville est un préalable à la mise en place des conditions favorables à l’attraction de nouvelles populations et au but recherché, à savoir un influe des capacités financières de celles-ci sur la ville (procédure favorisant l’attractivité et l’animation commerciale ou la rénovation des enseignes).

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PROGRAMME D’ACTIONS

Objectifs opérationnels Orientations des actions 1 - Améliorer la qualité urbaine et résidentielle des quartiers prioritaires

Commencement des opérations de rénovation urbaine sur les sites du projet ANRU (Emmaüs, Valestis, OPIEVOY)

Création d’espaces canins sur les quartiers prioritaires

Normalisation de l’adressage, amélioration de l’orientation dans le quartier du Village

2 - Développer les équipements et services à proximité des quartiers prioritaires

Création du Cœur de ville avec l’école de musique, l’espace multi accueil (crèche), la Maison de la Justice et du Droit

Fête des 40 ans du Village en 2007 : diverses actions par et pour les habitants (repas de quartier, adressage du Village, animation par les adolescents, exposition sur le vécu des habitants, projet sur la mémoire du quartier…)

Information/concertation du public pour les opérations d’urbanisme ‘cœur de ville ‘ et rénovation urbaine: réactivation du forum, réalisation d’outils de communication…

Renforcement du lien avec les habitants (étude des besoins et attentes par sondage)

Développement du partenariat avec les bailleurs sociaux : préparation à la convention GUP Emmaüs , Valestis

S’assurer des conditions de relogement des opérations de rénovation urbaine

3- améliorer la gestion urbaine de proximité et la participation des habitants

sensibilisation des enfants et des parents au respect du cadre de vie (la propreté, tri sélectif…)

Poursuite de l’amélioration des espaces publics et espaces verts sur le Village, Emmaüs et les Fresnoys

Réflexion à avoir sur la question du stationnement et de la circulation au Village

Incitation aux initiatives créatrices de lien social entre les habitants des quartiers prioritaires

4 - Développer une offre adaptée à des populations spécifiques, en y associant un accompagnement social dans le logement

Développement de l’offre de logements handicapés.

Etude d’un hébergement pour les populations en grande souffrance psycho sociale

Recherche de solutions pour accroître l’offre de petits logements accessibles aux populations jeunes (convention OPIEVOY à réactiver, recherche de logements temporaires…).

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DISPOSITIFS Opération ANRU, OPAH Intercommuale, GUP ORIENTATION DES ACTIONS Celles visant à assurer des conditions de vie décente pour tous, améliorer les conditions de logements, de sécurité PRINCIPAUX FINANCEMENTS ETAT (ANRU, ANAH…), Ville EX DE PARTENARIATS Services Municipaux (GUP), Intercommunalité, ANRU, associations des commerçants

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5 - La citoyenneté et la prévention de la délinquance 1- Inciter à des actions et démarches citoyennes La notion du ‘politique’ concerne par son étymologie politis le citoyen. Mais comment aider le citoyen à se sentir concerné par le Politique et en particulier par la politique de la ville. Le citoyen a fini par rejeter toute participation active à l'existence collective. Pourtant la démocratie libérale, fondée sur le suffrage a besoin d'une participation minimale de la communauté nationale. Et, C'est pourquoi, comme le disait Fourier au siècle dernier, la démocratie se doit d'être une "démopédie", c'est-à-dire une éducation du peuple4. A minima, la participation des habitants dans les projets de la cité (politique au sens étymologique) peut se définir comme, un « ensemble d’actions organisées et finalisées dans le but d’associer les personnes les plus directement concernées à la conception ou à la réalisation d’un projet complexe » ; Parler de la participation des habitants pose le problème de l’implication accordée aux habitants : s’agit-il de les cantonner à la phase d’information des projets ; et dans quel cas, il s’agit plus de s’assurer de la bonne compréhension de la mise en place ou de la justification d’un projet ; ou bien de constituer un véritable association à un processus allant de l’information préalable, à la concertation et à la prise de décision, voire même à l’évaluation de l’action. Pour donner une réalité à la participation des habitants à la politique de la ville, le pré requis tient essentiellement dans la capacité des habitants d’exercer ce ‘droit ‘ plus que dans la volonté des acteurs institutionnels et locaux à la mettre en oeuvre. Objectifs :

• Développer le nombre d’habitants acteurs de leur quartier • promouvoir les liens de voisinage • Développer les dynamiques favorisant la cohésion des habitants,

facteur de projets d’habitat durable Pré-requis : Pour développer l’implication des habitants dans leur quartier certains pré requis sont nécessaires ; d’une part organiser les conditions favorables à l’émergence d’une volonté participative. Cela passe préalablement par :

Favoriser l’estime des habitants dans leur capacité d’action S’appuyer sur les amicales de locataires existantes pour créer de

nouvelles associations capables d’être des relais d’information envers les habitants et en capacité de les mobiliser Constituer des groupes d’habitants formés à la politique de la

ville qui pourront être à termes considérés comme des partenaires.

4

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2 - Une mobilisation commune pour la prévention de la délinquance, la sécurité et la tranquillité publique Dans le cadre du nouveau CUCS et bien que la thématique soit d’une compétence intercommunale le projet concernant la prévention de la délinquance doit prendre en compte les difficultés et les obstacles locaux qui ont émaillés la mise en place du Contrat Local de Sécurité. Objectifs :

• Réactiver le CLS au niveau local

• Prévenir les comportements à risque Mettre en valeur les actions déjà menées sur le terrain par les acteurs socio-éducatifs en termes de prévention de la délinquance

• Contribuer à la prévention des primo délinquants et de la récidive • Développement prise en compte des victimes de la délinquance, de l’accès

au Droit et aux services d’aide • Apprentissage et promotion de la citoyenneté

Pré-requis : 1- Une attention particulière doit être portée à l’évolution des phénomènes depuis que le précédent diagnostic CLS a été réalisé. Un état des lieux, dépassant les données statistiques et reposant sur la connaissance et l’approche des acteurs socio-éducatifs est un préalable indispensable à la réactivation du dispositif. 2- Mener une réflexion avec les différents acteurs afin de redéfinir la priorité des actions et l’échelle de la réponse (priorité au traitement des difficultés concrètes ou au traitement de zones). 3- Développer une stratégie dans la mise en place qualitative du système d’acteurs locaux. La conduite efficiente d’un dispositif quel qu’il soit, repose plus sur le jeu des acteurs que sur la pertinence des objectifs à réaliser et les moyens mis en œuvre pour les atteindre. En effet, les acteurs sont les maillons essentiels de la chaîne de l’organisation opérationnelle des réponses apportées par le dispositif contractuel. Pour cela, développer une réflexion sur : - Le respect des compétences et du champ d’intervention des partenaires, - L’enjeu du partage des cultures professionnelles pour améliorer la prévention de la délinquance - Le caractère stratégique et prioritaire de la coordination et de la mutualisation 4- Repréciser les méthodes et le contenu de la prévention, Définir avec les partenaires les notions de prévention et de sécurité, en distinguant les missions de chacun des intervenants et en insistant sur les points de convergences entre les différentes structures.

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PROGRAMME D’ACTIONS

Objectifs opérationnels Orientations des actions

1 - Réactiver le CLS

le rendre plus opérationnel : renforcer les fonctions d’animation du CLS

Optimiser le savoir faire en terme de prévention de la délinquance des agents de toutes natures (coordonnateur, police municipale, social, gardien équipements sportifs, éducateurs sportifs…) pour développer une culture commune (formation)

Réaliser une actualisation régulière des caractéristiques locales de la délinquance

Réinterroger la population sur ses attentes et son ressenti

Elargir le cadre de la concertation et du partenariat plus largement en fonction des actions envisagées (société de transport, bailleurs, Education Nationale…)

Mettre en place le partenariat CLS/CILSPD 2 -Prévenir les comportements à risque

en lien avec l’axe santé : prévention sur les risques liés à la surconsommation d’alcool et aux conduites addictives menant aux faits délinquants

Renforcer les dispositifs de sécurité routière sur la ville

3 - Contribuer à la prévention des primo délinquants et de la récidive

Lutte contre l’absentéisme scolaire

Action pour sécuriser et encadrer les jeunes déscolarisés ponctuellement ou définitivement en errance

Développement du partenariat avec le service pénitentiaire d’insertion et de probation pour faciliter l’accompagnement des personnes et des publics jeunes en particulier

4 - Développement de l’accès au Droit et aux services d’aide, positionnement de la prévention au cœur de la ville

Création d’une nouvelle Maison de la Justice et du Droit au centre de Persan. de ses services (conciliateur de justice, CIDAV…)

Création de locaux pour le Club de Prévention en cœur de ville

Assistance dans les démarches administratives (écrivain public)

5 - Apprentissage et promotion de la citoyenneté

Une action sera réalisée avec le plus grand nombre de partenaires (Education Nationale, PRE, accompagnement à la scolarité et centres de loisirs) Mission Locale et structures d’insertion pour donner une véritable résonance sur la

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ville (avec en particulier le valorisation des comportements positifs citoyens dès le plus jeune âge en milieu scolaire…)

Formation, information, sensibilisation des personnes qui souhaitent jouer un rôle dans la vie du quartier et de la ville

Assistance à la création d’associations

DISPOSITIFS CLS de Persan, CILSPD à venir ORIENTATION DES ACTIONS Améliorer la sécurité des habitants et le sentiment de sécurité. Agir pour modifier certaines pratiques comportementales qui entrainent des faits délinquants, prévenir la jeunesse des dérives en insistant dès le plus jeune âge sur le phénomène d’entraînement. PRINCIPAUX FINANCEMENTS ETAT, Conseil Général, GRSP pour la prévention des conduites addictives menant à des faits délinquants, MILDT, différents financements des structures spécialisées, Ville EX DE PARTENARIATS Intercommunalité, Service pénitentiaire de probation et d’insertion, Police Nationale, Police Municipale, Education Nationale, Maison de la Justice et du Droit, REAAP, Services Judiciaires, Services de transport (bus/SNCF…), structure de prévention spécialisée et tous les acteurs pouvant avoir une action dans des champs connexes (conduites addictives (soin et prévention), emploi….),

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IV - PILOTAGE ET SUIVI DU CONTRAT

Le pilotage du CUCS : pilotage et comité opérationnel, l’articulation avec les pilotages des politiques thématiques Le pilotage du CUCS sera assuré par trois niveaux 1 - Le Comité de pilotage La réunion d’un Comité de Pilotage annuel est proposée pour assurer la gouvernance du Contrat. Il sera composé du Préfet ou de son représentant, du Maire de Persan et des représentant des autres futurs signataires du Contrat Urbain de Cohésion Sociale.

assure le pilotage politique et la maîtrise d’ouvrage de l’ensemble de la démarche

valide et veille aux modalités d’évaluation et de suivi du Contrat Prend connaissance et discute le rapport annuel Partage et discute sur l’état d’avancement des chantiers prioritaires Repère les avancées et les freins Impulse et décide des orientations nécessaires à la bonne mise en

œuvre du contrat Il rend compte en particulier des orientations et des démarches

décidées dans les Comités de Pilotage des instances thématiques (PRE, CLSPD…), afin d’en assurer la cohérence et le lien.

2 - Le comité opérationnel Est composé d’élus, des coordinateurs des différents dispositifs et du chef de projet, pourront être associés des partenaires permettant une approche élargie d’une problématique. La fréquence de réunion doit être a minima semestrielle.

Prépare le groupe de pilotage Définit les critères d’évaluations des différents objectifs du CUCS Suit le programme des chantiers prioritaires et organise les

infléchissements éventuellement nécessaires Prend connaissance et vérifie les cohérences de certains programmes

spécifiques : ASV, ANRU… Organise et engage les financements spécifiques du contrat

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3 - Les comités de pilotage des instances thématiques

Pilotent les dispositifs selon des modalités internes : validation et engagement des moyens et les programmes qui sont de leur responsabilité

Priorisent les actions, démarches à mener dans le respect de l’économie du projet global

sont force de proposition pour définir de nouvelles orientations qui pourraient être répondre à des problématiques émergentes

Alimentent le groupe de pilotage du CUCS : production par le coordonnateur du dispositif thématique d’un bilan annuel et d’une évaluation du dispositif

Relaient les orientations ou impulsions vues en groupe de pilotage du CUCS

L’ingénierie L’équipe de Maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale est composée : Du chef de projet du Contrat Urbain chargé d’animer la mise en œuvre des actions du contrat de cohésion Sociale. Il met en œuvre les contrats thématiques des 5 axes prioritaires. Il anime une équipe constituée : - d’un chargé de mission Prévention-Sécurité. Celui-ci élabore et met en œuvre le Contrat Local de Sécurité, - d’un chargé de mission Gestion Urbaine de Proximité et participation des habitants - d’un coordonnateur Réussite Educative - d’un chef de projet renouvellement urbain. Il s’assure d’un partenariat effectif avec les chargés de mission emploi-formation-insertion et développements économiques de la Maison de l’Emploi Intercommunale et de la Communauté de Communes pour favoriser une approche globale et coordonnée.

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Chef de projet contrat de Ville de Persan

Animation & coordination - CUCS - Coordination générale des

contrats Mise en place/animation observatoire

DDEEVVEELLOOPPPPEEMMEENNTT EECCOONNOOMMIIQQUUEE EETT

AACCCCEESS AA LL’’EEMMPPLLOOII

Maison de l’Emploi intercommunale Chargé de mission intercommunal Déclinaison actions locales Pilotage de la charte insertion ANRU

HHaabbiittaatt eett ccaaddrree ddee vviiee Mission Habitat Intercommunale

Coordination des actions cœur

de ville et réhabilitation parc social

Coordonateur Gestion Urbaine de Proximité

Animation et coordination GUP Participation des habitants Assistance du dossier ANRU

(communication habitants)

PPrréévveennttiioonn ddee llaa DDéélliinnqquuaannccee eett SSééccuurriittéé

Coordonnateur CLS Prévention de la Délinquance et Sécurité Animation & coordination

- Contrat Local de Sécurité - participation Conseil Local Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance - VVV

RRééuussssiittee EEdduuccaattiivvee

Coordonnateur PRE Mettre en œuvre le dispositif de réussite

éducative lié au plan de cohésion sociale

Favoriser le partenariat, la cohérence et la réalisation des actions liées au dispositif.

Assurer le suivi individuel des enfants et de leur famille.

Contrat Educatif Local / Programme Educatif Local/CLAS/VVV

Animation & coordination par différents services dont chef de projet

Compétence et modalités de portage

intercommunale à définir CILSPD

OPAH Intercommunale Modalités de participation à définir

Maison de la Justice et du Droit

SSaannttéé

Coordonnateur Atelier Santé Ville

Etablir le diagnostic partagé.

Proposer Plan Local de Santé

VERS LA CREATION D’UN OBSERVATOIRE DES QUARTIERS OUTIL DE CONNAISSANCES

LIEU DE PARTAGE, D’ANTICIPATION ET DE PILOTAGE

Il est prévu de mettre en place au cours de la période triennale un observatoire de la vie des quartiers de Persan.

1 - Sa mise en place répond à plusieurs objectifs Se doter d’un outil de suivi de l’évolution de la ville Celui-ci répond en particulier à la loi du 1er août 2003 sur la ville et la rénovation urbaine qui fait de l'observation un objectif majeur des politiques publiques. Mais il répond aussi et surtout à la nécessité de proposer une aide à la décision aux élus en apportant des réponses aux questions d’orientations de la définition des politiques locales.

Partager la connaissance et le suivi

Mesure 1 : développer la connaissance partagée du territoire et des publics en difficulté et de l’exclusion en particulier

Mesure 2 : développer un usage pertinent des indicateurs de suivi Développer une culture de la prévention Pour cela nécessité de développer des indicateurs qui permettront de suivre l’évolution de la population persanaise et le décrochement possible de la précarité vers l’exclusion. Travailler sur la pertinence des indicateurs (ceux utilisés par le PNUD et le Fordhman Institute sont préconisés par le Conseil National de lutte contre la pauvreté et l’exclusion) Contribution à l’amélioration de la qualité des services à la population par une meilleure connaissance de leurs problématiques.

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2 – Préalable à la mise en place

- Définition des thématiques retenues

- Définition des indicateurs de résultats et des indicateurs de dispositifs en cohérence avec les indicateurs d’évaluation du CUCS (certains pourront être différents, la finalité de cet observatoire étant spécifique).

- Mise en cohérence avec les modalités d’observation de l’observatoire de la Maison de l’Emploi qui doit être créée. - Définition de l’échelle des indicateurs renseignés : quartiers prioritaires, commune, département, communauté de communes en fonction des thématiques choisies. - Création d’une dynamique partenariale autour de cet outil pour s’assurer de la fourniture de données de la part des partenaires. - Capacité de l’ingénierie et des personnes ressources expertes extérieures à produire du sens et restituer une analyse globale utilisable par les partenaires ayant collaboré à l’observatoire.

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Evaluation de l’action du Contrat Urbain de Cohésion Sociale L’évaluation du présent contrat doit poursuivre différents objectifs dont les principaux sont de permettre de mesurer :

L’impact des actions qui seront engagées Son efficacité La manière dont il a été conduit

L’enjeu principal étant d’élaborer un outil de suivi du CUCS et de recadrage au besoin. Mais évoquer cette dimension est en premier lieu mettre en exergue la difficulté technique dans les délais impartis de l’élaboration de ce contrat à mesurer la performance de ces actions.

1- mettre en place une stratégie de mesure de la performance des actions

Mesurer une performance implique de déterminer l’écart entre les résultats et les objectifs. Ce qui suppose un travail en amont de détermination quantitatif et qualitatif des objectifs.

2- Construire des indicateurs tangibles et pertinents

L’élaboration d’un outil d’indication de l’évolution des phénomènes urbains et du fait urbain nécessite de déterminer en amont les indicateurs qui serviront à mesurer les variations significatives. Ces indicateurs sont particulièrement difficiles à construire. Par exemple, dans le domaine de la réussite scolaire qui permettrait d’appréhender le niveau des apprentissages de base des élèves ni le taux de passage d’une classe à l’autre, ni même le taux réussite aux évaluations ne peuvent être indicatifs. Différentes raisons à cela : l’évaluation du niveau des CP (outil départemental), des CE2, CE1 et 6ème (nationale) peut se heurter pour une année donnée à la comparaison des années précédentes en raison d’un changement dans les programmes scolaires. La mise en place des modalités d’évaluation et des indicateurs de suivi est prévue dans le présent contrat comme étant le préalable à la mise en œuvre de l’ensemble du dispositif. Elle doit intervenir dans le premier trimestre 2007 et fera l’objet d’un avenant à ce document.

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Les orientations Pour cela, et à partir des objectifs déclinés par thématiques, il sera :

Nécessaire d’expliciter les résultats attendus : vérification de l’adéquation entre les actions envisagées et les finalités des CUCS

Définit des indicateurs précis –qualitatifs et quantitatifs- permettant de mesurer les résultats à atteindre

Préciser les moyens de réponses aux questions sur la mise en œuvre du projet (déroulement, dynamique et implication partenariale, mobilisation des méthodes, aptitude aux actions innovantes ou expérimentales, dynamique des réponses aux pré requis ?...)

En terme de méthode

1. Mise en place de la méthode d’évaluation et la définition des critères

construite de manière collective dans un souci de pertinence et de faisabilité a posteriori.

Mise en place dans le cadre du comité opérationnel d’un comité exceptionnel composés de partenaires et de personnes « qualifiées »

2. Définition du calendrier d’évaluation en fonction des thématiques et des objectifs à atteindre : la pertinence de l’évaluation à court terme (annuel), moyen terme (période triennale du contrat) ou long terme (fin de reconduction du contrat soit au bout de six années) en fonction des objectifs et des thématiques, les résultats ne s’expriment pas aux mêmes rythmes et la production de données de la part des partenaires pouvant suivre un calendrier indépendant.

La définition du nombre de critères et de leurs définitions suivra une logique de facilité de recueil d’informations et d’interprétations des données. Projet de calendrier d’évaluation à proposer au premier comité opérationnel

1. Un bilan de réalisation annuel : en deux parties, la première fera état de ce qui a été financé et des actions menées, des cibles quantitatives et qualitatives atteintes. La seconde permettra une mise en perspective de l’évaluation triennale du contrat en donnant des éléments d’évaluation, sans que ceux-ci soient exhaustifs sur l’ensemble des objectifs du présent contrat.

2. Une évaluation triennale : doit permettre d’apprécier si les actions

conduites ont produit ou non des résultats en termes d’amélioration de la situation de départ et de comprendre l’évolution des phénomènes socio urbains.

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3. Une évaluation des objectifs généraux sera produite à la fin de la durée du contrat : seront alors appréciés les impacts de l’ensemble des dispositifs et moyens mobilisés par un CUCS.

L’évaluation quelque soit le calendrier retenu, doit être mise en œuvre comme un processus continu et non ponctuel. Il doit permettre de confronter les résultats obtenus aux moyens mis en œuvre mais aussi à la suffisance des moyens techniques et financiers mis à la disposition des porteurs de projets.

Durée du contrat

Le contrat est signé pour une période de trois ans, renouvelable une fois, c’est-à-dire pour les années 2007-2008-2009, puis pour 2010-2011-2012.

La seconde période sera engagée après examen du bilan fait de la première.

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V - ENGAGEMENTS FINANCIERS

Dans le cadre des actions engagées pour répondre aux problématiques rencontrées, les crédits dits ‘de droit commun’ seront mobilisés en priorité.

Les crédits financiers spécifiques de la politique de la ville viendront compléter ces engagements, à savoir :

Pour la Ville de Persan :

La ville de Persan s’engage à apporter une dotation de base de 100 000 € pour L’année 2007 :

- le financement du programme annuel d’actions

- le financement du fonctionnement du pilotage et des postes de coordinations des dispositifs afférents au CUCS

La participation en valorisation de la ville qui peut s’exercer sur les actions nécessitant :

- l’utilisation de la salle Marcel Cachin ou tout autre lieu de représentations ou de manifestations patrimoine communal et des consommations y afférentes (électricité, chauffage, eau…)

- l’utilisation de matériels et équipements de la ville pour limiter les frais de location (podium ou estrade…)

- La mise à disposition du personnel municipal en charge des équipements de la ville et du service communication

- l’assistance à la réalisation de moyens de communications (affiches, prospectus…)

- la reproduction des documents de communication sans que cette liste soit exhaustive.

Eu égard au principe de l'annualité budgétaire, l'attribution des crédits pour 2008 et 2009 reste soumis aux engagements de la Ville pour chacune de ces années.

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Pour l’Etat :

Pour l’année 2007, l’Etat par l’Agence Nationale pour la Cohésion Sociale et l’Egalité des Chances s’engage à participer à la mise en œuvre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale pour une dotation de base de 100 000 €. Eu égard au principe de l'annualité budgétaire, l'attribution des crédits pour 2008 et 2009 reste soumis aux engagements budgétaires de l'Etat pour chacune de ces années. En outre, des crédits dédiés aux dispositifs spécifiques tels que « Ville, Vie, Vacances », Ateliers Santé Ville, Programme de Réussite Educative et le cas échéant « des actions culturelles en faveur de l’intégration républicaine » seront mobilisés (sans que cet énoncé ne soit considéré comme exhaustif considérant l’évolution possible des dispositifs proposés). Par ailleurs, l’engagement financier de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine permettra la finalisation du projet de rénovation urbaine, objectif prioritaire du projet de développement urbain du CUCS.

Les participations financières du Conseil Régional, Conseil Général, CAF et d’autres partenaires engagés dans les politiques de lutte contre les dysfonctionnements urbains, sociaux et économiques des quartiers en difficulté feront l’objet de conventions particulières avec la Ville de Persan.

Le présent contrat a été signé à ……………………………., le .. mars 2007.

Pour l’Etat Pour la Ville de Persan P/ le Préfet du Val d'Oise Délégué territorial de l'Acsé Le Préfet délégué pour l'Egalité Le Maire, des chances M. Philippe Riffaut M. Arnaud Bazin