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Une action chrétienne dans un monde en détresse www.selfrance.org Septembre 2012 Informations Trimestriel 2012/09 - N°108 7 jours. 3 artistes. 1 aventure à partager ! 19 Source d’eau... Source de changements 10 Parrainer pour partager... avec nos enfants ! 3 Le parrainage se vit en famille... ici et là-bas ! Le parrainage se vit en famille... ici et là-bas ! © Fotolia

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Le parrainage se vit en famille... ici et là-bas !

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Une action chrétienne dans un monde en détressewww.selfrance.org

Septembre 2012Informations

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012/

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N°1

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7 jours. 3 artistes. 1 aventure à partager !

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Parrainer pourpartager... avec nosenfants !

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Le parrainage se vit en famille...ici et là-bas !

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ÉDITORIAL

Une action chrétienne dans un monde en détresse

Le SEL est une association protestante de solidarité internationale qui fonde son action sur une vision responsable del’engagement chrétien en vue de réduire la pauvreté dans les pays en développement. Les actions qu’il entreprend visentà améliorer les conditions de viede personnes et de populationsen situations de pauvreté, dansune perspective d’autonomie.

Créé par l'Alliance EvangéliqueFrançaise en 1980, le SEL déploiedes activités basées sur l'ensei-gnement biblique qui associe laParole et les actes afin de trans-mettre l'amour de Dieu. C’estpourquoi le SEL travaille en par-tenariat avec des organisationschrétiennes locales, responsablesdes projets qu’elles élaborent etmettent elles-mêmes en œuvre.

Le SEL mène une action humani-taire : le financement qu’il octroieà ses partenaires s’inscrit doncdans ce cadre ; ceux-ci déploientleur action au-delà des diffé-rences de religion, d’opinions po-litiques ou d’origines ethniques eten prenant en compte l’ensembledes besoins physiques, écono-miques et spirituels des bénéfi-ciaires finaux.

Questions à Patrick Guiborat,Directeur général du SEL

Les dons faits au SEL vous permettent de recevoir un reçu fiscal donnant droit à une réduction d’impôts(66%, ou 75% aux Ticket-Repas, ou 60% pour une entreprise) ; vous pouvez aussi nommer le SEL béné-ficiaire d’une assurance vie.De plus, par le compte abrité à la Fondation du Protestantisme (47 rue de Clichy, 75311 Paris cedex 09),vous pouvez attribuer un legs à cette Fondation (en mentionnant « pour le SEL ») ou, pour la déductionISF, en lui envoyant un chèque à son ordre et à son adresse, et en mentionnant au verso « pour le SEL ».

Le SEL tient à préserver un lien individuelentre un filleul et un parrain, alors qued’autres font du parrainage d’école ou devillage, pouvez-vous nous dire pourquoi ?

Nous évitons d’appeler parrainage ce quin’est pas vraiment ciblé avant tout sur unenfant précis, pour lequel nous sommessûrs qu’il sera réellement pris en chargeindividuellement, encouragé personnelle-ment par son parrain et entouré par lesresponsables du centre créé par l’Égliselocale. Ensuite, oui, bien sûr, son entourageet notamment sa famille bénéficieront aussidu parrainage.Le parrainage a pour objectif de valoriseret de réellement transformer chaque enfant,et de lui faire prendre conscience que Jésusest venu aussi pour lui en tant que personne,car il a une immense valeur aux yeux deDieu. Ainsi, un enfant à la fois, nous voyons appa-raître une foule sans cesse grandissante

d’adultes responsables ettransformés en profondeurgrâce au parrainage. Etsouvent, ces enfants devenus adultes, àleur tour, transformeront leur environne-ment.Il est bien sûr très positif aussi de menerdes actions auprès de toute une commu-nauté, comme le propose également leSEL, mais elles ne peuvent pas avoir seulesun tel impact personnel sur l’individu, tanten profondeur que dans la durée.

Quelles sont ces autres actions ?

Par exemple, ce numéro parle de projetsen RD Congo. Le contraste est saisissantentre un pays regorgeant d’immensesrichesses et une population qui y survitdans une misère épouvantable. Les parte-naires du SEL y accomplissent un remar-quable travail que je vous laisse découvrir.

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A NOS NOUVEAUX LECTEURSVous recevez peut-être pour la premièrefois notre journal. Si vous souhaitez êtretenus au courant de nos activités, vouspouvez vous abonner au prix indiqué ci-dessous.Si vous ne souhaitez pas recevoir notrejournal, dites-le-nous en renvoyant votreétiquette. Nous ne voudrions pas vousimportuner davantage.Conformément à l’article 27 de la loi du6 janvier 1978, vous disposez d’un droitd’accès et de rectification aux donnéesvous concernant dans nos fichiers.

CCP (dons uniquement) : 1955F ParisCCP (parrainage/Ticket-Repas) : 13.711.09S ParisDirecteurs de la publication : Claude Grandjean et Patrick GuiboratResponsable de la rédaction : Nathalie DobozySécrétariat de rédaction : Pascaline LheureuxComité de Rédaction : Nathalie Dobozy, Patrick Guiborat,Ann Hatava, Michel Hervé, Daniel Hillion,Véronique Lavoué, Doris Lévi Alvarès,Pascaline Lheureux, Thierry Seewald, Yves Turquais

SEL PROJETS BELGIQUE 243 route Provinciale - 1301 BIERGESTél. / Fax (010) 65.08.51 Compte FORTIS : 001-2133930-06 avec la mention DON

SEL SUISSE ROMANDEE-mail : [email protected] bancaire : Banque COOP CH 413585.300070-9

Association Service d’Entraide et de Liaison157 rue des Blains - 92220 BAGNEUXTél. 01 45 36 41 51 - Fax 01 46 16 20 [email protected]

Artisanat-SELBP 21002 - 45701 Villemandeur Tél. 02 38 89 21 00 - Fax 02 38 85 14 [email protected] 

Mise en page : J. MaréImpression : IMEAFTél. 04 75 90 20 70CPPAP N°1116H80951(30/11/2011)

N°ISSN 1145-2269Prix du n° : 1 € Abonnement : 4 €Abonnement de soutien : 20 €

Partenaires du SELLe Défi Michée veut mobiliser les chrétiens contre l’extrême pauvreté, notammenten les encourageant à interpeller les gouvernants au sujet de leur engagementpris en 2000 de réduire l’extrême pauvreté de moitié d’ici 2015 (Objectifs du

Millénaire pour le Développement).Depuis 1983, ARTISANAT SEL s’inscrit dans une démarche de commerce équitablepour permettre à des femmes et des hommes de vivre dignement de leur travail parl’échange économique. Distincte du SEL, l’association agréée entreprise solidaire faitvivre aujourd’hui plusieurs milliers d’artisans et de producteurs à travers le monde.

Parrainer en famille

Ce numéro du SEL Infor-mations porte un regardnouveau sur le parrai-nage, une relation parta-gée entre une marraineou un parrain et un en-fant. Il s’agit du regard

de la famille. Une relation privilégiée, for-tifiée par la prière, par la correspondanceet concrétisée par le soutien financier.

Les témoignages montrent que lorsqu’unenfant est parrainé, c’est toute la famillequi est bénéficiaire. Pourquoi ? Parce quel’enfant parrainé partage certains desbienfaits avec le reste de la famille. Unexemple – le cadeau de Noël prend quel-quefois la forme d’un animal que la famillepeut élever pour obtenir des revenus. Par-fois aussi, des formations sont dispenséesaux parents, notamment sur les règlesd’hygiène à respecter pour éviter les ma-ladies, et cela profite à toute la famille.

Et qu’en est-il du côté de la marraine oudu parrain ? Là aussi les bénéfices dépas-sent largement l’individu. Parfois, les par-rains et marraines partagent les informa-tions reçues par leurs filleuls avec lesmembres de leur église ou avec leur groupede prière. Parfois, et même souvent c’esttoute la famille qui est impliquée. Le par-rainage est un très bon outil pour sensibi-liser les enfants occidentaux à la vie dansles pays en voie de développement, à tra-vers le prisme de la situation d’un enfant,«  le leur ». Les témoignages de famillesdans ce numéro sont autant d’exemplesde la créativité et de l’imagination desparents pour partager le parrainage avecleurs enfants.

Et le fondement de tous ces échanges,c’est notre foi partagée, avec les enfantslà-bas et ici. Comme dit Pierre : « Noustous, nous avons reçu en partage le mêmeprivilège, la foi. Nous la devons à JésusChrist, notre Dieu et notre Sauveur, car ilest juste. » 2 Pierre 1.1

Dorothée WhiteMembre du Conseil d’Administration du SEL

SOMMAIRE P2 : Editorial. Questions à Patrick GuiboratP3 : Dossier Parrainage : Parrainer pour partager… avec

nos enfants !Parrainer en famille : un exemple concretLe parrainage se vit en famille… là-bas aussi !Pierre Lachat au Burkina Faso - Interview

P 9 : Projets de développement : Une « transformationprofonde » nécessitant un soutien alimentaire (Ticket-Repas)Source d’eau… Source de changements !Un homme de là-bas, une vision et beaucoupd’amour…

P12 : Secours d’urgence : Où en est-on au Sahel ?P13 : Défi Michée : Transparence des Industries

extractives : dernière mobilisation avant le vote finalP14 : Commerce équitable : La réaction des partenaires

d’Artisanat SELP16 : La page est à vous : Courir, une autre façon d’offrir !P17 : Sensibilisation  : Un jeu pour découvrir la vie de

4 familles… aux habitudes bien différentes des nôtres !P18 : NouvellesP19 : 7 jours. 3 artistes. 1 aventure à partager !

© photos : SEL (sauf mention)

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Parrainer pour partager…avec nos enfants ! Après 30 années de parrainage d’enfants et plus de 8 000 enfants parrainés, nous nepouvons que constater avec vous combien le parrainage enclenche, ici et là-bas, unevéritable dynamique de partage.

Nos enfants ont besoin desavoir et de comprendrece que vivent d’autres

enfants de par le monde. Ils nedoivent pas non plus ignorercombien leur confort matériel estune véritable bénédiction.Aujourd’hui, les parrains etmarraines expriment trèssouvent l’idée selon laquelle leparrainage apporte au sein deleur famille une dimensionrégulière et concrète de ce

qu’est la pauvreté, et c’est unedimension qui est à la portée deleurs enfants.

Nombreux sont les enfants d’ici,qui dès leur plus jeune âge des-sinent ou font des collages pource «copain», cette «copine» dubout du monde qu’ils ne connais-sent que par le biais d’une photosur le frigo, de lettres et deprières familiales.

Dès qu’ils sont un peu plus âgés,ils vont aussi probablement éco-nomiser quelques euros pourparticiper au cadeau de Noël. Ace sujet, nous vous proposonsune petite anecdote familiale.Quelques mois après Noël, unefamille qui parraine avec le SELa reçu de son filleul un courrierde remerciement détaillant lescadeaux qu’il a reçus pour Noël.Grâce à leur contribution (àlaquelle avaient été jointes les

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petites économies des 3 enfants),ce filleul avait reçu de la farine,de l’huile, un poulet, et une pairede chaussures. Les enfants dela famille ont alors réagi assezvivement à la lecture de cettelettre : « Mais, c’est injuste ! Quilui a pris ses cadeaux de Noël ?Ce ne sont pas des cadeaux deNoël ça ! ». La discussion fami-liale très animée qui s’ensuivitfut une formidable occasion derappeler aux enfants, sans fairede leçon de morale et tout enétant concret, combien notrenécessaire de chaque jour resteun merveilleux cadeau !

Nous rencontrons souvent parmiles parrains et marraines desjeunes gens qui décident de par-rainer, parfois même avant leurtout premier salaire, parce qu’ilsont appris dès leur plus jeune

âge et au sein de leur famillecombien le fait de « réserver uneplace au pauvre » à sa table (etdans son budget  !) est impor-tant.

Si le parrainage peut devenir icipartage en famille, les témoi-gnages relatant combien les ser-vices apportés à l’enfant parrainéinfluencent et même modifientla vie de l’ensemble de sa famillesont particulièrement nombreux.C’est même là une dimensiontrès clairement recherchée parnos partenaires qui agissent surplace. Les enfants des pays etfamilles défavorisées rapportentaussi à la maison ce qu’ils enten-dent au centre d’accueil ! Et lors-qu’il s’agit de pratiques basiquesmais vitales comme le lavagedes mains ou la lecture de ver-sets bibliques, c’est une vie

entière qui peut en êtretransformée !

Nous souhaitons ainsi quenos partenaires Compas-sion, présents dans les 26pays où les centres d’ac-cueil d’enfants sont effec-tifs, que le parrainagereste un lien privilégié etréel entre un parrain ouune marraine et un enfant.Dans certains organismes,le parrainage bénéficie àun groupe d’enfants plusou moins définis. Mais auSEL nous vous assuronsque l’enfant que vousp a r ra i n e z e st vo t refilleul, et qu’il est bien lebénéficiaire de votre géné-rosité. Cette différence esttrès importante car larelation que vous entre-tenez avec votre filleul estfondamentale pour lui,comme nous pouvons le

voir par l’impact qu’ont voslettres.

Ce lien privilégié qui se construitpetit à petit, peut devenir ici etlà-bas, avec le temps, partageavec d’autres… Ici, avec nosenfants, au sein de l’Eglise oud’un groupe de prière. Là-bas,au sein de la famille, de la com-munauté ou de l’Eglise de l’enfantparrainé.

A chacun son partage !

DOSSIER PARRAINAGE

Le SEL est membre du réseau Compassion.

« Nous souhaitonsparrainer un enfantpauvre pourapprendre à nospropres enfants àpartager ! » C’est ceque nous disentparfois les parrainsou marraines quidémarrent unparrainage. Lesbénéficiaires duparrainage d'enfantsseraient-ils doncplus nombreux qu’iln’y paraît ? Parrainerpeut-il contribuer àéduquer aussi lesjeunes enfants despays dits « riches » ?

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Pourquoi avez-vous choisi de par-rainer un enfant ?

C’est avant tout l’envie de faire unedifférence dans la vie d’un enfantqui nous a motivés à devenir parrainet marraine. Nous parrainons unepetite fille au Mexique depuis 5 ansmaintenant  : nous souhaitons luimontrer qu’elle n’est pas oubliée etque les circonstances dans les-quelles elle vit ne déterminent passon futur…

Le parrainage apporte beaucoupaux enfants là-bas, mais qu’ap-porte-t-il aussi ici ?

Le parrainage nous rappelle unechose importante : que notre exis-tence doit continuellement avoir unimpact positif. Chaque parole d’en-couragement, chaque sourire etchaque attention sontcomme des gouttes de pluie.Avec le temps, ces gouttesforment une rivière : une ri-vière qui donne la vie.

Le parrainage nous permetaussi de montrer à notre pe-tite fille Elyana qu’elle peutchanger le cours d’une vieavec peu. Le succès ne sera

pas uniquement dans ce que nousaurons réussi à accomplir au tra-vers de ce parrainage, mais aussidans le fait que nous aurons réussià inspirer notre fille et d’autres àfaire de même.

Que pouvez-vous partager avecvotre filleule ?

Nous sommes heureux de pouvoiravoir un contact régulier avec ellepar courrier, car c’est au traversdes lettres que nous apprenons ànous connaître, qu’elle nous faitpart de ses sujets de prières, de sespeurs mais aussi de ses succès etde ses loisirs. Nous y découvronsaussi comment elle vit sa foi. Ellenous racontait récemment com-ment elle avait demandé à recevoirJésus dans son cœur. Elle nousparle souvent de ses tournois de

foot et de comment elle aide sa fa-mille dans les différentes tâchesménagères. Elle aime aussi nouspartager sa réussite à l’école.

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DOSSIER PARRAINAGE

Parrainer en famille :un exemple concretIl aime chanter, elle aime écrire : chacun peut contribuer à sa façon au parrainage. BryanOst, pasteur à Dieppe et chanteur compositeur, vit le parrainage en famille ! C’est aussiune excellente occasion d’apprendre à leur petite fille le partage.

Bryan : « Je soutiens complètementHélène dans cette démarche depuisle début du parrainage. De mon côté,on m’a récemment donné l’opportu-nité de parler du parrainage lors demes concerts ou déplacements dansles Églises*. Je peux ainsi partagercette belle œuvre qu’est le SEL etm’engager en tant qu’artiste pourla cause des enfants parrainés. »

Hélène : « Je m’occupedu courrier. Je lis les nou-velles, j’en fais part à lafamille. Je garde précieu-sement les dessins denotre filleule Mercedes.Je lui écris, et je réaliseque même une simplelettre qui lui rappellequ’on pense à elle etqu’on prie pour elle estimportante à ses yeux. »

Quand Elyana sera un peu plus grande, ellepourra participer au courrier. Pour l’instant,elle sourit en regardant les photos !

*Bryan Ost est chanteur, composi-teur et interprète : son premier CDa pour titre « A tes yeux ».

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Sur place, les partenaires chré-tiens locaux du SEL repèrentles enfants les plus nécessi-

teux en vue de leur apporter un sou-tien via le parrainage. Le nombred’enfants parrainés par famille estlimité, et ceci pour une raisonsimple : nous savons que le parrai-nage d’un enfant profite à la familletoute entière. Le témoignage de cettemère attire notre attention sur lefait que le parrainage se partage enfamille  là-bas aussi : «  Quand j’aiamené trois de mes enfants aucentre d’accueil pour qu’ils soientparrainés et que Joyce a été la seuleà être inscrite, j’étais triste. Maismaintenant nous sommes tous aubénéfice de ce que fait le centred’accueil. »

Joyce a d’abord reçu un soutien surle plan scolaire. Outre le règlementde ses frais d’inscription, le parrai-nage a pris en charge l’achat des

fournitures scolaires dont l’uniformefait partie. Au Ghana, il arrive quedeux écoles partagent les mêmeslocaux : l’une enseigne le matin etl’autre l’après-midi (elles alternenttous les quinze jours). En inscrivantJoyce et l’une de ses sœurs dansdeux écoles différentes, leur mèrefait en sorte que sa fille parrainéepuisse partager avec sa sœur l’uni-forme fourni par le parrainage.

Le partage ne s’arrête pas là : Joycepeut amener à la maison une partiede la nourriture qui lui a été donnéeau centre d’accueil. Les vêtementsqu’elle peut se procurer grâce à lagénérosité de son parrain sont aussipartagés avec ses sœurs. Aimée,une petite fille du Rwanda, se laveparfois sans savon le matin… parcequ’elle a partagé avec ses frères etsœurs celui que le centre lui a donnéet qu’il n’a duré que quelques jours.Le parrainage est une aide indivi-duelle, mais il n’encourage pas l’in-dividualisme pour autant. 

Ce qui est partagé est parfois moinsmatériel, mais tout aussi important :l’enseignement reçu au centre d’ac-cueil en matière d’hygiène peutbénéficier à toute une famille. L’im-pact du parrainage peut aussi êtreressenti au niveau du comporte-ment et du caractère de l’enfant.La mère de Francisco, un jeune gar-

Bien que le parrainage ait pour priorité de répondre aux besoins d’un enfant en particulier,on remarque qu’il bénéficie aussi aux familles des enfants parrainés. Le partage naît dansle cœur de ces enfants, et c’est toute la famille qui s’en trouve bénie !

Le parrainage se vit en famille… là-bas aussi !

DOSSIER PARRAINAGE

Joyce, enfant parrainée au Ghana

Aimée, enfantparrainée au Rwanda

Francisco, enfantparrainé au Togo,avec le Directeur deson centre d’accueil

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çon togolais, explique qu’avant defaire partie du programme de par-rainage son fils ne l’aidait pas à lamaison, mais que maintenant il luidonne un coup de maindans la préparation desrepas pour ses frères etsœurs plus jeunes. Il selève tôt le matin pourf a i re le m é n a g e e td’autres tâches, et rentrerapidement après la findes cours pour s’occuperde ses frères et sœursavant le retour de sesparents.

Ce n’était pas gagné d’avance ! Fran-cisco, comme d’autres enfants ins-crits au programme de parrainage,avait commencé par montrer uncaractère difficile et bagarreur. L’im-plication du directeur du centre d’ac-cueil a été nécessaire  pour que lasituation s’améliore : il est venurendre visite à Francisco chez luipour lui donner des cours particu-liers. Une mère du Burkina Fasotémoigne de son côté  : «  Depuisqu’elle est inscrite au centre,Rebecca est devenu une nouvelleenfant. Elle est obéissante et elleest toujours là quand j’ai besoinqu’elle prie avec moi.  » Quand unenfant change, c’est toute sa famillequi en bénéficie.

Parfois, c’est l’enseignement chré-tien reçu au centre d’accueil queles enfants partagent : « La Parolede Dieu est venue dans notre foyer

par les enfants », raconteAngelica dont exception-nellement plusieursenfants sont parrainés.L’environnement danslequel la famille vit auMexique est dangereux.Les enfants sont souventmenacés par la violenceet par l’action des gangs.Ils s’endurcissent facile-ment tout en développantune faible estime d’eux-

mêmes. Recevoir une Bible a repré-s e n t é u n c a d e a u d e g r a n d evaleur.  «  Un tel don m’a fait mesentir important » explique l’un desenfants d’Angelica.

Les enfants ont ramené leur Bibleà la maison  ; le plus petit, Luis,

demandait régulièrement à sa mèrede lui lire ses histoires bibliquespréférées parce qu’il était trop petitpour les lire tout seul.

Enfin, le parrainage peut aussi êtrel’histoire du partage d’une familleavec une autre : Cindy, une jeunefille du Salvador, a parlé dans seslettres à ses parrains de la situationcatastrophique de sa famille due àl’alcoolisme de son père. Elle leur ademandé de prier. Puis un jour, lesparrains ont reçu une lettre de leurfilleule : « Je veux vous dire mercipour vos prières parce que mainte-nant mon père ne boit plus. » Il arejoint l’Église locale où il est acti-vement impliqué.

Le soutien scolaire, l’enseignementchrétien, l’aide sur le plan physiqueou social : toutes ces dimensionsde l’action du parrainage pour unenfant en particulier visent aussibeaucoup plus large. En agissanten faveur d’un enfant, on peut l’en-courager à partager ensuite avecles autres et à avoir un impact autourde lui. Là-bas aussi, le parrainagese partage en famille !

DOSSIER PARRAINAGE

Vous pouvez voir lesenfants en attentede parrainage sur le sitewww.selfrance.org(Rubrique « Parrainage »/« Parrainer maintenant »)

Rebecca et sa mère, Burkina faso

Cindy et son père,El Salvador

Le parrainageest une aideindividuelle,mais il n’en-courage pasl’individua-lisme pourautant !

Luis,enfantparrainéauMexique

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Tu étais déjà allé au Burkina Fasopour visiter Ragnagnewendé, tafilleule. Qu’est ce qui t’a poussé ày retourner ?

Après 5 ans depuis ma dernièrevisite, j’avais envie de voir commentelle avait évolué, de me rendrecompte de l’impact effectif du par-rainage dans sa vie et dans safamille. J’ai aussi composé une nou-velle chanson pour elle (intitulée«  Petite fille du Burkina  »), que jesouhaitais lui faire découvrir. Je vou-lais qu’elle puisse faire partie duclip qui sortira très prochainement.

Peux-tu nous décrire le momentoù tu as revu ta filleule après toutce temps ?

De belles retrouvailles, comme sinous nous étions quittés la veille !Et en même temps, devant les camé-ras, nous avons dû lutter contre lat imidité qui avait tendance àreprendre le dessus. La joie et l’émo-tion étaient palpables, mais la parole,surtout en français, était plus difficile.J’ai été très touché par la commu-nion avec ses parents qui ont expriméleur affection fraternelle et leur sou-tien dans la prière pour notre proprefamille. La relation du parrainagefonctionne dans les 2 sens ! Le len-demain matin, nous avons vécu leculte ensemble. En guise de surprise,

elle a chanté avec une petite choralela chanson « La princesse de Oua-gadougou » que j’avais composéepour elle lors de ma visite précé-dente.

Comment a-t-elle reçu la deuxièmechanson que tu as composée pourelle ?

La première fois que je lui ai faitdécouvrir la chanson, c’était chezelle, devant sa famille. Elle a ensuiteeu l’occasion de l’entendre plusieursfois dans la journée puisqu’elle aété filmée avec moi pour le clip. Dèsle lendemain, elle la connaissait parcœur : au moment où je la chantaispendant le culte, elle s’est levée àcôté de moi et a commencé à lachanter en même temps !

As-tu eu l’occasion de chanter enpublic à Ouagadougou ?

Oui, j’ai participé à un grand concertqui a rassemblé près de 2000enfants. Ragnagnewendé était pré-sente et a même été sollicitée pourmonter sur scène et me présenter.

Elle est restée à côté de moi pendantque je chantais sa chanson, puiss’est serrée dans mes bras. Quelleexpérience pour une petite fille de11 ans !

Tu es en préparation d’un nouveauCD, peux-tu nous en dire un peuplus ?

Son titre : « J’aime donc je suis ». Ilcontiendra donc la nouvelle chan-son «  Petite fille du Burkina  » etd’autres titres sur le thème del’amour et de la famille. La sortieest prévue pour cet automne : à sur-veiller sur www.pierrelachat.com

Pierre Lachat est auteur,compositeur et interprète.Sa passion pour la causedes enfants parrainés l’aconduit pour la seconde foisau Burkina Faso, où il a purencontrer sa filleule et luioffrir la nouvelle chansonqu’il a écrite pour elle.

Pierre Lachat au Burkina FasoInterview

DOSSIER PARRAINAGE

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PROJETS DE DÉVELOPPEMENT

Une « transformation profonde »nécessitant un soutien alimentaire(Ticket-Repas)

J’avais entendu parler du minis-tère de «  maman Hélène  »auprès des « prostituées de la

misère  » comme elle les appelle,ainsi que du Centre d’hébergementet de réinsertion sociale : le centreBOMO. Maman Hélène avait créé cecentre pour accueillir et donner uneformation à celles qui voulaient s’ensortir. Mais se rendre sur place etobserver de près la situation de cesfemmes (ou souvent, très jeunesfilles), entendre leurs témoignages,c’est voir la réalité en face ! Et onn’en sort pas indemne ! J’ai eu ceprivilège lors d’un voyage en Répu-blique Démocratique du Congo enjanvier 2011. J’ai promis d’en témoi-gner et d’être leur porte-parole.

Ma première visite au Centre coïn-cidait justement avec le jour de la« rentrée » pour les 12 jeunes fillesayant été sélectionnées pour la 9e

session de formation. Elles devrontrester pendant onze mois en internat,afin de les éloigner de leur environ-nement : un des quartiers de pros-titution les plus insalubres de la villede Kinshasa. En plus d’une forma-tion en coupe et couture et autresmétiers pour gagner leur vie, ellesrecevront des cours d’alphabétisa-tion, d’éducation à la vie (hygiène,soins corporels, santé reproductive).Mais surtout, elles bénéficierontd’une écoute et d’un encadrementspirituel grâce à une équipe d’édu-catrices et d’évangélistes. Ellesrepartiront équipées d’une machineà coudre et d’un petit pécule pourleur permettre de s’installer.

La création du centre BOMO en 2004(contraction du lingala « Bongwanaya Mozindo  » qui signifie «  trans-formation profonde  ») est la suitelogique d’un travail d’évangélisation

auprès de ces femmes en grandedétresse. Il s’agit également d’untravail de prévention, comme lemontre l’anecdote suivante. MamanHélène m’a raconté ceci : quand une« maman » du quartier, handicapéedes deux jambes, a appris l’ouverturedu centre, elle est venue la supplierde prendre sa fille : «  comme çaelle pourra gagner sa vie pour nousdeux ». Or le nombre de places estlimité, le budget étant prévu pour10 jeunes femmes.

Maman Hélène ajoute : « Chaqueannée nous faisons ainsi beaucoupd’exceptions, car nous avons beau-coup de demandes de ce type  ».Mais peut-on refuser  ? Car tu nepeux pas dire à quelqu’un «  Dieut’aime » et ne pas lui donner à man-ger. Si tu lui dis « arrête » [ta vie deprostitution] elle va me dire, maisje vais manger comment, je vaisvivre comment ? »

Evelyne MaireMembre du Conseil d’Administration du SEL

Filles accueillies au centre BOMO, montrant leurs créations

En cette année 2012, le centreBOMO accueille la 10ème promo-tion : 10 internes ayant renoncéà une vie de prostitution, et 3externes venant de familles trèsdémunies.

Le SEL désire soutenircette action en créant un

projet Ticket-Repasdestiné spécifiquement

au centre BOMO.Nous avons besoin de vous pouraccompagner cette « transfor-mation profonde » dans la vie etle cœur de ces jeunes filles. Parun don de 16€ par mois, vouspouvez contribuer au soutienalimentaire de ces très jeunesfilles.

Engagez-vous pour ce Ticket-Repas sur :www.selfrance.org

ou via le bulletin de souscription présent au centre du magazine.

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Nsona Lemba : il est 6 heures.Dans le jour naissant et silen-cieux, je descends à la source.

Le sentier serpente à tra-vers la savane et je croisebientôt plusieurs femmesqui remontent déjà en por-tant sur leur tête des bas-sines, bidons ou cuvettesremplis d’eau. La pentedevient très raide et lebruit des conversationset des rires s’intensifiesoudain. J’arrive à lasource et l’animation quiy règne contraste avec le calme duvillage que je croyais encore endormi.Deux jeunes mamans, dont l’uneporte sur le dos son bébé dans unpagne, remplissent leur bidon à lasource après l’avoir soi-gneusement lavé.

Une quinzaine de femmeset d’enfants attendentleur tour en échangeantles dernières nouvelles.On parle déjà de la jour-née qui commence. C’estle temps où l’on prépareles terres pour la futuresaison culturale quidébute en octobre. Il fautdéfricher, dessoucher,débroussailler et petitset grands partiront auchamp pour la journée.L’ambiance est détendue.Venir chercher l’eau estbien moins diff icilemaintenant : le débit dela source est réguliertoute l’année, deuxtuyaux la captent en pro-fondeur, elle est doncpure. Plus loin, deuxfemmes se lavent dansun espace abrité par ungroupe de buissons etrebaptisé « douche ».

Depuis que la source a été captéeet aménagée, la vie dans le villagea changé. Nkana Aline fait partie du

comité d’entretien de lasource. Ce matin, elle estlà avec sa machette pourcouper la végétation qui,sans cela, aurait tendanceà recouvrir très vite lasource : « Avant, il y avaitdes microbes dans notreeau. Elle était mélangéeà de la boue, les cochonsen divagation pataugeaientdans la source. Aujour-

d’hui, on cherche l’eau à la sourceavec plaisir. Nous buvons de l’eaupropre ! » Une autre personne ren-chérit : « il y a eu de grands chan-gements côté maladie ! »

Le médecin chef de la zone de santéde Nselo, Dr Constant Mafuta nousconfirmera le lendemain que, grâceaux nombreuses sources aménagéeset à la construction de latrines dansles écoles et centres de santé, lesmaladies hydriques sont bien moinsprésentes sur l’ensemble de la zonede santé de Nselo. Le travail desrelais communautaires joue aussiun grand rôle ! Ces bénévoles bienformés effectuent tout un travaild’information au sein de leur village,expliquant comment ces maladiesse propagent ou encourageant lapopulation à consommer une eaupropre et à utiliser les latrines.

Véronique LavouéDirectrice des Projets de Développement

« Aujourd’hui,on cherchel’eau à lasource avecplaisir. Nousbuvons del’eaupropre ! »

PROJETS DE DÉVELOPPEMENT

SOUVENIR DE VOYAGERÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGOSource d’eau…Source de changements !

En partenariat avec le CEPROMOR, 20 nouvellessources seront aménagées au cours des prochainsmois.

File d'attente pour accéder à lasource de Nsona Lemba, RD Congo

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Boma, une ville portuaire, toutà l’Ouest du Bas-Congo où lanombreuse population pauvre

essaie de survivre par de petits bou-lots… C’est là que le pasteur LeloKonde exerce son ministère, dansl’une des nombreuses églises de laville. Les enfants de la rue et laprostitution sont omniprésents. Pourle pasteur Lelo, en homme de ter-rain, aimer son prochain est uneattitude indispensable !

Je me souviens de mon premiercontact avec lui en 2008, alors qu’ilvenait de traverser depuis Boma 450km pour venir à notre rencontre àKinshasa. Son témoignage étaitchargé d’émotions... Il nous montraun cœur grand ouvert, pour lesenfants de la rue, et pour les fillesqui se prostituent pour un maigrerevenu  ! À ce moment-là, il avaitdemandé de l’aide au SELqui avait accepté de par-tager sa vision et l’aven-ture qu’il proposait.

Le projet consistait à don-ner une chance à des gar-çons dont la rue était lademeure, a ins i qu ’àchaque fille qui auramanifesté la volonté dese sortir d’une situationautrement sans espoir.Plusieurs garçons ont été« sortis » et ont aujour-d’hui un métier, notam-ment dans la mécanique ou laconduite de véhicules, voire dansl’informatique.Le projet original proposé pour lesfilles était celui d’une formation enarts esthétiques, à laquelle ont étéajouté la coiffure et l’apprentissagede la décoration pour les fêtes.

Du personnel formateur a été mis àdisposition, et 20 filles (dont 4 filles-mères) sont venues se former régu-

lièrement sur des cycles de 9 mois.Ces filles logeaient dans des famillesd’accueil.

Notre dernier voyage en Juillet 2012fut l’occasion d’inaugurer officielle-ment le Centre d’Art Esthétique. Les

jeunes filles avaient pré-paré un défilé durantlequel elles ont présentél e s c o i f f u r e s e tmaquillages qu’elles ontappris à faire  : c’étaitmagnifique !Ce qui m’a frappé dansle regard de ces filles,c’est la fierté d’avoirretrouvé une identité,d’être devenues « quel-qu’un ». De plus, bonnombre de ces jeunesfilles se trouvaient auculte auquel nous avons

participé en matinée, et pasteur Lelonous a parlé de la conversion de laplupart d’entre elles.

Voilà une action originale, innovante,p e u t - ê t re s u r p re n a n te p o u rquelques-uns d’entre nous, maiscependant une action qui sembleavoir porté du fruit, non seulementdans la vie quotidienne mais aussidans une nouvelle identité et unenouvelle vie en Christ. Quelle dif-

férence dans la vie de ces bénéfi-ciaires !

Par ses libéralités, chaque donateurau SEL peut être fier de participer àcette action qui est un peul’engagement de nous tous, dont lesrésultats sont bien perceptiblesaujourd’hui et se retrouverontcertainement aussi auprès de Dieu.Merci.

Gilbert KlopfensteinMembre de la Commission des Projets deDéveloppement et Vice-Président du SEL

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PROJETS DE DÉVELOPPEMENT

Il nousmontra uncœur grandouvert, pourles enfants dela rue, et pourles filles quise prostituentpour unmaigrerevenu !

Pasteur Lelo Konde, Président del’association CEPEE, partenairechrétien du SEL au Congo.

Un homme de là-bas, unevision et beaucoup d’amour…

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Lors de situations de crisecomme celle-ci au Sahel, sou-lager la faim par un apport

direct de nourriture est une nécessitéindéniable. Mais le meilleur moyende repousser efficacement et plusdurablement la faim est de mettreen place des projets d’agriculturequi rendent autonomes les bénéfi-ciaires. Nos partenaires savent quele meilleur moyen de répondre àune pénurie de pluie est d’avoirprévu une solution alternative locale.

En plus des projets déjà financésdès le mois de décembre 2011 (voirles précédents SEL Informations),le SEL a choisi d’intervenir de lafaçon suivante :

Des projets de distribu-tion de céréales

Quatre projets de distribution decéréales ont été mis en place pourun total de 28 986 €.Au Niger, 1500 personnes ont pubénéficier d’une distribution grâceà l’ACEN. Au Nord du Burkina Faso,un complément a pu être envoyé ànotre partenaire WPDS qui a distri-bué des céréales à plus de 21 000p e rs o n n e s . À O u a g a d o u g o u ,50 familles d’accueil d’orphelins ontété prises en charge avec notre par-tenaire l’EPE. Enfin, au Tchad, leCECADEC (Partenaire de Tearfund

UK) a pu distribuer des céréales àprès de 2 200 familles.

Des projetsd’agriculture

36  335 € ont été versés deux denos partenaires : le CECOZ au Mali,pour un projet de culture de rente,avec la mise en place d’une coopé-rative pour la production de sésame(culture qui nécessite peu d’eau) ;et également l’AZN, pour la vulga-risation de techniques culturalesadaptée dans 10 villages au BurkinaFaso (voir les photos ci-dessous).

Des projets en cours(en date de fin août 2012)

La saison des récoltes approche. Ilfaut déjà penser à stocker les

céréales dans de bonnes conditionset améliorer les possibilités deconservation et transformation.Parmi les projets en cours figurentdeux banques de céréales au BurkinaFaso, permettant de maintenir desprix bas plus longtemps. Au Niger,c’est un projet de transformationagricole permettant une plus longueconservation des aliments qui estenvisagé.Un projet de développement agro-pastoral au Burkina est égalementprévu, ainsi qu’un projet de renfor-cement des capacités alimentairesde familles accueillant des réfugiésvenant du Nord du Mali.Tous ces projets totalisent plus de55 000 €.A ce jour, 61 personnes se sontengagées pour soutenir régulière-ment l’agriculture au Sahel. De nom-breux projets visant à améliorer lasécurité alimentaire dans cetterégion pourront ainsi encore êtresoutenus au cours des prochainsmois pour repousser la faim.

Michel HERVÉChargé de Projets de Développement

Suite à l’appel de nos partenaires que nous vous avons relayé depuis fin décembre et davantageencore en mai dernier, vous avez été près de 1 500 personnes à vous mobiliser pour le Sahel. En tout,vous avez partagé plus de 160 000 € avec ces populations dans le besoin. Votre formidable soutiennous a permis, et nous permet encore, d’aller bien au-delà des premiers besoins et de financer desprojets agricoles à plus long terme. Au nom de nos partenaires, nous vous exprimons donc notre trèsgrande reconnaissance et vous présentons un nouveau bilan de ce qui a été mis en place récemmentgrâce à vos dons.

Où en est-on au Sahel ?

SECOURS D’URGENCE

Dans les situations d’urgence, le SEL agit premièrement enpartenariat avec des organisations locales chrétiennes aveclesquelles il a l’habitude de travailler, et en qui il a pleinementconfiance.

SANS AVEC

Comparaison des cultures, fin juillet, avec et sans les techniquesculturales proposées par l’AZN, au Burkina Faso.

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Pour la société civile des payspauvres aux sous-sols riches,cette loi est essentielle. Elle

obligerait les industries cotées surles marchés boursiers européens àdéclarer les sommes versées auxgouvernements nationaux et locauxdes pays du Sud pour accéder auxressources. La mise en lumière deces contrats souvent opaques per-mettrait à la société civile dedemander aux gouvernants derendre compte de l’utilisation dessommes reçues. Par exemple, lessommes versées par une compagnieminière pour indemniser des famillesexpropriées seraient connues.

En mars dernier, les représentantsde la présidence Danoise de l’UnionEuropéenne nous ont signifié le fortsoutien de leur pays concernantcette loi et nos demandes d’amen-dements, désireux de voir cette loimise en place au plus vite. À cetteoccasion, nous avons aussi rencontrédes membres de la Commissioneuropéenne et du Parlement. Depuislors, deux commissions parlemen-taires ont adopté des amendementsallant dans le bon sens. Nous nousréjouissons de ce que plusieurs denos demandes ont été entendues,bien que toutes n’aient pas encoreété prises en compte.

Aujourd’hui, nous nous adressonsau Président chypriote, qui présidepour six mois l’Union Européenne,afin que durant son mandat la loisoit définitivement adoptée, et queles derniers aspects qui pourraientrendre cette loi inefficace soientmodifiés.

Thierry SeewaldCoordinateur du Défi Michée France

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DÉFI MICHÉE

La loi européenneconcernant la transparencedes industries extractives(pétrole, gaz, minerais),pour laquelle nous nousmobilisons depuis plus d’unan, devrait être votée àl’automne.

Transparence des Industries Extractives :dernièremobilisationavant le votefinal

Carrière de bauxite dans les collines Mbonge, au Cameroun. Ces terresappartenaient au peuple du village Mbonge et ont été vendues sans droitde concession annuel  : la société minière gagne beaucoup plus en uneannée pour l'exploitation des minéraux que le coût d'achat du terrain.

« Ta parole est une lampe à mes pieds. Et une lumière sur mon sentier »

Dimanche 14 octobre 2012

Jésus est la lumière du monde et peut mettre en lumière et changerdes situations d’obscurité.

Explorons ensemble comment montrer à notre monde la lumière deDieu! Comme chaque année, vous pouvez organiser la journée duDéfi Michée dans votre Église. Inscrivez votre Église et téléchargezles outils pour animer cette journée sur  : www.defimichee.orgRubrique Michée 2012

Pour soutenir cette demande,les campagnes européennesdu Défi Michée ont mis enplace une pétition surinternet. Nous vousencourageons à la signer sur :

www.defimichee.org

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Artisanat SEL a demandé à ses par-tenaires dans les pays du sud com-ment ils vivaient la crise actuelle.La baisse des commandes et desbudgets de développement génèrecertes de l’inquiétude, car les besoinsde financement sont bien réels, maissans crainte relative à la pérennitéde leur action. Marqués par un enga-gement profond envers les pluspauvres, ils nous font part de leursréflexions  : comment Dieu pour-

rait-il permettre qu’un tel travails’arrête par manque de res-sources ? La compassion ressentiepar ces hommes et ces femmes,tous des chrétiens engagés, est àl’origine de nombreux groupes deCommerce Equitable dans le Sud,y compris dans des pays où êtrechrétien n’est pas une évidence. Ilsont également compris l’importanced’une démarche associée aux égliseslocales.

La réaction des partenairesd’Artisanat SEL

COMMERCE ÉQUITABLE

CMCT (Christian Missions CharitableTrust) opère dans le Sud de l’Inde, àChennai. Un programme pour lesenfants des rues a démarré début2011 à Teynampet, dans un bidonvillede plus de 2 000 personnes. Dans lelocal loué à l’année, les travailleurssociaux donnent une formation debase à une cinquantaine de jeunesnon scolarisés. Un repas completest distribué le midi, ainsi que desproduits de toilette et des vêtements.

Une fois par semaine, la salle setransforme en dispensaire. Ce travaila pour objectif de faire évoluer lamentalité des indiens, depuis la castela plus basse, celle des  dalits (ou« intouchables »), jusqu’au sommetde la société.

Une récente étude conduite dans 565villages de 11 états relève la discrimi-nation quotidienne dont souffrent lesdalits (voir les pourcentages ci-contre).

• Dans 33% des villages, les servicesde santé de l’état ont refusé d’en-trer dans les maisons de dalits.

• Dans 27,6% des villages, les dalitsn’ont pas le droit d’entrer dans unposte de police.

• Dans les cantines publiques, lesenfants de dalits doivent mangerséparément des autres enfants.

• Dans 23,5% des villages, le courriern’est pas distribué au domicile desdalits.

• Dans 48,4% des villages, les dalitsn’ont pas accès à l’eau du réseaupublic.

• En Inde, 40 millions de travailleurssont « loués à la journée » : deux-tiers sont des dalits. 15 millionssont des enfants.

* Les dalits forment en Inde un groupe d’in-dividus exclus du système des castes construitpar la religion hindoue. Le terme «  dalit  »signifie opprimé.

Plus de 400 travailleurssociaux sont actifs dansdifférents ministères.L’artisanat est composéde plusieurs ateliers : le textile (avec desimpressionstraditionnelles, labroderie…), la carte devœux artisanale, maisaussi de nouvellesactivités comme lesbijoux, les bougies ouencore le travail du bois.

De l’artisanat pour les dalits*…

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COMMERCE ÉQUITABLE

Parcours exceptionnel d’un artisan maladeMcKean est un centre de léproseriecréé il y a plus d’un siècle par desmissionnaires anglais dans le nordde la Thaïlande, à Chiangmai. Lessoins, le dépistage de la maladie etl’éducation pour favoriser l’intégrationdes malades dans la communautélocale comptent parmi les prioritésde ce centre reconnu dans le mondeentier pour son excellence. L’appren-tissage d’un métier en fait égalementpartie. Oun Wongwiang a reçu troptardivement un traitement contre lalèpre. Malgré le fait que ses mainset ses pieds soient défigurés par lamaladie, il a appris dans le CentreMcKean à sculpter le bois. Guéri, il

a quitté le Centre à l’âge de 24 ans.Par la suite, il a formé ses trois filsqui travaillent aujourd’hui dans l’ate-lier familial. Il exprime sa recon-naissance envers McKean en formantet en employant à son tour 80 arti-sans dans 15 villages situés autourde Chiangmai.

En achetant ces produits, vousencouragez nos partenaires du Sud,vous participez au développementdes artisans et de leur famille, etsoutenez l’éducation des enfantsles plus défavorisés.

Yves TurquaisDirecteur d’Artisanat SEL

Vous êtes sur Facebook ? Vous pouvez indiquer à vos amis que vous aimez le travail d’Artisanat SEL :www.facebook.com/AssoArtisanatSel

COUPON-REPONSEA renvoyer directement à Artisanat SEL BP 21002, 45701 Villemandeur Cedex

� Je souhaite organiser une expo-vente artisanat et/ou alimentaire.Veuillez m’envoyer les informations requises.

Dates prévues :

Contact : L’Arbi HamadoucheTel : 02 38 89 83 37 – Mail : [email protected]

M. Mme Mlle_____________________________________________________

Adresse_________________________________________________________

Code Postal_________ Ville____________________________________________

Tél. : ____________ Courriel : __________________@__________________

SI12

09B

Oun Wongwiang devant son atelier,Thaïlande

Expo-vendeurs : à vos marques !Vous pouvez organiser des expos-ventes d’articles issus du commerceéquitable dans vos églises  ! L’expo-vente reste l’une des meilleuresmanières de soutenir l’action d’Artisanat SEL à la fois en faisant connaîtrenos produits auprès d’un large public et en continuant à encourager lesartisans dans leur travail. Prévoyez déjà vos dates pour les ventes de Noëlet contactez-nous dès que possible. Vous pouvez aussi organiser descommandes groupées pour vos amis ou comités d’entreprise…

Recevez le nouveaucatalogue 2012-2013 :136 pages présentant plus demille objets déco, cadeaux etutiles ainsi que toute une gammede produits alimentaires.

Vous n’avez pas encore reçu lecatalogue, ou vous connaissezdes amis qui seraient intéressés ?Contactez-nous de préférencepar email à : [email protected], par téléphone au 02 38 89 83 33,ou encore sur notre site internetwww.artisanatsel.com

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Julie, 15 ans  : «  Ce qui m’a motivé, c’estcourir pour des enfants qui, contrairement ànous, n’ont pratiquement rien et pourtant ilsont comme nous besoin de travailler dansde bonnes conditions. En tant que chrétienne,il faut penser à son prochain et faire cettecourse était la moindre des choses.»

Marie-Emmanuelle, 13 ans : « J’étaiscontente de courir pour le Burkina et je mesuis donc donnée à fond !Le concept du projet estgénial ! Les encourage-ments de mes sponsorset leurs dons m’ontencore plus motivée ! »

LA PAGE EST À VOUS

Les deux camps Sport et Foi ontpu totaliser respectivement plus

de 3 500 €, et presque 7 000 € depromesses de dons grâce auxcourses qu’ils ont organisées. Entout, les 100 coureurs ont parcouruprès de 230 km !Le concept est simple : les campeursont la possibilité de s’inscrire à lacourse, et de trouver des « spon-sors » qui s’engagent à verser unepetite somme pour chaque tour effec-tué. Le défi est ensuite de courir leplus de tours possible, afin de récolterl'argent nécessaire pour permettre àdes enfants au Burkina Faso de béné-ficier d'outils éducatifs qui leur per-mettent de s'épanouir également.

D’une manière générale, « c’est tou-jours un moment fort du camp, etles jeunes sont touchés par la pré-sentation du projet. Ils peuvents’identifier à ces enfants qui ont lemême âge qu’eux, mais qui pourtantn ’ o n t p a s a ccè s a u x m ê m e schoses. » Une petite anecdote aupassage : certains jeunes qui nes’étaient pas inscrits à la course onten définitive décidé de courir avecleurs amis, même sans sponsors !D’autres témoignent : « Ce ne sontpas les plus grands qui font forcé-ment le plus. » Un garçon de 10 anset une fillette de 9 ans ont effective-ment récolté  respectivement 335 €

et 384 € !

Courir, une autre façon d’offrir !C’est le défi que se sont lancés deux camps sportifschrétiens cet été, en organisant une course huma-nitaire pour soutenir la création d’une bibliothèqueau Burkina Faso. Deux journées très spécialesqui ont marqué les campeurs !

CONTACT : Doris Lévi Alvarès Tél : 01 45 36 41 65Mail : [email protected]

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Marie-Emmanuelle,après la course !

Alexis, 17 ans  : « Ce qui m’a plu,c’est le fait de pouvoir aider despersonnes en courant. Les autresannées je n’avais pas trop de tempspour trouver de sponsors, mais cetteannée je me suis donné à fond, jesuis allé voir mes voisins et je leurai expliqué le projet. J’ai pu récolter8 €/tour de promesses de dons etj’ai réalisé 17 tours ! »

Vous pouvez vous aussiorganiser une coursehumanitaire pour soutenirles populations en situationde pauvreté ! Il vous suffit de nouscontacter et de proposervotre projet.Avis aux organisateurs decamps d’été, ou aux sportifssolitaires !

Julie, 15 ans, pendantla course…

Du côté des Casteigts, c’est toutela famille qui a mis la main à lapâte pour trouver des sponsors…même la petite soeur de 10 ans !« Si on peut lier une partie footballet une partie spirituelle, alors c’estque du bonheur ! » raconte Joël, lepapa.

Yaël, 19 ans, Animatrice : « Je sou-riais en voyant les jeunes tirer lalangue, mais au fond je les com-prenais ! » Yaël désire monter uneantenne Sport et Foi à Poitiers… etpourquoi pas déjà organiser unecourse humanitaire près de chezelle !

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SENSIBILISATION

C’est l’occasion de découvrir etde faire découvrir à vos enfants lequotidien de ces familles et la dif-ficulté de la vie dans un pays endéveloppement… Tout en vousamusant, vous pourrez aborderen famille le thème du partage.

Soyez le premier à déposer toutesles cartes de la famille que vousavez choisie, ainsi que celles com-portant les 5 éléments indispen-sables pour favoriser un dévelop-pement durable. Une fois que tousles joueurs ont posé leurs cartesau milieu du plateau, l’image cen-trale est remplacée par… à vousde le découvrir !

Jeu éducatif pour enfants de 8 à13 ans. Pour 2 à 4 joueurs.

Partez à la rencontre des familles Rakotozafy, Ouedraogo,Kumar et Dorvilas qui vivent respectivement à Madagascar, auBurkina Faso, en Inde et en Haïti. Histoires marquantes et com-pétitions amusantes se mêleront pour le plaisir des petits etgrands !

Imprimez les règles du jeu, le plateau et les cartes à découper :

www.selfrance.org/jeuenfamille

Le SEL a besoin de vous !Nous croyons que les chrétiens de nos Églises ont besoin d’être plus informés sur le travail du SELet le contexte dans lequel vivent ses partenaires dans les pays du Sud.

C’est la raison pour laquelle le SEL cherche des délégués lo-caux, des « monsieur ou madame SEL» qui, bénévolement,dans chaque Église locale, pourrons relayer ce type d’informa-tion, inviter les personnes à prier, les encourager à parrainerun enfant ou bien à soutenir un projet de développement…

Pourquoi pas vous ?

Pour plus de renseignements, une seule adresse : [email protected]

Une autre façon de servir… Etre délégué du SEL dans son Église locale

Un jeu pour découvrir la vie de 4 familles…aux habitudes bien différentes des nôtres !

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Il a beaucoup donné et il s’est beaucoup donné pour la cause desenfants les plus démunis mais il a choisi désormais une autreorientation professionnelle.

Vous l’avez deviné, c’est bien de Pascal Vermès dont il s’agit !Patrick Guiborat, Directeur Général, et toute l’équipe du SEL tiennentparticulièrement à remercier Pascal pour son travail, son enthousiasme etses exhortations de chaque jour. Chacun garde le souvenir de son amour pour le Seigneur et pour lesenfants. Merci Pascal !

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NOUVELLES

Réservez dès à présent la journée du 24 mars 2013dans l’agenda de votre Église.

Comme chaque année, le SEL vous proposera un thème deréflexion biblique pour vivre ensemble des moments de partageet d’action envers les plus démunis.L’édition 2013 de la journée du SEL pourrait bien voussurprendre…

Retrouvez davantage d’informations sur www.selfrance.org dèsle mois de novembre.

* Save the date : « réservez la date ! »

Le relais estd é s o r m a i spassé à AnnHatava nom-mée Directricedu parrainage

d’enfants. Ann travaille au SELdepuis 14 ans. Elle est particuliè-rement motivée par la cause desenfants et le travail formidablemis en place par les Egliseslocales auprès des enfants dému-nis.

« Je suis heureuse d’être à voscôtés pour votre parrainage ! »

23 ans au service du parrainaged’enfants!

3ème dimanche de mars - Journée du SEL dans les Églises

Et pour ceux qui sontà proximité deStrasbourg, vouspourrez vivre avec nousen avant-première lajournée du SELle 9 mars 2013 à l’EgliseEvangélique « les EPIS »de Strasbourg.

« Save the date* » pour la journée du SEL !

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www.1aventureapartager.org

Trois artistes chrétiens vont partir à la rencontre d’enfants

parrainés… suivez leur aventure !

Dates : du 25 octobre au 1er novembre 2012

Destination : INCONNUE !

Vivez le parrainage d’enfants !

Ils sont 3.3 artistes chrétiens français.

3 personnalités, 3 parcours, 3 vies que Christ a

transformées.

Ils sont 3 ayant un profond désir d’être une voix pour

les enfants qui attendent d’être parrainés.

Ils sont 3 à avoir décidé de s’engager, à leur échelle,

afin de libérer les enfants de la pauvreté.

Ils sont 3 à relever le défi,

Partir 7 jours pour se rendre dans un pays, ils ne

savent pas lequel,

Quitter leur quotidien, leurs repères, leur

confort habituel,

Vivre une aventure exceptionnelle,

Et se plonger dans l’univers de ces enfants

démunis

Partager avec un enfant, ça change tout.

Une réalité à vivre, à expérimenter,

à partager.Avec eux. Avec vous.

Tentez de deviner dans quel pays ils vont partir !Exprimez-vous sur : www.1aventureapartager.org

Benjamin Comba est éducateurspécialisé et vient de Bordeaux. Ilcompose depuis qu’il a 16 ans.« Franchir ce pas » est son premieralbum en solo lancé en juillet 2011,sur un fond de musique pop-rock.Benjamin et sa femme parrainentun enfant de Tanzanie, Jofrey qui a4 ans.

Jean-Luc Gadreau est pasteur etartiste. Il participe à plusieursgroupes de musique avant de selancer dans le slam. A la rentrée2012, il sort « Parole », son deuxièmealbum. Jean-Luc et sa femme par-rainent Nathalia (3ans) en Indonésie.Avec les enfants de son église dePoitiers, il parraine aussi Helena(7 ans) et Daniel (12 ans) au Ghana.

Matthieu Koumarianos est présidentde Paris Go-Spell et chef de chœurd’« Eternity Gospel Choir », qu’ildirige depuis 1998. Il est aussi pro-fesseur d’EPS dans un collège de larégion parisienne. Matthieu et safemme parrainent Abegail (15 ans)aux Philippines et Aphia (3 ans) auKenya.

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Pourquoi ne pas parrainer et ouvrir votre cœur à un enfant aujourd’hui ?

Avec 28 € par mois, moins d’1€ par jour, vous pouvez choisiren famille de parrainer un enfant. Vos prières, vos lettres (ou dessinspour les plus petits !) ainsi que votre soutien seront pour votrefilleul un puissant stimulant pour sortir de la pauvreté. C’estaussi une excellente occasion de vivre une expérience avecvos propres enfants, et de leur apprendre le partage !

Vous pouvez parrainer dès aujourd’hui via le coupon jointà ce numéro, ou en ligne sur www.selfrance.orgRubrique « Parrainer maintenant »

Trois artistes chrétiens partent à la rencontre d'enfants parrainés...

Destination : INCONNUE !

Tentez de deviner le pays danslequel ils vont partir :

1aventureapartager.org(voir p. 19)

?

Vivez vous aussi leparrainage en famille !