Mars 2015

EMPLOILE MAGAZINE DE minutes

SUPP’

Valinco

/Sipa

S’ouvrirau handicap

Lesmilieux de l’entreprise et scolaire sont senbilisés au handicap par différents biais, comme ci-dessus aulycée Louis-le-Grand à Paris lors d’un atelier découverte desmétiers où le signe utilisé signifie «maison ».

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Jeudi 19 mars 20152 ■■ Handicap

Coralie Lemke

D epuis la loi Handicap de 2005,le regard sur le handicap aconsidérablement changé dans

le monde du travail. Les missions han-dicapsontdevenuescourantesdans lesgrandes entreprises.« Et les salariés qui ne déclaraient pasleurhandicap,parcraintedeperdreleuremploi, se sont finalement décidés »,explique Valérie Paparelle, directricegénérale adjointe de l’Association pourl’insertionsocialeetprofessionnelledespersonnes handicapées (Adapt). Si bienqu’en 2011, 35% des 2 millions de per-sonneshandicapéesenâged’êtreactifs

avaient un emploi, selon l’Insee.Depuis dix ans, les entreprises de plusde vingt salariés qui n’atteignent pasle quota de 6% de travailleurs handica-pés doivent reverser une contributionfinancière à l’Association de gestiondu fondspour l’insertion despersonneshandicapées (Agefiph).En2006,58560d’entreellesétaientdanscecas.Ellesn’étaientplusque42468fin2013, selon l’Agefiph. « Autant investircet argent dans des aménagementsdepostes»,seréjouitValériePaparelle.

Toutessortesdemétierssontdésormaisaccessibles aux personnes en situationde handicap.

Diversité et chômageChez Spie Sud-Ouest, deux tiers despersonnes handicapées travaillent surdes chantiers. « Nous avons des élec-triciens,desouvriers,deschefsdechan-

tier. Il faut bien s’organiser et formerles autres salariés qui travaillentavec eux », raconte Claudine Sournac,responsable du développement RH.Toutefois le taux de chômage est deuxfois plus élevé que la normale chez lespersonnes handicapées. « Dans cettepériode de crise,même à compétenceségales, les employeurs préfèrent

embaucher une personne valide », pré-cise Valérie Paparelle. Il existe tout demêmedesalternatives,commelesalonpour l’emploi Handi2Day. « Le candidatpostule sur Internet et l’entretien se faitpartéléphone»,expliqueundesrespon-sables Nicolas Bissardon. Mêmeen matière de recherche d’emploi,l’accessibilité a gagné du terrain. W

BILAN L’accès à l’emploi des personnes handicapées s’est amélioré ces dix dernières années

S’intégrer dans lemondedu travail

C.Villemain/20minutes

En 2012, 78%des entreprises ont employé des personnes handicapées. Ici, les rencontres Emploi-Handicap à Bordeaux.

Les dates à retenirEn 2005, 46000personnessontrecrutéesgrâceàCapEmploi, labranchehandicapdePôleemploi, selonl’Associationdegestiondufondspourl’insertiondespersonneshandicapées(Agefiph).Le tauxpasseen2014à72000nouveauxsalariésàCapEmploi.

En 2006, 233200personneshandicapées travaillent dans122800établissements privés,selon le rapport annuel de l’Agefiph.

En 2011, 680000 sont salariésdans les secteurs public et privé,selon l’Agefiphet l’étudede laDirection de l’animation de larecherche, des études et desstatistiques (Dares).

«Nous avonsdes électriciens,des ouvriers, deschefs de chantier. »

Claudine Sournac,Spie Sud-Ouest

Hugo Defoy,Directeur

du pôle métierde l’Agefiph

Quelle a étél’évolution depuisl’obligationdes entreprisesà employer aumoins 6%des personnes handicapées ?En 2006, 60% des entreprises privéesemployaient des personnes en situa-tion de handicap. Et 29% n’avaientaucune action positive, ni emploidirect, ni sous-traitance. Or depuis2012, la situation a évolué :elles sont 78% à employer des per-sonnes en situation de handicap.Et seules 8% n’ont toujours aucuneaction positive.

Cette loi incite donc les entreprisesà faire des efforts ?Exactement. Pour les entreprisesqui ne font rien du tout, le coefficientde calcul pour leur contribution esttrès élevé. En revanche, pour cellesqui font des efforts, le coefficientbaisse considérablement.

Un déclic a-t-il eu lieu au sein desentreprises ?Ce quota de 6% date de 1987.Mais ce n’est que depuis 2005 qu’unecontribution financière est exigée.Les départements de ressources hu-maines ont alors mis en place despolitiques d’emploi constructives. Laloi de 2005 [pour l’égalité des droits etdes chances des personnes handica-pées] a vraiment eu l’effet d’un coupd’accélérateur.W C. L

« La loi de 2005 a eu de l’effet »

Agefiph

Supplément au journal« 20 Minutes », 4 048 000 lecteurs,1er quotidien français(Audipresse ONE 2013-2014,ensemble 15+ LNM)50-52, bd Haussmann, CS 1030075427 Paris Cedex 09

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Président, directeur de la publication : Olivier BonsartDirecteur de la rédaction : Acacio PereiraDirecteur général adjoint en charge des revenus :Renaud Grand-ClémentDirecteur général adjoint en charge de l’exploitationet des systèmes d’information : Frédéric LecarmeRédacteur en chef magazine : Laurent BainierDirectrice dumarketing et de la communication :Nathalie DesaixDirectrice administrative, financière et des ressourceshumaines :Magali AldonImpression : Imprimerie PDI©20Minutes France, 2015.Dépôt légal : à parution. No ISSN : en cours

Créons du lien

Jeudi 19 mars 20154 ■■■HandicapSTRUCTURE Les Cap Emploi aident les personnes handicapées et les entreprises à se trouver

Un retour accompagnéà l’emploiClara Carlesimo

Répartis sur tout le territoire, lesCapEmploi facilitent larecherched’emploi pour les personnes en

situation de handicap. Ces services deplacement assurent « un accompagne-ment auprès des bénéficiaires et desentreprises », assure Gilles Lenice, dé-léguégénéral national de laConfédéra-tionhandicapetemploi desorganismesde placement spécialisés.Définis par la loi du 11 février 2005 pourl’égalité des droits et des chances, les107CapEmploi-aumoinsunpardépar-tement (y compris ceux d’outre-merhormis Mayotte)-, ont permis à plus de70000personnesderetrouverdutravail

en 2013, selon l’Association de gestiondufondspourl’insertionprofessionnelledes personnes handicapées (Agefiph).

D’abord inscrits à Pôle emploi, les can-didats en situation dehandicap sont en-suite dirigés vers les Cap Emploi.« Lorsqu’ils arrivent, ils sont reçus parun conseiller unique. Ensemble, ils éta-blissent un bilan de compétences et undiagnostic qui leur permet de définir

l’accompagnement le plus juste », dé-taille Renaud Roland, directeur desCap Emploi Pays de la Loire.

Un panel de formations«Nous cherchons des postes enmilieuordinaire et pas en milieu spécialisé »,expliqueValérieLanneau,directricedesCap Emploi de Seine-et-Marne (77).Autre aspect important : les formationsproposées. En 2013, 11000 formationsde remise à niveau et 13000 préquali-fiantesontétédispensées.Atteinted’unemaladieorpheline,SophieFiacreachoisicette voie pour changer demétier.Après huit années passées dans la res-tauration, elle a créé Lumipouss’, uneentreprise de lampes végétales.

« Cap Emploi a été fondamental pourmoi, pour m’aider à m’intégrer et à ac-ceptermon handicap », avoue-t-elle.Enplusdesbénéficiaires,cesstructuresaccompagnent aussi les entreprises.« Certaines ont des besoins de recrute-mentoumanquentd’informationssurlesujet, explique Valérie Lanneau. Nousmenonsaussidescampagnesdesensi-bilisationauprèsd’elles. »«Lorsqu’uneentreprise vient nous voir, nous lui pro-posonsdescampagnesde recrutementet des CV qui correspondent à ses be-soins », ajoute Renaud Roland. LesCap Emploi sont des structures vitalespour les personnesensituationdehan-dicap, dont le taux de chômage avoisine23%, selon l’Agefiph. W

«Nous cherchonsdes postes enmilieuordinaire, pas enmilieu spécialisé. »Valérie Lanneau, Cap Emploi 77

Plusde4000candidats,40entrepriseset250offresd’emploi:du2au31mars,c’estunvéritablesalonderecrutementquia lieu.Saufquecelui-ci s’est installésur leWeb.MyJobDatingestuneplate-forme de recrutement en ligne lancéepar JobinLive, entreprise spécialiséedans le recrutement de personnes is-sues de la diversité. « L’intérêt de cesite est d’aider les entreprises à opti-miser leur processus de recrutement

et aux candidats d’échanger rapide-ment, sans aucune contrainte géogra-phique », détaille Olivier Angelini, ré-dacteur des contenus et en charge desréseaux sociaux à JobinLive.Sur MyJobDating, les recruteurscréent des espaces et diffusent leursoffres d’emploi. « Ils peuvent associerdes tests de préqualification », com-plète Olivier Angelini. Côté candidat, ilsuffit de s’inscrire avant le 22 mars et

de positionner son CV sur une offred’emploi. Ensuite, il reste à « solliciterun rendez-vous par chat, vidéo ou té-léphone », explique le rédacteur. Cedispositif n’apasétécrééspécialementpour les travailleurs handicapés,maisest « un avantage considérable pourles personnes à mobilité réduite ».Pour le moment, seulement unesoixantainedecandidats sont déclaréstravailleurs handicapés.W C. C.

MyJobDating pour postuler sur leWebde chez soi

Renaud

Roland

Les agences Cap Emploi, comme ci-dessus en Loire-Atlantique, favorisent l’emploi des personnes handicapées.

Citoyenneté, innovationstechnolo-giques, parcours scolaires et en-seignementsouencorevieaffectiveet sexualité : voici quelquesexemples des dix trophées remispar l’Organisme commun des ins-titutions de rente et de prévoyance(Ocirp). Ces prix valorisent les ac-tions des acteurs économiques quiœuvrentpour l’insertionsocialedespersonnesensituationdehandicap.Crééen2008, le prix «Acteurséco-nomiques et handicap » a pour fi-nalité de « valoriser les bonnespratiques », résume Jean-ManuelKupiec, directeur général adjoint.« Nos thématiques retracent toutle parcours de vie d’une personneensituationdehandicap», expliqueFlorenceSorin-Gomez,chefdepro-jet handicap.Pour s’inscrire, il suffit d’entrerdans l’une des catégories repré-sentées et que l’initiative soit encours ou finalisée. Entreprise pri-vée, établissement public, coopé-rative, association : tout le mondepeut candidater, avant le 22 mars.Après plusieurs passages devantdifférents jurys composés de par-tenaires et d’experts, les lauréats2015serontdésignés le15 juin.Cesdix prix honorifiques « mettent enlumièredes initiatives exemplaireset duplicables », conclut FlorenceSorin-Gomez.W C. C.

CONCOURS

Valoriserles initiativesnovatrices

Jeudi 19 mars 2015 Handicap■■■ 5

Coralie Lemke

UnefoisleseuilduSpadansleNoirfranchi, les clients sont plongésdans son atmosphère tamisée

pardelourdsrideauxdevelourssombre.Cet établissement un peu spécial, situédansle2earrondissementdelacapitale,propose des soins du corps réalisésdans l’obscurité complète, par des es-théticiennes malvoyantes ou nonvoyantes. Après quelques marches,c’est le noir absolu.« Dans ces conditions, on a vraimentl’idée d’une bulle sensorielle qui dé-multiplie la perception du toucher »,explique Didier Roche, le directeurgénéral d’Ethik Investment, le groupequi a créé ce spa. L’expérience estd’autant plus intense que les rôless’inversent : une fois dans lenoir, c’estla personne valide qui dépend de lapersonne en situation de handicap.Autre avantage du concept, même lespersonnes les plus pudiques osent en-

treretsesententà l’aise lorsdessoins.« Nous avons même reçu une grand-mèrede88ansqui venait se fairemas-ser pour la première fois de sa vie. Ellen’avait jamais réussi à vaincre sa timi-dité », se souvient Didier Roche.

Des évolutions possiblesA l’accueil, Sophia, malvoyante, prendles clients par la main pour les guiderdansl’obscurité.A33ans,elles’estcom-plètement épanouie dans ce rôle. « J’aicommencé par vouloir devenir kinési-thérapeutemédicale,maisçanem’apasplu, constate-t-elle. Après avoir passémonCAP adapté d’esthéticienne, j’ai suque j’avais vraiment trouvé ma voie. »Quatre ans plus tard, elle a été promueassistante spa manager. Sophia gèremaintenantaussi l’équipe, lesventespartéléphone ainsi que les e-mails.Lorsde l’ouvertureduspa, lepersonnelétait principalement forméà l’école Es-pace beauté Thalgo à Créteil (Val-de-Marne), qui propose un CAP d’esthéti-

cienne adapté aux non-voyants.« Désormais, l’apprentissage se fait di-rectement dansnotreSpa, pendant dix-huitmois », raconte Didier Roche.

Un concept qui fait moucheEn tout, six esthéticiennes et un esthé-ticiennonvoyants travaillent ici.Chacund’entre eux maîtrise l’ensemble de

l’offre : le hammam avec ciel étoilé, lasalle de gommage ou encore le mas-sage relaxant ou tonique.Depuis peu, il doit même faire face àun nouveau type de demandes :d’autresétablissements l’ont contactécar eux aussi veulent désormais em-baucher des esthéticiennes nonvoyantes après leur formation.W

INITIATIVE Issues d’un CAP adapté, des esthéticiennes malvoyantes relaxent les clients dans le noi

Dans le noir,ils rayonnent

O.Merzoug

La perception dumassage dans l’obscurité complète est très différente.

Jeudi 19 mars 20156 ■■■Handicap

Rudy livre trois conseils majeurspoursedéplacerenchaiseroulante.V Nepashésiteràprendresonfau-teuil électrique en avion. Pourle stocker dans la soute à bagages,désactivez simplement la batterie.Si vousavezundoutesur la façondel’éteindre, contactez le fabricant.V Ne vous privez pas non plusde voyager en train. Avecle service gratuit « Accès + »,l’accueilengareet l’installationdanslewagonsontorganisésparlaSNCF.Il faut simplement réserver le ser-vice 48 heures à l’avance et être là30 minutes avant le départ.V Ne vous fiez pas au macaron« Accessible aux personneshandicapées » pour réserver unlogement enFranceouà l’étranger.L’agencement des meubles ou laprésence d’une baignoire sont par-fois malvenus. Demandez des pho-tosde la chambreavant depayer. W

CONSEILS

Commentse déplacerfacilement Coralie Lemke

A 25 ans, Rudy anime Handilol,un site qui compile avechumour les galères des

personnes en fauteuil roulant. C’estde retour d’un voyageàVenise en2011que l’idée de Handilol a commencéà germer dans l’esprit de Rudy.Atteint de la myopathie de Becker,une maladie diagnostiquée dès sonplus jeune âge, le jeune Lyonnais ve-nait de perdre l’usage de ses jambestrois ans plus tôt. Pour un premiervoyage en fauteuil roulant, la citéflottante avec ses ponts et ses canauxrelevait déjà du défi. « Bien sûr, il fautpréparer un tel voyage pendant desjours et des jours car les informationsessentielles ne sont disponibles nullepart », raconte Rudy.

Naissance dun guideAvec son frère Julien qui l’accom-pagne toujours, il se met à réaliserdes vidéos de conseils pour chaquedestination. Les deux frères finissentpar créer Handilol, un site qu’ils

alimentent régulièrement depuis2012. D’Amsterdam à Barcelone, enpassant par la Croatie, les deux frèresse mesurent à diverses destinations.« Pour moi, quand j’ai dû passer

au fauteuil roulant, c’était commela fin d’une première vie. Mais finale-ment, jem’y suis habitué.Maintenant,j’ai même l’impression de faire plusde choses qu’avant d’être en chaiseroulante », confie Rudy.

Un constat clairLeur site de conseils permet aussidedénoncer lemanqued’accessibilitédans les lieux publics. « A Toulousepar exemple, si je n’avais pas été là,Rudy n’aurait pas pu envoyerses cartes postales tout seul. Surla place du Capitole, les deux boîtesaux lettres les plus basses étaientcondamnées », regrette Julien. Dessituations de la vie quotidienne quiternissent les voyages des personnesen situation de handicap.A terme, le duo espère pouvoir fairebouger les choses. « Rudy souffred’une maladie dégénérative, alorson va continuer de voyager pouren profiter un maximum », expliqueson frèreJulien.Etpourcause, chaquenouveau voyage est unmessage d’es-poir pour les personnes en fauteuil. W

Rudy en voyage à Paris, en 2011.

PORTRAIT Sur son blog, Rudy parle de ses excursions en fauteuil

Il voyage contre l’inertie

Handilol.w

ix.com

Clara Carlesimo

Créé en 2009 par Atalan, une so-ciété de conseil spécialiséedans l’accessibilité duWeb,Ac-

ceDe PDF est un projet qui fait l’una-nimité. L’objectif ?Permettreà tousdeliredesdocumentsdiffuséssous formede PDF. « Quand on est dyslexique,aveugle, malvoyant ou même handi-capémoteur, il est difficile de les lire»,regrette Sylvie Goldfrain, directriceassociée d’Atalan. Des notices pourconcevoir et rédiger des documentsaccessibles ont alors été créées.Au départ prévues pour Acrobat, ellesont été étendues à InDesign (logiciel dePAO) depuis janvier. « Elles font écono-miser jusqu’à70%dutempsnécessairepour rendre les documents acces-sibles»,seréjouitSylvieGoldfain.Lancéen partenariat avec une quinzaine d’en-treprises (LaPoste, EDF, SNCF,Sociétégénérale etc.), AcceDe PDF est aussiutilisépardesassociations(commecelle

des Paralysés de France), des écoles(Essec) ou encore des institutions.

Desmanuels gratuits en ligne« A l’époque, il manquait aux agencesetauxentreprisesuntextequiexpliquaitcomment faire pour rendre les PDFaccessibles, explique Pascal Omnes,directeur de la communication de l’en-treprise Spie, qui amis en place le pro-jet dès 2009. Nous voulions digitaliserau maximum nos publications, ce quiinduisait que tout le monde puisse enprendre connaissance. »Concrètement, les maquettistes etautres agences doivent intégrer lesconseils d’AcceDe PDF dès la mise enpage.« Ilss’assurentquelescontrastesdes couleurs sont suffisants ou que lestextes sont lus dans l’ordre par les syn-thèses vocales », liste Sylvie Goldfain.Lesmanuels sont disponibles gratuite-mentsurlesite Internet.Atalanproposeaussi une formation de deux jours pourse familiariser avec ces notices. W

OUTIL La simple notice d’une société de conseils rend les documents numériques accessibles

Despagesvisiblesaux yeuxde tous

Atalan

Atalan organise des réunions sur AcceDe PDF pour informer les structures.

Des logiciels pour faciliter l’informatiqueDenombreuxprogrammesexistent pour que les nouvelles technologies soientplus facilement utilisables par les travailleurs handicapés. DragonNaturalySpeaking, par exemple, permet dedicter son texte dansGooglemais aussi danstoutes les applicationsWindows.NonVisualDesktopAccess est un logiciel delecture d’écran. Enplus de lire la pageouverte, il vous la décrira. AvecEnableViaCam, c’est lemouvement de la tête qui remplace la souris de l’ordinateur.

Jeudi 19 mars 2015 Handicap■■■ 7