séquence 5

7/16/2019 Séquence 5

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02/04/13

Le Dormeur du Val, Arthur Rimbaud (1854 - 1891)

Il s'agit d'un poème de 1870.

C'est un poème de 14 vers, répartis en 2 quatrains et 2 tercets : le tout forme un sonnet.

Ac/cro/chant / fol/le/ment / aux / her/bes / des / hail/lons

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Verbes dont les sujets sont des éléments de la

nature

Verbes dont le sujet est le soldat

C'est un trou de verdure

Chante une rivière

Où le soleil (...) luit

C'est un petit val qui mousse de rayons

La lumière pleut

Nature, berce-le chaudement

Les parfums ne font pas frissonner

Un soldat jeune (...) dort

Il est étendu

Il dort

Il fait un somme

Il a froid

Il dort dans le soleil

Il a deux trous rouges au côté droit.

03/04/13



La nature semble très vivante car il y a des verbes d'action. Au contraire, aucun verbe d'action ne se

rapporte au soldat, le verbe dormir est répéter trois fois. Il y a donc un contraste entre l'aspect vivant de

la nature et l'aspect inactif du soldat.

Tout au long du poème, certains détails passent inaperçus mais annoncent la mort du soldat et c'est la

dernière phrase qui apprend qu'il a été tué à la guerre. C'est la chute du poème.

Arthur Rimbaud se révolte contre la guerre et le sort réservé aux soldats.

Comparaison : souriant comme sourirait un enfant malade.

Métaphores : accrochant follement aux herbes des haillons d'argent

dans son lit vert

la lumière pleut

08/04/13

Exercice 1 : Les omparaisons suivantes sont des expressions courantes. Complétez-les par leur

comparant usuel, puis trouvez pour chacune un nouveau comparant.

gai comme un pinson => un poisson dans l'eau

fier comme un coq => un lion

muet comme une carpe => une tombe

doux comme un agneau => un veau

malin comme un singe => un renard

Exercice 2 : Dans les textes suivants, soulignez en rouge le comparé et en bleu le comparant. Précisez

ensuite les points communs entre le comparé et son comparant.

Effet de lune

Sous la nue où le vent qui roule bruit, vitesse, effet de tourbillon

Mugit comme un troupeau de boeufs,

Dans l'ombre la mer dresse en foule

Les cîmes de ses flots bourbeux [...]

Ancres, agrès, voilures, aspect, volent au vent, nombre

Grands mâts rompus, traînant leur cordages épars

Comme des chevelures [...]

09/04/13

Ex 1

1. une synecdoque

2. un euphémisme

3. une périphrase ; une antiphrase

4. une gradation

5. une métonymie



Ex 2

1. gradation

2. oxymore

3. anacoluthe

4. antithèse

5. antithèse

6. périphrase

7. oxymore

8. antithèse

9. synecdoque

10. gradation

Ex 3

1. hyperbole

2. litote

3. synecdoque4. parallélisme

5. synecdoque

Ex 4

Yachting = parallélisme

Football = parallélisme

Nécrologie = périphrase

Théâtre = métonymie

16/04/13Saint-Denis, Grand Corps Malade

Il s'agit d'une déclaration d'amour à une ville ainsi que d'une description très précise.

Lieux de Saint-Denis : Rue de la République, dyonisien, ligne D du RER, marché, café culturel, ligne 13 du

métro, Basilique, tramway, cinéma du stade, place du Caquet, Kool Shen.

Influences d'ailleurs : Alger, Tanger, Lisbonne, New Delhi, Bamako, Karachi, Yamoussoukro, Quimper,

Tizi-Ouzou, Antilles, McDo, choucroute hallal, mafé, "tchip"

Bruits de fond : Bus qui s'arrête, cloche du tramway, bruits du métro, voix de l'arrêt, maraîcher, foule du

marché, talons, silence, bruits du café, carillon de la basilique

Détournements de la langue : j'voudrais, sique-phy, rebeu, re-noi, ché-mar, clodos, caillera-land, y'a,

aristocrasseux, zen, bonnes gos, kiffante, je pèse, Paname

Impressions de Grand Corps Malade : c'est pas une ville toute rose, c'est une ville vivante, les rues

sévères d'une ville pleine de caractère, j'connais bien ses rouages, ville peu banale, ville aux cent-mille

visages, fier d'être dyionisiens



06/05/13

Les verbes d'état



Les clairs de lune, Charles Leconte de Lisle

07/05/13

Heureux qui comme Ulysse ...

Que / des / pa/lais / ro/mains / le / front / au/da/ci/eux

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Le poème est écrit en vers de 12 syllabes, des dodécasyllabes ou alexandrins.

Attention à la prononciation du vers 10, on prononce une syllabe en 2 : la diérèse.

* dans le premier quatrain, Du Bellay évoque deux moments d'un voyage, le départ (v1) et le retour (v3).

Pour lui, le meilleur moment est le retour, entre ses parents (v4).

* les points communs entre Ulysse, Jason et Du Bellay sont nombreux : ce sont des voyageurs, exilés loin

de chez eux, et ayant une mission à remplir.

* dans le second quatrain, Du Bellay décrit son village et sa maison qui sont idylliques (parfaits) à ses

yeux.

21/05/13

Fiche 39 : les déterminants

1) c'est le mousse qui parle à un amis.

2)

a. L'enfant en question est le mousse

b. ton père; ma mère

c. Ton et ma sont des déterminants possessifs.

3) au cimetière (article défini (à + le)) => le cimetière est identifié

une tombe (article défini) => la tombe est non identifiée



du pain (article partitif (de + le)) => la quantité de pain est imprécise

deux petits (déterminants numéral) => le nombre d'enfants est précis

4) La mère pleure, le dimanche ... => Ma mère pleure, les dimanches ...

Exercice 1 :

a. Sur la plage, Adélie ramasse des coquillages. (déterminant indéfini)

b. Ils représentent son trésor. (déterminant possessif)

c. Comme Sarah est son amie, elle lui a donné cinq coques. ( déterminant numéral)

d. Mais pour les conserver, il faudra les nettoyer avec de l'eau. (article partitif)

e. Si on ne le fait pas, l'odeur devient très forte. (article défini)

Exercice 3 :

a) Les mouettes volent et jouent; Et les blancs coursiers de la mer, Cabrés sur les vagues, secouent Leurs

crins échevelés dans l'air.

La mouette vole et joue; Et le blanc coursier des mers, Cabré sur la vague, secoue Son crin échevelé dans

l'air.

b) Chaque fantôme plonge et lutte Quelques instants avec le flot Qui sur lui ferme sa volute Et l'engloutit

dans un sanglot.

Tous les fantômes plongent et luttent Un instant avec les flots Qui sur eux ferment leurs volutes Et lesengloutissent dans des sanglots.

séquence 5

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