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SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE

I. PREMIERE PARTIE

1) Historique2) Etude de marché et Mode d’emploi3) Le marché horticole sénégalais et son évolution4) Les concurrents5) Menaces et opportunités6) Risques

II. DEUXIEME PARTIE

1) La chaine logistique2) La législation douanière au Sénégal3) La situation géographique du pays de destination4) Les statistiques

CONCLUSION GENERALE

ETUDE DE MARCHE ET EXPORTATION D’HARICOTS VERT PAR VOIE MARITIME VERS LA FRANCE

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PREMIERE

PARTIE


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INTRODUCTIONGENERALE

La mondialisationdes économies, annoncée depuis ces dernières années, et cetteimpression diffuse que le monde est plus interdépendant à traversune intensification des échanges commerciaux facilités par larévolution des technologies de communication et de transport. Enoutre dans cette acceptation plus restrictive, la mondialisation seréfère à l’interdépendance accrue des économies du monde parsuite de la constitution d’une sorte de marché mondial rendrepossible par l’abrogation des barrières douanières après laconclusion des négociations. Cependant la baisse substantielle, voirel’élimination complète de la plupart des tarifs douaniers,l’élimination des obstacles non tarifaires la déréglementation desmarchés à l’échelle mondial et la simplification des procédures liésau commerce et circulation des capitaux dans le monde donnent àpenser que nous sommes à l’aube d’un monde sans frontières àmatière de commerce et d’investissement qui annoncerait un nouvelâge de propriété globale .

La logistique c’est l’ensemble des dispositions prisesl’approvisionnement en matière première jusqu'à la mise à ladisposition des marchandises aux clients en passant par laproduction, la vente, l’entreposage, le stockage, le transport, lamanutention, le tri. La logistique est une gestion centralisée deliaison multiple et complexe dont l’objectif est de satisfaire le client.Par conséquent, les personnes peuvent commencer partout dans lemonde sans avoir à se déplacer .Les échanges de plus en plusgrandissants on permit aux pays en voie de développementd’enregistrés des qualités très importantes à l’exportation demarchandises .En effet, les denrées de 1éres nécessités et les biensd’équipements occupent une place de choix dans le volume de cesexportations.


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1) HISTORIQUE

1970 : Introduction de l’horticulture d’exportation au Sénégal dans le cadre du projet‘’Bud Sénégal’’ (projet d’investissement mixte public/privé). Les exportations horticoles atteignent un sommet de 20 000 tonnes par année avec unegamme variée et une logistique maritime performante. Introduction de la culture duharicot vert.19802000 : Recul important après la disparition du projet BudLes exportations d’haricot vert par avion continuent mais les problèmes de fret limitentla croissance.2000 : Réapparition d’une logistique maritime performante et maîtrise graduelle de la chaîne de froid par les exportateurs. Repositionnement concurrentiel de la filière : le Sénégal confirme sa place sur le créneau de contresaison en Europe.

Aujourd’hui le haricot vert est cultivé sur environs 700 Ha dans la zone des Niayes et la zone du Fleuve Sénégal (Nord). Les fruits et les légumes occupent une grandes dansles exportations africaines les plus demandés sur les marchés internationaux et ceux del’Union Européennes. Il existe une demande régulière et une forte sur le marché mondial. Malgré une production importante il existe dans les pays africains notammentceux au sud du Sahara ont du mal à saisir les opportunités offertes sur le marché. Cettesituation est due à facteurs à savoir : les qualités de produits à leur arrivé sur le marchéeuropéens et leurs difficultés de leur fourniture régulière. Le secteur de l’haricot vert est porteur du fait son volume important actuel et de ses perspectives de développement futur qui restent considérables.

Le produit ayant été déterminé, il s’agissait maintenant comment solutionner lesproblèmes de qualité du produit à l’arrivé à l’Europe et comment sécuriserl’approvisionnement régulière au niveau de la production. De nos jours, le défi serad’assurer une cohésion dans le développement d’une dynamique de grappe industriel,tout en s’assurant de ne pas bloquer l’initiative, innovation et croissance. Il seranécessaire de développe un maximum de synergie entre les acteurs privés du secteur,particulièrement entre les entreprises exportatrices et le paysans afin d’éviter le piège


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d’une industrialisation à sens unique et garantir une garantir une croissance, en évitantde déstructurer le tissu social paysan.

La participation des entreprises privées rattachés au secteur doit permettre de trouverdes solutions novatrices aux questions agronomiques, techniques, logistiques etfinancières. Dans ce contexte de grappe, les structures trouvent progressivement leursmarques, en faisant valoir leurs compétences distinctives et en les adaptant à uneméthodologie axée sur la promotion des avantages compétitifs du pays et la créationde valeur ajoutée.

Si elle est bien piloté, cette dynamique de grappe donnera au Sénégal une position deleader régional sur les compétences duquel du pays tels que la Mauritanie, le Malipourront appuyer le développement de leur propre horticulture, en toutecomplémentarité.

2) ETUDE DE MARCHE ET MODE D’EMPLOI

Les fiches d’opportunités visent à orienter l’investisseur en présentant, d’un point devue pratique, des produits à fort potentiel compétitif cultivable au Sénégal. Elles visentà donner aux investisseurs un aperçu synthétique et ciblé de ce qui peut être réalisé auSénégal aujourd’hui. Le Sénégal demeure l’origine la moins éloignée des marchés européens avec desconditions optimales de culture pendant les mois d’hiver.Pour des raisons climatiques, seules les zones côtières sont adaptées à la production duharicot vert. La région des Niayes est la zone traditionnelle de production mais l’accèsà la terre et à l’eau est de plus en plus contraignant. De très bons résultats sontégalement obtenus dans la zone de SaintLouis au niveau du Bas Delta du FleuveSénégal, au Nord du pays. Une approche de production graduelle, par palier de 30 à 50 Ha, est préconisée. Cetteapproche par étape permet de mieux former et évaluer les équipes, d’apprendre àcomposer avec les caractéristiques du terrain, et d’ajuster les itinéraires techniques auxconditions locales. Une production sur 150 – 250 hectares sur 3 ans est égalementenvisageable, en association avec d’autres cultures d’exportation. Un investissementen capacité froid pour au moins 1 conteneur 40 pieds sera requis dès le départ duprojet.


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Phases d’implantation envisageables: ♦ Phase 1 : Implantation sur site adapté et production en régie avec plein contrôle sur

les aspects techniques et de gestion. ♦ Phase 2 : Sur la base de paramètres clairement établis, possibilité d’extension en

collaboration avec un producteur locale. ♦ Phase 3 : Pour des opérateurs bien implantés et dotés des systèmes de gestion

technique perfectionnés, la contractualisation avec des producteurs indépendants y compris des petits producteurs pourra être envisagée.

Parcellaire À considérer :

• Taille des parcelles élémentaires.• Homogénéité des caractéristiques du sol au sein d'une même parcelle.• Orientation.• Regroupement en groupes homogènes.• Taille d'un même cycle de culture (point de départ du système de traçabilité).• Tracé des pistes et parcours des tuyaux d'irrigation.• Obtenir l'homogénéité avec des parcelles de taille de ± 0,5 ha est possible.• Orienter à 135° pour contrer les 2 vents dominants.• Un cycle de 10 ha permet de remplir un TC40 en 2 jours.• Optimiser les parcours des pistes et des tuyaux du point de vue de la pratiquequotidienne.

Protection des parcelles par brisevent• Le HV est très sensible au vent. • La probabilité d'avoir un accident dû au vent au moins une fois sur un cycle decroissance de 60 jours est très grande.• La protection des parcelles par des brisevents vivants et permanents est nonseulement indispensable, c'est aussi le premier signe de professionnalisme car ilprésente encore bien d'autres avantages.

Amélioration du taux de matière organique au sol• Les sols cultivés sous irrigation sont soumis à des contraintes qui entraînentl'abaissement de leur fertilité. • L'enrichissement du sol en matière organique est non seulement un des fondementsde l'agriculture, c’est aussi une absolue nécessité le cas de sols légers exploitésplusieurs fois par an.• Sans enrichissement, les sols risquent fortement de se dégrader de manière quasiirréversible.


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• Le problème doit être sérieusement pris en main dès le début de l'activité et doitenvisager les avenues suivantes : Broyage et incorporation des déchets de culture en fin de cycle. Apport de matières organiques externes (compost, fumiers ou autres matièresdisponibles). Culture d'engrais verts en saison des pluies.

Rotations des cultures• Les rotations ont pour objectif d'amener des ruptures dans le cycle des parasites.• Autre fondement de l'agriculture à respecter absolument.• Programme à établir en compatibilité avec les objectifs de l'exploitation et les surfaces disponibles. Parcelle semée sur planches à 1,5 m d’écartement avec 2 lignes de goutteurs et 4 rangs. Les passages de récolte sont juste visibles. Tôt le matin, les récolteuses doivent attendre que la rosée ait séché car les gousses récoltées humides seraient immédiatement avariées. Un semis trop serré favorise la progression de la fonte des semis, ici le semis a été fait en un seul rang par gaine et était trop serré. Une distance de 8 à 10 cm minimum entre grains empêche la progression de la maladie. Des irrigations aux heures chaudes sur plantule favorisent le parasite qui pourra se développer plus rapidement dans ces conditions chaudes et très humides. • La culture du haricot vert incorpore plusieurs travaux agricoles réalisés éventuellement à la main : semis, entretien et désherbage, récoltes successives.• La plante du haricot est fragile.• La qualité des gestes exige une formation spécifique de la main d'œuvre.• Un système de contrôle individuel de la qualité du travail doit être en place pendantle travail mais aussi 48 h après les passages avec évaluation et sanctions éventuelles.

Irrigation• Le matériel doit être performant et permettre un contrôle parfait des doses àappliquer.• L'adéquation de la dose au stade de croissance du haricot est fondamentale.• Le personnel doit être capable de réagir par du fine tuning (ajustements précis) en casde nécessité.• La maîtrise des ces aspects de l'irrigation doit faire l'objet de mises au pointtechnique adéquate de préirrigation, adéquation des doses aux différents stades de laplante, dose à appliquer avant broyage et enfouissement des pailles en fin de cycle, encas de colmatage total ou partiel des goutteurs, la gestion précise devient impossible.

Fertilisation• Se référer aux itinéraires de base trouvés dans la littérature.


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• Ne pas modifier sensiblement les équilibres et doses préconisés sous peine de voirapparaîtredes problèmes de qualité des gousses. .

Une conservation longue durée de la fraîcheur et descaractéristiques nutritionnelles du haricot avec des cycles detempérature entre 8° et 18° C pendant 21 jours, grâce à unecombinaison inédite des techniques d’atmosphère protectrice, dusous vide et de la stabilisation thermique douce. Un avantageconcurrentiel considérable en matière de logistique de stockage etde transport (réduction des pertes de produits, réduction des coûtsde transport et optimisation de la chaîne de logistique). Le haricotvert est emballé, ébouté et prêt à cuire, en conformité avec lesnormes européennes d’hygièneetdesalubrité.Le produit fini est conditionné suivant une présentation moderne enconformité avec les normes et les standards européens de la GMS(Grandes et Moyennes Surfaces de distribution).Un produit finirépondant aux goûts et aux habitudes des consommateurseuropéens sur un marché à forte croissance.Une garantie aux agriculteurs de la fédération d’un prix d’achat duharicot vert défini en début de campagne, en fonction du cahier descharges établi avec les centrales d’achat des Grandes et MoyennesSurfaces européennes. Au cas où la fédération souhaiterait assurer sa propre distribution,l’entreprise Sotracom air transit garantira un prix de transformationet de conditionnement, de manière à faire bénéficier les services del’usine à l’ensemble des producteurs sans effet de monopole ou demarché captif. Il faut noter qu’en 2000, près de 50% desimportations européennes de haricot vert provenaient des pays ACP,soit 42 285 tonnes en volume et 103 millions d’Euros en valeur.

3) LE MARCHE HORTICOLE SENEGALAIS ET SON EVOLUTION

L’Europe avec ces 285 millions d’habitants constituent le plus gros marché mondial d’haricots verts .Certains pays comme les Pays bas, le Royaume uni, la France, l’Espagne sont les plus grands consommateurs. Les pays Européens s’approvisionnent dans les pays Africains. Les plus gros fournisseurs reste incontestablement le Maroc, suit le Kenya et l’Egypte.


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Après plusieurs années de stagnation voire de baisse le haricot du Sénégal s’est imposédans le marché Européen. Une demande forte et des problèmes climatiques rencontrés chez les concurrents ont permis aux opérateurs Sénégalais d’être en position dominante et bénéficier de cours élevés. Le Sénégal vient en 4éme position sur le marché européen. Les importations des pays Européens ont connu une évolution progressive depuis au moins 10 ans. Dans cette hausse le haricot Marocain a joué un rôle notable car en effet, les exportateurs de haricots verts du Maroc ont presque triplé au cours des 10 dernières années. Le Sénégal n’a pas été en reste dans cette progression de ces exportations versl’Europe. Son tonnage est passé de 3000 tonnes en 2003 pour atteindre le chiffre de 7200 tonnes en 2005 ce qui est quand même encourageant bien qu’étant loin des records historiques de 1972 avec la grande Bud Sénégal où on avait atteint 12000 tonnes.

4) CONCURRENTS

Les marchés se remettent difficilement de la fin du mois de Décembre marquée par un arrivage important d’ haricots et par un manque d’activités (ventes très faibles). On note également depuis le début de la campagne l’absence de l’origine Mali qui, certes ne fournissait pas des volumes importants, mais restait positionnée sur un marché de niche en France et représentait par conséquent une autre option sur le créneau haricot filet très fin. France : Le marché est très « lourd » en début de semaine avec des arrivages importants en provenance du Sénégal et du Burkina et une demandeassez faible dans l’ensemble. On note une grande hétérogénéité des produits de ces deux origines. Les fourchettes de prix en début de semaine sont donc très larges et varient en fonction de la qualité deslots proposés. Les ventes de haricots du Sénégal se font difficilementen début de semaine. En effet de nombreux lots de cette origine ont été vendus à un prix assez moyen cela a, semble-t-il affecté les ventes de tous les haricots du Sénégal qui ont du mal à franchir un certain seuil de prix. En début de semaine, les lots de haricots filet (très fin) du Kenya, peu nombreux et de bien meilleure qualité, obtiennent des cours plus soutenus. En fin de semaine, on distingue clairement deux marchés celui des lots de resserre et celui des lots d’arrivage. La resserre est importante et pèse lourdement sur les ventes des « lots d’arrivage ». Les ventes de lots de resserre se font


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à des prix de dégagement. Afin de mieux gérer cette fin de semaine,bon nombre d’importateurs ont demandé à leurs exportateurs de ne pas envoyer de haricots. Quelques lots en provenance du Sénégal ont été réceptionnés en fin de semaine. Parmi les lots arrivés, ceux conditionnés en cartons de 2.5kg se valorisent mieux que ceux conditionnés en cartons de 4 kg. Il est à craindre que les exportateurs du Sénégal ou du Burkina qui n’ont pas procédé à des envois à la fin de la semaine 01, envoient pour la semaine 02 des lots qui auront été cueillis depuis un certain nombre de jours. Si tel est le cas les cours pourraient connaître une baisse conséquente au cours de la semaine 02. Très peu d’arrivage en provenance du Kenya. Les quelques lots présents sur le marché se vendent bien. Lescotations données dans le tableau ci dessus s’entendent pour des lots d’arrivage Belgique : Marché peu actif en début de semaine, la demande est faible et suffit juste à absorber l’offre. En fin de semaine, la demande augmente surtout pour les produits du Sénégal, malheureusement le marché est sous approvisionné en haricot. Cette situation contribue à l’obtention de cours assez soutenu Espagne: Pas d’arrivages signalés en provenance d’Afrique de l’ouest. L’origine africaine présente sur le marché est le Kenya. Leharicot est de bonne qualité et la demande pour ce début d’année est assez bonne Italie : Marché assez actif avec des produits de diverses origines. Sur le marché de gros, les produits du Sénégal acheminés par avion se valorisent mieux que ceux de leurs concurrents. La qualité des envois du Sénégal est jugée satisfaisante, l’approvisionnement en provenance des origines concurrentes reste important à la fin de la semaine. Pays-Bas : Marché peu actif dans l ‘ensemble. On retrouve aussi bien des produits du Sénégal que des produits d’Egypte. La qualité de nombreux lots présents sur le marché est assez hétérogène, ces derniers se vendent à des prix de dégagement (0.50€ le kilo). La cotation donnée ci dessus s’applique aux lots de bonne qualité.

5) MENACES ET OPPORTUNITES

Menaces Opportunités

Nombreux concurrents dans ce Développement du commerce


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secteur extérieur

Impôts et taxes lourds La situation géographique du pays

Opérations de douanes longues et

complexes

Forte croissance de la demande

Menaces• Les insectes, chenilles et mouches mineuses surtout, doivent être observés attentivement. Ils représentent le problème majeur du HV.• Il y a toujours des cas où la fonte des semis est trop importante.• Plus au Sud, la rouille peut poser des problèmes en début et en fin de campagne.• Mettre la plante dans les meilleures conditions possibles par un apport massif de matière organique, par une protection efficace contre le vent et par une préparation adéquate du sol.• Adapter les variétés et les calendriers.• Éviter les déséquilibres nutritionnels et hydriques.• Respecter les densités et surtout, une distance suffisante entre les graines au semis pour empêcher la progression de la fonte de semis. • Ne jamais arroser durant les fortes chaleurs au stade plantule.

RISQUE

Lorsqu’un exportateur fait des propositions de prix ou présente unlibellés en devises, il se trouve en risque aléatoire de change car ilne sait pas si un risque aléatoire de change car il ne sait pas si uncontrat va naitre suite à cette proposition.

Après la phrase d’offre et de négociation en cas d’abord un contratcommercial est signé entre les deux parties

A partir de ce moment l’exportateur se trouve en risqueéconomique de change qui doit être nuancé ou différencié selon lesdifférentes phases qui séparent la signature du contrat de paiement.


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DEUXIEME

PARTIE

1. LA CHAINE LOGISTIQUE

Les flux physiques entrainent des déplacements de marchandisesqui font intervenir plus prestataires de la chaine logistique chaqueintervenant est rémunéré en fonction de son travail est suivant une


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réglementation convenue par le corps de métier. Les intervenantssont le fournisseur, le pré acheminement, le commissionnaire agrééen douane, le manutentionnaire, le consignataire .Le capitaine reçoitau port d’embarquement les marchandises à transporter. Il les livreau port de débarquement à la personne à qui elles sont adressées. Ilpeut être donc en même temps entrepreneurs de manutention. Icil’incoterm utilisé est le Fob Dakar c'est-à-dire le fournisseurd’haricots remplisse l’obligation de livraison quand la marchandiseest placée à bord du navire au port de Dakar. Ainsi que le fournisseurdédouane la marchandise à l’export .Sotracom Air Transit choisit lenavire et paye le fret maritime. La technique de conteneurisationutilisée est FCL/FCL. Certains exportateurs utilisent des transporteurstiers, mais principalement pour des opérations spot en cas de panned’un camion propre ou pendant les périodes de pointe deproductions/expéditions. Il n’existe pas au Sénégal de transporteurstiers spécialisés dans transport des fruits et légumes frais. LesPrincipales infrastructures sont constituées par la flotte de camionsfrigorifiques des opérateurs qui est composée de véhicules achetésd’occasion (importés d’Europe), de tailles diverses allant de petitscamions de 5 tonnes jusqu’aux semi-remorques de 20 tonnes enpassant par des camions polyvalents de10 tonnes. L’état defonctionnement, surtout en ce qui concerne le groupe frigorifique,peut varier significativement d’une structure à l’autre. Il existe uneflotte relativement importante de camions frigorifiques au Sénégal,mais celle-ci est principalement dédiée au transport des poissonsfrais ce qui est peu compatible à un usage pour les fruits et légumes.Quant à l’Expédition, l’exportateur est responsable des réservationsde fret (directement auprès des fournisseurs logistiques ou parl’intermédiaire de leurs organisations professionnelles) et de lapréparation des lots pour l’expédition ou l’empotage des conteneursfrigorifiques au niveau de leurs stations de conditionnement. Lesfournisseurs des services logistiques sont constitués principalementdes transitaires pour le fret manutentionnaires pour le transport parvoie maritime. En plus de la partie documentaire, les transitairesmanutentionnaires sont responsables du positionnement desconteneurs vides et du transport des conteneurs pleins jusqu’àl’intérieur du port. La principale fonction des transporteurs consiste àmettre à la disposition des structures exportatrices des capacités defret et à gérer ces capacités offertes. Pour le fret aérien, il s’agit descompagnies de lignes aériennes régulières et d’opérateurs de vols


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cargo charters. Pour le fret maritime, il s’agit des compagniesmaritimes offrant une capacité en conteneur frigo sur leurs bateauxqui remontent vers le Nord. Ce rôle est crucial surtout dans uncontexte de déficit des capacités d’évacuation. Les services de laDPV (Structure de l’Etat), responsables de la délivrance descertificats phytosanitaires sont fortement impliqués actuellementcomme structures d’agréage dans la chaîne d’exportation de fruitset légumes .Les principales infrastructures intervenant dans ladistribution pour maintenir la chaîne de froid sont les Chambresfroides des opérateurs privés.

2. LA LEGISLATION DOUANIERE AU SENEGAL

Les marchandises destinées àl’exportation peuvent sans attendre bénéficier des avantages liés àl’exportation de TVA notamment et imputation des taxes acquittéesen amont. Beaucoup moins important qu’à l’import, le contrôle ducommerce extérieur à l’export porte sur toues les marchandisescommunautaires réellement exportées à exception de celles placéessous un régime de transit ou de perfectionnement passif. En ce quiconcerne la déclaration le régime E100 est appliqué. Les mesuresadoptées tant au niveau communautaire que national ont introduitune grande souplesse en la matière afin de favoriser la fluidité desflux commerciaux et substitué au système des licences celui desautorisations. Les dispositifs de contrôle à l’export sont les produitslibres « aucune formalités particulière à exportation », soumis à desmesures de prohibition «exportation avec autorisationd’export » .L’attestation et l’autorisation de change d’export sontdélivrées par l’orbus. Pour ces produits répertoriés en dix catégoriesun système commun de contrôle a été mis en place au sein del’union européenne .Il prévoit que l’exportation vers tout les paystiers requiert diverses autorisations et formalités avec toutefois dessimplifications pour quelques produits vers certaines destinations .Lavaleur en douane n’est pas définie au niveau communautaire sur leplan national elle est établie non pour percevoir des droits qu’ilaffecteraient la compétitivité du produit mais pour élaborer lesstatistiques du commerce extérieur .La valeur à déclarer est celle dela marchandise au point de sortie ce qui inclut les frais de transport


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jusqu'à la frontière mais ne comprend pas le montant des taxesintérieurs et changes similaires dont l’exportateur a été exonéré.

3. CIRCUIT DE DOUANE A L’EXPORT

Avant la déposition de toute déclaration, la douane impose à chaque

maison de transit agréée un bordereau de dépôt (annexe 7) pour

pouvoir l’identifier.

Dans tous les dossiers qui sont déposés à la douane, il doit contenir

une quittance de paiement appelé TSC (Taxe Supplémentaire

Commercial).

Ainsi le dossier doit respecter un circuit réglementé conçu par la

douane.

LE CIRCUIT

RECEVABILITÉ


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SECTION

VISITE

BUREAU DE DISTRIBUTION

L’INSPECTEUR DE VISITE

La Recevabilité


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Dans cette section on procède à la vérification de forme c'estàdire que

les agents de la douane vérifient que les documents sont conformes

ensuite ils apposent le cachet « R » c'estàdire Recevabilité et transmet

le dossier au chef de section pour la signature.

Section

Elle se caractérise par l’introduction du dossier dans le bureau du chef

de section. Après vérification et conformité des documents, il met son

cachet sur la déclaration et ordonne parfois le contrôle physique du

véhicule. Ensuite l’opération est enregistrée dans le registre de la

douane ; cet enregistrement s’intéresse particulièrement à la

déclaration et au nom de la société. Enfin il est retourné au service

Recevabilité.

Visite

Après passation au service de la recevabilité, les documents sont

transférés au service de la visite. Le chef de visite procède à la

vérification des dossiers et met la cotation sur le dossier, c'estàdire

que chaque dossier est confié à un inspecteur traitant cette spécialité,

s’il doute il peut procéder à la vérification de la marchandise. Après

conformité et vérification, les dossiers sont traités au niveau de la

distribution.

Bureau de distribution

Ce bureau se charge de dispatcher les dossiers aux différents

inspecteurs traitants et confie le dossier du véhicule à l’inspecteur le

plus indiqué.

L’inspecteur de visite


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Il vérifie la déclaration qui lui est transmise par le service de la

distribution. Il effectue le contrôle documentaire de fond et physique

pour s’assurer la valeur choisie par le déclarant est bonne.

Ici le bon est automatique après enregistrement et saisi de la

déclaration.

4. SITUATION GEOGRAPHIQUE DU PAYSDESTINATAIRE

La France s’étend sur 550000 km² ce qui en ait le pays le plus vasted’Europe devant l’Espagne, l’Allemagne et la Suède.

La situation géographique lui confère deux atouts essentiels placés aucœur de l’Union Européenne. Elle bénéficie d’abord d’une position decarrefour valorisée par d’excellents réseaux de communication, en pluselle est avantageux pour le commerce avec l’Ouest.

La France produit 50% de la production d’haricots vert del’Union Européenne 85000 tonnes l’auto consommation 310000tonnes.

1. CONCLUSION GENERALE

En conclusion l’haricot vert du Sénégal sur le marché UE ne saurait être analysé objectivement sans pour autant évoquer les menaces sur l’appréciation de la qualité jugée bonne en début de campagne, hétérogène en début de mimars. Elle se détériore en début Avril ternissant l’image de l’origine et précipitant brusquement la fin de campagne hv du Sénégal .Les importateurs préfèrent à partir de ce moment se tourner vers d’autres origines qui font leur réapparition avec des volumes conséquents au détriment de plusieurs opérateurs Sénégalais encore capables de fournir des produits de qualités.


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