sélection : l'état des lieux alarmant dressé par les scientifiques et les

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Sélection : l'état des lieux alarmant dressé par les scientifiques et les solutions à apporter Par Séverine Belkhir (éthologue au Refuge AVA et doctorante à l’université Paris13) & Dr Thierry Bedossa (Vétérinaire, Président du Refuge AVA et de la SFC) Les pathologies héritables chez les chiens et chats de race sont, aujourd’hui, extrêmement bien renseignées dans la littérature scientifique. Cette thématique concerne des centaines d’articles publiés dans des revues scientifiques internationales à comité de lecture. Le dernier numéro de « The Veterinary Journal » a été totalement dédié à cette thématique et contient une vingtaine d’article sur ce sujet (Nicholas & Wade 2011) (Annexe 1). Il existe, également, plusieurs bases de données en ligne qui référencent un grand nombre de pathologies raciales chez les animaux domestiques. Ces dernières sont initiées par les plus grandes universités : - Université de Cambridge, au Royaume Uni : Inherited Diseases in Dogs (IDID): http://www.vet.cam.ac.uk/idid/ - Université de Sydney, en Australie : Online Mendelian Inheritance in Animals (OMIA): http://omia.angis.org.au/ - Université de Rennes 1 : http://dogs.genouest.org/Diseases.html (en cours de développement) Concernant la base de données de l’Université de Sydney, si l’on utilise comme mot clef « chien » ou « chat », ce sont respectivement 553 et 290 entrées qui sont proposées. Chaque « entrée » correspond à une pathologie héritable renseignée dans la bibliographie. Une liste exhaustive de publications scientifiques pour chaque entrée est également fournie. Enfin, cette base de données renseigne sur d’autres traits héritables comme la couleur du pelage ou des yeux. Des chercheurs se basant sur ces méta-analyses, étude bibliographie, tentent de mieux comprendre l’origine de l’apparition d’un si grand nombre de maladies héréditaires chez les animaux domestiques (Higgins 2008 ; Asher et al. 2009 ; Summers et al. 2010). Les facteurs mentionnés par les scientifiques sont principalement : i-la diminution de la diversité génétique ; ii- une sélection uniquement sur « ce que l’on voit », ce qui revient à nier tout effet de pléiotropie ; iii- le maintien de standards de race favorisant la sélection de critères morphologiques extrêmes (Rooney 2009 ; Crispin 2011 ; James 2011 ; Leroy 2011 ; Shariflou et al. 2011 ; Wade 2011). De la sélection naturelle à la sélection artificielle Principes de la sélection naturelle La diversité génétique est l’essence même du maintien d’une espèce animale, de son équilibre. Pour saisir son importance, il faut se référer aux travaux de Charles Darwin sur la théorie de l’évolution (L’origine des espèces , 1859). Il a énoncé la sélection naturelle comme étant le mécanisme à l’œuvre

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  • Slection : l'tat des lieux alarmant dress par les scientifiques et les solutions apporter

    Par Sverine Belkhir (thologue au Refuge AVA et doctorante luniversit Paris13) & Dr Thierry Bedossa (Vtrinaire, Prsident du Refuge AVA et de la SFC) Les pathologies hritables chez les chiens et chats de race sont, aujourdhui, extrmement bien renseignes dans la littrature scientifique. Cette thmatique concerne des centaines darticles publis dans des revues scientifiques internationales comit de lecture. Le dernier numro de The Veterinary Journal a t totalement ddi cette thmatique et contient une vingtaine darticle sur ce sujet (Nicholas & Wade 2011) (Annexe 1). Il existe, galement, plusieurs bases de donnes en ligne qui rfrencent un grand nombre de pathologies raciales chez les animaux domestiques. Ces dernires sont inities par les plus grandes universits :

    - Universit de Cambridge, au Royaume Uni : Inherited Diseases in Dogs (IDID): http://www.vet.cam.ac.uk/idid/

    - Universit de Sydney, en Australie : Online Mendelian Inheritance in Animals (OMIA): http://omia.angis.org.au/

    - Universit de Rennes 1 : http://dogs.genouest.org/Diseases.html (en cours de dveloppement)

    Concernant la base de donnes de lUniversit de Sydney, si lon utilise comme mot clef chien ou chat , ce sont respectivement 553 et 290 entres qui sont proposes. Chaque entre correspond une pathologie hritable renseigne dans la bibliographie. Une liste exhaustive de publications scientifiques pour chaque entre est galement fournie. Enfin, cette base de donnes renseigne sur dautres traits hritables comme la couleur du pelage ou des yeux. Des chercheurs se basant sur ces mta-analyses, tude bibliographie, tentent de mieux comprendre lorigine de lapparition dun si grand nombre de maladies hrditaires chez les animaux domestiques (Higgins 2008 ; Asher et al. 2009 ; Summers et al. 2010). Les facteurs mentionns par les scientifiques sont principalement : i-la diminution de la diversit gntique ; ii- une slection

    uniquement sur ce que lon voit , ce qui revient nier tout effet de pliotropie ; iii- le maintien de standards de race favorisant la slection de critres morphologiques extrmes (Rooney 2009 ; Crispin 2011 ; James 2011 ; Leroy 2011 ; Shariflou et al. 2011 ; Wade 2011).

    De la slection naturelle la slection artificielle

    Principes de la slection naturelle

    La diversit gntique est lessence mme du maintien dune espce animale, de son quilibre. Pour saisir son importance, il faut se rfrer aux travaux de Charles Darwin sur la thorie de lvolution (Lorigine des espces, 1859). Il a nonc la slection naturelle comme tant le mcanisme luvre

    http://www.vet.cam.ac.uk/idid/http://omia.angis.org.au/http://dogs.genouest.org/Diseases.html

  • dans lvolution des espces. Lvolution tant la transformation progressive dune espce vivante aboutissant la constitution dune espce nouvelle. Pour mieux comprendre ce mcanisme de slection naturelle, il est important dans un premier temps de considrer que des individus adapts leur environnement vont nanmoins prsenter une variabilit. C'est--dire que dans un environnement identique les animaux vont avoir, entre autre, des stratgies de survie diffrentes. Cet environnement va exercer des pressions de slection sur les individus. Ceux qui pourront rpondre de manire adapte ces pressions, seront ceux qui pourront survivre et se reproduire. Ainsi leurs gnes se retrouveront la gnration suivante La survie dune espce va donc dpendre de cette variabilit entre les individus. En effet, imaginons que dans une population donne tous les individus soient identiques, mme sils sont parfaitement adapts leur environnement, si cet environnement est amen changer et quaucun ne possde des stratgies de survie (recherche dabris, recherche de nourriture,) alternatives au reste de la population, les risques dextinction sont trs grands pour tous. La slection naturelle est donc aveugle, rien nest trac, rien nest dfini. Les changements vont seffectuer en fonction des modifications de lenvironnement et des rponses que vont pouvoir produire les animaux celles-ci.

    Principes de la slection artificielle

    La slection artificielle est la slection exerce par lhomme sur des espces quil a domestiques. On considre comme espce domestique , toute espce slectionne partir dun type sauvage, apprivoise, dont on contrle la reproduction, et qui fournit un service utile ltre humain. A linverse de la slection naturelle, la slection artificielle exerce par lhomme est quand elle totalement oriente (Richards 1998). En effet, vont tre mis la reproduction uniquement les individus les plus profitables (e.g. importantes capacits produire du lait pour les vaches laitires, aptitudes au travail pour certaines races de chiens et critres de beaut pour dautres). Afin de conserver des traits morphologiques ou comportementaux en partie hritables (comme les traits de temprament), des croisements danimaux apparents sont effectus pour fixer ces caractres aboutissant un taux de consanguinit et une rduction de la diversit gntique rarement gale dans le rgne animal pour certaines races (Asher et al. 2009).

    Diminution de la diversit gntique James (2011) mentionne ltude de Calboni et collaborateurs (2008), dans laquelle a t observ une perte de diversit gntique considrable (jusqu 90%) en seulement 6 gnrations, et ce sur une dizaine de race tudies. Afin de mieux comprendre ce phnomne, les scientifiques ce sont intresss aux pratiques de slection chez le chien. Deux facteurs propres la slection artificielle sont mis en avant : i le croisement dindividus apparents (Calboni et al. 2008) ; ii un nombre trop restreint de reproducteurs (e.g. utilisation dtalon ou de lice champions de concours de beaut ) (James 2011 ; Leroy 2011 ; Shariflou et al. 2011 ; Wade 2011). Shariflou et al. (2011) rapportent qu peine 10% la population des chiens de race en Australie seront reproducteurs. De mme, certains talons champions de beaut peuvent tre les gniteurs de 30% des chiots enregistrs au LOF de sa race. Selon ltude dAsher et al. (2009), le chien est la deuxime espce prsentant le plus de pathologies hrditaires aprs lhomme. Si les chiens de race connaissent autant de problmes de sant hrditaires, cest en grande partie par manque de diversit gntique. On trouve ainsi chez les chiens de race, beaucoup plus que chez les individus croiss : cancers, ccit, cataracte, pathologies cardiaques, pilepsie, dysplasie de la hanche, surdit (Rooney 2009 ; Malm et al. 2010). Dans ltude de Brooks & Sargan (2001), le lien entre pathologie chez les chiens de race et consanguinit a t clairement tabli. Plusieurs exemples sont connus : les pathologies cardiaques et neurologiques chez le cavalier King Charles (Proschowsky et al. 2003), les diabtes 3 10 fois plus frquents chez certaines races (e.g. silky terrier, cairn terrier, terrier tibtain, samoyde, chien

  • sudois de Laponie : Kennedy et al. 2006, Fall et al. 2007) ; glaucomes chez le cocker spaniel amricain (5,52%) et basset hound (5,44%), aux Etats-Unis, en comparaison la population gnrale (0,89%) (Gelatt & MacKay 2004) maladie auto-immune (systme immunitaire dficient) (Safra et al. 2011). Mais aussi des affections de lappareil locomoteur : dysplasie de la hanche et du coude chez de nombreuses races (e.g. labrador retriever et molossodes) (Keller et al. 2011 ; Lewis et al. 2011 ; Wilson et al. 2011 ; Woolliams et al. 2011) ; collapsus induit par lexercice chez le labrador retriever et chez dautres races de retrievers (Minor et al. 2011). Un grand nombre dauteurs rapportent que les chiens de races ont une vie moins longue et un niveau de bien-tre moindre que chez les chiens croiss (Egenvall et al. 2000, 2009 ; Proschowsky et al. 2003 ; Fleming et al. 2011). Selon les races, le nombre de pathologies ainsi que leur svrit est trs variable (Asher et al. 2009 ; Summers et al. 2010). Lditorial de Rooney (2009) souligne galement que les chiens croiss ncessitent moins de soins vtrinaires importants que les chiens de race en Angleterre (sources de la Churchill insurance company). Enfin, Summers et al. (2010) ont recens, en ralisant une mta-analyse, 396 pathologies hritables chez 50 races les plus reprsentes en Angleterre. 71% des 312 maladies, non lies aux critres morphologiques exigs par les standards de race, sont la cause dune transmission de type autosomique rcessive. C'est--dire que les deux parents doivent tre porteurs de lallle pour que les descendants expriment ces pathologies. La prvalence trs importante de ce mode de transmission gntique, tmoigne dune faible diversit gntique chez ces races. Chez les chats de race on note galement de nombreuses dgnrescences et affections oculaires au sein de nombreuses races (e.g. somali, abyssin, persan : Glaze 2005 ; Menotti Raymond et al. 2009). Les persans sont connus pour avoir des problmes respiratoires, ainsi quune atrophie rtinienne progressive et des pathologies rnales (Narfstrm 1999 ; Rah et al. 2006). Une slection uniquement sur des critres physiques Les scientifiques mettent en garde contre la slection sur des critres phnotypiques uniquement. Depuis la fin du 19me sicle, avec les travaux de Gregor Mendel, nous matrisons aujourdhui parfaitement le concept dhritabilit. Il est clair que chez les mammifres, il existe de nombreux gnes qui codent pour lexpression de plusieurs traits phnotypiques. Cest ce que lon appelle la pliotropie (Hedhammar et al. 2011). Par exemple chez le chat, il existe un lien entre surdit et la coloration bleu de liris (Geigy et al. 2007). De rcentes tudes rapportent quune transmission polygnique complexe est lorigine de la dysplasie de la hanche et du coude chez le chien (Keller et al. 2011 ; Wilson et al. 2011). En dautres termes, plusieurs gnes sont impliqus dans la transmission de ces affections osseuses. Ces pathologies sont bien connues chez les retrievers et plusieurs races ossature lourde. Un programme de dpistage obligatoire par radiographie des membres est exig pour la confirmation chez plusieurs races. Nanmoins, le nombre de chiens encore atteint de dysplasie est considrable. Cet exemple, nous permet de mieux comprendre quune slection sur des critres phnotypiques uniquement (ici analyse de membres sur une radiographie) ne suffit pas matriser la transmission dune pathologie. En effet, un chien jug comme exempt de dysplasie la lecture de la radiographie, peut tre porteur de gnes codant pour cette pathologie. Le risque de transmission la gnration suivante reste grand. Les chercheurs conseillent aujourdhui dutiliser les rsultats de test danalyses phnotypiques (radiographies) mais aussi gntiques. Les risques de transmissions seront ensuite

    calculs en fonction de ces deux types danalyses (Lewis et al. 2011 Wilson et al. 2011 ; Woolliams et al. 2011).

  • Il est donc important dtre trs prudent lorsque lon va choisir de faire reproduire un individu prsentant des critres morphologiques apprcis. Cet individu ne transmettra pas seulement une couleur de robe, mais galement tout un patrimoine gntique trs complexe. Rooney (2009) et Summers et al. (2010) mentionnent, notamment, lutilisation de champion de beaut comme reproducteur. Si ces talons ou lices sont porteurs de pathologies hritables, mme sils ne dclarent pas la maladie, leur utilisation comme reproducteur de rfrence a pour consquence une diffusion massive dans la population de tout leur matriel gntique (Shariflou et al. 2011).

    La slection de critres morphologiques extrmes La slection de caractres nayant aucune fonction adaptative pour lanimal (e.g. crte ornementale, plis de peau abondants, oreilles longues et pendantes, oreilles replies) a conduit lapparition de souffrances chez les chiens et les chats de race (Mc Greevy & Nicholas 1999 ; Asher et al. 2009 ; Rooney 2009 ; Hedhammar et al. 2011). Ces critres morphologiques extrmes, galement appels hypertypes , ont une influence directe sur le fonctionnement biologique (physiologique ou comportemental) de lanimal. Asher et al. (2009) ont ralis une mta-analyse, au Royaume Uni. Ils ont recens 396 troubles hritables

    chez les 50 races les plus populaires outre-manche. 84 de ces pathologies taient directement lis des critres morphologiques exigs par les standards de race. Chez les races dites gantes , la slection dossatures trs lourdes induit un grand nombre de pathologies osseuses (e.g. ostochondrose, dysplasie de la hanche ou du coude : Asher et al. 2009 ; Malm et al. 2010). Dautres races sont voques : oreilles longues et pendantes (cocker) qui entranent des affections rptition, des plis de peau excessifs (shar-pei) qui provoquent des dermatites et autres problmes dermatologiques chroniques, crte ornementale (rhodesian ridgeback) qui a des consquences sur la bonne formation de la colonne vertbrale Quant aux races pattes courtes et dos long, du fait mme de leur morphologie, les chiens peuvent avoir des difficults produire la posture en arc ( bow posture ), signal dappel au jeu. Or, ce signal est primordial afin que les sances de jeu se droulent bien (Rooney 2009). Le cas du bouledogue anglais est souvent mentionn par les scientifiques, car il illustre parfaitement le lien entre slection de critres morphologiques extrmes et bien tre. Cette race a comme particularit notamment dtre brachycphale (museau court) et davoir une ossature trs lourde. La forme de la face ainsi que la prsence dun palais mou et lanc, rduit considrablement le flux dair entrant par le nez et favorise lapparition daffections respiratoires. En consquence, les comportements exploratoires sont limits par ces difficults respiratoires. Chez le chiot comme chez ladulte, lexploration de lenvironnement constitue un besoin naturel ncessaire au maintien dun bon niveau de bien tre, mais est aussi une condition primordiale pour la familiarisation au milieu et une bonne socialisation. Cette race prsente galement de grande difficult la saillie (le recours linsmination artificielle nest pas rare). Enfin, une assistance vtrinaire lors de la mise-bas, csarienne, est plus que frquente chez le bouledogue anglais. Il sagit donc bien l de caractristiques physiques altrant la qualit de vie des individus. Modifier les pratiques dlevage plusieurs niveaux Lessentiel du problme venant dun pool gntique trop restreint, plusieurs scientifiques conseillent de llargir et dautoriser les croisements entre races proches (Asher et al. 2009 ; Summers et al. 2010). Eviter la consanguinit en interdisant les reproductions au premier et second degr (dj mis en place par le Kennel Club britannique : Rooney 2009 ; Nicholas 2011) limiterait galement lexpression de pathologies gntiques hrditaires (Rooney 2009 ; Shariflou et al. 2011). Comme mentionn plus haut, il apparat comme primordial dcarter de la reproduction tous les individus prsentant des pathologies graves et hritables pour des raisons thiques videntes. Et ce mme si ces derniers prsentent une robe ou un port de queue recherch. Un dpistage par le

  • biais de tests gntiques ou phnotypiques, permettrait de limiter la transmission de pathologies hritables (Bell 2011 ; Crispin et al. 2011 ; Lewis et al. 2011). Nanmoins, Wade (2011) met en garde contre leffet de ltalon populaire , dj en place pour les critres esthtiques. En effet, si tous les chiens porteurs de pathologie sont carts de la reproduction, le risque de perte de diversit gntique est tout autant important qu lheure actuelle. Lauteur suggre dautoriser les croisements entre des individus non porteurs et dindividus porteurs dun allle rcessif. Ces croisements viteraient lexpression de pathologie chez les chiots de la porte. Mais un test gntique doit alors tre effectu systmatiquement pour une pathologie cible. Plusieurs scientifiques recommandent la limitation du nombre de saillies pour les talons et lices les plus populaires , afin de limiter les effets dltres de cette pratique (Leroy 2011 ; Wade 2011). A lheure actuelle de nombreux livres de race sont ferms . Ce qui signifie que les chiens dont les parents ne sont pas inscrits au L.O.F. ne peuvent prtendre entrer dans le livre des origines de la race, et ce mme sils prsentent un phnotype en adquation avec le standard officiel. Une ouverture des livres gnalogiques pour les individus sains prsentant les critres morphologiques recherchs, est fortement recommande par les chercheurs. En effet, cette dmarche permettrait dapporter un matriel gntique bien plus vari (McGreevy & Nicholas 1999 ; Rooney 2009 ; Collins et al. 2011). Enfin, la rvision des standards de race reste la mesure la plus recommande dans la littrature scientifique. La slection est actuellement opre sur des traits qui nont aucune valeur adaptative pour la survie des chiens. Ces traits sont, au contraire, dans de nombreux cas extrmement invalidants et empchent la survie. Lobjectif de ces rvisions, est de diminuer limportance de certains critres dordre esthtique, qui pnalisent grandement la sant des animaux concerns. Le

    niveau de bien-tre et ltat de sant, doit galement tre valu par les juges en charge des confirmations (McGreevy & Nicholas 1999 ; Rooney 2009 ; Collins et al. 2011 ; Crispin 2011 ; Hedhammar et al. 2011). Les instances tel que le Kennel Club (KC) au Royaume Uni ou encore la Fdration Cynologique Internationale (FCI) ont dj appliqu un certain nombre de ces mesures (Hedhammar & Indreb 2011 ; Sampson 2011). La BBC a diffus en 2008 un reportage sur ces pratiques dlevage alarmantes pour la sant et le bien tre des chiens de race. Les ractions de ces instances ont t rapides et les mesures conseilles par les scientifiques sont progressivement intgres leur rglement. Une campagne a t lanc par le KC, pour que le bien tre des chiens de race soit une priorit. La FCI et le KC recommandent aux juges dexposition de beaut, de prendre en compte ltat de sant de lanimal, de ne pas accepter danimaux prsentant des critres morphologiques invalidants (Nicholas 2011). Mme si leur politique actuelle va lencontre de la slection dhypertypes, la rvision des standards de race nest pas encore effective. Ces deux organismes condamnent aujourdhui le croisement dindividus apparents. De nombreux leveurs et club de races, se disent aujourdhui prts faire du bien tre et de la conservation de la diversit gntique leurs priorits (Elevage de Bulldogs en Suisse : http://www.pickwick-bulldogs.ch/but.htm). En 2010 un conseil indpendant des clubs de race ou des associations de protection, le Advisory Council on the Welfare Issues of dog Breeding a t cr. Aux Etats-Unis cest le Canine Health Information Center qui a vu le jour, tout comme l Orthopedic Foundation for Animals, mais aussi la Canine Health Foundation dont lAmerican Kennel Club est lorigine Toutes ces instances ont les mmes objectifs: promouvoir la recherche sur le bien tre des chiens de race, mais aussi dinformer le grand public de ltat actuel de la situation et de lavance des connaissances (Crispin et al. 2011).

    http://www.pickwick-bulldogs.ch/but.htm

  • Il serait probablement intressant de se rfrer au conservation breeding program (http://www.waza.org/en/site/conservation/conservation-breeding-programmes) mis en place par les parcs zoologiques, sur les espces sauvages. Ces programmes dlevages internationaux utilisent des bases de donnes exploitables par les zoos du monde entier, permettant une traabilit optimale. Lobjectif de ces programmes est entre autre de veiller la conservation dune diversit gntique importante. Si ce systme fonctionne parfaitement pour des espces comportant un nombre dindividus parfois trs limit, on ne peut que supposer quil constituerait un outil trs performant chez le chien ou le chat, espces qui reprsentent des effectifs infiniment plus grands. A luniversit de Nouvelle Angleterre, en Australie, des chercheurs en gntique quantitative ont mis au point un logiciel nomm Pedigree Viewer (http://www-

    personal.une.edu.au/~bkinghor/pedigree.htm). Cet outil, bien que complexe pour des non-initis, permet de collecter plusieurs informations sur les reproducteurs (degr dapparent, donnes sur des tests gntiques,). Il apparat comme primordial de squiper de tels outils ainsi que de bases de donnes en ligne (Annexe 2), notamment pour les programmes de dpistages (Bell 2011 ; Nicholas et al. 2011). En effet, il existe bien plus dune pathologie hritable par race. La compilation de donnes gntiques et phnotypiques serait rendu plus aise laide doutil performant et facile dutilisation par tous les acteurs de la filire canine. Enfin, les changes entre les scientifiques et les diffrents acteurs de la filire canine tous les niveaux est une priorit. Les congrs internationaux sont loccasion pour les chercheurs de prsenter les rsultats de leurs recherches, pour les instances dchanger sur les mesures prises et celles venir. Lan prochain ce sont deux congrs internationaux sur cette thmatique qui se tiendront en Sude :

    - La 6me confrence internationale sur les Avances en gnomique et pathologies hritables chez le chien et le chat : http://www.caninefelinegenomicsconference.org/

    - Le Dog Health Workshop 2012 : http://www.skk.se/in-english/dog-health-workshop-2012/

    RFRENCES BIBLIOGRAPHIQUES Asher L., Diesel G., Summers J.F., McGreevy P.D., Collins L.M. 2009, Inherited defects in pedigree dogs. Part 1: Disorders related to breed standards. The Veterinary Journal, vol. 182, pp. 402-411. Bell J.S. 2011, Researcher responsibilities and genetic counseling for pure-bred dog populations. The Veterinary Journal, vol. 189, pp. 234235.

    Brooks M., Sargan D.R. 2001, Genetic aspects of disease in dogs. In: Ruvinsky, A., Sampson, J. (Eds.), The Genetics of the Dog. CABI Publishing Wallingford, UK. Calboli F.C.F., Sampson J., Fretwell N., Balding D.J., 2008. Population structure and inbreeding from pedigree analysis of purebred dogs. Genetics, vol. 179, pp. 593601. Collins M.L., Asher L., Summers J., McGreevy P. 2011, Getting priorities straight: Risk assessment and decision-making in the improvement of inherited disorders in pedigree dogs. The Veterinary Journal, vol. 189, pp. 147154. Crispin S. 2011, The Advisory Council on the Welfare Issues of Dog Breeding. The Veterinary Journal, vol. 189, pp. 129131.

    http://www.waza.org/en/site/conservation/conservation-breeding-programmeshttp://www.caninefelinegenomicsconference.org/http://www.skk.se/in-english/dog-health-workshop-2012/http://www.skk.se/in-english/dog-health-workshop-2012/

  • Egenvall A., Bonnet B., et al, 2000, Age pattern of mortality in eight breeds of insured dogs in Sweden. Preventive Veterinary Medicine, vol. 46, pp. 1-14. Egenvall A., Bonnet B. 2010, Age Patterns of Disease and Death in Insured Swedish Dogs, Cats and Horses. J. Comp. Path., vol. 142, pp. 33-38. Fall, T., Hamlin, H.H., Hedhammar, A., Kmpe, O., Egenvall, A. 2007. Diabetes mellitus in a population of 180,000 insured dogs: Incidence, survival, and breed distribution. J. Vet. Intern. Med, vol. 21, pp. 1209-1216. Fleming J.M, Creevy K.E, Promislow D. 2011, Mortality in North American Dogs from 1984 to 2004: an Investigation into Age-, Size-, and Breed-Related Causes of Death. J Vet Intern Med, vol. 25, pp. 187-198. Glaze M., 2005, Congenital and Hereditary Ocular Abnormalities in Cats, Clinical Techniques in Small Animal Practice, vol. 20, pp. 74 -82. Geigy C., Heid S., Steffen F., Danielson K., Jaggy A., Gaillard C. 2007, Does a pleiotropic gene explain deafness and blue irises in white cats?, The Veterinary Journal, vol. 173, pp. 548-553. Gelatt K.N., MacKay E.O. 2004, Prevalence of the breed-related glaucomas in pure-bred dogs in North America. Vet. Ophthalmol. Vol.7, pp.97-111.

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  • Prochains congrs scientifiques : http://www.caninefelinegenomicsconference.org http://www.skk.se/in-english/dog-health-workshop-2012

    COMPTE-RENDU DU CONGRES UFAW 2011

    Par Brunilde Ract-Madoux (thologue au Refuge AVA) Making animal welfare improvements: Economic and other incentives and constraints (UFAW International Animal Welfare Symposium Historic Dockyard, Portsmouth UK, 28-29th June 2011) Le congrs UFAW (Universities Federation for Animal Welfare : http://www.ufaw.org.uk) sest tenu Portsmouth (Royaume-Uni) et a rassembl plus de 200 participants, de 24 pays diffrents. Economistes, vtrinaires, scientifiques, se sont partags les interventions, communications orales et affiches. Depuis quelques annes, une nouvelle approche et une comprhension moderne du bien-tre animal ont t revus chez les animaux captifs (levage, compagnie, laboratoire, zoo,) et les animaux sauvages en milieu naturel. Mais dans la plupart des cas, le bien-tre nest pas aussi bien peru par la socit quil ne le devrait et le besoin damliorations est considrable. Alors que de nombreux problmes sont dtects chez diverses espces, les avances pour les maitriser ne sont pas aussi rapides ou sures quon le souhaiterait. Lobjectif de ce congrs est dexaminer les aspects conomiques du bien-tre animal et les attitudes de la socit envers cela. La somme quune personne, ou la socit toute entire, est prte payer pour amliorer le bien-tre animal parait beaucoup varier suivant lespce et les conditions de lanimal. Quelle est ltendue dun changement ? Le dveloppement de moteurs conomiques a dj prouv avec succs des amliorations du bien-tre animal dans certains cas. Quel potentiel existe-t-il pour dvelopper plus largement cette approche ? Des rsultats gnraux ont t exposs, concernant des espces varies dans diffrents secteurs dactivit (animaux de production, de compagnie, pour la recherche, etc.). De nombreux thmes ont t abords comme lvaluation conomique, lvaluation des risques, lamlioration du bien-tre, les maladies hrditaires.

    Que peuvent faire les conomistes pour le bien-tre animal ? Les analyses conomiques peuvent tre utilises pour identifier les moyens les plus rentables dobtenir diffrents niveaux ou diffrents aspects du bien-tre animal en levage en le combinant des budgets limits. De plus, ces analyses fournissent des mthodes pour valuer la valeur des amliorations du bien-tre et servent tablir si des investissements dans ce domaine se justifient en mettant en avant les incitations conomiques. Les analyses conomiques sont souvent ralises sur la base du bien-tre animal comme sous-ensemble du bien-tre humain. Mais il est possible dlargir lampleur en tenant compte des besoins de lanimal, ainsi que dvaluer les priorits du point de vue de lanimal. Une collaboration entre thologistes, vtrinaires, conomistes, permettrait de dterminer les meilleures mthodes pour dfinir, classer et comparer les diffrents aspects et niveaux du bien-tre animal.

    http://www.caninefelinegenomicsconference.org/http://www.skk.se/in-english/dog-health-workshop-2012

  • Bien tre des chiens de race Un sujet mettant en jeu le bien-tre animal concerne les maladies hrditaires chez le chien domestique. Ces maladies peuvent apparaitre suite des mutations gntiques tablies chez certaines races, mais dans dautres cas, ce sont des consquences directes de caractristiques volontairement slectionns chez les races de chiens. Des impacts ngatifs - inconfort, souffrance - altrent la qualit de vie des animaux et leur bien-tre. Le Royal Veterinary College (Royaume-Uni), a prsent une pathologie hrditaire chez les races de type brachycphale, dont la slection de ce phnotype entraine un raccourcissement du museau de plus en plus important. Les signes cliniques du Syndrome obstructif des voies respiratoires, incluent des bruits respiratoires intenses, une difficult respirer, une intolrance lexercice ou la chaleur. Les troubles respiratoires sont souvent associs des troubles digestifs. Ce syndrome, prsent de manire chronique chez certaines races, implique une perception fausse de normalit chez les chiens brachycphales. De prcdentes tudes indiquent quune partie des propritaires de ce type de chiens ne sont pas alarms par les bruits respiratoires, les ronflements ou lessoufflement de leur chien. Une tude rcente a cherch mettre en vidence la reconnaissance des signes cliniques de ce syndrome de la part des propritaires de chiens, problme demandant lattention vtrinaire. Le rsultat majeur de lenqute est que 41,2% des propritaires concluent que leur animal na pas de problme respiratoire, malgr la description de nombreux signes cliniques dans le questionnaire auxquels ils ont rpondu. Ils considrent que ces symptmes sont normaux ou typiques de la race . Sans reconnaissance ni apprciation srieuse des implications du bien-tre de ce syndrome, les chiens affects mais non diagnostiqus, donc non traits, seront affects indfiniment. Ces chiens peuvent continuer tre slectionns pour llevage et les tentatives dradication des maladies hrditaires chez les chiens de races pures deviendront difficiles. Il est conseill que les vtrinaires aient un rle dducation auprs des propritaires de chiens, dessayer de contrer la mode des races de chiens, de limiter la slection de caractristiques morphologiques, de faire voluer les standards des clubs de races canines (qui ont commenc changer pour viter les exagrations). RMA Packer, A Hendricks, JL Axe, CC Burn, Royal Veterinary College, Hawkshead Lane, North Mymms, Hertfordshire, UK [email protected] Iaira Boissevain, de lcole de mdecine vtrinaire, University of Utrecht (Hollande) explique le statut actuel du chien dun point de vue lgislatif. Depuis des dcennies, les chiens de races sont sujets une forte augmentation de maladies hrditaires, ces animaux sont en souffrance. Une meilleure lgislation pour prvenir de cela est fortement recommande. Selon le Code Civil, le chien est considr comme un objet de production entre lleveur et lacheteur. Si le chien ne correspond pas au standard de la production (maladie ou autre), le propritaire peut dposer une plainte civile auprs de lleveur dans les 6 premiers mois aprs lacquisition et demander une compensation. La loi du consommateur est base sur des critres europens et donne au propritaire la possibilit de dbuter un procs. Lleveur doit prouver quil nest pas responsable du dfaut de conformit et que celui-ci nexistait pas au moment de la vente. Les procs civils peuvent tre trs contraignants. La dcision dun juge nest pas toujours corrle avec les connaissances vtrinaires. Au del des 6 mois et jusqu 2 ans aprs lacquisition, cest lacheteur qui doit prouver quil nest pas responsable et que le dfaut existait au moment de la vente. Par contre, la lgislation publique peut protger les leveurs et les clubs de races canines, de llevage des chiens avec des maladies. La lgislation actuelle apporte une aide de recours aux propritaires, mais pourrait tre amliore pour que les rgles soient en adquation avec les besoins rels. Ainsi quelques questions restent en suspens : - Lanimal de compagnie toujours considr comme un objet par la Loi Civile ? - Comment simplifier les poursuites juridiques aux leveurs ?

    mailto:[email protected]

  • - Quel est le rle des clubs de race canine ? - Les compagnies dassurance VS le bien-tre des animaux ? I Boissevain, Department of Animals in Science and Society, Faculty of Veterinary Medicine, Utrecht University, [email protected]

    James Yeates, du dpartement de science vtrinaire, University of Bristol (Royaume-Uni), a expos les aspects conomiques et le bien-tre animal en pratique vtrinaire, travers le cas des problmes gntiques. Les propritaires danimaux domestiques peuvent avoir une considration illimite envers leurs animaux, sans sapercevoir que leur bien-tre nest pas toujours optimal. Certains dentre eux dpenseront de fortes sommes pour soigner leur animal, dautres payeront des traitements inappropris pour se donner bonne conscience, ou encore nauront pas la possibilit de financer des traitements. Dans ce contexte, le cas des maladies gntiques est important. Les motifs conomiques peuvent mener 3 problmes potentiels : - les animaux ne sont pas soigns avec le traitement requis cause du cot financier, - les animaux sont soigns avec un traitement non ncessaire mais profitable au vtrinaire, - les animaux reoivent un mauvais traitement par manque de temps ou un cot trop lev. Pour rduire cette barrire financire et permettre dattribuer les meilleurs traitements aux animaux, le rle des vtrinaires est primordial. Identifier les cls dterminantes de la volont des propritaires de payer des traitements, permettrait aux vtrinaires daider les clients prendre des dcisions bases sur le bien-tre de leur animal. Les compagnies dassurance ont aussi une part de responsabilit, par exemple elles peuvent refuser de financer une csarienne ou un traitement contre une maladie gntique sans que lanimal ne soit strilis. JW Yeates Department of Clinical Veterinary Science, University of Bristol, Bristol, UK [email protected]

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    www.ufaw.org.uk/geneticwelfareproblems.php Bien-tre des animaux de rente De nouveaux systmes dhbergements intrieurs des animaux dlevage sont lessai afin damliorer leur bien-tre. Une valuation conomique de ces nouveaux systmes est indispensable afin den mesurer les cots et bnfices de la production. Jonathan Guy, School of Agriculture,

    mailto:[email protected]:[email protected]://www.ufaw.org.uk/geneticwelfareproblems.php

  • University of Newcastle (Royaume-Uni), a prsent les rsultats dune valuation conomique de loges de mise bas conues pour amliorer le bien-tre des truies dlevage. Un systme de production peut tre accept par lindustrie sil peut concilier, les besoins physiques et comportementaux des truies avec le taux de survie des porcelets, des frais dentretien peu levs et une facilit dutilisation par le personnel. Le projet test, nomm PigSAFE, a pour buts doptimiser le bien-tre des animaux et les performances conomiques. Une comparaison de ce nouvel enclos a t faite dautres systmes dhbergements des truies, sur plusieurs points : cots de construction, frais dentretien et besoins humains, niveaux de performances atteints. Lhbergement des truies dans lindustrie au Royaume-Uni comprend 41% des animaux en extrieur et 59% en intrieur (avec 95% en loge individuelle). Le bilan du cot de production, calcul par truie/an montre que llevage en extrieur est moins couteux compar au PigSAFE et aux loges. Par contre, il ny a pas de diffrence de performance des porcs (nombre de petits, mortalit, ) entre les systmes dhbergements. Ce systme montre des effets positifs mais des recherches sont toujours

    en cours pour amliorer au mieux les cots et la performance, tout en respectant les objectifs du dpart. JH Guy 1, P Cain 1, E M Baxter 2, Y Seddon 1 and SA Edwards 1 1 School of Agriculture, Food and Rural Development, Newcastle University, Newcastle upon Tyne, UK 2 Animal Behaviour and Welfare, Sustainable Livestock Systems, Scottish Agricultural College (SAC), West Mains Road, Edinburgh, UK [email protected] Un exemple davantage pour amliorer le bien-tre des animaux dlevage, sans mettre en jeu lconomie, a t prsent par une ONG base au Royaume-Uni, The Brooke et agissant en Inde. Cre en 1934, cette association apporte un support financier aux leveurs de chevaux, nes et mulets, pour les aider amliorer le bien-tre de leurs animaux. Ils ont mis en place un programme destin aux leveurs afin quils dveloppent leurs propres protocoles dvaluation du bien-tre. Les participants se runissent rgulirement pour faire un tat des lieux de leurs observations (nombreux paramtres mesurs). Les changes entre les leveurs permettent de mettre en uvre des plans pour amliorer la sant des animaux, llevage et les pratiques de travail. Une nouvelle gestion pour amliorer le bien-tre animal voit le jour : une comptition positive entre les leveurs. Les bnfices de la comptition de lvaluation du bien-tre conduite par les leveurs sont une augmentation de leur intrt dans le processus, une forte motivation et une volont de changements. Aussi un processus de comptition individuelle se met en place pour contrler et amliorer le bien-tre. Il serait intressant de pouvoir compiler les rsultats des nombreux

    protocoles dvaluation pour les analyser, faire des comptes rendus, ou des certifications. JC Pritchard 1, 2, L van Dijk 2 and SK Pradhan 3 1 The Brooke, 30 Farringdon Street, London, EC4A 4HH 2 Animals in International Development, 45 The Glebe, Wrington, Bristol, BS40 5LX 3 Brooke India, F-86, Preet Vihar, Delhi 110092, India [email protected] EconWelfare est un projet de recherche europen qui tudie les aspects socioconomiques de lamlioration du bien-tre des animaux dlevage et qui fournit des suggestions aux responsables politiques nationaux et europens. Une partie du projet est destine dterminer les outils politiques pour sa mise en uvre et identifier les indicateurs pour dcrire lefficacit relative de ces outils. Ces outils politiques sont ceux utiliss par les dpartements du gouvernement, les entreprises prives, le corps acadmique, les ONG qui formulent les critres du bien-tre animal. Les indicateurs correspondent aux mesures utilises pour surveiller les progrs au niveau de lanimal, de la chaine alimentaire et de la socit. Une valuation des problmes stratgiques du bien-tre animal a montr quil ne pouvait pas y avoir une seule solution pour promouvoir le bien-tre animal au niveau europen. Les pays ont des

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  • normes et des cultures diffrentes, ils nont pas la mme vision concernant ce sujet. Mais une volution des mentalits et des changements sont visibles. Certains pays sont trs actifs, comme la Sude qui a dvelopp beaucoup de programmes pour lamlioration du bien-tre animal. Les premiers rsultats montrent que les outils politiques les plus efficaces seraient la rglementation gouvernementale, les initiatives ducatives et le labelling . Leur efficacit dpend des conditions spcifiques chaque pays. Les indicateurs majoritairement choisis par les experts europens sont ceux bass sur lanimal, sa sant et ses conditions dhbergements, ainsi que ladoption de labels. Les pays et les dcisionnaires doivent identifier leur tat actuel dans lamlioration du bien-tre animal et avancer en consquence. LJ Keeling 1, C Hubbard 2, V Immink 3, G Garrod 2 and P Ingenbleek 3 1 Department of Animal Environment and Health, Swedish University of Agricultural Sciences, Sweden. 2 School of Agriculture, Food and Rural Development, Newcastle University, UK 3 Social Sciences Group of Wageningen University and Research Centre, The Netherlands [email protected] Ian Duncan, un des fondateurs de la science du bien-tre animal, a prsent le programme suivant : En 2008, le Global Animal Partnership a t fond au Canada, dont les dirigeants sont des scientifiques, des agriculteurs, des ONG, des dtaillants. Ils ont cr un programme 5-Step Animal Welfare Standards , qui encourage les amliorations continues du bien-tre animal en levage, en avanant par tapes, afin datteindre des critres standards. De meilleures pratiques dlevage, pour le bnfice des agriculteurs, des animaux et des consommateurs, sont fortement encourages. Ce programme mis en place depuis 2,5 ans chez un des plus grands distributeurs dalimentation biologique, avec des critres prcis pour la viande de poulet, de porc et de buf, connait un fort succs. Le partenariat a donc pu contacter dautres distributeurs dalimentation. Le programme concernant principalement les conditions dhbergements des animaux comprend 5 tapes : - tape 1 : pas de cages ou de caisses bondes - tape 2 : milieu de vie (intrieur) enrichi - tape 3 : augmenter laccs lextrieur - tape 4 : accs un pturage ou lieux de fourragement - tape 5 : centr autour de lanimal : levage lextrieur, pas daltration de lanimal - tape 5+ : centr autour de lanimal : vie entire de lanimal dans le mme lieu (pas de transports) Les buts sont : - dencourager linnovation et la viabilit - de reconnaitre et rcompenser les producteurs - de donner une meilleure crdibilit aux distributeurs - de mieux informer le consommateur - de permettre un meilleur approvisionnement Les producteurs atteignent les tapes selon leur propre chemin, mais la premire est facilement accessible. Par contre, tous les levages ne peuvent pas atteindre ltape 5 cause de certaines contraintes propres leur amnagement. A lheure actuelle, plus de 100 millions danimaux dlevage hbergs dans des fermes ou des ranches sont concerns par ce programme. IJH Duncan 1, M Park 2 and AE Malleau 3 1 Campbell Centre for the Study of Animal Welfare, University of Guelph, Guelph, Canada 2 Global Animal Partnership, PO Box 21484, Washington, DC, US 3 Wholefoods Market Inc, 550 Bowie Street, Austin, Texas, US [email protected]

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  • Richard Bennett, professeur dconomie de lagriculture, University of Reading (Royaume-Uni) a prsent les rsultats dune enqute effectue auprs des citoyens anglais pour estimer la valeur financire quils offriraient lamlioration du bien-tre animal en levage. Une chelle de 0 100 est prsente aux participants, elle reprsente ltat de bien-tre de lanimal selon 12 critres (absence de blessure, confort thermal, facilit de se mouvoir, ), elle est corrle lindice de Welfare Quality , compos denviron 30 mesures (tat physique et physiologique de lanimal, comportement). Une valeur financire est attribue chaque amlioration du bien-tre animal et les participants choisissent ce qui correspond leurs attentes. Les rsultats montrent une volont de plus dpenser pour amliorer le bien-tre des bufs, compars aux porcs et aux poulets. Cela est li leurs croyances que les amliorations du bien-tre vont de pairs avec les qualits de productions (got, valeur nutritionnelle et salubrit de la nourriture, bnfices envers lenvironnement). Une question importante reste en suspens : de tels rsultats sont-ils assez robustes et fiables pour tre utiliss informer les dcisionnaires du bien-tre animal au sein dun cadre dvaluation cots-bnfices? [Welfare Quality Project : Projet europen pour lamlioration du bien-tre animal dans la chaine alimentaire]. RM Bennett, A Kehlbacher and K Balcombe Reading University, School of Agriculture, Policy and Development, Reading, UK [email protected] Les rsultats dune tude comparant des traitements pour soigner des moutons boiteux avec abcs aux pieds et les avantages conomiques ont t prsents par Laura Green, University of Warwick (Royaume-Uni). Deux groupes de moutons dlevage ont t soigns contre les boiteries par deux mthodes de traitements diffrentes. Un animal boiteux sera moins productif. Il savre que les moutons traits en prventif avec des injections antibactriennes + diffusion dun spray sur les sabots, sont mieux soigns que ceux qui reoivent un traitement conventionnel en curatif (taille des sabots et spray). De plus, la frquence dapparition des boiteries diminue, les animaux sont en meilleure forme et le taux de natalit des agneaux augmente. Un bnfice conomique net de 6 par brebis est non ngligeable. Une autre tude a montr que les fermiers savaient bien reconnaitre les boiteries de leurs animaux. Par contre, quand ils sont interrogs, ils reconnaissent que le traitement

    antibiotique est le plus efficace, mais continuent dutiliser leur mthode conventionnelle, sans doute par habitude. LE Green 1, EM King 1, GJ Wassink 1, J Kaler 13, R Grogono Thomas 2 1 School of Life Sciences, University of Warwick, Coventry CV4 7AL, UK 2 Department of Clinical Veterinary Science, University of Bristol, Langford House, Langford, Bristol BS40 7DU, UK 3 School of Veterinary Medicine and Science, University of Nottingham, Sutton Bonington Campus, Sutton Bonington, Leicestershire LE12 5RD, UK [email protected] Lisa Collins, Queens University, Belfast (Royaume-Uni) a prsent une nouvelle mthode : Lvaluation du risque est de plus en plus utilise dans le domaine du bien-tre animal, comme un moyen permettant de comparer de nombreux problmes de bien-tre au sein et entre les espces, ainsi que didentifier ceux qui doivent tre prioriss par les responsables politiques. Le risque est dfini comme une situation impliquant une exposition au danger. Les problmes qui devraient tre prioritaires sont ceux qui affectent un grand nombre de la population animale, ou ceux qui ont de graves consquences pour les animaux affects. Cette mthode a t applique chez plusieurs espces dlevages, comme chez des animaux de compagnies (comparaison des dfauts hrditaires chez les chiens de race pure). Des exemples de risques dans le bien-tre animal sont :

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  • - Les conditions dhbergements : mauvais enrichissement, ventilation, hbergement strile - Tares hrditaires chez les chiens : type brachycphale (problmes respiratoires), chiens de grande taille (problme de dysplasie), queue enroule (hmi vertbre), Il y a un rel besoin de dvelopper des outils pour mieux valuer limpact des problmes de bien-tre chez les diffrentes espces, entre les espces et les individus. Ainsi que comparer les diffrentes risques existants. Lvaluation des risques est base sur 3 facteurs fondamentaux : Intensit des consquences des risques ; Dure affecte par les consquences ; Frquence dans une population. Ces facteurs sont bass sur lindividu puis sur la population. On attribue un score ces risques. Plusieurs questions sont en cours de discussion ; comment tre certain des rsultats prioriser ?

    Comment interprter les rsultats de telles valuations ? LM Collins School of Biological Sciences, Queens University Belfast, Belfast [email protected]

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