sismicite du cezallier et des regions limitrophes
TRANSCRIPT
BUREAU DE RECHERCHES GEOLOGIQUES ET MINIERES
SERVICE GEOLOGIQUE NATIONAL
SISMICITE DU CEZALLIER
ET DES REGIONS LIMITROPHES
par
P. GODEFROY et J. LAMBERT
DEPARTEMENT GENIE GEOLOGIQUE
ATELIER RISQUE ET GENIE SISMIQUES
Domain* da Liiminy _ R t e Lion lachamp. 13009.MarsaillaTél.: (91) 41 .24 .46 T e l t i B R G M 401585 F
Rapport du B .R .G.M.
84 SGN 289 GEG Octobre 1984
SISMICITE DU CEZALLIER
ET DES REGIONS LIMITROPHES
par
P. GODEFROY et J. LAMBERT
84 SGN 289 GEG Marseille, Octobre 1984
R E S U M E
Cette étude sommaire, effectuée dans le cadre du programme "Géologieprofonde de la France", s'appuie sur un ensemble de documents élaborés auBRGM pour le projet sismotectonique.- Elle a pour objet de dresser un inven-taire de la sismicité du Cêzallier et des régions limitrophes et de tenterd'en tirer quelques informations sur les structures tectoniques et lesdéformations actuelles.
Il apparaît ainsi :
* que le Cêzallier ne connaît pas d'activité sismique propre mais sesitue dans le prolongement de directions tectoniques marquées par une activiténon négligeable : sub-méridienne et NW-SE, et est limité au SE par un axesismique NE-SW ;
* que les caractéristiques du champ de contrainte régional sont propicesà une réouverture en tension des fractures sub-méridiennes ;
* qu'il existe plusieurs indices d'un bombement général du socle duMassif central, marqué à l'Est du Sillon Rouiller, vraisemblablement associéà une structure lithosphérique très perturbée.-
Il faut, à cet égard, distinguer deux niveaux de déformations actuelles :
* profondes, probablement liées à ces anomalies de la structure lithos-phérique et associées à des foyers sismiques dans la croûte inférieure,
* plus superficielles, qui peuvent être la conséquence des premières,associées à une sismicité propre.-
TABLE DES MATIERES
RESUME
1. INTRODUCTION page 1
2. SISMICITE DU CEZALLIER ET DES REGIONS PERIPHERIQUES : 3
REPARTITION DES EPICENTRES ET PRINCIPALES ZONES SISMIQUES
2.1 - Données de sismicité historique 3
2.2 - Données de sismicité instrumentale 7
3. CONFRONTATION AU CONTEXTE TECTONIQUE : 25
INTERPRETATION SISMOTECTONIQUE SOMMAIRE
4. CONCLUSIONS 37
Références bibliographiques 39
1. Carte de sismicité historique du Cézallier et des régions limitrophes,(hors texte).
2. Carte de sismicité instrumentale du Cézallier et des régions limitrophesd'après les données L.D.G., (hors texte).
3. Confrontation de la sismicité du Cézallier et des régions limitrophesaux principaux accidents tectoniques, (hors texte).
4. Confrontation des solutions focales obtenues dans le Massif Armoricain,le NW du Massif Central et ses abords avec les données géologiques etgéophysiques.
5. Détermination de l'orientation moyenne des contraintes principales maximaleet minimale, à partir des solutions focales obtenues dans le Massif Central(d'après P. GODEFROY, 1980, (7, 8).
6. Principaux types de lois de vitesse rencontrées en France et modèles moyensde structure crustale correspondants (d'après P. GODEFROY et al, 1980 (10)).
7. Coupe transversale de la lithosphère supérieure à la latitude de Clermont-Ferrand (d'après PERRIER et al, 1973, (12)).
8. Carte des isobathes du Moho sous le Massif Central français (d'aprèsP. GODEFROY et al, 1980 (10)).
9. Coupe E.W simplifiée de la structure crustale à la latitude de Clermont-Ferrand (d'après A. HIRN et al, 1974 (15)).
10.Epaisseur de la croûte consolidée sous la moitié sud-est de la France(d'après HIRN, 1980, (16)).
m m m f • • •
LISTE_DES_TABLEAyX
1. Sismicité historique du Cézallier - Liste des epicentres par ordredécroissant des intensités épicentrales.
2A.Sismicité instrumentale pour La période 1962-1976, d'après les donnéesdu Laboratoire de détection et de géophysique du CE.A.
2B.Sismicité instrumentale pour la période 1977-1984, d'après les bulletinshebdomadaires du Laboratoire de détection et de géophysique.
INTRODUCTION
Cette étude sommaire est effectuée dans Le cadre du programme "Géologie
profonde de La France" qui prévoit L'implantation d'un forage dans La région
du Cézallier. Elle a pour objet de dresser un inventaire de la sismicité con-
nue dans ce secteur et les régions Limitrophes et de tenter d'en tirer quel-
ques informations sur Les structures tectoniques actives et Les déformations
actuelles.
Elle a été menée sans entreprendre de recherches nouvelles sur la sismi-
cité des régions concernées et s'appuie sur un ensemble de documents élaborés
au B.R.G.M. dans Le cadre du projet sismotectonique de La France (en particu-
lier : fichier informatisé de sismicité historique de la France "SIRENE", car-
te sismotectonique de la France à 1/1 000 000 et différentes cartes analyti-
ques) ainsi que sur diverses publications.
Les séismes sont une des manifestations les plus évidentes de L'activité
tectonique actuelle d'une région. L'étude de la sismicité contribue dans les
cas favorables :
- à identifier les structures tectoniques actives,
- à préciser La typologie des déformations tectoniques actuelles,
- à déterminer enfin Les caractéristiques du champ de contraintes, res-
ponsable de ces déformations.
Dans les régions de sismicité modérée cependant, Les séismes ne s'accom-
pagnent qu'exceptionnellement de déformations tectoniques observables en sur-
face du sol. Celles-ci n'apparaissent généralement que pour des séismes de
magnitude supérieure à 5.0, voire 6.0 (1).
Dans ce cas, il reste néanmoins possible de rechercher des corrélations
entre la répartition des foyers sismiques connus et les accidents tectoniques.
Ces corrélations sont d'autant plus fiables que la Localisation des foyers
est précise. Par ailleurs, Le calcul du mécanisme au foyer des séismes per-
met, d'une part de déterminer la direction du plan de faille ayant joué lors
du séisme et de préciser Le type de mouvement associé, d'autre part de
définir L'orientation des contraintes principaLes maximaLe et minimaLe.
La présente étude s'attachera surtout à L'identification des zones
sismiques mises en évidence par Les données de sismicité historique et
instrumentaLe et à La définition des traits sismotectoniques majeurs de La
région, après confrontation au cadre structuraL.
SI SMICI TÉ DU CEZALLIER ET DES REGIONS PERIPHERIQUES :
REPARTITION DES EPICENTRES ET PRINCIPALES ZONES SISMIQUES
2.1 - DONNEES DE SISMICITE HISTORIQUE
Les données utilisées, extraites du fichier de sismicité historique
de La France (2), ont permis d'établir une carte d'épicentres débordant
largement la région étudiée (fig. 1 ) , en englobant :
- vers le Nord, les Monts d'Auvergne,
- vers l'Est, la partie méridionale des Monts du Forez, le Livradois,
le Devès et la Margeride,
- vers le Sud, le Cantal et L'Aubrac,
- vers l'Ouest, la partie orientale du plateau de Millevaches.
La liste des epicentres correspondants est donnée sur le tableau 1,
où sont précisés :
- le numéro d'identification du séisme dans le fichier SIRENE,
- la date du séisme,
- les coordonnées de l'épi centre avec un code exprimant la fiabilité
de la localisation,
- l'intensité épicentrale.
Ces données, couvrant en gros une période de cinq siècles, permettent
de constater qu* aucun epicentre de séisme historique ne se situe dans les
Monts du Cézallier.
Cependant, aux environs immédiats, il est possible de distinguer plu-
sieurs zones sismiques, définies par des groupements d'épicentres.
a) Au Nord
* La bordure occidentale de la plaine de Limagne, entre Clermont-
Ferrand et Riom : elle est Le siège d'une activité qui s'illustra surtout
par Les deux plus forts séismes de l'histoire d'Auvergne survenus les 6.8.
1477 et 1.3.1490.
D'intensité épicentrale respectivement VII-VIII et VIII, ils causèrent
de graves dommages notamment à Riom, Clermont-Ferrand et Orcival.
Bien que leur extension reste mal connue, leur localisation peut
cependant être considérée comme relativement fiable.
Dans le même secteur, sont signalés plusieurs autres événements :
- en 1450 (ou 1452) un séisme mal connu au voisinage de Riom atteint
l'intensité VII,
- en 1752 et 1765, deux séismes sont signalés respectivement à
Clermont-Ferrand et Riom avec des intensités voisines de VI, mais
ces événements sont mal connus et leur epicentre peu fiable,
- en 1935, se manifeste un petit séisme d'intensité V bien localisé
au N.W de Clermont-Ferrand.
Ainsi apparaît dans les parages de Riom-Clermont-Ferrand, une concen-
tration d'épicentres orientée grossièrement N.S à N.NE-S.SW, le long du
système de failles limitant à l'Ouest le fossé d'effondrement de la
Limagne.
* Les Monts Dore et du Sancy, au S.SE de Clermont-Ferrand, caracté-
risés par des essaims de secousses modérées : essaim de 1843-1844 aux
environs du lac Chambón, essaim de 1863 au Mont-Dore et plus récemment
de mars-avril 1980. Ces séismes, comme ceux de 1921 et 1965, ne dépassent
pas l'intensité V à l'épicentre.
b) A l'Est
Une aire comprenant la vallée de l'Allier entre Issoire et Brioude
ainsi que la partie occidentale des Monts du Livradois.
L'activité, plus diffuse, s'illustre essentiellement par les crises
de 1833 et 1892.
* Vallée de l'Allier
En octobre 1833 survient une crise complexe dont L'originalité est
marquée par deux chocs principaux qui surviennent à quelque distance.
Ainsi le 9.10.1833, un epicentre de bonne fiabilité et d'intensité
VI peut-il être localisé à proximité d'Issoire.
Peu de temps après, le 18.10.1833, un second séisme d'intensité VII
se produit aux environs de Massiac et de Saint-Germain-Lembron, ce qui
laisse suggérer la possiblité d'un epicentre dans la vallée de l'Alagnon,
affluent de l'Allier.
Signalons aussi le séisme du 13.1.1639, mal connu, qui pourrait se
situer dans les parages de la secousse du 18.10.1833, soit dans les envi-
rons d'Ardes-Blesle, ainsi que la secousse mal identifiée de 1806 décrite
dans le même secteur.
L'épicentre du séisme du 3.10.1920 d'intensité épicentrale V est
quant à lui bien localisé, quelques kilomètres au Nord de Brioude.
* Les Monts du Livradois
C'est dans leur partie occidentale que survient la crise majeure de
1892 dont le scénario rappelle celui de la crise de 1833, avec deux chocs
principaux à quelque distance. La secousse du 26.8.1892 (10h 15) est sur-
tout caractérisée par une aire pléistoséiste d'intensité VII très étendue,
ce qui suggère un foyer relativement profond. L'épicentre peut être consi-
déré comme assez précis.
Dans le même secteur, les séismes des 1.3.1881 et 20.1.1911 sont mal
connus et leur epicentre de fiabilité incertaine.
a) Au Sud
Deux zones peuvent être distinguées :
* Les environs de Saint-Flour, à l'extrémité orientale des Planèzes,
où se produit l'autre choc de la série de 1892 qui, le même jour 26.8.1892
(4h 30), provoque quelques dégâts aux environs de Massiac, Saint-Mary-le-Plain
et Saint-Flour.
Une fois de plus un epicentre dans La vallée de l'Alagnon est envisagé
avec une intensité VII.
D'autres secousses plus faibles sont enregistrées, notamment de janvier
1963 à août 1963 au voisinage du barrage de Grandval, sur la Truyère ; il
pourrait s'agir de séismes induits par le remplissage du réservoir.
Les 29.9.1963 et 5.9.1964, deux séismes mineurs surviennent aux envi-
rons immédiats de Saint-Flour.
* L'Aubrac septentrional, entre Chaudes-Aiguës et Saint-Chely-d'Apcher,
connaît aussi une activité non négligeable.
Le tremblement de terre du 8.2.1808 dont l'épicentre est défini arbi-
trairement, est caractérisé par une aire mac rosismique très étendue englo-
bant tous les départements du Sud du Massif Central depuis le Gard jusqu'à
la Corrèze et du Tarn à la Loire. Un epicentre d'une intensité supérieure
à VII est envisageable.
Le séisme du 23.03.1889 est quant à lui bien localisé avec un epicentre
d'intensité VI. Une série de précurseurs et répliques ont été figurés mais
leur localisation est imprécise ; même chose pour le séisme du 19.01.1933
d'intensité épicentrale V.
Enfin pour mémoire, sont mentionnés deux séismes mal connus en 1772 et
1868, localisés aux environs du Puy, dont le plus ancien atteint l'intensité
VI.
En conclusion, si les données de sismicité historique ne font apparaître
a priori aucun epicentre dans le Cézallier m ê m e * , cette région est bordée
par plusieurs zones d'activité non négligeable : au Nord-Nord-Ouest, les
Monts Dore et du Sancy et plus généralement les Monts d'Auvergne, au Sud-
Ouest, la vallée de l'Alagnon. Les epicentres connus définissent des grou-
pements assez bien individualisés, relativement circonscrits et qui ne permet-
tent pas facilement d'identifier de grands axes sismiques.
* II faut souligner que la très faible densité de population de ce secteur peut être en partieresponsable des lacunes de données historiques.
On notera cependant une tendance à des alignements N.S à N.NE-S.SW :
dans Les Monts d'Auvergne et de La Limagne à l'Aubrac (Clermont-Ferrand,
Issoire,Est du Cézallier (Blesle, Massiac), Saint Flour, région de Chaudes-
Aiguës et Saint Chely-d'Apchen). L'existence de secousses très proches dans
le temps, se répartissant selon cet axe (par exemple octobre 1833) pourrait
en confirmer la réalité.
De même, un alignement NE-SW depuis la vallée de la Dore (Courpière)
à celle de l'Alagnon (région de Brioude-Massiac) puis celle de Saint Flour,
semble se dessiner. Là encore, l'occurrence des secousses notables du
26.08.1892 selon cet axe est à relever.
Il reste maintenant à confronter cette première image à celle fournie
par les données instrumentales enregistrées au cours des vingt dernières
années.
2.2 - DONNEES DE SISMICITE INSTRUMENTALE
Les données utilisées sont celles recueillies par le laboratoire de
détection et de géophysique du CE.A. Elles sont extraites du fichier
régionalisé établi pour la période 1962-1976 et ont été complétées par les
informations fournies par les bulletins hebdomadaires de sismicité proche
pour la période 1977-1984.
Pour la période 1962-1976, une sélection de séismes de magnitude
supérieure ou égale à 2.0 a été effectuée en fonction de l'incertitude
dont est entachée la localisation des epicentres (fig. 2) :
- les séismes trop mal localisés ont été éliminés (surface de l'ellip-
se de confiance supérieure à 3 000 km , soit une erreur de localisation en
gros supérieure à 25-30 km, rapport grand-axe à petit-axe de l'ellipse de
confiance supérieur à 6 ) ,
- pour les séismes retenus, un figuré différent est utilisé selon que
la localisation est précise ou non (surface de l'ellipse de confiance infé-
rieure ou égale à 300 km , soit une erreur de localisation en gros inférieure
à 10 km, rapport grand-axe à petit-axe de l'ellipse de confiance inférieur
à 3, nombre de stations utilisées pour la détermination supérieure à 10).
8
La Liste des séismes correspondants est donnée sur Le tabLeau 2A.
Pour La période 1977-1984, Les buLLetins hebdomadaires ne fournissent
pas de renseignements sur La pécision des LocaLisations. Les séismes de
magnitude supérieure ou égaLe à 2.0 retenus (tabLeau 2B) sont représentés
avec un figuré propre sur La carte (fig. 2).
Les stations d'enregistrement du L.D.G., nombreuses dans Le Massif
CentraL sont surtout impLantées dans sa partie nord-occidentaLe (nord du
46ème paraLLèLe). Aussi si La précision de LocaLisation peut atteindre un
à queLques km pour Les séismes Les pLus septentrionaux de La région consi-
dérée, L'erreur peut devenir beaucoup pLus importante (de L'ordre de 10 km)
pour ceux des parties sud et sud-orientaLe (3). En particuLier, pour Les
profondeurs des foyers sismiques, compte-tenu des méthodes de caLcuL adoptées,
ne peuvent être retenus que des ordres de grandeur.
La répartition des epicentres instrumentaux rappeLLe pLusieurs traits
déjà signaLés pour Les données historiques :
* L'absence d'épicentre au coeur du CézaLLier est confirmée ; par con-
tre, des zones sismiques se dessinent en Limites septentrionaLe et orientaLe,
* L'axe sismique nord-sud jaLonnant Les Monts d'Auvergne se dessine
encore pLus nettement ; iL est caractérisé par pLusieurs essaims de secousses
(jusqu'à 60-80 secousses en queLques jours), notamment dans Le Sancy, à
L'apLomb de La caLdeira du Mont Dore et Légèrement pLus au Nord, enfin dans
La région de Saint-Georges- de-Mons et Saint-Gervais-d'Auvergne. Les profon-
deurs des secousses sont variabLes : 5 à 20 km (mars-avriL 1980), 5 à 15 km
(janvier 1983), 5 km (avriL 1984). Les magnitudes restent généraLement faibLes :
un maximum de 3.2 est enregistré en avriL 1980. La précision des LocaLisations
fournies par Le buLLetin du L.D.G. (exprimée en dixième de degré) et L'erreur
probabLe sur ces déterminations ne permettent pas une discussion fine de La
position des foyers par rapport aux principaLes structures des appareiLs
voLcaniques.
* De même, une bande d'épi centres s'étendant du Nord au Sud de La Limagne
à L'Aubrac est encore notée,
* Enfin, La direction NE-SW (Ambert, Brioude, Saint-FLour) avec un pro-
Longement possibLe jusque dans La région de DecazeviLLe est confirmée.
S'y ajoute une nouvelle direction, peu évidente sur la carte de sismi-
cité historique, que traduit un axe NW-SE le long de la vallée de l'Allier
qui, par le Cézallier, rejoindrait la zone du Mont-Dore et du Sancy.
D'autres zones sismiques apparaissent enfin :
* dans la partie méridionale du Forez, le long de la vallée de la Dore
et dans le bassin d'Ambert,
* au Sud-Ouest du CantaU
Sur l'ensemble des secousses retenues (181 sans individualiser chaque secousse
d'essaim), 64% ont une profondeur indéterminée.
Pour les autres, 58% ont un foyer superficiel (0 à 5 km), 14% un foyer
entre 5 et 10 km, 5% entre 10 et 15 km et 23% un foyer plus profond que 15 km.
Ce qui fait apparaître une proportion anormalement élevée de foyers assez
profonds à profonds (notamment dans la croûte inférieure) par rapport aux
autres régions de France. La répartition de ces foyers profonds n'est pas
aléatoire. Ils se situent dans leur très grande majorité (à 3 ou 4 exceptions
près) sous les Monts d'Auvergne : Sancy, Mont-Dore et Chaîne des Puys, soit
à l'aplomb des édifices volcaniques les plus récemment actifs (4).
11
Tableau 1
SISMICITE HISTORIQUE DU CEZALLIER
Liste des epicentres par ordre décroissantdes intensités épicentrales
* LOCALISATION DE L'EPICENTRE
A
A,
A
B
C
D,
à E
B , C
E
fiabilité de la localisation selon le fichier BRGM
epicentre déterminé d'après une carte macrosismique avec des isoséistes plusou moins bien définis.
aire pléistoséiste bien circonscrite ; localisation très fiable.
aire pléistoséiste moyennement circonscrite ; localisation fiable.
aire pléistoséiste non totalement circonscrite : localisation assez fiable.
epicentre déterminé sans pouvoir tracer d'isoséiste (données ponctuelles ennombre insuffisant).
D : localisation présumée (assez fiable).E : localisation arbitraire (peu fiable).
information isolée.
INTENSITE EPICENTRALE
A à C : fiabilité de l'estimation.
A : très fiable.B : fiable.C : peu fiable, à préciser.
13
N* D'IDENTIFICATIONDANS LE FICHIER
SIRENE; _
063 005
063 002
063 078
043 012
063 028
003 008
003 010
043 010063 024
048 003063 011
063 013
063 008043 011
063 039063 047
043 014
063 049
048 001
048 005
063 053
043 020
063 065
048 008
048 009063 067
063 070
015 029
015 032015 034
063 072
063 075
DATE
. .
01.03.1490
06.08.1477
1450
08.02.1808
18.10.1833
26.08.189226.08.1892
24.06.1772
09 10.1833
23.03.1889
06.09.175214.07.1765
13.01.1639
180603.01.1844
19.09.1863
05.08.186801.03.1881
04.03.1889
28.03.188920.01.191103.10.1920
24.05.1921
19.01.193329.01.1933
14.08.1935
23.06.1958
05.08.1963
29.09.196305.09.1964
04.04.1965
01.04.1980
Code.
CC 'DDDCB :DQB :D '
D :EDD .
DD '
DD '.DDADC 'DABBBDDB
COORDONNEES
EPICENTRALES
Latitude
3 06'E
2 59'E
3 07'E
3 10'E
3 12'E
3 ll'E
3 30'E
3 53'E
3 ll'E
3 12'E3 05'E
3 07'E
3 08' E3 09' E
2 54'E
2 19' E3 53' E3 27' E
3 02' E3 00' E
3 281 E3 21' E
2 431 E3 04' E
3 OO'E
3 10'E3 44'E
3 O4'E
3 04'E3 04'E
2 51' E
2 50' E
Longitude
1
45 50'N
45 47'N
45 53'N44 50'N
45 20'N
45 13'N45 41' N
45 02' N
45 35' N44 48' N
45 47' N
45 53' N
45 22' N
45 22' N45 34' N
45 34' N
45 02' N
45 36' N
44 47" N44 43* N
45 38'N45 20'N
45 37'N44 48' N44 46' N
45 46' N
45 31' N44 54' N
45 03' N
45 03' N
45 34' N
. 45, 36' N
INTENSITi
Code
ABcIndéti
BAACBBBB
: EPICENTRALE
VIIIVII-VIII
VII¡rainée (>V-VI)
VIIVIIVIIVIVIVIV-VI
V-VIIndéterminée
Indéterminée
IndéterminéeCAIndéttDCCABADABACCBB
V
: virminée
VVVVVVVVVVVVVIV-V
15
Tableau 2A
SISMICITE INSTRUMENTALE POUR LA PERIODE 1962-1976
d'après Les données du Laboratoire de détectionet de géophysique du CE.A.
(cf. fig. 2)
* Liste des epicentres sélectionnés sur la zone : 44° 30< N2° E
46° N4° E
* Séismes de magnitude supérieure ou égale à 2.02
* Surface de l'ellipse de confiance inférieure ou égale à 3 000 km .
* Rapport grand-axe/petit-axe de l'ellipse de confiance inférieur ou égal à 6.0.
* Colonne 1 : date (jour, mois, année).
* Colonne 2 : heure (heure, minutes, secondes).
* Colonne 3 : coordonnées (latitude, longitude).
a) géographiques (degrés, centièmes),
b) Lambert unifié.
* Colonne 4 : profondeur du foyer (en km).
* Colonne 5 : magnitude
a) locale,
b) de durée.
* Colonne 6 : numéro de la région.
* Colonne 7 : nombre de stations utilisées pour la détermination du foyer.
* Colonne 8 : surface de l'ellipse de confiance.
* Colonne 9 : rapport grand-axe/petit-axe de l'ellipse de confiance.
STC D E ;
DA-n
15wl72
4^472
2u77?
3iO77¿
290972
220273
¿40373
201073
7ü674
60675
130Ó75
101275
50863
¿40366
280 306
230969
23^969
10771
diO7?
200273
17047Î
180474
60d74
270974
2 , . W 4
::i3ii:s S E L : C T : C : U E S
HÜURE
11423.1 l.tS
I7iiia:i24.is
71« 6M4<J .o3
¿.H3oHld.,S
2H20H3d.9S
19H46Ü15.IS
. 9 Ü 5 W 3 . 3 S
23H52:153.J3
1H17.159.3S
19H1M45.2S
¿¿H22/1 t.dS
231442.148.25
5H 3.451. OS
i lit 0M10.6S
9.126 14d. 33
2H 6H40.5S
5H3d.'146.2S
i9rl i ,126. 03
10H24.1 1.15
0tlll.121.5S
2OH2IM4 3.O3
2H24 135.03
14ll7i:'10.75
23i1 1.151.55
11H14U7. 73
*
*
•
•
•
*
*
*
*
-
*
*
*
m
•
¥
*
m
•
*
m
45.63
45.70
45.3?
43.64
45.61
45.97
45.06
45.74
45.04
45.93
45 .14
45 . 55
44.93
•.5.00
45.00
44.84
44.84
44.98
4 4 . 33
4 4 . 31»
4 t .^0
44.53
44.51
44.94
44.84
HIOUiS
3.66
3.57
3.10
2.Hd
3.17
3.15
3.77
2.36
3.12
2.74
3.21
2.75
3.00
3.97
3.?6
3.75
3.77
2.69
2.5a
3.06
¿.55
?.45
3.21
2.56
3.64
L4M0t^T
70.8
78.5
35.7
71.?
bd.l
108.1
7.5
82.3
10.?
103.4
15 .8
105.6
- 7 . 7
1.2
0.3
-if-.9
- Í6.9
- 2 . 3
- 1 . ?
-2 .1
-il.2
- 5 2.3
- 5 4 . ?
- 6 . 7
-17.1
703.1
696.0
6"i9. *
642.3
664.5
663.0
712.d
640.6
661.6
631.?
66a. 6
632 .0
65?..3
72d .7
672 .7
711.7
713.?
627.8
611.1
6-57.0
616.8
6 0 H . O
660.4
* 1 7 . 5
703.0
?
2
3
2
2
2
3
2
3
'
3
Z
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
3
*
*
*
*
*
*
•
*
*
*
*
*
*
pPCF
* •
0
* *
* *
• *
0
• •
• *
• *
• •
• •
0
• *
0
• #
0
* *
• •
* *
• *
0
0
5
0
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
M / M :LOC
?.4
3.3
2.d
?.7
2.4
z.a
2.7
?.R
?. 1
2.1
2.7
Z.Z
3.3
2 . '
3.5
2.Z
2.4
3.0
? . 5
2.7
2.1
4.0
2.9
3.3
3.3
0.0
C.O
O.C
0.0
3.0
C.O
ce
0.0
C.O
0.0
O.C
o.o
C.O
0.0
0.0
0.0
0.0
2.7
0.0
C.O
C.O
3.9
C.O
0.0
0.0
1
*
*
*
*
•
*
*
*
*
*
*
•
*
*
*
*
*
*
*
*
•F.WC
f<9
5<J
50
50
50
50
?9
50
50
f9
59
59
A*
6«
68
6«
M
6P
69
6»
68
f-e
68
69
K»
M
*
*
*
*
*
*
*
*
*
•
•
*
•
*
*
•
•
*
•
*
*
10
?o
1*
' 6
1«.
11
U
?0
1?
7
7
14
19
n3C
•»
6
t
1?
10
4B
17
2«
22
i
*
*
•
*
*
•
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
. 1«S.
38.
13?.
"0 .
4 4 .
38.
1-8.
31.
O 4 .
7 « .
57.
».
?64.
1413.
47.
25.
ISS*.
?901.
4?4,
JO50.
?*>7.
7B.
? 0 7 .
9 4 .
71.
•
*
*
•
•
•
•
•
*
*
*
*
•
•
*
*
*
*
*
•
*
•
•
*
*
?.
1.
•5.
4 .
4 .
3.
?.
3.
?.
3.
2.
3.
2.
2.
?.
?.
2.
2,
5.
?.
3.
l.
2.
1.
50
LISTC OES
D*TE
290963
290963
250864
509Ó4
4C465
21U365
220865
290366
141066
60467
tO767
221067
10263
ÍJ669
3¿06?
31069
01169
240970
30u970
241170
200 571
¿40771
60871
51171
5Í171
s:;si:s S J U
H3URE
7H d.'11-..JÎ
7!) 8:146.öS
8H36.1 7 . J S
7II2-.H33. 7S
4 U 3 3 . U 5 . 3 S
18.Í 1.15 9 . 4S
Í7H15133 .13
'2H45 .151 .JS
12H47M J .2S
20H3i..l4i.;S
22H i;i21.43
16J22124.OÔ
21H231 5.2S
¿H39M57.JS
2iHl.143.oS
iH O.«15. ÍS
1H.3HÎ3.-.S
1H19Ï13.9S
2H57.120.2S
2ÍH46H37.9S
23HJ.Mi3.i3
16H53.U 7. 3S
3H42M14. 3S
7H31H2 5.2S
CTir.lHES
*
m
*
*
*
*
*
*
.1
*
*
4
*
•
*
*
*
*
*
G£Of,«*P
15.01
45.03
45. 6C
45.20
45.65
45.04
45.10
45.93
45.62
45.96
46.00
45.65
45.02
45 .9 e
45 . 33
45. 30
45.96
«.5.67
45.67
45.06
45.15
45.75
45.15
45.63
45.62
3.03
3.17
3.45
3.3É
2.35
2.03
2.3?
¿.76
3.53
2.30
2.33
2.33
3.43
2.31
Z.I?
2.71
2.76
3.58
3.66
3.17
3.30
3.11
2.42
3.59
3.63
'Di'lNtESLA"3ERT
1.2
3.6
67.2
¿2.6
72.3
4.4
¿1.0
103.4
o9.6
106. P
111.2
72.4
u9.4
105.6
97.8
luO.O
IO6.7
75.2
75.3
17.0
03.6
16.6
70.7
o9.7
654.6
665.6
636.3
631.9
619.9
575.7
R O A Av w o . 0
634.3
6-57.7
643.6
642.0
646.2
615.2
616.6
629.7
623.3
612.7
6">6..8
7 0 3 . 0
6 6 5 . 6
675.7
660.1
606.5
697.7
700.3
3
3
?-
3
?
3
3
2
?
?
I
?
Z
2
?
2
Z
I
2
3
a
9
3
?•
2
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
PB OF
0
0
30
20
0
* *
* *
* •
0
• *
?5
* *
• *
• •
* *
* *
0
0
5
0
0
0
10
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
t
inc
3.3
3.3
0.0
3.1
3.0
2.6
?.3
2.2
3.4
2.4
2.5
2.6
2.9
2.1
3.1
?.O
2.8
2.4
3.2
?.?.
2.1
2.9
3.3
3.4
fTUPEOI'P
0.0
3.7
3.6
0.0
3 . 3
0.0
0.0
0.0
C O
0.0
C.C
C O
0.0
0.0
C O
2.°
0.0
0.0
0.0
0.0
0.0
0.0
C O
0.0
1
*
*
*
•
t
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*
*E*",ir
50
50
50
59
59
59
59
50
50
59
59
59
59
59
59
?o
«9
59
59
?9
50
50
59
59
'N
•
*
*
*
*
*
*
•
*
•
*
*
*
*
*
*
•
•
*
*
MS
18
14
15
13
47
5
e7
e
?4
6
9
O
10
10
14
1«
10
5
16
?1
9
12
21
21
*
*
*
*
*
*
*
•
*
*
*
•
*
*
*
*
*
*
•
*
*
*
SURFACE
9 4 ,
310.
e>o.
471.
63.
10 -55 .
0411! • • • " .
•528.
6 2 8 .
132 .
1*.
170.
66.
lf-3.
13.
13.
11.
113.
6.
1«1 .
1 3 2 .
3-i?.
8 1 6 .
A * .
9 .
*
•
*
•
*
*
*
•
*
*
•
*
•
*
•
•
».
•
*
*
•
*
RAP
1.
2.
3.
2.
1.
2 .
J .
1 .
2.
1.
5.
2.
2.
?.
4 .
4 .
4 .
2.
?.
4 .
1.
?.
3.
3.
3.
00
19
Tableau 2B
SISMICITÊ INSTRUMENTALE POUR LA PERIODE 1977-1984
d'après Les bulletins hebdomadaires du Laboratoire de détectionet de géophysique
(cf. figure 2)
* Epicentres de séismes de magnitude supérieure ou égale à 2.0 sélectionnés sur la zone
44° 30'N2° E
-> 46° N-> 4° E
* Colonne 1 : date (jour, mois, année).
* Colonne 2 : heure origine T.U. (heure, minutes, secondes).
* Colonne 3 : coordonnées (latitude N, longitude E/W) en degrés et centièmes.
* Colonne 4 : profondeur du foyer (en km).
i : indéterminée.
* Colonne 5 : magnitude locale.
21
DATE
18.03.197718.03.197705.05.197701.09.197702.10.197710.10.197727.04.197813.06.197816.06.197830.07.197830.07.197809.08.197830.08.197805.12.197808.02.197913.02.197905.03.197906.03.197908.03.197911.04.197911.04.197918.04.197931.05.197913.06.197924.06.197910.07.197911.07.197919.10.197913.11.197914.11.197902.12.197913.12.197919.12.197903.02.198025.02.198028.02.198013.03.198014.03.198016.03.198016.03.198016.03.1980
à11.04.198006.05.198021.05.198003.06.198001.10.198020ol0.198018.11.198002.12.198015.12.198008.01.198105.02.198118.02.1981
i
i
i
t
i
i
i
t
i
i
i
i
i
!
1
1
!
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
t
1
1
t
1
1
1
1
1
1
1
1
r
i
i
i
i
i
i
i
i
t
i
i
t
HEURE
14 1315 1804 3123 4622 1416 1002 4215 1621 3206 2006 3521 0510 4519 4515 0513 0919 4117 0117 2317 1917 3517 0015 4211 4222 5920.0801 0319 3921 1003 3021 3016 1416 2919 0910 4008 0511 3718 5700 1603 1509 08
17 52231518 3610 0902 1619 5019 5903 2319 3900 0302 1906 54
ORIGINE
20.343.721.412.647.419.707.924.925.814.336.500.321.211.228.424.843.241.426.039.948.941.602.451.657.4.45.108.835.133.708.346.909.104.206.046.541.813.753.713.757.032.6-
11
11-7 J47.431.336.246.759.207.641.917.316.806.231.2
i
t
i
i
i
i
i
i
i
i
i
t
i
i
t
i
i
i
i
i
i
t
i
i
i
i
i
i
i
i
t
t
t
i
i
i
i
i
i
i
i
i
63
LATITUDE(N)
44.445.545.645.044.644.845.945.946.046.046.045.945.345.145.945.646.045.444.545.646.044.645.645.645.545.044.946.046.046.046.045.145.945.145.946.046.045.645.645.6
45.6
secoussesi
i
t
i
i
i
i
i
t
i
i
45.145.844.845.145,645.945.145.845.945.044.8
' LONGITUDE
-I_i!2..." 3.5
3.1' 3.7
'. 3.4'. 2.5'. 3« 9
' 2.8' 2.9
'. 2.9'. 2.7
2.8' 3.1\ 3.9" 3.4! 2.7
2.8; 2.8. 2.6. 3.2. 3.2. 2.9
3.0! 2.6
3.63.7
' 3.3; 3.3. 2.8. 2.7. 2.7
2.72.2
. 2.2
. 2.92.6
! 2.72.8
'. 2.92.9
! 2.82.8-,
! à ¡. 2.9J. 3.4. 2.9. 3.2
3.22.92.92.83.02.9
\ 3.33.0
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
t
i
i
i
i
i
t
i
i
t
t
i
i
t
i
i
t
i
i
i
t
i
t
i
i
i
i
i
i
i
i
i
,
i
i
i
i
i
i
PROFONDEUR(km)
iiiiii10ii10iiiiiiiiiiiiiii5ii15105i5ii
20iii10
5 -,à !25 Ji
25ii
20iiiiii
1
1
1
1
1
f
1
t
t
1
1
f
1
t
1
1
t
t
1
!
I
1
1
1
(
(
t
t
1
1
1
1
t
,
1
I
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
MAGNITUDE
2.72.62.22.92.22.52.22.62.72.53.32.32.32.32.92.72.02.52.72.12.02.82.02.42.42.92.12.33.12.23.12.72.92.72.62.52.12.12.02,2
magnitudemaximale :
3.22.32.02.72.42.22.32.22.42.02.22.8
• • • / • • a
22
19.02.198127.02.198121.03.198123.03.198106.04.198111.04.198123.04.198105.08.198122.09.198124.10.198109.11.198118.11.198103.12.198120.02.198207.03.198213.03.198226.05.198217.07.198224.07.198223.08.198219.09.198223.09.198208.10.1982
à08.10.1982
13.10.198218.10.198223.10.198230.10.1982
à31.10.1982
10.11.198219.11.198226.11.198204.12.198220.12.198221.01.1983
à21.01.1983
30.03.198309.05.198310.05.198312.05.198314.05.198319.05.198319.05.198302.08.198308.09.198309.09.198303.10.198325.10.198329.12.198304.01.198410.01.198420.02.1984
i
i
i
•
t
i
i
i
i
i
•
t
•
•
•
i
•
•
1
i
1
1
1
•
i
1
•
i
i
i
t
i
t
i
•
•
i
i
i
i
t
1
i
1
1
i
i
1
i
1
1801172009220307122318231412161803161303160005
23
11130416
04
091121142209
13
04031302070910182318011922031703
273855.533246213554.12.27144607442659425226144357
22
54142331
16
062716522007
04
27210758515023113424323225444655
39.448.121.011.128.041.056.539.953.426.932,900.138.504.846.745.816.119.630.426.526.237.204.3~¡12
ii
! " •
1
f
1
1
1
1
1
1
f
1
1
1
1
1
1
1
1
44.846.045.846.045.345.645.645.945.345.945.645.144.945.646.046.045.644.945.845.645.645.9
45.535.7Jsecousses
05.549.301.451.3"; 6
ii
1
1
1
46.045.945.5
45.605.5! secousses
51.827.727.847.535.312.9; 7
i '
1
1
1
1
1
45.945.946.045.746.045.645.7
02.4J secousses
30.502.422.537.021.816.709.229.337.258.810.023.633.118.412.638.9
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
1
t
•
44.545.145.545.545.845.845.845.745.545.945.545.645.245.644.845.9
3.02.83.82.83.63.63.62.83.23.03.63.23.13.62.82.93.63.04.03.73.72.9
3.7
_
'. 2.83.03.72.7~à2.9_
2.52.82.82.92.8_
~
2.9
j
2.72.93.63.62.93.02.93.93.93.03.62.83.33.63.72.8
~ j
1
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
t
i
•
•
i
i
i
i
i
,
i
i
i
i
i
i
i
i
i
•
t
i
i
i
i
iiiiiiii
25iiiiii5iiiiii
5
j
2025i
i
j
i5i25i5"à
iiii
25i
25i5ii5iii0
1
•
•
i
•
i
•
i
i
1
i
i
i
i
i
i
i
1
i
i
i
i
i
i
i
i
i
•
i
i
•
t
i
i
•
i
i
i
i
•
i
i
i
•
i
i
i
2.12.72.12.22.42.12.62.92.23.62.22.73.02.72.52.02.52.72.12.32.02.0
magnitudemaximale :
3.3
2.12.22.4
magnitudemaximale:
2.3
2.12.12.22.22.0
magnitudemaximale:
3.7
2.22.93.32.52.02.02.12.02.72.22.32.02.12.02.62.0
23
22.02.1984
01.03.1984
23.03.1984
24.03.1984
09.04.1984
à09.04.1984
09.04.1984
à12.04.1984
17.07.1984
11.08.1984
19.08.1984
23.08.1984
23.08.1984
27.08.1984
I
•
i
i
i
i
i
t
•
1415151013
18
19
19
071820171700
4858130513
47
45
14
370154263105
33.8
14.8
56.2
16.7
38.4
01.6
19.7"
50.6
10.3
45.9
23.7
41.8
59.2
02.9
—i—
i
i
i
i
9
45.4
44.9
45.6
45.6
46.0
secousses
i
36 45.5
secousses
i
i
i
i
i
i
i
i
45.6
45.1
45.9
45.0
44.7
44.6
45.0
iiiitj
i
ij
' 3.6' 3.0" 2.9• 2.9• —
2.7
' 2.8 "à2.9
• 3.2
• 2.9
' 3.2
" 3.0
' 3.0
' 3.2
T
1
1
1
1
_
1
J
f
1
f
f
1
1
555i
15"à20
j
5
_
0ii0ii
"t—
i
i
•
•
•
i
i
t
i
i
i
i
3.42.22.52.2
magnitudemaximale : -
2.7
magnitudemaximale :
2.8
2.82.32.42.82.32.1
25
CONFRONTATION AU CONTEXTE TECTONIQUE ;
INTERPRETATION SISMOTECTONIQUE SOMMAIRE
Un schéma sismotectonique simplifié (fig. 3) a été préparé à 1/1 OOO 000
à partir des cartes tectonique et sismotectonique de La France (13, 14) . Les
principaux accidents structuraux y sont représentés.
La répartition des epicentres historiques et instrumentaux semble sou-
ligner l'activité de plusieurs d'entre-eux :
- Les failles délimitant à l'Ouest le fossé d'effondrement de la
Limagne d'Allier pour lesquelles plusieurs auteurs signalent des indices de
rejeu récent (5). Elles sont marquées en surface par des abrupts morphologi-
ques très frais, de direction sub-méridienne. L'âge des rejeux est mal défi-
ni : plio-quaternaire à holocène. Certains auteurs montrent que ces rejeux
peuvent parfois s'interpréter cependant sans mouvement tectonique récent (6),
simplement par une mise à nu d'abrupts structuraux anciens grâce à une
forte reprise de l'érosion.
- Le sillon houiller, notamment le long des rameaux occidental et
oriental qui se séparent au Nord de Bort-les-Orgues. Les epicentres instru-
mentaux d'une série de secousses récentes (essaim de Saint-Gervais) sont
corrélables avec le rameau occidental. Le mécanisme au foyer du séisme de
Saint-Gervais-d'Auvergne (7) du 30.07.1978 (magnitude : 3.5) fournit un
jeu décrochant sénestre selon cet accident (plan N 15"E subvertical). Sur
le rameau oriental s'alignent des epicentres historiques et instrumentaux
(en particulier ceux des forts séismes de 1477 et 1490*). Au Nord du schéma
de la fig.3, le mécanisme au foyer du séisme de Saint-Pourcain-sur-Sioule
du 11.02.1978 (magnitude 4 . 1 ) , indique d'ailleurs un mouvement décrochant
sénestre selon cette faille (7).
* Pour 1490 cependant, une rupture sur les failles de la Limagne est tout aussi plausible.
26
- Plusieurs failles majeures d'orientation NW-SE coïncident également
avec des alignements sismiques mentionnés précédemment : au Sud de la vallée
de l'Allier dans la partie orientale de la Margeride, avec une extension
vers le NW jusqu'en limite du Cézallier ; la faille Saint-Flour - Saint-
Chely-d'Apcher qui suit légèrement au Nord-Est le cours de la Truyère et
celle de même orientation, en rive gauche de la Truyère.
Enfin, si aucun accident structural majeur corrélable avec la bande
d'épicentres NE-SW à N.NE-S.SW, définie entre la vallée de la Dore, Saint-
Flour et Decazeville, n'apparaît sur ces cartes, il est à noter qu'une dis-
continuité structurale majeure, reconnue par méthodes géophysiques, s'y
superpose précisément.
Quant aux directions sub-méridiennes, hormis les failles occidentales
de la Limagne dont il a déjà été question, on notera :
- l'existence de failles situées dans le prolongement de ces dernières,
dans la partie orientale du Cézallier, et dont l'activité pourrait être sou-
lignée par un alignement d'épicentres historiques et instrumentaux ; aligne-
ment qui se prolonge encore vers le Sud (cf. 2.1 et 2.2), à travers la
Margeride et jusqu'à l'Aubrac alors qu'aucune faille de cette orientation
n'est plus figurée sur les cartes,
- l'activité des failles de la partie orientale de la Limagne ("faille
de l'Allier"), confirmée par le mécanisme au foyer du séisme du 30.03.1978
(7), à Varennes/Allier (magnitude : 3.3) qui indique encore un jeu décrochant
sénestre (fig. 4) selon un plan N 20"E (7) ; le même type d'arguments géo-
morphologiques conduit à proposer d'ailleurs un rejeu récent de ces failles
sub-méridiennes le long des vallées de L'Allier et de la Dore (région de
Vichy, Thiers, Maringues) et plus à l'Est, dans la plaine du Forez (5),
- enfin, si aucune faille n'est figurée à l'aplomb de la chaine des
Puys et du Mont-Dore, l'alignement des points d'émission volcanique tra-
duit l'existence de fractures sub-méridiennes qui ont guidé l'ascension des
magmas ; ce sont ces fractures dont l'activité pourrait être indiquée par
les nombreux essaims de secousses distribués du Mont-Dore au Nord de la
chaine des Puys.
27
Confrontation des solutions focales obtenues dans le Massif Armoricain, le NWdu Massif Central et ses abords avec les données géologiques et géophysiques.
4*W 3*W 2«W rw I*E 3*E 4*E
ECHELLE.
TECTONIQUE
/ W » ^ - Limite du socle et du paléozàlque
Faille
NEOTECTONIQUE tpost.mocèné
_ _ Failli
Flexun
GEOPHYSIQUE
LINEAMENTS
SISMIOTE
A
48*
47*
Sélection de discontinuités reconnues par maQnétnme,çrmimétrie
et stsmique.
Sélection de linéaments (d'après Image ERTS)
Epicentre Instrumental, ML*3 ( données LOG pour la période I962-76)
Localisation tm tutm
•46«
Epicentre mocrosismlque (slsmictte tmtonqve)Localisation Incertaine
MECANISMES AU FOYER
LEGENDE:
edécrochement deitra N . W S.EouwnestreNE S . W
(Dfalllt inversa N.S d*pendag«45*Wou45*E
Ofaille normal* dntre N WS i ou uneitre N . E S .W
rw 4«E
Fig. 4 - D'APRES *. GODEFROY, 1980 (7)
29
Par ailleurs, l'abondance des solutions de mécanisme au foyer calculées
dans la partie nord-occidentale du Massif Central, fournit de précieuses indi-
cations sur le champ de contraintes tectoniques régional (7, 8). Les résul-
tats obtenus par différentes approches (fig. 5) sont très cohérents : ils
indiquent une orientation N.NW-S.SE (N 170"E) à NW-SE (N 145"E) de la con-
trainte principale maximale c et NE-SW (N 65"E) à E.NE-W.SW (N 80'E) de
la contrainte minimale a . Ces résultats sont cohérents avec le seul méca-
nisme au foyer calculé dans la partie plus méridionale du Massif Central,
dans la région de Decazeville, pour le séisme du 18.04.1974 (magnitude : 4.0),
qui indique un jeu en faille normale selon un plan N 160' (8). Ils sont
cohérents également avec le rejeu des failles bordières des fossés d'effondre-
ment des limagnes, d'orientation sub-méridienne à NW-SE (Limagne d'Allier,
bassin de Brioude, fossé du revers sud-occidental de la Margeride, bassin
du Puy, d'Ambert, etc.) qu'indiquent différents indices néotectoniques (5).
Par exemple des zones d'affaissement probable sont signalées sur le plan-
cher des limagnes : au NE de Clermont-Ferrand, dans les plaines de Maringues
et de Varennes/Allier. Il s'agit d'étendues marécageuses où se sont déposées
des "terres noires" ; on y remarque fréquemment un épaississement des séries
tertiaires sous-jacentes et l'étude des microflores révèle que la sédimen-
tation est holocène (9).
Plusieurs mouvements verticaux positifs sont eux mentionnés dans le
socle du massif, toujours sur la base d'arguments géomorphologiques (gradins
décalés, hydrographie, etc.) ; on leur admet un âge plio-quaternaire, parfois
précisé localement pleistocene inférieur (5) : Nord-Ouest du Cantal, bordure
occidentale du Forez et du Livradois (9). De même l'étude des formations vol-
caniques montre que la Margeride s'est soulevée au Pliocène inférieur tandis
que le bassin de Saint-Flour s'affaissait (6).
Enfin pour conclure, il est nécessaire de rappeler les caractéristiques
très particulières de la structure crustale et lithosphérique de cette partie
du Massif Central, qui traduisent des perturbations de grande ampleur et
peuvent justifier l'activité tectonique, volcanique et sismique de cette
région (10).
En Auvergne, sous une croûte fortement amincie (fig. 6 ) , la vitesse
de propagation des ondes P dans le manteau supérieur, atteint à une profon-
deur de 24 km, est anormalement faible. Elle croît très rapidement ensuite
30
MASSIF ' CENTRAL
Ai axe P Bl axe T
12 )
(3 )
MASSIF
A •• 5». " . 61. 67,70. 71, 71
CENTRAL
B : A • 55. 60. M .45. 66, 69, 7«
C ; B • I B ' • t ' 18, 49
AppliïUtwn de la mélhíHÍt des dû'dn-\ Jnw\
Rosaces de distribution des aies P et T.
Application da la mat hod« da« dièdre« droitsaux solutions fócala« du Ha. si if-Central.Mechode de* pourcentages.
Les aires hachurées correspondentaux domaines où peut se trouverla contrainte principale maxima-le, les aires en blanc a ceux oüpeut se trouver la contrainteprincipal* minimale.
Fig. 5 - DETERMINATION DE L'ORIENTATION MOYENNE DES CONTRAINTES PRINCIPALES MAXIMALEET MINIMALE; A PARTIR DES SOLUTIO(d'après P. GODEFROY, 1980 (7,8))ET MINIMALE; A PARTIR DES SOLUTIONS FOCALES OBTENUES DANS LE MASSIF CENTRAL
31
avec La profondeur jusqu'à une valeur de 8.3 km/s, atteinte vers 40 km, alors
que sous une croûte "normale", cette vitesse n'est atteinte dans le manteau
supérieur que vers 60 km de profondeur.
A l'Ouest du sillon houiller, par contre, la structure crustale est
"normale", même si parfois les interfaces intra-crustaux sont peu nets (plateau
de Millevaches).
A plus grande échelle, une anomalie régionale apparaît dans la lithos-
phère sub-crustale de la Vendée au Massif Central et à l'Auvergne : on a pu
mettre en évidence (11, 12) une couche à faible vitesse intralithosphérique
(7.7 km/s) d'une vingtaine de km d'épaisseur, située sous la couche à vitesse
8.1 Km/s rencontrée immédiatement sous le Moho, et dont la base remonte
depuis la Vendée jusqu'au Massif Central et à l'Auvergne où son toit pour-
rait affleurer au Moho (fig. 7).
Il existe donc sous L'Auvergne un diapir mantellique qui semble avoir
contrôlé l'évolution structurale de la croûte (10).
Si les profils sismiques effectués dans cette région ont permis de montrer
qu'il existait une différence nette de la structure profonde entre L'Auvergne
et Le reste du Massif Central, ils ne suffisent pas à préciser L'extension
de la région présentant cette anomalie. IL semble que l'amincissement crustal
naisse à l'Ouest de la région volcanique, peut-être dès Le rameau occidental
du sillon houiller (fig. 8). Par ailleurs, dans le détail, certaines données,
quoique très fragmentaires (10), montrent des anomalies de propagation au
niveau du Moho qui pourraient traduire une perturbation profonde à l'aplomb
des failles bordières de la Limagne d'Allier, se surimposant à l'anomalie
régionale (fig. 9).
Enfin, il faut noter que si l'on considère l'épaisseur de la croûte
consolidée (non sédimentaire), il est frappant de constater que contraire-
ment à l'image donnée en surface par les fossés à remplissage sédimentaires
tertiaires, allongés selon des directions sub-méridiennes, les domaines où
cette croûte consolidée est fortement amincie (fig. 10) sont allongés selon
des axes NE-SW. En particulier, l'Auvergne est ainsi reliée au fossé du Rhin.
Ces directions, ainsi définies sur plusieurs centaines de km, rappellent Les
directions varisques du bâti structural hercynien qui s'expriment donc à
l'échelle de l'ensemble de la croûte.
32
L'existence de foyers sismiques profonds (à La Limite de L'interface
croûte-manteau anormaL), en particuLier sous L'Auvergne, pourrait donc tra-
duire L'existence de déformations Liées à ces anomaLies structuraLes majeures
de La Lithosphère supérieure, dont Le rejeu des fractures pLus superficieLLes
(sub-méridiennes et NW-SE en particuLier), avec une sismicité propre, ne
serait que La conséquence.
40
1
1 ? «
© \ W
I
—
PraloodMf (tal
VP U«A>
• V
® '•
L ,
E atmpto« d« lois 4« vMtu« tn loncllon
4« la prolondtur rendant compte O H pi«mUr
Ofdf« d o prafllt «ItMlqtMt.
L O M O M I I MMUal fcarcyal««© Dip««»(o« m tud d« la voll*« du Rhön«
(Si M O M I I palioiolqtiat
Z M « aalal«
I
CROUTE
"NORMALE"
DOMAINES à CROUTEAMINCIE
2a 2b 2cMtlM« FoiW
du Abôn« Rhénan
4O
OO
14-
"jrX
e oo a
o o
1 14-4-4-4-
4- +
XXXXfû
»oo> oo
14-.f.4-XX
o e o o o o o e eo o a o —
+ V- 4- ++ 4-4- ++ 4-4-4-
XXXX XXXXxxxx xxxxXXfûû XXXX
777/
LEGENDE
M :Moho— :l«lMfoc«/S/iZoa« d«
DOMAINES àCROUTE EPAISSJE
Ion» Aitol«Pftiniêium
i-4-4-4-4-4-4-4-
XXXXXXXXxxxxXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXûXX
CAS PARTICULIERS
4« 4b
ori.pylétUêniH ttoáf.pft4nÍHwit occMMtol«•rlMiioto K M T * . Pays basa*«)
4-f4-++ 4
A XÛÛÛX
ûXûûûXûû
7777
E U : 3-45 km/t CS) .6.7-7.2 km/«m «»-82 km/1 QZI : 7.2 - 7.9 kM/i(Si &2-5 9kin/i(3D. 6.9-8.3km/1 tZ3 :7.9-6.2 km/«C D : 6.3-6.7 k « h E 3 :>6.2 k*/i
XXXXXXXXXXXXxXxxxxxxxxxxxxxxXÛXXÛXÛXÛXÛÛ
7777
|1*1*1*1XûXXûûû xÛXÛ XX+X +ûûX-fÛÛÛX
XXûX
h$ figurée compoUI—et iuf.
Fig. 6 - PRINCIPAUX TYPES DE LOIS DE VITESSE RENCONTRES EN FRANCE ET MODELES MOYENS DE STRUCTURE CRUSTALE CORRESPONDANTS
d'après P. GODEFROY et al, 1980 (10)
TOULOUSEO
Fig. 8 - CARTE DES ISOBATHES DU MOHO SOUS LE MASSIF CENTRAL FRANCAIS,
d'après P. GODEFROY et al, 1980 (10).
35
SILLON
LIMOUSIN HILLEVACHES
FOREZ BASSIN OU VALLEE DU RHONEF 0 R " L Y 0 N " M S A L P "
1 1 . 1 I 1 . 1 1
ZONE HACHUREE : ZONE A MOINORE VITESSE DE LA LITHOSPHERE ET SON
PROLONGEMENT SOUS L'AUVERGNE
Z(M
Fig. 7 - Coupe tniumtele I U litltude de Clermont-Fernnd. Ugnei d'éftlei vitesse* de« ondes P.d'après PERRIER et al, 1973 (12)
10 + ++ +
• "^«^¿tî^* **'********'*5 î*
Fig. 9 - COUPE E.W SIMPLIFIEE DE LA STRUCTURE CRUSTALE
A LA LATITUDE DE CLERMONT-FERRAND,
d'après A. HIRN et al, 1974 (15).
36
+<«ir
Fig. 10 - EPAISSEUR DE LA CROUTE CONSOLIDEE,
d'après HIRN, 1980 (16)
Domain«t où la croûtt consolidet etc amincit dt plu* de10-15 Z par rapport 1 la "normalt"Iaobach*« du Moho
Soda afflturant
37
CONCLUSIONS
De ce bref bilan de La sismicité et du contexte tectonique du CézaLlier
et des régions périphériques, il ressort que le Cézallier ne connaît pas
d'activité sismique propre mais se situe dans le prolongement de directions
tectoniques marquées par une activité non négligeable : sub-méridienne et
NW-SE, et est limité au SE par un axe sismique NE-SW.
Les caractéristiques du champ de contrainte régional sont propices à
une réouverture en tension des fractures sub-méridiennes.
Enfin, il existe plusieurs indices d'un bombement général du socle du
Massif Central, marqué à l'Est du sillon houiller, vraisemblablement asso-
cié à une structure lithosphérique très perturbée. Il faut, à cet égard,
distinguer deux niveaux de déformations actuelles : profondes, proba-
blement liées à ces anomalies de la structure lithosphérique et associées
à des foyers sismiques dans la croûte inférieure, et plus superficielles,
qui peuvent être la conséquence des premières, associées à une sismicité
propre.
39
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
(1) P. GODEFROY, A. LEVRET, 1983 - Nature et définition de L'aléa sismi-que, rapport BRGM 83 SGN 925 GEG, Orléans, décembre 1983,in : "Génie parasismique", V. DAVIDOVICI (ed.), Pressesnationales des Ponts et Chaussées (sous-presse).
(2) Fichier informatisé de sismicité historique de la France "SIRENE",BRGM.
(3) A. VEINANTE-DELHAYE, J.P. SANTOIRE, 1980 - Sismicité récente de l'arcsud-armoricain et du Nord-Ouest du Massif Central ; méca-nismes au foyer et néotectonique, B.S.G.F., 7, t. XXII,n"1, 93-103.
(4) A. GADALIA, J. VARET, 1982 - Etude géoprospective d'un site de stoc-kage ; l'activité volcanique, rapport BRGM 83 SGN 010 STO,Orléans, décembre 1982.
(5) J. FOURNIGUET, 1980 - Carte néotectonique de la France et notice,Document BRGM inédit.
(6) De GOER de HERVE A. et al, 1977 - Esquisse néotectonique des régionsvulcanisées du Massif Central français (Auvergne, Bourbon-nais, Velay), rapport et cartes inédits, Documents BRGM,projet sismotectonique.
(7) P. GODEFROY, 1980 - Apport des mécanismes au foyer à l'étude sismotec-tonique de la France, Bull. BRGM, 2ème série, section IV,n-2, 119-128.
(8) P. GODEFROY, 1980 - Apport des mécanismes au foyer à l'étude sismotec-tonique de la France ; un exemple de distribution des con-traintes en domaine intra-plaque, rapport BRGM 80 SGN 032 GEG,Orléans, janvier 1980.
(9) D. GIOT, L. CLOZIER, R. FLEURY, 1975 - Manifestations tectoniquesrécentes en Limagne d'Allier (Massif Central, Puy-de-Dôme,Allier), Bull. BRGM, 2ème série, section I, n"2, 149-155.
(10) P. GODEFROY, A. HIRN, 1980 - Synthèse des données de sismologie expé-rimentale en France ; intérêt pour l'étude sismotectoniquede la France, rapport BRGM 80 SGN 800 GEG, Orléans, novembre1980.
(11) Y. BOTTINGA, A. HIRN, L. STEINMETZ, 1973 - Implication de l'existenced'un canal à moindre vitesse sous le Moho, B.S.G.F., 7,t. XV, n"5-6, 500-505.
(12) G. PERRIER, J.C. RUEGG, 1973 - Structure profonde du Massif Centralfrançais, Annales de géophysique, t. 29, n"4, 435-502.
40
(13) A. AUTRAN et coll., 1980 - Carte tectonique de la France à 1/1 000 000et notice, mémoire du BRGM n"110, Orléans.
(14) J. VOGT et coll., 1981 - Carte sismotectonique de la France à1/1 000 000 et notice, mémoire du BRGM n'111, Orléans.
(15) A. HIRN, G. PERRIER, 1974 - Deep seismic sounding in the Limagnegraben - in : Approaches to taphrogenesis, Inter-UnionCommission on geodynamics, scientific report n"8, Stuttgart,329-340.
(16) A. HIRN, 1980 - Le cadre structural profond d'après les profils sis-miques. Image géophysique de la France, in : Evolutionsgéologiques de la France, A. AUTRAN et J. DERCOURT (ed.),mémoire du BRGM n"iO7.