sauve qui peut (la vie)download.pro.arte.tv/archives/bulletin/2000bul41.pdf · 2016. 1. 11. ·...

32
41 A RTE Magazine 7 octobre > 13 octobre 2000 Sauve qui peut (la vie) Petit Ben avec Samy Nacéri vendredi 13 octobre La révolution génétique est en marche them@ mardi 10 octobre à 22.15

Upload: others

Post on 29-Jan-2021

0 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

  • 41A RTE Magaz ine7 octobre > 13 octobre 2000

    Sauve qui peut (la vie)

    Petit Benavec Samy Nacéri vendredi 13 octobre

    La révolution génétique est en marc h ethem@ mardi 10 octobre à 22.15

  • 06.15 > 19.00 Programmes de La Cinquième sur le réseau hertzien, le câble et le satellite14.00 > 19.00 Rediffusion de programmes d’ARTE en numérique sur CanalSatellite et TPS19.00 > 03.00 Programmes d’ARTE sur le réseau hertzien, le câble et le satellite en numérique sur CanalSatellite et TPS

    41Semaine du 7 au 13 octobre 2000

    Samedi 7 Dimanche 8 Lundi 9 Mardi 10 Mercredi 11 Jeudi 12 Vendredi 13

    14.00Tracks

    14.45Éric la panique

    15.15Un peu forte, la bière…

    16.45Main basse sur les gènes

    17.35Le P’tit Bleu

    19.00Histoireparallèle

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.00Le dessous des cartes

    20.15Max Beckmann

    20.45L’aventurehumaine Les premiershommesd’Amérique

    21.35 Metropolis

    22.35 FictionDavid aux paysdes merveilles

    00.20Music PlanetLenny Kravitz

    01.15Le grandchantage (r)

    14.00L’ouest de la Turquie

    14.45Reportage

    15.15L’aventurehumaine

    16.05M o rt aux vaches

    16.55Wolfgang

    17.05La panthère

    17.15L’innocence du crime

    19.00MaestroRoberto Alagnaet AngelaGheorghiu

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15Éric la panique

    20.40-01.20ThemaMississippi

    20.40Show Boat

    22.30Ol’ man river

    00.00J’ai été au bal

    01.20Le théâtredu monde

    02.15Les filles du vaudou (r)

    14.00Nature

    14.45Reportage

    15.15Metropolis

    16.15La jeunessecommuniste de RDA

    17.15Brothers in Trouble

    19.00NatureLes Tachis

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15La vie en feuilletonCaviar sur canapé (1)

    20.45 Cinéma Funny Bones

    22.45 Programmationspéciale La Revue -ChristianLacroix

    00.15 Court-circuit

    00.40Et la lumièrefut (r)

    02.20Sortie de masques (r)

    14.00Les Tachis

    14.45Reportage

    15.10La veuvejoyeuse

    17.15Terre lointaine

    19.00Archimède

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15La vie en feuilletonCaviar sur canapé (2)

    20.45La vie en faceUn crime à Abidjan

    22.15-00.15them@La nouvellereligion du gène

    22.15USA : la jungledu gène

    23.00Israël :une mémoirebiologique ?

    23.30Prémices d’une génétiqueappliquée

    00.00Moteur de recherche

    00.15Soleil vert (r)

    01.50Main basse sur les gènes ( r )

    14.00Le Tessin

    14.45Reportage

    15.15La Jocondesourit aux primitifs

    16.35Le secret des Incas

    17.25John LeeHooker

    19.00ConnaissanceEt l’hommedescendit du singe (1)

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15La vie en feuilletonCaviar sur canapé (3)

    20.45Les mercredisde l’histoireLe jazzman du goulag

    21.45MusicaUne soiréeavecl’AmericanBallet Theatre

    23.10Flash Bach

    23.15CinémaAprile

    00.30David aux paysdes merveilles(r)

    02.15Des heuressans sommeil ( r )

    14.00Archimède

    14.45Reportage

    15.15LouellaParsons &Hedda Hopper

    16.00La panthère

    16.05Mozart : Don Giovanni

    19.00Tracks

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15La vie en feuilletonCaviar sur canapé (5)

    20.45 FictionPetit Ben

    22.20Grand formatLa Devinière

    23.50 Cinéma Small Faces

    01.40Le dessous des cartes (r)

    01.50Bonk Business(r)

    14.00Zecken Hautnah

    14.45Reportage

    15.152001, l’odysséede l’assiette

    16.05Trois sous

    16.20Samedi à dimanche

    16.25MarinaAbramovic

    17.25Grand bonheur

    19.00Voyages, voyagesLes îles du Kenya

    19.45Météo

    19.50ARTE Info

    20.15La vie en feuilletonCaviar sur canapé (4)

    20.45-00.40ThemaLes grandesmigrationsd’aujourd’hui

    20.45Qui a le droitde rester ?

    21.45Débat

    22.00Les malvenus

    23.10L’ E u rope, fille de l’immigration

    23.55Les frontièrestenaces des nations

    00.15L’invasion des nantis

    00.40John LeeHooker (r)

    02.10Fausse piste

    02.20C a rtoon Factory

  • Les grands rendez-vous P. 18 Singe évoluéComment on illustra Darwin en images de synthèse, ou la grande aventure de l’évolutionracontée par des images impressionnantes. Connaissance

    Et l’homme descendit du singe (1)

    Mercredi 11 octobre à 19.00

    P. 19 Trompette bouchéeComment Eddie Rosner a fui l’Allemagne naziepour mettre sa trompette au service de Staline,avant d’être déporté au goulag et de rentrer au pays. Les mercredis de l’histoire

    Le jazzman du goulag

    Mercredi 11 octobre à 20.45

    P. 28 Fous libérésComment La Devinière accueillit des maladesmentaux “incurables” et leur redonna le goût de vivre et de créer, loin d’un hôpital traditionnel. Grand format

    La Devinière

    Vendredi 13 octobre à 22.20

    Les films de la semaine

    Le grand chantage d’Alexander MackendrickSamedi 7 octobre à 01.15

    Show Boat de George SidneyDimanche 8 octobre à 20.40

    Funny Bones de Peter Chelsom Lundi 9 octobre à 20.45

    Et la lumière fut d’Otar IosselianiLundi 9 octobre à 00.40

    Soleil vert de Richard FleischerMardi 10 octobre à 00.15

    Aprile de Nanni MorettiMercredi 11 octobre à 23.15

    Small Faces de Gillies Mackinnon Vendredi 13 octobre à 23.50

    Nanni Moretti poursuit son journal intime

    dans Aprile, mercredi.

    Eddie Rosner (1910-1976) ou le jazz dans l’ombre des totalitarismes.

    <

  • 19.00

    Histoire parallèleSemaine du 7 octobre 1950

    Paris-Berlin-Moscou

    Marc Ferro

    reçoit Serge Bernstein

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE

    20.00

    Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe VictorLa mer est-elle géopolitique ? (2/2)

    20.15

    Max Beckmann“La peintureest une libération”Documentaire d’Angelika Sizius

    20.45

    L’aventure humaine Les premiers hommes d’Amérique Documentaire de Jean-Claude Bragard

    21.35

    Metropolis Magazine culturel

    22.35

    FictionDavid aux pays des merveillesTéléfilm de Moritz Seibert

    00.20

    Music PlanetLenny Kravitz – Fly awayDocumentaire de Daniel Brauer

    01.15

    Le grand chantage (r)Film d’Alexander Mackendrick(Rediffusion du 1er octobre)

    03.00

    Fin des programmes

    4 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    19.00Histoire parallèleSemaine du 7 octobre 1950

    Paris-Berlin-Moscou

    Marc Ferro reçoit Serge Bernstein

    Une émission proposée par Louisette NeilRéalisée par Didier Deleskiewicz (2000-50mn)ARTE FRANCE

    En partenariat avec

    N° 583

    Où en est l’Europe à l’heure de la guerre deCorée, c’est-à-dire cinq ans après la fin dudeuxième conflit mondial ? La France traver-se des crises politiques continues liées à lag u e rre froide et aux mouvements d’indépen-dance des peuples colonisés. Libre de cescontradictions, l’Allemagne de l’Ouest accé-l è re sa marche vers la prospérité. Quant àl’URSS, sortie de ses ruines, elle pro c l a m esa foi en un avenir radieux. Mais qu’en sera-t-il de ces trois pays quelques décenniesplus tard ?

    Actualités de la semaineFrance (Gaumont n° 40) : – La re c o n s t ru c t i o nde la ville du Havre. – Le discours de MauriceSchumann à l’ONU. – La guerre de Corée.Allemagne de l’Ouest (NDW 37) : –H a m b o u rg : les pre m i è res locomotives alle-mandes partent pour l’exportation ; lance-ment d’un bateau au chantier naval. – Berlin :match de boxe Jackson (USA) contre Muller(Allemagne). URSS (Novosti n° 47) : –Tu r k m é n i s t a n : construction d’un canal desti-né à l’irrigation du désert du Karakoum. –Usine d’équipement électrique à Leningrad.– Récolte de tabac en Azerbaïdjan.

    Serge Bernstein

    P rofesseur des universitésà l’IEP de Paris, dire c t e u rdu cycle supérieur d’his-t o i re du XXe siècle, spécia-liste de l’histoire politique

    de la France au XXe siècle. Auteur d’une tre n-taine d’ouvrages parmi lesquels : la Francede l’expansion : 2. L’apogée Pompidou ( e ncollaboration avec J.-P. Rioux, Seuil, 1995) ;le Modèle républicain (sous la direction deS. Bernstein et O. Rudelle, PUF, 1992) ;H i s t o i re de la France au XXe s i è c l e (en colla-boration avec P. Milza, Complexe, 1995) ; l aRépublique sur le fil ( Textuel, 1996) ; l aDémocratie libérale (sous la direction de S.B e rnstein, PUF, 1998) ; les Cultures poli-tiques en France (sous la direction de S.B e rnstein, Seuil, 1999).

    20.00Le dessous des cartesMagazine géopolitique de Jean-Christophe Vi c t o rRéalisation : Alain Jomier (France, 2000-10mn)ARTE FRANCE

    La mer est-elle géopolitique ? (2/2)

    La mer est à la fois une source d’alimenta-tion, riche en re s s o u rces minérales, une voiede communication, un lieu de tourisme. Elleest donc un enjeu important pour leshommes ; elle reste pourtant vulnérable et ilfaut la pro t é g e r.

    En partenariat avec

    20.15Max Beckmann"La peintureest une libération"Documentaire d’Angelika Sizius(Allemagne, 2000-26mn)BR

    De ses débuts impressionnistes à sonexpressionnisme tourmenté, le peintre MaxBeckmann était exposé dès les années 20dans toutes les métropoles d’Europe etd’Amérique.Né à Leipzig en 1884 et mort en 1950 à NewYork, où il avait fui le régime nazi, son par-cours a été largement influencé par l’histoiredu XXe siècle. Sous le Troisième Reich, il futl’une des victimes de l’exposition surl ’ “ a rt dégénéré”. Ses tableaux exprimentpour la plupart unmonde compliqué,c ruel et bizarre, pleinde contradictions et de tourments. Orc’est précisément sac a p acité à surm o n-ter les visions d’hor-reur qui constituel’élément central deson œuvre et qui faittoute sa grandeur.

    s a m e d i 7 octobre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    Portrait de l’artiste

    au saxophone, 1930.

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 5

    vieux bateaux connus sous cette form ed ’ a rt. On sait également qu’il y a quatorz emille ans environ, un couloir s’est ouvertdans la glace recouvrant le nord del ’ A m é r i q u e – un passage possible existaitalors entre les continents. Entre 9 000 et 7 000 ans avant Jésus-Christ, ces hommesaux origines incertaines disparaissent. Lesc h e rcheurs pensent que de lointains des-cendants des premiers Américains habitenta u j o u rd’hui la Te rre de Feu à l’extrémité del’Amérique du Sud. Ce documentaire explore des sites archéo-logiques en Amérique et en Australie. Desscientifiques exposent les différentes hypo-thèses quant à ces migrations, aux outilsutilisés et aux moyens de communicationde ces époques éloignées.

    20.45Les premiers hommes d’Amérique

    Dans des grottes du nord-est

    du Brésil, des archéologues français

    ont trouvé des crânes datant de neuf

    à douze mille ans avant notre ère ,

    ainsi qu’un ensemble de peintures

    ru p e s t res. D’où venaient

    ces populations antérieures aux Indiens ?

    Documentaire de Jean-Claude Bragard (Grande-Bretagne, 1999-50mn) Production : BBCARTE FRANCE

    Des analyses en laboratoire montrent quela forme de ces crânes – les plus vieuxjamais trouvés sur le continent américain –n’est pas mongoloïde, mais australoïde.Ces populations seraient donc venuesd’Afrique ou d’Australie, elles auraient unep a renté avec les aborigènes australiens.Mais possédaient-elles les connaissancesnécessaires à la navigation ? Ou bienseraient-elles venues de Sibérie et d’Alaskapar la terre, lors de grandes migrations ?Une coïncidence troublante : des peinture sru p e s t res en Australie montrent les plus

    Les crânes des premiers Américains

    semblent indiquer qu’ils venaient

    d’Afrique ou d’Australie.

    Les habitants de la Terre de Feu seraient de lointains descendants des premiers Américains.

  • 6 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    21.35 Metropolis Magazine culturel coordonné par Pierre-André Boutang et Peter WienRédaction en chef : Dominique Rabourdin(2000-58mn)ARTE FRANCE

    Télérama a 50 ans

    780 000 exemplaires, plus de deux millionsde lecteurs : Télérama fête ses cinquanteans. Dans ce Metropolis spécial, toute l’his-toire d’un magazine devenu aussi indispen-sable que contesté, ainsi que l’actualité cul-turelle (la rentrée littéraire, lesprincipaux films, les grandesexpositions) présentée par l’équipe de T é l é r a m a. Au départ, il y a R a d i o -C i n é m a - T é l é v i s i o n,quelques pages en noiret blanc vendues dans leséglises. Puis, à l’explosionde la télévision, R a d i o - C i n é m a - T é l é v i s i o ndevient T é l é r a m a.Pour son publiccomme pour lesp rofessionnels, il est leseul journal spécialisé quip ropose en plus des pro-g r a m m e s une analyse sérieu-se de leur contenu et de leurqualité. Aux heures de gloiredu service public (et de sonmonopole), T é l é r a m a fait autorité. Peuà peu, le journal se développe et devient legrand hebdomadaire culturel français, abor-dant la création comme les sujets “de socié-té” ou la politique internationale. Commep a rtout ailleurs, les changements pro g re s-sifs ne se font pas sans déchirements nic r i s e s …Ce numéro spécial de M e t ro p o l i s c o n f ro n t eles archives, les re p o rtages et les entre t i e n s .Il montre l’élaboration du numéro du cin-q u a n t e n a i re (sortie le 3 octobre) et interro g ele passé et le présent du journal. T é l é r a m a2000 a-t-il encore quelque chose à voir avecR a d i o - C i n é m a - T é l é v i s i o n 1 9 5 0 ? Commentest perçu le journal par les intellectuels oules tenants de la télévision “grand public” ?Un bon article vaut-il mieux qu’un bon audi-mat ? Les deux millions de lecteurs re g a r-dent-ils vraiment les programmes re c o m-mandés ?

    22.35 Fiction.

    David aux paysdes merveillesTéléfilm de Moritz Seibert(Allemagne, 1997-1h43mn) - VFScénario : Moritz SeibertAvec : David Winter (David), Scott Larcher (Michael), Katharina Schütz (la mère de Michael), Hannes Thannheiser(Samuel Hofer), Michael Holz (le prédicateur),Stephan Corves (Paul Hofer)Photographie : Markus HausenARD/SDR(Rediffusion du 18 septembre 1998)

    David, 15 ans, vit avec sa famille dans unecommunauté chrétienne de jacobites dont ilpartage l’existence recluse. Un jour, il fait laconnaissance du jeune Michael, un citadindéluré...La vie dans une communauté jacobiteconsiste à prier, travailler et dorm i r. Bien quetout contact avec des étrangers soit stricte-ment interdit, David fait la connaissance deMichael, un garçon de son âge qui habite laville. Ce dernier est intrigué par la vie quemène David dans sa communauté, enm a rge de la société. De son côté, David estfasciné par tout ce que lui raconte son nou-vel ami, et de plus en plus curieux dec o n n a î t re le monde extérieur. Les questionsl’envahissent, mais il se heurte à l’incompré-hension de ses proches. Son grand-père estle seul à vouloir l’aider. . .

    L’équipe du film

    Moritz Seibert réalise David aux pays desm e rv e i l l e s pour son diplôme de fin d’étudesà l’Académie du cinéma du Bade-

    Wu rt e m b e rg. Il s’estinspiré des nom-b reuses commu-nautés chrétiennesdu sud-ouest del’Allemagne. Aprèsde longues re -c h e rches, MoritzS e i b e rt a choisicomme lieu de tour-nage un couventmennonite désaf-fecté à Löwenstein,dans le Bade-

    Wu rt e m b e rg. Pour trouver l’interprète du rôleprincipal, des castings ont été org a n i s é sdans toute l’Allemagne. Scott Larc h e r, 17ans, n’a été découvert que quelquessemaines avant le début du tournage.

    samedi 7 octobre

    À quoi sert la critique

    de télévision au royaume

    de l’audimat ?

    Chaque semaine,

    Télérama répond.

    David (David Winter)

    est fasciné

    par la vie libre

    de Michael

    (Scott Larcher).

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 7

    Documentaire de Daniel Brauer(Autriche, 2000-56mn)ZDF

    New-Yorkais d’origine, donc pétri de toutesles influences, Lenny Kravitz a remis lamusique de la fin des années soixante augoût du jour. En 1989, Let Love Rule est undébut fulgurant, avec des titres d’enverg u-re tels que “Empty Hands”, “Freedom Train”(hommage à Jimi Hendrix) ou encore “MrCab Driver” (diatribe antiraciste). Sondeuxième album, Mama Said, est unefusion énergique d’accents soul, funk etrock. En parallèle, Lenny Kravitz travaillepour des collègues comme Madonna, MickJagger ou Vanessa Paradis.

    Dans ce documentaire, Daniel Brauer nousemmène en moto avec Lenny Kravitz dansles rues de New York, sur les lieux de sonenfance et à la re n c o n t re de sa famille.Nous partons ensuite vers sa terre adopti-ve des Bahamas avant d’assister à sesp restations lors de concerts en Australie.On retrouve au passage ses meilleurs titres,en particulier “Fly away”, qui sert de filconducteur au documentaire.

    00.20 Lenny Kravitz – Fly awayEn moto à New York, dans sa maison des Bahamas

    ou en concert en Australie, un re g a rd complice sur la carr i è re

    fulgurante de Lenny Kravitz.

    Musicien mutant,

    Lenny Kravitz

    mêle les guitares

    du rock

    et la sensualité

    du groove.

  • 19.00

    MaestroRoberto Alagna et Angela GheorghiuRéalisation : Hans Hulscher

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE

    20.15

    Éric la panique (2)Série d’animation de Carl Gorham2. Le sexe

    20.40-01.20

    ThemaMississippi

    20.40

    Show BoatFilm de George Sidney

    22.30

    Ol’ man riverDocumentaire de Christian Bauer

    00.00

    J’ai été au balDocumentaire de Les Blank et Chris Strachwitz

    01.20

    Le théâtre du monde Documentaire de Marianne Pletscher

    02.15 (PDC : 02.20)

    Les filles du vaudou (r)(Rediffusion du 5 octobre)

    03.00

    Fin des programmes

    Film

    8 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    19.00 Maestro.

    Roberto Alagna et Angela GheorghiuAvec : Angela Gheorghiu (soprano), Roberto Alagna (ténor)Le Chœur de l’Opéra de DresdeL’Orchestre de la Statskapelle de DresdeSous la direction de Giuseppe SinopoliRéalisation : Hans Hulscher (1999-43mn)ZDF(Rediffusion du 8 octobre 1999)

    Le couple choc de la scène lyrique est deretour avec un récital enregistré en plein air.Angela Gheorghiu et Roberto Alagna étaientles invités d’honneur d’un concert de galadonné par l’illustre Staatskapelle de Dre s d e .

    (Rediffusion partielle du 13 octobre 1996)SR

    20.40 Show BoatFilm de George Sidney(États-Unis, 1951-1h43mn) - VF Scénario : John Lee Mahin d’après la comédiemusicale de J. Kern et O. Hammerstein IIAvec : Kathryn Grayson (Magnolia Hawks),Howard Keel (Gaylord Ravenal), Ava Gardner(Julie LaVerne), Joe E. Brown (Andy Hawks),Agnes Moorehead (Parthy Hawks)Photographie : Charles RosherMusique : Jerome Kern et Oscar Hammerstein II

    Avec Ava Gardner, une adaptation de lacélèbre comédie musicale de Jerome Kernet Oscar Hammerstein II. Entre deux chan-sons, une histoire d’amour émouvante. Andy Hawks est commandant sur un bateauà aubes du Mississippi, qui propose desc ro i s i è res de divertissement avec desrevues de music-hall endiablées. Le numérole plus prisé est celui de Julie LaVe rne et deStephen Baker. Mais ce couple d’art i s t e se n t retient une liaison qui viole les loisraciales de l’État du Mississippi. Dénoncéepar un amoureux éconduit, Julie doit quitterle bateau…

    Film

    d i m a n c h e 8 octobre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    20.15Éric la paniqueSérie d’animation de Carl Gorham(Grande-Bretagne, 1997-26mn)(Rediffusion du 20 septembre 1998)ARTE G.E.I.E.

    Une sitcom anglaise d’animation à l’humourravageur, dans la lignée des Simpsons.

    2. Le sexe

    Éric doit écrire un discours très import a n t ,mais il est déconcentré par les ébats amou-reux de sa fille au pair dans la pièce d’àcôté. Sa vie sexuelle lui paraît tout à coupbien pauvre . . .

    Ils chantent des duos d’amour de l’opéra italien.

    Éric, homme d’aujourd’hui.Kathryn Grayson (Magnolia Hawks) et Howard Keel

    (Gaylord Ravenal) dans un classique du musical.

    Deuxième rendez-vous du cycle

    “Grandes Voix” dans Maestro

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 9

    20.40-01.20 MississippiAvec ses 3 780 km, le Mississippi traverse le cœur de l’Amérique pro f o n d e .

    Pour Minneapolis et St-Louis, Memphis et La Nouvelle-Orléans, l’embarquement est immédiat !

    00.00J’ai été au balDocumentaire de Les Blank et Chris Strachwitz(États-Unis, 1989-1h17mn)(Rediffusion du 12 septembre 1999)

    En Louisiane, la musique est le ferment del’identité francophone des Cajuns.Les vingt-quatre “paroisses” de Louisianedans le delta du Mississippi où s’établire n tles premiers Acadiens déportés s’appellenta u j o u rd’hui très officiellement Acadiana.Les quelque 900 000 Cajuns qui vivent làa u j o u rd’hui ont intégré à la fois le style devie américain et l’influence d’autres cul-t u res, espagnole, créole et noire en part i-c u l i e r. À la fin des années soixante, pour-tant, est né un mouvement pour le maintiende la langue française, encore parlée parenviron 270 000 Cajuns.

    “Oubliez pas

    qu’on est cajun

    Mes chers garçons

    et mes chères

    petites filles

    On était

    en Louisiane avant

    les Américains

    On sera ici après

    qu’ils soient partis.”

    (“Ma Louisiane”, chantée

    par Zachary Richard)

    22.30Ol’ man riverDocumentaire de Christian Bauer(Allemagne, 1996-1h30mn)

    Une déclaration d’amour au grand fleuveMississippi que les Indiens – et Chateaubriand– appelaient “Meschacébé”, c’est-à-direPère des Eaux. Mississippi : un nom qui évoque des pay-sages grandioses, peuplés d’aventuriers,d’Indiens et de trappeurs, de planteurs etd’esclaves, ou des personnages de MarkTwain comme Tom Sawyer et HuckleberryFinn. En suivant le fleuve, le réalisateur nousentraîne dans un périple de près de quatremille kilomètres qui nous mène de la fro n t i è-re canadienne jusqu’au golfe du Mexique.La variété des paysages est éblouissante.Nous re n c o n t rons ceux qui vivent du fleuve,sur le fleuve ou au bord du fleuve.

    Balade au pays de Huckleberry Finn.

  • 19.00

    NatureLes TachisLe retour des chevaux mongols Documentaire de Michèle Minelli et Martin Weiss

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE

    20.15

    La vie en feuilleton Caviar sur canapé (1)Feuilleton documentaire de Christian Bauer1. La toque et les plumes

    20.45

    Cinéma Funny Bones Film de Peter Chelsom

    22.45

    Programmation spéciale La Revue - Christian Lacroix Entretiens et réalisation : Jean-Pierre Limosin, André S. Labarthe, Ludovic Cantais, Jean-Yves Jouannais, Philippe Azoury,Alexandre Laumonier

    00.15

    Court-circuit

    RositaCourt métrage de Dominique Abel et Fiona Gordon

    Samedi à dimancheCourt métrage d’Emmanuel Finkiel

    Entre quatre et sixCourt métrage de Corinna Schnitt

    00.40

    Et la lumière fut (r)Film d’Otar Iosseliani(Rediffusion du 5 octobre)

    02.20

    Sortie de masques (r)(Rediffusion du 5 octobre)

    03.00

    Fin des programmes

    10 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    19.00 Nature.

    Les TachisLe retour des chevaux mongols Documentaire de Michèle Minelli et Martin Weiss (Suisse, 1998-50mn)SSR(Rediffusion du 12 septembre 1998)

    Une expédition suisse tente de repeupler laMongolie avec des chevaux de Przevalski,une espèce hier menacée. Ces superbesanimaux vont-ils savoir retourner à l’étatsauvage ? L’Equus Prz e v a l s k i i est originaire dessteppes d’Eurasie mais aussi d’Europe, ainsiqu’en témoignent les peintures ru p e s t re sd’Espagne et du sud-ouest de la France.Cette espèce légendaire a bien failli dispa-r a î t re dans les années 50, mais elle a heu-reusement pu se re p ro d u i re dans les zooset les parcs européens qui abritaient les der-niers spécimens. On en compte aujourd ’ h u ie n v i ron 2 000, et on vient d’en réintro d u i requelques-uns dans la dépression deDzungarie, au sud-ouest de la Mongolie, envue d’une réinsertion pro g ressive. Les auteurs ont suivi ces animaux depuisleur départ de Suisse jusqu’à leur arrivée enMongolie. Le point fort du documentaire estl ’ a rrivée de l’étalon Perun, accompagné dehuit juments et d’un poulain, à l’oasis deShirin-us, dans le désert de Gobi. Quelaccueil leur fera la faune locale ?R e t ro u v e ront-ils leurs mécanismes de défen-se contre les loups ? Combien de tempse n c o re cette région sauvage, que seules tra-versent les caravanes des nomades, pour-ra-t-elle rester à l’écart de la civilisation ?

    20.15 La vie en feuilleton.

    Caviar sur canapé ( 1 )Feuilleton documentaire de Christian Bauer(1998-26mn) - VOSTF et voice overCoproduction : Tangram, ARTE, Bayerisches FernsehenARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 28 décembre 1998)

    Chez Käfer, le plus grand traiteur deMunich, les employés jonglent entre vie pri-vée et vie professionnelle au rythme desréceptions mondaines. Un feuilleton docu-mentaire drôle, émouvant et vrai.

    1. La toque et les plumes

    La troupe du Lido de Paris donne une re p r é-sentation à Munich, et le traiteur Käfer estc h a rgé du dîner de gala. Pour Kai, charg édes opérations, l’organisation laisse beau-coup à désire r...

    L’arrière-cuisine

    Munich est lacapitale de la fête,et le traiteur Käferest son pro p h è t e .Depuis une tre n-taine d’années, cenom est synony-me du nec plusultra des festinsmondains, et peude réceptions enAllemagne se passent des services desKäfer père et fils. Caviar sur canapé s ’ a t-tache aux employés de l’entreprise, leschefs et les serveurs qui s’éreintent pen-dant que les autres se régalent. Chaquej o u r, ils jonglent entre vie pro f e s s i o n n e l l e set vie privée : nous les verrons évoluer, sed é v o i l e r, pre n d re des décisions vitales...Kai, le brun autoritaire, dévoile peu à peuses failles, sa fragilité. Rob, son collèguehollandais, travaille de façon plus intuitive,plus souple : en revanche, son futur maria-ge le préoccupe beaucoup. L’amie de Kai,Sabine, travaille aussi chez Käfer. Leursr a p p o rts de couple constituent l’une des“épines dorsales” de Caviar sur canapé.Caviar sur canapé,

    un feuilleton documentaire à suivre

    du lundi 9 au vendredi 13 octobre à 20.15.

    l u n d i 9 octobre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    Petit et trapu, le cheval de Przevalski

    se caractérise par une crinière courte et droite

    et des pattes zébrées.

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 11

    Film de Peter Chelsom (Grande-Bretagne/États-Unis, 1994-2h)-VOSTFScénario : Peter Flannery et Peter ChelsomAvec : Oliver Platt (Tommy Fawkes), Lee Evans (Jack Parker), Richard Griffiths (Jim Minty), Leslie Caron (Katie Parker), Jerry Lewis (George Fawkes), Oliver Reed(Dolly Hopkins), Ian Mc Neice (Stanley Sharkey), George Carl (Thomas), Freddie Davis (Bruno), Ruta Lee (Laura)Photographie : Eduardo SerraMontage : Martin WalshMusique : John AltmanProduction : Suntrust FilmsARD

    Tommy Fawkes est un acteur comique deseconde zone qui vit dans l’ombre de sonp è re George. Lors d’un gala à Las Ve g a s ,ce dernier vole la vedette à son fils qui fuit àBlackpool, berceau des comédiens britan-niques et ville de son enfance, pour y puiserune nouvelle inspiration. Là-bas, To m m ytombe sur les “gens les plus bizarres qu’onait jamais vus à Blackpool” : les frère sP a r k e r, deux clowns, qui jouent désorm a i sles vampires dans un train fantôme...Lorsque le père de Tommy apprend ce queson fils vient de découvrir, il part immédiate-ment pour Blackpool : Jack Parker, en eff e t ,n’est autre que son fils, un demi-frère deTo m m y. Or, ce dernier s’est lié d’amitié avecJack et prend peu à peu conscience de sesdons de comique, les fameux “funnyb o n e s ” . . .

    En avoir ou pas

    Funny Bones est une tragi-comédie à l’hu-mour typiquement britannique, menée pardes acteurs de premier choix. Le film décritles coulisses du métier d’acteur comique(en anglais, les “comedians” de la “stand-up comedy”, l’équivalent de notre café-t h é â t re) en opposant les blagues vieilliesdes shows de Las Vegas à l’humour anar-chique des scènes de Blackpool. Il re n dhommage au métier de clown et aux farcesb o u ffonnes, dont la drôlerie ne tient qu’autalent des artistes. Peter Chelsom travaille

    sans filet pour dérouler plusieurs récits enparallèle et croiser les histoires. Il utilisepour cela des ralentis, des flash-back ennoir et blanc, des numéros de scène et depetits intermèdes expérimentaux, le tout àune vitesse déroutante. À la fin du film, lesm o rceaux du puzzle finissent par s’assem-bler comme par miracle pour re c o n s t i t u e run portrait de famille.

    Les drôles de Blackpool

    Avec ce film, Peter Chelsom, né en 1956,complète sa trilogie sur sa ville natale, aprèsy avoir tourné son premier court métrageTre a c l e (1987) puis son premier film Hear MyS o n g (1991). Depuis, il a réalisé l e sP u i s s a n t s (1998) et Town and Country(2000). Pour Funny Bones, il a engagé lastar américaine Jerry Lewis aux côtés dedeux comédiens d’enverg u re, Fre d d i eDavies et George Carl.

    “Ou tu as

    des ‘funny bones’,

    ou tu n’en as pas.

    Le comique

    qui n’en a pas fait rire

    avec des blagues.

    Le comique qui en a

    est drôle sans rien faire.

    Il a ça dans le sang.

    Il arrive à te faire rire

    avant même d’ouvrir

    la bouche.”

    20.45 Funny Bones Après une représentation catastrophique à Las Vegas, un jeune comique sans talent

    s’enfuit pour Blackpool, la ville de son enfance. Il y fait la connaissance d’un collègue

    et découvre que leur métier n’est pas la seule chose qui les unit…

    CycleCinéma

    britanniquecontemporain

    L’histoire de deux frères

    qui ne savent rien l’un de l’autre

    et vivent sur deux continents

    différents, mais poursuivent

    la même carrière.

    Une comédie sauvage

    avec Jerry Lewis et Oliver Reed.

  • 12 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    Entretiens et réalisation : Jean-Pierre Limosin, André S. Labarthe, Ludovic Cantais, Jean-Yves Jouannais, Philippe Azoury,Alexandre Laumonier (France, 2000-1h25mn) Coproduction : ARTE France, Gloria FilmsProduction ARTE FRANCE

    C’est le couturier Christian Lacroix qui a étéchoisi pour tisser le fil de cette émission spé-ciale. Curieux, passionné par beaucoup dedomaines, il incarne l’absence de fro n t i è ree n t re les arts d’aujourd’hui. Ses confidenceset ses réflexions, recueillies à l’occasion desa collection automne-hiver 2000/2001, sontmises en résonance avec des artistes, desœ u v res, des idées. On croise ainsi le ciné-ma expérimental avec Peter Tscherkassky àVienne, le dessin et la poésie avec F r é d é r i cPajak à Lausanne et à Turin, la philosophieet les arts plastiques avec F r a n ç o i sDagognet à Paris, la musique avec J e r e m yDeller à Manchester, la chorégraphie avecAlain Platel à Gand. L’émission est ry t h m é epar des perf o rmances de l’artiste suisseRoman Signer.

    Découverte et curiosité

    Dans La Revue - Christian Lacro i x, il estquestion d’arts plastiques, de danse, de lit-t é r a t u re, de philosophie, de cinéma, demusique. Émission de découverte et decuriosité, elle ménage des passere l l e se n t re un invité prestigieux et diff é re n t sa rtistes ou penseurs. Un sujet mène à una u t re librement, par association d’idées,par effet de causalité ou tout simplementpar le biais du personnage principal. C’estparce que les plus grands artistes, des ori-gines de la modernité à nos jours, ont dési-ré expérimenter mille terr i t o i res et cro i s e rdes genres, que l’émission ne s’est pasdonné de limites arbitraires quant auxdomaines d’activité couverts. Elle est unp a rcours dans les mentalités en mutation,à la re c h e rche de connexions et de réso-nances.

    Christian Lacroix a créé sa maison dehaute couture en 1987. Cet été, il a faitpartie des artistes ayant “habillé” Avignon àl’occasion de l’exposition collective sur labeauté.

    lundi 9 octobre

    22.45 La Revue - Christian Lacroix Une émission qui aborde les arts contemporains en toute liberté,

    et qui rend compte du décloisonnement des genres. Un personnage

    principal – le couturier Christian Lacroix – sert de “passeur”

    vers d’autres disciplines que les siennes, vers d’autre artistes,

    et nous fait partager ses émotions.

    Une carte possible de la création contemporaine, des arts plastiques à une fanfare techno (ici, l’Acid Brass de Jeremy Deller).

    ARTE souhaite enrichir

    sa grille d’une nouvelle

    émission culturelle

    pour la deuxième partie

    de soirée. Plusieurs

    tentatives originales ont

    été engagées de part

    et d’autre du Rhin.

    La Revue est l’une d’elles.

    “J’aime bien

    ce va-et-vient,

    les transformations,

    le système des poupées

    russes, toutes

    les mises en abîme.”

    (Christian Lacroix)

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 13

    Peter Tscherkassky est cinéaste expéri-mental depuis 1979. La Revue d i ff u s el’intégralité de son dernier film, Outer Space(1999).

    Frédéric Pajak est dessinateur et écrivain. Ila publié l’Immense Solitude, avec FriedrichNietzsche et Cesare Pavese, orphelins sousle ciel de Tu r i n (1999, PUF) et publie C h a g r i nd ’ a m o u r en octobre aux PUF.

    François Dagognet est professeur dephilosophie à l’université de Lyon. Il arécemment publié Des détritus, desdéchets, de l’abject - Une philosophieé c o l o g i q u e (1997, Synthélabo / Les empê-cheurs de penser en rond).

    Jeremy Deller a réalisé en 1997 le disqueAcid Brass, composé de morceaux technointerprétés par un brass band, une fanfaretraditionnelle anglaise.

    Alain Platel a conçu depuis 1984 unedizaine de spectacles avec sa compagnieles Ballets C. de la B.

    Roman Signer multiplie les expériencesburlesques avec les objets. Depuis la fin desannées 70, son travail est essentiellementconstitué de perf o rmances.

    00.15 Court-circuitLe rendez-vous des courts métrages

    RositaCourt métrage de Dominique Abel et Fiona Gordon(Belgique, 1997-13mn)Avec : Fiona Gordon (Rosita), Dominique Abel(Raoul), Charles Martigue (le percepteur)Production : Courage mon amourARTE G.E.I.E. Prix de la Sabam de Namur (Belgique)

    Prix d’interprétation à Avanca (Portugal)

    Rosita est diseuse de bonne aventure sur lesf o i res, avec son assistant Raoul. Faute detalent, ils finissent par tout perd re…

    Samedi à dimancheCourt métrage d’Emmanuel Finkiel(France, 2000-5mn)Avec : Sarah Bertrand, Mohamed Hicham Production : Les Films du Poisson, AdamiARTE FRANCE

    Une nuit, deux amants… Le besoin et lerefus de l’autre vus par Emmanuel Finkiel. Deux jeunes gens s’apprêtent à fairel ’ a m o u r …Voyages, d’Emmanuel Finkiel,

    est disponible dès le 13 septembre

    en VHS et DVD chez ARTE Vidéo.

    Entre quatreet sixCourt métrage de Corinna Schnitt(Allemagne, 1997-6mn)Avec : M. et Mme Oldemeyer (les parents),Corinna Schnitt (la fille)

    Dimanche en famille : l’horreur ménagère. Un court métrage satirique qui tourne endérision la petite bourgeoisie vertueuse.

    Sarah Bertrand

    et Mohamed Hicham

    Une merveille : la Revue diffuse l’intégralité du film

    Outer Space, de Peter Tscherkassky. Un genre de Scream

    expérimental où l’assassin serait la pellicule elle-même…

    Comment naissent

    les beaux dessins

    à gros nez

    de Frédéric Pajak ?

    Retrouvez “Court-circuit”

    sur Internet

    www.arte-tv.com

    Rubriques et reportages

    sur l’actualité

    du court métrage.

  • 19.00

    ArchimèdeMagazine scientifique européen

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE

    20.15

    La vie en feuilletonCaviar sur canapé (2)Feuilleton documentaire de Christian Bauer2. Les petits plats

    dans les grands

    20.45

    La vie en faceUn crime à AbidjanDocumentaire de Mosco Boucault

    22.15-00.15

    them@La nouvelle religion du gène

    22.15

    USA : la jungle du gèneRéalisation : Mariane van Neyenhoff, Guy Saguez

    23.00

    Israël : une mémoirebiologique ?Réalisation :Mariane van Neyenhoff, Guy Saguez

    23.30

    Prémices d’une génétique appliquée Réalisation :Mariane van Neyenhoff, Guy Saguez

    00.00

    Moteur de rechercheRéalisation : Marie Cuisset, Anne Jaffrennou

    00.15

    Soleil vert (r-vostf)Film de Richard Fleischer(Rediffusion du 28 septembre)

    01.50

    Main basse sur les gènes (r)(Rediffusion du 28 septembre)

    03.00

    Fin des programmes

    14 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    19.00ArchimèdeMagazine scientifique européen de Philippe Boulanger, Hervé Guérin, Jean-Jacques Henry, Jonas Rosales et Hervé This (France, 2000-43mn)Coproduction : ARTE France, Ex Nihilo, AuneProductions, avec la collaboration du CNRSImages Médias/FEMISARTE FRANCE

    ● Voir : coucher de soleil

    Images de l’insaisissable rayon vert .

    ● Expérience : agrumes

    Au centre de re c h e rche agronomique deSan Giuliano, en Corse, on a réussi à amé-l i o rer la technique classique de la gre ffe.

    ● Portrait : Michel Garcia

    Paléontologue et spécialiste des empre i n -tes, il raconte comment il dessine et modéli-se leur parcours avant de les interpréter.

    ● Sciences animées : rayon vert

    Le professeur Archipi livre ses secrets pourune bonne observation du fameux rayon vert.

    ● Application :

    Ötzi, l’homme des glaces

    A rc h i m è d e continue son autopsie de lamomie d’Ötzi, conservée au musée arc h é o-logique de Bolzano, et tente de déchiff rer lesindices découverts par les scientifiques. Quiétait cet homme d’il y a plus de cinquantesiècles ? Quels ont pu être son enviro n n e-ment, sa vie sociale ? Et que veulent dire lestatouages encore visibles sur son corps?

    ● Livre : Robinson Crusoé

    Michel Garcia parle de Robinson Crusoé d eDaniel Defoe, un livre qui l’a fortement mar-q u é .

    20.15 La vie en feuilleton.

    Caviar sur canapé (2)Feuilleton documentaire de Christian Bauer(1998-26mn) - VOSTF et voice overCoproduction : Tangram, ARTE, Bayerisches FernsehenARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 29 décembre 1998)

    Chez Käfer, le plus grand traiteur deMunich, les employés jonglent entre vie pri-vée et vie professionnelle au rythme desréceptions mondaines. Un rendez-vousdrôle, émouvant et vrai.

    2. Les petits plats dans les grands

    Rob et Christina se rendent à la matern i t é .Leur premier enfant sera-t-il un garçon ouune fille ? À l’inauguration de la Foire inter-nationale de Munich, ministres, notables etdécideurs se pressent dans le hall principal.Mais dans six heures, il y aura là un dînerdansant pour 3 500 invités ! Sous la houlet-te attentive de Birgit, Kai, Rob et les autre s ,les 250 maîtres d’hôtel et serveurs prévussont sur les dents ! Sinon, la vie continue :Kai, si autoritaire au travail, s’angoisse àl’idée de perd re son permis de conduire àcause d’une conduite en état d’ivre s s e . . .

    m a rd i 10 octobre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    Kai est aussi autoritaire au travail que fragile

    dans sa vie privée.

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 15

    Documentaire de Mosco Boucault(France, 1998-1h30mn)Coproduction : ARTE France, Elma/Tal Production ARTE FRANCE(Rediffusion du 16 octobre 1998)

    Le 6 février 1994 à 20 heures, dansla voiture du commissaire Kouassi,un message radio signale deuxbraquages de voitures suivis d’unm e u rt re. La victime est un off i c i e rde police judiciaire, To u s s a i n tZ o g h o u ry. Après avoir recueilli letémoignage de la fiancée de la vic-time, le commissaire Kouassi solli-cite un informateur qui le met surla piste d’un certain Ablo. Arr ê t échez lui (un demi-mètre carré sous un esca-lier), transporté dans un local isolé dépen-dant de la PJ, frappé des heures durant parles policiers, Ablo s’avère n’être qu’una p p renti voleur... Ablo déféré à la justice,l’enquête re p rend. Un nouvel inform a t e u rvient livrer trois noms au commissaire, quireste sceptique. Son collaborateur, le lieute-nant Seah, tabasse les suspects jusqu’à cequ’ils avouent. Mais les présumés meurt r i e r ssont incapables de désigner le lieu du crime :ils ont avoué pour faire cesser les coups...

    La violence contre la violence

    En 1994, Abidjan était confrontée à unevague de criminalité nouvelle : les bra-quages. De véhicules, de résidences pri-vées, de stations-service, de commerc e s .Au cœur de ces braquages : le chômage et

    la drogue. Des petites bandes det rois à quatre jeunes se consti-tuaient, s’armaient comme ellespouvaient et parcouraient la ville àl ’ a ffût d’argent. C’est dans cecontexte que survient le meurt rede l’officier de police. Comme àPhiladelphie, l’équipe de tourn a g ea obtenu l’autorisation de filmertout le déroulement de l’enquête,sans opposition ni censure. Led é roulement de l’enquête, c’est-à-d i re principalement les délations,les arrestations et les interro g a-t o i res : recourant à la violence per-manente, les hommes du commis-s a i re Kouassi tentent d’arr a c h e rdes aveux à leurs présumés cou-

    pables, au risque de tuer des innocents. Nib a r b a res, ni incompétents, les policiers ivoi-riens invoquent le manque de moyens, quiest réel, et le manque de temps face à unecriminalité galopante. Le commissaire lui-même, nommé depuis directeur de la PJ,justifie ces pratiques par l’état de dévelop-pement de la société ivoirienne. Il caution-ne par là un état de fait hallucinant : dessuspects frappés avant même d’être inter-rogés et qui s’avouent coupables pour arr ê-ter les coups ; sans parler du temps perd uà suivre des fausses pistes. Si l’enquête seconclut après plusieurs mois par l’arre s t a-tion du meurt r i e r, ce documentairedébouche sur de graves questions, dontcelle-ci : la violence policière est-elle laméthode la plus efficace face à une violen-ce urbaine croissante ?

    20.45 Un crime à AbidjanUn officier de police est abattu au cours d’un braquage. Le commissaire Kouassi,

    de la PJ d’Abidjan, est chargé du dossier. Chronique d’une enquête cauchemardesque,

    Un crime à Abidjan est le deuxième “polar documentaire” réalisé par Mosco Boucault.

    Son principe : découvrir un homme (l’enquêteur), une ville et une société à travers

    une enquête de police, jusqu’au dénouement.

    “J’ai jugé de mon devoir

    de tout filmer,

    et j’ai tenté,

    par le montage,

    de dénoncer l’usage

    inacceptable, absurde,

    de la violence

    dans la recherche

    de la vérité.”

    (Mosco Boucault)

    Des policiers face

    à la criminalité juvénile

    dans une mégalopole

    du tiers-monde.

    “Enquêtes de police”

    La fusillade de Mole Street

    mardi 3 octobreUn crime à Abidjan

    mardi 10 octobre

  • Si elle suscite

    de véritables espoirs

    thérapeutiques,

    la génétique soulève

    à chaque nouvelle étape

    des problèmes éthiques

    fondamentaux.

    16 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    Soirée proposée par Christoph JörgCoproduction : ARTE France, Les Films à Lou (Clémence Coppey, José Chidlovsky)ARTE FRANCE

    22.15USA : la jungle du gèneRéalisation : Mariane van Neyenhof fet Guy Saguez(France, 2000-43mn)

    La génétique, nouvelle ruée vers l’or ? Àcoups de milliards, les grandes firmes phar-maceutiques se battent pour une parcelledu code ADN. Comment les USA ont déjàprivatisé le vivant : une enquête aussi éton-nante qu’inquiétante.

    C’est la ruée vers l’or génétique : aux États-Unis, plusieurs firmes s’aff rontent pour tire rp rofit du décryptage du génome humain.Extrêmement coûteuse, cette course scien-tifique est susceptible de rapporter des mil-lions de dollars à qui pourra isoler le gènedu cancer du sein ou celui de l’obésité…Pour cette enquête vive et captivante menéeaux quatre coins des États-Unis, Marianevan Neyenhoff a rencontré des cherc h e u r s -businessmen d’un nouveau type, mais aussides sociologues et des penseurs inquiets decette privatisation du vivant. Si cert a i n sgénéticiens, devenus stars médiatiques,jouent les prophètes, d’autres tirent la son-nette d’alarme…

    La fièvre génétique

    De plus en plus financée par des fonds pri-vés, la re c h e rche génétique se déro u l edans un contexte de mondialisation et dedérégulation générale. Et son accompagne-ment médiatique, sur fond de présentations p e c t a c u l a i re et partielle, n’est pas sansdangers. Les États-Unis sont le lieu privilé-gié de cette accélération de l’Histoire. Là-bas se con-centre une grande partie de lare c h e rche et se développe une culture dugène. C’est la nouvelle conquête de l’Ouest :on cartographie le génome comme on ac a rtographié la Californie, et, dans lesannées 60, l’espace. Concrètement, less t a rt-ups de bio-tech attirent des milliard sde dollars en capitaux alors qu’elles n’ontque très peu de choses à vendre. Dans lasociété, le gène est aussi devenu un objetde consommation virtuel. Il envahit la pub,la télé et l’imagerie populaire .

    m a rdi 10 octobre

    22.15-00.15La nouvelle religion du gène La génétique apparaît comme le grand chantier scientifique et médical du nouveau

    siècle. Le décodage du génome humain annonce le début d’une nouvelle ère

    qui doit perm e t t re d’inventer les thérapies de demain. Mais cette aventure a aussi

    des implications économiques, sociales, philosophiques et politiques inédites

    dans l’histoire de l’humanité.

    L’artiste Gilles Barbier se multiplie dans de drôles de sculptures.

    “Le clonage, si tout le monde s’y met, ça va poser un gros problème de démographie mondiale…”

    Invité :

    Jean-Jacques Salomon

    Philosophe et historien des sciences, il a publié en 1999 S u rv i v re à la science – Une certaine idée du futur(Albin Michel). Cet esprit libre et aiguisécommente chaque enquête.

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 17

    23.00Israël :une mémoirebiologique ?Réalisation : Mariane van Neyenhoffet Guy Saguez(France, 2000-23mn)

    En Israël, la génétique appliquée à l’originedes peuples est un véritable enjeu de société.La génétique, science de l’identité et de l’hé-rédité, devient un outil précieux pour lepeuple juif dont les diff é rentes communau-tés se sont réunies en Israël après 2 000 ansde diaspora. En tant que science de la vie,elle est aussi perçue, depuis les débuts dusionisme, comme un moyen de favoriser lesnaissances, un antidote aux multiples per-sécutions qu’a endurées ce peuple. Sur leplan politique, la génétique, via les testsADN en paternité, pourrait aussi trouver uneapplication dans le contexte d’immigrationmassive que connaît le pays depuis la chutedu mur de Berlin. Une tentation inattenduec o n t re laquelle luttent les associations dedéfense des droits de l’homme.

    23.30Prémices d’une génétique appliquéeRéalisation : Mariane van Neyenhoffet Guy Saguez(France, 2000-20mn)

    La génétique va-t-elle modifier notre rapportà la santé, plaçant chaque individu face à son“destin biologique” ? De la thérapie géniqueà la médecine prédictive, des bouleverse-ments profonds sont à prévoir sur le plan indi-viduel comme pour la santé publique. Cette enquête part de la réalité humainequotidienne de la génétique telle qu’on la vitdans un hôpital en France aujourd’hui. Elleest étayée par les réflexions de personnali-tés qui vivent, mais aussi pensent cette réa-lité : Axel Kahn, généticien et auteur de plu-sieurs livres sur le sujet ; J e a n - F r a n ç o i sM a t t é i, généticien et député engagé dansles débats éthiques français et euro p é e n s .Un film sur l’écart entre présent et avenir,réalité et espoirs, pratique médicale etre c h e rc h e .

    00.00Moteur de rechercheRéalisation : Marie Cuisset et Anne Jaffrennou(2000-10mn)

    Des liens imprévus, des rencontres éton-nantes… Le moteur de recherche travaillepour vous. Ce soir : Le plasticien Gilles Barbier .Thomas Grünfeld et ses chimères empaillées.Melle Fifi, la mutante-mannequin de Sony. LeP r o t o f o r m de Bruno Samper , que lesi n t e rnautes peuvent bricoler avec du codegénétique et du code informatique. Et biend ’ a u t res surprises…

    them@Une nouvelle génération

    de soirées thématiques

    sur ARTE

    Internet, génétique, livre, création… Deux heures de programmes dédiés à la révolution des nouvelles technologies. Quatre soirées à prolonger sur le www.arte-tv.com Tous les mardis

    du 3 au 24 octobre

    à partir de 22.15

    them@ online

    Infos, forums, films,

    interviews, concours…

    les soirées them@

    se prolongent sur le

    www.arte-tv.com

    Avec ses 5,5 millions d’habitants venus de quelques 35 pays différents,

    Israël est un pays fascinant en termes d’origines et d’identité.

  • 19.00

    ConnaissanceEt l’homme descendit du singe (1)Série documentaire de John Lynch1. Origines

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE

    20.15

    La vie en feuilletonCaviar sur canapé (3)Feuilleton documentaire de Christian Bauer3. Noces bavaroises

    20.45

    Les mercredis de l’histoireLe jazzman du goulagDocumentaire de Natalia Sazonovaet Pierre-Henry Salfati

    21.45

    MusicaUne soirée avec l’American Ballet TheatreRéalisation :Thomas Grimm et Judy Kinberg

    23.10

    Flash BachRéalisation : Juliette Cazanave

    23.15

    CinémaAprileFilm de Nanni Moretti

    00.30

    David aux pays des merveilles (r)(Rediffusion du 7 octobre)

    02.15

    Des heures sans sommeil (r)Court métrage

    03.00

    Fin des programmes

    18 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    19.00

    Et l’homme descendit du singe (1) Documentaire en six parties de John Lynch(Grande-Bretagne, 2000-43mn)Production : BBCSWR

    Du singe à l’homme, la grande aventure del’évolution. Avec toutes les ressources de lasimulation numérique et les explications desmeilleurs spécialistes, une série documen-taire à suivre chaque mercredi.

    1. Origines

    En 1921, des travaux dans une carr i è red’Afrique du Sud mettent au jour le crâned’un enfant de trois ans. Celui-ci vivait il y adeux millions et demi d’années au bord del’actuel désert du Kalahari. L’“enfant deTong” est à l’origine d’un débat passionnée n t re les paléo-anthro p o l o g u e s : s’agit-il ounon d’un des premiers ancêtres de l’hom-m e ? La question n’est toujours pas réso-l u e …À partir des fouilles les plus déterm i n a n t e s ,ce documentaire reconstitue le chemine-ment des archéologues sur les traces del’humanité et expose les théories de l’évolu-tion du singe à l’homme. Des images éton-nantes des fouilles et des re c h e rches scien-tifiques permettent d’illustrer la quêted’indices sur nos ancêtres les plus lointains.Le film fait aussi intervenir les plus éminentsp a l é o - a n t h ropologues d’Amérique, d’Euro p eet d’Afrique.

    20.15 La vie en feuilleton.

    Caviar sur canapé ( 3 )Feuilleton documentaire de Christian Bauer(1998-26mn) - VOSTF et voice overCoproduction : Tangram, ARTE, Bayerisches FernsehenARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 30 décembre 1998)

    Chez Käfer, le plus grand traiteur deMunich, les employés jonglent entre vie pri-vée et vie professionnelle au rythme desréceptions mondaines. Un rendez-vousdrôle, émouvant et vrai.

    3. Noces bavaroises

    Michael Käfer, l’un des célibataires les plusconvoités de Munich, convole enfin. To u t e sles gloires et beautés du moment se sontre t rouvées pour un mariage très glamour surle lac de Chiemsee. Le champagne coule àflots devant le château de Louis II deB a v i è re. Tania Stadler stre s s e : lourde re s-ponsabilité que d’organiser les noces deson pro p re patro n ! Les incidents de par-cours ne manquent pas au cours de cettefolle journ é e : embouteillages et paparazzien furie, averses et problèmes de mobilier,l i v re d’or égaré et cheville foulée !

    m e rc re d i 11 octobre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    Des reconstitutions splendides en images de synthèse

    font vivre l’aventure de l’évolution.

    NouveauConnaissance

    Côté cuisine.

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 19

    Documentaire de Natalia Sazonova et Pierre-Henry SalfatiRéalisation : Pierre-Henry Salfati(France, 1999-58mn)Coproduction : Idéale Audience, France 3, WDRWDR

    Né à Berlin dans une famille de juifs polo-nais, Eddie Rosner (1910-1976) abandonnevite l’enseignement musical classique pourdevenir un trompettiste virtuose doublé d’unjazzman professionnel. Mais dans le Berlindes années trente, “ d i fficile d’être juif et dejouer de la musique nègre ”… Il quitte uneAllemagne qui fustige la musique “dégéné-rée” pour la Pologne, avant de fuir une nou-velle fois devant l’invasion nazie. Cap versl’Est ! La chance lui sourit, car le pre m i e rs e c r é t a i re du parti communiste biéloru s s e ,Panteleimon Ponomarenko, adore le jazz.Eddie Rosner forme un orc h e s t re et devientle jazzman des états-majors, puis du minis-t è re de la Défense. Élevé au rang de musi-cien officiel par Staline (“ma tro m p e t t ec o n t re le fascisme”), il se voit néanmoinse m p o rté, après la guerre, par une vagueanti-occidentale qui stigmatise le jazz“décadent”. Alors qu’il veut fuir à nouveau, ilest arrêté en 1946 et précipité dans l’enferdes goulags. Là, un commandant lui off reune trompette et lui organise une tourn é e

    des camps ! Cependant, les conditions dedétention restent atroces et Eddie doita t t e n d re la mort de Staline pour être enfinlibéré en 1954. Reconstituant un orc h e s t re ,il renoue avec le succès. Au sommet de lag l o i re, Rosner rêve de revoir l’Allemagne deson enfance, mais ce n’est qu’en 1972 qu’ilp a rvient à part i r. Ce qui devait être un re t o u raux sources s’avère un nouvel exil : n’ayantpu faire sortir ses biens de Russie, inconnudans l’Allemagne de ces années-là, sansaucune aide de la part du gouvernement, ils’éteint désespéré le 8 août 1976, à l’âge de66 ans.

    Le trompettiste errant

    Pour la pre m i è re fois, un documentaire sepenche sur l’histoire oubliée d’une person-nalité légendaire, juif errant à travers l’histoi-re du jazz en Europe et en Union soviétique,acteur et témoin d’aventures émouvantes outragiques, toujours fascinantes. Ce film ras-semble des images d’archives exception-nelles, les témoignages des gens de lagénération de Rosner et un entretien exclu-sif avec sa fille Irina Pro k o f i e v a - R o s n e r, quia conservé la plupart de ses souvenirs per-sonnels. Celui qu’Arm s t rong lui-même appe-lait l’“Arm s t rong blanc” a tout connu : leshonneurs et la gloire, la misère et le déraci-nement, la cruauté et la souff r a n c e …

    “À cette époque,

    on m’appelait le tsar.”

    (Rosner à propos

    de sa gloire sous Staline)

    20.45 Le jazzman du goulagLe parcours hors du commun

    d’un trompettiste de génie

    qui introduisit le jazz en URSS.

    Eddie Rosner connut le succès

    et l’exil, la gloire et les persécutions,

    Staline et l’enfer du goulag…

  • 20 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    Réalisation : Thomas Grimm et Judy Kinberg (1999-1h23mn)WDR(Rediffusion du 3 mars 1999)

    Les solistes de la compagnie comme SusanJ a ffe, Julio Bocca, Angel Corella, PalomaH e rrera, Amanda McKerro w, John Garn e r,Julie Kent et Alessandea Ferri (déjà vue surA RTE dans G i s e l l e) dansent en duo desextraits de classiques tels que la Belle aubois dorm a n t, Roméo et Juliette et le Lacdes cygnes, et d’œuvres contemporainescomme C ruel World ou l’un des derniers bal-lets de Nacho Duato, R e m a n s o. NataliaM a k a rova, “grand dame” de l’AmericanBallet, présente cette soirée de gala.

    Une vitrine

    de la danse contemporaine

    L’American Ballet Theatre fête ses soixanteans. Fondé en 1940 avec les membres duM o rdkin Ballet, la compagnie est rapide-ment devenue une véritable institution, vitri-ne de la danse néo-classique américaine.Des chorégraphes comme Georg eBalanchine, Agnes de Mille, Jero m eRobbins, Twyla Tharp, Anthony Tu d o r, B i rg i tC u l l b e rg et Léonid Massine sont parmi lesgrands noms qui ont réglé des ballets pourla compagnie. Elle a compté dans ses rangsdes étoiles comme Alexandre Godounov,Alicia Alonso, Erik Bruhn, Maria Ta l l c h i e f ,Igor Youskevitch, Natalia Makarova etMikhail Bary s h n i k o v. Aujourd’hui, l’ABT sep roduit dans plus de quarante pays étran-gers, avec un répert o i re au carrefour de latradition et de l‘avant-gard e .

    m e rc redi 11 octobre

    21.45 Une soirée avec l’American Ballet TheatreUne soirée de gala en compagnie des étoiles du prestigieux American Ballet Theatre .

    > Flash BachDurant toute l’année 2000,

    ARTE propose Flash Bach :

    de brèves rencontres

    surprises avec les plus

    belles œuvres de Bach.

    Ce soir à 23.10 :

    L’Élue du maître

    Court métrage de Juliette Cazanave

    (Allemagne, 2000-5mn)ZDF

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 21

    23.15 Cinéma.

    AprileFilm de Nanni Moretti(Italie, 1998-1h18mn) - VOSTF Scénario : Nanni MorettiAvec : Nanni Moretti (Nanni), Silvio Orlando(son ami acteur), Silvia Nono (sa compagne),Pietro Moretti (son fils), Agata Apicella Moretti(sa mère), Nuria Schoenberg, Angelo Barbagallo, Silvia Bonucci, Quenti de Fouchecour, Daniele Luchetti dans leurs propres rôles Photographie : Giuseppe Lanci

    Montage : Angelo NicoliniMusique : Nicolas PiovanniCoproduction : Sacher Film, Bac Films, Le Studio Canal +, ARTE France Cinéma, Rai, Canal + ZDF/ARTE FRANCESélection officielle

    au Festival de Cannes 1998

    Entre mars 1994 et août 1997, la droite estau pouvoir et Nanni Moretti (Journal intime)est devenu père. Toujours drôle, mais tou-jours grave, le réalisateur mêle son quoti-dien au destin de l’Italie pour mieux s’inter-roger sur les liens entre histoire personnelleet histoire collective. En 1994, la droite gagne les élections. Aprèsavoir vu une interview complaisante de SilvioBerlusconi, Nanni Moretti décide d’entre-p re n d re un documentaire sur l’Italie et filme

    à Milan une manifestation antifasciste. En1995, il apprend que sa compagne Silviaattend un enfant et abandonne le tourn a g ed’une comédie musicale sur un pâtissiert rotskiste, au désespoir de l’acteur principal,Silvio Orlando. En 1996, la droite tombe.Deux événements d’importance s’annon-cent : l’un d’ord re privé, la naissance du filsde Nanni ; l’autre public, les élections que lagauche pourrait bien gagner…

    La montée de lait

    Tout en faisant la chronique d’un pays enquête de re p è res, Nanni Moretti dresse un

    p o rtrait plein d’humour et de tendresse delui-même et de ses proches. Le réalisateurnage dans les coupures de journaux accu-mulées en vue de son documentaire, sèchedes interviews pour filmer sa femme le jourde la “montée de lait”, danse avec une radioà la main et son fils sur l’épaule, déchire enmusique les couvert u res racoleuses del ’ E s p re s s o … Mi-fiction, mi-documentaire ,A p r i l e expose donc le point de vue de NanniM o retti sur la politique, le cinéma ou la pater-nité. Le titre renvoie à avril 1996, mois de lanaissance du fils du réalisateur et du re t o u rau pouvoir en Italie d’une coalition de centregauche. Père aussi attentionné qu’angoissé,réalisateur indécis ou citoyen ardent, More t t idonne à son film une force d’autant plusgrande qu’il joue en virtuose sur la fro n t i è remouvante qui sépare la réalité de la fiction,et les personnes des personnages.

    “Il ne s’agit

    pas d’un

    reportage,

    je n’avais

    pas une

    équipe

    qui me

    suivait

    vingt-quatre

    heures sur

    vingt-quatre

    pour saisir

    la moindre

    de mes

    paroles.

    C’est

    du cinéma : il y a

    sans cesse un choix

    de cadrages, de jeu,

    de mise en scène,

    de montage,

    comme dans un film

    classique. (...)

    Dans le film, je feins

    de ne pas vouloir

    ou pouvoir réaliser

    le documentaire

    sur l’Italie qu’on

    me réclame. Mais

    il est bien au cœur

    d’Aprile : j’ai montré

    ce que je souhaitais

    montrer !”

    (Nanni Moretti)

    “Je ne joue pas un personnage, mais je ne suis pas non plus moi-même ; disons que j’interprète ma personne.” (Nanni Moretti)

  • 19.00

    Voyages, voyages Les îles du Kenya

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE Info

    20.15

    La vie en feuilletonCaviar sur canapé (4)4. L’appel du Nord

    20.45-00.40

    ThemaLes grandes migrations d’aujourd’huiLes chemins de l’espoir

    20.45

    Qui a le droit de rester ?Une fracture en EuropeDocumentaire de Karin Storch, Harald Jung et Klaus Brodbeck

    21.45

    Débat

    22.00

    Les malvenusFilm de Jan Schütte

    23.10 (PDC : 23.40)

    L’Europe, fille de l’immigrationAventuriers et conquérantschangent le mondeDocumentaire de Jürgen Vogt

    23.55 (PDC : 00.25)

    Europe : les frontièrestenaces des nationsDocumentaire de Joachim Bartz

    00.15 (PDC : 00.45)

    L’invasion des nantisDocumentaire de Claudia Ruete

    00.40

    John Lee Hooker (r)(Rediffusion du 30 septembre)

    02.10

    Fausse piste (r)Court métrage

    02.20

    Cartoon Factory

    03.00

    Fin des programmes

    Film

    22 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    19.00 Voyages, voyages.

    Les îles du KenyaDocumentaire de Michel Reilhac (France, 2000-44mn)Coproduction : ARTE France, Dominant 7ARTE FRANCE

    La vie sur l’île de Lamu, près des côtes duKenya, semble presque inchangée depuisl’époque lointaine où elle fut un grand centrede commerce maritime.La très ancienne ville de Lamu compte cin-quante mosquées mais aucune voiture ;beaucoup d’ânes et peu de touristes depuisle départ des derniers hippies. Les hommesp a rtent à la pêche avant l’aube sur leursb o u t res aux grosses voiles cousues à lamain. Dans la rue les femmes re s s e m b l e n tà des araignées : c’est en effet ainsi ques’appelle leur voile en swahili.

    Michel Reilhac

    Il s’est d’abord intéressé à la danse contem-poraine avant de travailler aux États-Unisavec Trisha Brown et Merce Cunningham,puis d’être nommé directeur du Centre natio-nal de la danse contemporaine d’Angers.Michel Reilhac a réalisé son premier filmd o c u m e n t a i re Tous les mêmes ? en 1998pour Canal +. Depuis 1993, Michel Reilhacest le directeur général du Forum desimages à Paris.

    20.15 La vie en feuilleton.

    Caviar sur canapé (4)Feuilleton documentaire de Christian Bauer(1998-26mn) - VOSTF et voice overCoproduction : Tangram, ARTE, Bayerisches FernsehenARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 31 décembre 1998)

    Chez Käfer, le plus grand traiteur deMunich, les employés jonglent entre vie pri-vée et vie professionnelle au rythme desréceptions mondaines. Un rendez-vousdrôle, émouvant et vrai.

    4. L’appel du Nord

    Kai et Sabine sont arrivés sur l’île d’Amru m ,île frisonne de la mer du Nord où la mère deKai tient un petit hôtel. Nous découvrons unnouveau visage du couple, plus intime, plusp roche... À Munich, Tania et Birgit s’occu-pent de la réception pour la présentationd’un nouveau modèle de Mercedes. Lesdeux femmes sont visiblement tendues. Deretour à Munich, Sabine donne sa démis-sion. Une petite fête d’adieu est org a n i s é echez Käfer. Kai devra servir le roi de Suède.Mais son smoking est devenu un peu juste...Nous découvrons ses recettes pour avoirune tenue toujours impeccable !

    j e u d i 12 octobre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

    “Un jour, j’ai demandé

    à Bwanadi :

    ‘À quoi tu penses

    quand tu regardes

    l’horizon sur la mer ?’

    Il m’a répondu :

    ‘Et toi dans ton pays,

    de l’autre côté de la mer,

    tu vois l’inverse

    de ce que je vois ?’”

    (Michel Reilhac)

    Sabine et Kai vivent et travaillent ensemble

    chez Käfer, le plus grand traiteur d’Allemagne.

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 23

    ZDF

    20.45Qui a le droit de rester ?Une fracture en EuropeDocumentaire de Karin Storch, Harald Jung et Klaus Brodbeck(Allemagne, 2000-1h)

    À l’intérieur de l’Union européenne, les poli-tiques sur l’immigration sont loin d’être har-monisées. Trois exemples représentatifs :l’Italie, l’Espagne et la République tchèque.

    1. Italie :

    la politique de la porte ouverte

    “Nous n’avons plus à nous demander si lesimmigrés doivent être intégrés dans notresociété, mais comment ils doivent l’être ”, adéclaré la ministre italienne des Aff a i re ssociales Livia Tu rco au Congrès intern a t i o-nal sur les migrations qui s’est tenu à la mi-juillet à Rome. L’Italie, qui a la moyenned’âge de population la plus élevée d’Euro p eet l’un des plus faibles taux de natalité, abesoin des travailleurs immigrés. Ils vien-nent et restent, même si leur intégration esttrès variable. L’Italie est en tout cas le seulpays européen qui a inscrit dans sa loi lascolarité obligatoire pour tous les enfantsétrangers, même ceux des immigrés clan-d e s t i n s .

    2. Espagne : la peur de l’autre

    Hommes politiques et démographes ontbeau expliquer que, compte tenu de son

    faible taux de natalité, l’Espagne a besoinde l’immigration, la xénophobie ne cessed’augmenter dans le pays. Et pourtant, avec2,5 % de la population globale, la part destravailleurs immigrés est ridiculement faiblecomparée à la moyenne euro p é e n n e .Conséquence de cette pression populaire :la politique du gouvernement en dire c t i o ndes étrangers passe par des phases suc-cessives de laxisme et de durcissement. Lesrestrictions des flux migratoires annoncéesrécemment font le profit des passeurs deG i b r a l t a r, qui ont déjà augmenté leurs tarifs.

    20.45-00.40 Les grandes migrations d’aujourd’huiLes chemins de l’espoir

    Les grandes migrations en Europe appartiennent-elles définitivement au passé ?

    Dans une société qui se veut mobile, comment s’étonner que d’autres peuples

    veuillent profiter de la liberté de circulation et fuir ainsi la guerre, la faim

    et la pauvreté ? Les flux migratoires ont toujours été plus ou moins forts,

    ils ne se sont jamais interrompus. Mais ils déclenchent encore de vifs débats.

    ●●●

    “Nous n’avons plus

    à nous demander si

    les immigrés doivent

    être intégrés dans notre

    société, mais comment

    ils doivent l’être.”

    (Livia Turco, ministre

    italienne des Affaires

    sociales, juillet 2000)

    En février dernier, les émeutes raciales ont brutalement relancé le débat sur l’immigration

    en Espagne. Pourtant, les travailleurs marocains sont indispensables à l’économie de la région.

  • 24 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    3. Tchéquie : le revers de la liberté

    Les négociations sur l’élargissement del’Union européenne ont commencé depuisun an avec les premiers pays candidats, aun o m b re desquels la République tchèquedont la frontière orientale va devenir la fron-t i è re extérieure de l’UE. Une perspectivequi entraîne d’ores et déjà en Tchéquie uneinvasion – pacifique – des pays de l’Est.Les Tchèques sont partagés sur cet aff l u xde main-d’œuvre dans lequel ils voient unepossible menace pour l’emploi. Une loi res-trictive sur l’accueil des étrangers est doncen projet. Elle touchera aussi les travailleursimmigrés hautement qualifiés dont le paysa besoin, ce qui inquiète à la fois les insti-tutions nationales et les investisseurs étran-gers qui menacent de renoncer à leurs projets.

    22.00 Les malvenusFilm de Jan Schütte(Allemagne, 1987-1h09mn) - VOSTF(Rediffusion du 6 août 1992)Prix de l’UNESCO

    au Festival de Venise 1987

    Prix de la Critique

    cinématographique allemande

    Un tableau très réaliste du destin desChinois demandeurs d’asile en A l l e m a g n e ,qui n’exclut pas la joie de vivre et l’humour.H a m b o u rg. Xiao, un Chinois, est serv e u r,tandis que son ami Shezod, un Pakistanais,est aide cuisinier. Les deux copains déci-dent d’ouvrir un restaurant. Ils n’ont pas tro pde problèmes avec la Chambre de commer-ce et la brasserie qui leur fournit la bière .Avec l’Office des étrangers, en re v a n c h e ,l ’ a ff a i re s’annonce plus compliquée…

    23.10L’Europe, fille de l’immigrationAventuriers et conquérantschangent le mondeDocumentaire de Jürgen Vogt(Allemagne, 2000-45mn)

    Comment les grandes invasions ont mode-lé l’Europe. L’ h i s t o i re des grandes migrations en Euro p ecommence tôt : à l’époque d’Attila et desHuns, venus d’Asie centrale, qui chassentles Ostrogoths installés sur le terr i t o i re del’actuelle Russie méridionale. Les tribus etles groupes ethniques qui se déplacèrent àtravers toute l’Europe pendant plusieurssiècles étaient d’abord mus par la quêted’une vie meilleure. Après s’être fait abon-damment la guerre, ils finirent par former dif-f é rents peuples : Slaves, Goths, Lombard s ,B u rgondes, Francs et Germains, qui sonnè-rent le glas de cet empire romain dont leniveau de vie les avait attirés.

    Film

    jeudi 12 octobre

    Les grandes migrations d’aujourd’hui

    ●●●

    21.45Débat(15mn)

    Les noms des invités au débat seront com-muniqués ultérieure m e n t .

    El Ejido, Almeria, février 2000.

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 25

    Le documentaire retrace les événementsde cette époque décisive pour la constitu-tion ethnique et culturelle du continent euro-péen. Il explore les causes des migrations,en rappelle les mythes fondateurs, évoqueles falsifications de l’Histoire et décrit lesconséquences politiques de ces mouve-ments de populations.

    23.55Europe : les frontièrestenaces des nationsDocumentaire de Joachim Bartz(Allemagne, 2000-20mn)

    Deux couples de médecins allemands veu-lent exercer au Danemark. Pas si simple ! Au Danemark comme dans presque tousles pays scandinaves, on manque demédecins. Forts de cette inform a t i o n ,Sabine et Michael Maul, de Cologne, onttout quitté pour aller installer leur cabinet àS ö n d e r b o rg avec un autre couple demédecins, Andreas et Antje Kreft. Le récitdes multiples tracasseries administrativesqu’ils ont subies montre qu’il faut une volon-té de fer et des nerfs solides pour vivre aujour le jour les “acquis” européens, mêmeen tant que re s s o rtissant d’un autre paysde l’Union.

    00.15L’invasion des nantisDocumentaire de Claudia Ruete(Allemagne, 2000-20mn)

    Le tourisme de masse, une industrie qui atransformé le monde.Le touriste est devenu l’une des grandesf i g u res emblématiques du XXe s i è c l e .Quelque 625 millions de voyageurs “trans-hument” ainsi chaque année entre leurdomicile et leur lieu de vacances. Le touris-me de masse, secteur qui affiche le plus fortpotentiel de croissance, est à la fois unemanne et un fléau pour les pays concern é s .Pour certains, il n’est rien d’autre qu’unef o rme déguisée de colonialisme, car les tou-ristes ne s’intéressent guère au pays qu’ilsvisitent. Une attitude qui ne fait que re n f o r-cer les préjugés des “indigènes” à l’égardde ces nantis. D’autres au contraire, commeFelizitas Romeiß-Stracke, chercheuse ensociologie du tourisme, y voient le signea v a n t - c o u reur d’une vraie globalisation.

    FaxARTE Magazine est disponible sur Internet

    À la demande de nos millions de lecteurs enthousiastes, ARTE Magazine, bulletinhebdomadaire des programmesd’ARTE, est désormais disponible sur Internet. Dès le mercredi matin – soit un jour avant la sortie de l’éditionpapier – le magazine est accessible depuis le mondeentier en format X-Press ou pdf.Désormais, à l’aide de Netscape ou Explorer,il vous suffit de vous connecter à notre nouveau serveur FTPet de télécharger le bulletin au format désiré.

    1. Connectez-vous

    à l’adresse suivante :

    ftp://ftp.paris.arte.fr

    2. Allez dans le dossier :

    ● Pub● Bulletin● pdf● 2000

    3. Cliquez sur le fichier

    à télécharger.

    Contact presse :Isabelle Courty 01 55 00 73 25

    Venu de l’actuelle Pologne,

    le peuple germanique

    des Lombards s’installe

    dans le nord de l’Italie

    et se convertit

    au christianisme.

    Les remarquables

    bas-reliefs de l’église

    de Civiadale dei Longobardi

    témoignent de ce mélange

    de culture archaïque

    et d’art byzantin.

    Les bœufs de Maremma, en Toscane,

    sont arrivés en Italie avec les Huns

    venus des steppes d’Asie centrale.

  • 19.00

    TracksMagazine musical

    19.45

    Météo

    19.50

    ARTE InfoL’émission d’actualité de la rédaction d’ARTE

    20.15

    La vie en feuilletonCaviar sur canapé (5)Feuilleton documentaire deChristian Bauer5. Quand la bière coule à flots

    20.45

    FictionPetit BenTéléfilm d’Ismaël Ferroukhi

    22.20

    Grand formatLa DevinièreDocumentaire de Benoît Dervaux

    23.50

    Cinéma Small Faces Film de Gillies Mackinnon

    01.40

    Le dessous des cartes (r)(Rediffusion du 7 octobre)

    01.50

    Bonk Business (r)(Rediffusion du 23 septembre)

    03.00

    Fin des programmes

    26 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    19.00TracksMagazine musicalRédacteurs en chef : Jean-Marc Barbieux et David Combe(France, 2000-45mn)Coproduction : ARTE France, Program 33ARTE France

    En partenariat avec

    ● No respect : aux DJ

    À la plage, au restaurant, dans les maga-sins... on ne peut plus être tranquille ! Etquand on a besoin d’eux, ils ne passentjamais votre disque.

    ● Tribal : E-Toys

    Il y a six ans, ils ont décidé de faire une cro i xsur leur passé pour incarner des person-nages virtuels au sein de la “E-Toy arm y ” .E n t re Vienne, Zurich et New York, Tr a c k sp a rt à la re n c o n t re de la pre m i è re cyber-t r i b u .

    ● Dream : Jazzmatazz

    En 1992, Guru faisait sensation en créantJazzmatazz, aux mélanges subtils de jazzet de hip-hop. MC Solaar enre g i s t re avec luile titre “Le bien, le mal”. En 2000 il récidiveen compilant les plus belles voix de la scèner’n’b : Kelis, Macy Gray, Erikah Badu, HerbieH a n c o c k . . .

    ● Vibration : la techno-pop nipponne

    La culture japonaise actuelle est faite demélanges détonants, entre mangas et jeuxvidéo. À Montréal et Amsterdam, deux festi-vals ont rassemblé le must de cette culturede Godzilla hallucinogène.

    ● Backstage : la transe Thora

    En Israël, la transe est l’exutoire d’une jeu-nesse condamnée à effectuer un très longs e rvice militaire. Mais depuis peu, les re l i-gieux s’en mêlent et montent des gro u p e sde transe Thora, débitant des textes re l i-gieux sur fond de BPM, des rues deJ é rusalem aux raves du Sinaï.

    ● Future : la réalité virtuelle

    Avec la naissance des avatars et du data-w e a r, ces costumes connectés sur l’universv i rtuel, la fro n t i è re entre la vraie vie et la réa-lité logicielle s’estompe. Et si demain, lavraie vie était dans le pixel ?

    ● Live : Moloko

    Moloko, le groupe que le monde entier ad é c o u v e rt avec le tube “Sing it back”, pro u-ve que l’électro se joue très bien sur scène.

    20.15 La vie en feuilleton.

    Caviar sur canapé (5)Feuilleton documentaire de Christian Bauer(1998-26mn) - VOSTF et voice overCoproduction : Tangram, ARTE, Bayerisches FernsehenARTE G.E.I.E.(Rediffusion du 1er janvier 1999)

    Chez Käfer, le plus grand traiteur deMunich, les employés jonglent entre vie pri-vée et vie professionnelle au rythme desréceptions mondaines. Un rendez-vousdrôle, émouvant et vrai.

    5. Quand la bière coule à flots

    La plus grande fête populaire du mondevient de commencer. La bière coule à flots,les serveuses sont accortes, le personnel deKäfer est en grande tenue. Le roi de Suèdea rrive... et Kai a bien du mal à assurer faceà 120 jeunes scouts censés l’aider !D ’ a u t res célébrités, comme Boris Becker,s’installent sous le chapiteau Käfer et il fautê t re vigilant à tout instant. Mais Tania, Birg i tet Michi, bientôt rejoints par Rob et Kai, ontaussi envie de s’amuser. Tours de manège,déguisements improvisés, flirts autour dequelques chopes... Seule Sabine, dont c’estla dern i è re mission pour Käfer, veille à ceque tout soit parfait après le départ des der-niers fêtards.

    v e n d re d i 13 octobre

    Les horaires correspondent aux codes PDC, sauf indication contraire.

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 27

    Téléfilm d’Ismaël Ferroukhi (France, 1999-1h36mn)Scénario : Ismaël Ferroukhi, Catherine Rihoit et Laurent VachaudAvec : Samy Nacéri (Ben), Philippine Leroy-Beaulieu (Claire), Francis Renaud (Franck)Photographie : Jeanne LapoirieSon : Laurent ZeiligDécors : Patrick DurandCoproduction : ARTE France, Elzevir FilmsARTE FRANCE(Rediffusion du vendredi 25 juin 1999)

    Ben, un jeune beur qui vit de petits casses,vient de réussir un gros coup en Belgique. Ilne lui reste plus qu’à écouler la marc h a n d i-se et à se pre n d re pour un pacha. Le rêveest de courte durée : une ex-petite amie luilaisse dans les bras un adorable bébé qu’el-le déclare être son fils. Exaspéré, Ben tentede se débarrasser de cet enfant encom-brant comme il le fait des bijoux volés, maisce n’est pas aussi simple. La vie quotidien-ne à deux commence et bien malgré lui legrand Ben s’attache au “petit Ben”…

    Je serai un homme, mon fils !

    Ben bouge comme Scarface mais mentcomme il re s p i re. Il s’invente de toutespièces un personnage qui l’arrache à sacondition de jeune homme sans re p è res, enpleine crise d’identité. C’est presque entoute bonne foi qu’il tente de mystifier sesp a rents ou cette étrange voisine de palier,C l a i re, avec qui naît une amitié ambiguë.Plus la vérité se dérobe, plus son agre s s i v i-té monte. Mais sa violence s’arrête là oùcommence la réalité de ce bébé. IsmaëlF e rroukhi ne filme pas l’attendrissante mal-a d resse d’un homme confronté à la présen-ce d’un enfant, mais l’évolution intérieured’un être, sa façon de se révéler à lui-même,devant ce miro i r, ce double minuscule qu’ilbaptise de son pro p re prénom et devantlequel il ne peut plus tricher. Ce “polar qu’ondéshabille”, selon l’expression du réalisa-

    t e u r, doté des signes extérieurs du film d’ac-tion (les bijoux volés, la trahison de Claire ,l’étau qui se re s s e rre autour de Ben) devientpeu à peu la belle histoire intimiste, tendreet violente, d’un homme qui apprend à sed i re la vérité. Le film n’emprunte au réalismeque le strict nécessaire ; les personnagesne sont pas définis par leur psychologiemais par l’insaisissable part d’animalité quisommeille en eux. Petit Ben sait ainsi re s-pecter les lieux, leur re n d re une grâceinsoupçonnée et sauver chaque situation,même la plus triviale, du sordide et desl a rmes. Illuminé par ce bébé qui devient unpersonnage à part entière, au même titreque Ben et Claire, le film adopte finalementla démarche du héros qu’il suit : vif et soute-nu, mais délivrant presque malgré lui sadose de tendresse et d’espoir.

    “Ben a une attitude

    animale, un instinct

    qu’il n’intellectualise

    pas : il renifle les gens,

    les ressent.”

    (Ismaël Ferroukhi)

    20.45 Petit BenUn petit malfrat en ru p t u re de ban (Samy Nacéri, Taxi 1 et 2)

    d é c o u v re son fils, un bébé qui lui tombe du ciel. Pas de couffin

    pour ce duo improbable : Ismaël Ferroukhi filme le roman d’un tricheur

    qui se transforme en père. Un film initiatique, fort comme un polar,

    doux comme une histoire d’amour.

    Le petit Ben dans les bras

    du grand (Samy Nacéri).

  • 28 - A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000

    Jean-Claude, séquestré dès l’âge de 13 ans dans une chambre avec menottes et camisole :

    “On a peut-être gardé les vaches ensemble mais on n’a pas la même soustraction.”

    Documentaire de Benoît Dervaux(Belgique, 2000-1h30mn) Coproduction : Les Films du Fleuve, Lapsus, ARTE France, Wallonie Image Production, DérivesARTE FRANCEPrix des Bibliothèques

    au Cinéma du réel 2000

    “ R o b e rto, Myriam, Jean-Claude et lesa u t res, c’étaient 19 enfants réputés incu-rables, refusés par tous. Certains, à 15 ans,avaient déjà l’expérience d’une vingtained’établissements. C’est pour ces gosses, ensomme exilés, qu’en 1976 nous avonso u v e rt dans la région de Charleroi un re f u-ge, un lieu où l’on peut vivre sans grilles,sans chimie, un lieu où l’on peut vivre avecsa folie, un asile sûr en quelque sorte… Cesgosses, nous avons fait le pari de ne les re j e-ter sous aucun prétexte. Plus de vingt ansaprès, ils sont toujours là, ensemble et soli-d a i res, alors que rien ne les re l i a i t . ” Ce pro-pos de Michel, l’un des fondateurs de LaD e v i n i è re, sera l’unique commentaire expli-

    catif du film. Prenant le parti de laisser par-ler l’image seule et de laisser libre cours àla parole brute (cris et éclats de voix, bribesde dialogues et de récits), Benoît Derv a u xs’attache à saisir le plus concrètement pos-sible la vie quotidienne des pensionnaire sdu centre, une ancienne demeure agricolet r a n s f o rmée en lieu de vie. Un quotidienbouleversé par la psychose, fait de souf-frances, de flots d’incompréhension, maisaussi de joies inattendues, d’étonnements etde créations pudiques : certains peignentavec talent, d’autres bricolent avec génie ouprêtent main-forte à la cuisine, d’autre se n c o re prennent soin de ceux qui ne peu-vent le faire par eux-mêmes. Lors des re p a s ,d’une promenade en forêt, de jeux ou dere t rouvailles avec des parents, le réalisateurcapte des paroles étonnantes, parfois ter-ribles, toujours pleines de sens, les gestesinfimes et les attitudes qui révèlent un besoinde dialogue, d’entraide, d’expression de soi,qui marquent une volonté d’appre n d re àv i v re ensemble. La caméra suit part i c u l i è re-ment l’un des pensionnaires, Jean-Claude,

    v e n d redi 13 octobre

    22.20 La DevinièreLe droit de vivre avec sa folie : c’est le pari qu’ont relevé dans les années 70

    les fondateurs du centre La Devinière, en accueillant une vingtaine d’enfants

    considérés comme incurables. Benoît Dervaux a vécu plus d’un an avec eux.

    Il en a rapporté un documentaire d’une beauté singulière et d’une grande sobriété,

    primé au Cinéma du réel 2000.

    “L’intention de ce film

    n’est pas d’expliquer

    ni d’étiqueter ‘l’Autre’,

    mais bien de proposer

    une certaine vision

    sur la douleur :

    regardons les choses

    en face, trouvons-y

    le respect et si possible

    une certaine beauté.

    Accepter d’être touché

    par cet ‘Autre’,

    c’est arriver

    à reconnaître l’humanité

    cachée en lui.”

    (Benoît Dervaux)

  • A RTE MAGAZINE n° 41 - 7 octobre > 13 octobre 2000 - 29

    qui évoque ainsi ses pulsions destru c t r i c e s ,justifie son désir d’enfermer son voisin dec h a m b re qui l’empêche de dormir… avantde condamner l’aberration de l’enferm e m e n tpsychiatrique. À La Devinière, malades etsoignants vivent ensemble. La femme deménage, le comptable, le médecin sontavant tout des personnes qui écoutent, quiparlent, qui répondent. Comme en témoignepar exemple l’étonnante discussion au télé-phone entre Jean-Claude et Michel sur lesraisons du mal que se font les humains…

    L’accueil de l’autre

    En 1976, La Devinière, centre de psycho-thérapie institutionnelle belge, ouvrait sesp o rtes à dix-neuf enfants psychotiques ouhandicapés mentaux, avec comme princi-pe fondateur de ne rejeter sous aucun pré-texte ces “cas lourds” partout refusés, et laconviction que ce n’est pas l’état mentalmais l’absence de lieux adéquats qui déter-mine les véritables impossibilités de vivre .Le documentaire de Benoît Dervaux est àl’image du sujet qu’il entend traiter : entiè-rement consacré aux malades qui vivent àLa Devinière. L’ h i s t o i re de l’institution elle-même et la démarche de ses fondateurs nesont qu’évoquées. C’est le quotidien desenfants qui fait l’essence du film, dont leréalisme et la sobriété permettent de re s t i-tuer au plus près l’atmosphère de l’établis-sement. Dans cet espace qui sembleconçu davantage pour les malades quepour les soignants, le mot “asile” re p re n dtout son sens : combattre le rejet et l’isole-ment, perm e t t re aux enfants de communi-quer et de forger des liens, leur re d o n n e rune certaine liberté — un projet inclassablepour les pouvoirs administratifs..