se développer à l’internationalconstruire son succès

MagécoLe magazine est-francilien No 04 • mai. 2009

conjoncture Transmission : comment bien passer le relais ?Questions d’entrepreneurs Soutien aux entreprises en difficultésparcours et rÉseauX Nos commerçants-artisans ont du talent !

Mag Éco 04 • 1

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2  • Mag Éco 02

d ébut mars, notre CCI a programmé 2 rencontres sur le thème : « Bien gérer son entreprise en période de crise ». Ces réunions, organisées à Meaux et à

Melun, ont attiré plus de 150 participants, révélant ainsi, d’une part, la gravité d’une situation parfois critique dans laquelle peuvent se trouver nos ressortissants, et, d’autre part, leur forte attente en matière d’informations et de conseils.

Ces observations confortent le bien-fondé du dispositif que nous avons choisi de mettre en place dès l’automne : « SOS Entreprises ». Cette cellule « anti-crise », animée par des conseillers de la CCI, en lien avec la Préfecture de Seine-et-Marne, apporte une écoute et un accompa- gnement aux chefs d’entreprise. Elle les informe sur le Plan de Relance de l’État, les moratoires pour faire face aux échéances fiscales et sociales, et les oriente vers les soutiens financiers adéquats (OSÉO, médiateur du crédit) (cf. page 20).

En cette période délicate, votre CCI intensifie ses appuis, car il est désormais devenu nécessaire, pour chaque entre-preneur, d’avoir toutes les informations et les bons réflexes pour réagir vite aux premières difficultés. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons décidé de poursuivre la diffusion de notre MagÉco au plus grand nombre.

Et si réagir, c’était d’abord agir ? Cette crise nous apprend que nos entreprises sont des organismes vivants, vulnérables, mais dotés d’un instinct de survie qui doit les pousser sans cesse à s’adapter à leur environnement et à saisir les opportunités pour rebondir et devenir plus forts.

Et elles existent, ces opportunités ! Votre CCI vous en propose 2 : l’ouverture à l’international et le développement des compétences.

Aujourd’hui, le marché national est, pour beaucoup de PME-PMI, saturé ou sinistré. Alors, pourquoi ne pas trouver d’échappatoire en regardant du côté des pays européens ou

émergents ? C’est en allant chercher de nouveaux marchés que l’on développe ses activités et assure sa pérennité. À condition toutefois de ne pas partir à l’aventure et de bien préparer sa démarche.

Dans le cadre de sa convention avec UBIFRANCE, votre CCI s’est engagée dans l’accompagnement des « primo-exportateurs », des entreprises débutant à l’international. À travers son réseau de partenaires (cf. page 14), elle dispose d’outils spécifiques pour vous aider à bien définir votre stratégie, à vous positionner face à la clientèle étrangère, et à organiser, sur place, votre prospection commerciale et la promotion de vos activités. N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos conseillers en développement

à l’international !Autre issue à cette crise, qui réduit

nos carnets des commandes et, de fait, le temps de travail de nos salariés : la formation professionnelle. Avoir une main d’œuvre motivée et qualifiée accroît la productivité et la compé-

titivité de nos entreprises. Mais c’est un investissement qu’il est parfois difficile de réaliser en pleine activité.

Le ralentissement que nous connaissons vous donne l’occasion de mettre à profit ce temps inoccupé pour, à la fois, renforcer les compétences de vos salariés et vous dé-livrer des vos obligations en matière de Droit Individuel à la Formation (DIF). Un droit qui peut atteindre, en 2010, jusqu’à 120 heures de formation par salarié ! (cf. page 19)

Pour vous aider, votre CCI a élaboré un « Pack DIF Entre-prises » qui vous permet, conformément à la réglementation, d’informer vos salariés sur leur DIF et de suivre leur parcours de formations. Vous pouvez aussi choisir les programmes les plus adaptés à vos besoins, parmi une offre « spécial DIF » que nos services viennent de mettre en ligne sur notre nou-veau site Internet (www.seineetmarne.cci.fr).Votre CCI : votre réflexe anti-crise !

Ceux qui en doutent doivent se rendre à l’évidence : la crise est là, installée dans nos entreprises, où elle freine les investissements et menace l’emploi. Mais si, sans nier la crise, de nouvelles opportunités étaient à saisir ?

Crise ou opportunités ?

édito

Par Jean-Robert Jacquemard,

Président de la Chambre de Commerce et d’industrie

de Seine-et-marne

sommaire

Édito

Crise ou opportunités ?L’image

2e anniversaire de PLaTO Roissy-CDGConjonCture

Transmission : comment bien passer le relais ?aCtuaLitÉsLoCaLes

Devenez l’une des Pm’UP 2009 !Bienvenue

Commerce : des idées... et de nouveaux visagesenjeuxetvisions L’e-conquête de la Seine-et-marneParCoursetrÉseaux

Nos commerçants-artisans ont du talent !enquête

international,le réseau vous accompagne

triBuneLiBre

Pourquoi les entreprises choisissent-elles la Seine-et-marne ?mieuxnousConnaître

L’apprentissage, une opportunitéquestionsd’entrePreneurs

Les mesures de soutien aux entreprises en difficultésmieuxComPrendre

Les ventes en soldesinitiatives

ÉvÉnements

agenda

1

2

4

6

9

10

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21222425

votreCCi:votreréflexeanti-crise!

nouveausiteWeBdeLaCCiseine-et-marne:www.seineetmarne.cci.fr

no 04. Mai 2009 ÉDiTeUR Chambre de Commerce et d’industrie de Seine-et-marne / Direction Communication,

Boulevard Olof Palme - Émerainville - 77436 marne-la-Vallée cedex 2 / tél. 01 64 11 80 86

Mail mageco@seineetmarne.cci.fr

DiReCTeUR De La PUBLiCaTiON Jean-Robert Jacquemard

COmiTÉ De RÉDaCTiON Philippe Grillault Laroche, Fehd Bensaïd, Corinne Retaud-Bianchini,

Thierry Stelmaszyk, Bertrand Vincent, Corinne de Oliveira, Évelyne Dulac, elizabeth Germi-Ramage,

Françoise d’Hondt, emeline Dolet, Jonathan Soisson, agence Pixelis Corporate / JOURNaLiSTe

Laure Kepes / COORDiNaTiON Direction Communication de la CCi Seine-et-marne /

CONCePTiON eT RÉaLiSaTiON Pixelis Corporate www.pixelis.fr / PHOTOS iNTÉRieUReS

© CCi Seine-et-marne, sauf : couverture © Gettyimages, pages 2-3 et 19 © Yann Piriou, page 9

© Guillaume Bruneton / iLLUSTRaTiONS © Pixelis Corporate sauf pages 4-5 © Julia Wauters,

pages 14 à 17 © laëtitia Lesaux / imPReSSiON en 40 000 exemplaires imPRimeRie CHamPaGNaC

- Tel : 04 71 48 51 05 / NO iSSN 1966-6144 / NO De COmmiSSiON PaRiTaiRe en cours /

DÉPÔT LÉGaL 2nd trimestre 2009 / imprimé avec des encres végétales,

sur papier provenant de forêts gérées durablement.

2  • Mag Éco 04 Mag Éco 04 • 3

L’image

Une fresque pour le 2e anniversaire de PLATO Roissy-CDG

lancé par les CCI de Versailles Val d’Oise/Yvelines, Seine-et-Marne et de Paris Seine-Saint-

Denis, avec l’État et les collectivités locales, PLATO Roissy-CDG a fêté ses 2 ans d’existence, le 2 avril. Pour symboliser la vocation du réseau – la synergie entre les entreprises – et illustrer ses territoires, une œuvre collective a été spécialement réalisée par les adhérents. PLATO Roissy-CDG réunit 60 dirigeants de TPE-PME/PMI, accompagnés par 12 cadres- coachs de grands groupes.

ContaCtisabelle Lemairetél. 01 74 37 26 24Mail ilemaire@versailles.cci.fr

enPratique

4  • Mag Éco 04 Mag Éco 04 • 5

Transmission d’enTreprises : comment bien passer le relais ?

conjoncture conjoncture

Environ 700 00 entreprises sont susceptibles d’être cédées dans les dix ans à venir en France. Sur une moyenne nationale de 50 000 transmissions par an, 93 % concernent des TPE de moins de 10 salariés et seulement 6 % des PME de moins de 100 salariés*. En Seine-et-Marne, les enjeux sont majeurs pour la pérennité des savoir-faire et des emplois. La clé de la réussite : préparer sa transmission, étape par étape.

Il ne faut pas rester seul dans son coin en pensant être le seul à connaître son entreprise.

après un licenciement économique à 50 ans, j’ai décidé de créer mon commerce de prêt-à-porter dans le centre-ville de melun. 5 ans après son ouverture, j’ai dû penser à la cession de mon commerce. Pour réussir cette cession, il y a eu deux préparations : une psychologique et une technique. La préparation psychologique est finalement la plus difficile et la plus importante. il s’agit dans un premier temps d’accepter de partir et de confier l’entreprise, que l’on a créée et développée, aux prix d’importants investissements et parfois de sacrifices personnels durant des années, à quelqu’un d’autre. Pour la partie technique, il faut savoir s’entourer d’experts et ne pas hésiter à récupérer le maximum d’informations. il est ensuite nécessaire de faire un point sur son entreprise avant d’en estimer sa valeur. Vendre son activité, c’est comme vendre un produit : il faut en connaître les forces et les faiblesses pour optimiser sa valeur ajoutée,

et ne pas hésiter à mettre en place un plan d’amélioration si nécessaire. J’ai, par exemple, changé la date de mon exercice comptable du 31 janvier au 31 décembre, afin de la faire coïncider avec le paiement trimestriel des charges sociales. Ce changement apportait une meilleure cohérence comptable pour le repreneur. après, c’est le parcours du combattant pour trouver un repreneur. À ce moment précis, il faut jouer carte sur table avec les éventuels acquéreurs. il s’agit de trouver la bonne personne. C’est souvent une question de feeling. Celui qui a repris mon commerce n’était pas, sur le papier, le plus approprié mais il a été le plus convaincant. J’ai cédé mon commerce le 31 janvier 2007. Depuis, je m’épanouis différemment : j’ai le plaisir de gérer mon temps et je me construis un avenir riche d’expériences. en effet, j’ai fait le choix de retourner sur les bancs de la fac pour suivre des cours d’histoire à la Sorbonne.

entretien

DALILA BOUYERDEN ancienne commerçante à Melun

ÉtaPen°1:anticiper« Mon premier conseil : ne pas s’acharner à vouloir conserver les rênes ». L’avertis-sement vient d’Yves Pereira, ancien gérant d’ABC Plastique, basée au Pin,

qui a cédé l’en-treprise en juillet 2008. Les experts sont unanimes : la plus grande difficulté pour un dirigeant est de franchir le pas de la décision de la

cession. « Pourtant, mieux vaut anticiper pour passer le relais dans les meilleures conditions, avant d’être usé et de voir disparaître le travail de toute une vie. La réflexion peut commencer entre 50 et 60 ans. C’est-à-dire à un âge où le dirigeant a encore du recul pour prendre des décisions, tout en étant suffisamment intéressé par la future cession », souligne Hubert Fabre, Responsable Transmissions d’Entreprises au sein de l’étude Monassier et Associés à Paris.

ContaCtCCiTransmission- Reprise d’entreprises tél. 01.64.36.32.04Mail transmission.reprise@seineet-marne.cci.fr

LerÉseaudÉPartementaL:Transmettre et Reprendre une entreprise en Seine-et-marne :tél. 01 64 36 32 16 Mail transmission. reprise@seineet-marne.cci.fr

PasserLereLais:www.passerlerelais.fr site régional des CCi d’Île-de-France, permettant de s’informer sur les démarches de cession/reprise et de diffuser une offre de cession ou de trouver un repreneur.

enPratique

ÉtaPen°2:Conserverledynamismedesonentreprise« Les fondamentaux pour un repreneur sont les suivants : une entreprise dyna-mique, qui de préférence a des projets, des équipes structurées et autonomes, un car-net de clientèle équilibré et diversifié, une bonne répartition du savoir-faire. L’un des principaux écueils est l’omnipotence du dirigeant qui exerce le pouvoir de manière solitaire, avec des collaborateurs habitués à un fonctionnement vertical, qui laisse peu de place à l’initiative », insiste Lionel Becquart, Conseiller Reprise-Transmission à la CCI Seine-et-Marne.

ÉtaPen°3:savoirs’entourer« Il ne faut pas rester seul dans son coin en pensant être le seul à connaître son entreprise. Les experts et la CCI sont là pour apporter un regard neuf et objectif pour nous guider dans notre démarche », précise Yves Pereira. CCI, experts-comptables, notaires, avocats : informez- vous et prenez conseil auprès de professionnels de la transmission. La

CCI Seine-et-Marne organise des réunions d’informations générales, des entretiens individuels et des accompagnements personnalisés. Son objectif : « démystifier la cession et faciliter le processus », souligne Lionel Becquart.

ÉtaPen°4:diagnostiquerl’entrepriseIl peut ainsi être intéressant de faire diagnostiquer l’entreprise dans l’objectif de la cession. Ce diagnostic permet d’identifier les forces et faiblesses de la société, dans son organisation, sa production,sa situation financière et ses perspectives commerciales.

ÉtaPen°5:«Préparerethabillerlamariée»Il s’agit de gommer les éventuels points faibles de l’entreprise pour renforcer son attractivité. « En clair, remettre à plat l’organisation et les structures juridiques et fiscales de l’entreprise », explique Hubert Fabre. Jean-Luc Flabeau,

représentant l’Association des Experts-Comptables de Seine-et-Marne donne quelques mesures, non exhaustives, pour sécuriser et optimiser la cession : « dissocier à l’avance le pouvoir du capital, si l’on s’achemine vers une trans-mission familiale ; faire éventuellement des restructurations sous forme de scissions ; isoler le patrimoine immobilier du patrimoine professionnel, par la création de SCI, etc… » Par ailleurs, Lionel Becquart est formel : « À partir du moment où le dirigeant décide de transmettre son entreprise, il doit être prêt à communiquer toutes les informations nécessaires au repreneur. »

ÉtaPen°6:Évaluerl’entreprise« Pour bien négocier avec son interlocuteur, il convient d’apprécier la valeur du bien convoité. Différentes méthodes d’évaluation existent, mais il faut rappeler qu’il n’existe pas une valeur unique de l’entreprise. L’aspect psychologique que revêt la transmission pour le dirigeant tranche quelquefois avec celle du repreneur, très pragmatique et direct », insiste Jean-Luc Flabeau.

ÉtaPen°7:ChercherunrepreneurLa transmission peut se faire à un membre de la famille, un cadre en interne, un repreneur externe, une entreprise ou à une personne physique dans le cadre d’un projet personnel. Elle peut se faire sous différentes formes, à titre gratuit, à titre onéreux… « Plusieurs aspects du repreneur devront être étudiés : connaissance ou non du métier, qualités de management et de gestion, crédibilité du dossier de reprise au niveau financier, etc... Le choix du mauvais candidat peut rendre dramatique l’opération de transmission », avertit Jean-Luc Flabeau. En pratique, la CCI peut présenter des repreneurs, individus ou sociétés, au profil qualifié, et ce grâce à sa plate-forme de rappro-chement « Passer Le Relais » et du réseau qu’elle a constitué avec les tous ses partenaires du département (« Transmettre et Reprendre une entre-prise en Seine-et-Marne »). Pensez-y !

ÉtaPen°8:négocierNégocier c’est accepter un prix, mais ce n’est pas tout. Il faut aussi savoir préci-sément ce qui est vendu (parts sociales, fonds de commerce…) et sous quelles formes : l’accompagnement est-il prévu ? Sera-t-il rémunéré ? Quel sera le sort de Madame, salariée dans l’entreprise ?

Quelles garanties accordées au repreneur ? Mise en place d’un crédit-vendeur, dans quel délai, avec quelles garanties ?...

ÉtaPe n° 9 : Bénéficierdes exonérations de plus-valuesdelacessionSelon les cas de figure (CA, valeur du fonds de commerce, durée de détention des parts du cédant, du repreneur, retraite du dirigeant…), les plus-values issues de la cession de l’entreprise, peuvent être totalement ou partiellement exonérées. Mieux vaut consulter un professionnel pour optimiser fiscalement la cession et connaître toutes les options qui existent, en fonction de vos choix.

ÉtaPen°10:PenseràsoiLes aspects personnels ne sont pas à négliger : établir un bilan de sa retraite, protéger ses proches par des donations ou un éventuel changement de régime matrimonial, alléger son ISF, sans oublier son projet de vie après l’entreprise.

Source : CCI Seine-et-Marne Direction de l’Information Économique - Transmission Reprise mars 2009

719 reprises en 2008,pour la Seine -et-Marne

Chiffres clés de la repriseSur 22 572 entreprises étudiées,  en Seine-et-MarneSource : CCI Seine-et-Marne DIE - Transmission Reprise - sept 2007

60 % en Hôtellerie- Restauration-Commerce de détail.

40%

entRepRIses à RepRendRedans les 15 ans à venir

entre 40 et 49 ans.

entre 50 et 59 ans.

32 %

28 %

ÂGe des dIRIGeants

* Ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi

6  • Mag Éco 04 Mag Éco 04 • 7

2

1

9filièreS SectorielleS :- Optique et systèmes complexes- Sciences de la vie

(biotechnologies, santé)- Transports et mobilité

(automobile, aéronautique, spatial)- industries de la création (image

et multimedia, industries culturelles, mode, design et métiers d’art)

- Services à la personne- industrie financière- Tourisme et loisirs- Éco-activités- mécanique et première

transformation des métaux

zoneS géographiqueS :- Territoires prioritaires

de la Petite Couronne- Territoires prioritaires

de la Grande Couronne : franges d’Île-de-France et territoires relevant de la politique de la ville

théMatique : entreprises en mutation

180 LAURÉATAS

338 CANDIDATA

S

SUBVB

EVV NTIONS 4646 54 660�sur3ansBILAN

2008

53

145 000 �

65%des projets soutenus intègrent des actions

volontaristes en matière de développement

durable

1/4des lauréats relève

de la filière « éco-activités » ou bien s’engage à recourir

à des investissements visantà réduire son empreinte

écologique et/ou à recruterdes personnes handicapées

ou en difficulté d’insertion.

6 167créations d’emplois attendues sur les

3 prochaines années(34 en moyenne par

entreprise) dont 4 720en Île-de-France.

Représentationde la Seine-et-Marne

Budget 2008 :

13,7 M

32

actuaLités LocaLes

appui régional au développeMent

de nouvelles pM’up en 2009 !

La Région Île-de-France a reconduit son appel à projets PM’up, pour les PME-PMI à fort potentiel de développement. Á la clé, pour les 200 lauréats : des aides jusqu’à 250 000 € par entreprise, sur 3 ans.

La Seine-et-marne compte 1 273 488 habitants au 1er janvier 2006, selon les données de populationlégale communiquées par l’iNSee, dans le cadredu nouveau recensement, lequel sera désormaisactualisé chaque année.Ce sont ainsi près de 80 000 nouveaux habitantsqu’enregistre le département, entre le 1er mars 1999et le 1er janvier 2006, soit la 10e progression nationale.La Seine-et-marne devient le 11e département le plus peuplé de France.La progression de 6,7 % de la Seine-et-marne est supérieure à la tendance régionale sur cette période (+ 5,3 %), mais elle est devancée par celle des Hauts- de-Seine (+ 7,5 %) et de la Seine-Saint-Denis (7,9 %).Plus de 80 % des communes du département ont vu leur population augmenter. La croissance est très marquée dans les secteurs en développement des villes nouvelles de marne-La-Vallée (Bussy-Saint-Georges, montévrain, Val d’europe) et de Sénart, tandis que d’autres pôles (meaux, Fontainebleau, Nemours, montereau-Fault-Yonne, Coulommiers) voient leur population diminuer, souvent au profit des communes limitrophes.

Source : INSEE, recensement de la population 2006. Les données présentées concernent la « population municipale », celle utilisée en statistique, chaque individu n’étant compté qu’une fois (par opposition à la « population totale »).

Une population en constante progression

ÉComÉtÉo

initié en 2008 par la Région Île-de-France sous forme d’appel à projets, PM’up est un concours qui a pour

objectif d’aider le développement des entreprises franciliennes. Le dispositif offre aux PME-PMI un accompa- gnement construit à partir d’un diagnostic approfondi de l’entreprise et de son projet de développement. Ce parcours individualisé, pouvant atteindre 250 000 euros sur 3 ans, est adapté au plus près des besoins de l’entreprise. Pour cette nouvelle édition de PM’up, clôturée au 30 avril 2009, 200 entre-prises lauréates bénéficieront, sur la période 2009-2012, d’un appui global associant un soutien technique et financier en matière de conseil, de développement international, d’in-vestissement et de recrutement.Pour mener à bien sa mission, PM’up s’appuie sur des conseillers-experts,

sélectionnés par la Région Île-de-France, qui vont instruire les dossiers de candidatures des entreprises : les Chambres de Commerce et d’Industrie de Paris Île-de-France, les cabinets SODIE et SOFRED, ainsi que les chargés de mission de la DRIRE (pour le volet « investissement »).Les lauréats sont ensuite désignés par une Commission Permanente, mise en place par le Conseil Régional d’Île-de-France, après consultation d’un jury composé d’élus et d’acteurs socio-économiques franciliens : DRIRE, DRCE, DRTEFP, pôles de compétiti-vités, organisations syndicales, OSÉO, CESR, ARD, CRCI, ARENE.PM’up s’adresse plus particulièrement aux PME-PMI franciliennes ayant un effectif inférieur à 250 salariés, avec une priorité donnée aux entreprises de plus de 20 salariés. Il est également demandé à ces entreprises de réaliser un chiffre d’affaires inférieur à

50 millions d’euros ou de présenter un bilan total inférieur à 43 millions d’euros.Les candidats à PM’up doivent être porteurs d’un projet de développement à 3 ans, à fort potentiel de création d’emplois, de développement à l’international et d’innovation (technologique, sociale, environne-mentale, organisationnelle, com-merciale…). Ce projet doit avoir pour vocation d’en faire des leaders sur leur marché et de leur permettre une crois-sance significative de l’ordre de 50 %, sur 3 ans, de leurs effectifs et de leur chiffre d’affaires. Les entreprises candidates doivent relever d’une filière prioritaire ou appartenir à un territoire prioritaire (quartiers de la politique de la ville et « franges » de l’Île-de-France) ou bien être confrontées à des diffi-cultés d’adaptation aux mutations de leur environnement territorial,

ContaCtCCiaude de LambertyeDirection industrie Commerce internationaltél. 01 64 36 32 68Mail pm-up@seine etmarne.cci.fr

Plusd’informationssurlesite:www.iledefrance.fr/rubrique « appels à projets »

enPratique

Évolution de la population en Île-de-France

concurrentiel ou technologique (cf. encadré). Dans ce cas, leur projet doit inclure une stratégie leur per-mettant d’anticiper ces évolutions pour conquérir de nouveaux marchés et développer leurs activités.Il est à noter que les projets intégrant une démarche socio-environnementale exemplaire bénéficient d’un appui bonifié.Pour chaque filière, territoire ou

thématique, un conseiller-expert est désigné pour, d’une part, élaborer le diagnostic de chacun des projets des entreprises candidates – ce qui per-mettra à la Région de choisir les projets les plus à même de répondre à ses enjeux - et, d’autre part, pour accompagner les entreprises candidates dans l’élaboration et, le cas échéant, la mise en œuvre de leur parcours d’appui.

2,6% 3,1% 4,7% 4,9% 5,3%

5,6% 5,8% 6,7% 7,5% 7,9%

939491

9277

75 7895 Fr.M. IDF

tÉmoignage

GÉRARD LE BEC lauréat « PM’up 2008 » Dirigeant de STEN (Meaux)

Spécialisée dans le nettoyage des chaudières industrielles (usines d’inci-nération, industries chimiques) et le détartrage des réseaux, STeN est installée à meaux depuis 1997. en plus de 10 ans, l’entreprise est passée de 6 à 27 salariés et d’1 m€ à 3,2 m€ de Ca. en 2007, elle a ouvert une agence technique et commerciale à Lyon ainsi qu’une filiale au maroc.Le concours Pm’up nous a été présenté par la CCi. Ce qui nous a donné confiance et une motivation supplémentaire pour développer l’entreprise. Notre projet a été soutenu et nous avons obtenu des aides à l’investissement, tant en matériels qu’en personnels. Les plus de 130 k€ qui nous ont été attribués vont couvrir, sur 3 ans, 30 % du fonc-tionnement, 15 % des investissements et 50 % de la promotion à l’international (2 salons / an au maroc pour consolider notre position sur le marché). Pm’up nous a également apporté un financement très appréciable pour un salon assez coûteux comme Pollutec, sur lequel nous avons recueilli une bonne image et des contacts ouvrant sur un nouveau marché très prometteur : la Belgique. aujourd’hui, nous travaillons à la mécanisation de nos opérations, la miniaturisation de nos équipements et sur le développement durable (économie d’eau). Les contraintes liées aux certi-fications maSe et UiC, propres à notre secteur, vont aussi nous pousser, dans les 18 mois, à recruter et à nous agrandir sur 600 m2.

leS filièreS et territoireS concernés par pM’up

8  • Mag Éco 04 Mag Éco 04 • 9

CommerCe : Des iDées… et De nouveaux visages

actuaLités LocaLes

julienCatte,legoûtdubonpainÀ 28 ans, Julien Catte a ouvert sa boulangerie-pâtisserie « Au bon goût du pain » à Faremoutiers, en juillet 2007. Après avoir fait son apprentissage dans le fournil d’« Au bon goût du pain » à Saints, il en prend la gérance en 2001, rachète la boulangerie en 2004 et la revend en 2008. Épaulé par son épouse Agnès et son ouvrier Thibault - qui est aussi son ancien apprenti - Julien est un amoureux du métier et du travail bien fait. Passionné, il n’a « de cesse d’améliorer la qualité de (ses) pains et baguettes et participe depuis plusieurs années aux concours organisés par la Maison de la Boulangerie de Seine-et-Marne ». Créatif, il commer-cialise des santons et fèves à l’effigie de son village et a fait aménager un four à pizza qui fonctionne à plein régime tous les mercredis soirs. Généreux, il partage et transmet la richesse et le savoir qui lui ont été confiés en accueillant régu-lièrement des enfants des classes de CP et CE1, ainsi que des personnes han-dicapées physiques de l’association « Vivre et Sourire ». 2008 est l’année de la consécration pour Julien : élu par ses pairs « Meilleur Boulanger de Seine-et-Marne pour la baguette tradition », il remporte le 1er Prix de la catégorie « Commerçant de moins de 3 ans » des « Trophées du Commerce et des Services » de la CCI Seine-et-Marne. « C’est du plaisir ! La fidélité des clients est ma première récompense et je continuerai à faire de la qualité pour me démarquer ! ».

Qui a dit que le commerce de proximité ne savait pas innover ? Sûrement pas les lauréats « Jeunes Commerçants » de l’édition 2008 des « Trophées du Commerce et des Services » !

(cf. page 12). Julien, Magali et Béatrice sont des créateurs seine-et-marnais qui ont en commun d’avoir choisi, avec succès, l’aventure de l’entreprenariat… et du commerce. Portraits croisés.

Bienvenue

déMatérialisation des ConTraTs d’apprenTissage

Face au développement des éco-activités, à la diversité des entreprises qui les composent et à leur importance en matière de gestion de l’environnement, la CCI Seine-et-Marne s’est associée au réseau des CCI de Paris Île-de-France pour identifier et valoriser les compétences régionales en matière d’environ-nement, à travers un annuaire. Créé initialement par la CCI de Versailles Val d’Oise/Yvelines, sous forme de carte interactive, cet outil recense les acteurs du secteur en fonction de leur filière d’activité et de leur positionnement géographique. Officiellement lancée le 3 décembre 2008, à l’occasion du Salon Pollutec, la Carte Interactive des Éco-Industries d’Île-de-France compte plus de 500 entreprises répertoriées. Elle est consultable sur le site Internet : www.eco-industries-idf.fr. Pour les entreprises du département qui souhaitent figurer sur cette carte, l’inscription est gratuite et se fait par l’intermédiaire de la CCI Seine-et-Marne.

Afin de simplifier la démarche des entreprises lors de l’embauche d’un apprenti, l’ACFCI (Assemblée des Chambres Françaises de Commerce et d’Industrie) a ouvert un site Internet national : www.apprentissage.cci.fr. Ce site offre aux entreprises la possibilité, soit de saisir directement en ligne leurs contrats d’apprentissage, soit de donner à leur CCI les éléments permettant à celle-ci de les pré-parer. Grâce à cette plate-forme de dématérialisation, les CCI peuvent enregistrer plus rapidement les contrats d’apprentissage de leurs entreprises, mission qui leur a été confiée par la loi du 2/08/2005 en faveur des PME. La CCI Seine-et-Marne enregistre ainsi, chaque année, près de 4 000 contrats.

en BreF

ForMalités

éCologie

Marchés Publicsle plan de relance de l’économie comporte plusieurs mesures en faveur des entreprises (cf. page 20), dont, à titre dérogatoire pour 2009, une augmentation des avances sur les marchés publics de l’État. Pour plus d’informations, consultez votre CCi. enPratiqueContaCtCCi Élizabeth Germi-Ramage / Direction Juridique tél. 01 64 11 80 63 Mail elizabeth.germi-ramage@seineetmarne.cci.fr sites utiles www.minefe.gouv.fr et www.colloc.bercy.gouv.fr

au 1er janvier 2010, les réponses aux appels d’offres publics pourront être dématérialisées et imposées sur internet. Préparez-vous ! Pour vous aider, la CCi Seine-et-marne vous propose des ateliers de formation d’une journée.enPratiqueContaCtCCiSylvie Nallet / Direction industrie-Commerce internationaltél. 01 64 52 69 49 Mail sylvie.nallet@seineetmarne.cci.fr

Tribunaux de CommerceDepuis le 1er janvier 2009, le greffe du Tribunal de Com-merce de melun a repris les compétences des greffes des Tribunaux de Commerce de montereau et de Provins. Votre CCi vous invite à mettre à jour progressivement vos docu-ments commerciaux.enPratiqueContaCtCCiCentre de Formalités des entreprises de melun / Direction Juridiquetél. 01 64 52 69 41 Mail cfe.melun@seineetmarne.cci.fr

Erratum La CCi Seine-et-marne informe ses lecteurs que de malheureuses coquilles se sont glissées dans trois des pages du magÉco 3 de janvier 2009 : page 6 : actualités locales /FisaC // Dans l’encadré sur Pouligny, Gérard Papougnot a été présenté, par erreur, comme étant le gérant du « Jardin des Bruyères ». il est en fait le maire de la commune qui est propriétaire de l’établissement. Le bar-restaurant est géré par arlette Danovi et Gérard Setrouk en est le chef de cuisine. Nous présentons toutes nos excuses à ces personnes, pour cette confusion.page 7 : éco Météo // Les titres des 2 graphiques, illustrant le marché du travail en Seine-et-marne, ont été malencontreusement inversés : l’histogramme se rapportait à l’évolution des Demandes d’emploi Fin de mois sur le 1er semestre 2008, tandis que les courbes montraient l’évolution du taux de chômage par trimestre.page 19 : portail inFoeCo77 // merci de noter que pour toute information et demande d’abonnement à iNFOeCO77, votre contact CCi est : malika Constans, qui est joignable au 01 64 11 80 94, ou par mail à malika.constans@seineetmarne.cci.fr. Le site internet http://infoeco77.seineetmarne.cci.fr est un portail qui vous donne accès aux données des Observatoires Économiques de la CCi Seine-et-marne. en regroupant cartographies, indicateurs économiques et conjoncturels, il vous permet d’analyser l’activité d’un territoire (de la commune au département) et d’en étudier les évolutions dans le temps.

ContaCtCCiaurélie Busson Direction industrie Commerce internationaltél. 01 64 52 69 49Mail aurelie.busson@seineetmarne.cci.fr

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ContaCtJulien CatteBoulangerie- pâtisserie « au bon goût du pain »21 Place du Général de Gaulle – Faremoutiers tél. 01 64 04 22 46

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ContaCtmagali et Béatrice manière« Mag.Ma » 14 rue de la Cordonnerie – meauxtél. 01 60 01 20 45« Crazy socks »19 rue de la Cordonnerie – meauxtél. 01 60 01 94 93

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magalietBéatricemanière,sœursetassociéesÂgées de 28 et 35 ans, Magali et Béatrice Manière se sont associées pour créer à Meaux les enseignes « Mag.Ma » (mai 2006) et « Crazy Socks » (septembre 2007). 2 concepts originaux, quasi face à face dans la même rue, inspirés de leur expérience professionnelle et de leur séjour en Angleterre. Spécialisé dans le chaussant, « Crazy Socks » offre toute une gamme de collants, jambières et autres guêtres pour que « vos pieds n’en fassent qu’à leur tête ! ». Destiné aux jeunes, « Mag.Ma » est un lieu convivial, où l’on peut se restaurer, boire un milkshake (« notre spécialité ! ») et assister régulièrement à des concerts. Ouvert 6 jours sur 7, et 7 jours sur 7 en été, « le rythme est très soutenu ». Malgré l’aide de Mickaël, salarié, les 2 sœurs ont trouvé une astuce pour supporter la pression : « nous avons organisé une gérance tournante : 1 semaine dans 1 point de vente et la semaine suivante dans l’autre point de vente. Et ça fonctionne ! ». Les 2 magasins enregistrent une progression régulière de plus de 30 % par an, ce qui leur donne des idées : « nous souhaitons développer un réseau de boutiques « Mag.Ma » et « Crazy Socks ». La CCI Seine-et-Marne nous a beaucoup accompagnées et soutenues, depuis la créa-tion de nos projets jusqu’à aujourd’hui. Nous comptons encore sur elle pour nous aider à trouver un repreneur à « Crazy Socks ». Cela nous permettrait de dégager des fonds pour envisager la création d’un 2e « Mag.Ma ». Les jeunes femmes se félicitent de leur seconde participation aux « Trophées du Commerce et des Services » qui « aura porté ses fruits, puisque cette année nous décrochons le 2e prix de la catégorie « Commerçant de moins de 3 ans ». C’est encourageant et très gratifiant ! ».

La fidélité des clients est ma première récompense.

ContaCtCCiCatherine Crépain Direction emploi-Formationtél. 01 60 09 82 50Mail catherine. crepain@seineetmarne.cci.fr

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Vous êtes destinataire de factures en provenance d’organismes portant la dénomination « CCI » ? Attention : vérifiez que ces factures proviennent bien de votre Chambre de Commerce et d’Industrie afin d’éviter d’éventuelles escroqueries. Un doute ? N’effectuez pas de versement avant d’avoir vérifié l’origine de ces factures et demandez conseil à votre CCI.

ContaCtCCiCorinne Ouvrier / Direction Financièretél. 01 64 11 80 67Mail corinne.ouvrier@seineetmarne.cci.fr

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alerte !

La Carte interaCtive Des éCo-entreprises

10  • Mag Éco 04 Mag Éco 04 • 1 1

« e-conquête 2009 » s’installe le 12 mai, sur la cité Descartes, à marne-la-Vallée, à l’école eSiee. il s’agit d’un forum d’échan-ges entre Pme-TPe sur les bonnes pra-tiques des uns et des autres en matière d’économie numérique.« e-conquête » se veut être une véritable caisse de résonance des technologies les plus récentes et les plus performantes, les meilleures pratiques du e-commerce, du e-marketing et de la dématérialisa-tion. L’objectif : montrer aux entreprises qu’internet est un outil accessible qui les

concerne, quelle que soit leur taille. et qu’il représente un facteur de croissance de plus en plus indispensable !Concrètement, « e-conquête », c’est plus de 50 exposants, des ateliers et confé-rences, un show room, un speed meeting (réalisé en partenariat avec l’association aiRe), ainsi que l’organisation des « Tro-phées e-conquête », qui récompensera, par le Prix « meilleur site internet exis-tant », deux entreprises disposant d’un site internet professionnel. Toutes les in-formations sur : www.e-conquete.fr

enjeux et visions enjeux et visions

regardsCroisÉs

Qu’est-ce qui vous a décidé àinstaller la fibre optique ?

L’implantation de la fibre optique à Saint-Fargeau-Ponthierry s’inscrit dans la démarche du département de Seine-et-marne de réduction de la fracture numérique. La principale motivation de l’implantation de la fibre optique à Saint-Fargeau-Ponthierry fut de répondre aux besoins des entreprises, au moment où l’on propose un doublement de la zone d’activités. mais nous avons également, dans la boucle de la Seine, un déficit pour les particuliers.

Quels sont les enjeux pour votre commune ?

Les enjeux sont multiples. en premier lieu, être à la pointe de la technologie en Seine-et-marne. Ce qui va de pair avec les mutations technologiques et les évolutions démographiques de notre commune qui accueille de plus en plus de jeunes foyers avec enfants et qui sollicitent un modernisme et une efficacité dans les nouvelles technologies.

Y a-t-il d’ores et déjà du changement suite à votre décision ?

Les Féréopontains conçoivent graduel-lement que la municipalité leur offre développement économique et qualité de vie. Principal changement : de nombreuses entreprises ont déjà demandé à être raccordées. enfin, en mars, la mairie sera définitivement reliée à la fibre optique, afin d’offrir de nouveaux services à ses administrés. L’objectif, à terme, étant de donner la possibilité à chacun de se raccorder à la fibre optique.

Quelle est l’origine du projet de déploiement de la fibre optique sur le département ?

Dès 2004, la nouvelle majorité de l’exécutif faisait ce constat : malgré la proximité de Paris, près de 20 000 foyers seine-et-marnais et de nombreuses entreprises ne pouvaient accéder au haut débit. Pour réduire cette fracture numérique, le Conseil Général a donc lancé le Plan Sem@for77, en partenariat avec le Conseil Régional et le délégataire de service public sélectionné. 80 millions d’euros sont mis sur la table. L’objectif : rendre l’internet rapide, et, à terme, la fibre optique, accessible à tous, particuliers, entreprises et collectivités.

Quels sont les enjeux d’un tel plan ?

il s’agit d’une question majeure d’amé-nagement du territoire. Notre ambition est d’établir et de maintenir l’égalité de traitement entre les territoires de la Seine-et-marne. L’installation de la fibre optique est un facteur d’attractivité. L’enjeu est donc également économique : faire venir des entreprises et des emplois. 100 % des Pme qui en font la demande peuvent avoir entre 2 et 10 mégas de débit. maintenant que le réseau de la fibre optique est déployé, nous sensibi-lisons les collectivités pour qu’elles programment, dans leur budget, l’ins-tallation des infrastructures nécessaires au passage de la fibre optique sur leur territoire. Toujours pour gagner en attractivité et inciter de plus en plus d’entreprises à venir s’installer sur le département.

Bertrand CaparroYVice-Président du Conseil Général de Seine- et-Marne, chargé du développement des territoires ruraux, des politiques contrac-tuelles et de l’aménagement numérique

lionel WalkerMaire de Saint-Fargeau-Ponthierry

Fini l’analogique. La Télévision Numérique Terrestre, la fameuse « TNT », a débarqué le 4 février

dernier à Coulommiers. L’évènement pourrait paraître anecdotique ; il est en réalité le symbole d’un département à la pointe de l’économie numérique. 100 % haut débit, la Seine-et-Marne marque des points pour maintenir et attirer les entreprises et les emplois. Inauguré le 26 mars dernier, le Plan Sem@for77, initié par le Conseil Général, donne accès à tous à l’Internet haut débit. « Avec environ 1 200 km de réseau en fibre optique, 49 stations Wimax, le courant porteur en ligne et

le wifi, toutes les entreprises de Seine-et-Marne ont la possibilité d’avoir du haut ou très haut débit », explique Stéphane Ferrini de Sem@for77, délégataire de service public pour le Conseil Général. Premiers bénéficiaires du réseau : les entreprises et les admi-nistrations. Concrètement, les entre-prises qui en font la demande peuvent avoir du très haut débit (entre 2 Mbits/s et 1 Gbits). Une aubaine pour Cocktail Scandinave qui a décidé d’installer son siège et ses entrepôts dans la ZAC de l’Europe de Saint- Fargeau-Ponthierry. À la clé : une centaine d’emplois.

CroissanceetnouveauxmodesdetravailCar l’Internet rapide permet, notamment, les liaisons intersites pour les sociétés réparties sur plusieurs villes, départe-ments, régions ou pays, les vidéo- conférences, la sécurisation des sites par gestion technique des bâtiments (alerte incendie, vidéosurveillance…). Par ailleurs, les services de sauvegarde de données et d’hébergement de serveurs d’applications (e-commerce, Intranet, Internet et Extranet) sont facilités. Consciente du facteur de croissance que représentent les Tech-nologies de l’Information et de la Com-munication (TIC), la CCI Seine-et-Marne organise, le 12 mai, à l’ESIEE, la deuxième édition de son opération « e-conquête ». « Les PME-TPE doi-vent savoir que les possibilités offertes par Internet ne sont pas réservées aux grandes entreprises et leur permet d’augmenter leur chiffre d’affaires. Par exemple, Métin a réussi à transformer 4 de ses ventes sur le Net », déclare Jean-Charles Herrenschmidt, Vice-Pésident de la CCI Seine-et-Marne, chargé du développement économique, et Di-recteur du groupe Métin, concession-naire Peugeot en Seine-et-Marne. Et ce qui représente une opportunité pour certains aujourd’hui, constituera le minimum de ce à quoi les entreprises pourront prétendre demain.

unedématérialisationaccruedesdonnées« Notre vision de l’avenir est que nous allons de plus en plus vers la dématé-rialisation des actes commerciaux. Que ce soit pour le paiement, en ligne ou sans contact via son mobile, les devis et factures, l’échange d’informations », insiste Jean-Paul Berniard, Directeur des relations avec les collectivités locales de Seine-et-Marne chez France Télécom Orange. Orange, qui présentera les dernières innovations en matière d’économie numérique à l’occasion d’un show room sur « e-conquête ». « Notre pronostic est que les PME vont s’équiper en fibre optique d’ici à 5 ans », poursuit Nicolas Aubé, Président de Céleste, fournisseur d’accès haut débit installé à Torcy. « La fibre optique, qui représente la moitié de nos ventes, est devenue un critère déterminant pour les entreprises qui s’installent », précise Nicolas Aubé. Alors, pour faire de l’économie numérique un levier de croissance des entreprises seine-et-marnaises, l’évènement « e-conquête » se transforme, au-delà du 12 mai, en portail permanent sur Internet. Avec pour ambition de booster le dynamisme économique de la Seine-et-Marne.

L’économie numérique représente 25 % de la croissance mondiale. Pourtant, l’usage des « TIC » dans les entreprises françaises, et en particulier les PME et les TPE, est encore trop faible. Pour rester dans la course, la Seine-et-Marne a donc anticipé et propose à tous un accès au haut débit. Une opportunité pour les entreprises qui peuvent, grâce à Internet, améliorer leur compétitivité et accélérer leur développement.

L’e-Conquêtede la seine-et-Marne

Jean-Charles Herrenschmidt, Vice-Président de la CCI Seine-et-Marne, chargé du développement économique

entretien

22,8 %des entreprises utilisent leur site pour vendre des produits par correspondance

98 %utilisent leur site pour permettre à des clients de les contacter

44,7 %des entreprises qui n’ont pas de site internet ont l’intention d’en créer un dans les 1 à 2 ans

l’éconoMie nuMérique en Seine-et-Marne

62,9%Industrie

52,9%Commerce

40,4%Services

32%ConstructionNous allons

de plus en plus vers la dématérialisation des actes commerciaux.

Entreprises disposant d’un site Internetpar secteur :

Source : CCI Seine-et-Marne - DIE

12  • Mag Éco 04 Mag Éco 04 • 1 3

C’est l’évènement annuel qui, en Seine-et-Marne, rassemble commerçants de proximité et associations. La 4ème édition des « Trophées du Commerce et des Services » a de nouveau récompensé leur dynamisme. Et les initiatives originales ne manquent pas à nos commerçants-artisans pour donner une image moderne et unie du commerce !

parcours et réseauxparcours et réseaux

les « Trophées Départementaux du Commerce et des Services » sont organisés chaque année,

depuis maintenant 4 ans, par la CCI Seine-et-Marne. Ils ont pour vocation de mettre à l’honneur les commerçants, artisans et prestataires de services

de notre dépar-tement. Á travers d i f f é r e n t e s catégories, ces Prix viennent récompenser le professionnalisme, l’engagement et

la disponibilité au quotidien de nos commerçants-artisans, dans les centres-villes et centres-bourgs. C’est également l’occasion de valoriser le dynamisme des associations de commerçants et les outils et actions qu’elles développent pour se professionnaliser.Pour cette quatrième édition des

« Trophées », qui s’est déroulée sous la houlette de Dominique Mocquax, Vice-Président de la CCI Seine-et-Marne et co-Président de la Commission Commerce, le 24 novembre dernier au CFA UTEC, à Émerainville, 53 dossiers ont été déposés, dont 14 par des asso-ciations de commerçants ; sans oublier les 21 commerces labellisés de la Charte 6A, primés pour avoir obtenu, dans leur ville, la meilleure moyenne après les visites de clients mystères. La tâche du jury, composé de membres de la Commission Commerce de la CCI Seine-et-Marne, a donc été particu-lièrement difficile devant la qualité et la diversité des dossiers présentés.

La reprise et la création d’activités dans des secteurs alimentaires de qualité, gages d’attractivité de nos centres-villes, ont été mises à l’honneur. Arnaud Laguette est ainsi récompensé pour la

reprise du commerce « Les caves de la Côte d’Or », à Melun, dans lequel il travaillait depuis plusieurs années. La rigueur dans le choix de ses produits, la qualité du service et le soin apporté à chaque client font que cet établissement est toujours référencé dans les guides gastronomiques.L’engagement de jeunes chefs d’entre-prises, qui font le pari de créer ou de reprendre une activité autour de la tradition et du terroir en milieu rural, a également été souligné. Á cet égard, Fabrice Cuvellier est primé pour la reprise du « Bar-Boucherie du Centre », à Marolles-sur-Seine, où la continuité d’un savoir-faire et d’une tradition se sont associées à l’innovation pour répondre au plus près aux attentes des clients.

desPrix«CoupdeCœur»La volonté des commerçants de ne pas vivre sur leurs acquis, et la nécessité de réaliser des investissements pour faire évoluer leur point de vente et leur concept, afin de s’adapter aux besoins des consommateurs, ont aussi été valorisés. C’est ainsi que Steve Bagot, poissonnier à Montereau-Fault-Yonne, Bernard et Annie-Claude Bessodes, du bar-restaurant « Le Saint-Barth » à Torcy, et Jean Évrard, pour le café-épicerie de Bannost-Villegagnon ont été chacun distingués pour la rénovation de leur magasin, le repositionnement de leur gamme de produits et la mise en place d’outils de promotion.

Sensible aux opérations commerciales innovantes, le jury des « Trophées » a remis également 4 Prix « Coup de Cœur » à :p Annie Bourbier, pour « Contes et Lectures », à Bois-le-Roi. Cette commerçante débordante d’énergie multiplie les activités dans la « Villa Brindille » : librairie, salon de thé, mini galerie d’art, chambres d’hôtes, lecture de contes ;p Laurence et Eddy Tchorowski pour « La Cave Saint-Vincent », Laurence Brisoux, pour le « Plateau de Terroirs » et Dominique Brule, pour « D’ici et d’ailleurs », commerçants de centre-ville à Chelles, ont été récompensés pour leur initiative collective. Complémentaires de part

ContaCtCCiOdile CollardDirection Commerce Tourismetél. 01 64 52 69 34Mail odile.collard@seineetmarne.cci.fr

enPratique

leurs activités, ils ont en effet décidé de mutualiser leurs moyens pour pouvoir communiquer ensemble et attirer, dans leurs boutiques, la clientèle touristique et d’affaires des hôtels environnants.

LerôledéterminantdesassociationsLors de la remise des « Trophées », le rôle des associations de commerçants a été largement souligné. En effet, il est fondamental pour communiquer une image forte, unie et moderne du commerce traditionnel en direction des consommateurs. Á l’image de l’association briarde de commerçants de Brie-Comte-Robert qui a séduit le jury par son programme d’actions régulier, associé aux fêtes traditionnelles et locales. Le fil conducteur de sa com-munication est un message simple, clair et immédiatement relié à l’action ou au moment qu’il est choisi de fêter : « 1 000 roses », « 1 000 cerfs-volant », « 1 000 entrées à la patinoire ». Il est également important que les

associations se développent et professionnalisent leurs actions et modes de fonctionnement. Á l’instar de l’UNICOM de Melun qui a été primée pour :p La forte augmentation de son nombre d’adhérents.p Le partenariat étroit qu’elle entretient avec la ville et les partenaires du Comité Local du Commerce et de l’Artisanat.p Son organisation autour de réunions mensuelles pragmatiques, suivies de comptes-rendus diffusés aux adhérents.p Son dispositif d’accueil des nouveaux adhérents.p La négociation de conditions privilégiées et/ou d’avantages pour ses adhérents auprès de fournisseurs et prestataires. Souhaitant promouvoir les atouts de notre département, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Seine-et-Marne a offert aux lauréats des produits du terroir locaux et des escapades loisirs en Seine-et-Marne.

4e«troPhÉesduCommerCeetdesserviCes»

NOS COmmeRçaNTS- aRTiSaNS ONT DU TaLeNT !

le rôle des associations de commerçants a été largement souligné.

arnaud Laguette, jeune entrepreneur, a repris le commerce dans lequel il travaillait depuis plusieurs années. L’enseigne « aux Caves de la Côte d’Or », implantée en plein centre-ville de melun, bénéficiait déjà d’une grande notoriété autour du bassin melunais, du fait d’une image très professionnelle, d’un service personnalisé à la clientèle, et de cours d’œnologie dispensés à des groupes d’amateurs de vin.Tout en conservant l’identité de la cave, arnaud Laguette a su faire évoluer la structure et doper son chiffre d’affaires, grâce notamment au réseau d’affaires « Business Network international » (BNi). Ce réseau a pour objectif de mettre en relation des chefs d’entreprise à des fins personnelles : « j’ai progressé en termes d’efficacité commerciale et les recommandations m’ont permis de gé-nérer près de 25 000 euros de chiffre d’affaires supplémentaires dès la première année ! », précise t-il.Son dynamisme individuel et commercial, pour développer son activité, ne s’arrêtant pas là, il trouve encore du temps pour s’impliquer activement dans le bureau de l’association des Commerçants de melun (UNiCOm). À ce titre, rappelons qu’UNiCOm a également brillé parmi les lauréats des « Trophées du Commerce et des Services 2008 » de la CCi Seine-et-marne, de par, notamment, son organisation et sa professionnalisation.

Arnaud Laguette, « Aux Caves de la Côte d’Or »

Un 1er Prix pour la reprise réussie d’un commerce de centre-ville

ContaCt« aux Caves de la Côte d’Or »19, rue Paul Doumer - meluntél. 01.64.52.10.20

enPratique

Portrait

Vous souhaitez, vous aussi, faire valoir votre dynamisme et l’origina-lité de votre commerce ou de votre association ? Venez concourir pour la 5e édition des « Trophées du Commerce et des Services » qui est d’ores et déjà ouverte ! Déposez votre dossier de candidature avant le 16 octobre 2009, au plus tard, auprès de la CCi Seine-et-marne.

les lauréats du concours

14  • Mag Éco 04 Mag Éco 04 • 1 5

enquêteenquête

internationaLle réSeau vouS accoMpagnePour aider les entreprises à s’engager davantage à l’international, la CCI Seine-et-Marne met en place un réseau d’expertise de l’ensemble des acteurs du secteur. L’objectif : mutualiser les moyens pour faciliter le développement de l’export sur le département.

Les pays d’afrique de l’Ouest associés à la CCi Seine-et-marne au sein de la CPCCaF, Conférence Permanente des Chambres de Commerce africaines et Francophones, nous ont conduit à mesurer l’insuffisance, voire l’absence, d’offre et de maîtrise de la filière « emballage » en afrique. Pour accéder aux marchés occidentaux et obéir à des contraintes de traçabilité, de sécurité ou de marketing produit, le

packaging est une composante déter-minante. afin de répondre à cet enjeu, nous avons organisé pour les entre-prises d’afrique de l’Ouest une mission filière « emballage », lors du Salon de l’emballage, en novembre 2008. L’ori-ginalité de cette mission était d’aider le marché africain à se structurer localement, notamment grâce à de la formation et des transferts de techno-logie.

La mission « Emballage » de la CCI mise sur la coopération

avec environ 1 000 entreprises exportatrices, la Seine-et-Marne est à l’image de la France en

matière d’export : en retard ! « Les chefs d’entreprise sont encore trop frileux pour se lancer à l’international. Les arguments : manque d’informations, absence de moyens humains et financiers, coût de l’installation, lourdeur des tâches administratives... La plupart des barrières sont en réalité psychologiques. Notre rôle est justement de promouvoir l’international comme levier de croissance pour les chefs

d’entreprise, en accompagnant le futur exportateur avec les nombreux “outils” mis à sa disposition », insiste Manuel Moreau, Président de la Commission Relations Internationales de la CCI Seine-et-Marne, à la tête de Socaco International.

unecoordinationdesacteursquitravaillentenréseauLe 2 décembre dernier, la Chambre organisait le premier Forum Interna-tional de Seine-et-Marne. « Il s’agissait

de la première pierre du futur réseau international du département qui va fédérer l’ensemble des acteurs du secteur et organiser la coopération des efforts, pour permettre une meilleure cohérence et efficacité de l’information et de l’accom-pagnement des entreprises à l’export », explique Bertrand Vincent, Directeur Industrie-Commerce International de la CCI Seine-et-Marne. Une initiative qui s’inscrit dans l’esprit de la convention signée le 8 septembre 2008 entre Ubifrance et les CCI de Paris-Île-de-

France. L’objectif : porter de 17 000 à près de 20 000 le nombre d’entreprises franciliennes exportatrices. Pour relever le défi, les CCI sont chargées d’identifier les nouveaux exportateurs potentiels (2 500 en 3 ans) et de les suivre dans la durée, à toutes les phases de leur développement international. De son côté, Ubifrance fournit les produits et services du dispositif public pour le développement des entreprises sur les marchés étrangers et assure la gestion des procédures financières et de soutien public aux exportateurs, ainsi que le développement du dispo-sitif VIE (Volontariat International en Entreprise). Concrètement, ce parte-nariat comprend la mise en place d’un catalogue de produits et d’un programme d’actions communes, ainsi que la pro-motion des VIE en direction des PME. La convention contribue ainsi à l’objectif fixé par le Gouvernement

d’accroître le nombre d’exportateurs, la France affichant un retard significatif en comparaison des ses voisins euro-péens. Ainsi, 4 % des PME françaises exportent, contre 18 % des PME allemandes. Pour redresser la barre, le Gouvernement a donc lancé, le 15 janvier 2009, l’Équipe de France

de l’Export. Le réseau regroupe les Chambres de Commerce et d’Industrie, en France et à l’étranger, Ubifrance et les missions économiques, les conseillers du Commerce Extérieur de la France, Oséo et la Coface. « Pour la première fois, nous allons travailler ensemble, avec des objectifs communs. Il s’agit d’un tournant important qui doit permettre une simplification, une meilleure lisibilité et une efficacité renforcée du dispositif », explique Élisabeth Rochas, Directrice Régionale Île-de-France d’Ubifrance.

LaCCi:pointd’entréeversl’internationalAu cœur de cette mutualisation des compétences, se trouvent les CCI. « Plus que jamais, elles sont le lieu incontournable pour poser les premières fondations à l’export d’un chef d’entre-prise », souligne Jacques Cracosky,

L’objectif : porter de 17 000 à près de 20 000 le nombre d’entreprises franciliennes exportatrices.

guillauMe vouioux, Conseiller en développement international de la CCi seine-et-Marne

217 entreprises renseignées ou accompagnées

33 missions individuelles ou recherches de partenaires

9 formations à la réglementation du commerce international

Source : CCI Seine-et-Marne, Direction Industrie Commerce international 2008

la cci Seine-et-Marne vouS a accoMpagné en 2008

16  • Mag Éco 04 Mag Éco 04 • 1 7

enquête enquête

Nomadic Solutions commercialise une gamme complète de matériels pour la géolocalisation par satellite (GPS). Nous avons distribué plus de 27 000 boîtiers et affichons un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros, dont 15 % à 20 % sont réalisés à l’international. Nous exportons majoritairement vers la Belgique et le maroc, la langue facilitant le dialogue commercial. Nous prospectons en allemagne, italie,

Grande-Bretagne et espagne. Pour démarrer, la présence à des salons professionnels permet de se faire connaître et de rencontrer les acteurs du secteur. Nous sommes actuellement en train de structurer notre démarche, ce qui a un coût. mais notre volonté est de renforcer notre activité à l’inter-national, levier indispensable de notre croissance.

patriCk MinotCo-fondateur et directeur administratif et Financierde nomadic solutions, Melun

Président des conseillers du Com-merce Extérieur de Seine-et-Marne. « Nous sommes un partenaire de proxi-mité pour les entreprises et le point d’entrée avant de se lancer à l’international. Notre rôle est d’informer, d’orienter les entre-prises au sein du réseau et de les accom-pagner dans leur démarche, de manière individuelle ou collective », complète Viviane Guérin, C o n s e i l l e r e n Développement International de la CCI Seine-et-Marne. N’hésitez pas à utiliser les services de la Chambre : Forum Pays, missions collectives de prospection, participation à un salon professionnel international en France ou à l’étranger... « Nous organisons par ailleurs une permanence mensuelle, sur rendez-vous individuel, avec la participation de la Coface, d’Oséo, des Douanes et d’Ubifrance », précise Viviane Guérin. Sans oublier Export-Club, qui organise des déjeuners-débats une fois par trimestre, dans un esprit d’échange et de convivialité.

Évaluervotrepotentielinternational« Pour se lancer à l’international, le premier critère est l’envie. Les chefs d’en-treprise doivent s’engager sans complexe »,

affirme Guy Richard, Élu de la CCI Seine-et-Marne et Gérant de Machines Caplain. Pour autant, ne vous précipitez pas. « Le chef d’entreprise doit s’armer de patience, car il s’agit d’un travail sur la durée où le retour sur investissement n’est pas immédiat », prévient Mathilde Plantier, Conseiller en Développement International de la CCI Seine-et-Marne.

Vous êtes déter-miné, mais êtes-vous prêt pour l’exportation ? Votre entreprise dispose-t-elle des compétences suffisantes pour s’implanter sur un marché étranger ?

Pour le savoir, passez votre entreprise au crible du diagnostic export de la CCI Seine-et-Marne. « Le développement à l’international ne doit pas être considéré comme une roue de secours. Il est néces-saire, surtout en période de crise, que le dirigeant structure un plan d’action. Il évitera de se disperser et de s’épuiser dans le temps », insiste Guy Richard.

À l’issue du diagnostic, vous devrez peut-être adapter votre structure ou votre produit. « Le facteur culturel est déterminant à l’exportation. Il faut parfois casser ses habitudes. Le chef d’entreprise doit pouvoir adapter son produit, ses ressources humaines et son marketing

au marché ciblé », avertit Jacques Cracosky.

PasseràlaprospectionBien informé, vous pourrez passer à l’étape « prospection ». Plusieurs formules sont possibles : participer à une mission collective de prospection, une convention d’affaires, des salons internationaux, opter pour un stand individuel ou collectif. « La participation à un salon international, que ce soit en visiteur ou en exposant, permet de prendre la température du marché et de connaître la concurrence. C’est un excellent moyen pour établir les premiers contacts », assure Manuel Moreau. Ensuite, il faudra optimiser les premiers contacts, pérenniser votre présence dans le pays, voire vous implanter.

Et pour aider les entreprises à renforcer leur compétitivité à l’international, les Douanes apportent des services d’informations sur l’évolution de la réglementation et accordent des procédures personnalisées en vue de simplifier les formalités dans une logique de rapidité et de diminution des coûts. « Nous facilitons les démarches des entreprises grâce à la dématérialisation des formalités de dédouanement et un bouquet diversifié d’e-services. Par ailleurs, nous offrons des procédures adaptées à tous les flux et à toutes les stratégies », détaille Catherine Ortiz,

Chef du Pôle d’Action Économique à la Direction Régionale des Douanes et des Contributions Indirectes (DRDDI) de Paris-Est.

desfinancementsfacilitésL’un des objectifs du Gouvernement est de faire en sorte que le financement ne soit pas un obstacle à l’exportation. Plusieurs aides, régionales, nationales, voire départementales via Seine-et-Marne Développement (agence économique du Conseil Général de Seine-et-Marne), existent pour soutenir votre développement à l’international. Là encore, n’hésitez pas à faire appel à la CCI Seine-et-Marne pour vous aiguiller parmi toutes les solutions proposées. Ubifrance contribue au financement des frais d’exposition d’un salon à l’étranger. La structure gère également le SIDEX (Soutien Individualisé à la Démarche Export) qui s’adresse aux PME de moins de 250 salariés et dont le chiffre d’affaires est

inférieur à 50 millions d’euros. Le SIDEX n’est pas destiné au financement d’une première prospection, mais à celui d’une mission de concrétisation. Oséo, en partenariat avec Ubifrance, a lancé le prêt pour l’export. Quant à la Coface, elle a simplifié, en 2008, son assurance-prospection pour faciliter les démarches de l’entreprise. « Nous proposons désormais un seul produit pour toutes les entreprises fran-çaises. Le contrat est signé pour une durée d’un à 4 ans. La demande peut se faire sur le site Coface.fr en 30 mn. Pour un budget de moins de 30 000 euros sur un an, l’entreprise aura une réponse sous 10 jours ; pour les autres demandes, la réponse interviendra sous 40 jours. Le dossier comprend une présentation succincte de la prospection envisagée, un prévisionnel des dépenses et des recettes », explique Charles Brun, Délégué Régional Déve-loppement Procédures Publiques de la Coface. Autre nouveauté : le finance-ment de l’assurance-prospection,

caution de l’État vis-à-vis des banques, qui garantit 100 % du risque jusqu’à 100 000 euros et 80 % au-delà.

Tous les outils sont à votre disposition pour vous informer. Le réseau est en place pour vous guider et vous accom-pagner. Si votre entreprise est solide, n’hésitez plus à franchir le pas !

Le facteur culturel est déterminant à l’exportation. Il faut parfois casser ses habitudes.

L’international, levier indispensable de notre croissance.

Fort de plus de 25 années d’expérience, Codaitec est spécialisée dans la lubri-fication automatique. Nous exportons depuis le début, tout simplement parce que nos clients français exportateurs avaient besoin de pièces de rechange dans les pays où ils étaient implantés. en 2005, nous avons décidé de structurer notre démarche à l’inter-national. Renault étant l’un de nos principaux clients, la Roumanie et le

maroc (avec le projet Logan) se sont imposés. Pour réussir à l’international, il faut savoir utiliser le réseau, notamment la CCi Seine-et-marne, pour s’informer, être accompagné, gagner du temps et trouver de bons partenaires locaux. il faut également savoir être patient, persévérant, et adapter, si besoin, le produit au pays ciblé.

Christian iMBerlin gérant de Codaitec, Courtry

Savoir utiliser le réseau.

19 salons, conventions d’affaires et missions en France et à l’étranger

2 journées-pays + Forum International (178 participants)

2 conférences Maghreb

Source : CCI Seine- et-Marne, Direction Industrie-Commerce international 2008

la cci Seine-et-Marne vouS a accoMpagné en 2008

13 permanences « douane »

7 permanences « Coface »

Source : CCI Seine- et-Marne, Direction Industrie-Commerce international 2008

la cci Seine-et-Marne vouS a accoMpagné en 2008

Tous les outils sont à votre dispositionpour vous informer. Le réseau est en placepour vous guider et vous accompagner.

ContaCtCCiBertrand VincentDirection industrie Commerce internationalTél. : 01 64 36 32 68mail : bertrand. vincent@ seineetmarne.cci.fr

enPratique

18  • Mag Éco 04 Mag Éco 04 • 1 9

José Sallot,  Directeur commercial  d’astrometal 

Laurent Simonet Directeur de Sofemi 

> depuis 1993, vous dirigezsofemi,entreprisedemontageindustrieletdemaintenance,implantée dans l’aisne. en2002,vousrachetezlasociétéd’électricité michel héneau,située en seine-et-marne.vousavezrassemblélesdeuxentitésen2006àtrilport(77).Pourquoicechoix?Principalement pour des raisons de management des équipes. Je précise qu’entre 2002 et 2004, Héneau était logée dans des locaux communaux de Trilport, suite à une explosion. Nous avons racheté ces locaux en 2004. Jusqu’en 2006, je venais deux fois par semaine sur le site d’Héneau. Mais la gestion des équipes est devenue

compliquée. Le rassemblement sur un même site a permis une gestion du personnel plus efficace. Les résultats ont été immédiats, avec une réactivité plus forte sur les chantiers. Par ailleurs, les deux activités sont complé-mentaires. Sofemi a permis d’élargir l’activité d’Héneau, du secteur tertiaire vers l’industriel. Ce rassemblement était donc cohérent.

> quevousaapportécetteimplantationdéfinitiveenseine-et-marne?Le chiffre d’affaires d’Héneau a doublé, avec des recrutements en apprentissage réguliers. Pour Sofemi, ma vision du recrutement a changé depuis que je suis ici. Jusqu’à présent, je plafonnais les salaires. Avec un personnel plus qualifié et mieux payé en Seine-et-Marne, j’ai dû m’adapter et changer ma vision des choses. Le travail est mieux fait et les résultats plus performants. Au final, je suis gagnant. La seule ombre au tableau est l’insécurité. Nous avons dû mettre en place des systèmes de surveillance pour protéger le site.

>en2005,astrometaladéménagéduval-de-marneenseine-et-marne,àPamfou.Pourquoicechangement?Nous cherchions à nous agrandir. La Seine-et-Marne s’est imposée à nous naturellement pour deux raisons : nous avons trouvé un terrain d’un hectare et un bâtiment plus grand à un prix plus accessible que dans le 94. Par ailleurs, cette nouvelle implantation coïncide avec notre zone de chalandise et est ainsi cohérente avec la stratégie commer-ciale de notre activité, la menuiserie aluminium.

>Lepersonnela-t-ilpusuivre?Notre nouvel emplacement se situe à plus de 50 km de l’ancien. Pour cette raison, légalement, le personnel pouvait demander à être licencié. Non seulement personne n’a demandé à partir, mais tous les salariés ont déménagé en Seine-et-Marne ! Ils ont gagné en qualité de vie : l’immobilier est moins cher et le temps de transport réduit.

>qu’est-ce-quevotreimplantationàPamfouachangédansvotreactivité?Le nouveau bâtiment a permis une meilleure ergonomie, une organisation plus efficace et au final une plus forte productivité. Le chiffre d’affaires a doublé. Nous avons recruté 8 personnes en Seine-et-Marne, via l’ANPE, pour atteindre 15 salariés. Nous avons par ailleurs pu élargir notre marché aux particuliers (20 % de l’activité en 2008). L’emplacement de l’entreprise, sur une départementale (D605) très fréquentée, lui donne une visibilité qui lui permet de nouveaux clients. Ce tournant dans l’activité nous conduit à ouvrir en 2009 un show room, un magasin « Maison de Lumière by Technal », pour lequel nous embauchons un commercial.

triBune LiBre

Pourquoi les entreprises choisissent-elles la Seine-et-Marne ?L’enquête 2008 de l’Observatoire Emploi-Formation CCI Seine-et-Marne/AGEFOS PME sur l’attractivité du territoire, auprès de 600 entreprises, a révélé que les principaux critères déterminants du choix d’implantation d’une société sont : une raison personnelle, les infrastructures et dessertes, le cadre de vie et la proximité de la clientèle. Témoignages de 2 dirigeants qui ont choisi d’installer leur entreprise en Seine-et-Marne.

mieux nous connaître

l’apprentissage, une opportunité pour les entreprises !

Directeur

DirecteurCommercial

Partenaire des entreprises, le CFA UTEC de la CCI Seine-et-Marne forme 1 800 jeunes, dans 6 établissements répartis sur 4 sites (Avon-Fontainebleau, Marne-la-Vallée, Meaux, Provins). Il délivre 34 diplômes, du CAP au Bac + 5, préparant à 100 métiers de l’Informatique et des Technologies Numériques, de l’Hôtellerie-Restauration, du Tourisme, du Commerce, des Services, de la Comptabilité et de la Gestion.

l’apprentissage est en plein essor et a tendance à devenir une voie de prédilection pour les jeunes

qui souhaitent intégrer plus rapide-ment le monde du travail. Il constitue également un réel investissement pour l’avenir des entreprises. Le dirigeant transmet ses connaissances et son savoir-faire au jeune, l’initie à la culture de l’entreprise, à ses habi-tudes de travail. L’apprenti s’insère ainsi plus facilement dans le monde professionnel, tout en apportant un regard neuf pouvant contribuer au développement de l’entreprise. Une période d’adaptation est nécessaire, mais elle s’effectue à moindre coût

pour l’employeur, tant les avantages sont nombreux : exonération des cotisations sociales (pour les entre-prises de moins de 10 salariés), aide régionale, aide à la formation à la date d’embauche, crédit d’impôt.

1200entreprisesfontconfianceàl’uteCPour répondre aux besoins de recrutement des entreprises, l’UTEC rencontre les jeunes, notamment lors de ses Journées Portes Ouvertes*, les informe sur l’apprentissage, les diplômes, les métiers, les entreprises partenaires. Il les conseille dans leurs projets professionnels et les accompagne dans

leurs recherches d’entreprises (mise à jour de CV, lettre de motivation, mise en ligne de candidature sur w w w . 7 7 - a p p r e n t i s s a g e . c o m , entraînement aux entretiens de recru-tements…). Le CFA organise aussi r é g u l i è r e m e n t d e s F o r u m s Recrutements*, mettant en relation responsables de recrutement et candidats à l’apprentissage, dont les profils sont en adéquation avec les exigences des entreprises.

Le Droit Individuel à la Formation (DIF) permet à chaque salarié, depuis 2004, de cumuler 20 heures de formation par an, sur une durée de 6 ans. Ce droit pourra ainsi atteindre, en 2010, un capital de 120 heures d’actions de formation profes-sionnelle. L’employeur doit transmettre à chaque salarié, une fois par an, son capital d’heures acquis. Pour aider les employeurs, la CCI Seine-et-Marne a mis en place un nouveau service, comprenant :

k 2 « passeports diF » : celui de l’employeur centralise les informations sur le DIF, les parcours de formation de ses salariés et lui permet d’avoir un regard, à travers des tableaux de suivi, sur les parcours réalisés ; celui du salarié suit ses formations DIF et consigne ses attestations et diplômes ;k une offre de formation « spécial diF », sous la forme d’un guide regroupant les formations p r o p o s é e s p a r l a C C I , a v e c u n calendrier présentant une sélection des formations collectives les plus

demandées, consultables sur le site Internet de la CCI :www.seineetmarne.cci.fr ;k la possibilité d’élaborer un catalogue diF interne, personnalisé, à partir des besoins recensés par l’entreprise. En cette période de ralentissement de l’activité, le DIF peut constituer une belle opportunité : en proposant à ses salariés des formations éligibles, le chef d’entreprise peut améliorer sa compétitivité, tout en ayant du personnel plus qualifié et polyvalent.

*dates à retenir pour le CFa uteC (cf. agenda p25) :

16 mai 2009 : Journée Portes Ouvertes

28 mai 2009 : Forum Recrutement apprentissage (du CaP au master)

ForMaTioN coNTiNuela CCi lance le « pack diF entreprise »

ContaCtCCiJean-Patrice marchi / Direction Compétences et Formation Continuetél. 0810 812 031Mail jean-patrice.marchi@seineetmarne.cci.fr

enPratique

ContaCtCCiFehd Bensaïd / Direction apprentissage tél. 01 60 37 41 15site internet : www.cfautec.fr

enPratique

 

20  • Mag Éco 04 Mag Éco 04 • 2 1

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mieux comprendrequestions d’entrepreneurs

Vous rencontrez des difficultés liées à la crise qui pourraient remettre en cause la pérennité de votre entreprise ? Le Plan de Relance de l’État prévoit différents dispositifs pour vous apporter de l’aide.

Opérations commerciales prisées par les consom-mateurs, les soldes ne peuvent être organisés selon le bon vouloir du commerçant. Ils sont soumis à autorisations. Rappels de la régle-mentation en vigueur.

les Mesures de soutien aux entreprises en difficultés

ContaCtCCiDirection Commerce- Tourisme tél. 01 64 52 69 34

enPratique

Caractéristiques :p Les marchandises soldées peuvent être neuves ou d’occasions.p elles doivent être payées depuis au moins 1 mois à la date de début de la période de soldes.p il n’y a aucune obligation de déclaration de stock ; celui-ci doit néanmoins être préalablement constitué et ne saurait être renouvelé au cours de l’opération de soldes.p Le stock peut être constitué dans l’établissement commercial, ses réserves et dans un dépôt.

attention : depuis le 1er janvier 2009, des modifications ont été apportées au régime des soldes par la Loi de modernisation de l’Économie du 4 août 2008, qui distingue les soldes collectifs et les soldes complémentaires.

Soldes collectifs Les 2 périodes de soldes collectifs par année civile sont fixées par le décret no2008-1343 du 18 décembre 2008 relatif aux soldes et pris en application de l’article L.310-7 du Code du Commerce. elles ont une durée de 5 semaines chacune : « Les soldes d’hiver débutent le 2e mercredi du mois de janvier à 8 heures du matin ; cette date est avancée au 1er mercredi du mois de janvier lorsque le 2e mercredi intervient après le 12 du mois » ;« Les soldes d’été débutent le dernier mercredi du mois de juin à 8 heures du matin ».

Soldes complémentairesLa ou les périodes ainsi que la durée de ces périodes sont laissées au libre choix du commerçant :- soit 1 période d’une durée maximale de 2 semaines consécutives ;- soit 2 périodes d’une durée maximale d’1 semaine.

à noter : la période de soldes  complémentaires doit prendre fin au moins 1 mois avant  le début des soldes collectifs.

en vertu de l’arrêté du 8 janvier 2009, une déclaration préalable des périodes complémentaires de soldes doit être adressée par le commerçant au Préfet du département, par lettre recommandée avec demande d’avis de réception. Cet envoi doit s’effectuer 1 mois au moins avant la date prévue pour le début de la vente (le délai commence à courir à compter de la date de son envoi). Si le commerçant choisi de transmettre la déclaration préalable par voie électronique, un avis de réception sera délivré. Le commerçant doit tenir l’avis de réception de sa déclaration à la disposition des services chargés du contrôle des ventes en périodes de soldes.

Sont considérées comme « soldes », les ventes accompagnées ou précédées de publicité et annoncées comme tendant, par une réduction de prix, à l’écoulement accéléré de marchandises en stock.

les ventes en soldes

Des mesures pour l’emploiLechômagepartielConfronté à des difficultés économi-ques, l’employeur peut mettre ses salariés au chômage partiel, avec la garantie pour eux de recevoir une rémunération minimale. DDTeFP 77Tél. 01 64 41 28 57

aideàl’embauchedestPeCette aide est réservée aux entreprises de moins de 10 salariés, pour les embauches réalisées depuis le 04/12/08, au titre des gains

et rémunérations versés pour les mois de janvier à décembre 2009, ouvrant droit à la réduction Fillon. elle concerne les embauches en CDi et en CDD d’au moins un mois, les renouvellements de CDD pour une durée supérieure à un mois, ou la transformation d’un CDD en CDi. Le taux maximal de cette nouvelle aide atteint 14 % de la rémunération d’un salarié payé au SmiC, soit 184,94 € / mois. il est ensuite dégressif jusqu’à 1,6 SmiC.ContaCt : votre Pôle emploi-aNPe  réseau local

Des mesures de relanceÀtitreexceptionneldepuisle02/01/09Des mesures applicables à titre exceptionnel depuis le 02/01/09 :La restitution accélérée du Crédit d’impôt Recherche (CiR), les Reports en arrière de Déficits (RaD), le remboursement accéléré des excédents d’acomptes d’iS, une exonération de la taxe professionnelle sur les équipements et biens mobiliers acquis entre le 23/10/08 et le 31/12/09.

unemesurepérenneLa mensualisation des remboursements de crédits de TVa.ContaCt : service des impôts  des entreprises (Sie)  dont vous dépendez

écoute et accompagnement«sosentreprises»Le dispositif « SOS entreprises » de la CCi Seine-et-marne soutient les TPe, Pme-Pmi en mettant à disposition : des consultants à l’écoute de vos problématiques, un espace internet dédié aux mesures d’aide, sur le site de la CCi : www.seinetmarne.cci.fr , une adresse mail pour poser vos questions : sosentreprises@seineetmarne.cci.fr

cci Seine-et-Marne Direction  Juridique Tél. 01 64 11 80 63Mail. sosentreprises@seineetmarne.cci.fr

Centred’informationsurlaPréventiondesdifficultésdesentreprisesdeseine-et-marneStructure interprofessionnelle, le CiP vous permet, au cours d’un entretien confidentiel et gratuit, de rencontrer des spécialistes (avocat, expert-comptable, juge du Tribunal de Commerce) qui vous aideront à anticiper les difficultés et à mettre en œuvre des solutions adaptées. Tél. 01 64 79 76 03

un soutien financierosÉoRenforcement de la trésorerie des Pme à hauteur de 60 %. Le Gouvernement a renforcé les moyens d’OSÉO, notamment par la mise en place d’un fonds de garantie destiné à :p Consolider sur le moyen et long terme les crédits à court terme ;p Favoriser l’octroi de crédits bancaires pour financer l’augmentation du besoin en fonds de roulementTél. 0810 00 12 10Site internet : www.oseo.fr

médiationducréditLe médiateur du crédit et ses équipes sont en mesure d’intervenir pour vos difficultés de financement ou de trésorerie, si vous ne parvenez pas à trouver de solutions avec votre banque. Pour ouvrir la procédure, vous devez constituer un « dossier de médiation ».Site internet :  www.mediateurducredit.fr

LeCaP,Complémentd’assurance-Créditil s’adresse aux entreprises confrontées aux difficultés d’accès à l’assurance-crédit, qui les couvre contre le risque de défaillance de clients auxquels elles accordent des délais de paiement. Ce complément de garantie permet ainsi aux entreprises de continuer à bénéficier d’une couverture totale du risque et de se prémunir contre les défaillances éventuelles de leurs clients.ContaCt : votre assureur-crédit (SFac, coFace)

Des délais pour faire face aux échéancesComptablespublicsDes directives ont été données aux comptables publics (Trésor Public, impôts) et sociaux (URSSaF, RSi…) pour examiner avec bienveillance les demandes de délais de paiement et les retards de dépôts de déclarations.urSSaF de MelunTél. 01 64 71 45 00Site internet : www.melun.urssaf.fr

rSi  Île-de-France estTél. 01 64 10 40 77Site internet :  www.idfest.le-rsi.fr

CommissiondesChefsdeserviceFinanciersVous pouvez obtenir un étalement du règlement de vos dettes fiscales et sociales en saisissant la Commission des Chefs de Service Financiers (CCSF), auprès du guichet unique constitué à la Trésorerie Générale.Mohamed LoucifTél. 01 64 87 56 96Mail. Mohamed.loucif@dgfip.finances.gouv.fr

Patrick BernardTél . 01 64 87 56 90 Mail. patrick.bernard1@seine-et-marne.pref.gouv.fr

22  • Mag Éco 04 Mag Éco 04 • 2 3

réseau enterprise europe network

« DéveLoppez votre business aveC L’europe ! »

initiativesinitiatives

ayant pris douloureusement conscience de sa vulnérabilité face aux logiques mon-dialistes des grands groupes, moret Seine-et-Loing a pris le problème à bras le corps en se muant en véritable terre d’accueil pour les pMe-pMi.Ces 10 dernières années, plusieurs dizaines d’hectares de zones d’activités ont été aménagés et 2 hôtels d’entreprises sont sortis de terre. Le Pôle Économique des Renardières, adossé à un important centre eDF R&D, compte aujourd’hui près de 1 200 emplois. L’entreprise Fehr Techno-logies, implantée en 2002 à Vernou-la-Celle,

est devenue le premier employeur privé du territoire et leader sur le marché des murs de béton pré-coffrés. Ce virage économique n’est pas que formel. Une démarche de fond a été initiée en mobilisant les acteurs locaux dans la création de nouvelles filières éco-res-ponsables. agriculteurs, industriels, ingénierie et collectivités travaillent de concert à un ambitieux projet de dévelop-pement économique local nommé « Pôle matériaux Énergie Nouvelle Génération », soutenu par l’État, la Région et le Dépar-tement. Les Pmi du génie mécanique se

sont, de leur côté, rassemblées sous la bannière du SPL miRem. Ce n’est qu’un début : les projets à court, moyen et long terme foisonnent !moret Seine-et-Loing connaît un renou-veau économique manifeste. Le territoire est redevenu créateur d’emplois et lieu d’implantation propice au développement, comme peuvent en attester les 3 entre-prises lauréates, en 2008, de l’appel à projet régional Pm’Up (soit 10 % du total départemental des lauréats). (cf page 6)

patriCk septiers, Président de la Communauté de Communes de moret seine- et-loing, maire de moret-sur-loing

La reconversion du site, qui s’étend sur plus de 50 hectares et comprend plus de 46 000 m2 de surface bâtie, est déjà engagée : une 1re partie abritera,

courant 2010, les services administratifs du SeTRa (ingénierie de projets routiers) ; une 2e partie hébergera, à la rentrée 2009, un internat d’excellence réservé à des élèves du secondaire ; la 3e et dernière partie du « Quartier de Lattre de Tassigny » est destinée à l’implantation d’activités de services ou de production et à la revitali-sation du site.

Dès juillet 2009, les entreprises seront accueillies dans des conditions très favo-rables, car le site permet, au titre de l’accompagnement des restructurations de Défense (Loi de Finances du 30/12/2008) : une exonération pendant 5 ans de l’impôt sur les sociétés et une exonération pendant 5 ans des cotisa-tions patronales (exonération totale limitée à 140 % du SmiC), réduite d’1/3 la 4e année et de 2/3 la 5e année. Situé à 7 km à l’est de Provins, équipé de nombreux ateliers et entrepôts - à réutiliser tels quels ou à réhabiliter- ce « Quartier » peut recevoir des activités complémentaires et compa-tibles avec les 2 autres parties du site :

artisanat, manufacture (petites unités de production), services, logistique (station-nement de véhicules - entrepôts)...

Jean-marC Defrasne, gérant de la soCiété oCiris

Nouvel entrant sur un sec-teur très concurrentiel, nous avions besoin de développer une vision stratégique basée

sur une étude poussée de notre environ-nement. en appliquant une démarche d’intelligence économique très en amont, nous avons pu démultiplier la recherche d’informations utiles par l’effet réseau et nous appuyer sur de nombreux acteurs locaux : clubs d’entrepreneurs, réseaux… Cela représente 85 % des contrats signés et nous a permis de diversifier notre offre de services sur des marchés porteurs, comme par exemple les bases de don-

nées multimedia de haute capacité.au final, cela nous prend beaucoup de temps mais peu d’argent, et, comme tout investissement, ce sont les résultats qui comptent. nous n’utilisons que des outils et logiciels libres, avec une prédilection pour les réseaux sociaux (viadeo, Face-book) car ils constituent un formidable outil accélérateur de rencontres ciblées, permettant rapidement d’établir des re-lations d’affaires et de découvrir des pro-duits innovants.Pour réussir, il nous a fallu appliquer une méthode adaptée à la taille et aux besoins de l’entreprise : déterminer une stratégie,

définir nos besoins en informations puis nous appuyer sur des relais d’experts. ainsi, nous n’avons pas perdu notre temps et notre énergie dans la recherche d’infor-mations que d’autres détiennent déjà et qui sont là pour nous aider, comme la CCi.

ContaCt CCi

Jonathan SoissonDirection information ÉconomiqueTél. 01 64 11 80 96Mail jonathan.soisson@seineetmarne.cci.fr

« Des ConDitions très favorabLes pour L’impLantation D’entreprises »

provins-sourDun

actuellement, plus de 8 000 opportunités de partenariats technologiques et com-merciaux sont déjà disponibles dans toute l’europe. la mission de la CCi seine-et-Marne est d’informer les entreprises afin qu’elles puissent en profiter. un service totalement gratuit. Cela vous intéresse ? Rendez-vous sur le portail d’informations économiques de la CCi Seine-et-marne, http://infoeco77.sei-neetmarne.cci.fr, rubrique « coopération européenne ».

DéLégation interministérieLLe à l’aménagement et à la ComPétitivité des territoires

Des entreprises ont des produits et services à offrir, et d’autres en demandent : il s’agit de les faire se rencontrer ! Qu’une entre-prise souhaite développer un nouveau produit ou procédé, valoriser une tech-nologie et un savoir-faire, qu’elle cherche un distributeur ou un agent commercial, une solution technique adaptée à son activité, eeN est là pour lui permettre de consulter les offres émises par le réseau ou envoyer une demande ciblée et entièrement personnalisée aux 600 organismes membres du réseau dans 47 pays, qui la diffuseront aux entreprises de leurs territoires.

« 85 % De nos Contrats sont DéCroChés grâCe à L’inteLLigenCe éConomique »

stratégie D’entreprise

« Ce n’est qu’un début : les projets à court, moyen et long terme foisonnent ».

ContaCts CCi

intelligence économique, direction information économique : Jonathan Soissontél. 01 64 11 80 96Mail jonathan.soisson@seineetmarne.cci.fr

innovation, direction industrie Commerce international :Sébastien Darrastél. 01 64 52 69 50Mail sebastien.darras@seineetmarne.cci.fr

international, direction industrie Commerce international : Jacques crantél. 01 64 36 32 64Mail jacques.cran@seineetmarne.cci.frViviane guérintél. 01 64 36 32 65Mail viviane.guerin@seineetmarne.cci.fr

La désindustrialisation brutale du Sud Seine-et-Marne, dans les années 80 et 90, a très profondément meurtri le territoire de la Communauté de Communes de Moret Seine-et-Loing : les fermetures d’usines (Jeumont-Schneider, SONIM, Céramiques DiderWecke, Société Briarde de Roulements / SKF, ABB, ACI...) s’étant succédées. La détermination a cependant rapidement pris le dessus sur le traumatisme.

« notre renouveau éConomique apporte De nouveLLes opportunités »

moret seine-et-Loing

Du fait de la nouvelle carte militaire, le 2e Régiment de Hussards quittera Provins-Sourdun, en août 2009, pour s’établir à Haguenau (Alsace).

Géré au plan départemental par la CCI Seine-et-Marne, le réseau Enterprise Europe Network (EEN) a pour vocation d’informer les entreprises sur la réglementation européenne, les marchés publics, les financements européens, ainsi que de les aider à identifier des partenaires technologiques et commerciaux en Europe.

ContaCts

cci Seine-et-Marne, Direction information Économique, Frédéric PeTiTtél. 01 64 11 80 87 ,  Mail frederic.petit@seineetmarne.cci.fr

Sous-Préfecture de Provinscatherine HaLLer – Secrétaire généraletél. 01 60 58 57 77

communauté de communes du ProvinoisService Développement Économiqueclaire craParTtél. 01 60 58 32 34

Installée depuis 2008 à la Pépinière d’Entreprises Innovantes de Fontainebleau-Avon, OCIRIS est spécialisée dans le développement logiciel à façon. Avec un CA escompté pour 2009 d’1 M€ au niveau groupe, OCIRIS vient de recruter son premier ingénieur chef de projet et compte porter ses effectifs à une vingtaine de personnes.

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évènements agenda

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Lors de la soirée des 17e Prix Procos, qui a rassemblé tous les acteurs du commerce, le 22 janvier, à Paris, Christian Jacob, Député-maire de Provins, a reçu le prix Procos « Centre-Ville 2009 ». Provins, qui succède à Dreux, lauréat 2008, concourait avec des villes telles que Digne, Les Herbiers, Rambouillet, Saint-avold. Cette récompense souligne les efforts entrepris par un élu local en matière de dynamisation commerciale de centre-ville, illustrés à Provins par : le déplacement du marché, le rôle moteur joué par l’association des commerçants (UCP) dans l’animation locale, le travail mené en partenariat (municipalité, CCi, union commerciale) pour la recherche d’enseignes en centre-ville.

provins

PRIx PROCOS « CENTRE-VILLE 2009 »

Nord Seine-et-marne initiatives a fêté, le 18 décembre, ses 10 ans d’activités au service des créateurs et repreneurs. Cette soirée a réuni plus de 110 administrateurs et membres de la plate-forme, partenaires financiers publics et privés, chefs d’entreprises bénéficiaires de prêts d’honneur, élus politiques locaux… À cette occasion, son Président, andré Guerrier, et celui de la CCi Seine-et-marne, Jean-Robert Jacquemard, ont présenté un bilan plus que satisfaisant : 279 prêts d’honneur octroyés, 244 entreprises aidées, 508 emplois créés au démarrage, 1 925 920 € de prêts d’honneur versés, 84 % de taux de pérennité des entreprises à 3 ans.

10 BOUGIES POUR NSMI

ContaCtNord Seine-et-marne initiativestél. 01 64 33 55 54Mail nord77initiati-ves@wanadoo.frsite internet www.nord77initiatives.fr

enPratique

« DESTINATION PARIS GRAND EST » AU BEDOUkRendez-vous des professionnels du Tourisme d’affaires et de l’Évènementiel, le Bedouk s’est déroulé du 4 au 5 février, à Paris. Une belle vitrine pour le Club Destination Paris Grand est et ses parte-naires, qui ont fait découvrir l’offre seine-et-marnaise. 8 prestataires membres du Club étaient présents sur le salon, pour rencontrer les visiteurs : l’Office du Tourisme du Pays de Fontainebleau, 5 enseignes hôtelières et 2 sociétés d’animation et d’évènements. S’appuyant sur un réseau de professionnels, le Club propose un large choix d’activités et de structures pour accueillir séminaires, congrès, lancements de produits, soirées à thèmes, cocktails, conventions…

ContaCtsite internet www.parisgrandest.fr

enPratique

L’UTEC AVON EN FINALES NATIONALES !BaC Pro Restauration, option Service et Commercialisation, a remporté la 3e place de la finale régionale de la Coupe Georges Baptiste… et son billet pour la finale nationale ! Les 5, 6 et 7 février, Bertrand Robe, apprenti de la même section, a été sélectionné pour représenter l’UTeC, et la région Île-de-France, aux Finales Nationales des 40e Olympiades des métiers, au Zénith de Lille. Toutes nos félicitations aux jeunes, qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes, aux équipes pédagogiques et aux maîtres d’apprentissage !

Le CFa UTeC Hôtellerie / Restauration d’avon-Fontainebleau peut s’enor-gueillir de compter des apprentis « qui font honneur à leur profession » ! ainsi, le 4 février, Céline Paulat, en 1re année

ContaCtUTeC Hôtellerie/ Restauration avon- Fontainebleautél. 01 60 72 74 00

enPratique

2 NOUVEAUx SITES INTERNET à DÉCOUVRIRLa Place des métiers, Cité des métiers de Seine-et-marne, et le CFa UTeC ont ouvert chacun leur site internet. Sur le www.laplacedesmetiers.com, vous pouvez consulter l’agenda des évènements, vous inscrire en ligne aux manifestations, vous abonner à la newsletter. avec le www.cfautec.fr, vous saurez tout sur les filières, les métiers et les diplômes prépa-rés par le CFa de la CCi Seine-et-marne.

ÉVÈNeMeNTS eT SALONSdJaZagro18-21 mai / algérieFutur en seine (fête de la ville numérique)29 mai au 7 juin Île-de-FranceWeb www.futur-en-seine.orgFoire interna-tionale d’alger30 mai-4 juin algérietél. 01 64 36 32 47 Mail mathilde.plantier @seineetmarne.cci.frMission ColleCtive turQuie10-12 juin / Turquietél. 01 64 36 32 88Mail fatma.baough-yasar@seineetmarne.cci.frexpoMars (défense)1er juillet / OuralMaks (aéronautique)18-23 août / RussieagroshoW (matériel agricole)1er-2 septembre Polognetél. 01 64 36 32 11Mail guillaume.vouioux @seineetmarne.cci.fr

rÉUNIONS eT CONfÉreNCeSréunions d’inForMations à la Créationmeaux : 20 mai / 4 juin / 18 juin / 2 juillet / 23 juillet / 27 aoûtChamps-sur-marne : 26 mai / 9 juin / 23 juintél. 01 64 36 32 41Mail crte.meaux@seineetmarne.cci.frmelun : 26 mai / 9 juin / 23 juintél. 01 64 52 69 39Mail eva.cambournac @seineetmarne.cci.frreprise d’un Fonds de CoMMerCeChamps-sur-marne : 27 mai / 26 juintél. 01 64 36 32 66 Mail lionel.becquart @seineetmarne.cci.fr melun : 10 juin / 8 juillettél. 01 64 52 69 38Mail mireille.carre @seineetmarne.cci.fr

la douane : un aCteur de la Chaîne logistiQue9 juin / Émerainvilletél. 01 64 36 32 65Mail viviane.guerin @seineetmarne.cci.frMatinée de la prévention 77Cancers professionnels : 11 juin / Émerainvilletél. 01 64 52 69 49Mail aurelie.busson @seineetmarne.cci.frvae et Bilans de CoMpétenCes18 juin - 8 juillet / melun-La Rochettetél. 01 64 19 01 01

ATeLIerS eT fOrMATIONS 5 Jours pour entreprendremeaux : 25-29 maiChamps-sur-marne : 6-10 juillettél. 01 64 36 32 41Mail crte.meaux @seineetmarne.cci.frmelun : 29 juin-3 juillettél. 01 64 52 69 38 Mail valerie.delamotte @seineetmarne.cci.frhYgiène aliMentaire en restauration8 juin / meluntél. 01 64 52 69 49 Mail celine.meunier @seineetmarne.cci.frMarChés puBliCs22 juin / meluntél. 01 64 11 80 83

CONCOUrS D’eNTrÉe ÉCOLeSesCi (école supérieure de Commerce international)27 mai - 24 juin 9 septembre / Lognes marne-la-ValléeContact : Geoffroy martin-Teillard Département Communication et Concourstél. 01 64 62 61 80Mail concours_esci @hemail.fresigetel (école supérieure d’ingénieurs)Cursus ingénieurs : 24 juin au 4 juillet / avon-FontainebleauContact : Jean-michel Lasayguestél. 01 60 72 73 76

APPreNTISSAGeJournées portes ouvertes du CFa uteC16 mai / avon- Fontainebleau, Émerainville, meaux, ProvinsForuM reCrute-Ment CFa uteC28 mai : ÉmerainvilleForuM reCruteMent disneY30 juin / Émerainvilleinscriptions : tél. 01 60 37 52 31Mail claire.guieysse @seineetmarne.cci.fr

PLACe DeS MÉTIerS20 maireCruteMent : MaintenanCe de BâtiMents de ColleCtivitésles Métiers de la logistiQue et des transportsatelier internet : Candidatures par e-Mailaide à l’orientation27 mailes Métiers de l’arMée de terreles Métiers du BâtiMentJeunes : des pistes pour vos JoBs d’étéContrat de proFessionnali-sation : pour Qui et CoMMent ?28 maiaide à l’orientation22 au 26 juinles Journées des presCripteurs (journées réservées aux enseignants, professionnels de l’emploi et de l’orientation, pour s’informer sur l’évolution des métiers et de l’emploi)

informations: tél. 01 60 37 52 29Mail olivia.emery@seineetmarne.cci.fr

15 au 21 Juin 2009 / paris le Bourget

SALON INTERNATIONAL DE L’AÉRONAUTIqUE ET DE L’ESPACE

La 48e édition du Bourget fête son cen-tenaire et la CCi Seine-et-marne son 20e anniversaire de présence. Coordinatrice nationale des Pme françaises exposantes, fédérées sous le label « French aerospace Suppliers », la CCi Seine-et-marne vous invite à venir rencontrer les professionnels de la filière aéronautique.informations:

tél. 01 64 36 32 20Mail martine.gahou@seineetmarne.cci.frWeb www.salon-du-bourget.fr

16 Juin 2009 / daMMarie-lès-lYs

LE PRINTEMPS DE LA CRÉATION

La CCi Seine-et-marne et la Communauté d’agglomération melun Val de Seine s’associent pour répondre aux besoins d’information, de formation et d’accom-pagnement des porteurs de projets, en réunissant tous les acteurs de la création en Seine-et-marne. Sur une après-midi, sont proposés : ateliers pratiques (auto-entrepreneur, appuis, financements…), témoignages de créateurs et entretiens individuels avec des spécialistes.informations:

Contact : Didier Poiriertél. 01 64 36 32 04Mail didier.poirier@seineetmarne.cci.fr

15 Juin au 15 septeMBre 2009

BUSINESS WEEk

Vous avez besoin d’une immersion mais vous n’avez pas le temps de voyager ? Cet été, perfectionnez votre anglais avec la CCi Seine-et-marne ! Pour vos cours particuliers, profitez d’un tarif préféren-tiel et unique de 49,50 € / heure*, soit une remise exceptionnelle de 15 % sur nos tarifs habituels.informationsetinscriptions:

tél. 0 810 812 031 (prix d’un appel local)*Offre réservée aux 50 premiers inscrits. modules de 35 h minimum, au rythme d’au moins 6 h par semaine, à réaliser exclusivement dans nos centres de formation.

24 au 27 Juin 2009 / avon-FontaineBleau

CONFÉRENCE CASON 2009

miRLaBS, réseau de chercheurs, organise une conférence internationale sur les aspects informatiques des réseaux sociaux, rassemblant scientifiques et professionnels. accueillie dans les locaux de l’eSiGeTeL, CaSoN 2009 offre l’oppor-tunité aux entreprises de montrer l’intérêt qu’elles portent aux réseaux sociaux et les applications qu’elles en font. au pro-gramme : démonstrations, expositions et conférences.informations:

Contact : Katarzyna Wegrzyn Wolskatél. 01 60 72 70 51Mail katarzyna.wegrzyn@esigetel.frWeb http://www.mirlabs.org/cason09

retrouvez le programme complet des évènements de la CCi seine-et-Marne sur internet : www.seineetmarne.cci.fr