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L e Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°196 - mars 2011 Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie Programme des 25 e Journées francophones d’IRM Toulouse 14 et 15 mai 2011 La terre vue d’en dessous Portrait d’une manipulatrice passionnée de spéléologie Situation de l’emploi au 1 er octobre 2010 des diplômés 2010 La vigilance s’impose !

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LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

mensuel n°196 - mars 2011

Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie

Programmedes 25e Journéesfrancophones d’IRMToulouse14 et 15 mai 2011

La terre vue d’en dessousPortrait d’une manipulatricepassionnée de spéléologie

Situation de l’emploiau 1er octobre 2010 des diplômés 2010

La vigilance s’impose !

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Composition* :

Indications thérapeutiques :

Posologie et mode d’administration* :

Contre-indications : Mises en garde spéciales et précautions d’emploi*.

Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions*. Grossesse et allaitement*. Effets indésirables*. Surdosage*. Propriétés pharmacologiques* : Propriétés pharmacodynamiques*. Propriétés pharmacocinétiques*. Liste des

excipients*. Durée de conservation : Précautions particulières de conservation : Précautions particulières d’élimination et de manipulation :

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consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit disponible sur le site internet de l’AfssaSANTÉYER BAAYER :AMMitulaire T2009.novembre 13 :AMM%.

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édito

3Le Manipulateur n°196

Degemer mat e NaonedBienvenue à Nantes

Du plus illustre des corsaires, Jacques Cassard, au plus célèbre des écrivains, Jules Verne,Nantes est une ville riche en histoire, au patrimoine architectural d’exception et à la gas-tronomie renommée. Ancienne capitale de la Bretagne, aujourd’hui capitale des Pays de laLoire, Nantes se situe au centre d’une agglomération de plus de 500000 habitants qui consti-tue la métropole du grand Ouest de la France.D’ici quelques jours, nous nous retrouverons à la Cité des congrès de Nantes pour les52e Journées scientifiques de notre Association, l’AFPPE, les 17, 18 et 19 mars.

Cette réunion vous semblera à la fois familière et nouvelle.Comme chaque année, les in-tervenants viendront de toute la France et les thèmes abordés seront variés, mais la structuredu congrès sera quelque peu modifiée. Le matin : communications thématiques. Et l’après-midi : augmentation de l’offre de formation, notamment en médecine nucléaire avecl’ajout d’une session supplémentaire ; mise en place d’ateliers cliniques Medical Profes-sionals, “Coloscopie virtuelle” et “Optimisation des protocoles IRM”, réservés aux adhérents ;exposition découverte d’un outil unique en Europe : le laboratoire d’anthroporadiamétriemobile de l’IRSN; retransmissions, dans une zone réservée, de l’ensemble des inter-ventions que vous n’auriez pas pu suivre…

Vous l’aurez compris, les Journées scientifiques ont évolué parallèlement à notre pro-fession… La réingénierie de la formation MERM, destinée à répondre aux nouveaux be-soins de santé, ou le développement de coopérations entre professionnels de santé, pré-vus par la loi HPST programmés au débat de la matinée d’études et de réflexion du vendredi18 mars, ne doivent pas nous faire perdre de vue ce qui fait l’expertise de notre profession,ce qui constitue notre “cœur de métier” : la radioprotection, thème majeur de ces journées2011.

Les offres de formation proposées, chaque année, par les équipes régionales bénévoles denotre Association, nous conduisent indéniablement sur le chemin de la qualité et de la ges-tion des risques, autre point fort de notre métier.Événements précurseurs, cartographie et gestion des risques, évaluation des pratiquesprofessionnelles n’auront plus de secrets pour vous : de nombreux représentants del’ASN, HAS, IRSN seront présents pour enrichir les nombreux débats qui contribueront, nousl’espérons, à répondre aux attentes de chacun !

Ces incursions dans le programme vous auront donné, nous l’espérons, l’envie d’en sa-voir plus et de participer à cette manifestation.Le Bureau AFPPE Bretagne se réjouit déjà de vous accueillir très nombreux pour ces Jour-nées scientifiques, que nous espérons instructives, stimulantes, passionnantes.

Pas encore inscrits? Dépêchez-vous !!

Pour la région organisatrice,

Sandrine Perhirin, présidente de la région Bretagne

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4 Le Manipulateur n°196

Réponse de la commission Réglementation et Imageriemédico-légale - Hugues Pennec

Les procédures de reconnaissances des qualifications pro-fessionnelles pour les ressortissants de la Communauté eu-ropéenne sont, depuis la publication du décret n°2010-334 du26 mars 2010, décentralisées sur les régions et confiées auxDirections régionales de la jeunesse, des sports et de la co-hésion sociale (DRJSCS).Les articles R.351-22 à R.351-27 du Code de santé publiqueinstituent une commission chargée de se prononcer sur la re-connaissance des qualifications professionnelles requisesdes ressortissants des états membres de l’Union européenneou des autres états parties à l’accord sur l’Espace écono-mique européen pour l’exercice de la profession de manipu-lateur d’électroradiologie médicale.Pour demander la reconnaissance de votre qualification pro-fessionnelle, vous devez donc envoyer votre dossier à laDRJSCS de la région où vous souhaitez exercer, dont voustrouverez l’adresse sur internet.

Liste des textes relatifs à cette validation avec modèles de cour-riers et de dossier à constituer afin de préparer votre dossier :

Décret n°2010-334 du 26 mars 2010 relatif à la reconnaissance desqualifications professionnelles requises des ressortissants des

États membres de l’Union européenne ou des autres États parties

à l’accord sur l’Espace économique européen pour l’exercice des

professions médicales, pharmaceutiques et paramédicales et à la

formation des aides-soignants, auxiliaires de puériculture et

ambulanciers NOR: SASH1004218Dhttp://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20100328&numTexte=10&pageDebut=06135&pageFin=06144

Arrêté du 20 janvier 2010 fixant la composition du dossier à fournir

à la commission d’autorisation d’exercice compétente pour

l’examen des demandes présentées en vue de l’exercice en France

des professions d’orthoprothésiste, podo-orthésiste, oculariste,

épithésiste, orthopédiste-orthésiste

http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20100203&numTexte=43&pageDebut=02035&pageFin=02036

Arrêté du 24 mars 2010 fixant les modalités d’organisation de

l’épreuve d’aptitude et du stage d’adaptation pour l’exercice en

France des professions de conseiller en génétique, masseur

kinésithérapeute, pédicure-podologue, ergothérapeute,

manipulateur d’électroradiologie médicale et diététicien par des

ressortissants des États membres de l’Union européenne ou partie

à l’accord sur l’Espace économique européen

http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20100328&numTexte=15&pageDebut=06147&pageFin=06148

les “bonus”

< Thème de la question - réponse : Reconnaissances des qualifications professionnellespour les ressortissants de la Communauté européenne

Question posée: Je suis belge, titulaire (depuis juin 1980) du diplôme d’ “assistante de laboratoire clinique” (aujourd’hui,diplôme de “bachelor en biologie médicale”), et d’un certificat de “formation complémentaire en radioprotection”.Les études de “manipulateur en électroradiologie”, correspondant en Belgique à “bachelier technologue en imageriemédicale”, n’existent dans ma région que depuis septembre 2004!

J’ai travaillé comme manipulatrice dans un service de médecine nucléaire durant cinq ans, au scanner dans un grandservice d’imagerie médicale à partir de 1985. J’y réalisais tout type de TDM (coloscopie virtuelle, angio-scanner…), voiredes examens interventionnels (infiltration cervicale et lombaire, drainage d’abcès, biopsie, ablation de tumeur parradiofréquence…).J’ai également travaillé comme enseignante : durant trois ans comme professeur “invité” dans une haute école, “sectiontechnologue en imagerie médicale” en donnant des cours “pratiques de techniques de positionnement au scanner”.Actuellement, je travaille comme formatrice “scanner” dans les Antilles françaises.

J’estime que mes diplômes et mon ancienneté (attestation de travail pour preuve) dans ce métier m’ont apporté unacquis important dans la pratique courante des examens. En ce sens, je souhaiterais obtenir une autorisation pourobtenir un poste de manipulatrice en France (poste TDM).

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5Le Manipulateur n°196

sommaire

DEPuIS 1966,REvuE DE L’ASSoCIATIoN FRANçAISE

Du PERSoNNEL PARAMéDICALD’éLECTRoRADIoLogIE

Siège social : 47 avenue Verdier - 92120 MontrougeTéléphone : 0149121320 - Fax : 0149121325Internet : www.afppe.comAssociation nationale déclarée conformémentà la loi 1901 sous le n°ASS 29.731

Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Roger HussonRédactrices en chef : Roxane Sacuto - Cathy Thibaut

Comité de rédaction- Actions - Infos de l’AFPPE:Josette Dubois - Brigitte Jean-Pierre- Technique et profession : Véronique Bazile -Sylvie Duret - Valérie Foloppe - Antoine Jardel -Béatrice Lemaire - Olivier Marie-Anne -Sophie Oliveres - Marcellin Raffy - Véronique Sans -Corinne Varin- Régions et commissions : Christian Depenweiller- Les “bonus” : Claire Costes - Marc Chaput -Christian Depenweiller - Dominique Ducout -Christophe Pizelle - Laurent Van Offel

Publication mensuelleTirage : 3500 exemplairesÉditeur délégué : Eding57 avenue du Plessis - 92350 Le Plessis RobinsonTél. : 0607676269Secrétaire de rédaction : Émilie CharlannesImprimerie : Dridé49 rue des Frères Lumières - 93334 Neuilly-sur-MarneTél. : 0143098888Dépôt légal : 3e trimestre 2008n°ISSN: 1763-8674Commission paritaire : n°0315 G 87333

L’AFPPE rappelle que les opinions exprimées dans lesarticles publiés dans la revue Le Manipulateurn’engagent que leurs auteurs et n’assume aucuneresponsabilité quant aux erreurs ou omissions quipourraient se produire.La reproduction totale ou partielle des articles et desinformations publiés dans la revue Le Manipulateur eststrictement interdite, sauf autorisation préalable et écritedu président national de l’AFPPE ou, par délégation, durédacteur en chef.

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

Réunion AFPPE / Collège de l’ASN du 15 février 2011 . . . . . . . . p 6Métiers en santé de niveau intermédiaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 10Manipulateur en échographie : Une avancée déterminante . . . . p 1225e Journées francophones d’IRMToulouse, les 14 et 15 mai 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 14La commission Radioprotection et Contrôle Qualité recrute! . . p 15Agenda 2010-2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 34Bulletin d’adhésion et d’abonnement à l’AFPPE . . . . . . . . . . . . . p 34

technique et profession

les “bonus”

Question - Réponse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4

actions - infos de l’AFPPE

L’édito3

Situation de l’emploi au 1er octobre 2010des diplômés 2010 : La vigilance s’impose !16

Urgences de l’adulte : Tableau des incidences . . . . . . . . . . . . . . . p 22Réglementation et Imagerie médico-légale : Textes officiels . . . p 26Fiche n°14 MN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 27Fiche technique: Irlande . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28Brèves du mois… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 11-12-15-27

Portrait d’une manipulatrice passionnéede spéléologie : La terre vue d’en dessous32

Alsace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 30Poitou-Charentes - Vendée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 31Alpes - Ain - Isère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 31

Ce mois-ci : les régions

régions et commissions

30

Liste des annonceurs

Bayer II couvertureFujifilm III couvertureGuerbet IV couverture

Bracco Imaging page 9Medical Professionals page 13IRSN page 21MNH page 23Siemens page 29

Encart : Numéro spécial “Rayonnements ionisants et Radioprotection”

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6

actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°196

Après une rapide présentation des missions et des objectifsde l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), André Claude La-coste nous informe que pour le milieu médical, côté ASN, ily a eu un changement radical de culture depuis les incidentsd’Épinal ; les différents rapports sur l’augmentation régulièredes doses patient obligent l’ASN à se tourner de plus en plusvers le monde médical. Pour cela, elle s’appuie sur l’expertisede l’IRSN et du groupe permanent d’experts : GPMED (Grou-pement national des PME du déchet et de l’environnement).Celui-ci a déjà reçu l’AFPPE dans le cadre d’une demanded’avis sur la radiologie interventionnelle.Roger Husson présente à son tour l’Association, son rôle etses objectifs.

< Bilan des actions ASN DIS / AFPPE

< Invitation de l’AFPPE à un séminaire interne de l’ASN surla radioprotection dans le milieu médical.

< Participation de l’ASN à la rédaction d’articles, au nombrede trois, pour la nouvelle édition de la Revue spéciale Ra-dioprotection Le Manipulateur.

< Cinq interventions de l’ASN lors des Journées scientifiquesdes manipulateurs.Thomas Lemoine rappelle que les manipulateurs sont cul-turellement dans l’optique de déclaration des événementsde radioprotection et des retours d’expérience. Pour AndréClaude Lacoste, il s’agit là d’un point fort de la profession,sur lequel il est possible de s’appuyer pour faire évoluer laradioprotection dans le milieu médical.

< L’ASN, sur proposition de l’AFPPE, participe (Catherine Ma-chacek) au groupe de supervision des référentiels activitéet compétence dans le cadre de la réingénierie du diplômede manipulateur (activités 3 et 5 liées à la radioprotection,ainsi que les compétences 2 et 4).

< Roger Husson présente la réingénierie de la formation desMERM (dont le contenu sera terminé pour fin mars). Onaboutira à deux unités d’enseignement, dirigées vers la ra-dioprotection, accompagnées des éléments particuliers lorsde l’enseignement des techniques. L’objectif suivant àmoyen terme est de revoir notre décret de compétence, etde le mettre en phase avec la réalité du terrain.

< M. Lacoste nous interroge sur les difficultés liées à la miseen place de cette réforme. Il s’ensuit un échange sur les li-mites de cette réforme, ce qui permet aux commissaires demieux comprendre la profession et le mode de formation.

< Roger Husson insiste sur le fait que la profession souhaitegarder une compétence horizontale dans les trois domaines(radiodiagnostic, médecine nucléaire, radiothérapie).

< Discussion sur le métier de “dosimétriste”

Réflexion / constat de l’ASN: Le manque récurrent de physi-ciens sur le terrain a abouti au développement d’une spécia-lisation de dosimétriste. Ce dosimétriste est souvent intégréà une organisation de “service” de physique médicale.Question de Jean-Luc Godet : Doit-on valoriser l’expériencedu MERM en dosimétrie ou partir vers la voie d’un diplômeuniversitaire (et donc un nouveau “métier”)? Doit-on séparer

Réunion AFPPE / Collège de l’ASNLe 15 février 2011

Les personnes présentes, lors de cette réunion AFPPE / Collège de l’ASN, étaient les suivantes :

• Président de l’ASN: André Claude Lacoste• Commissaires : Michel Bourguignon, Marie-Pierre Comets, Jean-Jacques Dumont, Philippe Jamet• Directeur adjoint : Olivier Gupta• Direction des rayonnements ionisants et de la santé (DIS) : Jean-Luc Godet• Adjointe à la DIS: Carole Marchal• Chargé de Mission : Catherine Machacek• Président AFPPE: Roger Husson• Commission Radioprotection : Thomas Lemoine et Yann Le Faou• Commission Réglementation : Hugues Pennec• Commission Radiothérapie : Joël Baudrey• Commission Médecine nucléaire : Bernard Estival

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actions - infos de l’AFPPE

7Le Manipulateur n°196

poste de traitement et poste de dosimétrie? Pour l’ASN: oui,il s’agit de deux compétences différentes.

Roger Husson indique que les réflexions de l’AFPPE, sur ce su-jet, ont débuté en 1992 (voire avant). On a souvent remarquéque les besoins étaient différents en fonction du profession-nel demandeur d’un dosimétriste : pour les physiciens, ils’agit d’une personne réalisant les contrôles des appareils,donc dosimétriste “machine” ; alors que pour les radiothéra-peutes, il s’agit d’une personne participant à la prise encharge du patient pendant la durée du traitement, donc un do-simétriste “clinique” (nous pourrons donc parler d’une spé-cialisation du MERM). Tous les participants sont convaincusqu’il s’agit d’une réflexion indispensable pour la reconnais-sance des compétences du MERM.Joël Baudrey précise que certains manipulateurs souhaitentgarder cette double compétence (traitement et dosimétrie) etque cela facilite parfois l’organisation des services, mais quela définition de la fonction doit être inscrite dans la durée. Deplus, il souligne, qu’ “hier” l’INCa (Institut national du cancer)n’avait pas validé la reconnaissance de deux métiers “dosi-métriste” (1 machine et 1 clinique, pour des raisons évidentesde coût) et qu’il est souhaitable de s’orienter vers un seul mé-tier avec des compétences dans les deux domaines. La coo-pération entre professionnels de santé ne s’adresse pas auxphysiciens.La réingénierie des formations de la santé, demain, devraitpermettre d’acquérir des ECTS (European Credit Transfer andAccumulation System) de physique médicale pour les MERM,et peut être des ECTS de clinique pour les techniciens de me-sures physiques, contribuant à l’émergence d’un seul etmême métier…

< Démographie des manipulateurs

Roger Husson présente les différentes études : en termes denouveaux professionnels arrivant sur le marché du travail,nous avons atteint un plateau depuis 2006.Il n’y a pas de quota au niveau national pour l’entrée en for-mation mais les différentes études montrent qu’il manquaitenviron 2000 MERM dans les établissements de santé en2005 et que l’augmentation des effectifs de formation com-blait ce chiffre. On s’aperçoit que, depuis un ou deux ans, le

nombre de manipulateurs sans emploi (un mois après la sor-tie des formations) est en progression: 6 % en 2010 contre0,5 % les années précédentes.Monsieur Lacoste fait remarquer que nous approchons duplein-emploi (rapport de 1/20 entre “chômeur” et actif), et quela période de pénurie est derrière nous.

< Rôle du MERM au bloc opératoire

Constat de l’ASN: infraction au Code de la santé publique(CSP), bloc peu attractif pour les MERM.Avis récent rendu par le GPMED: “Le GPMED recommandeque l’on s’assure que les IDE aient suivi une formation spé-cifique et que leur rôle soit limité à la mise en œuvre de pro-tocoles radiologiques parfaitement définis et optimisés, sousla responsabilité du praticien responsable de la procédure”,ce qui ne résout en rien l’infraction au CSP.

Roger Husson explique la position et l’argumentaire del’AFPPE:< Identification du bloc : Le bloc fonctionne sur lui-même ettoute personne étrangère au bloc, comme le manipulateur,ne sera pas “reconnue” par les personnels du bloc, ce quipermet d’évoquer le relationnel difficile entre le MERM etles blocs (ce qui peut expliquer le peu d’attractivité dubloc). De plus, les blocs avec une faible activité ont diffici-lement la justification de l’utilisation d’un MERM pour sonactivité spécifique à temps plein.

< Suite à la “pénurie” de MERM, les services d’imagerie (ra-diologues en particulier) préfèrent garder leurs manipula-teurs pour leurs appareillages ; la profession et l’encadre-ment ont donc eux-mêmes validé cette organisation“dérivante”. Roger Husson rappelle que nous venons devoir que la pénurie était dernière nous, et que cet argumentde moins en moins “crédible” reste néanmoins très ancrédans les directions d’établissement.

< Les machines au bloc offrent de plus en plus de possibili-tés techniques d’imagerie au bloc (ex : scanner, 3D, dyna-mique…), la production d’image (rôle du manipulateur) sefait souvent en temps réels, et avec des doses souvent peucontrôlées. On constate que le chirurgien lui-même changesa vision du rôle du manipulateur après une formation à laradioprotection et trouve un intérêt, pour sa pratique et toutson environnement, à pouvoir disposer d’un manipulateurcompétent en per-opératoire.

< Roger Husson soulève le problème économique lié à lanon-rétribution des actes d’imagerie au bloc (inclus dansl’acte opératoire). Ceci se traduit par une non-visibilité decette action en regard des analyses économiques: déléguerun MERM au bloc pour un service d’imagerie coûte et nerapporte pas (lors d’arbitrage financier, le poste peut êtresupprimé).

“L’AFPPE et l’ASN s’accordentsur le fait que l’Associationtravaillera sur une propositiond’un profil de dosimétriste ”

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°196

< De par ses compétences acquises en formation, le MERMau bloc pourrait se voir confier de nombreuses autres mis-sions (IBODE, formateur… PCR de terrain au bloc). Coopé-ration, mutualisation sur plusieurs blocs.

< L’argument de la taille du bloc et son activité ne tient pasau regard des évolutions de l’organisation sanitaire quitend à supprimer ce type de structures. La contractualisa-tion entre les services d’imagerie et les blocs, en particulieren secteur privé, résoudrait sûrement un grand nombre deproblèmes avancés.

Pour l’AFPPE, la présence du MERM est obligatoire dans lesactivités utilisant les rayonnements ionisants.Thomas Lemoine rappelle que le MERM possède une culturede radioprotection inscrite dans ses gènes, et cette culturecontribue à la vigilance: de nombreux petits incidents, s’ils nesont pas contrôlés, pouvant aboutir à un accident. La forma-tion des IDE ne résoudra pas ce problème de vigilance et deculture de radioprotection.

L’ASN signale que tous les points soulevés précédemment neleur avaient pas été présentés, et il est évident que notre ar-gumentaire a été très bien entendu sur ce sujet.

Hugues Pennec mentionne que notre profession a aussi saresponsabilité dans les non-présences des manipulateurs aubloc : non-motivation de notre encadrement, non-motivationen formation initiale. Thomas Lemoine rappelle qu’il y aurapeut-être une évolution avec le nouveau référentiel de for-mation. Hugues Pennec nous remet en mémoire le décret surla cardiologie interventionnelle qui mentionne juste “auxi-liaires médicaux” qui est une dénomination qui peut amenerdes dérives dans les pratiques. Au vu de l’absence de préci-sion de ce texte réglementaire, la plupart des services setournent vers les recommandations de la Société française decardiologie (1 MERM + 1 IDE).

< Formation radioprotection patient

Nous réaffirmons le soutien de l’AFPPE à la démarche du Cen-tre d’étude sur l’évaluation de la protection dans le domainenucléaire (CEPN), mandaté par l’ASN, pour réaliser un auditdes formations en radioprotection patient.

L’AFPPE se tient à disposition des deux organismes. Propo-sition de l’AFPPE d’une évaluation d’une certification des for-mateurs ou formations en radioprotection des patients. La ré-forme LMD semble une opportunité. Cette proposition estnotée par Monsieur Godet de la DIS.

< Accord-cadre ASN / AFPPE

Le même type d’accord a été signé avec les exploitants du mi-lieu nucléaire et les sociétés savantes du monde médical(SFR, SFRO, SFMN).Proposition de Roger Husson de signer cet accord-cadre pen-dant les Journées scientifiques de Nantes, qui ont pour thèmeLa radioprotection. André Claude Lacoste donne un avis fa-vorable de principe, si le texte est finalisé.

< Questions diverses

< L’ASN nous informe que, suite à de nombreux événementsindésirables dans le milieu médical, elle s’apprête à écrireun courrier à toutes les directions d’établissement, sur lesnombreuses dérives de la radioprotection (par rapport auCode de la santé publique et au Code du travail), et en par-ticulier sur le manque de reconnaissance et de moyen de laPersonne compétente en radioprotection (PCR).

< L’ASN réaffirme sa position, identique à la SFR et à l’AFPPE,sur l’interdiction de société de radiologie à domicile etconfirme la décision de publier une “texte doctrine” validépar la SFR, l’ASN et l’AFPPE qui serait applicable pour lesfutures demandes. Ce point sera l’objet des prochainesréunions de travail avec l’ASN.

< À propos de la médecine nucléaire, il serait intéressant deredéfinir les taches et les fonctions des différents interve-nants (en particulier au labo chaud et dans les salles d’in-jection : protocole de coopération pour des actes particu-liers tels que le repérage du ganglion sentinelle).

< Pour rappel, la coopération entre professionnels de santéest régie par l’article 51 de la loi HPST, il faudra faire atten-tion aux possibles dérives de ces protocoles dans les blocsopératoires (transfert MERM vers IDE).

“L’ASN et l’AFPPEse mettent d’accord pourun travail commun autourde l’argumentaire ”

“L’ASN propose, au vu desconvergences sur de nombreuxsujets, la rédactiond’un accord-cadre entrel’Autorité et l’AFPPE ”

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Une bonne charge en iode pour les explorations parenchymateuses

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IOMERON® 150 : Ioméprol 306,00 mg (iode : 150,00 mg). IOMERON® 200 : Ioméprol 408,00 mg (iode : 200,00 mg). IOMERON® 250 : Ioméprol 510,00 mg (iode : 250,00 mg). IOMERON® 300 : Ioméprol 612,00 mg (iode : 300,00 mg). IOMERON®

350 : Ioméprol 714,00 mg (iode : 350,00 mg). IOMERON® 400 : Ioméprol 816,00 mg (iode : 400,00 mg). Excipients QSP. DONNEES CLINIQUES : Indications thérapeutiques : Ce médicament est à usage diagnostique. Urographie intraveineuse(150, 250, 300, 350, 400), phlébographie périphérique (150, 200, 250, 300), scanographie du cerveau et du corps (150, 200, 250, 300), scanographie du corps (350, 400), cavernographie (150, 200, 300), angiographie numérisée par voie intra-artérielle (150, 200, 250, 300, 350), cholangiographie par voie endoscopique (150, 200, 300), urétro-cystographie (150), arthrographie (200, 300, 350), hystérosalpingographie (200, 300, 350), cholangiographie rétrograde (200, 300, 350), urétérographierétrograde (200, 300), pyélo-urétérographie (200, 300), angiographie numérisée par voie intraveineuse (250, 300, 350, 400), angiographie conventionnelle (300, 350, 400), angiocardiographie (300, 400), artériographie coronaire sélectiveconventionnelle (300, 350, 400), fistulographie (300, 350, 400), discographie (300), galactographie (300, 350, 400), dacryocystographie (300, 350, 400), sialographie (300, 350, 400), coronarographie interventionnelle (350, 400), myélographie (200,250, 300). Posologie et mode d’administration : Selon l’indication et le poids du patient. Voie intrathécale, dose totale d’iode comprise entre 2,5 g et 4 g. Un flacon est destiné à un seul patient. Ne pas injecter d’autre médication avec la mêmeseringue. Contre-indications : Antécédents de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée à l’injection de Ioméron. Thyréotoxicose manifeste. Hystérosalpingographie en cas de grossesse. Hypersensibilité à la substance active ou à l’un desexcipients. Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi : Mises en garde : Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures pouvant mettre en jeu le pronostic vital, immédiates(moins de 60 minutes) ou retardées (jusqu’à 7 jours) et souvent imprévisibles. Ceci implique d’avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d’urgence. Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d’une précédenteadministration d’un produit de contraste iodé sont à risque. Scintigraphie, exploration de la thyroïde, administration d’iode radioactif. Précautions d’emploi : Intolérance aux produits de contraste iodés, insuffisance rénale, insuffisance hépatique,asthme, dysthyroïdie, maladies cardiovasculaires sévères, troubles du système nerveux central, phéochromocytome, myasthénie, majoration des effets secondaires (excitation, anxiété, douleur). Voie intra-utérine : Contre-indications : grossessedans l’hystérosalpingographie. Précautions d’emploi : rechercher l’éventualité d’une grossesse. Voie intrathécale : risque épileptogène accru, antécédents épileptiques grave insuffisance hépatorénale. Pancréatographie rétrograde par voieendoscopique (PRE). Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions : metformine, radiopharmaceutiques, bêta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, antagonistesdes récepteurs de l’angiotensine, diurétiques, Interleukine 2, neuroleptiques, antalgiques, antiémétiques et sédatifs de la famille des phénothiazines. Effets indésirables : Réactions anaphylactoïdes et d’hypersensibilité (effets cutanéo-muqueux,respiratoires, cardio-vasculaires, autres), cardiovasculaires, neurosensoriels, digestifs, respiratoires, rénaux, effets locaux. Voie intrathécale : douleur, paresthésie. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Produit de contraste iodé. IOMERON® 150 :

337 911.2 : 50 mL en flacon 11,83 € - 337 913.5 : 100 mL en flacon. IOMERON® 200 : 337 917.0 : 50 mL en flacon - 337 919.3 : 100 mL en flacon 28,19 €. IOMERON® 250 : 337 924.7 : 50 mL en flacon 18,60 € - 337 927.6 : 100 mL en flacon 34,30 € - 337 929.9 : 200 mL en flacon 63,39 € - 355 110.8 : 150 mL en trousse avec seringue injecteur ME 49,13 €. IOMERON® 300 : 354 692.3 : 20 mL en flacon 9,21 € - 337 935.9 :50 mL en flacon 22,21 € - 337 937.1 : 100 mL en flacon 39,81 € - 337 939.4 : 200 mL en flacon 72,74 € - 339 913.2 : trousse 50 mL 22,21 € - 354 694.6 : 150 mL en trousse avec seringue injecteur AN 55,86 € - 355 111.4 : 150 mL en trousse avec seringue injecteur ME 55,86 €. IOMERON® 350 : 354 695.2 : 20 mL en flacon 10,65 € - 337 943.1 : 50 mL en flacon 25,82 € - 337 945.4 : 100 mL en flacon 45,42 € - 337 946.0 : 150 mL en flacon 64,30 € - 337 947.7 : 200 mL en flacon 83,99 € - 339 912.6 : trousse 50 mL 25,82 € - 354 696.9 : 150 mL en trousse avec seringue injecteur AN 64,30 € - 355 112.0 : 150 mL en trousse avec seringueinjecteur ME 64,30 €. IOMERON® 400 : 337 951.4 : 50 mL en flacon 29,43 € - 337 953.7 : 100 mL en flacon 50,23 € - 337 954.3 : 150 mL en flacon 72,74 € - 337 956.6 : 200 mL en flacon 95,24 € - 339 910.3 : trousse50 mL 29,43 € - 361 617.3 : 150 mL en trousse avec seringue injecteur AN 72,74 € - 361 619.6 : 150 mL en trousse avec seringue injecteur ME 72,74 €. - Liste I - Remb. Séc. Soc. 65 % dans toutes les indications - Agréécoll. - Rév. : décembre 2009. Pour une information complète, se référer au dictionnaire Vidal. Bracco Imaging France – 7, place Copernic – Courcouronnes – 91023 Evry Cedex.

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°196

La mission, résumée ici, présente neuf propositions repo-sant sur quatre piliers :< Une priorité< Une nouveauté< Une méthode< Une nécessité

< une priorité : mettre en place une politiquemodernisée des ressources humaines en santé

< Proposition n°1. Imposer la démarche métier. La questioncentrale est celle de la nature des besoins de la populationet des différentes manières d’y répondre.À l’enchaînement: diplôme →métier, la mission propose desubstituer systématiquement le suivant : besoin → activités→ compétences → métier → formation → diplôme. La dé-marche métier consiste à penser le métier à partir du besoinen compétences, lui-même assis sur les besoins de la po-pulation, puis à en déduire les référentiels de formation etles diplômes nécessaires.

< Proposition n°2. Conforter et développer les métiers socles.La mission entend par métiers socles les métiers au-jourd’hui existants, auxquels s’attache, sauf exception, undiplôme ou certificat.En effet, l’évolution des professions paramédicales ne peuts’envisager qu’au regard de la réponse aux besoins desanté de la population, et non l’inverse, et les formations

doivent être pensées à partir de l’envergure du champ etdes modalités d’exercice professionnel.

< une nouveauté : créer des professionsde santé de niveau intermédiaire

< Proposition n°3. Cerner le champ des nouveaux métiers ensanté. Pour la mission, les nouveaux métiers en santé sespécifient par leur champ d’intervention, leur caractère à lafois inédit et de haute technicité et par un niveau élevé decompétences et de qualification (master), conduisant à uneprise de responsabilité identifiée.Les futurs nouveaux métiers en santé doivent obéir àquelques principes incontournables :- ils sont construits à partir des métiers paramédicaux d’au-jourd’hui ;

- ils ne sont pas redondants avec un métier existant ;- ils correspondent à un mode d’exercice professionnel etdes responsabilités identifiées ;

- ils ont vocation à constituer à terme des professions mé-dicales à compétence définie.

< Proposition n°4. Valoriser les parcours professionnels. Ilconvient de raisonner en termes de parcours professionnelset d’évolution de carrières. Ceux des professions paramé-dicales doivent pouvoir se concevoir dans le soin et non selimiter comme c’est le cas actuellement à la gestion ou à

Rapport relatif aux métiers en santéde niveau intermédiaire

L’AFFPE a reçu de Bernard Verrier et Élisabeth Fery-Lemonnier, conseillers généraux des établissements de santé,un rapport relatif aux métiers en santé de niveau intermédiaire :“Professionnels d’aujourd’hui et nouveaux métiers : des pistes pour avancer”.

Ce rapport a été remis, par ses auteurs - Laurent Hénart, député de Meurthe-et-Moselle, Yvon Berland, professeurde médecine, président de l’université Aix-Marseille II, et Danielle Cadet, coordonnatrice générale des soins à l’AP-HP,aux ministres concernés le 2 février dernier.

À cette occasion, ces derniers nous écrivent : “Nous souhaitons vous adresser nos vifs remerciements pour votredisponibilité, la qualité de nos échanges et pour votre contribution qui a permis à la mission d’alimenter très utilementsa réflexion. Nous l’avons clairement indiqué dans le rapport et confirmé lors de sa présentation aux ministres :nous souhaitons que l’élaboration et la mise en place des futurs programmes nationaux interviennent en concertationétroite avec les représentants des professionnels. Votre implication à ce titre s’inscrira ainsi dans la continuité de noséchanges.”

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actions - infos de l’AFPPE

11Le Manipulateur n°196

l’encadrement. Cette rémunération doit être, sur le fond,principalement liée aux responsabilités supplémentaires,conséquences des compétences accrues.

< une méthode : adopter un systèmerigoureux de validation

< Proposition n°5. Lancer des programmes nationaux. Lamission considère comme pertinent le dispositif d’initia-tives locales de coopération entre professionnels de santéprévu par l’article 51 de la loi HPST.

< Proposition n°6. Encadrer le processus. La mise en place etl’évaluation régulière de protocoles nationaux s’inscrivantdans l’article 51, devraient être de nature à concilier sécu-rité et souplesse pour la maîtrise du processus. En secondlieu, la question de la responsabilité médicale au sein del’équipe organisée en coopération doit être traitée.

< Proposition n°7. Adopter une démarche pragmatique etune méthode participative. L’objectif est ici de concilierl’effectivité de la mise en place des nouveaux métiers ensanté, l’acceptabilité de cette nouveauté par les différentsacteurs et la soutenabilité au regard des finances publiques.

< une nécessité : intégrer les formationsà l’enseignement supérieur

< Proposition n°8. La mise en place de filières universitairesest indispensable pour bien positionner dans le systèmeLMD les métiers socles et les futurs métiers en santé de ni-veau intermédiaire. Ce diplôme de niveau master aura vo-cation à constituer un diplôme d’exercice dès lors que leprogramme de formation et le référentiel d’activités aurontété validés par le ministère de la Santé.

< Proposition n°9. Pour simplifier le dispositif actuel des com-pétences croisées et mieux ancrer les formations paramé-dicales dans le champ universitaire, il faut redonner com-pétence à l’État sur l’ensemble des questions de formationdes professions paramédicales de niveau licence.La mission considère que, malgré des aspects positifs déjàsoulignés, le système de compétences croisées (pro-grammes et certifications pour l’État, financement des for-mations initiales pour la région) n’est pas, six ans après sacréation, le plus efficace pour la mise en place d’une dé-marche cohérente et pertinente de métiers en santé de ni-veau intermédiaire. Outre son manque de lisibilité pourcertains acteurs, l’organisation actuelle ignore les réformesde fond intervenues depuis 2004 dans le secteur de lasanté, dont il convient au contraire de tirer toutes les consé-quences.

Réalisation des actes techniques (par des missions clairementdéfinies, et une graduation dans la prise en charge des pa-tients) : … radiologues et manipulateurs, radiothérapeuteset radio physiciens et dosimétristes…La liste des actes doit être validée par les sociétés savantes etles collèges professionnels ; la responsabilité de l’exécutiondoit être clairement établie.< Manipulateurs avec niveau master : réalisation des écho-graphies (“sono grapheur” : réalisation des coupes sim-ples d’échographie selon un protocole d’examen, le mani-pulateur en réfère au radiologue, ce dernier prend laresponsabilité de l’examen et du compte rendu) et la radiophysique médicale (radiothérapie et imagerie).

< Manipulateurs avec niveau Diplôme universitaire (DU) :fonctions d’administrateur réseau, d’assurance qualité desservices d’imagerie libéraux et hospitaliers, de traitementdes images (traitement des images pour l’oncologie, l’ima-gerie fonctionnelle, la perfusion des organes), de radiologieinterventionnelle (entre radiologie, cardiologie interven-tionnelle et chirurgie vasculaire).

< Brève “Actualités” recueillie par olivier Marie-Anne

Retrouver la mémoire grâce à la stimulation magnétique transcrânienneIl s’agit d’utiliser des courants de faible intensité, indolores, appliqués sur certaines régions du cerveau afind’en modifier l’excitabilité neuronale. Les chercheurs de l’école de psychologie de l’université de Lavalpublient leur expérience dans Neuroscience Letters. Fondée sur les résultats de l’imagerie médicale, à savoirla suractivité du cortex préfrontal gauche lorsque le cerveau enregistre des nouvelles informations et l’activitédu cortex préfrontal droit lors de la phase de rappel des informations enregistrées, la stimulation pourraitaider les gens qui ont un sérieux problème de mémoire.Peut-être un nouvel acte thérapeutique dans le domaine de l’électrophysiologie pour le manipulateur.

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°196

< Présentation

L’enseignement du Diplôme inter-universitaire d’échographieet techniques ultrasonores (DIUE) s’adresse aux médecins dé-sirant se former à l’échographie et notamment aux spécia-listes diplômés ou en cours de formation du DES de radio-diagnostic et d’imagerie médicale, de médecine nucléaire etdes Diplômes d’études spécialisées (DES) des différentesspécialités cliniques pour lesquelles l’échographie intervientde façon importante à titre diagnostique.Il accueille également des manipulateurs d’électroradiologieexpérimentés et engagés dans un protocole de coopérationimpliquant la pratique de l’échographie.

Ce DIU est régi par un conseil national pédagogique (CNP) etlocalement par des centres régionaux d’enseignement.Sont admis à s’inscrire en vue de ce diplôme:< les étudiants en cours de cursus de DES;< les étudiants en cours de cursus d’Attestations de formationspécialisée (AFS) et Attestations de formation spécialiséeapprofondie (AFSA) ;

< les médecins spécialistes de radiologie et de médecine nu-cléaire ;

< les médecins généralistes.< les titulaires d’un diplôme français permettant l’exercice dela médecine ;

< les manipulateurs d’électroradiologie titulaire du diplômed’État de manipulateur d’électroradiologie médicale ou dudiplôme de technicien supérieur en imagerie médicale et ra-diologie thérapeutique ayant au moins deux années d’ex-périence professionnelle et cosignataires d’un protocolede coopération déposé à l’Agence régionale de santé (ARS),ayant pour objet d’opérer un transfert d’activité pour laréalisation d’actes d’imagerie ultrasonore effectués sous laresponsabilité d’un médecin spécialiste de radiologie ou debiophysique et médecine nucléaire utilisateur de l’écho-graphie. Sont également concernés, les manipulateursayant validé un diplôme d’un État de l’Union européenne eten situation légale d’exercice en France.

< organisation : les mentions

Le DIU d’échographie et techniques ultrasonores se déclineen trois mentions :< pour les médecins spécialistes (clinique ou équivalent) : DIUd’échographie mention “Échographie de spécialité”

< pour les médecins généralistes et autres :DIU d’échographie mention “Échographie générale”

< pour les manipulateurs d’électroradiologie médicale :DIU d’échographie et techniques ultrasonores mention“Échographie d’acquisition”.

Manipulateur en échographieUne avancée déterminante

Suite aux travaux menés entre l’AFPPE et le G4, la formation des manipulateurs pour la réalisation d’échographiess’appuiera sur le Diplôme inter-universitaire (DIU) d’échographie. Une proposition de modification des statuts de ce DIUest en cours pour pouvoir s’ouvrir à notre profession. Nous vous en indiquons les principales lignes.Ce dossier fera partie des débats lors du congrès de Nantes.

< Brève “Actualités” recueillie par olivier Marie-Anne

Prédire le risque de maladie d’Alzheimer en IRM grâce à l’étude de la connectivité fonctionnelleDans la revue Neurology (volume 76, numéro 6), l’étude en IRM de la connectivité cérébralefonctionnelle du réseau (étude de l’ensemble des corrélations entre les activités des structurescérébrales dans une situation donnée) est présentée comme un outil utile dans l’identificationdes personnes présentant un déclin cognitif léger (MCI).

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°196

< Samedi 14 mai 2011

7h30 Enregistrement8h45 Ouverture officielle

9h00 Comment la spectrométrie, la diffusion et laperfusion permettent d’optimiser le traitement destumeurs cérébrales? Solean Ken - Institut Claudius Regaud, Toulouse

9h20 Angio MR avec un produit à forte relaxivitéFrédéric Bouro - Bracco Imaging

9h35 Imagerie fonctionnelle de l’aorte: application de lamécanique des flux à l’imageriePr Hervé Rousseau, Ramiro Moreno - CHU Toulouse

9h55 La séquence de diffusionLilian Hugues - Medical Professionals

10h10 Le 3T, c’est titanesque - Patrice Coudray - Toshiba

10h30 Pause et visite de l’exposition technique

11h00 Intérêt de l’IRM 3T en pathologie neurovasculairePr Fabrice Bonneville - CHU Toulouse

11h20 Titre GE

11h35 IRM fœtale sur 3TDr Annick Sevely - CHU Toulouse

12h00 Déjeuner

14h00 Imagerie en tenseur de diffusion du nerf médial surIRM 3TAnnelise Dupret, Pr Nicolas Sans - CHU Toulouse

14h20 Carte de thermométrie en IRM interventionnelleBruno Soulabaille - CHU Bordeaux

14h35 Rôle de l’IRM dans la prévention du trauma cervicalchez le rugbymanMathieu Lavaud, Véronique Cousi

CH Henri Mondor, Aurillac

14h50 IRM cardiaque d’une myocarditeChristine Herbin, Patricia Bouaziz, Samira Ferroudj

Hôpital Lariboisière APHP, Paris

15h05 STAT SENSOR, retour vers le futur de l’injectionHesna Sadiki, Thomas Boero - IRM GIE, Créteil

15h20 De technicien à technicien: Voyage au cœur del’espace KNicolas Chevrey - CHU Vaudois, Lausanne

15h35 Pause et visite de l’exposition technique

16h00 Neuroanatomie fonctionnelle à 3T et mémoire detravail chez les enfants TDAHMustapha Nouali, Philippe Peigneux,

Isabelle Massat - ULB Hôpital Erasme, Bruxelles

16h15 IRM de diffusion corps entier à 3T aujourd’hui :mythe ou réalité?Anthony Tessier - Hôpital d’instruction des armées

Sainte-Anne, Toulon

16h30 L’IRM au service de la paroleSandrine Lefort, Guillaume Thebault, René

Anxionnat, Erwan Kerrien, Marie-Odile Berger

CHU Nancy, LORIA, INRIA Nancy Université

16h45 L’exploration en IRM de la maladie de CrohnMickaël Amarge, Radjeshe Levaillant, Florie Cano,

Frédéric Guttierez, Romuald Le Plapous, Pr Benoît

Gallix - CHRU Montpellier

17h00 Effets biologiques ressentis en IRM par lemanipulateur: procédures mises en place pour lesminimiserSéverine Desmidt

CEA-SACLAY-Neurospin - Gif-sur-Yvette

17h15 L’élasto-IRM: un nouvel outil diagnosticSamir Lounis - SCM IRM Lyon - Villeurbanne

19h30 Départ bus avenue Compans-Caffarelli20h00 Soirée de Gala

25e Journées francophones d’IRMToulouse, les 14 et 15 mai 2011

Tarifs : - avant le 1er avril 2011 : adhérent individuel AFPPE 130 euros - non-adhérent 160 euros- après le 1er avril 2011 : tarif unique - 300 euros

Clôture définitive des inscriptions : 30 avril 2011Renseignements et inscriptions en ligne : www.irm2011.com

Ce programme est susceptible d’être modifié.

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actions - infos de l’AFPPE

15Le Manipulateur n°196

< Dimanche 15 mai 2011

8h30 Quiz interactif en IRM: de la pratique au diagnosticDr Christophe Chelle - Editoo Limited

9h00 L’IRM de recherche à Toulouse: On y fait quoi etcomment?Hélène Gros, Lucette Foltier, Jean-Pierre Desirat

Inserm

9h20 Titre Schering

9h35 Principes et indications neurochirurgicales de latractographie cérébrale fondée sur le tenseur dediffusionDr Jean-Albert Lotterie - CHU Toulouse

9h55 Titre Fuji

10h10 Titre Guerbet

10h30 Pause et visite de l’exposition technique

11h00 CAIDr Éric Dugert - CHU Toulouse

11h20 Titre GE

11h35 Titre Medical Training Solution

11h55 IRM hépatique à concordance Sonovue®

Dr Pierre Fajadet - Clinique de l’Union Saint-Jean

12h15 Titre

Nicolas Quessada - Medrad

12h30 Distribution des prix12h45 26e Journées francophones d’IRM à Lille13h00 Déjeuner de clôture

< Brève “Actualités” recueillie par olivier Marie-Anne

Le CHU de Toulouse, un esprit sportif !Si le rugby à XIII est un sport d’affrontement, les joueurs du Toulouse Olympique XIIIbénéficient désormais d’une procédure accélérée dans le diagnostic des blessures. Cetexemple de coopération est rendu officiel par la convention qui lie maintenant le club derugby à XIII et le CHU de Toulouse et permet de créer un réseau de soins avec le service deradiologie de Purpan et la médecine du sport de l’hôpital Larrey.

La commission Radioprotectionet Contrôle Qualité recherche desadhérents motivés, ayant uneappétence forte enradioprotection, pour venirétoffer son équipe.

De nombreux projets sont encours de réflexion au sein de lacommission, notamment sur laformation et la transmission dela culture radioprotection au seinde la profession. La commissionpeut être amenée à participer à

des groupes de travail au seind’institutions ou auprès departenaires de l’AFPPE.La commission participe à larédaction d’articles pour la revueLe Manipulateur dans le domainede la radioprotection et lecontrôle qualité. Elle représentela commission au sein degroupes de travail internes.Toutes les idées que vouspourrez apporter seront étudiéesavec intérêt. Les manipulateursadhérents intéressés par ces

projets peuvent venir nousrencontrer lors des Journéesscientifiques de Nantes du 17 au19 mars prochains, ou déposerun descriptif de leurs travaux etmissions déjà réalisés.

Pour les personnes ne pouvantassister aux prochaines journéesscientifiques, nous restonsjoignables par l’intermédiaire dusite internet et réceptionnons lesdossiers à l’[email protected].

< La commission Radioprotection et Contrôle Qualité recrute !

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technique et profession

Le Manipulateur n°196

Situation de l’emploi au 1er octobre 2010des diplômés 2010La vigilance s’impose!

< Méthodologie

Cette étude exploite les données transmises par les dix-huitinstituts préparant au DE1 et 22 sections DTS2 sur les vingt-quatre ayant eu une promotion sortante en 2010.Pour certains items, ont été intégrées des données provenantdes deux sections complémentaires (Fort-de-France et Pointe-à-Pitre).

< Aspects généraux

Nombre de diplômés en 2010

Pour la France métropolitaine et d’outre-mer, au total, 1232étudiants ont obtenu leur diplôme d’exercice en 2010, suivantla répartition précisée sur la figure 1.

Évolution, depuis 2004, du nombre annuel dediplômés pour l’ensemble des centres de formation

Depuis 2008, le nombre de diplômés est quasiment stable(Fig. 2) après une progression sensible entre 2006 et 2008 enparticulier dans la filière DTS liée à l’ouverture de nouvellessections. Dès 2011, les promotions sortantes des sectionsDTS nouvellement créées (Valenciennes, Limoges, Flers, Ro-dez) devraient progressivement s’ajouter à ces effectifs.

< Caractéristiques des situations, au 1er octobre2010, des jeunes diplômés

Répartition des diplômés en fonction des situations

À la date de référence, les diplômés de la promotion 2007-2010 se trouvaient (Fig. 3) dans une des situations suivantes :

Jean-Maurice Pugin - Secrétaire général du Comité d’harmonisation des centres de formation de manipulateurs

En complément du bilan d’admission 2010, le Comité d’harmonisation des centres de formation, en s’appuyantsur la contribution directe des anciens étudiants et des responsables des différentes structures, achève le bilan de la situationde l’emploi, au 1er octobre 2010, des jeunes diplômés issus des instituts DE et des sections DTS cette même année.Il est apparu indispensable que les principaux résultats de cette démarche soient portés rapidement à la connaissancedes professionnels.

Figure 1 : Répartitiondes diplômés 2010.

Fig. 2 : Variation du nombre annuelde diplômés depuis 2004.

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technique et profession

17Le Manipulateur n°196

< en possession d’un emploi (embauchés) ;< sans emploi ;< en reprise d’études ;< autres (congés sabbatiques…) ;< inconnue (absence de renvoi du questionnaire individuel).

Il faut souligner que cette démarche a entraîné la caractéri-sation de la situation, quelques semaines après l’obtention deleur diplôme, de plus de 90 % des anciens étudiants. Mêmesi ce taux de réponses apparaît remarquable, il ne permet pascependant d’étudier objectivement l’évolution réelle des dif-férentes situations au cours des années, en particulier lepourcentage (Fig. 4) de jeunes diplômés sans emploi au 1er oc-

tobre en raison de l’absence de retour de 113 questionnaires.Pour s’affranchir de ce manque et répondre aux exigencesméthodologiques, il a été recalculé, parmi les situationsconnues chaque année depuis 2003, la proportion de jeunesdiplômés, sans emploi au 1er octobre, réalisant ainsi uneétude de la variation du taux de “chômage” à cette date de ré-férence (Fig. 5).

Évolution du taux de jeunes diplôméssans emploi au 1er octobre : figure 5

En reproduisant chaque année, depuis 2003, les mêmesconditions et modalités d’étude, il apparaît manifeste queles situations de “sans-emploi” au 1er octobre progressent de-puis 2007 au plan national. Si on applique le taux de 6 % àl’ensemble des 1232 diplômés en 2010 (en ignorant les di-plômés qui ont repris des études), 74 jeunes professionnelsétaient sans emploi au 1er octobre.

Nature des embauches

Au 1er octobre, 62,86 % des diplômés bénéficiaient d’uncontrat à durée indéterminée (CDI) et 37, 14 % d’un contrat àdurée déterminée (CDD). Même s’ils demeurent majoritaires,les CDI, régressent depuis 2008, après une augmentationconstante depuis 2001 (Fig. 6).

Figure 3 : Répartition desdiplômés en fonction desdifférentes situations au1er octobre 2010.

Figure 4 : Répartition des différentessituations au 1er octobre 2010.

Figure 5 : Variation du taux dejeunes diplômés “sans emploi”au 1er octobre 2010.

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technique et profession

Le Manipulateur n°196

< Caractéristiques des employeurs

Répartition des diplômés issus des 18 instituts DEet de 22 sections DTS en fonction du typed’employeur

Au 1er octobre 2010, les jeunes diplômés embauchés se ré-partissaient (Fig. 7) dans les établissements suivants :< établissements relevant de la Fonction publique hospita-lière ;

< établissements de santé privés d’intérêt collectif (ESPIC) quicorrespondent aux anciens établissements privés à butnon lucratif ;

< établissements privés à but lucratif ;< cabinets et centres privés d’imagerie, de radiothérapie oude médecine nucléaire ;

< société d’intérim;< autres structures (Fonction publique territoriale…).

Évolution du taux d’embauches dansles principaux secteurs depuis 2000

Par simplification ont été regroupés d’une part, les établisse-ments publics avec les établissements de santé privés d’in-

térêt collectif (ESPIC) et d’autre part, les établissements privésà but lucratif associés aux cabinets et autres structures pri-vées. L’évolution, depuis 2000, des recrutements dans cesdeux grands secteurs est illustré sur la figure 8.

Au total : après un rapprochement relatif des embauches en-tre le secteur privé et le secteur public (+ ESPIC) constaté en2009, la répartition actuelle redevient comparable à celle de2008:< 2008 : privé : 35,08 % - public et PSPH: 62,73 %< 2009 : privé : 37,22 % - public et ESPIC : 59,11 %< 2010 : privé : 35,13 % - public et ESPIC : 62,36 %

< Domaines d’activités

Répartition des diplômésdans les différents secteurs d’activité

Parmi les quatorze jeunes diplômés (1,40 %) exerçant dansdeux spécialités (Fig. 9), onze associent imagerie et médecinenucléaire, un médecine nucléaire et radiothérapie, un ima-gerie et radiothérapie et un imagerie et électrophysiologie.

Comparaison des orientationsentre 2009 et 2010

Par rapport à l’an dernier, on relève une diminution (relative-ment légère) des embauches en imagerie médicale.Cette baisse était déjà enregistrée entre 2008 et 2009 :< 2008 : 79,96 %< 2009 : 78,86 %< 2010 : 77,68 %.

Si les recrutements en radiothérapie sont stables (14,78 % en2009, 14,70 % en 2010), les orientations vers la médecine nu-cléaire sont en progression:< 2009 : 4,96 %< 2010 : 6,01 %.

Figure 7 : Répartition des embauchespar type d’employeurs.

Figure 6 : Évolution de la nature desembauches au 1er octobre 2010.

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technique et profession

19Le Manipulateur n°196

< Localisation géographique des embauches

Mobilité géographique

Concernant la comparaison entre les lieux d’embauche, deformation et d’origine, cette étude permet de dégager lesconstats suivants :

< Un peu plus du quart (26,52 % - 24,69 % en 2009) des em-bauches (DE et DTS) se situe dans une région différente decelle d’implantation du centre de formation. Comme l’andernier, plus de la moitié (51,95 % - 50,59 % en 2009) desemplois est localisée en dehors du département héber-geant l’institut DE ou la section DTS.

< 25,32% (23,73% en 2008) des diplômés (dont la situation estconnue) ont quitté leur région d’origine pour exercer.Comme en 2009, la proportion s’accroît (42,14 %), si on des-cend au niveau départemental. Ce dernier taux est légère-ment inférieur à celui de 2009 (44,01 %).

< Comme les années précédentes, des différences sensiblessubsistent entre les deux filières avec une plus faible mo-bilité des diplômés DTS surtout à l’échelon départemental.Ces écarts, qui avaient entamé une régression en 2008 et2009, s’accentuent en 2010. On constate que 34,88 %(37,64 % en 2009) des diplômés DTS travaillent en dehorsde leur département d’origine. Ce cas de figure concerne49,20 % (49,79 % en 2009) de leurs collègues DE.

< Pour la cohorte considérée, la grande majorité des jeunesdiplômés (90,97 %) a choisi la région d’embauche, ce tauxest comparable à celui de 2009 (90,08 %) qui avait marquéune nette diminution par rapport à 2008 (95 %). Le choix dudépartement caractérise 89,64 % des jeunes diplômés 2010(90,08 % en 2009).

Taux d’embauches régionales

Depuis l’application de la loi n°2004-809 du 13 août 2004 re-lative aux libertés et responsabilités locales qui a transféréaux régions le financement du fonctionnement des institutsde formation, le taux d’embauches régionales revêt un inté-rêt particulier. Parmi une promotion sortante dont le coût deformation (personnels, locaux…) a été supporté par les contri-buables de la région, combien de jeunes diplômés exercentdans cette dernière? Les enquêtes nationales menées par leComité d’harmonisation s’intéressent depuis plusieurs an-nées à cette question en établissant un ratio d’embauches ré-gionales correspondant à la proportion de diplômés (DE etDTS) qui ont choisi de rester dans la région de leur formation.Les différents taux, ainsi déterminés, ont été illustrés sur lacarte (Fig. 10) ci-après. La valeur médiane (0,71) n’a pas prisen considération la Corse et le Limousin (absence de diplô-més en 2010).

Les cinq régions caractérisées par les ratios les plus élevés,c’est-à-dire celles qui ont “embauché” le plus grand nombrede diplômés formés “sur place”, sont les suivantes :< Nord Pas-de-Calais (comme en 2009) ;< Languedoc-Roussillon ;< Franche-Comté (comme en 2009) ;< Île-de-France (comme en 2009) ;< PACA (comme en 2009).

Figure 9 : Répartition, au 1er octobre 2010, desembauches dans les différents domaines d’exercice.

Figure 8 : Évolution des embauches dansles deux principaux secteurs d’activités.

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technique et profession

Le Manipulateur n°196

À l’opposé, mis à part la Corse et le Limousin, les régions pos-sédant les ratios les plus bas s’identifient ainsi :< Champagne Ardenne (comme en 2009) ;< Pays de Loire (comme en 2009) ;< Centre (comme en 2009) ;< Bourgogne;< Bretagne.

< Commentaires

Le Comité d’harmonisation demeure une structure associa-tive unique en France parmi les professions paramédicales ca-ractérisées par plusieurs voies de formation. Un tel bilan dela situation de l’emploi des jeunes professionnels, quelquessemaines après l’obtention de leur diplôme et avec un tauxd’exhaustivité de plus de 90 % traduit également une dé-marche sans équivalent dans les autres filières. Une fois de

plus, dans ce dossier, comme dans celui de la réingénierie dela formation, la profession démontre sa maturité, sa cohésionet son sens des responsabilités.

À ce titre, l’évolution du taux de jeunes sans emploi au 1er oc-tobre mérite une attention particulière rejetant autant l’igno-rance que le catastrophisme. Les initiateurs de projets (éven-tuels) d’ouverture de nouvelles sections DTS, quelle que soitla région, ne peuvent faire fi des résultats de cette enquête etde ceux du bilan d’admission qui montrent que les demandesen professionnels paraissent actuellement satisfaites ou le se-ront très prochainement avec les promotions sortantes desdernières sections ouvertes (Valenciennes, Limoges, Flers,Rodez). Nul doute que si les motivations premières des pro-moteurs de ces (éventuels) nouveaux projets de création nerelèvent que du souci d’apporter une réponse à des besoinsréels en santé publique, les indications de ce bilan serontprises en considération.

RégionsNombre d’embauches régionalesNombre total d’embauches

Corse Absence de diplômés

Limousin Absence de diplômés

Champagne Ardenne 0,35

Pays de la Loire 0,40

Centre 0,44

Bourgogne 0,45

Bretagne 0,53

Basse-Normandie 0,56

Poitou-Charentes 0,57

Auvergne 0,65

Midi-Pyrénées 0,67

Lorraine 0,68

Haute-Normandie 0,74

Aquitaine 0,75

Picardie 0,76

Rhône-Alpes 0,78

Alsace 0,79

Nord Pas-de-Calais 0,81

Languedoc Roussillon 0,83

Franche-Comté 0,89

Île-de-France 0,90

PACA 0,91

Médiane 0,71

Moyenne 0,67

Figure 10 : Illustration du taux d’embauches régionales.

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technique et profession

21Le Manipulateur n°196

Par ailleurs, répandre l’idée que le chômage se développedans la profession jusqu’à dissuader des candidats potentielsà embrasser ce métier, confine à l’irresponsabilité.En appliquant la définition du taux de chômage présenté parle Bureau international du travail, les 74 jeunes diplômés,sans emploi au 1er octobre correspondraient à un taux de chô-mage de 0,25 %! Ce taux se calcule en rapportant le nombrede “chômeurs” à celui de la population professionnelle (ac-tive et au chômage). Il faut rappeler, d’une part, que le ratiode jeunes diplômés “sans emploi” (6 %) caractérise une si-tuation à une date de référence proche de celle de la fin ducursus de formation et que, d’autre part, les causes de cettesituation ne sont pas identifiées. Absence d’offres sur le lieuchoisi? Offres existantes mais ne correspondant pas au do-maine d’activités ou au secteur d’exercice recherchés?...Une enquête complémentaire a étudié l’évolution des situa-tions des jeunes professionnels au cours de leur première an-née d’exercice. Parmi une population de 804 diplômés(65,73 % de l’effectif initial 2009), le taux de “sans-emploi” quiatteignait 3,48 % au 1er octobre 2009, se limite à 0,75 % au1er octobre 2010, soit un niveau très bas. Aussi, sans le mini-miser, ce que l’on dénomme abusivement “chômage” desjeunes diplômés mérite d’être relativisé.

Au total, les informations objectives apportées par cette en-quête du Comité d’harmonisation devraient conduire, dansune première phase, à mettre un terme à l’extension du nom-bre de centres de formation, avant d’envisager, dans une se-conde étape, une véritable régulation des flux d’admission ré-gionaux évitant de développer les difficultés d’embauches quidemeurent encore mineures parmi les jeunes diplômés.Associations, professionnels, formateurs : la vigilance s’im-pose!

< Notes

(1) Amiens, Caen, Clermont-Ferrand, Corbeil, Grenoble,Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Nantes, AP-HP,Bordeaux, Poitiers, Reims, Rennes, Poissy-Saint-Germain, Toulouse, Tours.

(2) Algrange, Angers, Arras, Besançon, Brest, Créteil,Dijon, Fontenay-le-Comte, Franconville, Lille, Lyon,Marseille, Nice, Orléans, Paris, Périgueux, Rodez,Rouen, Saint-Denis de la Réunion, Saint-Étienne,Strasbourg, Valence.

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technique et profession

Le Manipulateur n°196

urgences de l’adulteTableau des incidences en radiologie simple

< Introduction

Les relations quotidiennes entre le service d’urgence et le service de radiologie sont parfois mises à l’épreuve par desdifficultés de communication. Les prescriptions médicales sont souvent accusées de manquer de clarté ; de leur côté, lesmédecins urgentistes se plaignent que les incidences prescrites ne sont pas effectuées en totalité, ou ne répondent pas àla question posée.

Ce tableau (voir page suivante) est destiné à être affiché dans les services d’urgence. Il constitue une aide pour lemédecin urgentiste, afin de choisir rapidement l’examen radiologique le plus adapté à la situation clinique, et un soutienpour les manipulateurs et leurs étudiants en stage.Il a été élaboré par un groupe de travail constitué par un manipulateur et deux praticiens hospitaliers.

Dans un souci d’efficacité et de simplification, le nombre d’incidences à réaliser a été réduit au maximum. Quelquesprécisions techniques sont indiquées dans les commentaires. D’autres examens d’imagerie (échographie, TDM) sontparfois proposés, soit comme une alternative, soit comme complément à la radiographie standard.

< Les références bibliographiques

1- Guide pratique à l’usage des médecins radiologues de la SFR (Société française de radiologie) www.sfrnet.org2- HAS (Haute Autorité de santé). Actualités et Pratiques www.has-sante.fr3- Urgences de l’adulte : objectifs pour l’indication d’imagerie - AP-HP avril 2004 www.sfrnet.org

Dr Anne Miquel, praticien hospitalier - Service de radiologie, hôpital Saint-AntoineDr Laurence Monnier Cholley, praticien hospitalier - Service de radiologie, hôpital Saint-AntoineJean-Luc Brunel, manipulateur en radiologie

Retrouvezces trois ouvragesde référenceen lien directsur votre revueélectronique.

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technique et profession

SITUATION CLINIQUE (SUSPICION) INCIDENCES

THORAX

Dyspnée, toux, douleur thoracique +/- fièvre Face +/- Profil +/- Expiration si suspicion de pneumothorax

ASP

Syndrome occlusif Face couché + Coupoles debout en expiration forcée

Perforation digestive Face debout + Face couché + Coupoles debout en expiration forcée

Colique néphrétique Face couché

RACHIS NON TRAUMATIQUE

Rachis lombaire - Lomboradiculalgie Face + Profil + Clichés centrés L4-L5 et L5-S1

Dorsalgie Face + Profil

Rachis cervical - Névralgie cervico-brachiale Face + Profil + 3/4 Gauche + 3/4 Droit

Spondylodiscite Face + Profil + Clichés centrés sur le disque pathologique

TRAUMATISME

Nez - OPN Profil

Mandibulaire Panoramique dentaire ou à défaut face basse + Maxillaire défilé

Orbites Face haute centrée sur les orbites

Rachis cervical ------------------- Tient debout ou pas Face + Profil + Bouche ouverte

Rachis dorsal 2 Face + Profil

Rachis lombaire Face + Profil + Clichés centrés sur la facture

Sacrum - coccyx Profil

Bassin ------------------- Fracture du col fémoral Bassin + Hanche face + Profil d’Arcelin

------------------- Fracture du cotyle Bassin face * Inlet (rayon directeur 30°)* Oulet (rayon directeur 40°)

------------------- Luxation de prothèse de hanche Bassin face

Fémur ------------------- Fracture diaphysaire? Face + Profil

Genou Face + Profil

Cheville Face + Profil +/- Rotation interne selon critères d’Ottawa

Pied - Avant pied Face + 3/4 Déroulé

Épaule ------------------- Luxation, fracture? Face + Profil de Lamy

------------------- Réduction d’une luxation antérieure Face + Garth

------------------- Fracture de clavicule Face

------------------ Luxation acromio-claviculaire Les deux clavicules de face

Coude Face + Profil

Poignet ------------------- Scaphoïde? Face + Profil + Incidences scaphoïdiennes

Main ------------------- Métacarpiens? Face + 3/4 + Profil

------------------- Doigt Face + Profil

POLYTRAUMATISÉ Thorax de face + Bassin de face

Rachis cervical de profil

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technique et profession

COMMENTAIRES

Si pneumothorax TDM - Si hémoptysie massive exploration à discuter avec le pneumologue TDM

Peut suffire si hernie étranglée ou volvulus du sigmoïde

Pour voir un éventuel pneumopéritoine

Écho après 24 heures pour voir la distension des cavités pyélocalicielles - Scanner sans injection si imagerie initiale non concluante

TDM en cas de doute

Si la charnière cervico-thoracique n’est pas dégagée, compléter par des clichés 3/4 si le patient tient debout ou par TDM dans le cas contraire

1 face centrée sur rachis supérieur - 1 face centrée sur rachis inférieur

TDM en seconde intention ● si radio normale et suspicion de fracture ● si fracture pour mieux explorer les traits et les déplacements

TDM si fracture des plateaux tibiaux

+/- TDM si fracture calcanéenne

Rayon horizontal +/- face rayon ascendant

Rayon horizontal

+ Obliques si hémarthrose ou fracture de la tête radiale

= 1 face inclinaison ulnaire + 1 face poing serré

Puis TDM crâne, rachis cervical, TAP après injection

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technique et profession

Le Manipulateur n°196

Les textes officiels

Réglementation et Imagerie médico-légale

< “Retraite”

Loi n°2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme desretraites (1)NOR: MTSX1016256L (Journal officiel du 10 novembre 2010)

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF-TEXT000023022127&dateTexte=&categorieLien=id

< “Santé publique”

RadioprotectionDécision n°2010-DC-0191 du 22 juillet 2010 fixant les conditions etles modalités d’agrément des organismes mentionnés à l’articleR.1333-95 du Code de la santé publiqueNOR: ASNP1030444S (Journal officiel du 9 décembre 2010)

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF-TEXT000023182800&dateTexte=&categorieLien=id

Contrôle qualitéDécision du 22 novembre 2010 modifiant la décision du 30 janvier2006 fixant les modalités du contrôle de qualité des installationsde mammographie numériqueNOR: ETSM1020275S (Journal officiel du 28 décembre 2010)

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF-TEXT000023305680&dateTexte=&categorieLien=id

QualitéArrêté du 28 décembre 2010 fixant les conditions dans lesquellesl’établissement de santé met à la disposition du public lesrésultats publiés chaque année des indicateurs de qualité et desécurité des soinsNOR: ETSH1033706A (Journal officiel du 5 janvier 2011)

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF-TEXT000023362635&dateTexte=&categorieLien=id

< “Fonction publique hospitalière”

Études - CongésLettre circulaire DGOS/RH4 n°2010-337 du 1er septembre 2010relative aux congés annuels des agents en études promotionnellesNOR: SASH1023632C

http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2010/10-10/ste_20100010_0100_0065.pdf

ProfessionnalisationLettre circulaire DGOS/RH4 n°2010-338 du 2 septembre 2010relative à la mise en œuvre de la période de professionnalisationdes agents de la fonction publique hospitalièreNOR: SASH1023682C

http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2010/10-10/ste_20100010_0100_0066.pdf

Entretien professionnel - ÉvaluationDécret n°2010-1153 du 29 septembre 2010 portant application del’article 65-1 de la loi n°86-33 du 9 janvier 1986 modifiée portantdispositions statutaires relatives à la fonction publiquehospitalièreNOR: SASH1008640D (Journal officiel du 1er octobre 2010)

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF-TEXT000022872229&dateTexte=&categorieLien=idArrêté du 29 septembre 2010 relatif au compte rendu annueld’entretien professionnel des agents des établissementsmentionnés à l’article 2 de la loi n°86-33 du 9 janvier 1986modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonctionpublique hospitalièreNOR: SASH1019279A (Journal officiel du 1er octobre 2010)

http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20101001&numTexte=24&pageDebut=&pageFin=

Directeurs de soinsArrêté du 15 décembre 2010 portant ouverture du cyclepréparatoire au concours interne sur épreuves pour l’accès augrade de directeur des soins de 2e classe de la fonction publiquehospitalièreNOR: ETSN1032799A (Journal officiel du 28 décembre 2010)

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF-TEXT000023305640&dateTexte=&categorieLien=id

< “Assurance-maladie”

NomenclatureDécision du 16 novembre 2010 de l’Union nationale des caissesd’assurance-maladie relative à la liste des actes et prestations prisen charge par l’assurance-maladieETSU1020280S (Journal officiel du 28 décembre 2010)

NDLR: En complément de cette décision et pour mieuxcomprendre son application, consulter les recommandations del’HAS avec les liens suivants :

Liens actifs sur la revue électronique

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technique et profession

27Le Manipulateur n°196

Le troisième volet des EPP relate l’expérience de mise en place d’une commission Qualité en médecinenucléaire au centre Henri Becquerel de Rouen (CRLCC).

La visite annoncée d’experts visiteurs de l’HAS en janvier 2011 nous a incités, fin 2009, à réfléchir en as-sociation avec l’encadrement paramédical et la cellule Qualité de notre établissement, à mettre en œu-vre le travail qui nous était demandé. Plusieurs réunions ont été nécessaires.La réflexion menée fait l’objet de la première partie de cet article.La deuxième traite de l’organisation retenue.Bien entendu un bilan annuel et les perspectives pour l’année sont également abordés.

Médecine nucléaire

< Fiche n°14 : Politique et organisationde l’évaluation des pratiques professionnelles

par Francis Rousselière

Pour lire la fiche n°14 : www.afppe.com

- Recommandationshttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORF-TEXT000023295023&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2009-03/avis_rx_thorax.pdfhttp://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2009-02/avis_rx_asp.pdf

- Fiches simplifiéeshttp://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2009-02/fiche_radio_asp_patho_dig_web.pdfhttp://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2009-02/fiche_radio_asp_urogy_web.pdfhttp://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2009-02/fiche_radio_asp_pedia_web.pdfhttp://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2009-06/fiche_butm_thorax.pdf

< Brève “Actualités” recueillie par olivier Marie-Anne

Après le dossier médical patient sur smartphone, les applications de radiologie voient le jourLes médecins américains peuvent visualiser sur Iphone® et Ipad® les images radiologiquesafin d’émettre un diagnostic le plus rapidement possible, même sans la présence d’unordinateur. La Food and Drug Administration (FDA) vient d’autoriser en février 2011l’application “Mobile MIM” conçue par une société de Cleveland dans l’Ohio et répondantaux standards internationaux de l’imagerie médicale. De son côté, la Croix-Rouge française,qui a lancé le 22 janvier dernier son “appli qui sauve” dédiée aux gestes d’urgences, aenregistré plus de 100000 téléchargements en moins de deux mois.Retrouvez cette application gratuite sur le site de la Croix-Rouge:www.croix-rouge.fr/Actualite/L-Appli-qui-sauve-1264

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28

technique et profession

Le Manipulateur n°196

L’Irlande est connue pour ses pubs où, en bonne compagnie, on peut tout aussi bien philosopher, boire, écouterde la musique irlandaise ou se plaindre des politiciens… mais où la vraie spécialité irlandaise est le “one-liner”,petites phrases piquantes telles que “True friends stab you in the front” … “Les vrais amis vous poignardent de face”(Oscar Wilde), et “If it was raining soup, the Irish would go out with forks” … “S’il pleuvait de la soupe, les Irlandaissortiraient avec des fourchettes” (Brendan Behan).

Irlande Fiche technique

< Nom de la profession : Radiographer< Formation : Quatre années en université (Bachelor of Scienceor BSc) où sont enseignés tous les aspects de l’imageriediagnostique (y compris l’échographie et la médecinenucléaire). Un cursus séparé prépare à la radiothérapie. Unespécialisation de niveau master est possible en IRM, scanner…

< Compétences professionnelles : Elles sont identiques auxFrançaises avec l’ajout notable de l’échographie. Le diplômede radiographer est bien sûr nécessaire pour exercer laprofession réglementée par des textes actualisés en 2002 [IrishStatute Book - European Communities (Medical IonisingRadiation Protection) 2002].

< Salaires : Début de carrière : environ 3000 € bruts mensuels.Master pour une spécialisation : 4900 € bruts mensuels.

< Démarches : La plupart des départements d’imagerieemploient des manipulateurs de nationalité autre qu’irlandaise.Afin que soit reconnu un diplôme étranger, il est nécessaire dedéposer un dossier auprès de l’Institut irlandais d’imagerie etde radiothérapie (équivalent de l’AFPPE) : la demande doitconcerner soit le diagnostic soit la radiothérapie en raison desdeux diplômes délivrés dans le pays.

< Équivalent britannique de l’AFPPE: IrishInstitute of Radiography and Radiation Therapyhttp://www.iirrt.ie

Relations internationales Auteur : Benoît BillebautRemerciements à Jonathan McNulty

< Témoignage

Jonathan McNulty est diplômé de-

puis 2000. Après avoir travaillé en

IRM à Dublin, il est devenu profes-seur en imagerie diagnostique àl’UCD (University College of Dublin).

Intéressé par tout ce qui touche à la

santé, séduit par la production

d’images aidant au diagnostic des

patients, il a été immédiatement at-

tiré par le métier. Cependant il

trouve pénible les contraintes liées aux gardes et astreintes,

et surtout le manque de personnel dans les hôpitaux publics.

Le souvenir le plus vivace qu’il garde de son activité en ser-vice est la rencontre avec une dame âgée, venue une nuit

pour un examen difficile. Cette patiente avait été manipula-

trice dans la marine avant, pendant et après la Seconde

Guerre mondiale. Il a discuté des heures avec elle… entre

chaque examen! Elle a évoqué son travail en ce temps, lui a

parlé des moyens à sa disposition, des patients mais aussi de

la guerre. À la retraite depuis près de trente ans, elle est res-

tée très fière d’avoir été “radiographer”. Cette rencontre a été

une vraie source d’inspiration pour Jonathan.

< Voyage culturel : la Saint-Patrick

Qui était Saint-Patrick? Il n’était pas Irlandais mais Anglais. Au début duVe siècle, il a 16 ans et des pirates le capturent et le vendent comme esclave

en Irlande. Forcé de garder des moutons, il réussit à s’enfuir par bateau vers

la Gaule. C’est donc en France qu’il étudie, devient prêtre puis évêque. Il re-

tourne alors en Irlande pour évangéliser le pays : il utilise le trèfle pour ex-pliquer LaTrinité (le Père, le Fils et le Saint-Esprit). Le trèfle devient le sym-

bole de l’Irlande et la coutume de fêter la Saint Patrick est amenée en

Amérique par les colons : Boston célèbre le saint pour la première fois le

17 mars 1737. Depuis, de par le monde, les immigrants irlandais (il y en au-

rait 80 millions!) s’habillent en vert, couleur du printemps tout proche, et

paradent dans les rues, un trèfle à la boutonnière… à Chicago, la rivière est

même teintée en vert ce jour-là!

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Le programme C.A.R.E.* a pour ambition d’atteindre l’excellence en matière d’imagerie clinique diagnos-tique et interventionnelle pour une dose d’exposition la plus basse possible. L’enjeu de notre programme C.A.R.E. vise à réduire l’exposition aux rayonnements ionisants sans en-traîner de compromis sur la qualité de l’image et du diagnostic.

C’est la raison pour laquelle, nous innovons sans cesse dans toutes les modalités de l’imagerie médicale pour mettre à votre disposition les toutes dernières techno-logies au bénéfi ce des soignants et des patients. La vie est précieuse, prenons-en soin.

* Combined Applications to Reduce Exposure

ou Applications combinées pour réduire l’exposition à la dose

Qualité d’imageet réduction de dosewww.siemens.com/low-dose

www.siemens.fr/medical

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régions et commissions

Le Manipulateur n°196

19e Journée de formationLe 20 novembre 2010 à Mulhouse

région Alsace

Alfred Wagner, président régional sortant, a accueilli l’en-semble des manipulateurs. Mme Portal, directrice du CH deMulhouse a souhaité des travaux fructueux à l’assemblée.

La première intervention, faite par C. Maurice, manipulateurau CH de Mulhouse, a abordé les Contrôles qualité en mam-mographie. Puis, les manipulatrices de médecine nucléaire,E. Pfeffer et C. Stier, ont exposé la Technique isotopique duganglion sentinelle.Durant la pause-café, les échanges ont été nombreux et lesstands de nos partenaires assaillis par des manipulateurs enquête d’information.Après la pause, un enchaînement de trois interventions sur lapathologie mammaire a tenu en haleine l’assemblée jusqu’audéjeuner :• Le dépistage du Cancer du Sein dans le Haut-Rhin par Mme leDocteur Bertrand;

• Traitement du cancer par radiothérapie, Mme le DocteurBoulbair ;

• La reconstruction mammaireM. le Docteur Andreoletti.

Les actualités professionnelles présentées par Roger Hus-son, président national qui nous a une fois de plus honorésde sa présence, ont permis d’évoquer les grands chantiers del’AFPPE et notamment les travaux de réingénierie de notreprofession, les conditions d’une possible pratique de l’écho-graphie par les manipulateurs…

Alfred Wagner a ensuite passé le relais à P. Moerschel qui, entant que nouveau président régional depuis septembre 2010,nous a présenté sa feuille de route et ses objectifs pour no-tre région. La région Alsace a tenu à remercier A. Wagner, pré-sident régional pendant plus de quinze ans, pour son inves-tissement et son engagement dans notre Association etl’assurer de toute notre amitié.

La journée de formation s’est poursuivie par la projection d’unfilm vidéo Portrait croisé en radiothérapie* réalisé par les ma-nipulatrices C. Lidin et V. Schmitt du centre de radiothérapiede la Robertsau. Une grande émotion a été ressentie par lessoignants devant la vérité de ces témoignages.Les interventions suivantes présentées par M. Sarri, et P. Bel-loy, cadres de santé en imagerie médicale au CH de Mul-house, ont abordé deux thèmes d’actualité l’Identitovigilanceet la Traçabilité des dispositifs médicaux en imagerie.

Cette journée de formation s’est clôturée par une interventionplus originale sur les Biomatériaux utilisés pour la construc-tion des prothèses vasculaires.

Le Bureau régional tient à remercier tous les intervenants etles participants qui viennent toujours aussi nombreux à cettejournée de formation régionale, sans oublier nos partenairespour leur présence et leur soutien.

Rendez-vous a été donné le samedi 19 novembre 2011 pourla prochaine journée de formation régionale qui aura lieu àBrumath dans la salle de conférence de l’EPSAN (Établisse-ment public de santé Alsace Nord).

* La revue Le Manipulateurd’imagerie médicale et deradiothérapie présentait dèsmai 2010 le film Portrait croiséen radiothérapie au traversd’un article signé ÉlisabethMoerschel - revue n°187,Numéro spécial radiothérapie,page 34.

La 19e Journée de formation, organisée par le Bureau régional, s’est déroulée dans les locaux de l’institut de formationen soins infirmiers du centre hospitalier de Mulhouse. Plus de 200 manipulateurs de structures publiques et privées ont assistéà cette journée afin d’acquérir de nouvelles connaissances ou de parfaire leurs techniques en imagerie médicale.Parmi les participants, on remarquait un bon nombre d’étudiants manipulateurs dont beaucoup ont franchi le pasà cette occasion pour adhérer à l’AFPPE.

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Il a fallu trouver les moyens humains et techniques pour la

réalisation mais aussi obtenir les autorisations conformé-

ment à la réglementation. Petit à petit, la dynamique s’est

créée, l’équipe s’est renforcée, collègues et amis ont apporté

leur pierre, chacun à sa manière.

Deux journées complètes de tournage, un nombre incalcula-

ble d’heures de visionnage et de montage a abouti à un

court-métrage composé essentiellement d’interviews.

Ainsi, le film constitue un camaïeu impressionniste des ex-

périences vécues par les soignants et les personnes soignées.

Il n’y est pas question de protocoles ou de gestion des risques

mais de relations humaines. Les témoignages sincères, sans

démagogie, des anciens patients constituent dans le film au-

tant d’illustrations concrètes de leur vécu pendant leur trai-

tement. Initialement présenté au congrès AFPPE, le film est

aujourd’hui devenu un outil pédagogique au service des for-

mateurs pour l’apprentissage du savoir être des soignants ; il

remplace largement les discours théoriques et pose les

bonnes questions notamment celles relatives à l’information

au patient.

Cette expérience a été marquante pour les patients, heureux

de contribuer à des actions de formation mais aussi pour les

acteurs de soins qui ont pris la mesure de l’importance des

aspects relationnels. Dans cet environnement, qui peut-être

source d’angoisse, les patients et les soignants ont exprimé

leur besoin de confiance et de reconnaissance.

Élisabeth Moerschel

Et si l’on donnait "��&�(%"��aux �$*4(�))4) <:

Dans le cadre de l’élaboration du programme de la session radiothérapie en vue de l’organisation des journées scientifiques

de l’AFPPE à Strasbourg, c’est la question qui s’est imposée au groupe à l’initiative de Clémentine, jeune manipulatrice

en radiothérapie. Bien entendu les sujets traitant des nouvelles techniques ou dispositions améliorant la qualité des soins

ne manquent pas, mais, parvenir à recueillir le ressenti des patients et des acteurs de soins dans le contexte des soins

en radiothérapie est devenu le challenge.

À ce moment-là, personne n’avait encore conscience de la charge émotionnelle que cette expérience allait représenter.

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Brèves pour se tenir informés de l’actualité radiologique

��Radioprotection : Début avril la Food and Drug Administration (FDA) américaine a réuni les fabricants

d’appareils de radiothérapie afin d’améliorer la sécurité des traitements. Cette mobilisation fait suite aux 1182

rapports collectés depuis dix ans sur les problèmes survenus avec les appareils de radiothérapie (conception et/ou

utilisation). Brèves recueillies par Olivier Marie-Anne

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régions et commissions

31Le Manipulateur n°196

Matinée de formationLe 9 avril 2011 au Futuroscope

Le Bureau régional AFPPE Poitou-Charentes - Vendée organise, en partenariat avec les laboratoires Bracco Imaging, unematinée de formation le samedi 9 avril 2011. Cette rencontre ouverte à tous les manipulateurs de la région se déroulera àl’hôtel Altéora sur le site du Futuroscope.

Renseignements et inscriptions auprès de F. Voix ([email protected]) ou M. Daout ([email protected]).Programme des communications : www.afppe.net.

région Poitou-Charentes - Vendée

Soirée convivialepour les adhérents de la région

Nathalie Lattarico, manipulatrice au CHU de Grenoble, a pré-senté sa communication La traumatologie vasculaire du sportde montagne qui avait généré de l’enthousiasme aux jour-nées scientifiques de Grenoble 2010. Claire Chaluleau et Do-minique Bonnet nous ont exposé l’évaluation des journéesgrenobloises ainsi que le bilan financier.

La proposition du nouveau bureau régional a été approuvéeà l’unanimité. Nous saluons l’arrivée de Pascal Boudin Cor-vina qui, à peine installé sur notre région pour son poste dedirecteur à l’IFMEM, nous a rejoints au Bureau régional.

Avant de dîner les participants ont rivalisé de précision dansdes parties de bowling. Au cours du repas, le Bureau régio-nal a remercié chaleureusement Odile Fichter pour sa fidélitéà l’AFPPE et ses actions tant nationales que régionales. Quesa nouvelle vie soit heureuse!Nous nous sommes quittés en attendant notre prochainerencontre : le samedi 26 novembre 2011 pour une journée deformation dont les thèmes seront diversifiés.

région Alpes - Ain - Isère

Présidente .............................. Maryse BaudreyVice-président ....................... Yves ColSecrétaire ............................... Claire ChaluleauTrésorier ................................. Yves ColTrésorier adjoint .................... Dominique BonnetDépartement de l’Ain ............ Daoud BenlechhabDépartement de la Savoie ... poste vacantDépartementde la Haute-Savoie ................ Christophe JuillardDépartement de l’Isère ......... Marie-Laure Lassagne

et Muriel MattersdorfRéférent secteurs privés ....... François OlliaroRéférent enseignement ........ Pascal Boudin CorvinaRéférent informatique .......... Richard Pelizzari

< Le nouveau Bureau régional

C’est au Bowlcenter d’Échirolles que le Bureau Alpes - Ain - Isère a convié tous ses adhérents le 21 janvier 2011pour une soirée conviviale et studieuse.

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32

les “bonus”

Le Manipulateur n°196

La spéléologie est d’abord un sport très complet. Mine de rienc’est physique : descendre et remonter des puits, ramperdans des étroitures, marcher dans des galeries, escaladerdes ressauts, naviguer sur des rivières souterraines… Aprèscertaines sorties de spéléologie, j’ai même l’impression de vi-vre en direct les cours d’anatomie musculaire que j’ai euspendant mes études…Notre résistance est mise à l’épreuve: en effet, les sorties spé-léo durent souvent de quelques heures (environ 2-3 heures)pour les plus courtes, à une journée entière, ou plusieurs jourspour les plus longues. D’ailleurs, une des premières règlesque l’on apprend est de savoir gérer ses efforts, ses temps derepos, son alimentation.

Pour pouvoir évoluer en toute sécurité sous terre, nous sui-vons des formations dispensées par les collègues du club.Toutes les techniques de manipulation de corde sont répétéessur une falaise, en surface, ensuite, mise en situation sousterre où la lumière du jour est remplacée par nos lampes,fixées sur nos casques.Comment se prépare une sortie spéléo? Le choix de la cavitéest fonction du nombre de participants, du niveau de chacun,du temps que l’on veut passer sous terre et de ce que l’onveut y faire. De cette mise au point, dépendent le choix et lapréparation du matériel nécessaire. Le jour de la sortie nousconsultons la météo afin de limiter les risques.

Nous y sommes: le monde souterrain est un monde fasci-nant. Mais vous vous en doutez, c’est un monde fragile et mé-connu. C’est pour mieux le connaître et le protéger que nousfaisons appel aux techniques scientifiques, comme par exem-ple la topographie des cavités. Elle est indispensable dans no-tre préparation. C’est en quelque sorte la carte IGN de la ca-vité : puits, galerie, parties à escalader ou aquatiques, nous yretrouvons tous les détails, ce qui permet d’avoir une idée del’aspect de la cavité.

La terre vue d’en dessousPortrait d’une manipulatrice passionnée de spéléologie

Draperies.

Diplômée depuis 2001, j’ai commencé à travailler en radiothérapie et ensuite en radiologie conventionnelle.J’ai une passion depuis mon adolescence : la spéléologie, que je pratique très régulièrement.Alors… ma passion a-t-elle eu une influence sur le choix de ma profession?

“Ce qui me plaît dans cetteactivité enrichissante :la diversité des disciplinesoffertes en tous points de vue”

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les “bonus”

33Le Manipulateur n°196

Savez-vous que des bestioles vivent sous terre? Ce mondesouterrain est habité par des chiroptères, ou chauves-sourissi vous préférez, ainsi que de petites bêtes très nombreusesqui peuvent être minuscules, souvent translucides et aveu-gles. En un mot, la bio acclimatation.

Au cours de nos sorties sont étudiées les concrétions : sta-lagmites, stalactites, draperies, excentriques… L’étude ducheminement de l’eau sous terre apporte aussi de nombreuxéléments aux hydrogéologues et permet, par exemple, d’ai-der les sociétés d’exploitation d’eau à mettre en place descaptages d’eau potable. Toutes ces recherches et connais-sances sont publiées dans le but de faire connaître ce mondesouterrain si fascinant.

Avez-vous une idée du moyen de collecte de données que j’aichoisi? En rapport avec notre métier bien sûr! La photogra-phie : elle nous permet de visualiser les éléments, de faire unsuivi au cours du temps, de créer une base de données la plusprécise possible. Mais sous terre, la technique est différente.Par définition, le milieu est noir, d’où l’utilisation de flashesavec ses difficultés… Les concrétions que nous photogra-phions sont en général blanches et réfléchissent l’éclair duflash… jouer avec les constantes, la puissance et la positiondu flash, la vitesse et l’ouverture du diaphragme pour chaqueprise de vue, trouver le meilleur compromis possible. C’estpassionnant…

Maintenant suivez-moi. Imaginez, fermez les yeux et écoutezce silence, un silence comme on le rencontre rarement à lasurface… Ce petit bruit que vous percevez? C’est juste la ri-vière souterraine qui coule à quelques mètres de là… Main-tenant, éteignez la lumière de votre casque, ouvrez les yeux:

autour de vous, le noir absolu. C’est un sentiment indéfinis-sable de quiétude et de bien-être profond qui nous entoure.Cette sensation est unique, on ne pense à rien, rien ne vienttroubler ce rapport si privilégié avec les éléments pourtant siprésents. Tout est si différent de ce que nous connaissons ensurface. Ce rapport avec la nature, si particulier, si apaisant,est aussi très régénérateur d’énergie…Même si je peux ressentir une fatigue physique après une sor-tie, je suis envahie par un bien être que je n’ai, pour l’instant,pas trouvé en surface.

La spéléologie peut être aussi bien une pratique individuelleque collective: quand je descends ou remonte un puits, je suisseule dans l’effort. Mais l’esprit collectif y est très présent : unsentiment de solidarité s’établit entre nous, que ce soit pouraider à porter le matériel, donner un coup de main pour fran-chir un obstacle, requinquer un spéléologue un peu fatigué…En résumé, ce qui me plaît, c’est la diversité des disciplinesoffertes dans cette activité enrichissante en tous points devue.Vous qui n’avez jamais fait de spéléo, peut-être cela vous a-t-il donné l’envie de partir en recherche des “dessous” de laterre? Alors n’hésitez pas à franchir le pas pour connaître cemonde si présent sous nos pieds et tellement méconnu.

Auto portrait de Claire Costes

Peut-être quelques termes utilisés en spéléo et dans notremétier ne vous ont-ils pas échappé: préparation dumatériel, mise au point, réglage des constantes, mise ensituation, gestion des risques, formation, rigueur,résistance physique, collecte et restitution des données,esprit d’équipe?

Fistuleuse.

Excentriques.

Concrétions.

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actions - infos de l’AFPPE

� M. � Mme � Mlle Nom .................................................................................. Prénom ...........................................................................Adresse personnelle .................................................................................................................................................................................................................Code postal ................................................................. Commune ...........................................................................................................................................

Acceptez-vous que vos nom et adresse soient communiqués à des sociétés en rapport direct avec la radiologie? � oui � non

* Avec le “contrat protection juridique professionnelle” au tarif préférentiel, le souscripteur est informé et assuré lors de litiges de la vie professionnelle, en secteurs privéet public : droit hospitalier, droit du travail, litiges de sécurité sociale. Il trouve une aide pour faire face aux conflits de la vie professionnelle (en dehors de la responsabilitéprofessionnelle) : il est informé sur ses droits, les solutions les plus adaptées seront mises en place dans le cadre amiable et/ou judiciaire, les frais de procédure seront pris encharge suivant les plafonds et limites de garanties… L’AFPPE participe à la protection de ses adhérents et prend en charge 1/3 de la cotisation MACSF, partenaire de cette offre.

Conformément à la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, article 27, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données vous concernant auprès du Siège social de l’AFPPE (47 avenue Verdier - 92120 Montrouge).

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Agenda AFPPE 2011-2012

Mai 2012

24-25-26 53e Journées scientifiques desmanipulateurs d’électroradiologie médicaleLieu : Lyon Organisé par : Région Rhône-Loire

et Bureau national AFPPERenseignements : Georges Dandis

Mai 2011

14-15 25e Journées francophones d’IRMLieu: Palais des Congrès Pierre Baudis

ToulouseRenseignements : www.irm2011.com

� 17 eurosAdhésion sans abonnement à la revue� 44 eurosAdhésion avec abonnement à la revue� 20 euros Adhésion avec contrat protection juridique professionnelle*

et sans abonnement à la revue� 47 euros Adhésion avec contrat protection juridique professionnelle*

et abonnement à la revue� 17 euros Étudiant (adhésion avec abonnement à la revue) Joindre un

justificatif de votre situation pour bénéficier du tarif réduit.

� 23 euros Retraité (adhésion avec abonnement à la revue)� 52 euros Abonnement à la revue, tarif individuel hors adhésion� 80 eurosAbonnement tarif individuel étranger� 100 euros Abonnement de soutien au nom d’un service, d’un centre de

documentation, d’un hôpital, d’une société…

� Caducée adhérent AFPPE: 7 euros� Caducée non-adhérent AFPPE: 16 euros

Adhésion AFPPE - Abonnement Le Manipulateur - Vente de caducéesà adresser à AFPPE - 47 avenue Verdier - 92120 Montrouge ou inscription en ligne par l’intermédiaire du site www.afppe.com

Mars 2011

28-29-30 38e Congrès annuel SFNR13e Journées de neuroradiologie de languefrançaiseLieu: Salons de l’Aveyron - Paris Journée Manipulateurs : 29 marsRenseignements : www.afppe.com

Avril 2011

1 Cycle de Conférences SpimedLieu: Centre des Cordeliers - Paris Organisation scientifiqueRenseignements : www.spimed.fr

9 Matinée de formation manipulateursBracco-AFPPELieu: Futuroscope de PoitiersOrganisé par : Région Poitou-Charentes - VendéeRenseignements : Fabien Voix

[email protected]

Octobre 2011

4 Les produits de contraste IRM:Informer, injecter, réagir, prévenirLieu : Bordeaux - Hôpital PellegrinOrganisé par : Région AquitaineRenseignements : [email protected]

21 au 25 Journées Manipulateurs des JFR’2011Lieu: Palais des Congrès - Porte Maillot - ParisOrganisé par : SFRRenseignements : : www.afppe.com

Novembre 2011

17 Journée manipulateursLieu : MontaubanOrganisé par : Région Midi-PyrénéesRenseignements : Christian Sans

[email protected]

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FUJIFILM MEDICAL SYSTEMS FRANCEImmeuble Objectif II - 2, rue Louis Armand - 92600 AsnièresTél. : 01 47 15 55 15 - Fax : 01 47 31 62 00 - fujifi lmmedical.fr

Page 36: Situation de l’emploinew.afppe.com/downloads/2016/12/196.pdfLa terre vue d’en dessous Portrait d’une manipulatrice passionnée de spéléologie Situation de l’emploi au 1er

DOTAREM0,5 mmol/mlAcide gadotérique

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DOTAREM® 0,5 mmol/ml, solution injectable en flacons et seringues pré-remplies - COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE POUR 100 ml : Acide gadotérique* (27,932 g) correspondant à DOTA (20,246 g) -Oxyde de gadolinium (9,062 g) - Excipients : Méglumine - Eau pour préparations injectables (* Acide gadotérique:complexe de gadolinium de l'acide 1, 4, 7, 10 tétra-azacyclododécane N, N', N'', N''' tétra-acétique). DONNEES CLINIQUES: Indications thérapeutiques : Imagerie par résonance magnétique pour : pathologies cérébrales et médullaires, pathologies du rachis et autres pathologies du corps entier (dontangiographie). Posologie et mode d'administration : La dose recommandée est de 0,1 mmol/kg soit 0,2 ml/kg chez l’adulte comme chez l’enfant et le nourrisson. En angiographie, lorsque les résultats de l’examenen cours le rendent nécessaire, une deuxième injection au cours de la même session est possible. Dans quelques cas exceptionnels comme la confirmation du caractère unique d’une métastase ou la détection detumeurs leptoméningées, une deuxième injection de 0.2 mmol/kg peut être administrée. Le produit doit être administré en injection intraveineuse stricte. Contre-indications : Antécédents d’hypersensibilité aux selsde gadolinium. Contre-indications liées à l'IRM : sujet porteur de pace-maker, sujet porteur de clip vasculaire. Mises en garde et précautions particulières d'emploi (*) : A administrer uniquement par voie intraveineusestricte. Ne jamais injecter par voie subarachnoïdienne (ou épidurale). La prudence est conseillée par rapport aux réactions de type anaphylactique, à l’insuffisance rénale et aux troubles du système nerveux central.Des cas de fibrose néphrogénique systémique (FNS) ont été rapportés après injection de certains produits de contraste contenant du gadolinium chez des patients ayant une insuffisance rénale sévère (débit defiltration glomérulaire < 30ml/min/1.73m2). Etant donné qu’il est possible que des cas de FNS surviennent avec Dotarem®, ce produit doit être utilisé avec précaution chez ces patients. Interactions avec d’autresmédicaments et autres formes d’interactions (*). Grossesse et allaitement (*) : L’utilisation de Dotarem® ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire. Il est prudent d’interrompre transitoirementl’allaitement pendant les jours qui suivent l’examen pratiqué avec Dotarem®. Effets indésirables (*) : Comme pour toute injection de complexes paramagnétiques, de rares réactions de type anaphylactique pouvantaller jusqu’au choc peuvent survenir, nécessitant un traitement d’urgence. Troubles généraux (très rares) et accidents liés au site d’administration (extravasation), très rares troubles cutanés et des tissus sous-cutanés, très rares troubles du système nerveux central, très rares troubles musculosquelettiques. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (*) - DONNEES PHARMACEUTIQUES (*) - PRESENTATION ET NUMEROD' IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE - CONDITIONS DE DELIVRANCE : 3589542 : 5 ml en flacon (verre) Prix : 26,74€ - 3317134 : 10 ml en flacon (verre) Prix : 44,51€ - 3589536 : 10 ml en seringuepré-remplie (verre) Agréée Collectivités - 3317140 : 15 ml en flacon (verre) Prix : 63,41€ - 3384030 : 15 ml en seringue pré-remplie (verre) Prix : 63,41€ - 3317157 : 20 ml en flacon (verre) Prix :80,03€ - 3384047 : 20 ml en seringue pré-remplie (verre) Prix :80,03€ - Liste I - Remb Séc. Soc. à 65 % - Collect.- GUERBET - BP 57400 - 95943 Roissy CdG Cedex -Tel : 01.45.91.50.00 (ref.09/09).(*)Pour une information complète, se reporter au RCP disponible sur demande auprès de Guerbet.

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