s'engager chez médecins sans frontières?

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© Klavs Bo Christensen Brochure d’information à destination des candidats à l’expatriation S’engager chez Médecins Sans Frontières ?

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Brochure d’ i n f o r m a t i o n à d e s t i n a t i o n des candidats à l ’ e x p a t r i a t i o n

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B r o c h u r e d ’ i n f o r m a t i o n à d e s t i n a t i o n d e s c a n d i d a t s à l ’ e x p a t r i a t i o n

S’engager chez Médecins Sans Frontières ?

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S’engager chez Médecins Sans Frontières ?

P r é s e n t a t i o n

Naissance de MSF

Médecins Sans Frontières a vu le jour le 21 décembre 1971, dans le sillage de la guerre du Biafra et des inondations qui ont ravagé le Pakistan oriental.

En 1969, lors de la grande famine au Nigeria, la Croix-Rouge avait obtenu des autorités du Biafra de pouvoir soigner les patients dans les hôpitaux, mais pas d’accéder aux victimes en dehors, situation que deux médecins français actifs sur place, Bernard Kouchner et Max Récamier, ne pouvaient accepter : ils revendiquaient de pouvoir venir en aide à toutes les victimes de la guerre civile, même s’il fallait pour cela agir contre la volonté des autorités. Ces événements conduisirent à la création, en France, de Médecins Sans Frontières, une association disposant d’une plus grande liberté d’action et de témoignage auprès du public.

Les sections belge et suisse de MSF sont nées en 1980, suivies, en 1984, de la section néerlandaise et, en 1986, des sections luxembourgeoise et espagnole.

En bientôt 40 ans, Médecins Sans Frontières a acquis une réputation internationale en matière d’aide médicale aux populations en danger. En 1999, le Prix Nobel de la Paix est venu couronner l’action des Médecins Sans Frontières.

Les piliers de l’action

L’assistance médicale et le témoignage constituent les deux piliers indissociables de l’action de MSF. Cette double dimension différencie MSF de la plupart des organisations traditionnelles ; elle réclame une présence physique auprès des populations.

Outre les soins de santé proprement dits, l’assistance médicale inclut la prise en charge de la malnutrition, l’ap-provisionnement en eau, l’amélioration des conditions d’hygiène, l’aide psychosociale, etc. Ces activités sont menées en collaboration avec les personnes compétentes au niveau local, éventuellement dans le cadre des structu-res sanitaires du pays.

Le témoignage vise à sensibiliser le public au sort des populations en détresse, à dénoncer les entraves à l’accès aux soins et les violations du droit humanitaire et des Droits de l’Homme. Accès aux soins et droits de l’homme ne sont pas seulement conditionnés par les stratégies politi-ques et militaires : ils sont aussi liés aux enjeux économi-ques mondiaux. La mise à disposition, à des prix aborda-bles, des traitements de lutte contre le sida ainsi que de médicaments destinés à soigner certaines pathologies négligées par l’industrie pharmaceutique est un objectif majeur de l’action de MSF en faveur des malades des pays pauvres.

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Sphères d’intervention

MSF lance avant tout ses interventions lors de situations d’urgence : catastrophes naturelles, conflits, déplacements de populations, famines, épidémies, etc. Un certain nombre de projets s’inscrivent toutefois dans le moyen ou dans le long terme et incluent des collaborations locales et un important volet de sensibilisation et de formation (sida, tuberculose, malaria, santé mentale, exclus des soins de santé, etc.).

Ressources financières

La disponibilité des ressources financières conditionne logiquement toutes les activités opérationnelles de MSF.Plus de 80% des fonds récoltés proviennent de donateurs privés, ce qui garantit l’indépendance opérationnelle de l’organisation. Par ailleurs, plus de 80% des ressources financières sont affectées à nos projets sur le terrain, le reste se répartissant en frais de fonctionnement et de récolte de fonds, ainsi qu’en provisions destinées à assurer la viabilité à long terme de certaines interventions (par exemple, le traitement antirétroviral des malades du sida).

Sections opérationnelles et sections partenaires

Médecins Sans Frontières est l’organisation humanitaire médicale privée la plus importante au monde : elle est pré-sente dans plus de 70 pays et compte près de 2.000 volon-taires expatriés qui travaillent dans nos projets sur le ter-rain en collaboration avec environ 20.000 collaborateurs nationaux.

L’organisation est composée de cinq centres opérationnels dont les sièges se trouvent à Paris, Bruxelles, Amsterdam, Genève et Barcelone. Ils sont responsables de la mise en place et de la coordination des actions sur le terrain. D’autres bureaux de MSF, appelés sections partenaires, sont actifs dans la collecte de fonds, le recrutement d’expa-triés et la sensibilisation de l’opinion publique : on les trouve en Allemagne, en Australie, en Autriche, au Canada, au Danemark, en Grande-Bretagne, en Grèce, aux Etats-Unis, à Hong Kong, en Italie, au Japon, en Norvège, en Suède et au Luxembourg.

Centre opérationnel de Bruxelles

Le Centre opérationnel de Bruxelles (COB) regroupe les sections opérationnelles belge, italienne et luxembourgeoi-se, ainsi que les sections partenaires suédoise, norvégien-ne, danoise et de Hong Kong, ainsi que deux « branch offi-ces » au Brésil et en Afrique du Sud. Environ 200 personnes travaillent au siège à Bruxelles.

Bureau international

En 1991, MSF s’est dotée d’un bureau international. Le siège de cet organe, chargé de représenter l’ensemble du mouve-ment auprès des institutions et organisations internationa-les, se trouve à Genève.

S t r u c t u r e e t o r g a n i s a t i o n L e s p r o j e t s

La Charte

Tous les membres de Médecins Sans Frontières souscrivent sur l’honneur aux principes suivants :

Les Médecins Sans Frontières apportent leurs secours aux populations en détresse, aux victimes de catastro-phes d’origine naturelle ou humaine, de situation de belligérance, sans aucune discrimination de race, de religion, de philosophie ou de politique.

Œuvrant dans la neutralité et en toute impartialité, les MSF revendiquent, au nom de l’éthique médicale universelle et du droit à l’assistance humanitaire, la liberté pleine et entière de l’exercice de leur fonction.

Ils s’engagent à respecter les principes déontologi-ques de leur profession et à maintenir une totale indépendance à l’égard de tout pouvoir, ainsi que de toute force politique, économique ou religieuse.

Volontaires, ils mesurent les risques et les périls des missions qu’ils accomplissent et ne réclameront pour eux ou leurs ayants droit aucune compensation autre que celles que l’association sera en mesure de leur fournir.

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Partir en mission avec Médecins Sans Frontières n’est pas anodin ! Cette démarche témoigne d’une motivation sincère de porter assistance à des populations en danger, dans le respect des principes de la Charte de MSF. Partir implique que l’on s’engage dans la durée. Partir comprend une par-ticipation active à la vie associative de l’organisation. Partir signifie encore que l’on dispose des compétences profes-sionnelles requises.

Chaque année, plus de 1000 volontaires sont envoyés en mission par le Centre opérationnel de Bruxelles : 30% sont des personnes ayant des profils médicaux, 30% des profils paramédicaux et 40% des profils non-médicaux.

MSF offre un encadrement professionnel à son personnel : nos volontaires bénéficient, en effet, d’une prise en charge complète, ce qui comprend, outre le contrat de travail, diverses assurances, le logement sur place et le transport vers les lieux de missions.

Une fois recrutés et lorsqu’ils ont acquis une certaine expé-rience sur le terrain, une politique d’évaluation et de for-mation permet de bien accompagner les volontaires. Certains d’entre eux se voient ainsi proposer des postes de coordination : coordinateur médical, RH, logistique ou de projet. Par la nature de ses activités, MSF est une organisa-tion jeune où les parcours sont rapides et où la prise de responsabilités est encouragée.

Nous vous proposons dans les pages suivantes, de passer en revue les principaux profils que nous recherchons.

Infirmier(ère)L’infirmier(ère) qui occupe un poste dans un hôpital peut être amené(e) à travailler au sein de différents services : pédiatrie, médecine interne, salle d’opération. Il/Elle veille également au respect des normes d’hygiène hospitalière et de stérilisation, ainsi qu’au contrôle de la bonne gestion de la pharmacie (approvisionnement et suivi de la consommation). On citera, entre autres, parmi les champs d’activités aux-quels l’infirmier(ère) peut être amené à participer : les soins de santé primaires, les campagnes de vaccination, les urgen-ces nutritionnelles, les épidémies, les projets spécifiques (sida, tuberculose, etc.), la récolte et l’analyse de données épidémiologiques. La plupart des postes d’infirmier(ère)s proposés par MSF implique une gestion d’équipe : encadre-ment et formation du personnel de santé national.

A l’instar du médecin, l’infirmier(ère) devra être titulaire d’un diplôme de médecine tropicale, faire état d’une expérience équivalente ou être infirmier(ère) de bloc opératoire.

Sage-femmeLa sage-femme est responsable de la mise en place et du suivi des différentes activités du projet touchant à la santé de la femme : les soins liés à la grossesse et à l’accouche-ment, les soins aux victimes de violences sexuelles, le planning familial, la prévention de la transmission du VIH/sida de la mère à son enfant, la prévention et le traitement des infections sexuellement transmissibles, etc. Ses res-ponsabilités comprennent des aspects médicaux (suivi obstétrical des patientes) et organisationnels (gestion des ressources humaines, gestion de la pharmacie, compilation des données statistiques, etc.).La sage-femme devra être porteuse d’un diplôme d’accou-cheuse ou d’infirmière accoucheuse et d’un diplôme en médecine tropicale.

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Profils paramédicaux

Profils médicaux

Le volontariatMSF est une association composée de « volontaires ». Le volontariat est un engagement individuel et une responsabilité personnelle. Il implique la notion de militantisme dans les actions humanitaires. C’est un principe fondamental de l’association.

L e s p r o f i l s q u e n o u s r e c h e r c h o n s

Médecin généralisteLes responsabilités du médecin varient selon le type de projet : appui médical et organisationnel aux activités d’un hôpital, suivi médical de populations réfugiées ou dépla-cées, mise en place d’un système de santé en collaboration avec le Ministère de la Santé, engagement au sein de pro-jets spécifiques (sida et infections sexuellement transmis-sibles, tuberculose, malaria, maladie du sommeil, kala-azar, etc.), récolte et analyse de données épidémiologiques. L’encadrement, la coordination, la formation et la supervi-sion du personnel de santé représentent, par ailleurs, une partie importante du travail du médecin généraliste.

Indépendamment de son titre de docteur en médecine, le médecin devra être porteur d’un diplôme de médecine tro-picale ou faire état d’une expérience équivalente. Des com-pétences et une expérience particulières dans des domai-nes tels que le sida ou la tuberculose sont, par ailleurs, bienvenues.

MSF recrute aussi des spécialistes en santé publique, en épidémiologie et en pédiatrie.

Médecin spécialiste> Le chirurgien a la charge des actes chirurgicaux (chez MSF, les chirurgiens pratiquent principalement de la chirur-gie obstétricale d’urgence et de la chirurgie générale) et de la formation du personnel du bloc opératoire. Le chirurgien supervise et coordonne le service de chirurgie dans son ensemble (bloc, hospitalisation, urgences chirurgicales et références).

> L’anesthésiste est responsable de la prise en charge du patient, lui offrant les meilleurs soins pendant, mais aussi, avant et après l’opération afin de lui assurer de supporter au mieux l’acte chirurgical. L’anesthésiste supervise et coordonne les activités d’anesthésie dans leur ensemble (bloc, salle de réveil, soins intensifs si présents, urgences, références).

> Le gynécologue prend en charge les patientes nécessi-tant un suivi obstétrical de deuxième ligne (la première ligne de soins étant assurée par la sage-femme). Il est éga-lement responsable de la formation du personnel paramé-dical national lors de la mise en œuvre de nouvelles techni-ques (ventouse, avortement médical, curetage, manœuvres obstétricales, etc.).

PharmacienLe pharmacien est responsable de la gestion des médica-ments et des appareils médicaux : gestion des commandes, inventaires, suivi des consommations et distribution de médicaments aux cliniques et aux hôpitaux soutenus par MSF. Il s’assure également de la conformité de la chaîne d’approvisionnement médical aux règles nationales et forme le personnel national qu’il supervise. Il dispose d’un diplôme en pharmacie et d’au moins deux années d’expé-rience professionnelle.

LaborantinCertains projets de MSF font appel aux services de laboratoi-res de biologie clinique pour le diagnostic et le suivi des patients. Les principales pathologies et activités qui requiè-rent un examen en laboratoire sont la transfusion sanguine, la tuberculose, la malaria, le diagnostic et le suivi immunolo-gique de patients VIH/sida et la méningite.Les responsabili-tés du technicien de laboratoire consistent à assurer la qualité des examens de laboratoire, à encadrer et à former le personnel de laboratoire national. Le technicien de labora-toire doit être titulaire d’un diplôme permettant de travailler

dans un laboratoire biomédical (il peut également être bio-logiste à orientation clinique) et avoir au minimum deux années d’expérience professionnelle.

PsychologueLes projets de MSF dans les domaines de la santé mentale, de l’intervention post-traumatique ou auprès de populations urbaines marginalisées privilégient une approche médico-psycho-sociale se basant sur des principes d’intervention individuelle, groupale et communautaire. Ils font appel à des psychologues diplômés en psychologie clinique et ayant un minimum de deux années d’expérience professionnelle.

Promoteur de santéLe promoteur de santé est envoyé par MSF pour analyser et comprendre les facteurs ou les pratiques à risque qui favo-risent la transmission d’une maladie dans un groupe cible (Ebola, choléra, sida, etc.). Il peut être envoyé dans un projet d’urgence (campagne de vaccination, malnutrition, choléra) ou dans un projet vertical (sida, tuberculose ou malaria). Il doit être titulaire d’un diplôme d’anthropologie ou de socio-logie. Un minimum de deux ans d’expérience est demandé.

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LogisticienLe logisticien est avant tout chargé de soutenir les pro-grammes développés sur le terrain par MSF. Ce travail comprend l’approvisionnement (achats, réception, expédi-tion vers les projets), la gestion des infrastructures de MSF et de leur sécurité, la gestion des transports routiers (ges-tion du parc de véhicules), fluviaux et aériens, les systèmes informatiques et de télécommunication, l’alimentation élec-trique des différents bâtiments ainsi que les aspects liés à la réfrigération, la climatisation et l’aération (chaîne de froid, stocks de médicaments).

Le logisticien est également amené à développer des pro-grammes davantage orientés vers l’aide auprès des béné-ficiaires.

Cela comprend, par exemple, les projets de réhabilitation et de construction des structures de santé, l’alimentation en eau ainsi que les mesures d’hygiène et d’assainissement de base nécessaires à la bonne santé des personnes qui bénéficient des programmes MSF, le support aux program-mes nutritionnels et la distribution de nourriture aux patients, la distribution de produits de première nécessité ainsi que la mise en place d’abris (tentes familiales, tentes dispensaires), la mise en place de chaînes du froid lors des campagnes de vaccination (rougeole, méningite, fièvre jaune, etc.).

En plus d’un diplôme spécifique qui soit en lien avec les différentes activités précitées, le logisticien devra faire preuve de compétences techniques et organisationnelles. Un profil de gestionnaire est un atout indéniable.

Pour certaines fonctions, des qualifications techniques et une expérience professionnelle particulières pour-ront être exigées. Cela peut être le cas pour les fonctions suivantes : responsable des approvisionnements, respon-sable du parc de véhicules (mécanicien ou ingénieur méca-nicien), responsable des projets de construction (archi-tecte, ingénieur civil), responsable en eau, hygiène et assainissement (expert ou ingénieur hydraulique).

Responsable RH et administrationIl est responsable de la gestion des ressources humaines pour un projet particulier ou pour l’ensemble du pays, veillant au respect des procédures et à la bonne utilisation des outils de MSF. Il participe activement à la planification des besoins en ressources humaines de la mission.Il est responsable du parcours du personnel national au sein de MSF, de son recrutement à sa fin de contrat, en passant par la détection des besoins en formation et la gestion de sa carrière. Il veille également à ce que ce par-cours se fasse dans le respect du règlement intérieur et de la législation sociale en vigueur dans le pays. En collaboration avec le siège à Bruxelles, il est responsable du suivi administratif du personnel international auprès des services locaux de l’immigration et des ambassades (enre-gistrement, visas, permis de travail) et du suivi contractuel (congés, assurances). Il assure également le suivi des contrats de location et d’assurance ainsi que le règlement des litiges éventuels en collaboration avec l’avocat de la mission.

Le responsable RH et administration possède un diplôme de l’enseignement supérieur et au minimum deux ans d’ex-périence professionnelle pertinente. Son profil est celui d’un gestionnaire possédant des capacités analytiques, de la rigueur et un réel sens des priorités.

Responsable financierIl fait partie de l’équipe de coordination d’une mission de MSF basée en capitale. Il a la charge de la bonne gestion financière de la mission, ce qui inclut la gestion budgétaire (établissement et suivi de budget) pour l’ensemble des projets, la tenue de la comptabilité, la gestion de la tréso-rerie ainsi que la gestion des budgets en provenance des bailleurs de fonds. Il est responsable de l’encadrement et de la formation du personnel national comme expatrié impliqué dans ces différentes tâches.

Pour cette fonction de responsable financier, nous recher-chons en priorité des personnes diplômées en gestion ou en économie disposant de deux années d’expérience pro-fessionnelle.

Profils non médicaux

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> Quelle est la durée moyenne d’une mission ? La durée moyenne d’une mission peut varier considérable-ment, de quelques mois, en situation de crise aiguë, à un an ou plus, au sein d’un projet à caractère structurel, dans un environnement stable. Tout candidat au départ doit être prêt à s’engager pour plusieurs missions.

> Quel est le délai d’attente pour un départ en mission ? Les candidats qui partent en mission pour la première fois sont invités à suivre une formation au premier départ orga-nisée par MSF. Au terme de cette formation, l’attente peut aller de quelques jours à plusieurs semaines, voire plu-sieurs mois (il va de soi que, dans ce cas, MSF ne peut exiger de disponibilité prolongée des candidats).

> Peut-on choisir sa destination ?Conformément à la Charte de MSF, l’intérêt pour une desti-nation particulière ne doit pas primer sur l’engagement.

Il s’agit, avant tout, de répondre aux besoins des popula-tions en danger, quel que soit le lieu. Pour être candidat chez MSF, il faut donc accepter de partir dans tous les types de contexte.

> Que prévoit MSF en termes de préparation au départ ? Plusieurs fois par an, MSF organise des sessions de prépa-ration au départ, qui s’articulent autour de modules théo-riques et pratiques, génériques et spécifiques (selon le profil), à l’attention des personnes nouvellement recrutées. Par ailleurs, chaque personne recrutée reçoit un descriptif de la fonction qui lui est proposée, des informations écrites relatives au pays dans lequel il effectuera sa mission et aux activités qui y sont développées par MSF, ainsi qu’une série de briefings opérationnels, administratifs et généraux.

> Peut-on faire carrière chez MSF ? S’il convient de tenir compte de l’environnement changeant dans lequel MSF évolue et de certaines contraintes inhé-rentes à l’expatriation, MSF offre la possibilité d’un épa-nouissement personnel et professionnel dans la durée : les candidats qui rejoignent l’organisation aujourd’hui assu-meront demain les responsabilités de coordinateur ter-rain, de coordinateur en capitale ou de chef de mission. Certains occuperont des fonctions au siège de l’organisa-tion. Tout au long de leur parcours, ils auront la possibilité de suivre des formations dans des domaines techniques et axés sur la gestion de projet.

> Quelles sont les conditions offertes par MSF ? Les expatriés signent un contrat de travail dont la durée est déterminée par les besoins des projets et selon certains critères spécifiques. Ce contrat est un contrat à durée déterminée. Ce statut implique des droits et devoirs pour l’employeur comme pour l’employé « volontaire ».Le salaire des expatriés peut varier de 1.105 € à 2.868 € bruts (chiffres de 2010) selon le poste occupé et l’expé-rience attestée.Chaque personne expatriée bénéficie d’une assurance qui couvre les soins de santé, l’incapacité, les accidents et la responsabilité civile, l’invalidité permanente, le décès, le rapatriement et la perte de bagages.MSF prend en charge le logement, les frais de transport du lieu du domicile au lieu de mission, les frais de visas (le candidat doit disposer d’un passeport en cours de validité) et la plupart des vaccins nécessaires à l’expatriation. Une fois arrivé sur le lieu du projet, l’expatrié reçoit une alloca-tion supplémentaire, appelée per diem, principalement destinée à couvrir les frais d’alimentation.

> Quelles sont les conditions de vie en mission ? Les conditions de vie varient d’un pays à l’autre, voire d’une région à l’autre, en fonction du contexte, notamment en ce qui concerne les infrastructures de logement et de travail. Dans tous les cas, MSF s’efforce d’offrir à ses équipes un environnement favorisant le bon déroulement des activités d’assistance, tout en tenant compte des standards de vie locaux.

> Quelle est la politique de MSF en matière de congés ? Pour une année complète de mission, l’expatrié a droit à trente jours de congés annuels. Un maximum de vingt jours peut être pris sur le terrain et le reste des jours après la fin de la mission ou après douze mois de mission, si la durée totale de la mission est de 18 mois ou plus.

> Un départ en couple ou en famille est-il possible ? Les conditions de sécurité, les difficultés à trouver du tra-vail en dehors de MSF, les possibilités restreintes de loge-ment, le manque de structures scolaires et médicales adaptées sont autant de facteurs qui rendent un départ en couple ou en famille très difficile, surtout dans le cadre d’une première expérience.

> Quels sont les risques liés à l’insécurité et quelle est l’attitude de MSF en la matière ? Les risques liés à l’insécurité font partie intégrante de la réalité de MSF ; ils ne doivent être ni exagérés ni minimisés. Ils recouvrent principalement les conditions de circulation, les moyens financiers et matériels et les situations de conflit (ouvert ou latent). Le respect des règles de circula-tion et des directives de MSF, un usage discret et modéré des ressources, l’élaboration et le suivi des plans de sécu-rité ainsi qu’une intégration réussie au sein de la popula-tion sont des aspects qui ont un impact direct considérable sur la prévention des risques.En cas d’incident critique (accident, agression ou tout autre événement traumatisant), MSF peut dépêcher sur place des membres de son personnel formés aux techni-ques du débriefing émotionnel et peut aussi compter sur un réseau extérieur de psychologues.

> Est-il possible d’effectuer un stage sur le terrain ? MSF n’envoie pas de stagiaires dans ses projets, principa-lement en raison du manque de capacités d’encadrement. Il en va de même pour les étudiants désireux d’intégrer un projet lors des vacances scolaires.

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Comment postuler ?

Travailler avec MSF vous intéresse et vous pensez que votre profil correspond à l’un ou l’autre des métiers présentés dans la brochure ? Nous vous invitons dans ce cas à consulter les pages relatives aux ressources humaines de notre site internet, www.msf.beVous y trouverez des renseignements qui complètent cette brochure et pourrez remplir un formulaire de can-didature en ligne.Nous nous engageons, en règle générale, à y répondre dans les 15 jours.

> Adresse courrier : Médecins Sans Frontières Département des ressources humaines Secteur recrutement (précisez : médical, paramédical ou non médical) Rue Dupré, 94 1090 Bruxelles

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