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CMJN

TOGOMATIN – N° 150 DU 09 JANVIER 2017 / PRIX : 250 FCFA

Bi-hebdomadaire togolais d’analyses et d’informations générales

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INTERNATIONAL

EDITORIAL

SOCIETE

POLITIQUE

Politique

Où sont passés les jouets de Noël ?

Après festivités

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Les défis qui attendent le président Akufo-Addo

Ghana

P4

Le secteur scolaire a connu le 4 janvier dernier, une rentrée apaisée et sans heurts. Mais jusqu’à quand ira cette accalmie qui a caractérisé la toute première semaine de la reprise ? La question se pose tant le spectre des perturbations qui ont précédé les congés de Noel plane toujours, tant les menaces d’orage sont toujours visibles dans le ciel de l’enseignement togolais avec des appels à débrayage de syndicats grévistes. Dans cette foulée, une rencontre a été annoncée pour se tenir aujourd’hui même, entre le ministre Tchakpélé, des Enseignements primaires et secondaires et de la formation ...

Dossier / Crise dans le scolaire

Encore des menaces d’orage

Hommage aux Fds, succès diplomatique, Pudc et Eperviers à la CANEnfin, Faure Gnassingbé s’est adressé à la nation. Enfin, en effet, car beaucoup de Togolais le croyaient aux calendes grecques – ou du moins, n’en croyaient plus - jusqu’à la veille du journal télévisé de 20 heures du vendredi ...

Que retenir du discours du président de la République

Les grands tigres et la corruption Une Haute Autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées vient de voir le jour au Togo avec la nomination des 7 membres qui la composent. Et déjà, beaucoup de doute et de réserves sont formulés quant à sa capacité à réussir une mission aussi ardue, dans un contexte où la corruption est une âpre réalité, on eût dit, un fruit quasiment rongé par le ver. Cela est d’autant vrai que dernièrement, à l’occasion de la journée internationale de la lutte contre la corruption, des chiffres avancés par le Directeur de la lutte contre la corruption...

Un nouveau regroupement de l’opposition pour suppléer aux carences de CAP 2015

2 3TOGOMATIN – N° 150 DU 09 JANVIER 2017

Neutralité Positive

Récépissé N° 0522/31/03/15/HAAC Edité par DIRECT MEDIA RCCM N° TG_

LOM 2015 B 1045BP : 30117 Lomé - Togo Tél : +228 22 25 02 23 /

90 15 39 77 / 97 87 12 42Facebook: togomatin

E-mail : [email protected] de la Presse: Casier N° 53

SiègeCacavéli: 04, Rue Satelit, 3e Mson avant

Groupe Cafper

Directeur de publication : Motchosso Kodolakina

Comité de rédaction : Carlos Amevor

Françoise DasilvaFreda Sefiamor

Rachidou ZakariAlexandre Wémima

Elom Hounkpati

Responsable administrative: Gloria Léma Yagla

Chargée d’affaires:Dédé Babanawo

Graphiste: Eros Dagoudi

Imprimerie: RAD-GRAPHIC

Distribution : Togomatin marketing

Tirages : (2000 exemplaires)

SOMMAIRE

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Nation

Rassemblés par Elom H.

Un nouveau regroupement de l’opposition pour suppléer aux carences de CAP 2015

Politique

Les délégués spéciaux de la commune de Kandé et du conseil de préfecture de la Kéran ont successivement

adopté les 28 et 29 décembre, leurs budgets primitifs, gestion 2017. Selon l’ATOP les budgets primitifs, de la commune de Kandé et du conseil de préfecture de la Kéran s’équilibrent en recettes et en dépenses respectivement à 26. 339. 000F Cfa etde 40. 443. 750 F Cfa. Ces budgets ont connu des diminutions de 10,74% et de 9, 44% par rapport aux budgets précédents. Quant aux investissements et équipements, ils sont évalués respectivement à 5. 267 800 F pour la commune et à 8. 931 655 F pour le conseil de préfecture.

Bassar

Vivres pour les patients au CHP

Les députés del’Union pour la République (UNIR), de la préfecture de Bassar ont fait don

de vivres le 31 décembre dernier aux malades du Centre Hospitalier Préfectoral (CHP)de la localité.

Pour les donateurs, il s’agit de permettre aux malades hospitalisés et à ceux qui sont à leurs chevets de vivre la fête du nouvel an comme tous les autres. Les donateurs ont à l’occasion, salué les efforts que le personnel du CHP de Bassar déploie pour une bonne prise en charge des malades. Les donateurs ont souhaité un prompt rétablissement aux patients et leur ont formulé leurs vœux pour 2017.

Avé

Stop aux feux de brousse

Les populations d’Atsavé, une localité située à une dizaine de kilomètres à l’est de Kévé, ont été

sensibilisées le 29 décembre 2016 sur « la prévention des feux de brousse et la protection de l’environnement». La sensibilisation est organisée par le Centre de développement des enfants (CDE) Salem TG524. Elle a pour objectif d’encourager les populations à éviter les feux de brousse afin de préserver la faune, la flore et les habitants. Les initiateurs ont promis de mobiliser les populations pour une lutte efficace contre les feux de brousse et de redynamiser les comités anti-feux pour les rendre opérationnels. Les intervenants ont incité la population des différentes localités à participer aux travaux communautaires afin de faire des pare-feu autour des habitations.

Amou / Education

Don de 150 bancs à huit écoles

L’Unité de Développement (UD) Imli-kunolu de Bornefonden d’Ezimé a offert le 23 décembre

2016, des bancs d’écolier à huit Ecoles primaires publiques (EPP) et confessionnelles et à des collèges de la localité. Au total, 150 table-bancs ont été remis respectivement aux EPP d’Agadji, Ezimé G/B, Adiva ; aux Ecoles Catholiques (EPC) d’Agadji, Kétogna-copé, Dédomé et des CEG de Koutoukpa et d’Agadji. Dans le canton d’Imlé à 9 km au nord d’Amlamé, c’est une latrine qui a été provisoirement réceptionnée à l’EPC de Dédomé. Elle est composée de trois cabines et une fosse divisée en deux compartiments ainsi qu’un lave-main d’une valeur de 103.840 F Cfa.

Kéran

Adoption des budgets primitifs gestion 2017

Un bâtiment d’habitation de cinq chambres-salon a été ravagé par un incendie dans la nuit du 04 au 05

janvier derniers aux environs d’une heure du matin dans le quartier Kossobio à Sokodé.L’incendie d’origine inconnu n’a pas causé de perte en vie humaine mais on déplore des dégâts matériels importants. Des meubles, les tissus-pagnes des commerçants nigériens, des stocks de céréales des commerçantes ont été consumés. Selon l’ATOP, le bâtiment brûlé avait un branchement électrique anarchique avec des fils électrique inappropriés.

Une délégation des autorités de la ville dont le préfet s’est rendue sur les lieux. Le préfet a invité la population à s’approcher des services techniques pour les branchements électriques.

Golfe

Atelier d’informations statistiques

Un atelier de partage du rapport-bilan de la mise en place de l’expérimentation du système

d’information pour le management de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle au Togo s’est tenu le 06 janvier 2017 à Lomé.Il est initié par le ministère des enseignements Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation avec l’appui technique et financier de l’UNESCO.Le système en expérimentation vise à doter le sous-secteur d’informations statistiques fiables et actualisées. Aussi sera-t-il à terme intégré au système national d’information et de gestion de l’éducation.La rencontre a permis aux participants de partager les principaux points du rapport afin de définir des pistes pour la pérennisation dudit système.

Tchaoudjo

Incendie à Kossobio

Les défis qui attendent le président Akufo-Addo

Hausse du prix du ciment

20 films en compétition à Ouagadougou

Fin de mission pour 286 JDS

Volontariat

Fespaco 2017

Sénégal

Ghana

Faure Gnassingbé encourage les Eperviers

CAN 2017

Aujourd’hui 9 janvier, verra la naissance d’une nouvelle coalition

(ou regroupement) de l’opposition togolaise après les échecs répétés du Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC), du Collectif Sauvons le Togo (CST), d’Arc-en-ciel de CAP2015 et de tous les autres. C’est le tour désormais d’un nouveau regroupement de voir le jour. Les partis-membres viennent d’annoncer une rencontre avec la presse ce lundi dans un grand hôtel de la place.De quoi sera-t-il concrètement question ? Il sera question de l’officialisation de ce regroupement qui se veut un creuset pour les formations politiques partageant la même idéologie, les mêmes méthodes de lutte, les mêmes idéologies.Ce regroupement dont on ignore pour le moment la dénomination, se positionne comme une alternative à CAP 2015, un

regroupement dont certains membres de la nouvelle coalition étaient issus.Mardi 10 janvier 2017, l’Alliance nationale pour le changement (ANC, opposition), sera à son tour devant la presse. Ce sera pour réaffirmer ses positions et défendre sa vision de la situation politique togolaise. Et samedi 14 janvier, ce sera le tour du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, opposition) d’entrer dans la danse avec un congrès qu’on annonce de toutes les « surprises ».Dans les quartiers généraux des partis politiques, c’est le branle-bas qui annonce l’approches d’échéances électorales comme à l’accoutumée.Le nouveau regroupement comprend le MCD, ADDI, Le Togo Autrement, le Parti des Démocrates, le Parti des Togolais.

Afreepress

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TOGOMATIN – N° 150 DU 09 JANVIER 2017

Edit

oPolitique

Faure Gnassingbé

... à l’Office Togolais des Recettes (OTR) donnaient des sueurs froides. 97%, le taux de la corruption dans l’hospitalier, 92%, dans le secteur éducatif. Enorme ! Et c’est un euphémisme. La faute à l’individu ou au système ? Comme quoi, il y a véritablement péril en la demeure et il faut parer au plus pressé. Et la Haute autorité est venue effectivement comme une prière tombée du ciel.Mais, avouons que des questions demeurent après sa création. La Haute autorité, et jusqu’où ? Alors même qu’il existe une Cour des

comptes qui pourrait pleinement jouer le rôle si elle venait à se saisir convenablement de son bâton de pèlerin ? Peu importe, on la présente comme un organe administratif indépendant qui travaillera en étroite collaboration avec l’institution judiciaire. Disons que par-delà toutes les observations et remarques, cette Haute autorité a le mérite d’être crée. Mais il n’empêche de rappeler à nos gouvernants que la lutte anticorruption est un combat sans retour et à vie. Car la corruption demeure un mal si

futé que les poches de résistances où elle sait se retrancher dès lors qu’une offensive est lancée contre elle, sont si astucieuses. Eh oui, les mauvaises habitudes ont la vie dure et il suffit de chasser le naturel pour qu’il revienne aussitôt après au galop. On ne dira jamais assez ces simples leçons de vie, qui vont comme un gant à la lutte contre la corruption.L’expulsion totale du mal – même si elle demeure un idéal – ne saurait être un acquis que lorsqu’elle est conçue comme un combat de tous les jours. Ce combat peut-il

se poursuivre sans limites dans la configuration actuelle de notre pays, où on a par exemple peiné pour avoir droit à un rapport sur la gestion des fonds de la CAN 2013 ? Ou encore dans un pays où plusieurs chantiers de travaux publics restent inachevés depuis années ? Pour être crédible et efficace cette Haute autorité aura la difficile tâche d’inquiéter de grands tigres qui ont toujours menacé et donné l’impression d’être au-dessus de tous.

Dieudonné Korolakina

Le secteur scolaire a connu le 4 janvier dernier, une rentrée apaisée et sans heurts. Mais jusqu’à quand ira cette accalmie qui a caractérisé la toute première semaine de la reprise ? La question se pose tant le spectre des perturbations qui ont précédé les congés de Noel plane toujours, tant les menaces d’orage sont toujours visibles dans le ciel de l’enseignement togolais avec des appels à débrayage de syndicats grévistes. Dans cette foulée, une rencontre a été annoncée pour se tenir aujourd’hui même, entre le ministre Tchakpélé, des Enseignements primaires et secondaires et de la formation professionnelle et les syndicats. Si l’enseignement est depuis plusieurs années régulièrement perturbé par des grognes, des mécontentements, des paralysies...aboutissant à des bras de fer entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants, au fond, peut-on dire que le gouvernement n’a fait aucune action envers ce secteur depuis les origines des crises répétitives ? Quelles sont alors les origines de ces crises ? Quelles avancées ? Qu’est-ce qui divise toujours ? Etc. Dossier, avec la pointe d’espoir que le bout du tunnel de résolution de la crise se dégage aujourd’hui à la suite de la rencontre avec le représentant du gouvernement

Dossier / Crise dans le scolaire

Encore des menaces d’orage

Le point après la reprise des classes

Syndicats des enseignants

Les cours ont effectivement repris au Togo le 04 janvier dernier après les festivités de

fin d’année et ce pour le compte du second trimestre de l’année. Pour cette reprise des classes certains signaux annoncent un dénouement

heureux de la crise,En effet, lors du conseil des ministres du mardi 03 janvier, les ministres des Enseignements primaire et secondaire et de la Fonction publique ont évoqué la situation en milieu scolaire

secoué par une série de grèves. Ce fut l’occasion de rappeler les différentes rencontres qui ont eu lieu entre ces représentants du gouvernement et les membres des organisations syndicales meneurs du mouvement de protestation, ainsi qu’avec les 7 centrales syndicales et le Conseil national du dialogue social (CNDS).Le Conseil des ministres a passé en revu la crise et s’est penché sur les voies de recherches de solution. Il a été décidé du paiement annuel des primes de rentrée et

Que retenir du discours du président de la République

Hommage aux Fds, succès diplomatique, Pudc et Eperviers à la CAN

Quatre articulations majeures marquent ce discours, de nouvel an de

Faure Gnassingbé, placé entre «l’évocation des perspectives » et « l’ébauche du bilan des mois écoulés».En ce qui concerne l’année 2016, Faure Gnassingbé a tenu a décerné une fière chandelle aux forces de défense et de sécurité et leur dire la reconnaissance de la nation, car ces dernières « ont intensifié la mobilisation et l’engagement sur les plans intérieur et extérieur. Partout, sur le territoire national et en mission hors de nos frontières, elles ont agi avec détermination et dévouement pour assurer la protection des populations», souligne-t-il.Mais, 2016 a également « marqué le retour de notre pays sur la

scène diplomatique, avec la tenue du sommet extraordinaire sur la sécurité et la sureté maritimes et le développement en Afrique, que notre pays a eu le privilège d’accueillir », a salué Faure sur fond de renouvellement de reconnaissance « pour cet élan commun qui a abouti à la récente ratification de la Charte de Lomé par la représentation nationale. Cette réussite est à l’actif de toute la population togolaise et de toutes les bonnes volontés qui se sont mobilisées pour y contribuer. »Voilà un motif certain de succès qui justifie et renforce la confiance du Chef de l’Etat pour l’année 2017. C’est pourquoi, animé d’une ferme conviction le président a rassuré le peuple sur les actions sociales qu’il impulsera. Actions au nom desquelles le Programme

d’Urgence de Développement Communautaire a été lancé par sa personne même le 30 juin 2016 à Mandouri. Ce programme qui se veut « le cadre privilégié des actions visant à l’inclusion financière, économique et sociale, ainsi qu’à l’amélioration des infrastructures et des équipements socio- économiques essentiels dans les milieux ruraux et semi-urbains. »Dans ce même cadre, le renforcement du système de la santé et celui éducatif a été abordé. Et le processus de décentralisation en pleine avancée n’a pas été passé sous silence.Aussi, l’année 2017 s’ouvre-t-elle avec un rendez-vous sportif important pour tout le continent. C’est la Coupe d’Afrique des

Nations qui a lieu au Gabon et à laquelle participe notre pays. Il était ainsi important que le discours du président en tienne compte. « Je voudrais exprimer, au nom de tous les nos compatriotes, nos encouragements et nos vœux de succès aux Eperviers footballeurs à qui je souhaite force et détermination pour aller aussi loin que possible dans la Coupe d’Afrique des Nations au Gabon, en portant avec honneur et dignité les couleurs nationales », a conclu Faure Gnassingbé qui annonce l’année 2017 comme « celle d’une action publique davantage volontariste et décisive en matière économique, sociale et politique. »

TM

Enfin, Faure Gnassingbé s’est adressé à la nation. Enfin, en effet, car beaucoup de Togolais le croyaient aux calendes grecques – ou du moins, n’en croyaient plus - jusqu’à la veille du journal télévisé de 20 heures du vendredi 06 janvier dernier. Pour eux, c’en était fini, le président de la République a sacrifié la tradition d’adresser ses vœux de nouvel an au peuple à travers un discours, sur l’autel d’une insouciance ou d’un silence. Mais enfin, que non ! La tradition a été respectée, avec du retard certes, mais surtout avec beaucoup de surprises. Et le double questionnement qui marquait cette période d’impatience, c’est-à-dire l’absence de discours et conséquemment l’absence de contenu donnant une idée du schéma que le premier citoyen veut pour le pays en cette année, sera assouvi.

de bibliothèque, du recrutement d’enseignants, du concours d’entrée des élèves instituteurs dans les ENI et à l’Ecole normale supérieure, la mise en place des dispositions favorables applicables spécifiquement aux enseignants notamment lors de leur recrutement dans la fonction publique. Aussi, les 11.200 enseignants auxiliaires seront quasiment tous intégrés dans la fonction publique.Au vu de ces mesures, les

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International

Un bombardier Russe

Les positions affichées semblent inconciliables au point de se demander s’il existe un compromis

possible en RDC. L’accord signé il y a tout juste une semaine prévoit que la primature revient au rassemblement de l’opposition.Mais le Premier ministre et son camp ont fait savoir aux évêques que ce compromis-là s’était fait sans leur accord et qu’ils entendent bien avoir leur mot à dire, tout simplement parce

Ghana

Les défis qui attendent le président Akufo-AddoAu cours d’une cérémonie riche en couleurs et en tradition, le président élu Nana Akufo-Addo a prêté serment, dans un accoutrement traditionnel, une Bible en main, devant le peuple Ghanéen comme 5ème président de la 4ème République du Ghana. Une investiture très suivie par la Cedeao fortement représentée eu égard au rôle que devrait jouer ce pays dans la stabilité économique de la sous-région.

On le sait depuis un certain temps, la situation économique ghanéenne est peu reluisante.

La crise a atteint les maillons de l’économie du pays, avec à la clé, la dépréciation de la monnaie, le cedi, la chute des principaux revenus d’exportations en raison de la baisse des cours du pétrole, de l'or et du cacao. La dette du pays a atteint un niveau assez élevé, surtout avec le plan de sauvetage de près d’1 milliard de dollars mis en place par le désormais ancien président John Mahama.Nana Akufo-Addo devra maintenant faire face à une situation assez inquiétante. Celle de relever l’économie du pays en s’appuyant sur d’autres canaux de financement. Mais face à cette situation, il promet plutôt

se démarquer de son prédécesseur en « coupant le robinet des prêts » avec les bailleurs internationaux.

C’est assurément des mots et des discours d’emploi pour la jeunesse, d’ « un quartier, une entreprise », de baisse de l’impôt sur les sociétés, d’annulation des taxes, etc…, qui lui aurait valu cette élection à la magistrature suprême. Mais aujourd’hui, Nana Akufo-Addo est face à ses promesses. Et il devrait montrer que ces différentes actions promises, qui de surcroit, priveraient l’Etat d’importantes recettes fiscales, sont les bons choix à opérer pour relever ce pays très démocratique mais aussi très endetté en Afrique de l’ouest.

Alexandre Wémima

Côte d’Ivoire / Mutinerie

Acculé, Ouattara accède aux revendications48 heures seulement après la mutinerie des ex-rebelles de l’armée Ivoirienne, le président Ouattara, qui était en voyage d’investiture au Ghana voisin, revient et accède à la quasi-totalité des revendications formulées. Une situation qui dévoile encore le manque de contrôle sur cette frange de l’armée ivoirienne qui a porté l’actuel président au pouvoir en 2011.

Dans une brève déclaration retransmise à la télévision nationale le samedi 7 janvier

2017, Alassane Ouattara a donné son accord « pour la prise en compte des revendications relatives aux primes et à l’amélioration des conditions de vie et de travail des soldats ». Même s’il regrette la méthode utilisée par les mutins pour se faire entendre, le président Ouattara n’a pas voulu laisser perdurer une telle situation eu égard aux récentes évolutions enregistrées par le pays et dont la

mutinerie risquerait de ternir l’image. Comme le montre Arthur Banga, spécialiste des questions de défense, « Alassane Ouattara a bien compris que de telles mutineries sont d'abord néfastes pour la réputation du pays.» De telles mutineries risqueraient donc non seulement de ramener le

pays en arrière, mais fera régner un climat d’insécurité généralisé dans le pays. En outre, comme le montre encore le spécialiste, le calendrier politique du moment, notamment la nomination d'un vice-président, la nomination d'un nouveau président de l'Assemblée nationale, quelles seront les institutions en 2020, etc… sont autant de questions qui ont besoin d’une certaine stabilité.Sauf que, en de telles situations, accéder à toutes les revendications formulées par les mutins peut s’avérer

risqué pour le président. Cette action pourrait être interprétée comme un signe de faiblesse et une apparente ouverture aux prochaines revendications. Il suffira de prendre les armes, de tirer pour voir ses revendications écoutées.

T.M.

Encore dix jours pour la date officielle de l’investiture du président élu Adama Barrow.

Mais déjà, les chancelleries prennent leurs responsabilités en raison du climat délétère qui y règne depuis que les missions de médiation de la Cedeao en Gambie ont échoué.

Face à l’entêtement du président sortant Yahya Jammeh, battu à la dernière élection présidentielle, la Cedeao a dû revoir sa copie, celle relative à l’utilisation de la force militaire. Ce samedi, à la suite de l’investiture du président ghanéen, une décision majeure était attendue. Cependant, le collectif des chefs d’Etat a plutôt opté, pour l’instant, pour la médiation pacifique et un transfert

pacifique du pouvoir en Gambie. Mais il faudra que Yahya Jammeh y consente.

Apres son volte-face aux résultats de la présidentielle, proclamant son adversaire Adama Barrow comme vainqueur, le président Yahya Jammeh s’est résolument engagé dans une contestation pure et simple des résultats. Nommant dans la plus grande célérité les juges manquant de la cour suprême de son pays pour statuer sur son recours en contestation, Yahya Jammeh résistera jusqu’au bout. D’ailleurs, tous les militaires seraient réquisitionnés pour constituer sa force de résistance. La décision de cette cour est attendue ce lundi ou demain mardi.

T.M.

Gambie / Crise post-électoraleDes Américains quittent le paysAlors qu’aucune décision majeure n’a été prise à Accra comme prévu par le comité des chefs d’Etat présents à l’investiture du nouveau président ghanéen, les Etats-Unis ont demandé à leurs citoyens de quitter le pays en raison du risque possible de troubles et de violence dans un proche avenir.

Une délégation

des présidents

de la Cedeao

avec Yahya Jammeh

Nana Akufo lors de son investiture

Le président Ouattara et les ex-rebelles

RDC / Accord politique

Difficultés de mise en œuvre Est-ce l’impasse en République démocratique du Congo ? Les évêques ont décidé de partir pour quelques jours après avoir tenté d'amener les derniers réfractaires à signer l’accord. Vendredi 6 janvier, la conférence épiscopale a rencontré le Premier ministre Samy Badibanga et son camp. Mais, selon toute évidence, une semaine après la signature de l’accord, ils ont trouvé plus de problèmes que de solutions.

qu’au titre de la Constitution, c’est le Premier ministre qui doit choisir de démissionner ou il doit être démis par l’Assemblée.Le porte-parole du gouvernement et ténor de la majorité Lambert Mendé avait d’ores et déjà dit que le soutien des députés de la majorité au

nouveau gouvernement n’aurait rien d’automatique. Sans démission, pas de nouveau gouvernement. Et il est hors de question que l’on lâche la primature, confie un proche de Samy Badibanga.Deuxième point de blocage, le front pour le respect de la Constitution conditionne sa signature de l’accord à l’obtention de la présidence du comité de suivi. Or dans l’accord signé le 31 décembre, ce poste est attribué à Etienne Tshisekedi, l’opposant

historique. Deux remises en cause majeures de l’accord signé qui, si elles ne trouvent pas de solution, en rencontreront une troisième. La majorité dit n’avoir signé l’accord que sous réserve d’inclusivité. Sans inclusivité, pas d’accord.

Rfi.fr

la table de négociation des évêques de la Cenco



Economie

En récession économique depuis quelques mois, le Nigéria présente aujourd’hui une croissance économique pâle dont les effets se propagent

dans la plupart des secteurs d’activités. L’emblématique Eko Atlantic city, le plus grand projet immobilier en cours sur le continent africain, semble progresser au ralenti. Cette ville dans la ville de Lagos que l’on imaginait déjà en « Dubaï de l’Afrique » d’ici 15 ou 20 ans a été construite sur des tonnes de sable draguées au fond de l’océan, à l’époque où le Nigeria était en passe de devenir la première puissance économique d’Afrique et où tous les rêves étaient encore possibles. Le chantier titanesque a commencé en 2008.Aujourd’hui, au milieu d’une immense étendue de sable émergent deux premiers gratte-ciels ultra-modernes, tandis qu’apparaissent des routes bordées de jeunes palmiers, des ponts et des

lampadaires.A terme, l’île artificielle s’étendra sur 10 km2 et accueillera près de 500.000 résidents et 300.000 visiteurs journaliers.« L’activité continue mais cela ne sert à rien d’aller trop vite, dans le contexte de ralentissement général », concède à l’AFP Pierre Edde, directeur du développement à South Energyx, filiale du groupe Chagoury, à l’origine de ce projet de plusieurs dizaines de milliards de dollars.Les travaux d’infrastructure de la première phase s’achèveront dans quelques mois et la construction de la digue de protection et les dragages pour la deuxième phase continuent à progresser. Toutefois, « les investisseurs attendent des signaux positifs pour se lancer » dans la construction des immeubles, poursuit M. Edde, affirmant que 80 à 85% des parcelles mises en vente ont déjà été attribuées.

Economie togolaise

Entre croissance et endettement inquiétantLe taux d’endettement du Togo est l’un des plus importants dans la sous-région. Et pourtant, le pays s’apprête à négocier avec le FMI, un prêt supplémentaire malgré les alertes de plusieurs institutions et ONG.

Selon les résultats de la récente mission d’évaluation du Fonds Monétaire Internationale (FMI) au Togo, le pays a un

taux de croissance de 5,3%. Un résultat certes encourageant eu égard au contexte économique mondial assez difficile, essentiellement marqué par la chute générale du cours des matières premières. Toujours selon l’institution monétaire, l’économie togolaise a un niveau d’endettement de 75%, dépassant ainsi le plafond de 70% fixé par l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

La semaine dernière, une autre mission conduite par Cemile Sancak, la chef de division adjoint du Département Afrique du FMI en charge du Togo

est à Lomé. Cette mission a pour objectif de conclure avec le Togo, un programme de facilité élargie de crédit (FEC) sur 3 ans. Ce nouveau prêt selon le gouvernement, servira à soutenir la croissance économique et à maîtriser le taux d’endettement du pays.

La FEC est un instrument de prêt utilisé par le FMI en vue d’apporter une aide financière aux pays qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements. Lorsqu’un pays fait recours à la FEC, un programme économique est mis en place entre ce pays et le FMI dans l’objectif de combattre à la racine, par des mesures adéquates, le problème ayant entrainé les déséquilibres.

Après accord, le Togo devra s’engager à travers les documents du programme à adopter des mesures d'ajustement et de réforme qui doivent lui permettre de rétablir sa stabilité macroéconomique tout en favorisant non seulement une croissance vigoureuse et durable mais aussi la réduction de la pauvreté.

Rachidou Zakari

Sénégal

Hausse du prix du cimentUne nouvelle taxe en vigueur depuis le 02 janvier a entrainé une hausse du prix du ciment au Sénégal. Le prix de la tonne a augmenté de 3000 FCFA.

Conformément à sa Loi de finance initiale 2017, l’Etat sénégalais a appliqué une nouvelle taxe de 3 FCFA sur le prix du

Kilogramme de ciment. Naturellement, le prix de vente d’une tonne de ciment connait depuis quelques jours une augmentation de 3000F CFA.

Cette mesure concerne toutes les trois cimenteries du Sénégal, notamment la Sococim les Ciments du Sahel et Dangote cement Sénégal.« Cette taxe fiscale est estimée à 3 mille FCFA

pour la tonne et certainement, les vendeurs l’ont répercutée sur les prix. Il ajoute que « le prix du ciment n’est pas homologué, la vente est libre. Il appartient ainsi, aux vendeurs d’ajuster les prix en fonction de la nouvelle taxe », a expliqué Oumar Diallo, chef du service de commerce de Dakar

Le gouvernement sénégalais est confronté ces dernières années à une perte au niveau de ses recettes. C’est sans doute pour réduire ces pertes de recettes que l’Etat a mis sur pied cette nouvelle taxe sur le ciment. L’autre produit

concerné par cette taxe est l’arachide. Une taxe de 40 FCFA a été ajoutée sur ce produit à l’exportation.

TM

Nigeria

La récession touche le secteur immobilierDans un article publié sur leur site, nos confrères de jeuneafrique.com ont réalisé une description du secteur immobilier nigérian. Chantiers à l'arrêt, immeubles déserts, le tout couronné d’un désintéressement généralisé des investisseurs étrangers. La chute des cours du pétrole et les attaques

rebelles incessantes sur les sites pétroliers dans le sud du pays ont durement impacté l’économie du géant ouest-africain en 2016, la monnaie nationale ne cessant de dégringoler face au dollar.Le pays, qui tire 75% de ses revenus du pétrole, souffre d’une importante pénurie de devises étrangères. Difficile d’en mesurer précisément les conséquences, en l’absence de statistiques officielles. Mais Dapo Abe, qui dirige un cabinet de conseil en ingénierie à Lagos, estime que 60% des grands projets de construction – publics et privés confondus – sont à l’arrêt dans la capitale économique.« Plus aucune banque ne veut prêter de l’argent: les revenus des loyers ne permettent plus de rembourser les coûts de construction et il n’y a aucun retour sur investissement », se lamente l’ingénieur.Ironie de l’histoire: bureaux et appartements peinent à trouver preneurs dans les quartiers cossus de Lagos, alors que le pays de 180 millions d’habitants fait face à une grave pénurie de logements – environ 16 millions selon la banque nigériane Federal Mortgage Bank.Ces dernières années, la croissante vertigineuse du Nigeria avait donné des ailes aux promoteurs immobiliers. Riches Nigérians et expatriés ont ainsi afflué sur les îles de Victoria et Ikoyi, à l’écart de la grande majorité des Lagosiens qui s’entasse sur la partie continentale de la ville, souvent dans des bidonvilles crasseux.

Aucune embellie ne semble pointer à l’horizon : « le secteur bancaire nigérian restera sous pression en 2017 et, par conséquent, cherchera à limiter les prêts à risque plus élevé comme celui des projets de construction », estime Richard Marshall, de BMI Research, société d’études de marché.

TM & jeuneafrique.com

Les chantiers du eko atlantic

Sani Yaya, ministre de l'économie

Travaux de production de ciment à la Sococim Sénégal



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DossierLes raisons du malaise des

enseignants

L’enseignement primaire et secondaire au Togo ploie sous le coup d’une série de

grèves. Faute d’un accord entre le gouvernement et les syndicats d’enseignants le 8 décembre dernier, une nouvelle grève de 72 heures [a été lancée] . Se dirige-t-on au Togo vers une année scolaire similaire à celle de 2013 ? La question mérite d’être posée. Des syndicats réclament de meilleures conditions de vie pour les enseignants.Parmi eux, le syndicat national des professeurs de l’enseignement technique du Togo (Synpett), le Syndicat national des enseignants de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (SNEETFP), le Syndicat des enseignants du secondaire du Togo (Sesto) et le Syndicat des enseignants du préscolaire et du primaire du Togo (Seppto).Pour eux, l’année scolaire 2016-2017 semble mal partie. Des débordements sont constatés dans certains établissements en différentes régions. À Dapaong au nord du pays, des élèves sans enseignants se sont, début décembre, organisés en petit groupe pour « déloger leurs camarades des établissements privés ». Beaucoup voient là le spectre de 2013 : deux élèves avaient trouvés la mort dans des manifestations violentes.

La question des primesAvant la rentrée scolaire du 17 octobre, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Réforme administrative avait alors rencontré les syndicats, qui avaient exposé leurs revendications. Insatisfaits, ces derniers ont maintenu leur mouvement. Depuis août, ils exigent l’octroi de différentes primes mensuelles.Il s’agit de l’octroi de l’indemnité de logement pour le personnel de l’éducation. Les enseignants réclament aussi une prime de travail de nuit et une prime de salissure, à intégrer au budget 2017.

« Nous attendons également l’adoption du statut particulier de l’enseignant. Nous devions avoir gain de cause en mars dernier », fait savoir Atsou Atcha, coordinateur du syndicat de l’enseignement technique, pour qui le gouvernement devra aussi résoudre « le problème de la Caisse nationale de sécurité sociale et le dossier des normaliens».Le gouvernement dit de son côté « comprendre » l’importance et la légitimité des demandes mais soulève l’existence « d’autres priorités ».Des affectations « punitives »Conformément au statut général de la fonction publique, les syndicats exigent le rattachement des enseignants auxiliaires dans le corps des fonctionnaires de l’enseignement. Si la plupart des enseignants ont déjà basculé dans la fonction publique, les syndicats

évoquent le cas de « certains camarades » pour qui cela n’est pas le cas.

« C’est un point sur lequel nous avons longuement discuté avec les ministres », insiste Atsou Atcha. Le gouvernement a pour le moment rassuré les syndicats sur sa volonté de trouver une solution à « cette préoccupation ». Mais aucun calendrier n’est pour l’heure proposé.Les partenaires sociaux dénoncent également « les affectations punitives » constatées depuis le début de leur mouvement. Pour Assih Abalo-Essé, du syndicat de l’enseignement général, les affectations récentes des représentants d’enseignants et de délégués syndicaux doivent être « annulées ».Face aux explications du gouvernement, selon lesquelles « tout fonctionnaire est appelé à servir son pays partout où le besoin se fait sentir », les syndicats dénoncent « une fuite en avant ». Les centrales s’insurgent également contre les lettres d’explication exigées par certains chefs d’établissements et les menaces qu’ils subissent dans l’exercice de leur droit de grève.Des élèves dans la rueConséquence directe de ces mots d’ordre répétitifs de grèves : dans les établissements scolaires, les cours se dispensent de manière irrégulière. Les enseignants brandissent également une autre menace. Celle de ne pas revenir sur les cours qui devaient être donnés durant la période de grève. Une méthode dénoncée par les autorités qui considèrent qu’elle est de nature à « instrumentaliser les élèves » en les poussant dans la rue.

De fait, les élèves des établissements de l’enseignement public impactés par la situation vont déloger leurs camarades de l’enseignement privé.Une crainte qui s’est déjà réalisée, selon Augustin Noukafou, journaliste à Lomé. « La semaine dernière, le collège Saint Joseph a connu des scènes d’une violence inouïe lorsque certains élèves venus d’autres établissements sont allés sortir à coup de pierres leurs camarades qui suivaient paisiblement leurs cours », témoigne-il.

Les revendications des enseignants font également élever des voix dans la classe politique. L’ANC, principal parti de l’opposition, s’est dit « vivement préoccupé par cette situation qui pénalise les élèves et contribue à dégrader davantage le niveau de l’enseignement » du pays. Le gouvernement a réaffirmé sa volonté de trouver dans les meilleurs délais des solutions aux revendications à travers le dialogue, qui se poursuit en ce moment même.

JeuneAfrique.com

Soucieux du devenir des élèves et des enseignants mais aussi leur cadre de travail, le

gouvernement togolais s’efforce d’améliorer les infrastructures scolaires.Parmi ces initiatives, on peut citer entre autres la Construction de cinq (5) nouvelles Ecoles Normales d’Instituteurs pour porter l’effectif à six (6) afin de former en quantité et en qualité des enseignants pour une éducation de qualité ; la construction de plus de cinq mille (5000) salles de classes équipées sur ressources propres et sur les projets BID, PERI, PAREC ; d’autres constructions sont encore en cours sur BID III, PERI 2, PAREC.D’autres initiatives sont la construction de 229 salles équipées, câblées pour les TIC dans le cadre du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC), la construction de plus de 2500 nouvelles latrines dans les écoles Pour ce qui concerne le personnel, le gouvernement procède entre autres à la formation et le déploiement des enseignants et du personnel d’encadrement sur tout le territoire, la reprise du recrutement et formation de trois vagues de 2 904 élèves-maîtres dans les ENI, un concours est organisé en 2016 et les résultats seront communiqués

incessamment pour la formation d’une autre cohorte de 1500 élèves- maîtres. En plus de ces mesures, il faut ajouter le recrutement cumulé de 17 645 nouveaux enseignants dont 5 000 volontaires du Primaire à la charge des parents, le déploiement de 1495 maîtres sortis des ENI et 270 professeurs de CEG sortants de l’ENS au cours de cette année scolaire 2016-2017, et le recrutement et formation de cent (100) inspecteurs de l’éducation nationale et soixante-deux (62) conseillers pédagogiques pour un meilleur encadrement de proximité des enseignants.

Conditions incitatives à la fonction enseignante

- Revalorisation des salaires des enseignantes dont l’accroissement du salaire brut de base, en 2015, était de 70,96% pour les plus hauts salaires (ancienne catégorie A1) et 114,51% pour les salaires les plus bas (ancienne catégorie C) ; ces taux sont nettement dépassés en 2016 ;-Instaurations et payement permanent d’autres primes (rentrée, bibliothèque, incitation à la fonction enseignante)- La création d’une coopérative d’épargne et de crédit des enseignants du Togo ;

TM

enseignants ont donc décidé à l’unanimité de reprendre normalement les cours ce mercredi 04 janvier 2016 après des jours de grève répétée. Un groupe de réflexion constitué des pouvoirs publics, des enseignants, des parents d’élèves et des syndicats va être constitué dans les prochains jours pour discuter des

défis et des besoins du secteur de l’enseignement général et de la formation professionnelle.

Le gouvernement a souligné sa disposition dans le cadre d’un dialogue constructif sur la nécessaire réforme du secteur de l’enseignement.

TM & IciLome

Actions du gouvernement pour le secteur éducatif



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Service



Arts & CultureLire

Ce fut à son tour de s’excuser. Allant sur le même modus operandi que lui, elle quitta la chaise sur laquelle elle était précédemment assise, pour venir à ses côtés sur le lit. Le second baiser mouillé de la soirée fut plus dense, plus long, plus audacieux. Les mains furent mises à contribution, qui allèrent se glisser dans le corsage et palper les nichons, avant de descendre en parcourant le corps, jusqu’à l’entrejambe pour fouiller le pubis à présent et pour se lover un moment, à la naissance du fruit fendu et défendu. La sensation tactile que cette rapide exploration lui révéla, était du meilleur effet. Alors se levant, il prit une gorgée de son verre qu’il vint partager dans un bouche-à-bouche enivrant. Elle apprécia le jeu tant et si bien que lorsqu’ils eurent épuisé la dose de campari-gin, elle garda un moment encore sa langue. Un reflux de désirs, du plus profond de leur libido remontait en eux, flot irrésistible, houle envahissante qui commandait l’assouvissement de la chair, l’expérience du moment infini. Puis vint le moment de la sublime extase. Aux élans des cœurs répondirent comme en écho, les élans des corps avec ce qu’ils avaient de spontané, de charge émotionnelle, d’appétits sexuels et charnels saisis dans leur immédiateté. Ils le firent avec une telle fougue, avec une telle débauche d’énergie, une telle boulimie qu’à un moment, ses gémissements se convertirent en un cri qui l’obligea à lui fermer vigoureusement la bouche de ses mains. A l’instant, tout son corps fut traversé de spasmes, tandis que lui-même s’exprimait dans un borborygme difficilement compréhensible. Il s’inquiéta, parce que le phénomène était absolument nouveau, totalement inconnu de lui. Un instant après, elle s’assoupit, pendant que lui s’enfonçait dans une méditation profonde, sur ce qu’il venait de vivre. Quand elle se réveilla un moment après, elle s’étonna de ce qui venait de lui arriver dans sa vie de jeune fille, et en demanda l’explication à DB. Il lui répondit que cela était une grande première pour lui aussi mais qu’il pensait que tous les deux venaient de faire l’expérience de ce qu’on appelle l’orgasme, c’est-à-dire le plus haut point du plaisir sexuel qui est son aboutissement normalement. D’aucuns disent que rares sont les femmes qui y arrivent souvent et plus d’un affirme même que certaines n’y parviennent jamais de toute leur vie sexuelle. Alors si c’est ça, je suis bien contente d’avoir fait cette expérience avec toi. « Ce fut tellement bien, on se serait cru à nos débuts », répondit-il. En tout cas cela vient balayer l’incident de parcours d’il y a bientôt deux ans que je n’ai jamais digéré.Puis, ils en vinrent à la relation de leur vie sentimentale. Elle lui révéla que depuis un an, elle était fiancée à un nigérian, diplomate de son état, actuellement à Boom en Allemagne qu’elle devrait rejoindre une fois son bac en poche. Ils vivaient maritalement jusqu’à son départ et dans quelques mois, ce voyage devrait s’effectuer. Et toi, que dit ta météo amoureuse ? Il lui répondit qu’il avait depuis deux ans, une amie dont il ne se plaignait pas, et avec qui il devrait y avoir des projets si tout allait bien à long terme. Elle voulait savoir comment elle se présentait physiquement. Il lui montra d’elle une photo qui l’obligea à reconnaître ses atouts physiques. Tu les choisis toujours très belles, observa-t-elle. Je lui souhaite plus de chance que moi. Avant de se séparer, ils remirent ça avec la même envie, la même énergie, le même appétit ; ce fut tout aussi bon. Les mois qui les séparèrent des grandes vacances furent consacrés avec assiduité aux études. Avec les examens, il passa la haie du Deug 2.

Extrait de la Déméninge de Daniel Lawson-Body, les Editions Graines de Pensées, les pages 86, 87, 88.

Plusieurs personnalités ont salué la mémoire de L. S. Senghor et du Dr Charles Awadé.Dans son discours de bienvenue, le Directeur exécutif du CEAPIC, M. Essoguizenzwe Pobozi a d’abord remercié le Cénacle, l’association initiatrice de l’événement en hommage à leur fils Charles A. Il a promis au donateur, une bonne utilisation du joyau.Le président du Cénacle, Kodzo Adzewoda Vondoly, s’est félicité de la tenue de l’événement dans le Nord. Après avoir rendu un vibrant hommage à Senghor et dressé l’historique des différentes initiatives du Cénacle visant à promouvoir la littérature, il a par ailleurs expliqué le choix de baptiser du nom du Dr Charles Abalo A. Il en a remercié la famille pour avoir accepté que le joyau porte ce nom. A propos du thème de l’hommage à Léopold Sédar

SENGHOR cette année, le président du Cénacle a rappelé l’intitulé : ‘’Enjeux de la promotion du livre en Afrique francophone’’. Pour lui, « c’est est une invite aux acteurs du livre, éditeurs, auteurs, enseignants, librairies, sponsors des activités littéraires, pour une prise de conscience face au déficit de lecture auquel nous assistons au Togo, surtout chez les élèves étudiants, ce qui rejaillit de façon néfaste sur les performances de ces derniers à l’école. ».Au total, trois mille deux-cents (3.200) ouvrages constituent le noyau de recherche pour les élèves de Lassa. Dans son discours, le Préfet de la Kozah, le Col. Baoubadi Bakali n’a pas caché sa joie pour l’initiative qui permet désormais aux élèves de Lassa-Nandadè et ses environs de pouvoir mieux étudier et de s’intéresser à la lecture.

15 ans de la disparition de L. Sédar Senghor Le Cénacle inaugure la Bibliothèque Dr Charles Abalo Awadé à Lassa-NandadèLes manifestations marquant le 15ème anniversaire de la disparition du poète-président sénégalais Léopold Sédar Senghor se sont déroulées dans à Lassa-Nandadè, non loin de la ville de Kara. C’était le 20 décembre dernier. Parrainée par l’ancien ministre Georges Oulégoh Keyewa, cette manifestation a été marquée par l’inauguration d’une bibliothèque dans l’une des écoles créés par le Centre d’Etude et d’Action pour la Promotion des Initiatives Communes (CEAPIC), et porte le nom de feu Charles Abalo Awadé, fils du milieu, Docteur biochimiste décédé en 1995 dans la fleur de l’âge.

Ouvrant officiellement la cérémonie, le Représentant du Ministre de la Communication, de la Culture, des Sports et de la Formation Civique, M. Robert k. Azankpé a au nom de son ministre, apprécié le projet qui rentre dans la vision du gouvernement en matière de la promotion de l’éducation et la culture. Il a réitéré le soutien du ministère au Cénacle et au CEAPIC pour l’agrandissement de la Bibliothèque Dr Charles Abalo A.

La dernière personnalité à avoir pris la parole, était le Professeur Georges Oulégoh Keyewa, ancien ministre de la Communication et de la Culture, parrain de l’événement. Il a d’abord remercié le Cénacle pour l’initiative et rendu hommage au Dr Charles Abalo A. dont il était un ami personnel et avec qui il a fait l’Université de Strasbourg en France. Il n’a pas manqué de remercier la famille Awadé pour le courage et la joie avec lesquels elle a accueilli l’initiative, faisant entrer leur fils au panthéon de l’histoire.

Dr Charles Abalo A qui a vu le jour un 20 août 1963 dans la ville de Kara. Il fit ses études primaires et secondaires à Kantè puis à Kara où il obtint son BAC série D en 1981.

Ses études supérieures, en 1981 en France, à l’Université de Nancy puis à Strasbourg. En 1989, il sort Docteur en Biologie Moléculaire à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg, avec la mention Très Honorable et les félicitations du jury. Ses nombreux travaux et publications dans les revues scientifiques ont considérablement contribué à faire avancer la recherche scientifique en France.

La coupure du ruban symbolique donnant accès à la prestigieuse bibliothèque a été le clou de la cérémonie. Cette bibliothèque a vu le jour grâce au soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Elle vient après celles créées en 2014 au Lycée d’Assahoun au nom de l’ancien Premier ministre Edem Kodjo et en 2015 au Lycée de Kpodzi (Kpalimé) au nom de Mme Jeannette Ahonsou.

Outre l’OIF, d’autres partenaires comme le ministère en charge de la culture, la Direction des Bibliothèques et de la Promotion Littéraire, le cabinet Al Construction, ainsi que la collaboration de l’Association des Amis de Charles A. ont aidé le Cénacle.

TM

Le Fespaco réunit, chaque année impaire, la crème des réalisateurs,

comédiens, techniciens du 7e art africain. Cette année, le prestigieux festival tournera autour du thème du thème : « Formation et métiers du cinéma et de l’audiovisuel ».Les réalisateurs des 20 films en course sélectionnés parmi

1000 présentés sont issus de 15 pays. Parmi eux, deux Ivoiriens et trois Burkinabè. Le reste sont originaires des pays comme le Maroc, la Tunisie, la Guadeloupe, le Bénin, le Ghana, le Mali, le Niger, le Sénégal, la Tanzanie, le Cameroun, l’Éthiopie, l’Algérie et de l’Afrique du Sud. Les œuvres rivaliseront dans

Fespaco 201720 films en compétition à OuagadougouLe Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) se déroulera du 25 février au 04 mars dans la capitale burkinabè. 25ème édition du genre, vingt films seront en compétition lors de ce rendez-vous du cinéma africain. La Cote d’Ivoire sera l’invitée d’honneur.

cinq catégories à savoir : longs et courts métrages, documentaires, séries télés et films issus des écoles africaines de cinéma. Ceux-ci seront primés et la plus haute distinction, l’Étalon d’or de Yennenga, sera décerné le 4 mars par un jury international aux meilleurs. Sept salles de projection sont prévues, ainsi des espaces aménagés au Conseil burkinabé des Chargeurs ou à l’Institut français serviront de lieu de projection, ont expliqué les organisateurs. Rappelons que, les cinéphiles africains à l’instar du Mauritanien Abderrahmane Cissako, le Marocain Nabil Ayouch, le Nigérian Newton Aduaka, le Burkinabè Gaston Kaboré et le Malien Souleymane Cissé ont été

des fruits du ce festival.Doté d’un budget équivalent à 1, 2 milliard de F Cfa, le Fespaco 2017 entend mettre l’accent sur la mise en œuvre du plan stratégique de développement (2014-2023) appuyé par l’Union européenne afin de renforcer l’institution par le biais des services de qualité aux professionnels.Selon les organisateurs, l’innovation majeure concernera le Marché international du Cinéma et de la Télévision africains (Mica) qui va abriter des rencontres entre professionnels afin de développer le volet économique aux côtés de l’artistique », a déclaré Ardiouma Soma, le délégué général du festival.

Christelle A. (stagiaire)

Ardiouma Soma, délégué général du

festival



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Sports

Mahrez a décroché la plus prestigieuse récompense individuelle sur le continent

pour la première fois. Après Lakhdar Belloumi (1981) et Rabah Madjer (1987), Ryad Mahrez est le troisième joueur chez les Fennecs à remporter le Ballon d’or africain. Honoré en 2016, par la BBC, il a été couronné pour son jeu et sa technique qui font endurer le pire à toutes les défenses du football anglais. Auteur de 17 buts et de 11 passes décisives en 37 matches sur 38 possibles en championnat anglais, il a été classé 7ème en décembre 2016 dans le classement du Ballon d’Or France Football.A la fois buteur, passeur et dribbleur, Mahrez a remporté le titre du meilleur footballeur africain de l'année Glo Caf Awards. Il rejoint désormais la cour des grands comme Samuel Eto’o, Jay-Jay Okocha, Didier Drogba, Yaya Touré.Avant le verdict, rappelons qu’ils étaient trois candidats en lice : le tenant du titre Pierre-Emerick Aubameyang, Ryad Mahrez et Sadio Mané. En fin de compte, le choix des électeurs s’est porté sur Ryad Mahrez, lequel a été couronné Joueur Africain de

Ballon d’Or africain 2016

Ryad Mahrez succède à AubameyangL’Algérien Riyad Mahrez a remporté le trophée du joueur africain de l’année. Le prix luia été décerné le 05 janvier par la Confédération Africaine de Football (CAF) à Abuja au Nigeria, lors de la cérémonie Glo-CAF Awards.

Le 8 janvier 2010 restera une date inoubliable dans l’esprit de plusieurs joueurs de l’équipe

nationale togolaise. Beaucoup se rappellent des tirs des rebelles du Flec qui ont mitraillé leur bus, faisant Deux morts dont l’entraîneur adjoint Amélété Abalo, le responsable de la communication Stan Ocloo et des blessés graves dont le portier Obilalé Kodjovi, et Nibombé Waké.

Rappel des faits

Après une préparation d’une semaine à Pointe-Noire au Congo, les Eperviers devaient rallier, le 8 janvier 2010, Cabinda où ils devraient disputer le premier tour de la CAN en compagnie du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. 15 mn de route à peine après la traversée de la frontière entre le Congo et l’Angola, la délégation togolaise est tombée dans une embuscade. «On a été canardé pendant 20 minutes, à l'avant et au milieu du bus, a raconté le milieu de terrain du FC Nantes, Dossèvi Thomas à 20minutes.fr.

On était couchés sous les sièges du bus. Heureusement que le bus était encadré par des policiers. Deux joueurs sont blessés, l'un aux reins. Le second au dos, mais c'est superficiel. Des dirigeants aussi ont été blessés (les deux vont succomber à leurs blessures. Ndlr)». L'attaque a été revendiquée par le Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec), qui milite depuis 1975 pour l'indépendance de cette bande de terre enclavée entre l’Angola et le Congo-Brazzaville. «Nous regrettons que ce soit le bus du Togo qui a été pris pour cible. On n'a pas fait exprès de tirer sur un bus de joueurs. C'aurait tout aussi bien pu être le bus des Ivoiriens, le bus de n'importe... On est en guerre, tous les coups sont permis», a cependant tenu à préciser par téléphone sur Infosport Rodrigues Mingas, le secrétaire général du mouvement.

Toutes les initiatives enclenchées n’ont pas permis d’éclairer d’avantage le peuple togolais sur ce drame.

Zakari

CAN 2017

Faure Gnassingbé encourage les EperviersDans son message à la nation le 6 janvier dernier, Faure Essozimna Gnassingbé, président de la république togolaise a souhaité succès aux Eperviers.

Actuellement en stage à Saly au Sénégal, l’équipe de Claude Le Roy se prépare

activement pour la CAN Gabon 2017. EIle aura pour mission de défendre les couleurs nationales à partir du 14 Janvier.

Pour les armer de courage, le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a exprimé aux ambassadeurs togolais son soutien en ces

Fusillade de Cabinda

Sept ans déjà Le 8 jan 2017 était la date anniversaire de l’attaque du convoi de l’équipe nationale togolaise à Cabinda, pendant qu’il se rendait en Angola pour la CAN 2010. Retour sur cette fusillade qui avait causé 2 morts et plusieurs blessés graves.

termes : « Je voudrais exprimer, au nom de tous nos compatriotes, nos encouragements et nos vœux de succès aux Eperviers footballeurs à qui je souhaite force et détermination pour aller aussi loin que possible dans la Coupe d’Afrique des Nations au Gabon, en portant avec honneur et dignité les couleurs nationales ».

Les Eperviers sont prêts et suffisamment armés pour défendre les couleurs du Togo. Selon le service communication de la Fédération Togolaise de Football (FTF), les entrainements se poursuivent dans de bonnes conditions au Sénégal où l’équipe nationale est en stage depuis le 1er Janvier. Leur retour est annoncé pour le 12 Janvier. Ce stage devait leur permettre de se mettre à niveau. Ils affronteront l’équipe première de Djambars demain mardi, le 10 janvier. Le Togo débute la CAN par un match contre la Côte d’Ivoire le 16 janvier à Oyem.

E.H

Le corps d'une des victimes

transporté dans une voiture

Il sera mis à la disposition de la population un numéro de compte bancaire et des numéros de

transfert d'argent T Money et Flooz ainsi qu’un site web afin de mettre le public au parfum des informations des activités de la CAN. En ce qui concerne, le soutien moral, des cultes et prières seront organisés pour implorer la bénédiction de Dieu, d’Allah ou encore des ancêtres sur les joueurs. Une tournée de sensibilisation et de mobilisation des fonds sera également organisée à l’intérieur du pays et se terminera par une grande caravane à Lomé.

Germain Meba, le président du comité de mobilisation de fonds a expliqué que « La mobilisation des fonds pour la CAN Total Gabon

CAN2017 / Mobilisation de fonds

Le comité cible 5 milliards de F Cfa5 milliards FCFA, c’est la somme que le comité de mobilisation de fonds compte collecter en vue de soutenir la participation des Eperviers, la sélection nationale du Togo, à la Coupe d’Afrique des Nations, CAN Gabon 2017.

2017, est une affaire de tous. Le rôle assigné à notre comité est de mobiliser les ressources. Nous n’avons pas mandat à décaisser un seul sous mobilisé ». En perspective de cette collecte de fonds et pour que l’opération soit fiable, Meba a précisé que le décaissement est du ressort du comité de gestion et que pour « une meilleure traçabilité des fonds mis à notre disposition et pour éviter tout dérapage éventuel, nous avons décidé, de n’accepter aucun don en espèce. »

Notons qu'il est mis à la disposition du comité de mobilisation des fonds, un budget de 20 millions pour un meilleur fonctionnement.

Christelle Agnindom (stagiaire)

l’année. L’Algérien a obtenu 361 voix contre 313 pour le Gabonais tandis que Sadio Mané termine en 3ème position avec 186 voix. D’autres récompenses ont été attribuées. Ainsi pendant que le prix de Joueur africain évoluant sur le continent est revenu à Denis Onyango, celui du meilleur jeune Africain de l’année a été décerné à Alex Iwobi, Ce dernier évolue au sein de la formation d’Arsène Wenger à Londres.Le Joueur de Manchester City Kelechi Iheanacho est sacré talent Africain le plus prometteur de l’année. Le prix de la Joueuse de l’année revient à Asisat Oshoala (Arsenal Ladies/Nigeria).

Elom H.

L’équipe nationale du Togo

Ryad Mahrez

Faure Gnassingbé



Reportages

Remise symbolique de dons

Exposition des jouets

Le Prefet Hodabalo Awaté et ses hôtes

Formés et déployés dans certaines villes du Togo dont Lomé, ces volontaires

ont sillonné les quartiers et les arrondissements de la capitale où ils ont effectué différents travaux.Pendant quatre mois, les JDS ont été déployés pour des Travaux à haute intensité de main d’œuvre (Thimo) dans le cadre d’un projet de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB). Ils ont mené des actions relatives à la salubrité publique, à l’assainissement et ont prodigué des conseils à leurs concitoyens sur les comportements civiques

à adopter pour maintenir son environnement propre et vivable pour tous, selon les témoignages de Messan Amezia. Ces jeunes ont respecté leur serment en donnant de leur temps et de leur énergie pour œuvrer à l’amélioration du cadre de vie, raison pour laquelle à la fin de leur mission des cadeaux composés de vivres tels que le riz, l’huile de cuisine, de boissons leurs ont été offerts.

Ce don selon le directeur de l’Agence national de volontariat Togo (ANVT) Omar Agbangba servira à

Volontariat

Fin de mission pour 286 JDS 286 Jeunes volontaires déscolarisés (JDS) ont achevé leur mission d'utilité publique au service du projet de développement communautaire en zones urbaines. La cérémonie de clôture des activités de la deuxième vague des JDS qui a eu lieu le 05 janvier dernier a été couplée d’une remise de vivres au centre des jeunes d’Amadahomé à Lomé.

témoigner la reconnaissance aux jeunes volontaires pour tout ce qu’ils ont accompli mais aussi leur souhaiter une bonne fête.Agbangba a par ailleurs indiqué que les JDS ne seront pas seulement remerciés mais qu’ils seront accompagnés professionnellement en raison du métier que les uns et

les autres ont appris. Il est à rappeler que les inscriptions pour la troisième vague des JDS ont déjà commencé. Les jeunes désireux de prendre part à ce programme sont priés de s’adresser aux responsables des CDQ de leur communauté respective.

Elom H.

Des jouets, des objets de décorations, les guirlandes et autres objets souvent

utilisés pour embellir les fêtes de fin d’année ne sont plus visibles sur le marché. Le devenir des jouets varie d’un commerçant à un autre. Pour certains il faut s’en débarrasser pour investir dans d’autres affaires. Au marché d’Adawlato, certains magasins et sites de vente cherchent à se débarrasser de leurs stocks devenus encombrants en proposant des réductions plus ou

Après festivités

Où sont passés les jouets de Noël ?C'est bien connu qu’à l’orée des fêtes de fin d’année, des marchés de jouets et des gadgets de Noël font leur apparition un peu partout dans le pays comme ce fut le cas à Lomé. Ces derniers jours, il est difficile d’apercevoir ces jouets en ville. Le constat est qu’après les fêtes de fin d’année, les marchés et les étalages qui exposent des jouets ont presque disparu. Que sont donc devenus ces jouets quand on sait que la totalité des marchandises n’a pas été vendue.

moins importantes. Pour Catherine commerçante, « une fois les fêtes passées, les affaires vont souvent au ralenti. Donc le mieux à faire c’est de trouver un moyen pour s’en débarrasser » dit-delle avant de poursuivre « moi j’ai un contrat avec mon livreur donc après les fêtes je peux retourner les invendus qu’il remet dans son magasin». Pour d’autres, il faut les ranger pour l’année prochaine, Mme Prénam qui avait exposé des jouets à Klikamé nous confia « moi je les ai rangé. Les jouets ne sont pas périssables je ne veux pas courir le risque de faire des pertes ». « Le mieux c’est de les garder car le prix de certains jouets augmente d’année en année ».

Les avis se divergent sur ce sujet. Mouftaou un propriétaire de magasin nous dira que « je diminue le prix de vente pour que les parents puissent en acheter si je les range, rien n’est sure que l’année prochaine je les écoulerais ». Avant d’expliquer que pour d’autres occasions et les anniversaires, les parents achètent des jouets presque tout au long de l’année pour leurs enfants.

E. H.

C’est au cours d’un atelier auquel ont pris part les acteurs du développement

qu’a été rendu public le 5ème et dernier rapport national provisoire des Objectifs du millénaire pour le développement. Le rapport a passé en revue la croissance de l’indice de pauvreté du Togo de 1990 à 2015.

Ainsi, de 32,2% en 1990 à 61,7% en 2006, l’indice de pauvreté est de 55,1% en 2015. En ce qui concerne le taux de scolarisation dans le primaire, il est passé de 67% en 1991 à 94,3% en 2015.

De bons indicateurs donc pour le Togo qui depuis, grâce à plusieurs

La visite du préfet Awaté a intervint quelques jours après sa prise de fonction.

Sur le but précis de sa tournée, le préfet du Golfe a déclaré que « J’ai voulu passer le message de paix, j’ai vu qu’il y avait déjà un dynamisme dans le sens du développement avec les organisations du développement à la base. Ce qui m’inspire confiance parce qu’ils sont confiant qu’il y a des actions à mener sur le plan humain, et sur le plan équipement », a laissé entendre le Col Awaté Hodabalo.Là, le préfet a échangé avec

les populations de son ressort territorial afin de mieux les connaitre et exploré avec eux les voies et moyens pour un développement harmonieux de la préfecture dans un esprit de réconciliation de paix et de confiance.

Le Colonel Awaté Hodabalo a été nommé au poste de préfet de la préfecture du Golfe 30 décembre 2016, en remplacement de Koffi Mélébou. Le nouveau préfet était précédemment en poste à la préfecture de Mango.

TM

Golfe / Prise de contact

Tournée du préfet Hodabalo Awaté Le nouveau prêt de la préfecture du Golfe, le Colonel Hodabalo Awaté, a achevé le 05 janvier 2017 une tournée d’information et de prise de contact avec les populations, les chefs de cantons de Baguida. Bé et d’Agoè Légbassito.

5e rapport des OMD

Baisse de l’indice de pauvretéLe 5ème rapport national de suivi des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) a été publié fin décembre à Lomé. Le document montre une baisse de l’indice de pauvreté à 55,1%.

projets du gouvernement, a toujours réservé une place importante au social, conscient que tout développement durable passe par la base. Le rapport a évoqué le ratio fille/garçon en termes de scolarisation. Au primaire, il est de 0,99 en 2015 et se rapproche de la cible de 1 pour 2015 contre 0,65 en 1990. Ce même constat a été fait dans la fréquentation du collège et des lycées.

Par ce rapport sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le Togo vient ainsi

d’amorcer les Objectifs pour le développement durable (ODD). Sur les 25 indicateurs retenus par le Togo à en croire le rapport, trois cibles d’indicateurs ont été atteintes, onze connaissent une amélioration remarquable et dix autres sont en dessous de la moyenne. Le Togo malgré ces bons indicateurs doit encore doubler d’efforts pour parvenir à une amélioration des autres domaines pris en compte par les ODD.

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