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SOMMAIRE��1.�� Satsang�avec�Swamiji��

Ne�vous�détruisez�pas�avec�les�drogues�–�Guérissez�avec�de�l’aide�4.�� 12ème�Conférence�Internationale�Premananda��

Discours�donné�par�l’invité�d’honneur,�M.�le�juge�C.V.�Wigneswaran,�ministre�en�chef�de�la�province�du�nord�du�Sri�Lanka��Les�leçons�que�j’ai�apprises.�

6.�� L’un�sans�forme�ni�nom�Le�tamoul,�Langue�de�sagesse�

9.� Appel�au�service�à�l’Ashram�11.� Manifeste�de�la�jeunesse�Premananda��13.� Les�enfants�de�l’Ashram�–�Mon�expérience�à�l’Ashram...�15.� Prema�Sadhana�–�La�jeunesse�et�la�vieillesse�

"Abandonnons-nous totalement à l'Un suprême sans nom ni forme !" Swami Premananda

1� Prema Ananda Vahini JUIN 2015

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Satsang avec Swamiji �

Ne�vous�détruisez�pas�avec�des�drogues�–�Guérissez�avec�de�l’aide

Un peu plus tôt cette année j’ai mentionné que les groupes ‘Jeunesse Premananda’ devraient être tenu par des jeunes. Alors, il est logique que ce soit ces mêmes jeunes qui, tout d’abord, cherchent si d’autres jeunes ont besoin de leur aide. Il y a plusieurs façons d’aider. Premièrement, on peut trouver ce qui blesse les jeunes d’aujourd’hui. Pas besoin d’aller chercher bien loin pour voir de nombreuses influences négatives et ce qui arrive aux jeunes de notre époque. Le coordinateur de la Jeunesse Internationale m’a demandé d’écrire sur les effets des drogues sur les jeunes et comment aider ceux qui en prennent. Comme vous en avez conscience, c’est un problème grandissant pour vous les jeunes qui êtes exposés a de plus en plus d’abus de drogue. La racine du problème se trouve tout au fond de chacun. Tout le monde, a un moment donné ou a un autre, devient esclave – certains sont esclaves de la boisson, d’autres des cigarettes, d’autres du sexe, d’autres de l’argent et certains sont même accros à tout cela ! Aujourd’hui nous voulons parler de ces jeunes et faire quelque chose pour eux et ceux qui risquent de devenir accros aux drogues. Pourquoi les jeunes se tournent-ils vers les drogues pour trouver le bonheur? Parce qu’au fond de leur coeur ils savent que ce monde moderne et artificiel, de plaisirs des sens et de stimulations visuelles et sonores est en fait vide. Vide de sincérité, d’empathie, d’honnêteté, d’amour et de compassion. Ce sont des qualités supérieures innées chez l’homme et elles sont bafouées et négligées dans notre monde actuel. De plus, les jeunes peuvent se sentir sous la pression des parents ou d’autres autorités et ils s’échappent par les drogues, qui sont facilement disponibles de nos jours. Ils peuvent ne pas recevoir l’aide, le temps ou l’amour dont ils ont besoin à la maison car leurs parents sont trop occupés par leur travail. Cela commence à un jeune âge quand la mère part travailler et laisse leurs tout petits seuls ou avec une nourrice. Ils se sentent rejetés dès leur plus jeune âge et ainsi se tournent vers d’autres voies pour se sentir heureux. Ils se retrouvent avec d’autres jeunes qui se droguent.


�Les drogues procurent des sensations intérieures et des sentiments de grand bonheur et d’excitation. Les illusions expérimentées et vues sous les effets des drogues donnent un état passager de bonheur. Ca ressemble à un raccourci vers l’extase mais c’est tout ce que c’est. C’est un chemin rapide vers un bonheur à court terme et aussi un chemin d’auto-destruction, de misère et de souffrance pour les drogués et leurs proches. Le désir de drogue peut amener les jeunes vers la criminalité pour satisfaire leur addiction. J’étais très triste de lire la lettre du Coordinateur de la Jeunesse Internationale. L’abus de drogue est aussi très répandu dans les écoles. Il est important de faire de notre mieux pour aider les jeunes touchés par les drogues. Si vous parlez à quelqu’un qui prend des drogues, que pouvez-vous lui dire pour l’aider ? Avant de décider que vous voulez aider les drogués, vous devez prendre la décision ferme dans votre coeur et votre tête d’être extrêmement patient, tolérant et bienveillant. Vous ne devez jamais vous mettre en colère contre de telles personnes, ni prêcher, ni les forcer à quoi que ce soit. Cependant vous pouvez leur dire mon message avec douceur, compassion et dévotion même s’ils se mettent très en colère contre vous ou même deviennent violents. Il est bon que les différents groupes de jeunes se réunissent pour discuter de ce qu’ils peuvent faire pour aider les jeunes qui prennent des drogues. Ce n’est pas assez d’en parler. Que pouvez-vous faire concrètement? Comment devez-vous parler à ces jeunes? Je vais vous dire ce que je dirais. “Je comprends ce que tu ressens. Tu dois te sentir perdu et seul parfois. Ne te sens pas comme ca. Sais-tu qu’il y a quelqu’un qui se soucie vraiment de toi et que tu peux contacter tout de suite, où que tu sois et qui que tu sois ? Qui est-ce ? Et bien, en fait c’est moi!” Beaucoup d’entre vous dites que vous ne croyez pas en Dieu. C’est parce que vous ne savez pas comment entrer en contact avec Dieu. En fait, vous êtes tout le temps en train d’essayer de contacter Dieu. Parfois, vous essayez en prenant des drogues et vous pensez que vous vous sentez bien. Croyez-moi, ca ne dure pas. Le mal que vous vous faites et que vous faites à votre vie peut être permanent. Prenez un moment et pensez-y sérieusement…” Je pense que vous pourriez dire: ”Eh, qui est-il pour me parler des drogues et qu’est-ce qu’il en sait?” Et bien, les jeunes qui me représentent peuvent vous dire plusieurs choses sur moi. Je suis en ce moment en prison. Je purge une longue peine même si je suis innocent. J’ai aidé des milliers de gens dans ma vie et de bien des façons. J’ai aidé un bon nombre de drogués par le passé et en ce moment même, ça ne fait pas exception. Il y a des gens qui se droguent ici même en prison. Je les ai tous écoutés et j’ai écouté leurs vies. Je comprends pourquoi les gens se tournent vers la drogue et je sais comment les aider à arrêter et à trouver une façon de vivre meilleure, bien plus heureuse et remplie. Premièrement, oubliez le monde et tous ses plaisirs temporaires. Asseyez-vous en silence quelques instants et pensez à vous-même. Vous êtes très précieux. Vous êtes des êtres humains. Vous êtes tellement chanceux d’avoir cette vie. Voulez-vous la gâcher ou être heureux? C’est dur pour vous de comprendre en ce moment et en quelques minutes, mais avoir un corps humain et la chance de vivre est vraiment précieux et rare. Je veux que vous pensiez à utiliser votre corps pour être heureux d’une


�manière simple, honnête et d’une bonne façon. Pas en ressassant vos problèmes et difficultés en allant prendre un cachet. Ca ne va jamais résoudre vos problèmes ni donner ce dont vous avez vraiment besoin. Les drogues détruisent le mental. Quoique les autres en disent, c’est la vérité. Les drogues détruisent votre corps. Elles vous rendent vieux avant l’heure. Les drogues détruisent votre vie. Les drogues vous éloignent de vous-même. Elles vous font vous oublier! Mais pourrez-vous toujours fuir en vous réfugiant dans les effets de ces produits chimiques dangereux et néfastes? Voulez-vous vraiment vous détruire ou aimeriez-vous prendre une voie plus heureuse dans laquelle vous pourrez vous redécouvrir et trouver l’amour véritable, la joie et une super énergie dans votre propre coeur et esprit? Je sais de par ma propre expérience qu’il y a une grande source d’énergie tout au fond de chacun. Et elle attend qu’on l’expérimente. C’est l’énergie de ce qui nous donne la vie et meut l’univers tout entier. Comparées à cette merveilleuse force, les drogues ne sont rien. Cette force est immense et bonne. Depuis la nuit des temps, nombre de personnes de pays et religions variés (et certaines athées) ont touché cette énergie et compris le sens de la vie. Elles ont expérimenté la plus grande félicité et la satisfaction la plus profonde en entrant en contact avec cette énergie. Quand vous jouez avec les drogues et devenez accros aux drogues, c’est en fait cette énergie-la que vous recherchez, qui vous rend béats et capables de comprendre la raison de la vie et de toute vie. Comparées à cette grande énergie d’amour, les drogues n’ont aucune place dans ce monde. Je sais comment atteindre cette grande force. Je suis en contact avec elle tout le temps. Et je peux vous montrer. Ce n’est pas un processus rapide à effet instantané comme la drogue mais si vous cheminez vers elle, cette énergie suprême va se ruer vers vous et vous apportez la paix de l’esprit. En plus, cette énergie, c’est votre droit de naissance, votre vérité en vous, faite d’amour vrai et faisant naturellement partie de vous. Les drogues sont vos ennemies, faites de négativités. Elles sont là pour promouvoir le matérialisme et détruire le bien et la société authentique. Elles sont fausses. Elles blessent. Elles sont dangereuses. Ne va pas chercher des drogues à l’extérieur, cherche l’amour à l’intérieur. Voici mon message. Je ne peux pas vous expliquer en une minute comment je vais pouvoir vous aider. Ca, c’est le devoir de mes messagers. Si vous avez un problème pensez juste à moi. Pensez à mon nom ou à mon visage. Trouvez-vous un coin tranquille, asseyez-vous calmement et fermez les yeux. Je saurai que vous pensez à moi et vous enverrez une énergie pure, pas celle de la drogue. Ne pensez jamais que vous êtes tout seul. Je suis toujours là pour vous et ne vous laisserai jamais tomber. Je ne vous repousserai jamais. Pour moi, vous êtes tous mes enfants. Quel que soit le nombre de fois ou vous trébuchez et tombez, je serai toujours là pour vous relever. Je n’aime pas que mes enfants soient victimes de ces drogues dangereuses. N’allez pas chercher les drogues à l’extérieur, cherche l’amour à l’intérieur.

Jai Prema Shanti!


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12ème Conférence Internationale PremanandaDiscours prononce par l’invité d’honneur,

M. le Juge C.V. Wigneswaran,Ministre en chef de la Province Nord du Sri Lanka

Les leçons que j’ai apprises

Honorables invités, Mes bien chers frères et sœurs ! Je me sens touché d’avoir été convié à m’adresser devant cette assemblée d’hommes et de femmes qui sont les porteurs de lumière de cet être divin qui était avec nous il y a quelques années, actif dans son corps et qui est encore ici maintenant avec nous actif en esprit. Tous ceux qui ont été à l’Ashram de Trichy récemment auront vu la matérialisation de la poudre de santal sur la statue de Swami, dans le temple Sri Premeshwarar. Ce fait miraculeux est un symbole montrant que Swami Premananda est toujours actif encore maintenant. Selon sa prédiction, de tels faits et son activisme spirituel continueront encore pendant 2500 ans. Personne ne pensait, lorsque le Seigneur Jésus Christ fut crucifié comme un criminel, qu’en 2015 il y aurait des millions et des millions de dévots pour le louer partout dans le monde Il y a tant d’aspects de la vie de Swami sur lesquels on pourrait s’étendre. J’ai fait défiler dans mon esprit l’épisode entier de mon lien avec Swami depuis 1981 jusqu’à son Samadhi et quelques moments phares et de précieux mots de sagesse me sont revenus en tête. Je me suis empressé de les coucher sur le papier et me voici devant vous pour vous les partager. Nous sommes en 1989 ; Swamiji venait d’installer l’Ashram à Fathimanagar. Alors que nous attendions le jour de l’inauguration de l’Ashram en novembre, il m’envoya, ma famille et moi, visiter un Ashram Catholique sur les bords de la rivière Cauvery. Nous y allâmes et fûmes heureux de nous y trouver, dans cette luxurieuse végétation, au bord d’un des bras de la rivière Cauvery qui passait tout près de l’Ashram.


�Nous revînmes à l’Ashram de Swami qui s’enquit de notre périple. Je répondis: “Swamiji ! Quelle verdure abondante ils ont là-bas! Vous auriez pu construire votre Ashram à un endroit plus adéquat que ce sol caillouteux et épineux qui était encore l’an dernier infesté de serpents et autres créatures venimeuses.” Swamiji sourit et dit alors: “Dans quelques années, cet Ashram sera aussi vert que celui que vous avez visité aujourd’hui.” Je n’étais pas complètement convaincu par ses dires. “Swamiji !” Protestai-je. “Chaque jour, les enfants arrosent les jeunes plants mais malgré cela, les plantes meurent à cause de l’extrême chaleur et ils doivent replanter. Aussi, peut-être que quelques arbres arriveront à survivre mais comment pouvez-vous dire que votre Ashram deviendra aussi vert que celui de l’Ashram Catholique que nous venons de voir ?” La réponse toute simple de Swamiji fut : “Vous vivrez pour le voir.” Ses dires s’avérèrent vrai, j’ai bel et bien vécu pour voir une fantastique couverture verdoyante pousser sur un sol désertique, autrefois sans arbre, caillouteux, plein de ronces, et infesté de créatures rampantes. Swamiji était passionné lorsqu’il s’agissait de faire pousser des plantes et des arbres – toutes sortes de plantes et d’arbres, des arbres fruitiers, des arbres ombrageux, des épices, des fleurs, des plantes exotiques, des plantes autochtones et ainsi de suite… “Un jardin, c’est un terrain d’entraînement spirituel.” Il disait que l’on doit être patient quand les plantes et les arbres poussent. “Vous ne pouvez pas accélérer leur croissance de manière significative sans interférer avec la qualité des arbres et des plantes. Toute croissance a lieu dans notre Mère la Terre. Elle est présente dans chaque grain de poussière ou de terre. Creuser le sol pour enlever les pierres, les mauvaises herbes ou les ronces revient à nettoyer notre mental de toutes les qualités et les pensées dont on ne veut plus. Quand je nettoie le jardin, j’aide chacun de vous à se défaire de ses défauts.” Tels étaient ses mots d’encouragement. Prendre soin de son jardin, nettoyer le sol, attendre patiemment que les arbres et les plantes poussent; Swamiji fit de chacune de ces activités une occasion pour nettoyer notre être intérieur, apprendre la patience, acquérir l’équilibre mental et ainsi de suite. Grace à Swamiji, durant cette vie, j’ai réussi à me libérer de nombreux défauts. Je me souviens qu’une fois, un ami avait écrit un poème (un Sinhalakavi). C’était autour de 1958, quand nous étions au lycée. J’étais à l’époque l’éditeur du magazine du lycée. Il avait écrit sur chacun de ses collègues de classe. Quand ce fut mon tour, il écrivit : « Voici un cher ami qui a l’éternelle habitude de trouver ce qui ne va pas chez les autres!” Après ma rencontre avec Swamiji, ce défaut a dans une grande mesure disparu. Swamiji me conseillait ainsi : “Nous disons vouloir vivre en harmonie avec les autres. Si c’est vrai, pourquoi ne voir que les fautes chez les autres ? Nous pourrions remarquer les erreurs mais ensuite les ignorer. Tu as toi-même tellement de défauts, et pourtant tu ne vois que les erreurs des autres. N’est-ce pas ? Essaye de te corriger toi-même d’abord avant d’accuser quelqu’un d’autre.” (à suivre…)


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Le Sans Nom et Sans Forme Chaque mois, nous publions un chapitre du livre “Le Sans Nom et Sans Forme”, le message vivant de Swami Premananda sur comment réaliser le vrai but de notre naissance et comment nous rapprocher toujours plus de la vérité une et éternelle qu’il expérimentait, vivait et voyait chaque moment de sa vie.

Le Tamoul, Langue de Sagesse

L’un des plus grands trésors des êtres humains est la capacité de parler une langue avec un cœur pur, avec vérité et honnêteté, en accord avec sa conscience. Mais aujourd’hui, notre parole manque de ces caractéristiques de pureté. Partout dans le monde, même en Inde et au Sri Lanka, les gens parlent sans vérité. Les parents de nos jours, en Inde et au Sri Lanka ont perdu de vue le besoin d’éduquer leurs enfants et de leur parler dans la langue tamoule. Au lieu de cela, ils leur enseignent des langues étrangères comme l’anglais. Notre façon de parler avec mesure, notre manière de nous adresser aux personnes âgées avec respect, l’amour vrai reflété dans notre langue et dans notre culture d’origine s’effacent par manque de pratique. Pourquoi ? Pour suivre la dernière mode, c’est devenu une fierté pour les parents d’élever leurs enfants en leur parlant en langues étrangères, en ne faisant même plus l’effort de leur enseigner à parler proprement le tamoul.

La façon de parler des enfants et leur comportement reflètent clairement le mélange de ces cultures étrangères

avec la culture tamoule. Ils ne parlent plus avec respect et ne savent même plus s’exprimer correctement. A Chennai il y a un type de culture et une façon de parler ; si l’on va à Thanjavur on trouve un autre type de culture et une autre façon de parler, et on peut dire la même chose de Madurai, de Kannyakumari ou de Kovai. Ils parlent tous le tamoul avec différents dialectes et argots, ce qui mène à de la confusion. Nous sommes capables de parler de nombreuses langues étrangères, tout en manquant de reconnaître le vrai potentiel du tamoul, notre langue maternelle. Nous devrions réaliser que le tamoul s’est créé il


�y a 10 000 ans. Le tamoul était la première langue parlée de la civilisation connue. C’est pourquoi le tamoul compte une grammaire et une littérature bien développées. Le grand sage Agastyar, des collines du Pothigai, fut la première personne à donner au tamoul sa forme propre, en mettant en place des règles pour la langue parlée et la langue écrite. Cela incluait un code de conduite sur l’usage de la langue tamoule. Les gens de langue tamoule semblent oublier que c’est le Saint Agastyar qui, à l’aide d’une guidance divine, a formulé cette langue avec grande sagesse et dévouement. Même s’ils parlent tamoul, ces gens pensent parfois qu’il n’y a pas de plus grande force que l’humanité. C’est une vérité indéniable que les tamouls parlent une langue créée à l’origine par la grâce divine de Dieu. C’est une vérité de dire que c’est seulement dans la langue tamoule que les jeux divins du Soi Suprême Un se sont frayés un chemin à travers les âges. C’est uniquement en langue tamoule qu’ils ont été enregistrés et gardés comme un trésor. L’intervention divine se reflète dans la langue tamoule non seulement parce que c’est la volonté divine qui a créé ce langage mais encore parce qu’elle a également inspiré ses gloires associées. Il existe un ancien poème classique tamoul créé par la grâce divine du Un Suprême qui illustre l’histoire de Manimekhalai, qui par recherche de spiritualité et d’illumination dès son jeune âge, fut la première femme à observer le célibat dès l’enfance. Pourquoi maintenant les femmes, en cet âge moderne, ne sentent-elles pas le besoin de suivre cette voie d’ascétisme ? Pourquoi ne le comprennent-elles pas? C’est en invoquant les bénédictions de la Déesse Sarasvatî et avec la grâce divine que l’ancien saint Thiruvalluvar composa le ‘Thirukkural’, un ensemble de couplets servant à guider une vie bonne et vertueuse. Il utilisa la langue tamoule pour le bénéfice de toute l’humanité, sans discrimination de couleur, de religion, ou de race et créa une grande œuvre poétique appropriée pour toute l’humanité. Si seulement les gens d’aujourd’hui essayaient de lire et comprendre ces lignes qu’il a écrites et de mener leurs vies en accord, ils seraient en mesure de réaliser la façon juste de vivre. Même si elles ont été écrites il y a si longtemps, elles fournissent encore aujourd’hui un support valable à une vie convenable et appropriée. Essayez aussi de lire l’œuvre épique ‘Silappathikaram’, écrite par le grand poète Ilango Adigal et vous comprendrez la gloire de la langue tamoule et les vraies valeurs de la culture tamoule. Vous comprendrez le triomphe de la vérité et de la justice et la grandeur de la chasteté. Elle relate l’histoire vraie d’une dame appelée Kannagi, qui essaya de réinstaurer la justice par la vérité. Vous y apprendrez sa chasteté conjugale déterminée malgré les turpitudes et infidélités de son époux.

Lisez le grand classique du Ramayana et voyez comment le poète Kambar décrivit le divin état de Sri Rama; découvrez par cette lecture la belle dévotion du roi Ravanan, l’état mental d’équanimité de Sita, la dévotion du frère de Rama, Lakshmanan, pour son gourou et aussi la forte affection fraternelle de Bharatan. Réalisez comment tout cela reflète la vraie culture tamoule.


�C’est le grand roi Pandiyan qui développa et préserva la vraie valeur du tamoul en unissant les sociétés de la Première Sanga, la Sanga Intermédiaire et la Dernière Sanga pour former la Sanga Tamoule. Ensuite il y a le grand poète Bharati, qui écrivit le poème “Construisons un pont vers l’île de Sinhala” en mémoire du pont construit par Rama. C’est le Un Suprême qui a créé la langue tamoule par sa grâce divine et petit à petit, de ce bourgeon de la langue tamoule ont émergé et se sont développées bien d’autres langues au cours des âges. Combien de langues différentes ne sont plus parlées de nos jours? Mais le tamoul reste la langue qui prit sa source dans la conscience divine. C’est une bien grande chance que de pouvoir parler la langue tamoule, d’être capable de chanter des chants dans cette langue et de clairement en comprendre le vrai sens. Ce ne sont pas des expressions de louange mais des vérités. Essayons de parler le tamoul et de ressentir la joie que cela procure!

Toutes les langues s’arrêtent au nez et à la langue Mais la langue tamoule atteint le centre du nombril.

Parler la langue divine tamoule Vous apportera grande joie et félicité !

“Le tamoul est une grande langue. C’est la plus ancienne du monde.”

Swami Premananda


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Appel�au�service�à�l’Ashram� Dans la vie, l’instant présent est ce qu’il y a de plus important pour nous. Le passé est derrière nous et l’avenir n’est pas encore connu. Prendre part à la mission du Maître par un service que nous pouvons donner est une pratique spirituelle importante (sadhana). C’est une voie de réalisation du divin. Swamiji nous encourageait à donner un peu de notre temps pour participer aux activités de l’Ashram, des centres ou des groupes « jeunesse ». Le bénéfice que nous en retirons est immense. A partir du moment où vous décidez de prendre part, vous fortifiez automatiquement votre connexion à Swamiji. Que nous ayons connu Swami personnellement ou pas, n’est pas important. Nous sautons dans le bus spirituel du Maître, le rejoignant dans son voyage vers Dieu, dans la Vérité, en compagnie d’autres. Est-ce que vous saviez qu’il est possible de faire du service à l’Ashram Sri Premananda en Inde ? L’Ashram se développe, ses activités sont de plus en plus nombreuses et son entretien nécessite de nombreux coup de main. Votre soutien est bienvenu. Ce service sera sincèrement apprécié quel qu’il soit et quelle que soit sa durée. N’hésitez pas ! Vous pouvez décider dès aujourd’hui de consacrer trois, six mois de votre vie ou plus à faire du service à l’Ashram. C’est un moyen unique de s’approcher du divin.


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Leçon d’hygiène dentaire donnée aux enfants

Offrir un service désintéressé Il y a beaucoup de sortes de service à faire à l’Ashram: prendre soin du Puja Hall, du temple, de la bibliothèque, des jardins, des papiers administratifs, de la cuisine….

Swami Premananda à propos du service à l’Ashram « Dans un ashram ou un centre spirituel, les bases, les fondations sont le service désintéressé. Faire du service pour le Maître, les fidèles, les déshérités sous Sa direction et à l’intérieur de Sa maison spirituelle dirige vos propres forces vers le centre spirituel qui est en vous. Cela défriche l’accès au chemin spirituel. Cela écarte les obstacles en vous qui auraient, sans cela, entravé votre illumination progressive. » « A l’Ashram vous êtes constamment rappelés par le Divin, par le Maître spirituel, par l’amour du service désintéressé, par la dévotion ainsi que la plus haute sagesse. » « Soyez simple et humble. Descendez quelques marches et servez autrui. Voilà le véritable service. Ceux qui se donnent à voir ne font pas réellement du service. Certains ne sont pas prêts à laver eux mêmes leurs habits et embauchent des ouvriers pour faire leur travail personnel. » « Faire du service réduit l’égo, la jalousie et d’autres impuretés de l’esprit, cela vous aide à devenir humble. Si vous faites un bon service sincère et honnête, cela aidera votre développement spirituel. »


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Manifeste�de�la�Jeunesse�Premananda�

NOS BUTS �� !"�� #�� $�� $�� !� �� %�� & �� '�� (#�� )�� * � NOS OBJECTIFS �� & ��& �� & �� +�� $�� $�� ,��

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La Jeunesse Premananda internationale chantent un kirtan auquel tout le monde pouvait participer en harmonie pendant la Conférence Internationale de la Jeunesse Premananda en 2014.


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Les enfants de l’Ashram

Mon expérience à l’ashram… Je m’appelle Muthulakshmi et j’ai 17 ans. C’est moi sur la photo à droite, je porte un costume de Bharata Natyam, debout à coté de la statue de Swami. Je suis arrivée à l’ashram en 2003 alors que je n’avais que six ans. A cette époque notre famille vivait à Mumbai en Inde du Nord. Lorsque mon père décéda ma mère m’emmena chez sa soeur pour que je vive avec elle dans le Tamil Nadu, en Inde du Sud. Celle-ci à son tour m’amena à l’Ashram pour que j’y étudie puisque son fils y avait aussi fait ses études. Je ne sais pas où se trouve ma mère aujourd’hui, je ne l’ai pas revue depuis que je suis arrivée ici. Je ne connais pas l’amour de ma mère mais j’ai reçu ici de l’amour par la façon dont les personnes se sont comportées avec moi. Il y a tant d’enfants sans parents ici et lorsque je me compare à eux, je suis contente de ma situation. Parfois, la pensée de partir un jour vivre ailleurs m’inquiète car je ne ferai sans doute pas l’expérience du bonheur qu’il m’a été donné de connaître ici. Ici j’ai appris à comprendre le sens de l’amour authentique. J’aimerais rester ici et faire du service. Je suis très heureuse ici. Ma matière préférée à l’école est le Tamil mais j’aime aussi la danse. Ce que je désire au fond de mon coeur est devenir professeur de danse. Parfois, à l’Ashram, je donne un spectacle de danse Bharata Natyam lors des programmes spirituels. J’étais en 4ème lorsque Swami a atteint le Mahasamadhi. Lorsque je suis entré en 3ème il y avait beaucoup de filles nouvelles à l’école. Je leur


�ai tout dit sur Swami et je leur ai montré une photo que j’ai de lui sur laquelle je suis aussi. Lorsque Swami venait à l’Ashram, il nous accordait beaucoup d’attention, il nous donnait un amour véritable et il nous achetait aussi des glaces. Depuis ma rencontre avec Swami je n’ai jamais ressenti que je n’avais pas de parents. Swamiji m’a tout donné. Un jour il m’a dit que maintenant que j’étais venue à lui, je n’aurai pas de problèmes ni de difficultés. Il a dit aussi que nous devrions tous être unis et bien travailler. Swami avait l’habitude de nous donner des conseils. Il nous disait souvent : « si on vous dit de faire quelque chose, vous ne voulez pas le faire. Mais à partir du moment où vous souffrez parce que vous n’avez pas fait cette chose, alors vous comprenez à coup sûr ». Il nous disait que quand des difficultés arrivent on devait prier et penser à lui et qu’il résoudrait nos problèmes. Ça s’est vraiment passé pour moi. Une fois, en prière, j’ai dit à Swami comment je me sentais du fait que le frère de ma mère et sa famille ne se souciaient pas de moi. Quelques temps après cela ils ont commencé, de temps à autre, à venir à l’Ashram, et maintenant ils me donnent un peu d’argent. Ceux d’entre nous qui sont en première et terminale vont à l’école en ville. Nous allons en ville en bus et nous revenons le soir à l’ashram. Ce serait bien que, les plus jeunes qui finiront leur lycée après nous, puissent le faire à l’Ashram. Ce ne sera possible que lorsque le bâtiment du lycée Premananda sera fini. Alors, tous les enfants pourront aller en première et en terminale à l’Ashram. Je pense que ce serait vraiment très chouette. Les enfants qui ont fini leur seconde peuvent rejoindre le groupe Jeunesse à l’Ashram. De cette façon nous pouvons en apprendre plus sur les enseignements de Swamiji. J’ai appris beaucoup sur l’unité et sur la façon dont nous devrions nous comporter les uns avec les autres d’une façon aimante. Avant je me disputais beaucoup avec les autres mais maintenant, grâce au groupe Jeunesse, j’ai arrêté cette habitude gênante. Pour finir je voudrais dire à tout le monde que je pense que Swami est tout à fait spécial; c’est grâce à lui que j’en suis venue à comprendre s’il y avait un Dieu ou pas. Beaucoup de gens disent qu’on ne peut pas voir Dieu, mais j’ai vu Swamiji et je ressens qu’il est Dieu.

Jai Prema Shanti !


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Prema Sadhana

«Je crois que nous devrions éduquer nos enfants en leur apprenant à respecter leurs aînés.»

Swami Premananda

Jeunesse et vieillesse Toutes les nécessités et la précipitation de la vie sociale nous conduisent à un état robotique, dépourvu d’intérêt. Sans prendre le temps de penser ni à la naissance ni à la mort, la vie d’un être humain défile à toute allure. Notre vie se déroule en trois étapes: l’enfance, la jeunesse et la vieillesse.

Lorsque nous vieillissons, nous nous retrouvons à penser à nos désirs insatisfaits. Pendant la jeunesse, quand nous sommes plongés dans les plaisirs du monde, nous ne pensons jamais à rien. Nous ne pensons qu’à nos propres droits. Donc, au moment de notre vieillesse nous souffrons et avons des regrets et le mental ne peut pas se calmer.

Donc, dans ce message mensuel je veux vous parler de la satisfaction des attentes de vos fils, de vos filles et de vos aînés.

Les pensées continuelles des aînés, qui ont dansé toutes les danses et chanté tous les chants, et qui se sont fatigués, n’ont pas encore pris fin. Il ne fait aucun doute que leurs pensées danseront plus que celles des personnes plus jeunes. Tout ce qu’ils ont gagné et acquis, ils l’ont fait pour leur famille et leurs enfants. Si maintenant, ils sont mis dans un coin, laissés à l’abandon pendant que nous courons après la satisfaction de nos propres besoins, cela affectera leur mental.

Cela n’est pas correct pour eux d’être oubliés par la jeune génération avec leur mode de vie matériel d’aujourd’hui.

Nos ancêtres réalisèrent cela et après avoir joui de tout, lorsqu’ils atteignaient le vieil âge, ils se tournaient vers le nord et courageusement, ils accueillaient la façon de mourir du Kshastriya. Sans manger ni dormir, ils faisaient des pénitences et dissolvaient leur vie dans la pensée du Seigneur Shiva. Mais les temps ont changé et aujourd’hui, ce pur état de mort a été oublié et au moment de leur mort, nos aînés s’accrochent encore à de nombreux désirs et souffrances. Nous devrions nous occuper d’eux avec amour. Les

16� Prema Ananda Vahini JUNE 2015

�jeunes devraient satisfaire leurs petits désirs et se conduire avec eux avec compréhension. Même au moment où ils ne peuvent plus parler, ils essayent encore de vous expliquer des choses par gestes. Comprenez cela tout comme vous le feriez avec le langage des petits enfants. Dans les pays occidentaux, les gens mettent leurs vieux parents dans des maisons de retraite. Là, les personnes âgées montrent leur amour et leur affection à ceux qui s’occupent d’eux. Le contact entre parents et enfants est brisé. Cette situation douloureuse se répand aussi en Inde. Nous sommes un peuple qui a vécu en respectant la mère, le père, le guru et Dieu, et a mené une vie digne. Nous devrions penser un peu à cela.

Les parents sont des personnes qui étaient contentes de manger les restes des sucreries qu’ils vous avaient d’abord données pour vous faire plaisir. Ce sont eux qui vous ont portés et élevés avec amour. Ils ont distribué des friandises aux autres pour célébrer votre anniversaire. Est-il correct alors de les mettre à l’écart dans des maisons pour personnes âgées? Ne le faites pas! Oh! Jeunes de notre société moderne, c’est vous qui récolterez ce que vous avez semé. Réfléchissez bien avant d’agir.

Avez-vous oublié l’histoire de Sravanan1, l’éminent enfant hindou qui portait ses

��1 Sravanan était très dévoué envers ses vieux parents aveugles et il les servit de tout coeur. Quand ses parents furent vieux, Saravanan décida de les amener faire un pèlerinage. Comme il n'était pas été possible pour eux de marcher, Saravanan porta ses parents âgés tout le long du pèlerinage en les faisant s’asseoir dans deux paniers, accrochés à chaque extrémité d'une palanche, en équilibre sur ses épaules. Telle était sa dévotion envers ses parents. L'enfant hindou Saravanan est connu

parents sur les épaules? Vous avez pu recevoir des médailles pour vos études ou pour le sport pendant votre scolarité. Vous avez gardé ces objets métalliques sans vie en sécurité et les avez chéris. Mais comment avez-vous obtenu cette intelligence et ce courage? Vous avez ce courage et cette intelligence grâce à vos parents. Vos vieux parents ont-ils maintenant moins de valeur pour vous que ces morceaux de métal, eux qui vous ont considéré comme aussi précieux que leur vie?

Mes enfants chéris! La jeunesse et la vieillesse n’appartiennent à personne. Ils ne sont que des états passagers. Respectez les personnes âgées, chérissez-les et soyez avec elles.

Quand vous vous sentez incapables de vous en aller en laissant derrière vous votre chiot, n’est-il pas normal d’avoir la réaction et la pensée de ne pas laisser vos parents seuls?

En raison de leur affection, ils continueront à vous donner des conseils jusqu’à leur mort. Même si vous ne faites pas ce qu’ils disent, au moins, écoutez-les. Ceci en soi leur fera plaisir. Lorsque les aînés sont contents, la vie des jeunes deviendra magnifique et sera bénie.

Priez ces dieux qui vous ont donné vie. Vous recevrez alors la bonne grâce du Dieu Sans Nom et Sans Forme.

Jai Prema Shanti!

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��pour son service sincère, son devoir et son dévouement envers ses parents.

17� Prema Ananda Vahini JUNE 2015

�

"Il n’est pas désuet de respecter ses parents. Parce que le respect signifie que vous avez un bon cœur qui se soucie des autres ".

Swami Premananda

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