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INTERVIEW 3 questions à Neil Felton, nouveau directeur de la Fespa P. 14 REPORTAGE ESP veut imprimer sa griffe sur le marché P. 32 J’UTILISE ALAIN GILLES attaque et gagne avec Océ P. 40 SIGNINFOSERI LE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 • N° 238 • 12Dossier p. 16 DÉVELOPPEMENT DURABLE FINS DE MOIS ET FIN DU MONDE : MÊME COMBAT

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magazine nov dec 2011

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INTERVIEW 3 questions à Neil Felton,

nouveau directeur de la Fespa

P. 14

REPORTAGEESP veut imprimer sa griffe

sur le marchéP. 32

J’UTILISEALAIN GILLES attaque

et gagne avec Océ

P. 40

SIGNINFOSERILE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 • N° 238 • 12€

Dossier p. 16

DÉVELOPPEMENT DURABLE

FINS DE MOIS ET FIN DUMONDE :MÊME COMBAT

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NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N° 238 • 3

Impression numérique et écologie

L’impression numérique grand format n’est pas, a priori,un procédé présentant des vertus écologiques nouvelles.

Cependant, grâce aux exigences des donneurs d’ordreet des imprimeurs, l’ensemble de la filière adopte une

attitude beaucoup plus en phase avec lasensibilité de la société en terme d’écologie.Les solvants vivent leurs derniers instants, et les nouvelles encres alliées aux nouveauxmatériels de production offrent non seulement des conditions de travail amélio-rées pour les opérateurs, mais permettent deréelles avancées en matière de recyclage. Le recyclage devenant par là même un

enjeu majeur de la filière.

Le développement durable est un sujet sensible pournombre de secteurs d’activités, particulièrement le nôtre,dont la réputation n’était pas brillante. Il faut se réjouirde la mutation qui s’opère.

Gildas Rondepierre [email protected]

ÉDIT

O

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NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 • N° 238

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N° 238 • 5

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N°238 • 9

Le constructeur a organisé fin sep-tembre ses Journées Portes Ouvertes.L’entreprise a réuni pour l’occa-sion plusieurs de ses clients fran-çais venus observer avec un inté-rêt non dissimulé sa MPress Tiger,fleuron haut de gamme de sa pro-duction et symbole de la conver-gence sérigraphie-numérique encours aujourd’hui. La MPress Tigerest issue d’une collaboration avecAgfa Graphics entamée en 2007dans le but d’épouser l’essor de laproduction numérique. La nais-sance de la MPress constitue doncune ouverture intéressante pour lessérigraphes qui y voient un maté-riel à forte capacité de production.La machine est en effet la seule pressedu marché capable de conjuguerla qualité de l’impression numé-rique avec les possibilités de valo-

risation offertes par la sérigraphie.Un argument important pour les séri-graphes qui souhaitent associerqualité sérigraphique et vitesse deproduction. Disponible en char-gement manuel ou automatique, savitesse de production est de 500m2/h.Compétitive sur des tirages allantjusqu’à 400 feuilles, la machineutilise une technologie d’impres-sion Agfa et des systèmes de trans-port et de séchage Thieme. LaMPress Tiger fonctionne déjà surplusieurs sites de production enFrance: Constantin, Creavi, Disaet Publiscreen.Lancée cette année, sa petite sœur,la M-Press Léopard, est égalementen cours de commercialisation. Ils’agit d’une solution plus abor-dable avec une vitesse de pro-duction de 280 m2/h. n

Portes ouvertes spécialMPress chez Thieme

Ci-dessus : LaMPress Tiger en démonstrationlors des JPO àTeningen.

Ci-contre : plusieurs dizaines declients ont répondu à l’invitation deThieme.

8 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

ACTUS

[DISTRIBUTION]À l’occasionde ses Portes Ouvertes organi-sées mi-octobre, le distributeurde matériels d’impression numé-rique basé à Marseille a présentésa nouvelle carte commerciale :la marque Sun. L’occasion pourses prospects et clients de décou-vrir un des modèles phares duconstructeur russe: la table à platNeo UV Led Evolution 16.Avec une laize de 1600 mm,la Neo UV Led Evolution 16 aété conçue pour imprimer dessupports souples, élastiques etrigides jusqu’à 200mm. Ses têtesKonica Minolta 512 buses affi-chent une résolution de 720 x 1440 dpi, avec 4 ou 14picolitres.Sun est importée en France parla société CRM Pygmalion baséeà Cambrai. C’est dans unelogique de création d’un réseaude distribution que l’entreprisenordique et Papélia ont signéun accord pour les départe-ments du sud-est de la France.« Les Journées Portes Ouvertessont un moyen efficace deréunir des professionnels inté-ressés par notre offre » s’estréjoui Patrick Renault, Pdg dePapélia. Et d’ajouter « nousrevoyons certains que nousavons rencontrés sur le salonViscom, avec cette fois la pos-sibilité d’aller au fond desdémonstrations ». Les clientsviennent en effet avec leurspropres fichiers et observent lesmachines en production, « chosepas toujours évidente à fairesur un salon » constate PatrickRenault. « Nous avons réussià donner l’envie aux gens de

perdre une journée de leur tra-vail quotidien pour venir nousrencontrer, c’est le résultat d’uneforte publicité autour de l’évé-nement ».En toute logique, les visiteurssont venus principalement dusud-est: Ardèche, Alpes de Haute-Provence, Drôme, Nice… «Quandil s’agit d’investir, les professionnelsdu coin n’hésitent pas à sedéplacer. Ce qui est de bon augurepour le salon inCOM Marseillede mai 2012, surtout que l’onobserve une volonté affichée dela part des professionnels d’in-vestir localement » souligne le

Pdg qui envisage de participerau nouveau salon.Organisées du 11 au 13octobre,ces Portes Ouvertes ont égale-ment été l’occasion pour le dis-tributeur de présenter les der-nières nouveautés de la gammeRoland dont il est dépositaire,avec pour l’impression et découpe,la BN-20; pour l’impression surobjet, la LEF-12 et enfin lamachine d’impression à platLEJ-640. Cette dernière étaitexposée à côté de la Sun NEO-UV160 et a également suscitél’intérêt des visiteurs. « Cesdeux machines couvrent des seg-

ments de marché différents,voire complémentaires. La pre-mière convenant mieux pourle marché de la signalétiqueavec une épaisseur d’impres-sion jusqu’à 13 mm, la 2e pourle marché de la décorationavec une possibilité d’impres-sion sur des portes moulurées,du verre, de la pierre, etc. »,précise Patrick Renault. Desmachines de finition étaientaussi présentées avec diverslaminateurs, plotters de découpe,soudeuse de bâche et pellicu-leuses. Au total, 50 sociétés ontfait le déplacement. G.R. n

Sun entre chez Papélia

Des journées « Portes Ouvertes » conviviales et studieuses.

La nouvelle table à plat Sun Neo UV Led Evolution 16 distribuée par Papélia avec un exemple de porte imprimée.

Impression & Servicesen liquidation judiciaire[ECO] La chute est d’autant plus dure que les ambitionsannoncées étaient fortes. Depuis le 5 septembre 2011, le groupe Impression &Services, situé à Herblay (95), a été placé en liquidationjudiciaire.Selon les informations de notre confrère Graphiline,l’entreprise était en cessation de paiements depuismars 2010, avec un passif de 15 M€.Le 18 décembre 2008, Renate Hosp et Christian Rieraavaient repris le groupe Impression France et ses troisfiliales menacées de liquidation. Au cœur de leurprojet : une valorisation forte du fond de commercebasée sur une offre diversifiée et complémentaire avecdes investissements conséquents (4 M€ en 2009) etune politique de rachats importante, avec notammentla reprise de l’entreprise Serica en 2009.Au site de production d’Herblay s’ajoutait aussi celuide Genas, situé près de l’aéroport de Lyon, sanscompter la création en 2009 de la filiale Impression& Services Deutschland GmbH, soit un effectif de prèsde 250 personnes. C.J. n

ACTUS

’’NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N° 238 • 3332 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

Report

age

RACHETÉE EN 2005 PAR PASCAL LACHARME,LA SOCIÉTÉ ESP FAIT PARTIE DES PLUS GROS FAI-SEURS FRANÇAIS DU MONDE DE L’ENSEIGNE.SA PRODUCTION EST INDUSTRIELLE. SON CATALOGUE EN PHASE AVEC PRÈS DE 80% DESDEMANDES DU MARCHÉ. RESTE UN DERNIERDÉFI À RELEVER POUR LE PROFESSIONNEL :MIEUX FAIRE CONNAÎTRE SON SAVOIR-FAIRE.

ESP VEUT IMPRIMER SA GRIFFE SUR LE MARCHÉ

ESP VEUT IMPRIMER SA GRIFFE SUR LE MARCHÉ

« ESP est aujourd’hui une petitestructure de 45 personnes avec lefonctionnement d’une société de150 » s’amuse Pascal Lacharme,dirigeant d’ESP. Sur le ton de l’anec-dote, le Pdg mesure le cheminparcouru depuis la reprise de lasociété il y a six ans. L’ensemble desproblématiques qui régissent la vied’une entreprise de 45 personnesforte de 6 M€ de chiffre d’affairesrepose sur lui seul. Mais la reprised’ESP est autant un challenge per-sonnel que collectif pour un hommedont le caractère humaniste habitechacune des décisions.

« Grâce à un travail de fond menédepuis des années, nous sommesaujourd’hui en mesure de répondreà 80 % des demandes du marché »annonce Pascal Lacharme. Et de poursuivre : « notre cataloguedécline des produits sur près de200 pages dont 80 % sont fabri-qués en interne ».En l’espace de six ans, ESP estdevenu un véritable « industriel » del’enseigne, avec un potentiel de pro-duction certain. La visite de ses5000 m2 d’ateliers conforte cetteimpression. Acquis en 2009, sesnouveaux locaux lui ont permis

L’éclairage LED fait partie des dernières grandes évolutions dumonde de l’enseigne. Ci-contre, un caisson ultrafin de 2,5 mm avec un éclairage tangentiel fabriqué en interne.

d’améliorer ses flux de production etde gagner en réactivité avec de lafabrication sur-mesure et des délaistrès courts. « Nous répondons à descommandes en un temps record »,souligne Pascal Lacharme. ESPfabrique en effet 90 % de ses com-mandes unitaires ou de petite sérieen moins d’une semaine, produitsdistribués ensuite par les profession-nels de l’enseigne et de l’éclairage.« Au-delà des délais, notre objectifest aussi d’offrir à nos clients desproduits performants à un bon rap-port qualité/prix et avec un vraiservice », précise Pascal Lacharme.

Un suivi de commande a donc étémis en place à tous les niveaux dela production pour éviter toute mal-façon. « Nous sommes un peucomme un fabricant de produits’prêt à poser’. Nos clients connais-sent notre souplesse et profitentd’une production sur-mesure à unprix industriel. L’écoute est un élé-ment fondamental dans notresystème de relation-client, ESP s’ef-forçant d’intégrer dans ses produitset services toutes les suggestionsd’amélioration qui lui sont faites carrien ne vaut l’avis de l’utilisateurfinal », commente le dirigeant. ��

ESP est unestructure de 45personnes avec lefonctionnementd’une société de 150…»

L’IMPRIMEUR LYONNAIS EST

UN PARTENAIRE HISTORIQUE

D’OCÉ. ET UN PRESTATAIRE

DE SERVICES QUI CROIT PLUS

AUX VALEURS D’USAGE DES

MACHINES QU’À LEURS

PROUESSES PUREMENT

TECHNIQUES. SON DERNIER

INVESTISSEMENT, L’OCÉ

COLORWAVE 600 POSTER

PRINTER, EST UN PARFAIT

EXEMPLE DE SON APPROCHE.

TÉMOIGNAGE.

Par Cécile Jarry

J’utiliseALAIN GILLES ATTAQUE ET GAGNE AVEC OCÉ

LE PRODUIT

OCÉ COLORWAVE600 POSTERPRINTERÀ peine lancée, elle remporte déjà les suf-frages des professionnels. Les raisons ?Ses performances, mais pas seulement. Siles prestataires de service s’intéressent eneffet à ce modèle, c’est aussi et surtoutpour le nouveau business model qu’il pro-pose. La promesse est la suivante : l’Océ ColorWave 600 PosterPrinter peut impri-mer jusqu’à 1700 affiches de PLV decourte durée en format A1 en une seulerotation de 8 heures, pour un coût horsmédias, c’est-à-dire «encres+têtes+ser-vices » de 1,6 €/m2... soit près de 40 centimes de moins que la moyenne dumarché. Et ce avec une capacité papierde 6 bobines qui vont jusqu’à 42“ delarge, pour une résolution de 1200 dpi.Bref, l’Océ ColorWave 600 PosterPrinterimprime vite et bien, avec un excellentrapport qualité/prix. Une vraie machinede guerre pour gagner de nouveaux mar-chés comme celui du court tirage de qua-lité ou de la communication sur le pointde vente par exemple.

L’UTILISATEUR

ALAIN GILLESGROUPFondé il y a plus de 60 ans, le Lyonnaisa été racheté par ses actuels gérants, GuyPodvin et Didier Lamande, en 2007. Au-jourd’hui, l’entreprise pèse un peu plus de3,5 M€ de CA et emploie une trentainede personnes. Alain Gilles Group se définit non pascomme un imprimeur mais comme unprestataire de services. Une différence determinologie qui a son importance car elleconditionne toute l’activité de ce profes-sionnel qui préfère raisonner en valeursd’usage plutôt que de vanter les vertus deson parc machines. « Toute notre techno-logie n’a de sens que parce qu’elle nouspermet d’industrialiser nos métiers et d’ap-porter des réponses efficaces à nosclients », affirment ses deux dirigeants quiont construit une offre à 360° en petit etgrand format. Un choix qui leur permet demieux maîtriser les coûts et qui sembleconstituer, aujourd’hui, une vraie stratégiegagnante. Alain Gilles Group affirme eneffet que, grâce à cela, il n’a pas connu lacrise pour l’instant.

LE TEMOIGNAGE

GUY PODVINDIRIGEANT ASSOCIÉ D’ALAIN GILLES GROUP

n Quelle nouvelle « valeur d’usage » représente pour vous l’Océ ColorWave 600 Poster-Printer?Le constructeur Océ est un partenaire historique de notre entreprise depuis de nombreusesannées, et avec lui, nous avons réussi à faire évoluer le marché en apportant des réponsesplus pertinentes en phase avec les attentes de nos clients. L’Océ ColorWave 600 PosterPrinterillustre bien cet état d’esprit. Il y a trois ans, nous avions acheté le modèle précédent quiavait déjà modifié les règles du jeu. Mais avec l’Océ ColorWave 600 PosterPrinter, onfranchit une nouvelle étape puisque cela nous permet de faire de l’imagerie de qualité, enun temps record et ce, pour un prix défiant toute concurrence, avec une vitesse de productionqui va de 45 m2/h à 90 m2/h.

n De nouveaux marchés en perspective?Nous n’avons la machine que depuis deux mois mais grâce au nouveau business modelproposé par Océ, nous avons déjà pu nous placer sur des marchés à fort potentiel commecelui du court tirage pour l’affiche, les flancs de bus promotionnels ou la communicationen magasin avec notamment des demandes de chaînes franchisées. Autant de clients quiexigent une très grande réactivité mais également une vraie qualité d’impression et un prix,ce que permet aujourd’hui l’Océ ColorWave 600 PosterPrinter.

n Comment la machine s’intègre-t-elle à votre parc actuel?La machine est pilotée par le Postershop 10 d’Onyx, ce qui nous permet de travailler enréseau avec notre table de découpe Zünd. Le RIP marque les points de coupe, puis tout sefait automatiquement. Nous évitons ainsi les problèmes de goulots d’étranglement au niveaude la finition. En termes de productivité, c’est optimal. L’avantage compétitif de la machineest conservé.

J’utilise

Guy Podvin, DIRIGEANT ASSOCIÉ D’ALAIN GILLES GROUP

’’Nous pouvons maintenant nous placer sur des marchés à fort potentiel… »

40 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N°238 • 41

ACTUS 6• HP en ordre de formation 6 • SUN entre chez PAPÉLIA 8• Portes ouvertes spécial MPress chez THIEME 9• IMPRESSION & SERVICES en liquidationjudiciaire 9

• AGFA signe avec SPANDEX 10• ANTALIS lance son initiative digital-to-business 10• CONTEX vise le grand format HD 11• POPAI FRANCE protège le savoir-faire Hexagonal 12

• PIXARTPRINTING revoit sa stratégie bureaux pour la France 13

INTERVIEW 14• NEIL FELTON, Directeur général de la FESPA

DOSSIER 16• Développement durable :fins de mois et fin du monde, même combat 16

• Interview : STEPHEN GODDARD,Directeur de l’Environmental Program chez HP 24

REPORTAGES 32• ESP veut imprimer sa griffe sur le marché 32• SERY OUEST passe par toutes les couleurs 36

J’UTILISE 40• ALAIN GILLES attaque et gagne avec OCÉ

LES NOUVEAUTÉS PRODUITS 42

Annuaire des sites internet 46Agenda des salons 47Petites annonces classées 48Coupon d’annonces classées 49Bulletin d’abonnement 50

32

8

40

Directeur de la publication : Gildas RONDEPIERRE : [email protected] • Rédactrice en chef : Cécile JARRY : [email protected] • Publicité : 01 74 53 45 05 • Maquette et SR: Martine SAVINA: [email protected] • Im-primé par PRINTCORP 01 55 28 87 09 • Toute reproduction (même partielle) des articles publiés dans Sign Info Séri est interdite sans accord de la société d’édition conformément à la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique• ISSN N° 1768 - 3 947 • N° CPPAP en cours.

A DÉCOUVRIR

Édité par : 1, rue Paul Vaillant Couturier92300 LEVALLOIS-PERRETTél. : 01 74 53 45 05 [email protected]

SIGNINFOSERILE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N° 238 • 1716 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

DOSSIER DÉVELOPPEMENT DURABLE

FINS DE MOIS ET FIN DU MONDE : MÊME COMBAT

Les 26 et 27 septembre 2012 se tien-dra à Berlin un salon professionneld’un nouveau genre entièrement dédiéau monde de l’impression verte, écolo-gique et durable.L’ECOPRINT EUROLIVE 2012 est uneinitiative de la société FM Brooks (MackBrooks Exhibitions Group) dont les diri-geants, Frazer Chesterman et MarcusTimson, ne sont autres que les anciensdirecteur général et directeur commer-cial des salons Fespa.Les deux responsables sont convaincusdu caractère urgent pour les profes-sionnels d’adopter une démarche du-rable. Et de prendre le problème à

l’envers en insistant non pas sur le coûtque pourrait engendrer la mise enplace d’une démarche de développe-ment durable mais plutôt sur ce quecela peut coûter à terme, à un impri-meur, de ne pas faire partie de cettecommunauté grandissante d’acteursresponsables.Les entreprises qui ont fait la démarched’une certification ISO 14001 (mana-gement environnemental) ou d’une label-lisation Imprim’Vert ne disent pas autrechose. Pour elles, le "retour sur inves-tissements" a consisté avant tout à nepas perdre de clients. Avant même d’engagner.

LA CRISE N’AURA PAS RAISON DE L’ÉLANDE LA PROFESSION EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE. PARCE QUE LETOUT ÉCOLOGIQUE DES DÉBUTS A LAISSÉLA PLACE À DE VRAIES STRATÉGIES D’AVENIR, LE FOSSÉ QUI EXISTAIT ENTRECEUX QUI S’INQUIÉTAIENT POUR LEURSFINS DE MOIS ET CEUX QUI SE PRÉOCCU-PAIENT DE LA FIN DU MONDE, EST ENTRAIN DE SE RÉSORBER. PROGRESSIVE-MENT MAIS SÛREMENT.Par Cécile Jarry

��

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6 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

ACTUS

[APPLICATIONS] Les 2 et3 novembre derniers, à son siègede Barcelone, HP a présentédeux nouvelles imprimantes HPDesignjet destinées à prendre encharge une gamme plus éten-due d’applications pour la signa-létique intérieure et extérieure.La stratégie du constructeur restela même et vise à bouleverserle marché des éco-solvants avec

ses deux nouveaux chevaux de bataille : l’imprimante HPDesignjet L28500 et l’impri-mante HP Designjet L26500.Autre atout mis sur la table parHP: sa politique de formation.Disponible en 104 pouces(264 cm), la Designjet L28500est annoncée avec une vitesse70 % supérieure à celle de laHP Designjet L25500, tandis

que la Designjet L26500, dis-ponible en 61 pouces (155 cm),cible les clients souhaitant péné-trer le marché en croissance desenseignes souples. Ces deuximprimantes utilisent les nou-velles encres Latex HP Designjet792 qui, selon HP, délivrent desnoirs plus riches et brillants surles bannières et le vinyle auto-adhésif. Ce qui est plus nou-

veau, c’est qu’elles offrent descapacités d’impression recto-verso, une intervention de l’uti-lisateur réduite et un calibragedes couleurs plus précis et auto-matisé.

UNE POLYVALENCEACCRUELes imprimantes HP DesignjetL28500 et L26500 sont desti-nées à de multiples applicationsdont l’affichage pour les pointsde vente, les enseignes souples,les abribus ou l’habillage devéhicules. Elles sont compatiblesavec une large gamme de sup-ports, dont ceux utilisés pour lesgammes éco solvants ainsi queles non couchés à bas prix. Larésolution annoncée par leconstructeur est de 1200 pppavec une résistance pour unusage extérieur pouvant atteindretrois ans sans plastification, etcinq avec plastification. De plus, les impressions sèchentà l’intérieur de l’imprimante,augmentant ainsi la producti-vité pour les travaux recto versoet permettant une finition et/ouune utilisation immédiate.« Si on établit une comparai-son avec le monde des solvantsauquel nous sommes habitués,l’imprimante HP Designjet L26500apporte une bouffée d’air frais.Elle nous permet de réaliser desréimpressions en temps réel, cequi augmente notre producti-vité de manière significative »,affirme Duston Noble, fonda-teur de Wrap Experts à Dallaset bêta testeur de la HP DesignjetL26500. « Nous voulons pos-séder le meilleur matériel pour

HP en ordre de formation

L’imprimante HP Designjet L26500 est disponible depuis le 3 novembre. La disponibilité de la HP Designjet L28500 est

prévue pour le 20 janvier 2012.

•SIS 238 intérieur V8 0K_Mise en page 1 15/11/11 19:22 Page6

RETOUR À L’ÉCOLELors de ses deux journées, HP a également lancé la HPLatex University, un ensemble de supports de formationconduit par des experts et dédié aux applications, pourformer les utilisateurs des technologies HP Latex auxmeilleures pratiques en matière de développement durable.

« Avec près de 9 000 systèmes d’impression HP Latex installés dans le mondeentier, HP propose une alternative supérieure aux solutions à éco-solvants.Nous souhaitons offrir à nos clients plus de polyvalence et de facilitéd’utilisation, tout en réduisant leur impact sur l’environnement » a déclaréSantiago Morera, vice-président et directeur général du département LargeFormat Printing Business, chez HP. « En permettant à nos clients d’imprimerà coût réduit une large gamme de nouvelles applications et en fournissantla formation nécessaire pour y parvenir, notre gamme HP Latex doit aiderles PSP à se distinguer sur le marché et à saisir de nouvelles opportunitésde développement ». À travers HP Capture, la HP Latex University fournitaux PSP une formation destinée à leur permettre d’imprimer une largegamme d’applications graphiques grand format pour intérieur et extérieur,avec les nouvelles technologies HP Latex. En s’inscrivant à la HP Latex University sur www.hp.com/go/hplatexuniversity,les PSP ont accès à des ateliers gratuits, des séminaires en ligne et d’autresoutils pour les aider à optimiser l’utilisation de leur technologie. La premièresérie de séminaires web démarre ce mois-ci et est consacrée à la productiond’habillages pour véhicules et au textile. n

simplifier notre travail et accé-lérer notre production. C’estpourquoi, nous apprécions énor-mément le fait de pouvoir impri-mer et plastifier nos travauxdans la même heure, si nous enavons besoin ».

UNE ENCRE CERTIFIÉEECO MARKLa carte environnementale jouéepar HP depuis le début avec sanouvelle technologie Latex trouveaussi ici un nouvel argumentavec l’utilisation de cartouchesd’encre HP Designjet 792 quiont d’ores et déjà été certifiéesEco Mark par la Japan EnvironmentAssociation. Selon ce label, ellesreprésentent un impact réduitsur l’environnement tout au long

de leur cycle de vie, depuis laproduction jusqu’à la mise aurebut. Et les PSP peuvent retourner leursconsommables Latex HPDesignjet 792 grâce au pro-gramme gratuit de recyclageHP, incluant notamment les car-touches d’encre, les têtes d’im-pression, les cartouches de net-toyage des têtes d’impressionet le récipient de nettoyage destêtes d’impression. G.R. n

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ACTUS

[DISTRIBUTION] À l’occasionde ses Portes Ouvertes organi-sées mi-octobre, le distributeurde matériels d’impression numé-rique basé à Marseille a présentésa nouvelle carte commerciale :la marque Sun. L’occasion pourses prospects et clients de décou-vrir un des modèles phares duconstructeur russe: la table à platNeo UV Led Evolution 16.Avec une laize de 1600 mm,la Neo UV Led Evolution 16 aété conçue pour imprimer dessupports souples, élastiques etrigides jusqu’à 200mm. Ses têtesKonica Minolta 512 buses affi-chent une résolution de 720 x 1440 dpi, avec 4 ou 14picolitres.Sun est importée en France parla société CRM Pygmalion baséeà Cambrai. C’est dans unelogique de création d’un réseaude distribution que l’entreprisenordique et Papélia ont signéun accord pour les départe-ments du sud-est de la France.« Les Journées Portes Ouvertessont un moyen efficace deréunir des professionnels inté-ressés par notre offre » s’estréjoui Patrick Renault, Pdg dePapélia. Et d’ajouter « nousrevoyons certains que nousavons rencontrés sur le salonViscom, avec cette fois la pos-sibilité d’aller au fond desdémonstrations ». Les clientsviennent en effet avec leurspropres fichiers et observent lesmachines en production, « chosepas toujours évidente à fairesur un salon » constate PatrickRenault. « Nous avons réussià donner l’envie aux gens de

perdre une journée de leur tra-vail quotidien pour venir nousrencontrer, c’est le résultat d’uneforte publicité autour de l’évé-nement ».En toute logique, les visiteurssont venus principalement dusud-est: Ardèche, Alpes de Haute-Provence, Drôme, Nice… «Quandil s’agit d’investir, les professionnelsdu coin n’hésitent pas à sedéplacer. Ce qui est de bon augurepour le salon inCOM Marseillede mai 2012, surtout que l’onobserve une volonté affichée dela part des professionnels d’in-vestir localement » souligne le

Pdg qui envisage de participerau nouveau salon.Organisées du 11 au 13octobre,ces Portes Ouvertes ont égale-ment été l’occasion pour le dis-tributeur de présenter les der-nières nouveautés de la gammeRoland dont il est dépositaire,avec pour l’impression et découpe,la BN-20; pour l’impression surobjet, la LEF-12 et enfin lamachine d’impression à platLEJ-640. Cette dernière étaitexposée à côté de la Sun NEO-UV160 et a également suscitél’intérêt des visiteurs. « Cesdeux machines couvrent des seg-

ments de marché différents,voire complémentaires. La pre-mière convenant mieux pourle marché de la signalétiqueavec une épaisseur d’impres-sion jusqu’à 13 mm, la 2e pourle marché de la décorationavec une possibilité d’impres-sion sur des portes moulurées,du verre, de la pierre, etc. »,précise Patrick Renault. Desmachines de finition étaientaussi présentées avec diverslaminateurs, plotters de découpe,soudeuse de bâche et pellicu-leuses. Au total, 50 sociétés ontfait le déplacement. G.R. n

Sun entre chez Papélia

Des journées « Portes Ouvertes » conviviales et studieuses.

La nouvelle table à plat Sun Neo UV Led Evolution 16 distribuée par Papélia avec un exemple de porte imprimée.

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Le constructeur a organisé fin sep-tembre ses Journées Portes Ouvertes.L’entreprise a réuni pour l’occa-sion plusieurs de ses clients fran-çais venus observer avec un inté-rêt non dissimulé sa MPress Tiger,fleuron haut de gamme de sa pro-duction et symbole de la conver-gence sérigraphie-numérique encours aujourd’hui. La MPress Tigerest issue d’une collaboration avecAgfa Graphics entamée en 2007dans le but d’épouser l’essor de laproduction numérique. La nais-sance de la MPress constitue doncune ouverture intéressante pour lessérigraphes qui y voient un maté-riel à forte capacité de production.La machine est en effet la seule pressedu marché capable de conjuguerla qualité de l’impression numé-rique avec les possibilités de valo-

risation offertes par la sérigraphie.Un argument important pour les séri-graphes qui souhaitent associerqualité sérigraphique et vitesse deproduction. Disponible en char-gement manuel ou automatique, savitesse de production est de 500m2/h.Compétitive sur des tirages allantjusqu’à 400 feuilles, la machineutilise une technologie d’impres-sion Agfa et des systèmes de trans-port et de séchage Thieme. LaMPress Tiger fonctionne déjà surplusieurs sites de production enFrance: Constantin, Creavi, Disaet Publiscreen.Lancée cette année, sa petite sœur,la M-Press Léopard, est égalementen cours de commercialisation. Ils’agit d’une solution plus abor-dable avec une vitesse de pro-duction de 280 m2/h. n

Portes ouvertes spécialMPress chez Thieme

Ci-dessus : La

MPress Tiger en

démonstration

lors des JPO à

Teningen.

Ci-contre :

plusieurs

dizaines de

clients ont

répondu à

l’invitation de

Thieme.

Impression & Servicesen liquidation judiciaire[ECO] La chute est d’autant plus dure que les ambitionsannoncées étaient fortes. Depuis le 5 septembre 2011, le groupe Impression &Services, situé à Herblay (95), a été placé en liquidationjudiciaire.Selon les informations de notre confrère Graphiline,l’entreprise était en cessation de paiements depuismars 2010, avec un passif de 15 M€.Le 18 décembre 2008, Renate Hosp et Christian Rieraavaient repris le groupe Impression France et ses troisfiliales menacées de liquidation. Au cœur de leurprojet : une valorisation forte du fond de commercebasée sur une offre diversifiée et complémentaire avecdes investissements conséquents (4 M€ en 2009) etune politique de rachats importante, avec notammentla reprise de l’entreprise Serica en 2009.Au site de production d’Herblay s’ajoutait aussi celuide Genas, situé près de l’aéroport de Lyon, sanscompter la création en 2009 de la filiale Impression& Services Deutschland GmbH, soit un effectif de prèsde 250 personnes. C.J. n

ACTUS

•SIS 238 intérieur V8 0K_Mise en page 1 15/11/11 19:23 Page9

[DISTRIBUTION] Les sociétés Agfa Graphicset Spandex ont signé un accord stipulant queSpandex distribuerait désormais la gamme d’imprimantes jet d’encre :Anapurna UV surle marché européen du grandformat. Pour Leon Watson, direc-teur matériel du groupe Spandex,« Les imprimantes à plat UV dela gamme :Anapurna convien-nent parfaitement au marchédu marquage, de l’enseigne et de la PLV/ILV.Elles offrent par ailleurs une bonne qualité etun bon niveau de productivité à des prixvariant de 60000 € à 150000 €, ce qui

est un bon positionnement pour le marché. Etl’arrivée du nouveau modèle:Anapurna M2540FB ne fera que consolider cette position. »Pour Agfa, la signature d’un tel accord confirme

la volonté annoncée du construc-teur de faire partie du trio detête des grands faiseurs dansles deux ans. Depuis le rachatde Gandi Innovations, le mar-ché de l’impression numérique

grand format est en effet devenu un vrai levierde croissance pour Agfa. Et les bons résultatsenregistrés en 2010 n’ont fait que confirmerla pertinence de cette orientation. n

10 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

ACTUS

Terrot Francecède ses activitésbroderieDepuis 1972 distributeur des

machines à broder Tajima,

Terrot France a cédé l’en-

semble de ses activités liées à

la broderie, (marques Tajima,

Pulse - logiciels de piquage - et

Seit - découpe et gravure

laser - , à Tajima Europe.

Basée à Paris, Tajima Europe

est une filiale à 100 % du ja-

ponais Tajima Industries Ltd.

Animée par Charles Gelrubin,

elle est comme Terrot France,

active en France, en Belgique,

aux Pays-Bas, en Tunisie, en

Algérie, au Maroc et en

Afrique francophone. L’en-

semble des collaborateurs

reste en poste.

Les IDEAs 2012d’IncaC’est parti pour la deuxième

édition du concours interna-

tional Inca qui invite les

entreprises à « Faire impres-

sion » en présentant leurs

plus belles réalisations. On

compte désormais 6 catégo-

ries contre 5 l’an dernier. Au

matériel d’étalage, la PLV 3D,

les intérieurs de magasins, la

déco/ameublement et la déco-

ration de produits s’ajoute en

effet une catégorie "Visuels

interactifs". En plus du tro-

phée, les lauréats des six ca-

tégories se verront offrir un

séjour de 2 nuits à Las Vegas

pour pouvoir assister à la

SGIA Expo de l’année pro-

chaine (du 18 au 20 octobre

2012). Clôture des candida-

tures : 31/07/2012.

www.incadigital.com/IDEAs2012

[RÉSEAU]Antalis, premier dis-tributeur de papiers et de solu-tions d’emballage en Europe, alancé début novembre son ini-tiative Digital-to-Business, le«d2b» Tour, afin d’aider les acteursde l’impression numérique àmieux appréhender le potentielde leurs machines numériqueset développer des opportunitésde croissance. Neuf dates ontété programmées en France, du17 novembre au 15 décembre2011, avec une étape à Nantes,Toulouse, Lille, Strasbourg,Marseille, Bordeaux, Lyon, Rennes et Paris. Ces événementsréuniront imprimeurs, agencesde communication, directeursmarketing et de communicationde grands comptes et serontanimés par Antalis en parte-nariat avec HP et Canon.« Il y a un réel besoin d’exper-tise technique mais aussi de

partage d’expérience et de miseen relation » souligne StéphaneCourtot, directeur général AntalisFrance et Europe de l’Ouest.Grâce à son contact privilégiéavec l’ensemble des acteurs del’industrie de l’impression numé-rique, que ce soit les imprimeurs,fabricants de presses, agencesou encore annonceurs, Antalisest bien positionné pour les aiderà exploiter tout le potentiel dece marché porteur via des modèleséconomiques adaptés et leurpermettre de proposer à leursclients valeur ajoutée et diffé-renciation. Ces rencontres ontdonc une vraie vocation péda-gogique, face aux nouvellespossibilités et bénéfices offertspar l’impression numérique.« Elles s’inscrivent pleinementdans notre démarche Digital-to-Business, notre but étant d’ai-der nos clients à relever les défis

de ce marché stratégique parle développement de notre offrede produits et services mais éga-lement par le biais d’un accom-pagnement constant. » n

Antalis lance son initiative digital-to-business

« d2b TOUR »D’ANTALIS

2011 • Mardi 29 novembre

Strasbourg – Kammerzel • Jeudi 1er décembre

Marseille – Sofitel Marseille • Mardi 6 décembre

Bordeaux – Hôtel Millesima • Jeudi 8 décembre

Lyon – Cour des Loges • Mardi 13 décembre

Rennes – Le Coq Gadby • Jeudi 15 décembre

Paris – Le Pavillon Kléber

Agfa signe avec Spandex

•SIS 238 intérieur V8 0K_Mise en page 1 15/11/11 19:23 Page10

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N°238 • 11

ACTUS

Caldera calculevotre bilan carboneLa nouvelle application Cost

View 3.0 développée par

Caldera a été conçue pour

permettre aux imprimeurs de

faire le bilan carbone de leurs

productions imprimées. Un

outil précieux pour les presta-

taires de service qui souhai-

tent s’engager dans une

démarche de développement

durable et/ou apporter la

preuve à leurs clients du bien-

fondé de leur approche. Huit

mois ont été nécessaires aux

équipes de Caldera pour

mettre en place ce nouveau

module qui prend en compte à

la fois les impacts des encres,

des médias et de la consom-

mation électrique. Ce logiciel

donne aussi la possibilité à

ses utilisateurs de générer

des PDF récapitulatifs, très

utiles comme outils de post-

production pour faire des

statistiques et adapter ses

process. La mise en place

d’un module avec des élé-

ments de référence pourrait

être un plus qui permettrait

aux imprimeurs de mieux sa-

voir où ils se situent en

termes de pollution.

Cost View 3.0 a reçu le grand

prix Signal’Etiq’/Viscom 2011

(catégorie « Produit »).

[SCANNERS] Le fabricant danois de scanner Contex repense sa gamme de péri-phériques afin de mieux répondre aux attentes de sesutilisateurs grand format. Ilannonce aujourd’hui la sortie deson tout nouveau scanner HDUltra grand format. Le HD Ultraest un scanner grand formatannoncé comme étant deux foisplus rapide que son prédéces-seur avec des vitesses de scan-nage de 6 pouces par seconde,ce qui, toujours selon le construc-teur, lui permet d’atteindre lechiffre de 901 scans mono-chromes et 597 scans couleurspar heure.Energy-Star, le HD Ultra est dis-ponible en versions 36 et 42pouces et compte de nouvellesfonctions intuitives qui rendentson utilisation facile et rapide,avec, notamment, une seuletouche pour la commande decontrôle, un chargement depapier sécurisé et une détectionautomatique des tailles.La nouvelle technologie FlexFeedde Contex à gestion intuitivedes supports permet à ce scan-ner d’insérer facilement toutdocument, grâce à son char-gement du côté droit et sonentrée d’alimentation en formed’entonnoir. La technologie de capteur optiquede Contex, SnapSize, permetaux utilisateurs de basculer auto-matiquement entre des docu-ments de différentes tailles. Enoutre, SmartShare leur donne lapossibilité de se connecter à unréseau LAN, afin que tout ordi-nateur du groupe de travailpuisse accéder au scanner.

Le HD Ultra existe en deux ver-sions : Professional, pour lesvolumes élevés, et Office pourune utilisation occasionnelle oules scannages de passage. Ilest également disponible en tantque produit multifonction (MFP),incluant un haut support à éco-nomie d’espace permettant auxutilisateurs de combiner le scan-ner grand format aux impri-

mantes du plus grand format.Les solutions de scannage deContex peuvent être achetées enFrance auprès de CADCAMSet de ses partenaires agréés. CADCAMS est une entreprisesituée à Saint-Maur et qui distribue les produits Contexdepuis 1995. Elle gère actuel-lement un parc d’environ 500scanners. n

Contex vise le grand format HD

Contex fait aujourd’hui figure de leader sur le marché dans la mesure où il

vend les scanners ou des composants de scanners à la fois au travers de

ses distributeurs internationaux, mais également au travers d’accords OEM

signés avec HP, GTCO, Océ, etc.

Le HD Ultra scanne à la vitesse de 6 pouces

par seconde, ce qui, selon le constructeur, lui

permet d’atteindre 901 scans monochromes

et 597 scans couleurs par heure.

•SIS 238 intérieur V8 0K_Mise en page 1 15/11/11 19:23 Page11

12 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

ACTUS

Popai France protège le savoir-faire Hexagonal [FRANCE] Face à la concurrencede nouveaux pays fabricants,le Syndicat National de laPromotion et de la Publicitésur le Lieu de Vente (SNPLV) réagit et régularise la cessionde droits d’auteur pour la PLV.Son but: « protéger les fabricantsde pratiques malhonnêtes quiaboutissent au pillage de leurscréations et de leur savoir-fairetechnique ».Le SNPLV vient d’établir les« Conditions de rémunérationde la cession des droits d’au-teur » comprenant un barèmequi a pour vocation de servirde guide et de définir lesusages applicables à la pro-fession. À l’instar d’autresprofessions, les éditeurs et fa-bricants de PLV doivent eneffet relever de nouveauxdéfis, imposés notammentpar le développement et l’ac-célération des moyens decommunication et par laconcurrence de nouveauxpays fabricants.« Il est nécessaire de clarifierles choses et de faire respec-ter nos droits. Nous souhai-tons, avec la rédaction deces conditions de rémunéra-tion, rappeler ces droits et lesfaire-valoir auprès de nosclients comme auprès deconfrères moins scrupuleux.POPAI* France regroupe desproducteurs et des annon-ceurs qui adhérent auxmêmes valeurs éthiques, maisnous devons nous protégerde pratiques malhonnêtes qui

aboutissent au pillage de noscréations. Il nous est donc ap-paru nécessaire de valoriseret de protéger le savoir-fairecréatif de la profession, enrappelant que le SNPLV estattaché à des principesd’éthique et de respect desdroits moraux », souligne Pa-trick Robert, Président duPOPAI France.Par cette action, le SNPLVrenforce sa mission de dé-fense des intérêts collectifs de

la profession, des éditeurs etdes fabricants de PLV. L’asso-ciation SNPLV-POPAI Francerecommande déjà depuislongtemps le « Code desUsages » qui fait aujourd’huiréférence dans les relationscommerciales entre fabricantset annonceurs. En 2010, uneconvention de partenariatavec l’INPI a été signée etdes outils d’accompagnementdes professionnels concer-nant les problématiques de

propriété industrielle sont encours de développement. Unnouvel espace juridique aégalement été mis en placesur le site du POPAI. On peutnotamment y trouver les re-commandations d’un avocatsur ces sujets. C.J. n

(*) POPAI est l’association internatio-nale des professionnels du marketingau point de vente. L’association estprésente sur les 5 continents, à traversprès de 20 bureaux.

Pour plus de renseignements : http://www.popai.fr/espace_juridique_droit_auteur. php

•SIS 238 intérieur V8 0K_Mise en page 1 15/11/11 19:40 Page12

Pixartprinting revoit sa stratégiebureaux pour la France[EUROPE] La France est ledeuxième marché européen dePixartprinting, après l’Italie.Alors que l’ensemble de l’activitéde l’imprimeur en ligne a connuune croissance de 47 % sur lesneuf premiers mois de l’année,les commandes venant de Franceet du Benelux ont, elles, fait unbond de 92 %. Avec toujoursun nombre considérable decommandes venant d’imprimeursfrançais qui utilisent les servicesde Pixartprinting pour del’impression en chambre afinde préserver leurs marges. Ce boom des commandes

françaises pousse aujourd’huile professionnel italien à re-voir quelque peu sa stratégieet ouvrir un bureau en France,vraisemblablement en régionparisienne, afin de simplifierles démarches des clients fran-çais en matière de rembourse-ment de TVA notamment. Le site web de l’imprimeur vaaussi se décliner en « .fr », à

l’instar des sites espagnol, ita-lien, anglais et portugais. Cedéploiement s’accompagne,sur le site de production dePixartprinting près de Venise,de la construction d’une se-conde entité qui regroupera àterme toutes les solutionsgrand format et permettra àPixartprinting de rationaliserdavantage sa production. n

ACTUS

• Création : 1994 et en web to-print depuis 2000

• Effectifs : 170 personnes• Portefeuille : 70 000clients (dont 60%d’Italiens et 90% de pro-fessionnels)

• Panier moyen français :230 €

REPÈRES

•SIS 238 intérieur V8 0K_Mise en page 1 15/11/11 19:23 Page13

14 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

Le contexte dans lequel la FESPA ouvre ses portescette année est particulier. 2012 est en effet, aussi,l’année de la DRUPA et beaucoup de constructeursannoncent vouloir « réserver » leurs nouveautéspour cet événement. Comment gérez-vous cettesituation?

La cible de la FESPA digitale est clairement iden-tifiée et concerne essentiellement le secteur de l’im-pression grand format, ce qui nous distingue dela DRUPA qui cible une communauté beaucoupplus large. Si l’on considère notre base exposants,les choses sont encore plus claires : seuls 14 % desexposants présents sur la FESPA exposeront éga-lement à la DRUPA, ce qui revient à dire que 86 %des exposants qui seront avec nous à Barceloneen février 2012 ne seront pas à Düsseldorf. Cequi fait que nous sommes confiants, la FESPA res-tant un salon parfaitement identifié et spécifiqueentièrement tourné vers les problématiques de l’im-pression grand format. Les grands constructeursseront bien sûr présents sur les deux événementsmais en tant que salon spécialisé, la FESPA digi-tale offrira encore cette année à ses visiteurs unelarge palette de solutions tant au niveau des encresque des médias ou de la finition, avec toujoursdes propositions spécifiques pour le grand formatet la découverte de segments de marché innovantscomme le textile. Par ailleurs, certains de nos expo-sants nous ont d’ores et déjà confirmé qu’ils vien-dront avec des nouveautés sur le salon, mais celareste pour l’instant confidentiel.

Autre changement important : le lieu même dusalon. Barcelone est une ville merveilleuse et cap-tivante mais beaucoup moins centrale sur l’échi-quier européen qu’Hambourg par exemple. Quelles

opérations mettez-vous en place pour écarter lerisque d’avoir un salon « régional », d’autant quele calendrier des salons internationaux prévus endébut d’année 2012 est plutôt chargé?

L’avantage d’être un salon itinérant est que celapermet à nos exposants d’aller, année après année,à la rencontre de nouveaux marchés et de nou-veaux acheteurs. Cela prouve dans le même tempsque la FESPA est à même de répondre aux attentesdu marché sur un large espace géographique.Barcelone constitue pour nous une nouvelle étapetrès excitante qui va nous permettre de séduire lesprofessionnels venus d’Europe du Sud et plus spé-cifiquement les imprimeurs et les prestataires deservice espagnols, portugais, français et italiens,qui viendront compléter le gros du bataillon denos visiteurs issus majoritairement d’Europe dunord et d’Europe centrale. Pour nous, il ne s’agitdonc en aucun cas d’une édition plus « régio-nale ». La FESPA reste un événement internationalavec des visiteurs originaires de plus de 120 pays.Il est acquis que près de 50 % de nos visiteurs pro-viennent traditionnellement du pays d’accueil dusalon. Nous nous attendons donc à une forte pré-sence de visiteurs ibériques, mais le salon n’enrestera pas moins international. Nos actions depromotion vont d’ailleurs dans ce sens avec une

NEIL FELTONDIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA FESPA

INTE

RVIE

WACTUS

•SIS 238 intérieur V8 0K_Mise en page 1 15/11/11 19:45 Page14

base de près de 200000 contacts qualifiésauprès desquels nous menons d’intensives cam-pagnes d’e-mailing et d’e-marketing. Nous uti-lisons aussi les médias sociaux et le télémar-keting. La presse spécialisée et les portails inter-net font également l’objet de campagnes depromotion, et ce, dans plus de cinq langues.La FESPA peut aussi s’appuyer sur son propreréseau de partenaires constitué de 26 asso-ciations professionnelles en Europe et de 10en Asie, aux Etats-Unis et en Océanie.Enfin, pour favoriser les déplacements, nousavons négocié des prix préférentiels pour lesvols à destination de Barcelone, mais aussi pourl’hébergement sur place. Toutes les informations sur ce point sont sur notresite www.fespadigital.com.

Le marché espagnol de l’impression numé-rique grand format est-il un marché dyna-mique? Avez-vous des informations chiffréessur ce secteur? Quid également des marchésdu Maghreb?

Si l’on considère la variété de toutes les appli-cations possibles en matière d’impression grandformat (merchandising, design, décoration,packaging, communication visuelle, etc.), il est

indéniable de dire que le marché espagnol esttrès dynamique.Dans notre étude économique de 2010, lesréponses provenant du marché espagnol mon-traient que les imprimeurs ibériques étaientconvaincus par les technologies numériques avecun chiffre de 26 % quand la moyenne inter-nationale était, elle, à 22 %. En termes derevenus, même constat avec un chiffre de40,7 % pour les Espagnols contre 35,4 % auniveau mondial.On estime aujourd’hui que le marché espagnoldu grand format est constitué d’environ 8400entreprises et, toujours selon nos informationset InfoTrends, il pèse environ 4,34 milliardsd’euros. D’après notre partenaire espagnol,c’est en Catalogne que se situe le cœur du mar-ché (25% de parts de marché) suivie de Madrid(21 %), de l’Andalousie (14 %) et de la régionde Valence (10 %), ce qui fait de Barceloneune destination idéale pour le marché domes-tique espagnol.Concernant les pays d’Afrique du Nord, il nes’agit pas pour nous d’un marché prioritaire.Nous ne possédons donc que peu ou pas dedonnées sur ce marché. Nos campagnes depromotion et d’information incluent néanmoinscette région du globe.

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N° 238 • 15

’’Un salon itinérantpermet de découvrirde nouveaux marchés…»

FESPA200000 contacts

qualifiés

RÉSEAU DE PARTENAIRES

26 associations professionnelles enEurope

10 associations professionnelles en Asie, aux Etats-Unis et enOcéanie.

MARCHÉ ESPAGNOL 2011DU GRAND FORMAT (estimation)

8400 entreprises environ

POIDS 4,34 Mds €

PARTS DE MARCHÉ 25 % Catalogne 21 % Madrid 14 % Andalousie10 % Région de

Valence26 % d’imprimeurs

numériques (VS22% par rapportà la moyennemondiale)

REVENUS 40,7 % en impression

numérique (VS 35,4%par rapport àla moyenne mondiale)

ACTUS

Sources : Etude Fespa 2010

Chiffres

clés

•SIS 238 intérieur V8 0K_Mise en page 1 15/11/11 19:45 Page15

16 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

DOSSIER DévElOppEmEnt DuRablE

FINS DE MOIS ET FIN DU M

•SIS 238 intérieur v8 0K_mise en page 1 15/11/11 19:24 page16

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N° 238 • 17

U MONDE : MÊME COMBAT

Les 26 et 27 septembre 2012 se tien-dra à Berlin un salon professionneld’un nouveau genre entièrement dédiéau monde de l’impression verte, écolo-gique et durable.L’ECOPRINT EUROLIVE 2012 est uneinitiative de la société FM Brooks (MackBrooks Exhibitions Group) dont les diri-geants, Frazer Chesterman et MarcusTimson, ne sont autres que les anciensdirecteur général et directeur commer-cial des salons Fespa.Les deux responsables sont convaincusdu caractère urgent pour les profes-sionnels d’adopter une démarche du-rable. Et de prendre le problème à

l’envers en insistant non pas sur le coûtque pourrait engendrer la mise enplace d’une démarche de développe-ment durable mais plutôt sur ce quecela peut coûter à terme, à un impri-meur, de ne pas faire partie de cettecommunauté grandissante d’acteursresponsables.Les entreprises qui ont fait la démarched’une certification ISO 14001 (mana-gement environnemental) ou d’une label-lisation Imprim’Vert ne disent pas autrechose. Pour elles, le "retour sur inves-tissements" a consisté avant tout à nepas perdre de clients. Avant même d’engagner.

LA CRISE N’AURA PAS RAISON DE L’ÉLANDE LA PROFESSION EN FAVEUR DU DÉVELOPPEMENT DURABLE. PARCE QUE LETOUT ÉCOLOGIQUE DES DÉBUTS A LAISSÉLA PLACE À DE VRAIES STRATÉGIES D’AVENIR, LE FOSSÉ QUI EXISTAIT ENTRECEUX QUI S’INQUIÉTAIENT POUR LEURSFINS DE MOIS ET CEUX QUI SE PRÉOCCU-PAIENT DE LA FIN DU MONDE, EST ENTRAIN DE SE RÉSORBER. PROGRESSIVE-MENT MAIS SÛREMENT.Par Cécile Jarry

��

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UNE RÉALITÉ ÉCONOMIQUE

Ingénieur Environnement-Sécurité et réfé-rent national Imprim’Vert, Julien Ravereaurelève une augmentation constante desdemandes de labellisation. « Les impri-meurs nous disent qu’ils ne veulent pasperdre de nouveaux contrats, qu’ils veu-lent rester dans la course. Il y a bien sûrles vrais convaincus, mais ce n’est pas lamajorité. Nous avons même des impri-meurs qui s’engagent à la demande expressde leurs clients », indique le responsable.Entre novembre 2009 et novembre 2010,le nombre de labellisés Imprim’Vert a faitun bond de 18% et la tendance se confirmecette année. Actuellement, 2219 entre-prises bénéficient du label dont 23% d’im-primeurs numériques. Sujet à polémique àses débuts, la labellisation Imprim’Vert n’ajamais fait autant d’émules. Et pourtant, ellea durci le ton et renforcé ses critères (lirenotre encadré page 20). Signe que lebesoin est réel, « vital » iront jusqu’à direcertains.Plus draconienne et plus exigeante encore,la norme ISO 14001 séduit aussi les pluspetites entreprises. Alors que jusqu’ici,seules les grosses structures avaient le tempset les moyens économiques et humains demettre en place la procédure, elles sont rejointesaujourd’hui par des PME soucieuses deconserver leurs clients. Le lyonnais Alain

Gilles Group (30 personnes, 3M€de CA)a plusieurs sociétés du CAC 40 en porte-feuille. Pour préserver ce capital, il a dûengager une politique de certification ISO14001et a été certifié en février dernier.Parallèlement, il a mis en place un proces-sus de certification FSC-PEFC, actuellementen cours. Autre exemple avec l’Agence deFab (25 personnes, 3M€de CA) qui a publiéson premier bilan carbone en 2008 et quis’est également engagée aujourd’hui dansun processus de certification ISO 14001.Comme la qualité il y a 20 ans, le déve-loppement durable s’impose progressive-ment comme une évidence pour les mar-chés. Ceci étant dit, que signifie aujour-d’hui : « Être un imprimeur responsable »?Le discours, là aussi, a évolué. Les standseco friendly repeints tout en vert de cesdernières années ne convainquent plus per-sonne. Comme si pour être un imprimeurresponsable, il suffisait d’imprimer sur dupapier recyclé, du carton ou un film PVCfree… Grossière erreur. La démarche desprofessionnels est aujourd’hui beaucoup plusréfléchie, moins tape-à-l’œil, moins green-washing, et surtout avec des objectifs dedurabilité propres à chaque entreprise.

UNE POLITIQUE D’AMÉLIO-RATION CONTINUEMartine Gay est responsable développe-ment durable chez ATC Groupe

UNE CERTIFICATION ISO 14001 PAR ÉTAPESPOUR LES PMEOn l’a vu, les TPE/PME sont aujourd’hui de plus en plus impliquées dans le développement durablemais leur accès à la certification ISO 14001 reste néanmoins difficile. C’est pourquoi, l’ACFCI (As-semblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie) a élaboré un référentiel de mana-gement environnemental par étapes associant une méthodologie progressive et un dispositif dereconnaissance officiel. Ce référentiel a été publié sous la forme d’un fascicule de documentation baptisé FD X30-205. Cefascicule n’est pas destiné à se substituer à la norme ISO 14001. Basé sur le principe d’améliora-tion continue, il prescrit les exigences pour la mise en place d’une démarche ISO 14001 progres-sive, reposant sur trois niveaux de performance successifs. Ces niveaux sont subdivisés en plusieursétapes, qui peuvent être menées de façon consécutive ou simultanée. La réalisation de toutes lesétapes d’un même niveau pourra conduire à la reconnaissance officielle du niveau atteint. La miseen place des 3 niveaux correspond à la mise en place de toutes les exigences de l’ISO 14001:2004.Plus d’informations sur http://www.boutique-formation.afnor.org

��

18 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

DOSSIER DévElOppEmEnt DuRablE

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depuis 2008. Elle décrit sa mission comme« une politique d’amélioration continue ».« On ne devient pas imprimeur respon-sable du jour au lendemain. C’est aucontraire un travail de longue haleine menéen concertation avec les équipes. Pourque cela fonctionne, tous les métiers del’entreprise doivent être impliqués selon unedémarche systémique », explique-t-elle.« C’est la même chose vis-à-vis des clientset des fournisseurs. Au départ, il faut prendreson bâton de berger pour les convaincre,changer les habitudes, aller contre cer-taines appréhensions… », poursuit-elle.Chez ATC Groupe, la prise de consciencea été précoce avec une première labelli-sation Imprim’Vert en 2004 (confirmée en2011) et un premier bilan d’éco efficienceen 2006, en partenariat avec l’Ademe.En 2008, Martine Gay est recrutée et sixcadres de l’entreprise sont formés au mana-gement environnemental. En 2009, l’en-treprise déménage et s’installe sur une zoned’activités « verte ». Ses nouveaux locauxjouissent de panneaux solaires, d’une cuvede récupération des eaux de pluie, d’unespace de tri pour les déchets, d’un sys-tème de chauffage réversible, etc. Uneflotte de petites voitures électriques est ache-

tée pour aller chercher les clients à la gare.En 2010, ATC publie son bilan carboneavec comme objectif de fournir une éva-luation poids CO2 sur ses devis pour inci-ter ses clients à acheter plus responsable.En février 2011, il investit dans une presseà balles pour compacter ses déchets. Enjuin, il suit une formation chez le suédoisRe-Board et signe une licence d’exploita-tion qui l’autorise à imprimer ses plaquesécologiques de papier composite. Elle envi-sage aujourd’hui une certification ISO14001, prévue pour la fin de l’année pro-chaine. En 2012, suite à une politiqued’achats raisonnée de ses matières premièreset une meilleure gestion de ses stocks, l’en-treprise devrait avoir réduit ses émissionsde déchets de l’ordre de 20 %. Elle conti-nuera par ailleurs sa politique active derecyclage via le réseau Texyloop et unaccord de partenariat avec Veolia.Malgré un coût évident en temps, en per-sonnel et en argent (20000 à 25000 €

par an rien que pour le tri des déchets),ATC Groupe ne ferait marche arrière pourrien au monde. « C’est notre responsabi-lité, analyse Martine Gay. Nous recyclonstoutes les bâches du Stade de France, etc’est la condition sine qua non pour que

IMPRIM’VERT PASSE DE 3 À 5 CRITÈRESEn 2011, deux nouveaux critères ont fait leurapparition dans le processus de labellisation Imprim’Vert. À la gestion conforme des déchetsdangereux (avec preuves à l’appui), la sécurisa-tion des produits liquides dangereux et celledes produits toxiques s’ajoutent en effet depuiscette année la nécessité (obligatoire pour les imprimeurs numériques) de mener une politiquede sensibilisation environnementale auprès desa clientèle et d’effectuer un suivi de sa consom-mation énergétique afin de générer d’éven-tuelles économies. Selon Imprim’Vert, ce derniercritère consiste surtout à aider les professionnelsà ouvrir les yeux sur ce problème. Aucun objec-tif de réduction n’est en effet imposé pour l’ins-tant. Pour faciliter la mise en œuvre de ce critère, leP2i (Pôle d’Innovation de l’Imprimerie) proposed’ailleurs un outil Excel permettant de réaliser

de façon simple ce suivi énergétique. Son utili-sation n’est pas obligatoire, une entreprise disposant déjà de son propre outil de suivi peutbien entendu le conserver, l’important étant derépondre de façon pragmatique au critère etd’être capable d’apporter les informations nécessaires au processus de renouvellement. À peine mis en place, ce nouveau critère rem-porte déjà le suffrage de plusieurs entreprisescomme en témoigne ce verbatim : « En obser-vant de plus près les premiers résultats, nousnous sommes aperçu que le contrat qui nousliait à notre fournisseur d’énergie n’était pasadapté. Nous n’avons pas encore le recul nécessaire pour chiffrer les économies d’argentréalisées, mais le coût associé est déjà enbaisse, et ce, sans même avoir bousculé nospratiques en interne. »Plus d’informations sur www.imprimvert.fr

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DOSSIER DévElOppEmEnt DuRablE

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l’on continue à travailler ensemble. Unautre de nos clients, Yves Rocher, nousa même poussés à aller plus loin dansnotre démarche responsable. Ce qu’il fautvoir, c’est que tout ce que nous faisonsaujourd’hui, c’est autant de temps et d’ar-gent gagnés pour plus tard, quand le légis-lateur imposera sa loi, à l’instar de laréglementation REACH qui, rappelons-le, entrera en vigueur en 2012 ».

SE FORCER À TROUVERDES SOLUTIONS« Comment imprimer mieux pour impri-mer plus? », c’est aussi la question ques’est posée en 2006 Jacques Setbon,fondateur et directeur de l’Agence deFab. Sa solution, lui, il l’a trouvée dansl’impression textile. « En 2007, j’étais surles salons en Allemagne. Et là, le choc.Dans les allées, près de 80 % des impres-sions étaient réalisées sur du textile avecdes machines de sublimation, là où nous,nous n’utilisions encore que majoritaire-ment de la bâche. J’avais la solution sousles yeux, je n’avais plus qu’à me lancer »témoigne-t-il. Plus facile à dire qu’à faire.« Le textile n’est pas une matière aussistable que la bâche. Quant à la subli-mation, j’étais parfaitement novice àl’époque. J’ai quand même décidé d’in-vestir dans une machine et de recruterune couturière pour les finitions », confiele responsable.Six mois de prototypes seront nécessairesà Jacques Setbon pour pouvoir propo-ser ses produits à ses clients. Mais làaussi, aucun regret. « Je réalise aujour-d’hui 40 % de mon chiffre d’affaires avecde l’impression textile. Pourquoi? Parceque le textile est une matière fabuleuse:elle est légère, lavable donc réutilisablesur différents événements, idéale pour lalogistique, etc. En termes de dévelop-pement durable, les arguments ne man-quent pas. Avant, pour livrer par exempledes panneaux en Espagne, le coût dufret était supérieur à celui de l’impres-sion. Aujourd’hui, j’envoie tout par laposte et ce sont les clients qui posent eux-

mêmes leurs commandes. On diminued’autant le coût carbone et plus besoinde poseurs. La facture est plus légèrepour tout le monde certes, mais cela m’apermis de conserver des marchés. Je tra-vaille aujourd’hui avec deux couturièresà temps plein », analyse Jacques Setbon.« La solution miracle n’existe pas. Il fautse forcer à trouver des solutions, qui peu-vent être différentes en fonction des entre-prises », poursuit le dirigeant. Ainsi a-t-ilmis en place sa propre solution de recy-clage pour le textile.Baptisée Rec Tex, le procédé rappelle enpartie celui à l’œuvre dans la bâche avecdes marques comme Réversible ou Bilum.Concrètement, il s’agit de récupérer lessupports de communication textile aprèsutilisation (via des enveloppes T envoyés

aux clients), et de leur offrir une nouvellevie sous la forme de sacs et d’accessoirescolorés et uniques. Dans le cadre de RecTex, chaque produit est façonné à la mainpar les travailleurs handicapés del’Établissement de Services et d’Aide parle Travail du Domaine Emmanuel.« Tout le processus est géré en internepar nos équipes. Alors évidemment, celaa un coût… mais pas seulement. Nousrevendons en effet nous-mêmes nos créa-tions via un site internet www.rec-tex.fr.Mieux, certains de nos clients nous rachè-tent même leurs poubelles… Pour ses 20ans, l’Ademe nous a ainsi commandéprès de 500 sacs réalisés avec ses proprescommandes, soit quasiment toute la pro-duction d’une année! », s’enthousiasmeJacques Setbon. C.Q.F.D. n

MARKETING: CHANGEMENT DE TONSigne de l’évolution des mentalités et de la maturation des esprits : le greenwa-shing ne paie plus. Autrement dit, on est enfin sorti du tout écologique pour mieuxparler d’économique, ces éléments étant, rappelons-le, deux des piliers fondamen-taux du développement durable, avec le social.

FINS DE MOIS ET FIN DU MONDE :MÊME COMBAT

Confrontés à des responsables dévelop-pement durable de mieux en mieux for-més et des professionnels de plus en plusinformés, les fournisseurs ont cessé d’em-ployer à tout-va ces mots devenuspresque inaudibles par les donneursd’ordres tels que « bio », « biologique »,« écologique » ou même « biodégra-dable », leur substituant des termes plusprécis et surtout plus réalistes tels que« recyclable », « incinérable » ou encore« sans COV » (Composés OrganiquesVolatils). Dans le même ordre d’idées, lediscours des constructeurs qui avait ten-dance à l’emballement avec le lancementde machines toujours plus grandes, plusrapides, plus grosses, plus, plus, plus,etc. s’est aussi adapté à cette nouvelledonne. La multiplication dans les argu-mentaires de vente d’éléments en faveurd’une meilleure productivité, d’économiesd’énergie, d’absence de gâche papier,d’optimisation des cycles de produc-tion… est en effet symptomatique decette évolution, car ce sont certes autantd’atouts qui ont leur importance dans uncontexte de crise, mais aussi dans unedémarche de développement durable.

Autre évolution dans le milieu des distri-buteurs : le recyclage est aujourd’huiperçu comme un moyen efficace d’inves-tir le champ du développement durable,plus encore que le référencement de pro-duits eco friendly. Dans son nouveau catalogue 2012, ID Numérique consacreune page complète à l’explication de sastratégie en la matière. Autre exemple, pris dans l’actualité, celui de la dernière opérationparisienne actuellement en cours et miseen place par l’imprimeur Expression Numerik: l’exposition Bishnoïs au RERLuxembourg. Au total: ce sont 576 m2

d’impression grand format éco respon-sable qui ont été réalisés, avec commepartenaires HP et une machine d’impres-sion Latex, MACtac et son support homo-logué M1/F1 sans PVC, ni chlore, niphtalates et muni d’un adhésif à based’eau (référence JT5422P + un film antigraffiti PG7036), et le distributeur SignaFrance qui, en plus de fournir la matièrepremière, s’est engagé à prendre encharge toute l’opération de recyclage duliner. Une belle façon de boucler laboucle.

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INTERSTEPHEN GODDARDDIRECTEUR DE L’ENVIRONMENTAL PROGRAM CHEZ HP

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L’environnement s’impose progressive-ment comme un élément important pourceux qui font partie de la chaîne d’ap-provisionnement du secteur de l’impres-sion, mais, selon vous, le moteur clé dece changement est-il davantage lié à lalégislation ou à d’autres raisons?Ce qui est intéressant, c’est que la législa-tion n’est pas l’unique raison, même si cer-tains gouvernements se concentrent sur desdomaines spécifiques qui rendent lesméthodes de travail actuelles plus coû-teuses. Prenons l’exemple du Royaume-Unioù les impôts de plus en plus importantsperçus sur les décharges ont poussé cer-taines sociétés à se préoccuper davantagede la gestion des déchets. Ainsi, certainsdes distributeurs parmi les plus importantssont conduits à supprimer leurs lieux dedécharge et à exercer une pression plusforte sur leurs fournisseurs pour s’assurerque tout ce qui leur est fourni est recy-clable, ce qui a évidemment des répercus-sions sur la chaîne d’approvisionnement.Pour les distributeurs et les annonceurs, detelles mesures leur permettent de redorerleur image et de concourir sur un autreplan que le prix.

Vous suggérez que les distributeurs et lesannonceurs qui sont en concurrence au

niveau de la responsabilité sociale sont àl’origine de certaines de ces évolutions?Oui, je le pense vraiment. Cependant, ilssont également encouragés à améliorerleurs procédés par des organismesmajeurs du secteur. Le POPAI (Point ofPurchase Advertising International), parexemple, au Royaume-Uni et en Irlande,est en train de créer un standard indépen-dant du secteur et un programme decontrôle connu sous le nom de POPAISustainability Standard (PSS). La norme estconçue pour aider les distributeurs, les

marques et les fournisseurs à améliorerleur gestion environnementale et la durabi-lité des affichages pour point de vente. Lesdistributeurs et les marques ont déjà com-mencé à adopter la norme, avec des entre-prises de renommée internationale commeUnilever qui demande à ses fournisseursd’utiliser les outils PSS et d’obtenir des cer-tifications.

Les grandes entreprises sont déjà sou-cieuses de la façon dont leurs impressionspeuvent réduire leur empreinte carbone?

Stephen GoddardDIRECTEUR DE L’ENVIRONMENTAL PROGRAM CHEZ HP

Les grands annonceurs poussent leurs fournisseurs à instaurer des méthodes de production durables”

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N° 238 • 25

RVIEW

[INTERNATIONAL] C’EST UNE CERTITUDE, MAINTENANT, LES INQUIÉTUDES LIÉES À L’ENVIRONNEMENT

AFFECTENT L’ACHAT D’IMPRESSIONS. STEPHEN GODDARD, DIRECTEUR DE L’ENVIRONMENTAL

PROGRAM CHEZ HP, SOULÈVE LES IMPLICATIONS DIRECTES POUR LES FOURNISSEURS DE SERVICES

D’IMPRESSION.

FINS DE MOIS ET FIN DU MONDE :MÊME COMBAT

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Effectivement, et de plus en plus. Les marques lesplus importantes sont conscientes depuis long-temps de la nécessité de revoir l’ensemble deleur processus pour réduire leur empreinte écolo-gique. Cependant, jusqu’à présent, elles ont éténombreuses à ne s’occuper que des principauxéléments dans ce domaine. Par exemple, enexaminant l’origine de leur eau ou les typesd’emballages qu’elles utilisent. Un fabricant desodas pourrait à présent se demander commentsa signalétique pour points de vente pourraitêtre produite de façon plus durable.

Dans quelle mesure cela affecte-t-il les fournis-seurs de services d’impression?Les grands annonceurs internationaux poussentleurs fournisseurs à instaurer des méthodes deproduction durables. Ces marques et ces distri-buteurs sont de plus en plus nombreux à prendreconscience du profil environnemental de lasignalétique qu’ils achètent, mais ils veulent éga-lement savoir si leurs fournisseurs de servicesd’impression partagent cet engagement enfaveur de l’environnement et sont en conformitéavec les critères de durabilité. Aux États-Unis,certaines marques de vêtements de sport trèsconnues demandent à présent aux sociétés quiimpriment les graphismes pour leurs magasinsd’être certifiées par le Sustainable GreenPrinting Partnership, une organisation à but nonlucratif soutenue par les associations améri-caines les plus importantes du secteur de l’im-

pression. Cette démarche constituera une moti-vation supplémentaire pour les PSP et les pous-sera à mettre en place des processus plus res-pectueux de l’environnement. Il s’agit là des pre-miers exemples de clients importants imposant lacertification de durabilité comme pré-requis pourleurs fournisseurs. Cette exigence est étroitementliée à l’exemple du POPAI que je citais plushaut.

Quels sont les avantages de « passer au vert »pour les PSP?Tout simplement renforcer les relations avec lesclients, conserver et étendre les comptes actuelset même en conquérir de nouveaux. Ne vous ytrompez pas, si vous êtes un PSP, vos clients exa-minent de plus en plus près leurs propres enga-gements en matière d’environnement, ce qui serépercute sur ce qu’ils achètent à leurs fournis-seurs et les méthodes de production qu’ilsemploient. Si vous êtes en mesure de prouverque vous utilisez des technologies d’impressionet des substrats permettant de réduire l’impactsur l’environnement, alors vous répondez d’oreset déjà aux exigences de nombreux clients.Dans le même temps, vous êtes sur la bonne envoie pour mettre en œuvre les processus adé-quats qui répondent aux exigences plus strictesdes comptes les plus importants – et peut-êtreplus lucratifs – à la recherche d’une certificationofficielle de la part de ceux qui deviendront lesfournisseurs préférés. ��

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Quels conseils donnez-vous aux PSP pour qu’ilsarrivent à attirer de tels clients?Les acheteurs d’impressions ont besoin d’aidepour atteindre leurs objectifs en matière de déve-loppement durable. Ils sont donc à la recherchede partenaires compétents en mesure d’offrir defaçon proactive des conseils d’experts. De nom-breux PSP se positionnent en tant que consultantsde services d’impression, plutôt que comme« preneurs de commandes ». Ils se rendentcompte qu’ils doivent travailler en liaison étroiteavec leurs clients, afin de déterminer leurs objec-tifs en termes de durabilité, le niveau auquell’impact sur l’environnement est le plus importantet les meilleures méthodes pour le réduire, parexemple grâce à certaines encres et substrats.Naturellement, ces clients sont de plus en plusattirés par les fournisseurs qui ont démontré leurengagement envers la durabilité. Le secteur estsouvent accusé de pratiquer ce que l’on appellele greenwashing.

Pensez-vous que cette accusation soit justifiée?Oui, je pense que parfois certains acteurs dumarché font preuve d’un peu trop de zèle enmatière de déclarations écologiques.

Néanmoins, le marché devient de plus en plussophistiqué et, pour être franc, pour un nombrecroissant de PSP et de clients, le greenwashingse révèle tout simplement inefficace.J’encouragerais plutôt les PSP à examiner avecsoin ce qu’ils fournissent, à rechercher des certi-fications pour leurs produits et des conseilsauprès de toutes les parties – qu’il s’agisse declients, de fournisseurs, de pairs ou d’associa-tions du secteur – afin de s’assurer qu’ils fournis-sent quelque chose de réellement efficace pourla protection de l’environnement. Les PSPdevraient également s’imposer une disciplineinterne et tenter de formaliser leurs propresdéclarations aux clients en s’intéressant aux cer-tifications comme la norme EMAS (e-Managmentand Audit Scheme) reconnue en Europe, laquellerepose sur l’ISO14001, et prouver qu’ils ont misen place des processus solides pour la protec-tion de l’environnement.

Ces PSP qui « passent au vert » doivent-ils s’attendre à des coûts additionnels?Je pense que l’idée répandue qui veut que cequi est écologique soit plus cher est erronée. Si vous considérez le coût total d’une

POPAI SUSTAINABILITY STANDARD?Mis en place l’année dernière par POPAI UK/Ireland, le PSS(POPAI Sustainability Standard) est aujourd’hui une réfé-rence pour toute l’industrie anglo-saxonne de la PLV soucieuse d’adopter une démarche plus durable. Il s’adresseà la fois aux annonceurs, aux fabricants et aux fournis-seurs et a pour vocation de les aider à améliorer leur pro-cess de production.Pour acquérir ce fameux label, les professionnels doiventprocéder en deux étapes, avec dans un premier temps, untravail de définition des axes de développement à suivreet des actions à mettre en place. Pour 495 £ (source : PopaiUK-Ireland), ils ont alors accès aux différents outils de calcul mis en place par le POPAI qui leur permettent de dres-ser un bilan précis de leur activité et d’agir en conséquence.Dans un second temps, un audit sur site est réalisé par desprofessionnels indépendants afin de valider les solutionsmises en place. Cinq cibles majeures sont passées en revue :

la conception des produits, la chaîne d’approvisionnement,le lieu de production, les matériaux et procédés de fabri-cation et la logistique.Si l’audit s’avère positif, le label est attribué avec des pour-centages de performance pour chaque cible. L’entreprisepeut alors communiquer librement sur sa nouvelle labelli-sation, tout en continuant à perfectionner son approche envue du prochain audit de contrôle qui a lieu seulement unan après la première labellisation.En France, un tel label n’existe pas encore mais un groupede travail « PLV verte » a été mis en place pour sensibili-ser l’ensemble des professionnels aux meilleures pratiquesen termes de développement durable etdresser un état des lieux des filières et desacteurs de recyclage. Une catégorie « Ecoconception » a également fait son entréedans les Popai Awards depuis 2010.

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solution d’impression complète, des économiessont évidemment possibles. Par exemple, pour lefonctionnement efficace d’une imprimante à éco-solvants, vous avez besoin d’installer un appa-reil de séchage externe. En outre, si vous utilisezune imprimante à solvants, vous aurez besoinde l’appareil de séchage, mais aussi d’un sys-tème de ventilation spécial – ce qui demanderaitle cas échéant une modification ou une exten-sion des installations, entraînant des coûts sup-plémentaires. J’encourage les PSP à s’intéresseraux imprimantes jet d’encre numériques grandformat qui fonctionnent avec des encres à based’eau. Elles offrent les mêmes performances quecelles à éco solvants, mais – en fonction desrégulations particulières en vigueur – n’ont pasbesoin d’un équipement spécial de ventilation.Ainsi, le coût initial d’installation d’un tel sys-tème et les coûts de fonctionnement postérieurssont éliminés. De plus, ces imprimantes produi-sent des impressions sans odeurs et toute unegamme de substrats disponibles pour cesmachines peut être recyclée gratuitement.

Pour finir, quel conseil donneriez-vous aux PSPqui souhaitent s’engager sur ce terrain?Je leur dirais que d’un point de vue écologiqueleurs clients sont bien plus sophistiqués qu’aupa-ravant. Ils posent des questions beaucoup plus

complexes. Ils ne sont plus dupes en ce quiconcerne les discours de greenwashing dont jeparlais auparavant et sont plus prudents lorsqu’ils’agit de prendre pour argent comptant certainesdéclarations faites par les fournisseurs. Commeje l’ai déjà dit, vos clients doivent adhérer auxobjectifs de durabilité propres à leur entreprise.C’est pourquoi ils recherchent de plus en plusdes accréditations et des certifications officiellesde la part des fournisseurs et la preuve qu’ilspartagent leurs idéaux pour réduire de manièreproactive les méthodes et les produits nuisibles àl’environnement. En fait, si vous souhaitezprendre en charge des travaux pour des clientsimportants ou multirégionaux, vous devez cocherles bonnes cases ou risquer de perdre des pointsface aux concurrents. Les choses peuvent évoluertrès rapidement dans ce secteur et vous devezveiller à protéger votre activité des revirementssoudains du marché, tout en tirant profit de cesderniers. Actuellement, le développementdurable agit de plus en plus comme un élémentde différenciation: si vous pouvez prouver à vosclients que vous leur offrez un produit similaire àun prix équivalent et dans les mêmes délais quevos concurrents, mais en utilisant des méthodesde production et des matériaux qui peuventaider à réduire l’impact sur l’environnement,vous aurez gagné la partie. n

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Report

age

RACHETÉE EN 2005 PAR PASCAL LACHARME,LA SOCIÉTÉ ESP FAIT PARTIE DES PLUS GROS FAI-SEURS FRANÇAIS DU MONDE DE L’ENSEIGNE.SA PRODUCTION EST INDUSTRIELLE. SON CATALOGUE EN PHASE AVEC PRÈS DE 80% DESDEMANDES DU MARCHÉ. RESTE UN DERNIERDÉFI À RELEVER POUR LE PROFESSIONNEL :MIEUX FAIRE CONNAÎTRE SON SAVOIR-FAIRE.

ESP VEUT IMPRIMER SA GRIFFE SUR LE MARCHÉ

« ESP est aujourd’hui une petitestructure de 45 personnes avec lefonctionnement d’une société de150 » s’amuse Pascal Lacharme,dirigeant d’ESP. Sur le ton de l’anec-dote, le Pdg mesure le cheminparcouru depuis la reprise de lasociété il y a six ans. L’ensemble desproblématiques qui régissent la vied’une entreprise de 45 personnesforte de 6 M€ de chiffre d’affairesrepose sur lui seul. Mais la reprised’ESP est autant un challenge per-sonnel que collectif pour un hommedont le caractère humaniste habitechacune des décisions.

« Grâce à un travail de fond menédepuis des années, nous sommesaujourd’hui en mesure de répondreà 80 % des demandes du marché »annonce Pascal Lacharme. Et de poursuivre : « notre cataloguedécline des produits sur près de200 pages dont 80 % sont fabri-qués en interne ».En l’espace de six ans, ESP estdevenu un véritable « industriel » del’enseigne, avec un potentiel de pro-duction certain. La visite de ses5000 m2 d’ateliers conforte cetteimpression. Acquis en 2009, sesnouveaux locaux lui ont permis

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’’NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N° 238 • 33

ESP VEUT IMPRIMER SA GRIFFE SUR LE MARCHÉ

L’éclairage LED fait partie des

dernières grandes évolutions du

monde de l’enseigne. Ci-contre,

un caisson ultrafin de 2,5 mm

avec un éclairage tangentiel

fabriqué en interne.

d’améliorer ses flux de production etde gagner en réactivité avec de lafabrication sur-mesure et des délaistrès courts. « Nous répondons à descommandes en un temps record »,souligne Pascal Lacharme. ESPfabrique en effet 90 % de ses com-mandes unitaires ou de petite sérieen moins d’une semaine, produitsdistribués ensuite par les profession-nels de l’enseigne et de l’éclairage.« Au-delà des délais, notre objectifest aussi d’offrir à nos clients desproduits performants à un bon rap-port qualité/prix et avec un vraiservice », précise Pascal Lacharme.

Un suivi de commande a donc étémis en place à tous les niveaux dela production pour éviter toute mal-façon. « Nous sommes un peucomme un fabricant de produits’prêt à poser’. Nos clients connais-sent notre souplesse et profitentd’une production sur-mesure à unprix industriel. L’écoute est un élé-ment fondamental dans notresystème de relation-client, ESP s’ef-forçant d’intégrer dans ses produitset services toutes les suggestionsd’amélioration qui lui sont faites carrien ne vaut l’avis de l’utilisateurfinal », commente le dirigeant. ��

ESP est unestructure de 45personnes avec lefonctionnementd’une société de 150…»

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Malgré des outils de production per-formants et une bonne capacité àrépondre rapidement aux besoins dumarché, ESP continue néanmoins àsouffrir d’un manque de reconnais-sance et de crédibilité.

UN ENJEU DECOMMUNICATION« La perception qu’a le marché denous est faussée » explique PascalLacharme, « car nous ne sommes pasassez présents sur le terrain. Nosventes se font essentiellement via notreservice de vente par téléphone. Leshabitudes des clients existent, nousdevons les respecter, mais nousdevons aussi assurer une présenceplus forte en direct chez nos clients etprospects. Pour cela, six commerciaux

sont depuis peu sur le terrain et per-mettent à l’entreprise de mieux sefaire connaître. Nous avons des atoutsconsidérables, il faut les mettre envaleur ». « ESP propose aujourd’huiune vingtaine de produits de basemais elle fabrique aussi une multitudede produits. C’est là toute notre forcemais aussi toute la difficulté car celanécessite un travail considérable demise en avant. Bien plus conséquentque si le catalogue ne contenaitqu’une vingtaine de références… »,poursuit le Pdg.

UN AVENIR LUMINEUX?Pascal Lacharme reste néanmoins opti-miste. Le fait de maîtriser saproduction confère en effet à ESP l’as-

surance de toujours être pourvoyeurde nouveautés produits. ESP ne pos-sède pas à proprement parler dedépartement R & D, mais ce sont lescréatifs de l’entreprise, avec en pre-mier lieu son Pdg, qui réfléchissent enpermanence à de nouvelles solutionspour les enseignistes. « Nous avons une vraie capacité eninterne pour faire fructifier desidées », assure Pascal Lacharme. Parexemple, notre gamme d’éclairagePLL (Profilés Linéaires Lumineux) a étéconçue pour répondre à unedemande croissante d’éclairage exté-rieur performant, pratique etéconomique. Ce sont des éclairagesd’enseignes, de façades et de pan-neaux qui affichent de faiblesconsommations d’énergie. Ils sontfabriqués avec des composants dequalité, sélectionnés auprès de

��

Parmi les derniers investissements de l’enseigniste, cette nouvelle machine de découpe laser.

ESP VEUT IMPRIMER SA GRIFFE SUR LE MARCHÉ

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marques européennes reconnues dansle monde entier et certifiés CE ». Le secteur se transforme. Avec l’arri-vée de l’éclairage LED, le besoin encompétences électrique qui était laforce des premiers enseignistes, estmoindre. Une mini révolution pour lemarché qui met le produit à la portéede tous. Et ça, ESP l’a bien compris. n

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Totems, caissons, panneaux… 80 % des produits commercialisés par ESP sont réalisés en interne, dans ses ateliers de Saint-Germain-lès-Arpajon (91).

ESP VEUT IMPRIMER SA GRIFFE SUR LE MARCHÉ

Pdg d’ESP depuis 2005, Pascal Lacharme a fait passer l’enseigniste français à l’ère industrielle.

ESP

• Création : 2005

• Effectifs : 45

• Directeur : Pascal Lacharme

• CA 2010 : 6 M€ HT

REPÈRES

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Report

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L’IMPRIMEUR BASÉ À LE MESNIL-ESNARD (76)VIENT D’ACQUÉRIR UNE LIGNE DE SÉRIGRAPHIETHIEME 5040, 4 COULEURS, 120 X 160. UNEPREMIÈRE POUR LES IMPRIMERIES DE HAUTE-NORMANDIE ET UNE ÉTAPE SIGNIFICATIVEPOUR CETTE ENTREPRISE ÉQUIPÉE JUSQU’ICI DEQUATRE PRESSES SÉRIGRAPHIQUES MONOCOULEUR, ET QUI DOUBLE AINSI SON PARCTOUT EN DYNAMISANT SA PRODUCTIVITÉ.

SERY OUEST PASSE PAR TOUTES LES COULEURS

Sery Ouest vient de franchir une nou-velle étape dans son développement. Enseptembre dernier, une Thieme 5040, 4 couleurs, 120X160 a fait son entréedans les ateliers, doublant ainsi la capa-cité de production de l’imprimeur tout enlui permettant de traiter « vite et bien »de beaucoup plus gros volumes.Oubliés en effet les temps de charge-ment trop longs de ses quatre pressessérigraphiques monochromes, tout sepasse désormais en ligne, sur une mêmemachine de 25 mètres de long.Un pari osé que Pascal Genty et ThierryFerey, les deux associés fondateurs del’entreprise, ont pris en pleine crise.« C’était à la Fespa 2010. À l’époque,nous étions pratiquement les seuls à vou-

loir investir dans du matériel de sérigra-phie. On nous prenait d’ailleurs un peupour des Martiens… », se souvient Pascal Genty. Un an plus tard, Thieme livrait samachine. Coût de l’investissement:600000 euros. Mais aucun regret.« Après une année 2010 un peu com-pliquée avec toujours beaucoup dedemandes de devis mais finalement peude budgets, et un début 2011 en dents-de-scie, nous observons une reprise denotre activité avec un quatrième tri-mestre plutôt encourageant et un carnetde commandes bien rempli, ce qui légi-time parfaitement notre investissement »,explique Pascal Genty dont l’entreprisequi emploie une trentaine de personnes

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SERY OUEST PASSE PAR TOUTES LES COULEURS

réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de3 millions d’euros environ.Trois lignes monochromes sur les quatreont été conservées par l’imprimeur et touttourne à plein régime ou presque. Signeque Pascal Genty et Thierry Ferey n’étaientpas si extraterrestres que cela. « La séri-graphie de qualité a encore de bellesheures devant elle, d’autant que chezThieme, le carnet de commandes est également rempli », indique Pascal Genty.Parmi les plus gros clients de l’imprimeur:JC Decaux suivi d’autres grands nomsissus des univers de la PLV, de la cosmé-tique, de l’agroalimentaire ou del’électronique. Tout le marquage des vélosJC Decaux dans le monde est aujourd’huiréalisé par Sery Ouest, qui a aussi à son

actif la réalisation de tous les décodeursTPS pour Sagem ainsi que la réalisation decommandes plus spécifiques comme cesautocollants dômés pour la Scuderia Fer-rari par exemple. « La difficulté mais aussitout l’intérêt du métier de sérigrapheaujourd’hui est qu’aucune commande neressemble à une autre. Nous sommesamenés à travailler sur des projets radica-lement différents avec près de 400matières à notre disposition et à chaquefois de nouveaux défis à relever. Cela vade l’écusson thermocollant à la citerne decamion en passant par une PLV pour Dis-ney par exemple. Cela exige doncbeaucoup de savoir-faire et de profession-nalisme car il faut pouvoir répondre à tousles types de demandes », commente

Thierry Ferey et Pascal Genty devant leur entreprise Sery Ouest.

La profondeur des tons de la sérigraphie émerveille toujours Pascal Genty.

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SERY OUEST PASSE PAR TOUTES LES COULEURS

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��

Pascal Genty. Pour gagner en souplesse etrentabilité, l’imprimeur a franchi le cap dunumérique au début des années 2000. Enavril 2003, une première roll-to-roll dechez Epson a intégré l’entreprise. Aujourd’hui, l’imprimeur dispose d’un parcnumérique grand format complet avec uneEpson Pro 9600, une table à plat DurstPresto 700 et deux Roland XJ 640 de160 cm de laize. « Pour l’instant, il s’agitd’un bon complément, surtout pour lespetites séries », précise le dirigeant quireste fasciné par la magie d’une belleimpression en sérigraphie. Sur sa DurstPresto, il n’a d’ailleurs pas souscrit à l’op-tion « blanc », préférant réaliser ses aplatsen sérigraphie.Dans les ateliers, Pascal Genty et ThierryFerey ne sont pas les seuls à croire à l’ave-nir de la sérigraphie de qualité. Ainsi, surla Thieme 5040, les deux conducteurs demachine sont des jeunes déjà expérimen-tés, car formés sur le terrain. Dans les allées, on croise aussi desapprentis issus du lycée Paul Cornu deLisieux ou de l’AFI de Rouen. Bref, la relèveest assurée. n

Jeune et dynamique, l’équipe de Sery Ouest symbolise l’avenir de la sérigraphie française.

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Voir P. 50

SIGNINFOSERI, ce sontles actualités de votre secteurd’activité, des dossiers thématiques, des reportageschez les grands acteurs dumarché, des points de vuede dirigeants et une rubrique“J’utilise” qui privilégie l’utilisateur final…

SIGNINFOSERILE MAGAZINE DE L’EXPRESSION VISUELLE

SEPTEMBRE - OCTOBRE 2011 • N° 237 • 12€

INVESTIR

AVEC SUCCÈS

Stratégies

& reportages

DISTRIBUTION

KIP décroche

Durst et Mimaki

P. 6

ÉVÉNEMENT

Nouveau rendez-vo

us :

les arts graphiques

à Marseille

P. 18

INTERVIEW

Rencontre avec Th

ierry Griselin

(Antalis)

P. 24

CARTONNAGES

VAILLANT

FAITS D’IMAGES

LIGHT AIR

ATC GROUPE

MULTICAM

VISIANCE

XL PIX

SNRI

PUBLI 24

INCOM

MARSEILLE

62

92

72

49 69

42

31

13

Abonnez-vous!

NE CHERCHEZPLUS L’INFOELLE EST DANS VOTRE DERNIER

SIGNINFOSERI

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L’IMPRIMEUR LYONNAIS EST

UN PARTENAIRE HISTORIQUE

D’OCÉ. ET UN PRESTATAIRE

DE SERVICES QUI CROIT PLUS

AUX VALEURS D’USAGE DES

MACHINES QU’À LEURS

PROUESSES PUREMENT

TECHNIQUES. SON DERNIER

INVESTISSEMENT, L’OCÉ

COLORWAVE 600 POSTER

PRINTER, EST UN PARFAIT

EXEMPLE DE SON APPROCHE.

TÉMOIGNAGE.

Par Cécile Jarry

ALAIN GILLES ATTAQUE ET G

LE PRODUIT

OCÉ COLORWAVE600 POSTERPRINTERÀ peine lancée, elle remporte déjà les suf-frages des professionnels. Les raisons ?Ses performances, mais pas seulement. Siles prestataires de service s’intéressent eneffet à ce modèle, c’est aussi et surtoutpour le nouveau business model qu’il pro-pose. La promesse est la suivante : l’Océ ColorWave 600 PosterPrinter peut impri-mer jusqu’à 1700 affiches de PLV decourte durée en format A1 en une seulerotation de 8 heures, pour un coût horsmédias, c’est-à-dire «encres+têtes+ser-vices » de 1,6 €/m2... soit près de 40 centimes de moins que la moyenne dumarché. Et ce avec une capacité papierde 6 bobines qui vont jusqu’à 42“ delarge, pour une résolution de 1200 dpi.Bref, l’Océ ColorWave 600 PosterPrinterimprime vite et bien, avec un excellentrapport qualité/prix. Une vraie machinede guerre pour gagner de nouveaux mar-chés comme celui du court tirage de qua-lité ou de la communication sur le pointde vente par exemple.

L’UTILISATEUR

ALAIN GILLESGROUPFondé il y a plus de 60 ans, le Lyonnaisa été racheté par ses actuels gérants, GuyPodvin et Didier Lamande, en 2007. Au-jourd’hui, l’entreprise pèse un peu plus de3,5 M€ de CA et emploie une trentainede personnes. Alain Gilles Group se définit non pascomme un imprimeur mais comme unprestataire de services. Une différence determinologie qui a son importance car elleconditionne toute l’activité de ce profes-sionnel qui préfère raisonner en valeursd’usage plutôt que de vanter les vertus deson parc machines. « Toute notre techno-logie n’a de sens que parce qu’elle nouspermet d’industrialiser nos métiers et d’ap-porter des réponses efficaces à nosclients », affirment ses deux dirigeants quiont construit une offre à 360° en petit etgrand format. Un choix qui leur permet demieux maîtriser les coûts et qui sembleconstituer, aujourd’hui, une vraie stratégiegagnante. Alain Gilles Group affirme eneffet que, grâce à cela, il n’a pas connu lacrise pour l’instant.

J’utilise

40 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

•sis 238 intérieur V8 0K_Mise en page 1 15/11/11 19:27 Page40

J’utilise T GAGNE AVEC OCÉ

LE TEMOIGNAGE

GUY PODVINDIRIGEANT ASSOCIÉ D’ALAIN GILLES GROUP

n Quelle nouvelle « valeur d’usage » représente pour vous l’Océ ColorWave 600 Poster-Printer?Le constructeur Océ est un partenaire historique de notre entreprise depuis de nombreusesannées, et avec lui, nous avons réussi à faire évoluer le marché en apportant des réponsesplus pertinentes en phase avec les attentes de nos clients. L’Océ ColorWave 600 PosterPrinterillustre bien cet état d’esprit. Il y a trois ans, nous avions acheté le modèle précédent quiavait déjà modifié les règles du jeu. Mais avec l’Océ ColorWave 600 PosterPrinter, onfranchit une nouvelle étape puisque cela nous permet de faire de l’imagerie de qualité, enun temps record et ce, pour un prix défiant toute concurrence, avec une vitesse de productionqui va de 45 m2/h à 90 m2/h.

n De nouveaux marchés en perspective?Nous n’avons la machine que depuis deux mois mais grâce au nouveau business modelproposé par Océ, nous avons déjà pu nous placer sur des marchés à fort potentiel commecelui du court tirage pour l’affiche, les flancs de bus promotionnels ou la communicationen magasin avec notamment des demandes de chaînes franchisées. Autant de clients quiexigent une très grande réactivité mais également une vraie qualité d’impression et un prix,ce que permet aujourd’hui l’Océ ColorWave 600 PosterPrinter.

n Comment la machine s’intègre-t-elle à votre parc actuel?La machine est pilotée par le Postershop 10 d’Onyx, ce qui nous permet de travailler enréseau avec notre table de découpe Zünd. Le RIP marque les points de coupe, puis tout sefait automatiquement. Nous évitons ainsi les problèmes de goulots d’étranglement au niveaude la finition. En termes de productivité, c’est optimal. L’avantage compétitif de la machineest conservé.

Guy Podvin, DIRIGEANT ASSOCIÉ D’ALAIN GILLES GROUP

’’Nous pouvons maintenant nous placer sur des marchés à fort potentiel… »

NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N°238 • 41

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42 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

LES NOUVEAUXPRODUITS

TEXTILE

GRAVURE

FINITION DÉCOUPE

CAD

NUMÉRIQUE

CONSOMMABLES

SOFTWARE

OCÉLe procédé Move it !

Le Move it !est un nouveau systèmeautomatique développé par ZündScandinavie qui permet de chargeret de décharger des plaques impri-mées de découpe, sans interventionde l’opérateur, de jour comme denuit ! Concrètement, le procédé estsimple : il s’agit d’un bras articulé

équipé d’un râteau à ventouses. Dans un premier temps, le bras saisit la plaqueet la dépose sur la table de découpe, puis, une fois les opérations de découpeeffectuées, récupère la plaque pour la mettre dans sa zone de stockage. Pour l’im-primeur, cela nécessite de modifier le fonctionnement initial de sa table de découpeen passant d’une à deux zones d’aspiration afin de permettre la rotation desplaques. Testé de façon pilote en France, le système Move it ! est pour l’instantdécliné en 3 formats qui correspondent à l’Océ ProCut L2500, 3 200 XL et 3 200XXL et supporte des médias pouvant aller jusqu’à 10 kg. Livré clefs en main, ilcoûte entre 55000 et 60000€.

MUTOHUne imprimante textile hybride

Porté par l’engouement des clients pour un monde plus vert et des impressionsplus durables, l’impression sur textile a le vent en poupe. Les supports textilessont, il est vrai, plus facilement recyclables et plus respectueux de l’environnementgrâce notamment à l’utilisation d’encres à base d’eau. Le poids des matériaux estdivisé par 3, si l’on prend une bâche textile comparée à une bâche traditionnelle,et devient donc très vite un avantage en termes de transport mais aussi de moded’accrochage, etc. Pour suivre cette tendance, Mutoh lance sur le marché sa nou-velle ValueJet 1 628 TD dont l’avantage principal est d’embarquer en permanencedes encres pour l’impression directe et des encres pour l’impression transfert,laissant ainsi la possibilité à l’imprimeur de choisir la meilleure des deux solu-tions en fonction de son projet, et ce sans avoir besoin de vidanger à chaque foissa machine. Avec une largeur de 1 615 mm, une résolution de 1 440 dpi et une vi-tesse annoncée de 41 m2 /heure, cette solution s’adresse aux prestataires de ser-vices désireux d’élargir leur offre d’applications intérieures de haute qualité.

ESKOLa 3D au service de la productivitéEskoArtwork a lancé en sep-tembre une nouvelle versionde son WebCenter, son outilde collaboration et de valida-tion en ligne pour la chaîned’approvisionnement de l’em-ballage et de l’impression. LeWebCenter connecte, maî-trise et rationnalise le cyclede production d’un embal-lage. Il centralise toutes lesdonnées du projet et optimisela communication entre don-neurs d’ordre, concepteurs etimprimeurs/transformateurs. Le nouveau WebCenter in-tègre la technologie Visualizerqui permet de communiquerdes concepts d’emballages fi-naux réalistes au client. Grâceà Visualizer, il n’est plus né-cessaire de créer et d’expé-dier des maquettes physiquesà grands frais ; la fonctionna-lité de visualisation-validationtridimensionnelle de WebCenter 10.1 améliore la communication et facilite la véri-fication. Les délais peuvent ainsi être respectés plus aisément et de manière pluséconomique.La version 10.1 de WebCenter inclut pour la première fois l’appli iPad WebCenter.Les utilisateurs peuvent ainsi déverrouiller les fonctionnalités de WebCenter alorsqu’ils sont en déplacement, ce qui accélère les cycles de validation. WebCenter 10.1 est dès à présent disponible auprès d’EskoArtwork et de ses canauxde distribution. L’appli iPad WebCenter peut être téléchargée sur l’App Store d’Apple.

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NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N° 238 • 43

MIMAKIEncre souple et encre primaire spéciale pour l’UJF-3042FX

Mimaki ajoute de nouvelles fonctionnalités à sagamme phare d’imprimantes jet d’encre à séchageLED UV. L’UJF-3042FX propose désormais uneencre primaire spéciale permettant aux utilisa-teurs d’appliquer automatiquement un primaireà la surface à imprimer lorsque cela est néces-saire. Ils pourront ainsi utiliser directement dessupports très divers, allant du verre au métal,avec les encres à séchages UV. Une nouvelleencre LF-140 et les encres souples LF-200 sontégalement disponibles pour l’UJF-3042FX.

Pour l’application automatique, il suffit d’insérer les nouvelles cartouches de primaire jet d’encre PR-100(disponibles en 220 et 600 ml) dans le logement pour encre correspondant de la machine. L’UJF-3042FXn’applique le primaire que lorsque cela est nécessaire, d’où un gain de temps et d’argent, associé à uneréduction des déchets.L’application automatique du primaire peut aussi être sélective, et ne se faire que là où elle est obliga-toire, ce qui permet des créations et des applications multi-supports, tout en conservant l’aspect d’ori-gine de l’objet dans les zones non imprimées. Cette caractéristique est idéale pour les étiquettes rigideset les objets cadeaux qui ne requièrent pas de primaire sur toute la surface. Elle est également plus éco-logique, puisqu’elle réduit le gaspillage de l’encre tout en préservant l’apparence du produit à imprimer.

ESKO L’automatisation avec l’i-cutAutomate Dernier arrivé dans l’i-cut Suite et basé sur la technologie de flux Automation Engine,le nouvel i-cut Automate lancé au mois d’octobre fédère les différentes composantesde l’i-cut Suite et automatise le processus de production dans son intégralité, de laconception à la découpe en passant par l’impression. Les utilisateurs peuvent ainsiélaborer des flux dynamiques qui automatisent les tâches de prépresse répétitivesde manière à accroître leur productivité, réduire les interventions des opérateurstout en diminuant le risque d’erreur, et engendrer des gains de temps et d’argent etdes économies de matières dans le processus de production. En clair, l’i-cut Automateréduit les goulets d’étranglement prépresse, les pertes de temps et de matières enautomatisant les flux de conception-impression-découpe dédiés à la production designalétiques et de PLV.L’i-cut Automate vient s’ajouter à l’i-cut Suite, qui fait elle-même partie de la Suite10, ensemble d’outils logiciels intégrés d’EskoArtwork dédiés aux secteurs de l’em-ballage, de l’imprimerie, du sign et display. L’i-cut Automate étant une solution dimensionnable, son prix dépend du nombre depostes clients devant interagir avec le système ainsi que du niveau de productivitérecherché.

SIHL/DIATECHNOLOGIESLes murs s’expriment et s’imprimentSihl/Diatechnologies lance unnouveau support d’impressionjet d’encre, le WallpaperSolPersomural 195 Satin. Ce nouveausupport vient compléter sa gammede papiers peints Persomural.La créativité n’ayant pas de limites,le marché de la décoration indi-viduelle continue de croître. C’estpourquoi, après développé lePersomural 170 pour les encresaqueuses, Sihl/Diatechnologiesprésente aujourd’hui une offreoptimisée pour les encres à sol-vants grâce à une surface com-patible qui permet une bonnefixation des encres à pigmentsavec une résistance à l’eau et auxrayures. Selon Sihl et Diatechnologies,il peut être utilisé immédiatement sans protection supplémentaire pour une déco-ration murale durable.La couche réceptive est une exclusivité de Sihl : elle combine une capacité à resti-tuer couleurs, nuances et designs complexes avec une bonne résistance à l’abra-sion (qui peut être encore renforcée par l’application d’un vernis). Son opacité peutcouvrir les fissures et les imperfections des murs, sa surface à la finition satin estdouce pour un rendu des couleurs de haute qualité.Le papier s’imprime comme un papier photo, sur des imprimantes grand format àencres pigmentaires.Adapté pour l’habitat individuel, il est aussi recommandé pour des applications plusprofessionnelles du type boutiques, magasins ou encore stands d’exposition. La poses’effectue comme avec un papier intissé classique, avec application de colle sur lemur et pose des lés. En France, ces produits sont distribués par Diatrace et Increation.

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HPUne presse industrielle plus productive…La HP Scitex FB7600 Industrial Press a été présentée au salon SGIA de Las Vegas avec des améliorations en termes de flux de travail pour une productivité et une polyva-lence accrues, ainsi qu’un chargeur multifeuilles en option. Parmi les facteurs d’amélioration de la productivité, on retiendra le contrôle de la saturation en ligne pour lesapplications rétro éclairées, les dossiers actifs et la file d’attente et la compatibilité de la machine avec l’i-Cut Suite d’Esko.L’appareil est désormais capable d’imprimer jusqu’à 95 panneaux complets par heure et dispose d’un nouveau mode point de vente qui permet de produire 55 panneaux com-plets par heure, avec une qualité réservée d’ordinaire à l’affichage intérieur.

… avec de nouvelles encresLa HP Scitex FB7600 Industrial Pressbénéficie également des nouvellesencres HP FB225 Scitex Inks qui offrent une adhérence accrue sur leplastique et améliorent la souplessesur les supports ondulés. Le systèmed’encre est par ailleurs certifiéGREENGUARD Children & Schools, cequi garantit que les impressions pro-duites sont adaptées aux environne-ments intérieurs.La presse industrielle HP ScitexFB7600 est disponible depuis le 1er no-vembre. Quant aux clients qui possè-dent une HP Scitex FB7500, ilspeuvent mettre leurs technologies àjour avec le kit de mise à jour HP Sci-tex FB7500 Industrial Press.

HPUn retour sur investissementrapide avec les Scitex XP5500 et XP2500

La presse industrielle HP Scitex XP5500 est une solution pour les PSP qui tra-vaillent de grands volumes et ont besoin d’une solution d’impression fiable 24/24 h. Selon HP, cet appareil associe une impression peu coûteuse par mètrecarré à une vitesse pouvant aller jusqu’à 325 m2/h en mode panneau d’affichage,avec l’encre HP Specialty Billboard Scitex Ink. Conçue pour les PSP qui travaillent avec de grands volumes et souhaitent passerdes encres à base de solvants à celles à séchage UV, la presse industrielle HPScitex XP2500 offre elle aussi un coût réduit par mètre carré à une vitesse d’im-pression pouvant atteindre 265 m²/h. Les clients peuvent choisir l’un des nou-veaux modes d’impression qui utilisent l’encre HP Specialty Billboard Scitex pourune couverture d’encre élevée, ce qui permet de réaliser des panneaux d’affichageou des applications visibles à courte distance, sans changer d’encre. Cette encrespéciale offre également une polyvalence en termes de supports et une effica-cité d’exploitation pour une large gamme d’applications en intérieur ou extérieur.Les imprimantes HP Scitex XP2500 et XP5500 sont respectivement disponiblesdepuis le 1er novembre et le 15 décembre. HP proposera également des packs demise à jour pour les propriétaires des HP Scitex XP5300 et XP2300 qui souhaitentaugmenter leur polyvalence et bénéficier d’un nouveau niveau de service avec HPScitex Print Care.

ID NUMÉRIQUEUne toile pour encres aqueusesLe distributeur poursuit activement le développement de son nouveau départe-ment ID Médias lancé officiellement en début d’année. Il a ainsi présenté à larentrée une nouvelle toile, la DecoJET, conçue en collaboration avec son unitéCoating Développement et spécialement dédiée aux imprimantes à base aqueuse.

Cette toile fine M1 semi‐mate ne s’incurve pas, bé-néficie d’une grande souplesse et d’une faible ré-flexion lumineuse. Polyvalente, elle s’imprime avecdes encres pigmentaires, latex et solvants.Un catalogue 2012 d’ID Médias a par ailleurs étéédité, accompagné de deux classeurs d’échan-tillons : un pour les technologies solvant et latex etun pour la technologie aqueuse.

n TEXTILE n GRAVURE n FINITION-DÉCOUPE n CAD n NUMÉRIQUE n CONSOMMABLES n SOFTWARE

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n TEXTILE n GRAVURE n FINITION-DÉCOUPE n CAD n

EPSONUn kit d’impression sans margepour sa GS6000Epson a présenté sur Viscom Paris un nouveau kit d’impression sans marge, associé à son imprimante grand format Stylus Pro GS6000. Ce kit vise à permettreaux professionnels d’améliorer leur productivité en évitant de coûteuses et chro-nophages opérations de finition.Les professionnels réalisant des kakémonos, des posters, des bannières, des dé-corations de stand ou des multi-laies sur leur imprimante éco solvant, passent demanière quasi systématique par une phase de finition, afin de couper les margesrésiduelles et obtenir des impressions au format souhaité.Aujourd’hui, en combinant une Stylus Pro GS6000 avec le nouveau kit d’impres-sion sans marge élaboré par Epson, ils ont la possibilité de supprimer cette étapeen lançant tout simplement leurs impressions au format du rouleau (de 30 mm à1590 mm de laize). Celles-ci sortent prêtes à l’emploi, permettant ainsi à l’impri-meur de gagner un temps précieux tout en évitant la gâche papier. Concrètement, le kit se présente sous la forme d’une gouttière usinée spéciale-ment pour la GS6000, laquelle est accompagnée de pads en mousse pour récu-pérer l’encre et d’un jeu de petites cales métalliques qui s’adaptent en fonction

de la laize pour permettre l’impression au format. Le kit coûte 1 995 € HT et com-prend l’installation du produit ainsi qu’une formation rapide à son utilisation.Au-delà des aspects de finition, avoir la capacité d’imprimer sans marges laté-rales, c’est aussi s’offrir la possibilité de proposer un éventail encore plus larged’applications. Grâce au kit, les professionnels peuvent ainsi réaliser du papierpeint et même proposer à leurs clients, entreprises ou particuliers, de le person-naliser, ce qui répond à une attente majeure du marché de la déco d’aujourd’hui.De plus en plus présent sur ce créneau, Epson a d’ailleurs validé 4 textures de pa-piers peints fabriquées par la société allemande Erfurt, qui sont redistribuées enFrance par Filmolux. Au niveau des raccords de laies également, véritable bêtenoire des imprimeurs, le constructeur a travaillé en collaboration avec des édi-teurs de RIP tels que Caldera ou ColorGATE afin de garantir une précision parfaiteau niveau de l’impression.

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46 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

3A COMPOSITES www.display.3acomposites.com 44AGFA www.agfa.com/graphics 10ALAIN GILLES GROUP www.alaingillesrepro.com 40ANTALIS www.antalis.fr 4, 10ATC GROUPE www.atc-groupe.com 18CALDERA www.caldera.fr 11COMMUNIQUEZ TEXTILE www.salons-ctco.com 47CONTEX www.context.com 11DIATECHNOLOGIES www.diatechnologies.fr 43DIGIPRINT SUPPLIES www.digiprint-supplies.com 19DRUPA www.drupa.com 47ECOPRINT EUROLIVE 2012 www.ecoprintshow.com 17EFI www.efi.com 29EPS DISTRIBUTION www.eps-distribution.fr 2e couv.EPSON www.epson.fr 45ESKO www.esko.com 42, 43ESP www.esp-enseignes.com 32EXPRESSION NUMERIK www.expression-numerik.com 21FESPA www.fespa.com 14, 47GSF www.gsfrance.fr 47HEXIS www.hexis-graphics.com 4e couv.HP www.hp.com 6, 21, 24, 44ID NUMERIQUE www.idnumerique.fr 44

IMPRIM’VERT www.imprimvert.fr 17IMPRESSION&SERVICES www.impression-services.fr 9INCA DIGITAL www.incadigital.com 10inCOM www.in-com.fr 47, 3e couv.L’AGENCE DE FAB www.lagencedefab.com 21MACTAC www.mactac.fr 21, 23MIMAKI www.mimakieurope.com 31, 43MUTOH www.mutoh.be 42OCE www.oce.com 40, 42PAPELIA www.papelia.fr 8PIXARTPRINTING www.prixartprinting.fr 13POPAI www.popai.fr 12, 30SALON MARKETING POINT DE VENTE www.mpv-paris.com 47SAPELMECA www.sapelmeca.fr 13SERY OUEST www.sery-ouest.com 36SIDERMECA www.sidermeca.com 7SIGN&GRAPHIC IMAGING www.signmiddleeast.com 47SIGNA France www.signafrance.com 21SPANDEX www.spandex.com/fr 47TAJIMA www.tajima.com 10TERROT www.terrot.fr 10THIEME www.thieme.eu 9, 27

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LES ADRESSES DU N° 238

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NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011 SIGN INFO SERI N°238 • 47

Vous souhaitez annoncer vos événements dans notre agenda ? Envoyez-nous vos informations :

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JANVIER - FÉVRIER

SIGN & GRAPHIC IMAGINGDU 31 JANVIER AU 2 FÉVRIERDUBAI, WORLD TRADE CENTRE, SAEED HALLS 1-2-3WWW.SIGNMIDDLEEAST.COM

COMMUNIQUEZ TEXTILEDU 7 AU 9 FÉVRIERLYON, EUREXPO, HALLS 6 ET 66WWW.SALONS-CTCO.COM

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SALON MARKETINGPOINT DE VENTEDU 27 AU 29 MARS PARIS, PORTE DE VERSAILLES (HALL 4)WWW.MPV-PARIS.COM

MAI

DRUPADU 3 AU 16 MAIDÜSSELDORF, EXHIBITION CENTERWWW.DRUPA.COM

INCOM MARSEILLELES 30 ET 31 MAIMARSEILLE, PARC CHANOT (HALL 8)WWW.IN-COM.FR

LES ÉVÉNEMENTS2012

•SIS 238 intérieur V8 0K_Mise en page 1 15/11/11 19:27 Page47

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dans la course…

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48 • SIGN INFO SERI N° 238 NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2011

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n SÉLECTIONNEZ LA RUBRIQUE DANS LAQUELLE VOUS VOULEZ APPARAÎTRE

n REMPLISSEZ LA GRILLE LISIBLEMENT EN CAPITALES (Laissez une case libre entre chaquemot. Les virgules et les points sont considérés comme des lettres)

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Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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