Servir l'Autel

Paroisse St.Pierre et St.Paul des étangs en association avec l'aumônerie Nouvelle Générationd'Apôtres et sous l'autorité du Diocèse de Carcassonne et Narbonne.

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction Générale.................................................................04

I - Un bref historique.........................................................05

II - Un servant d'aujourd'hui.................................................05

III – Glossaire..................................................................16

IV – Le servant d'autel........................................................16A-Son équipement.....................................................................16

1-L'aube...................................................................162-La croix.................................................................173-Le cordon de taille.....................................................17

B-Un comportement maîtrisé et humble.............................................181-Le comportement général...............................................182-Les positions à adopter................................................193-La lecture.............................................................20

V - Une hiérarchie colorée.....................................................21A-Pourquoi une telle hiérarchie ?....................................................21

B-La hiérarchie générale expliquée par cordons....................................221-Le cordon blanc du servant..............................................22 2-Le cordon jaune du clerc...............................................22

3-Le cordon vert du grand-clerc........................................22 4-Le cordon rouge du cérémoniaire.....................................22

C-Une hiérarchie solidaire............................................................23

VI - Une connaissance liturgique nécessaire.................................24A-L'année liturgique..................................................................24B-Les couleurs liturgiques............................................................25C-Le déroulement d'une messe ordinaire............................................26

VII – Les objets du culte......................................................28

VIII – Connaître ton église....................................................31

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IX - Préparer une messe......................................................33

X – Ton rôle pendant les différentes messes................................35A-La messe ordinaire.................................................................35

B-Les messes sacramentelles.........................................................411-Le baptême.............................................................412-La communion solennelle...............................................423-La profession de foi..................................................424-Les messes avec l'évêque............................................425- La Confirmation.....................................................436-Le mariage..........................................................447-Les funérailles.....................................................45

C-Les messes de fêtes...............................................................451-L'Avent et la Nativité..................................................452-La présentation de Jésus au temple..................................463-Le mercredi des Cendres............................................46

4-L'entrée à Jérusalem...............................................475-La Semaine Sainte................................................47a-Le jeudi saint(MATIN)..........................................47b-Le jeudi saint(SOIR)............................................47c-Le Vendredi saint................................................48

6-L’Ascension. .................................................487-La Vigile Pascale...........................................49

XI - Saint Tarcisius et les prières du servant..............................50A-Benoît XVI et les servants-d'autel...............................................50

B-Le servant d'autel en prière.......................................................51

XII - Servir l'autel étant adulte.............................................53

Remerciements.........................................................................54

Bibliographie ...........................................................................55

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Introduction :

« Or, toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; car tumarcheras devant le Seigneur pour, lui préparer les voies, [...] »

Luc I.76

Être enfant de chœur, servir la messe, être servant d'autel ou encore être acolyte,cela forme un tout.C'est voir la messe et la liturgie autrement, avec des yeux humbles, afin de ne pas semettre en avant, mais de servir le prêtre et le Seigneur Tout-Puissant, au travers dela célébration de son dernier repas et de son sacrifice en croix qu'il a fait pour nous,par amour.Les différents rites et cérémonials présentés ici concernent les messes dans leurforme post-Vatican II. Ils peuvent être adaptés à toutes paroisses par le prêtreou les servants motivés selon le nombre de servants de messe et les besoins de lacélébration. Par conséquent, ce document n'est pas exhaustif bien qu'assezcomplet.

Recommandations du Pape François I le 5 août 2014 :

« N’abîmez pas la grande dignité d’enfants de Dieu qui vous a été donnée ! Si voussuivez Jésus et son Évangile, votre liberté s’épanouira comme une plante en fleurs et

portera des fruits bons et abondants ! Vous trouverez la joie authentique. »

Un mot du père Simplice AKPAKI responsable de la Paroisse St.Pierre et St.Pauldes étangs depuis 2013 :

« Les pages qui suivent se proposent de nous offrir les éléments les plus abécédaires,pour le service de l’Autel ! Naturellement, elles sont à situer, dans le contexte de nos Liturgies. Le but ultime,c’est donc de nous outiller, tous : servants d’Autel, Sacristines ou acteurs en Liturgie,afin de stimuler notre piété à tous et de faire le plus de fruits possibles à noscélébrations.En définitive, ces pages constituent un certain partage fraternel, avec un auditoireplus étendu que celui des servants d’Autel. Merci à Denis GOMEZ d’y avoir consacrédu temps, pour nous !Merci à nos communautés d’en faire bon usage, au service de la gloire de Dieu ! »

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I – Un bref historique: En France et en Europe, les enfants de chœur jouaient un rôle spécifique dans lescélébrations, ils chantaient (principalement des chants grégoriens ou des plain-chantsdonc des chants sacrés parfois accompagné de musique).

« L’appellation « enfants de chœur » est passée des chanteurs aux servants, parcequ’ils avaient souvent le même costume. En 1972, le pape Paul VI, reprenant l’usage antique, avait supprimé la tonsure etdécrété que l’accès à la cléricature se ferait au diaconat. Il supprimait les ordresmineurs et créait les ministères institués donnés (à vie) à des laïcs qui restaient laïcs.C’étaient les ministères de lecteur et d’acolyte. Le premier a la charge de la Parole deDieu et le second celui de la prière et du service de l’eucharistie. Du coup, lesservants n’étaient plus les suppléants des clercs mais des baptisés qui, en raison deleur baptême, et en l’absence de ministres laïcs institués, accomplissaient leurfonction baptismale, en participant par leur service, à la célébration de la messe.Ce qu’on appelle aujourd’hui « enfants de chœur » s’appelait clergeons, servants,acolytes. C’était des garçons utilisés pour suppléer l’absence de clercs. C’est le 30 juin 1992 que la commission d’interprétation des lois canoniques, enapplication du canon 230 §2 & §3, a défini la possibilité des fonctions de suppléancedes laïcs et le 15 mars 1994 la Congrégation pour le culte divin a développé cesprécisions, en ouvrant le service aux filles et aux femmes.» Mgr.Alain.PLANET

II - Un servant d’aujourd’hui :

Fille ou garçon, même étant adulte, servir l'autel et la messe soit après une remised'aube institué liturgiquement ou alors maintenant (comme il est très souvent le casen France) par simple députation temporaire, est possible.

C'est un noble choix pour chaque chrétien qui le fait, mais aussi un grand service quevous offrez, tant les prêtres sont occupés dans leur paroisses.

Outre les messes, il y a souvent des camps ou des pèlerinages organisés par lesdiocèses, pour les servants d'autel. Ce sera l'occasion de rencontrer d'autresservants et d'échanger vos expériences au cours des messes.

De plus essayez de ne pas être seul à servir, car vous risquez de ne pas profiter de lamesse et vous verrez surtout qu'il vaut mieux être un petit groupe d'amis qui fait unemême chose et qui peut s'entre-aider qu'être seul même si le prêtre ou un laïc peutvous aider. N'oubliez pas que l'assemblée vous voit, surtout si servir vous ennuie ouautre. C'est important de servir avec joie !

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Par ailleurs n'hésitez pas à mettre ce manuel sur la crédence, ainsi il pourra vousaider, pendant la messe. Vous pouvez tout aussi bien le prendre et le lire chez vous.

Être au service de l'autel ne doit pas être un fardeau, mais une aventure, uneexpérience de plus dans votre vie chrétienne que vous pourrez poursuivre, autant detemps que vous le voudrez. Et ce manuel vous aidera à être un bon servant d'autel et àapprendre des choses ; vous pourrez même former des servants de messe.

Alors courage, ça en vaut la peine !

III - Glossaire :

AAcolyte :Du grec akolouthos ; serviteur. Ministre laïc institué pour le service de laprière communautaire et de l’eucharistie, il sert le prêtre et le diacre à l’autel. Action de Grâce :Attitude de reconnaissance envers Dieu : l’homme "comblé de toutessortes de bénédictions spirituelles dans le Christ" reconnaît de quel amour il est aiméde Dieu et l’en remercie.Adoration :Du latin ad orare : s’adresser à. Attitude de respect et d’amour duchrétien priant Dieu comme le Dieu Unique, Celui de qui tout dépend. L’adorations’adresse exclusivement à Dieu. Agnus Dei :Dans l’ancienne Alliance pour célébrer la Pâque, «l'Agneau pascal» étaitimmolé. Dans sa fidélité à la foi d’Israël, Jean-Baptiste comprendra que l’envoyé deDieu, ce Fils sur lequel repose l'Esprit Saint c’est bien l’Agneau de Dieu qui donnera savie pour libérer son peuple de l’esclavage du péché. La liturgie a gardé la phraseprononcée par Jean Baptiste, lors du baptême de Jésus: «Voici l’Agneau de Dieu, voicicelui qui ôte les péchés du monde» (Jean I,29). L'on chante cela lors de la fraction dupain durant la messe.Alléluia : Acclamation déjà employée par la liturgie juive et reprise dans toutes lesliturgies chrétiennes comme expression de joie et de louange sauf pendant le Carême.Ambon :Podium ou pupitre surélevé, placé à l’entrée du chœur d’une église. De l’ambonest proclamée la Parole de Dieu. Il est aussi utilisé pour la prédication. Amen :Ce mot hébreu se rattache à une racine qui signifie : solidité, fermeté. Il était largement utilisé dans le culte juif, non seulement au sens d’un souhait: "jecrois,". Anamnèse : du grec anamnésis:Faire mémoire c’est entrer dans la mémoire de Dieu quirend présents les événements du passé et du futur. Dans la célébration del’eucharistie (= la messe), c’est la prière dite par le prêtre qui suit les paroles de laconsécration.

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Ange :Du grec angelos : envoyé, messager. Être spirituel qui contemple la face deDieu.Ange gardien :Esprit pur créé par Dieu, qui nous est spécialement attaché pour veillersur nous en permanence et nous protéger du mal. Antienne:Du grec antiphônos : qui répond, refrain. Texte bref chanté ou lu avant ouaprès un psaume auquel il sert de refrain.Apocalypse : du grec apokalypsis : révélation. Dernier livre du Nouveau Testament et donc de la Bible, cet ouvrage attribué à saint Jean.Apostasie : Au sens juridique pour l’Église catholique c’est la renonciation publiquetotale et volontaire à la foi chrétienne par une personne baptisée. Archevêque :Évêque placé a la tête d’une province ecclésiastique et qui doit aiderplusieurs évêques a travailler ensemble comme pour suffragants (personne qui exerceun ministère pastoral par délégation). Ascension :Du latin ascendere ; monter, s’élever. « L’Ascension du Seigneur », célèbrel’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, c’est-à-dire la fin de sa présence visible surterre ; elle préfigure notre vie dans l’Éternité. Assomption :Élévation de la Sainte Vierge au ciel après sa mort (la dormition etl’assomption de la Vierge). L’Église célèbre cette fête le 15 août. Aumônerie :Service d’Église qui assure une présence chrétienne dans un ensemblepastoral précis : Lycées, Hôpitaux, Action Catholique, Prisons… Avent :Temps liturgique précédant la fête de Noël. Quatre dimanches de l’Avent. Cetemps de préparation à la célébration de la naissance de Jésus. Ce temps depréparation du retour glorieux du Seigneur, la dernière semaine nous prépare à lacélébration de la naissance de Jésus.

BBaptême :Rite par lequel est réalisé l’adhésion au Christ. Il fait entrer le baptisé dansle mystère de Pâques " mort et résurrection de Jésus-Christ ". Basilique :Nom donné dans l’antiquité à des édifices profanes destinées à plusieursfonctions. Après qu’ils ont obtenu la liberté de culte, les chrétiens ont bâti sur cemodèle leurs lieux d’assemblée à la place des simples maisons transformées en lieuxde culte.Bénir :Du latin benedicere : dire du bien. Bénir c’est premièrement rendre grâce àDieu puis appeler, en son nom, le bonheur sur quelqu’un.Bénitier :Vasque disposée à l’entrée de l’église, contenant l’eau bénite. En entrant dansl’église, les fidèles se signent, (font le signe de croix) après avoir trempé le bout desdoigts dans l’eau du bénitier. C’est aussi le vase porté par le servant où le prêtre puise l’eau bénite, pour enasperger les fidèles en souvenir de leur baptême et les objets pour les consacrer àDieu.

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Bible :Appelée aussi Saintes Écritures. Elle est la révélation du dessein de Dieu pourl’humanité. Son contenu a un caractère historique, une forme souvent poétique et unedimension prophétique. Elle est composée de 71 livres différents répartis deuxgrandes parties, l'Ancien (ou Premier) et le Nouveau Testament. Le mot Testamentsignifie Alliance. Blasphème :Du grec blapein, « léser, nuire » et pheme « réputation ». Le blasphèmeconsiste à proférer contre Dieu, intérieurement ou extérieurement, des paroles dehaine, de reproche, de défi, à dire du mal de Dieu, à manquer de respect envers Luidans ses propos, à abuser du nom de Dieu pour couvrir des pratiques criminelles,réduire des peuples en servitude, torturer ou mettre à mort. Le blasphème s’opposedirectement au deuxième commandement. Bulle Papale : Lettre solennelle du pape. Elle est scellée soit d’une boule de métal(origine du mot), soit d’un cachet de cire.

CCalotte : Petite coiffe, violette pour les évêques, rouge pour les cardinaux et blanchepour le Pape qui couvre le sommet du crâne. Calvaire :C’est le nom de la colline située à l’extérieur de la ville de Jérusalem où l’onexécutait les condamnés à mort et sur laquelle le Christ fut crucifié. Cantique : Du latin canticum, désigne d’abord des textes de la Bible utilisés commedes psaumes. En langage populaire : chant religieux qui peut avoir sa place, dans touteaction liturgique. Carême :Du latin quadragesima [dies] "le quarantième [jour]" avant Pâques, quarante,ce temps durant quarante jours .C'est un temps de pénitence et de conversion, quis’ouvre avec le mercredi des Cendres et culmine dans la semaine qui précède Pâques,la semaine sainte.Catéchumène :Adulte demandant le baptême. Cathédrale :C’est l’église principale d’un diocèse où se trouve le siège de l'évêque dulieu, symbole de son autorité et de sa mission apostolique. Catholiques : du grec katholikos :qui signifie totalité et universalité. L’Église estcatholique parce qu’en elle le Christ est présent en plénitude et qu’elle est envoyée enmission à tous les hommes. Elle est présente dans chaque église particulière (diocèse).Les églises sont catholiques quand elles sont en communion avec l’Église de Rome »quipréside à la charité » - l’art. 830 du Catéchisme de l’Église catholique. Célébration :Action de ceux qui se sont rassemblés pour une occasion festive. Dans lelangage liturgique, la célébration désigne une action liturgique, notamment la messe(célébration eucharistique). Cène :Du latin, cena : repas du soir. Dernier repas de Jésus Christ avec ses apôtres laveille de sa mort, au cours duquel il institua l’Eucharistie. Chaire :Tribune élevée d’où parle le prédicateur. Elle est souvent surmontée d’un abat-voix qui rabat le son vers l’auditoire. La chaire a remplacé l’ambon qui était dans lechœur. Actuellement on est revenu à l’ambon.

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Chandeleur : Nom populaire de la fête religieuse chrétienne célébrée le 2 février quicommémore la Présentation de Jésus au Temple de Jérusalem (40 jours après laNativité). Chanoines : Titre donné initialement à des religieux. Les chanoines réguliers viventgénéralement selon la règle de Saint Augustin. Les chanoines séculiers sont des clercsdiocésains, membres d’un chapitre cathédral ou collégial, ou de certaines basiliquesdont la fonction essentielle est de réciter l’office divin. Chapelle :Une chapelle intérieure est une partie d’une église comportant un autel. Leplus souvent les chapelles sont situées sur les bas-côtés, on parle alors de chapelleslatérales. Une chapelle peut être annexée à une église ou à un sanctuaire sans avoirnécessairement le titre de paroisse. Ou encore un lieu dans un établissement pourrépondre aux besoins d’une communauté particulière (religieuse ou non). Quelle quesoit la chapelle, elle doit toujours comporter un autel et l’exercice du culte estsubordonné à l’autorité. Chasuble : Sorte de manteau ample, sans manches. Portée par le prêtre pour lacélébration de la messe, sa couleur dépend du temps liturgique ou des circonstancesde la célébration. Chrétiens : C’est prendre le Christ pour modèle, accepter son message, être animé dumême Esprit. Le Christ invite le croyant à vivre cette dimension de la foi à chaqueinstant de la vie. Chrismal : Du grec «khrisma» qui veut dire «huile» ou «onction». C’est au cours de laMesse Chrismale, dans les premiers jours de la Semaine Sainte, que l’évêque consacrel’huile appelée Saint Chrême et bénit l’huile des malades et l’huile des catéchumènes.Clerc : Fidèle ayant reçu une ordination d'évêque de prêtre ou de diacre. Pluslargement ça peut aussi être une personne formant partie intégrante d'un ordrereligieux , ayant prononcé des vœux pieux et ayant reçu une mission.Communion :Union des personnes qui professent une même foi (notammentchrétienne). La communion désigne la réception du Corps et du Sang du Christconformément à sa demande "Prenez et mangez".Complies :Du mot latin : achèvement. C’est la dernière heure de l'office divin destinéeà précéder immédiatement le repos de la nuit. Confession :Nom traditionnel du sacrement de pénitence et de réconciliation; lepénitent "confesse" ses péchés et la bonté de Dieu sur sa vie au prêtre, représentantde Dieu et de l’Église, pour recevoir l’absolution(le pardon).Confirmation :Sacrement étroitement lié au baptême et signifiant le don de l’EspritSaint. Elle traduit l’appartenance plénière au Peuple de Dieu. Credo :Du latin : je crois. C'est le premier mot des symboles de Foi dits des Apôtreset de Nicée Constantinople. Également appelé profession de foi, le Credo est proclamé à la messe après la lecturede l’Évangile, en forme d’adhésion à la Parole de Dieu. Il y en a deux formes.

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Crédence : Généralement une petite table située dans le chœur afin d'y poser tout cequi peut être utile à la célébration : burettes, microphone, livre des bénédictionsCroix dite latine: Instrument de supplice sur lequel on attachait ou clouait lescondamnés à mort. Pour les chrétiens, la croix en raison de la condamnation et de lamort de Jésus est symbole du mystère Pascal et signe de salut pour l’humanité. Ellerévèle l’amour infini de Dieu dans le don salvifique du Christ mort et ressuscité. Custode : du latin custodia : garde .Petite boite en métal doré dans laquelle on dépose une ou plusieurs hostie consacrées pour porter aux malades.

DDalmatique : Vêtement liturgique du diacre, sorte de tunique courte, avec manches.Elle se porte sur l'aube de la même façon que la chasuble. Aujourd’hui le diacre est leplus souvent revêtu de l’aube ample et de l'étole.Diacre :Chrétien ayant reçu par l’imposition des mains de l’évêque, l’ordinationsacramentelle du diaconat. Il est le signe du Christ serviteur.DIEU : du latin : "Deus"Le mot Dieu, apparenté à une racine indo-européenne désignant la lumière du jour. Enhébreu, on désigne Dieu par le mot " Elohim " mais depuis la Révélation de Dieu àMoïse, son nom propre est Yahvé, forme archaïque du verbe être, signifiantvraisemblablement « je suis (avec toi) ». Diocèse :Peuple chrétien confié à un évêque. Par extension, le territoirecorrespondant. Divine providence : du latin providere, prévoir, pourvoir.Acte par lequel Dieu, dans sa Sagesse, conduit toutes ses créatures vers la perfection à laquelle il les a appelées.

EEpiphanie :Manifestations de Dieu aux hommes, en la venue, dans le monde de JésusChrist en un temps historique donné. Épître :Du grec : epistolè. Nom donné à une lettre revêtant de l’importance (Épîtresde St.Paul)Esprit Saint : Les chrétiens prient l’Esprit Saint et le reconnaissent comme latroisième personne de la Trinité. Le Christ annonce dans l’évangile le don de l’Espritexpression de l’amour du Père et du Fils. Dans la tradition spirituelle, l’Esprit Saintest source de liberté et d’intelligence de la foi. Les paroles de Dieu sont Esprit et vieet c’est pourquoi elles ne peuvent se transmettre et s’accueillir que "dans l’Esprit".L’Esprit Saint nous fait entrer, vivre, communier à l’Amour même de Dieu.Étole : Étroite bande d’étoffe portée en écharpe par dessus l’aube, symbole duministère ordonné.Les évêques et prêtres la portent droite, les diacres en biais. Elleest habituellement ornée. Sa couleur est appropriée aux temps liturgiques.

Eucharistie :En grec : action de grâce. action de grâce. Chez les chrétiens,l’Eucharistie est la célébration du sacrifice du corps et du sang de Jésus Christprésent sous les espèces du pain et du vin.

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Évangile : C’est la Bonne nouvelle du salut annoncée aux hommes par Jésus. Lesévangiles sont quatre livres, ayant chacun un auteur (Matthieu, Marc, Luc, Jean),intégrés à l’ensemble de la Bible dans lesquels, la vie et l’enseignement de Jésus-Christ ont été consignés. Évangéliaire : Livre contenant les textes des quatre évangiles du Nouveau Testament,soit en entier, soit le plus souvent des passages correspondant chacun à un jour del’année liturgique. Ces textes sont lus au cours des messes de l’année et des fêtesliturgiques. Évêque :En grec : épiskopos, protecteur, surveillant. Aux premières années de l’Église,les apôtres établirent, à la tête des communautés chrétiennes, des responsables,appelés épiscopes ; ils leur imposèrent les mains, pour leur transmettre, en mêmetemps que le don de l’Esprit Saint, leur fonctions : enseigner, baptiser, célébrerl’Eucharistie, rassembler et conduire.

FFunérailles : Dans le christianisme, célébration au cours de laquelle l’Église confie àDieu la personne décédée.

GGants liturgiques (gants pontificaux): L’origine de ces gants semble remonter au VIesiècle. Seuls les cardinaux, les évêques et les abbés, portaient des gants. Lesministres ont toujours eu les mains nues. Ils peuvent s'accompagner de bas.

HHérésie : du grec airesis : choix ou objet choisi . C’est la négation ou le refus délibéré d’une proposition de la foi catholique définie par l’Église comme vérité révélée.Homélie :Méditation et commentaire sur les lectures bibliques lues au cours de lamesse ou sur un autre texte de la messe.Hosanna :transcription de l’hébreu : "Sauve, nous te le demandons" . Acclamation delouange.

IImposition des mains : Geste liturgique d’origine très ancienne par lequel est signifiéle don de l’ Esprit Saint pour la vie chrétienne. Indulgences : Au XVIe siècle, une mauvaise compréhension des indulgences fut àl’origine des divisions entre chrétiens d’Occident. Vatican II et le pape Paul VI ontinsisté sur l’effet réparateur de l’amour de Dieu et du prochain. Aucune indulgencesne peut s’obtenir sans la conversion du cœur. Dans l’Église, les pécheurs, pour réparerles conséquences de leurs péchés peuvent bénéficier, dans la communion des saints,du salut apporté par le Christ et du modèle de ses parfaits disciples. INRI : Cette inscription sur les crucifix est la condamnation demandée par Pilate: enlatin : Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum, (Jésus de Nazareth, roi des Juifs). ISH : Monogramme qui représente le nom de Jésus .Son origine grecque est ΙΗΣ, les3 premières lettres du nom de Jésus. Il peut être interprété en latin comme IesusHominum Salvator (Jésus Sauveur des Hommes).

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JJeudi Saint :Célébration de la messe en mémoire de la Cène du Seigneur. Dansbeaucoup d’églises, on procède au rite du lavement des pieds, rappelant le geste deJésus vis-à-vis de ses apôtres.Jeûne :Privation substantielle de nourriture selon l’âge et les forces de chaquechrétien, en réservant un temps notable à la prière et à l'adoration et au partage.

KKyrie eleison :Formule grecque qui signifie: "Seigneur, prends pitié" . Cette formuleest très ancienne dans la liturgie catholique.

LL’Agneau Pascal : renvoie à la nuit de la libération d’Égypte. L’Agneau fut consommépar les Hébreux et son sang répandu sur le linteau des habitations a permisd’épargner la vie des premiers-nés d’Israël. La crucifixion de Jésus est apparue auxpremiers chrétiens comme l’accomplissement de l’offrande de l’Agneau Pascal (Jean19, 36) mort pour sauver les hommes. La présidence : (ou siège de présidence) c’est le lieu où se tient le célébrant principalde la cérémonie et qui signifie que le Christ préside son Peuple.Laïc (laïque) : Ce sont les membres du peuple de Dieu. C’est parmi eux que sont choisisles clercs.Lampe Sanctuaire : Veilleuse allumée en permanence. Son rôle est de nous dire laprésence de Jésus dans le pain consacré contenu dans le tabernacle. Elle est dans lechoeur de l'église.Lectionnaire : Livre qui contient les lectures de la Bible choisies pour les célébrationsde la messe et des sacrements. Liturgie : Culte public rendu à Dieu par le Christ par son Corps qui est l’Église et quiprocure le salut aux hommes en les unissant à Dieu.Liturgie de la Parole : Proclamation des textes sacrés de la Bible qui sont la Parole deDieu adressée aux hommes. Au sens courant, on appelle "liturgie de la Parole" lapremière partie de la messe, qui comprend cette proclamation et qui se termine par laprière universelle qui est la réponse de l’assemblée à la Parole reçue.

MMesse : « Notre Sauveur, à la dernière Cène, la nuit où il était livré, institua lesacrifice eucharistique de son Corps et de son sang pour perpétuer le sacrifice de lacroix, au long des siècles, jusqu’à ce qu’il vienne et pour confier à l’Église, son Épousebien-aimée, le mémorial de sa mort et de sa résurrection : sacrement de l’amour, signede l’unité , lien de la charité, banquet pascal dans lequel le Christ est reçu ennourriture, l’âme est comblée de grâce et le gage de la gloire future nous est donné »- Concile (SC 47) et du Catéchisme (CEC 1323).

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Missel : du latin missa : messe . Livre regroupant les textes des prières constituant la liturgie de la messe pour tous les jours de l’année. Aujourd’hui il existe des missels pour les fidèles qui comportent aussi les lectures, les missels les plus répandus sont les missels des dimanches. Il en existe d’autres pour les jours de semaine.

OOblat : laïc qui se donne à un monastère afin d'en vivre la spiritualité en communauté.Peut aussi définir une offrande.Offertoire : (ou préparation des dons) Présentation à Dieu le pain et le vin, qu’onreconnaît tenir de lui, en les posant sur l’autel. La procession des offrandes estaccompagné d’un chant qu’on appelle le chant d’offertoire.Oraison :Du latin oratio : prière. Dans la liturgie le mot désigne les prières dites aunom de l’assemblée par le président. L’assemblée s’y associe par un temps d silenceaprès que le prêtre a dit : « prions ». Ordination :Cérémonie par laquelle est conféré le sacrement de l’Ordre. Ostensoir : du latin ostensio : action de montrerSupport servant à exposer l'hostie consacrée à l’adoration des fidèles. Le motapparaît au XVII° siècle . À l’origine l’ostensoir se présentait sous la forme d’unetourelle cylindrique vitrée appelée monstrance avant de prendre la forme de soleil.

PPain :Pas seulement fruit du travail de l’homme, mais il est tout autant signe de lanourriture spirituelle donnée par Dieu. Paix :Du latin pax, pace : quiétude, concorde. Ce mot désigne la tranquillité de l’âmeainsi que la cessation des conflits et des combats.Pape : Successeur de Saint Pierre apôtre, comme évêque de Rome et chef du collègedes évêques, et pasteur de l’Église universelle. Paroisse : communauté précise de fidèles constituée d’une manière stable dans l’Eglisediocésaine et dont la charge pastorale est confiée à un curé, comme pasteur propre,sous l’autorité de l’évêque diocésain.Péché : <<Le péché est une faute contre la raison, la vérité, la conscience droite ; ilest un manquement à l’amour véritable, envers Dieu et envers le prochain, à cause d’unattachement pervers à certains biens. Il blesse la nature de l’homme et porteatteinte à la solidarité humaine. … Le péché mortel détruit la charité dans le cœur del’homme, par une infraction grave à la loi de Dieu, il détourne l’homme de Dieu… Lepéché véniel laisse subsister la charité, même s’il l’offense et la blesse » - Catéchisme(CEC 1849-50)Prêtre :Chrétien qui, par l’imposition des mains au moment de l'ordination par l’évêque,devient collaborateur des évêques pour servir et guider le peuple de Dieu parl’annonce de l’Évangile et de la foi catholique, la célébration des sacrements,particulièrement l’eucharistie et la réconciliation, la prière pour le peuple, etl’offrande de sa vie au Christ.

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Procession :Cortège religieux plus ou moins solennel qui s’effectue en allant d’un lieusacré à un autre . Elle s’effectue en chantant et en priant. Procession des offrandes :Cortège de fidèles qui apportent les offrandes, le pain et levin en vue de l’eucharistie. Ce rite de l´apport des dons garde sa valeur et sasignification spirituelle. Psaume :C’est la prière de l’Ancien Testament par excellence. Recueil des chantsd’Israël pour le culte : louanges, supplications, demande de pardon, action de grâce.C’était la prière de Jésus, c’est la prière de l’Église.

RRameaux : (ou Dimanche de la Passion) Fête chrétienne qui commémore l’accueiltriomphal (avec des rameaux de palmier) fait à Jésus entrant à Jérusalem. Cette fêteest célébrée huit jours avant Pâques, elle ouvre la Semaine Sainte en commémorant laPassion.Réconciliation :C’est l’acte gratuit par lequel Dieu pardonne au pécheur repentant et leréintroduit dans sa paix, grâce au Christ mort et ressuscité, en qui tous les péchéssont pardonnés.

SSacrement :Sanctification des hommes. Dans le sacrement, c’est Dieu qui agit parl’intermédiaire de son ministre (prêtre ou diacre). Il existe sept sacrements.Séminaire :Établissement dans lequel les jeunes qui se préparent à devenir prêtrereçoivent une formation en conséquence. Sermon :Du latin sermo : conversation. Discours religieux adressé aux fidèles. Ilcomporte un enseignement de nature morale ou doctrinale. Il se faisait hors de lamesse. On parle plus volontiers de catéchèse. Servant-d'autel : Appelé aussi "enfant de chœur" Assistant du prêtre pendant lacélébration de la messe et des sacrements Signe de croix :Le signe de croix est un des gestes les plus fondamentaux de la prièrechrétienne. Toujours fait au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, il rappelle, enmême temps que la mort du Christ sur la croix, la résurrection du Christ, la professionde foi trinitaire. Soutane :Vêtement long, boutonné sur le devant, porté par les ecclésiastiques. Sacouleur dépend de l’état du clerc qui la porte: noire pour le clergé, violette pour lesévêques, rouge pour les cardinaux, blanche pour le pape. Surplis : Vêtement liturgique de chœur porté par tous les clercs et les servants. Ilest de toile fine blanche plissée, à manches larges, qui descend jusqu’aux genoux et seporte par-dessus) la soutane lorsqu’on ne prend pas l’aube. C’est une aube enréduction. Le surplis se porte toujours dès lors qu’on a une soutane et qu’on ne metpas l’aube.

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TTabernacle :Petite armoire destinée, depuis le XVI° siècle, à conserver les hostiesconsacrées. Thuriféraire :Du latin thus, « encens », et ferre « porter ». Ministre chargé deporter l’encensoir et le récipient contenant l’encens qui seront utilisés au cours decertaines liturgies.

UUrbi et Orbi : formule latine signifie : "à la ville et au monde".Elle s’applique aux actes du Pape qui sont destinés à tout l’univers chrétien ; se ditaussi de la bénédiction que le Pape donne du haut du balcon de la basilique SaintPierre, pour signifier les deux dimensions de sa démarche en tant qu’évêque de Romeet Pasteur Universel.

VVendredi Saint : Célébration de la passion du Christ et de sa mort sur la croix. Lalecture principale est le récit de la Passion selon saint Jean. Il est demandé auxfidèles le jeûne (de 18 à 60 ans) et l'abstinence (dés 14 ans)pour s’unir auxsouffrances du Christ. Les chrétiens sont peuvent être invités à participer au Cheminde Croix qui ne remplace pas l’office de la Passion.Veillée pascale : C’est le sommet de l’année liturgique. L’Église veille dans l’attente dela résurrection du Seigneur. Elle célèbre le Christ et sa lumière, elle célèbrel’initiation chrétienne de ses nouveaux enfants, renouvelle sa profession de foi,célèbre l’eucharistie pascale.Vêpres :du latin vesper, «soir»Les Vêpres font partie des Heures de l’ Office Divin, c’est la prière solennelle du soir.Vicaire :Du latin vicarius : suppléant, assistant. Collaborateur immédiat de l’Évêque oudu curé. Vin :A la Cène, le Christ prend le vin (et le pain) pour instituer l’eucharistie ; par cevin, il signifie tout à la fois : le sang de son sacrifice qui va sceller la nouvelle alliancesur la croix et le vin nouveau du banquet éternel, qu’il est venu annoncer et inaugurer.

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IV – Le servant d'autelA-Son équipement

1-L'aube

L’aube est le vêtement normal de tout baptisé qui a "revêtu" leChrist. Par sa blancheur, elle est un symbole de pureté etd'innocence. C’est une allusion directe au baptême ou l'on reçoit un vêtementblanc. Alors celui qui t’a baptisé a dit : « Tu es une créationnouvelle dans le Christ, tu as revêtu le Christ ; ce vêtement blancen est le signe. » On retrouve aussi la signification du vêtement blanc dans le Livre de l’Apocalypse.Saint Jean y a la vision du Royaume de Dieu : une foule innombrable d’hommes et defemmes vêtus de vêtements blancs. Un ange lui donne alors l’explication de cesvêtements : « Ils ont lavé leurs robes et les ont blanchies dans le sang de l’Agneau »(Apocalypse VII,14). C’est le signe que, par sa mort et sa résurrection, Jésus a vaincula mort. Par conséquent, il est important de veiller à la bonne tenue de ton aube, de bien laranger sur son cintre après la messe, de veiller à ce qu’elle ne soit pas chiffonnée, nitâchée, ou décousue. Ton aube est sous ta responsabilité, c’est à toi de la faireréparer, laver, repasser...(sauf si ce service est fourni par la paroisse ou le diocèse).Et surtout, tu verras qu'avec une aube propre et repassée, on se sent fier de servir.

Avec votre aube vous ne porterez pas de vêtements ostentatoires (du type avec unetête de mort ou un décolleté trop prononcé ; ce genre de choses) et pas dechaussures inadaptés (pas de tong et autre espadrilles ou talons haut).

Voilà comment on plie une aube :

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2-La croix

La croix est le signe de l'amour de Jésus pour nous et de Savictoire sur la mort. En portant la croix, vous vous engagez àvous nourrir de la parole de Dieu, à Le rencontrer chaque jourdans la prière, et à recevoir régulièrement les sacrements dupardon (la confession) et de l'Eucharistie. En portant la croix, vous vous comporterez dans votre vie dechaque jour comme des serviteurs de Dieu et de vos frères,en vrais disciples de Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. A l’exemple du Christ qui est venu pour servir et non être servi, en portant la croix,vous Le servirez à son Autel, à travers ses ministres et vous servirez la prière desfidèles par votre exemple.

3-Le cordon de taille

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On a ici un des nœuds les plus simples et classiques, celui-ci devrait suffire, mais ilpeut changer selon le diocèse.C'est un fil blanc assortis de pompons à ses extrémités qui n'est pas toujours portépas les servants. Il se forme comme dans l'illustration ci-dessus, le nœud se trouvantsous le bras gauche.

B-Un comportement maîtrisé et humble1-Le comportement général

Le servant d'autel doit être tel un ange, sage et discret; gardien du bon déroulementde la célébration eucharistique.

Les fidèles ne viennent pas pour vous, ils viennent pour le Seigneur, pour honorer laNouvelle Alliance à travers le Christ et la Cène. Vous devez faire en sorte que rienn'interfère (ne dérange) avec cette rencontre. Cela implique que vous devez être le plus invisible possible. Pour ce faire, restezhumble et discret.Soyez le plus calme possible (sans vous endormir - ne rigolez pas : cela arrive même àcertains prêtres âgés).Parlez le moins possible ; une messe dure une heure environ, gardez vos histoires pourvous, du début à la fin de la messe. Bien-sûr, si un servant moins expérimenté voussemble perdu, rassurez le et dites-lui quoi faire. Mais, toujours à voix basse, vous nedevez pas vous faire remarquer.Et n'oubliez surtout pas de vous incliner ou de vous mettre à genoux, à chaque foisque vous passez devant l'autel ou le tabernacle.

En tant que servant, vous êtes dans le chœur de l'église et au cœur de la célébration .C'est un privilège d'être intégré de cette façon à la messe : vous la voyez sous unautre angle (au propre comme au figuré), vous faites partie du déroulement de lamesse. Sans vous, le prêtre devrait accomplir beaucoup de tâches , beaucoup tropmême et cela gâcherait la célébration (surtout pour une fête, ou un sacrement).Il faut vous dire que vous êtes de l'huile, sans laquelle une mécanique ne peut pasfonctionner. Par conséquent, même si vous devez être aussi furtif qu'un chat, vous êtes aussi utileque le sable qui formera du verre ou du béton afin de construire de belles choses. Alors, accrochez-vous : votre service est compliqué, mais très noble.

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2-Les positions à adopter

La statio : Cela signifie qu’on se tient debout à l’arrêt. Cette attitude signifie que leservant est disponible et concentré, il se prépare à accomplir une action. Les mainsl'une contre l'autre, au niveau de la poitrine, et les doigts vers le haut.

Les mains : Quand on marche, elles sont jointes ou éventuellement croisées dans lesmanches de l’aube.

Être assis : Demande qu’on se tienne correctement, sans croiser les jambes et en setenant droit. Cette attitude favorise l’écoute et le recueillement. Les mains peuventêtre posées sur les cuisses ou :« les paumes étendues et jointes l’une à l’autre devantla poitrine, le pouce droit posé sur le gauche en forme de croix » - Cérémonial desévêques, 76, 107, 109. note 80 au § 107.

Se tenir à genoux : Il faut avoir le buste droit et les mains jointes. Les servants se mettent à genoux pendant la prière eucharistique (ou être assis) soità leur place sur les côtés du chœur soit devant l'autel. Ce geste manifeste l’adorationet l’humilité. Lorsque tu es devant le Tabernacle, il faut faire une génuflexion.

L’inclinaison du corps : C’est un geste qui se fait en passant devant l’autel. On inclineson buste .On ne court jamais en passant devant l’autel et ce geste doit être faitcalmement. On fait de même, en passant devant celui qui préside.

L’inclinaison de la tête : C’est un geste qui se fait en passant devant l’autel. On necourt jamais en passant devant l’autel et ce geste doit être fait calmement. L’inclinaison signifie le respect et l’honneur. Cette inclinaison se fait lentement, pourmarquer le respect en vénérant l’autel ou la croix ou un célébrant.En général, quand vous devez vous déplacer, faites le dans le calme, le dos droit et lesmains jointes. Si vous êtes deux et que vous devez faire demi-tour, faites-le parl'intérieur (par l'espace en toi et celui qui est à coté de toi).

Quoi qu'il en soit, quand vous n’êtes pas en train de faire quelque chose, vous deveztoujours vous tenir droit (que ce soit quand vous êtes debout, à genoux ou assis), lesmains l'une contre l'autre vers le haut et au niveau de la poitrine ou posées sur lescuisses en position assise.

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3-La lecture

Depuis le Concile Vatican II, la première et la deuxième lecture peuvent être lues partout baptisé. La lecture se fait à l'ambon et uniquement là, la présidence estréservée aux clercs.

• Il vous faut capter toute l'attention de l'assemblée, car on ne lit pas un romande gare, on lit les Saintes Écritures. Pour rendre la Parole vivante vous devezvous adapter à la ponctuation et avoir une intonation appropriée, afin demontrer aux fidèles que la Parole s'adresse à tous et non à quelques uns.

• Afin de lire au mieux, ce qui sera agréable pour tous et permettra à tousd'entendre la Bible, il vaut mieux avoir une voix paisible, claire et audible (quel'on puisse entendre normalement - nul besoin de hurler dans le microphone oude chuchoter), pendant toute la lecture et pas juste en début de phrase...

• Il est préférable de parler assez lentement : si vous allez trop vite vousrisquez de faire des erreurs de prononciation ou de sauter une ligne. Enrevanche, n'allez pas trop lentement, au risque d'ennuyer l'assemblée.

Nous vous conseillons, avant la lecture, de relire votre texte à haute voix si possible.Vous devez comprendre ce que vous allez lire, sinon votre lecture aura des défauts.Cela paraît idiot, mais avant de commencer à lire vérifiez que le microphonefonctionne normalement.Si vous devez lire avec le lectionnaire (et pas une reproduction), vérifiez que le texteest le bon (voir partie VI).Quand vous êtes à l'ambon, tenez vous droit. Ce n'est qu'une lecture, vous n'avez pasle poids du monde sur les épaules donc ne vous penchez pas en avant (ou le moinspossible). A la fin de la lecture, il est opportun de dire : "Parole du Seigneur".

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V-Une hiérarchie colorée

Cette partie n'est en rien indicative d'une obligation, les précisions sur la hiérarchie des servants demesse sont entièrement à l’appréciation du clerc qui en est le responsable en paroisse ou diocèse!

TOUT CE QUI SUIT CONCERNE LE CORDON DE CROIX PECTORALE ET NON LE CONDON DETAILLE.

A-Pourquoi une telle hiérarchie?

Certaines paroisses ne mettent pas en place ce genre de système. Vous pouvez êtreservant d'autel sans avoir eu de réelle formation et du coup vous êtes obligés de vousformer sur le tas (ce qui est mon cas) et cela rend les choses plus compliquées. Donc,mieux vaut avoir, même sans hiérarchie par cordons, un servant plus expérimenté pourvous aider.

• Il en est de même pour l'aube et la croix, il n'y a pas forcement de cérémoniepour la croix et l'aube. Dans beaucoup de cas on vous prête une aube, la croix qui vaavec, l'on vous dit quoi faire et c'est à vous de vous adapter. Donc si vous avez peurd'être soumis à une hiérarchie, dites-vous bien que ce n'en est réellement pas une,mais que si le système est en place, alors vous ne serez pas seul et vous apprendrezmieux.

• Les cordons de différente couleurs (les quatre présentés ici mais des fois plusde cordons ou des couleurs différentes) que portent les servants d'autel impliquentun ordre hiérarchique entre eux.Ce n'est pas l'équivalent d'un ordre militaire ou même un ordre religieux mais plutôtun moyen pratique d'organiser les fonctions et de constater les différentes capacitésdes servants d'autel. C'est juste un moyen de savoir rapidement qui sait faire quoipour être mieux organisé.Le changement de cordons signifie un changement de situation : vous êtes pluscapable ou vous avez une fonction plus compliquée.Plus vous êtes expérimenté, plus vous devez montrer l'exemple aux autres servants.Mais, vous serez, quel que soit le cordon, sans cesse en situation d'apprentissage etd'humilité, car chaque messe est différente de même que chaque prêtre et chaqueparoissien. La routine n'est pas une option, si elle s'installe c'est qu'une chose ne vapas.

Changer de cordon signifie que vous maîtrisez une fonction et une partie du service etdonc que vous pouvez en changer. Les informations ci-dessous sont très générales, car le système dépend des paroisses

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et diocèses ou même du prêtre et donc n'est pas partout pareil.

B-La hiérarchie générale expliquée par cordons 1-Le cordon blanc du servant

Ce cordon blanc marque les premiers temps de service à la messe. Désormais, servant,cette couleur indique que vous pouvez assuré les fonctions d'acolyte, céroféraire etcruciféraire ou autre, selon les cas.

2-Le cordon jaune du clerc

Ce cordon signifie que vous avez, après deux ans (en général) de service( régulier)avec le cordon blanc, acquis assez de connaissances et une grande expérience qui vousfera changer de fonction et donc de cordon. Cela veut aussi dire que vous devez êtreresponsable d'un certain nombre de choses en plus.

3-Le cordon vert du grand-clerc

Le cordon vert signifie qu'après être capable de servir une messe seul, vous êtescapable de transmettre vos connaissances aux plus jeunes, les novices(sansexpérience) et les servants (avec le cordon blanc). Cela veut aussi dire que vous avezplus de fonctions donc et plus encore de responsabilité notamment lies aux plusjeunes. Vous devez être un exemple pour eux, un sage, juste et patient . Quand vous êtes prêt à pouvoir transmettre aux plus jeunes vos connaissances etparticiper ainsi à leur formation alors vous porterez un cordon vert.

4-Le cordon rouge du cérémoniaire

C'est la dernière étape dans le parcours d'un servant de messe, mais vous pouvezaller plus loin (voir partie XII).A ce niveau, vous êtes en charge de tous les autres servants, cela veut dire que vousdevez leur dire quoi faire et quand le faire s'ils semblent perdus et donc vous devrezsavoir faire tout ce que vous leur demandez.S'il y a un imprévu, un incident, vous devrez également savoir gérer la crise en faisanttout pour que personne ne remarque le problème. Vous formez les servants et également les grands clercs sur le service. Vous pouvez aussi recruter des novices et assister le prêtre, s'il vous donne desprécisions, vous devez être capable de les faire et de les transmettre aux autres,pour que tout fonctionne parfaitement. Vous devez aussi vérifier que tout est fait

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(texte à la page, microphone en état de fonction tout ce genre de choses).*Souvent les cérémoniaires les plus qualifiés organisent eux même, tous les

déplacements faits au cours d'une célébration : s'il y a plusieurs prêtres, il définit :« qui fait quoi ». Il fait pareil avec les servants-d'autel.*

C-Une hiérarchie solidaire

Les différents niveau de hiérarchie permettent à tous ceux qui servent la messed'avoir une certaine sécurité. En effet, les plus grands ou plus anciens, doivent êtredisponibles, pour aider et soutenir ceux qui ont des difficultés.

Les servants d'autel doivent former une unité, au service de la liturgie.Même si, dans plusieurs paroisses, il n'y a pas de systèmes hiérarchiques fixes, il yaura toujours un plus ancien qui prendra soin de rassurer en rappelant le déroulementde la messe : ce qu'il faut faire et à quel moment.

Et dans le pire des cas, ne vous en faites surtout pas, demandez à votre prêtre (laplupart du temps ce n'est pas utile il vous aidera naturellement) de vous donner dessignes au cour de la messe, pour vous dire quand vous devrez faire quelque chose.Sachez, cher servant, que tous, nous avons eu un peu peur avant et pendant la messe,de faire une erreur, c'est normal, cela veut dire que vous voulez bien faire. Mais nelaissez pas l'angoisse vous paralyser.

Si malgré ce qui est écrit ci-dessus, cela devait arriver surtout ne paniquez pas !Regardez autour de vous, pour voir l’ampleur de votre erreur, si personne ne laremarque (ce qui est le cas, dans la plupart des situations), alors continuez votreservice comme si rien ne s'était passé.Si vous avez fait une grosse faute dont tout le monde s'est rendu compte, ne faitespas attention à l’assistance. Tentez au mieux et le plus discrètement possible deréparer votre erreur : minimiser les dégâts.

L'important est, avant tout, d'éviter une interruption de la messe par votrefaute ou celle d'autrui, tout en restant le plus « invisible » que possible, pour lesparoissiens venus assister à la célébration.

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VI - Une connaissance liturgique nécessaireA-L'année liturgique

Une année liturgique est divisée en plusieurs périodes :l'Avent, Noël, le Tempsordinaire, le Carême, le Temps Pascal, et puis on recommence, en prenant en compte,les différentes fêtes dans l'année.

Pour les livres de célébration ils sont divisés de la même manière et se partagent entrois années (A,B,C), pour permettre de lire la Bible presque en entier sur trois ans(normalement il y a une messe par jour). Il vous faut donc compter les semaines etfaire attention aux fêtes chrétiennes et à l'année concernée pour mettre à la bonnepage le Lectionnaire, l'Évangile et le Missel.

L'année liturgique commence le premier dimanche de l'Avent et se termine lejour de la fête du Christ Roi de l'Univers.Ici, un rapide schéma vous montre de façon très simple la chronologie d'une année etdes fêtes liturgiques :

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B-Les couleurs liturgiques

Ce sont les couleurs du vêtement liturgique (étole, chasuble) que porte le célébrant, lacouleur de la nappe d'autel ou encore celle de la pale (normalement, elles sontblanches). Elles représentent l’action de Dieu , dans notre temps.

• Le blanc est utilisé pour les fêtes. C'est une couleur polyvalente et trèssouvent utilisée. Couleur de la joie et de la lumière et du Christ. Le blancs'arbore de Noël, à Pâques, et les fêtes du Christ ou de sa Sainte Mère ou biendes anges. Mais, également pour les dédicaces d'églises, la nativité de saintJean-Baptiste, la conversion de saint Paul, la chaire de saint Pierre, les fêtesdes saints, les sacrements du baptême, du mariage, les ordinations selon letemps, les funérailles d’un petit enfant, le sacrement de la Confirmation selonle temps et si on n’a pas choisi le rouge, et la messe chrismale.

• L’or peut être utilisé aux jours de fête pour marquer la particulière solennité.Il remplace toutes les couleurs, sauf le violet.

• Le rouge est utilisé pour le dimanche des Rameaux, la Passion, le vendredisaint , Pentecôte et éventuellement le sacrement de la confirmation. Il est lacouleur des fêtes des martyrs.

• Le vert c'est pour le temps ordinaire, il exprime la vie et l’espérance de la foimanifestées par la présence de Jésus, vivant dans notre temps.

• Le violet est utilisé durant l’Avent et le Carême, aux enterrements et pour lesacrement de réconciliation (confession). Il exprime l'attente du Christ.

• Le rose, c'est-à-dire le violet plus lumineux, peut être utilisé le troisièmedimanche de l’Avent et le quatrième dimanche de Carême pour annoncer laproximité de Noël et de Pâques.

• Le noir, évoque les moments de deuil, on en met parfois pour les enterrements.C'est une couleur plus vraiment liturgique et qui n'est plus utilisée de nos jours.

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C-Le déroulement d'une messe ordinaire

• Ouverture de la célébration • Le chant d’entrée : il ouvre la célébration. • Le prêtre s'incline puis vénère l'autel et s'incline. • Le signe de croix : c’est bien une prière qui nomme Dieu : le Père, le Fils et

l’Esprit Saint. Il doit être fait sérieusement et dignement.• La salutation d’ouverture : salut échangé entre le prêtre et l’assemblée.• Le rite pénitentiel : c’est le moment de se présenter à Dieu avec humilité.• Le Gloria : c’est le premier hymne d’action de grâce. On ne le chante pas

pendant l'Avent et Carême (sauf le Jeudi Saint). • La collecte : dans le secret du cœur, chacun se tourne vers Dieu, cette prière

exprime pleinement le sens de la messe célébrée. • La première lecture : elle est souvent extraite de l’Ancien Testament. • Le psaume : les psaumes sont des prières que le Christ lui-même a priées. • La deuxième lecture : elle est extraite du Nouveau Testament souvent des

épîtres .• L’acclamation de l’Évangile même si les deux précédentes lectures proclament

aussi la parole de Dieu. • Lecture de l’Évangile.• L’homélie : c’est le moment où le prêtre aide à comprendre la Parole de Dieu et

l'actualise.• La profession de foi : Le chrétien proclame à haute voix Celui en qui il croit, lui

et toute l’Église.• La prière universelle : elle présente à Dieu la prière de tous les hommes.• L’offertoire : c'est la présentation du pain et du vin, matière du sacrifice et

symbole de nos vies.• L’oraison sur les offrandes: prière pour introduire à l’action eucharistique• La prière eucharistique : c’est une longue prière d’action de grâce. Cette prière

eucharistique est composée de plusieurs parties : • - L’action de grâce : le prêtre, au nom de toute l’assemblée, glorifie Dieu et lui

rend grâce. • - L’épiclèse : imploration de la puissance de l'Esprit Saint, pour que les dons

offerts par les Hommes (hommes et femmes) soient consacrés.• -Le récit de l’Institution : le prêtre reprend les mots mêmes du Christ, le soir

de la Sainte Cène. • - Le chant à l’anamnèse : on chante le Mystère Pascal (mort, résurrection,

ascension) et le prêtre fait mémoire du Christ.• - L’offrande : l’Église offre le Christ au Père et s’offre avec lui.

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• - Les intercessions : on y exprime que l´Eucharistie est célébrée en union avectoute l’Église terrestre et l’Église Céleste et qu’elle est offerte pour les vivantset les morts.

• - La doxologie finale : c’est la dernière acclamation de la gloire de la SainteTrinité qui résume l’offrande du Christ par et avec l’Église.

• La Communion : C'est le moment sacré du partage du corps du Christ et dusouvenir de son sacrifice et du miracle Pascal, pour que nous devenions sonCorps(elle comporte six parties) :

• - Le Notre Père : Il prépare à recevoir la communion. • - La prière pour la paix : récitée par le prêtre, elle rappelle l'alliance

Eucharistique. • - Le geste de paix : Il manifeste notre volonté de vivre la paix que Dieu donne. • -La fraction du pain : elle est le geste même de Jésus : nourris du même pain

nous deviendrons un seul Corps.• -L’immixtion : Le prêtre met une parcelle d’hostie dans le calice. Il signifie

l’unité du Corps et du Sang du Christ ressuscité.• - Le chant pour la fraction : Chant des mots de Jean-Baptiste désignant le

Christ : « Agnus Dei, qui tollis peccáta mundi». Il accompagne la fraction.• - La communion : Chacun s’avance pour recevoir l'hostie, « Pain de vie » Jean

VI,35. En disant : « Amen ». • - La prière après la communion : proclamée par le prêtre, elle achève et

rassemble nos remerciements personnels. • La bénédiction : Dieu, dans Son amour, nous a donné sa vie trinitaire.• L’envoi : il nous invite à vivre, pleinement, ce que nous venons de célébrer.

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VII – Les objets du culte

Le Calice :

C'est la coupe qui reçoit le sang du Christ. On peut y mettre unpurificatoire par dessus, et du vin pendant la messe.

Le Ciboire :

C'est le vase sacré qui peut être en forme de coupe ou de bol et est leplus souvent couvert. Il contient dignement les hosties.

La patène :

C'est un plateau sacré sous forme de petite assiette oùrepose la grande hostie qui sera consacrée durant la messe.

La pale :

Ordinairement elle est blanche mais elle peut être de couleur,peinte, brodée, etc...

Les hosties :

Le prêtre les consacre au cours de la célébration eucharistique. Par l’action de l’Esprit Saint elles deviennent alors "Corps et présence réelle du Christ".

Les burettes :

Ce sont des petits récipients qui contiennent l'eau et le vin.On les pose sur un plateau et elles sont présentées àl'offertoire.

La navette :C'est un petit récipient qui contient la réserve d'encens.

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L'encensoir :

C'est une petite cassolette permettant de brûler l'encensen le balançant pendant la messe.

Le bénitier :Vasque contenant l'eau bénite. Il est fixe ou portatif.

Le goupillon :Petit bâton (en bois, métal ou autre) terminé par des poilsrigides ou une sphère percée. Il sert à bénir.

L'encens :

C'est une résine qui en brûlant émet un parfum agréable. Onle place dans la navette et on le conserve à l’abri del'humidité. On le place au dessus du charbon ardent. Il estune marque d'honneur.

Le charbon :

Il est le plus souvent sous forme de pastille que l'on chauffejusqu’à incandescence (qu'il soit orange-rouge) et qu'on metdans l’encensoir.[A conserver à l’abri de l'humidité.]

Les cendres :

Symbole de pénitence dans le rite de l'imposition descendres le mercredi des cendres, premier jour du carême.

Les ampoules d'huile sainte :Signe de consécration, elles symbolisent la puissance deDieu sur celui qui est oint. Il y a celle descatéchumènes(OC), des malades(OI) et le Saint-Chrême(SC).

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Les clochettes :

On peut les sonner pendant la consécration. Surtout sil'église est pleine ainsi tout le monde sait où la célébrationen est.

Les cierges et bougies :

Ils entourent la Croix, la Parole de Dieu et l’Eucharistiependant la messe pour les mettre en avant et nous rappeler queJésus est la « lumière du monde » (Jean IX,5).

L'Autel :

Soit il est en pierre et on le consacre et on peut alors déposerdes reliques en dessous. Soit il est en bois (ou autre) et on lebénit sans y déposer de reliques. On n'y met plus de pierred'autel.

L'ostensoir :

C'est un objet sacré en forme de grand soleil pour y présenter àl'adoration l'hostie consacrée, réelle présence du Christ ressuscité.L'on adore donc Notre Seigneur et non du pain ou une idole.

Le Cierge Pascal :

Il est auprès du baptistère pour les baptêmes et pas nécessairementdans le sanctuaire. Plus imposant que tous les autres cierges, il est lesigne du Christ ressuscité. Il comporte l'année, l'alpha (le début), unecroix et l'oméga (la fin).

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VIII - Connaître ton église

Voici un schéma général d'une église composée principalement d'un chœur, d'une nef,d'un porche, d'une sacristie, d'un transept et de fonts baptismaux, le tout dirigé versl'Est soit le soleil levant symbole du Christ. Mais selon les cas il peut y avoir plus dedétails dans l'église où vous officiez voire même des différences. Par exemple,l'église St.Félix de Sigean n'a pas pu (par manque de place) être orienté vers l'Est. Enoutre au XVII° siècle on ne s’occupait plus de ça.

Pour raisons d'humilité et de respect, les hommes se découvrent (pas de chapeau,casquettes) et les femmes se couvrent (un léger voile comme la Vierge et d'autresaintes et selon 1 Corinthiens XI, 6).Sauf cas exceptionnel il est interdit d'applaudir dans une église. Et on ne jure pasnon plus (pas d'insultes). De même, par respect et pudeur, homme comme femme, ilconvient de porter une tenue vestimentaire correcte.

Et maintenant quelques définitions sur les lieux liturgiques :

L'Autel : Les églises anciennes ont une pierre d'autel mais on ne doit plus mettre depierre d’autel. Soit il est en pierre et on le consacre, on peut alors déposer desreliques sous l’autel. Soit il est en bois ou autre et on le bénit sans déposer dereliques.

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Déambulatoire : ce n’est pas l’espace autour de l’autel. C’est un couloir, hors dusanctuaire, qui permettait de vénérer les reliques posées dans les absidioles, tout enne perdant pas de vue l’autel. Certaines églises en ont (St. Just, St. Paul à Narbonne),d’autres non (St. Michel, St. Nazaire à Carcassonne).

L’ambon : le lieu des lectures de la Parole et parfois des annonces d’événements dansla paroisse.

La croix : il y a toujours une croix dans le chœur de l’église. Parce que sans la croix duChrist, il n’y aurait ni messe, ni église, ni salut. Le célébrant l’encense au début de lacélébration, et surtout à l’offertoire.

La nef : c’est la plus grande partie de l’église, située entre le portail et le chœur.L’assemblée y prend place.

La présidence : (ou siège de présidence) c’est le lieu où se tient le célébrant principalde la cérémonie. S'il est grand et en bois on l'appelle : lutrin.

La sacristie : lieu de préparation de la messe, située sur les côtés du chœur, le plussouvent.

Le chœur : Du latin chorus, chœur. Dans une église le chœur, est, de nos jours, le lieuoù se trouve l’autel. Le mot chœur désigne aussi un groupe de chanteurs qui exécuteune œuvre musicale, chants liturgiques, polyphonies de chants profanes.

Le Maître-Autel : il tire son nom solennel du fait qu’il était avant l’autel principal del’église. Il a gardé le nom, non la fonction.

Le pupitre du chantre : lieu d’où l’animateur de chants conduit l’assemblée.

Le tabernacle : situé au dessus du Maître-Autel ou dans un mur du chœur, il permetde conserver dignement le Corps du Christ (la Sainte Réserve). Il peut être dans unechapelle sur un côté, aménagée pour l’adoration.

Les stalles : ce sont les sièges en bois, dans le chœur, ils ne sont pas toujoursprésents. Cela peut être des chaises normales ou des tabourets voire même des bancs(comme à l'église de Port-La-Nouvelle).

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IX - Préparer une messe

Vous pouvez demander le sacrement de réconciliation (ou confession) quandvous en ressentez le besoin ou plus régulièrement, afin de servir la messe dans lesmeilleures conditions. Cependant, il y a obligation de confesser les péchés graves donton aurait conscience, au minimum une fois par an.

Il est préférable d'arriver une heure ou, au minimum 30 minutes, à l'avance à l'église,afin de mener à bien les diverses tâches dont vous aurez la charge au cours de lamesse.Vous devez sortir les ustensiles adaptés à la messe qui sera célébrée.

Pour les livres liturgiques : retournez à la partie « VI-L'année liturgique ».

Mais, vous devrez aussi (s’il n’y a pas de sacristain), toujours sortir les trois lingesprécités (manuterge, purificatoire et corporal), le calice, la pale, le ciboire (le remplir,au besoin), les burettes, mais également la croix de procession et les clochettes (quevous poserez sur la crédence). Voici une illustration vous montrant comment assembler les différents éléments :

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Vous devez, au besoin, remplir d'eau et de vin les burettes.Sortez également et cherchez, seul ou à l'aide d'un clerc, les pages dans l’Évangile, lemissel et le lectionnaire (du dimanche ou de semaine, selon les cas) correspondant àla messe dite du jour. Vous poserez tout cela au fond de l'église (sauf le plateau des burettes et lemanuterge que vous pouvez laisser sur la crédence), afin qu'ils soient apportés,pendant la procession d’offertoire, par vous ou d'autres fidèles.

Si vous êtes seul, pour servir la messe, posez cela sur la crédence ou l'autel.

Les bougies et cierges que les céroféraires portent doivent également être sortis.Bien évidemment, si vous n'êtes pas assez, pour faire une procession traditionnelle àhuit vous sortez moins de cierges voire aucun.Vous devrez également préchauffer le charbon et le déposer dans l'encensoir(assurez-vous qu'il soit sec avant).

N'oubliez pas de sonner les cloches 15 minutes avant la messe et d'allumer toutes lesbougies 10 minutes avant.

Vérifiez que rien n'a été oublié et il ne vous restera plus qu'à vous vêtir : aube, croixpectorale, cordon.

S'il vous reste du temps, mettez-vous d'accord entre vous et avec le prêtre, sur ledéroulement de la messe et ce que vous devrez faire. Et si vous avez vraiment dutemps et que vous ne savez pas quoi faire, répétez les gestes que vous aurez à fairependant la messe.

Si vous n’êtes pas très à l'aise avec la chronologie liturgique, aidez-vous des feuillesde chants distribuées avant la messe et inscrivez les instructions que vous risquezd'oublier sur un petit papier.Surtout, lavez-vous les mains peu de temps, avant le début de la messe, c'est pluspropre.

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X – Ton rôle pendant les différentes messesA-La messe ordinaire

Il manque des éléments de la chronologie liturgique, c'est volontaire. Celaimplique que les servants doivent rester à leur place, assis ou debout à écouterou prier.

• Une procession est constituée de huit servants d'autel dans le meilleur des cas.Si êtes seul ou que vous êtes deux, dans ce cas pour la procession, l'un porteraseulement la croix (le plus important, le reste peut être déjà dans le chœur) etl'autre sera acolyte et se tiendra derrière avec une bougie.

Mais si vous êtes huit, alors, il est normal d'avoir :-en premier le thuriféraire (qui porte et balance l'encensoir)-un peu en retrait le naviculaire (qui porte la navette avec l'encens) -derrière eux, deux acolytes (qui entourent le cruciféraire, avec des cierges)-au centre le porte-croix (ou cruciféraire) et la croix de procession-derrière lui, deux céroféraires qui transportent de grands cierges-et en dernier, avant les clercs, le porte-missel (ou lectionnaire)Comme sur la représentation ci-dessus.

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• Après cette procession, vous arriverez face à l'autel et au tabernacle, vousvous placez alors en ligne, face au chœur, et vous vous inclinez devant l'autel.Les servants, placés à droite pendant la procession, vont à droite et ceux àgauche vont à gauche (sauf exception).-Le porte croix, devra faire un tour sur lui-même pour faire face au portemissel et au prêtre qui, à leur tour, salueront l'Autel et non la croix (cela tientplus de la coutume, normalement le cruciféraire retourne poser la croix,directement). Le porte-croix va poser la croix, le porte-missel va à côté ducélébrant. -Le thuriféraire va se placer à côté de l’autel, il remet l’encensoir au prêtrepour l’encensement de l’autel. Puis, il récupère l’encensoir et le ramène à lasacristie ou près de la crédence.-Les céroféraires placent les bougies sur l'Autel (selon leur taille) ou àproximité, car elles serviront plus tard, pour la troisième lecture.

Il y a une variante qui consiste à ce que les servants saluent deux par deux, avant deretourner à leur place.

• Puis, après l'acte pénitentiel, tout le monde s'assied.

• Au gloria, le missel est soit demandé par le prêtre ou alors directement posésur la présidence, après la procession.

• Pendant le psaume, le naviculaire se rend à la sacristie, par l'arrière de l'Autel,(en n'oubliant pas de saluer le tabernacle) afin de vérifier l'alimentation encharbon de l'encensoir.

• [COUTUME LOCALE] Pendant la deuxième lecture un des servants ira chercherl’Évangile qu'il portera à deux mains au dessus de sa tête ; si le diacre ne le faitpas.

• A l'acclamation de l’Évangile (l'alléluia) celui qui est allé chercher l’Évangiles'avance lentement, par la nef, avant de saluer l'autel, de faire demi-tour et demontrer à l'assemblée l’Évangile. -Pendant ce temps, les céroféraires vont récupérer les cierges et se tiennentdevant l’autel. -Le thuriféraire se rend, avec l’encensoir et le naviculaire, auprès du célébrant.Il présente à genoux l’encensoir ouvert au prêtre qui impose l’encens (présentépar le naviculaire). Il reste debout si le prêtre s’est levé. -Ils suivent le prêtre jusqu’à l’ambon où ils sont rejoints par les céroféraires. -Le thuriféraire présente l’encensoir au prêtre, après l’annonce de l’Évangile.

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-Après l’encensement, il récupère l’encensoir et le balance face à l’ambon,pendant toute la proclamation (le naviculaire est à côté de lui). -Les céroféraires se positionnent de part et d’autre de l’ambon (face à face) cierges du côté de l’assemblée.

*Si vous n'êtes pas assez nombreux, apportez seulement l’Évangile ou le cierge etretournez à votre place, après la lecture. Adaptez votre nombre aux fonctionsnormales ( si vous êtes trois : un apporte l’Évangile, l'autre l’encens et un autre avec,un cierge, se tient devant l'ambon).

• Après la lecture de l’Évangile, chacun repose ce qu'il porte et retourne à saplace.

• Pendant la profession de foi, le naviculaire retourne vérifier l'encensoir.

• Après la prière universelle, ou pendant, le thuriféraire va récupérerl'encensoir, deux servants restent avec le thuriféraire, tandis que deux autresservants vont au fond de l'église, pour accompagner les fidèles pendantl'offertoire (si personne n'est disponible alors tous, sauf le thuriféraire,peuvent quitter le chœur, pour faire la procession des offrandes).

• A l'offertoire, ceux qui ont accompagné les laïcs saluent deux par deux, l'autel,avant de se placer, devant lui, pour récupérer les offrandes (dans cet ordre :calice/patène et ciboire puis burettes,cierges éventuellement) et les posersur l'autel. -Le thuriféraire s'avance, pour donner au prêtre l'encensoir qui va encenser lesoblats, les offrandes. Enfin le thuriféraire encense le célébrant deux fois, vadevant l'autel, salue et encense trois fois l'autel, puis l'assemblée des fidèles,en signe de la présence du Christ, avant de récupérer l'encensoir . -Pendant ce temps, deux servants seront allés chercher le manuterge, leplateau et les burettes (s'ils n'ont pas été amenés, à l'offertoire), afind'accomplir le rituel du lavabo à la crédence ou auprès de l'autel (laver lesmains du prêtre) : l’un verse de l’eau sur les mains du prêtre au-dessus dubassin, un autre lui présente le manuterge, puis ils s’inclinent et regagnent leursplaces. Ne laissez pas les burettes sur l'autel, vous en aurez besoin plus tard.

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*Si vous êtes seul, l'offertoire consistera simplement à porter les offrandes (calice,ciboire, burettes, et autre) de la crédence au prêtre (ou diacre – on ne pose rien surl'autel soi-même), en le saluant chaque, fois, (même s'il ne fait pas de même) .

• Le rituel du lavabo (possible à un, deux ou trois servants) : l'un prend lemanuterge par les coins et se tiendra à droite (si vous êtes seul, laissez le pliésur votre bras), l'autre, avec le plateau au centre et un dernier, à gauche, avecla burette d'eau. L'eau du lavabo : normalement, on la jette, mais si elle estbénite alors on doit la mettre dans la terre (ce qui est béni doit être détruitnaturellement).

• Vient alors la prière eucharistique. Qui se compose en différentes étapes :- L’action de grâce Au début du Sanctus (Saint, Saint, Saint…,c'est une trisagion), un acolyte avec les clochettes, un thuriféraire (quand il y a de l’encens), les deux céroféraires et les autres servants viennent au bas des marches du chœur et se mettent à genoux devant l'autel.- La consécration – le récit de l’institution Au début de la consécration on sonne pendant trois secondes.Pendant l’élévation, la clochette sonne trois fois à chaque élévation de la grandehostie et du calice. A chacun de ces trois coups le thuriféraire balance une fois l'encensoir. « Au moment où le prêtre et l'assemblée saluent, la clochette sonne une fois.

*A consécration débude normalement ainsi :

« Toi qui es vraiment saint, toi qui es la source de toute sainteté, Seigneur, nous teprions: sanctifie ces offrandes en répandant sur elles ton Esprit; qu'elles deviennentpour nous le corps et + le sang de Jésus, le Christ, notre Seigneur. [...] »

*Fin de la consécration :

« [...] Par lui, avec lui et en lui, à toi. Dieu le Père tout-puissant, dans l'unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles.R. Amen. »

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VOICI COMMENT LES CLOCHETTES DOIVENT ÊTRE SONNÉES

Sonnerieminimum

Sonneriesimplifiée

Sonnerienormale

Début de laconsécration

********* ********* ********* Sonnerieobligatoire

Élévation del'hostie

***---

***---

***---

Sonnerie etencensementobligatoires

Genoux-flexiondu prêtre et del'assemblée

*

Élévation ducalice

***---

***---

***---

Sonnerieobligatoire etencensement

Genoux-flexiondu prêtre et del'assemblée

*

Fin de laconsécration

********* *********

[* = Un coup / *** = Trois coups / ********* = Sonner pendant trois secondes / --- = Trois encensements ][Le Vendredi Saint : pas de sonnerie par cloches, on peut par contre utiliser unecrécelle à la place (manche en bois surmonté d'un engrenage qui frotte une pièce debois et produit un son). A l’inverse, pour Noël, pendant tout le Gloria ou juste sonrefrain tu peux sonner sans interruption la clochette, il en va de même pour le JeudiSaint et au Gloria de la veillée Pascale.]

-Il reste aussi : l’anamnèse (pendant l'anamnèse, les servants qui étaient devant l'autel retournent à leur place habituelle) l’offrande, les intercessions, la doxologie finale. Les servants restent à leur place ou y retournent, après l'anamnèse.

• [COUTUME LOCALE] Au moment de la paix, le porte croix (prend la croix) etdeux (plus ou moins selon votre nombre) acolytes ou céroféraires munis debougies se dirigent, vers le fond de l'église, en attente du chant de Communion.Ceux qui ne font rien de spécial peuvent aller recevoir la paix, auprès ducélébrant, puis la donner aux premiers rang de l'assemblée.

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• [COUTUME LOCALE] A la Communion, les trois servants suivis des communiantsremontent la nef. Ils saluent l'autel, le porte croix se met, devant l'autel, faceà l'assemblée et les céroféraires ce mettent à côté du célébrant qui donne le« Corpus Christi » (Corps du Christ). Vous communiez, juste après avoir salué ouen dernier (c'est selon les cas).

• Après la Communion, les céroféraires et le cruciféraire retournent à leur place,tandis que deux servants s'avancent vers l'autel pour récupérer la patène, lecorporal, le ciboire, le purificatoire, le calice et l'eau. Normalement, l'eau et lepurificatoire serviront (à l'autel ou à la crédence) à nettoyer le calice (cela estfait par le prêtre ou le diacre s'il y en a un) et ce n'est qu'après ce nettoyageque vous récupérez ces trois éléments.

• Au moment de l'envoi, vous vous avancez avec des cierges et la croix devantl'autel et attendez le prêtre, avant de saluer et de vous placer en formation : leporte croix en premier, les autres servants et leur cierge, deux par deux,derrière lui et les prêtres suivent (le thuriféraire et le naviculaire ont laissénavette et encensoir à la sacristie, au profit d'une bougie ou gardent leursmains jointes).

• Une fois arrivé au fond, le cruciféraire fait demi-tour. Alors, la croix estsaluée par les servants et les clercs.

Bravo vous avez réussi à mener à bien votre service auprès de l'autel et de Dieu !

Il ne vous reste plus qu'à rejoindre la sacristie pour vous changer, ranger aube etcroix et remettre à leur place les différents ustensiles utiles à la célébration quevous avez utilisés.

Rappel: Saluez toujours, quand vous passez devant l'autel ou le tabernacle, soyezdiscret et concentré, dans ce que vous avez à faire.

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B-Les messes sacramentelles1-Le baptême

N'oubliez pas d'amener, si le baptême n'est pas au font baptismaux, un chaudrond'eau (qui devra être bénite d'avance ou pendant le rite par le célébrant) et surtoutle cierge pascal et le Saint-Chrême.

• Après la procession, il y a l'accueil de l'enfant (ou de la catéchumène), lesparents, parrain et marraine s'approchent avec, l'enfant et le célébrant.

• Vient la demande de baptême, le prêtre demande à l'enfant (ou aux parents oules trois en même temps) s'il veut être en Jésus Christ et l'enfant répond. Un servantsera là avec un microphone, pour faire entendre la voix des deux participants.

• Après la Prière universelle, commence la célébration du baptême. Le célébrant et les servants conduisent les parents, parrain, marraine avec l'enfant,aux fonts baptismaux ou dans le chœur (selon l'église).-La célébration du baptême commence par la Prière de l'exorcisme et l'onction del'huile des catéchumènes que vous aurez préparée et posée sur la crédence oul’imposition de la main, sans oublier un manuterge supplémentaire. Le célébrant estassisté par le porte-livre (à la droite de prêtre) et d'un servant qui porte unmicrophone (à sa gauche).-Le célébrant est assisté par le porte-livre (à la droite de prêtre) et d'un servant quiporte un microphone (à sa gauche).

• Une fois le rite accompli vous devrez apporter un linge blanc et un cierge pourles parrains et marraines.

Pour le reste de la célébration, se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.

2-La communion solennelle

Pour la procession d'envoi, le cruciféraire sera devant. Derrière lui, les communiantspuis, les servants, les prêtres et l'assemblée.

Pour le reste de la célébration, se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.

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3-La profession de foi

• Après l'homélie, vous devrez vous tenir non loin du prêtre et quand il dira lenom d'un des communiants, vous irez vers son parrain, pour lui donner un cierge.

• Puis, pendant le credo prenez un micro et approchez-le du communiant quicommence à le réciter.

• A la fin de la messe, avant la procession, les communiants poseront leur cierge,chacun, à son tour sur un porte-cierge, puis il y aura la procession d'envoi. Lecruciféraire sera devant. Derrière lui, les communiants, puis les servants, lesprêtres et l'assemblée.

Pour le reste de la célébration, se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.

4-Les messes avec l'évêque

• En plus des servants habituels, il y a besoin d’un porte-mitre et d’unporte-crosse.

-Avant la procession, il faut, en plus, un porte bénitier et son goupillon, pour le donnerà l'évêque qui s'aspergera et aspergera l'assemblée, pendant la procession, en labénissant ; le servant qui porte le bénitier se tiendra à droite de l’évêque, un pas enretrait. Cette étape est facultative.

• La procession est identique aux messes ordinaires à ceci près que deuxservants peuvent (ce n'est pas partout le cas) accompagner l'évêque. A droite leservant qui portera la mitre, dès que l'évêque sera debout) et à gauche le servant quiportera la crosse, quand l'évêque ne s’en sert pas (il la prend, pendant la lecture del’évangile et à la fin, pour bénir).

Pour l'Offertoire :

• Après la Prière sur les offrandes, le cérémoniaire enlève la calotte de l’évêque,qu’un servant porte à la crédence (de préférence sur un plateau ou en la tenantdu bout des doigts par le petit bout de ficelle du dessus).

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• Après la communion L’évêque s’assied. Les servants lui apportent l’aiguière, le bassin et le manuterge. Ilss’inclinent et lui lavent les mains (en principe, mais ça dépend de l'évêque).Leur fonction remplie, ils s’inclinent de nouveau. -Un servant apporte la calotte et le cérémoniaire la place, sur la tête de l’évêque. Unefois les purifications achevées, l’évêque se lève. -Le porte-livre se place devant lui. Avant de chanter : « Le Seigneur soit avec vous »qui précède la bénédiction, il reçoit la mitre et la crosse.

Le rite de conclusion :• La procession sort, dans le même ordre, que pour l’entrée. Les porte-insignes

sont derrière l'évêque. •

Pour le reste de la célébration se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.

5-La Confirmation

Pour la Confirmation, il vous faut préparer le Saint-Chrême qui sera porté dans laprocession, puis posé en un lieu digne, hors de l’autel et de préférence, valorisé.Pendant le rite un servant se tient à gauche avec le micro et l'autre à droite avec lelivre du rituel, puis avec le Saint-Chrême pendant l’onction. Du reste voir ci-dessus :X,A et X,B,4.

• L'appel : Après l'homélie le célébrant appelle les confirmands suite àquoi ils répondent, en disant leur nom ou en s’avançant, avec leur parrain.

• La profession de foi : le célébrant demande aux confirmands s'ilscroient et ils répondent.

• L'imposition des mains : le célébrant invite l'assemblée à la prière.

• La Chrismation : un servant porte le Saint-Chrême sur un petit plateauet le présente à l'évêque. Un servant peut être proche de l'évêque et desconfirmands, avec un microphone au besoin.

• Après la chrismation, l'évêque se dirige normalement à la crédence,afin de se laver les mains (c'est pas toujours à la crédence, ça dépend de l'égliseet surtout de l'évêque).

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Pour le reste de la célébration, se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.Après la messe, il peut y avoir une photo des confirmands et célébrants, vous pourrezcertainement y aller avant d'aller ranger les objets du culte (sauf si un ministre lefait).

6-Le mariage

Avant la messe, vous aurez placé, près de la crédence, le bénitier, son goupillon et lerituel du mariage, en plus du reste des objets de culte. Il faut que le servant-d'autel soit le plus discret et invisible que possible, pendant lacélébration, car son rôle est bien de servir et pas de se faire voir. Cela, à plus forteraison que le mariage (comme la Confirmations et les Communions) est la célébrationoù il y a le plus de gens qui prennent des photographies.

• Pour l'entrée des fiancés, rien ne change, pour les servants, derrièrevous il y aura les fiancés puis le prêtre.

• Après l 'homélie et la profession de foi(facultative), le prêtre interrogeles futurs époux sur la fidélité, la liberté, et sur les enfants. Un servant seraalors, près des mariés, avec un microphone, pour faire entendre leur réponse.

• Ensuite, il y a l'échange des consentements : le célébrant est assisté parun porte-livre (droite) et un porte micro (gauche). Celui qui a le micro devra leplacer de telle sorte que l'on entende le prêtre puis les mariés, chacun à sontour. Une fois cela fait, le servant s'éclipse.

• Puis il y a la bénédiction des alliances : un servant (c'est plus souvent untémoin) porte les alliances au prêtre qui devra les bénir. Comme il est permisque cela se fasse avec l'eau bénite vous devrez apporter le bénitier et legoupillon. Il faut voir cela avec le célébrant (le prêtre).

• Pour la sortie, le célébrant et les servants ne prennent pas part au cortègenuptial, mais se rejoignent à la sacristie. En revanche, selon les cas, il peut yavoir un cortège normal.

Pour le reste de la célébration, se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.

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7-Les funérailles

Avant la messe, il aura fallu préparer : le cierge Pascal à côté du cercueil, le bénitier,l’encensoir et la navette.

• La procession d'entrée est la même que pour les messes normales, mais leporte-croix (cruciféraire) se tiendra devant le cercueil.

• Après l'ouverture, il peut y avoir plusieurs rites (le prêtre choisit). Dans celuide la Lumière le cierge Pascal est dans le chœur et vous tendrez un cierge auprêtre pour qu'il l'allume et le fasse poser sur le cercueil. * [Réservé aux clercs] Dans celui du vêtement liturgique, soit la famille soit lesservants-d'autel auront mis une aube dans la sacristie et iront la chercher pourla déposer sur le cercueil. * Il peut aussi ne rien y avoir de particulier.

• A l'encensement du corps : même chose, mais vous aurez l’encensoir (que vousdonnerez au prêtre) et la navette (qui devront être préparés à l'avance).

• Avant l'oraison, il y a un encensement puis une aspersion. A l’aspersion du corpspar le prêtre : vous serez à sa droite avec le bénitier.Pour l'aspersion du corps par l’assemblée vous leur présenterez le bénitier.

• Pour la sortie, la procession est la même qu'a l'entrée.

Tous les enterrements ne se déroulent pas ainsi. Vous pouvez avoir plus de tâches àaccomplir ou moins selon les cas. Pour le reste de la célébration se référer à la partieX-A et aux instructions du célébrant et coutumes s'il y a.

C-Les messes de fêtes 1-L'Avent et la Nativité

Pour la Nativité, nous ne pouvons pas fournir beaucoup d'informations si ce n'est quela messe se passe normalement et qu'il y a toujours un passage obligé vers la Crècheoù vous devez suivre le prêtre, sans rien ou avec la navette et l'encensoir et/ou lebénitier. En effet, quasiment toutes les paroisses ont leurs propres traditions etorganisent, comme elles le désirent, la messe de Noël. La clochette se sonnenormalement, pour la consécration mais peut aussi être sonnée, en continu, pendant leGloria ou juste pendant son refrain.

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Pour le reste de la célébration, se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.

2-Présentation de Jésus au Temple

• La messe de la Présentation de l'Enfant Jésus au Temple est généralementprécédée par la bénédiction des cierges, évoquant la rencontre entre Syméonet l’Enfant-Jésus

Les fidèles, rassemblés hors de l’église (ou juste à l’entrée), tiennent en main descierges non allumés, afin que les servants relaient la flamme.

• Pendant la messe, on omet le rite pénitentiel : en effet, le rite de labénédiction et de la procession des cierges tient lieu de rite pénitentiel.

Pour le reste de la célébration, se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.

3-Le mercredi des Cendres

Pour le Carême !Le chant du Gloria est supprimé tous les dimanches de Carême. On ne dira plus alléluia jusqu'à Pâques, cela peut être remplacé par « maranatha » (del’araméen – Seigneur viens) trouvé dans les épîtres de St.Paul Apôtre (1 CorinthiensXVI,22).

Le Mercredi des Cendres est un jour de pénitence dans toute l’Église, où l’on observel’abstinence et le jeûne. En plus des objets normaux de la messe il y aura, sur lacrédence, un récipient contenant les cendres.

• Après l’homélie, le prêtre bénit les cendres dont les fronts des fidèles vontêtre marqués en signe de pénitence.

• Apportez les Cendres (signe de pénitence) après la lecture de la Parole, afinque le prêtre en mette sur le front des baptisés. Cela remplace l'actepénitentiel.-Après le rite, vous devrez rapporter les cendres sur la crédence mais aussirevenir avec un manuterge et une aiguière (burette avec l'eau) pour qu'il se laveles mains. Le rite s’achève par la Prière universelle.

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Pour le reste de la célébration, se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.

4-L'entrée à Jérusalem (les Rameaux)

Tous se retrouvent sur le parvis de l'église avec rameaux, pour les uns et pour lesservants, livre de bénédiction, matériel phonique (enceintes et microphone), bénitieret matériel habituel. Le prêtre bénit les rameaux (un servant avec le bénitier setiendra à son côté) et la procession se passe, normalement, à ceci près que la messecommence par l'oraison.

Pour le reste de la célébration, se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.

5-La Semaine Sainte

a-Le jeudi saint(MATIN)

Pour la messe chrismale, normalement, vous n'aurez rien à faire, tant il y a de prêtresou de diacres à l'ordinaire. En effet, c'est ,selon le missel romain, aux prêtresd’apporter les huiles pour la bénédiction. Cependant, pour la bénédiction du Saint-Chrême, vous devrez certainement apporter une fiole de parfum à l'évêque, puis lareprendre, une fois le rite accompli.

b-Le jeudi saint(SOIR)

C'est une messe normale avec en plus le rite du lavement des pieds et la processionfinale au reposoir et en moins les clochettes qui ne seront plus sonnées après le gloria.

• Le Lavement des pieds se fait, après l’homélie (prévoyez une bassine, serviette,cruche d’eau). Il faudra deux servants, pour accompagner le prêtre : un pourdéplacer la bassine, un pour tendre la serviette.

• Après la Communion, la Sainte Réserve est portée en procession, avec lethuriféraire et l'encensoir en premier, devant au Reposoir.

• Pendant la procession de sortie, on repart avec l’encens. La sortie se fait en silence.

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c-Le vendredi saint

Le Vendredi Saint, il n'y a pas de sonnerie par cloches ou clochettes, on peut parcontre utiliser une crécelle à la place. L'Autel est normalement nu (pas de croix,chandeliers ou nappe) avant la communion. Les crucifix de l'église doivent être cachéspar un linge violet (dans l'idéal) ou rouge à la fin de la célébration.

La procession d’entrée on fait silence.

• La prière universelle se fait à genoux ou debout.

• Pour la vénération de la croix le cruciféraire est au milieu de deuxcéroféraires, si c'est une croix fixe il faut mettre au moins deux bougies àchaque côté. Pour la vénération, les gens peuvent se mettre à genoux ouembrasser la croix ; si ce cas se présente il vous faudra avec un purificatoireessuyer l'endroit ou la personne a embrassé pour faire place au suivant. -Une fois la vénération terminé l'on peut alors mettre nappe et chandeliers surl'autel en vue de la communion.

• La sortie se fait en silence. Le prêtre peut amener les hosties consacrées dansune chapelle du Sacré Cœur, en laissant ouvert le tabernacle qui se trouve dansle chœur. Si cela se fait, alors il n'y a pas de procession normale, vous suivrezle prêtre avec des bougies.

Pour le reste de la célébration, se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.

6-L’Ascension

Ce n'est pas toujours le cas mais après la communion il y aura un temps d'adorationdevant le Saint Sacrement se situant dans un ostensoir sur l'autel. Vous devrez aiderle prêtre et lui apporter l’encensoir et la navette, après qu'il ait posé l'ostensoir surl'autel, afin qu'il le bénisse. Une fois la bénédiction et l'adoration terminées vousramènerez l’encensoir et la navette à leur place et vous rejoindrez le célébrant, pourla procession d’envoi.

Pour le reste de la célébration, se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.

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7-La Vigile Pascale

• Tous se retrouvent devant le feu Pascal, sur le parvis. Il peut arriver que leprêtre prépare le cierge pascal (c'est facultatif) dans ce cas un servant seraproche de lui pour apporter tout ce qu'il faut, c'est-à-dire, les clous, leschiffres de l'année, l'alpha, l'oméga et de l'encens.

• Après la bénédiction du feu le diacre prend le cierge Pascal et l'allumedirectement via le feu.

• Des servants devront prendre, en premier, la flamme au cierge Pascal et lacommuniquer aux fidèles.

• Le prêtre frappe à la porte de l'église qui s'ouvre alors de l'intérieur (unservant ou un laïc devra ouvrir).

• La procession d'entrée se fait, sans la croix et l'encens et c'est surtout leministre qui tient le cierge pascal qui est devant toute l'assemblée (Ex : diacreavec le cierge, servant-d'autel, prêtre, assemblée). Pendant la processiond'entrée l'église demeure dans l'obscurité. L'on entre en silence, mais il peut yavoir un chant.

• [COUTUME LOCALE] Au moment des lectures, un servant ira enclencher lesinterrupteurs qui allumeront l'église, tandis qu'un second s'occupera descierges.

• On peut sonner les clochettes, au moment du gloria.

Après la Profession de foi il y a la bénédiction de l'assemblée, un servant suivra doncle prêtre avec bénitier et goupillon. Le thuriféraire met lui-même l'encens dansl'encensoir pour cette messe.

Pour le reste de la célébration, se référer à la partie X-A et aux instructions ducélébrant et coutumes s'il y a.

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XI-Saint Tarcisius et Prières du servant A-Benoît XVI et les servants d'autel

Sachez jeunes gens que vous n’êtes pas oubliés par le Saint Siège, voici d'ailleurs lalettre de Benoît XVI aux servants de messe du monde entier du 10 août 2010 enévoquant le Saint patron des servant d'autel, Saint Tarcisius :

« Chers servants d'autel, le témoignage de saint Tarcisius et cette belle traditionnous enseignent l'amour profond et la grande vénération que nous devons avoir pourl'Eucharistie: c'est un bien précieux, un trésor dont la valeur ne peux pas êtremesurée, c'est le Pain de la vie, c'est Jésus lui-même qui se fait nourriture, soutien etforce pour notre chemin de chaque jour et route ouverte vers la vie éternelle, c'est ledon le plus grand que Jésus nous a laissé. Je m'adresse à vous ici présents et, à travers vous, à tous les servants d'autel dumonde! Servez avec générosité Jésus présent dans l'Eucharistie. C'est une tâcheimportante, qui vous permet d'être particulièrement proches du Seigneur et decroître dans une amitié vraie et profonde avec Lui. Conservez jalousement cetteamitié dans votre cœur comme saint Tarcisius, prêts à vous engager, à lutter et àdonner la vie pour que Jésus parvienne à tous les hommes. Vous aussi, transmettezaux jeunes de votre âge le don de cette amitié, avec joie, avec enthousiasme, sanspeur, afin qu'ils puissent sentir que vous connaissez ce Mystère, qu'il est vrai et quevous l'aimez! Chaque fois que vous vous approchez de l'autel, vous avez la chanced'assister au grand geste d'amour de Dieu, qui continue à vouloir se donner à chacunde nous, à être proche de nous, à nous aider, à nous donner la force pour vivre bien.

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Avec la consécration — vous le savez — ce petit morceau de pain devient Corps duChrist, ce vin devient Sang du Christ. Vous avez la chance de pouvoir vivre de près cetindicible mystère! Vous accomplissez avec amour, avec dévotion et avec fidélité votretâche de servants d'autel; n'entrez pas dans l'église pour la célébration avecsuperficialité, mais préparez-vous intérieurement à la Messe! En aidant vos prêtresdans le service de l'autel, vous contribuez à rendre Jésus plus proche, de manièretelle que les fidèles puissent le sentir et s'en rendre compte avec plus de force: IIest ici; vous collaborez afin qu'il puisse être plus présent dans le monde, dans la vie dechaque jour, dans l’Église et en tout lieu. Chers amis! Vous prêtez à Jésus vos mains,vos pensées, votre temps. Il ne manquera pas de vous récompenser, en vous donnant lavraie joie et en vous faisant sentir où est le bonheur le plus complet. Saint Tarcisius nous a montré que l'amour peut nous conduire jusqu'au don de la vie pour unbien authentique, pour le bien véritable, pour le Seigneur. A nous probablement, le martyre n'est pas demandé, mais Jésus nous demande lafidélité dans les petites choses, le recueillement intérieur, la participation intérieure,notre foi et l’effort de conserver présent ce trésor dans notre vie de chaque jour. Ilnous demande la fidélité dans les tâches quotidiennes, le témoignage de Son amour, enfréquentant l'Eglise par conviction intérieure et pour la joie de sa présence. Ainsipouvons-nous aussi faire savoir à nos amis que Jésus est vivant. Dans cet engagement,puisse nous aider l'intercession de saint Jean-Marie Vianney, dont c'est aujourd'huila fête liturgique, de cet humble curé de France, qui a changé une petite communautéet a ainsi donné au monde une lumière nouvelle. Que l'exemple des saints Tarcisius etJean-Marie Vianney nous pousse chaque jour à aimer Jésus et à accomplir sa volonté,comme l'a fait la Vierge Marie, fidèle à son Fils jusqu'au bout. Merci encore à tous!Que Dieu vous bénisse en ces jours et bon retour dans vos pays! »

B-Le servant d'autel en prière

SEIGNEUREn voulant Te servir, je souhaite être, chaque jour, plus proche de Toi. En servant l’autel où Tu viens, pour nous, à chaque messe, je veux Te rendre gloirepour l’amour que Tu nous donnes. Par mon respect, pour Ta présence au tabernacle, je veux témoigner de ma foi en Toi. En faisant de mon mieux pour embellir la messe, je veux aider les autres à Te prier. Permets-moi de mieux comprendre ce qu’est l’Église que nous formons, permets-moid’apporter ma pierre à sa construction de chaque jour. Seigneur, en servant la messe, je me tourne vers Toi : mets Ta lumière dans monesprit et Ton amour dans mon cœur. Fais de moi Ton témoin, guide-moi, tout au longde ma vie. Amen.

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SEIGNEUR Jésus, merci de nous avoir aimés Jusqu’à Te faire l’un de nous Jusqu’à Te livrer entièrement entre nos mains. Merci de nous avoir choisis pour Te servir à l’autel Où le prêtre rend présent Ton corps et Ton sang Que Tu nous offres à chaque Eucharistie. Accepte l’offrande que je Te fais de ma vie avec le pain et le vin. Permets que par mon service et ma tenue, Par ma prière et mon recueillement, J’aide tous mes frères à Te rencontrer dans la prière.

SEIGNEUR Jésus, nous avons quitté notre maison, nos activités, pour venir servir lamesse. Nous voudrions qu’elle soit belle pour Toi et pour tous ceux qui y participeront.Tu as enseigné à Tes disciples l’esprit de service : donne-nous de Te servir aujourd’huidans la fidélité et dans la joie. Ouvre nos cœurs à Ta parole, au mystère de TonEucharistie. Et Vous, Marie, Mère de Jésus, soyez avec nous et priez pour nous.

SEIGNEURApprends-moi à toujours mieux Te rendre grâce pour les merveilles que Tu as faites,à Te découvrir dans Ta Parole, à Te découvrir dans mes frères. Fais de moi un loyal serviteur, témoin de Ta présence, proclamant Ta Bonne Nouvelle,portant Ta lumière avec joie. Donne-moi d'être sans cesse disponible à mes frères, semeur d'amour et de paix àl'exemple de Marie, mère de Ton Fils et notre Mère. Secours-moi dans les difficultés, Aide-moi à ne pas avoir peur pour m'engager afinque Ton règne vienne sur la terre, comme au ciel. Amen.

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XII- Servir l'autel étant adulte

Traditionnellement, servir l'autel est un acte fait par de jeune garçons, dès l'âge desept ans et à la période du catéchisme. Néanmoins, filles et garçons de tous âgespeuvent servir l'autel, il n'est pas rare de trouver des adultes, plus ou moins âgés, quiservent la messe.Moi-même qui vous écris j'ai 22 ans et pratique le service de l'autel avec un camarademajeur. En outre, il m'est arrivé de voir des servants d'autel de plus de 30 ans (ilsdevaient sûrement se préparer à être diacres).D'ailleurs, ce document ne s'adresse pas à des servants pour un âge ou un sexedéfinis mais pour tous les chrétiens qui veulent servir l'autel, dans le rite catholiquepost-Vatican II .Par conséquent, servir l'autel à l'âge adulte est possible, l'âge de « l'enfant dechœur » est bel et bien terminé.

Sachez d'ailleurs que si vous voulez allez plus loin dans votre engagement, enversDieu et l'autel, vous pouvez devenir diacre voire pourquoi pas prêtre (il n'y a euque 82 nouveaux prêtres en 2014 selon la CEF).Et même si vous arrêtez de servir l'autel, pour laisser la place à des plus jeunes, netombez jamais dans le désespoir, car Dieu vous accompagnera, tout au long devotre vie, sur terre, par ses anges et au-delà.

Que Dieu vous bénisse cher lecteurs, au nom du Père, du Fils, et du Saint Esprit ! AMEN !

« N’abîmez pas la grande dignité d’enfants de Dieu qui vous a été donnée !Si vous suivez Jésus et son Évangile, votre liberté s’épanouira comme uneplante en fleurs et portera des fruits bons et abondants ! Vous trouverez

la joie authentique. »

Pape François I, 27 Août 2014, Rome

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REMERCIEMENTS

Je remercie tout particulièrement Mgr.Alain PLANET évêque du diocèse deCarcassonne et Narbonne qui eut la bonté et la patience de revoir ce document

et d'en corriger les erreurs (ou imprécisions) avant de certifier la validité. C'estpar ailleurs son introduction et non la mienne que j'ai préféré conserver dans son

intégralité étant donné sa précision, et sa clarté.

Un grand merci aux prêtres suivants : Simplice AKPAKI (notamment pour sesvérifications et pour l'orthographe), Jean DESOOS et Michel N'DO pour l'aide

et le soutien fournis au cours de la rédaction du présent dossier.

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BIBLIOGRAPHIE

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Service National de la Pastorale Liturgique Sacramentelle <http://www.liturgiecatholique.fr/Le-mercredi-des-cendres.html> [Consulté en Août 2014] Avoir également la section « Servants d'Autel »

Service Pastoral des Jeunes Maison diocésaine Saint-Paul <http://www.jeune-catholique-moulins.cef.fr/blog/2011/03/journee-diocesaine-des-servants-dautel/comment-page-1/ > [Consulté en Août 2014]

Union des Associations diocésaines de France <http://www.eglise.catholique.fr/glossaire> [Consulté en Août 2014]

Crédit photographique des objets liturgiques: GOMEZ Denis, octobre 2014

Discours de Mgr.Alain PLANET sur « La joie de Servir » disponible ici :

http://www.liturgiecatholique.fr/Intervention-de-Mgr-A-Planet-sur.htmlhttps://www.youtube.com/watch?v=B90IXZIH10w

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BIEN QUE CE MANUEL SOIT EN LIBRE ACCÉS IL EST FORMELLEMENTINTERDIT DE LE COMMERCIALISER DE PLUS LES ILLUSTRATIONS,PHOTOGRAPHIES, SCHÉMAS OU IMAGES PRÉSENTS DANS CE DOCUMENTSONT LA PROPRIÉTÉ EXCLUSIVE DE LEURS AUTEURS ET NE SAURAIENTFAIRE L'OBJET DE COMMERCE DU FAIT DE LEUR NATURE

http://www.aude.catholique.fr/

http://www.sts-pierre-et-paul-des-etangs-kto.fr/

http://aumoneriedesjeunes.unblog.fr/

Par Denis GOMEZ :: animateur à l'aumônerie NGA* et servant d'autel en l'égliseSt.Félix à Sigean

Pour les besoins de l'aumônerie Nouvelle Génération d'Apôtres* et de la paroisseSt.Pierre et St.Paul des Étangs.

[Sortie le 02 Octobre 2015 ]

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