silverage 16

Bistro, resto, piscines & pédalo

RENCONTREPhilippe Faure-Brac gentleman-œnologuePANTELLERIABienvenuechez Carole Bouquet

INVESTISSEMENTArt Brut

la fête des fous…VOYAGES

Oman l’Arabie heureuse

HISTOIRES D’EAU

JUIN 2016 • 5€

50

#16 Argent • Bien-être • Culture • DÉCo • HigH-teCH • life Style • VoyAgeE

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L E M A G A Z I N E D E S H A P P Y B O O M E R S E T … B O O M E U S E S

BERTRAND TARISIEN, 65 ans, dont 40 ans dejournalisme en pressequotidienne et spécialisée.Ses must ? Vermeer et le street art,Staël, les vieilles pierres, la grande rando, le riff deDavid Gilmour, le soleilcouchant sur l’AberWrac’h…

4 SilverAge # 16 / Juin 2016

Les Nuits debout ne se ressemblent pas toutes. Celles du facteur

Cheval, icône de l’Art Brut dont nous vous parlons en page 18 de ce numéro n’ont

jamais ressemblé à celles des « gesticuleurs » de la place de la République.

D’un côté, un microphénomène bénéficiant de la complaisance inouïe de

médias qui ont tellement peur de perdre leurs « followers » qu’ils finissent

par renoncer à tout bon sens critique ; de l’autre, l’ardeur et la ténacité d’un

homme seul, qui - en 33 ans, soit 10 000 nuits debout(1) - a donné forme à

son rêve et bâti une œuvre architecturale aussi inclassable qu’universelle,

sans tenir compte une seule seconde du qu’en-dira-t-on.

Et même, mieux encore que cela. Non seulement, le petit facteur d’Hauterives (26)

sculptait et maçonnait. Mais de surcroît, figurez-vous qu’il écrivait, gravant au fil des

nuits ses maximes de vie sur les frontons de son incroyable Palais Idéal : « Si tuveux de l’or, fouilles tes coudes, tu trouveras un trésor ». « Enfant de la chaumière,ne te désespère pas, un jour aussi pour toi le soleil brillera ». « Travaille avec opiniâ-treté, tu en auras les lauriers ».L’autre semaine, en visitant Hauterives, j’ai croisé quelques enseignants en classe

verte que faisaient bien rire ces « vers de mirlitons, totalement naïfs et ringards »selon leur propre expression. En revanche, pas le moindre cégétiste dans les

parages pour commenter le « Travail, ordre, économie » de Cheval. Dommage.

S’agissant d’une confédération qui a cessé depuis bien longtemps d’être celle du

Travail, j’aurais bien aimé pouvoir recueillir un commentaire.

Le carambolage eut été surréaliste…

(1) Facteur dans la Drôme, Cheval assurait « pedibus » une tournée quotidienne de 35 kilomètres. Le soir venu, il repartait avec sa brouette chercher les cailloux

remarquables repérés lors de sa tournée puis rejoignait son potager pour construire, le plus souvent à la lueur d’une lampe à pétrole, un extraordinaire « Palais

Idéal » tout droit sorti de son imagination… et des illustrations des magazine qu’il s’en allait distribuer dans les collines drômoises.

Question de crédibilité. Chez SilverAge, les journalistes ont obligatoirementl’âge de leurs lecteurs (ou presque). Et ceux qui ont participé à l’élaborationdes sujets de ce numéro comptent parmi les meilleurs. Contributeurs

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1. PIERRICK BOURGAULTSes guides et beaux livres sur les bistrots font untabac. Ingénieur agronome de formation, Pierrickconnaît tous les lieux de terroir où authenticitérime avec qualité du produit. Ce qui ne l’empêchepas de traquer les nouvelles saveurs et conceptsde restauration aux quatre coins de la planète.

2. JEAN-PAUL CALVET59 ans dont 18 chez VSD aux côtés de MauriceSiegel. Après un passage dans la presse people,ce « globe frotteur » a transformé sa passion enactivité à plein-temps en lançant le 1er magazinede voyages gratuit aujourd’hui accessible sur lenet (www.wevamag.com).

3. MÁRIO DE CASTRO Déco, design, jardin, cuisine : tout ce qui touche àla maison est son pré carré. Auteur à succès (sa« Cuisine Intime et Gourmande » vient d’être ré-édité pour la troisième fois chez La Martinière), cejournaliste polyglotte (il parle cinq langues)

collabore à des magazines aussi divers que ElleDeco China, Monocle, The World of Interiors (UK),Bamboo (Brésil) ou Maison Créative (France). Editeur du flight magazine de la TAP, Mario a œuvrépendant 10 ans aux City Guides de Louis Vuitton.

4. FRÉDÉRIQUE GUÉNOTElle est la benjamine des équipiers de SilverAge.Journaliste, auteur et conférencière, FrédériqueGuénot couvre le monde de la beauté et dubien-être depuis plus de dix ans. Formée à larude école des Nouvelles Esthétiques (la bibledes professionnels du secteur), elle anime au-jourd’hui la rubrique beauté-santé du luxueuxmagazine Luxembourg Féminin, diffusé sur leGrand-Duché et les régions limitrophes.

5. CAROLINE KNUCKEYDe New York à Paris, elle a signé durant 18 ansles pages « Styles de Vie » du très chic maga-zine Automobiles Classiques. Inlassable déni-cheuse d’objets, amoureuse du beau et

joyeuse épicurienne, Caroline traque désormaisles tendances tous azimuts pour LesÉchos/Week End, Car Life, Monsieur, Infrarouge,Dreams, etc.

6. JEAN-MICHEL LAINÉ Voilà presque 20 ans, ce pionnier de la planèteweb lançait « emoto.com », premier magazine di-gital consacré à un formidable moyen d’évasion.D’où une longue balade journalistique faite d’es-sais et de carnets de voyage - moto dans les colonnes de Challenges, L’Obs, Turbo, GQ et…SilverAge.

7. JEAN-CHRISTOPHE LEFÈVRE Voileux le week-end, journaliste automobile lasemaine : sa passion, c’est le journalisme écrit,web et radio. Essayeur attitré des lecteurs deL’Auto Journal, Le Monde ou Le Figaro pendantplus de 30 ans, cet « auto addict » a aussi copi-loté le site éponyme et roule maintenant pour sapropre écurie.

8. ISABELLE MARTIN-ANDERSON Chargée du lancement ou de la relance de nom-breux magazines grand public, dont Argent et Patrimoine, L’Essentiel de l’Immobilier, Manager,Décideurs juridiques et financiers, cette spécia-liste du patrimoine est une passionnée de nouvelles technologies. À 60 ans et aprèsquelques années au Monde Informatique, l’auteur du Guide malin et pratique de l’assu-rance-vie se consacre également aux pirates, surmer… ou en ligne.

9. MARIE-PAULE VADUNTHUN Rédactrice en chef de Côté Ouest et des « 100idées » de La Maison de Marie Claire, elle a déserté la capitale pour mener dans le Percheune double vie entre pinceaux et déco maison.Folle de textures, de couleurs et d’authenticité,Marie-Paule collabore à Art et Décoration, LeJournal de la Maison et à Femme Majuscule.

Édito

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ACTUALITéS8 Silver Planet Quinquas bondissants

ou sexas rugissantes, ils font l’actu et on aime ça !10 Rencontre Philippe Faure-Brac : « Avant tout, rencontrer

les hommes ! »

ARGENT & PATRIMOINE14 Immobilier Antibes, une croisière à terre16 Quizz Paradis fiscal or not fiscal?18 Passion Art Brut : la fête des fous

PAPILLES20 Tendances Restos Iles aux trésors gourmands22 Ambiance Bistro Bistros bateaux23 Silver Spirit Les coups de coeur du mois de juin24 Chemins de traverse Pantelleria, le sang d’or

de Carole Bouquet

CULTURE26 Playlist Les meilleurs téléchargements du mois

LIFE STYLE28 Huit cadeaux pour ELLE30 …et quelques idées pour LUI

MAISON & DéCO32 Maison déco Divines piscines : jetez-vous à l’eau34 Hôtels de charme Dormez griffés

BIEN-êTRE & BEAUTé35 Spas 3 vitrines de luxe pour une zen attitude36 Banc d’essai Le running36 Shopping Mince alors !

AUTO/ MOTO37 Auto essai Audi R8 Plus : fabuleux… et mieux que cela !38 Showroom40 Vintage Une autre idée de la moto !

LE TRUC DU MOIS42 Ceclo Le pédalo des temps modernes

HIGH-TECH 43 Décryptage La télé HD : faites le point !44 Connect 6 nouveautés pour être au top45 High-tech Tout beau, tout nouveau, de quoi se faire plaisir

VOYAGE46 Oman L’Arabie heureuse !49 Shopping À vos marques, prêts… partez !

16 Bulletin d’abonnement50 Au sommaire du # 17

#16Bistro, resto, piscines & pédalo

RENCONTREPhilippe Faure-Brac gentleman-œnologuePANTELLERIABienvenuechez Carole Bouquet

INVESTISSEMENTArt Brutla fête des fous…VOYAGESOman l’Arabie heureuse

HISTOIRES D’EAUJUIN

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5€50

#16 ARGENT • BIEN-ÊTRE • CULTURE • DÉCO • HIGH-TECH • LIFE STYLE • VOYAGE

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L E M A G A Z I N E D E S H A P P Y B O O M E R S E T … B O O M E U S E S

Erratum Dans la rubrique immobilier de notre # 15 sur le crowdfunding, il fallait lire« Quentin Romet, Arnaud de Vergie et Charles Teytaud sont les fondateurs du site Homunity »,et non pas de WiSeed comme nous l’avons écrit. Toutes nos excuses aux intéressés.

SILVER RENCONTRE


Depuis le 31 janvier dernier, Serge Girard (62 ans au compteur) a parcouru 8 393 km en 122 jours.

Il traverse actuellement les USA en courant du Sud-Ouest (Floride) auNord-Est (Anchorage-Alaska), avec un gros crochet ce mois-ci versle sud, histoire de voir le Grand Canyon…

• Moyenne 72 km/jour. Depuis le départ, Serge les aligne à unemoyenne de 8 km/h. Seule exception, la « petite » étape de 40 kmenregistrée le 30 mai dernier pour s’extraire de la Vallée de la Mort…en 6 h 54 et un thermomètre frôlant les 50 °C. C’était le point le plusbas (- 80 m par rapport à la surface de la mer) de son World Tour.

• Mais pourquoi court-il ? D’abord pour se faire plaisir. Ensuite,pour battre le record RAP* détenu depuis 2013 par l’australien TomDeniss qui, à l’âge de 55 ans, a bouclé un tour du monde de26 232 km reliant Sydney à Sydney en 622 jours. Le tableau demarche de Serge vise les 26 300 km en seulement 400 jours.

• Mais comment fait-il pour tenir le coup ? Rendez-vous le moisprochain…

* RAP c’est quoi ? Run around the planet. Le Graal des ultras runners. Seulesrègles : partir et arriver au même point (Paris pour Serge) toucher deux pointsantipodaux et traverser au moins 4 continents sans jamais passer au mêmeendroit…

Serge Girard dans la Vallée de la Mort…

44 ANSJEAN DUJARDIN 19/06THE french Oscar

46 ANSSTÉPHANE PLAZA 09/06A(r)gent immobilier

YANN TIERSEN 23/06Ah…mélie Poulain

50 ANSDANY BOON 26/06Citoyen d’honneur de Bergues (59)

52 ANSJEAN ALESI 11/0632 podiums, 1 victoire en F1

DAN BROWN 22/06Da Vinci Code…

53 ANSROBERTO ALAGNA 07/06Ténor

JOHNNY DEPP 09/06Ex-pirate des Caraïbes

CAROLINE DIAMENT 30/06Grande gueule radiophonique

55 ANSBOY GEORGE 14/06S’il le dit…

56 ANSMICHÈLE LAROQUE 15/06Mame Baroin à la ville

57 ANSFRANÇOIS MOREL 10/06Le roi Deschiens

61 ANSMICHEL PLATINI 21/06Carton rouge

63 ANSJOSÉ BOVÉ 13/06Agriculteur en chambre

64 ANSLIAM NEESON 07/06Sexy sexa…

67 ANSLIONEL RICHIE 20/06We are the world

J.-JACQUES BOURDIN 15/06La France veut savoir…

HAPPYbirthdayils gagnent unebougie ce mois-ci…

1 ANGELINA JOLIEDéjà envoyée spéciale du Haut Comitépour les Réfugiés de l’ONU (HCR), l’actrice-réalisatrice de 40 ans intégreraà la rentrée prochaine le corps professoral de la célébrissime LondonSchool of Economics pour prendre encharge un master baptisé « Femmes,paix et sécurité », consacré à l’assistance aux femmes touchées pardes conflits. Décidément Lara Croft fait un bien jolichemin.

2 DONALD DUCKLe croirez-vous ? Apparu pour la pre-mière fois à l’écran en juin 1934 dans« Une petite poule avisée », le volatilegrincheux le plus célèbre de la planètevient de fêter son 82e anniversaire. Encore très présent dans les produits dérivés de Disney et adulé par les Italiens et les Scandinaves, le petit copain de Mickey et de Dingo (retraité ducinéma depuis 1950) est désormaismoins connu en France que ses neveuxRiri, Fifi, Loulou et que son oncle Picsou.

PLANET3 JOËL POMMERAT Meilleur auteur, meilleur acteur, meilleurspectacle jeune public avec « Pinocchio »et meilleure pièce avec « Ça ira », unefresque des premières années de la Révolution française. À 53 ans, celui qui se définit comme « créateur de spectacle » rafle quatre Molières. Record battu.

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Quinquasbondissants ou sexasrugissantes, ils font l’actu et on aime ça !

SILVER RENCONTRE

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SILVER RENCONTRE

SilverAge # 16 / Juin 2016 11

L’amour du vin, ça vous est venu tôt ?

Très tôt ! Le premier verre de vin que j’ai eu l’occasion devraiment déguster était un muscat de Beaumes de Venise.J’avais 13/14 ans et je randonnais avec mon père sur lespentes du mont Ventoux. J’ai ainsi pu longuement observerun magnifique vignoble situé en contrebas des dentelles deMontmirail. En fin de balade, mon père m’a proposé d’allerdéguster le produit issu de ces vignes. Je n’en ai bu que trèspeu, mais ce vin a déclenché en moi une émotion indicible.Ce souvenir est encore très vivant dans ma mémoire.

huit ans plus tard, vous étiez meilleur jeune sommelier

de France puis champion du monde en 1992. comment

devient-on le meilleur sommelier de la planète ?

C’est un long chemin initiatique fait de patience, d’observationet de rencontres lumineuses. L’important est de prendre sonbâton de pèlerin pour arpenter les vignobles du monde entier,commencer par les comprendre avant de les connaître ;rencontrer les hommes qui font la vigne tout en mémorisant lemaximum d’informations autour de cet univers fantastique.

il se dit que vous faites parfois « chabrot » en mouillant

un velouté de champignon avec un château cheval

Blanc. c’est vrai ?

Ça m’arrive… et c’est un plaisir rare à partager avec des amis.Vous connaissez le bouquin de Patrick Süskind « LeParfum » ? Meurtres exceptés, la croisade du petit bonhomme« Grenouille » qui parcourt la France à la recherche d’émotionset d’accords parfaits nous ressemble beaucoup. Le métier desommelier ne se limite pas seulement au vin. Il englobe dansson large univers l’ensemble des boissons, à savoir les eaux,les bières, les cidres, les jus de fruits, les cafés, les thés etd’une façon générale, tous les breuvages alcoolisés ou nonservis autour ou pendant un repas.

Votre plus beau souvenir de dégustation ?

Il y en a tant… L’un des plus drôles, en tout cas, date d’unequinzaine d’années. J’étais à Londres où quelques amissommeliers m’avaient invité au restaurant. Lors du repas, sansrien avoir commandé, nous nous sommes retrouvés àdéguster à l’aveugle d’abord des champagnes d’exceptionpuis des grands crus mythiques dont un Latour 1970 et unYquem 1921. À la fin de la soirée, le patron des lieux que noustenions à remercier pour ce festival nous a avoué que l’idée nevenait pas de lui mais de Madonna qui dînait à la table voisineavec son mari et quelques amis ! Ayant appris que le meilleursommelier du monde était présent dans l’établissement, lachanteuse que nous n’avions pas reconnue, avait imaginé de

recueillir notre avis incognito ! Inutile de dire que cettedélicieuse rencontre s’est terminée en beauté autour d’unMouton Rothschild 1982…

Quelle est pour vous la cave idéale ?

La cave idéale c’est l’auto-portrait de son propriétaire. Si l’onreçoit peu, une cinquantaine de belles bouteilles pour l’annéesemble raisonnable. Si l’on reçoit plus souvent ou si l’on souhaite garder des vins,il faut partir sur une base de 100 flacons dont la moitié est àgarder et l’autre à boire plus rapidement. Avec une préférencepour les rouges du Bordelais, de Bourgogne ou de la valléedu Rhône pour les vins de garde. Les blancs ainsi que les vins de Loire, d’Alsace, de Provenceet du Languedoc-Roussillon se conservent moins longtemps.Il faut donc en stocker moins et les renouveler plusfréquemment. Il est également prudent de mettre de côté unedizaine de bouteilles de champagne et une dizaine debouteilles de rosé prévues pour des moments simples etamicaux.

en termes de budget ?

Pour une bouteille à consommer rapidement, en cherchant unpeu, on trouve de très jolis flacons à un prix moyen se situantentre 5 et 10 €. Pour les vins de garde à conserver une dizained’années, il faut prévoir entre 10 et 15 € le col et au-delà de15 € pour des vins à conserver une vingtaine d’années. Dans la vraie vie, le budget « vin » des amateurs est souventplus conséquent… Pour moi, le vin est fait pour être bu et non collectionné. Celadit, posséder une bouteille de Pétrus, de la Romanée-Conti,d’Yquem ou de Cheval Blanc a toujours constitué un marqueurde réussite sociale pour certains. Mais avec la mondialisation,le marché s’est emballé. L’achat de grands vins relèvedésormais de la spéculation boursière où – rareté du produitfaisant – certains grands vins deviennent des « valeursrefuges », voire des investissements potentiellement plusrentables que les valeurs boursières traditionnelles. Récemment, un client chinois de Lafayette Gourmet s’estoffert un double magnum de Pétrus à 50 000 €. Quand levendeur lui a demandé ce qu’il comptait en faire, il a répondu :« Je vais la mettre dans mon bureau où je possède une petitecave climatisée. Ce flacon est nettement moins cher qu’unPicasso mais il aura beaucoup plus d’impact sur mesvisiteurs ». Cette hausse artificielle des prix fait que certainsgrands Bordeaux ou Bourgogne, certains crus vedettes de lavallée du Rhône et même certains grands vins de Californiedeviennent inaccessibles pour les vrais amateurs.

ac er les hommes !

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SILVER RENCONTRE

Face à la razzia des chinois et

des américains, comment dénicher

les perles rares ?

D’abord et toujours en France, où nousavons la chance de posséder une grandediversité de vins avec une qualité assezextraordinaire ! Chez nos voisins proches,Italie comme Espagne, on trouve des vinsde grande qualité à des prix relativementaccessibles. Il faut également redécouvrirles vins de Croatie, de Serbie, de Bulgarieet de Roumanie… Ces pays oubliés parleur douloureuse histoire récente, restentintéressants par la qualité de leurs

cépages autochtones et bénéficientaujourd’hui de techniques de vinificationmoderne qui donnent des vins originauxet surprenants. Hors Europe, essayez lesvins du Nouveau Monde : l’Argentine et lefameux cépage Malbec, le Chili avec leCarménère, la Nouvelle Zélande avec lesauvignon blanc ou le pinot noir ou bienencore l’Australie avec le Syrah, oul’Afrique du Sud et ses merlots depremier ordre. D’évidence, nous nesommes plus seuls au monde… �

Propos recueillis par Jean-Paul Calvet


En partant du constat que le vin est avant tout histoire de partage, l’idée a germé dans latête de Philippe Faure-Brac voici une dizaine d’années. Elle est désormais opérationnelle.Chaque vendredi (midi et soir), le fameux sommelier transforme une partie de sonrestaurant parisien en table d’hôtes, invitant chaque semaine un grand vigneron à parlerde sa passion. Si vous souhaitez partager cette rencontre épicurienne autour de quelquesbons flacons, il vous suffit de vous inscrire sur le site*. « Mon équipe et moi-même goûtonsles vins en amont afin d’élaborer un accord parfait mets-vins, ce qui permet chaquesemaine de raconter une nouvelle histoire ».

* BISTROT DU SOMMELIER, 97, boulevard Haussmann, 75008 Paris, FranceRéservation : 01 42 65 24 85 - www.bistrotdusommelier.com

LE SOMMELIER1960 : Naissance à Marseille. Père expert-comptablemais grands-parents restaurateurs à Briançon. 1984 : Meilleur Jeune Sommelier de France à 24 ans.Après quelques expériences dans des restaurants pari-siens, Philippe Faure-Brac prend son envol en ouvrant leBistrot du Sommelier.1988 : Meilleur Sommelier de France.1992 : Meilleur Sommelier du Monde devant les 35 finalistes du 7e concours mondial de Rio-de-Janeiro.1998 : Sommelier du Concorde et responsable de la sélection des vins de la compagnie Air France. 2015 : Fait MOF Honoris Causa dans le grand amphi-théâtre de la Sorbonne. 2015 : Exposition Universelle de Milan, il signe la cartedes vins du « Café des Chefs » au coeur du pavillon fran-çais.

LE VIGNERON2005 : Vigneron, associé au domaine Duseigneur, Châ-teauneuf du Pape, Lirac et Côtes du Rhône Laudun. Bio-dynamie.

LES BOUQUINSUne dizaine d’ouvrages depuis 1988 publiés chez EPA /Le Chêne. Dernier ouvrage en date : « VINITOUR », un jeusur la route des vins de France.

LES MéDIAS• Multiples chroniques TV et radio sur Europe 1, BFM,France 2, France 3.

• Cuisinier-restaurateur dans le téléfilm « Le Sang de laVigne » (2014) et sommelier au Ritz dans « Place Ven-dôme » de Nicole Garcia.

Album

En 2013, il tourne le Sang de lavigne (France Télévision) avec

Pierre Arditi où il joue un cuisinier-restaurateur de Strasbourg.

Les « Vendredis du Vigneron »

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premier port De plAiSAnCe D’europe, nul Doute que S’y inStAller un jour, C’eSt y rÉSiDerpour De Bon. Allez, on emBArque ?


PATRIMOINE IMMOBILIER

On ne devient pas Antibois par hasard.Les happy boomers, de plus en plusnombreux tombés sous le charme,

un soir d’été devant le port des grandsyachts, n’auront aucun mal à vous le confier.Avec de super-raisons à cela : les plages sontde galets ou de sable, les stations de ski à unevingtaine de kilomètres, c’est la seconde villedes Alpes-Maritimes et en même temps cellequi aligne l’un des plus longs traits de côte.Pourtant il ne s’agit pas d’une ville, mais deplusieurs, chacune avec ses spécificitésd’habitation, de surfaces à vivre etnaturellement de prix. Nec plus ultra : le Capd’Antibes, ses splendides villas totalementcachées derrière des murs et des haiesd’épineux, ses ruelles résidentielles - et sesvues imprenables sur la Méditerranée. Carc’est bien cela qu’on vient y chercher : unerésidence secondaire, parfois ouverte à peineune fois par an, mais un luxe inouï. Ici, on parled’une fourchette de 3,7 à 15 millions d’euros,avec des disparités parfois étonnantes. À

16,7 millions, vous avez droit à une maison de460 m2 sur un terrain de 6 000 m2, avec unevue mer panoramique et nombre de servicestels que caves à cigare et à vin, discothèque,garage avec hygronométrie (pour que leschaleurs n’abîment pas vos bellescarrosseries) ; évidemment toujours des sallesde cinéma et de fitness, une piscine extérieureet intérieure - « mais si on la veut pieds dansl’eau, c’est plus cher » ajoute avec maliceDominique Naudes, directrice de BarnesCannes : « C’est très exceptionnel, et ça n’apas de prix. » Le people tenté par le lieu vienty chercher « une tranquillité qu’il n’y a pasdans Cannes, » ajoute-t-elle. « La Croisetteest plus show off, réservée à celui qui veutêtre vu - ici, l’Eden Rock est à côté, et commeces villas ne se voient qu’en bateau, elles sontbeaucoup plus tranquilles au niveaupaparazzi… »Mais c’est encore insuffisant pour qualifier lapresqu’île, où « le côté ouest vaut peut-être 3fois le prix d’une maison de l’est, qui n’a le

soleil que le matin. » À l’ouest, on trouve des40, 50, 80 millions €… mais les biens sontextrêmement rares, et le prix n’est que surdemande. Car le second point du Cap estcelui-là : « de nombreuses maisons de familleexistent toujours et leurs propriétaires lesgardent » précise la directrice de Barnes :« elles ne sont jamais à la vente. »

fêteS et AnnÉeS folleS ?

Côté centre-ville historique ou plage de Juanles Pins, c’est la renommée des fêtes de nuitet des années folles qui attire d’abord desactifs ou anciens actifs « de professionslibérales, très geek, pas forcément axés surl’aspect praticité du logement, » et qui veulent« des équipements innovants et dudéveloppement durable (vélos ou autosélectriques en auto-partage…) », constateRichard Molinié, directeur de promotion PACAchez Gambetta. Le vieil Antibes et sa clientèleétrangère, plutôt britannique, tourne autour de

ANTIBESune croisière à terre


10 000 €/m2. Et « Juan-les-Pins reste élevé » ajoute lepromoteur : « on trouve des Promogim face à la mer ou aunouveau Palais des Festivals, soit en 2e couronne, le tout à6 000€/m2 (et même entre 10 000 et 12 000€/m2 en facemer). » Et dans tous ces très beaux rez-de-jardin ou trèsgrandes terrasses, nos happy boomeurs « de toute façon,refont tout à l’intérieur, même dans le neuf : ils achètent6 000 à 7 000 €/m2, réunissent plusieurs lots, et leurajoutent 1 000 à 2 000 €/m2 pour tout refaire à leur goût. »Certains veulent une maison, d’autres préfèrent unappartement sans voiture, en centre-ville, dans desrésidences sécurisées avec des services de conciergerie…Quant à la maison dans l’arrière-pays (La Colle, Vence),c’est une solution de report. Le jardin ne doit pas y êtreinférieur à 300 m2 car il doit être piscinable. Et trouver unemaison de 120 à 140 m2 minimum dans l’ancien relèveaujourd’hui du parcours du combattant. Pourtant les fêtesde nuit sont loin, et les habitants actuels, après avoir achetépour les vacances, se retrouvent aujourd’hui, pour 75 %d’entre eux, au calme ou en famille, à y demeurer à l’année- parfois pour y embarquer pour de bon, sur un gréementde légende.

Isabelle Martin-Anderson

PATRIMOINE IMMOBILIER

180° de vue merallant des îles de lérinsà la baie de Cannes

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€Cap d’Antibes > Villa contemporaine de 260 m² neuve et meublée sur terrain de 1 300 m²avec piscine et garage, magnifique vue mer, et bien sûr une alarme !www.barnes-cannes.com

Antibes >Domaine Blue Park à Antibes (quartier Saint-Jean) : 170 logements BBC collectif avec piscine, verger, vue mer, vue espace boisé, parcours de santé,patios paysagers.www.groupegambetta.fr

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plus chère que nice, aussi belle que menton,à des prix… jamais vraiment dévoilés !

� Une superbe villa avec vue mer panora-mique, piscine chauffée, court de tennis,salle de gym, parking pour cinq voitures et6 000 m2 de jardin… ça n’a pas de prix !www.barnes-cannes.com

Pour acheter une villa à 1 M€, l’aide attentive d’EricChatry, cofondateur du site de mise en relation jerevedunemaison.com

1. C’est moins cher dans l’arrière-pays. À l’exception duCap d’Antibes, on trouve les villas les plus chères dans des vil-lages de l’intérieur : La Colle-sur-Loup, Biot…

2. La proximité de la mer est un must. Non, c’est même ledernier critère à prendre en compte, sauf si vous tenez à lavue sur mer. Ici, on est toujours près de la Grande Bleue.

3. Si proche de la mer, la piscine n’est pas indispensable.Si, car les plages sont bondées ! Et c’est bien agréable de piquer une tête en fin de soirée.

4. Un vieux mas provençal, ce doit être le plus important.Mais la plupart des maisons sont années 50-70 ; du coup, leplus demandé, ce sont de plus en plus les maisons d’archi-tecte, avec clim inversable et grands jardins.

5. À défaut de mer, il faudra au moins la vue. Oui, d’autantque vue dégagée va avec beau jardin, calme, cadre résiden-tiel et lumière !

Bien définirses critères

PATRIMOINE INFO GÉNÉ

SAVez-VouS fAire le tri entre pArADiS toutCourt et pArADiS fiSCAux ? VoiCi le Hit pArADe DeS 10 DeStinAtionS leSpluS priSÉeS DeS HAppy BoomerS.

Maroc. Climat enchan-teur, coût de la vie au

niveau des pâquerettes (oudu sable du désert) et proxi-mité géographique.

Thaïlande. Chaleur dépaysante, haut

pouvoir d’achat et investisse-ments faibles.

Ile Maurice. paysagede carte postale,

chaleur agréable, plages desable fin, français parlé couramment.

Tunisie. Climat enchanteur, paysages

grandioses, coût de la vie en-core plus faible et proximitégéographique, même pour lalangue. Sécurité pas top.

Portugal. immobilierbon marché, bons vins,

belles plages et culture ad hoc.

Bali. récifs coralliens,plages noires ou

blanches et coût de la vie divisé par deux.

Espagne.podemos todo !

Culture, proximité, chaleur…et corrida.

RépubliqueDominicaine.

plages infinies, habitantsbienveillants (sauf si vous exfiltrez un supposé trafiquant), investissement en dollars uS.

Sénégal. franco-phone, plutôt stable et

pouvoir d’achat décuplé.

Italie. Bonne bouffe,beaux endroits,

climat doux, proximité géographique.

1. Paradis fiscal: 40% d’abattement fiscal sur le montant à déclarer; maisattention: si vous voulez les 80% d’abattement, ce sera sur des sommes en dirhamsnon rapatriables en France. (Cf. SilverAge N°9)2. Paradis des aventuriersn’ayant pas peur du choc des cultures, y compris alimentaires.3. Paradis tropical et fiscal,sauf sur les pensions de retraite: tout lereste est exonéré. (Cf. SilverAge N°6)4. Paradis fiscal:si vous rapatriez vos pensions de retraite sur un compte tunisien, ce qui vous donne 80% d’abattement.5. Paradis culturel et fiscal,les pensions de retraite sont totalement exonérées d’impôt sur le revenu pendant 10 ans; il vous reste à apprendre le portugais et à choisir entre les nombreuses résidences fermées pour seniors qui entourent Lisbonne et Porto. (Cf. SilverAge N°2)6. Paradis tropical:les étrangers n’ont même pas le droit à la propriété immobilière - il vous faut un prête-nom!7. Paradis local:et même pas plus chaud qu’en France pendant l’hiver!8. Paradis uniquement tropical:côté fiscalité, vous risquez même ladouble imposition!9. Paradis fiscal:abattement de 80% sur les seules retraites converties enfrancs CFA et déposées sur un compte sénégalais.10. Paradis local:prix supérieurs à la France, sauf dans l’immobilier.(Cf. SilverAge N°12)

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Paradis fiscalor not fiscal ?

Vrai ou faux ?

Réponses


Notre diamant est… une mine d’or.

80 % des avoirs financiers,75 % des portefeuilles boursiers,

75 % des voitures de haut de gamme, 59 % de l’équipement du foyer,

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L a fantastique Collection de Lausanne aouvert la marche. Le LAM de Lille-Mé-tropole a transformé l’essai. Et voici

que Montpellier lui consacre un musée per-manent rassemblant quelque 2 300 œuvrescollectées dans toute l’Europe. Parce qu’il est- par définition - exempt de toute tricherie etde toute imposture dans un monde de l’artqui bidonne (trop souvent), l’Art Brut se portebien. Et même mieux que cela. Art des fous et des enfermés (dans leur têteou en prison) c’est à Dubuffet que l’on doit ladéfinition et la mise en avant de l’Art Brutdans les années 50. Seul un artiste profon-dément marqué par le surréalisme pouvaitdétecter l’extraordinaire charge émotionnelleémanant de gribouillages d’autodidactesn’ayant aucune formation picturale et « dontla démarche ne relève pas du savoir, mais exclusivement du sensible, de l’imaginaire etde l’intuitif » souligne Martine Lusardy, direc-

trice de la Halle Saint-Pierre, à Paris. L’ArtBrut n’a pas d’âge non plus. Il est « co-éter-nel à l’art » complète Christian Berst, spécia-liste reconnu de l’Art Brut et qui, dans sa ga-lerie parisienne, vient d’organiser uneexpo-blind test mélangeant allégrementépoques et provenances. Et on le découvresouvent par hasard. « C’est notre regard quitransforme en art une mythologie individuelledans laquelle un être humain représente lemonde qui lui convient, ou a trouvé un sup-port pour répondre à ses propres questionsmétaphysiques. »Pourtant, on reconnaît tout de suite l’Art Brutpour ce qu’il est. Hors codes, hors normes,hors courants de peinture, les œuvres sontforcément touchantes. « On y trouve quelquechose de libéré, comme dans les dessinsd’enfant » précise la collectionneuse AgnèsP., passionnée des fusils en bois peint d’André Robillard et des œuvres du japonais

Takashi Shuji visibles à Lausanne ; « ce nesont pas des gens qui se torturent la tête surl’esthétique. »Et c’est peut-être bien pour cette raison quel’Art Brut a peiné à sortir du cercle restreintdes initiés. « L’ignorance du monde de l’art aentraîné la création d’un marché parallèle,où des pièces maîtresses pouvaient s’ache-ter pour rien » analyse Christian Berst. Pourtant peintures, sculptures, petites ins-tallations… tout est pièce unique : pas debronzes, ni de tirages, rarement des métaux.Un Jimmy Lee Sudduth, autodidacte et mu-sicien, fabriquait ses propres pigments mé-langés à de la boue ; un Bill Taylor, ancien esclave ayant vécu dans la rue, ne peignaitque des chats ; un Carlo Zinelli, interné, créaitdans un atelier d’Art therapy ; un Melvin Wayet ses petits formats saturés d’équations, decalculs, cherche à localiser les portes spatio-temporelles… « Ces objets sont une espèce

PATRIMOINE PASSION

ART BRUTla fête des fous AVAnt, on l’AppelAit puDiquement l’Art DeS fouS. pArCe qu’il eSt

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Abbaye d’Auberive

Photo Atelier D

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Abbaye d’Auberive

© Patrice Bouvier

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jAmAiS lA VAleur mArCHAnDe De leurS œuVreS…

ConçueS à DeS finS perSonnelleS. leS prix De lA

DÉrAiSon en quelque Sorte !

de miracle », considère Martine Lusardy - mira-cle par lequel les créateurs regagnent une di-mension humaine et en tirent une valorisation.

l’entre-monDe De l’inConnu et De l’ÉtrAnge

Mais si on dépasse l’aspect éthique pour envi-sager les prix, tous les excès de l’art contem-porain réapparaissent - les « tripes » en plus. Cen’est sans doute pas un hasard si les plusgrands collectionneurs, de Daniel Cordier àJean-Claude Volot, en ont fait l’une des basesde leurs trésors personnels. Le fondateur ducentre d’art de l’Abbaye d’Auberive ne s’arrêted’ailleurs pas là, ajoutant l’Art Singulier à ses ac-quisitions. Après avoir écumé les squats pari-siens à la recherche de ces artistes insoupçon-nés, il a adjoint ces œuvres qui vont « plutôtutiliser des moyens d’expression pas forcémentnobles à la base : le bois mais aussi les grainsde café, les tesselles de verre, les morceauxd’ardoises, ou la toile de jute pour Bettencourt ;Dereux (ancien professeur) a développé un pro-cédé de séchage d’épluchures, de récolte defruits et de graines, de noyaux, qui seront sesmatériaux de création. »Mais on dépasse déjà les définitions d’origine.Pour Christian Berst, « l’Art Singulier, c’est la« Neuve Invention » de Dubuffet. Il a une proxi-mité formelle avec l’Art Brut : figuration, brico-lage, et cette chose qui permet au premier coupd’œil de déceler que ce n’est pas de l’artcontemporain, mais des œuvres différentes ducanon de l’époque. »Même combat avec l’Art Outsider, déclinaisonaméricaine sur les bases de l’Art Brut, et quilorgne vers l’Art Populaire. L’important étantd’éviter la position dogmatique. « On ne peutplus réfléchir à l’Art Brut comme il y a 50 ans, »s’amuse le galeriste. « Et c’est beaucoup plusdifficile d’avancer si on essaye de l’enfermerdans un ghetto ou d’enrôler les artistes dansune lutte contre les élites incultes ! » Toujours remettre l’humain au centre du jeu !Les vrais amateurs ont d’ailleurs bien comprisqu’ils ont là une garantie que l’œuvre n’est pas« fabriquée », mais authentique, sincère, char-gée - parce qu’elle n’est pas, à la base, desti-née à être vendue. Un peu comme une double assurance que ceque l’on achète est plus qu’une œuvre, quec’est un morceau de vie.

Isabelle Martin-Anderson

Fengyi Guo Sans titre1990 - encre sur papier artisanal, 142 x 52.5 cm

� À gauche : Yolande Fievre. Petit peuple pour des pierres,1966, pierre et argile, 65 x 20 x 10 cm • Au milieu : JoséFrancisco Abello Vives. Japonesa, peinture sur carton • Àdroite : Guy Harloff. Sans titre, technique mixte sur papier, 52 x 36 cm.

Carlo ZinelliSans titre

1967 - recto verso, gouache et graphite sur papier

70 x 50 cm

Zdenek Košek Sans titre

1991 - stylo à bille, encre et feutre sur papier, 14 x 19 cm

José Manuel EgeaSans titre 2013 - stylo à bille, stylo à encre et collage sur papier, 35 x 29 cm

28 000 €

20 000 €

1 900 €

2 000 €


Pour les quatre tableaux© christian berst art brut


NEUILLY-SUR-SEINELA GUINGUETTE DE NEUILLYParmi les bals d’ouvriers sur l’île de laJatte, celui-ci est devenu un restaurantà la cuisine emblématique de bistrot,affichée à l’ardoise. Plats canailles,

viandes et poissons, planches à partager, vins français « d’un bon

rapport qualité-prix ». Voiturier, terrasses au bord de l’eau, ombragées,

verdoyantes. Ses nappes à carreauxrouges et ses guirlandes d’ampoules

colorées rendent hommage au siècle passé.

12, boulevard Georges-Seurat92200 Neuilly-sur-SeineTél. : 01 46 24 25 04

www. la-guinguette-de-neuilly.com

OLÉRONJARDINS D’ALIÉNOR ET...

L’île atlantique devient une destinationgourmande à part entière, entre terreet mer. La gastronomie fine de MarcLe Reun (Les Jardins d’Aliénor), biensûr dans son hôtel aux huit chambresoriginales et raffinées, mais aussi desadresses plus rustiques, d’anciennescabanes ostréicoles (Les PoissonsRouges avec vue sur le port, Chez

Mamelou, le Relais des Salines, Bordà Bord, La Croix du Sud…). Avec

horizon panoramique et produits de lamer ultra-frais : Fleur de Thym,

l’Écume, l’Albatros. Sur le port duChâteau d’Oléron, au bar à huîtres

l’Atelier, dégustez ce fin mollusque àl’unité. Bonne pêche !

www.lesjardinsdalienor.comwww.ile-oleron-marennes.com

LEVALLOIS-PERRETLE PETIT POUCETModèle pour les peintres

impressionnistes, puis semée d’ateliers et d’usines au siècle dernier,l’île de la Jatte est devenue résiden-

tielle et chic, un cadre de vie privilégiéet paisible près de la porte Maillot etdu quartier d’affaires de la Défense.Laure Pelletier y anime sa brasseriehaut de gamme : huîtres et fruits de

mer, poissons fins, choucroute, bœufsrouges des prés et charolais. Une

carte classique safranée d’imaginationet inspirée par l’Italie, dans un cadre

d’exception. Voiturier.

Île de la Jatte, 4, rond-point Claude-Monet,92300 Levallois-Perret Tél. : 01 47 38 61 85

www.le-petit-poucet.com

ANTIBES SACRÉES MICHETTES !À l’instar de la socca, ces petitspains allongés sont emblématiquesdu pays niçois. Impossible doncd’aller visiter la presqu’île d’Antibes en page 16 de ce numérosans faire un arrêt à « L’Épi d’Or »pour goûter les petites merveillesqui sortent depuis 30 ans du fournild’Evelyne. A l’origine, seulementfarinées et parfumées à l’huiled’olive, ces mini-navettes - qu’oncroque à l’apéro en deux bouchées- marient ici toutes les saveurs dusud, avec le choix entre seize parfum différents. Une tuerie.

Boulangerie « À l’Épi d’Or »11, rue de la République06600 AntibesTél. : 04 93 34 39 37

PARIS 4 BRASSERIEDE L’ÎLE SAINT-LOUIS Curieusement baptisée l’Oasis en1920 par Lauer, son propriétaire alsacien, le décor a conservé cigognes, affiches publicitaires etsplendide percolateur d’antan, ainsiqu’une carte de plats en voie de disparition : cervelas-pommes à l’huile,museau de bœuf, sole belle meunière,jarret de porc aux lentilles, marmite detripes au riesling et bien sûr chou-croute. Les serveurs en tenue officientdans cette maison familiale quoiqueproche de Notre-Dame et à l’atmo-sphère d’époque. Lauer avait raison :une véritable oasis.

55, quai de Bourbon75004 ParisTél. : 01 43 54 02 59www.labrasserie-isl.fr

TENDANCES RESTOS

Par Pierrick Bourgault

© DR

© Maxime Chermat

© Raphaël Pincas

© Pierrick Bourgault

Îles aux trésorsGOURMANDS Maritime ou d’eau douce, l’île est un petit monde clos,une planète poétique à la gastronomie souvent affirmée.

NANTESLE BATEAU-LAVOIR

Des lavandières y travaillaient lesmains dans l’eau froide, c’est

aujourd’hui un lieu de plaisir dessinépar François Delarozière (créateur de

la compagnie La Machine qui a réaliséle Carrousel des mondes marins, l’élé-phant et autres marionnettes géantesà Nantes). Le dimanche midi, « retour

de marché » : vous y mangez les victuailles que vous avez achetées aumarché de Talensac – bien sûr, les

boissons se commandent au Bateau-Lavoir. Ensuite, guinguette

avec orchestre.

Quai Ceineray, 44000 Nantes www.bateau-lavoir.fr Tél. : 02 40 48 60 40

PARIS 13QUAI FRANÇOIS-MAURIAC

Sur les pavés, les parasols, Paris-Plage toute l’année ou presque.

En bas des quatre tours de la Bibliothèque, ce quai est un port pourdes navires qui jamais ne naviguent,qui frissonnent juste au passage desbateaux-mouches. El Alamein reçoit

sur sa terrasse-bistrot-jardin luxuriante et organise des concertsdans sa coque ; le Batofar boulonnéde métal résonne de sons électros.Paradoxe parisien : Joséphine Bakerest une piscine et le Petit Bain une…salle musicale, au beau milieu d’une

dizaine d’autres bistrots flottants.

www.bateauelalamein.com,www.batofar.org, www.petitbain.org

et voisins...

PARIS 4LE MARCOUNET

Amarrée entre l’Hôtel de Ville et l’îleSaint-Louis, cette péniche construiteen 1925 offre au jazz le plus parisien

des panoramas, après sa longue carrière fluviale. Du mardi au samedi,concerts, clubbing... Le dimanche de

midi à 16 heures, brunch musical(jazz, bossa…). Apéro-concert

dès 18 heures. Un lundi par mois, jam ouverte à des

artistes d’horizons différents.

Port des Célestins, au pied du Pont-Mariewww.peniche-marcounet.fr

Tél. : 06 60 47 38 52

STRASBOURGPÉNATES ET PÉNICHESVisiter, boire, manger, écouter desconcerts, danser la salsa, dormir :tout se pratique sur l’eau à Strasbourg. Le Rafiot est une péniche bleue, bar-restaurant-club ; Vinostrada, le bistrot à vinsdu bateau Bacchus ; l’Atlantico quin’a jamais vu l’Atlantique cuisineaussi ; le Barco Latino aligne sestapas et enseigne la salsa. Un mystérieux passionné rassemble ces adresses flottantes,des chambres d’hôtes aux terrasses idéales pour l’apéro des beaux jours, sur son site www.bateaux-strasbourgeois.com

LE MANSCAFÉ DE BRETAGNE Hors du temps – et un brin hors sujet,mais si émouvant : le bateau que Michel a construit en guise de comptoir dans le bar de son épouseNicole. Sans doute aussi pour encourager les pèlerins cheminant rueMontoise, vers le Mont-Saint-Michel :« Hardi les gars, plus que 190 km ! »Cet écrin tapissé d’affiches d’accordéonistes et de souvenirs bretons est un quartier général demusiciens et l’improbable ambassadedu festival de Termignon-la-Vanoise(Alpes). Chaude ambiance les soirs de répétition.

33, rue Montoise72000 Le MansTél. : 02 43 28 06 74

Par Pierrick Bourgault

AMBIANCE BISTRO


© Valk

© DR


© Eric Merour

bistrosBATEAUX

Embarcadères citadins pour voyageurs immobiles,cafés où rêver et tanguer au clapotis des vagues.

© Henri Vogt

WHISKY ÉCOSSAIS

À VOTRE NOMCet Aberlour A’bunadh, du gaëlique « origine », est unsingle malt puissant produit dans la plus pure traditiondu XIXe siècle. Exclusivement vieilli en fûts de SherryOloroso, il est mis en bouteille à la force du tonneau(environ 60°), d’où son appellation « Original CaskStrength ». Attaque opulente, maltée, légèrement fuméeévoluant vers des notes plus épicées tirant sur lanoisette et le chocolat noir. À boire « à l’écossaise » avecune pointe d’eau pour mieux exhaler les arômes. Et, enplus, vous pouvez le personnaliser. Comptez 10 € pourune plaque de 36 caractères maximum. Infos surwww.barpremium.frAberlour A’bunadh, single malt whisky, Speyside(Écosse), env. 60 % vol. alc., 70 cl, 72 €. www.aberlour.com

R(H)UMS

CAP SUR LES ANTILLES Sous l’impulsion de Luca Gargano, le gourou italien desrhums antillais, les r(h)ums vont avoir leur classificationà l’instar des whiskies ! Et pour démarrer en trombe,celui-ci lance une gamme de 6 pure single rums sousl’étiquette de sa maison Habitation Velier. Coup decœur ? « Un rhum jamaïcain comme cela se faisait il ya 50 ans » aux puissants arômes de fruits, banane entête, titrant 57 % de volume d’alcool et distillé dans unalambic à double retors en cuivre. Car lorsque l’on parlede rhum, le mode de distillation - alambic à colonne, encontinu ou bien à repasse - c’est le nerf de la guerre. Forsyths WP 502 White, pure single rum, Worthy ParkEstate (Jamaïque), 70 cl, 57 % vol. alc., 49 € -www.velier.it. En exclusivité à La Maison du Whisky.www.whisky.fr

WHISKY JAPONAIS

LE CHOC DES CULTURES Les 3 clés de la réussite du Yamazaki Sherry Cask ? Lechoix sur place des fûts de chêne espagnol destinés àêtre envoyés aux bodegas pour accueillir le SherryOloroso. Une maturation de 3 ans. Enfin, une sélectionpointue des fûts ayant atteint un bel équilibre entre lewhisky de malt et l’arôme du sherry. Trois étapesorchestrées de main de maître par Shinji Fukuyo, le chiefblender de Suntory et qui en font sa signature. Résultat :un whisky riche, profond et moelleux aux arômescomplexes, rencontre raffinée entre Espagne et Japon… Yamazaki Sherry Cask 2016, single malt whisky,Honshu-Osaka (Japon), 70 cl, 48 % vol. alc., 290 €.Distribué par Laurent-Perrier Diffusion.http://whisky.suntory.com

WHISKY ÉCOSSAIS

MYTHIQUE !Johnnie Walker tient désormais salon à Paris pourprésenter l’ensemble de sa gamme. Pour démarrer lesfestivités, le Johnnie Walker Green Label fait son retour. Ceblended malt au caractère rond et doux est le résultatd’un assemblage méticuleux de 4 single malts dont l'âgedes plus jeunes eaux-de-vie est de 15 ans - deuxSpeyside (Linkwood et Cragganmore), un des îles de Skye(Talisker) et l’autre d’Islay (Caol Ila). Au nez, des notes deconfiture d’abricots mûrs, de fumé, de poivre, de vanilleet de santal. En bouche, des notes fruitées de banane etde pomme culminant par une longue finale fumée. Johnnie Walker Green Label, 70 cl, 43 % vol. alc., 49 €. En exclusivité au Whisky Shop, 7 place de laMadeleine, 75 008 Paris. www.whiskyshop.fr

Par Caroline Knuckey

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Une recette inédite de Benjamin Nolf, chef barman du Jefrey’s. Un cocktail trèspopulaire, à la carte depuis 2 ans.

• 50 ml de rhum Botran 15 ans• 20 ml de Sherry Amontillado• 10 ml de crème de cacao• 5 ml de sirop de chocolate cookie

Monin• quelques dash de bitter rhubarbe

MÉTHODEAu verre mélange. Servi avec des glaçonsdans une cabosse de cacao saupoudrée desucre glace.

LE MOT DU BARMAN« C’est un cocktail très gourmand qui s’inspire directement des codes de lapâtisserie, aux notes torréfiées de chocolatet de vanille. Le sherry vient contrebalancerla recette, très présente en alcool, avec soncôté fruit sec. »

OÙ LE DÉGUSTER ?Chez Jefrey’s, le très intimiste gentlemen’sbar du quartier de Montorgueil. Ne manquez pas sa brand night ! Un rendez-vous mensuel pour découvrir de 19 heures à 2 heures du matin une marque de spiritueux. 14, rue Saint-Sauveur, 75002 Paris Tél. : 01 42 33 60 77 - www.jefreys.fr

Mille milliardsde mille sabords

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé.


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les coups de cœur du mois de juinSILVER SPIRIT

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PAPILLES CHEMINS DE TRAVERSE

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Plus proche de la Tunisieque de la Sicile, cette îleitalienne est hérissée de

roches volcaniques sombres.Les sources sont imbuvables,soufrées et les pluies rares sousce soleil quasi-africain. Aucunefontaine d’eau potable, impos-sible d’irriguer. Durant des siècles, les habi-tants s’achar nèrent à bâtir desmilliers de kilomètres de mursretenant des terrasses pour yjardiner quelques vignes et câ-priers. Ces constructions proté-geaient aussi les plantes dusirocco brûlant, du sable qui la-mine et assèche toute végéta-tion. Souvent nommée « PerleNoire » cette île montagneuseévoque une cité antique dont il

ne resterait que les muraillescalcinées.La récompense de tels efforts :des fruits qui concentrent in-croyablement les saveurs.« Lorsque les raisins sont mûrs,on les cueille et on les laisse sé-cher à même le sol, dans lesvignes. Ils se chargent alors detoutes les odeurs environnantes,figuiers, fenouil sauvage qui luidonnent ce nez et cette boucheincomparables » s’enthousiasmeCarole Bouquet, amoureuse dePantelleria au point d’acheterquelques hectares de vigne à unvigneron. « Je faisais seulementdu vin ordinaire pour ma familleet une cinquantaine de litres depassito. Madame Bouquet m’ademandé de rester » explique

Nunzio Gorgone qui continueainsi à travailler la vigne, les oli-viers et les câpriers de sa terrenatale. Les pluies sont rares, mais per-turbent le séchage. « C’est unepériode d’angoisse, car s’il pleutil faut aussitôt couvrir les raisinsafin de les protéger. Noussommes les derniers à pratiquerces méthodes anciennes. Au-jourd’hui, les vignerons le fontsécher sous serre, c’est sansrisque, mais il ne peut s’impré-gner de ces odeurs si particu-lières. » Une qualité de parfum,de bouquet, pour cette jeune vi-gneronne qui vend son passito40 € les 50 cl, prix habituel surl’île, car la recette traditionnelleexige bien davantage de raisin et

de travail qu’un vin classique.Carole Bouquet a fait venir enbateau un mini-chai de vinifica-tion, de petites cuves inox et ins-tallé une chaîne d’embouteillageminiature pour sa productionconfidentielle, d’environ 5 000 litres par an. Le paradoxe de Pantelleria : aus-tère et difficilement accessible,cette anti-Côte d’Azur est fré-quentée par des stars : GiorgioArmani, Madonna, Sting, Clau-dia Cardinale, Rupert Everett…Parmi eux, Carole Bouquet estparticulièrement appréciée deshabitants. Le maire SalvatoreGabriele l’a déclarée « ambassa-drice de notre île, de notre vin etde notre culture ».

Pierrick Bourgault

BienVenue CHez CArole Bouquet. Sur l’île lA pluS ruDe De mÉDiterrAnÉe, l’ACtriCefrAnçAiSe ÉlABore AmoureuSement le trADitionnel Vin Doux.

le sang d’or de Carole bouquetPANTELLERIA

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PAPILLES CHEMINS DE TRAVERSE


Fin 2014, l’UNESCO classe au Patrimoine culturel immatériel de l’Humanité la pratique de l’alberello àPantelleria : les pieds de vigne sontsemi-enterrés pour les protéger du ventet le trou forme aussi un microclimatcondensant l’humidité – faute de pluie,les plantes boivent ainsi par les feuilles.Une consécration mondiale pour l’humblealberello, symbole d’une agriculture insulaire toujours héroïque.

Pantelleria élève ses arbres fruitiers avec les mêmes soins qu’unebête de concours. Pour protéger du ventchaque oranger, chaque citronnier, lespaysans ont bâti des tours hautes de plu-sieurs mètres nommées jardins arabes.

Carole Bouquet s’est installée en2005 sur ce terroir à 400 m d’altitude,dans la zone peu accessible de Rekhaleoù elle produit vin, huile d’olive et câpres.

Sur l’île, pas la moin-dre source d’eau potable. Les Anciens ontsurvécu en bâtissant cesmaisons méditerra-néennes nommées dam-musi dont le toit-terrassecollecte les pluies hiver-nales vers une cave-ci-terne. Aujourd’hui, uneusine dessale la mer.

Le chai minia-ture de CaroleBouquet produit10 000 à 12 000bouteilles par an.Une usine-jouetrutilante, sansdoute la plus petite chaîned’embouteillageau monde…

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Câpres d’exceptionVous détestez les câpres ? Vous avezraison, la plupart des conserves au vi-naigre sont juste acides et métalliques,« Dégueulasses ! » aurait craché Jean-Pierre Coffe. Goûtez plutôt celles dePantelleria, vous changerez d’avis.Cette production d’environ 1 000 t paran bénéficie d’une IGP, précieuse pourdistinguer cette activité à mi-cheminentre cueillette et culture. « Ce sont lesoiseaux qui sèment, nous, on taillejuste les plantes ! » sourit un habitant.Étalés à même le sol, les câpriers sontdes plantes grasses, économes eneau. Le bouton floral récolté à la main,fermenté et salé devient ce condimentapprécié avec le steak tartare et lepoisson – dont la raie aux câpres. Onle décline en version salée, saumurée,au vinaigre, râpée… Il existe mêmedes feuilles de câprier conservéesdans l’huile, délicieuses.

© Stéphane Cardinale

© DR






Bon résumons.

Ce « Al Viento »

est un disque de

flamenco, enregistré en…

Islande par l’un des tout meil-

leurs guitaristes hispaniques

(le toulousain Pedro Soler) et

son fils, le violoncelliste

surdoué Gaspar Claus. Un

fulgurant dialogue père-fils

tantôt furieux, tantôt apaisé,

enluminé par les prestations

vocales du chanteur folk

british Matt Elliot (The Calm

Before) et la touche très parti-

culière de Serge Teyssot-Gay,

ex-âme musicale de Noir

Désir. Complètement aty-

pique, totalement hypnotique

et follement enthousiasmant !

CULTURE MUSIQUE

JAZZ1. Manu Katché : Unstatic2. Miles Davis : Kind Of Blue3. Natalia M. King : Bluezzin T’il Dawn4. Lisa Simone : My World5. Bill Charlap Trio : Notes From

New York6. Miles Davis : In A Silent Way7. Markus Stockhausen & Florian

Weber : Alba8. Oscar Peterson : The Jazz Soul

Of Oscar Peterson9. The Dave Brubeck Quartet :

Time Out (Stereo Version)10. Kenny Barron Trio : Book Of

Intuition

SOUL / FUNK / R&B1. Prince : Purple Rain2. Prince : 19993. Prince : The Very Best Of Prince4. Prince : Parade - Music From

The Motion Picture UnderThe Cherry Moon

5. Prince : Sign ’O’ The Times6. Prince : Ultimate7. Michael Jackson : Thriller8. Prince : Around The World In A Day9. Michael Jackson : HIStory: Past,

Present and Future, Book I10. Prince : Dirty Mind

BLUES / COUNTRY / FOLK1. Margo Price : Midwest Farmer’s

Daughter2. Buddy Guy : Born To Play Guitar3. Emily Jane White : They Moved In

Shadow All Together4. Simon & Garfunkel : Greatest Hits5. Lucky Peterson : Long Nights6. Sturgill Simpson : A Sailor’s Guide

to Earth7. Lissie : My Wild West8. Simon & Garfunkel : Sounds

Of Silence9. Stevie Ray Vaughan & Double

Trouble : In Step10. Lucinda Williams : The Ghosts of

Highway 20

POP / ROCK1. Santana : Santana IV2. The Last Shadow Puppets :

Everything You’ve Come To Expect3. Ben Harper & The Innocent

Criminals : Call It What It Is4. PJ Harvey : The Hope Six

Demolition Project5. M83 : Junk6. Udo Lindenberg : Stärker als die Zeit7. The Lumineers : Cleopatra [Deluxe]8. Supertramp : Crime Of The Century

[2014 - HD Remaster]9. Paul Simon : Graceland

[25th Anniversary Deluxe Edition]10. Graham Nash : This Path Tonight

PLAYLISTtoP des téléChargements du mois


Flamenco… islandais

CULTURE MUSIQUE

MUSIQUE DU MONDE1. Pedro Soler & Gaspar Claus :

Al Viento2. Anoushka Shankar : Land Of Gold3. Rokia Traoré : Né So4. Caetano Veloso & Gilberto Gil : Two

Friends, One Century of Music[Live]

5. Buena Vista Social Club : Lost And Found

6. Céu : Tropix7. Pedro Soler & Gaspar Claus :

Barlande8. Bob Marley & The Wailers : Legend9. Fanfare Ciocarlia : Onwards to Mars!10. Ali Farka Touré : In the Heart of

the Moon

ELECTRO / LOUNGE1. Daft Punk : Random Access

Memories [Hi-Res Version]2. Moderat : III [Deluxe Edition]3. Jean-Michel Jarre : Equinoxe4. Jean-Michel Jarre : Oxygène5. Guts : Eternal6. Jean-Michel Jarre : Rendez-Vous7. Jean-Michel Jarre : Les Chants

Magnétiques / Magnetic Fields8. Jean-Michel Jarre : Essential

Recollection9. Paul Kalkbrenner : 710. Jean-Michel Jarre : Les Concerts

en Chine 1981

VARIéTé FRANCOPhONE1. Renaud : Renaud2. Christophe : Les Vestiges du chaos3. Benjamin Biolay : Palermo

Hollywood4. Gérard Manset : Opération

Aphrodite5. Mickey 3d : Sebolavy6. De Palmas : La Beauté du geste7. Alex Beaupain : Loin8. Les Fils du Calvaire : Fils de...9. Hubert Félix Thiéfaine :

VIXI Tour XVII10. Renaud : Morgane De Toi

Classement établi à partir des CD téléchargés entre le 15 AVRIL et le 15 MAI 2016sur le site qobuz, premier service de musique en ligne donnant accèsà tous les labels, majors et indépendants. www.qobuz.com


Àraison d’un disque en

moyenne tous les qua-

tre ans, la discogra-

phie de Lucinda Williams ne

compte qu’une dizaine d’opus

depuis ses débuts en 1978…

que s’arrachent tous les incon-

ditionnels de « road songs US »

baptisées curieusement

« Americana » de ce côté-ci de

l’Atlantique. En écoutant les

petites histoires de Lucinda, on

voit passer Bob Dylan, Bruce

Springsteen et Townes Van

Zandt devant la fenêtre ; sans

parler de l’incontournable Willie

Nelson dont SilverAge vous

disait le plus grand bien dans

son dernier numéro.

Lucinda… always on the road

CLASSIQUE1. Lucas Debargue : Scarlatti, Chopin,

Liszt, Ravel2. Ophélie Gaillard - Pulcinella Orches-

tra : Carl Philipp Emanuel Bach, Vol. 23. Quatuor Ébène : Schubert : Quintet

and Lieder4. Clematis : Legrenzi : Sonate & balletti5. Yuja Wang, Ray Chen - Tonhalle-

Orchester Zürich, Lionel Bringuier :Ravel : Complete Orchestral Works

6. MusicAeterna - Teodor Currentzis :Stravinsky : Le Sacre du Printemps

7. Concentus Musicus Wien - NikolausHarnoncourt : Wolfgang AmadeusMozart : The Last Symphonies (n°39,40 & 41) Mozart’s Instrumental Oratorium

8. Glenn Gould : The Complete Columbia Album Collection [2015 Remastered Edition]

9. Concentus Musicus Wien - NikolausHarnoncourt : Beethoven : Symphonies Nos. 4 & 5

10. The Menuhin Century : Beethoven :Violin Concerto, Romances

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LIFE STYLE


Plus torride que le rouge ?En blonde ou brune, c’est la couleur

la plus ravageuse qui soit !


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LE SOIR À LA VEILLéE. Chaleur et légèreté pour ce plaid en poil de chèvre en direct de Turquie ! Plaid mohair fluo, 140 x 180 cm, 197 €, BRUN DE VIAN TIRAN. www.brunde-viantiran.com ALICE AUX PIEDS. Un clin d’œil à la Reine Rouge d’Alice au pays des merveilles. « Royal », mocassins frangés aux motifs cœur, pique, carreau et trèfle, cuir verni,collection capsule inspirée par le prochain film de Disney, 495 €, ROBERT CLERGERIE x DISNEY. www.robertclergerie.com MUSETTE DE VILLE. Fini les grands sacs ! Misez surl’essentiel. À porter exclusivement en écharpe. « Twist », sac boule, cuir de vachette grainé, 45 €, existe en 8 coloris, GÉRARD HENON. www.gerard-henon.com DUO DE ChOC.L’Ice Watch change de look ! « Ice Duo », 89 €, existe en 2 tailles et 16 couleurs. ICEWATCH. www.ice-watch.com ROUGE CORAIL. Deshoulières revisite ses classiques avec audace ! « Rebelle », service de table en porcelaine écologique, à partir de 42,90 € l’assiette à dessert, DESHOULIERES. www.deshoulieres.com TAILLE DE GUÊPE. Pour bien faire,il faudrait en avoir une de toutes les couleurs ! Ceinture réglable, cuir doublé, boucle laiton, largeur 35 mm, 100 €, ALEXANDRE MAREUIL. www.alexandremareuil.com DANS LEVENT. Le sèche-cheveux des temps modernes, c’est encore à James Dyson qu’on le doit ! « Dyson Supersonic », sèche-cheveux bardé de 100 brevets, 199 €, DYSON. www.dyson.fr

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PourELLE

LIFE STYLE


SLACK DE RIGUEUR. Rangez votre jean et adoptez le chino ! Chez Dockers, il existe en 26 couleurs ! Pantalon 100 % coton, 99 €, DOCKERS, www.dockers.com ChAUS-SURE DE PONT. Même Paraboot a la sienne. On dit oui à la french touch ! « Barth », chaussures bateau en cuir de veau, 165 €, PARABOOT. www.paraboot.com VIRéE A KATMANDOU. Le motif cachemire indien, un grand classique ! « Richards », foulard en coton imprimé bandana, 100 % coton indien, 75 €, BALIBARIS. www.balibaris.com BOBLE FLAMBEUR. Un bob en voile de bateau recyclée, pour flamber, ça le fait ! « Génois », bob issu d’une voile de monocoque, 49 €, 727 SAILBAGS. www.727sailbags.com

VALISE BLINDéE. Entre le matériau et la fermeture, rien à dire, c’est du costaud ! « Tegra-Lite X Frame », valise en T-Graphite, 4 roues, nouveau système de fermeture, 895 €,TUMI. www.tumi.com LE LOOK QUI TUE. Vuarnet revient en force, on fonce sur la nouvelle coqueluche des stars ! « Cable Car », lunettes acétate bicolore, 250 €, VUARNET.www.vuarnet.com/fr EN MODE GUILLOChé. Un guilloché à l’horizontal pour un motif de bracelet ? C’est nouveau et ça brille au poignet ! Bracelet jonc, argent 925 poli (23 g),520 €, LE GRAMME. www.legramme.com NUMéRO DE STYLE. Décidément cette marque horlogère allemande a plus d’un tour dans… ses cadrans ! « Meister Chronoscope »,mouvement chronographe automatique (calibre J880.1), Ø 40,7 mm, étanche à 30 mètres, acier sur bracelet cuir, 1 740 €, JUNGHANS. www.junghans.de

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PourLUI

Le gris c’est chicmême en été !

Y’a vraiment plus de saison…


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divines PISCINES : CouloirS De nAge profilÉS DeSign, mini-BASSinS luDiqueS et fonDS moBileS à trAnSfor -mAtion : pluS que jAmAiS, le rêVe turquoiSe fAit SA rÉVolution. Allez, jetez-VouS à l’eAu !

Par Marie-Paule Vadunthun

MAISON DÉCO

Mini spot, maxi vueDernière née de la génération des mini- piscines à coques polyester, faciles à nicherdans les petits espaces(moins de 15 m3 ), celle-ci apporte un design racé qui fait mouche. « Giens », Génération Piscine. www.generationpiscine.com

�

Terrasse ou piscine ? Les deux !Le fond mobile de ce confortable rectangle (12 m sur 2,50 m,

avec une profondeur de 1,90m) à liner gris foncé remonte pour couvrir le sol et lui rendre sa fonction de terrasse.

Avantages ? Sécurité et gain d’espace.« Royan », Carré Bleu. www.piscines-carrebleu.fr

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Barbotage glamourÀ la fois Spa, jacuzzi, mini-piscine et meublecontemporain (personnalisable), l’innovation2016 est un salon aquatique haut degamme, à installer dedans ou dehors, doté de technologies ludiques. « Salon aquatique inox Aqualounge » Ur’Bain.www.ur-bain.com

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Mini espace, maxi plaisir Avec ses 4,50 m sur 3, elle se fait discrète,

mais quelles lignes, et quels jolis équipe-ment, des trois marches à l’arrivée d’eau

en fontaine, avec une plage en bois...« Toulouse, gamme Cr », Piscinelle.

www.piscinelle.com

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© François Delarrière


jetez-vous à l’eau !MAISON DÉCO

Formes libresPlage immergée,

liner immaculé, chic escalier

maçonné et uneforme originale,

voilà tout le glamourde ce magnifique

couloir de nage à débordement..

« Rêve », Desjoyaux.www.desjoyaux.fr

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Aquagym persoPiquer une tête mais pas que. Cette gamme conjugue formeet loisir avec plusieurs modèles de bassins équipés de balnéo,plancher bouillonnant, nage à contre courant etc. « Sport et Bien être » Odalia. www.generationpiscine.com

�

Belles longueursComment résister à pratiquer ses longueurs dans ce bassinde 9 x 3 m, au superbe liner gris anthracite, doté d’uneplage en bois composite ? Bain de soleil Aloha et pot lumi-neux Vaso Light. « Gadroit », Desjoyaux. www.desjoyaux.fr

�

Piquer une tête... au carréSensibilité et esthétique se conjuguent dans ce carré, un univers de baignade à découvrir. Existe en 6 dimensionset 3 profondeurs, et tous les équipements.« Gamme BO carrée », Piscinelle. www.piscinelle.com

�

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GRIFFÉS MILAN Fidèle à sa philosophie du dépouillement sans minimalisme, GiorgioArmani a ouvert son premier hôtel au centre de Milan. Le grand cou-turier, qui déteste « les nouveaux hôtels de luxe bourrés de design et

saturés de couleurs criardes », préfère parler de « rési-dence ». Ici, les teintes minérales - déclinées en or beige,vert lichen, soie sable et travertin - sont en parfaite cohé-rence avec l’esthétique Armani et l’architecture rationa-liste du bâtiment, érigé en 1937 par Griffini. Les 32 suiteset 63 chambres de ce lieu d’exception, qui a nécessitéplus de trois ans de travaux, bénéficient d’un « Life stylemanager », disponible 24h/24h. Le mobilier provient de la

ligne Armani Casa, en vente dans la boutique de l’hôtel. Joli plus : l’eauminérale siglée Armani a été choisie par le Maître en personne aprèsdégustation de la source italienne Sole.

Armani Hotel. 63 chambres, 32 suites, à partir de 700 € nuit. Restaurant : une étoile Michelin. Via Manzoni, 31 Milan. Tél. : + 39 02 8883 8888www.armanihotels.com

NEW YORKBaccarat, présent à New York depuis 1948, y tient désormais hôtel.Dès le hall d’entrée, l’impressionnant mur constitué de 2000 exem-plaires du mythique verre « Harcourt » éclairés de l’intérieur annonce

la couleur. Sur douze niveaux, parés d’un artisa-nat d’exception, le duo de décorateurs Gilles etBossier jouent à fond la « french touch » et l’am-biance « Versailles - Siècle des Lumières ». Boiseries de chêne, portes dérobées, éclairagessavants et calepinages de sol : l’hôtel est par-

semé de pièces d’exception du XVIIIe siècle à nos jours, dialoguant àmerveille avec le cristal Baccarat. Côté transgressif, le B bar, calé sousune voûte rouge et une pluie de lustres est l’incontournable du lieu.

Baccarat Hotel. 114 chambres, à partir de 790 €/nuit. Restaurant gastronomique « Chevalier » 20 W 53rd St, New York.Tél. : +1 212-790-8800baccaratresidencesny.com

ALSACE « Mieux vaut la recherche du beau que l’affichage du luxe » disaitRené Lalique. Miraculeusement préservée, la maison de vacances familiale du grand cristallier français construite en 1920 dans les

Vosges du Nord sert désormais d’écrin à un hôtel raf-finé et à un restaurant gastronomique. Côté hôtel, sixsuites exclusives décorées par Lady Tina Green et Pietro Mingarelli, les deux actuels créateurs de Laliquequi ont su moderniser cette villa tout en lui conservant

son âme et son authenticité « Art Déco », dont d’exceptionnelles têtesde lit avec pièces de cristal enclavées. Côté table, dans un bâtimenttout en transparence imaginé par l’architecte suisse Mario Botta, unejolie table 2 étoiles Michelin animée par le chef, Jean-Georges Klein etle sommelier Romain Iltis, à qui Silvio Denz, propriétaire des lieux (etPdg de Lalique) a confié une cave d’exception de 20 000 bouteilles.

Villa René Lalique. 6 suites à partir de 380 €/nuit. Restaurant : deux étoiles Michelin.18, rue Bellevue. 67290 Wingen-sur-ModerTél.: 03 88 71 98 98. www.villarenelalique.com


Par Mário de Castro

SilverAge #2 / Février 2015 2SilverAge # 15 / Mai 2016 35

Sous l’effet des beaux jours,revient l’envie de chausser nosbaskets et de fouler à grandesenjambées bitumes et autresespaces verts… Ça tombe bien,

le running (notre ancien jogging)a la côte ! il ne compterait pas

moins de 12 millions de pratiquants réguliersselon les derniers chiffres de la FédérationFrançaise d’athlétisme.

LE PRINCIPE On démarre pianissimo avec des séances de10 minutes avant d’allonger petit à petit le temps de course.Sur le terrain, on s’élance à allure modérée avant d’accélérerle rythme, tout en s’assurant de pouvoir parler durant l’effort.La posture doit être souple, bien alignée, l’impulsion se faisantau milieu de l’avant pied, les bras étant quant à eux toujoursactifs pour équilibrer la foulée.

C’EST TOP ! Une pratique régulière peut faire gagner jusqu’àsix ans ; c’est ce que révèlent de très sérieuses études outre-manche. Ça laisse rêveur, non ? Par ailleurs, outre le faitd’oxygéner à fond l’organisme, d’améliorer la circulation etd’augmenter la capacité respiratoire, le running renforce lecœur, permet de relâcher les tensions et d’évacuer le stress.Cerise sur le gâteau, ce sport rend heureux, compte tenu dela sécrétion d’endomorphines et d’adrénaline. Enfin, il permetde se délester de quelques centaines de grammes lorsqu’il estpratiqué le matin à jeun, l’organisme allant puiser dans lesgraisses pour fournir l’effort nécessaire.

ET UN PEU MOINS GLAMOUR… Les premières sortiespeuvent se solder par des essoufflements, des courbatures etmême des déchirures musculaires. Il est donc impératif des’échauffer (montée des genoux, piétinement sur place,étirements jambiers) et de privilégier les chemins de terre, lessous-bois, les parcs en ville…

EN PRATIQUE Indispensable de bien choisir ses baskets, depréférence une demi taille au-dessus, adaptées à samorphologie, sa foulée, le terrain et sa fréquenced’entraînement. Penser également à une bouteille d’eau, ladéshydratation vient vite et à des vêtements en matériaurespirant.

LE RUNNINGB

ANC

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Dior Institut - Plaza Athénée - 25, avenue Montaigne - Paris 8e - Tél. : 01.53.67.65.35www.dorchestrecollection.com hAMMAM PAChA Paris - 17, rue Mayet - Paris 6e - Tél. : 01.43.06.55.55 - www.hammampacha.com SPA Charme d’Orient - 18, boulevarddu Temple - Paris 11e - Tél. : 01.53.17.02.53 - www.charmedorient.fr

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Paris 8Beauté haute coutureau Plaza AthénéeAu mythique Plaza Athénée, l’institut Diors’est refait une beauté : les espaces sont étéagencés dans les tons champagne, lessuites sont ornées de panneaux de boiseriescérusés or, de plafonds en miroirs pavésd’éclats de cristaux et de bas-reliefs au motifde la rose de Grandville. Une nouvelleméthode de modelage tissulaire exclusives’intègre au nouveau Grand Soin Visage DiorPrestige, qui associe un modelage du visagede 45 minutes à un modelage ciblé contourvisage, lèvres ou yeux de 15 minutes. Grand Soin Visage Dior : 220 €.

Paris 6Fête du printempsau Hammam PachaLe Hammam Pacha Paris propose jusqu’au30 juin un forfait sur-mesure pour faire peauneuve et aborder la nouvelle saison pleined’énergie. Ce forfait éphémère qui inclue« entrée, gant de massage, savon noir etgommage » offre un massage de 15minutes à l’huile de jasmin, aux vertus

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2

drainantes, un masque exfoliant du visagemêlant fleurs de printemps et miel, unmassage du buste et du visage à l’huile defleurs et une application sur les paupièresde fleurs de thé aux vertus apaisantes.Parfait pour un coup d’éclat. Forfait aux Fleurs de Printemps : 95 €.

Paris 11Soin minceur au Charme d’OrientNouveauté au SPA Charme d’Orient,spécialisé dans les soins et cosmétiques detradition orientale : le soin minceur BEL’KISà base d’ingrédients naturels. Enrichi encaféine, huiles essentielles et combiné aupoivre rose, ce soin stimule la lipolyse. Il démarre par l’application d’un baumed’Alun aux huiles essentielles et se poursuitpar un enveloppement aux algueslaminaires. Touche finale avec un modelagedynamique à l’aide du Gel Cryogène. Seulou en cure.Soin Bel’Kis 60 min., 85 euros. Cure Bel’Kis950 euros (12 soins de 60 min., 12 séances dehammam, deux gommages et un Gel Cryogène àappliquer chez soi).

Frédérique Guénot

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Renseignements : http://www.athle.fr/

BIEN-ÊTRE DANS VOS BASKETS

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Certes, la recette magique pour

faire disparaître capitons et autres

surplus disgracieux n’existe pas

mais le combo crèmes / massage /

exercices donne de vrais résultats,

d’autant que les nouveautés sont blindées

d’actifs surpuissants pour déloger ces

indésirables… Certaines crèmes arrivent à

reproduire les mêmes résultats qu’une

séance d’exercices en favorisant la

libération des graisses. Si vous avez

tendance à gonfler, optez pour des

cosmétiques à base d’actifs drainants et

associez-y un gel frais pour relancer la

circulation. Pour cibler des zones

spécifiques, misez sur des produits mêlant

actifs brûleurs de graisse et composants

qui en freinent la fabrication. Les plus

rondes choisiront les produits dont la

formule combine brûle graisses, agents

drainants et lissants, avec une note

pigmentée pour flouter les capitons. L’idéal

est d’appliquer ces crèmes juste après le

sport, lorsque la circulation sanguine est

encore au top. Pensez également aux

compléments alimentaires ; selon leur

composition, ils ciblent la cellulite,

préviennent le grignotage, éliminent les

calories… Enfin, téléchargez des appli

minceur pour vous motiver tout en sachant

que les résultats viendront de la

combinaison de vos efforts. Dernière

astuce, ajoutez une touche d’autobronzant

pour affiner la silhouette.

Frédérique Guénot

Jane Fonda. 78 printemps et toujours aussi glam

our…

La star mise sur les produits L’Oréal dont elle e

st l’égérie

depuis 2006 et sur du fitness à haute dose. S

elon elle,

l’exercice physique stimule la circulation sangui

ne et pro-

pulse les éléments nutritifs jusqu’aux cellules de

la peau.

Mince alors !BEAUTÉ SHOPPING

Ramassé sur le bitume mais visible-ment prêt à bondir… Fut-ce à l’arrêt,ce coupé force d’emblée le respect.

Cela dit, une fois dans l’habitacle et contrai-rement à beaucoup de GT supercars, l’AudiR8 s’aborde assez facilement, comme pourne pas effrayer le conducteur lambda. Cuirsomptueux, carbone apparent et insertsd’aluminium, rien ne vient gâcher l’harmoniedu cockpit quoiqu’on puisse regretter la pro-fusion de boutons-poussoirs qui encombrentle volant : l’un pour démarrer le moteur, l’au-tre pour choisir son mode de roulage, etc.Contact. L’allumage du gros V10 atmosphé-rique qu’Audi a privilégié là où d’autres au-raient préféré le turbo s’accompagne d’unson rauque impressionnant. Le ralenti accé-léré vrille les tympans. Et l’on frise illico le dé-part de Grand Prix pour peu qu’on enclenchele mode Sport, avec amplificateur de son.Pour qui veut conserver son permis. avec610 ch sous le pied droit et le 200 km/h atteint départ arrêté en 10 secondes, mieuxvaut surveiller le compteur de vitesse graduéau-delà des 330 km/h, la vitesse maximale. D’autant que les montées en puissance sont affolantes de facilité avec une boîte double em-brayage toujours enclenchée sur le bon rapport,en accélération comme en reprise ou en frei-nage en entrée de virage. Et c’est précisémentlà qu’il pousse, ce dix fûts que la R8 partageavec la Lamborghini Huracan, excusez du peu.Cette belle mécanique étant montée sur unchâssis – transalpin lui-aussi – qui s’avère

être un bijou de précision, on essaye rapide-ment d’augmenter le rythme pour atteindreles limites, que vous n’arriverez jamais à atteindre, sauf à tourner sur un circuit.

Impressionnanted’homogénéitéPour l’heure, il faut donc se calmer. Difficiled’adopter un train de sénateur, d’autant plusque les suspensions, malgré leur pilotageélectronique, redeviennent un peu tropfermes lorsque l’on respecte les limitations devitesse. Normal, puisqu’elles sont calibréespour travailler différemment à haute vitessetout en étant capable d’absorber trous etbosses, transfert de masse d’avant en arrièreet reprise d’adhérence parfois acrobatique. Le châssis et la transmission intégrale Quat-

tro de nouvelle génération ont gommé lesimperfections du précédent R8 qui devenaitrapidement « touchy ». Ici, rien de tel. C’estune fabuleuse voiture de course sur routeque vous pilotez. Impressionnante d’homo-généité dans le comportement dynamiqueet dans l’agrément de conduite ! Surtoutdans cette version « Plus » qui ajoute au R8« standard » quelque 70 ch et des freins cé-ramiques (outre la suspension pilotée) tout enabaissant son poids d’un demi-quintal. D’oùdes sensations à son volant qui mêlent autantla performance pure que la facilité de pilo-tage. C’est bien simple, il n’y a qu’une McLaren 675 pour lui tenir tête. Et comme unbonheur ne vient jamais seul, le panneau mo-teur arrière vitré vous permettra d’admirer leV10. Même à l’arrêt. Du bel ouvrage !

Jean-Christophe Lefèvre

audi r8 Plus Cylindrée : 5 204 cm3

Type : V10 atmo, longitudinal central ARPuissance : 610 ch à 8 520 tr/mnCouple : 560 Nm à 6 500 tr/mnTransmission : intégraleBoîte : double embrayage 7 rapportsDimensions (L/l/h) : 4 426 x 1 940 x 1 240 mmCoffre : 112 lPoids : 1 630 kg0 à 100 km/h : 3,2 s0 à 200 km/h : 9,9 sVitesse maximale : 330 km/hConsommation : 12,3 l/100 kmémissions CO2 : 287 g/kmPrix : 199 000 euros

Six Cent Dix CHeVAux SouS le CApot ! eSSAi tonitruAnt Du nouVeAu CoupÉ Aux quAtre AnneAux qui Domine SAnS ConteStelA ClASSe DeS SuperCArS à pluS De 200 000 euroS.

Fabuleux…et mieux que cela !

AUTO ESSAI


OPEL ASTRA TOURER« VOITURE DE L’ANNÉE2016 » ET BREAK EN PLUSPour mieux fêter son titre européen, lacompacte d’Opel devient break avecun nouveau 1.6 turbodiesel de 160 chd’excellente facture. Le châssis avoueune rigidité étonnante qui favorise latenue de route et l’agrément deconduite tout en préservant un bas ni-veau sonore global. Outre une capa-cité de chargement imposante pourles familles, ce break sait se faire élégant et classe… tout étant relatifbien sûr, la concurrence n’étant pasmieux lotie. Côté moteur, ce turbodie-sel fait dans la souplesse et la sobriété avec environ 6,5 l/100 km enconduite assez dynamique. Et Opel France a la sage idée de facturer ce break moins cher que ses concurrents allemands. Prix : à partir de 27 900 euros.

PORSCHE 911CARRERADEUX TURBO SINON…Normes de dépollutionoblige, la nouvelle 911 Car-

rera passe au… double turbo.Moyennant quoi, malgré une cylindrée(3,0 vs 3,4 l) et une consommation re-vues à la baisse (10 l/100 km lors denos essais), le fameux « flat six » de la911 gagne 20 ch à 370 ch ou même420 ch en version S. Sans faire d’om-bre à la Turbo, cette Carrera devienttrès performante et passe ainsi sousles 4,0 sec. dans le 0 à 100 km/h. Quiplus est, sa souplesse et sa docilitédans les remises en action effacent labrutalité de la Turbo, sans se laisserdistancer par les sportives concur-rentes. Cerise sur le gâteau, la boîtedouble embrayage PDK coûte moinscher que la boîte manuelle. Prix : àpartir de 99 000 euros en Carrera et114 000 euros en Carrera S.

MERCEDES CLASSE ECONDUIRE, ET ALORS ?

Archétype de la berline bourgeoise, la Classe E ne peut évoluer que par

petites touches. Pourtant, cette dernière génération sous une robe

toujours consensuelle révolutionne legenre automobile. C’est en effet la première voiture « autonome »

même s’il faut conserver les mains surle volant. Accélération, freinage, arrêt,

vitesse de croisière, direction auto pilotée, démarrage ou encore détectiondes voitures à un croisement ayant la

priorité par lecture des panneaux… tout y passe

pour que vous n’ayez plus àconduire. Pour le reste, cette

Classe E est majestueusesur la route grâce à ses liaisons au sol les mieux calibrées du moment. On attend

la réponse de BMW avec sa futureSérie 5 l’année prochaine.

Prix : à partir de 47 250 euros.

MAZDA CX3 4X4EFFICACITÉ DISCRÈTE

La plupart des SUV compacts n’ont de4x4 que le nom, la transmissionn’étant qu’une traction avant.

Chez Mazda, le récent CX3 a droit aux quatre roues motrices (en option)et fait preuve alors d’une redoutable

efficacité en tout terrain, à condition deplacer ses roues pour éviter de toucheren raison d’une garde au sol un peutrop réduite à notre goût. Sur route, ce SUV révèle un confort de roulage

au meilleur niveau avec une excellentefiltration des trains roulants.

Son 1,5 l diesel de 105 ch s’avèreétonnamment efficace. Dommage queles suspensions, privilégiant l’ampli-tude d’amortissement, soient aussi

souples. Plus de raideur et de fermeténe nuiraient pas au plaisir de conduite.

Prix : 30 750 euros en 4x4 diesel boîte auto.


AUTO MOBILE

Par Jean-Christophe Lefèvre

Retro : Land Rover DefenderAprès 2 millions d’exemplaires produits,le dernier « Diff’», né en 1948 vient de sortir de l’usine de Solihull. Une page se tourne…

SHOWroom


SILVER RENCONTRE

HYUNDAI TUCSONRETOUR AUX SOURCESBye bye ix35 et son appellation vaguepour un européen, re-bonjour Tucson !Sauf qu’entre deux générations, le« petit » SUV de Hyundaï a gagné ses lettres de noblesse et ne se laisse plus du tout distancer par lesconcurrents. Sous le capot, le 2.0 turbodiesel de 185 ch en version4x4 et boîte auto de notre essai luiimprime un dynamisme de bon aloi,en plus d’être silencieux et souple.Dommage que ce grand et gros SUV« compact » (4,47 m pour 1,8 tonne)ne soit pas plus sobre avec ses8,5 l/100 km en usage « normal ». À souligner, la très belle qualité d’assemblage des matériaux de l’habitacle et la parfaite fabricationtchèque dont Renault pourrait s’inspirer pour son Kadjar espagnol…Prix : à partir de 37 350 euros.

RENAULT TALISMAN ESTATEDE BRIC ET DE BREAKTout aussi statutaire que la berline, laversion break (4,86 m) de la Talismanbénéficie d’un coffre généreux(1 700 dm3, banquette arrière rabattue) et de la plateforme CMF permettant un poids à vide réduit à1,5 tonne. Le 1.6 dCi de 130 ch etboîte double embrayage remplit correctement son office (à vide) en accélération comme à vitesse stabilisée. En revanche, ce petit moteur sera un peu creux pour les reprises en charge et les longs parcours à vitesse de croisière soutenue où son bruit aigu lancinants’avère fatigant. Ce break révèle de très bons réglagesdes liaisons au sol qui privilégient leconfort sans dégrader la tenue deroute. Enfin, la qualité d’assemblage et l’aspect des matériaux de l’habitaclene sont toujours pas à la hauteur du segment. Prix : à partir de 29 100 euros.

AUTO MOBILE

Par Jean-Christophe Lefèvre

ALFA ROMEO GIULIETTA

C’EST REPARTIPOUR UN TOUR !

Outre un léger restylage pour se mettre au diapason de sa grande sœur

Giulia, la Giulietta revoit sa gammemoteur qui débute dorénavant à

120 ch en essence comme en dieselavec, en option, l’excellente boîte

double embrayage TCT à six rapports(1 950 euros, un peu cher).

Déjà fort agréable avec la classiqueboîte manuelle (3,8 l et 99 g), ce

turbodiesel gagne encore en agrémentde conduite avec un très bon lissage

des passages de rapport et uneréponse instantanée aux

fortes demandes de puissance, surtout en mode « Dynamic ».

Jamais brutale, cette boîte a aussil’avantage de ne pas engendrer desurconsommation (3,9 l et 99 g, environ 7 l/100 km en en mode

« Dynamic », 6,0 l en mode « Eco »)tout en abaissant le niveau sonore

global. Prix : à partir de 24 690 euros.

LEXUS GS 300H

DISCRÉTION ASSURÉELa grande berline hybride méritait

un profond restylage et les ingénieursjaponais en ont profité pour abaisser

encore ses émissions de CO2. Du coup, la GS 300h domine sans

conteste la catégorie avec ses 104 g deCO2 seulement pour 223 ch, ouvrantdroit à bonus et exonération de TVS. Pour ne rien gâcher, son confort de

roulage est royal. Reprenant l’architecture hybride de la IS 300 ou duToyota Rav4 hybride (4 cyl. essence de2,5 l développant 181 ch et 221 Nm), ilne faut pas s’attendre aux performances

d’une sportive et faudra apprendre à caresser l’accélérateur

sur la bonne plage de couple pour en tirer le meilleur parti.

Prix : à partir de 49 900 euros.

SHOWroom


MOTO PANORAMA

Brando, MacQueen ou…Bardot : il y a une “équi-pée sauvage” qui som-

meille dans le cœur de chaqueSilverAger. Après le tsunami desannées soixante-dix, tout lemonde pensait que les japo-naises avaient tout balayé sur leurpassage. Erreur. Après la courseà la performance, revoici les pe-tites anglaises et les grossesitaliennes - Triumph, Indian, MotoGuzzi - dont le style singulier, af-firmé et fatalement séduisant faitun joli pied de nez à l’uniformi-sation du design mondialiséétouffant sous d’innombrablesnormes. Bref, le vintage revient dans l’airdu temps pour notre plus grandplaisir. L’inspiration ne vient pas de si loinpuisqu’elle pioche dans l’ADN etla culture mécanique des

marques d’antan. Bobber, CaféRacer, Scrambler ou simpleroadster, peu importe l’appellationet la légitimité historique des mo-dèles néo-rétro. L’important estqu’ils nous fassent vibrer au pre-

mier coup d’œil, aussi furtif soit-il. Bien entendu, ces « vintagebikes » qui se transforment en vé-ritable gamme chez certainsconstructeurs, s’accompagnentd’un univers vestimentaire et évé-

nementiel naturellement codifiépar l’imaginaire d’une époquequi sentait encore bon la liberté.Que reste-t-il de ces machines ?Avant tout, un état d’esprit etl’envie de s’offrir un momentunique loin des contraintes, desperformances et du « qu’en-dira-t-on ». Une autre idée de lamoto. Enfin, même si les ingé-nieurs rivalisent de savoir-fairepour dissimuler la modernité,leur technologie est à des an-nées-lumière d’une moto an-cienne. On peut aujourd’hui faireune petite balade sans revenir endépanneuse, c’est aussi celal’intérêt du Vintage. Le coup decrayon affirmé fait revivre dessouvenirs, mais uniquement lesbons. Si en plus, les sensationsde pilotage sont là, on flirteraitpresque avec l’apothéose.

Jean-Michel Lainé

VINTAGEune autre idée de la motoen Deux-roueS Comme AilleurS, le Style prenD le pAS Sur lA performAnCe. mAiS leSnouVelleS teCHnologieS ne Sont jAmAiS Bien loin….

Brando, MacQueen ou… Bardot : il y a une “Equipée sauvage” qui sommeilledans le cœur de chaque SilverAger.


MOTO PANORAMA

BMW R NINET

La béhème passion

Raisonnables, efficaces, rigoureuses, etc. Les adjectifs sont nombreux pourqualifier les BMW qui privilégiaient la raison à la passion. Mais c’était avant

l’avènement de cette NineT qui dispose en complément d’un vaste choix d’acces-soires pour la personnaliser. Cette moto passionnelle est armée du flat 1 200 cm3

sans refroidissement liquide, de sorte qu’aucun radiateur ne perturbe sa ligne. Ilest moins vigoureux que celui de la GS mais amplement suffisant pour profiter deson couple à chaque remise de gaz, d’autant que la marque bavaroise a choyéles oreilles des mélomanes en se penchant sur la mélodie de la belle. Ce beautravail sera complété cette année par une déclinaison Scrambler.

On aime : Les sensations au guidon. Cette moto 100 % plaisir ne déçoit pas. Le plaisir de pilotage correspond à l’image qu’elle dégage.On n’aime pas : Le tarif pour une moto élégante mais reposant sur la précédente génération du flat. La célèbre GS n’est qu’à 705 €de plus.

Moteur : bicylindre à plat, 4 soupapes par cylindre • Cylindrée : 1 170 cm3

• Puissance : 110 ch à 7 550 tr/min • Couple : 119 Nm à 6 000 tr/min • Boîte :6 rapports • Roues av. et ar. : 17 pouces • Transmission : cardan • hauteur deselle : 785 mm • Poids avec les pleins : 222 kg • Réservoir : 18 litres

MOTO GUZZI V9 BOBBER

Le classicismebousculé

Depuis quelques années, la marque de Mandello del Lario ose créer sur dessegments où on ne l’attend pas. Si la V9 Roamer a un style classique, cette

V9 Bobber est toute autre même si le moteur et la partie-cycle sont identiques.L’inimitable V-Twin gagne en cylindrée mais garde son identité en respectanttoutes les normes antipollution. Un tour de force pour cette machine qui est sansdoute la plus authentique de cette sélection. Le Bobber est plus radical dans sonapproche et sa conduite, notamment avec le gros pneu avant sur la jante de 16pouces, mais son style fait tourner toutes les têtes et n’a que peu de concur-rence. La V9 allie à merveille un dessin classique et un agrément moderne.

On aime : Le cachet offert par ces deux V9. La Roamer met l’accent surla prise en main facile, la Boober sur le style singulier. On n’aime pas : L’ergonomie du Bobber n’est pas aussi naturelle quecelui du Roamer et réclame un petit effort pour en profiter.

Moteur : bicylindre en V à 90°, 2 soupapes par cylindre • Cylindrée : 853 cm3

Puissance : 55 ch à 6 250 tr/min • Couple : 62 Nm à 3 000 tr/min • Boîte : 6rapports • Roues av. et ar. : 16 pouces • Transmission : cardan • hauteur deselle : 780 mm • Poids à vide : 199 kg • Réservoir : 15 litres

L’ incontournable marque anglaise revoit sa gamme Classic de fond en comble,particulièrement la Thruxton transfigurée, davantage encore que la Bonneville.On en rêvait ! Ce Cafe Racer se mue en véritable sportive avec son freinage radial,sa fourche inversée et ses amortisseurs Ohlins. Pour le style, les jantes sont àrayons, les silencieux relevés et le réservoir échancré. Seule concession pour leconfort : le guidon n’est pas un vrai bracelet. Pour le reste, les suspensions n’offrent pas l’agrément de la Bonneville, mais cette Thriumph nous plonge dansl’ambiance des sportives d’antan avec des performances très actuelles. C’estbeau, efficace et élégant, que demander de plus ?

On aime : Le renouveau complet de cette moto. Aux oubliettes l’ancienmoteur poussif, le 1 200 se révèle être bien plus dynamique.On n’aime pas : Le confort des suspensions et de la selle ne sont pasceux de la T120, mais on ne peut pas tout avoir non plus.

Moteur : bicylindre parallèle, 4 soupapes par cylindre • Cylindrée : 1 200 cm3

Puissance : 97 ch à 6 750 tr/min • Couple : 112 Nm à 4 950 tr/min • Boîte : 6rapports • Roues av. et ar. : 17 pouces • Transmission : chaîne • hauteur deselle : 805 mm • Poids à sec : 206 kg • Réservoir : 14,5 litres

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TRIUMPH THRUXTON 1200 R

L’anglaisebody-buildée

15 400 €

14 900 €

10 390 €


L’idéeFlorent Vitello et son épouse étaient en lunede miel à l’Île Maurice. Mais difficile de faireune petite balade romantique sur le lagonavec les engins nautiques - jet ski, canoë ouplanche à voile - mis à leur disposition parl’hôtel. « C’est comme ça que m’est venuel’idée d’un engin de plage mi-ponton, mi-pé-dalo à assistance électrique » explique Flo-rent. Lequel, déjà impliqué dans le businessdes « nouvelles mobilités », a créé une se-conde société pour fabriquer et commercia-lisé son invention.

Le conceptDévoilé lors du dernier Salon Nautique, leCeclo (prononcer cyclo) est équipé d’un sys-tème de pédalage mécanique, couplé avecune assistance électrique qui prend le relaisà tout moment. Sa carène qui rappelle celled’un catamaran en fait un engin facile à na-viguer aussi bien en mer que sur un lac. Hyper stable, ce plateau de 3,92 m x 1,72 mde large peut transporter 2 à 4 personnes etne nécessite aucune expérience particulière.

La propulsionNi bruit, ni émission de polluants. Respec-tueux de l’environnement, le Ceclo atteintsans effort une vitesse de croisière de5,5 km/h avec des pointes à 5 nœuds, soit9 km/h, et une autonomie de 6 à 9 heures se-lon utilisation. Propulsé par un moteur sansentretien et une batterie lithium de 500 W, re-chargeable en 6 h 45, l’hélice tripale du Ce-clo se relève manuellement et/ou automati-quement pour « beacher » sans casse.

Le confort…La superbe nacelle centrale de 5 m² bénéfi-cie d’un espace de rangement étanche de 24litres avec plateau réversible pour le pique-nique ou… le dîner aux chandelles ; prévoirdans ce cas, les photophores… Totalementmodulables, les coussins Fatboy permettent

aux navigateurs et passagers de choisir leurposition : allongée, assise ou les pieds dansl’eau. Et en plus, ils flottent et se transformenten esquifs d’appoint. Malins.

…et le luxeEntièrement fabriqué en France dans la ré-gion de Montpellier, le Ceclo est bien en-tendu totalement personnalisable. Les plusexigeants peuvent ainsi remplacer le liège dupont par du teck ou un autre bois précieux.80 % de la production annuelle (100 unitésmax) part à l’export.

Les acheteursInitialement conçu pour les professionnels del’hôtellerie et des loisirs nautiques, ce drôle depédalo de luxe a fait un tabac lors du derniersalon Nautic auprès des particuliers. Idempour les propriétaires de (grands) yachts quile vivent comme une alternative au jet-ski.Premières groupies : les femmes qui plébis-citent la dimension romantique de l’engin.Basta la testostérone !

enVie D’une petite BAlADe romAntique AVeC Votre CHèreet tenDre Au fil De l’eAu ? Ce pÉDAlo à propulSion ÉleCtriqueeSt VrAiment DAnS l’Air Du tempS.

CecloLe pédalo des tempsmodernes

LE TRUC DU MOIS

L’éventail technique…

La HD a deux facettes : celle dela transmission et celle de ceque les récepteurs sont capablesd’exploiter. Côté émission, la TNT(ondes radio) est diffusée parquelques milliers d’émetteurs ré-partis sur le territoire avec unecontrainte : la « bande passante ».Elle doit être d’autant plus largeque la définition TV est élevée. Cequi limite le nombre de chaînestransmissibles. Lors de la récente évolution, lescapacités des réseaux ont étéremplies au maximum, et mêmeun peu plus. Pour cette raison,certaines chaînes déjà en HDont vu leur définition redescendrelégèrement, pour pouvoir ac-cueillir tout le monde. Sans entrer dans le détail aussivaste que soporifique desnormes, résumons. Ce qui est transmis par la TNT estmajoritairement en définition dite« 720p », correspondant à 720points (ou pixels, éléments indivi-sibles d’une image) par ligne,

soit environ 1 million de points àl’écran versus les 250 000 à400 000 points de la télévisionclassique. Le « p » de ce standardne signifie pas « point », mais« progressif », un mode d’affi-chage à l’écran. Certaines chaînes de cette mêmeTNT sont en « 1080i », ce quisemble mieux, mais le « i » (initialede « entrelacé » en anglais) donneà l’écran un résultat à peine meil-leur que le 720p. Des chiffres flatteurs, qui ne cor-respondent pourtant qu’au mini-mum technique pour mériter le ti-

tre de HD. Il y a donc un vrai pa-radoxe à vanter cette définitioncar, depuis plusieurs années,l’histoire de l’écran s’écrit autre-ment.

Les choix desspectateurs Nous voici au salon, côté spec-tateur, lequel visite de temps entemps les magasins. Chacun peut le constater, les ré-cepteurs exploitant la définitiondite 1080p sont désormais lar-gement répandus. C’est une

définition que certains désignentparfois par « Full HD », formulesans signification et qui surtout nepeut plus figurer légalement sur untéléviseur* depuis 2008. Ce formatprocure environ 2 millions depixels à l’écran. De la vraie belleHD mais déjà, les mêmes maga-sins proposent tous des « 4K » !Le mécanisme des désignationsest en effet assez simple : • HD = 1K (1 million) ; • 1080p = 2K (2 millions) ; • puis 4K (4 millions) de pixels àl’écran… Rien n’arrêtant le progrès, lesversions de cette interminablegénération sont prévues jusqu’à32K ! Des « 8K » ont déjà été vuesen démonstration dans quelquessalons.Si la TNT n’a aucune aptitudepour transmettre un jour des dé-finitions supérieures à celles d’au-jourd’hui, les versions plus per-formantes de téléviseurs sont cependant justifiées. À travers les DVD Blu-ray (etmême le Blu-ray 4K déjà lancé),les vidéos capturées avec des caméscopes, des appareils photoet même des smartphones, lesimages en 1080p sont innom-brables. La fibre, la 5G vont prendre à trèscourt terme leur part dans cettevigoureuse évolution. Sans oublierle « streaming » (débit vidéo encontinu), avec les Netflix et autresplates-formes, où le 4K (aussi ap-pelé UHD, Ultra Haute Définition)est déjà une réalité (payante). �

*Mais le « Full HD » apparaît surd’autres équipements pour lesquelsla réglementation ne dit rien, et quisous-entendent presque toujours1080p.

HIGH-TECH DÉCRYPTAGE

DepuiS le rÉCent pASSAge De touteS leS CHAîneS De lA tnt (tÉlÉViSionnumÉrique terreStre) à lA HAute DÉfinition. CHACun A CompriS que,pluS lA DÉfinition eSt HAute, pluS leS imAgeS Sont fineS et DÉtAillÉeS,mAiS quelqueS prÉCiSionS S’impoSent !

Télé HDFaites le point !

Quel téléviseur choisir ? Inutile pourtant de se compliquer la tâche. Trois optionssont possibles. • Un appareil labélisé « hD TV » suffira si vous vous limitezà ne regarder que la TNT, donc reçue par une antenne « râteau ». • Un modèle au minimum labellisé « hD1080p » s’imposeavec une « box » ADSL (Orange, SFR, Free, Bouygues) ou encoreun récepteur satellite. • Enfin, si vous gardez votre récepteur 10 ans (duréed’exploitation moyenne), l’acquisition d’un 4K plus cher devient

de plus en plus justifiée. Il vous servira tôt ou tard. Ne tombez pasen revanche dans le piège de « l’immersion ». Il est inutile d’opter

pour un écran incurvé qui n’apporte rien et réduit l’angle de vision…

La taille du téléviseur est l’autre critère à prendre en compte.Sur un petit modèle, 26 ou 32 pouces (diagonale de l’écran),comme il n’est techniquement pas possible de réduire à l’infini lespixels de l’écran, chacun d’eux regroupera 3 ou 4 pixels del’image HD en un seul. Dans ce cas, un HD-TV sera suffisant.Sauf… si vous souhaitez quand même connecter plusieursautres sources. Car pour les constructeurs, petit écran signifiesouvent « petit budget », et donc, moins de connecteurs…



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HIGH-TECH CONNECT

objetsCONNECTÉS

UNE BALANCE CULINAIRE SAVANTEElle pèse les aliments en détaillantquantitativement leurs composants (lipides, glucides…), en exploitant unetrès sérieuse et complète base de don-nées de l’Agence Nationale de SécuritéAlimentaire. Un coach peut prendre encharge une conduite diététique (un service payant).

Des milliers d’aliments peuvent êtrecontrôlés.

Mais ne contrôle que des ingré-dients de base, pas des plats cuisinés.

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Teraillon NutriTab.Prix : moins de 80 euros.

UN BOUTONQUI PILOTE TOUTSurnommé « le concierge » , il commandeles autres objets connectés de la maison,en tenant compte des présences ou absences, des changements de météo(chauffage, clim, volets si tempête…)

Compatible avec de nombreusesmarques d’objets connectés.

Le connecté connecté au connecté…ne serait-ce pas un peu compliqué ?

Compatible

Siyour, le bouton (ou « concierge » ).Prix : moins de 180 euros.

UN TRAQUEURDE POISSONSLa saison de la pêche arrive : ce détec-teur idéal en lac ou étang, doté de sonGPS, non seulement détecte les poissons avec d’incroyables précisions,mais décrit aussi la profondeur, la structure des fonds…

Ensemble fonctionnalité, design etdiscrétion réussi.

Moins efficace en rivière.

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Deeper, FishFinder.Prix : environ 210 euros.

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1 UN EXPRESSO « BROYEUR » DE LUXELe summum et le savoir-faire italienréunis : réalise tout à partir des ordresdu smartphone (ou du tableau de com-mande) et au goût de chacun (nomina-tivement !) : 21 préparations, petit noir,café classique, cappucino, latte mac-chiato… rien n’est oublié. Vapeur eteau chaude incluses, bien entendu.

L’art du vrai bon café à portéed’écran tactile.

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DeLonghi Espresso broyeur.Prix : environ 1 700 euros.

UN MIROIR QUI OBSERVEET CONSEILLEScience-fiction : le couple balance-miroir, avec détecteurs ultra-précis ettechnologie 3D, analyse taille, rondeurs,masses graisseuses, imagine l’idéal etvia l’application, conseille en nutrition,et suggère des exercices…

Enfin une vérité non dissimulée ! En précommande, essuyages de

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DES DÉTECTEURSDE « BIEN-ÊTRE » MÉTÉOIls détectent température, humidité etUV, pour une maîtrise du bien-être. Cespetits éléments peuvent être jumelés,et grâce à leurs transmissions de données toutes les 15 minutes, ils permettent de réaliser des historiques,via application sur téléphone mobile ou tablette.

Un concept original, qui mérite l’attention.

Une pile « bouton » par élément àchanger (6 mois environ).

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Rooti CliMate.Prix : environ 60 euros pièce.

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SILVER RENCONTRE

HIGHteChHIGH-TECH SHOPPING

Tout beau, tout nouveau.De quoi se faire plaisir !STEAMBASE CABASSE

C’est… un système audio dit « 2.1 »intégré à un solide support d’écran plat.Bien vu ! Élégant, il évite toute autreinstallation avec enceintes, câbles,etc. Accepte des écrans jusqu’à 107 cm de diagonale. Mais… rien à dire, parfait !Combien : Aux alentours de 500 euros.L’avis SilverAge : Le « 2.1 » (dites« deux points-z-un ») combinela stéréo et le caisson de graves, et sait restituer les effets spéciaux sonores les plus en vogue (Dolby etc.). Le constructeur (français) est l’un des plus réputés au monde et cette réalisation est à la hauteur de son image…

SONY ALPHA 6 300C’est… Un APN « hybride »(à objectif interchangeable mais non reflex) très performant.Bien vu ! Un incroyable autofocus, revendiqué comme le plus rapide dumonde. Mais… budget presque « pro » etautonomie un peu juste.Combien : Environ 1 000 euros nu,1 400 environ avec zoom de base.L’avis SilverAge : Capteur de 24 Mp, viseur électronique, écran orientable, vidéo 4K, c’est un concentré de hautes prestations avec seulement quelques légers sacrifices, mais bien conçu pour des amateurs de photo déjà très exigeants.

ROBOT E-ZICLEANSWEEPYC’est… un robot aspirateur qui… aspire et lave le sol.Bien vu ! Silencieux et très efficacejusque dans les coins et recoins.Mais… investissement déjà significatif.Combien : 450 euros environ.L’avis SilverAge : C’est le couplageidéal, aspirant jusqu’à 140 m2, mais ne lavant que 70 m2.L’autonomie de 90 minutes est correcte.

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1 ISIS CHARGEURFREELOADER 4 000C’est… un chargeur solaire

pour panoplies d’appareils mobiles.Bien vu ! Utilise des batteries

lithium-polymères (et non lithium-ion),plus sûres et plus efficaces.

Mais… encombrement et poids se faisant sentir lors de longues

marches.Combien : Moins de 70 euros.

L’avis SilverAge : Recharge plusieursappareils en même temps

(smartphone, tablette, notebook…), il est idéal pour la randonnée, et résiste à l’eau et aux chocs.

MARMITEK « EXTRACTEUR »

AUDIO HDMIC’est… un transmetteur sans filpour ne déporter que le son d’une TV ou autre source audio vidéo.Bien vu ! Une solution simple

lorsque l’on ne souhaite transmettreque le son d’un contenu audiovisuel.Mais… la compacité est gâchée par le bloc d’alimentation séparé

indispensable.Combien : Environ 60 euros.L’avis SilverAge : Connecté

à une sortie HDMI, cet accessoire simple et économique

garantit une qualité audio totalement préservée pour bien plus

d’usages que ceux qui viennent initialement à l’esprit.

KARCHERSENSO TIMER ST6DUO « ECO60 EUROSOGIC »

C’est… un dispositif de pilotage automatique et intégral d’arrosage.

Bien vu ! Gère deux zones de jardin différentes. Fonctionne

avec piles (sans danger).Mais… fonctionne avec piles… dontil ne faut pas oublier le remplacement.

Combien : Environ 170 euros.L’avis SilverAge : Avec les deux

sondes qui l’accompagnent, l’humiditédu sol est parfaitement contrôlée, et l’arrosage adapté, voire évité

(jours de pluie…). À placersi possible dans un endroit

clos, pour une moindreexposition au vol.

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VOYAGE DÉCOUVERTE

Coincée entre mer et montagne, Mascate, dont le vieux centre histo-rique en fait une des plus petites ca-

pitales du monde, s’étire aujourd’hui de toutson long avec ses nouveaux quartiers surprès de 50 km. Reflet de l’Oman d’hier etd’aujourd’hui, la ville a su garder un rythmede vie paisible, tout en s’adaptant au mo-dernisme contemporain. À l’extrémité sud,lové au fond d’une anse en forme de fer àcheval et solidement surveillé de chaque côtépar deux forts portugais du XVIe siècle, setrouve le vieux Mascate. Tout proche, lequartier de Mutrah et sa fameuse corniche

qui serpente face au port, témoin figé de l’im-mense passé maritime du sultanat oùquelques boutres amarrés côtoient des ba-teaux de plaisance plus modernes.Très tôt, chaque matin, le marché aux pois-sons est le théâtre de discussions animées.Les plus beaux lots partiront pour les restau-rants des grands palaces qui fleurissent enville. Face à la mer, de belles demeures auxfaçades blanches ornées de balcons sculp-tés enserrent la petite mosquée Lawati etson dôme bleu. En fin d’après-midi quand le soleil descendsur l’horizon et que l’air se fait plus doux, les

bancs et les terrasses se remplissent tandisque le vaste souk commence à bourdonnertelle une ruche. Il faut déambuler dans cetimmense labyrinthe, véritable caverne d’AliBaba, y flâner, marchander et humer l’atmo-sphère remplie de toutes les senteurs orien-tales. Ici l’encens se mélange au santal et àl’ambre et les belles Omanaises aux yeux far-dés de kohl, laissent derrière elles des effluves de Bakhour, parfum mystérieux.L’ambiance est toute autre et beaucoup plussolennelle dans la grande mosquée du sul-tan Quaboos. Elle porte le nom de l’hommequi dirige le pays depuis 1970. Artisan de

OMANl’arabie heureuse !



Rania KhodrDirectrice de l’Office de Tourismedu Sultanat d’Oman à Paris

Principaux attraits d’Oman ?Oman est un pays aux mille visages : 3 165 km delittoral, des montagnes qui culminent à plus de 3 000mètres, deux grands déserts de sable, 5 000 ansd’histoire maritime, plus de 500 forts marqués pardifférentes civilisations et une hospitalité légendaire.

Comment se porte le tourisme françaisdans le Sultanat ?Les Français étaient 2 000 à se rendre à Oman en 2002 contre 46 520 en 2015, cependant lecontexte géopolitique n’a pas été favorable au Sultanat cette année avec une baisse de 8 % parrapport à 2014, du fait des amalgames. Oman estclassé 9e pays le plus sûr au monde selon le WEF(World Economic Forum).

Points forts en 2 016 ?L’ouverture du Musée National d’Oman, situé dansle vieux Mascate, ouvert au public en avril 2016. Il retrace toute l’histoire et les traditions du pays. Le Royal Opera House Muscat, unique opéra de la péninsule arabique, offre comme chaque annéeune programmation riche et variée.

www.rohmuscat.org.om

VOYAGE DÉCOUVERTE

Le souk de Mutrah, véritabledédale de ruelles baignant dansdes effluves d’encens où l’on sepresse pour marchander dans lespetites échoppes qui regorgent demarchandises diverses.

Les courses de droma-daires sont très prisées dans leSultanat. Les meilleurs élémentssont choyés comme des stars etcertaines transactions de ventepeuvent atteindre un prix dépas-sant les 100 000 dollars.

Pour découvrir Oman, riende mieux que le « wadi-bashing »ou conduite hors-piste en mon-tagne ou le « dune-bashing »dans le désert à bord d’un 4x4.L’occasion de découvrir de jolisvillages ou des points d’eauproches des palmeraies.

Tenues traditionnellesomanaises. Les femmes bédouines portent fréquemmentun masque souple qui couvre levisage tandis que les hommes arborent fièrement le petit chapeau local : la kumma.

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l’unification et véritable réformateur, il a sumoderniser le pays en prenant soin de res-pecter les traditions millénaires qui au-jourd’hui encore font tout le charme de cepays. Inaugurée en 2001 c’est l’une desplus vastes du Golfe. L’édifice tout de mar-bres blanc et brun-rouge de Carrare, riche-ment décoré de calligraphies et demosaïques, peut abriter jusqu’à 20 000 fi-dèles. Le tapis de sol tissé venu d’Iran me-sure plus de 4 200 m2 et pèse à lui seul 21tonnes. Suspendu à 50 mètres sous lagrande coupole, un lustre Swarovsky de 8tonnes irradie le monument de 1 000 feux.

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Ce pAyS-là - trAit D’unionentre Afrique et ASie -

A Vu pASSer lA reine De SABA, SinBAD le mArin,

mArCo polo et leS CArAVAneS De

lA route De l’enCenS.

3 questions à…

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VOYAGE DÉCOUVERTE

INFOSPratiques

Installés au fond d’une anseen fer à cheval, la corniche et leport du vieux Mascate. On y trouvele marché aux poissons, la petitemosquée bleue et le célèbre et trèsanimé souk de Mutrah.

Le long de la côte du Golfed’Oman, se trouvent de grandesplages désertiques bercées par uneeau tiède. Une vingtaine de spotsaux fonds préservés en font une destination très prisée desplongeurs.

Installés au fond d’une anse enfer à cheval, la corniche et le portdu vieux Mascate. On y trouve le marché aux poissons, la petitemosquée bleue et le célèbre et trèsanimé souk de Mutrah.

Le kandjar, emblème du paysest un poignard à lame recourbéeque les Omanais portent à la taillelors de cérémonies importantes.Sculpté en argent ou en corne, ildénote le statut social de celui quile porte.

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Oman est aussi une terre dedéserts, de djebels, de wadis aumilieu desquels se succèdent descanyons, falaises et petits villagesfortifiés de montagne où les pal-meraies côtoient des vergers. Uneterre fertile qui grâce aux canauxd’irrigation, héritage lointain desAbassides, assure de riches ré-coltes. On trouve là de grandesvasques d’eau douce naturellesoù il fait bon se rafraîchir avant dedévorer quelques dattes qu’on ditêtre les meilleures de toute l’Ara-bie.Plus à l’est, sur le littoral, se suc-cèdent plages, criques et petitesfalaises. Autour de Sur, le grandport réputé pour la fabrication desboutres et qui fut jadis le fief ducommerce avec l’Afrique, l’Inde etl’Asie, s’étendent de grandesplages désertes où dans l’intimitéde la nuit viennent pondre lesénormes tortues vertes. Un spec-tacle venu du fond des temps quedans le faisceau de votre torcheélectrique, vous n’êtes pas prèsd’oublier. Un des nombreuxcharmes des mille et une nuits decet Orient si mystérieux.

Jean-Paul Calvet

�AU PAYS DE SINBADAventuria propose un circuit accompagnéde 7 jours / 6 nuits à partir de 2990 € /personne (hors vol) avec possibilité d’ajouter des nuits et des étapes, changerde catégorie d’hôtel, etc.Aventuria, Tél. : 0 805 160 195 etwww.aventuria.comwww.omantourisme.com

FORMALITÉS• Passeport + visa (à prendre à l’arrivée)

MÉTÉO• Climat méditerranéen au nord et légèrement tropical au sud

TRANSPORTAérien : Oman Air assure 4 vols par semaine depuis Paris à partir de 396 €

www.omanair.com

PRATIQUE• Décalage horaire :+ 3 heures en hiver+ 2 heures en été• Électricité : 220 volts - prises anglaises(prévoir adaptateur)

SANTÉ• Aucun vaccin

CHANGE• Le Rial omanais = 2,40 €

SOUVENIRS• De l’encens et un brûle encens en terrecuite peinte• Un kandjar (dague à la pointe recourbée)• Des parfums

GUIDES• Oman – Guide Petit Futé• Oman et les Émirats Arabes Unis / Bibliothèque du Voyageur – Éditions Gallimard• Oman et Émirats Arabes Unis – GuideLonely Planet

À LIRE• Oman, le sultanat de l’encens, par AlainCheneviere – Éd. Vilo • Le désert des déserts, par Wilfred Thesiger – Éd. Pocket


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SilverAge # 16 / juin 2016 49

à vos marques, prêts… partez !

Par Jean-Paul Calvet

1 Escapade œnologiqueBernard Magrez2Week-end bruxellois

au Sofitel Louise 3 Bali, île divine

o1 BordelaisoAmateurs de fêtes épicuriennes, Ber-nard Magrez, heureux propriétaire dequelques grands châteaux du Bordelais,vous ouvre les portes de l’un des plusprestigieux d’entre eux, bien connu desamateurs de grands crus : le châteauPape Clément. Arrivée en Rolls Royce,visite des chais, dégustation, atelierd’assemblage et accord mets & vins au-tour de la cuisine de l’immense PierreGagnaire. 2 jours / 1 nuit pour 2 personnes - 1 900 €

[email protected] 05 57 26 43 08, www.ateliersduvoyage.com

o2 Bruxelleso

La capitale belge n’en finit pas de sur-prendre. Bien sûr, il y a la BD, les bières,les moules frites, le chocolat, Magritte,le Manneken-Pis et la Grand Place,mais il y a surtout une ville qui bouge etqui surprend par un élan créatif danstous les domaines. Un conseil : armez-

vous de la nouvelle édition du guide« Un grand week-end à Bruxelles » (Ed.Hachette), il est truffé des dernièresadresses incontournables.3 jours / 2 nuits à partir de 450 € / pers.Comprenant 2 nuits en chambre doubleclassique avec pdj, A/R Paris/Bruxelles enThalys 1re classe et un dîner au Spirito Restaurant. Privilèges Voyages : 01 47 20 04 76www.privileges-voyages.com

o3 Balio

Les Balinais ne regardent pas vers lelarge mais vers les volcans qui dominentleur île, persuadés que les dieux y vivent.De là ils peuvent contempler les forêtsluxuriantes, les rizières en terrasses, lesplantations d’essences exotiques et leslongues plages de sable blanc bordéesde palmiers qui font de l’endroit un véri-table eden. Kuoni vous propose de dé-couvrir ce joyau à pied, en buggy et enminibus.12 jours / 9 nuits à partir de 2490 €Kuoni : 01 55 87 82 50www.kuoni.fr

o4 Japono

Entre côté ville et côté nature, entreadresses d’exception et quiétude nip-pone, embarquez pour un voyage quivous conduira de la frénétique capitalejaponaise qui balance entre tradition etmodernité, à Kyoto, véritable musée duJapon d’autrefois. Un parcours pour lesamateurs d’architecture, d’art et d’artde vivre avec pour fil conducteur l’es-prit zen porté au sommet.15 jours / 13 nuits à partir de 8 000 €

Voyageurs au Japon : 01 84 17 19 48www.voyageursdumonde.fr

o5 Troyeso

L’ancienne capitale des comtes deChampagne est le plus grand muséemédiéval de France à ciel ouvert. Le« bouchon de champagne », son centrehistorique qui tient son nom de sa formeest une merveille d’architecture où semêlent harmonieusement les pans de

bois des maisons du XVIe siècle auxpierres taillées des églises (pas moinsde huit et une cathédrale). Pour ceux quipréfèrent définitivement notre époque,les magasins d’usine alentour leur ten-dent les bras !Chambre à partir de 115 € / 2 pers.Le Clos Guivet : 07 64 08 02 21www.leclosguivet.fr

o6 Île Mauriceo

Le groupe Pierre & Vacances s’implanteà l’île Maurice en version Premium.Situé dans le sud de l’île, le programmeHeritage, propose 44 villas de 190 à450 m2 situées sur le domaine de BelOmbre, un ancien champ de canne àsucre, bordé par une plage et un par-cours de golf. Pour plus de plaisir, votrevoiturette électrique et un green feequotidien sont inclus.Villa pour 4 personnes, 190 m2 avec piscineprivée, jardin et barbecue.Une semaine à partir de 3 913 € (hors vol).Pierre & Vacances : 0892 702 180www.pierreetvacances.com

4Un Japon pour

esthètes 5Week-end à Troyes

6 L’île Maurice et sesvillas premium

© Cyrus Cornut-Dolce Vita-Picturetank

© D. Le Névé - OT Grand Troyes

VOYAGE SHOPPING

50 SilverAge #2 / Février 2015

SILVER RENCONTRE

#16 Juin 2016

Volumes démesurés, grandes baiesvitrées et parfois traces de l’artiste.

Et si vous vous preniez pour Utrillo ou Delacroix ?

BUREAUX5, rue des Entrepreneurs95210 Saint-Gratien Tél. : 01 84 17 88 00 Fax : 01 84 17 88 12 www.silver-age.fr

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Sébastien Laderach [email protected]él. : 07 62 28 35 69

DIRECTEUR DE LA RéDACTION Bertrand Tarisien [email protected]él. : 06 11 67 48 37

RéDACTION Ont collaboré à ce numéro :Pierrick Bourgault, Jean-Paul Calvet, Mário de Castro, Frédérique Guénot, Caroline Kuckney, Jean-Michel Lainé,Jean-Christophe Lefèvre, Isabelle Martin-Anderson, Marie-PauleVadunthun

MAQUETTE/SECRéTARIAT DE RéDACTION Thierry LagardeMartine Savina [email protected]

PhOTOS/ICONOGRAPhIE Tous droits réservés sauf mention

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PUBLICITé Objectif MediaAlexandra Rançon Tél. : +32 2374 22 25Port. : +32 484 [email protected]

DIFFUSION Exapaq Si vous souhaitez prendre le magazineSilverAge en dépôt chez vous :[email protected] tél. : 01 84 17 88 00

IMPRESSION CORELIO Printing Erpe Mere-Belgique

éDITEUR S&B MEDIA GROUP 176, avenue Charles de Gaulle 92522 NEUILLY CEDEXRCS Nanterre 805235348

PRINCIPAUX ASSOCIéSSébastien Laderach et Bertrand Tarisien

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> PAPILLES Spiritourismeà usersans modérationChartreuse, Armagnac, Cognac, Calvados… Et si vous profitiez des vacances pour visiter ceschais d’exception ? Suivez le guide…

> RENCONTRE

Philippe Labroj’écris

donc je suisRadio, romans, parolesde chanson… À l’âge

où certains raccrochent, L’Étudiant étranger

continue d’être habité par

son insatiable passion.

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d’artistesà vos

pinceaux !

le mois PROCHAIN#17

© Philip Conrad

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SilverAge #2 / Février 2015 2SilverAge # 16 / Juin 2016 51

silverage 16

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