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LaVille #14 novembre 2010 www.bastia.fr Bulletin Municipal AU QUOTIDIEN > Bastia ville ambassadrice du Téléthon LE DOSSIER > Opération Résorption de l’Habitat Insalubre ZOOM SUR > Réunion de quartier ENVIRONNEMENT > Bienvenue aux ambassadeurs du tri ! BASTIASCOPE > L’agenda de toutes vos sorties Des champions solidaires

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LaVille#14

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www.bastia.frB u l l e t i n M u n i c i p a l

AU QUOTIDIEN >Bastia ville ambassadrice du Téléthon

LE DOSSIER > Opération Résorption de l’Habitat Insalubre

ZOOM SUR >Réunion de quartier

ENVIRONNEMENT >Bienvenue aux ambassadeurs du tri !

BASTIASCOPE >L’agenda de toutes vos sorties

Des champions solidaires

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Un beau soleil, comme le symbole de la paix enfin revenue après 4 in-terminables années du plus sanglant conflit de notre Histoire.La commémoration de l’Armistice du 11 novembre a traditionnellement débuté par la cérémonie du souvenir en mer, suivie d’un dépôt de gerbes devant le kiosque du sous-marin « Casabianca ».Les autorités civiles et militaires, les associations d’Anciens combattants et Résistants se retrouvaient ensuite devant le monument aux morts de la place saint Nicolas, où avait égale-ment pris place un nombreux public.Revue des troupes, lecture du mes-sage du Secrétaire d’Etat à la Dé-fense et aux A.C, dépôt de gerbes et remise de décorations se sont alors succédé selon un rite immuable.

Un diplôme d’honneurEn fin de matinée, réception donnée par la Ville au Théâtre municipal. Après une allocution de haute tenue Emile Zuccarelli, maire de Bastia, re-mettait un diplôme d’honneur signé du Ministre aux Anciens combat-tants de 1939-45 résidant dans la Commune : Philippe Agostini, Jean Ajaccio, Etienne Albertini, Charles Albonetti, Jean Andreani, Antoine

Andrei, Ange Andrei, Julie Angelini-Fontana, Benoît Angelofranchi, Don Pierre Antoniotti, Joseph Arnos, Do-minique Baldocchi, Jacques bartoli, François Battistelli, Jeanine Beau-fils-Ciccoli, Roland Benigni, Ernest Blanc, Ernest Bonacoscia, Antoine Bruzi, Noël Cambiaggio, Edouard Caporossi, Dominique Caprili, Mar-cel Carlini, Don Hyacinthe Casano-va, Barthélémy Casanova, Célestin Casu, Francine Cesari-Paccioni, Paul Marie Cesarini, Joseph Chiarelli, Jo-séphine Chessa, Augustine Chessa, Jeanne Chessa-Luciani, Antoine Cia-valdini, Marc Ciccoli, Alexandre Citti, Ange Cordoliani, Jean de Petriconi,

Sabine de Saint Martin-Sanguinetti, Raymond Doddoli, Lucie Dolesi-Piag-gi, Antoine Dominici, Auguste Domi-nici, Aimé Drogue, Louis Dupeyroux, Paul Fabrizy, Ange Federici, Sauveur Festino, Aristide Fieschi, Antoinette Lucchesi-Fontana, Laurent Fontana, Edouard Fontana, Jeanne Frances-chini-Caselli, Marie Stefanini-Fran-cisci, Ginette Gambotti-Leopoldi, Louis Jean Gandoin, Joseph Gentili, Ernest Gherardi, Don Pierre Gian-sily, Antoine Giusti, Madeleine Gius-tiniani, Vincent Graziani, Edmond Grisard, Jean Ienco, Joseph Joubert, François Léoncini, Gilbert Luciani, Charles Luciani, Pierre Mace.

V isite de chantier le 29 novembre rue Sant’Angelo, par Emile Zuc-

carelli, maire, François Tatti, adjoint délégué aux Travaux, Jean Jacques Vendasi, conseiller général du 3e

Canton, Bruno Guillard, ingé-nieur responsable de la voirie municipale et Vincenzo Circo, ingénieur de la Ville respon-sable des bâtiments. Un point a été fait avec les ré-sidents de l’état d’avancement des travaux : «  Il  s’agit  d’un programme  de  requalification des  rues  sant’Angelo,  sainte Elisabeth  et  Campanari », explique François Tatti. Les chaussées  étaient  en  mauvais 

état,  le mobilier urbain dégradé. A la suite de deux réunions qui se sont te-nues dans le quartier à la fin de l’été dernier, nous venons constater que le 

Les cérémoniesdu SouvenirAu quotidien

Du neuf, quartier Sant’Angelotravail en cours répond bien aux dé-sirs des habitants.Les espaces peu dégradés sont repris à l’identique. Là où elles sont trop dé-gradées,  les  dalles  seront  enlevées, remplacées  par  du  béton  désactivé qui  s’accorde  parfaitement  avec  le décor ambiant. »Ce chantier, confié à l’entreprise An-toniotti est prévu pour durer jusqu’à fin janvier. Il représente une dépense de 150 000€.Pour l’instant, les travaux sont effec-tués sans interruption de la circula-tion. Mais l’exiguïté des lieux exigera peut-être qu’elle soit un jour régle-mentée.

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Ceux d’Antoine-Louis Coque, président départemental de l’Association Fran-çaise contre la Myopathie, pour dire combien est nécessaire cet élan de soli-darité envers ceux qui souffrent dans leur corps. Ceux d’Emile Zuccarelli, maire de Bastia, entouré de son adjointe Juliette Dominici, chargée du comité de pilo-tage du Téléthon, pour remercier nos plus grands champions de natation de s’associer à cette journée. Ceux d’Alain Bernard, pour dire son bonheur de pouvoir mettre sa notoriété au ser-vice d’une grande cause.

Bastia,Ville Ambassadricedu Téléthon.

Le champion olympique était accom-pagné de Coralie Balmy, championne de France et d’Europe, Boris Stemetz, vice-champion olympique, Adeline Martin, vice-championne du monde et de France junior, et le bastiais Julien Gonzalès, champion de Corse toutes catégories et champion de France N2.Des mots simples. Une émotion vraie.Quelques larmes qui perlent, particuliè-rement lorsque la petite Alexandra, sur son fauteuil roulant, vient dire un simple merci. Tandis que, soulignant les diffi-cultés de la lutte contre la maladie, sa

Des mots simples.maman avait ces mots : « Notre record à nous, c’est juste un jour de plus, un pas de plus ! »Un très nombreux public avait pris place sur les gradins de la piscine de la Carbonite, pour s’associer à cette manifestation organisée dans le cadre du Téléthon 2010, dont Bastia était ville ambassadrice avec sa déléguée Mme Geneviève Borge.Les champions ont ensuite fait la dé-monstration de leur talent. Mais là n’était pas l’essentiel…

Le POINT surArrêtons le massacre !• Contrairement à ce qu’écrivent trop souvent les journaux, ce n’est pas « la route qui tue ». Mais l’imprudence, l’indiscipline de celui ou celle qui est au volant. Et qui a parfois, circonstance aggravante, abusé d’alcool ou de produits stupéfiants, parfois même des deux à la fois !Le bilan est terrible : déjà 25 morts sur les routes de la Haute-Corse depuis le début de l’année. Et près de 450 blessés !D’où l’importance des actions d’information et de sensibilisation. Comme celle qui était organisée en début de mois par La Fondation de la Route ...Elle s’adressait plus particulièrement aux lycéens qui, pendant deux jours, ont été nombreux à fréquenter les stands dressés sous chapiteau, place saint Nicolas. Devant des simulateurs, ils ont ainsi pu se familiariser avec les règles de la bonne conduite et participer à diverses démonstrations et expériences sur le thème de la sécurité routière.

la sécurité routière

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« Depuis  plusieurs  années  et  avec l’appui de services municipaux com-pétents  (représentés  par  Isabelle Aubert  et Véronique Vancoillie)  nous menons  une  politique  de  rénovation urbaine, dont on voit les premiers ef-fets avec les programmes de restruc-turation des quartiers sud.Le  Centre  Ancien  a  également  fait l’objet  d’un  profond  traitement,  à  la faveur  de  plusieurs  O.P.A.H  (Opéra-tions  Programmées  d’Amélioration de  l’Habitat) qui,  ajoutées à d’autres travaux  d’importance  (Musée,  par-

LE DOSSIER

Résorption de l’Habitat Insalubre

king, place Vincetti) ont fait de la Ci-tadelle  , par exemple, un quartier où il fait bon vivre et travailler, en même temps qu’un pôle d’attraction touris-tique. »Ce bref rappel de Marie Claire Poggi, adjointe au maire déléguée à la réha-bilitation du Centre Ancien, pour si-tuer dans son contexte une opération qui va faire l’actualité du début de la nouvelle année qui s’annonce : la ré-sorption de l’habitat insalubre (R.H.I).« Le renouvellement urbain du Centre Ancien  passe  par  trois  programmes qui  sont  étroitement  imbriqués  :  la R.H.I    (Résorption  de  l’Habitat  Insa-lubre), les deux conventions O.P.A.H-R.U et copropriétés dégradées, et  le P.N.R.Q.A.D (Programme National de Requalification des Quartiers Anciens Dégradés), auquel Bastia a été décla-ré éligible (ainsi que 24 autres villes en France) sur 100 candidatures. Ce qui est plutôt flatteur pour une petite ville comme la nôtre. »

Du social avant toutLors de sa séance du 9 novembre dernier, le Conseil municipal désignait le Groupement d’entreprises SNC Vendasi-SARL Techniques du Bâti-

ment pour lancer la première phase de l’opération : la démolition de sept immeubles de l’ilôt Gaudin-Letteron.« Un  diagnostic  minutieux  du  bâti ancien  a  permis  de  constater  qu’un certain  nombre  d’immeubles  étaient tellement  dégradés,  donc  insalubres et  dangereux  pour  les  occupants, que la seule solution consistait en leur démolition. Cette décision a été enté-rinée par des arrêtés préfectoraux », note Marie Claire Poggi.

Moins spectaculaires sans doute que d’autres grands programmes (les parkings, par exemple), parce que plus diffus sur le territoire communal et plus étalés dans le temps, d’importants chantiers sont en cours ou sur le point d’être ouverts. A terme, ils composeront une image nouvelle d’une ville qui, sans renier son passé, se projette résolument vers l’avenir et la modernité.

Le plan de RHI

1ère tranche financée

1- Letteron2- Colonnes et Gaudin

MC. Poggi, adjointe déléguée à la réhabilitation

7 immeubles de l’îlot Gaudin-Letteron seront démolis

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Résorption de l’Habitat Insalubreimmeubles mitoyens aux démolitions, de préparer des assiettes foncières et autres aménagements.L’opération durera 15 mois : « Ce sont  des  travaux  qui  exigent  une 

grande technicité, et qui vont se dé-rouler dans un environnement fragile. C’est  pourquoi  ils  seront  très  enca-drés.  Nous  nous  efforcerons  d’autre part,  comme  nous  l’avons  toujours fait  pour  d’autres  grands  chantiers, de limiter au maximum les nuisances apportées aux riverains. »Il ne s’agira pas seulement, bien sûr,

7 immeubles concernésL’Eleven, les 2, 4 et 6 de la descente des Colonnes, les 16 et 26 de la rue Letteron, et l’ancienne usine à pâtes sont concernés par cette opération.« La R.H.I,  souligne  l’élue,  n’est pas une  opération  esthétique.  Elle  ne s’inspire  pas  du  Code  de  l’Urba-nisme, mais répond aux exigences du Code de la Santé publique : le but est de  sortir  des  familles,  généralement modestes,  de  conditions  d’habitat devenues  intolérables pour  leur offrir un lieu de vie digne. Avec la garantie qu’elles  pourront  continuer  de  vivre dans  le même secteur, si  tel est  leur désir.En d’autres termes, le souci de la Ville 

est avant tout d’ordre social. Pendant la  préparation  de  l’opération,  tous les  services  municipaux  (juridiques, administratifs,  sociaux,  techniques) ont été mis à contribution, ainsi que d’autres organismes : dans la plupart des cas, une véritable prise en charge de A à Z était nécessaire. »

Un chantier de 15 moisIl s’agira donc de démolir ces im-meubles, mais aussi de conforter les

de faire table rase : « En lieu et place, dans une deuxième phase, seront construits 3 immeubles pour 30 lo-gements. Mais pas question de lais-ser place à la moindre spéculation : il s’agira de logements locatifs sociaux, qui seront attribués en priorité aux anciens résidents qui souhaitent res-ter dans le quartier. Nous demeurons ainsi fidèles à notre ligne de conduite, qui est de favoriser autant que pos-sible la mixité sociale. »La réalisation de ce chantier engen-drera une dépense de 1.876.405 €, subventionnée par l’Etat à hauteur de 80%.

RÉUNION DE QUARTIERSamedi 18 décembre 2010à 11 h 00, église St Charles

• Emile Zuccarelli et la Municipalité convient les habitants à une première rencontre pour expliquer le déroulement des travaux

7 immeubles de l’îlot Gaudin-Letteron seront démolis

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Fredéric Pellegrinetti, chargé de mission, travaille, avec Sylvain Mei et Jean Thomas Filippi médiateurs au sein de la direction municipale de la rénovation urbaine et de la Cohésion sociale. Il est, à ce titre, en charge d’une mission dont les contours évoluent avec la situation des familles : « En premier  lieu, bien entendu, la rencontre : il nous faut faire connaissance  avec  la  composition des  familles,  faire  le  bilan  de  leur situation sur divers plans : conditions d’habitation, de ressources, de santé, de  travail.  Puis  faire  l’inventaire  du matériel  à  déménager,  cerner  les difficultés, les besoins et les souhaits des intéresser.Il  convient  ensuite  de  trouver  le logement  qui  convient  le  mieux,  en fonction  de  ces  divers  paramètres. 13  familles  sont  concernées,  pour lesquelles la Ville a fait l’acquisition de logements-relais qui, une fois remis à neuf, leur sont attribués. »

Un accompagnementpermanentCeci fait, il faut veiller à un suivi post-relogement. Cela se fait en liaison avec les services concernés, municipaux et autres. Les problèmes

Le nécessaire accompagnement social des famillesInterview

Comme on peut aisément l’imaginer, le déménagement et le relogement des familles concernées par l’opération R.H.I exigent une forte implication et mobilisent des compétences diverses..

à régler sont nombreux et divers : ils peuvent concerner aussi bien les factures d’électricité et d’eau que la santé, la retraite, la scolarité des enfants s’il y a lieu. La  plupart des  gens  que  nous  suivont,  sont  de 

LE DOSSIER

Fredéric Pellegrinetti (à dr) et la famille Esge dans le cadre coquet du nouvel appartement.

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Le nécessaire accompagnement social des familles

condition  modeste.  D’où  l’obligation qui est  la nôtre de  les accompagner dans toutes ces démarches qui font le quotidien banal et qui sont, pour eux, autant d’obstacles à franchir, ce qu’ils ne pourraient faire tous seuls.Il  arrive  même  que  l’on  soit  dans  la nécessité  de  surveiller  de  petites réparations, ou d’acheter du mobilier. Ceci en relation avec des associations comme  «  Install’Toit  »  et  des organismes comme la C.A.F, la CPAM et  en  liaison  avec  les  assistantes sociales.Nous  avons  également  une  mission de conseil, par exemple sur  la  façon d’entretenir  les  lieux  en  parfait état,  ou  les  mesures  de  sécurité  à respecter dans l’emploi des appareils domestiques. »L’agent de cohésion sociale est, par la force des choses, « le » référent : celui qu’on appelle à la moindre difficulté, de jour et, parfois, de nuit.

« Cela ne pouvait plus durer ! »Une de ces familles est celle d’Ahmed Esge, relogée dans un appartement

du Bd Gaudin. Il vit là désormais avec son épouse et leurs 4 enfants, âgés de 11 à 23 ans, dont 2 fréquentent l’école primaire voisine, et l’autre le lycée de Montesoro.Un F3 spacieux et clair, un autre monde comparé avec le taudis qu’ils habitaient jusque là au 2 Descente des Colonnes : « Nous y avons vécu 11  ans.  L’appartement  était  petit, en  très  mauvais  état,  les  fenêtres étaient cassées,  la pluie entrait dans les pièces, et  il y avait constamment du  monde  qui  entrait  et  sortait  des appartements voisins.Cela  ne  pouvait  plus  durer,  et  ma femme  se  demandait  souvent comment tout cela allait finir. »De la manière la plus agréable. L’appartement dans lequel vit aujourd’hui la famille est en parfait état, doté de tout le confort, meublé et décoré avec goût.

A l’évidence, parents et enfants s’y sentent bien. Et lorsque, dans quelques années sans doute, les appartements neufs seront livrés, Ahmed Esge fera jouer son droit de priorité pour continuer de vivre dans le quartier : « Je  suis  maçon  mais, n’ayant  qu’un  permis  de  conduire marocain  non  valable  ici,  je  ne  puis disposer  d’une  voiture  :  c’est  mon patron  qui  me  prend  pour  aller  au travail.Il  y  a  l’école  tout  juste  en  face  pour mes  plus  jeunes  enfants,  et  ma femme  peut  faire  ses  commissions dans les commerces voisins. J’ai tout le confort, j’y suis bien ! »

Fredéric Pellegrinetti (à dr) et la famille Esge dans le cadre coquet du nouvel appartement.

UNE QUESTION ?Contactez la Direction du Renouvellement Urbain

04 95 55 96 39

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Zoom sur

La voix de l’oppositionCittadini bastiacci, salute, è bon Natale à tutti.Avemu una pensata per tutti quelli chì sò ind’u bisognu.Sapemu chì per si tempi di feste, i strazi ecunumichi è suciali piglianu un’altra dimen-zione umana.A sulidarita è l’aiutu sò necessarii per francà l’urgenza.Simu à fiancu à tutti è personne, associi, chì danu sempre di u so tempu è i so soldi, per i 26 per centu di i corsi sottu à u sogliu di poverta.Serebbe ora, ind’è ssu paese di propone un’andatura per dà à ognunu i mezi di campà in dignità di u so travagliu ind’è u so locu.Les 3713 électeurs bastiais qui ont soutenu Femu a Corsica confirment que l’assistanat et le clientélisme ne sont pas des fatalités, et qu’autour d’un projet clair et démocratique, nous pouvons changer l’avenir de ce pays et permettre à chacun d’entre nous, quelque soit son origine, sa situation sociale, d’exer-cer librement sa citoyenneté.L’année à venir sera encore une année élec-torale, avec le renouvellement de 2 cantons bastiais, nous serons présents, et nous dé-fendrons nos valeurs et nos convictions, avec la ferme intention de conforter la démarche d’Inseme per Bastia afin d’ébranler à nou-veau un système archaïque, claniste, et à bout de souffle, où Emile Zuccarelli a pénible-ment atteint 9 % des voix lors des dernières élections territoriales.A l’année prochaine pour de nouvelles aven-tures !

Le Groupe « Pour le changement » n’a pas com-muniqué de texte.

Le Groupe « Nouvelle Génération » n’a pas com-muniqué de texte.

Groupe « Inseme per Bastia » Groupe « Nouvelle Génération » Groupe « Pour le changement »

La Magie de NoelLa lumière, comme celle

qui brille dans les yeux des enfants. Et qui fait de notre environnement quo-tidien le décor féérique des fêtes de fin d’année. Les Services techniques de la Ville ont travaillé jour et nuit, pour que l’ensemble du ter-ritoire communal participe à l’événement. D’une année à l’autre, l’effort s’intensifie. Ju-gez-en : 90 décors transver-saux, 234 décors de poteaux, 550 guirlandes, 77 600 points lumineux sur la place saint Nicolas, 300 m de plafonds lumineux pour la rue napoléon (ce qui représente 13 720 points lumineux). Parmi les nouveautés : un Père Noël de 2,20m de haut et 1,9 de large place du Mar-ché, un sapin bleu de 6m de haut et

2m de large place Vincetti, un sapin de 6m de haut et 3m de diamètre au rond-point Notre Dame des Victoires, l’illumination de la nouvelle école H.Q.E Charles Andréi et la Maison des Quartiers sud, ainsi que le front de mer et la sortie du port de com-

merce. On notera que tous ces dispo-sitifs sont équipés de lampes L.E.D, c’est-à-dire un appareillage de basse consommation, qui respecte l’envi-ronnement et permet de sérieuses économies.

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« Le  Quai  des  Martyrs,  c’est vraiment  le  …quai  des  martyrs  ! » L’affirmation, un rien désabusée, est lancée par un des participants à la réunion du 16 novembre entre riverains et commerçants du quartier et élus municipaux : Emile Zuccarelli, maire, Juliette Dominici et François Tatti, adjoints, ainsi que Valentin Morel, directeur de la Police municipale et François Spazzola du Secrétariat Général.Et chacun d’évoquer son propre vécu : « Ce fut l’été le plus bruyant depuis 7 ans que j’habite le quartier ! » dit l’un. « Véritablement infernal ! », enchérit un autre. « Une vraie boîte de nuit à ciel ouvert ! » affirme-t-on ici. « Dans mon immeuble, il n’y a plus personne : tout le monde a déménagé », regrette-t-on là-bas.L’ennemi public n°1 désigné de la sorte, et qui a provoqué cette réunion, est le bruit.

Un modus vivendiLe bruit qui vient en corollaire de l’activité des établissements installés dans le secteur : 12 débits de boissons ou restaurants, et 1 boîte de nuit. Phénomène particulièrement préoccupant durant la saison estivale (« On est obligé de vivre les fenêtres fermées !) mais pas seulement : certains week-end d’hiver sont à peine plus calmes.Emile Zuccarelli évoque lui-même des « situations paroxystiques », qui ont conduit la Municipalité à prendre des mesures. La Police municipale a multiplié les patrouilles, réglant beaucoup de problèmes par le dialogue

et verbalisant lorsque les limites étaient véritablement franchies. Une action qui lui a valu les compliments unanimes, des riverains comme des commerçants.Le Maire est clair : « Je suis pour que le commerce puisse s’exercer pleinement, c’est l’intérêt de la ville. Et je suis aussi pour qu’on s’amuse à Bastia, ville touristique, le jour comme la nuit.Mais il faut trouver un modus vivendi. Une fois que la règle sera déterminée, elle sera appliquée avec la dernière énergie. Je suis prêt à combattre ceux qui ne respecteront pas les intérêts vitaux des voisins. »La réunion se déroule dans le meilleur esprit : « Il ne s’agit pas d’opposer riverains et commerçants », affirme-t-on dans la salle. Les aspirations des deux parties ne sont pas si différentes : « Nous avons besoin de vivre normalement chez nous le soir ! », disent les uns. Tandis que « les commerçants veulent le calme et la

possibilité de travailler ».Oui, mais il y a le bruit ! Celui des nombreux concerts, des karaokés à l’extérieur, de la musique amplifiée, des bagarres fréquentes et interminables.Il existe des règlements : la musique amplifiée et les karaokés sont interdits. La musique naturelle est autorisée, mais jusqu’à 23 h 30. Une limite jugée trop restrictive par certains.Partant du constat qu’ « une vie nocturne n’est pas toujours compatible avec le confort des habitants », Juliette Dominici suggère la création d’une Charte (écrite) entre les résidents et les propriétaires d’établissements. François Tatti plaide pour « la bonne entente, le bon voisinage, le bon comportement » et suggère que soit établie « une règle générale, avec des mesures spécifiques pour certains lieux et certaines occasions ».Emile Zuccarelli, persuadé que la musique assourdissante n’est peut-être pas le moyen d’attirer la meilleure clientèle, manifeste une autre crainte : « Le spectacle du désordre engendre l’incivilité. Le spectacle de l’incivilité engendre le délit. »Ce ne sont pas les commerçants qui diront le contraire, eux qui se plaignent de fréquentes dégradations à leur matériel.Cette réunion n’était que la première d’une série de rencontres avec toutes les parties prenantes. Avec l’espoir que ce large échange de vues aboutira à l’établissement d’une règle commune à laquelle chacun devra se plier ou…à subir les conséquences de son indiscipline.

Combattre le bruit d’un quartier

Un public attentif de riverains et de commerçants.

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ENVIRONNEMENT

« Les  Corses  en  général  et  les Bastiais  en  particulier  savent  être exemplaires quand il s’agit de relever le défi de  la générosité  :  le Téléthon est à cet égard significatif.Mais, quand il s’agit de relever le défi du  civisme,  cela  devient  plus  com-pliqué.  Pourtant,  je  n’accepte  pas la  fatalité  des  comportements  inci-viques ! »Ces propos d’Emile Zuccarelli, maire de Bastia, lors d’une conférence de presse en date du 23 novembre, se veulent une incitation à faire mieux dans un domaine qui nous concerne tous : le respect de l’environnement et la propreté publique.

Des progrès, mais…Chiffres à l’appui, le maire constate que des progrès ont été effectués d’une année sur l’autre. « Nous avons beaucoup progressé » confirme Fran-çois Tatti, adjoint délégué aux Travaux et par ailleurs président du SYVADEC (Syndicat pour la Valorisation des Dé-chets de la Corse). Mais il nous faut al-ler plus loin », s’empresse-t-il d’ajouter. Les outils existent, mais ils ne sont pas assez utilisés par la population ».C’est pourquoi la Municipalité a dé-cidé d’aller au devant des habitants, à travers une « opération sacs jaunes »

menée dans le centre-ville, ce qui concerne donc près de 15 000 habi-tants. Une équipe de 7 ambassadeurs du tri a été recrutée, spécialement formée à cette mission particulière qui consiste à faire du porte à porte et à sensibiliser les habitants de manière à faire évoluer leur comportement. Au cours de ces entretiens individualisés, les consignes de tri sont rappelées, ainsi que les bien-faits de cette pratique pour le respect de l’environnement et les finances de la Collectivité, donc de chaque contri-buable.« Ce porte-à-porte est fondamental », explique Xavier Wojtascjack, respon-sable du service Environnement. Il tra-duit la volonté de sortir le plus de tri de qualité, de manière à moins enfouir à Tallone. Pour que cela rapporte le plus à la Collectivité, et que ça lui coûte le moins. Cela relève de la responsabilité de chaque particulier. »

« Un gisement considérable d’économies »Il faut savoir en effet que le transport

et l’enfouissement d’une tonne de dé-chets à Tallone coûte 145 €. Et comme la Communauté d’Agglomération en produit chaque année environ 30 000 tonnes, c’est donc une somme de près de 5 millions d’euros que la Collectivité paie pour cet indispensable service.Cela vient, bien évidemment, alourdir l’addition présentée aux contribuables.Si ces derniers voulaient donc faire un petit effort, la quantité de déchets à enfouir serait moindre, et la vente des produits recyclés rapporterait davan-tage aux finances publiques : « Il y a là un gisement d’économies considé-rables ! », souligne Emile Zuccarelli. « Plus de tri, moins d’impôt ! », dit en écho Ange Rovere, premier adjoint en charge des finances.Il est certain que, pour être véritable-ment productif, l’effort doit être collec-tif. Il reste donc à espérer que les bas-tiais auront entendu la bonne parole portée par les ambassadeurs du tri.Cette opération de sensibilisation est renforcée par une campagne d’affi-chage, notamment sur les camions bennes de la ville et les abri-bus.

Des Ambassadeurs du Tri !Au service de la population

Pendant une vingtaine de jours, les ambassadeurs du tri ont parcouru le secteur qui leur était imparti, appartement après appartement. Ils ont noué le dialogue avec les habitants, et remis dans chaque foyer deux rouleaux de 25 sacs jaunes, soit la quantité suffisante pour faire

L’opération « sacs jaunes »du tri pendant un an. Ainsi qu’un dépliant rappelant les consignes du tri sélectif.3 000 foyers ont été ainsi servis, soit 150 000 sacs.Ces derniers sont appelés à recevoir des déchets tels que bouteilles et flaconnages plastiques, boîtes de conserves,

L’ équipe des ambassadeurs du tri : la propreté urbaine demeure une des priorités de la Municipalité.

canettes métalliques, aérosols.Le ramassage des sacs se fait tous les mardis soirs à partir de 20 h 00. Les habitants sont donc invités à les déposer sur le trottoir, ou à l’angle de la rue, de manière bien évidente, entre 19 h 00 et 20 h 00.

11

de 15:30 à 17:00

de 17:30 à 19:00

(Lundi, Mardi, Jeudi et Vendredi)

de 17:00 à 19:00

(Samedi) Soiréede 19:30 à 21:00

Vacances Scolaires :

(Lundi au Dimanche)

Matinde 10:30 à 12:00

Après midi de 13:30 à 15:00

de 15:30 à 17:00

de 17:30 à 19:00

(Samedi) Soiréede 19:30 à 21:00

les 24 et 31 déc.fermeture de la patinoire à

17:00.

les 25 déc. et le 1er janv. ouverture de la patinoire à

15:30.

Tarifs :5€ l’entrée (Gratuit pour les

moins de 3 ans)

40€ les 10 entrées (Abonne-

ment)

Au Théâtre Municipal :

Mer 22 20:30La Vie Parisienne

J. OFFENBACH Opérette

Janvier :

Vendredi 7 janvier : 20h30

« Panique au Ministère » de jean

Franco avec Amanda Lear au théâtre

municipal de Bastia.

Vendredi 14 et samedi 15

janvier : Opéra Flamenco au théâtre de

Bastia « Fuenteovejuna » ballet

d’Antonio Gades.

Samedi 29 janvier à 20h30

«Michel Boujenah « Enfin Libre »

BASTIASCOPEDécembre :

Du 14 décembre au 21

janvier : Venez découvrir la nouvelle

exposition temporaire au

musée de Bastia :

« 2005-2010 ; cinq ans d’en-

richissement des collections

du Musée de Bastia ».

Musée : 04 95 31 09 12

Mardi 4 Janv 2011 à 18h00

Entrée livre à Bastia

Venez parler des livres que

vous avez aimés ou simple-

ment écouter des lectures

à voix haute et rencontrer

d’autres lecteurs. C’est

gratuit et c’est les premiers

mardis du mois à 18h00.

Renseignements :

M. Hélène Muraccioli

Secteur Adultes de la

Bibliothèque Centrale

04.95.58.46.08

Ouverture de laPatinoire sur la Place Saint Nicolas.Du 4 déc. au 9 janv. :

Période Scolaire :

(Mercredi, Samedi et Dimanche)

Matinde 10:30 à 12:00

Après midi de 13:30 à 15:00

COUP DE COEUR

Afin de relancer l’activité du Marché, ce bon vieux Mercà cher à tous les bastiais, en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie, la Chambre de Métiers, la Chambre d’Agriculture, et le CDJA nous organisons un Marché de Noël du 18 au 21 décembre complété par un marché fermier, qui sera une manifestation ouverte à la fois aux Arti-sans et aux Agriculteurs.Chacun pourra admirer et flâner parmi les objets ar-tisanaux tout en dégustant sucreries, chocolat, vins chauds… Notre espoir est que les participants à cette opéra-tion ne se contentent pas d’une apparition unique, mais qu’ils profitent de l’occasion pour s’implanter, élargissant ainsi dans l’espace et le temps les pres-tations offertes par ce haut-lieu du commerce tradi-tionnel bastiais.

Bulletin municipal : N° ISSN 1161 2533 / Directeur de la publication : Emile Zuccarelli / Réalisation : MD Roudière - Service Communication / Maquette : Creab Design - Hervé AmielRédaction : Medidea / Conception : Daniel Rovinalti - Service Communication / Impression : 23 000 exemplaires sur papier recyclé - Imprimerie Bastiaise / Diffusion : Corse Média Service